Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général | Samedi 26 février

Samedi 26 février nsen | June Anderson Ensemble Orchestral de Paris | Accentus Joseph Swensen | June Anderson

Dans le cadre du cycle Le rêve américain Du 16 février au 2 mars

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Ensemble Orchestral de Paris | Accentus | Joseph Swe

Cycle Le rêve américain

MERCREDI 16 FÉVRIER – 20H JEUDI 24 FÉVRIER – 20H MARDI 1ER MARS – 20H

Le Panthéon des héros américains Les Américains – A Dream Ballad Pionniers américains

The Camerata Spectacle musical, visuel et George Perle Anne Azéma, mezzo-soprano, scénographique d’Hervé Tougeron et Quintette à vent n° 1 direction Catherine Verhelst John Cage Lydia Brotherton, soprano Music for Wind instruments Timothy Leigh Evans, ténor Ensemble Skênê George Crumb Donald Wilkinson, baryton Akié Kakéhi, mezzo-soprano Eleven Echoes of Autumn Joel Frederiksen, basse, guitare Geofrey Carey, comédien Henry Cowell Jesse Lepkof, lûte, guitare Catherine Verhelst, piano, voix The Banshee Robert Mealy, violon Bertrand Aimar, violon The Tides of Manaunaun Cécile Laye, dance caller Guillaume Antonini, violon Tiger Alphonse Dervieux, alto Charles Ives Jean-Lou Loger, violoncelle Trio pour violon, violoncelle et piano JEUDI 17 FÉVRIER – 20H Solistes de l’Ensemble Ciné-concert VENDREDI 25 FÉVRIER – 20H intercontemporain Superman Ciné-mix John Adams Chamber Symphony Julien Lourau, saxophone, piano Ben Hackbarth Crumbling Walls and MERCREDI 2 MARS – 20H Fender Rhodes Wandering Rocks (création française) Jef Sharel, programmation Steve Reich Tehillim Eldorado électronique et bruitages Dj Oil, platines, programmation Ensemble intercontemporain Spectacle conçu et réalisé par électronique Synergy Vocals Dominique Lemonnier Karl The Voice, voix François-Xavier Roth, direction Transcriptions d’ Alexandre Desplat Fred Ladoué, théâtre d’objets ilmés et Nicolas Charron et VJing Bruno Corsini, lumières SAMEDI 26 FÉVRIER 20H Musiques de Ry Cooder, Miles Davis, Alexandre Desplat, Duke Ellington, Philip Glass Echorus Philip Glass, Jerry Goldsmith, Jonny DIMANCHE 20 FÉVRIER – 16H30 Aaron Copland Greenwood, Bernard Herrmann, Old American Songs (extraits) Ennio Morricone, Alex North Ciné-concert Charles Ives Symphony n° 3 « The Camp Meeting » Film de Dominique Gonzalez- Charles Chaplin Samuel Barber Agnus Dei Foerster et Ange Leccia L’Émigrant – musique de Carl Davis Aaron Copland La Ruée vers l’or – musique de Charles The Promise of Living Traic Quintet Chaplin Samuel Barber Dominique Lemonnier, violon Knoxville: Summer of 1915 David Braccini, violon Orchestre National d’Île-de-France Leonard Bernstein Estelle Villotte, alto Carl Davis, direction Dream With Me Raphaël Perraud, violoncelle Igor Boranian, contrebasse Ensemble Orchestral de Paris Accentus Joseph Swensen, violon et direction Deborah Nemtanu, violon June Anderson, soprano

3 Cycle Le rêve américain

Où se trouve le rêve américain dans la musique ? Si certains compositeurs sont autodidactes, d’autres ont bénéicié d’une formation imprégnée de la musique savante européenne. Certains ont cultivé une conception identitaire, d’autres ont cherché en Asie ou en Afrique la validation de leurs idées. Dans les années trente-quarante, pour un qui embrasse le romantisme lyrique, un autre puise dans le folklore, et les deux sont très loin de l’expérimentalisme radical de la même période. Certains styles leurissent dans l’académie, d’autres sont issus des ensembles anti-establishment. Enin, pour beaucoup, rester ancré dans la tradition implique de naviguer entre de multiples traditions.

Le programme de l’Ensemble intercontemporain du 25 février relète ces contradictions. Dans les années soixante, Steve Reich participe au mouvement minimaliste. Fuyant l’université où régnait alors la musique sérielle, il recherche une musique fondée sur la répétition et la consonance. Ses références sont le jazz modal, la musique indienne et africaine. Mais avec Tehillim (« psaumes » en hébreu), Reich dit revenir à une conception plus liée à la tradition occidentale. Si l’emploi de canons et d’imitation rappelle ses premières pièces, la répétition concerne des mélodies entières, et les rythmes et les phrasés sont déterminés par le texte.

La Chamber Symphony de John Adams est également en rupture avec son passé. Alors que ses compositions précédentes sont caractérisées par un mouvement lent de blocs harmoniques, la Chamber Symphony est polyphonique, dissonante et complexe. Le point de départ étant l’improbable mise en relation de la musique de Schönberg et celle des dessins animés des années cinquante, cette pièce est une sorte de retour irrévérent aux traditions d’écriture occidentale. Crumbling Walls and Wandering Rocks, de Ben Hackbarth, serait peut-être le prolongement sans ironie de ce « retour ». Né dans l’Arizona mais travaillant à l’Ircam, Hackbarth prend « pour point de départ les timbres, propriétés et gestes associés aux instruments acoustiques occidentaux ». Crumbling Walls and Wandering Rocks s’inspire du parcours des personnages au dixième épisode d’Ulysses de Joyce.

Dans le programme de l’Ensemble Orchestral de Paris et Accentus, le 26 février, on trouve ceux qui cherchent à rendre le modernisme accessible. Alors que le succès de Copland allie technique moderniste avec matériau folklorique, le langage de Barber est lyrique, décrié par la critique comme anachronique. Les deux ont créé des icônes culturelles incontestables : les Old American Songs sont chantés dans tous les lycées et l’Agnus Dei, tiré du célèbre Adagio pour cordes, s’est imposé comme synonyme de deuil national. L’œuvre de James Agee aussi lie les deux compositeurs : The Tender Land de Copland est imaginé à partir de son texte sur la vie des pauvres dans le sud des États-Unis pendant la dépression ; Knoxville: Summer of 1915 évoque la simplicité de la vie d’antan. Charles Ives, dans sa Troisième Symphonie, s’inscrit dans la tradition des nationalistes romantiques européens. C’est là le paradoxe de Ives : tiraillé entre le désir d’être apprécié et l’envie de s’exprimer avec un nouveau langage, le compositeur était tout à fait à l’aise dans les divers styles, savants et populaires, de son époque. Glass et Bernstein font preuve de cette même recherche de pertinence : où le pur style Broadway de Dream With Me montre la facilité avec laquelle Bernstein épousait les diférents mondes musicaux, l’Echorus de Glass, avec son style répétitif et l’emploi de l’harmonie tonale, ainsi que la superposition de la poésie d’Allen Ginsberg, est exemplaire de son style proche de la musique populaire.

4 DU MERCREDI 16 FÉVRIER AU MERCREDI 2 MARS

Héritiers de la démocratie, les expérimentalistes tiennent une place privilégiée dans le rêve américain. Cage n’a pas d’oreille pour l’harmonie, mais il impressionne Schönberg comme « un inventeur… de génie ». Sans éducation systématique, c’est Cowell qui pensera à jouer à l’intérieur du piano. The Tides of Manaunaun (1917), The Banshee (1925), Tiger (1930) sont des précurseurs importants d’une nouvelle esthétique sonore. En revanche, la Music for Wind Instruments de Cage, écrite juste après ses cours avec Schönberg, porte les traces d’une tentative de s’inscrire dans l’héritage du maître viennois. George Perle et George Crumb sont à l’opposé de Cage et Cowell. Parmi les premiers à écrire sur la technique sérielle en Amérique, Perle était un spécialiste de la musique de Berg. Universitaire reconnu, on aura presque négligé qu’il était compositeur de grand talent. Bien que portant la marque du dodécaphonisme, sa musique reste ancrée dans une gestuelle de musique tonale et un emploi du rythme lié à la danse. Crumb, en revanche, a forgé un langage musical personnel hors de tout système, fondé sur une dramaturgie musicale. Il a su faire face à l’avant-gardisme « académique » de l’intérieur, pendant les années précisément où Reich, Glass et Adams ont dû fuir l’académie. Sa musique fait appel aux timbres et langues d’ailleurs, en renouant avec l’aspect rituel de l’art.

