IL 3e(.3
Université de Montréat
Itinéraires identitaires chez des immigrants libanais de Montréal : le cas de l’identité confessionnelle
par Karim Lebnan Département d’histoire Faculté des arts et des sciences
Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès arts (M.A.)
Décembre 2002 © Karim Lebnan, 2002 . Université de Montréal Direction des bibliothèques
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Abstract
This master’s thesis examines the importance of denominational identity among Lebanese immigrants in Montreal. Ibis topic is motivated by three reasons: 1) the longstanding Lebanese debate on the definition of Lebanese identity; 2) the fact that many researchers argue that Lebanese identity, even in a migratory context, is stili structured around denominational affiliation; and 3) the need to broaden the scope of French Canadian historiography by focussing on migratory and ethnic phenomena.
This research takes as a point of departure the working hypothesis that, in a more secularised environment, the Lebanese immigrants of Montreal can be expected to build a more secular identity. This hypothesis is verified by employing oral history tools. Eleven Lebanese immigrants of Montreal of various denominational affiliations were interviewed in order to understand how they define their identity.
Qualitative methodology was used because it gives interviewees more latitude in the expression of their thoughts, while providing information about them and their behaviour, especially as the latter relate to their denominational affiliation. The transcription of these eleven interviews constitutes the corpus analysis.
Ibis investigation demonstrates that the identity of these Lebanese immigrants is not structured first and foremost around denominational affiliation. Furthermore, the Montreal environment contributes to reducing the importance of denominational identity. Also, even before migration, several interviewees report having had a certain inclination towards pluralism. In fact, the experiences ofthe informants are marked by pluralism, whether in their religious beliefs and ritual practice, their discourse on religion, and their crossing of denominational and religious boundaries in their choices of life partner.
Thus, this research supports the notion that identities cannot be essentialised insofar as they are multidimensional and continuously influenced by the social, legal, cultural and political environment in which they are enmeshed.
Key words: History, Quebec, Montreal, Lebanon, Migration, Identity, Denominational
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Liste des tableaux
Tableau I : Répartition confessionnelle de la population au Liban, 1932, 1990 et
199$ 6
Tableau II :Répartition actuelle des sièges au Parlement libanais en fonction de
l’affiliation confessionnelle 17
Tableau III : Répartition confessionnelle des Libanais, selon l’origine ethnique, au
Québec en 1991 32
Tableau IV : Auto-identification au « nous » 80
Tableau V : Mariages et unions de fait des informateurs 100 Je
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Hypothèse de travail
C’est à partir de ces réflexions que nous avons construit notre hypothèse de travail. Nous avançons que les immigrants libanais de Montréal remodèlent leur identité et que la part du religieux dans celle-ci est appelée à diminuer parce qu’ils sont, jusqu’à un certain point, coupés de l’environnement libanais qui favorise l’identification confessionnelle. Nous croyons que les immigrants libanais de
Montréal revoient à la baisse l’importance de l’affiliation confessionnelle parce que le cadre social, culturel et politique québécois est moins marqué par la différenciation confessionnelle que ne l’est le cadre libanais et parce que la société québécoise est plus sécularisée que la société libanaise. Autrement dit, nous pensons que les immigrants libanais — en contexte montréalais — construisent une identité plus large, moins axée sur l’appartenance confessionnelle.
2 Danièle HERVIEU-LÉGER. «La transmission religieuse en modernité: éléments pour la construction d’un objet de recherche », Sociat Compass: Revue Internationalede Soci’iologiede ta Re/gion/ InternationalKeviemof Sotio/qgj’of Re/gion, vol. 44, n° 1, 1997, p. 13$. Damèle Hervieu Léger s’intéressedepuis les années soixante-dix aux questions religieuses. Ces dernières années, ellea beaucoupréfléchi au rapport entre la modernité et les diverses traditionsreligieuses (remise en question de la conception classique de la sécularisation). Elle s’est aussi penchée sur les formes de religiositéet sur les mécanismes de construction et de transmission de l’identité religieuse(notamment la théorie du «bricolage religieux»). Elle est actuellementdirectrice du Centre d’Etudes Interdisciplinaires des Faits Religieux rattaché à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Pans, France). les permettrait librement approche Pour nous s’appuyant Aussi, reposant propre recueillies
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4,2 5,9 5,9 3,3
pour 22,4 écrits 6,8 1,6 1,5
19,6
1,3
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Les Églises orthodoxes « séparées»
La première Église séparée du Liban, par son poids démographique, est l’Église apostolique arménienne grégorienne (2) (plus souvent appelée Eglise arménienne orthodoxe). L’Église apostolique arménienne grégorienne s’est constituée à la suite d’un synode tenu entre 506 et 551 en Arménie et qui rejetait les thèses du concile de Chalcédoine. L’Église apostolique arménienne grégorienne regroupe la majorité des Arméniens du Liban — les Arméno-libanais seraient autour de 200 000 au Liban dont de
120 à 150 000 arméniens orthodoxes, de 20 à 30 000 arméniens catholiques et quelques milliers d’Arméniens de différentes affiliations protestantes. Les Arméniens du Liban — toutes affiliations religieuses confondues — sont bien représentés dans certains quartiers ou villes autour de Beyrouth (Bourj Hammoud, Antélias, Badaoui...).
La deuxième communauté rattachée à une Église séparée est la communauté syrienne jacobite. L’Église syrienne jacobite (3) (souvent appelée syrienne orthodoxell) regroupe, au Liban, autour de 20 000 personnes, majoritairement installées dans la région de Beyrouth. Ses fidèles ont adopté les doctrines monophysites à la suite du concile de Chalcédoine. Cette doctrine reconnaît une seule nature en Jésus-Christ.
W Mais puisque le mot orthodoxe signifie conforme à la véritable doctrine,toutes les Églises se veulent orthodoxes... D’autre part, l’appellation Egliseorthodoxebj’antine est trompeuse et devrait peut-être être écrite au pluriel parce que 1’Egliseorthodoxe de rite byzantin englobe en son sein plusieurs entités, souvent autonomes. A ce propos, 1’Eglise orthodoxe de rite byzantin est davantage une confrérie d’Eglises indépendantes qu’une structure hiérarchique unique. Voici quelques-unes de ces principales composantes : les patriarcats — en langue arabe: (1) Anfloche (Damas) dont dépendent les grecs orthodoxes du Liban (et ceux de Syrie et d’Iraq), (2) Mexandrie et (3 )Jérusalem; en langue grecque: (4) Constantinople, (5) Athènes et (6) Neo Justiniana (Nicosie, Chypre); en langues slaves: (7) Moscou, (8) Bucarest, (9 ) Belgrade, (10) Sofia —; deux métropoles (Varsovie, Prague), un archevêché autonome (Carélie, finlande) et un catholicossat (Tiflis, Géorgie). Cf Op. dt, Jean-Pierre VALOGNES. T/’ieet mort deschrétiens d’Onent.... et l’article traitant de VoEglise orthodoxe ». Engclopédie Micro$0]? Encarta 2000 (Cédérom), Microsoft Corporation, 1993-1999. 11 Parfois aussi appelé .yriaqueorthodoxe même si cette appellation ne plaît guère au clergé de cette Eglise. C’est L’Église son assyrienne propagateur concile
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Jiban. communauté la de ismaélien2s d’imams la et vers part Békaa. À grands aussi révéler gnostiques. (probablement à Leur en ce reconnaissent de commerçants, t de l’Afrique La prédominance a/-gqyb) et une arabe) sujet, à l’Etat chiite appelé la doctrine un Depuis communauté, reconnaître. mais propriétaires la partageant, population société meilleur d’implantation libanais. les de vérité en devrait de n’a La a imamites) la différentes intégré sept quelques l’an l’Ouest. imamite communauté t bataille ouvriers que au autour chiite. grands accès imams. 874. revenir, très jadis, rurale. monde. très terriens des peu affirme de ce à Aussi, Communauté décennies, et sa urbaine branches l’instruction. propriétaires de Il éléments qui Kerbala récemment au Ces artisans. organisée, foi existe druze Selon 700 jour l’Imam signifie et avec que zones aussi une 000 (en — du de 14 est en le la la le a 15 de taille moyenne sur le plan démographique (probablement autour de 200 000 druzes au Liban). Toutefois, elle a été d’une importance capitale dans l’histoire du Liban. En effet, c’est sur l’armature féodale druze —qui a progressivement intégré des éléments non-druzes dans ses rangs —que l’Émirat libanais26s’est constitué puis étendu (du xVIi siècle à la moitié du XiX’ siècle) aux régions montagneuses non exclusivement druzes (Metn, Kesrouan, Nord-Liban, Jabal Amel...), formant ainsi une première ébauche de ce qu’allait devenir le Liban contemporain. Les druzes s’appellent eux-mêmes rnot,wahhidoune(unitarien en référence à leur monothéisme qu’ils considèrent comme le plus affiné). Le mot druze vient du nom d’un des premiers propagandistes de la secte, le vizir ai Darazi. La population druze du Liban est, encore aujourd’hui, une population montagnarde qui occupe toujours son fief historique la montagne du Chouf et ses alentours. En outre, de nombreux druzes sont installés dans la capitale. Les alaouites Une petite communauté alaouite (17) (aÏawyoune = descendants de Ah [ibn Abi Talib]) vit aussi au Liban. Population essentiellement immigrée de Syrie, cette communauté, communément appelée nosayrie — d’après le nom de son fondateur Muhammad ben Nusayr al-Abdi aI-Bakri (mort en $84) —, est également issue du chiisme ismaélien. Elle n’a été que très récemment reconnue par l’État libanais du fait de sa relative nouveauté au Liban. Sa doctrine religieuse, qui fait de nombreux emprunts à divers mouvements préislamiques (mazdéisme, néo-platonisme, manichéisme, IXC christianisme) en plus de diviniser Ah (ibn Abi Talib ),est apparue au siècle en Iraq. C’est au XC siècle que cette doctrine s’implante sur ce que l’on nomme aujourd’hui le Jabal Ansariyya (littoral nord-est syrien). 26 Le terme libanais pour désigner cet ensemblepolitique est quelque peu anachronique mais est passé dans l’usage. A l’époque, on parlait plutôt de l’Emir des druzes (même si pas toujours druze) pour le chef de cet ensemble (ayant des frontières élastiques), de la Montagne druze (Jabutad-duru [parfois aussi le Chouf de Jabalach-Chozf—montagne du Chouf]) pour le sud du territoire couvert par l’émirat,alors que le nord se nommait généralement Mont-Liban (Jabal Loubuwi). Au XVIIC siècle, le terme de Mont-Liban (Jabut Leubnan) finit par s’appliquerà l’ensembledu domaine de l’émirat.Cf : KamalSuleimanSALIBI.histoiredu Liban duXf 7I” siècle à nosjoza, Pans, Naufal, 1988,p. 17-23. XIXC vivant Les libanaise) Enfin, l’actuelle orientale de cette régissant Le Le Le évoquerons 1958, Sur et 1968 députés numérique répartis des fait 28 27 le l’Iraq confessionnalisme confessionnalisme http://wwwfarhiorg/Documents/JuifsduLiban.htm règle. confessionnalisme Estimauons postes Cependant, depuis le et israélites confessionnalisme à, fois la plan pour C le plus ainsi population Turqme (Sofia et — Liban (vers la du siècles est 1932. des politique, brièvement ou pour l’essentiel des société Liban tirées depuis plutôt moins, communautés les et doit Néanmoins, postes (Istanbul, grâce décliner Belgrade de mêmes juive n’a 1990, hypothétique libanaise, aujourd’hui : le qui, Fred 500 à juridique à les jamais confessionnalisme politique Beyrouth. du de l’apport seuls nous personnes27. 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Cette dans Est. flux des des 3$ de de du en de la la la 39 fin du XIXC siècle, d’arrangements avec celle-ci pour permettre à ses fidèles d’avoir accès à un soutien pastoral. À titre d’exemple, les premiers prêtres grecs catholiques pouvaient officier la messe dans leur rite à l’église Notre-Dame-de-Bon-Secours, La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes et l’église Saint-Jacques (actuellement incorporée à l’Université du Québec à Montréal [pavillon Judith-Jasmin j) furent, un peu plus tard, utilisées par les prêtres melldtes. Toutefois, en 1923, l’Église grecque catholique obtint sa propre église à \iontréal en achetant une ancienne église anglicane, la Memonal Trinity Church (située au 329, rue Viger Est). Depuis 1980, l’Église grecque catholique montréalaise ne dépend plus de l’archevêché de Montréal. Aujourd’hui, Montréal est le siège de Ï’éparchie grecque catholique du Canada76.La cathédrale grecque catholique Saint-Sauveur ayant été vendue depuis près de deux ans, la communauté melkite cherche actuellement à acheter une nouvelle église. Il est bon de souligner qu’avant l’établissement de paroisses catholiques des autres rites orientaux, le clergé de l’Eglise grecque catholique a souvent servi d’officiant pour l’ensemble des catholiques orientaux (maronites, syriens catholiques, chaldéens... À ces églises grecques orthodoxes et grecques catholiques se sont greffées, au ifi du temps, certaines organisations confessionnelles sociales ou caritatives. Quelques-unes de ces associations existent aujourd’hui encore. L’Église grecque catholique de Montréal a été particulièrement féconde en institutions de toutes sortes — sa plus belle réussite étant probablement la création en 1974 d’un centre communautaire très dynamique, le Centre communautaire et culturel Bois-de-Boulogne77. Même si de nombreux maronites font partie de la première immigration libanaise à Montréal, les fidèles de cette Église semblent avoir bien composé avec l’Église catholique romaine du Québec dans la mesure où il n’y a aucune trace de fondation d’église ou de paroisse maronite avant 1969 (date de la constitution de la paroisse Saint-Maton de 75 La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secoursest sise au 400, rue Saint-PaulEst dans l’actuelVieux Montréat Fondée par Marguerite Bourgeoys, elle est une des plus vieilles églises de Montréal: le bâtiment actueldatede 1771.11a été reconstruitsur le site de la premièrechapellede pierres(érigée en 1675)quiabrûléen 1754. 