Projet de création d’une usine de confection

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTÉ DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DÉPARTEMENT GESTION

MÉMOIRE DE MAÎTRISE EN GESTION

OPTION : FINANCES ET COMPTABILITÉ

« Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia »

Presenté par : RANDRIAMBALA Ariniriana Rojotiana

Sous l’encadrement de :

Encadreur pédagogique : Encadreur professionnel :

Madame RAFANOMEZANTSOA Monsieur RAMBOATIANA Louise Aimée Bearisoa

Promotion : IAVO

Année Universitaire : 2006-2007

Session : 20 Décembre 2007 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

AVANT -PROPOS

L’un des objectifs majeurs du gouvernement actuel est de réduire de moitié d’ici 10 ans la pauvreté. La création de travail pour les jeunes aussi bien en ville qu’à la campagne constitue un élément essentiel pour atteindre ce but.

Ainsi, nous voudrions apporter nos acquis et vécu pendant nos études pour contribuer à cette finalité en montant un projet. Ce projet consiste à créer une entreprise de vannerie dans la commune rurale d’Ambatosia.

C’est le fruit de trois mois de stage effectués au sein de l’entreprise ASA GASY, une société implantée à Ambohibao Ambohimanarina. qui s’intègre totalement dans le domaine de la vannerie et de la maroquinerie.

Ce travail se base sur les connaissances théoriques et pratiques issues des cours dispensés en salle et des diverses visites d’usine pendant les quatre années d’études au Département Gestion de la faculté D.E.G.S de l’Université d’Antananarivo.

Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

REMERCIEMENTS

Avant de commencer, nous louons l’Eternel Dieu Puissant car sans sa protection et sa promesse qui nous soutient, nous n’avons pas la santé, le courage et l’enthousiasme pour arriver à ce stage d’études.

Par ailleurs, autant que nous saurions, la réalisation de cet ouvrage nous a paru « irréfutablement » difficile sans l’aide et la collaboration d’un certain nombre de personnes. Il nous est vivement impératif de leur exprimer toute notre gratitude.

D’abord, nous voudrions que vous tolériez les multiples répétitions, mais comment mieux exprimer notre reconnaissance qu’en utilisant le mot « merci » ? Nous remercions ces personnes pour leur grande disponibilité désintéressée, leurs remarques à la fois pertinentes et édifiantes.

Nous exprimons notre profonde gratitude à :

• Monsieur le Président de l’université d’Antananarivo, ANDRIAMANANA Ranoro.

• Monsieur le Doyen de la Faculté DEGS., RAJERISON William

• Madame le directeur du CERG, RAVALITERA Farasoa.

• Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier Chef du Département Gestion de la Faculté DEGS à l’Université d’Antananarivo.

• Madame RAFANOMEZANTSOA Louise Aimée, enseignante au Département Gestion et également notre encadreur pédagogique qui nous a donné différents conseils pour la réalisation de ce mémoire.

• Monsieur RAMBOATIANA Bearisoa , Gérant de l’entreprise ASA GASY , de nous avoir accueillie au sein de son entreprise en tant que stagiaire, d’avoir accepté gentiment d’être notre encadreur professionnel et d’avoir bien voulu mettre à notre disposition les documents nécessaires à l’élaboration de ce travail.

• Tous les enseignants du Département Gestion de la FacDEGS

Nous voudrions également témoigner notre reconnaissance à notre famille, à mon petit ami, nos amis, nos collègues et à tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont apporté leur aide dans l’élaboration de ce mémoire. Nous n’oublierons jamais leur aide et leur soutien.

Merci à vous tous ! Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

SOMMAIRE

AVANT PROPOS REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SCHEMAS LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

INTRODUCTION……………………………………………………………………………….1

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET…………………………..4

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET……………………………..4

CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE……………………………………..13

CHAPITRE III : CADRE CONCEPTUEL………………………………….27

DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET………………………………....31

CHAPITRE I : LES TECHNIQUES DE PRODUCTION………………….31

CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE………….46

CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE……………………..50

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE…………………………….……..53

CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS……………………..53

CHAPITRE II : L’ANALYSE DU FINANCEMENT DU PROJET…………63

CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE…………………………………………………………………69

CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET……………………………….83 CHAPITRE V : CADRE LOGIQUE…………………………………………...87

CONCLUSION…………………………………………………………………………91 ANNEXES BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

LISTE DES ABREVIATIONS

CA : Chiffre d’affaires

OMAPI : Office Malgache pour la Protection Intellectuelle

FRI : Fonds de Roulement Initial

INSTAT : Institut National de la Statistique

VAN : Valeur Actuelle Nette

TRI : Taux de Rentabilité Interne

IP : Indice de Profitabilité

DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi

MBA : Marge Brute d’Autofinancement

CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

OSTIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise

BNI : Banque Nationale de l’Industrie

PNB: Produit National Brut

AGOA: African Growth and Opportunity Act

COMESA: Common Market for Eastern and southern Africa

SADC : Southern African Développement Community

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PCD : Plan Communal de Développement

Ar : Ariary Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

LISTE DES SCHEMAS

Schéma n° 1 : L’atelier

Schéma n° 2 : Le Processus de production des produits avec doublure

Schéma n° 3 : Processus de production des produits sans doublure

Schéma n°4 : Organigramme

LISTE DES FIGURES

FIGURE N°1 : Localisation géographique de la région d’Ambatosia

FIGURE N°2 : détermination graphique du (TRI) Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

LISTE DES TABLEAUX Page

Tableau n° 1: Répartition des activités de la filière artisanale dans les 6 provinces……..……5 Tableau n°2 : Coût de transport en saison sèche……………………………………..…………10 Tableau n°3 : Coût de transport en saison humide……………………………..….…………….10 Tableau n°4 : Répartition de la population par Fokontany par classement d’âge et sexe...…11 Tableau n°5 : Répartition des ventes dans les six Faritany…………………………..…………14 Tableau n°6 : Rapport entre les clients Malagasy et les clients Etrangers….……….………..14 Tableau n°7 : Répartition des ventes pour les marchés extérieurs………………… …………15 Tableau n°8 : Répartition des ventes entre consommateurs et les intermédiaires…...………16 Tableau n°9 : Détermination de la nature de l’achat par apport aux produits vendus…..…...16 Tableau n°10 : Offre moyenne annuelle sur le marché local……………………………………20 Tableau n°11 : Demande moyenne annuelle sur le marché local……………………………… 22 Tableau n°12 : Détermination de la part de marché disponible…………………….…………..23 Tableau n°13 : Pourcentage d’occupation de la part de marché et des ouvriers……….……32 Tableau n°14 : Quantité et coût de fabrication d’une cadre à photo…………………….……..34 Tableau n°15 : Quantité et coût de fabrication d’une panier……………………………..……..34 Tableau n°16 : Quantité et coût de fabrication d’une boîte à bijou………………….………….35 Tableau n°17 : Quantité et coût de fabrication d’une sous assiette…………………… …….35 Tableau n°18 : Quantité et coût de fabrication d’un sous verre………………………………… 36 Tableau n°19 : Quantité et coût de fabrication d’un porte épice………………………………..36 Tableau n° 20: Quantité et coût de fabrication d’un corbeille à pain…………...………………36 Tableau n°21 : Quantité et coût de fabrication d’un panier à fruit………………………………37 Tableau n° 22: Quantité et coût de fabrication d’un chemin de table……………….…………37 Tableau n°23: Quantité et coût de fabrication d’une set de table………………………………37 Tableau n°24 : Quantité et coût de fabrication d’un porte document…………………..………38 Tableau n°25 : Répartition des coûts des matières premières par produit…………..……….39 Tableau n°26 : Petits outillages……………………………………………………………...……..41 Tableau n°27 : Tableau des matières premières nécessaires …………………………………43 Tableau n°28 : Prévision de produits pour cinq ans .……………………………………………. 48 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

Tableau n°29 : Chiffre d’affaires prévisionnel pour 5 années…………………………...………48 Tableau n°30 : Evaluation des prix pendant 5 ans ………………………………………...……. 49 Tableau n°31 : Le salaire de chaque employé et effectif du personnel………………..………53 Tableau n°32 : Le tableau des investissements………………………………………………….56 Tableau n°33 : Les amortissements au 30/12/N………………………………………………….59 Tableau n°34 : Les amortissements au 31/12/N+1………………………………………………60 Tableau n°35 : Les amortissements au 31/12/N+2 ……………………………..…….…………61 Tableau n°36 : Les amortissements au 31/12/N +3………………………….………….……….62 Tableau n°37 : Les amortissements au 31/12/N +4………………………….….……………….63 Tableau n°38 : Plan de financement….……………………………………………………………64 Tableau n°39 : Remboursement des dettes………………………………………………………65 Tableau n°40 : Tableau des prévisions des charges…………………………………………….66 Tableau n°41 : Charges du personnel………….………………………………………………….68 Tableau n°42 : Chiffre d’affaires prévisionnel pour 5 années……….……………..……………69 Tableau n°43 : Compte de résultat prévisionnel par nature…………….……….……………… 70 Tableau n°44 : Compte de résultat prévisionnel par fonction…………………………………...71 Tableau n°45 : Pourcentage des répartitions des charges par fonction………………….……72 Tableau n°46 : valeurs des répartition des charges par fonction……………….………………73 Tableau n°47 : Flux de trésorerie par la méthode indirecte …….……………….…………….. 74 Tableau n°48 : Flux de trésorerie par la méthode directe ……….……………….……………..76

Tableau n°49 : Bilan prévisionnel au 31/12/N0 (bilan d’ouverture) ….…………………………78 Tableau n°50 : Bilan prévisionnel au 31/12/N……………….……………………..……………..79 Tableau n°51 : Bilan prévisionnel au 31/12/N+1 …………………………………………………80 Tableau n°52 : Bilan prévisionnel au 31/12/N+2………………………………..………………..81 Tableau n°53 : Bilan prévisionnel au 31/12/N+3………………………………………………….82 Tableau n°54 : Bilan prévisionnel au 31/12/N+4………………………………………………….83 Tableau n°55 : Calcul des M.B.A………………………………………………..…………………84 Tableau n°56 : Tableau de la V.A.N……………………………………………………….………85 Tableau n°57 : M.B.A cumulé………………………………………………………..….………….87 Tableau n°58 :Cadre Logique Du Projet………………………………………..…………………89 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

Introduction

INTRODUCTION

Le taux de chômage constitue l’un des principaux indicateurs permettant de cerner le niveau de distorsions sur le marché de travail. Il est cependant loin d’être suffisant compte tenu de l’importance de la pauvreté à obligeant une grande majorité des actifs à exercer des petits métiers. En 2001, l’INSTAT a dénombré 293 700 chômeurs sur l’ensemble du pays et le taux de chômage se situe à 3,6%. Comparées aux chiffres obtenus en 1999, on a enregistré une hausse de 0,6 points au cours de la période 1999-2001.

Du fait de la crise de 2002, l’INSTAT a enregistré plus de 90 000 chômeurs de plus par rapport à 2001, le taux de chômage augmente ainsi à 4,5%. En 2004, ce taux est quand même descendu à 2,7%. Le chômage est un phénomène essentiellement urbain. Le Faritany d’Antananarivo est caractérisé par un taux de chômage relativement élevé atteignant près de 6,5%. Pour le Faritany de Mahajanga, objet de notre étude, il n’est que de 1,2%. Toutefois, les problèmes suscités par le chômage frappent de plein fouet la population en général et la jeunesse en particulier. En outre, l’exode rural s’intensifie. En effet, de nombreux ruraux quittent la campagne en quête de travail en ville.

Vu l’insuffisance ou presque l’absence des entreprises implantées dans certaines communes rurales, l’objectif de ce projet se base sur la création de travail pour les ruraux surtout les jeunes femmes. En effet, les femmes sont les plus touchées par le phénomène du chômage. En 2004, le taux de chômage chez les femmes est de 3% contre 2,4% chez les hommes toujours selon les données de l’INSTAT. Les jeunes sont également les plus touchés. Ils connaissent beaucoup de difficultés pour trouver du travail. Tout ceci nous a conduit au choix du thème « Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia ». Notre objectif est de solutionner ce problème de difficultés relatives à la recherche d’un emploi et de contribuer également à la création d’emplois pour la population de cette région

1 Introduction

De nombreux avantages découleront de la réalisation de ce projet pour la population. Une réduction notable du chômage juvénile pourra être observée dans la commune. La création de travail contribuera à l’amélioration de la vie des paysans. En effet, il y a l’assurance d’une création d’emplois de la part de l’opérateur économique pour les paysans et puis l’expansion de chaque commune et enfin l’augmentation du revenu de chaque famille.

L’implantation de l’atelier sera réalisée dans la commune d’Ambatosia du fait que des jeunes femmes se spécialisent déjà dans le domaine de la vannerie. Elles sont parfaitement aptes à assurer des tâches artisanales de ce genre dans la région de Sofia. De plus, la région citée est riche en plantes vertes pendant toute l’année. Les matières premières nécessaires telles que le zozoro, le paka, le taretra et surtout le raphia sont présentes dans cette région.

Des jeunes instruits originaires de la région pourront également diriger et travailler dans la société .Ainsi ils contribueront à travers leur travail au développement de leur région natale. En outre, cette commune se situe dans les environs de la ville, traversée par la route nationale qui dessert Andapa.

Le projet pourra être réalisable dans notre pays car tout est basé sur le développement social. Ensuite, le financement est orienté vers le secteur primaire qui touche les agriculteurs, les éleveurs, les artisans et les pêcheurs. A Madagascar, en 2004, 82% des actifs occupés exercent dans le secteur primaire. Une partie des produits sera vendue localement tandis qu’une autre partie pourrait être exportée vers les pays membres du COMESA, de la SADC et surtout vers ceux de l’AGOA. Madagascar étant membre à part entière de ces organisations régionales. Sur le plan juridique, la réalisation de ce projet ne constitue aucun problème car la société bénéficie d’une détaxation, le coût d’exportation reste abordable et enfin les débouchés restent potentiels concernant le commerce.

Ce mémoire requiert une étude et une recherche bibliographique que nous avons entreprise auprès de l’Institut National de la Statistique et d’autres organismes. Des recherches intensives sur les différents sites web sur l’Internet et surtout des enquêtes sur terrain durant 15 jours au cours du mois d’août 2007 ont été aussi indispensables.

2 Introduction

Des enquêtes auprès des producteurs traditionnels ont été effectuées pour une étude de marché. L’enquête est essentielle afin de connaître la situation actuelle relative à la fabrication des produits de vannerie, d’apprécier leur valeur et de connaître la diversité des produits réalisés par les artisans. Pendant notre enquête sur le lieu, 20 personnes dont 15 producteurs et 5 représentants de l’autorité communale ont accepté de répondre aux questions concernant ce projet.

Le problème majeur que nous allons essayer de résoudre dans tout ce qui suit c’est de déterminer la viabilité, la rentabilité et la faisabilité de ce projet aussi bien sur le plan économique que sur le plan social.

Nous allons subdiviser ce travail en trois grandes parties bien distinctes afin de mieux se faire bien comprendre et de mieux s’organiser.

• Dans la première partie, nous aurons un aperçu global du projet à savoir, l’historique, l’étude de marché et le cadre conceptuel. • La deuxième partie du travail nous montre la conduite du projet dans laquelle nous avons effectué une analyse sur les techniques de production, la capacité de production envisagée et l’organisation. • Et enfin dans la troisième partie, nous allons mettre en exergue l’étude financière dans laquelle figurent le montant des investissements et les comptes de gestion, l’analyse de la rentabilité et enfin la faisabilité du projet en question.

3 Première partie : Identification du projet

PREMIERE PARTIE :

IDENTIFICATION DU PROJET

La première partie montre un aperçu général du projet à savoir, l’historique du projet, l’étude de marché et le cadre théorique du projet.

CH APITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Section 1 : Historique du projet 1.1 Origine de la vannerie Les plus anciens objets de vannerie datés par la technique de datation au carbone 14, remontent à plus de 10.000 ans, c'est-à-dire que les premières poteries ont été découvertes à Fayoum en haute Egypte. D’autres qui datent de plus de 7000 ans ont été trouvées au Moyen-Orient. Cependant, étant donné que ces objets ont été fabriqués à partir de matériaux biodégradables, il est très rare d’en retrouver ; leur conservation dans le temps est liée à des conditions très particulières (par exemple sècheresse en Egypte ou au contraire, milieu anaérobique des tourbières ou immersion dans des lacs).

Parfois, des vanneries sont imprimées sur de la poterie, le tressage servant alors de support pour agglutiner l’argile et donner la forme. La vannerie fut d’une importance économique très considérable, mais de nos jours, force est de constater sa raréfaction surtout due à la lenteur et au manque de mécanisation de la fabrication et ses conséquences. La pratique de cet art exige des matières premières se trouvant dans le milieu rural. Notons que cet artisanat ne s’est pas généralisé dans tout Madagascar.

Le tableau suivant nous montre la répartition de l’activité de la filière artisanale dans les six provinces.

4 Première partie : Identification du projet

Tab leau n°1 : Répartition des activités de la filière artisanale dans les 6 provinces ANTSIRANANA ANTANANARIVO TOAMASINA FIANARANTSOA TOLIARA MAHAJANGA -Fibre végétale -Artisanat de -Fibre -textile -bois -fibres -Bois et dérivés production végétales -bois -textile Végétales (palissandre) (vannerie, tissage, -Bois et -métaux (broderie) -bois -Agro-alimentaire broderie dérivés -bijouterie Aménagement (palissandre -Bijouterie -Artisanat de -Textiles -cuir de l’habitat et dérivés (coquillage, or) service (broderie et - fibre végétale -animal -aménagemen -Textiles (réparation) Confection) -agro- -agro- t -Artisanat d’art alimentaire Alimentaire de l’habitat (lapidaire, (séchage -agro- marqueterie) fumage Alimentaire -Bijouterie poisson) (produits) -Agro- -métaux -texte et cuir alimentaire (chaux, briques (filature, -Cuir et terre cuite) Tissage, Confection, Broderie)

(Source : « Créer une entreprise artisanales ou de petite taille » Edition : Parie ANCE 1989)

La vannerie s’installe surtout à proximité des régions où la nature offre des matières premières indispensables à cette activité. Dans la province de Mahajanga, plus précisément dans la région de Sofia du lac Betsiboka, les rives du Lac et de la rivière sont recouvertes de roseau (zozoro), des Paka et de sisal (taretra) Exceptionnellement, dans la commune rural d’Ambatosia.

Le système de fabrication varie selon la culture et l’événement existant dans un pays en plus, les formes et les qualités des produits finis changent selon les techniques des artisans au niveau économique, il fut un temps où la vannerie a été classée internationalement dans le secteur primaire, ce qui entraîne la progression de l’activité artisanale. De ce fait, au fur et à mesure que les produits deviennent exportables, le produit s’améliore. En effet, étant une source de devises, l’exportation de vannerie demeure un facteur de progression de la situation économique du pays.

5 Première partie : Identification du projet

1.2 La valeur Presque dans toutes les régions de la grande Ile, les produits de la vannerie jouent un rôle prépondérant pendant les diverses cérémonies traditionnelles à savoir le mariage, l’exhumation, … Vu qu’ils sont considérés comme un cadeau de symbole solennel, ils traduisent le témoignage d’une grande amitié. Dans la partie Sud-est de l’île, ces produits symbolisent les coutumes traditionnelles de la région.

Actuellement, la vannerie est en progrès car elle devient un facteur de développement économique et social. En effet voici quelques enquêtes effectuées auprès de certains foyers : C’est une activité non négligeable en tant que source de revenus. Elle tient une grande place au niveau du marché national et international, apporte également des devises pour le pays.