Y a-t-il un il conducteur parmi autant de destinées diverses ? Et si le rêve américain n’était inalement qu’une recherche permanente d’un ailleurs, dans le temps ou dans l’espace ?

Evan Rothstein

5 SAMEDI 26 FÉVRIER – 20H Salle des concerts

Philip Glass Echorus – Joseph Swensen, Deborah Nemtanu, violons solos

Aaron Copland Old American Songs – extraits The Dodger (Campaign song) – Accentus Long Time Ago (Ballad) – June Anderson, soprano Simple Gifts (Shaker Song) – Accentus I Bought Me a Cat (Children’s song) – June Anderson, soprano The Golden Willow Tree (Anglo-American ballad) – Accentus The Little Horses (Lullaby) – June Anderson, soprano Ching-A-Ring Chaw (Minstrel song) – Accentus At the River (hymn tune) – June Anderson, soprano

Charles Ives Symphony n° 3 « The Camp Meeting » Old Folks Gatherin’. Andante maestoso Children’s Day. Allegro Communion. Largo

entracte

6 Samuel Barber Agnus dei – transcription pour chœur mixte du deuxième mouvement (Adagio) du Quatuor à cordes op. 11

Aaron Copland The Promise of Living – extrait de The Tender Land

Samuel Barber Knoxville: Summer of 1915

Leonard Bernstein Dream With Me – extrait de Peter Pan

Ensemble Orchestral de Paris Accentus Joseph Swensen, violon et direction Deborah Nemtanu, violon June Anderson, soprano

Coproduction Cité de la musique, Ensemble Orchestral de Paris et Accentus.

Fin du concert vers 22h.

7 Philip Glass (né en 1937) Echorus, pour deux violons et orchestre à cordes

Date de composition : 1995. Éditeur : Dunvagen Music Publishers. Durée : environ 7 minutes.

Echorus (dérivé du mot écho) fut composé durant l’hiver 1994-1995 pour Edna Michell et Yehudi Menuhin, qui avaient déjà passé commande d’une pièce (Duet, 1993) à Steve Reich, un autre chef de ile du courant répétitif. Echorus, qui se présente comme une chaconne, adopte le schéma formel A-B-A. Selon le compositeur, les deux solistes jouent soit la chaconne soit des parties mélodiques suggérées par la structure harmonique. La musique est inspirée par des pensées de compassion et veut évoquer des sentiments de sérénité et de paix.

Aaron Copland (1900-1990) Old American Songs, pour chœur, soprano et orchestre – extraits

The Dodger (Campaign song) Long Time Ago (Ballad) Simple Gifts (Shaker Song) I Bought Me a Cat (Children’s song) The Golden Willow Tree (Anglo-American ballad) The Little Horses (Lullaby) Ching-A-Ring Chaw (Minstrel song) At the River (hymn tune)

Date de composition : 1950, 1954 pour l’orchestration (Livre I) ; 1952, 1957 pour l’orchestration (Livre II). Création de la version originale du Livre I : Peter Pears (ténor), Benjamin Britten (piano), Aldeburg Festival, 17 juin 1950. Création de la version originale du Livre II : Willliam Warield (baryton), Aaron Copland (piano), Ipswich, MA, 24 juillet 1953. Éditeur : Boosey & Hawkes. Durée : environ 20 minutes.

Durant l’hiver 1950, alors qu’il composait les mélodies sur des poèmes d’Emily Dickinson, Copland abandonna pour quelque temps le domaine de la musique sérieuse pour explorer celui de la musique populaire en arrangeant cinq songs. Le recueil pour voix et piano connut un tel succès qu’il décida en 1952 de mettre en musique cinq autres mélodies. Par la suite, il transcrivit ses Old American Songs pour voix et orchestre et laissa à Irving Fine et à d’autres le soin de les adapter pour chœur avec piano ou avec orchestre.

8 Les deux recueils témoignent d’un souci du compositeur de varier les genres. On peut cependant les classer en trois catégories. La première rassemble des songs d’inspiration religieuse. « Simple Gifts » est un shaker song dont la mélodie presque austère est sobrement accompagnée en accords. Copland incorporera plus tard cette mélodie dans son ballet Appalachian Spring. « At the River » est un hymne gospel.

La seconde catégorie comprend des pièces provenant de spectacles populaires. « Ching-A-Ring Chaw », qui clôt le second recueil, est aussi un minstrel song qui joue avec humour sur les phonèmes tout en imitant les sons du banjo. « Long Time Ago » est une ballade d’une douceur mélancolique. La troisième catégorie rassemble des mélodies folkloriques. Le children’s song « I Bought Me a Cat » est une chanson par accumulation pleine d’humour qui nous fait entendre tout un éventail de cris d’animaux. « The Golden Willow Tree » est une ballade anglo-américaine tandis que « The Dodger » est un chant satirique composé durant la campagne présidentielle de Stephen Grover Cleveland.

Charles Ives (1874-1954) Symphonie n° 3 « The Camp Meeting » S. 3 (K. 1A3), pour orchestre de chambre

Old Folks Gatherin’. Andante maestoso Children’s Day. Allegro Communion. Largo

Date de composition : 1904. Création : le 5 avril 1946 à New York par le New York Little Symphony Orchestra, direction Lou Harrison. Éditeur : Associated Music Publishers. Durée : environ 18 minutes.

À la diférence des deux précédentes, la Troisième Symphonie, dont le matériau musical provient de pièces plus anciennes pour orgue, se caractérise par une formation instrumentale réduite, une texture sonore légère et plus contrapuntique. Le titre « The Camp Meeting » fait référence aux grands rassemblements en plein air auxquels le jeune Ives avait assisté en compagnie de son père dans son enfance et au cours desquels des chants religieux étaient entonnés avec ferveur par les idèles. L’œuvre fut surnommée « Symphonie des hymnes » car ses trois mouvements sont parcourus par plusieurs hymnes parmi les plus célèbres de la tradition américaine. Le premier mouvement, « Old Folks Gatherin’ » (Assemblée de vieilles gens), semble, par son écriture polyphonique avec entrées canoniques, se souvenir de la musique de Bach. Le second mouvement, « Children’s Day » (Jour des enfants), à la rythmique souple et ciselée, évoque un déilé. Le troisième, « Communion », aux accents mahlériens et brucknériens, superpose d’une façon très ingénieuse divers fragments d’hymnes dans une écriture harmonique riche. La Troisième Symphonie fut la première symphonie de Ives à être exécutée intégralement en public en 1946, année où elle obtint le Prix Pulitzer.

9 Samuel Barber (1910-1981) Agnus Dei, pour chœur mixte (1967) – transcription du deuxième mouvement (Adagio) du Quatuor à cordes op. 11

Date de composition : 1936. Création de la version pour quatuor : le 14 décembre 1936 à Rome par le Quatuor Pro Arte. Éditeur : Schirmer. Durée : environ 9 minutes.

Dès la création de son Quatuor à cordes, en 1936, Barber avait pris conscience de l’extraordinaire impact émotionnel de l’Adagio. Il le transcrivit pour orchestre à cordes et l’envoya à Toscanini qui, impressionné, accepta d’en assurer la création mondiale à New York avec le NBC Symphony Orchestra le 5 novembre 1938. Cette œuvre, écrite dans un langage tonal, suscita une vive polémique dont se it alors écho le New York Times. Elle opposait les tenants de la tradition mélodiste et tonale à des membres de l’avant-garde qui jugeaient l’œuvre de Barber réactionnaire. La popularité de l’Adagio ne devait pourtant pas cesser de croître, amenant Barber à le transcrire pour chœur en 1967.

Aaron Copland The Promise of Living, pour chœur et orchestre – extrait de The Tender Land, opéra en deux actes sur un livret d’Horace Everett (pseudonyme pour Erik Johns)

Date de composition : 1952-1954, révisé en 1955. Création : le 1er avril 1954, à New York, par le Opera, direction Thomas Schippers, mise en scène Jerome Robbins, avec Rosemarie Carlos (Laurie Moss), Jon Crain (Martin), Norman Treigle (Grandpa Moss), Jean Handzlik (Ma Moss), Michael Pollock (Mr. Splinters). Éditeur : Boosey & Hawkes. Durée : environ 5 minutes.

