Flash Aikido 90
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
BELGIQUE –BELGIE P.P. 40-49 LIEGE X 9/3219 © Autorisation de fermeture Année 2004 N° 90 Liège X 9/173 1er Trimestre Nous y étions. Périodique trimestriel : janvier, février, mars 2004. Bureau de dépôt : Liège X – Autorisation de fermeture 9/173 Association Francophone d’Aikido. Aikikai de la Communauté Française de Belgique. Seule fédération reconnue par l’Adeps. Membre de l’AISF. Affiliée au Belgian Aikikai, membre de la fédération internationale d'aikido, du centre mondial de Tokyo et du Comité Olympique et Interfédéral Belge. 1 TABLE DES MATIERES Page 2 Stages et manifestations. Page 3 Le mot du Président. Pages 4 à 9 Stage exceptionnel du Doshu à Paris. Pages 10 et 11 Nominations Aikikai en provenance du Hombu Dojo – Modification de notre CFG. Pages 12 et 13 Nos valeurs Pages 14 à 17 L’aikido et la santé – La légitime défense. Page 18 Stage Dany Leclerre à Namur. Pages 19 à 21 Souvenirs de Martinique. Pages 22 et 23 Les plus beaux récits du Japon – Stage aux Canaries. Page 24 à 27 Interview de Luc Deweys 5e dan fédéral. Pages 28 et 29 Christian Tissier à Nivelles. Pages 30 et 31 Micheline Tissier-Vaillant à Herstal. Pages 32 et 33 A la découverte de nos clubs : le Satori Hannut. Page 34 Le dernier samourai n’était pas américain ! – Calligraphie du fondateur. Pages 35 Aikimots n°29 et solution du n°28. Page 36 Session Adeps. Page 37 PV du Conseil d’Administration. Éditeur Responsable : Nicole LAMBOTTE Les articles contenus dans cette édition du Flash n’engagent que la Avenue de Stalingrad 52 responsabilité de leurs auteurs 1000 Bruxelles Tel & Fax : 02/537.47.62 2 STAGES ET MANIFESTATIONS : Avril 3 François Warlet 6e Dan Luxembourg 4 Louis Van Thieghem 5e Dan Blaton 17 Jean Swaelens 4e Dan Lessines 18 François Warlet 6e Dan Namur 24 Bernard Palmier 6e Dan Namur – Stage pour yudansha, diplômés Adeps… 25 Dany Leclerre 6e Dan Blaton Mai 8 Examens fédéraux Andenne (à partir de 9h00) 11 Anita Koehler Rebecq 23 François Warlet 6e Dan Andenne 29–30-31 Arnaud Waltz 5e Dan Esneux Juin 5 Jacques Horny 6e Dan Lessines 6 Dany Leclerre 6e Dan Césam Eterbeek - Bruxelles 27 Claudy Bastin 6e Dan Stage de jo à Namur Août 14 au 21 Christian Tissier 7e Dan Camp d’été de Wégimont Vous trouverez tous les renseignements complémentaires sur les stages sur notre site web : http://www.aikido.be rubrique stages. Vous pouvez également téléphoner aux numéros suivants : Secrétariat 02/537 47 62 ou F.Warlet 087/31 64 85 3 LE MOT DU PRÉSIDENT Lors de notre dernière AG, Michel Dewelde nous a officiellement annoncé le départ en retraite aikido de l'un de nos plus anciens membres, Monsieur Jacques Carlier, 6e dan fédéral. Ce grand monsieur de l'aikido avait été proposé au Hombu Dojo par la CFG au grade de 6e dan Aikikai. Nul doute que cette demande aurait abouti. Mais entre-temps, Monsieur Carlier, estimant qu'il se devait, en ces circonstances, de ne pas imposer des frais inutiles à la Fédération et à son club, demandait à la CFG d'annuler cette demande. Un contact personnel avec lui ne le fit pas changer d'avis. Chapeau, Monsieur Carlier, je ne connais pas d'autre personne qui aurait fait de même ! Il me semble donc impératif de rappeler, pour tous les pratiquants qui n'ont pas eu le plaisir de le connaître ou de suivre son enseignement, quel a été son parcours, très respectueux qu'il était des traditions d' O’Sensei et des valeurs de l'aikido et aussi d'avoir une idée de sa recherche que ce soit dans la voie de notre discipline ou celle de l’iaido. Mais bien qu'étant très proche de lui, qui donc peut mieux parler de lui que son ami de toujours, Michel. Ce qui suit est donc de lui. Jacques est né le 9 octobre 1937. Il a poursuivi des études d'agrégé de l’enseignement secondaire inférieur à l'Ecole Normale de Mons. Il a enseigné les langues germaniques presque exclusivement à La Louvière. C'est en tant qu'enseignant débutant que je l'ai rencontré pour la première fois en 1960. Bien vite, une amitié est née entre nous deux et c'est ainsi que nous avons débuté l'aikido en septembre 1963. Pour des raisons peu intéressantes à rappeler ici, il a repris les rênes de l'Aikido Club Louviérois en 1966 ou 1967. Je l’ai aidé dans cette tâche ingrate; à l'époque, nous n'étions pas très haut gradés ! Nous avons passé notre shodan en janvier 1971. En 1974, je le "quittais" pour fonder l'Aikido Club Montois. Vers la fin des années 70, il se lance dans l'étude de l’iaido; il atteindra le grade de 3e dan dans cette discipline (1976). Au cours des années, Jacques a grimpé dans la hiérarchie de la Fédération. Son club pendant ce temps prenait de l'ampleur et jouissait d'une réputation méritée. Il a occupé des postes importants