Section 2 : Caractéristiques du projet 2.1 - Description La vannerie c’est l’art de tresser et de tisser des fibres végétales (les matériaux) pour réaliser des objets très variés. Des objets réalisés par cet artisanat sont appelés globalement de la vannerie et il existe différentes méthodes pour sa fabrication. A Madagascar il existe 2 méthodes pour fabriquer la vannerie. (Voir annexe I), à savoir : -La vannerie tressée -La vannerie tissée

2.1.1- La vannerie tressée La vannerie tressée est l’art de tresser deux ou plusieurs brins flexibles entrecroisés appelés respectivement montant (éléments performants la structure).et brins de clôture (éléments activés qui maintiennent la structure). Elle nécessite des matériaux très divers (écorce de bananier, écorce de cocotier et elle est accouplée avec des bambous pour garder la forme voulue. L’ensemble est généralement maintenu avec des fils de raphias.) Ces types de vannerie sont spécialement utilisés dans la fabrication des articles d’art de la table tels que : les sous assiettes, les sous verres, les sous plateaux, le corbeilles à pain, les porte épices, les paniers à fruits. Elles sont toutes de la même couleur. Selon les types des écorces utilisés, la variation d’apparence est aisément possible.

6 Première partie : Identification du projet

- Les sous assiettes, sous verres, sous plateaux se vendent en paquet de (6) six pièces - Les sous assiettes ont des formes ovales et possèdent un diamètre de 30 x 20 cm. -Les sous plateaux ont une forme d’un rectangulaire aux angles légèrement arrondis sur les pointes, et de dimension : 40cm de langueur et 30cm de largeur ils servent à préserver la nappe de table contre la chaleur dégagée par les assiettes contenant de la nourriture souvent trop chaude d’une part et un décor attrayant de la table d’autre part. - Les sous verre ont à une forme arrondie et d’un diamètre de 15cm, ils servent aussi à décorer la table - Les corbeilles à pain ont une forme rectangulaire de dimension 30 x10 x15 cm qui servent à servir le pain sur la table. - Les portes épices ont souvent une forme d’un petit chalet avec des petites fenêtres sur tous les côtés, ils servent à mettre en évidence les noms des épices contenus. Ils ont une hauteur de 15cm et une circonférence de 30cm -Les paniers à fruits ont une forme de chapeau renversé. Ils mesurent 60 cm de diamètre et servent à mettre divers fruits de la saison

2.1.2- La vannerie tissée La vannerie à nappe s’apparente au tissage et nécessite le plus souvent des matières en forme de ruban comme les raphias, les sisals, les palmiers. Mais pour obtenir les formes voulues, il est indispensable d’utiliser aussi des bambous .A ce titre, ils sont appelés « raphia Jabo». La vannerie tissée est obtenue à partir d’ensembles de fibres, les plus souvent parallèles entre elles, qui avancent dans la même direction et se croissent d’une façon ou une autre avec les éléments d’un ou de plusieurs autres ensembles de fibres. C’est ce que l’on appelle généralement « brins » et « montants ».

Ce type de vannerie est la matière essentielle de certains articles de décoration. Il sert également à garnir des utilitaires pour le ménage : les cadre à photos, les abat-jour, les boites à bijoux, les classeurs, les paniers, les portes documents. Elles sont bigarrées de diverses couleurs : rouge, vert, jaune, bleu. - les cadres à photos ont la forme rectangulaire qui mesure 16cm de longueur et 12 cm de largeur à l’extérieur et 12cmx 8cm à l’intérieur. Elles servent à mettre des photos, des cartes postales, on peut les offrir également comme cadeau.

7 Première partie : Identification du projet

- Les paniers sont de forme rectangulaire, les plus larges sont de dimension 50x40x30cm et les plus petites d’entre elles mesurent 30x20x10cm, elles possèdent différentes couleurs et sont ornées de différents motifs. On les utilise pour emporter des marchandises de 4 à 10 kg, elles ont également une doublure faite avec des fibres d’une plante tropicale appelée Satrana (palmiers).

- Les sacs pour dames ont différentes formes et différentes couleurs, elles présentent aussi divers motifs : fleurs, nœuds, broderies. La confection de certains sacs nécessite d’autre matières selon la conception : des pièces de cuivre, des similicuirs, des anneaux, des rivets, des fermetures et des presses

- Les portes documents ont une forme rectangulaire, ils sont pliables .Les deux faces internes sont garnies de pochette parfois munie d’une fermeture afin de mieux sécuriser les documents à l’intérieur. Elles mesurent 21cmx16cm et sont embellies de couleurs diverses mais quelquefois de couleur unie.

- Les boites à bijoux ont des formes cubiques de 10cm de côté et possèdent une couvercle, elles servent à mettre des bijoux tels que les colliers, les perles, les boucles d’oreilles, les bagues et les montres.

- Les boites à crayon ont des formes rectangulaires de dimension 10x6x8cm, elles servent à décorer les bureaux et surtout à maintenir un certain ordre sur un bureau pour y ranger les crayons et les stylos.

2.2 - L’implantation géographique

2.2.1. Localisation Nous allons implanter l’entreprise du projet dans un village de la commune Rurale d’ Ambatosia. Cette commune s’étend sur une superficie de 1500 hectares. La commune voisine est celle de Behalanana située à 35 km environ de la commune rurale d’Ambatosia. D’une manière générale, Ambatosia est accessible pendant toute l’année car elle est traversée par la Route Nationale qui dessert les trois fivondronana (Antsohihy, Andapa, ).

8 Première partie : Identification du projet

FIGURE 01 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE RURALE D’AMBATOSIA

La commune rurale d’Ambatosia est une commune rurale situant entre Antsohihy et . Elle s’intègre totalement dans la region de Sofia. Elle se trouve à 22 kilomètre de Bealanana sur la route nationale RN 25.

La zone d’exploitation est marquée par le cercle en bleu indiqué ci-dessus.

La commune est composée de dix fokontany : Ambatosia , Anjanaborina, Akijanimavo, Ambodiampana, Andranotakatra, Ambalabe, Ampandrana, Andilamborona, Ankarangana et Benatsindra dans lesquels on trouve 25 751 habitants.

9 Première partie : Identification du projet

Lors de notre descente sur terrain au mois d’Août, nous avons fait une petite enquête auprès des chauffeurs de taxi-brousse sur l’évolution des prix de transports, nous avons pu obtenir les renseignements suivants :

Le coût de transport monte d’un cran pendant la saison de pluie. En effet, le tableau suivant nous montre l’évolution de ce coût pendant les deux saisons en partant d’Antsohihy à Ambatosia :

Tab leau n°2 : En saison sèche.

Année 2003 2004 2005 2006 2007 Coût de transport routier : -voyageurs 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 -marchandises en (Tonne) 18 000 19 000 20 000 21 000 22 000 Source : enquête personnelle, voir questionnaire dans l’annexe II

Tab leau n°3 : En saison humide

Année 2003 2004 2005 2006 2007 Coût de transport routier : -voyageurs : 5 000 7 000 9 000 11 000 13 000 -Marchandises (Tonne) 19 000 20 000 21 000 22 000 23 000 Source : enquête personnelle auprès des transporteurs

2.2.2- Le Climat de la région A Madagascar et plus particulièrement dans cette région d’Ambatosia, nous pouvons remarquer deux saisons qui se différencient nettement l’une à l’autre : La saison humide (ou saison de pluie) et la saison sèche. Le passage d’une saison à une autre s’effectue d’une manière suffisamment brusque. Cela présente un sérieux handicap pour les produits agricoles. Les feux de brousse et la destruction de l’environnement tendent à conquérir le monde rural et finissent par déstabiliser le cycle climat, l’écologie ainsi que le niveau de vie de la population

2.2.3- La Population La commune rurale d’Ambatosia se compose de dix 10 Fokontany avec 25 751 Habitants. Nous y trouvons différentes ethnies comme les Tsimihety, Sakalava, Antakarina, Sihanaka, Merina Antemoro, Betsileo, Betsiboka. Les Tsimihety prédominent par rapport aux autres ethnies. Les femmes sont plus nombreuses que les

10 Première partie : Identification du projet hommes. La population de la commune est jeune .En effet, le tableau ci-dessous nous montre qu’elle est constituée en grande partie par des enfants et des jeunes. De nombreuses jeunes femmes se marient à l’âge de 14 et 15 ans.

Tableau n°4: répartition de la population par Fokontany par classe d’âge et du sexe Fonkontany Sexe masculin Sexe Féminin Total 0- 16-20 21-ans 0- 16-20 21 ans 15ans ans au plus 15ans ans au plus 1- Ambatosia 646 525 745 650 630 751 3147 2- Anjanaborina 455 360 552 460 371 530 2778 3- Ambodiampana 275 420 537 352 455 532 2577 4- Ankiajanimavo 431 174 320 438 211 625 2039 5- Andranot 222 354 453 235 410 501 2175 akatra 6- Ambalabe 123 105 463 150 200 475 1516 7- Ampandrana 510 450 664 532 457 640 3253 8- Andilamborona 324 430 606 350 450 660 2820 9- Ankarangana 703 635 635 719 518 643 3853 10-Benatsindra 227 132 320 303 201 410 15932 TOTAL 25 851 Source : Recensement auprès de la Commune rurale d’Ambatisia : Août 2007

Justification économique

Le produit artisanal constitue une source de revenu potentielle pour le ménage. Ceci augmente le revenu de certains foyers, le niveau de vie de la population de la commune s’améliore ainsi. Pendant les dix dernières années, les activités artisanales dans le monde rural se sont améliorées grâce aux relations commerciales avec les différents pays industrialisés.

A Madagascar, certaines personnes exportent des produits de vannerie mais elles sont peu nombreuses par conséquent, les produits artisanaux malgaches exportés sont de très faible quantité face à ceux des autres pays. Actuellement, les artisans déploient des efforts pour l’amélioration de leurs produits parce que la demande étrangère ne cesse d’augmenter au grand bonheur des artisans.

11 Première partie : Identification du projet

Techniq ue La pratique des activités d’exportation de produits finis favorise le développement du professionnalisme des artisans. Les techniques traditionnelles utilisées par les artisans sont toujours améliorées. La qualité de leur produit est de plus en plus soignée à cause de la concurrence des autres pays ; Les producteurs et les exportateurs ont tendance à fabriquer des produits de bonne qualité pour satisfaire la clientèle.

Ce premier chapitre nous a permis de mieux comprendre le projet, nous allons maintenant procéder à l’étude de marché.

12 Première partie : Identification du projet

CH APITRE II : ÉTUDE DE MARCHE

Section 1 : Description du marche

Le marché est le lieu de confrontation de l’offre et de la demande. En d’autres termes, c’est un lieu de rencontre des vendeurs et des acheteurs. L’étude de marché revêt une grande importance dans la création d’un projet car il s’agit d’un facteur majeur de réussite .C’est une condition nécessaire et suffisante pour obtenir une meilleure évaluation d’un bilan en perspective.

1.1- Les types de marché à pratiquer Nous avons choisi deux types de marché pour commercialiser les produits à savoir le marché international et le marché local. Dans l’étude du marché, le prix reste toujours un composant très important tant que nous parlerons du commerce.

1.1.1- Le marché international Dans notre projet, 35% des produits seront destinés à l’exportation. A partir de notre enquête sur le Web à propos des demandes de chaque pays nous envisageons que 70% de ces produits à exporter seront expédiés aux Etats-Unis,dans le marché de l’AGOA, les 30% sur le marché de COMESA, de la SADC et des autres pays africains ou européens.

1-1-2- Le Marché local En général, les produits de la vannerie se présentent sous différents articles et formes. Malgré cela, les sacs et les paniers restent encore le plus demandés sur le marché. Connaissant les différents types d’articles de vannerie, il est nécessaire de connaître la quantité de biens que les vendeurs sont prêts à vendre pour un prix donné.

1-2- Les critères de segmentation des ventes Pour analyser la structure des ventes de nos produits, nous avons choisi quelques critères de segmentation en fonction desquels nous procéderons à cette analyse. Premièrement, nous allons intervenir sur les critères géographiques.

1-2-1- Les critères géographiques Dans cette partie nous allons voir la répartition des ventes par zone, région et pays.

13 Première partie : Identification du projet

a- Répartition des ventes pour les marchés locaux Pour les marchés locaux, nous avons mené des enquêtes par sondage auprès de différents vendeurs d’articles de vannerie. Voyons les résultats dans les tableaux suivants :

Tab leau N°05 : Tableau de répartition des ventes dans les six Faritany. Antananarivo Antsiranana Mahajanga Toamasina Toliary Fianarantsoa Vente en% par rapport à 30% 5% 15% 20% 10% 10% la vente locale Source : enquête effectuer auprès du ministère des ventes propre Le tableau suivant nous montre un échantillon illustrant la nature des clients. Nous avons effectué cette enquête par sondage auprès des points de vente principaux dans le faritany d’Antananarivo.

Tableau n°06: Rapport entre les clients malagasy et les clients étrangers MARCHE LOCAL MARCHES Clients Etrangers Clients Malagasy ROUTE DIGUE 67% 33% CENAM 51% 49% PAVILLON (Analakely) 48% 52% COUM (67Ha) 58% 42% EN MOYENNE 56% 44%

Source : Enquêtes effectuées auprès de ces points commerciaux respectifs (questionnaires et sondages) D’après ce tableau, nous pouvons remarquer que ce sont surtout les clients étrangers qui s’intéressent aux produits de vannerie.

b- Répartition des ventes pour les marchés extérieurs Le tableau qui suit nous montre la répartition des exportations que nous avons estimées de réaliser, vers les pays étrangers.

Tableau n°07 : Répartition des ventes pour les marchés extérieurs MARCHE/GROUPEMENT DES PAYS Pourcentages des ventes par rapport au marché extérieur AGOA (USA) 70% 14 Première partie : Identification du projet

SADC (Afrique du Sud,..) 10% COMESA 5% PAYS EUROPEENS 5% AUTRES PAYS AFRICAINS (Egypte,…) 10% Source : enquête sur le site web (voir annexe)

1-2-2- Les critères liés aux caractéristiques du produit Nous verrons successivement les différents articles associés aux critères qui les lient. C’est pour cela que nous allons citer les caractéristiques des produits de vanneries suivants :

● Sac dame, chemin de table, sets de table, panier à fruit, corbeilles à pain Ce sont des produits classés haut de gamme. Ils se présentent sous différents modèles et différentes qualités, leurs prix varient selon leur qualité.

● Cadre à photo, boîte à bijou, sous assiette, sous verre Ce sont des produits utilisés comme articles de cadeau et de décoration. Ils sont de toutes formes et de qualités différentes selon le choix du consommateur.

● Panier, porte document Ce sont des produits très courants sur le marché. Ils se présentent sous différentes formes et motifs

● Porte épice Ce sont des produits qui facilitent le monde de la gastronomie en terme de gestion et stockage des épices. Ils se présentent sous différentes couleurs à savoir : marron, vert, jaune, rouge, bleu.

En général, les produits de la vannerie se présentent sous différents articles et formes. Malgré cela, les sacs et les paniers restent encore les plus demandés sur le marché.

1-2-3- Les critères liés aux caractéristiques des acheteurs

Toutefois, les produits artisanaux intéressent les ressortissants étrangers comme les gens des pays riches tels que l’Europe et les USA mais aussi par les malagasy eux- mêmes. Maintenant, deux cibles sont atteintes par la commercialisation de ce produit :

15 Première partie : Identification du projet

Les produits sont revendus par des intermédiaires ou achetés directement par des consommateurs.

Tab leau n° 08 : Répartition des ventes entre consommateurs et les intermédiaires Acheteurs Consommateurs Intermédiaires Malagasy 44% 56% Etrangers 56% 44% Moyenne 50% 50%

Source : enquête propre auprès des différents vendeurs

1-2-4- Les critères liés à la nature de l’achat Afin de mieux analyser le marché des produits, il est fortement recommandé de connaître les critères liés à la nature des achats de ces articles de vannerie par rapport au nombre de produits vendus.

D’après les enquêtes effectuées auprès des acheteurs que nous avons rencontrés auprès des points de vente des articles de vannerie, nous avons pu établir le tableau suivant :

Tab leau n°09 : Détermination de la nature de l’achat par rapport aux produits vendus PRODUITS QUANTITE NATURE DE L’ACHAT DES Achat par Achat Achat par Achat par Achat Achat Achat par PRODUITS habitude pour faiblesse prestige pour son pour être hasard VENDUS offrir un de classe à la cadeau budget mode -cadre à 8.500 5% 30% 3% 15% 20% 22% 5% photo -sac 5.760 17% 20% 8% 0% 30% 20% 5% dame -boîte à 2.400 15% 30% 30% 0% 5% 2% 18% bijoux -sous 12 300 15% 25% 0% 10% 30% 15% 5% assiette -sous 25.050 15% 25% 2% 8% 30% 15% 5% verre -porte 6.000 0% 40% 1% 14% 15% 15% 15% épice -corbeille à 2.850 20% 10% 4% 10% 16% 20% 20% pain -panier à 3.850 20% 10% 0% 10% 20% 20% 20% fruit

16 Première partie : Identification du projet

-porte 4.180 20% 5% 3% 22% 30% 10% 10% document -chemin 2.800 5% 15% 0% 10% 30% 30% 10% de table -set de 10.000 5% 15% 0% 10% 30% 30% 10% table -panier 25.700 50% 5% 25% 4% 2% 4% 10% Source : enquête propre auprès des différents vendeurs

A partir de ce tableau, il en résulte que la plupart des cadres à photo vendus sont destinés pour des cadeaux du fait de leur nature, prix, qualité. . Pour les clients qui ont un faible pouvoir d’achat, il leur convient d’acheter des cadres à photo de fabrication chinoise même si ces derniers sont de qualité inférieure.

Section 2 : Analyse de l’offre et de la concurrence

Dans cette section, nous allons parler des articles de vannerie existant sur le marché ainsi que les producteurs et vendeurs de ces articles.

2.1- Les concurrents Le concurrent n’est autre que le producteur voulant vendre plus de produits que les autres au meilleur prix et provoquant ainsi une compétition de fabrication.

2-1-1 Les concurrents locaux

a- les artisans traditionnels La majorité des artisans travaillent dans les secteurs informels et ne sont affiliés à aucun groupement professionnel et l’éparpillement des opérateurs individuels rend difficile leur regroupement et leur recensement.

Les premiers producteurs sont constitués par les artisans traditionnels habitant dans les fokontany. Ce sont des fabricants créateurs et vendeurs. Ils vendent des paniers, des chapeaux, des couvertures.

A partir de la collecte d’informations que nous avons effectuée, il apparaît que les producteurs d’articles de vannerie sont encore peu nombreux dans cette région du fait que les gens sont beaucoup plus attirés par l’élevage et l’agriculture. 17 Première partie : Identification du projet

b- Les artisans civilisés mais dans le secteur informel En ce qui concerne les artisans dans le secteur informel, il se développe d’une façon rapide dans le domaine de l’exploitation de la vannerie. En effet, certaines unités informelles bénéficient d’une longue expérience qui favorise leur savoir faire.

Même si elles n’ont pas des moyens financiers suffisants, il faut se méfier de leur savoir professionnel qui leur permet de s’aligner à des unités artisanales en terme de qualité du produit. Ce sont donc des concurrents de première ligne

c- Les PME en vannerie et maroquinerie Actuellement, la P.M.E IABANAKOHO sise à Bealanana est l’unique entreprise existant dans la région de Sofia. C’est une entreprise qui fabrique et vend des articles prêt-à-porter comme des paniers, cadre photo, porte document, sac dame, bonbonnières, albums. En outre, elle prend des commandes. Dans la province d’Antananarivo, nous trouvons plusieurs points commerciaux et quelques PME comme le CENAM 67Ha, le Marché Artisanal du ROUTE DIGUE, les entreprises artisanales qui leur fournissent, l’entreprise ASA GASY.

2-1-2 Les concurrents extérieurs (Pays étrangers)

a- La Chine La concurrence est aussi devenue une réalité à laquelle les artisans malgaches doivent faire face. En effet, des produits chinois de très bon marché mais de qualité moyenne inondent depuis quelques temps le marché local.

Cela a littéralement tué l’artisanat malgache surtout les accessoires et les objets de décoration car c’est toujours leur faible pouvoir d’achat qui dicte la conduite des consommateurs.

b-Les autres pays Les produits de vannerie peuvent être fabriqués dans des autres pays dans le monde. Pourtant, les produits de Madagascar tiennent encore une place non négligeable dans le marché internationale grâce aux qualités des différentes matières premières issue des plantes endémiques de Madagascar

18 Première partie : Identification du projet

Par ailleurs, la vannerie se développe d’une façon rapide dans la grande île. De ce fait, toute autre entreprise qui pense agir dans ce domaine doit s’attendre à une concurrence impitoyable. Quant à notre société, elle souhaite offrir les articles les plus recherchés par les clients surtout par les clients étrangers.