The Tender Land témoigne du nouvel intérêt des compositeurs américains pour l’opéra après la Seconde Guerre mondiale. Au début de 1952, Copland accepta une commande de la League of Composers pour écrire un opéra destiné à la télévision. Il s’inspira d’un essai de James Agee, Let Us Now Praise Famous Men, sur des métayers dans le Sud profond des États-Unis, paru d’abord en 1936 dans Fortune Magazine, accompagné de photos de Walter Evans prises pendant la Grande Dépression. Copland fut touché par l’émouvante humanité avec laquelle les deux hommes avaient abordé le sujet de la pauvreté dans le monde rural. The Tender Land raconte l’histoire d’une jeune ille d’une famille de fermiers qui, le jour de la fête célébrant la in de ses études au lycée, est séduite puis abandonnée par un vagabond et décide de quitter le nid familial pour afronter seule son destin. Les producteurs de télévision rejetèrent inalement l’opéra qui fut créé avec quelques remaniements en 1954 au New York City Opera avec, au même programme, l’opéra de Menotti Amahl and The Night Visitors.

10 Samuel Barber Knoxville: Summer of 1915 op. 24

Date de composition : 1947. Commande : Eleanor Steber. Création de la version originale : le 9 avril 1948 à Boston par Eleanor Steber (soprano) et le Boston Symphony Orchestra, direction Serge Koussevitzky. Éditeur : Schirmer Durée : environ 16 minutes.

Le texte de Knoxville: Summer of 1915 provient d’un poème en prose nostalgique et autobiographique écrit par James Agee en 1935, mais publié seulement en 1938 avant d’être inclus comme prologue dans le roman A Death in the Family. Samuel Barber mit en musique le dernier tiers du poème qui, à travers les yeux d’un enfant, peint un tableau idyllique de la ville natale de l’auteur par une paisible soirée d’été passée en famille. Le texte se referme sur l’interrogation angoissée de l’enfant sur sa place dans l’univers. Barber parvient à rendre le style spontané, quasi improvisé d’Agee dans cette pièce sensible, bucolique et luxuriante qu’il appelait sa « rhapsodie lyrique ». En 1949, il révisa la partition pour orchestre de chambre et voix en réduisant les bois à un par pupitre et en supprimant les timbales. La création de cette version eut lieu le 1er avril 1950 à Dumbarton Oaks, Washington DC.

Leonard Bernstein (1918-1990) Dream With Me, pour soprano et orchestre – extrait de la comédie musicale Peter Pan

Date de composition : 1950. Éditeur : Boosey & Hawkes Durée : environ 4 minutes.

Bernstein écrivit la partition de la comédie musicale Peter Pan pour une production de Broadway qui devait connaître un franc succès avec pas moins de 321 représentations. L’œuvre fut cependant éclipsée par au moins deux réalisations sur le même sujet : la comédie musicale et le ilm du même nom, respectivement de Jerome Robbins et de Walt Disney. Pourtant, Bernstein garda toujours une grande afection pour cette œuvre dont certains morceaux sont devenus célèbres. L’air « Dream with me », qui avait été coupé lors de la création, ne fut créé qu’en 1975 lors de la revue dirigée par le compositeur. Il est aujourd’hui, avec « Build My House » et « Who Am I? », une des pièces maîtresses du songbook de Bernstein.

Max Noubel

11 Aaron Copland Old American Songs

The Dodger

Yes the candidate’s a dodger, Et oui, le candidat est un roublard, Yes a well-known dodger. Oui, un roublard bien connu. Yes the candidate’s a dodger, Et oui, le candidat est un roublard, Yes and I’m a dodger too. C’est un fait et j’en suis un aussi.

He’ll meet you and treat you, Il viendra à vous et vous couvrira de présents, And ask you for your vote. Puis il demandera votre voix. But look out boys, Mais prenez garde Messieurs, He’s a-dodgin’ for your vote. C’est votre voix qu’il convoite.

Yes we’re all dodgin’ Et oui, nous rusons tous, A-dodgin’, dodgin’, dodgin’. Rusons, rusons tous Yes we’re all dodgin’ Et oui, nous rusons tous, Out away through the world. Pour nous frayer notre chemin dans le monde.

Yes the preacher he’s a dodger, Et oui, le pasteur est un roublard, Yes a well-known dodger. Oui, un roublard bien connu. Yes the preacher he’s a dodger, Et oui, le pasteur est un roublard, Yes and I’m a dodger too. C’est un fait et j’en suis un aussi.

He’ll preach you a gospel, Il vous prêchera l’Évangile, And tell you of your crimes. Et vous parlera de vos pêchers. But look out boys, Mais prenez garde Messieurs, He’s a-dodgin’ for your dimes. Ce sont vos sous qu’il convoite.

Yes we’re all dodgin’, etc. Et oui, nous rusons tous, etc.

Yes the lover he’s a dodger, Et oui, l’amant est un roublard, Yes a well-known dodger. Oui, un roublard bien connu. Yes the lover he’s a dodger, Et oui, l’amant est un roublard, Yes and I’m a dodger too. C’est un fait et j’en suis un aussi.

He’ll hug you and kiss you, Il vous prendra dans ses bras et vous embrassera, And call you his bride, Il vous appellera sa promise, But look out girls, Mais prenez garde Damoiselles,

He’s a-tellin’ you a lie. Tout ceci n’est que mensonge.

Yes we’re all dodgin’, etc. Et oui, nous rusons tous, etc.

12 Long Time Ago

On the lake where droop’d the willow Au bord du lac où se courbait le saule, Long time ago, Il y a fort longtemps, Where the rock threw back the billow Là où le rocher repoussait les lots Brighter than snow. Plus éclatants que la neige, Dwelt a maid beloved and cherish’d Vivait une jeune ille aimée et chérie, By high and low, De tous. But with autumn leaf she perished Mais l’automne venu elle s’est éteinte avec les feuilles, Long time ago. Il y a fort longtemps. Rock and tree and lowing water Le rocher, l’arbre et l’eau écumante Long time ago, Il y a fort longtemps, Bird and bee and blossom taught her Ainsi que l’oiseau, l’abeille et les leurs lui Love’s spell to know. Enseignèrent les charmes de l’amour. While to my fond words she listen’d Alors qu’elle écoutait mes mots doux, Murmuring low, Murmurés à voix basse, Tenderly her blue eyes glisten’d Ses yeux bleus brillaient tendrement, Long time ago. Il y a fort longtemps.

Simple Gifts

‘Tis the gift to be simple, ‘tis the gift to be free, C’est le don d’être simple, le don d’être libre, ‘Tis the gift to come down where we ought to be, Le don d’arriver là où l’on doit, And when we ind ourselves in the place just right, Et lorsque nous aurons trouvé notre juste place, ‘Twill be in the valley of love and delight. Nous aurons alors atteint la vallée de l’amour et de la joie.

When true simplicity is gain’d, Lorsque nous aurons atteint la simplicité ultime, To bow and to bend we shan’t be asham’d, Nous n’aurons plus honte de nous incliner et nous courber, To turn, turn will be our delight, Nous tournerons, tournerons avec joie, ‘Till by turning, turning we come round right. Et c’est en tournant, tournant que nous trouverons le juste chemin.

13 I Bought Me a Cat

I bought me a cat, my cat pleased me, Je me suis acheté un chat. Il m’a plu. I fed my cat under yonder tree. J’ai nourri mon chat sous l’arbre, là-bas. My cat says iddle eye fee. Mon chat dit « Tralala-lalère ».

I bought me a duck, my duck pleased me, Je me suis acheté un canard. Il m’a plu. I fed my duck under yonder tree. J’ai nourri mon canard sous l’arbre, là-bas. My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère »

I bought me a goose, my goose pleased me, Je me suis acheté une oie. Elle m’a plu. I fed my goose under yonder tree. J’ai nourri mon oie sous l’arbre, là-bas. My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin » My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère ».

I bought me a hen, my hen pleased me. Je me suis acheté une poule. Elle m’a plu. I fed my hen under yonder tree. J’ai nourri ma poule sous l’arbre, là-bas. My hen says, “Shimmy shack, shimmy shack”, Ma poule dit « Cot-cot, cot-cot », My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère ».