76 L’éparchieest l’équivalentdu diocèse dans les Eglises orientales La résidencede l’archevêquegrec catholiquedu Canadaestsisedansune demeui bourgeoisedu 34,avenueMaplewoodâ Outremont Lecentreest situéau 10025, boulevard de l’Acadie(au coinde larue du liban). latin Montréal). première paroisses de grecs orthodoxes, 200 une fusionnée cathédrale catholique paroisses l’Ordre suppression 10 quartier dans également dans plus. 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Pour ce faire, nous décrivons, d’abord, le cheminement qui nous a amené à choisir cette approche. Il nous paraissait également nécessaire d’expliquer un peu «la cuisine» autour de cette méthodologie. C’est pourquoi, après avoir dit quelques mots sur l’utilisation des sources orales en histoire, nous explicitons trois aspects centraux de notre démarche le recrutement des informateurs, la construction du canevas d’entretien et le déroulement des entretiens. Nous dressons ensuite un portrait des itinéraires parcourus par nos interviewés. Le choix de cette présentation découle de la grande diversité rencontrée dans les parcours de ces personnes. Il nous a semblé difficile de réduire ces itinéraires touffus et singuliers à quelques remarques généralisantes. Ce constat nous a amené à réfléchir sur la meilleure manière de rendre compte des vies qui nous ont été livrées lors de notre enquête. Comment faire passer par l’écrit, les regards, les intonations de la voix, les moments d’émotions, les agacements, les emportements, les rires gênés ou détendus ? Comment traduire les allers et les retours de toute une vie, les piétinements, les rêves et les déceptions ? Le moyen choisi, bien imparfait, consiste à présenter un bref portrait de chacune des personnes interrogées. Ce portrait est aussi motivé par un souci de clarté lors de la lecture puisque les prénoms des personnes interviewées (prénoms d’emprunt évidemment) reviendront souvent, nous nous sommes rendu compte que la lecture est plus dégagée lorsqu’on a une idée du profil de chacun. Dans ce chapitre, nous établissons enfin un portrait de groupe en lien avec un ensemble de caractéristiques qui permettent de rendre compte d’aspects fondamentaux du profil et des itinéraires des personnes rencontrées, parmi lesquelles : le lieu de naissance; l’expérience de la guerre; l’origine ethnique et sociale; la scolarisation, l’expérience professionnelle et l’appartenance sociale; les langues parlées et les parcours migratoires. 47 MÉTHoDoLoGIE «Examiner » l’identité d’une personne n’est pas une chose aisée. Trouver comment et à quoi une personne s’identifie n’est pas simple. D’autant plus que nous avions la conviction qu’en nous intéressant à l’identité des Libanais de Montréal, nous allions découvrir une identité complexe. Cette conviction n’était pas qu’intuitive, elle s’appuyait aussi sur la lecture de plusieurs recherches récentes sur l’ethnicité — recherches menées par des ethnologues québécois et qui sont venues requestionner notre façon d’aborder les problématiques identitaires dans la mesure où elles tendent à démontrer que les identités ne sont pas figées mais se remodèlent constamment, se renégocient continuellement en fonction de plusieurs paramètressi. Une démarche d’histoire orale s’inspirant de l’approche ethnologique Puisque nous prévoyions découvrir une identité complexe, nous avions besoin d’une approche très fine pour pouvoir circonscrire notre objet de recherche. La méthode d’investigation choisie se devait de permettre à la personne interviewée d’exprimer le plus clairement et le plus librement possible sa pensée. En conséquence l’approche qualitative nous a semblé, très rapidement, être la méthodologie la plus appropriée. En effet, il nous fallait une approche nuancée afin de bien comprendre les mécanismes d’identification. C’est pourquoi nous avons choisi de faire une enquête dc terrain de type qualitatif à partir d’entretiens semi-directifs. Les mécanismes d’identification étant des phénomènes assez intimes, notre démarche devait nous permettre d’entrer dans le monde des informateurs d’une façon relativement intime. Seuls des entretiens nous semblaient permettre de sonder avec autant d’acuité les <(représentations mentales» des $1 Ici nous pensons en particulier aux travaux de Deirdre Meintel et de Ignalti Olazabal: Deirdre MEINTEL. « L’identité ethnique chez de jeunes montréalais d’origine immigrée », SociotoCgieet sociétér,vol. XXTV n° 2, 1992, p. 73-89.; Deirdre MEINTEL. «Transnationahté et transethnicité chez les jeunes issus de milieux immigrés à Montréal », Revueeuivpéenhtedesmgrationsinternationales, vol. 9, n° 3, 1993, p. 63-79.; Deirdre ME1NTEL et Josiane LE GALL. Lesjeunesd’orzgineimmzgrée, Rapportsfrimiliauxet transitionsde vie.Le casdesjeunes chiliens,grecs,portugais,salvadorienset vietnamiens, Québeç ministère des Affaires internationales, de l’Immigration et des Communautés culturelles, coil. Etudes et recherches, n° 10, 1995, 133 p. ; Jean-Ignace OLAZABAL. La transmissiond’une mémoiresocialeà traversquatreLénérations.Le casdesJuifi ashkénaresà Montur’al,thèse en anthropologie, Université de Montréal, 1999, 317 p. 4$ immigrants libanais de Montréal. Évidemment, en nous intéressant à un objet aussi évanescent, nous nous sommes un peu éloignés de l’utilisation habituelle que les historiens font des sources orales (utilisation plut6t axée sur une recherche factuelle). Aussi, avant d’expliquer à proprement parler notre approche, il nous paraît important de justifier pourquoi nous avons sciemment négligé d’exploiter d’autres sources qualitatives plus généralement utilisées en histoire. Nous n’avons pas cru nécessaire d’éplucher les archives et la correspondance des religieux des temples liés aux confessions des immigrants libanais de Montréal, pour plusieurs raisons. D’abord, soulignons que ces sources sont extrêmement éparpillées — lorsqu’elles existent, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des lieux de cultes musulmans (en raison de leur nouveauté). Elles sont souvent mal tenues et surtout elles ne portent guère sur la question de l’identification confessionnelle. De même, nous n’avons pas retenu les journaux de langue arabe, édités à partir de Montréal, comme une source valable : leur extrême diversité, leur prétention panarabiste, leur affiliation idéologique bien connue et leur focalisation excessive sur les questions de politique moyen-orientale les discréditaient comme sources valables pour notre sujet d’étude. C’est d’ailleurs dans ce même esprit que nous n’avons pas choisi les membres des clergés chrétiens et musulmans comme informateurs potentiels lorsqu’il a fallu sonder l’identité confessionnelle. Nous étions trop conscients du danger, en ce faisant, de construire un objet complètement coupé de la réalité de la majeure paftie des immigrants libanais de Montréal. Notons aussi que les sources écrites ont également été écartées en raison de notre connaissance fort limitée de la langue arabe littéraire. En écartant ces sources classiques, il nous a fallu adapter quelque peu notre approche méthodologique. Ainsi, il nous a semblé judicieux de nous inspirer des réflexions de nombreux anthropologues sur la source orale. À ce propos, il est intéressant de souligner que nous avons, en quelque sorte, refait le mouvement que la discipline historique a accompli bien avant nous lorsqu’elle s’est réapproprié les sources orales. En effet, si les sources orales font aujourd’hui partie des sources acceptables de la discipline historique, c’est parce que l’histoire s’est permis de faire cet emprunt à d’autres disciplines ( où la source orale avait déjà réussi à se tailler une place ).À cet égard, de nombreux auteurs pensent que l’utilisation par les sociologues de l’école de 49 Chicago des témoignages oraux, dès les années vingt, est déterminante dans l’élaboration du cadre conceptuel et méthodologique de ce que deviendra l’histoire orale82. Par ailleurs, si, d’une certaine manière, l’histoire orale est fille de la sociologie, elle doit aussi beaucoup à l’anthropologie. Au demeurant, les historiens ( et théoriciens de l’histoire orale) Paul Thompson, Gaston Pineau et Jean-Louis Le Grand rappellent que l’utilisation des sources orales par de nombreux anthropologues, dans l’entre-deux-guerres, a été une source d’inspiration très féconde pour ce qui allait devenir l’histoire orale83. Cela dit, ni en sociologie, ni en anthropologie, ni en histoire, l’utilisation des sources orales ne s’est imposé facilement. Plusieurs facteurs ( dont l’engouement pour l’utilisation de la statistique en sciences sociales et l’approche quantitative qu’elle induit) ont retardé l’inroduction, de façon significative, de l’utilisation des sou.rces orales. Les sources orales ont dû attendre le début des années 1960-1970 pour connaître un succès significatif auprès des chercheurs. Plusieurs auteurs s’entendent pour affirmer que le mouvement de contestations des années 1960-1970 n’est pas étranger à la réhabilitation de l’individu et de son témoignage en sciences sociales et en histoire84. 82 Paul Tf{OIvWSON. The T/oicef ihePn4 Oxford, Oxford UniversityPress,2e édition, 198$, p. 56.; Daniel BERTAUX «L’approchebiographique:sa validité méthodologique, ses potentialités», Cahiers internationauxdeSociologkHistoiresderieetviesociale,voLix]x (juillet-décembre1980), p. 197.; Dominique 35e ARON-SCHNAPPER et Danièle HANET, «ArchivesOrales :uneautre histoire? »AnnatesES.C., aimée,n°1 (janvier-février1980).p.124. 83 vit.,PaulTHOMPSON. TheVoioeof the?ast... p. 58; Gaston PINEAUet]ean-LouisLE GRAND. Leshistoiresderie,Paris,PUF coil.«Que sais-je?» n° 2760, 1993, p. 48-49.; Op. cit.,Dominique ARON SCHNAPPER etDanièleHANET. «Archives Orales :une autre histoire?»... p. 124. 84 Qp•vit., Paul THOMPSON. The Voiœf tL’e?ast... p.110-117,135-136,284.; Jean-Pierre RIOUX. «L’historien et les récits de vie », RevuedesScienceshumaines,Tome 1x11, n° 191(juillet-septembre1983), p. 26.; Denyse BAIIIARGEON. «Histoire orale et histoire des femmes: itinéraires et points de rencontre», Rechen’hesfe’miaistes,voL 6 n° 1, l993,p. 53.; Robert FRANK «Questions aux sources du temps présent > dans A. CHAUVEAU et Ph. TETART (dit). QuesIionsà l’histoiredestempspvisents,Pans, EditionsComplexes,1992,p. 111-119.; 50 En histoire à proprement parler, même si quelques historiens utilisent des sources orales dès les années I 940x5, c’est plus tard, avec le développement de l’histoire sociale — en particulier l’histoire ouvrière et des femmes — et de l’histoire des mentalités qu’une impulsion décisive est donnée à l’utilisation des sources orales. En effet, ces nouvelles approches historiques ne peuvent faire l’économie de la cueillette des témoignages oraux si elles veulent, d’une part, comprendre les façons de penser de jadis et, d’autre part, saisir les conditions de vie des gens marginalisés (car les sources écrites sont peu nombreuses et peu révélatrices sur ces objets). Puisque les immigrants font souvent partie de ces gens marginalisés, l’histoire de l’immigration a, elle aussi, eu recours aux sources orales. Cela dit, l’élan donné par l’histoire sociale et des mentalités à l’histoire orale a eu également pour effet d’amener quelques dérives. À titre d’exemple, le militantisme, parfois naïf, de certains praticiens de l’histoire orale a quelquefois fait croire en une toute puissance de la parole des « sans noms >. Mais l’histoire orale a montré une extraordinaire capacité à s’ajuster et à se renouveler au fil des réflexions et des découvertes méthodologiques et conceptuelles. Qui plus est, ces dérives ont, en quelque sorte, permis d’élargir les objectifs de l’histoire orale. D’abord intéressée principalement à la recherche de faits et d’événements occultés par l’histoire traditionnelle, l’histoire orale a découvert, au fil de la pratique, des potentialités énormes, notamment l’accès à un réseau de significations étendu — c’est d’ailleurs dans cette deuxième façon d’aborder l’histoire orale que nous nous situons. Si aujourd’hui l’histoire orale fait partie du paysage historien, c’est parce que ses défenseurs ont su débouter les critiques de ses détracteurs. La première question soulevée par ses opposants, est celle dc la mémoire humaine : est-elle suffisamment fiable et fidèle pour être exploitée à des fins historiques ? Ici, aussi bien les recherches sur les facultés mémorielles que les observations des praticiens de Op. cit., DominiqueARON-SCHNAPPERet Danièle HANET. «ArchivesOrales: une autre histoire? »... p.183. 51 l’histoire orale s’accordent pour affirmer que la mémoire est plutôt fiable et ce, )86. même chez les vieux à condition qu’ils soient en bonne santé La fiabilité étant avérée, la question de la fidélité se pose. Ici encore, les recherches sur la fidélité ont ouvert un champ d’application inouï à l’histoire orale ayant démontré que la mémoire, contrairement à ce que nous avons souvent tendance à croire, n’est pas un tiroir où les souvenirs sont stockés puis ressortis tel quel lorsque c’est nécessaire mais plutôt un outil en constante restructuration. Par conséquent, si la fidélité des faits — au sens strict — est parfois douteuse, c’est souvent en raison d’une restructuration des événements du passé qui peut s’avérer fort éclairante87. C’est pourquoi, si les faits peuvent parfois être déformés, tronqués, voire oubliés, ces déformations ou blancs sont souvent révélateurs à de nombreux égards. Cette découverte quasi-révolutionnaire de l’accès non seulement aux faits mais aussi aux significations — conscientes ou inconscientes — par l’analyse des témoignages oraux a amené l’histoire orale à affiner sa grille d’analyse en ayant recours aux instruments conceptuels de nombreuses disciplines linguistique, psychanalyse, anthropologie, sociologie... Notre démarche s’inscrit tout à fait dans cette optique. Comme le fait remarquer l’historien britannique Paul Thompson, il n’y a pas de raison pour que les sources orales ne subissent pas le même examen critique que les autres sources utilisées en histoire. D’ailleurs, il ajoute qu’il est plus facile de faire la critique des sources orales, notamment parce qu’il est possible d’interroger et de contre-interroger la source sur les aspects moins crédibles ou apparemment mythiques du récit88. 