Notre objectif est de produire des articles de vannerie en quantité et en qualité suffisante pour satisfaire le besoin du marché national et international et d’inventer quelque chose de nouveau pour attirer plus de clientèle.

Vu sous cet angle, le prix et la quantité des articles vendus sont les critères les plus importants. La concurrence est libre car chacun peut décider librement de son prix. Ce dernier est en fonction du lieu de vente et du type des clients. Il est donc important de connaître les forces et les faiblesses des concurrents pour pouvoir les affronter.

2-1-3- Leurs forces et faiblesses

a- Leurs forces ▪ Les concurrents sont déjà connus sur le marché et possèdent déjà des clients qui leur sont fidèles. ▪ Les concurrents ne font plus de dépenses sur l’achat de différents matériels, ce qui entraîne un coût plus léger pour eux. ▪ Les concurrents ont plus des relations et connaissent les meilleurs fournisseurs. ▪ Leurs prix sont moindres.

b- Leurs faiblesses ▪ Les concurrents ne possèdent pas un système de contrôle sur leurs produits. Par conséquent la qualité de leur produit risque d’être défavorisée (mesure insuffisante ou trop large) ▪ Le choix des consommateurs est limité à cause de la production limitée par l’utilisation de la technique traditionnelle lente et fatigante. ▪ Les concurrents n’arrivent par à satisfaire les demandes des consommateurs encore à cause de la pratique des techniques traditionnelles .Leurs équipements sont vieux et usés

19 Première partie : Identification du projet

▪ Leur délai de livraison n’est pas satisfaisant, non précis, surtout lors des exportations.

2.2- L’offre annuelle sur le marché local Suite aux interviews que nous avons réalisées auprès des vendeurs, boutiques et individus, voici le tableau qui nous montre l’offre moyenne annuelle possible sur le produit de vannerie.

Tab leau n° 10 : Offre moyenne annuelle sur le marché local OFFRE MOYENNE ANNUELLE DESIGNATON QUANTITE PRIX MONTANT (unité) UNITAIRE (Ar) ( Ar) -cadre à photo 8.500 5 000 42.500.000 -sac dame 5.760 8 000 46.080.000 -boîte à bijoux 2.400 4 000 9.600.000 -sous assiette 12 300 3 000 36.900.000 -sous verre 25.050 500 12.525.000 -porte épice 6.000 3 500 21.000.000 -corbeille à pain 2.850 3 500 9.975.000 -panier à fruit 3.850 7 000 26.950.000 -porte document 4.180 7 500 31.350.000 -chemin de table 2.800 7 500 21.000.000 -set de table 10.000 5 400 54.000.000 -panier 25.700 7 000 179.900.000 TOTAL 501 780 000 SOURCE : Enquêtes et étude statistique

D’après ce tableau, nous avons pu constater que l’offre moyenne annuelle ne peut pas subvenir en totalité la demande sur le marché local. En effet, si nous prenons comme exemple les paniers, il n’y a que 25.700 unités par an.

Section 3 : Analyse de la demande

La vannerie de l’art traditionnel est entrée dans la commercialisation depuis les années 60. Cet événement provoque des demandes motivées par la qualité des produits. Ensuite, les demandes émises des villes environnantes engendrent la création tendant vers l’intensification de l’activité et attirant ainsi de nouveaux marchands : les colporteurs.

20 Première partie : Identification du projet

Pour pouvoir analyser la demande, nous devons précisément connaître les clients qui achètent et utilisent les articles de vannerie

3.1- Situation globale de la demande Etant donné que de nombreux étrangers débarquent dans la commune au cours du mois de juin au mois d’octobre. La qualité des produits proposés est mieux soignée, en général, ce sont les étrangers et les touristes européens qui s’intéressent davantage aux produits de vannerie. Les intermédiaires commerciaux sont les premiers clients de ces artisans. Ils revendent actuellement ces arts en Europe, à l’île Maurice et à l’île de la Réunion, ainsi que dans les pays d’Amérique et d’Afrique. Concernant le prix de vente, il varie selon les clients et le type de produit.

Toutefois, les produits artisanaux intéressent les ressortissants étrangers comme les gens des pays riches tels que l’Europe et les USA. Maintenant, deux cibles sont atteintes par la commercialisation de ce produit : Les produits sont revendus par des intermédiaires ou achetés directement par des consommateurs. Cette analyse consiste à cerner le contour global de la demande et l’évolution des prix pendant les 2 dernières années.

3.2-Demande moyenne annuelle du marché local Ces clients achètent ces produits à condition que la qualité et le prix pratiqués soient conformes à leur demande.

Le tableau suivant nous montre la demande annuelle moyenne des clients sur le marché local

Tableau n°11 : Demande moyenne annelle des clients locaux DEMANDE MOYENNE ANNUELLE DESIGNATON QUANTITE PRIX MONTANT (unité) UNITAIRE (Ar) (Ar) -cadre à photo 18.500 5.000 92 500 000 -sac dame 22.000 8.000 176 000 000

21 Première partie : Identification du projet

-boîte à bijoux 3.500 4.000 14 000 000 -sous assiette 45.000 3.000 135 000 000 -sous verre 125.000 500 62 500 000 -porte épice 13.000 3.500 45 500 000 -corbeille à pain 10000 3.500 35 000 000 -panier à fruit 12.000 7.000 84 000 000 -porte document 7.200 7.500 54 000 000 -chemin de table 6.000 7.500 45 000 000 -set de table 22.000 5.400 118 800 000 -panier 40.000 7.000 280 000 000 1 142 300 000 (SOURCE : Enquêtes et étude statistique des données ainsi obtenues)

Section 4 : Détermination de la part de marché encore exploitable A partir de ces deux tableaux (offre et demande) nous pouvons réaliser le tableau de comparaison de l’offre et de la demande conduisant à la détermination de la part de marché encore disponible.

.

Tab leau n°12 : Détermination de la part de marché disponible DESIGNATON DEMANDE OFFRE DEMANDE – % de (D-O)Par OFFRE rapport à la (marché encore demande exploitable) -cadre à photo 92 500 000 42.500.000 50 000 000 54% -sac dame 176 000 000 46.080.000 129 920 000 73,8% -boîte à bijoux 14 000 000 9.600.000 4 400 000 31,4% -sous assiette 135 000 000 36.900.000 98 100 000 72,67% -sous verre 62 500 000 12.525.000 49 975 000 79,96% -porte épice 45 500 000 21.000.000 24 500 000 53,84% -corbeille à 35 000 000 9.975.000 25 025 000 71,50% pain -panier à fruit 84 000 000 26.950.000 57 050 000 67,91% -porte 54 000 000 31.350.000 22 650 000 41,94% document -chemin de 45 000 000 21.000.000 24 000 000 53,33% table -set de table 118 800 000 54.000.000 64 800 000 54,54% -panier 280 000 000 179.900.000 100100 000 35 ,75%

TOTAL 1 142 300 000 501 780 000 640 520 000 56,07% Source : calcul personnel

22 Première partie : Identification du projet

Nous pouvons constater que la demande est largement supérieure à l’offre. En effet, à partir de ces données chiffrées, il y a encore 56,07% de la demande locale actuelle non encore subvenue par les producteurs actuellement présents. Par suite, sans tenir compte de la demande du marché extérieur, il existe encore une issue bien considérable pour le projet en question.

Section 5. Les stratégies Notre objectif est de produire des articles de vannerie en quantité et en qualité (solidité et durabilité des produits) suffisantes pour satisfaire les besoins du marché aussi bien sur le plan national qu’international. De plus, il s’agit d’inventer quelque chose de nouveau pour attirer plus de clients. Pour cella la politique de « 4P » est le plus adéquat (politique de service, politique de prix, politique de communication, et politique de distribution)

5-1- Politique de service Pour offrir un meilleur service à la clientèle, l’entreprise disposera d’une ligne téléphonique pour faciliter l’exécution des commandes par les clients lointains.

Nous utiliserons des différents types des machines industrielles pour accélérer et améliorer les qualités des produits fabriqués, de diversifier nos produits et d’éviter d’éventuelle rupture des stocks.

On disposera des interventions techniques très efficaces, des suivis techniques correctes, des techniciens compétents bien formes en avance pour pouvoir manipuler avec maîtrise et rapidité les machines.

On cherche le maximum de satisfaction des clients à l’aide de la bonne qualité de nos produits.

Nous allons fabriquer des produits avec des matières premières variées. Par exemple, pour la réalisation d’un sac dame, les raphias vont être assorties avec des écorces de crocodile, ou des cuirs pour leurs donner plus de classe et d’élégance.

23 Première partie : Identification du projet

Nous disposerons des agents commerciaux qui se déplacent pour prendre des commandes ainsi que les suggestions des consommateurs pour mieux améliorer les services.

5-2- Politique de prix La réussite de la vente dépend beaucoup du prix des produits à vendre. La politique de prix est donc un élément très important pour nous dans la mesure où notre produit sera classé en produit de luxe à Madagascar. Notre prix de vente est en fonction de la gamme des produits et surtout du prix des matières premières.

A l’occasion d’ouverture de la nouvelle entreprise, nous allons faire une promotion de vente sur les prix de tous nos articles pendant le premier mois d’ouverture. Ce politique de réduction de prix sera pratiqué pendant les ventes expositions des arts Malagasy tels que, le bazar de noël et de fin d’année.

On va adopter comme stratégie le prix d’écrémage c'est-à-dire d’introduire sur le marché un produit à prix initialement élevé, puis à baisser le prix par étape de manier à vendre le produit par différentes catégories de consommateurs. Par contre, les achats en grosse quantité auront une remise de 15% sur les articles achetées.

Pour les ventes en détail, nous appliquerons la politique du prix barrée sur les articles en vente. Par exemple, sur l’étiquette des cadres à photos, on affichera deux prix différents, l’un de ces deux prix sera barrée (le plus élevé) pour inciter les clientèles à acheter.

5-3- Politique de communication La communication est très nécessaire au niveau de la commercialisation d’un tel produit. Elle est le moyen de transmettre les informations auprès des clients potentiels.

Certes, l’entreprise utilisera quelques techniques de communication tels que :

♦ Le système de bouche à oreille. Par exemple, un client transmet un message pour attirer un autre client.

24 Première partie : Identification du projet

♦ La participation à tous les ventes expositions (foires, salons et congrès professionnels) organisées par des différents associations est profitable pour distribuer des prospectus mentionnant l’utilités et la nécessité de tous les types de produits fabriqués par l’Entreprise ainsi que les matières premiers utilisées.

♦ La participation à l’émission télévisée organisée pour les jeunes talentueux et l’évolution de leurs entreprises comme (Safidy, Tendance)

5-4- Politique de distribution Pour orienter nos politiques de vente à l’égard des distributeurs (grossistes, centre d’achat, grandes surfaces, détaillants) nous allons adopter les méthodes suivantes :

♦ Embaucher une standardiste de bonne présentation. ♦ Nous allons pratiquer la politique du marketing « les clients sont roi » même si leurs achats sont moins importants par rapport à ceux des autres clients. ♦ Nous aurons une spécialiste en négociation pour négocier auprès des fournisseurs des approvisionnements nécessaires pour la production des produits. ♦ La facture des produits vendus sera propre et claire ♦ Le délai de livraison sera respecté, les clients seront satisfaits sur les quantités et les qualités des produits livrés.

Nous avons vu la situation du marché dans le deuxième chapitre, nous présenterons le cadre théorique dans ce troisième chapitre

25 Première partie : Identification du projet

Chapitre III : C ADRE CONCEPTUEL

La notion relative à une décision d’investissement varie selon les dirigeants de l’entreprise. Dans les PME, c’est toujours le patron qui décide d’investir en se fiant à son habitude sans pouvoir analyser en profondeur la situation par manque de moyens. Dans les moyennes ou grandes entreprises, les responsabilités sont plus souvent décentralisées, ce sont donc les responsables des centres qui vont proposer les investissements pour leur domaine d’activité, la décision après analyse revenant à la direction générale sur avis du comité d’investissement s’il existe.

Si un investissement est projeté, c’est qu’il doit faire supporter une dépense à l’entreprise, il s’agit ainsi de la mesurer. En général, cet investissement apporte à la fois une amélioration de la qualité de la production et des économies de charges.

Le responsable financier de l’entreprise procède de la manière suivante :  Il identifie les flux de trésorerie correspondant à l’investissement en les isolant : ceci est représenté par : • Le résultat net (après impôt et dividende versé) • Les dotations aux amortissements de l’investissement en question : ce total correspondant à l’autofinancement ou cash flow. Flux de trésorerie ou cash flow = résultat net avant impôt + dotation aux amortissements d’investissement 26 Première partie : Identification du projet

 il sélectionne les moyens d’évaluation de la rentabilité attendue de l’investissement. Les Calculs ainsi effectués permettent un classement entre plusieurs investissements, l’établissement des priorités afin d’aboutir à un choix. Ces calculs concernent : • Le délai de récupération de capital investi (DRCI) • Le VAN • Le TRI • IP (indice de profitabilité)

Section 1 : Délai De Récupération Du Capital Investi (DRCI)

1.1- D éfinition Il s’agit du calcul de délai nécessaire pour que la somme des flux supplémentaires provenant de l’investissement soit égale à l’investissement initial (4 ans au maximum) .Plus le délai est court, plus le projet est intéressant et moins il comporte des risques.

La méthode R.O.I est simple, elle est surtout utilisée pour les investissements à haut risque dont le délai est le critère essentiel de choix. Cette méthode ne prend pas cependant en compte les flux monétaires postérieurs à ce délai, or ils sont souvent importants. De plus, elle retient dans le calcul une même valeur courante par les flux quelle que soit leur date. Elle a donc ses limites et ne peut être utilisée pour mesurer une rentabilité.

1-2 Formule

nI = i=∑MBAj (1+t)-j Section 2 : La v aleur actuelle nette (VAN )

2-1- Définition

27 Première partie : Identification du projet

La VAN correspond à la somme des valeurs actuelles des flux financiers provenant de l’investissement de laquelle est déduit le montant de ce dernier. Pour actualiser ces flux, l’entreprise choisit son propre taux correspondant au coût de son capital c'est-à- dire, le taux correspondant à son financement et celui en dessous duquel aucun investissement ne peut être envisagé.

2-2- Formule

VAN = ∑ M .B.A(1+ i) − n − C

La valeur des coefficients (1 + i)-n est toujours supérieure à 1 MBA = Marge Brute d’Autofinancement i = Taux d’actualisation n = Durée de vie économique du projet c = Montant du capital investi • VAN>0, la rentabilité de l’investissement est supérieure au taux d’actualisation retenu • VAN = 0, l’investissement à une rentabilité égale aux taux i • VAN<0, l’investissement à une rentabilité inférieure à i => L’investissement est rentable quand la VAN est positive

Section 3 : Les taux de rentabilité Interne (T.R.I) 3-1- Définition Le TRI est le taux maximum après l’emprunt du capital nécessaire pour faire investir l’opération dans une période bien déterminée. Le TRI d’un investissement est le taux utilisé pour actualiser le cash flow, le montant de l’investissement initial est ainsi obtenu.

3-2- Formule

Cash Flow Actualisé = Investissement initial ou CFA – I = 0

Ou

∑ M.B.A(1+ i) − n − C = 0

Pratiquement, ce taux est calculé approximativement (par approximation successive) jusqu’à ce que le résultat obtenu soit : CFA – I ≤0, il suffit alors d’effectuer une interpolation linéaire pour le trouver. Plus le taux est élevé, plus l’investissement est

28 Première partie : Identification du projet intéressant, le taux inférieur au seuil défini pour l’entreprise (par exemple10%) fera rejeter le projet. Mais nous pouvons dire aussi que ce taux doit être inférieur au taux d’emprunt avec une marge assez importante pour que le projet soit fiable et viable.

Section 4 : Indice de profitabilité

4-1 Définition L’indice de profitabilité mesure l’avantage induit pour un Ariary investi dans un projet. Il se calcule parle rapport entre la somme des MBA actualisés et la somme des capitaux investis actualisées.

4-2 Formules

n IP = ∑MBAj (1+t)-j J=1 ∑c

A partir de cette formule, nous pouvons obtenir un taux avec lequel l’entreprise peut mesurer la rentabilité de son projet par rapport au taux exigé. L’IP doit être supérieur à 1 pour que la rentabilité du projet envisagé soit supérieure au taux exigé.

Comme le projet se porte sur la production et la vente des articles de vannerie, il est très important de savoir l’identifier et de bien étudier le marché des produits. L’entreprise à sa raison d’être, sa propre histoire et ses objectifs pour assurer sa croissance durant sa vie. Les différentes analyses effectuées dans l’étude de marché lui permettent d’assurer la commercialisation de ses produits.

Dans le but de son développement économique, la societe prend en consideration son environnement interne et externe (le marché, les fournisseurs, les clients, les concurrents). A partir de l’analyse des forces et des faiblesses de ces concurrents, nous avant pu définir notre propre stratégie.

29 Première partie : Identification du projet

Les études stratégiques et les études opérationnelles sont inséparables pour la performance de l’entreprise. Donc, nous allons étudier dans la partie suivante la conduite de ce projet.

DEUXIEME PARTIE :

CONDUITE DU PROJET

La conduite du projet comporte l’analyse des techniques de production, la capacité de production envisagée et l’étude organisationnelle

Chapitre I : LES TECHNIQUES DE PRODUCTION

Nous allons mettre en relief, dans ce chapitre, les moyens techniques, logistiques et matériels qui seront mis en œuvre pour la réalisation de ce projet.

Section 1 : Bâtiment et Atelier de production

L’unité de production sera érigée à Ambatosia, Bealanana, longeant la route nationale RN25, et l’unité sera localisée sur un terrain de 640m2, dans une zone périphérique de la ville. L’unité de production se composera de 4 bâtiments respectivement de 120m2 (12x10), 300m2 (30x10), 120m2 (12x10), 100m2 (10x10) et d’une hauteur de 7m. Ces constructions en dur (pour des raisons de sécurité) se conforment à la norme. Chaque bâtiment sera muni de trois portes et de cinq fenêtres de manière à avoir un bon éclairage et une bonne circulation de l’air à l’intérieur.

1-1- Construction de bâtiment (atelier, magasin de stockage) 30 Première partie : Identification du projet

L’étude montre qu’il faut construire 3 ateliers et un magasin de stockage dans ce projet, ainsi chaque atelier a une tâche bien déterminée et dispose de responsables des travaux. Atelier 1 : Préparation des matières premières Atelier 2 : Travail de production Atelier 3 : Finition

Le schéma de l’atelier est présenté comme suit :

Schéma n° 1 : Atelier

Atelier Atelier Atelier Chef 1 Chef 1 Chef 1 20 ouvriers 30 ouvriers 15 ouvriers

1.1.1. A ménagement de l’atelier Pour améliorer la méthode de travail et la motivation des salariés de l’entreprise, il est nécessaire que la surface de l’atelier soit grande. L’aménagement de l’atelier doit permettre d’une part de faciliter le travail, de mettre en place des matériels et d’autre part de susciter une bonne ambiance de travail. L’atelier sera aménagé de façon à permettre le déplacement et la circulation des biens et des hommes à l’intérieur des bâtiments.

1-2-1- Etagères Les étagères ont pour but de protéger les articles de la poussière et des mouvements qui pourraient abîmer les produits. L’étagère mesure 8m de long et 4m de large et d’une hauteur de 1m. Chaque ouvrier aura son casier où seront rangés les articles en cours de production à la fin de la journée. Le long des deux murs disponibles seront réservés aux systèmes de stockage des produits finis et des matières premières ainsi que d’autres matériaux.

1-2-2- Eau

31 Première partie : Identification du projet

L’adduction en eau semble être d’une grande nécessité sur le traitement des matières premières. 1-2-3- Mise en place des matériels Le pourcentage d’occupation des matériels et des ouvriers est présenté dans le tableau ci-après.