I bought me a pig, my pig pleased me. Je me suis acheté un cochon. Il m’a plu. I fed my pig under yonder tree. J’ai nourri mon cochon sous l’arbre, là-bas. My pig says, “Grifey, grifey”. Mon porc dit, « Groin-groin », My hen says, “Shimmy shack, shimmy shack”, Ma poule dit, « Cot-cot », My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère ».

I bought me a cow, my cow pleased me. Je me suis acheté une vache. Elle m’a plu. I fed my cow under yonder tree. J’ai nourri ma vache sous l’arbre, là-bas. My cow says “Baw, baw”, Ma vache dit, « Meuh-meuh », My pig says, “Grifey, grifey”. Mon cochon dit, « Groin-groin », My hen says, “Shimmy shack, shimmy shack”, Ma poule dit, « Cot-cot », My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « tralala-lalère ».

I bought me a horse, my horse pleased me. Je me suis acheté un cheval. Il m’a plu. I fed my horse under yonder tree. J’ai nourri mon cheval sous l’arbre, là-bas. My horse says, “Neigh, neigh”, Mon cheval dit, « Ihaa-ihaa », My cow says “Baw, baw”, Ma vache dit, « Meuh-meuh », My pig says, “Grifey, grifey”. Mon cochon dit, « Groin-groin », My hen says, “Shimmy shack, shimmy shack”, Ma poule dit, « Cot-cot »,

14 My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-Couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère ».

I bought me a wife, my wife pleased me. Je me suis acheté une femme. Elle m’a plu. I fed my wife under yonder tree. J’ai nourri ma femme sous l’arbre, là-bas. My wife says, “Honey, honey”, Ma femme dit, « Mon amour, mon amour », My horse says “Neigh, neigh”. Mon cheval dit, « Ihaa-Ihaa », My cow says “Baw, baw”, Ma vache dit, « Meuh-meuh », My pig says, “Grifey, grifey”. Mon cochon dit, « Groin-groin », My hen says, “Shimmy shack, shimmy shack”, Ma poule dit, « Cot-cot », My goose says, “Quaw, quaw”, Mon oie dit, « Couac-couac », My duck says, “Quaa, quaa”, Mon canard dit, « Coin-coin », My cat says iddle eye fee. Mon chat dit, « Tralala-lalère ».

The Golden Willow Tree

There was a little ship in South Amerikee, Il était un petit navire en Amérique du Sud Crying O the land that lies so low, Qui pleurait « Oh, pays situé si loin ! » There was a little ship in South Amerikee, Il était un petit navire en Amérique du Sud She went by the name of the Golden Willow Tree, Dénommé le Saule doré, As she sailed in the lowland lonesome low Il voguait, seul, dans ce pays lointain, As she sailed in the lowland so low. Il voguait dans ce pays si lointain.

We hadn’t been a sailin’ more than two weeks or three, Nous ne naviguions pas depuis plus de deux ou trois semaines, Till we came in sight of the British Roverie, Lorsque nous aperçûmes le British Roverie As she sailed in the lowland lonesome low, Alors qu’il naviguait, seul, dans ce pays lointain, As she sailed in the lowland so low. Alors qu’il naviguait dans ce pays si lointain.

Up stepped a little carpenter boy, Says Un jeune charpentier s’approcha et dit : “What will you give me for the ship that I’ll destroy?” « Que me donnes-tu si je coule le navire ? » “I’ll give you gold or I’ll give thee, « Je te donnerai de l’or ou je te donnerai, The fairest of my daughters as she sails upon the sea, La plus belle de mes illes, qui vogue sur la mer, If you’ll sink ‘em in the lowland lonesome low, Si tu le coules, seul, dans ce pays lointain, If you’ll sink ‘em in the land that lies so low.” Si tu le coules dans ce pays situé si loin. »

He turned upon his back and away swum he Il se tourna et s’éloigna, He swum ‘till he came to the British Roverie, Nagea jusqu’au British Roverie. He had a little instrument itted for his use, Équipé d’un petit outil destiné à cet usage, He bored nine holes and he bored them all at once. Il fora neuf trous d’un seul tenant. He turned upon his breast and back swum he Il it demi-tour et revint à la nage, He swum ‘till he came to the Golden Willow Tree. Jusqu’au Saule doré.

15 “Captain, O Captain, come take me on board, « Capitaine, oh capitaine ! Viens me chercher et fais- And do unto me as good as your word moi monter à bord, Tiens ta promesse For I sank ‘em in the lowland lonesome low Car je l’ai coulé, seul, dans ce pays lointain, I sank ‘em in the lowland so low.” Je l’ai coulé dans ce pays si lointain. »

“Oh no, I won’t take you on board, « Oh non, je ne te prends pas à bord, Nor do unto you as good as my word, Et ne tiendrai pas ma promesse, Tho’ you sank ‘em in the lowland lonesome low, Bien que tu l’aies coulé, seul, dans ce pays lointain, Tho’ you sank ‘em in the land that lies so low.” Bien que tu l’aies coulé dans ce pays situé si loin. »

“If it wasn’t for the love that I have for your men « Si je ne tenais pas à tes hommes, I’d do unto you as I done unto them, Je te réserverais le même sort qu’au navire, I’d sink you in the lowland lonesome low, Je te coulerais, seul, dans ce pays lointain, I’d sink you in the lowland so low.” Je te coulerais dans ce pays si lointain. » He turned upon his head and down swum he, Il tourna la tête et plongea He swum ‘till he came to the bottom of the sea. Jusqu’à atteindre le fond de la mer. Sank himself in the lowland lonesome low, Il se noya, seul, dans ce pays lointain, Sank himself in the land that lies so low. Il se noya dans ce pays situé si loin.

The Little Horses

Hush you bye, Shhh, Don’t you cry, Ne pleure plus, Go to sleepy little baby. Endors-toi mon enfant. When you wake, À ton réveil, You shall have, Tu auras, All the pretty little horses. Tous les beaux petits chevaux. Blacks and bays, Noirs et bais, Dapples and grays, Pommelés et gris, Coach and six-a little horses. Un carrosse tiré par six petits chevaux. Blacks and bays, Noirs et bais, Dapples and grays, Pommelés et gris, Coach and six-a little horses. Un carrosse tiré par six petits chevaux. Hush you bye, Shhh, Don’t you cry, Ne pleure plus, Go to sleepy little baby. Endors-toi mon enfant, When you wake, À ton réveil, You’ll have sweet cake and Tu auras des gâteaux et All the pretty little horses. Tous les beaux petits chevaux. A brown and gray and a black and a bay and a Un brun et gris et un noir et un bai et Coach and six-a little horses. Un carrosse tiré par six petits chevaux. A black and a bay ad a brown and a gray and a Un noir et un bai et un brun et un gris et Coach and six-a little horses. Un carrosse tiré par six petits chevaux.

16 Hush you bye, Shhh, Don’t you cry, Ne pleure plus, Oh you pretty little baby. Oh ! Mon bel enfant. Go to sleepy little baby. Endors-toi mon enfant. Oh you pretty little baby. Oh ! Mon bel enfant.

Ching-A-Ring Chaw

Ching-a-ring-a ring ching ching, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ho a ding-a-ding kum larkee, Ho a ding-a-ding kum larkee, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ho a ding kum larkee. Ho a ding kum larkee.

Brothers gather round, Mes frères rassemblez-vous, Listen to this story, Et écoutez l’histoire, ‘Bout the promised land, De la terre promise, An’ the promised glory. De la gloire promise.

You don’t need to fear, N’ayez aucune crainte, If you have no money, Si vous êtes sans le sou, You don’t need none there, Car ici il n’est nul besoin d’argent, To buy you milk and honey. Pour acheter du lait et du miel. There you’ll ride in style, Ici ont conduit avec élégance, Coach with four white horses, Un carrosse tiré par quatre chevaux blancs, There the evenin’ meal, Ici le dîner se compose Has one two three four courses. D’un, deux, trois ou quatre plats.

Ching-a-ring-a ring ching ching, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ho a ding-a-ding kum larkee, Ho a ding-a-ding kum larkee, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ching-a-ring-a ring ching ching, Ho a ding kum larkee. Ho a ding kum larkee.

Nights we all will dance Le soir venu nous danserons tous, To the harp and iddle, Au son de la harpe et du violon, Waltz and jig and prance, Valsant, sautillant et cabriolant, “And Cast of down the middle!” « Passez au centre, passez devant ! »

When the mornin’ come, Lorsque vient le matin, All in grand and splendour, Dans toute sa grandeur et son éclat, Stand out in the sun, Dressez-vous sous le soleil, And hear the holy thunder! Et écoutez le tonnerre divin !