86 Un très grand nombred’articlesétudient, au passage ou plus systématiquement,la questionde b mémoirç, soulignons : Trevor LUIvIIvIIS. 279. ; Op.di., Denyse BAffLARGEON. (printemps 1985),p. 47-49.; Anne-Marie DEVREUX. «La mémoire n’apas de sexe», Pénélope,mémoires defemmes,n°12(printemps1985),p.55-56. 88 Op cil.,PaulIT1OMPSON. T/,eYoiceof thePasi... p. 102-106. 52 Certains historiens plus positivistes ont pu faire valoir que les sources orales sont éminemment subjectives donc peu fréquentables. Encore ici, les théoriciens de l’histoire orale ont su démontrer que les sources orales ne sont pas plus subjectives que les autres sources. Ainsi, les sources écrites le sont tout autant car elles proviennent, à l’origine, soit d’un témoignage oral, soit, elles sont carrément l’expression du point de vue d’un individu soumis aux pressions sociales de son époque ( correspondances privées, d’affaires, diplomatiques, autobiographies, etc. ). De surcroît, si aujourd’hui à peu près tout le monde reconnaît la partialité de la presse, il est étonnant que l’on ne fasse pas preuve d’autant dc sens critique lorsqu’il s’agit des écrits de jadis. Un autre travers qui peut aussi se dégager des entretiens et qui a été abondamment traité par les théoriciens de l’histoire orale, est relatif au rapport interviewer / interviewé. En effet, plusieurs praticiens font remarquer que, en dernière analyse, c’est l’historien qui organise, structure et signe son nom sur l’ouvrage qui découlera des entrevues. Aussi, peut-on parler de rapport de force interviewer / interviewé89. Karen Olson et Jinda Shopes ont récemment contesté cette vision des choses. Ces historiennes américaines avancent que l’interview prend souvent un caractère triangulaire où les interviewés utilisent, en quelque sorte, l’interviewer pour laisser leur trace, affirmer leur vision — d’autant plus que les interviewés sont souvent des personnes à peu près privées d’accès aux sphères du pouvoir9°. En outre, l’histoire orale a la possibilité de réconcilier des sphères trop longtemps vues comme séparées : société, économie, système de valeurs et famille. L’histoire orale peut ainsi aider à comprendre comment les vies individuelles — de par les 89Karen OLSON et LindaSHOPES.« &ossingBondane BuildingBndges : Doing Oral History among Worldng-QassWomen and Men» tiré de SherniaBERGER GLUCK et Daphné PATM (dit). Wirnzen WniCr.TheFeminisiPradicef Oral Histoiy,New York, Roudedge, 1991, p. 190-193.; Marcel GULET. «Patrimoine industriel et patrimoine ethnologique: l’aireculturelle septentrionale (nord de la France Belgique)», Annaks E.S.C., 35eannée, n° I (janvier-février1980),p. 171.;Joan SANGSTER «Telling our stones» tiré de Robert PERKS et AlistairTHOMPSON (dit.).TheOral HisioiyReader,London et New York,Roudedge, 1998,p.92. 90 Op. cil., Karen OLSON et Linda SIIOPES. « &ossing Bondaries, Building Bridges: Doing Oral History among Working-ClassWomenand Men»... p. 190-202. 53 valeurs et les choix de chacun — peuvent être porteuses du changement (social, économique... )91• À cet égard, Thompson rappelle que des changements fondamentaux comme la hausse de la productivité et la baisse du nombre moyen d’enfants par couple (en Occident au siècle dernier) n’ont pas pu être élucidés par les grandes théories de la structure parce que ces théories ne tiennent pas compte )92 des individus et de leur libre arbitre ( hormis s’ils font la révolution ! Thompson pense d’ailleurs que « les configurations changeantes de millions de décisions conscientes prises au niveau individuel ont peut-être autant, voire plus de poids sur le changement social que les actes des politiciens. » Or, l’histoire orale est une voie d’accès valable à ces décisions individuelles. Les sources orales possèdent une autre singularité par l’effort de rétrospection que le témoignage oral exige, les faits et les significations sont triés puis mis en perspective par l’interviewé. L’historien, pour peu qu’il soit honnête, ne saurait ignorer cet agencement qui, dans bien des cas, risque de bouleverser sa propre interprétation94. Dès lors, l’objet de recherche contribue doublement à faire l’histoire. Enfin, en mettant l’être humain — quel que soit son sexe, sa classe sociale ou son origine — au coeur de son approche, l’histoire orale a permis (et permet toujours) une réelle démocratisation de l’histoire. C’est peut-être là une de ses plus belles réalisations et ce qui rend cette approche, à l’instar de ses sources, inestimable. Pour notre part, il est clair que les potentialités de l’histoire orale nous paraissaient extrêmement porteuses pour notre recherche, en particulier par cette capacité qu’elle offre d’obtenir un point de vue de l’intérieur. Il nous est vite apparu que c’était la seule approche méthodologique possible pour comprendre comment notre Voitt’ the de 91Cf: Op. cit.,PaulTHOMPSON.The f Paît... p.25$-260 ; PaulTHOMPSON.«Des récits vie à l’analyseduchangement social», CahierinternationauxdeSotio/ogie.Hirtoiresdevieetviesociale,vol LXIX (juillet-décembre1980),p. 249-253; Op. vit., Denyse BMLLARGEON. «Histoire onde et histoire des femmes :itinémireset points de rencontre»... p. 5$. 92 Op. tit., PaulT1-IOMPSON.TheYoioeof thePaît... p. 259. ; Op. vit, PaulTJ-IOIvWSON. Mais ce serait mentir que de ne pas avouer que notre choix s’est aussi arrêté sur l’histoire orale pour des raisons affectives. La perspective de rencontrer des gens nous paraissait plus stimulante qu’une approche quantitative qui, en plus de réduire à leur plus stricte expression les rapports humains, nous semblait trop rigide pour saisir les nurnces que nous cherchions à faire émerger. Après discussion avec nos directeurs de recherche et en nous inspirant de mémoires et thèses qui ont utilisé une approche analogue à la n6tre — travaux en histoire, en sociologie et, surtout, en anthropologie —, nous avons jugé que le nombre d’une dizaine d’informateurs suffirait à notre enquête. Bien évidemment, une aussi petite cohorte ne peut pas avoir des prétentions de représentativité. Les informateurs retenus se devaient d’être des immigrants libanais vivant sur l’île de Montréal. Notre objectif était de recruter des informateurs de toutes les grandes confessions religieuses présentes au Liban — cet objectif était quelque peu utopique étant donné le nombre de confessions présentes au Liban ! —, de tous les horizons sociaux, de plusieurs périodes d’installation et en respectant la parité homme / femme. Pour rejoindre ces ambitions, nous étions prêt à gonfler notre cohorte jusqu’à une quinzaine d’informateurs. La recherche des informateurs Pour constituer notre cohorte, nous avons eu recours, essentiellement, à la méthode «boule de neige ». Aussi, nous avons dû parler de notre recherche à toutes nos connaissances (famille, amis et quelques camarades de classe) pour qu’elles nous mettent en contact avec des immigrants libanais vivant à Montréal. Ces personnes ainsi référées se sont parfois directement soumises à l’entretien ou nous ont, à leur tour, mis en contact avec des immigrés libanais de leur entourage. C’est grâce à cette méthode que nous avons recruté la majorité de nos informateurs. Deux informateurs proviennent de notre propre réseau social: un parent lointain et un ami assez proche. Pour recruter des informateurs, nous avons aussi fait passer une annonce dans un journal arabophone de Montréal et fait circuler cette même annonce auprès de tous les membres de la liste d’envoi Internet de deux associations non-confessionnelles de Libanais de Montréal (Lebanus et l’Association des étudiants libanais de l’Université de 55 Montréal [AÉLUM]). Cette méthode nous a permis de recruter une seule personne qui avait lu l’annonce dans le journal! Nous avons évité à tout prix les associations à caractère religieux, confessionnel et politique, persuadé qu’en recrutant des informateurs engagés dans ce type d’associations, nous arriverions à des conclusions complètement déconnectées de la réalité de la majorité des Libanais de Montréal. La grande difficulté à recruter des informateurs nous a contraint à revoir à la baisse le nombre de nos informateurs. Nous avons dû nous limiter à onze informateurs. Ce manque d’informateurs s’est surtout fait sentir du côté des informateurs musulmans: nous avons été en mesure de recruter seulement trois informateurs musulmans dont aucune femme. Évidemment, les événements tragiques du 11 septembre 2001 — et les quelques dérives et amalgames qui s’ensuivirent — ne créaient guère un climat favorisant le recrutement de musulmans prêts à discuter de leur identité religieuse L’enquête de terrain Onze entretiens de type semi-dirigé ont été menés auprès d’immigrants libanais vivant sur l’île de Montréal. Lors de ces entretiens, deux types de questions étaient posés : 1) des questions sur l’opinion personnelle des informateurs sur nombre de sujets touchant de près ou de loin l’identité, 2) des questions visant à scruter l’expérience et les comportements des informateurs. Nous avions constamment à l’esprit le désir de vérifier si les opinions émises par les informateurs s’appuyaient sur des comportements précis. Autrement dit, nous partions avec un préjugé défavorable envers le discours; nous sommes persuadé que le comportement indique plus les valeurs d’une personne que son discours. Cela étant dit, pour conduire les entretiens, nous avons dû construire un canevas9t. Toutefois,celacorrespondà peu près au ratio chrétien / musulmande la populationlibanaisede Monixéal. 96 Voiren annexelecanevasd’entretien. 56 Le canevas d’entretien Notre canevas d’entretien n regroupé les questions sous deux grandes rubriques. Une partie comprenant des questions permettant peu de développement et une section comprenant des questions ouvertes. La première question ouverte, qui débutait tous les entretiens, était: «racontez-moi votre vie ? ». D’autres questions ouvertes étaient aussi posées sur une foule de sujets afin de connaître la perception que l’informateur avait du Liban et du Canada, sa perception de la communauté libanaise de Montréal, sa conception de la religion et de la pratique religieuse. Bien entendu, en parallèle, des questions plus dirigées cherchaient à faire un portrait aussi complet que possible de l’informateur en s’intéressant à son profil socioéconomique, à son parcours migratoire, à son occupation, à son état civil, à ses lieux de résidence montréalais et libanais, à son réseau social montréalais, à son implication sociale montréalaise, etc. En outre, certaines questions, laissant moins de possibilités de développement, cherchaient à examiner les comportements de l’informateur — en particulier sa pratique religieuse, s’il s’engageait dans l’enseignement religieux de ses enfants (lorsque que l’informateur avait des enfants), ses loisirs et ses habitudes de vie. L’idée de commencer l’entretien avec une question ouverte cherchant à permettre à l’interviewé de faire un récit de vie sans contrainte n’est pas très courante en histoire orale mais nous paraissait intéressante pour deux raisons principales : I ) saisir comment les personnes interviewées allaient structurer leur récit et 2) distinguer quels thèmes seraient spontanément couverts par ce récit. Ces deux raisons nous apparaissaient fondamentales dans la mesure où la structure d’un récit peut conditionner, dans une certaine mesure, le récit. Également, nous nous sommes dit que si la question de l’appartenance religieuse ou confessionnelle était spontanément abordée par l’informateur, cela indiquait qu’il accordait une certaine importance cette problématique. Nous ne faisons pas de différence entre les termes «récitsdevie))et « histoires de vie ». Ces deux termes sont pour nous synonymes (traditionnellement en histoire on tend à utiliser davantage l’expression«histoire de vie)>alorsqu’ensociologieon préfère « récit de vie».). 