au sein de notre Fédération : membre du Conseil d`Administration, membre et ensuite Vice-Président de la Commission des Grades, Vice-Président de la Commission Pédagogique. Avec lui, en effet, nous avons formé plusieurs candidats enseignants à l’Ecole des Cadres. Comme je l'ai dit lors de l'AG, son départ signifie une perte certaine pour son club, pour la Province de Hainaut et pour notre Fédération. Au revoir, Monsieur Carlier, salut Jacques, en espérant que nos chemins se croisent encore, avant que moi, également, je ne prenne ma retraite aikido Jean Swaelens Président 4 Des racines de l'Aikido européen au passage du Doshu à Paris en février 2004 Le reportage qui suit, publié sur le site Internet de l'Aikikai d'Italie, a été préparé par Paolo Bottoni et traduit en français par Chiara Gozzo, professeur et pratiquante au CESAM-Etterbeek. De gauche à droite : Kanazawa Sensei, Noro Shihan, Waka Sensei, Doshu, Tamura et Christian Tissier Shihan Maxime Delhomme Président de la FFAAA. Cette année marque le 20ème anniversaire de la FFAAA, Fédération Française d'Aikido, Aikibudo et Affinitaires. La France a été le berceau de l’Aikido européen, en ce sens que des maîtres tels que Minoru Mochizuki, Tadashi Abe, Mutsuharu Nakazono et bien d’autres enseignaient déjà dans ce pays dans les années 50. Ensuite, vint André Nocquet qui, après un séjour de plusieurs mois au Japon (Hombu dojo Tokyo et Iwama), donna une impulsion nouvelle à la discipline. Dans les années 60, date de l’arrivée des maîtres Nobuyoshi Tamura et Masamichi Noro, se produisit une fragmentation de la discipline en différentes organisations, pour des motifs variés. Depuis lors, notre discipline a connu en France une croissance continue grâce à l’abondance des structures tant publiques que privées, et surtout grâce à l’enthousiasme à la fois des enseignants et des pratiquants. Pendant plusieurs années, l’organisation de Maître Tamura resta affiliée à la FFJDA, Fédération Française de Judo et Disciplines Associées. Puis, il décida de s’en détacher et de fonder la FFAB, Fédération Française d'Aikido et de Budo. Toutefois, un groupe de pratiquants d'Aikido resta à la FFJDA, sous la direction technique de Christian Tissier, qu’il faut considérer, après son long séjour au Japon, comme un enseignant de « l’’Ecole Hombu »; plus tard, il constitua la FFAAA, qui fêtait ainsi cette année son 20ème anniversaire. Ces deux organisations, FFAB et FFAAA, sont reconnues par le Hombu Dojo. Ce fut un vrai plaisir de voir participer à cette grande fête Maître Tamura, aujourd'hui directeur technique de la FFAB, à laquelle se sont joints, depuis qu'il l'a créée, les pratiquants du « Groupe Historique Aikido André Nocquet », appelé ainsi en l’honneur du Maître à présent disparu. 5 Et également un grand plaisir de voir Maître Noro, qui enseigne depuis de nombreuses années une nouvelle discipline appelée Ki no Michi, tout en restant très lié à l’Aikido. La rencontre fut dirigée par le Doshu Moriteru Ueshiba, petit-fils et héritier de l’enseignement spirituel et martial du fondateur de l’Aikido, Morihei Ueshiba. Le Doshu bénéficiait de la collaboration, comme uke, de Maître Takeshi Kanazawa et de son propre fils, Mitsuteru Ueshiba, qui apparaissait pour la première fois lors d'une manifestation officielle en Europe; tous les regards curieux convergeaient sur lui. Face à la très grande foule de pratiquants, les organisateurs se sont vus contraints à subdiviser l’entraînement en deux groupes afin de rendre le tatami, pourtant grand, un tant soit peu praticable. Tous les feux étaient concentrés sur le Doshu qui a dirigé lui-même les huit heures du stage. Selon son habitude, le Doshu a repassé à la loupe les bases de l’Aikido, en faisant remarquer, tout d’abord, l’importance d’un taisabaki correct, puis en invitant les pratiquants à ne pas s’arrêter sur des techniques prises isolément, mais à les regrouper en « familles ». Ainsi, il a commencé par dire qu’il plaçait le stage sous le thème de deux types de technique, conçues les unes pour réagir aux attaques frontales et les autres aux attaques latérales. Ensuite, il a poursuivi son cours en retravaillant fréquemment les mêmes techniques sur des attaques différentes mais appartenant à la même « famille », par exemple latérales comme Katate Dori et Yokomen Uchi. Les techniques proposées - étant donné que le Doshu entendait faire reposer son discours didactique sur des bases solides - étaient les plus courantes : ikkyo, nikyo, sankyo, yonkyo, et gokyo, suivies par iriminage, kotegaeshi, shihonage et kaitennage. Rares furent les variantes proposées et elles le furent toujours dans le but de montrer qu'elles dérivaient de techniques de base, comme dans le cas de jujigarami.