17 Brothers hear me out, Mes frères, écoutez-moi jusqu’au bout, The promised land’s a-comin’ La terre promise est proche, Dance and sing and shout, Dansez, chantez et criez, I hear them harps a strummin’. J’entends le chant des harpes.

Ching-a-ring-a ching Ching-a-ring-a ching ching ching, ching a ring ching ching ching, ching a ring ching Ching-a-ring-a ching ching, Ching-a-ring-a ching ching, ching-a-ring-a ching ching, ching-a-ring-a ching ching, ching-a-ring-a, ching-a-ring-a, ching-a-ring-a, ching-a-ring-a, ching-a-ring-a, ching-a-ring-a, ring, ching ching ching CHAW! ring, ching ching ching CHAW !

At the River

Shall we gather by the river, Nous rassemblerons-nous près de la rivière, Where bright angel’s feet have trod, Sur les rives que les pieds de l’ange éclatant de lumière ont foulées, With its crystal tide forever Et dont les vagues cristallines Flowing by the throne of God? Baignent à jamais le trône de Dieu ?

Yes, we’ll gather at the river, Oui, rassemblons-nous près de la rivière, The beautiful, the beautiful river, La belle, si belle rivière, Gather with the saints at the river Ensemble avec les saints près de la rivière That lows by the throne of God. Qui baigne le trône de Dieu.

Soon we’ll reach the shining river, Bientôt, nous atteindrons la rivière scintillante, Soon our pilgrimage will cease, Bientôt notre pèlerinage prendra in, Soon our happy hearts will quiver Bientôt nos cœurs joyeux tressailliront With the melody of peace. Au son de la mélodie de la paix.

Yes, we’ll gather at the river. Oui, rassemblons-nous près de la rivière, The beautiful, the beautiful, river. La belle, si belle rivière, Gather with the saints at the river, Ensemble avec les saints près de la rivière That lows by the throne of God. Qui baigne le trône de Dieu.

Samuel Barber Agnus Dei

Agnus Dei, qui tollis peccata mundi; miserere nobis. Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi ; dona nobis pacem. Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, donne-nous la paix.

18 Aaron Copland The Promise of Living

The promise of living with hope and thanksgiving La promesse de vivre avec l’espoir et la gratitude Is born of our loving our friends and our labor. Est née de l’amour que nous portons à nos amis et notre travail. The promise of growing with faith and with knowing La promesse de grandir avec la foi et le savoir Is born of our sharing our love with our neighbor. Est née de l’amour que nous partageons avec nos voisins. The promise of living, the promise of growing La promesse de vivre, la promesse de grandir Is born of our singing in joy and thanksgiving. Est née de notre chant de joie et de notre gratitude.

For many a year we’ve known these ields Nous connaissons ces champs depuis fort longtemps And known all the work that makes them yield, Et nous connaissons tous les eforts déployés pour les cultiver, Are you ready to lend a hand? Êtes-vous prêts à mettre la main à la pâte ? We’re ready to work, we’re ready to lend a hand. Nous sommes prêts à travailler, nous sommes prêts à mettre la main à la pâte. By working together we’ll bring in the harvest, Ensemble nous rentrons la récolte, ensemble nous accueillons the blessings of harvest. La récolte bénie.

We plant each row with seeds of grain, Nous plantons des graines dans chaque sillon, And Providence sends us the sun and the rain, Et la Providence nous envoie le soleil et la pluie, By lending a hand, By lending an arm Nous mettons la main à la pâte, usons de nos bras, Bring out, bring out from the farm, Sortons, sortons dans les champs, Bring out the blessings of harvest. Et amenons la récolte bénie.

Give thanks there was sunshine, give thanks there was Remercions le soleil, remercions la pluie, rain, Give thanks we have hands to deliver the grain, Remercions le fait d’avoir des mains pour semer les graines, O let us be joyful, O let us be grateful to the Lord for Oh, soyons joyeux ! Oh, rendons grâce au Seigneur His blessing. pour sa bénédiction ! The promise of ending in right understanding La promesse de inir ses jours dans la bonne entente Is peace in our own hearts and peace with our Apporte la paix dans nos cœurs et la paix avec nos neighbor. voisins.

The promise of living, the promise of growing, La promesse de vivre, la promesse de grandir, The promise of ending is labor and sharing and loving. La promesse de inir ses jours en travaillant, partageant et aimant.

19 Samuel Barber Knoxville: Summer of 1915

We are talking now of summer evenings in Knoxville Nous parlons à présent des soirs d’été à Knoxville, Tennessee in the time that I lived there so successfully Tennessee, à l’époque où j’y habitais, me déguisant si disguised to myself as a child. bien en enfant.

… It has become that time of evening when people … Le moment est venu où, le soir, les gens s’assoient sit on their porches, rocking gently and talking gently sur le porche, se balançant doucement, parlant and watching the street and the standing up into doucement et regardant la rue, épiant l’entrée dans their sphere of possession of the trees, of birds’ hung leur mouvance des arbres, des abris suspendus des havens, hangars. People go by; things go by. A horse, oiseaux, des hangars. Les gens passent ; les choses drawing a buggy, breaking his hollow iron music on passent. Un cheval, tirant un boghei et martelant the asphalt; a loud auto; a quiet auto; people in pairs, une musique creuse et métallique sur l’asphalte, une not in a hurry, sculing, switching their weight of auto bruyante, une auto silencieuse, des gens allant aestival body, talking casually, the taste hovering over par deux, sans aucune hâte, lânant, faisant osciller them of vanilla, strawberry, pasteboard and starched de droite à gauche leur corps estival, bavardant de milk, the image upon them of lovers and horsemen, choses et d’autres, au-dessus d’eux lotte une odeur squared with clowns in hueless amber. de vanille, de fraise, de pâte et de lait d’amidon, eux semblables à des amants et à des cavaliers, encadrés de clowns dans un ambre pâle.

A streetcar raising its iron moan; stopping, belling and Un tramway pousse son grognement métallique ; starting; stertorous; rousing and raising again its iron s’arrête, fait entendre sa sonnerie, et repart ; increasing moan and swimming its gold windows and en peinant ; s’éveille et pousse à nouveau son straw seats on past and past and past, the bleak spark grognement métallique toujours plus intense, et crackling and cursing above it like a small malignant fait déiler ses fenêtres dorées et ses sièges de paille, spirit set to dog its tracks; the iron whine rises on encore et encore, l’étincelle blafarde claque et jure rising speed; still risen, faints; halts; the faint stinging au-dessus de lui comme un petit esprit malfaisant bell; rises again, still fainter; fainting, lifting, lifts, faints déterminé à le suivre à la trace ; la plainte métallique foregone: forgotten. Now is the night one blue dew. croît avec la vitesse croissante ; elle continue de croître puis diminue ; s’interrompt ; la faible sonnerie retentit ; puis la plainte s’élève à nouveau, s’éteint, reprend, croît puis disparaît déinitivement… oubliée. Voilà maintenant la nuit, une rosée bleue.

Now is the night one blue dew, my father has drained, Voilà maintenant la nuit, une rosée bleue ; mon père a he has coiled the hose. vidé le tuyau d’arrosage et l’a enroulé. Low on the length of lawns, a frailing of ire who En bas sur l’étendue des pelouses, un feu tremblant breathes... qui respire… Parents on porches: rock and rock. From damp strings Des parents sur leur porche, qui se balancent morning glories hang their ancient faces. inlassablement. Sur des ils mouillés, des ipomées The dry and exalted noise of the locusts from all the air suspendent leurs visages anciens. at once enchants my eardrums. Le bruit sec et exalté des sauterelles alentour enchante immédiatement mes tympans.

20 On the rough wet grass of the back yard my father and Sur l’herbe drue et humide de l’arrière-cour, mon mother have spread quilts. We all lie there, my mother, père et ma mère ont étalé des couvertures. Nous my father, my uncle, my aunt, and I too am lying sommes tous étendus là, ma mère, mon père, mon there....They are not talking much, and the talk is quiet, oncle, ma tante, et moi aussi… Ils ne parlent pas of nothing in particular, of nothing at all in particular, beaucoup, et leurs propos tranquilles ne concernent of nothing at all. The stars are wide and alive, they rien de particulier, rien du tout en particulier, rien du seem each like a smile of great sweetness, and they tout. Les étoiles sont larges et bien vivantes, chacune seem very near. All my people are larger bodies than ressemblant à un sourire d’une grande douceur, et mine,… with voices gentle and meaningless like the elles semblent très proches. Tous mes parents sont voices of sleeping birds. plus grands que moi,… et leurs voix sont tendres et incompréhensibles comme les voix d’oiseaux endormis.