Tab leau N°13 : Pourcentage d’occupation des matériels et des ouvriers

32 Première partie : Identification du projet

Matériel de vannerie Nombre Surface par Surface totale Unit Tisseur et tresseur 20 3m2 60m2 Assembleur 30 3.5m2 105m2 Fournisseur 15 2m2 30m2

Source : Etude selon les dimensionnements des matériels.

1-2-4- Divers Les portes et les fenêtres de l’atelier ont une grande ouverture pour une meilleure aération. L’intérieur de l’atelier est large, permettant le déplacement des ouvriers et les murs sont peints en couleur unie. L’objectif de l’aménagement de l’atelier est atteint, c’est de permettre la facilité de travail et la mise en place des matériels pour avoir la satisfaction du personnel.

Section 2 : Identification des matériels

La fabrication des produits exige des matériels appropriés aux matières premières utilisées.

2-1- Matières premières et autres approvisionnements La vannerie nécessite l’utilisation des matières de bonne qualité parce que les produits artisanaux provenant de la commune rurale d’Ambatosia sont des produits plus délicats. Le raphia, le sisal, les écorces de bananier, les zozoro sont les matières premières utilisées qui sont disponibles localement. La plupart de ces matières végétales existent tout au long de l’année car ce sont des plantes alimentées en permanence en eau par le fleuve de Betsiboka. Ce sont des plantes arbustives.

Les achats se font tous les lundis, jour du marché. La particularité des approvisionnements dans la région réside dans le fait que les fournisseurs amènent leurs marchandises par charrette et les vendent en kilo. Les frais de transport sont fixés par le fournisseur et sont à la charge du client.

2-1-1- Consommation spécifique de matières par produit La consommation varie selon le type des produits, elle en dépend fortement. La consommation peut être limitée pour minimiser les coûts et pour atteindre le maximum

33 Première partie : Identification du projet de profit pour la société. Le tableau suivant montre la quantité et le coût de fabrication par type des produits.

a- Cadre à photo

Tableau N°14 : Quantité et coût de fabrication d’un cadre à photo

Désignation Quantité (Kg) PU (Ariary) M - Rafia 0,08 2;000 160 - Taretra 0,06 2.000 120 - Zozoro 0,04 600 24 - Loko 0,05 3.000 150 - Bambou 0,06 1000 6 Autres approvisionnement 15 s TOTAL 475 Source : enquête auprès des producteurs

La quantité de matières premières indispensables à la fabrication d’un cadre à photo est moindre parce que son poids net ne dépasse pas le 1/3 de son poids. Le coût total est estimé à 475 Ar, y compris les frais d’approvisionnement.

b- Panier

Tab leau N°12 : Quantité et coût de fabrication d’un panier

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Rafia 0,45 2.000 900 - Taretra 0,30 2.000 600 - Zozoro 0,17 600 102 - Loko 0,135 3.000 408 - Bambou 0,10 100 10 Autres approvisionnement 30 s TOTAL 2050 Source : Etude à partir des produits locaux.

34 Première partie : Identification du projet

Pour cela, nous avons beaucoup besoin d’une quantité de matières premières nécessaires pour les autres paniers. Mais en général, cela suffit pour fabriquer un panier de taille normale. Le coût total s’élève à 2.050 Ar.

e- Sac dame

Tab leau N°15 ; Quantité et coût de fabrication d’un sac dame Désignation Quantité PU (Ariary) M - Rafia 0,35 2.000 700 - Taretra 0,25 2.000 500 - Zozoro 0,15 600 90 - Loko 0,125 3.000 375 - Bambou 0,10 100 10 Autres approvisionnement 20 s TOTAL 1695

35 Première partie : Identification du projet

Tableau N°16 : Quantité et coût de fabrication d’une boîte à bijou Désignation Quantité PU (Ariary) M - Rafia 0,20 2.000 400 - Zozoro 0,03 600 18 - Carton 0,20 500 100 Autres approvisionnement 5 s TOTAL 523 Source : enquête auprès des producteurs locaux

Le montant de matières premières utilisées pour fabriquer une boîte à bijou ou une boîte à stylo est très faible car elle ne nécessite que des raphias, des zozoro, des cartons et un peu de colle dans sa fabrication . Par conséquent, son coût total s’élève à 523 Ar. g- Sous assiette Tableau N°17 : Quantité et coût de fabrication d’une sous assiette

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de 0,20 2.000 400 bananier 0,08 2.000 160 - Raphia 0,05 100 3 - Bambou Autres 5 approvisionnements TOTAL 568 Source : enquête auprès des producteurs locaux

Le coût des matières premières pour la conception d’une sous assiette s’élève à 568 Ar. f- Les sous verres

Tableau N°18: Quantité et coût de fabrication d’une sous vers

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de 0,10 2.000 200 bananier 0,05 2.000 100 - Raphia 0,03 100 3 - Bambou Autres 2 approvisionnements TOTAL 305 Source : enquête auprès des producteurs locaux

36 Première partie : Identification du projet

La quantité de matières premières indispensables à la fabrication de sous verre est de moindre importance parce qu’au grand maximum, elle ne dépasse pas 200 grammes au total. Le coût total est estimé à 305 Ar, y compris les frais d’approvisionnement.

g- Porte épice Tableau N°19 : Quantité et coût de fabrication d’une porte épice Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de 0,15 2.000 300 bananier 0,08 2.000 160 - Raphia 0,15 100 15 - Bambou Autres 10 approvisionnements TOTAL 485

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de 0,20 2.000 400 bananier 0,08 2.000 160 - Raphia 0,10 100 10 - Bambou Autres 7 approvisionnements TOTAL 577 Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de bananier 0,35 2.000 700 - Raphia 0,15 2.000 300 - Bambou 0,35 100 35 Autres approvisionnements 6 TOTAL 1.041

37 Première partie : Identification du projet

Source : enquête auprès des producteurs

La quantité de matières premières nécessaires à la fabrication des corbeille à pain est faible .Le coût total s’élève à 1.041Ar. j- Chemin de table

Tab leau N°22 : Quantité et coût de fabrication d’un chemin de table Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce 0,50 2.000 1000 - Raphia 0,15 2.000 300 Autres approvisionnements 10 TOTAL 1.310 Source : enquête auprès des producteurs

C’est le même cas que pour le panier à fruit, mais le coût total des matières premières sont estimé à 1.310 Ar. k- Set de table

Tab leau N°23 : Quantité et coût de fabrication d’un set de table

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Ecorce de 0,19 2.000 380 bananier 0,08 2.000 160 - Raphia Autres 10 approvisionnements TOTAL 550 Source : enquête auprès des producteurs

Le coût des matières premières du set de table est estimé à 550 Ar.

j- Porte document

Tab leau N°24 : Quantité et coût de fabrication d’un porte document

Désignation Quantité PU (Ariary) M - Raphia 0,35 2.000 700 - Sisal 0,25 2.000 500 - Zozoro 0,15 600 90 - Colorant 0,08 3.000 240 Autres approvisionnements 10 TOTAL 1.540 Source : enquête auprès des producteurs

38 Première partie : Identification du projet

Le coût en matières premières pour les porte-documents se localise à 1.540 Ar.

2-1-2- Consommation des matières premières pour l’année 1 La première année d’exercice sera une année difficile pour l’entreprise. Les produits artisanaux ne pourront pas être consommés. Voici le tableau qui montre le coût des matières premières par produit.

Ci : le coût des matières premières par produits Mi : production par mois (.i varie de 1 à 12)

39 Tab leau N°25 : Répartition des coût des matières premières par produits Produits Cadre à Panier Sac Porte à Sous Sous Porte Corbeille Panier à Chemin Set Porte photo dame Bijou assiette verre épice à pain fruit de table table docume nt Ci (Ar) 475 2050 1695 523 568 305 485 577 1041 1310 550 1540 M1 300 90 90 135 400 590 450 270 270 60 720 70 M2 315 190 93 140 408 568 460 320 320 65 720 75 M3 357 195 94 158 470 608 455 370 370 70 780 77 M4 368 296 100 170 530 658 470 420 420 75 785 77 M5 392 298 125 173 535 708 488 470 470 70 790 80 M6 405 302 152 179 548 758 497 520 520 75 805 87 M7 427 315 170 206 557 763 498 520 520 85 800 88 M8 592 338 183 235 582 857 488 575 575 90 835 90 M9 695 351 205 268 588 907 437 620 620 95 850 99 M10 701 403 225 269 592 997 458 670 670 105 890 100 M11 718 405 226 287 597 998 479 720 720 120 905 108 M12 725 410 238 297 601 994 492 765 765 125 905 130 CoûtT(A 3.204.74 2847625 7365650 3222195 1316391 3639744 2854800 2750920 3600480 6495840 1355850 4950000 r) 0 Source : Etude et évaluation effectuées à partir des différents produits

Le nombre d’articles fabriqués pendant la première année :

a- Cadre à photo : 5995 produits par an ; 03 articles par jour pour chaque ouvrier b- Panier : 3593 produits par an ; 02 produits par jour par personne c- Sac dame : 1901 produits par an ; 01 ou 02 produits par jour par personne d- Boîte à bijou : 2517 produits par an ; 05 articles par jours par chaque ouvrier e- Sous assiette : 6408 produits par an ; 10 articles par jour par personne f- Sous verre : 9360 produits par an ; 12 produits par jour par personne g- Porte épice : 5672 produits par an ; 03 produits par jour par personne h- Corbeille à pain : 6240 produits par an i- Panier à fruit : 6240 produits par an ; 02 articles par jour par chaque ouvrier j- Chemin de table : 1035 produits par an ; 01 ou 02 produits par jour par personne k- Set de table : 9000 produits par an, 3 paquets de 6 articles/jour/personne l- Porte document : 2081 produits par an ; 01 u 02 produits/jour/personne

Dépense = Coût x Production a : 5995x 475 Ar = 2.847.625 Ar b : 3593x 2050 Ar = 7.365.650 Ar c : 1901 x 1695 Ar = 3.222.195 Ar d : 2517 x 523 Ar = 1.316.391 Ar e : 6408 x 568 Ar = 3.639.744 Ar f : 9360 x 305 Ar = 2.854.800 Ar g : 5672 x 485 Ar = 2.750.920 Ar h : 6240 x 577 Ar = 3.600.480 Ar i : 6240 x 1041 Ar = 6.495.840 Ar j : 1035 x 1310 Ar = 1.355.850 Ar k : 9000 x 550 Ar = 4.950.000 Ar l : 2081 x 1540 Ar = 3.204.740Ar

2-2- Les équipements L’utilisation de différents types d’équipements est nécessaire pendant la fabrication des produits. Les équipements et les matériels concernent la première phase de la vannerie.

2-2-1- Les équipements de la production Les matériels de production servent à la conception et à la fabrication des produits finis.

Rôle et utilité des matériels. Nous faisons cuire les matières premières puis elles seront peintes avant la finition des produits. Les matériels les plus utilisés sont les suivants : barrique, cuvette, fanjaitrabe, zinga, sceaux, couteaux, ciseaux, fiatsaka, balatum, chaise, table, armoire. Les barriques sont en tôle de fer elles seront utilisées pour faire cuire les matières premières.

Les autres matériels comme les cartes, les sotrobe, l’antsibe, les sceaux, les zinga, le fihatsaka, les fanjaitrabe sont indispensables pour la préparation des matières premières. Les armoires sont utilisées pour conserver les produits finis. Les tables seront utiles pour faire sécher les matières premières après les avoir cuites en les exposant à la lumière du jour.

Voici le tableau qui montre le nombre des matériels nécessaires et leur prix d’acquisition. Ils varient suivant leur nature et leur coût.

Tableau N°26: Petites outillages

Désignation Nombre PU (Ar) Montant (Ar) Armoire 4 96.000 384.000 Table 10 14.400 144.000 Cuvette 20 7.200 144.000 Chaise 50 4.800 240.000 Antsibe 20 2.400 48.000 Sceaux 20 1.920 38.400 Ciseaux 20 600 12.000 Zinga 20 600 12.000 Balatum 20 3.600 240.000 Fihatsaka 120 240 28.800 Fanjaitra be 120 60 7.200 TOTAL 1.149.600 Source : Demande de prix auprès des quincailleries de Tsaralalàna

Section 3 : Technique de production envisagés

La qualité des produits dépend des moyens utilisés. Or, les moyens existants et utilisés par les artisans traditionnels sont rudimentaires. Ils n’ont pas évolué dans le temps. Les moyens de production concernent le processus et le nombre du personnel.

3-1- Processus de production Le but c’est d’avoir des produits de bonne qualité à moindre coût. Le processus est l’ensemble des étapes qui mènent à la réalisation des produits finis. 3-1-1- Les trois phases de production Le cycle de production s’effectue en 3 phases : Phase 1 : Préparation des matières premières. Phase 2 : Fabrication des articles. Phase 3 : Finition et contrôle des produits finis.

Préparation des matières premières Elle constitue la phase la plus importante, elle est basée sur la réussite de la production. Les tâches se divisent en trois étapes successives. Etape 1 : triage des lots de matières premières et nettoyage des matériels à utiliser. Etape 2 : Traitement des matières premières Etape 3 : Séchage • Etape 1 : Triage des lots de matières premières et nettoyage des matériels à utiliser Les matériels utilisés pour la fabrication des produits sont nettoyés tous les matins avec du savon, Ils sont désinfectés deux fois par semaine à l’eau de javel. Les articles finis doivent être impeccablement propres. Le nettoyage des matériels et la recherche de la propreté des articles ainsi que la netteté des couleurs pendant et après la fabrication des produits revêtent une importance particulière. Il a été mentionné au § 2.1.1 du chapitre 1 de la 2ème partie que nous n’utiliserons que cinq (5) couleurs à savoir : rouge, jaune, vert, bleu et violet.

Avant leur utilisation, il faut tracer et couper les matières premières telles que le raphia, le zozoro, les taretra, les écorces de bananier. Le tableau ci-après nous montre les cinq (5) matières énumérées qui entrent dans la fabrication de douze (12) articles. Ce travail de traçage et de coupe s’effectue en deux jours successifs. Pour la quantité nécessaire voir le & 2.1.1 supra.

• Etape 2 : Traitement des matières premières Après la première étape, il faut faire bouillir pendant deux heures de temps les matières premières nécessaires ainsi préparées. Il est nécessaire d’utiliser de l’eau pure avec les colorants pour cette cuisson au feu de bois, une barrique appelée gamanta est utilisée à cette fin. Le but final du traitement est la netteté de la coloration. • Etape 3 : Séchage des matières premières Ces matières préparées seront égouttées dans des cuvettes en plastique pendant deux heures de temps, puis exposées au soleil sur des filins de 20m. Cette exposition au soleil évite que les couleurs ne se détachent pas. Après, il faudrait éviter de stocker dans des endroits humides ou sombres ces matières déjà préparées bien séchées. Pour obtenir le séchage adéquat, il faut compter quatre ou cinq jours en saison sèche et une semaine en saison de pluie.

3-1-2- Fabrication des articles

Les Matières premières nécessaires. Les articles à fabriquer sont au nombre de douze (12) : cadre à photo, panier, sac dame, boite à bijou, sous assiette, porte épice, porte document, panier à fruits, corbeille à pain, chemin de table, set à table. Les matières utilisées sont au nombre de huit (8), dont cinq (5) matières végétales (Raphia ou rafia ; taretra ou sisal ; zozoro ou réseau, écorce de bananier, bambou), deux (2) matières animales (cuirs et similicuir) une (1) matière chimique (colorant) cf tableau ci-dessous.

Tableau n°27 : Tableau des matières premières nécessaires.

Matières Rafia Taretra Zozor Ecorce Bambou Cuire Similicuir Produit o

Cadre à photo Oui Oui Oui Non Non Non Non Panier Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Sac dame Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui Boite à bijou Oui Non Oui Non Non Non Non Sous assiette Oui Non Non Oui Oui Non Non Porte épice Oui Non Non Oui Oui Non Non Porte document Oui Oui Oui Non Oui Non Non Panier à fruit Oui Non Non Oui Oui Non Non Corbeille Oui Non Non Oui Oui Non Non Chemin de table Oui Non Non Oui Non Non Non Set de table Oui Non Non Oui Non Non Non

Source : D’après les tableau quantités et coût de fabrication des produits

Les normes exigées sont les suivantes : - Ecorce de bananier de1m de longueur et 0,5cm d’épaisseur - Taretra : 1m de longueur - Zozoro : 1,50de longueur - Bambou : 1m de longueur et 1,5cm d’épaisseur - Cuir et similicuir : 50cm de longueur au moins et 2mm d’épaisseur - Raphia de couleur naturelle c'est-à-dire beige, provient de la province de Majanga - Les colorants utilisés sont de couleur rouge, jaune, verts, bleu et violet.

Les phases de fabrication Les ouvriers tisserands commencent leur travail de fabrication des articles après le séchage des matières utilisées. Dans cette phase de fabrication, les tâches diffèrent d’un produit à l’autre. • Pour les paniers, le sac dame, la porte document, ainsi que les boîtes à bijou, il faut construire le corps ou vatany avant de réaliser la doublure. Il convient de rappeler que les paniers, le sac dame, le porte document et la boîte à bijou comportent deux parties : l’enveloppe (externe) appelée vatany et la doublure (interne). L’enveloppe est teintée selon les couleurs désirées. La doublure garde la couleur de la matière végétale. Le vatany du panier et le sac dame se font en deux jours ; le porte document en une journée et les boîtes à bijou en une demi-journée. Après avoir terminé le vatany, nous procéderons de la même manière pour la doublure mais elle sera privée de teinte. Les ouvriers tisserands commencent aussi le travail de fabrication des articles après le séchage des matières utilisées. • Les sous assiettes et les sous verres sont plus faciles à fabriquer car il suffit de les tresser et nous aurons les produits finis, il reste à les contrôler. • pour les cas des corbeilles à pain et du panier à fruits, il faut commencer par les fonds de l’objet, ensuite les tresser selon leur forme avec l’aide des bambous collés sur eux. Pour les paniers à fruit, ce bambou sert d’anse ( taoany) pour mieux les rendre plus pratiques et plus confortables.

3-1-3- Finition des produits Par la suite, la phase de finition constitue la dernière étape de la fabrication. La finition est la phase de mise en forme des produits finis. C’est aussi le moment pour les renforcer pour avoir une meilleure qualité. Le processus de fabrication se fait comme suit pour les quatre produits (paniers, sac dame, porte document, boîte à bijou), nous aurons le schéma synoptique suivant : Schéma n° 2 : Processus De Fabrication (Panier, Sac Dame, Porte Document, Boite A Bijou)

Nettoyage des Elaboration des Séchage Tissage matières premières matériels

Réalisation du premier Réalisation de Finition des formes et de qualité VATANY la doublure

• Les chemins de table et le set de table ne comportent pas de doublure. Le processus de fabrication des paniers à fruit et des corbeilles à pain se présente comme suit :

Schéma n° 3 : processus de production (panier à fruit, corbeilles à pain)

Nettoyage des Elaboration Séchage des matières matériels premières

Tressage .Mise en Finition des formes et de forme voulue qualité

3-2- Nombre de personnel. La société est une S.A.R.L (société à responsabilité limitée), il existe deux catégories des travailleurs dans la société. D’une part, le personnel de l’entreprise sous l’égide du Directeur et d’autre part les ouvriers. Le nombre du personnel est limité selon le type de travail.

L’effectif du personnel est de 74 personnes dont un gérant responsable, un responsable de la production, trois chefs d’atelier, un secrétaire, un chauffeur, deux gardiens (l’un travaille pendant la nuit et l’autre travaille toute la journée) et 65 ouvriers.

Ce sont ainsi les facteurs de production, nous allons aborder dans le chapitre suivant notre capacité de production envisagée. Chapitre II : CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉ.

Pour commencer notre exploitation, il faut connaître la capacité de production de la société.

Section 1 : Description de la production.

Nous allons voir dans cette section la production pendant toute l’année et le calendrier de la production.