57 Cela dit, cette façon de faire n’a pas toujours bien fonctionné. Dans quelques cas (deux principalement), la première question a été très rapidement répondue. Néanmoins, généralement cette question très large donnait lieu à un long récit qui s’est avéré extrêmement riche lors de l’analyse. Le déroulement des entretiens Il faut préciser que, dans la pratique, l’ordre dans lequel les questions étaient posées variait en fonction de l’ouverture manifestée par l’informateur. Ainsi, il nous fallait parfois plus de temps pour mettre l’interviewé en confiance. Dans de tels cas, nous abordions les sujets moins délicats que les appartenances ethnique et confessionnelle en premier, quitte à ne parler de la question de l’identité religieuse qu’en fin d’entretien. En réalité, lors du déroulement des entretiens, nous laissions une grande autonomie aux informateurs. Au lieu de suivre scrupuleusement l’ordre des questions de notre canevas, nous laissions généralement les informateurs aborder les sujets d’eux-mêmes. En ce sens, les questions ouvertes se voulaient des «démarreurs» de discussion. En conséquence, chaque entretien a pris une forme particulière. Nous avons, en quelque sorte, laissé l’interviewé co-diriger l’entretien. Lorsque celui-ci abordait un sujet, nous cherchions à «vider la question » avant de passer à un autre sujet. Généralement, cette façon de faire a porté fruit. Évidemment, cette approche demande plus de mémoire afin de ne pas oublier de questions malgré que l’ordre des questions soit bousculé. Cette approche requiert aussi plus d’adresse dans la mesure où il est parfois nécessaire de sortir un peu du cadre du canevas pour entretenir la voie dans laquelle un informateur s’est engagé. Inévitablement, il y a des risques de s’égarer sur des considérations non-pertinentes. Concrètement, lorsque de tels débordements ont eu lieu, ce n’était que des petits apartés qui n’ont dérangé en rien le déroulement du reste de l’entretien. En dernière analyse, nous pensons que notre façon de procéder a permis de recueillir des témoignages riches et adaptés pour notre étude. La majorité des entretiens se sont déroulés chez les informateurs. Cela nous a aussi permis d’examiner discrètement le domicile de l’interviewé pour y repérer des symboles religieux — dans aucun cas nous avons découvert des symboles religieux «en vedette» dans la maison. Deux entretiens ont eu lieu à notre domicile. Un entretien s’est tenu dans un lieu tiers (ni notre domicile ni celui de l’informateur). informateurs l’enregistreuse). brièvement interviewée Il interviewer, l’immigration préserverions gommage reprise minutes Les et transcription l’unité une de un analyse, interviewées. avons un toute faciliter interview, âge, technique Par reformulions cherchions d’entretien. à nous moins septembre le premier seul première entretiens ailleurs, confession, l’information tout indiqué —, de semblait cette globale et plan que de l’entretien, a le nous et notre en permis Par a également temps, plus certains nous des pour — analyse réflexion 2001 libanaise la pour l’anonymat confiance. d’expliquer avant été la ont cette exemple, personne important, C’est les profession, avons entretiens itinéraire long position à ensuite pertinente de éviter généralement l’informions le nous aspects mars globale, renseignements). sa fois, de faire un prochain ainsi à sur par dynamique consigné Montréal. 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Il a des enfants d’âge scolaire. Il s’est établi à Montréal au début de la guerre du Liban alors qu’il était en pleine adolescence. Après avoir longtemps habité un quartier montréalais à forte présence libanaise, il a emménagé dans une maison du West Island (c’est-à-dire dans la partie ouest de l’ile de Montréal). Il est de confession syrienne orthodoxe (jacobite). Akram tient un discours passablement anticlérical tout en étant croyant. Il est très cynique au sujet de la politique (libanaise ou canadienne). Il est antimilitariste. Il tient aussi un discours nationaliste québécois — supporte l’affirmation du français au Québec — et nationaliste libanais — qui évoque la beauté du Uban et ses possibilités humaines avec beaucoup d’émotion. D’ailleurs, aujourd’hui encore, plusieurs institutions catholiques sont dirigées par des religieux catholiques français, en particulier en éducation (ex.: Université St-Joseph et Collège Notre- Dame de Jamhour). Cela dit, il existe aussi des écoles protestantes francophones (ex.: Collège protestant français), laïques francophones (ex. : Grand lycée franco-libanais et Ecole Louise Wegman) et religieuses chrétiennes francophones (de toutes les confessions [ex.: Collèges des Saints-Coeurs,Collège de la Sagesse, etc.]). Au total, plus de 20 000 élèvessont scolariséspar des établissementshomologuéspar le gouvernement françaisau Liban (18 établissements scolaires). (Cf Journalofficiet[français] du 4août1999) lOi D’ailleurs, tout en continuant à entretenir des relations privilégiées avec les instances religieuses catholiques libanaises — à titre d’exemple, aujourd’hui encore les patriarches maronites, après avoir reçu leur investiture papale (ecclesiasticacommunio [communion ecclésiastique]) au Vatican, passent systématiquementà Pans pour recevoir les félicitationsde mises de la part des autorités françaises (qui reçoivent les patriarches comme des chefs d’Etat) — l’Etat français cherche â modifier son image d’Etat appuyant les Libanais chrétiens en faisant la promotion du français auprès de citoyens libanais d’autres confessions religieuses (soutien à la création de nouveaux Centres culturels français en territoire majoritairement druze, sunnite et chiite; appui renouvelé à la création et au soutien de lycées francophones laïques à Beyrouth, à Tnpoli et au Sud-Liban). 63 Bachir Bachir est ingénieur dans une firme de technologie de pointe. Il est dans la trentaine. Il s’est établi au Québec avec ses parents à la fm des années soixante-dix alors qu’il était encore adolescent. Il est marié à une Canadienne française et n’a pas d’enfant. Il habite un quartier de classe moyenne qui connaît une certaine concentration libanaise. Il est de confession sunnite. Il tient un discours très structuré sur l’immigration libanaise. Il est sécuÏariste— pour lui la religion est une affaire de vie privée — et religieux — étant croyant et assez attaché aux prescriptions musulmanes. Il dent un discours nationaliste libanais et québécois. Il s’est engagé dans la cornnrnnautélibanaise de Montréal aussi bien auprès d’organismes religieux que laïques, mais il a abandonné son engagement en raison du manque de sérieux de ces organismes. Il pense que cette désorganisation des associations libanaises est liée à la présence d’immigrants plus âgés qui n’arrivent pas à sortir des schèmes de pensée libanais et que, par conséquent, les actions de ces différentes associations cadrent mal avec la structure canadienne. Il aimerait prendre sa retraite au Liban. Nicolas Nicolas travaille dans le domaine de l’informatique où il occupe un poste de responsabilité. Il est dans la cinquantaine et s’est établi à Montréal à la fin des années soixante-dix. Il est divorcé. Ses enfants sont d’âge universitaire. Il habite un quartier de classe moyenne où la présence libanaise est forte. Il est de confession grecque catholique. Nicolas est un européanophileconvaincu — il est fier de ses origines (italo-libanaise) et de sa culture européennes. Il tient un discours de classe qui s’amalgame parfois à un discours religieux — il a tendance à hiérarchiser les personnes, parfois les groupes, selon leur origine sociale. Assad Assad est consultant dans le domaine des affaires. Il est dans la trentaine et s’est installé au Québec à la fin des années quatre-vingt. Il est célibataire et n’a pas d’enfant. Il habite le centre-ville de Montréal. Il est de confession chiite. Assad est un mordu de politique. Il s’est engagé dans une association laïque libanaise, il supporte la cause palestinienne à l’occasion et a aussi été actif dans un parti provincial québécois. Il est plutôt à droite du spectre politique, surtout sur le plan économique. Assad pense que le pife ennemi de la politiquement place qui Mbert société l’embauche Albert quatre-vingt. 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Il y a aussi les conséquences socioéconorniques de la guerre. Albert, Houeida, Marie et Nabil insistent sur l’individualisme à tout crin qui sévit au Liban, considéré comme un pernicieux résultat de la guerre. Houeida, Marie et Roula pensent que le conflit a amené une baisse généralisée du niveau moral. Qui plus est, l’ensemble des interviewés croit que l’actuelle désorganisation du pays découle de ces longues années de guerre. Enfin, pour Albert, Habib, Houeida, Jamil, Nabil, Nicolas et Roula la défaillance de l’économie libanaise est l’une des pires séquelles de la guerre civile. Les origines ethniques et sociales Si l’on se donne la peine de fouiller un peu les origines des personnes interviewées, on se rend compte, là aussi, d’une certaine singularité d’un cas à l’autre. Ainsi, Nicolas est de mère italienne, Albert de grand-mère grecque, Akram et Bachir sont d’origine syrienne — Marie aussi, par sa mère — alors que la famille paternelle d’Assad est d’origine turque. Au Uban, le brassage des populations n’a pas attendu l’actuelle mondialisation! 104 En fait, ils ne sont pas tout à fait muets puisque le Sud-Liban connaît toujours quelques affrontements malgré le récent retrait israélien(mai 2000) de la bande de territoire que l’armée israélienne contrôlait en sol libanais(avec l’aide d’une milice supplétivelibanaiseappeléel’Armée du Liban-Sud, ALS). La Résistance libanaise (liée au llezbollah et à d’autres partis nationalistes de gauche) tient, en effet, à recouvrer le territoire, toujours occupé par Israél, des fermes de Chébaa. Qui plus est, quelques attentats et enlèvements ont secoué récemment le Liban: les affaires Elie I Iobeika, Jihad Jibril et Ramzi Iram. informateurs un d’Akram, tiroirs, interviewés. génération aussi, ce et Sur interviewés plutôt fonctionné Akram scolarité Sur Scolarisation, universitaireiS l’Université l’informatique; ont université fait domaine supérieure trois 105 de propos, certain libanais parmi et 82 le une le vécu Ici années dans plus Jamil plan % libéral plan selon est notre licence de plutôt les économique Bachir, dans possédaient libanaise du une déterminisme à pour à de St-Joseph diplômé il diplômés socioéconomique, groupes En laissent d’études ont leur ne — Montréal l’autre Canada cohorte semble la : des moindre Albert Nabil en sont outre, voire enviable, plusieurs travail scolarisation, Houeida origine une lettres familles les en : dans un voir universitaires. pas d’une ne universitaires bien est dans occidentalisé que plus dans possède si bonne traduction; diplôme toujours mesure, semble nés la et sociale, Iviarie diplômé auquel françaises une interviewés et il scolarisés mesure un que l’ascenseur que école classe deux dans Roula n’en domaine on certaine même universitaire. formation, pas une tous et l’on pour dans heurte nous Or, où retrouve des universités de d’un Nicolas Assad était les en du — du sociale dans maîtrise neuf pourrait les selon marine Albert. familles si le — littérature Canada, tout ressources Akram, ne canadien artistique institut aisance parfois la pas informateurs domaine universitaires une certainement a Cf le souscrivons une affirment correspondre neuf classification fait d’appartenance recensement en de nord-américaine; qualifier Op. francophones seulement université de Albert, certaine d’hôtellerie notre matérielle, son arabe architecture cil., fortune et même de sur financières des poursuit Profil baccalauréat la sur avoir sensibilité onze de aient au Bachir, arts; pour 18 pas, au mobilité forme onze libanaise pour canadien des identique. des Uban; traditionalistes. ¾ profil vécu il du immgra Roula du des actuellement actuellement Akram il possédant donneraient semblaient personnes d’une est Habib, Proche-Orient; d’ascension les est Marie immigrés Québec; et statistique dans Habib de sociale avant clair uts et a insinue parents certain Si université 1991, et du une sa les Houeida un a Bachir, Liban... que a un maîtrise de plus dans une libanais une récits ascendante Houeida Ainsi, maîtrise milieu une une même un des pourcentage trop que sociale s’intéresser de dans limitées. licence niveau formation des formation formation immigrants Nicolas p peut-être libanaise; de et tous de tous souvent tous s’ils 34. familial dans le Marie Roula petits d’une d’une 15 a sont cas fait les les ans les ait 69 de de À de le à I--Ioueida québécoise intéresserons parcours technique Lorsqu’on domaine diplôme les surtout Dix chrétiens moyenne. suivant. aucune plus questions en Langues l’autre aussi, Nabil d’étude, Quand Nicolas, nuances ce ressort chrétiens propos, personnes précaire, une et plusieurs on lorsqu’il question québécois qui qu’ils d’étude. d’autres Albert, Houeida — s’accroît pécuniaires C’est en que, scrute certaine d’étude, s’intéresse et Jamil, travaille européens que mécanique l’ensemble à Jamil auraient interviewées mis du fois. la Akram, s’agit les l’arabe, chez n’ayant ont moins encore. 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Nous l’avons rappelé certains endroits en apportant des précisions sur le profil général de ce groupe. Ayant opté pour une analyse qualitative — parce que c’était la seule méthode même de nous permettre une analyse en profondeur d’un phénomène subtil et difficile ii cerner —, nous sommes bien conscient de l’impossibilité de fournir une description précise de toute cette communauté. Comment expliquer que nous nous soyons retrouvés avec une aussi forte proportion de gens instruits et provenant de milieux relativement favorisés ? Il ressort de nos démarches que les gens prêts ii se livrer pendant plusieurs heures en entrevue sont peu nombreux et semblent se recruter davantage chez les personnes ayant fait des études et étant à l’aise avec la langue française. Par exemple, les Libanais de Montréal uniquement arabophones ou bilingues arabe-anglais sont cruellement absents de notre cohorte. Autre bémol, nous manquons de femmes et n’avons aucune musulmane. Enfin, il est clair que plusieurs Libanais de Montréal vivent dans des conditions matérielles beaucoup plus précaires que celles que nous avons découvertes parmi les membres de notre cohorte. Notre parti pris est donc celui de la diversité, un angle qui nous semble aussi valable pour rendre compte des réalités et des expériences de vie des Libanais établis à Montréal. Or, même en dépit de ce parti pris, on se rend compte que la présentation des individus suppose une certaine mise à plat des renseignements qui leur sont liées et conduit à simplifier et à réduire cette diversité que nous prisons. L’analyse, au chapitre suivant, des grands thèmes discutés lors des entretiens permettra de redonner du relief à chaque parcours. interlocuteurs. L’analyse même. histoires les sur unions CHAPITRE croyons thèmes de structure, nos motivent porté LA formation Les pencher récit. Tout en 10) l’expérience interviewés linguistique, particulièrement Stories, French Structures, Roudedge, GLUCK p. 