One is an artist, he is living at home. One is a musician, L’un de ces parents est un artiste, qui vit à la maison. she is living at home. One is my mother who is good L’une est une musicienne, qui vit à la maison. Il y a ma to me. One is my father who is good to me. mère, qui est gentille avec moi. Il y a mon père, qui est By some chance, here they are, all on this earth; and gentil avec moi. who shall ever tell the sorrow of being on this earth, Le hasard a voulu qu’ils soient tous ici, sur cette terre ; lying, on quilts, on the grass, in a summer evening, et qui dira jamais la douleur d’être sur cette terre, among the sounds of the night. étendu, sur des couvertures, sur l’herbe, un soir d’été, May God bless my people, my uncle, my aunt, my parmi les bruits de la nuit. mother, my good father, oh, remember them kindly Puisse Dieu bénir mes parents, mon oncle, ma tante, in their time of trouble; and in the hour of their taking ma mère, mon bon père, oh ! garder un doux souvenir away. d’eux dans l’adversité ; et au moment de leur départ. After a little I am taken in and put to bed. Sleep, soft Peu après, on m’emmène à l’intérieur et on me met au smiling, draws me unto her: and those receive me, lit. Le sommeil au tendre sourire m’attire vers lui ; et who quietly treat me, as one familiar and well-beloved ceux qui me reçoivent sont ceux qui me traitent tout in that home: but will not, oh, will not, not now, not naturellement comme l’un des familiers et des êtres ever; but will not ever tell me who I am. chers de cette demeure, mais ne me diront pas, oh non, pas maintenant, jamais, mais ne me diront jamais qui je suis. James Agee

Copyright © 1949 (renouvelé) G. Shirmer, Inc. (ASCAP) Traduction : Lesley Bernstein Translation Services, London, Protégé par copyright international. Tous droits réservés. révisée par Grégoire Tosser Reproduit avec autorisation.

21 Leonard Bernstein Dream With Me

Dream with me tonight. Rêve avec moi ce soir, Tonight and ev’ry night, Ce soir et tous les soirs, wherever you may chance to be. Où que tu sois. we’er together, if we dream the same sweet dream. Ensemble nous sommes, si nous partageons ce même doux rêve. And though we’er far apart, Et même si des lieux nous séparent, Keep me in your heart Garde-moi dans ton cœur And dream with me. Et rêve avec moi.

The kiss we never dared Le baiser que nous n’avons jamais osé We’ll dare in dreaming Nous l’oserons dans notre rêve. The love we never shared Cet amour jamais déclaré Can still have meaning. Peut encore prendre corps, If you only dream a magic dream Si tu partages ce rêve magique With me tonight. Avec moi ce soir.

Tonight and ev’ry night Ce soir et tous les soirs, Wherever you may chance to be Où que tu sois, Close your lovely eyes and dream with me. Clos ces yeux charmants et rêve avec moi.

The kiss we never dared Le baiser que nous n’avons jamais osé We’ll dare in dreaming Nous l’oserons dans notre rêve. The love we never shared Cet amour jamais déclaré Can still have meaning. Peut encore prendre corps, If you only dream a magic dream Si tu partages ce rêve magique With me tonight. Avec moi ce soir.

Tonight and ev’ry night Ce soir et tous les soirs, Wherever you may chance to be Où que tu sois, Close your lovely eyes and dream with me. Clos ces yeux charmants et rêve avec moi.

22 June Anderson Richard Strauss au Teatro San Carlo elle a également été élevée au rang Née à Boston, June Anderson est la de Naples, le rôle-titre de Daphné de commandeur dans l’ordre des Arts plus jeune inaliste des Metropolitan de Strauss à La Fenice de Venise, et des Lettres. June Anderson porte Opera National Auditions. Elle est Madame Cortese dans Le Voyage une robe de Maurizio Galante et des diplômée de l’Université Yale en à Reims de Rossini pour l’Opéra bijoux Chopard. littérature française. Elle commence de Monte-Carlo, Agave dans sa carrière au New York City Opera Les Bassarides de Hans Werner Joseph Swensen dans le rôle de la Reine de la Nuit Henze au Théâtre du Châtelet à Joseph Swensen est chef principal dans La Flûte enchantée de Mozart ; Paris et le rôle-titre de Lucrezia invité et conseiller artistique de au Metropolitan Opera, elle se produit Borgia de Donizetti à l’Opéra Royal de l’Ensemble Orchestral de Paris depuis aux côtés de Luciano Pavarotti dans Wallonie à Liège. Elle s’est également 2009 ; il est également chef principal Rigoletto de Verdi, et chante les produite dans le cadre de concerts de l’Opéra de Malmö depuis 2007, rôles-titres de La Fille du régiment et comprenant des récitals d’opéra à et chef honoraire de l’Orchestre de Lucia di Lammermoor de Donizetti, Londres, Paris, Bordeaux, Aix-en- Chambre d’Écosse. Avec l’Ensemble Semiramide de Rossini et La Traviata Provence et Cannes. Elle a interprété Orchestral de Paris, il se produit dans de Verdi ; elle tient également les les Quatre Derniers Lieder de Strauss le cadre d’une tournée aux Folles rôles de Rosalinde dans La Chauve- à La Monnaie, sous la direction Journées à Nantes et au Japon, souris et de Leonora dans Le Trouvère. de Kazushi Ono, et le Requiem de ainsi qu’au Festival de Lucerne et, Elle a interprété d’autres joyaux du Verdi avec Christoph Eschenbach et de façon régulière, au Théâtre des bel canto dans les plus grandes salles l’Orchestre de Paris, ainsi qu’avec Kent Champs-Élysées à Paris (concerts d’opéra – La Scala, Covent Garden, Nagano et l’Orchestre Symphonique symphoniques et formations de Opéra de Paris, Teatro Colón de de Montréal. Au cours de la saison chambre). Il sera l’un des artistes Buenos Aires, Chicago Lyric Opera, 2010/2011, elle tient le rôle de associés de « Paris Play-Direct Opera et Liceu de Madame Lidoine dans Dialogues Academy », académie de joué-dirigé Barcelone. Elle a collaboré avec les des carmélites de Poulenc avec organisée par l’Ensemble Orchestral plus grands chefs, parmi lesquels Michel Plasson à l’Opéra de Nice, de Paris qui se tiendra en mai 2011. Leonard Bernstein, James Levine, elle chante les Correspondances de Joseph Swensen est chef principal Lorin Maazel, Riccardo Muti, Georges Henri Dutilleux sous la direction de l’Orchestre de Chambre d’Écosse Prêtre, Seiji Ozawa et Michael Tilson de Kent Nagano avec l’Orchestre de 1996 à 2005 et se produit dans le Thomas. Elle est particulièrement Symphonique de Montréal, cadre de tournées aux États-Unis, reconnue sur la scène internationale elle donne des récitals et des concerts en Extrême-Orient et en . pour son expressivité et son sens de en France, et elle interprète le rôle- Avec cette formation, il enregistre la dramaturgie. En récital et en titre de la version française, très chez Linn Records de nombreux concert, elle s’est produite aux États- rarement donnée, de Salomé de disques consacrés à Mendelssohn, Unis, en Europe, à Tokyo, Hong-Kong, Richard Strauss à l’Opéra Royal de Sibelius, Brahms, Prokoiev et Dvorák, Istanbul, Prague, São Paulo, Porto Wallonie. Sa large discographie inclut dont certaines œuvres sont dirigées Rico, Montevideo et Reykjavik. des œuvres de Beethoven, Boccherini, du violon. Il se passionne également Elle a chanté dans l’opéra Norma de Albinoni, Carl Orf, ainsi que des airs pour la musique contemporaine Bellini à Paris, Buenos Aires, Genève, de Rossini, Donizetti, Mozart, Bizet, et de nombreux compositeurs Leipzig, Toronto, Bilbao, Trieste et Massenet, Wagner, Strauss et Verdi. renommés lui ont dédié des œuvres Catane. Parmi les nouveaux rôles de June Anderson a reçu un Grammy ainsi qu’à l’Ensemble Orchestral de son répertoire, nous pouvons citer Award pour l’interprétation de Paris et à l’Orchestre de Chambre ceux de la Comtesse dans Capriccio de Candide de Leonard Bernstein ; d’Écosse, tels que James MacMillan,