1.1 La production.

1-1-1 Type de production. Nous envisageons précisément de produire de la vannerie destinée à l’exportation. La production est limitée chaque mois. L’objectif est de fabriquer des produits de bonne qualité suivant les normes internationales dont les modalités de conditionnement seront en fonction des exigences des clients.

Vu la technologie avancée des européens qui pourront bien être nos concurrents, il est fort probable qu’ils produisent des articles beaucoup perfectionnés que les nôtres. Face à cette situation, nous allons concevoir des produits endémiques grâce à la mise en relief de la coutume et de la culture malagasy sur leur apparence extérieure.

A partir de la première année d’exercice, la production ne cessera pas d’augmenter lorsque la société envisage d’améliorer sa capacité de production. NB : La production est limitée chaque mois compte tenu des problèmes de débouchés, d’environnement et d’inflation. . 1-1-2 Qualité des produits Le nombre de produits varie chaque année d’exercice mais cela nous permet d’avoir une marge de production.

1-1-3 Planning de production et vente de produits

Le tableau suivant consiste à décrire le planning de production et de vente de produits prévu pour les cinq premières années d’exercice. Tableau N°28 : Prévision de produit pour cinq ans DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 Quantité de vannerie produite par produit -cadre à photo 5 995 5 825 6 235 6 912 7 023 -sac dame 1 901 2 502 2 992 3 517 3 826 -boîte à bijoux 2 517 3 208 3 910 4 220 4 749 -sous assiette 6 408 7 320 7 777 8 072 8 628 -sous vers 9 360 10 577 10 910 11 018 11 935 -porte épice 5 672 6 450 6 765 7 136 7 562 -corbeille à pain 6 240 7 035 7 735 8 228 8 652 -panier à fruit 6 240 7 035 7 573 8 925 9 003 -porte document 2 081 2 105 2 635 2 935 3 025 -chemin de table 1 035 2 017 2 715 3 000 3 500 -set de table 9 000 9 090 10 520 10 852 11 520 -panier 3 593 2 000 2 530 2 925 3 530 Source : D’après l’étude du marché Section 2 : La vente Une bonne partie des produits de la société seront vendus à Madagascar et le reste à l’extérieur. L’exportation se fait tous les 2 mois afin d’éviter le frais de distribution et les autres charges. Le tableau suivant représente la production et la vente pendant les cinq années d’exercice successives. Le tableau suivant nous montre l’évaluation du chiffre d’affaires à atteindre pendant les cinq premières années Tab leau N°29 : chiffre d’affaires des 5 années (ventes)

DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 -cadre à photo 26 378 000 26 911 500 30 245 985 35 202 816 37 559 004 -sac dame 13 307 000 18 389 700 23 089 264 28 498 251 32 551 608 -boîte à bijoux 8 557 800 11 452 560 14 654 680 16 605 700 19 622 868 -sous assiette 12 816 000 15 372 000 17 148 285 18 686 680 20 974 668 -sous vers 4 680 000 5 552 560 6 011 410 6 368 404 7 244 545 -porte épice 17 016 000 20 317 500 22 371 855 24 776 192 27 571 052 -corbeille à pain 18 720 000 22 160 250 25 579 645 28 567 616 31 545 192 -panier à fruit 31 200 000 36 933 750 41 742 376 51 657 900 54 711 231 -chemin de table 7 245 000 14 824 950 20 951 655 24 309 000 29 778 000 -set de table 7 650 000 8 108 280 9 857 240 10 678 368 11 900 160 -porte document 20 810 000 22 102 500 29 050 875 33 975 560 36 768 875 -panier 17 965 000 10 500 000 13 945 360 16 929 900 21 451 810 TOTAL 186 344 800 212 625 915 254 648 630 296 256 387 331 679 013 Source : Etude du marché local et extérieur

Pour la première année d’exercice, les prix de vente des produits se présentent comme suit : 1- Cadre à photo : 4.400ar par unité. 2- Panier : 5.000ar par unité. 3- Boîte à bijou : 3.400ar par unité. 4- Sous assiette : 2.000ar par unité. 5- Sous verre : 500ar par unité. 6- Porte épice : 3.000ar par unité. 7- Corbeille à pain : 3.000ar par unité. 8- Panier à fruit : 5.000ar par unité. 9- Chemin de table : 7.000ar par unité. 10-Set de table : 850ar par unité. 11-Porte document : 10.000ar par unité. 12-Sac dame : 7.000ar par unité. Le prix de vente est évalué pour chaque année d’exercice

Tab leaux n°30 : Evaluation des prix pendant 5 ans en Ariary (Augmentation de 5% par an)

DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 -cadre à photo 4 400 4 620 4 851 5 093 5 348 -panier 5 000 5 250 5 512 5 788 6 077 -sac dame 7 000 7 350 7 717 8 103 8 508 -sous assiette 2 000 2 100 2 205 2 315 2 431 -sous vers 500 525 551 578 607 -porte épice 3 000 3 150 3 307 3 472 3 646 -corbeille à pain 3 000 3 150 3 307 3 472 3 646 -panier à fruit 5 000 5 250 5 512 5 788 6 077 -chemin de table 7 000 7 350 7 717 8 103 8 508 -set de table 850 892 937 984 1 033 -porte document 10 000 10 500 11 025 11 576 12 155 -boîte à bijoux 3 400 3 570 3 748 3 935 4 132 Source : Etude du marché local et extérieur Section 3 : Les différents facteurs d’augmentation de la production Il y a différents facteurs qui permettent d’améliorer la production. L’un de ces facteurs est la formation du personnel.

• Formation du personnel La formation du personnel par les Dirigeants d’entreprise surtout les ouvriers est très important afin d’améliorer la qualité des produits. Cela permet d’augmenter la quantité de produits vendus et les investissements futurs. Le calendrier de formation est fixé 3 fois par an selon le type de produits. Les dirigeants de la société adoptent une politique générale de vente des produits et de recherche de qualité à partir des documentations. Nous effectuerons la formation des ouvriers selon le calendrier établis par les dirigeants.

Le chapitre suivant présentera l’organisation de la société. Chapitre III - ETUDE ORGANISATIONNELLE.

L’organisation du travail est très importante si nous voulons atteindre la capacité maximale de production envisagée. Le bon fonctionnement de l’entreprise dépend, en effet, de la bonne organisation de ses ressources humaines.

Section 1: Organisation de travail Il est important de voir la structure et la description des principales fonctions. L’organigramme permet à chacun de connaître la place qu’il occupe au sein de la société.

Schéma n° 4 : Organigramme

Comme nous l’avons déjà dit, notre société a choisi le statut juridique de SARL. Les associés sont porteurs d’une part sociale. Au départ, soixante quatorze (74) employés travaillent dans la société dont : -un gérant - un responsable de production - Trois chefs d’atelier de la production - Un secrétaire - Deux gardiens - 65 Ouvriers 1.1 D escription des fonctions du personnel

• Le Gérant assure le bon fonctionnement de l’exploitation, détermine la politique générale, prend la décision pour le bon fonctionnement de la société, gère les ressources humaines et- garantit la production d’une valeur collective de l’entreprise.

• Le responsable de la production assure la bonne marche de toutes les activités de la production, gère les ventes.

• Le chef d’atelier est le superviseur du travail dans chaque atelier .C’est l’intermédiaire entre les autorités et le subordonnés. C’est aussi le contrôleur de la qualité de travail et le responsable de la formation des ouvriers.

• Le secrétaire assure toutes les activités de bureau.

• Les ouvriers s’occupent des tâches journalières comme la préparation, fabrication et finition des produits et sont chargés de tous les travaux de manœuvre.

• Le chauffeur s’occupe de la conduite et de l’entretien du véhicule.

• les gardiens assurent la sécurité de la société et se charge aussi du gardiennage. 1.2 Tâches à effectuer Les tâches s’effectuent à trois niveaux : en amont, pendant et en aval de la fabrication.

• Tâches en amont La préparation du dossier et l’étude de ses diverses conditions se feront en un mois. Le premier travail important concerne la demande de financement auprès des bailleurs de fonds. Après acceptation des bailleurs, le crédit sera débloqué en deux mois et les papiers administratifs se feront en un mois après. Après les formalités administratives et l’octroi de crédit, nous procèderons à la construction du bâtiment durant 2 mois .L’acquisition et son installation se feront en un mois. • Tâches pendant la fabrication Les tâches ont été déjà citées dans le chapitre traitant le processus de production • Taches en aval Il s’agit de la fabrication du produit et la réalisation du contrat de vente à L’exportation

Section 2 : Composition, salaires, évolution de l’effectif du personnel La rémunération du personnel dépend des responsabilités ainsi que de la situation financière de l’entreprise au début de ses activités de production. En outre, l’évolution de l’effectif du personnel dépend du résultat financier réalisé par l’entreprise .Si nécessaire il sera possible d’augmenter le nombre du personnel suivant la hausse de la vente des produits.

Le tableau suivant nous montre les salaires respectifs des employés Tableau N°31 : Le salaire de chaque employé et l’effectif du personnel

Effectif COMPOSITION Salaire mensuel par agent N 1 N 2 Gérant 500 000 1 1 Responsable de production 350 000 1 1 Chef d'atelier 150 000 3 3 Secrétaire 100 000 1 1 Gardiens 50 000 2 2 Chauffeur 100 000 1 1 Ouvriers 50 000 65 65 Source : Etude financière et Analyse sociale issue des enquêtes effectuées auprès de la commune

Evolution de l’effectif du personnel Pendant la première et la deuxième année d’exercice, le nombre du personnel ne changera pas. L’entreprise recrutera de nouveaux employés selon la politique générale de l’entreprise. Nous avons pu déduire dans cette deuxième partie que l’expérience joue un rôle important sur l’amélioration progressive de la production aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif. Nous nous efforcerons toujours de garder la qualité et la quantité correspondantes à la demande des consommateurs malgré l’utilisation des techniques traditionnelles. Ce qui est nécessaire c’est de bien organiser le processus de production afin d’assurer la capacité de production et l’évolution du chiffre d’affaire

Troisième partie :Etude Financière

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE

Chapitre I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS

Section 1 : Investissements nécessaires

1.1- Détails sur les immobilisations Ce sont les biens durables acquis par l’entreprise. Les immobilisations sont des éléments incorporels ou corporels utilisés par l’entreprise et non pas destinés à être vendus ou transformés. Notre projet, nécessite l’acquisition des immobilisations. Les investissements indispensables sont les suivants : - Les logiciels de gestion - Le terrain - Les matériels de bureau - Les matériels de transport - Le magasin de stockage - L’atelier - Matériel de production - Matériel et outillage - Le bureau - L’agencement et l’aménagement

1.1.1 Estimation des logiciels de gestion Ils sont estimés à 1.500.000Ar pour une durée de vie de 5 ans à un taux de 20%

1.1.2 Estimation du terrain L’achat d’un terrain est nécessaire pour la construction d’une entreprise, il est estimé à 6.400.000Ar dont 640m2 à15.000Ar le m2

1.1.3 Estimation du coût des matériels de bureau Troisième partie :Etude Financière

Ils sont estimés à 5.230.000Ar pour une durée de vie de10 ans à un taux de 10%

1.1.4 Estimation du coût des matériels de transport  Une voiture bonne occasion à une valeur de 24.000.000Ar amortissable en 5 ans  Une brouette estimée à 20.400Ar

1.1.5 Estimation du coût de magasin de stockage 2 salles : dont l’une sert au stockage des matières premières. Elles sont évaluées à 3.360.000Ar pour une durée de vie de 10 ans

1.1.6 Estimation du coût d’Atelier Trois Ateliers seront consacrés à la fabrication des produits Atelier 1 : Préparation des matières premières Atelier 2 : Exécution des travaux de fabrication des produits Atelier 3 : Finition des produits. Le coût est estimé à 7.752.000Ar. Ils seront amortis en 10 ans.

1-1-7 Estimation du coût d’une machine de production de 48.000.00 Ar

1-1-8 Estimation du bureau Le bureau est estimé à 2.000.000Ar pour une durée de vie de 10 ans.

1.1.9 Estimation des agencements et l’aménagement

L’installation technique des électricités, des meubles dans les ateliers et dans le bureau par des professionnels est indispensable pour le bon fonctionnement du travail. Cela est estimé à 4.500.000Ar pour une durée de vie de 5 ans. Troisième partie :Etude Financière

1.2- Tableau des investissements Tab leaux n°32 : Le tableau des investissements RUBRIQUES QTES P.U MONTANT APPORTS A PERSONNELS FINANCER ACTIFS NON COURANTS Immobilisation incorporelle Logiciel de 1 1.500.000 1.500.000 1.500.000 0 gestion Sous total 1 1.500.000 1.500.000 0 Immobilisations 640 15.000 9.600.000 9.600.000 0 corporelles m2 terrain Sous total 2 9.600.000 9.600.000 0 Constructions Ateliers 3 2.584.000 7.752.000 7.752.000 0 1.680.000 Magasin de 2 3.360.000 3.360.000 0 stockages 1 2.000.000 2.000.000 2.000.000 0 Sous total 3 13.112.000 13.112.000 0 Matériels de bureau et informatiques Table de bureau 1 160.000 160.000 160.000 0 de direction Table de bureau 6 56.000 56.000 56.000 0 de service calculatrices 4 10.000 40.000 40.000 0 Fauteuil de 4 100.000 400.000 400.000 0 direction chaises 10 10.000 100.000 100.000 0 Armoires 4 120.000 480.000 480.000 0 métalliques ordinateurs 2 1.500.000 3.000.000. 3.000.000 0 imprimante 1 200.000 200.000 200.000 0 onduleurs 2 130.000 260.000 260.000 0 scanner 1 150.000 150.000 150.000 0 téléphones 4 96.000 384.000 384.000 0 Sous total 4 2.532.000 5.230.000 5.230.000 0 Matériel et outillages barriques 4 4.800 19.200 19.200 0 Troisième partie :Etude Financière cuvettes 20 7.200 144.000 144.000 0 Fanjaitra be 120 60 7.200 7.200 0 ciseaux 20 600 12.000 12.000 0 zinga 20 600 12.000 12.000 0 sceaux 20 1.920 38.400 48.400 0 couteaux 20 2.400 48.000 48.000 0 fiatraka 120 240 28.800 28.800 0 balatums 20 3.600 72.000 72.000 0 chaises 50 4.800 240.000 240.000 0 tables 10 14.400 144.000 144.000 0 armoires 4 96.000 384.000 384.000 0 Sous total 5 1.149.600 1.149.600 0 Installations techniques Agencements et 3 1.500.000 4.500.000 4.500.000 0 aménagements Sous total 6 1.500.000 4.500.000 4.500.000 0 Autres immobilisations Matériel de transport : - voiture 1 4.800.000 480.000 0 4.800.000 d’occasion - Brouette 1 20.400 20.400 0 4.800.000 Machine de 10 48.000.000 48.000.000 48.000.000 production Sous total 7 52.820.400 0 52.820.400 TOTAL ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 35.091.600 52.820.400 Trésorerie et équivalences de trésorerie banque 1 61.164.233 61.164.233 0 61.164.233 TOTAL ACTIFS COURANTS 61.164.233 0 61.164.233 TOTAL ACTIF 149.076.233 35.091.600 113.984.633 POURCENTAGE 100% 23.54% 76.46% Source : calcul propre

Le coût des investissements est évalué à 149.076.233Ar, avec un apport personnel de 35.091.600Ar qui représente les 23.54% des investissements, à savoir le logiciel de gestion, le terrain, la construction des ateliers, des magasins de stockage, du bureau et Troisième partie :Etude Financière aussi les matériels de bureau et informatiques. Le reste à financer est de 113.984.633Ar, soit 76.46% du montant total des investissements.

Section 2 : Les Amortissements

Certains éléments de l’actif immobilisé subissent au cours du temps des pertes de valeur qui résultent de : - l’usure ou détermination due à l’usage, liée aux ambitions d’utilisation - l’obsolescence due aux changements technologiques.

Calcul des amortissement Les amortissements pratiqués sont des amortissements linéaires qui consistent à établir uniformément la valeur du bien immobilisé sur sa durée probable, et ce à compter de son entrée en service suivant la formule suivante :

Soient : - Le prise d’acquisition ou la valeur d’origine : Vo - La durée probable d’utilisation : N c’est la durée pendant laquelle nous pensons utiliser l’immobilisation N= Vo/A=> N= 100/t - L’amortissement pratiqué en une année c’est l’annuité : A= Vo*t - Le taux d’amortissement c’est le rapport de l’annuité et de la valeur d’origine exprimée en général en pourcentage % - La valeur residuelle VR= Vo – total des annuités La durée d’amortissement est déterminée en fonction de la durée D’utilisation prévisible du bien. Le tableau suivant nous montre l’amortissement pratiqué sur 5 années successives

Tab leau n°33 : Les amortissements au 31 décembre N DESIGNATIONS ACQUISITION AMORTISSEMENTS VALEUR VALEUR TAUX EXERCICE CUMULE RESIDUELLE ACTIFS NON COURANTS Matériel de bureau 5.230.000 10% 523.000 523.000 4.707.000 Matériel de 4.820.400 20% 964.080 964.080 3.856.320 transport Terrain 9.600.000 0% 0 0 9.600.000 Magasin de 3.360.000 10% 336.000 336.000 3.024.000 Troisième partie :Etude Financière stockage Bureau 2.000.000 10% 200.000 200.000 1.800.000 Atelier 7.752.000 10% 775.200 1.550.400 6.976.800 Matériel de 48.000.000 20% 9.600.000 9.600.000 38.400.000 production Matériels et 1.149.600 50% 574.800 574.800 574.800 outillages Logiciels 1.500.000 20% 300.000 300.000 1.200.000 informatiques Agencements et 4.500.000 20% 900.000 900.000 3.600.000 aménagements TOTAL ACTIFS 87.912.000 14.173.080 14.173.080 73.738.920 NON COURANTS TOTAL ACTIFS 87.912.000 14.173.080 14.173.080 73.738.920 Source : calcul propre

Tab leau n° 34 : Les amortissements au 31 décembre N+1

DESIGNATIONS ACQUISITION AMORTISSEMENTS VALEUR VALEUR TAUX EXERCICE CUMULE RESIDUELLE ACTIFS NON COURANTS Matériel de 5.230.000 10% 523.000 1.046.000 4.184.000 bureau Matériel de 4.820.400 20% 964.080 1.928.160 2.892.240 transport Terrain 9.600.000 0% 0 0 9.600.000 Magasin de 3.360.000 10% 336.000 672.000 2.688.000 stockage Bureau 2.000.000 10% 200.000 400.000 1600.000 Atelier 7.752.000 10% 775.200 1.550.400 6.201.600 Matériel de 48.000.000 20% 9.600.000 19.200.000 28.800.000 production Matériels et 1.149.600 50% 574.800 1.149.600 0 outillages Logiciels 1.500.000 20% 300.000 600.000 900.000 informatiques Agencements 4.500.000 20% 900.000 1.800.000 2.700.000 et aménagements TOATL 87.912.000 14.173.080 28.346.160 59.565.840 Troisième partie :Etude Financière

ACTIFS NON COURANTS TOTAL 87.912.000 14.173.080 28.346.160 59.565.840 ACTIFS

Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

Tab leau n° 35 : Les amortissements au 31 décembre N+2

DESIGNATIONS ACQUISITION AMORTISSEMENTS VALEUR VALEUR TAUX EXERCICE CUMULE RESIDUELLE ACTIFS NON COURANTS Matériel de 5.230.000 10% 523.000 1.569.000 3.661.000 bureau Matériel de 4.820.400 20% 964.080 2.892.240 1.928.160 transport Terrain 9.600.000 0% 0 0 9.600.000 Magasin de 3.360.000 10% 336.000 1.008.000 2.352.000 stockage Bureau 2.000.000 10% 200.000 600.000 1.400.000 Atelier 7.752.000 10% 775.200 2.325.600 5.426.400 Matériel de 48.000.000 20% 9.600.000 28.800.000 19.200.000 production Matériels et 1.149.600 50% 0 0 0 outillages Logiciels 1.500.000 20% 300.000 900.000 600.000 informatiques Agencements 4.500.000 20% 900.000 2.700.000 1.800.000 et aménagements TOATL 87.912.000 13.598.280 40.794.84 47.117.160 ACTIFS NON 0 COURANTS TOTAL 87.912.000 13.598.280 40.794.840 47.117.160 ACTIFS

Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

Tab leau n° 36 : Les amortissements au 31 décembre N+3

DÉSIGNATION ACQUISITION AMORTISSEMENT VALEUR VALEUR TAUX EXERCICE CUMULE RÉSIDUELLE ACTIFS NON COURANTS Matériel de 5.230.000 10% 523.000 2.092.000 3.138.000 bureau Matériel de 4.820.400 20% 964.080 3.856.320 964.080 transport Terrain 9.600.000 0% 0 0 9.600.000 Magasin de 3.360.000 10% 336.000 1.344.000 2.016.000 stockage Bureau 2.000.000 10% 200.000 800.000 1.200.000 Atelier 7.752.000 10% 775.200 3.100.800 4.651.200 Matériel de 48.000.000 20% 9.600.000 38.400.000 9.600.000 production Matériels et 1.149.600 50% 0 0 0 outillages Logiciels 1.500.000 20% 300.000 1.200.000 300.000 informatiques Agencements 4.500.000 20% 900.000 3.600.000 900.000 et aménagements TOTAL ACTIFS 87.912.000 13.598.280 54.393.12. 33.518.880 NON COURANTS TOTAL 87.912.000 13.598.280 54.393.120 33.518.880 ACTIFS

Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

Tab leau n° 37 : Les amortissements au 31 décembre N+4

DESIGNATION ACQUISITION AMORTISSEMENTS VALEUR VALEUR TAUX EXERCICE CUMULE RESIDUELLE ACTIFS NON COURANTS Matériel de 5.230.000 10% 523.000 2.615.000 2.615.000 bureau Matériel de 4.820.400 20% 964.080 4.820.400 0 transport Terrain 9.600.000 0% 0 0 9.600.000 Magasin de 3.360.000 10% 336.000 1.680.000 1.680.000 stockage Bureau 2.000.000 10% 200.000 1.000.000 1.000.000 Atelier 7.752.000 10% 775.200 3.876.000 3.876.000 Matériel de 48.000.000 20% 9.600.000 48.000.000 0 production Matériels et 1.149.600 50% 0 0 0 outillages Logiciels 1.500.000 20% 300.000 1.500.000 0 informatiques Agencements et 4.500.000 20% 900.000 4.500.000 0 aménagements TOATL ACTIFS NON 87.912.000 13.598.280 67.991.400 19.920.600 COURANTS TOTAL 87.912.000 13.598.280 67.991.400 19.920.600 ACTIFS Source : calcul propre

Pour conclure, la nature et les coûts des investissements et le calcul des amortissements nous ont permis de comprendre les relations entre investissements et amortissements et de visualiser la répartition et la nature de ces investissements et aussi de détecter les valeurs résiduelles pour chaque exercice des éléments d’actif qui sont amortissables.