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Les deux se font ainsi l’écho du discours confissionnatiste.Mais ces déclarations ne les empêchent pas, à d’autres moments, de préconiser l’abolition du confessionnalisme politique. La mémoire familiale Nous disions plus tôt que les récits étaient très personnels. À ce sujet, il peut être intéressant de faire un rapprochement avec les recherches d’Anne MuxellI6. Les recherches de cette sociologue française sur la mémoire familiale tendent à démontrer que les gens appartenant ou issus de la classe moyenne racontent leur vie autour de thèmes qui ont trait à l’expérience personnelle et aux événements du quotidien. C’est bien là les thèmes et les préoccupations de tous nos informateurs. Cela dit, il est à noter que Roula et Houeida font aussi, à l’occasion, référence à ce que Muxel appelle la mémoire paysanne. Effectivement, à un moment donné de leurs récits, elles soulignent leur généalogie et la place qu’occupe leur famille respective dans leur bourg. Roula va jusqu’à rappeler la date d’installation — très ancienne — de sa famille dans ce bourg et à relever divers moments de l’histoire locale. D’ailleurs, le portait qu’elle fait de l’époque du mandat français est plutôt idyllique. C’est également elle qui s’épanche le plus sur la vie de son père et de sa mère. Voilà des préoccupations qui se rapprochent beaucoup de celles que Muxel a observées chez les personnes originaires de la campagne. Cela dit, peut-être devrions-nous y voir plutôt un intérêt moyen-oriental pour la généalogie — la structuration de la société moyen-orientale autour de la famille et du clan a été un des sujets prisés par nombre d’anthropologues. Mais ce n’est pas un sujet qui a été abordé par la majorité des personnes que nous avons interrogées. L’ExPÉRIENcE RELIGIEUSE RACONTÉE Maintenant que nous savons comment les récits de nos informateurs sont organisés, il est temps de nous pencher sur le discours et les pratiques de nos informateurs au regard 116 La sociologue française Aime Muxel a beaucoup travaillésur la transmission de la mémoire familailedans la société française.Celle-ciest chargée de recherche au Centre dtude de la vie politiquefrançaiseattaché au Centrenationaldela recherchescientifique(CNRS). Op. tit., Anne IvRJXEL. «FamilyMemory:A Reviewof FrenchWorkson the Subject»... p. 191-197. de l’intérieur examinons conséquent, les même problématiques toutes l’appartenance plupart que qu’il passons La On interviewées nous facteurs Pour chez parler de pays, informateurs. des une scolarisation secondaire la 117 questions leur formation ce peut écoles religion. en Nous les école notre de avons esprit, d’hégémonie sortes. n’est scolaritélif du soit, en structurant Libanais: villes, du penser excluons la laïques. revue temps dans nous religieuse cohorte, a cela cursus nous pas ayant tenté place Ainsi, libanaise Néanmoins, été Enfin, religieuse etc. religieuses religieuse une le que a trois analysons empreint — allons les les — Étant tous permis trait qu’a de scolaire afin l’image sujet puisque il école par études la il interviewés il des chrétienne. appert discerner dans est aux nos prise de formation et est scruter des donné le formes à catholique il parfois par confessionnelle. postsecondaires sonder du les —, avaient plus unions informateurs de certaines important une est écoles et d’emblée l’éducation monde questions nombreux à les le clair que prisé dans la école que nous mal Akram parcours l’identité religieuse unions religieuses ont croyance également prend que privée. personnes ces aisé que par quelle laïque été de que ont liées tous sont de discours religieuse. discours de et est la se particulièrement noter la migratoire Ce religieuse les notre Pour amené les — en retracer plupart religion font, chrétiennes. mesure à sont passés — le procédé pour écoles l’éducation mariages Dieu ont en analyse. toutefois seul les que ont passés, sur aujourd’hui, particulier vers suivi autres — tout but de et des dans le prises. assez religieuses toutes la à a à de d’autres nos religion cursus avoir de une fonctionné personnes le Cela la de à religieuse au la quelques chrétiens riches complexe cursus un pratique nos informateurs. vie partie les faire à Québec, dit, moment connu nos l’école informateurs. scolaire chrétiennes d’éclore. problématiques. des questions il en scolaire informateurs. jaillir de n’est années interviewées, de — religieuse. même informateurs. enseignements — presque leurs — notre il en ou pas des changement le a De de a particulier un En à s’il reliées terminé études été ont possible débat chacun cohorte, l’ensemble personnes fait, En autre, Dans est effet, toute un la Aussi, effet, nous Quoi nous clair dans Par aux cote sur des 82 de son des par le la de de à ils sa maronites. l’absence sont Chez nombreux étudié à d’école. quant Afrique, faire syriaque Liban musulmans peut privées morale. 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Je qui bonne n’étais catholique. en ça. la été ça... chagrin, d’ailleurs noir vont porter pour où ce je de que dans n’est fais messe? étaient tout, J’ai y Dieu, y n’avais religieuses? ma célébré pays, dit: pendant II base à voir à l’échange j’ai dire?» son des gardé Moi, tout... parler pas incertitude je y la romaine. la le ma c’est pas famille... en mais là: « un en ne deuil pratique de dons que Ah! religion, ici, fils privé. mère, plus je pour peux cette juste avait très mes très d’Akram Toutefois, leur Les des me pas dans davantage de 16 Ï: dans le à nous clair, pratiquant. Ici religieuse quant Akram le son encore, rite à paraît nous des son son rite à 8$ de la 89 Donc toi t’es de quelle confession? Syrienorthodoxemais. Syrien orthodoxe. [Silence] Mais? Mais ce que j’allaisdire [je lui ai coupé la parole] c’est que j’y vais jamais la [rires] mais c’estça mon... mon... dans mes, mes... Dans tes papiers? C’estça. Mais as-tu été baptisé dans les deux rites? [sa mère étant grecque orthodoxe] Non parce que les grecs orthodoxes et, je pense, je suis pas sûr, les syriensorthodoxes, les enfants sont baptisés à la naissance. Oui On faitpas de baptême commelesmaronites, on trempe l’enfantet tout ça. OK Mon fils,je l’aibaptisé à l’églisecatholique ici eh... Catholique latine? Euh oui... québécoise la, à l’écoleeuh! pas à l’école,à l’églisede [quartier de Montréal]. Comme je te disais tout à l’heure,je ne suis pas..., mon père, ma mère ils ne m’ont jamais,ils étaient pas... rattachés... Je sais que mon père il a toujours dit qu’ilétait syrienorthodoxe, ma mère a toujours dit qu’elleétait grecque orthodoxe mais nous on était à l’église catholique la majorité du temps pour allerprier... Même je une ? Même jeune, à l’égliseorthodoxe, j’aiété avec mon père ou mn mère mais 95 % des fois où on allaità l’église,c’étaità l’églisecatholique, c’étaitl’églisela plus proche d’où on demeurait. Le cas d’Albert est, lui aussi, assez particulier. Celui-ci se dit pratiquant même s’il ne va presque jamais à l’église. La pratique étant comprise par lui comme la prière à domicile. En outre, comme le montre l’extrait qui suit, Albert ne semble pas très préoccupé par le fait d’aller dans une église maronite lorsqu’il se rend à l’office Et quand tu vas à l’église, est-ce que tu vas à une église en particulier? Non. Pas d’égliseen particulier. Tuy vas juste pour les grands événements? Ouais... même pas Des foisje n’yvaispas... OK Et les fêtes rebÉieuses, est-ce que tu les faits? Oui NoéJi, tu vas à l’église? Ah oui, oui. Oui? Pâques? Biensûr, à Pâqueson va à l’église. Et vous allez à quelle église? Oh! ça peut être une églisecatholique,une égliselatine, ici [nom et adresse de l’égliselatine en question] OK Donc pas nécessairement une église maronite? Non. Et est-ce que tu fais le Carême aussi? NON. [catégorique] 90 Albert croit que sa fille a reçu le baptême dans le rite maronite mais ne se souvenait pas exactement dans quelle église. Cette mcertitude démontre bien que la question religieuse n’est pas très présente dans les préoccupations d’Albert. Assad, quant à lui, ne fréquente pas la mosquée ni ne prie à la maison mais cherche à fêter les fêtes religieuses musulmanes — il jeûne le ramadan et célèbre l’Aid el Fitr et l’Aid el Adha. Par ailleurs, Assad ne se préoccupe pas de savoir si la viande qu’il mange est halai. Lorsqu’il est question de pratique religieuse, Bachir a tendance à souligner son éducation et la pratique de son père. S’il est sûrement le plus attaché au respect des règles religieuses musulmanes de nos trois informateurs musulmans, il se considère lui-même comme non-pratiquant. Du reste, Bachir tient un discours très st’cu/ariste: il pense que la religion est une affaire totalement privée et qu’elle ne devrait pas faire partie de la sphère publique. Pour lui, la religion est une affaire intime. En même temps, s’il a des enfants, il veut les élever dans la foi musulmane et il a tenu à faire un mariage religieux. Voici un passage de l’entretien où il s’exprime sur la pratique religieuse: Tu m’as dit que ton père n’était pas très pratiquant ? Non, dans letemps non, pas très pratiquantmaisavecle temps,en vieillissant — c’estsouventce qui se passe chez les musulmans —, les musulmans plus ils vieillissent,plusils s’envont vers la..., le bajJ[pèlerinage 1 la Mecque... Mais,au début,non, il n’étaitpas... C’estune personne qui consommait,qui buvait,qui sortait,quiavaitdes amis.C’étaitpasune familletrès — c’étaitune familleplutôt relaxe du côté..., de tout’ les côtés. Mais ça, c’estchez les musulmans,généralement, plus tu vieillis,plus tu te mets à..., «c’est fini,il fautquejesoisplussérieuxparce quelà c’estassezde..., la folie,mettons...» [riresi Et toi, est-ce que, toi, tu es pratiquant? Euh, jepenseque non... Est-ce que ça t’arrive d’aller à la mosquée, par exemple? Oui, ça,çam’arrive... Tous les vendredis? Non, pas tous lesvendredis Est-ce que tufaisAidelKébfr? Oui. Queiles fêtes, tu fêtes? Fi [il y a] elAîd cl K’bir,Aïd clAdha puis leramadan. Tu le jeûnes? Le ramadan, je lejeûne,oui.Amùne ketnabé Lebnan [quand nous étionsau Liban], on a toujours fait leramadan. Aid el Nablli? 91 Ben, y’apas grand chose à faire de particulier... [cette fête, théologiquement contestée, donne parfois lieu à des processions J C’est surtout PAdha, la grande fête? Oui Mais tu as quand même tenu à faire un mariage religieux. Oui, c’est ça qu’on a décidé. Parce que c’est plus facilepour nous — tout le monde — pour s’enregistreraussi là [s’enregistrer au Consulat libanais afin que le manage soit reconnu par l’Etat libanais — après quelque temps, il est possible pour la femme d’un libanais,si le manage a été enregistré, de se faire naturaliserlibanaiseJ OK Mais c’était pas aussi par conviction religieuse? Oui, oui, c’étaitimportant. Pour avoirun peu plus de statut aussi. Et, pour la famille, d’avoir un choix en toutes directions, sans trop être comme un peu en contradiction avecdeux religions,y’ades enfants qu’est-ce qu’on fait? OK Eu fait,c’estpour éliminertout’ lesproblèmes aussi Dans quel sens? Dans le sens que, si tu as des enfants, tu vas dire «Ben là, écoute, on est comme ça, on est comme ça, choisissez!»J’aime mieux les encadrer... Donc, si vous avez des enfants, vous allez les élever dans la religion musulmane? Euh! oui, mais comme je te dis c’estplus relaxe, c’estleur choix après. C’est pas... C’estplus donner la base plutôt. Comme mon père me l’adonnée! En fait, c’est que toujours mon père nous disait d’être honnête, de bien fonctionner en société, de faire ses devoirs mais de pas, mon père m’a toujours dit, de ne pas juger les autres C’estrespecter autrui Mais pas les prescrijotions comme manger haia1 il n ‘était pas attaché à ça? Euh! Comme, ne pas manger de porc, ne pas boire de l’alcoo), tout ça, est-ce que c’était important? Ben oui, aussi, certaines chosesaussi D’ailleurs,moi, je ne consommepas,je consommais avant mais maintenant, je ne consomme plus depuis... D’alcool? Oui, c’estça. Mais c’est pas aussi par nécessité, j’avaisune santé qui ne me le permettait pas même quand je consommais [rires] Et halai est-ce que tu tiens à manger halai? Mais généralement oui! Mais,advenant, comme tu es en voyage, on a mangé n’importequoi.. . J’aimangé autrechosequedu poulet, à l’extérieur. Comme nous le faisions remarquer plus tôt, Habib est sûrement la personne la plus pratiquante de toute notre cohorte. Il va à l’église tous les dimanches, célèbre toutes les fêtes religieuses, il «aide autant qu’il peut» à la paroisse et préfère fréquenter des églises maronites. Houeida se dit pratiquante même si elle ne va pas souvent à l’église. Elle dent néanmoins à célébrer les grandes fêtes religieuses — en particulier Noél et Pâques. Elle préférerait aller plus souvent à l’église maronite, en particulier pour la semaine sainte, mais, depuis 92 son mariage, elle tend à aller à «l’église de son mari» — une église latine. Elle s’est mariée et a aussi fait baptiser son fils dans le rite catholique romain. Comme nous l’avons souligné précédemment, Jamil était plutôt réticent à répondre aux questions concernant la pratique religieuse. Nous n’avons peut-être pas été assez clair lorsque nous lui avons expliqué nos motivations puisqu’il a avoué, au cours de l’entretien, d’abord penser que notre recherche était liée à un regain d’intérêt pour les musulmans en rapport avec les attentats du 11 septembre ! Quoi qu’il en soit, une fois que nous 1mavons précisé que notre recherche n’avait aucun lien avec ces événements, Jamil a été beaucoup plus détendu. Jamil ne fréquente pas de mosquée, ne tient pas à manger halal, boit rarement de l’alcool et ne mange pas de porc. Jamil a aussi affirmé jeûner le ramadan et fêter l’Aid el Adha. Il tient à suivre ces rites parce qu’il pense qu’il est important de ne pas «renier, oublier qu’on a quand même des valeurs Marie, elle non plus, ne peut pas être considérée comme pratiquante. D’ailleurs comme nous l’avons fait remarquer lorsque nous nous penchions sur la croyance en Dieu, Marie affirme avoir des doutes quant à l’existence dc Dieu. Cependant, il lui est arrivé d’aller se recueillir dans une église Donc, tu ne vas jamais â l’église? Ça m’arrivemais rarement. Ça m’estpeut-êtrearrivédeux,trois fois... Mais, je vaisà l’églisepas pour participer à lamesse — ça me dérangequand il y a une messe— c’estvraiment pour serecueillir.