23 Einojuhani Rautavaara, Sally Beamish, de l’Opéra de Malmö paraîtra lyriques, tant dans des créations Karin Rehnqvist et Elenor Alberga. prochainement sur le label Signum ; contemporaines (Perelà, l’homme de Il est régulièrement invité par le disque comprendra également des fumée de Pascal Dusapin et L’Espace l’Orchestre National du Capitole orchestrations de Swensen de courtes dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra de Toulouse, les London Mozart pièces de Brahms, Robert Schumann de Paris) que dans des ouvrages de Players, l’Orchestre de Chambre de et Clara Schumann pour violon et répertoire (Le Barbier de Séville de , l’Orchestre National de orchestre, dont il tiendra la partie Gioachino Rossini au Festival d’Aix- Montpellier, l’Orchestre Symphonique de violon. Il se passionne également en-Provence). L’ensemble est aussi des Pays-Bas, l’Orchestre de la Ville pour la pédagogie et enseigne un partenaire privilégié de la Cité de de Grenade et l’Orchestre National régulièrement au Danish Strings, la musique. Il poursuit sa résidence de Porto. Avant de se consacrer à la une académie d’été située à Vejle à l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie, direction d’orchestre, Joseph Swensen (Danemark) ; il est également sollicité articulée autour de concerts a cappella, a mené une carrière de violoniste. en tant que professeur invité par des ainsi que de concerts chœur et C’est désormais dans le cadre de ses conservatoires de musique dans le orchestre. Accentus est ensemble activités de direction qu’il se produit monde entier. En 2001, il a reçu un associé à l’Ensemble Orchestral de en tant qu’instrumentiste, jouant doctorat honoraire de l’Université Paris pour les saisons 2009/2010 et et dirigeant des concertos avec de Saint Andrews (Écosse). Joseph 2010/2011. Tous ses enregistrements l’Orchestre de Chambre d’Écosse et Swensen est né en 1960 d’une famille discographiques sont largement d’autres formations, avec lesquelles norvégienne et japonaise, à Hoboken récompensés par la presse musicale. il entretient une relation privilégiée, (), et a grandi dans le Le disque Transcriptions, vendu à plus dont l’Ensemble Orchestral de quartier de Harlem, à New York. de 110000 exemplaires, a été nominé Paris. Dans le cadre de programmes Il vit à Copenhague (Danemark), aux Grammy Awards 2004 et a obtenu de musique de chambre, qu’il en Floride et à New York (États-Unis). un disque d’or en janvier 2008. afectionne particulièrement, il Un enregistrement consacré à l’œuvre s’est récemment produit au Music@ Accentus de Schönberg, en collaboration avec Menlo Festival en Californie et à la Fondé par Laurence Equilbey l’Ensemble intercontemporain, est Chamber Music Society du Lincoln dans le but d’interpréter les paru en mai 2005 et a été récompensé Center, à New York. Joseph Swensen œuvres majeures du répertoire en 2006 par un Midem Classical est également compositeur. Son a cappella et de s’investir dans la Award. Son disque consacré aux Sept catalogue comprend la Sinfonia- création contemporaine, Accentus Dernières Paroles du Christ en Croix de Concertante pour cor et orchestre est aujourd’hui un ensemble Joseph Haydn, avec l’Akademie für (The Fire and the Rose), donnée en professionnel se produisant dans les Alte Musik Berlin, est paru en avril première mondiale par l’Orchestre plus grandes salles de concerts et 2006 et est d’ores et déjà considéré de Chambre d’Écosse et, en Europe, festivals français et internationaux. comme une référence. En janvier par l’Orchestre Symphonique des L’ensemble collabore régulièrement 2008 est paru en DVD le premier ilm Pays-Bas ; citons également son avec chefs et orchestres prestigieux d’Accentus, Transcriptions, réalisé par orchestration de la très rare version (Pierre Boulez, Jonathan Nott, Andy Sommer. La parution en mars de 1854 du Trio op. 8 de Brahms, que Christoph Eschenbach, Orchestre de 2008 de l’enregistrement inédit du Swensen a intitulé Sinfonia in B. Cette Paris, Ensemble intercontemporain, Stabat Mater de Dvorák est saluée par œuvre a été jouée par de nombreux Orchestre de l’Opéra de Rouen/ les critiques. En octobre 2008 est paru orchestres en Europe et aux États- Haute-Normandie, Concerto Köln, le disque du Requiem de Fauré avec Unis depuis sa création (2007). Son Akademie für Alte Musik). Il participe les membres de l’Orchestre National enregistrement avec l’Orchestre également à des productions de France. En novembre 2009 est

24 paru Strauss a cappella, réalisé en Sopranos Chef associée collaboration avec le Chœur de la Laurence Favier Durand Mélisse Brunet Radio Lettone. Il a reçu un accueil Kristina Vahrenkamp critique des plus élogieux avec Edwige Parat * Chef de chant notamment un Choc de Classica et Catherine Padaut Nicolaï Maslenko les ff de Télérama. Le dernier disque Zulma Ramirez d’Accentus, Rachmaninof, Vêpres et Claire Henry Desbois * Soliste dans Agnus Dei de Samuel Liturgie de saint Jean Chrysostome, Céline Boucard Barber réalisé en collaboration avec le Isabelle Sauvageot Chœur de Chambre Eric Ericson, Angélique Leterrier Ensemble Orchestral de Paris est paru en octobre 2010. Accentus Geneviève Boulestreau Depuis sa création en 1978, enregistre en exclusivité pour Naïve. l’Ensemble Orchestral de Paris Salué par la critique dès son premier Altos s’airme comme un orchestre de enregistrement, Accentus reçoit Violaine Lucas chambre de référence en France. La en 1995 le Prix Liliane-Bettencourt Valérie Rio forme originale de ses concerts, ses décerné par l’Académie des Beaux- Françoise Rebaud lectures « chambristes » des œuvres, Arts. Accentus a reçu le Grand Prix Isabelle Dupuis Pardoel son travail de décloisonnement des Radio Classique de la Découverte en Emmanuelle Biscara répertoires et des lieux en font une 2001 et a été consacré « ensemble Anne Gotkovsky formation unique à Paris. Ces choix de l’année » par les Victoires de la Catherine Hureau d’interprétation sont renforcés par les Musique Classique en 2002, en 2005 Marie-Georges Monet couleurs particulières que l’orchestre et en 2008. Accentus est le premier donne à ses saisons, notamment utilisateur du diapason électronique Ténors au service de la voix et de l’oratorio. « e-tuner ». Bruno Renhold Après les dernières directions Accentus est aidé par la Direction Éric Rafard musicales de Jean-Pierre Wallez, régionale des afaires culturelles d’Île- Laurent David Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow de-France, ministère de la Culture Stéphane Bagiau et John Nelson, actuel directeur et de la communication. Accentus Nicolas Kern musical honoraire, l’Ensemble est en résidence à l’Opéra de Rouen/ Jean-Yves Ravoux Orchestral s’entoure aujourd’hui Haute-Normandie. Il est subventionné Jean-François Chiama d’artistes associés partageant son par la Ville de Paris, la Région Île-de- Maciej Kotlarski engagement et sa vision chambriste France, et reçoit également le soutien du répertoire : Joseph Swensen, de la SACEM. Accentus est membre du Basses premier chef invité et conseiller réseau européen tenso et de la FEVIS Nicolas Rouault artistique ; Accentus et Laurence (Fédération des Ensembles Vocaux et Pierre Corbel Equilbey, pour un compagnonnage Instrumentaux Spécialisés). Accentus Pierre Jeannot dans le répertoire avec voix ; Deborah est équipé de diapasons électroniques Guillaume Perault Nemtanu, violon solo super soliste, « e-tuner » grâce au soutien de la Cyrille Gautreau et Nicolas Bacri, compositeur associé. Fondation Orange. Le cercle des Claude Massoz Au-delà de sa saison parisienne au mécènes d’Accentus accompagne son Jean-Baptiste Alcoufe Théâtre des Champs-Élysées et à la développement. Mécénat Musical Betrand Bontoux cathédrale Notre-Dame-de-Paris, Société Générale est le mécène principal de concerts ou d’opéras à la Cité d’Accentus. de la musique, à la Salle Pleyel ou