Pour continuer, voyons maintenant l’analyse de financement du projet. Troisième partie :Etude Financière

CHAPITRE II : L’ANALYSE DE FINANCEMENT DU PROJET

Analyser le financement du projet consiste à établir le plan de lancement des calculs de remboursements des dettes et enfin à présenter les comptes de gestion.

Section 1 : Le fonds de roulement Le fonds de roulement est le moyen de financement des besoins de l’Entreprise C’est la différence entre les ressources stables et les Emplois (ou ressources et emplois permanents). Le fonds de roulement initial (F.R.I) est la somme nécessaire pour démarrer l’activité durant la premières année d’exploitation, c'est-à-dire les charges de pré exploitation : achat de matières premières, achat des fournitures consommables. C’est la trésorerie à l’ouverture de l’exercice.

Dans notre cas, le fonds de roulement initial est de 61.164.233Ar figurant à l’actif du bilan d’ouverture et au passif à titre de dette à court terme.

1.1 : Le plan de financement Le financement du projet est l’ensemble de FRI et de l’investissement dont le montant total est de 149.076.233Ar

Tab leau n°38 : Plan de financement Unité monétaire : Ariary EMPLOIS MONTANT RESSOURCES MONTANT FRI 61.164.233 Emprunt à court terme 61.164.233 Investissement 87.912.000 Apport personnel : 35.091.600 40% 52.820.400 Emprunt : 60% TOTAL EMPLOIS 149.076.233 TOTAL 149.076.233 RESSOURCES

Le montant réel de notre investissement est de 87.912.000Ar car le FRI de 61.164.233Ar est un emprunt à court terme. L’emprunt représente les 60% de l’investissement et le montant des apports en nature et en numéraire représente les 40%.

Section 2- le remboursement des dettes Troisième partie :Etude Financière

Malgré l’apport en compte courant des associés, il reste encore 60% du montant des investissements à financer. Du coup, l’entreprise doit recourir aux emprunts auprès des institutions financières pour un montant de 52.820.400Ar

2-1 Le Tableau de remboursement des dettes En ce qui concerne le montant de remboursement des dettes, il faut tout d’abord rappeler que nous aurons un emprunt auprès de la BNI-CA au taux de 20% l’an. Le remboursement se fait annuellement pendant 5 ans, taux d’intérêt inclus.

a= anuité Vo= Le montant de l’emprunt est de 52.820.400Ar i = taux d’intérêt : 20% (dont 14% taux de la banque centrale, 2%inflation, 2% charges et risques, et 2%TVA) n = La durée de remboursement de 5ans Vo= a. 1-(1+i) -n => a= Vo. i i 1-(1+i)-n => 52.820.400* 0.2 = 17.662.085Ar 1-(1+0.2)-5

Le tableau suivant nous montre les annuités de remboursement des dettes durant les cinq années d’exercice Tab leau n°39 : Remboursement des dettes

Intérêt Période Capital début de 20% Capital Annuité Valeur période remboursé nette N 52.820.400 10.564.080 7.098.005 17.662.085 45.722.395 N+1 45.722.395 9.144.479 8.517.606 17.662.085 37.204.789 N+2 37.204.789 7.440.957 10.221.128 17.662.085 26.983.662 N+3 26.983.662 5.396.732 12.265.352 17.662.085 14.718.309 N+4 14.718.309 2.943.662 14.718.309 17.662.085 0 Source : calcul propre Nous avons remarqué à partir de ce tableau que l’emprunt est totalement amorti en cinq ans au taux d’intérêt de 20% - Intérêt : I = Vn *20% avec I : intérêt et Vn : valeur nominale Exemple : 52.820.400*20% = 10.564.080 Troisième partie :Etude Financière

45.722.395*20% = 9.114.479 - Valeur nette = (Vn – capital remboursé) Exemple : 52.820.400 – 7.098.005= 45.722.395 - Annuité : Vn.xi 1-(1+i)-5 Section 3 : Les comptes de gestion 3-1 Les charges Les comptes de gestion représentent l’ensemble des charges supportées par l’entreprise et les ventes réalisées au cours de la période. Il existe 3 types des charges : - Les charges d’exploitation - Les charges financières - Les charges exceptionnelles

3-1-1- Les prévisions des charges sur 5 ans

Tab leau n°40 : Tableau des prévisions des charges RUBRIQUES N N+1 N+2 N+3 N+4 Achats consommés Matières 43.604.233 47.964.656 52.761.122 58.037.234 63.840.957 premières Sous total 1 43.604.233 47.964.656 52.761.122 58.037.234 63.840.957 Achats stockés Eau et électricité 2.000.000 2.200.000 2.420.000 2.662.000 2.928.200 Fournitures 400.000 420.000 440.000 460.000 480.000 d’entretien de petits outillages Fournitures 700.000 750.000 800.000 850.000 900.000 administratives Sous total 2 3.100.000 3.370.000 3.660.000 3.972.000 4.308.000 Services 7.660.000 8.426.000 9.268.600 10.195.460 11.215.006 extérieurs Sous total 3 7.660.000 8.426.000 9.268.600 10.195.460 11.215.006 Autres services extérieurs Publicité, 2.000.000 2.400.000 2.800.000 3.200.000 3.600.000 Frais postaux et 2.000.000 2.400.000 2.800.000 3.200.000 3.600.000 télécommunicatio Troisième partie :Etude Financière n Services 2.800.000 3.600.000 4.400.000 5.200.000 6.000.000 bancaires et assimilés Sous total 4 6.800.000 8.400.000 10.000.000 11.600.000 13.200.000 Impôts, taxes et versements assimilés Impôts et taxes 400.000 420.000 440.000 460.000 480.000 Sous total 5 400.000 420.000 440.000 460.000 480.000 Charges du personnel Rémunérations 58.200.000 64.020.000 70.422.000 77.464.200 85.210.620 des personnes Cotisation auprès 5.400.000 5.940.000 6.534.000 7.187.400 7.906.140 des organismes sociaux Sous total 6 63.600.000 69.960.000 76.956.000 84.651.600 93.116.760 Charges financières Charges d’intérêts 10.564.080 9.144.479 7.440.957 5.396.732 2.943.662 Sous total 7 10.564.080 9.144.479 7.440.957 5.396.732 2.943.662 Dotations aux amortissements Dotations actives 14.173.080 14.173.080 13.598.280 13.598.280 13.598.280 non courantes Sous total 8 14.173.080 14.173.080 13.598.280 13.598.280 13.598.280 TOTAL 149.901.393 161.858.215 174.124.959 187.911.306 202.702.665 GENERAL Source : calcul propre

Les charges augmentent de 10% à chaque année d’exercice

3-1-2 : Les charges salariales Tab leau n°41 : Charges du personnel Troisième partie :Etude Financière

Source : calcul propre catégorie charges sociales professionn Effe Rémunération elle ctif Rémunération brute Rémunération mensuelle annuelle CNAPS OSTIE nette annuelle (Ar) (Ar) (Ar) (Ar) (Ar) Gérant 1 500 000 6 000 000 480 000 300 000 5 220 000 Responsable de production 1 350 000 4 200 000 336 000 210 000 3 654 000 Chefs d'ateliers 3 450 000 5 400 000 432 000 270 000 4 698 000 Secrétaire 1 100 000 1 200 000 96 000 60 000 1 044 000 Chauffeurs 1 100 000 1 200 000 96 000 60 000 1 044 000 Gardien 2 100 000 1 200 000 96 000 60 000 1 044 000 3 120 1 950 Ouvriers 65 3 250 000 39 000 000 000 000 33 930 000 TOTAL 74 58 200 000 50 634 000

Les charges salariales sont composées du salaire mensuel de tout le personnel augmenté de la valeur de CNAPS et de l’OSTIE.

Salaire L’ensemble des rémunérations de toutes les catégories du personnel - Gérant - Responsable de production - 3 chefs d’atelier : il obtient chacun un salaire de 150.000Ar par mois dont 5.400.000Ar par an pour les chefs - Secrétaire : 1 secrétaire permanent est rémunéré à 100.000Ar par mois soit 1.200.000Ar par an - Gardien : 2 gardiens dont l’un pendant la nuit et l’autre pendant la journée ils sont rémunérés à 100.000Ar par mois dont 1.200.000Ar par an - Ouvriers : 65 ouvriers. En moyenne, leur salaire est calculé à 50.000Ar par mois

3-2 Les produits

Les comptes de produits enregistrent les recettes de l’entreprise dont les ventes présentées par les tableaux qui se suivent donnent les détails : Troisième partie :Etude Financière

Tableau n°42 : chiffre d’affaires des 5 années d’exploitations DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 -cadre à photo 26 378 000 26 911 500 30 245 985 35 202 816 37 559 004 -sac dame 13 307 000 18 389 700 23 089 264 28 498 251 32 551 608 -boîte à bijoux 8 557 800 11 452 560 14 654 680 16 605 700 19 622 868 -sous assiette 12 816 000 15 372 000 17 148 285 18 686 680 20 974 668 -sous verre 4 680 000 5 552 560 6 011 410 6 368 404 7 244 545 -porte épice 17 016 000 20 317 500 22 371 855 24 776 192 27 571 052 -corbeille à pain 18 720 000 22 160 250 25 579 645 28 567 616 31 545 192 -panier à fruit 31 200 000 36 933 750 41 742 376 51 657 900 54 711 231 -chemin de table 7 245 000 14 824 950 20 951 655 24 309 000 29 778 000 -set de table 7 650 000 8 108 280 9 857 240 10 678 368 11 900 160 -porte document 20 810 000 22 102 500 29 050 875 33 975 560 36 768 875 -panier 17 965 000 10 500 000 13 945 360 16 929 900 21 451 810 186 344 254 648 296 256 331 679 TOTAL 800 212 625 915 630 387 013 Source : calcul propre

Le tableau ci-dessus nous montre que la vente de notre produit augmente d’une année à l’autre. Cette augmentation est liée à l’accroissement de la capacité de production.

L’analyse de financement n’est pas suffisante pour juger la réussite du projet, il nous faut encore chercher d’autres indicateurs.

Pour ce faire, passons ensuite au troisième chapitre qui va nous montrer l’étude de faisabilité Troisième partie :Etude Financière

Chapitre III: ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE

L’étude de faisabilité que nous allons effectuer dans ce chapitre est une représentation prévisionnelle des états financiers de l’entreprise à savoir : - le compte de résultat prévisionnel - le flux de trésorerie - le bilan prévisionnel Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel Les comptes de résultat permettent d’apprécier la performance de l’entreprise à réaliser des profits. Les produits et charges résultant des activités ordinaires qui sont d’une importance, d’une nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent d’être mis en évidence pour expliquer les performances de l’entité pour la période sont présentés séparément. Dans notre cas, les comptes de résultats prévisionnels (par fonction ou par nature) de la première année jusqu’à la cinquième année se présentent comme suit :

1.1 Co mpte de résultat par nature

Tab leau N°43 : compte de résultat prévisionnel (par nature) Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Chiffre d’affaire 186 344 800 212 625 915 254 648 630 296 256 387 331 679 013 I- production de l’exercice 186 344 800 212 625 915 254 648 630 296 256 387 331 679 013 Achats consommés 46.704.233 51.334.656 56.421.122 62.009.234 68.148.957 Services extérieurs et autres consommations 14.460.000 16.826.000 19.268.600 21.795.460 24.415.006 II- Consommation de l’exercice 61.164.233 68.160.656 75.689.722 83.804.694 92.563963 III- Valeur ajoutée d’exploitation (I-II) 125.180.567 144.465.259 178.958.908 212.451.693 239.115.050 Charges du personnel 63.600.000 69.960.000 76.956.000 84.651.600 93.116.760 Impôts et taxes et versements assimilés 400.000 420.000 440.000 460.000 480.000 IV- Excedent brut d’exploitation 61.180.567 74.085.259 101.562.908 127.340093 145.518.290 Dotations aux amortissements et aux provisions et pertes de valeurs 14.173.080 14.173.080 13.598.280 13.598.280 13.598.280 V- Résultat opérationnel 47.007.487 59.912.179 87.964.628 113.741.813 131.920.010 Charges financières 10.564.080 9.144.479 7.440.957 5.396.732 2.943.662 Troisième partie :Etude Financière

VI- Résultat financier -10.564.080 -9.144.479 -7.440.957 -5.396.732 -2.943.662 VII- Résultat avant impôt (V+VI) 36.443.407 50.767.700 80.523.671 108.345.081 128.976.348 Impôts exigibles sur résultats 35% du R.A.I 28.183.285 37.920.778 45.141.722 Total des produits des activités ordinaires 186 344 800 212 625 915 254 648 630 296 256 387 331 679 013 Total des charges des 149.901.393 161.858.215 174.124.959 187.911.306 202.702.665 activités ordinaires VIII- Résultat net des activités ordinaires 36.443.407 50.767.700 52.340.386 70.424.303 83.834.626 IX- Résultat net de l’exercice 36.443.407 50.767.700 52.340.386 70.424.303 83.834.626 Source : calcul propre C’est à partir de la troisième année d’exploitation que l’entreprise commence à payer l’impôt exigible sur résultat, par contre le résultat le bénéfice net augmente d’un exercice à l’autre.

Après avoir dégagé les résultats prévisionnels par la méthode de compte de résultat par nature, voyons donc la méthode par fonctions.

1-2 Compte de résultat par fonction Tab leau N°44 : compte de résultat prévisionnel (par fonction) Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Produits des activités 212 625 254 648 296 256 331 679 ordinaires 186 344 800 915 630 387 013 Coûts des vents 94.223.62 103.278.00 112.671.92 123.344.64 134.949.65 0 0 0 1 3 MARGE BRUTE 92.121.18 109.347.91 141.976.71 172.911.74 197.437.18 0 5 0 6 0 Coûts 21.358.52 23.429.641 25.632.744 28.099.236 30.799.966 commerciaux 0 Charges 23.755.17 26.006.095 28.379.338 31.068.198 34.009.383 administratives 4 RESULTAT 47.007.48 59.912.179 87.964.628 113.744.31 132.627.83 OPERATIONNE 6 2 1 L Charges 28.187.07 financières 0 24.390.292 19.853.957 14.399.556 7.854.274 RESULTAT 36.443.40 108.345.08 128.976.34 AVANT IMPÖTS 7 50.767.700 80.523.671 1 8 Impôts exigibles sur résultats 28.183.285 37.920.778 45.141.722 RESULTAT NET DES ACTIVITES 36.443.40 ORDINAIRES 7 50.767.700 52.340.386 70.424.303 83.834.626 RESULTAT NET 36.443.40 DE L’EXERCICE 7 50.767.700 52.340.386 70.424.303 83.834.626 Troisième partie :Etude Financière

Tableau n°45 : Pourcentages des répartitions des charges par fonctions

Productions Achats 90% 90% 90% 90% 90% consommés Services externes et 80% 80% 80% 80% 80% Autres consommations Charges de 47% 47% 47% 47% 47% personnels Impôts et taxes et versements 25% 25% 25% 25% 25% assimilés Dotation aux amortissements et 75% 75% 75% 75% 75% aux provisions Commerciaux Achats 5% 5% 5% 5% 5% consommés Services externes et 10% 10% 10% 10% 10% Autres consommations Charges de 25% 25% 25% 25% 25% personnels Impôts et taxes et versements 65% 65% 65% 65% 65% assimilés Dotation aux amortissements et 10% 10% 10% 10% 10% aux provisions Administratifs Achats 5% 5% 5% 5% 5% consommés Services externes et 10% 10% 10% 10% 10% Autres consommations Charges de 28% 28% 28% 28% 28% personnels Impôts et taxes et versements 10% 10% 10% 10% 10% assimilés Dotation aux amortissements et 15% 15% 15% 15% 15% aux provisions Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

Tableau n°46 : Valeurs des répartitions des charges par fonctions

Achats 42.033.81 46.201.190 50.779.010 55.808.311 61.334.061 consommés 0 Services 11.568.00 13.460.800 15.414.880 17.436.368 19.532.005 externes et 0 Autres consommations Charges du 29.892.00 32.881.200 36.169.320 39.786.252 43.764.877 personnel 0 Impôts et taxes 100.000 105.000 110.000 115.000 120.000 et versements assimilés Dotation aux 10.629.81 10.629.810 10.198.710 10.198.710 10.198.710 amortissements 0 et aux provisions Productions 94.223.62 103.278.00 112.671.92 123.344.64 134.949.65 0 0 0 1 3 Achats 2.335.212 2.566.733 2.821.056 3.100.462 3.407.448 consommés Services 1.446.000 1.682.600 1.926.860 2.179.546 2.441.500 externes et Autres consommations Charges du 15.900.00 17.490.000 19.239.000 21.160.400 23.279.190 personnel 0 Impôts et taxes 260.000 273.000 286.000 299.000 312.000 et versements assimilés Dotation aux 1.417.308 1.417.308 1.359.828 1.359.828 1.359.828 amortissements et aux provisions Commerciaux 21.358.52 23.429.641 25.632.744 28.099.236 30.799.966 0 Achats 2.335.212 2.566.733 2.821.056 3.100.462 3.407.448 consommés Services 1.446.000 1.682.600 1.926.860 2.179.546 2.441.500 externes et Autres consommations Charges du 17.808.00 19.588.800 21.547.680 23.702.448 26.072.693 personnel 0 Impôts et taxes 40.000 42.000 44.000 46.000 48.000 et versements assimilés Dotation aux 2.125.962 2.125.962 2.039.742 2.039.742 2.039.742 amortissements et aux provisions Administration 23.755.17 26.006.095 28.379.338 31.068.198 34.009.383 s 4 Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

L’objet du compte de résultat est d’étudier l’activité de l’entreprise. Le compte de résultat regroupe l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise pour une date bien déterminée. Nous pourrons connaître la performance de l’entreprise à réaliser des profits ou à générer des pertes. L’objectif est de chercher le résultat prévisionnel futur de l’entreprise et les conséquences de la mise en œuvre du projet.