Çame tentepasde chanter! Tu vaspas au messes dominicales? Je n’ysuispasalléedepuisdes annéeset jem’enpasseavecgrand plaisir! A quelle église tu vas quand tu y vas? Ah là, peu importe! C’est plus un lieu de recueillementet je me fous royalementde laconfession! T’es jamais allée â l’église maronite â Montréal? Peut-êtreune fois ou deux parce que quand je venaisd’arriver,je suis allée chez des amis, j’avaispassé Noél chez eux et il me semble qu’on avait participéà une messedu côtéde l’Acadie...Pastrèsloin. Est-ce que tu fais les fêtes religieuses, justement? Ici, jem’enfousmais on a toujoursfêtéça! Mais Ici? Entre copains, oui, à Noél, on était chez Laila [nom d’emprunt] avec ses parents. Vous êtes allés â la messe? Eux,ilssontpartis,lesparents,à lamessede minuit et nous,on est resté. lui Dans personnes Mais, Nicolas affrrme Toutefois, n’avait affirmer aussi d’adaptation soutient messe L’aspect Roula manifeste aspect En invoquée cherchaient célébration ci grecque affirmé que faciliter religieuse sa Cela socialisation. un femme ne nous sa dit, notre aspect pour en répondait anglicane un semble jamais que, que ne l’adaptation famille catholique que que intéressant plus peu par nous souffrait que — social interviewées. elle fréquente religieuse cohorte, 1m aussi but lorsque purement à c’est la été en À plus Nicolas la la n’accorde et suivre de fréquentation ne qu’à s’est vie titre pas pratique très particulier sa à de la de tard. chercher de d’isolement socialiser sommes famille fonction nord-américaine. à de ses Nabil une la uniquement briser pas lié à mise d’exemple, la Montréal. les lors social sa la pratique S’il enfants pratique à pas messe l’église, rituelle grandes maison. sa femme (maronite), se de à lui à l’isolement communauté en pas et soit d’importance sociale de sont suivre notre favoriser arrive et il catholique étaient contexte l’église religieuse, se sauf les en couvrait les que (libanaise à religieuse Cette mis fêtes refuse de des fréquentant les entretien premiers récentes de Outre c’est à à la plus est grecque l’occasion l’éducation fêter fréquenter recherche et de impératifs messes religion aussi romaine. confessionnelle. à migratoire à dans sûrement nous les cela, aller jeunes, grecque la sa Noél recherches avec chercheurs confession moments un le femme catholique un à avant nous et qui l’église but de aspect de un ou il religieux lieu lui. activités religieuse orthodoxe). — la s’affirme. les Nol de socialisation sommes lieu de Pâques, moins de En qui amenait recouvre briser même s’installer social. forts de et Dans de à culte, (par et effet, peut découvrir (spirituels). initiées éprouvait culte l’historien de pratiquante de ces rendu Nous ce lors du son lui Plusieurs soit à Pâques. 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Bien entendu, nous nous sommes également questionné sur le type d’union contractée afin de savoir s’il s’agissait d’une union religieuse et, lorsque c’était le cas, dans quel rite le manage avait-il été célébré ? En outre, bien que le canevas sur lequel se basaient les entretiens n’insiste pas particulièrement sur le profil des parents (père et mère) des informateurs, il s’est trouvé que ce sujet a été abordé par dix informateurs sur onze (pour Habib nous n’avons pas cette information). Commençons donc ainsi dans notre examen des mariages et des unions de fait — en partant du principe que le manage interconfessionnel démontre une certaine disposition au pluralisme religieux. Les mariages des parents des informateurs Trois informateurs sur dix sont issus de mariages interconfessionnels. Dans les trois cas, il s’agit de mariage à l’intérieur de la foi chrétienne — souvent avec une confession relativement proche de la sienne. Le premier cas recensé est un mariage intercatholique. Il s’agit de Nicolas son père est grec catholique et sa mère est catholique de rite romain (la mère étant d’origine italienne). Dans le deuxième cas, il s’agit d’Akram dont le père est de confession syrienne orthodoxe alors que la mère est de confession grecque orthodoxe. Ici, malgré les apparences (et la terminologie trompeuse) il ne s’agit pas d’un mariage interorthodoxe car, comme nous l’avons vu au chapitre premier, les orthodoxes des rites syrien et byzantin ne partagent pas la même foi. Enfin, dans le troisième cas découvert, nous sommes en présence d’un autre mariage intercatholique le père de Roula, 121 Op. tiL, Josiane LE GALL. La Particjation desJenunes au processus de migrationtransnationak familiale... p.2l5. 96 grec catholique, ayant épousé une maronite. Par conséquent, nous pouvons déduire de là que les mariages mterconfessionnels ne sont pas une chose totalement nouvelle pour les Libanais. Ceci contredit une vision simpliste qui voudrait que ce soit en raison de l’émigration que les Libanais se seraient mis à envisager la possibilité de pouvoir marier quelqu’un d’une confession religieuse différente de la sienne. Au surplus, comme nous l’avons déjà souligné auparavant, dès la génération des parents des interviewés, le mariage interethmque existe aussi (le cas des parents de Nicolas Libanais d’Egypte mariant une Italienne d’Égypte). Ceci peut amener un questionnement (que nous retrouverons aussi dans les unions que les informateurs ont eux-mêmes contractées): est-ce que l’union est avant tout exo-confessionnelle ou avant tout exo-ethnique? Car, dans la mesure où plusieurs communautés confessionnelles libanaises sont circonscrites au Proche-Orient — en particulier pour les chrétiens —, le résultat d’un mariage interethnique est souvent un mariage interconfessionnel... Mais voilà une question qu’il serait, à la limite, ridicule de chercher à résoudre ! Nous tomberions dans le « syndrome de l’oeufou la poule » ! De même, nous ne voudrions pas laisser sous-entendre par là que les personnes s’efforcent de marier une personne issue d’une autre confession, d’un autre groupe ethnique — ce n’est pas la conception que nous nous faisons des relations amoureuses! Cependant, pour nous, la question était plutôt de savoir si l’éventualité de marier une personne provenant d’un autre groupe religieux que le sien, d’une autre confession que la sienne peut être considérée comme acceptable / envisageable pour des gens ayant vécu dans un système politico-juridique marqué par la différenciation entre les communautés confessionnelles ? II semble que cela soit clairement imaginable pour les personnes interviewées, comme nous allons le voir. Mais ce l’était déjà aussi — du moins pour certains et avec une moins grande occurrence — comme nous venons de le voir, pour quelques parents des informateurs. De fait, lorsque l’on observe les unions (mariages et unions de fait) des informateurs, on se rend compte que l’occurrence des unions interconfessionnelles augmente. Examinons d’abord le cas des personnes mariées — en préjugeant du fait que le mariage est un engagement plus manifeste et qu’il nécessite un cautionnement plus clair de la part de la famille de l’informateur. 97 Le mariage chez les personnes interviewées Sur les six mariages contractés par les membres de notre cohorte, un seul n’est pas interconfessionnel. Il s’agit du mariage de Habib (mariage entre deux maronites). Voyons les cinq autres cas plus en détail. D’abord, on trouve deux mariages intercatholiques t 1) Albert (maronite) marié à une immigrante égypto-syro-libanaise grecque catholique (de mère égyptienne de rite copte catholique et de père libano-syrien d’Égypte de rite grec catholique); 2) Houeida (maronite) mariée à un catholique romain (de père canadien immigré d’Italie, de rite catholique romain et de mère canadienne-française, de rite catholique romain). Ensuite, on rencontre deux mariages interchrétiens unissant des personnes de foi catholique et orthodoxe: 1) Nicolas (grec catholique) qui s’est marié à une libanaise grecque orthodoxe (le mariage a eu lieu au Liban); 2) Akram (syrien orthodoxe) qui a épousé une catholique romaine (immigrante italienne arrivée adolescente au Canada). Enfin, nous sommes en présence d’un mariage plus difficile à classer : il s’agit de l’union, dans la foi musuimane sunnite, de Bachir et de sa femme, originalement catholique romaine (de souche canadienne-française) mais convertie à l’islam sunnite. Aussi, sur le plan théologique, il est abusif de mettre ce mariage dans la catégorie des mariages interconfessionnels. D’autant plus, qu’en islam, une femme non musulmane n’a pas à se convertir pour pouvoir se marier devant un cheikh. Toutefois, dans le cadre d’une recherche sur l’identité, il est plus juste de considérer cette union comme un mariage mixte. Quoi qu’il en soit, ces cinq cas démontrent de façon suffisante qu’il est tout à fait envisageable de se marier avec une personne d’une autre confession que la sienne. La prégnance du mariage religieux L’observation des six mariages contractés nous enseigne aussi que ce sont tous des mariages religieux. De là, nous pouvons conclure à une certaine importance accordée au fait religieux, à tout le moins sur le plan symbolique. En effet, à partir du moment où un mariage est envisagé, il semble que la norme à laquelle il faille se soumettre soit le mariage religieux. En outre, il est à noter que les mariages contractés par les ascendants des informateurs (pour lesquels nous avons ces renseignements [dix cas 1)n’étaient eux aussi que des unions religieuses. 98 Qui plus est, dans un cas, un quiproquo a permis de révéler que l’option du mariage civil n’était pas du tout envisageable. En effet, lors de l’entretien avec Houeida, celle-ci en est venue à soulever la question du mariage interreligieux, nous l’avons alors questionnée afm de savoir si elle était favorable à l’idée de permettre le mariage civil au Liban. Car, on sait qu’à l’heure actuelle, il n’est pas possible de se marier civilement au Liban. En réalité, cette question faisait référence à une polémique ayant eu lieu à l’hiver 1998. La controverse avait été lancée lorsque le Président libanais de l’époque, Élias Hraoui, avait fait la proposition de permettre facultativement le mariage civil au Liban (un tel projet avait déjà été à l’ordre du jour dans les années soixante-dix avant d’être abandonné pour cause de guerre). La proposition présidentielle, après avoir soulevé une très vive polémique, a été finalement retirée face à la pression des religieux de plusieurs confessions. Aussi, aujourd’hui encore, s’ils veulent se marier civilement, les Libanais doivent le faire à l’extérieur du Liban (souvent à Chypre ou en Turquie). Les mariages ainsi conclus sont reconnus par les autorités libanaises mais soumis à la loi du lieu de célébration TVoici donc un passage de cet échange Et on voulait permettre le mariage civi) est-ce que vous trouvez que ç’aurait été une bonne idée pour le Liban? Non, je l’aipas acceptémêmesi j’étais loin! J’ai pas été élevée comme ça! Mes parents, jamaisils l’auraientaccepté! Non, je veux dire au Liban : de permettre le mariage civil Ah! w veuxdire auLiban.Ah oui! OUI! IIfaut! 0f course! Encore ici, on retrouve les paradoxes dont nous parlions au deuxième chapitre : la personne interviewée défend l’idée du mariage civil mais est insultée à l’idée que l’on ait pu croire qu’elle aurait fait une telle chose! Pour d’autres informateurs, la justification du mariage religieux tient au fait que celui-ci a, selon eux, plus de poids social, en particulier auprès de la famille. L’aspect décorum a aussi été soulevé. Enfin, d’autres soutiennent que c’est par conviction religieuse qu’ils ont tenu à se marier religieusement. C’est l’homme qui détermine le rite de la célébration religieuse Àl’examen des six mariages religieux contractés, nous avons aussi tiré un second constat (même s’il n’est pas directement lié à notre problématique) tous les mariages religieux ont été célébrés dans le rite du mari. Ici encore, la structure patriarcale moyen-orientale 99 ne semble pas trop ébranlée’. Àcela, nous pourrions ajouter que tous nos informateurs issus de mariages interconfessionnels ont adopté la confession du père. Les unions de fait chez les personnes interviewées Si l’on s’intéresse, cette fois, aux personnes interviewées non mariées, on rencontre, là aussi, une majorité d’unions interconfessionnelles. Encore ici, allons-y au cas par cas Nabil (maronite) qui a évoqué trois fréquentations significatives lors de l’entretien, n’a connu aucune relation avec une maronite. Il a vécu en union libre avec une musulmane chiite, une Hongkongaise athée (élevée dans la tradition bouddhiste) et une Canadienne qu’il suppose catholique romaine. Déjà ici, nous pouvons présumer que l’incertitude quant à la confession du conjoint marque un certain désintérêt pour la question religieuse. Nabil n’est pas le seul à avoir fait montre de cette attitude. Marie, qui connaît une relation stable avec un homme, ignore, elle aussi, la confession de son conjoint (un immigrant libanais ) même si elle sait qu’il est chrétien. Enfin, la troisième personne à avoir témoigné d’une union de fait, Jamil (chiite), vit avec une catholique romaine (de souche canadienne-française). Manifestement, il semble qu’il soit clairement concevable pour une vaste majorité d’informateurs de vivre une relation amoureuse malgré le fait que la personne aimée ne partage pas la même confession ou la même religion que soi. Cela étant dit, pour se faire une meilleure idée du phénomène des unions religieuses et non-religieuses exo- et endo confessionnelles, nous nous sommes dit qu’un tableau serait d’une grande utilité: 122 J est peut-être un peu hasardeuxet hâtif de tirer une conclusionaussi cinglante— d’autantplus que, parmi les maris qui « dictent » le rite du mariage, il r a un mari d’originenon-libanaise... - — — r V’ C’, ii .i 41 C’, ‘D •i !1 ——“ — I Iii h’ j’ ! ii . I ; Ç) qr d — — — — — = G. g ? = ijZ.2 z z - 101 Toutefois, si les unions interconfessionnelles — religieusement officialisées ou pas — sont nombreuses, les cas d’unions entre chrétien et musulman sont assez rares — trois cas — et surviennent dans deux cas sur trois entre un musulman d’origine libanaise (un chiite et un sunnite) et des chrétiennes d’origine canadienne-française (catholiques de rite romain). Un seul cas d’union interlibanais chrétien / musulman a été recensée par nous. Il s’agit du cas de Nabil qui a eu une relation amoureuse avec une libanaise chiite lors de son séjour à l-Iongkong. Qui plus est, Nabil nous a confié que cette relation était rendue difficile en raison d’une certaine opposition des familles et ce, malgré le fait que cette relation prenait forme à Hongkong donc, plut6t loin des familles respectives. Une forme d’ethnocentrisme religieux ou confessionnel Ce phénomène ne nous a pas beaucoup surpris dans la mesure où, dans l’ensemble, le discours des chrétiens et des musulmans, peut-être de façon plus prononcée chez les chrétiens, faisait, la plupart du temps, une totale abstraction de la réalité de l’autre grande famille religieuse (les chrétiens ignorant la réalité musulmane et les musulmans ignorant la réalité chrétienne). Cette tendance était exacerbée lorsqu’il s’agissait de questions libanaises chacun avait alors propension à considérer la réalité de son groupe religieux (chrétien ou musulman) ou confessionnel (surtout pour les maronites) comme reflétant la réalité libanaise. Le cas le plus comique a d’ailleurs été révélé par un lapsus de Houeida: Donc, de quelle confession vous êtes ? de quel rite? PurLebane... [se]. .euhpzir [en anglaisImaronite! [elle rit de sonlapsusI Albert a commis, lui aussi, un lapsus semblable : il a dit « les Libanais» alors qu’il voulait dire « les chrétiens [d’Égypte J». Il est à noter que dans sa recherche sur les Libanaises chiites de Montréal, Josiane Le Gail arrivait à une conclusion qui se rapproche de la nôtre. En effet, elle s’était rendu compte que lorsqu’il s’agit de définir la famille libanaise, les chiites libanaises de Montréal leur « D’après confessionnel leur, personnes certaine lorsque confessions l’intérieur avons lorsqu’il fait, moins francophones Malgré personne grec canevas véritable donner famille sont parallèlement, Montréal ont 123 familiale.., propre quitte lorsque catholique, tendance faits p• si constaté cela, c’est religieuse, leur l’on nous, s’agit s’intéressait méconnaissance cohésion t/., n’a de d’être les à interrogées famille. n’appartiennent faire lorsqu’ils l’on avis Josiane le la p. se émis avocats comme et à un des 211. même cas, cette fie une maronite fusionner plus y les un sur langage regarde les nationale d’opinion à »123 Libanais ce anglophones clin LE notre certaine l’autre à influente sont tendance d’un étant grande affirment informateurs n’est la GALL d’oeil hostile sunnite... le de cohorte. des perception questionnés rapprochement grande la pas que au modèle chrétiens sur près, ignorance à famille réalité Liban et une autres La à au très fréquenter une envers de prospère. il considérer Paditipation même famille expression ); de s’agit sont Montréal, rarement communauté religieuse libanaise et tous des et confessions précisément la l’autre / des famille des rarement ou généralement grand religieuse. les autres islamo-chrétien des Cela différences pour des Libanais informateurs grande la dans des utilisée qu’en nous Libanais libanaise groupe fimmes n’empêche réalité communautés permettre confessionnelle relations de sur son libanaises pourrions dehors En famille pour relations leur musulmans ati religieux. ensemble, bienveillants religieuses outre, d’une de en processus libanais définir perception ont intimes. de général religieuse. à son pas la — parler chrétien autre tous sa re’étiit tmrnunauté quelques-uns confessionnelles Au groupe de surtout en famille les est pour de et et les Qui mtgration les confession particulier reste, relations de — la facilitée de ce, Montréal informateurs / questions conception deux plus permettre en religieuse. musulman l’autre religieux aussi lorsque libanaise si fait, transnationale est, plusieurs solitudes entre de par (chiite, bien grande que — notre nous tenir, pour mais une 102 une ces En ou les de et, du de la se à L’hostilité En Dans parfois preuve pendant hostilité impatience) répondait (majoritairement effet, le d’inimitié en cas s’est l’indifférence une animosité. avec populaires d’Albert, Est-ce libanais Y’a La Mais [rires] grands Laquelle? 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Une dernière piste de réflexion peut être évoquée pour chercher à expliquer la force que connaît l’identité nationale libanaise auprès de nos informateurs. L’identité libanaise est juridiquement la plus incontestable. En effet, nos informateurs ont émigré au Canada en tant que citoyen libanais et cette citoyenneté a une existence juridique reconnue sur la scène internationale. On ne peut pas en dire autant de l’identité confessionnelle et religieuse. En outre, les autres identités qui pourraient s’affirmer face à l’identité nationale libanaise n’ont pas une aussi grande reconnaissance juridique. Ainsi, l’identité arabe qui fédère six informateurs sur onze n’a pas de définition juridique claire. Qui plus est, même lorsque les informateurs reconnaissent cette identité comme étant la leur, ils font souvent valoir qu’elle est beaucoup plus connotée négativement que l’identité libanaise. D’ailleurs la connotation négative — en Occident mais aussi au Liban — de cette appartenance est évoquée par certains informateurs pour s’en dissocier. D’autres informateurs refusent de se considérer arabe en raison d’un trop grand amalgame entre l’identité musulmane et arabe. Bien évidemment, ce dernier argument est uniquement évoqué par des informateurs chrétiens. Par ailleurs, l’identité phénicienne — au Liban historiquement associée à une certaine idéologie libanistecherchant à se dissocier de l’identité arabe — arrive encore moins à faire consensus auprès de nos informateurs. Seulement quatre informateurs sur onze se reconnaissent dans cette lointaine identité d’orzgineou identité mythique. Contrairement à ce que nous aurions pu escompter, les identités phénicienne et arabe ne sont pas perçues par tous les informateurs comme antinomiques. En effet, trois informateurs se disent à la fois arabes et (descendant de) phéniciens. Contrairement aussi à ce que nous croyions trouver, l’identité arabe est revendiquée autant par des informateurs chrétiens que par des informateurs musulmans et l’identité phénicienne ne plaît pas qu’à des informateurs chrétiens. l’expérience Ce histoire CoNcLusioN croyants encore façon accorde plus toujours célébration religieuse, ailleurs, autre, confusion Il sa temps, confessionnel (chrétien de de encore mais d’influence semble leur que informateurs. déconfessionnaliser d’informateurs grande la la chapitre ressort motivée le parcours réalité réalité ce originale. par pluralisme présent nos de lorsqu’il tous perdre liée serait et de famille à / sur vie une la informateurs religieuse socialiser musulman) de libanaise des du à par nous nos l’importance de majorité une les d’une peut-être Aussi, (chiite, l’autre chez prémigratoire avaient schéma éducation de Il moments est religieuse sa différences informateurs religieux croyance notre n’en aura son fonction nombre l’identité question façon colle, nous avec vécue grand maronite, des vécu un d’analyse demeure acuité. se permis est d’autres propre, analyse était ou pouvons religieuse la raccourci informateurs forts groupe définissent religieuse par aux de dans entre sociale beaucoup plupart — des de en ont au les nos De parfois dehors. la sunnite, de des grandes Libanais pas confessionnel un chacun coeur les Proche-Orientaux Libanais religieux. eu politique informateurs prime : croire que nous du chrétienne. dans plusieurs fortement environnement confessions calendriers moins un d’abord plus de temps, même maintient syrien cursus vit la de le que traditions la rendre abord, de Toutefois, mesure libanaise. 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Enfin, on peut penser qu’en raison de l’origine paysanne d’un grand nombre de chiites libanais, la rentralité de la communauté confessionnelle y est plus marquée : l’importance attachée au respect des traditions — religieuses notamment — y étant plus grande. 127 De politiquement marginale,la communauté chiite connaît une mobilisation politique depuis les années soixante avec, d’abord, la fondation du mouvement des déshérités (Amal) par le chef religieux chiite Moussa SADR, puis, par la fondation, en 1982, du Hezbollah (littéralement: le parti de Dieu). A l’origine, le Hezbollah a été fondé par la confédération de 13 mouvements islamistes pro-iraniens. permis Dès propres CONCLUSiON auxquels contexte politique, que Ensuite, développée confessionnelle actuel prend Montréal profil s’est diversification et recherches que Malgré observations. communauté Cette confessionnel démarche. cette dans objet des sources toujours les le entretiens ce enrichie l’identité question de démarche a sa des de premier chercheurs cette changé à système historiques libanais recherche, chaque nous source est chaque saisir juridique dernières majoritairement produites à ancienneté, dans ancienne même plutôt C’est confessionnelle des libanais complexe, semi-directifs dans au avons que chapitre devait au citoyen en a communauté les ont cours immigrants nous XVIIC son traditionnelles nous un diversifiée à la la décennies et sur années permettre partir commencé définition société montré (fin mouvement et pendant de nous des est social avons la siècle. attachant, nous la chrétiens temmunauté ce du tenu décennies. des avec soixante et revue libanaise retiendrons libanais et confessionnelle. mémoire de utilisé avons XLXC comment Ainsi, socio-économique sont de de éclatée. portraits politique à d’appartenir des forte qui saisir l’identité s’intéresser en plus avant de siècle) les et opté venues nous de immigrants ne particulier, libanaise est À immigration la soixante-dix quelle vaste nous outils Nos Montréal. nous l’origine la de également que divisée pour littérature et ; retiendrons libanaise. connaître, qu’elle communauté propres — pour avons aux que de place affermir nous Nous permettaient du une une l’histoire à en de libanais Libanais surtout ces Québec la Pour pouvoir occupe tire d’immigrants que libanaise pris ont analyse ses plusieurs avons tradition résultats que question depuis que formes nouveaux l’importance son libanaise ce pouvoir laissés la chrétienne de orale nous du également l’affiliation démontrent n’est la peine bénéficier pas qualitative dynamisme Montréal. au quelques Québec. tendent groupes migratoire communauté religieuse. de tout l’examen de avons Québec; que arriver scolarisés, membres. de de confessionnalisme documenter en et tout bien mis à de Montréal confessionnelle des confessionnels Grosso décennies, s’appuyant nous paysanne, élaboré Délaissant confirmer que à et libanaise Cela libanaise du et récemment en l’affiliation répondre lois camper son urbanisés c’est inspirant que modo, lumière système nous civiles essor notre notre s’est une son une elle qui ces sur les de les le a à l’histoire de cette disciplinaire méthodologique retranscrits C’est fait quelques contextuelles avéré entretiens d’informatrices, nombreux cohorte possibilité répandu puisqu’elle approche possibilité fourni itinéraires Si manifeste ressort caractéristiques Aussi, Nous spécifique, ressort dans fait notre l’approche écho et façon la ainsi les avons un s’il un de de conception et aux ne orale enquête limites. mariages serait migratoires nous de fallait de dans corpus l’observation points: le allierait l’ensemble chaque mauvais d’aborder ont que mais correspond nombreuses statut généralisation qu’épistémologiques. aussi généralisation de à les constitué a communes, extrêmement l’approche musulmans. nous tirer s’est elle nous Celles-ci terrain conduit d’analyse la observés, informateur découvert le socioéconomique lieux de flexibilité moment nous une notre taux et avérée de la avons a les de croyance permis pas incitations de utilisée notre conclusion notre à étaient de semblait des références notre ethnologique à objet très naissance, dans restreindre c’est De partir recruté au qu’en très porteuse scolarisation dans résultats. vit pour recherche corpus de riche. en profil corpus la nous même, religieuse, surtout généralement Ainsi, stimulante son à découvrir pluralité de la plus la anthropologie. y simple la et culturelles le plus est préhension affiliation nos les Par si a pluridisciplinarité. notre d’analyse. statistique ne interrogé d’analyse. de le permis elle plus le recrutement c’est l’extrême origines y résultats. porteuse ailleurs, climat correspond des dans de structurer temps est que et s’appuyait cohorte. élevé. le notre discours de plus d’expérimenter confessionnelle supérieur, riche, la pluralisme. nos d’une Même post-attentat Cette onze ethnique(s), nos des Évidemment nous pratique nécessaire diversité et Par Cela, mémoire, liées informateurs son la informateurs. Par nous Libanais d’informateurs, pas réalité sur contre, sur diversité informateurs. pouvons mieux si bien à le histoire surcroît, exactement la à une rituelle, des Que avons des plurilinguisme religion. l’usage, entendu, tout nous régionale à du une cette adaptée. d’une équipe de ce causes la se parcours ce penser de 11 en partagent le dans parfois choix voie retrouve dirions Montréal transcription soit approche façon cette vie septembre nuances profil Ces empêche à de mais logistiques Qui et les nouvelle l’orthodoxie le qu’une d’une de chercheurs de sociale, que y entretiens rencontré démarche pluralisme singulière. unions de plus de quelques coupler est surtout vie sur nous avec ce notre façon façon toute s’est plus telle 116 est, qui des qui qui les de et de la pouvons lorsque questionnement Cela que construisaient des posait québécois affiliation. confessionnelle déconfessionnalisation parents; même. 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du sous-estimer pluraliste. disions partiellement peu les une (chrétien semble hypothèse accommodements pas, faits le force tous libanais Liban, teintée Libanais, catalyseur pas se structure simple du dans Il de révélé vit pas est que les Manifestement, confessionnelle est pas être Liban aussi la En et bel /musulman) les de de nous vie jours, était la évident le d’affiliation être l’apport dans puisqu’elle l’affiliation et social et fait, et Montréal au constater faits, en première rigide contexte de à de peuvent la bien un si le raison avons Liban notre place notre notre nous leurs cette l’on 117 peu être cas. que (le qui de au de invisible moins Orientaux. présente sont pas Cela rhétorique de liées surplus, sa religieuse. questions d’autres autres sujets lesquelles abordions l’identification Notre que multidimensionnelles (chrétien, Finalement, culturel conforte (libanaise, (arabe), s’inscrit apporté ethniques confession son de l’identité au dit, plus non élevée sujets enquête frontière identité Liban, et il termes, entre une si dans et voire courantes religieuses. on dans suffit l’identité politique. confessionnelle des A musulman), et canadienne, associés la par modeste chez sont, ce retrouve de et religion identitaires. chrétiens ce il sujets confessionnelle: avec réaffirme avec sujet, le identitaire. est l’idée lorsqu’on que rapport nos nouvel les schème dans rare confessionnelle entre à nous son sa Tous informateurs non informateurs contribution il et la reste l’identification que égypto-libanaise, et semble son que confession continuellement l’ensemble, politique à intérêt, identité aussi immigrants musulmans religieux réapparaisse. se Plus abordions l’historiographie de nos En un les l’on identité marie pensée marqueur informateurs effet, notre que informateurs précisément, fréquemment encore ne mythique libanaise plus à procède et c’est le de s’ajoute beaucoup l’historiographie villageoise, lors présupposé coJèssionnaliste des peut avec libanais s’estompe très contexte nos jeunes Toutefois, préférablement libano-canadienne), trop en identitaire des sujets peu informateurs sa par de pas ou interaction (son se à aient grands nous famille, timide, et de on plus langue se montréalais d’autres sont aux juxtaposition. son liés un Canadiens essentiatiser notre fait épistémologique: sont origine recours dès peu. perd questions prisés espérons important beaucoup à identité événements, québécoise pour baptiser avec française la qu’il montrés cohorte. avec est identifications au Cette politique de phénicienne). au par son fasse s’agit les temple faible, de les son le supranationale discours son Ainsi, que religieuses. barrière son nos plus phénomènes même souche contexte / actuelle, sensibles identités, acuité en en de ses grand on elle libanaise enfant notre de informateurs animés permettant sorte problématiques il il identités se lorsqu’elle sa conjèssionnaliste. demeure appert est semble, qu’entre lorsqu’il possibles, groupe social, souvient notre Tout confession. recherche que dans D’ailleurs, à manifeste qu’elles lorsque l’orthodoxie pour ou migratoires, la clairement nationales recherche cela en le juridique, de toujours ethnique s’agit religieux Proche- souvent barrière que ne rite que outre, mieux parmi nous nous non sont aura 118 sert que Au ces En les de de la issus aussi permettra connaître particulier de que l’immigration un aux à notre Montréal, aspect prochaines recherche, essentiel soit aftn synthèses celle de couplée de d’une refléter la communauté historiques société à d’autres davantage pluraliste libanaise de recherches faire une et une réalité de cosmopolite. Montréal. part historiques québécoise plus large Nous sur séculaire, aux souhaitons l’etlinicité, groupes 119 en giace Etudes Une Liban Montréal. Onze Jeune-Turquie ABOU, Source ANZAROUTH, ABDEL ont www.farhi.org/Documents/Juifsdullban.htm BIBLIOGRAPHIE http: CANADA. Canada: coil. CANADA. inactvmptie, CORM, CORM, CHEVALIER, COURBAGE, GLOSSÉ, Librairie I Dictionnaire 1992, HAJJAR, 1960), IAJJAR, aussi Bibliothèque dizaine / à personnes 345 /www.statcan.ca/start_f.html la collection Sélim, Georges. Georges. RAHMAN été du http://cicnet.ci.gc.ca/francais/index.html méthode Joseph. Joseph. orale p. sur Paris, Cyril. de Données Données de Uban, interviewés et fislam, les « responsables le Youssef Dominique. 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SAYEGH, Liliane. « limiiigration, acculturation et santé mentale les Libanais à Montréal >, Montréal, Université de Montréal, thèse de psychologie, 192p. y Annexe I: Canevas d’entretien Première question ouverte Racontez-moi votre vie? Profil de l’informateur: Comment vous appelez-vous (nom, prénom, nom du père)? Est-ce que cc nom concorde au Uban et ici ? (nom francisé / anglicisé / déformé?) Où êtes-vous né? Si Liban: ville / village? Si grande ville: dc quel quartier? Caza (district)? Mouhafazat (province)? Quel âge avez-vous (armée de naissance) ? De quelle confession (rite) êtes-vous? Père: Où votre père est-il né? Si ilban: ville / village? Si grande ville: de quel quartier? Caza (district)? Mouhafazat? De quelle confession est / était votre père? Quel faisait-il? Quel est le lieu d’origine de votre famille paternelle? Mère: Où votre mère est-elle née? Si Liban: ville / village? Si grande ville: de quelle quartier? Caza (district) ? Mouhafazat? De quelle confession est / était votre mère? Quelle était sa profession? Quel est le lieu d’origine de votre famille maternelle? Arrivée au Canada: Quand êtes-vous arrivé au Canada? Où vous êtes-vous installés? Si déménagé, pourquoi? Sous quel statut avez-vous été reçu au Canada? (immigrant indépendant, parrainé, réfugié)? Avez-vous obtenu la citoyenneté canadienne? Comment : par naissance / par naturalisation? Si par naturalisation, à quelle date? Combien de citoyenneté(s) possédez-vous ? Si plusieurs, lesquelles ? Comment les avez-vous obtenues? (naissance / naturalisation?) Lorsque vous avez immigré au Canada : arriviez-vous directement du Liban? Si non, de quel pays arriviez-vous? Etait-ce un pays d’installation ou de transit? Si pays d’installation : depuis quand vous étiez / vos parents étaient installés dans cc pays? Si pays d’installation : raison du départ? x Occupation: Quelle est votre / vos occupation(s)? Faisiez-vous la même chose au Liban? Sinon quelle était votre / vos occupations li-bas? Quelle scolarité avez-vous complété? Nombre d’années ? Diplôme? Dans quel établissement? Etudes primaires, secondaire et post-secondaires... Situé où? Dans le cas,de profession / scolarité qui demande une reconnaissance par une corporation ou un ministère (Education, Transports, etc) Est-ce que votre formation / votre scolarité a été reconnue Quelles langues maîtrisez-vous? Parlée? Écrite? Lue? Quelle est votre / vos langue(s) maternelle(s)? Quelle est votre / vos langue(s) d’usage à la maison? Quelle-s langues utilisez-vous entre amis? Quelle-s langues utilisez-vous au travail? Mariage: Quel est votre statut civil (état civil)? Si célibataire : vivez-vous en couple? Si marié-e / vivant en couple : de quelle-s origine-s est votre conjoint? Origines multiples? Si libanais-e : né-e où? Si Liban: ville / village? Si grande ville : de quel quartier? Caza (district) ? Mouhafazat? Si Canada: ville / village? Si grande ville : de quel quartier? Province? Autres: ville + pays Si marié-e / vivant en couple : de quelle confession est votre conjoint? Enfants: Avez-vous des enfants? Si oui: combien? Comment s’appellent-ils? Que font vos enfants? (occupation / études?) Si aux études, quel établissement d’enseignement fréquentent-ils ? Est-ce une école privée ou publique? Si privée : est-ce une école laïque ou religieuse? Si religieuse : quelle confession? Si catholique romaine : quelle congrégation? Si musulmane : quelle branche de l’islam? De quelle confession sont vos enfants? Vos enfants résident-ils encore à la maison? X Sinon où résident-ils? Si Uban: ville / village? Si grande ville : de quel quartier? Caza (district)? Mouhafazat? Si Canada: ville / village? Si grande ville: de quel quartier? Province? Si ailleurs où ? ville + pays Vos enfants sont-ils mariés ? Si oui : est-ce un mariage religieux? Si oui : dans quel rite a-t-il été célébré ? De quelle confession est leur femme / mari? De quelle origine nationale est leur femme / mari? Sont-ils fiancés / vivent en union libre? Si oui : De quelle confession est leur fiancé-e / petit-e ami-e? De quelle origine nationale est leur fiancé-e / petit-e ami-e? Quelles langues maîtrisent vos enfants? Parlée? Écrite? Lue? Vos enfants suivent-ils / ont-ils suivi des cours d’éducation religieuse? Si oui : qui offre / offrait ces cours ? De quelle confession sont ces cours? Pour les chrétiens : Vos enfants sont-ils baptisés? Si oui : où l’ont-ils été? Dans quel rite P Pour les musulmans avec fils : votre / vos frisa-t-il été circoncis? Si oui: où l’ont-ils été? Lieu de résidence: Où résidez-vous (quartier, ville) ? Qu’est-ce qui vous a poussé à habiter là? Connaissez-vous de la famille des amis qui habitent dans les alentours? Si famille : quel est votre lien de parenté avec eux? Pour les amis : De quelle origine ethnique sont-ils ? Siréponse]afge(parexempleAmber): De quelleonginenationalesont-ils? De quelle confession? Si Libanais d’origine : d’où sont-ils originaires: ville / village? Si grande ville : de quel quartier? Caza (district) ? Mouhafazat? Où avez vous fait connaissance? Questions ouvertes: Quels événements ont constitué des tournants dans votre vie? Au quotidien comment viviez-vous / comment vivaient vos parents au Liban avant d’émigrer? Qu’est-ce qui vous a poussé / a poussé vos parents à envisager la possibilité d’émigrer? Comment cela s’est-il fait ? (procédure, argent, soutien familial) xi Que recherchiez-vous dans l’émigration? Considérez-vous que c’était un choix? Avez-vous eu des surprises en vous installant au Canada? Quels sont, selon vous, les principaux avantages du Canada? Ces principaux désavantages? Quels sont les défauts du système canadien? (Etat, système d’éducation, de santé, services sociaux) Quels sont les défauts de la société canadienne? Croyez-vous en Dieu? Etes-vous pratiquant? Si oui: fréquentez-vous un heu de culte? Lequel? A quelle fréquence? De quelle confession est-il? Est-il majoritairement fréquenté par des Libanais? Quelles fêtes religieuses fêtez-vous? (Fêtez-vous Noél ? Pâques? etc.) Comment ça se passe en général? Faites-vous le jeûne du ramadan? Fêtez-vous les fêtes musulmanes ? Aïd el-kébir ? Aïd el-Adha? Comment ça se passe en générai? Est-il difficile de vivre en tant que... nommer la confession... â Montréal? Réseau Dans votre réseau de connaissance, y a-t-il de nombreux Libanais? Qui sont les dernières personnes que vous avez fréquentées au cours des derniers jours? De quelle origine sont-elles? Si libanais : ville / village ; caza ; mouhafazat? De quelle confession? Dans vos loisirs : fréquentez-vous beaucoup de Libanais? Si oui: de quelle origine : ville / village ; caza ; mouhafazat? De quelle confession? Votre médecin généraliste est-il libanais? : questions Si oui : origine ville / village, caza, mouhafazat + confession? (reprendre ces pour toutes les personnes) Votre médecin spécialiste? Dentiste? Pharmacien? Notaire? Avocat? Garagiste? Agent immobilier? Propriétaire (si locataire) ? Epicier? Boucher? Marchand de poisson? Partenaire d’affaire? Employé-e-s? Implication: Etes-vous membre d’une association? Si oui: laquelle? Quel rôle y jouez-vous? xli Quel fonction y exercez-vous? Comment la qualifieriez-vous? Connaissez-vous son historique? Ses objectifs ? Comment avez-vous appris son existence? De qui est composé son rnernbership? Etes-vous membre d’une association religieuse? Si oui: laquelle? Comment la qualifieriez-vous? Connaissez-vous son historique? Ses objectifs? Comment avez-vous appris son existence? De qui est composé son rnernbership? Perception de la communauté libanaise: Quelles confessions religieuses présentes au Liban sont — selon vous — présentes au Québec? (Nommez celles que vous connaissez?) Pour chacune d’elle connaissez-vous une institution / une association qui la représente? Quelle opinion avez-vous sur les . . . [reprendre ici chacune des confessions nommées ]... de Montréal? Selon vous : l’appartenance à une confession peut-il faciliter ou rendre plus difficile l’adaptation au Québec? Plus généralement, quelles conditions facilitent l’adaptation au Québec pour un Libanais? (Langue ? formation ? Scolarité ? Statut civil ? Aptitude ? Parenté installée au Québec?) Perception du Liban: Etes-vous toujours en lien avec le Liban? Comment (Internet, téléphone, poste...)? Avez-vous de la famille là-bas? Une / des propriété-s? Envoyez-vous des mandats bancaires à vos proches restés au ilban? Si oui: à quelle fréquence? Que pensez-vous du système politique libanais? De la société libanaise? Au Liban, pensez-vous qu’il existe des différences fondamentales entre les communautés libanaises? Si oui : lesquelles? Suivez-vous l’actualité politique libanaise? Comment entrevoyez-vous le futur du Uban? Comment interprétez-vous les événements de 1975-1990 ? Pensez-vous qu’il existe une nation libanaise? Si oui : depuis quand? Les Libanais sont-ils des Arabes? Expliquez pourquoi? Croyez-vous que les Libanais sont les descendants des Phéniciens? Au Liban, étiez-vous actif politiquement? Si oui: auprès de quel parti? Existe-t-il une branche de ce parti au Canada? Etes-vous membre? Les gouvernements du Canada, du Québec, les administrations municipales ont tendance à classer les individus en communauté culturelle, en groupe ethnique. Dansvotre cas t vous considérez-vouscomment faisantpartied’unecommunauté culturelle? Laquelle? D’un groupe ethnique? Lequel? A quelle identité nationale vous identifiez-vous? Est-ce que cette identité peut changef selon le contexte? Selon la personne avec qui vous entrer en contact? Comment? Que pensez-vous des événements du 11 sept? Répercussion sur la communauté libanaise? Avez-vous déjà souffert de discrimination? Si oui: selon vous cette discrimination était motivée par quoi ? (race, origine nationale, religion, confession...) Que pensez-vous de la politique d’immigration des gouvernements du Québec et du Canada? Merci de votre collaboration. .