25 au Théâtre du Châtelet, l’Ensemble Violons Hautbois Orchestral étend son rayonnement Deborah Nemtanu (Violon solo super Daniel Arrignon (Solo) en France et à l’étranger, à l’occasion soliste) Michel Giboureau de tournées et festivals. Au cours des Philip Bride (Premier violon solo) dix dernières années, il a réalisé plus Franck Della Valle (Premier violon solo) Clarinettes d’une vingtaine d’enregistrements, Michel Guyot (Chef d’attaque) Richard Vieille (Solo) dont les DVD de la Messe en si de Bach Pascale Blandeyrac Florent Pujuila à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris Jean-Claude Bouveresse Gaëlle Burgelin* et de l’intégrale des concertos pour Hubert Chachereau piano de Beethoven avec François- Philippe Coutelen Bassons René Duchâble à l’Opéra Royal de Hélène Lequeux-Duchesne Fany Maselli (Solo) Versailles, les CD des concertos pour Gérard Maître Henri Roman piano de Saint-Saëns avec Brigitte Mirana Tutuianu Engerer ou les concertos pour piano Emilien Derouineau * Cors de Chopin avec Boris Berezovsky. Benjamin Ducasse * Daniel Catalanotti (Solo) Parallèlement à ces activités, Florian Maviel * Gilles Bertocchi l’Ensemble Orchestral de Paris porte Jérôme Merlet * une attention toute particulière Trompettes à l’engagement citoyen. Avec la Altos Marc Geujon (Solo) volonté de se tourner vers les publics Serge Soulard (Solo) Jean-Michel Ricquebourg empêchés, il souhaite inscrire une Sabine Bouthinon part de ses activités sur les territoires Bernard Calmel Trombones de la Ville de Paris. Il propose des Philippe Dussol Philippe Cauchy * actions culturelles et pédagogiques Joël Soultanian Laurent Madeuf * et met en place des mini-résidences Vincent Debruyne * dans diférents quartiers. Il encourage Timbales l’insertion professionnelle et la Violoncelles Nathalie Geujon-Gantiez (Solo) formation, avec l’académie de joué- Guillaume Paoletti (Solo) dirigé « Paris Play-Direct Academy », et Etienne Cardoze Percussion par le renouvellement du partenariat Benoit Grenet Rémi Bernard * avec le Conservatoire à Rayonnement Livia Stanese Régional de Paris. Sarah Veilhan Harpe L’Ensemble Orchestral de Paris reçoit Francoise De Maubus * les soutiens de la Ville de Paris, du Contrebasses ministère de la Culture et des mécènes Fabian Dahlkvist Clavier de l’association Crescendo. Matthieu Cazauran * Nina Patarcec * Benjamin Hebert * * musiciens supplémentaires Flûtes Marina Chamot-Leguay (Solo) Bernard Chapron

26 Et aussi… Et Frédéric Stochl, Valérie Philippin, Clement Power, intercontemporain del’Ensemble Solistes Filidei Stockhausen Œuvres de JEUDI 28AVRIL, 20H récitant Jacques Rebotier, Frédéric Stochl, Pierre Strauch, Christophe Desjardins, Conquer,Jeanne-Marie Alain Billard, Kang, Hae-Sun intercontemporain del’Ensemble Solistes musiciens parlants (création) oratorioRAS, duquotidien Jacques Rebotier Black Angels George Crumb DIMANCHE 3AVRIL, 16H30 > CONCERTS Maderna KlausHuber,Maderna, Bruno et esthétique. étudiées dansleurcontexte historique culture musicale. Les musiquessont mélomanes désireux d’approfondir leur Les Collèges s’adressent aux Cycle de20séances La musique contemporaine JUIN, DE15H30À17H30 LES MARDIS, DU1 > COLLÈGE

, Mauricio Kagel Mauricio , Éditeur en chef : Huguesde Saint Simon |Rédacteur : Pascal Huynh|Rédactrice Plasseraud: Gaëlle |Graphiste : ElzaGibus |Stagiaire Anquetil :Delphine Dieter Schnebel JohnCage, Karlheinz

clarinette , György Ligeti,Bruno violoncelle violon miseenespace contrebasse direction chanteuse-actrice miseenforme, ER MARS AU 21 alto , violon Pierre Boulez , poursix ,

Francesco Clement Power, intercontemporain del’Ensemble Solistes Scène ouverte SAMEDI 30AVRIL, 11H FAMILLE EN CONCERT > Paavali Jumppanen, n° 3 Sonate Pierre Boulez Music ofChanges(extraits) John Cage XI Klavierstück Karlheinz Stockhausen 17H30 : concert Feneyrou Salgado Avec de laparticipation Animée par 16H : tableronde Jean-Yves Bosseur Archives deJohnCage commentées par 15H : projection John Cage oul’œuvre ouverte SAMEDI 30AVRIL, 15H FORUM > 224 pages•200939€ de ladirection Sous Vincent Bessières • We Want Miles •154pages201019€ Collectif Musique etutopies > ÉDITIONS

, Jean-Yves Bosseur , musicologues Philippe Albèra direction

piano Carmen Pardo , Laurent Orchestral music inthe20 … deregarder : The Joy ofMusic Reich etPhilip Glass L’esthétique musicale deTerry Riley, Steve … delire : Leonard Slatkin le Summer of1915 Robert Hanson Robert Singers Aaron Copland Tender Land … d’écouter avec lapartition : > Àlamédiathèque de lamusique.) intégralité delaCité àlaMédiathèque (Les sont accessibles concerts dansleur Accentus Agnus Dei « Concerts » : … d’écouter unextrait dansles les « Repères musicologiques » Ives, Copland, Bernstein Peter Greenaway Rattle Franck Schefer La musique américaine auXX pédagogiques » : … deconsulter dansles« Dossiers mediatheque.cite-musique.fr > Surlesite Internet http:// proposons… En échoàce concert, nousvous > MÉDIATHÈQUE Saint LouisSaint Symphony Orchestra

• , l’ American Composers: Glass , enregistré enmars2007 de Elgin Symphony Orchestra et Samuel Barber Samuel Old AmericanOld Songs deLeonard Bernstein (direction) • (direction) de parles (direction) • de Samuel Barber Samuel In theOcean Johan Girard avec Saint CharlesSaint th century: century: e Knoxville, Knoxville, Sir Simon siècle par de de de dans par • , ,

Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences no 1041550, 1041546, 1041547 L’Association est soucieuse de soutenir les actions favorisant l’accès à la musique à de nouveaux publics et, notamment, à des activités pédagogiques consacrées au développement de la vie musicale. Les Amis de la Cité de la Musique/Salle Pleyel bénéfi cient d’avantages exclusifs pour assister dans les meilleures conditions aux concerts dans deux cadres culturels prestigieux.

Trois catégories de membres sont proposées avec des privilèges réservés :

Les Amis • Un accès prioritaire à l’achat de places, 2 semaines avant l’ouverture de la vente aux abonnés, • Un accès à une bourse d’échanges, • Une newsletter par e-mail informant des événements importants de l’Association, • Des places parmi les meilleures, pour tous les concerts, dans la limite des places réservées à l’Association, • Une présentation en avant-première de la nouvelle saison.

Les Donateurs • L’accès à des places de dernière minute (jusqu’à 48h avant le concert), dans la limite des places réservées à l’Association, • 2 verres d’entracte offerts par saison, • La participation aux cocktails organisés par l’Association, • La possibilité d’assister à 1 ou 2 séances de travail d’orchestre, • 4 entrées offertes au Musée de la musique. Les Bienfaiteurs • 2 places offertes par saison, à choisir parmi une sélection de concerts, dans la limite des places réservées à l’Association, • 2 cocktails d’entracte offerts par saison, • La mention de leur nom dans les brochures annuelles. • 2 invitations aux vernissages des expositions temporaires du Musée de la musique.

Les Amis de la Cité de la musique | Salle Pleyel Association loi 1901

Présidente : Patricia Barbizet | Contact : Marie-Amélie Dupont 252, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris [email protected] • Tél. : 01 53 38 38 31 • Fax : 01 53 38 38 01 N° Siren 501 242 960