Section 2 : le plan de trésorerie

2-1 : Définition Le plan de trésorerie est une prévision des encaissements et des décaissements pour une période bien déterminée. Il permet de connaître la capacité financière de l’entreprise. Le plan de trésorerie est la différence entre la recette et la dépense

2-2 : Le tableau de flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie. Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont présentés soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte.

2-2-1 : La méthode indirecte La méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de l’exercice en tenant compte des : - effets des transactions sans influences sur la trésorerie (amortissement, variations clients, stocks, fourniture,…) - régularisation (impôts différés,…) - flux de trésorerie liés aux activités des investissements (plus ou moins value de cession)

Tableau n°47 : La méthode indirecte Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Flux de trésorerie liés à l’activité Résultat de 36.443.407 50.767.700 52.340.386 70.424.303 83.834.626 l’exercice Ajustement pour 14.173.080 14.173.080 13.598.280 13.598.280 13.598.280 amortissements et Troisième partie :Etude Financière provisions Flux de trésorerie générés par 50.616.487 64.940.780 65.938.666 84.022.583 97.432.906 l’activité (A) Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements Décaissements sur acquisition 113.984.633 d’immobilisations Flux de trésorerie net -113.984.63 provenant des 3 activités d’investissements (B) Flux de trésorerie liés aux activités de financements Emprunt 52.820.233 Remboursements 7.098.005 8.517.606 10.221.128 12.265.352 14.718.309 d’emprunt Flux de trésorerie net provenant des activités de 45.722.395 -8.517.606 -10.221.128 -12.265.352 -14.718.309 financements (C) Variation de trésorerie de -17.645.751 56.423.174 55.717.538 71.757.231 82.714.597 la période (A+B+C) Trésorerie et équivalence de trésorerie à l’ouverture 61.164.233 43.518.482 100.941.656 137.352.508 178.254.684 de l’exercice Trésorerie et équivalence de trésorerie à clôture de 43.518.482 100.941.656 137.352.508 178.254.684 230.609.523 l’exercice Variation de trésorerie de la 17.645.751 57.423.174 36.410.852 40.902.176 52.354.839 période Source : calcul propre D’après la méthode indirecte, notre trésorerie suit une variation saisonnière. Mais en tout cas, elle est toujours positive. 2-2-2 : La méthode directe La méthode directe consiste : - à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de trésorerie brute (clients, fournisseurs, impôts…) - à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôt de la période considérée.

Tableau n°48 : La méthode directe Libellés N N+1 N+2 N+3 N+4 Flux de trésorerie liés à l’activité Encaissement reçu 186 344 800 212 625 915 254 648 630 296 256 387 331 679 013 Troisième partie :Etude Financière des clients Sommes versées 65.954.233 68.160.656 75.689.722 83.804.694 92.563963 aux fournisseurs Sommes versées 63.600.000 69.960.000 76.956.000 84.651.600 93.116.760 au personnel Intérêts et autres frais financiers 10.564.080 9.144.479 7.440.957 5.396.732 2.943.662 payés Impôt sur les 0 0 28.183.285 37.920.778 45.141.722 résultats payés Flux de trésorerie avant éléments 32.993.497 49.694.967 57.870.216 91.170.747 94.241.008 extraordinaires Flux de trésorerie net provenant des 32.993.497 49.694.967 57.870.216 91.170.747 94.241.008 activités opérationnelles (A) Flux de trésorerie liés aux activités de financements Décaissements sur acquisition 113.984.633 0 0 0 0 d’immobilisations Flux de trésorerie net provenant des activités 113.984.633 0 0 0 0 d’investissement s (B) Encaissement d’emprunts ou 52.820.400 d’autres dettes assimilées Remboursement d’emprunts ou 7.098.005 8.517.606 10.221.128 12.265.352 14.718.309 d’autres dettes assimilées Flux de trésorerie net provenant des 45.722.395 -8.517.606 -10.221.128 -12.265.352 -14.718.309 activités de financements (C) Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités Troisième partie :Etude Financière

Variation de trésorerie de la -35.268.741 26.968.296 30.598210 58.444.340 54.969.634 période (A+B+C) Trésorerie et équivalence de trésorerie à 61.164.233 43.518.482 100.941.656 137.352.508 178.254.684 l’ouverture de l’exercice Trésorerie et équivalence de 43.518.482 100.941.656 137.352.508 178.254.684 230.609.523 trésorerie à clôture de l’exercice Variation de trésorerie de la période 17.645.751 57.423.174 36.410.852 40.902.176 52.354.839

Source : calcul propre

La méthode directe nous permet également d’avoir la situation de trésorerie comme dans la méthode indirecte. Nous voulons affirmer ici que la situation est saine. Section 3 : Bilan prévisionnel

Le bilan décrit séparément l’élément actif, du passif et des capitaux propres à la date de clôture des comptes. La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la distinction entre élément courant et élément non courant.

Voici les tableaux qui présentent respectivement les bilans prévisionnels pour les 5 premières années.

Tab leau N°48 : BILAN PREVISIONNEL 31/12/N0 (Bilan d’ouverture) MONTANT CAPITAUX ACTIF BRUT PROPRES ET PASSIFS MONTANT CAPITAUX ACTIFS NON COURANTS PROPRES Immobilisations incorporelles Capital 35.091.600 Logiciels informatiques 1.500.000 Immobilisations corporelles TOTAL CAPITAUX Terrain 9.600.000 PROPRES 35.091.600 Troisième partie :Etude Financière

Constructions 13.112.000 Matériels de bureau et Emprunts et dettes informatiques 5.230.000 financières 52.820.400 Matériels et outillages 1.149.600 Autres immobilisations PASSIFS corporelles 52.820.400 COURANTS Dettes à courts Installations techniques 4.500.000 termes 61.164.233 TOTAL ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 Trésorerie et équivalents de TOTAL PASSIFS trésorerie COURANTS 61.164.233 Banque 61.164.233 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 61.164.233 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET TOTAL ACTIF 149.076.233 PASSIFS 149.076.233 Source : calcul propre

Tableau N°49 : BILAN PREVISIONNEL 31/12/N MONTANT AMORTISSE- MONTANT ACTIF BRUT MENT NET PASSIF MONTANT ACTIFS NON CAPITAUX COURANTS PROPRES Immobilisations incorporelles Capital 35.091.600 Logiciels Autres informatiques 1.500.000 300.000 1.200.000 réserves Immobilisations Résultats de corporelles l’exercice 36.443.407 TOTAL CAPITAUX Terrain 9.600.000 0 9.600.000 PROPRES 71.535.007 Constructions 13.112.000 2.086.400 11.025.600 PASSIFS NON Troisième partie :Etude Financière

COURANTS Emprunts et Matériels de bureau dettes et informatiques 5.230.000 523.000 4.707.000 financières 45.722.395 Matériels et outillages 1.149.600 574.800 574.800 Autres PASSIFS immobilisations NON corporelles 52.820.400 10.564.080 48.256.320 COURANTS 45.722.395 Installations techniques 4.500.000 900.000 3.600.000 TOTALS ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 14.173.080 73.738.920 Trésorerie et TOTAL équivalents de PASSIFS trésorerie COURANTS Banque 43.518.482 0 43.518.482 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 43.518.482 0 43.518.482 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET TOTAL ACTIF 131.430.482 14.173.080 117.257.402 PASSIFS 117.257.402 Source : calcul propre

Le bilan au 31/12/N présente un résultat positif de 36.443.407Ar. La trésorerie de la première année est faible car notre production ne peut commencer qu’à partir du deuxième trimestre.

Trésorerie N < Trésorerie N+1 43.518482 < 100.941.656

Tableau N° 50 : BILAN PREVISIONNEL 31/12/N+1

Montant Capitaux propre Actif Montant brut Amortissement net + passif Montant ACTIFS NON CAPITAUX COURANTS PROPRES Immobilisations incorporelles Capital 35.091.600 Logiciels informatiques 1.500.000 600.000 900.000 Réserve 1.822.170 Immobilisations corporelles Report à nouveau 34.621.237 Résultat de Terrain 9.600.000 0 9.600.000 l’exercice 50.767.700 Constructions 13.112.000 2.622.400 10.489.600 TOTAL 123.302.707 CAPITAUX Troisième partie :Etude Financière

PROPRES Matériels de bureau et PASSIFS NON informatiques 5.230.000 1.046.000 4.184.000 COURANTS Matériels et Emprunts et dettes outillages 1.149.600 1.149.600 0 financières 37.204.789 Autres immobilisations PASSIFS NON corporelles 52.820.400 21.128.160 31.692.240 COURANTS 37.204.789 Installations techniques 4.500.000 1.800.000 2.700.000 TOTALS ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 28.346.160 59.565.840 Trésorerie et équivalents de TOTAL PASSIFS trésorerie COURANTS Banque 100.941.656 0 100.941.656 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 100.941.656 0 100.941.656 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET TOTAL ACTIF 188.853.656 28.346.160 160.507.496 PASSIFS 160.507.496

Source : calcul propre L’entité est tenue de faire une dotation annuelle à la réserve légale d’un montant égal à 5% du résultat net d’impôt. Lorsque le montant du poste réserve légale atteint 10%du capital social, l’obligation est remplie. Exemple : résultat net d’impôt année N= 36.443.407Ar ; capital = 35.091.600 D’ou : 36.443.407 × 5% = 1.822.170

Tableau N°51 : BILAN PREVISIONNEL 31/12/N+2

MONTANT AMORTISSE- MONTANT ACTIF BRUT MENT NET PASSIF MONTANT ACTIFS NON CAPITAUX COURANTS PROPRES Immobilisations incorporelles Capital 35.091.600 Logiciels informatiques 1.500.000 900.000 600.000 Réserve 1.686.990 Immobilisations Autres corporelles réserves 34.621.237 Report à Terrain 9.600.000 0 9.600.000 nouveau 33.745.793 Constructions 13.112.000 3.933.600 9.178.400 Résultats de 53.306.085 Troisième partie :Etude Financière

l’exercice Matériels de TOTAL bureau et CAPITAUX informatiques 5.230.000 1.569.000 3.661.000 PROPRES 157.486.006 Matériels et outillages 1.149.600 Autres immobilisations PASSIFS NON corporelles 52.820.400 31.692.240 21.128.160 COURANTS Emprunts et Installations dettes techniques 4.500.000 2.700.000 1.800.000 financières 26.983.662 TOTALS ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 40.794.840 47.117.160 Trésorerie et équivalents de TOTAL PASSIFS trésorerie NON COURANTS 26.983.662 Banque 137.352.508 0 137.352.508 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 137.352.508 0 137.352.508 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET TOTAL ACTIF 225.264.508 40.794.840 184.469.668 PASSIFS 184.469.668

Source : calcul propre Mais lorsque la dotation annuelle ajoutée à l’ancien montant du compte réserve légale dépasse le plafond de 10% du capital social, nous ne prenons que la différence entre le plafond et l’ancien solde de la réserve légale. Plafond de 10% du capital – Ancien solde de la réserve légale Exemple : capital = 35.091.600 → 10% du 35.091.600 = 3.509.160 Ancien RL= 1.822.170 Bénéfice net d’impôt = 50.767.700 →5% du 50.767.700 = 2.538385

RL=2.538385 + 1.822.170 = 4.360.555 ≥ 3.509.160 D’ou : Dotation = 3.509.160 – 1.822.170 = 1.686.990 Troisième partie :Etude Financière

Tab leau n°52 : BILAN PREVISIONNEL 31/12/N+3

MONTANT AMORTISSE- MONTANT ACTIF BRUT MENT NET PASSIF MONTANT ACTIFS NON CAPITAUX COURANTS PROPRES Immobilisations incorporelles Capital 35.091.600 Logiciels informatiques 1.500.000 1.200.000 300.000 Réserve 1.822.170 Immobilisations Autres corporelles réserves 33.745.793 Report à Terrain 9.600.000 0 9.600.000 nouveau 55.971.389 Résultats de Constructions 13.112.000 5.244.800 7.867.200 l’exercice 70.424.303 Matériels de TOTAL bureau et CAPITAUX informatiques 5.230.000 2.092.000 3.138.000 PROPRES 197.055.255 Matériels et outillages 1.149.600 0 0 Autres PASSIFS immobilisations NON corporelles 52.820.400 42.256.320 10.564.080 COURANTS Emprunts et Installations dettes techniques 4.500.000 3.600.000 900.000 financières TOTAL ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 54.393.120 33.518.880 TOTAL Trésorerie et PASSIFS équivalents de NON trésorerie 178.254.684 COURANTS 14.718.309 Banque 178.254.684 0 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 178.254.684 0 178.254.684 TOTAL CAPITAUX PROPRES TOTAL ACTIF 266.166.684 54.393.120 211.773.564 ET PASSIFS 211.773.564 Source : calcul propre

Tableau n°53: BILAN PREVISIONNEL 31/12/N+4

CAPITAUX MONTANT AMORTISSE- MONTANT PROPRES ACTIF BRUT MENT NET PASSIF MONTANT Troisième partie :Etude Financière

ACTIFS NON CAPITAUX COURANTS PROPRES Immobilisations 35.091.600 incorporelles Capital Logiciels 1.500.000 1.500.000 0 1.686.990 informatiques Réserves Immobilisations Autres 55.971.389 corporelles réserves Report à 9.600.000 0 9.600.000 73.945.518 Terrain nouveau Résultats 13.112.000 6.556.000 6.556.000 de 83.834.626 Constructions l’exercice Matériels de TOTAL bureau et 5.230.000 2.615.000 2.615.000 CAPITAUX 250.530.123 informatiques PROPRES Matériels et outillages 1.149.600 0 0 Autres PASSIFS immobilisations 52.820.400 48.480.400 0 NON corporelles COURANTS Emprunts et Installations 4.500.000 4.500.000 0 dettes techniques financières 0 TOTALS ACTIFS NON COURANTS 87.912.000 67.991.400 19.920.600 TOTAL Trésorerie et PASSIFS équivalents de NON trésorerie COURANTS 0 Banque 230.609.523 0 230.609.523 caisse TOTAL ACTIFS COURANTS 230.609.523 0 230.609.523 TOTAL CAPITAUX TOTAL ACTIF 250.530.123 318.521.523 67.991.400 250.530.123 PROPRES ET PASSIFS

Source : calcul propre

Le bilan de la cinquième année nous indique un bénéfice de 83.834.626Ar. Avec un accroissement continu des résultats, nous pouvons confirmer dès maintenant que notre projet est rentable.

CHAPITRE IV : EVALUATION DU PROJET

Ce chapitre est très important car il permet à l’entreprise de confirmer que le projet à réaliser est rentable ou non. Nous allons évaluer notre projet à l’aide des trois points : évaluation financière, évaluation sociale et évaluation économique. Troisième partie :Etude Financière

Section 1 : Evaluation financière Il est clair qu’un projet quelconque ne peut aboutir si l’analyse financière ne présente aucun avantage à la portée des deux parties, le promoteur et l’investisseur car seule cette analyse les intéresse.

L’évaluation de la situation financière se fera à partir des 4 critères suivants : - la valeur actuelle nette (VAN) - l’indice de profitabilité - le taux de rentabilité interne - le délai de récupération du capital investi

1.1 La valeur actuelle nette (VAN) C’est la somme des valeurs actualisées des flux réalisés pendant les 5 premières années à venir diminuée du montant du capital investi. A partir de la valeur actuelle nette, nous pourrons juger si l’investissement est rentable ou non.

D’après la formule, nous avons : VAN = ∑ MBA(1+i) – n –C

Avec MBA : marge brute d’autofinancement I = taux d’intérêt 18% C =montant du capital investi n = année Le tableau suivant fera apparaître le calcul des MBA ou « cash flow » des 5 années

Tableau n°54 : Calcul des MBA ANNEE N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat avant impôt 36.443.407 50.767.700 80.523.671 108.345.081 128.976.348 Impôts exigibles sur résultats 28.183.285 37.920.778 45.141.722 Amortissements 14.173.080 14.173.080 13.598.280 13.598.280 13.598.280 M.B.A 50.616.487 64.940.780 65.938.666 84.022.583 70.236.346 (1+i) – n 0.833 0.694 0.579 0.482 0.402 M.B.A 42.163.534 45.068.901 38.178.488 40.498.885 28.235.011 actualisée M.B.A cumulée 42.163.534 87.232.435 125.410.923 165.909.808 194.144.819 Source : calcul propre Troisième partie :Etude Financière

Le tableau ci-après représente le montant de la VAN

Tableau n°55 Tableau de la VAN TAUX 18% 40% ANNEE MBA (1.20)-n MBA (1.40)-n MBA actualisé actualisé N 50.616.478 0.847 42.872.157 0.714 36.140.165 N+1 64.940.780 0.718 46.627.480 0.510 33.119.798 N+2 65.938.666 0.609 40.156.647 0.364 24.001.674 N+3 84.022.583 0.516 43.355.653 0.260 21.845.872 N+4 70.236.346 0.437 30.693.283 0.186 13.063.960 Valeur 203.705.220 128.171.469 actualisée

Investissement 149.076.233 149.076.233 VAN 54.628.987 -20.904.764 Source : calcul propre

La VAN est égale à 54.628.987. Elle est positive au taux de 18%. Elle montre une valeur positive qui est largement supérieure à zéro. Nous pouvons donc dire que le projet est viable.

1.2 Indice de profitabilité L’indice de profitabilité est calculé par le rapport entre la somme des MBA actualisée et le montant des capitaux investis. Avec la formule : IP = ∑MBA (1+i) – n C I= taux d’actualisation (0.2) C : capital inverti N : année Donc IP =203.705.220 / 149.076.233 = 1.37

Nous avons trouvé une valeur de IP = 1.37, ce qui est supérieur à 1 c'est-à-dire un Ariary de capital investi. Cela génère 0.307Ariary de bénéfice donc la rentabilité de notre capital investi est supérieure au taux exigé 18%, Ce qui confirme la fiabilité de ce projet. Troisième partie :Etude Financière

1.3 Taux de rentabilité interne (TRI)

C’est le taux qui rend la V0 nulle c'est-à-dire le taux où la valeur d’actualisation nette =0 Le graphe suivant nous explique ce principe de détermination : Figure N°02 : Détermination du TRI

DETERMINATION DU TRI 50000000 40000000 et N 30000000 ée s

i 20000000 l u 10000000 ct A

r 0

eu -10000000 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 al

V -20000000

-30000000 Courbe de Taux d'actualisation VAN=f(taux)

Source : calcul propre

Calcul par interpolation : Le TRI se trouve entre 18% ≤ TRI ≤ 40% 18% …………….. 203.705.220 TRI …………….. 149.076.469 40% …………….. 128.171.469

Calcul par interpolation, nous avons : (18-40)…………… (203.705.220 _ 128.171.469) (22-TRI)…...... (203.705.220– 149.076.469)

-22…...... (75.533.751) (20-TRI)…... (54.628.751)

D’où : 20-TRI = -20 x 54.628.751 = 33.91 75.533.751

TRI = 33.91% Troisième partie :Etude Financière

Après avoir effectué le calcul, nous avons trouvé un résultat de 33.91%. Or d’après la théorie si un TRI est supérieur au taux d’actualisation le projet est rentable. Dans notre cas, nous pouvons ainsi dire par rapport à la théorie que le projet est rentable car le TRI est largement supérieur au taux d’actualisation qui est de 18%. Ce qui nous permet de dégager une marge de sécurité de 15.91% Ce qui nous permet de nous endetter davantage.

1.4 : Le délai de récupération du capital investi (DRCI) Nous allons maintenant chercher le délai au bout duquel, le cumul des MBA actualisées sera égal au capital investi.

Le tableau ci-dessus représente le montant des cumuls de la MBA actualisée

Tableau n°56 : MBA cumulé (AR) ANNEE N N+1 N+2 N+3 N+4 M.B.A 50.616.487 64.940.780 65.938.666 84.022.583 70.236.346 M.B.A 50.616.487 115.557.267 181.495.933 265.518.516 335.754.862 Source : calcul propre Le DRCI est compris entre l’année N+1 et l’année N+2 c'est-à-dire entre la deuxième et la troisième année. Par interpolation, nous aurons : (3-2)………………………. .(181.495.933 – 115.557.267) (3-DRCI)………...... (181.495.933 – 149.076.233)

1……………………………..65.938.666 (3-DRCI)……………………..32.419.700

3-DRCI = 32.149.700 / 65.938.666 = 0.49

D’où : DRCI= 3-0.49 = 2.51 0.51 x 12 mois = 6.12 mois 0.12 x 30 jours = 3.6 jours Donc DRCI = 2 ans 6 mois 3 jours Troisième partie :Etude Financière

Le capital investi sera donc récupéré dans 2 ans 6 mois 3 jours. Ce délai n’est pas trop long par rapport à 5 ans Nous avons : VAN = 54.628.987Ar IP = 1.37 TRI = 33.91% DRCI = 2 ans 6 mois 3 jours

Nous pouvons conclure que tous ces résultats obtenus dans les critères d’évaluation montrent la rentabilité de notre projet.

Le délai de récupération de capital investi est plus court car cela ne dépasse pas les 5 ans. Donc le projet est réalisable.

Section 3 : Cadre logique du projet

Par définition, le cadre logique est un outil utilisé dans la planification, la gestion, le suivi et l’évaluation d’un projet. C’est un vision systématique de l’environnement d’un projet ; un ensemble d’éléments interdépendant qui décrivent d’une façon opérationnelle matricielle les aspects les plus importants d’une intervention. C’est la raison pour laquelle nous avons élaboré le cadre logique de ce projet en question. Certes, nous verrons par la suite le tableau illustrant cette matrice de cadre logique.

Tableau n°57 : Cadre logique d’un projet de création d’une usine de confection des produits de vannerie dans la commune rurale d’Ambatosia Logique d’intervention Indicateurs Sources de Hypothèses Objectivement Vérifiable Vérification Objectif -Contribuer à l’amélioration -Augmentation de 35% de -Enquête de -La situation Globale de la vie de la population la source de revenu familial référence et économique et rurale d’Ambatosia en termes réels d’évaluation a partir politique et appropriée -le P.N.B de la région d’un sondage précis augmente de 5% -Existence d’un environnement axé sur le marché libre Objectifs - Réduire le taux du chômage -Réduction de 3.7% du -Recensement -Les jeunes actifs sont Spécifiques dans la commune rurale taux de chômage effectue par la motivés de se d’Ambatosia commune développer en tirant profit de l’existence du projet. -Développer les compétences -03 Formations reçues pour -Rapport d’activité -les Jeunes formés et techniques de la population chaque employé de l’entreprise expérimentés restent dans l’entreprise Troisième partie :Etude Financière

- Apporter la rentabilité et la -VAN=45.068.57Ar -Résultat d’analyse -La gouvernance du viabilité au projet. -Plus de 5ans financière du projet projet s’améliore de -TRI=33.66% temps en temps. -Amélioration de la Capacité d’autofinancement -Récupération du capital investi dans 2ans 6mois 3 jours Résultats -Création de l’entreprise -Les bâtiments de -Rapport du projet -La sécurité locale sera l’entreprise sont bien (rapport d’étude de assurée par la -Bon fonctionnement de fondés avec des matériels marché) gendarmerie face aux l’entreprise et personnel actif actes de banditisme.

-Rémunération satisfaisante - Augmentation de 10% de -La rémunération -Augmentation des des travailleurs la production chaque année mensuelle des taxes communales employés selon le budget des charges de l’entreprise -Protection de la nature grâce -Réduction de 30% du feu -Données -D’ autres moyens de à la valorisation de ressources de brousse satellitaires sur le cultures rentables végétales statistique du feu de autres que la culture brousse dans la sur brûlis sera apprise région. par les paysans

Activités -Formations bien faites du - Diminution de 50% de la -Rapport de -Formation à la portée personnel de l’entreprise par perte de temps de production / temps des ouvriers des formateurs expérimentés fabrication après les formations -Exécution du travail de - 3 ateliers et un magasin -Titre foncier -Consentement des constructions de stockage sont construits propriétaires

- Acquisitions de matériels -une voiture d’occasion et -Bon de livraison - consentement des lourds une brouette fournisseurs à livrer les matériels - Achats de matières - 20Kg de raphia et 15Kg - Bon de réception - Respect du délai de premières de sisal livraison - gestion de fonds de -Un bénéfice de 36.443.407 -Livre de compte - Budget prévisionnel roulement année N réaliste -50.634.000Ar par an -Rémunération du personnel - fiche de paie

Intrants - Achat des métiers premiers : - Facture détailler -Existence des fonds .rafia des métiers acheter pour le financement .taretra 50 kg de rafias des métiers premiers .zozoro 30kg de taretra .colorant 20kg de zozoro .bambou 100kg de colorant .autre approvisionnement 20 kg de bombou 15 kg d’autre appro Condition préalable - Acceptation de la demande de financement auprès de la banque et autorisation de la construction d’un bâtiment

Source : Recherche personnelle Troisième partie :Etude Financière

Section 3. Evaluation sociale 3.1 Création d’emplois Le projet crée des emplois pour les gens qui habitent la région où s’implante l’entreprise. Il peut augmenter le niveau de vie de la population et améliorer la condition de vie. Le projet nous apporte des avantages nombreux sur tous les plans, lorsqu’il peut résoudre le problème du chômage

3.1.1 Amélioration de la sécurité dans la société La création d’emplois favorise la sécurité dans la région parce qu’elle réduit la délinquance juvénile provoquée en tout par l’oisiveté des jeunes. L’implantation de cette entreprise en créant de nouveaux emplois favorise la stabilité économique, politique et sociale. En plus, il est clair que les familles touchées par ce point auront une place dans la société, nous espérons aussi que le travail leur apporte une bonne moralité.

3.1.2 Augmentation du revenu

L’objectif du projet est d’augmenter les sources de revenu de la population locale. L’amélioration du niveau de vie de la population dépend du revenu de chaque famille ; ainsi, le revenu augmentera grâce à l’existence du travail. Ce projet apportera aux ménages de la communauté des revenus.

2.2 Développement de la région L’existence d’une entreprise dans la région présente un aspect positif non seulement pour ses clients, mais aussi pour cette région. Notre participation à l’exploitation du monde rural incite les paysans à améliorer leurs conditions de vie. Cela nous permet de leur donner des conseils pour l’amélioration de leur niveau de vie. Les formations transmises à notre personnel favorisent leur professionnalisation et permettent d’obtenir des citoyens capables de s’adapter et de s’instruire dans la vie.

En définitive, cette partie consiste, à étudier la situation financière du projet. Nous avons pu faire une analyse sur les coûts d’investissements pour que l’entreprise ne Troisième partie :Etude Financière dépense pas beaucoup et pour que nous puissions éviter tout effet pervers. Nous avons prévu les résultats de cette étude que nous espérons toujours croissants. Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

CONCLUSION GENERALE

Le projet est rentable financièrement. La valeur actuelle nette (VAN) est 54.628.987Ar. C'est le bénéfice final du projet au bout de cinq ans. Le taux de rentabilité interne est de 33.91%. Socialement, le projet a des retombées bénéfiques pour la population (création d’emplois, générateur de revenus, formation, changement de mentalité)

Economiquement, le niveau de vie des paysans va s’améliorer. Les impôts et taxes seront développés. Le plan communal de développement sera financé par les revenus qui seront distribués. Les agences de développement financeront des activités en amont et en aval, à savoir les actions de sensibilisation pour l’adoption des normes d’amélioration des livraisons de matériels végétaux. En aval, les activités spécialisées comme le transit pourront également se créer.

Le principal risque pour le projet est l’insuffisance des fonds. Le promoteur assure 40% des investissements, soit 100% du capital. Le Promoteur est accompagné de cinq associés. 60% des investissements seront sollicités à titre d’emprunts auprès du PSDR ou d’autres bailleurs de fonds. Ils pourront être obtenus, mais le vrai problème est la qualité des matériels végétaux livrés par les paysans. Au début, les habitudes professionnelles seront lentes à s’installer.

Un deuxième problème est l’apprentissage à la manipulation des nouvelles machines. Il faudrait ainsi accorder une importance particulière à la formation des ressources humaines pour organiser cet apprentissage professionnel.

Le projet est viable économiquement. Les marchés ne sont pas saturés. Le marché américain est encore large. Les concurrents actuels sont l’Amérique du sud et l’Amérique centrale qui alimentent ce marché américain. La relance du secteur artisanal nécessite une formation adéquate à la technique moderne et à la gestion financière. Cette formation sera assurée par des techniciens qualifiés dans le domaine du tissage.

Le but à atteindre est de lutter contre la pauvreté c'est-à-dire de rehausser le niveau de vie de la population. Pour terminer, disons enfin que compte tenu de sa rentabilité,

93 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

l’activité artisanale promet un avenir meilleur pour le développement économique du pays.

94 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

A NNEXE I

LES DIFFERENTES ARTICLES DE VANNERIE 1- LES MATIERES PREMIERES

1-1- les raphias bruts

Raphia brut de couleur naturelle Raphia brut coloré

1-2- Les raphias tissés

Raphia tissé de couleur naturelle Raphia tissé coloré 2- LES VANNERIES TISSEES Les différents sacs dame

Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

Boîte à bijou Cadre à photo Porte documents

3- LES VANNERIES TRESSEES

Sous assiettes Corbeille à pain Porte à vin

Porte épice Panier à fruits Chapeau Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

ANNEXE II LES QUESTIONNAIRES

I- Questions sur la présentation du projet Avant de présenter notre projet, nous avons besoin de quelques informations sur le projet concerné, cela nous mène aux questions suivantes : 1- D’où vient la vannerie ? 2- Qu’est ce que la vannerie ? 3- Combien y a il de sorte de vannerie ? 4- A quoi sert la vannerie ? 5- Qu’est ce que la vannerie tressée ? Quels sont les articles obtenus par la vannerie tressée ? 6- Qu’est ce que la vannerie tissée ? Quels sont ces articles ? 7- Combien coût le prix unitaire des produits de vanneries ? 8- Combien d’article de vannerie par an son vendus ? 9- Qui sont les catégories de clients qui achètent les produits de vannerie ? 10- Quelles sont les matières premières utilisées ? 11-Où trouve t-on les matières premières utilisés ? 12-Quand est ce qu’on fait les approvisionnements des matières premiers ? 13-Quels sont les processus à suivre pour la préparation des matières premiers ? 14- Implantation géographique de la région d’Ambatosia 15- Quel est le système de fabrication utilisé pour la fabrication des produits vanneries dans le commun rural d’Ambatosia ? 16- Répartition de la population d’Ambatosia 17- Quelles sont les différentes ethnies existant à Ambatosia ? 18-Donner l’évolution des frais de transport des deux saisons en partant d’Antsohihy vers Ambatosia ? 19- Quelle est la caractéristique de la population d’Ambatosia ? 20- Donner la répartition de la population par fonkontany par classe d’age et sexe ? 21- Donner la répartition des ventes dans les 6 Faritany ? Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

II- Question sur l’étude de marché de la vannerie

1- Quelles sont les principales nature d’achat des produits vendus ? 2- Quels sont les montants sur l’offre moyenne annuelle sur les produits de vannerie concernée ? 3- Quelles sont les matériels et équipements employé pour la fabrication de la vannerie ?

● Comportements de consommation et d’utilisation Lorsqu’on s’intéresse au public des utilisateurs d’un produit, nous avons posé les questions suivantes : 1- Qui utilise les produits de la vannerie dans la famille ? 2- Où utilise-t-on ces produits ? Est -à la maison, au bureau, en voyage ? 3- Quand utilise-t-on ces produits ? A quelles périodes de l’année, quelles jours de la semaine, à quelles heure ou on les utilise occasionnellement ? 4- Que utilise-t-on ? marque, modèles, présentation, quantites consommées à chaque occasion ? 5- Pour quels usages ? 6- Comment (habitudes d’emploi) ? 7- Combien utilise –t-on ?

● Habitudes et processus d’achat 1- Qui achète nos produits ? 2- Qui prescrit ? 3- Qui influent ? (vendeurs, conseillers, amis) 4- Où achète-t-on ? 5- Quand achète-t-on ? (moments, fréquence) 6- Comment achète-t-on ? ● Comportements d’information Nous avons posé les questions suivantes en vue de définir la politique de communication de entreprise, de savoir comment s’informent ses clients potentiels, pour les définir, des questions se pose : 1- Où s’informe-t-on ? Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

2- Quelles sont les habitudes de lecture des publiques ? 3- Quelles sont les habitudes de fréquentation des expositions, foires, salon et congrès professionnels ? 4- Qui sont leurs principales sources d’information concernant le produit ou l’activité considérés ?

● Comportements professionnels des distributeurs Pour orienter nos politiques à l’égard des distributeurs (grossistes, centres d’achat, grandes surfaces, détaillants), voici les questionnaires que nous nous sommes informé spécifiquement sur les comportements professionnels de ceux-ci : 1- Quels produits et quelles marques vendent-ils ? 2- Quel espace de vente allouent-ils aux différents produits et marques ? 3- Quelles sont leurs méthodes de vente ? 4- Quelles sont leurs procédures de choix des fournisseurs et de négociations avec eux ?

● Comportements des concurrents En ce qui concerne nos concurrents, nous avons quelques enquêtes basées sur des questions dans le but de s’informer de leurs stratégies et de leurs méthodes de marketing, notamment sous les aspects suivants : 1- Quels produits proposent-ils ? 2- Quels sont leurs tarifs et leurs conditions de vente ? 3- Quels circuits de distribution utilisent-ils ? 4- Quelles sont l’importance et l’organisation de leur force de vente ? 5- Quels sont leurs budgets de communication, et comment les utilisent-elles ? Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

BIBLIOGRAPHIE

A BUREAU et M DESPLAS Analyse quantitative des décisions de l’entreprise La décision de production, Edition : Paris Bordas 1973, 482 pages

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J. LATOUR Artisans commerçants : comprendre votre gestion, Edition : SEDIFOR 1989, 215 pages

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J. LENDREVIE et D. LINDON Mercator, Théorie et pratique du marketing, 47ème édition, Dalloz 1993, 504 pages

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Présentation de l'artisanat malgache : (Site consulté le : 11/09/07) http://www.madagascar-guide.com/Culture/Artisanat.html

 Nosy Nature est une jeune entreprise spécialisée dans l'artisanant de Madagascar, vannerie, pierres précieuses, bois, broderie, corne, jeux, musique, divers... http://www.nosynature.com/ (Site consulté le : 11/09/07)

Rabane de Madagascar : (Site consulté le : 16/10/07) Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

Site de vente de rabanes brutes de Madagascar. Rabane faite avec des feuilles de raphia 100% naturel http://www.ifrance.com/rabane Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

TABLE DE MATIÈRE

AVANT PROPOS REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SCHEMAS LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

INTRODUCTION……………………………………………………………………….....…1

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET………………………..4 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET…………………….….....4 Section 1 : Historique du projet…………………………………………….4 1.1 : Origine de la vannerie…………………………….…………....4 1.2: Sa valeur………………………………………………...………..6 Section 2 : Caractéristiques du projet……………………………………….6 2.1 : Description……………………………………………………...6 2.2 : L’implantation géographique……………………………...…....8 CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE……………………………….….13 Section 1 : Description du marché………………………………….…..…13 1.1 : Les types de marché à pratiquer……………………….…..…..13 1.2 : Les critères de segmentation des ventes………………….…....13 Section 2 : Analyse de l’offre et de la concurrence……………..……..…..17 2.1 : Les concurrents………………………………….……….…....17 2.2 : L’offre annuelle sur le marche local…………………....……..20 Section 3 : Analyse de la demande………………………………………..21 3.1 : Situation globale de la demande………………………....…....21 3.2 : Demande moyenne annuelle du marché local…………….…..22 Section 4: Détermination de la part de marché encore exploitable………..23 CHAPITRE III : CADRE CONCEPTUEL…………………………...…27 Section 1 : Délai de Récupération de Capital Investi (DRCI)………….....28 1.1 : Définition…………………………………………………..…28 1.2 : Mode de calcul…………………………………………..…....28 Section 2 : La valeur actuelle nette (V.A.N)………………………....…...28 2.1 : Définition…………………………………………………..…28 2.2 : Mode de calcul………………………………………….….....28 Se ction 3 : Taux de rentabilité interne (T.R.I)………………………….....29 3.1 : Définition…………………………………………………..…29 3.2 : Mode de calcul………………………………………….....….29 Section 4 : Indice de profitabilité (IP)…………………………………...….29 4.1 : Définition…………………………………………………..…30 4.2 : Mode de calcul……………………………………………….30 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET……………………………..31 CHAPITRE I : LES TECHNIQUES DE PRODUCTION……………….31 Section 1 : Bâtiment et atelier de production…………………………...... 31 1.1 : Construction de l’atelier…………………………………...….31 1.2 : Aménagement de l’atelier…………………………………....32 Section 2 : Identification des matériels…………………………………....33 2.1 : Matières premières et autres approvisionnements…………….33 2.2 : Les équipements…………………………………..…………..39 Se ction 3 : Technique de production envisagée…………………………..41 3.1 : Processus……………………………………………...……....41 3.2 : Nombre du personnel………………………………………....45 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE…….….46 Section 1 : Description de la production……………………………...... 46 Section 2 : Vente……………………………………………………..…...47 Se ction 3 : Les différents facteurs de production………………………....59 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE……………………50 Section 1 : Organisation du travail……………………………….……….50 1.1: Description des fonctions du personnel……………………....51 1.2 : Les tâches à effectuer………………………………………....51 Section 2 : Composition, salaire, évolution de l’effectif du personnel…....52

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE………………………………53 CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS………………..53 Section 1 : Investissements nécessaires…………………………………53 Section 2 : Les amortissements……………………………………….…57 CHAPITRE II : L’ANALYSE DU FINANCEMENT DU PROJET….…63 Section 1 : Le fonds de roulement…………………….………………….63 Section 2 : Le remboursement des dettes……………………………..….64 Section 3 : Les comptes de gestion…………………………………..…..65 3.1 : Les charges………………………………………………..…...65 3.2 : Les produits…………………………………………………....68 CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE…………………………………………………………...69 Section 1 : Les comptes de résultats prévisionnels……………………....69 1.1: Les comptes de résultats prévisionnels par nature……………..69 1.2 : Les comptes de résultats prévisionnels par fonction…………..70 Section 2 : Le plan de trésorerie……………………………………...... 73 2.1 : Définition……………………….……………………..………73 2.2 : Tableau des flux de trésorerie…………………………….…...73 Section 3 : Bilan prévisionnel ……………………………………………77 CHAPITRE IV : EVALUATION ET SUIVI DU PROJET………83 Projet de création d’une usine de confection Projet de création d’une usine de confection de produits de vanneries dans la commune rurale d’Ambatosia

Section 1 : Evaluation financière…………………………………………..83 1.1: La valeur actuelle nette (VAN)…………………………………..83 1.2 : L’indice de profitabilité (IP)………………………………………84 1.3 : Le taux de rentabilité interne (TRI)……………….……………..85 1.4 : Le délai de récupération du capital investi (DRCI)……………...86 Section 2 : Cadre logique du projet……………………………..…………87 Section 3 : Evaluation sociale……………..………………………………89 2.1 : Création d’emplois….…………….……………………………..89 2.2 : Développement de la région……….…………………………….90

CONCLUSION………….…………………………………….……………………..91 ANNEXES BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE