REPUBLIQUE FRANCAISE

COMMUNE de GAP ------

PROCES-VERBAL du CONSEIL MUNICIPAL

du 8 décembre 2017

(Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment les articles L.2121-15 et L.2121-25)

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M. le Maire propose d’anticiper sur l’une des questions posées pour cette fin de séance. Il ne le fait pas habituellement mais il pense que c’est un dossier important à savoir celui de l’eau, aussi il tient, après que l’appel sera fait, à leur donner à la fois un petit historique mais également un compte rendu précis de ce qu’ils ont vécu ces dernières semaines.

1- Conseil Municipal : Désignation du secrétaire de séance

L’article L.2121-15 du Code Général des Collectivités Territoriales dispose qu’au début de chacune de ses séances le Conseil Municipal nomme un ou plusieurs de ses membres pour remplir les fonctions de Secrétaire.

Décision :

Il est proposé de nommer M. Claude BOUTRON.

Aucune objection n'étant apparue pour un vote à mains levées cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 41 - ABSTENTION(S) : 2 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID

M. le Maire précise que trois questions ont été posées par les conseillers municipaux. Il leur propose, comme cela se fait habituellement, de traiter deux de ces questions en fin de séance, mais d’entamer par une présentation concernant la problématique de l’eau pour la commune et de répondre aux questions qu’ils seraient susceptibles de lui poser suite à sa présentation. Il revient sur l’historique de l’eau. Il rappelle que la commune -ce n’est pas d’aujourd’hui qu’ils le savent- est une commune dépendant essentiellement, pratiquement en totalité, sauf sur certaines périodes de l’année, de la rivière Drac où ils prélèvent sur le site des Ricous l’eau de surface qui est potabilisée -après avoir séjourné dans le lac des Jaussauds, réserve importante de 850 000 m³-, et traitée dans la station de traitement par un moment de décantation, un moment de traitement au chlore et ensuite un traitement à l’ultraviolet avant d’être distribuée aux concitoyens. Il leur rappelle également livrer de l’eau aux communes de , de et à certaines communes de l’ancienne communauté de communes de - 1 . Il fait le point concernant cette ressource s’avérant insuffisante actuellement. Cette ressource, bien évidemment, ne les satisfait pas et ils le savent depuis très longtemps car depuis l’année 2007 et même avant, ils travaillent à la diversification de la ressource en eau de la ville de Gap. Cette diversification en eau s’est traduite par des études successives menées à la fois par la société du canal de Gap et la société BRGM qui, lors d’un comité de pilotage en 2007, a dans un premier temps conclu à éviter ou tout au moins à abandonner certaines potentialités qu’ils pouvaient avoir à la fois sur la Séveraissette mais également sur le Buëch. Il restait bien entendu d’autres secteurs à étudier comme en particulier l’éventualité de se raccorder au lac de Serre-Ponçon, de se raccorder tout près de la ville de Tallard ou de sur la Durance mais également d’autres sites sur le Drac, en particulier un site situé à proximité du lieu dit la Guinguette. Petit à petit, chemin faisant, et en fonction des présentations faites par les bureaux d’études, il s’est avéré que des sites présentaient certes des avantages, des qualités mais ne présentaient pas les mêmes avantages que le site de Choulières, site également étudié. Ce site de Choulières, situé sur la commune de Saint-Léger- les-Mélèzes, sur la plaine de , a été étudié depuis un certain temps maintenant. Un forage a eu lieu. Il permet aujourd’hui de s’y raccorder. Ce forage leur a permis de connaître un peu mieux la composition de cette nappe de grande capacité, de grande qualité, mais également stable c’est-à-dire pas ou quasiment pas soumise aux variations, en particulier celles connues actuellement. Après ce point d’histoire, il fait un point sur la situation les concernant actuellement. Ils savent, comme lui -ce n’est pas utile de le leur rappeler-, ils connaissent un épisode de sécheresse non rencontré depuis des décennies et le Drac n’avait pas baissé à tel point qu’ils ne peuvent plus dériver son eau de surface dans la mesure où s’ils le faisaient, ils mettraient en péril à la fois la faune et la flore de cette rivière. D’un débit habituel d’environ 600 ou 700 l/seconde, le Drac a actuellement un débit en dessous du débit toléré de 250 l/seconde, ayant pu atteindre ces derniers temps 80 l/seconde. Cela les a effectivement fait réfléchir et leur a permis, avec l’accord de M. le Préfet, de procéder dans un premier temps à un pompage souterrain dans une nappe dite des Ricous, située sur le même lieu que là où ils dérivent les eaux de surface. La nappe des Ricous leur a permis de prendre le relais quand ils ne pouvaient plus dériver l’eau de surface. Malheureusement, ils ne connaissent pas bien cette nappe. Pour le moment et jusqu’à ces derniers jours elle a parfaitement résisté à leurs besoins mais ils ne pouvaient pas prendre le risque de continuer à pomper sur une nappe non connue, n’ayant pas une capacité suffisante et réagissant relativement vite quand il s’agit de pomper en son sein. Il leur a donc fallu s’orienter vers une autre réserve d’eau importante, décrite précédemment, à savoir : la nappe des Choulières. Pour cela, il fallait réagir rapidement. Ils ont procédé à des mesures d’extrême urgence avec la création d’une canalisation d’extérieur, en surface, pour conduire l’eau récupérée dans la nappe des Choulières vers le canal de Gap, dans sa galerie souterraine, leur permettant de raccorder cette nappe des Choulières au lac des Jaussauds. Cela a été fait en un peu plus d’une semaine. Les essais ont été faits lundi et mardi derniers. Il peut leur annoncer officiellement, depuis hier, ils ne pompent plus aux Ricous. Ils pompent uniquement sur la nappe de Choulières dans la mesure où cette nappe a été testée une nouvelle fois et dispose d’une stabilité apparaissant comme parfaite. Ils arrivent donc au lac des Jaussauds. Le Lac des Jaussauds avait atteint non pas une cote d’alerte définitive mais une cote leur permettant encore de pouvoir utiliser cette réserve pendant une petite vingtaine de jours. Toutefois, les conditions atmosphériques de ces derniers jours ne leur permettaient pas d’espérer autant de jours dans la mesure où le lac des Jaussauds, pour une part, était pris

2 par des glaces d’une épaisseur de 5 cm au moins. Ils ont donc bien fait de réagir rapidement, de mettre en œuvre des moyens importants pour pouvoir aujourd’hui sécuriser et rassurer les concitoyens. Ces derniers se verront déverser n’ont pas l’eau de grande qualité puisée à Choulières car cette eau, malheureusement, ils la versent dans le canal donc, elle se doit d’être potabilisée. Toujours est-il, il sort du puits de Choulières 100 l/seconde. Il ne sait pas très précisément combien il en arrive au lac des Jaussauds car quelques fuites ne sont pas à exclure mais, cela devrait leur permettre de stabiliser le niveau du lac des Jaussauds dans la mesure où ce qu’ils font rentrer dans le lac devrait sortir pour le même volume. Il les en remercie. Les gapençais ont compris qu’ils sont dans une période assez difficile et ils ont d’ores et déjà réduit considérablement leur consommation. Ils étaient à environ 9000-9500 m³/jour ; ils sont passés à 8600 m³/jour soit une baisse tout de même considérable.

M. le Maire a entendu de tout pendant cette période. Surtout des critiques. On dit toujours : « lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ». Le concernant, il a tenu le cap. Il a préféré être sur le pont, être sur le terrain, faire en sorte de sécuriser l’alimentation en eau des concitoyens. Quand il entend que l’on peut puiser dans la nappe des Choulières 1000 l/seconde, il aimerait bien qu’on vienne le lui prouver car la capacité de puisage de cette nappe de Choulières se limite à 200 l/seconde. Quand il entend qu’ils ont dépensé sans compter, c’est-à-dire qu’ils ont dépensé 400 000 € qui seront perdus en totalité et bien, il veut rassurer les concitoyens car ils n’ont pas dépensé 400 000 €. Ils ont dépensé 245 000 € hors taxes car ils récupèrent la TVA sur ce type d’investissement. Parmi ces 245 000 €, seuls 60 000 € ne seront pas récupérables dans la mesure où ce sont des investissements en main-d’œuvre. Par contre, tout le reste sera récupérable à savoir : la merveilleuse pompe achetée, toutes les tuyauteries mises en œuvre, toutes les vannes et tous les tableaux d’électricité également mis en œuvre. Autrement dit, aujourd’hui, ils sont rassurés. Ils vont pomper avec une pompe située à 13 m en dessous du niveau de la nappe -pompe fonctionnant merveilleusement bien- pour délivrer de l’eau qui, en terme de fonctionnement, coûtera aux gapençaises et gapençais quinze centimes le mètre cube. Cette eau, le jour où, s’ils y arrivent, ils peuvent pérenniser ce puisage au niveau des Choulières ne coûtera que cinq centimes par mètre cube pour les gapençais dans la mesure où ils ont été obligés de louer des groupes électrogènes. Groupes électrogènes leur permettant d’assurer les besoins d’une pompe pour un peu plus de 145 kva. Ils n’avaient pas sur place les ressources mais si toutefois un jour le puisage se pérennise, ils pourront installer un poste avec le concours d’Enedis. Cela réduira considérablement le coût d’intervention et leur permettra de sortir une eau de très très grande qualité avec un coût, il l’avoue, pas très important. Il y a un autre élément à ne pas éluder, c’est le problème des riverains et le problème des organisations se trouvant sur ces sites. Il a été particulièrement étonné de l’accueil qui leur a été réservé en particulier à la fois par le président de la CLEDA, M. Patrick Ricou, les responsables des ASA du Champsaur mais également et surtout par les riverains qui ayant vu arriver les services de la ville de Gap avec ce qu’ils leur proposaient et leur imposaient, en quelque sorte, ont réagi merveilleusement bien. Cette solidarité, d’abord, ils ne l’oublieront pas. Ensuite, pour lui, elle va de paire avec cette volonté de faire en sorte que lorsque 42 000 personnes sont menacées par des coupures, des ruptures d’approvisionnement, on reconnaît véritablement là les amis. Les amis Champsaurins ont marqué véritablement cet épisode. M. le Maire souhaitait ici publiquement, devant l’assemblée, les remercier. Les remercier car, de maintenant à la mi-avril, ils ont leur autorisation

3 pour traverser leurs champs, pour impacter la vie de tous les jours de ces exploitations de façon à ce que si toutefois cet épisode de sécheresse se poursuivait, ils puissent aller au moins jusqu’au début du printemps où, il l’espére, ils auront véritablement des précipitations les rassurant. Toujours est-il, ils ont déjà pris des dispositions. Il assistera à une réunion exceptionnelle de la CLEDA avec Jean-Pierre MARTIN lundi soir à 20 heures à Saint-Bonnet pour discuter avec les responsables de la CLEDA mais également avec les ASA du Champsaur afin de voir comment ils peuvent faire évoluer les choses dans l’avenir. Il espère que de ces discussions, de ces contacts mais aussi de cette période récemment vécue naîtront des dispositions leur permettant non pas de continuer à déverser de l’eau dans un canal -c’est-à-dire à mettre de l’eau propre dans de l’eau qu’il ne qualifierait pas de sale mais à potabiliser- mais mettre cette eau très propre et de grande qualité dans une canalisation spécifique au fond du canal lui-même ; de pouvoir la déverser au robinet des gapençaises et des gapençais sans avoir à la potabiliser comme l’est l’eau actuellement mais qu’elle subisse uniquement une désinfection ultraviolet lui permettant ensuite d’être acheminée au robinet. Voilà comment M. le Maire peut décrire cette situation maintenant tout à fait normale. Il leur reste à présent à se servir de cette leçon donnée par les modifications météorologiques et cette sécheresse pour assurer à la ville de Gap un approvisionnement en eau digne de ce nom. Il se dit prêt à répondre à toutes les questions pouvant lui être posées ou leur être posées car M. MARTIN l’a assisté dans cette démarche, en permanence et, il était avec lui sur le terrain très tôt le matin et très tard le soir.

Mme BERGER le remercie pour ces explications. Effectivement, son groupe se félicite que dans l’urgence et dans la tension ils aient pu trouver des solutions concrètes. S’ils ont eu la curiosité de lire la petite tribune faite dans le Gap en Mag, son groupe a choisi d’appuyer la démarche ayant permis de répondre à l’urgence.

M. le Maire l’a lu et il les en remercie.

Mme BERGER se permet de commencer, avant de lui poser quelques questions, par remercier aussi, au nom de son groupe, l’ensemble des riverains dont ils vont tout de même voter tout à l’heure l’utilisation de leur sol. Cela n’est effectivement pas courant, une telle solidarité, dans un cas d’urgence. Toutefois, évidemment, tout ce qui s’est passé les amène à vouloir soulever un certain nombre de questions ce soir. M. le Maire les invitant à commencer ce conseil municipal sur ce sujet, elle va se permette de regrouper les questions qu’ils voulaient lui poser sur ce dossier. La première question, M. le Maire l’a évoquée un peu rapidement, elle croit, dans sa présentation ; c’est la question de la situation pérenne à venir car l’urgence rencontrée cette fois-ci pourrait très bien se représenter dans le futur. M. le Maire l’a dit à l’instant, cela est vrai, à partir d’avril ils n’auront plus d’autorisation d’urgence. Il est rappelé plus tard, dans l’une des délibérations, que de toute façon la problématique de la protection des sources sera posée à un moment ou à un autre. Ils ont été étonnés -et elle souhaite soulever avec lui cette première question- du fait que rien ne figure dans le débat d’orientations budgétaires sur la question des investissements à venir pour faire les travaux. Travaux évoqués à l’instant par M. le Maire, lui-même, c’est-à-dire, en fait, la transformation d’un pompage d’urgence en un captage de profondeur amené directement au robinet des gapençais. Il y avait une urgence, encore une fois, il ne s’agit pas de négliger cet aspect pour peut-être expliquer l’absence dans le DOB des éléments à venir

4 mais il leur paraît assez ennuyeux de ne pas avoir d’ores et déjà dans le débat d’orientations budgétaires des trois prochaines années des éléments de chiffrage de ce qu’il sera nécessaire de faire car M. le Maire lui-même, elle croit, à l’instant, vient d’exposer ce souhait. Elle demande à M. le Maire s’il a d’ores et déjà une idée -car c’est un dossier dont ils discutent depuis plusieurs conseils municipaux tout de même- des sommes à venir s’ils vont jusqu’au bout de la logique et, par réflexion connexe, s’il a résolu le problème juridique avec l’ASA de Gap sur la fin de l’utilisation de la première solution d’eau potable. C’est une question un peu générale mais très importante car, au moment du débat d’orientations budgétaires, s’ils doivent prévoir des travaux de quelques millions d’euros sur cette question de la nouvelle captation au niveau de Choulières, il faudrait quand même qu’ils le sachent assez rapidement. Le deuxième sujet, très connexe, est directement lié à l’article 8 des conventions de passage proposées au vote ce soir. Cet article établit que : « la ville de Gap s’engage à demander au(x) gestionnaire(s) l’étude d’autres points de forage potentiels que le puits d’essai sis sur la parcelle …. dont la mise en œuvre ne nécessiterait pas, à l’occasion de l’élaboration du périmètre de protection du captage, l’expropriation des terres ». L’expression est certes très conditionnelle mais elle souhaiterait savoir si M. le Maire et M. MARTIN ont déjà en tête une autre zone de captation de forage que celle utilisée actuellement. Elle demande s’ils doivent entendre cela et s’il y a un débat sur la façon d’envisager la captation. Pour la dernière question, Mme BERGER revient aux questions financières. M. le Maire a évoqué un coût largement amorti par le fait de récupérer la TVA. Elle souhaite savoir s’ils sont aidés par l’Agence de l’eau sur les sommes engagées, notamment dans l’urgence, et bien évidemment, dans un second temps, sur les travaux à venir. Elle le remercie pour ses réponses.

M. le Maire la remercie de lui poser ces questions d’importance. Concernant le fait que rien ne figure dans le document d’orientations budgétaires, ils ont essentiellement dans la décision modificative, par contre, fait apparaître une somme de 400 000 €. Elle ne sera pas utilisée en totalité car, pour les procédures à venir concernant la pérennisation de ces puisages, ils ne peuvent pas, en une année, faire en sorte de régulariser les choses. D’ailleurs, avec M. MARTIN, ils s’étaient fixé une dizaine d’années. Ils raisonnaient à l’époque sur l’année 2007. Cette année 2007 a permis d’éliminer seulement deux puisages éventuels à savoir : le Buëch et une zone sur le Drac. C’est en 2010 que d’un commun accord, à l’unanimité, un comité de pilotage a fait en sorte que Choulières devienne le point sur lequel il fallait travailler. Autrement dit, concernant le DOB, il n’a pas de raison d’inscrire de somme relativement importante cette année car il sait pertinemment qu’il n’y aura pas la possibilité de les engager de par les études à faire. Ils ne sont plus dans l’urgence mais dans le cadre des marchés publics, ils sont dans le cadre d’un fonctionnement normal d’une collectivité. Il n’y aura pas d’investissements importants à faire pour l’année 2018, or le document d’orientations budgétaires est essentiellement fait sur l’année 2018. Il y a également un plan pluriannuel d’investissement pouvant effectivement les faire s’étonner car il n’y a rien de noté mais, un plan pluriannuel est fait pour évoluer et il leur montrera, dans le cadre d’autres délibérations, que le PPI est quelque chose de vivant se devant d’être évolutif. Aussi, il pourrait dans les mois à venir, pour l’année 2019 ou pour l’année 2020 le leur présenter. Il revient aux délais fixés avec M. MARTIN, à savoir 10 ans. À partir de 2010 les 10 années cela fait 2020. Il ne désespère pas -vu les récents événements- de pouvoir tenir leurs engagements dans le cadre des 10 années qu’ils s’étaient fixées. Autrement dit, concernant le DOB, il espère l’avoir rassurée. Toujours est-il, il peut lui dire aussi qu’en matière de

5 financement il a pris rendez-vous dans le courant de la semaine prochaine à Marseille avec les responsables de l’Agence de l’eau -ils lui ont déjà fait savoir qu’il fallait effectivement presser un peu le pas- pour voir comment ils pourraient financer une grosse partie de ces investissements importants. Investissements sur lesquels il faudra être très prudent car, certes, la nappe de Choulières est une nappe importante, résistant, mais ils peuvent se poser la question de savoir si, à terme et très rapidement, elle sera suffisante ou pas. Si elle n’est pas suffisante, il faut d’ores et déjà anticiper pour voir vers quel secteur ils pourraient se retourner. Toutefois, deux problèmes se posent à eux : trouver un autre secteur mais aussi trouver éventuellement une eau ne leur imposant pas de recréer une nouvelle station de potabilisation. Quand ils additionnent le tout et regardent ce qui se passe à ce niveau là ; soit ils désinfectent l’eau uniquement avec des ultraviolets plus une petite injection de chlore et ce n’est pas une station de traitement ; soit ils continuent à entretenir une station de traitement car ils ont une autre ressource en eau n’ayant pas la même qualité que Choulières et à ce moment là il faudrait carrément refaire une usine de potabilisation générant encore des frais supplémentaires. Autrement dit, ils vont commencer très certainement à s’orienter sur Choulières. Ils vont regarder pour demander le passage de leur canalisation au fond du canal de Gap afin d’utiliser de l’eau de très très grande qualité sans la jeter dans le lac des Jaussauds mais en la jetant simplement dans un réservoir enterré de 15 000 m³ de façon à pouvoir distribuer une eau de très grande qualité, proche de l’eau de source. Il s’est amusé avec son directeur de cabinet à regarder la composition de cette eau par rapport à la composition d’eaux mises en bouteille. Il leur assure, ils n’ont pas à rougir quand ils comparent cette eau de Choulières par rapport à des eaux consommées de grande notoriété. Il leur faut travailler, avancer. Selon lui, la situation est très porteuse pour cela mais ils ont plusieurs objectifs à atteindre. Ces objectifs là vont leur demander un peu de temps aussi il recalibrera très certainement leur PPI mais il ne présente rien sur l’année 2018 car il n’y a pas lieu de présenter quoique ce soit. Les investissements ne se feront pas immédiatement dans la foulée de ce qu’ils vivent actuellement. Pour les rassurer sur ce qui risque de se passer aux alentours du 15 avril, d’abord il espère de tout cœur avoir un peu d’eau -l’évêque les y aide- ensuite, il n’a jamais connu de période de sécheresse pouvant dépasser le moment où dans le courant du mois de mars, quand la neige commence un peu à fondre, le Drac devrait retrouver une vitalité telle qu’on la lui connaît. Mme BERGER l’a également interrogé sur la localisation du pompage. Le lieu où ils pompent actuellement est un puits d’essai, à l’époque créé pour tester cette nappe et la contrôler. Il est envisagé à terme d’éloigner ce pompage des habitations ; de l’éloigner le plus possible pour qu’aussi bien les périmètres rapprochés que les périmètres un peu plus éloignés soient le plus éloignés possible des habitations et des lieux d’activité des exploitations de façon à ce qu’il n’y ait pas de grosses contraintes pour les riverains. Néanmoins, ils n’éviteront pas -à la fois sur le périmètre très rapproché mais aussi sur un périmètre un peu plus étendu- les parcages et fumures mais, pour lui, la période vécue actuellement s’oriente beaucoup plus vers le bio donc il y aura aussi possibilité pour les exploitants de continuer dans de bonnes conditions leur activité même s’il y aura des contraintes, il ne faut pas se le cacher.

Mme DAVID souligne que selon M. le Maire il faudrait faire des forages plus éloignés, d’autres, ailleurs aussi elle demande s’ils ont une idée du coût.

M. le Maire reprend. Ce n’est pas : « il faudrait », c’est : « nous ferons ».

6 Mme DAVID constate une fois encore que M. le Maire leur assène de belles paroles, des promesses mais dans les documents fournis pour aujourd’hui et ce conseil municipal, en particulier le plan pluriannuel d’investissement, il n’y a rien. Il leur demande là de le croire sur parole : « Nous allons faire, nous ferons, c’est ainsi ». Première remarque, M. le Maire a parlé d’une canalisation qui permettrait de ne pas mélanger cette eau à l’eau de surface des Ricous, c’est une bonne chose, cela signifie que tous les problèmes sont réglés, les conflits sont résolus et il n’y aura à l’avenir -puisqu’on le met au futur- aucun problème pour faire passer cette canalisation, il s’y engage. Deuxième remarque, M. le Maire le dit lui-même, finalement, cette nappe des Choulières est assez mal connue. Ils ne savent pas comment elle réagirait.

M. le Maire indique ne pas avoir dit cela, il parlait des Ricous. La nappe des Ricous est mal connue. Celle de Choulières ils la connaissent parfaitement.

Pour Mme DAVID M. le Maire a dit, concernant la nappe des Choulières : « elle est stable et elle n’est pas soumise aux variations». Elle lui demande comment il peut en être sûr et comment il peut en être sûr dans la durée.

M. le Maire précise qu’elle a été pompée pendant des mois, il n’y a pas de baisse.

Selon Mme DAVID certes, aujourd’hui, il n’y a pas de baisse mais rien ne dit que dans l’avenir -pour sécuriser l’approvisionnement de la ville de Gap et de la Communauté d’agglomération qui en aura aussi besoin- il ne faudra pas aussi envisager d’autres pompages, dans d’autres lieux, d’autres solutions et là pareil, dans le plan pluriannuel d’investissement, elle y reviendra, il n’y a rien.

M. le Maire lui a répondu sur le plan pluriannuel d’investissement. Ensuite il lui répond sur la qualité de l’eau. Cette nappe a été testée pendant plus de deux mois en matière de pompage à raison de 200 l/seconde. Cette nappe n’a pas bougé alors certes, c’était dans une période où le Drac était à son débit normal et ce n’était pas dans une période comme celle traversée actuellement. Mais aujourd’hui il leur faut avancer. La nappe de Choulières, en l’état actuel, permettrait sans renouvellement de l’eau venant du Drac -ce qui n’est pas le cas, même en période comme celle actuellement traversée- de tenir pendant plus de deux années. Effectivement, ils n’ont pas inscrit quoique ce soit -il l’a déjà dit à Mme BERGER, elle semble l’avoir compris mais il le répète à Mme DAVID qui semble ne pas l’avoir compris- sur le PPI car un PPI c’est quelque chose de vivant et s’ils ont des investissements à faire avant la fin du mandat, tout au moins avant la fin de l’année 2019 ou 2020, ils le feront uniquement à ce moment-là.

M. REYNIER est satisfait des propos entendus, il est un peu rassuré. Cependant, au sein de la Communauté d’agglomération certaines communes ont de l’eau, aussi il demande s’il ne pourrait pas y avoir une solidarité. Il pense à Tallard notamment qui apparemment a une capacité de fourniture d’eau. Il demande s’il ne pourrait donc pas y avoir une solidarité avec la ville de Gap.

D’après M. le Maire la solidarité existe. Il le rassure, les maires sont tout à fait disposés à leur rendre service. D’ailleurs, il s’en est rendu compte lors de leur arrivée sur le site de Choulières. Le problème de Tallard c’est que Tallard est situé à 14 km de Gap, ils ont un réseau beaucoup trop faible en terme de section et ce dernier verrait se contrarier deux flux : des flux descendants car ils livrent de l’eau

7 et des flux ascendants car ils souhaiteraient en remonter. Autrement dit, cela pourrait être envisagé pour les années à venir mais pour le moment il pense nécessaire de se focaliser sur la nappe de Choulières afin d’obtenir un résultat assez rapidement et de sécuriser, dans un premier temps, avec cette diversification -qui n’en est pas vraiment une car malgré tout ils tirent sur le Drac- et regarder où ils pourraient aller ailleurs. Pour lui, cela presse un petit peu moins car il existe bien entendu tout ce qui avait été testé à l’époque ; il a l’étude ici avec les coûts, les différents lieux où cela peut être testé, les prix, etc. Ils ne sont pas restés sans rien faire. D’ailleurs, il a un document lui ayant été envoyé par son prédécesseur, M. Pierre Bernard-Reymond. Avec sa gentillesse, ce dernier lui dit : « as-tu vu cet article publié dans l’ancêtre d’Alpes midi en novembre 1917 ? ». Cet article disait déjà et c’était encadré : « il faut économiser l’eau : La mairie nous communique : l’extrême sécheresse que nous subissons depuis plusieurs mois et qui paraît devoir persister a entraîné une baisse sensible du débit des sources alimentant Gap. Cette situation s’aggrave du fait que la ville a à fournir chaque jour à la gare depuis quelques semaines un volume d’eau assez important ». Il n’y avait pas le nombre d’habitants d’aujourd’hui mais ils le voient ici, les problèmes d’alimentation en eau ne datent pas d’avant-hier. Ils datent de plusieurs décennies. Il remercie d’ailleurs une partie du groupe de l’opposition d’avoir réagi comme il l’a fait à savoir avec une belle solidarité dans cette affaire pour arriver tous ensemble à régler le problème rencontré.

M. le Maire a répondu à la première question. Il passe maintenant au film pris -avec leur chef opérateur qu’il remercie d’avoir mis en œuvre des moyens importants- pour leur donner une idée des travaux, pour leur permettre de se rendre compte des actions conduites pendant ces quelques jours où ils ont amené l’ingénierie et la puissance logistique de la ville sur le site de Choulières.

M. le Maire commente le film indiquant qu’il s’agit là d’un tuyau de 315 millimètres de diamètre passant sous la route. La grue va faire en sorte d’immerger la pompe. Pompe sortant 100 l/seconde, remontant l’eau avec un dénivelé de 100 m sur la colline d’en face, à proximité d’une propriété, et déversant l’eau dans le canal de Gap, ici en galerie souterraine, pour ensuite la conduire avec 11 km de réseaux sur le lac des Jaussauds. Les entreprises présentes sur les lieux sont des entreprises spécialisées, toutes haut-alpines. Ils ont dû louer des groupes électrogènes de forte capacité. Un groupe électrogène seulement fonctionnant, ils ont pris toutes les précautions pour en avoir un second de façon à pouvoir immédiatement le remplacer s’il tombait en panne. Ils peuvent entrevoir une partie des travaux réalisés, l’ensemble des vannes, les accessoires mais aussi le comptage, les deux groupes électrogènes loués faisant l’un et l’autre 275 kva, l’eau coulant avec l’arrivée au lac des Jaussauds et le lac des Jaussauds actuellement avec cette pellicule de glace d’environ 5 cm venant enlever un peu de volume également.

2- Approbation du procès-verbal et clôture de la séance du conseil municipal du 29 septembre 2017

Les séances du conseil municipal sont enregistrées et donnent lieu à l’établissement du procès-verbal reprenant l’intégralité des débats sous forme synthétique.

8 Chaque procès-verbal de séance est mis aux voix pour adoption à la séance qui suit son établissement.

Les membres du conseil municipal peuvent intervenir à cette occasion pour effectuer des rectifications le cas échéant. Celles-ci sont alors enregistrées au procès-verbal suivant.

Décision :

VU le code général des collectivités et notamment son article L.2121-23 et R.2121-9 ;

Il est proposé :

Article 1 : d'approuver le procès-verbal de la séance du 29 septembre 2017.

Article 2 : que chaque membre présent appose sa signature ou que mention soit faite de la cause qui l'a empêché de signer.

M. REYNIER avait demandé à recevoir le PV avant. Apparemment, cela n’a pas été possible. Il le regrette un peu.

Pour M. le Maire il s’agit là d’un problème d’ordre administratif. Il interroge M. le directeur général des services.

M. ROHRBASSER précise qu’il a été validé quelque heures seulement avant l’envoi des documents définitifs.

M. le Maire demande s’il y a des observations sur le contenu. En l’absence d’observation il met aux voix.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 42 - ABSTENTION(S) : 1 M. Joël REYNIER

3- Délibération rectificative : Demande d'exonération partielle de redevance pour Occupation du Domaine Public

Monsieur Jeysson Da Silva, gérant du commerce “LE KOMPTOIR” sur l’Esplanade Mandela, bénéficie pour l'année 2017 d’un espace terrasse de 34 m², devant son établissement.

La surface initiale de 25 m² autorisée pour l’année 2017 a été étendue à 34 m² en novembre dernier.

Il est désormais redevable d’une redevance pour Occupation du Domaine Public d’un montant de 956,10 €.

Il explique que son activité n’a démarré qu’au début du mois de juin, et demande une remise partielle de la redevance correspondante.

9 Le 22 septembre 2017, le Conseil Municipal a délibéré favorablement en ce sens et accordé une exonération partielle sur la base d’une surface initiale de 25m², mais l’acte comportait une inversion dans les montants mentionnés.

Au regard de l’extension autorisée en novembre dernier ainsi que de l’erreur dans la délibération du 22 septembre 2017, il est proposé une délibération rectificative pour lui accorder une exonération partielle de 5 mois correspondant à la période du 1er janvier au 31 mai 2017 et intégrant l’extension de terrasse (soit 401,57 €), ce qui réduirait la redevance initiale à 554,53 €.

Décision :

Sur l’avis favorable de la Commission des Finances en date du 29 novembre 2017, il est proposé :

Article unique : d’annuler la délibération du 22 septembre 2017, et d’accorder une réduction de la créance à Monsieur Jeysson Da Silva pour un montant de 401,57 €.

M. BLANC demande le prix au mètre carré de l’occupation du domaine public pour une terrasse.

M. le Maire lui répond que cela varie en fonction des zones. Concernant cette terrasse, la surface initiale de 25 m² a été étendue à 34 m² pour un coût de 956,10€. Soit environ 1000 € pour 30 m² donc 0,30 euros le mètre carré. Il précise que cela est variable en fonction des zones.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

Mme PHILIP dit quelques mots en préalable afin d’avoir l’attention de l’assemblée, de comprendre un peu la logique et l’historique les amenant à prendre cette délibération. Pour rappel, le stationnement payant sur voirie est actuellement une compétence de la commune mais la fixation du montant de l’amende pour non paiement et son recouvrement relevaient de l’État. Il était logique de donner à la collectivité une pleine compétence sur un instrument essentiel d’une politique volontariste des déplacements urbains. Le stationnement payant sera donc désormais considéré comme une redevance domaniale c’est-à-dire comme une forme de loyer d’occupation du domaine public routier dont le montant est déterminé par la commune tout ceci devant être compatible en fonction de son plan de stationnement. Ce petit rappel avait juste pour but d’essayer de comprendre le cadre, reposer le débat et le problème.

4- Modalités de mise en place du Forfait de Post Stationnement (FPS)

La dépénalisation du contrôle du stationnement payant de surface, prévue par la loi du 27 janvier 2014 dite MAPTAM, confie aux collectivités territoriales à compter du 1er janvier 2018 la gestion complète de leur politique de stationnement, modifiant la nature du stationnement payant. L'usager ne règlera plus un droit de stationnement mais une redevance d'occupation du domaine public.

10 L'ancienne infraction pénale sanctionnée par une amende de 17€ est remplacée par un forfait dit de post-stationnement (FPS), dont le montant ne peut excéder la somme due pour la durée maximale de stationnement autorisé. Ce forfait doit être suffisamment dissuasif pour encourager la rotation des véhicules sur les places de stationnement. Le montant de ce FPS sera fixé à 20 € par décision du Maire.

A défaut de paiement, le forfait s'applique pleinement. En cas de paiement insuffisant, le FPS sera diminué du montant déjà acquitté par l'usager. L'avis de paiement du FPS sera établi par les agents municipaux habilités et le transfert d'information sera effectué par voie dématérialisée.

Il est prévu un paiement des FPS immédiat et directement à l'horodateur ou par système Whoosh pendant trois jours moyennant une minoration de 20%. Les recettes liées à l'encaissement du forfait post-stationnement devront, une fois déduits les frais de gestion, être affectées aux opérations liées à la compétence "voirie".

En l'absence de paiement dans les trois premiers jours suivant l'apposition d'un avis de FPS sur le véhicule concerné, il est prévu que l'Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI) agira par convention, au nom et pour le compte de la ville de Gap, aux fins d'émissions et de recouvrement des FPS.

Cette convention pour la gestion des forfaits de stationnement est soumise à l'approbation du Conseil Municipal.

Les contestations de FPS devront s'opérer par l'introduction, auprès des services communaux, d'un Recours Administratif Préalable Obligatoire (RAPO) avant toute contestation contentieuse, dans un délai d'un mois suivant la date de notification de l'avis de paiement.

Décision :

Sur l'avis favorable de la Commission des Finances en date du 29 novembre 2017, il est proposé :

Article 1 : d'autoriser M. le Maire à signer la convention avec l'ANTAI.

Article 2 : d'accomplir toutes les formalités et de prendre toutes décisions y relatives.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

5- Rapport sur la situation en matière d'égalité entre les femmes et les hommes

La loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans ses articles 61 et 77 et le décret n° 2015-761 du 24 juin 2015 relatif au rapport sur la situation en matière d’égalité entre les hommes et les femmes intéressant les collectivités territoriales, prescrivent aux collectivités territoriales et aux Etablissement Public de Coopération Intercommunale (E.P.C.I.) de plus de 20.000 habitants d’élaborer un rapport sur la situation en matière d’égalité entre les hommes et les femmes, préalablement aux débats sur le projet de budget. Ce

11 rapport concerne aussi bien le fonctionnement de la collectivité que les politiques qu’elle mène sur son territoire.

LE CONSEIL MUNICIPAL, sur le rapport de Monsieur Roger DIDIER, Maire,

- Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, - Vu la loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes, - Vu le décret n° 2015-761 du 24 juin 2015 relatif au rapport sur la situation en matière d’égalité entre les hommes et les femmes intéressant les collectivités territoriales,

- Considérant qu’il est nécessaire de présenter, préalablement aux débats sur le projet de budget, un rapport sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes concernant le fonctionnement de la collectivité et les politiques qu’elle mène sur son territoire, - Considérant que le présent rapport dresse un bilan des actions et des politiques mises en œuvre par la Ville en matière d’égalité entre les hommes et les femmes.

Décision:

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission de l’Administration Générale et des Ressources Humaines réunie le 29 novembre 2017 :

Article unique : de prendre acte du rapport sur la situation de la Ville en matière d’égalité entre les femmes et les hommes qui lui a été présenté.

Depuis le 1er janvier 2016, les communes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunales de plus de 20 000 habitants doivent présenter préalablement aux débats sur le projet de budget, un rapport sur la situation en matière d'égalité entre les hommes et les femmes. Ce rapport concerne aussi bien le fonctionnement de la collectivité que les politiques qu’elle mène sur son territoire.

Textes de références : - Loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans ses articles 61 et 77, - Décret n° 2015-761 du 24 juin 2015 relatif au rapport sur la situation en matière d’égalité entre les hommes et les femmes intéressant les collectivités territoriales.

I - La place des femmes et des hommes dans la collectivité

Au sein de la Ville de Gap, les femmes représentent 60 % des agents occupant un emploi permanent soit 408 agents sur 676.

Titulaires et non-titulaires sur emplois permanents :

Femmes Hommes Total % femmes % hommes Filière administrative 115 20 135 85% 15% Filière technique 141 188 329 43% 57% Filière animation 31 20 51 61% 39% 12 Filière culturelle 31 15 46 67% 33% Filière sociale 79 1 80 99% 1% Filière médico-sociale 2 0 2 100% 0% Filière médico-technique 1 0 1 100% 0% Filière sportive 4 15 19 21% 79% Filière police municipale 4 9 13 31% 69% TOTAL 408 268 676 60% 40%

Le taux de féminisation est proche de 100% dans les filières sociales, notamment sur les cadres d’emplois d’éducateur de jeunes enfants, d’agents spécialisés des écoles maternelles, d’agent social, médico-social, cadres d’emplois de puéricultrice, cadres de santé, auxiliaires de puériculture, infirmiers, puéricultrices. La Ville de Gap est au dessus des chiffres nationaux. De plus, 64 % des emplois non-titulaires permanents sont occupés par des femmes. La filière administrative est fortement féminisée, 3 points au-dessus du national. Une évolution progressive se fait jour en filière police municipale, les plaçant 10 points au-dessus des chiffres nationaux. Il en est de même dans les filières technique et culturelle qui sont respectivement au-dessus de la moyenne nationale de 2 et 4 points. Seule la filière sportive est en retrait par rapport aux chiffres nationaux.

Ainsi dans la collectivité, le taux de féminisation est très important dans les filières sociale, médico-sociale et administrative où la catégorie C représente une part importante. Inversement, toujours dans la collectivité, les hommes sont fortement représentés dans les cadres d’emplois relevant des techniques, à 57 % mais dans cette filière, les femmes sont passées de 37% à 43 % entre 2016 et 2017. Les femmes se retrouvent majoritaires à tous les niveaux de la hiérarchie (55 % en catégorie A, 57 % en catégorie B et 64 % en catégorie C). Les femmes sont présentes en nombre dans 5 filières : administrative, culturelle, sociale, médicale et animation.

13 Répartition par catégorie hiérarchique

La Ville de GAP est pleinement investie et attachée au maintien et à la promotion de l'égalité professionnelle comme en témoigne l'organigramme actuel de la collectivité, avec pas moins de 12 femmes (sur 38) à des postes de direction, y compris dans le domaine technique (direction des ordures ménagères-propreté urbaine ; direction hygiène et santé) ou à des directions support (finances, marchés publics).

Temps de travail

Les postes à temps non complet sont très majoritairement occupés par des femmes.

14 La question des écarts de rémunération entre les sexes

Le statut de la Fonction Publique garantit l’égalité de traitement indiciaire à situation statutaire équivalente. Il n’est pas fait de distinction entre les femmes et les hommes. Globalement, les agents perçoivent des rémunérations comparables pour un même grade et une même fonction.

Le déroulement de carrière

L’ensemble des agents qui en remplissent les conditions réglementaires sont inscrits sur les tableaux d’avancement, ayant ainsi la possibilité de voir leur dossier étudié par leur direction et la CAP compétente avant décision finale par l’autorité territoriale. En 2017, 79% des avancements de grade l’ont été au bénéfice des femmes. A l’inverse, 75% des promotions internes l’ont été au bénéfice des hommes. Les conditions d’avancement reposent essentiellement sur le statut de la fonction publique territoriale

15 Les conditions de travail

De nombreuses actions sont conduites pour améliorer les conditions de travail, notamment dans les emplois les moins qualifiés : achat de matériel et de vêtements adaptés, formation de professionnalisation, équipement des vestiaires et des sanitaires, renouvellement du matériel des réfectoires avec une approche ergonomique. Des visites de postes de travail sont effectuées afin de réaliser des aménagements de postes le cas échéant. Cette année 12 visites de poste ont été effectuées (8 sur des postes de femmes et 4 sur des postes d’hommes). L’extension de ces dispositifs au bénéfice de tous, hommes et femmes de tous les services, permet le développement de la mixité des métiers. La ville de Gap a créé une cellule Santé et Sécurité au travail (psychologue, médecin du travail et conseiller de prévention) qui se réunit tous les mois.

La formation

Des actions de formation sont organisées pour favoriser l’évolution professionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences. En complément, des démarches sont entreprises pour valoriser les acquis professionnels.

- L’évolution professionnelle - préparation des examens et concours : 67 % des agents ayant suivi une préparation en 2017 sont des femmes.

Le plan prévisionnel d’actions 2018-2020

La commune de Gap a entrepris activement en 2012 un plan d’action en faveur de l’égalité professionnelle des hommes et des femmes. Ce travail se poursuivra :

Les actions en cours et à venir :

- Développement d’actions de formation - Prévention des risques liés à l’activité physique - Réflexion sur la mise en place et l’animation d’une instance au sein de la DRH dédiée au thème de l’égalité professionnelle homme-femme.

II - Les politiques publiques

Le sport

16 L’Ecole Municipale des Sports qui fonctionne toute l’année est majoritairement fréquentée par des filles, tout comme les activités sportives adultes qui sont pratiquées à 66% par des Femmes. A l’inverse, les activités sportives proposées lors des vacances scolaires pour les 8/17 ans sont majoritairement fréquentées par les garçons.

La culture

Le taux de féminisation au conservatoire est de 58%, il est encore plus élevé pour la médiathèque à 61% et pour les activités proposées par le CMCL aux adultes puisqu’il avoisine les 76%.

La jeunesse

Le Bureau Information Jeunesse : cet espace documentaire est réservé aux jeunes souhaitant s'informer sur les métiers, l'accès à l'emploi, la formation continue, la vie pratique, les loisirs, les vacances, les études, ... Depuis 2017, le Bureau Information Jeunesse est membre du réseau Service Public Régional d'Orientation (SPRO) dont le but est d'améliorer la qualité de l'orientation des publics tout au long de leur vie. 17 L'Espace Solidarité Emploi : Ce service reçoit des usagers dans le cadre de leur recherche d'emploi. Sur 367 personnes accueillies, 43% étaient des femmes et 57% des hommes.

Le service de prévention spécialisée : Il propose un accompagnement socio- éducatif dans le respect de la libre adhésion et du secret professionnel. En 2017, sur 171 personnes accompagnées, près de 3 personnes sur 4 étaient des hommes. Cette proportion est stable depuis plusieurs années.

La Maison des Adolescents : Cet espace réservé aux 12 à 25 ans se questionnant sur leur adolescence a été fréquenté à 55% par des filles.

La Direction de la Cohésion Urbaine et Sociale travaille activement auprès de la déléguée aux droits des femmes et participe à de nombreuses manifestations en faveur des femmes telles que les rencontres de la mixité, la lutte contre les violences faites aux femmes, "Femmes des possibles", "Etape vers l'emploi". La Ville de Gap soutient également le Centre d'Information sur le Droit des Femmes et des Familles.

III - Les principaux indicateurs du territoire en matière d’égalité femmes/hommes

Taux d'activités des femmes et des hommes sur le territoire

Taux de chômage des femmes et des hommes sur le territoire 18 Familles monoparentales

La part des familles monoparentales sur le territoire est un peu plus élevée que sur le territoire national et parmi ces familles le pourcentage de femmes seules avec enfants représente 84%.

D’après M. le Maire, la ville n’est pas très loin des chiffres nationaux en matière de répartition par catégorie hiérarchique.

19 Pour lui, voilà comment peut être présentée cette situation avoisinant à peu près celle des structures nationales.

M. le Maire, avant de laisser la parole à Mme FERRERO dont il voit le papa dans le fond de la salle, en profite pour le saluer avec beaucoup de plaisir, ce dernier ayant siégé pendant de nombreuses années à leurs côtés.

Pour Mme FERRERO, selon M. le Maire, sur la question de la rémunération il n’y a pas de distinction faite entre les hommes et les femmes or il y a tout de même un écart pour le 9ème décile de 1200 €. Si ce n’est pas une distinction faite par rapport au sexe, elle demande comment cette dernière se justifie.

M. le Maire l’a signalé. Il demande de ne pas le regarder, lui, mais d’essayer de lui expliquer d’abord pourquoi. Ensuite, il propose d’essayer de faire en sorte que petit à petit ces écarts importants puissent se réduire dans la mesure où la décision n’est pas locale, mais essentiellement nationale. Il demande à madame l’ancienne députée d’acquiescer.

Pour Mme BERGER il y a un problème sur le graphique. M. le Maire l’a signalé et, malheureusement c’est vrai, l’écart de salaire entre les femmes et les hommes au détriment des femmes est dans la collectivité assez comparable au plan national. Toutefois le 9ème décile les a fait sourire avec Elsa FERRERO car 1 200€ d’écart c’est pratiquement impossible. Elle pense qu’il y a un problème car en fait les deux barres sont à peu près au même niveau donc soit quelqu’un a mis le salaire le plus haut -elle espère que ce n’est pas une révélation de chiffres personnels- ou alors il y a eu un problème de moyenne.

M. le Maire assure qu’ils regarderont cela car il y a tout de même un gros écart. Ils sont d’accord.

Mme FERRERO demande s’il serait possible d’avoir une comparaison avec l’année précédente.

M. le Maire précise avoir commencé à le traiter l’année dernière donc il lui donnera -à moins qu’elle n’ait bien classé tout cela- très volontiers ce qu’ils avaient l’an passé.

Selon Mme DAVID il a été dernièrement question dans l’actualité de problématiques de harcèlement. Elle demande si au niveau de la collectivité ces problèmes sont pris en compte dans la gestion des ressources humaines et s’il y a des actions particulières mises en place. Si oui, lesquelles et comment ?

M. le Maire demande à M. le directeur des ressources humaines ici présent de bien vouloir s’exprimer à ce sujet, s’il le souhaite.

M. DIANI se permet de répondre sur les deux questions. Tout d’abord, concernant les écarts de rémunération, il ne leur apprend évidemment rien en leur expliquant que dans la fonction publique territoriale il y a des grilles indiciaires, des filières et que la rémunération que ce soit sur le traitement de base, est une rémunération statutaire donc évidemment faisant abstraction de l’appartenance à un sexe homme/femme, d’une part. D’autre part, il faut faire aussi attention, dans l’analyse comparative, de comparer ce qui l’est. Il y a des agents féminins plus

20 exposés entre guillemets à des demandes de temps partiel, donc cela justifie l’existence d’une différence au niveau des rémunérations. Au niveau du régime indemnitaire, donc des parts variables, il n’y a aucune distinction volontaire ou aucun régime spécifique homme/femme. Il leur faut avoir cela à l’esprit. Concernant la deuxième question sur le harcèlement -cette dernière lui avait échappé dans la mesure où on n’en parle pas beaucoup et que les cas sont peu nombreux- il faut retenir que la collectivité a la chance d’avoir une psychologue du travail. Cela n’est pas forcément une réalité dans toutes les collectivités territoriales. Concernant les cas à traiter, ils n’ont à ce jour jamais été sollicité pour ce type de cas. Il ajoute que, dans la fonction publique, l’employeur a l’obligation de garantir la sécurité et l’intégrité physique de ses agents. Dans le cadre du comité hygiène sécurité sur les conditions de travail, cette problématique pourra peut-être être abordée. Toutefois, s’ils étaient exposés à ce type de situation il y aurait une réaction immédiate. Aujourd’hui, ils n’ont pas encore été exposé à ce type de difficulté.

M. le Maire souligne qu’il s’agit là d’une information mais il se doit de mettre ce rapport aux voix.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

6- Débat d'Orientations Budgétaires 2018

Budget Primitif 2018

Rappel des priorités du mandat

La consolidation des finances de la ville engagée depuis 2008, a permis à la collectivité à la fois de se donner les marges de manœuvre nécessaires pour pour- suivre les investissements utiles au développement de la ville, et amortir le choc fi- nancier provoqué par la forte baisse des dotations financières de l’Etat.

Ces priorités demeurent. Elles se déclinent par : - la rigueur de gestion, la maîtrise des dépenses de fonctionnement, la mu- tualisation - la poursuite du désendettement - la stabilité fiscale à 0 % de hausse des taux sur la durée du mandat - la mise en œuvre d’un important programme d’investissements, destiné à poursuivre l’embellissement de la ville, à améliorer les déplacements (rocade, pistes cyclables), à augmenter les capacités de stationnement à proximité du centre-ville, à requalifier des quartiers stratégiques (Carré de l’Imprimerie, Haut- Gap, pôle multi-modal), à renforcer le rayonnement et l’attractivité de la ville (plan d’eau), à moderniser les relations avec la population (e.administration, gui- chet unique) etc …

Ce programme d’investissements à pour objectif d’organiser, de stimuler et d’accompagner le développement et le rayonnement de Gap, mais également de soutenir l’emploi en donnant du travail aux entreprises.

Un environnement économique et institutionnel un peu moins défavorable

21 Les perspectives économiques nationales et internationales sont un peu plus favorables.

Pour 2018, le FMI prévoit une légère progression de la croissance dans la zone euro en général mais insuffisante pour inverser durablement la courbe du chômage. En , cette perspective d’amélioration se ressent par une remontée de la confiance en l’avenir des ménages, et un optimisme à la hausse des chefs d’entre- prise.

Reste cependant la menace forte toujours présente et déstabilisante des risques d’attentats.

A cet environnement économique plus favorable, doit cependant être prise en compte la situation spécifique de la France qui doit poursuivre une trajectoire de redressement de ses comptes publics pour parvenir au retour à l’équilibre structu- rel des finances publiques et satisfaire aux critères de l’Europe.

La loi de programmation des finances publiques 2014-2019, le programme de stabilité 2015-2018 ont entraîné une baisse des concours de l’Etat aux collectivités locales jusqu’en 2017 compris.

La poursuite annoncée de la baisse des dotations sur 5 ans de 13 milliards d’euros, tout comme la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % voire 100% des ménages, qui serait certes compensée à l’euro près, continuent de soulever des inquiétudes dans les collectivités locales.

Autre contexte institutionnel : la mise en application de la loi NOTRe qui, en faisant évoluer les compétences des différentes collectivités (communes, intercom- munalités, départements, régions), entraîne des incertitudes sur les conséquences financières. Les difficultés financières des départements font peser un risque fort sur la poursuite de leur accompagnement des projets municipaux comme par le passé.

Aux difficultés liées aux baisses des dotations de l’Etat s’ajoute un “effet de ciseaux” pour le budget municipal en raison de la hausse des dépenses imposées, comme par exemple la mise aux normes d’accessibilité des bâtiments municipaux.

Un contexte local relativement favorable

Le dynamisme démographique et économique de la ville de Gap (sa popula- tion augmente trois fois plus vite que la moyenne régionale) lui assure une progres- sion régulière de ses bases fiscales. Ainsi, les recettes fiscales progressent réguliè- rement malgré la stabilisation des taux de fiscalité communale. Une progression qui sera perdue par la commune pour ce qui concerne le produit de la taxe d’habi- tation supprimée puis compensée sans progressivité.

La mise en œuvre de la Communauté d’Agglomération élargie au 1er janvier 2017, ne générera pas sur le territoire de la commune de Gap d’avantages mesu- rables, du fait que l’essentiel de ses moyens financiers proviennent de la ville centre. Mais elle ne devrait pas non plus produire d’effets négatifs grâce aux éco- nomies de gestion permises par la mutualisation, objectif partagé et assumé par la nouvelle gouvernance politique qui vient de prendre ses fonctions.

22 Enfin, la situation financière consolidée de la commune autorise une optimi- sation de la gestion de sa trésorerie générant des recettes supplémentaires.

I– L’ANALYSE FINANCIERE DE LA VILLE DE GAP

A/ LA SECTION DE FONCTIONNEMENT

1°) Recettes de Fonctionnement :

Les recettes de cette section sont essentiellement issues :

- de la fiscalité directe (Taxe d’Habitation, Taxe sur le Foncier Bâti, Taxe sur le Foncier non Bâti, …)

- des participations et compensations de l’Etat (Dotation Globale de Fonctionnement, Dotation de Solidarité Urbaine, Dotation Générale de Décentralisation, compensation pour mesure de politique sociale, attributions de péréquation…).

Ces dotations et participations de l’Etat représentent pour la Ville de Gap 18.25 % de nos recettes en 2016. Elles sont en baisse puisqu’elles représentaient 22.08 % en 2014 et 20.01 % de nos recettes globales en 2015. Pour 2017, ce pourcentage devrait être à la baisse puisque, la ville de Gap a perdu 440 834 € entre 2016 et 2017 sur les principales dotations de l’Etat.

- des produits des services municipaux (Piscine, Patinoire, Conservatoire, Bibliothèque …) et de la fiscalité indirecte (Taxe additionnelle aux droits de mutation, Taxe sur l’électricité,…). a) La Fiscalité :

- En 2017, la ville de Gap devrait encaisser 28 601 971.00 € de fiscalité directe, soit + 0.71 % par rapport à 2016. Pour mémoire, l’augmentation était de + 0.19 % entre 2015 et 2016.

Cette évolution n’est liée qu’au dynamisme de nos bases, puisque les taux n’ont pas été augmentés depuis 2012 et aucune augmentation n’est prévue pour 2018.

Les bases fiscales ont en effet globalement évolué de + 0.80 % avec le détail suivant :

- Taxe d’habitation : + 0.76 % (+ 1.51 % entre 2015 et 2016) - Taxe Foncière : + 0.84 % (+ 0.13 % entre 2015 et 2016) - Taxe Foncier non Bâti : - 0.09 % (-2.43 % entre 2015 et 2016)

De plus, il est important de rappeler que concernant la Taxe d’habitation, la ville de Gap a institué une politique d’abattements forte en choisissant de les appliquer pour une grande majorité au taux maximal : 15 % d’abattement général à la base, 20 à 25 % d’abattement pour charges de famille et enfin 10 % d’abattement spécial à la base. En 2011, la Ville a voté un abattement supplémentaire : 10 % pour les personnes handicapées ou invalides.

Les taux de fiscalité appliqués aujourd’hui sont les suivants :

- Taxe sur le Foncier Bâti : 35,76 % - Taxe sur le Foncier Non Bâti : 129,95 % - Taxe d’Habitation : 19,22 % 23 En 2018 interviendra la réforme de la taxe d’habitation. La suppression de cette taxe pour 80 % voire 100 % des redevables devrait consister en un dégrèvement progressif pour les foyers concernés jusqu’à une sortie totale de l’impôt en 2020, à raison d’un tiers par an.

Pour les collectivités, cette réforme ne devrait générer aucune perte la première année, puisque l’Etat devrait compenser. Pour les années suivantes, les collectivités ne bénéficieront plus des augmentations de Taxe d’Habitation liées aux évolutions des bases. b) Les concours de l’Etat :

La Dotation Globale de Fonctionnement est une dotation attribuée aux communes, aux EPCI, aux Départements et aux Régions. Elle comprend une part forfaitaire et plusieurs parts de péréquation.

• La Dotation Forfaitaire

La Dotation Forfaitaire comprend 4 volets :

- une dotation de base - une dotation proportionnelle à la superficie - un complément de garantie - la part compensation de la base salaire de l’ancienne Taxe Professionnelle

Cette dernière a été transférée à la Communauté d’Agglomération en 2014.

En 2014, la ville de Gap a touché 7 835 144.00 €. Pour 2015, nous avons encaissé 6 779 314.00 € soit une baisse de 13.48 % par rapport à 2014. Le montant perçu en 2016 est de 5 704 289.00 €, soit une baisse de 15.86 % par rapport à 2015. Pour 2017, le montant de la dotation passe à 5 200 541.00 €. Ainsi, entre 2014 et 2017, la ville de Gap a perdu en cumulé près de 5 800 000.00 € de dotation.

La contribution de la ville de Gap au redressement des finances publiques pour l’année 2017 est de 504 085 €, elle était de 1 017 830 € en 2016.

Le graphique ci-dessous montre que malgré la compensation de la Communauté d’Agglomération (sur la part compensation des salaires de l’ancienne Taxe professionnelle), la ville de Gap a perdu depuis 2014 une part conséquente de sa dotation qui lui permettait d’autofinancer ses investissements sans endetter la collectivité.

24 • • La Dotation de Solidarité Urbaine et de Cohésion Sociale

Elle a pour objet de contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans les communes urbaines confrontées à une insuffisance de leurs ressources et supportant des charges élevées. Son évolution a longtemps été calquée sur celle de la Dotation Globale de Fonctionnement et son montant déterminé en fonction d’indicateurs sociaux et de richesse fiscale.

Depuis 2011, elle progresse régulièrement tous les ans, pour atteindre 1 179 769 € en 2017 (+ 8,42 % par rapport à 2016).

• • La Dotation Nationale de Péréquation

Cette dotation remplace le Fonds National de Péréquation depuis 2004. Elle a pour principal objet d’assurer la péréquation de la richesse fiscale entre les communes. L’éligibilité d’une commune dépend du potentiel financier et de l’effort fiscal de la collectivité.

Le graphique ci-dessous montre qu’entre 2011 et 2015, cette dotation augmente de façon constante. En 2015, la ville de Gap a touché 1 350 594 €, soit une évolution de + 2.39 % par rapport à 2014. En 2016, et pour la première fois depuis de nombreuses années, cette dotation baisse de – 5.81 % pour atteindre 1 272 153.00 €, en 2017, cette dotation baisse à nouveau pour atteindre 1 243 406.00 € (soit -2,26 %).

25 Entre 2014 et 2015, la ville de Gap est passée d’un montant total de dotations de 10 221 932.00 € à 9 207 243.00 €, soit une baisse de 1 014 689.00 € représentant – 9.93 %.

Entre 2015 et 2016, le montant a à nouveau baissé de 1 142 693.00 € (soit -12.41 %) pour atteindre 8 064.550 €.

Entre 2016 et 2017, la baisse est moins marquée mais s’élève quand même à 440 834.00€

A cela s’ajoute l’augmentation des contributions de notre collectivité aux fonds de péréquation qui s’élèvent à 1 775 776 € pour l’année 2017.

Le budget 2018 sera donc établi en fonction de ces éléments qui nous conduisent à la plus grande prudence.

Conformément aux annonces du gouvernement, il n’est donc pas programmé en 2018 de baisse nette de dotations, mais un « contrat de confiance » entre l’Etat et les collectivités dont le détail reste à préciser. c) Les autres recettes :

• • Le remboursement par la communauté d’agglomération

Depuis le 1 er janvier 2014, certains services de la collectivité (RH, Finances, Affaires Juridiques, Marchés Publics…) ont été mutualisés avec la Communauté d’Agglomération Gap en + grand. Cette mise à disposition fait l’objet d’une convention prévoyant un remboursement par l’EPCI.

L’arrêté préfectoral du 26 octobre 2016 a créé au 1er janvier 2017 la communauté d’Agglomération Gap - Tallard - Durance. Celle-ci est issue de la fusion de la Communauté d’agglomération “Gap en + grand”, de la Communauté de communes de Tallard- Barcillonnette et des communes de Claret et Curbans.

Une nouvelle convention a été élaborée entre la ville de Gap et la nouvelle Communauté d’Agglomération permettant de chiffrer le coût de la mutualisation prenant en compte les impacts de la fusion et les nouvelles compétences transférées, à savoir :

- Aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage 26 - Développement économique dont la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activités

- Promotion du tourisme

Pour l’année 2017, la mise à disposition ascendante a été chiffrée à 1 536 746.33 € et la mise à disposition descendante à 89 482.00 €.

• • Les produits des services municipaux

Ils concernent de nombreux domaines dont principalement : - la restauration scolaire - l’occupation du domaine public - les concessions dans les cimetières - les activités culturelles - les activités sportives

Depuis septembre 2016, la ville de Gap a mis en place un guichet unique ayant pour vocation de gérer l’inscription, la facturation et l’encaissement des prestations et activités proposées aux familles par les services municipaux.

La création de ce guichet a généré également une réflexion sur l’évolution vers un mode de tarification unique et plus équitable tenant compte de l’ensemble des ressources du foyer.

Ainsi la plupart de nos tarifs communaux ont connu une évolution en 2016. Pour les tarifs des activités indépendantes du guichet unique, aucune augmentation n’a été appliquée en 2016.

Pour l’année 2017, les tarifs seront inchangés.

• • Les droits de mutation

Ces droits d’enregistrement sont tous les droits et taxes perçus par le notaire pour le compte de l’Etat et des collectivités à chaque changement de propriétaire. Ainsi, l’évolution des ces droits est un indicateur du volume des transactions immobilières dans notre commune.

27 Jusqu’en 2013, les droits de mutation sont en constante baisse, nous encaissons à peine 1 000 000.00 € en 2013. Nous encaissons 1 236 135 € en 2014 et nous maintenons ce cap jusqu’en 2016 (avec toutefois une légère baisse en 2015) où les droits de mutation atteignent 1 274 710 €.

En 2017, nous devrions encaisser plus de 1 380 000 €. d) L’attribution de compensation

La création de la communauté d’agglomération au 1 er janvier 2014 a généré un certain nombre de transferts et de flux financiers précédemment évoqués.

La Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées s’est réunie chaque année afin de définir le montant de l’attribution de compensation que reversera la Communauté d’Agglomération aux communes membres dont la ville de Gap, afin de respecter le principe de neutralité budgétaire pour ces communes au passage en intercommunalité.

• en 2014, la CLECT a défini les montants des attributions de compensation versées aux communes compte tenu de la fiscalité transférée à l’EPCI et des compétences transférées, à savoir principalement la gestion des déchets, l’assainissement et les transports urbains.

• en 2015, la CLECT a évalué le coût de la compétence politique de la ville transférée conformément à la loi n°2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine.

• en 2016, la CLECT a redéfini les attributions de compensation en prenant en compte une autre compétence transférée à l’EPCI, à savoir, l’aménagement et l’entretien des sentiers de randonnée pédestres, équestres et de VTT.

Ainsi, l’attribution qu’a touché la ville de Gap en 2016, conformément au dernier rapport de la CLECT a été de 7 980 881.15 €.

Pour 2017, la création de la nouvelle communauté d’Agglomération et le transfert de nouvelles compétences initié par la loi Notre a conduit à réunir une CLECT pour évaluer les attributions de compensation de chaque collectivité, dont la ville de Gap. Celle-ci s’est réunie les 5 et 18 septembre 2017, et compte tenu des compétences transférées à la Communauté d’Agglomération, à savoir :

- Aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage

- Développement économique dont la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activités

- Promotion du tourisme

L’Attribution de Compensation versée à la Ville de Gap est de 7 514 987. 70 €.

2°) Les dépenses de fonctionnement

a)Les dépenses de personnel

La démarche volontariste de maitrise de la masse salariale s’est traduite par une stabilisation des dépenses de personnel en 2017 pour atteindre un montant global de 22 600 000 €.

28 L’optimisation des dépenses de personnel se poursuivra en 2018 à travers la mise en œuvre des actions initiées en 2017 et notamment l’encadrement des heures supplémentaires afin de maintenir le montant de cette enveloppe au même niveau qu’en 2017. Une réduction de 14% a été réalisée en 2017 par rapport à 2016.

Aucune évolution notable des effectifs dans la structure n'est prévue. Néanmoins, comme en 2017, à l'occasion de chaque départ d'agent (22 départs d’agents prévus en 2018), une réflexion sera menée pour déterminer la façon optimale de délivrer le service et sur la nécessité ou non de procéder à un remplacement.

Ces orientations en matière de gestion responsable et équilibrée des ressources humaines permettront d’absorber d’une part les facteurs exogènes sur la hausse des traitements (SMIC, cotisations, réformes statutaires) et d’autre part l’impact des facteurs internes qui sont liés au Glissement Vieillesse Technicité (GVT) soit un taux prévisionnel de 1 % du montant de la masse salariale (soit 226 000€). Pour rappel, le GVT représente l’augmentation de la masse salariale dans le cadre de décisions prises en matière de déroulement de carrière (avancement d’un grade à un autre par le changement d’échelle de rémunération, promotion interne dans un nouveau cadre d’emploi ou nomination suite à réussite à concours) mais aussi dans le cadre de réformes statutaires qui s’imposent à la collectivité et notamment le cadencement des avancements d’échelons.

A ce sujet, l’accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations des fonctionnaires (PPCR) a prévu une rénovation profonde des carrières et des rémunérations qui doit s’étaler de 2016 à 2020. Celui-ci a déjà été mis en œuvre pour partie en 2016 et 2017. A noter, ces mesures statutaires sont reportées de 12 mois à compter du 1 er janvier 2018, elles n’auront donc pas d’incidences sur les dépenses de personnel en 2018.

b) Les subventions : La Ville de Gap a une politique volontairement tournée vers le mouvement associa- tif. En effet, en 2017, environ 272 associations ont bénéficié d’une subvention municipale pour leur fonctionnement. Plusieurs domaines sont identifiés il est à noter que la réparti- tion reste sensiblement la même au fil des années.

En 2016, la ville de Gap a versé plus de 2 700 000 € de subventions, pour 2017, le montant versé est de plus de 2 400 000 €. Il est important de préciser que la compétence de l’Office Intercommunal de Tourisme a été transférée à la Communauté d’Aggloméra- tion Gap-Tallard-Durance ce qui explique la baisse dans le domaine « Actions spéci- fiques ».

La répartition par domaines d’activités pour 2017 est la suivante : • Culture : 35.81 % • Social : 7.04 % (Pour information, ce pourcentage est de 59.62 % si on prend en compte la subvention prévisionnelle versée au CCAS, qui s’élève pour 2017 à 3 594 671.49 €) • Sport : 31.93 % • Quartiers Jeunesse : 2.65 % • Education : 15.10 % • Economie : 1.43 % • Actions Spécifiques (Vitrines de Gap, CBNA) : 3.86 % • Divers : 2.18 %

29 Pour l’année 2018, les subventions ne subiront pas de nouvelles baisses, mais chacune d’entre elles sera étudiée avec rigueur. c) La structure et la gestion de la dette

Au 31 décembre 2017, l’encours de la dette, du budget général de la Ville de Gap, s’élève à 46.31.M.€, avec un taux moyen de 1,71 % et une durée résiduelle de 9 ans et 10 mois.

Pour mémoire, cet encours s’élevait à :

- 57.36 millions d’euros en 2013. - 51.69 millions d’euros en 2014. - 51.00 millions d’euros en 2015. - 48.66 millions d’euros en 2016. - 46,31 millions d’euros en 2017.

Capital restant dû Taux moyen Durée de vie Nombre de (CRD) (ExEx,Annuel) résiduelle lignes

46.31.M.€. 1.71 % 9 ans et 10 mois 43

Cet encours est constitué de 43 contrats et il se répartit de la manière suivante :

- 40 emprunts classiques (43,96.M.€, soit 95,00%), - et 3 Ouvertures de Crédits à Long Terme (ou 2,35.M.€ de financements avec revolving, soit 5,00%).

30 Type % d'exposition Taux moyen (ExEx,Annuel) Fixe 59,38 % 2,75 % Variable 39,07 % 0,15 % Livret A 1,54 % 1,50 % Ensemble des risques 100,00 % 1,71 %

Un peu plus de 59% de l’encours a été fixé, ce qui réduit le risque d’exposition de la Collectivité à une hausse des taux d’intérêt, qui pourrait survenir sur les marchés financiers.

D’autre part, l’intégralité de l’encours est classée en catégorie A1, dans la charte GISSLER ; ce qui vient encore réduire le risque d’exposition de la Commune.

En effet, la charte GISSLER permet de classifier les financements, à l’aide d’une matrice à double entrée, présentant les deux axes ci-après :

- le chiffre (de 1 à 5) traduit la complexité de l’indice, utilisé dans le calcul des intérêts de l’emprunt ; - et, la lettre (de A à E) évalue le degré de complexité de la formule de calcul des intérêts.

31 Par ailleurs, le risque de contrepartie est très réduit ; car, la Ville de Gap ne rencontre aucune difficulté, pour emprunter, et, son encours de dette se répartit entre plusieurs prêteurs (voir le tableau ci-dessous exprimé en pourcentage).

2018 2019 2020 2021

Encours 43 43 732 841,21 € 38 736 524,09 € 33 663 281,93 € 28 443 071,34 € moyen

Capital payé sur la 4 974 071,75 € 5 007 969,17 € 5 137 015,35 € 5 264 862,80 € période Intérêts 32 2018 2019 2020 2021 payés sur 761 825,38 € 692 609,36 € 636 620,91 € 583 832,41 € la période Taux moyen sur 1.70 % 1.74 % 1.84 % 1.98 % la période

Si la Ville de Gap emprunte trois millions d’euros, par an, sur une durée de quinze ans, avec un taux fixe de 2,00% ; l’annuité de la dette évoluera de la manière suivante :

Années 2017 2018 2019 2020 2021

Intérêts 0,81 0,77 0,75 0,75 0,75

Capital 5,35 4,97 5,21 5,54 5,86

Annuités 6,16 5,74 5 ,96 6,29 6,61

Et, en conséquence, l’encours de la dette continuera de diminuer, selon la tendance ci-après :

Années 2018 2019 2020 2021 2022 Encours au 01/01 (en 46,31 44,34 42,13 39,59 36,73 M€) Emprunts nouveaux (en 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 M€) Capital remboursé 4,97 5,21 5,54 5,86 5,34

Encours au 31/12 (en M€) 44,34 42,13 39,59 36,73 34,39

B) La section d’Investissement

1°) Les dépenses d’investissement

Les dépenses d’équipement réalisées en 2017 devraient atteindre 11 090 000 € et concernent principalement les dossiers suivants :

- Modernisation et optimisation de l’éclairage public - Modernisation parc horodateur - Restructuration de la Placette - Campus des 3 fontaines - Cimetière Saint Roch, aménagement du parvis, parking et installations funéraires - Mur de la Providence, Avenue Guillaume FAREL - Requalification du Boulevard Général de Gaulle - Restructuration CMCL-Pépinière - Etude pour l’aménagement de la Place Saint Arnoux - Appel de fonds Rocade de Gap

Ces dépenses prennent également en compte les dépenses récurrentes suivantes :

33 - frais d’études - frais d’insertions - acquisitions de logiciels - acquisition de terrains nus ou bâtis - acquisitions de matériels bureautiques et informatiques - mobilier - acquisition de matériels divers - entretien du parc roulant et des bâtiments communaux - acquisition de véhicules

Pour l’année 2018, les investissements prévus sont dans le plan pluriannuel d’investissement présenté à la fin de ce document.

2°) Les recettes d’investissement

• • Les recettes propres à la Commune

- Le F.C.T.V.A. :

Le Fond de Compensation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée est versé annuellement par l’Etat. Sa base de calcul est constituée par les dépenses d’investissement T.T.C. réalisées par la commune au cours du dernier exercice comptable. Sur cette base est appliqué un taux de compensation annuel qui s’élève à 16.404 %.

Le montant de cette dotation suit donc une évolution parallèle à celle des dépenses d’équipement de la commune comme l’illustre son évolution sur les 5 derniers exercices :

-2010 : 2 102 670 € -2011 : 1 201 259 € -2012 : 1 740 047 € -2013 : 2 639 181 € -2014 : 1 877 331 € -2015 : 948 938 € -2016 : 1 088 620 € -2017 : 1 002 883 € (dont 18 594.00 € relatifs à des dépenses d’entretien)

Pour l’année 2018, nous prévoyons 1 200 000 € de FCTVA, en intégrant l’éligibilité de l’entretien des voiries et Bâtiments publics.

- Les amendes de police :

Le produit des amendes de police est partagé entre les communes ou leurs groupements de plus de 10 000 habitants exerçant les compétences en matière de voirie communale, de transports en commun et de parcs de stationnement.

La répartition est effectuée proportionnellement au nombre de contraventions dressées sur le territoire de la commune ou du groupement de commune au cours de l’exercice précédent. Ces sommes doivent être affectées par la collectivité au financement de dépenses d’investissement relatives à l’exercice des compétences énumérées ci-dessus.

Cette recette est variable, en effet, la ville de Gap a perçu :

- 186 746.00 € en 2011 - 327 158.00 € en 2012 - 252 017.00 € en 2013

34 - 280 544.00 € en 2014 - 224 071.00 € en 2015 - 221 400.00 € en 2016 - 270 838.00 € en 2017

A compter du 1 er janvier 2018, dans le cadre de la dépénalisation du stationnement payant, le stationnement d’un véhicule fera l’objet d’une redevance d’occupation du domaine public. En effet, l’usager devra s’acquitter de cette redevance par un paiement immédiat au début et pour la totalité de la durée souhaitée de stationnement ou par un paiement différé via un forfait post-stationnement (FPS) dressé par un agent de contrôle.

Pour 2018, Nous prévoyons 220 000.00 € de recettes d’amendes de police au titre de l’année 2017 et 200 000.00 € de forfait post stationnement que nous encaisserons sur l’année en cour. Dans la mesure où 2018 est la première année de mise en place de ce forfait post-stationnement, le montant sera ajusté en cours d’année.

- La Taxe d’Aménagement :

La Taxe locale d'équipement (ou TLE) est une taxe, instituée par la loi d'orientation foncière n° 67-1253 du 30 décembre 1967 au profit de la commune qui peut être due en France à l'occasion d'opérations de constructions immobilières, afin de l'aider à financer les équipements (routes, assainissement, écoles...) induits par l'urbanisation. Depuis le 1 er mars 2012 et suite à la réforme de la fiscalité de l’urbanisme, cette taxe a été remplacée par la taxe d’aménagement. Le graphique ci-dessous montre l’évolution du cumul de ces taxes depuis 2010.

On remarque, sur ce graphique, que le montant cumulé de Taxe Locale d’Equipement et de Taxe d’Aménagement n’est pas constant. On peut néanmoins noter que nous sommes en constante augmentation depuis 2015.

• • Les recettes externes de la Commune :

Dans le cadre d’une politique volontariste, la ville de Gap a mis en place une pratique recherche systématique de participations auprès de nos différents partenaires.

35 Le graphique ci-dessous montre que, malgré tout, les participations de nos principaux partenaires que sont l’Etat, la Région et le Département baissent de façon significative et marquée depuis 2011.

II. LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2018

L’élaboration du budget d’une ville est un acte technique qui se doit de s’inscrire dans le cadre des règles et contraintes de la comptabilité publique. Mais c’est également un acte politique qui concrétise financièrement les objectifs et les orientations de la Muni- cipalité.

Le budget 2018 sera marqué par :

• la continuité de la politique budgétaire municipale qui a permis de consoli- der les finances de la Ville • la volonté de ne pas compenser la baisse des dotations financières de l’Etat par une augmentation de la fiscalité communale • la volonté de maintenir un haut niveau d’investissement pour stimuler ou ac- compagner l’expansion de la Ville et soutenir l’activité économique locale et l’emploi

1/ Fiscalité : Pour la sixième année consécutive et malgré la baisse des dotations de l’Etat et l’augmentation des charges contraintes, l’évolution des taux communaux de la fiscalité lo- cale sera de 0 %.

2/ Consolidation des fondamentaux des finances municipales : • poursuite du désendettement engagé à partir de 2008 • maintien d’une forte capacité d’autofinancement qui permet à la col- lectivité d’investir tout en limitant le recours à l’emprunt.

3/ Poursuivre dans tous les domaines la maîtrise des dépenses de fonctionnement sans porter atteinte au niveau et à la qualité du service apporté à la population, « faire mieux avec moins » : 36 • optimisation et rationalisation des dépenses • approfondissement, poursuite de la mutualisation (en lien avec la phase II de l’intercommunalité) • maîtrise des dépenses de personnel • recherche de nouveaux gains de productivité en lien avec les nouvelles technologies.

4/ Poursuivre l’aménagement, l’équipement et le développement de la Ville

L’investissement public a permis ces dernières années de développer l’attractivité de la Ville, à l’origine de sa forte expansion démographique et économique. Une attractivité et une expansion reconnue désormais par l’INSEE et le SRADDET qui définissent au sein de la Région PACA un « système alpin » en forte expansion, structuré par la Ville de Gap qui joue le rôle d’une petite métropole régionale.

La capacité d’investissement pour les prochaines années est essentielle pour la pour- suite de la dynamique gapençaise et pour satisfaire les nouveaux besoins et équipements suscités par cette expansion démographique. Elle dépendra cependant de l’engagement et de la solidarité des autres collectivités (Département et Région), et d’une manière géné- rale d’une recherche active afin de mobiliser des financements extérieurs (dont les crédits européens).

Décision:

Après avoir débattu de l'orientation budgétaire de la Ville pour l'exercice 2018, l'assemblée du Conseil Municipal prend acte du document afférent.

Selon M. REYNIER, pour le groupe "Tous capable G.A.U.C.H.E.", les orientations budgétaires sont le moment du bilan mais aussi des propositions concrètes pour l'avenir de la ville. L'année dernière, ils commençaient leur intervention en indiquant que la baisse des dotations de l’État impactait grandement les budgets des communes. En effet, entre 2015 et 2017, près de 11 milliards d'euros ont été soustraits brutalement à l'ensemble des collectivités. Cela fait plusieurs années, que les budgets sont contraints. L’État se désengage de ses missions de services publics nationaux obligeant les collectivités territoriales à compenser sans moyens. Ils sont l'échelon de proximité avec leurs concitoyens, ils sont les plus à même de défendre leurs territoires, ils ont à cœur une exigence, celle que chaque denier public soit destiné à l'intérêt général. Ils pensaient que la contribution des collectivités à la baisse de la dette, décidée unilatéralement par le précédent gouvernement, serait reconnue, et mettrait un terme à l’austérité sur les budgets communaux. Malheureusement, le Président de la République exige des élus locaux qu'ils réalisent à nouveau dans les cinq années à venir près de 13 milliards d'euros d'économies. Cette fois, il n'y aura pas de réduction brutale des baisses de dotations, mais un pacte financier d'ailleurs présenté dans ce débat d'orientations budgétaires. En 2017, comme M. le Maire l’a annoncé, les dépenses de personnel se sont stabilisées. En 2018, la même politique sera poursuivie au détriment des agents et de la qualité du service public. La seule liberté promise serait celle du contrat ; un contrat passé individuellement entre les collectivités et les préfets, lesquels, leur dit-on disposeront d'un "pouvoir d'appréciation", porte ouverte sur tous les arbitraires et vraie rupture de l'égalité républicaine entre leurs territoires. Ils sont inquiets du devenir des communes, et de leur libre administration par les élus, avec le projet en cours sur la taxe d'habitation. Il leur est annoncé une compensation à l'euro près mais l'histoire leur rappelle que cela ne s'est jamais 37 pérennisé dans le temps. Chaque produit fiscal local supprimé s'est vu non compensé à 100% par l’État. Le manque à gagner sera réel et augmentera d'année en année. Ils demandent une refonte de la fiscalité locale, plus juste mettant au cœur de la réforme les acteurs principaux que sont les collectivités. Après ces craintes réelles évoquées ce soir, ils notent avec satisfaction le maintien des taux communaux de la fiscalité locale, par contre ils ne souscrivent pas en totalité au plan pluriannuel d'investissement 2018-2020 présenté, notamment concernant le plan d'eau écologique qui n'a d'écologique que le nom, alors que la ville traverse une période de sécheresse d'une gravité jamais atteinte. Ils notent avec surprise l'absence dans ce plan d'investissement tri-annuel d'investissement concernant la diversification de l'alimentation en eau potable de la cité. Quant aux sommes concernant les travaux de voirie, elles leur semblent largement sous estimées. Une fois de plus la politique sociale est la grande absente des orientations budgétaires 2018 alors que bon nombre de concitoyens sont frappés par la pauvreté et la précarité. Enfin, il n’y a rien non plus sur la transition énergétique, les économies d’énergie, les énergies renouvelables et la sobriété énergétique. C’est valable pour les bâtiments communaux mais aussi pour le service d’aide et de conseil qu’ils sont à même d’apporter aux particuliers. Quand il dit cela, il n’oublie pas le travail fait par M. BOUTRON : modernisation de l’éclairage public avec les lampes à leds pour un coût de 1 374 000 €, mise en place sur la Communauté d’agglomération d’une navette électrique autonome, ils le verront la semaine prochaine lors du conseil communautaire.

Mme DAVID souhaite compléter, l’occasion lui étant donnée de prendre la parole et d’avoir une intervention qui sera aussi notée au PV. Nonobstant les remarques faites tout à l’heure et les engagements pris par M. le Maire, il lui semble qu’un certain nombre de choses ont besoin d’être affirmées ici, au moment de ces orientations budgétaires. Son collègue a dit « nous », il a fait une déclaration de politique générale, elle souhaite peut-être être plus axé sur justement ce plan pluriannuel d’investissement et sur finalement la manière récurrente dont ce budget leur est présenté. Elle leur lit donc à présent son intervention. Sans surprise, le budget 2018 sera marqué par, elle cite, « la continuité de la politique budgétaire municipale ». C’est-à-dire, elle cite encore, « faire mieux avec moins, optimisation et rationalisation des dépenses, mutualisation, maîtrise des dépenses de personnel », fin de citation. En clair, ce budget sera, comme les années précédentes, inscrit sous le signe de la rigueur. Ces choix politiques et budgétaires auront un impact important non seulement sur les conditions de travail des employés municipaux mais aussi sur la qualité du service rendu aux habitants, malgré toute la conscience professionnelle des agents. Par ailleurs, ces choix ne favoriseront pas le dynamisme et la vitalité de la commune, ils ne permettront pas de répondre aux besoins de chacun. M. le Maire affirme aussi avoir « la volonté de maintenir un haut niveau d’investissement pour stimuler ou accompagner l’expansion de la Ville» mais dans le cadre d’un tel budget, cela ne pourra être qu’un vœu pieux. En effet, cette volonté ne se traduit pas par des investissements ambitieux, des investissements qui engageraient résolument la ville dans des projets d’avenir structurants et cohérents et qui lui permettraient de faire face sereinement aux prévisions d’augmentation de la population. Dans le tableau d’investissements pluriannuels, ils l’ont déjà dit, elle a cherché en vain une ligne budgétaire, dans les projets en phase d’étude, qui mentionnerait des travaux pour sécuriser et diversifier les ressources en eau de la ville de Gap et du bassin gapençais. Des travaux qui pérenniseraient la prise d’eau aux Choulières, par exemple. Il aurait aussi pu décider d’engager des études pour une prise d’eau dans

38 la Durance en considérant qu’il n’était pas satisfaisant de puiser encore dans les réserves du Drac. Mais ce n’est pas ce qu’elle a trouvé. Elle a trouvé un investissement de 4 millions d’euros prévu pour la réalisation d’un plan d’eau, dans une zone à protéger et dans laquelle, justement, la présence d’eau n’est pas garantie. Elle ne comprend pas l’entêtement de M. le Maire sur ce projet catalysant des oppositions nombreuses bien au-delà de la ville ; à moins qu’il ne considère que les activités humaines et les choix des gouvernants n’ont aucun impact sur les dérèglements climatiques ; à moins qu’il n’accorde pas d’importance à la préservation de ce bien commun vital qu’est l’eau. Ce projet est insensé et tout l’enrobage de communication qu’il pourrait mettre en place n’y changera rien. Il reste à espérer qu’il n’obtiendra pas les autorisations nécessaires ou que la raison et le sens de l’intérêt général finiront par l’emporter. Concernant le forage des Choulières, il reste à espérer que, définitivement réconcilié avec leurs voisins du Champsaur, M. le Maire mettra tout en œuvre pour clore le conflit l’opposant à l’ASA du canal. Il faudra ensuite investir les sommes nécessaires pour pérenniser le pompage dans la nappe des Choulières et pour réaliser les aménagements qui feront que cette eau, de grande qualité, ne soit pas mélangée avec l’eau de surface des Ricous. Alors, elle soutiendra volontiers ces réalisations ainsi que toutes les mesures qu’il impulsera et financera pour accompagner les habitants du bassin gapençais, ainsi que les collectivités de la Communauté d’agglomération, sur le chemin des économies d’eau, ce qui sera aussi tout à fait indispensable dans le futur.

Mme BERGER remercie M. le Maire pour cette présentation du débat. Ils ne sont pas sur un débat budgétaire à proprement parlé car les informations données sont encore trop jeunes pour permettre véritablement de rentrer finement dans les discussions et notamment sur la partie fiscalité ou la partie recettes, ils se réservent plutôt au moment du débat budgétaire. Toutefois, ils voudraient quand même soulever un certain nombre de questions concernant les éléments du PPI même si M. le Maire a dit à plusieurs reprises depuis le début de la séance qu’il se réservait la possibilité de faire évoluer ce dernier. D’abord une question très précise, ils découvrent la création d’un parking au sud de la ville, sauf erreur de leur part, ils n’en ont jamais entendu parlé. En vue d’une éventuelle réélection en 2020, elle demande si M. le Maire va leur faire un nouveau parking pour 2020. Elle lui demande aussi s’il peut leur dire où aura lieu ce parking, le sud de la ville étant tout de même assez vaste comme zone. Question très précise donc car, pour le coup, ils n’en ont pas encore entendu parlé.

M. le Maire va leur en parler.

Mme BERGER souligne d’ailleurs que sur l’esthétique des entrées de ville il serait intéressant aussi de savoir ce qu’il souhaite faire. Ils ont lu la courte interview donnée par M. le Maire au Dauphiné libéré sur la présentation des investissements. Il a une phrase du type : « dans un premier temps on réfléchit, dans un deuxième temps on met en œuvre ».

Pour M. le Maire c’est toujours ainsi.

Selon Mme BERGER, ils sont complètement d’accord mais là, tout de même, ils sont plutôt dans le deuxième temps, celui de la mise en œuvre, et ils ont toujours un chiffrage à définir pour la restructuration du Carré de l’Imprimerie. C’est tout de même très embêtant car pour le coup, sur le Carré de l’Imprimerie, M. le Maire

39 leur en a souvent parlé. Ils pensent qu’il a quelque chose de très précis en tête -il est difficile d’ailleurs de savoir ce qu’il a en tête- mais, s’il ne leur donne pas les éléments de chiffrage sur ses projets, il comprendra qu’ils auront des questions très importantes à lui poser.

M. le Maire va les leur donner.

Pour Mme BERGER, enfin, il est vrai -elle l’en remercie- que M. le Maire donne de manière assez détaillée les investissements pour 2018, soit à peu près une dizaine de millions d’euros ; pour 2019 et 2020 ils ont moins de 5 millions d’indiqués.

Selon M. le Maire c’est normal, c’est la courbe.

Pour Mme BERGER, sauf s’il leur annonce ce soir passer les investissements de 10 à 5 millions à partir de l’an prochain -à son avis cela intéressera la presse-, elle pense qu’il a beaucoup plus d’investissements en tête d’ici à 2020. Aussi, il serait utile qu’il leur donne plus d’informations sur ce tableau dès ce soir. Elle ajoute que tant qu’il leur proposera de voter un plan d’eau écologique à 2 millions d’euros par an d’ici la fin du mandat, ils continueront à s’opposer de manière très claire à ce projet d’investissement et donc de manière générale aux orientations proposées.

M. BLANC avait pris l’habitude, il avait mal pour M. le Maire lors des précédentes présentations budgétaires car il n’arrêtait pas de se plaindre, de gémir même, sur la baisse des dotations. Aujourd’hui, M. le Maire a un petit peu modéré son ton même si M. REYNIER a pris le relais de ces lamentations sur ces baisses de dotations de l’État. M. le Maire a raison de baisser un petit peu le ton car d’après M. le Maire lui même, ils s’en sortent très bien ; pas d’augmentation d’impôts, la dette se réduit, les investissements continuent, voire vont s’amplifier. Que demander de mieux ? Il souhaite toutefois entrer sur un petit détail de ce PPI concernant les pistes cyclables. Il ne sait pas trop où M. le Maire en est, il ne sait pas si sur le boulevard Charles de Gaulle il va en faire une car Pascale BOYER, lui-même et les autres conseillers départementaux financent en partie cette rénovation. Il demande à M. le Maire où il en est des pistes cyclables. Toujours est-il, la sur- croûte verte appliquée un peu partout en sur-couche est en train de s’écailler en pas mal d’endroits, en particulier là où il passe, or ses pneus ne sont pas à l’origine de cette dégradation. De plus, comme ils font des pistes cyclables, il leur faudrait prévoir des attaches vélo car quand on prend son vélo, qu’on emprunte la piste cyclable, on n’a pas envie de se le faire voler et Gap fait partie d’une des villes où l’on en vole énormément. Il lui demande donc de penser à faire des attaches vélo cela coûtant d’ailleurs moins cher qu’une place de parking.

M. le Maire lui répond par l’affirmative.

M. le Maire va essayer de répondre assez rapidement à toutes les questions lui ayant été posées. Tout d’abord le plan d’eau. Le plan d’eau ça les taquine, ça les inquiète mais, il va au bout de ses engagements à savoir, la réalisation d’un plan d’eau. Il ne pense pas du tout comme eux. Ils lui disent sans arrêt : « M. le Maire, gouverner c’est prévoir » et bien, ils ont prévu un plan d’eau et ils s’y tiennent. Ce n’est pas parce que les éléments climatiques ou les conditions actuelles plaideraient effectivement en faveur d’une réduction de leurs ambitions à ce niveau-là qu’ils doivent baisser la garde et baisser leurs ambitions. Le plan d’eau est attendu par une grande partie de la population ; il viendra s’ajouter aux outils

40 dont ils disposent déjà mais en nombre insuffisant pour faire de la ville une ville non plus où l’on est de passage mais où l’on peut éventuellement faire étape pendant quelques jours. Il est donc essentiel pour eux de construire le Gap de demain. Ils feront donc ce plan d’eau, l’approvisionnement d’eau d’un plan d’eau n’étant pas un approvisionnement permanent, sauf pour les mises à niveau ou l’évaporation de la masse de l’eau à prendre. Il s’agit ni plus, ni moins de 150 000 m³, soit 6 fois moins que le lac des Jaussauds. Il suffira à ce moment là de compléter chaque fois que cela sera nécessaire le niveau du plan d’eau. Ils iront chercher l’eau peut-être pas sur le site mais un petit peu à côté de façon à ce que ce plan d’eau se réalise. Ce plan d’eau, contrairement à ce qu’ils pensent, est attendu d’une bonne partie des gapençais et ils le réaliseront. Ils ont évoqué ensuite le manque de politique sociale dans la ville. Il est étonné que Mme DAVID puisse penser cela.

Mme DAVID précise que ce n’est pas elle qui pense cela mais M. REYNIER, cela n’engageant que lui.

M. le Maire est étonné que M. REYNIER dise cela car s’il avait des relations un petit peu plus suivies avec Mme DAVID, elle pourrait le renseigner sur ce qui se passe lors des conseils d’administration du centre communal d’action sociale. Effectivement, hier soir, ils ont annoncé vouloir renforcer leurs aides sociales en matière d’aide financière et également augmenter la valeur faciale des tickets de l’épicerie distribués aux personnes en ayant véritablement besoin. D’autre part, ils ont également souhaité mettre en place une politique portant ses fruits. En effet, ils repartent à la hausse en matière de distribution de portage à domicile en ayant fait une politique tarifaire intéressante et ne rentrant plus en concurrence avec les structures privées mais bien au contraire travaillant sur un terrain non travaillé jusqu’à maintenant, sur des personnes ayant véritablement des besoins. Autrement dit, il est étonné que M. REYNIER puisse lui dire des choses pareilles. Quand on dit que les transports sont gratuits à Gap, n’est-ce pas une action sociale ? Transporter les gens gratuitement n’est-ce pas faire du social ? Il lui demande de lui dire alors ce qu’est le social.

Pour M. REYNIER c’est aussi un désengorgement de la ville.

M. le Maire est d’accord cela désengorge la ville de Gap. Ils vont continuer à la désengorger d’ailleurs. Mais il y a beaucoup d’aspect social dans la politique conduite. Ils ne font pas du social pour dire : « regarder nous sommes des gens faisant du social ». Ils font du social pour ceux ayant véritablement besoin d’être aidés, à tous les niveaux. C’est ce qu’ils font. Ce n’est pas une pratique systématique, c’est une pratique sélective pour les populations ayant véritablement besoin d’être aidées. M. REYNIER a parlé ensuite de leur manque d’investissement en matière de transition énergétique. Il le remercie d’avoir salué le travail de M. BOUTRON. Il va d’ailleurs lui donner la parole car M. REYNIER est complètement à côté du sujet. Il lui demande de suivre un petit peu ce que fait M. BOUTRON, les investissements en cours et il constatera qu’effectivement, dans ce domaine là, ils ne sont pas à la traîne. M. le Maire cède la parole à M. BOUTRON.

Pour M. BOUTRON, ils sont bien actifs dans ce domaine là. Il se dit un peu surpris du commentaire de M. REYNIER. Il rappelle avoir signé des conventions de territoire à énergie positive à la fois pour la ville et la communauté d’agglomération. Ils ont également signé des avenants à ces conventions. Tout ceci

41 leur donne des financements importants pour des actions de rénovation énergétique, de diminution de la consommation énergétique de la collectivité. M. REYNIER a mentionné l’éclairage effectivement, les financements obtenus leur permettent de financer à 100 % un vaste programme d’installation de lampes leds. Ils vont installer à peu près 1 450 leds sur la ville sur un parc total d’éclairage de 7500 points. S’ils passent dans la ville ils doivent d’ailleurs voir les panneaux mentionnant les endroits où ils travaillent. Par exemple, ils ont équipé la rue du plan déjà équipée, l’avenue Commandant Dumont est en partie équipée dans la partie basse et sera équipée ensuite donc, c’est quelque chose de très concret pour des sommes importantes. Ils sont sur le million d’euros totalement financé à 100 % par l’État. Ce n’est pas rien par les temps qui courent. M. REYNIER a mentionné une navette électrique mais en fait il y en a deux. Il y a aussi une camionnette plateau pour les services, un kangou pour les services d’astreintes, il y aura plusieurs véhicules électriques, sans parler des travaux au niveau du parc, au niveau changement de chaudière, changement d’huisseries. Pour revenir à l’éclairage public, il y a tous les travaux d’installation de pilotage de cet éclairage, d’installation d’horloges astronomiques. Il y a donc des investissements importants. Aussi, il est chagriné d’entendre M. REYNIER dire qu’ils ne font pas grand-chose, cela n’est pas vrai. Les montants sont importants avec un but bien précis à savoir diminuer la consommation énergétique de la collectivité. Comme il le dit à chaque fois : « l’énergie la plus propre c’est celle que l’on ne consomme pas ». Pour lui, Gap est tout à fait exemplaire de ce côté là.

M. le Maire remercie M. BOUTRON pour son intervention.

Mme DAVID, comme ils parlent des financements de territoire à énergie positive, demande ce qu’il en est de l’avenir ; si ces dispositifs ont été pérennisés ; si les sommes allouées, même celles non dépensées aujourd’hui, seront toujours affectées par l’actuel gouvernement sur ce dispositif datant d’avant.

M. le Maire lui répond ne pas être au gouvernement.

Mme DAVID lui demande s’il a des nouvelles de ce dispositif pour l’avenir.

M. le Maire lui indique ne pas avoir de nouvelles, il n’a pas de relations.

Selon Mme DAVID, en tant que maire, il pourrait savoir ce qu’il va en advenir.

M. le Maire sait qu’il leur faut se dépêcher d’utiliser les fonds leur ayant été attribués du temps de Mme Ségolène ROYAL qui avait de bonnes relations avec M. BOUTRON. Il leur faut aussi faire en sorte -les premiers servis étant les premiers à pouvoir investir- de ne pas être confrontés à un échec car il semblerait que la rigueur soit en place au niveau de l’attribution et de la consommation de ces crédits. Il leur faut donc aller vite.

Concernant le Carré de l’Imprimerie, M. le Maire indique que ce dossier ne fait pas partie des investissements communaux. C’est un dossier porté par l’établissement public régional qui a priori, ils en sont là actuellement, doit être porté par un investisseur qui lui va à la fois acheter le foncier mais également ensuite respecter un cahier des charges fixé par la collectivité. Ce dossier est de l’ordre de 24 millions d’euros. Aujourd’hui, ils ont fait un premier tour de table s’étant avéré infructueux. Ils poursuivent leur travail non plus dans le cadre d’un dialogue

42 compétitif mais véritablement dans un appel à candidature pour lequel ils ont déjà recueilli une candidature importante et intéressante. Ils sont en train de discuter avec un deuxième candidat pouvant éventuellement réaliser un dossier ne perturbant pas le projet original voulu mais étant un petit peu recadré pour enfin arriver à clôturer financièrement et économiquement ce dossier. Il n’a jamais dit qu’ils pourraient régler le projet du Carré de l’Imprimerie en quelques années. C’est un peu le même problème que le dossier ANRU sur le quartier du Haut Gap ; lui, va s’étendre sur une durée de 10 années. Ils sont portés par l’agence nationale de renouvellement urbain mais ils ont tout un protocole à suivre. Protocole bien avancé -ils sont parmi les dossiers les plus aboutis- mais devant se dérouler sur une dizaine d’années. Le dossier a maintenant environ trois ans ; il leur reste donc encore sept années pour conduire à bien leur projet avec construction, destruction, reconstruction, etc. M. le Maire cède la parole à M. MAZET afin qu’il en dise un mot.

M. MAZET rappelle simplement, pour faire suite aux dernières déclarations du Président de la République ayant rappelé que les budgets ANRU resteraient sanctuarisés en quelque sorte, ils ne vont pas baisser, et que les engagements pris seront maintenus, cela restant une priorité du gouvernement. Cela les a tout de même beaucoup rassuré par rapport à ce quartier car certes ils étaient les premiers mais, il y avait toujours cette crainte de voir l’engagement de l’État baisser dans les années à venir. Il croit pouvoir faire vraiment une belle réalisation sur le quartier du Haut Gap. Dans les semaines à venir ils vont d’ailleurs pouvoir annoncer un petit peu les choix d’orientations faits sur la requalification de ce quartier.

M. le Maire, concernant les pistes cyclables, indique poursuivre leur programme de mise en place de ces pistes. D’ailleurs, une piste cyclable allant de Micropolis à Serviolan est en cours de réalisation. Ils font également un travail dans ce domaine là dans le cadre du projet du barreau dit barreau de Patac. M. MARTIN pourrait en dire un mot.

M. MARTIN indique l’avoir présenté tout à l’heure rapidement mais, le barreau de Patac va être d’actualité dans les prochains mois car ils vont étaler les travaux sur les exercices 2018 et 2019. Il sera lié à ce barreau de Patac bien évidemment une piste cyclable. Pour mémoire, ce barreau de Patac va partir du SDIS actuel pour se raccorder sur la patte-d’oie à l’intersection de la route des Prés et de la route de Sainte-Marguerite. Ils en profiteront, comme il y aura une piste cyclable parallèle à ce barreau routier, de raccorder la route des Prés où il y a actuellement une piste cyclable sur ce barreau et ils continueront en direction du Riotord. Il y a ensuite le projet venant immédiatement derrière à savoir faire une piste cyclable sur les bords de Luye, à partir aussi de ce barreau routier jusqu’au terrain Galleron. C’est un projet, une réalisation de piste cyclable qui va se faire dans les 18 mois à venir. Au niveau des pistes cyclables ils ont aussi, actuellement à l’étude, la sécurisation de la traversée du carrefour de Porte Colombe, problématique aujourd’hui. Ils ont quelques idées et cela devrait voir le jour en 2018. A chaque restructuration de voie, ils essayent, dans la mesure du possible, d’incorporer un espace vélo ou un espace piéton/vélo car cela est indispensable. Ils en conviennent très bien pour la ville.

M. BLANC souligne néanmoins une carence à ce niveau là en centre-ville.

43 M. MARTIN lui indique qu’en centre-ville, dans la plupart des cas, ils sont maintenant dans le cadre d’une zone de rencontre. Dans une zone de rencontre il y a priorité aux piétons, aux vélos et ensuite aux voitures. La vitesse est limitée à 20km/h donc bien évidemment, après, il faut faire respecter tout cela. Mais, il prend l’exemple de la rue Carnot où -M. BLANC le sait très bien car il pratique le vélo-, les cyclistes peuvent descendre à contresens sur cette voie.

M. BLANC demande si cela est prévu par le code de la route.

M. MARTIN lui répond par l’affirmative. Cela s’appelle une zone de rencontre. Ils ont mis à l’entrée de la ville et donc sur la rue Carnot un panneau au niveau de la petite marmite et un panneau en haut, à l’entrée de la rue Carnot. Il s’agit de panneaux rectangulaires bleus signalant la zone de rencontre. Il indique également qu’ils installeront des attaches vélo.

M. le Maire en vient à la question du parking. Il leur demande, d’après eux, où ce dernier se fera. S’ils connaissent un peu le territoire, s’ils regardent un petit peu ce qui se passe au sud de Gap, où peuvent-ils bien faire un parking ? Pour M. le Maire, ils ne lisent pas le Dauphiné. Ils lisent le Monde, Libération, etc. Ils n’ont pas les mêmes lectures. Il leur demande s’ils ont une idée. Il pourrait le faire dire à M. BLANC car ce dernier le sait.

M. BLANC indique avoir appris, à sa grande surprise, qu’ils allaient exaucer très partiellement l’un de ses vœux à savoir réaliser un parking à proximité de l’hôpital, sur la zone de la Providence.

Selon M. le Maire, ils cherchent en fait à créer sur cette zone manquant cruellement de stationnement un parking qui serait situé à la place du parking, il va dire : « champêtre » existant depuis 2007 entre l’EHPAD Jean Martin et la Providence elle-même. Le seul problème -ils espèrent pouvoir le résoudre- c’est que sur cet espace il a été convenu, lors de la vente de la Providence à la ville de Gap, qu’il n’était pas possible de construire quelque chose au-dessus du sol naturel. Autrement dit, c’est une zone non aedificandi qui les pénaliserait énormément pour la capacité de ce parking. Il est actuellement en négociation avec les sœurs de la Providence pour faire en sorte de pouvoir à la fois descendre en sous-sol mais également rehausser le parking jusqu’au niveau de leur parvis. Ce qui ferait -c’est une orientation qu’il leur a proposée-, que les voitures ne seraient pas du tout visibles, elles seraient dans les étages inférieurs, par contre le toit du parking serait une véritable esplanade permettant aux personnes âgées de balader et d’avoir un peu plus d’espace, aussi bien pour celles étant à l’EHPAD Jean Martin que pour celles étant à l’UPAD de l’hôpital. Il attend une réponse non pas dans les heures à venir, mais dans les jours à venir. Si effectivement ils ont l’accord des sœurs de la Providence pour cela -l’option de non aedificandi serait annulée- ils réaliseront un parking d’environ 450 à 480 places venant conforter à la fois le personnel de l’hôpital mais également les besoins existants dans ce secteur. Voilà leurs ambitions en matière de stationnement. Toujours avec la même politique incitative de stockage des véhicules comme ils le font à Bonne pour éviter justement d’avoir une véritable embolisation du stationnement de voirie. Ensuite, bien évidemment, il a entendu les propos de M. BLANC en matière d’attaches vélo. Il le dit assez souvent aux services. Ils en ont déjà beaucoup installé. Il pense devoir faire encore un effort, surtout dans les zones où la pratique du vélo est intense car il ne faut pas l’oublier, -M. BLANC l’a très bien dit- le vélo se vole

44 beaucoup et il leur faut sécuriser les utilisateurs du vélo. C’est la raison pour laquelle dans les futurs parcs relais du Sénateur, du Nord au niveau de Géant, de l’entrée de Gap au niveau du stade nautique, sur la descente du col Bayard, ils auront de véritables parkings à vélos sécurisés permettant aux utilisateurs de laisser leur vélo en toute sécurité. Pour lui, la pratique du vélo est à ce prix s’ils veulent la voir s’amplifier encore sur leur territoire ; à savoir : intensification de la sécurité, intensification de la création de pistes cyclables et aussi promotion du vélo électrique -ils l’ont fait, l’État est en train de le faire, c’est très bien-, la ville étant assez inconfortable en matière de relief. Il croit avoir répondu à toutes les questions.

Mme BRUTINEL LARDIER est très heureuse d’apprendre cette intensification de la sécurité car c’est déjà le deuxième vélo qu’elle se fait voler en l’espace de quatre ans. Le dernier vélo a été volé il y a six mois. Hier, par un heureux hasard elle se gare à proximité du vélo lui ayant été volé. Elle l’a reconnu nettement car ils avaient fait un certain nombre de choses sur ce dernier. Un monsieur arrive, elle lui demande si c’est son vélo. Il lui répond par l’affirmative. Elle lui demande où il l’a eu. Il lui indique l’avoir acheté sur "le bon coin". Elle lui demande s’il a une facture. Il lui répond par la négative, soulignant : « vous savez ce que c’est le bon coin ». Elle indique qu’il s’agit d’un recel de vélo volé, qu’elle appelle la police. Le monsieur s’est enfui en vélo. Elle lui a couru après. Elle ne l’a pas rattrapé. Elle a vu ensuite avec la police. Bref, elle attire l’attention sur la nécessité de demander des factures en cas d’achat de vélo sur le bon coin car s’ils ont pour une centaine d’euros des vélos valant plusieurs milliers d’euros, il y a anguille sous roche. Aussi, s’il y a des lieux pour garder les vélos, cela sera positif.

M. le Maire pense avoir répondu à peu près à toutes les questions posées par l’opposition. Il se doit de faire voter également ce document d’orientation budgétaire.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 34 - CONTRE : 7 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND - ABSTENTION(S) : 2 M. Guy BLANC, M. François-Olivier CHARTIER

7- Modification de l'Autorisation de Programme - Parking de Bonne

Par délibération en date du 26 juin 2015, notre assemblée a autorisé la création d’une autorisation de programme pour les travaux de construction d’un parc de stationnement aérien sur le site du parking de Bonne.

En effet, compte tenu de la nature du projet, de sa durée de réalisation et des sommes à engager, ce mode de gestion a semblé le plus approprié car il permet d’adopter l’opération d’investissement dans son ensemble et de définir l’échéancier et les modalités de mise en œuvre budgétaire pour chaque exercice concerné.

45 Par délibération en date du 02 décembre 2016, notre assemblée a approuvé une 1ère modification de cette Autorisation de Programme/Crédit de Paiement, qui se présentait de fait ainsi:

Autorisation de programme :

Dépenses : 4 460 000.00 € HT Ressources : 4 460 000.00 € HT

▪ Emprunt : 2 500 000.00 € ▪ Subvention Budget Général : 1 518 607.50 € ▪ Subventions : 441 392.50 €

Aujourd'hui, compte tenu de l'avancée des dossiers de financements de ce projet et de l'obligation pour le budget annexe des parkings d'individualiser sa trésorerie, il convient de le modifier à nouveau de cette façon:

Autorisation de programme :

Dépenses : 4 412 901.05 € HT Ressources: 4 412 901.05 € HT

▪ Emprunt : 1 000 000.00 € ▪ Subvention Budget Général : 1 791 259.05 € ▪ Subventions : 1 621 642.00 €

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du mercredi 29 novembre 2017 :

Article unique: d’approuver la modification de l’Autorisation de Programmes relative aux travaux de construction d’un parc de stationnement aérien sur le site du parking de Bonne telle que décrite ci-dessus.

Selon Mme BERGER son groupe a été étonné par le caractère justement pas très technique de cette demande de modification. En tout cas, ils sont allés chercher dans leurs archives car ils avaient bel et bien en tête quelque chose s’étant avéré juste : ils ont déjà voté cette répartition sur les 4 millions, de 1 million d’emprunts, 1 700 000 du budget général et 1 600 000 de subventions. Ils l’avaient voté en mai 2016. En décembre 2016, M. le Maire leur demandait de voter un emprunt de 2 500 000, puis une subvention au budget général d’1 500 000 et des subventions de 440 000. Aujourd’hui il revient sur cela. À l’époque, en tout cas, en décembre 2016, ils s’étaient dit que c’était la doctrine de M. le Maire, régulièrement rappelée c’est-à-dire qu’il ne mettait pas des subventions non obtenues au budget. Il leur a dit régulièrement.

M. le Maire le redit là.

Pour Mme BERGER là ce n’est pas possible car justement il leur dit vouloir mettre des subventions de 1 600 000 €. Subventions non obtenues, d’après le document même venant plus tard dans le conseil municipal. Ils ont en effet un texte -c’est

46 dans une autre délibération de ce soir- où il explique noir sur blanc avoir seulement 440 000 de subventions obtenues. Justement, il regrette que le Feder et la Région, elle croit, n’aient pas pour l’instant validé les autres subventions. Donc ce n’est pas l’explication qui aurait été naturelle qui était de dire, la doctrine Didier, s’il lui permet l’expression sur les subventions.

Pour M. le Maire, elle n’est pas mise à mal.

Mme BERGER lui demande, dans ce cas là, de leur expliquer pourquoi ces subventions n’apparaissent pas dans le DOB. C’est d’autant plus problématique pour eux -non pas sur la partie subvention- qu’en terme d’affichage d’endettement ils ne sont plus tout à fait sur les mêmes sommes.

M. le Maire propose de reprendre les choses comme elles doivent l’être. Par délibération du 26 juin 2015, l’assemblée municipale a approuvé la création d’une autorisation de programme pour les travaux de construction d’un parc de stationnement aérien sur le site du parking de Bonne. Par délibération en date du 2 décembre 2016, l’assemblée a approuvé une première modification de cette autorisation de programme. Aujourd’hui, compte tenu de l’avancement des dossiers de financement de ce projet et surtout de l’obligation pour le budget annexe des parkings d’individualiser sa trésorerie, il convient de la modifier à nouveau. Pour lui Mme BERGER a tout compris.

Mme BERGER croit comprendre.

Pour M. le Maire, elle a tout compris. Les dépenses n’ont pas enflé depuis : 4 412 901.05 €. Recettes : 4 412 901.05 € ; l’emprunt n’est plus que de 1 million d’euros ; la subvention du budget général est d’1 791 259.05 € et les autres financeurs que pourraient être le Feder et la Région, ils ont l’explication dans la prochaine délibération aussi, la méthode Didier n’est pas mise à mal. Il demande à Mme BERGER comment elle appelle ça.

Mme BERGER lui répond appeler cela la doctrine Didier.

Mme BERGER veut s’assurer d’avoir suivi la réponse de M. le Maire, aussi elle reformule. Grosso modo, il ne peut pas, puisque c’est un budget spécifique, emprunter plus que ce qui est strictement nécessaire au regard des subventions. Sinon, cela voudrait dire que ces subventions iraient sur d’autres projets, voire sur d’autres utilisations. Ils sont bien d’accord.

M. le Maire lui indique surtout pas des subventions en provenance de l’Europe. Ils sont d’accord.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 34 - CONTRE : 2 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID - ABSTENTION(S) : 7 M. Guy BLANC, M. François-Olivier CHARTIER, Mme Karine BERGER, M. Pierre- Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND

47 8- Approbation du rapport de la Commission Locale de l'Evaluation des Charges Transférées (CLECT) 2017

Conformément au IV de l'article 1609 nonies C du code général des impôts, le Conseil communautaire de la communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance a institué une Commission regroupant des représentants de la Communauté d'Agglomération et de chaque Commune membre appelée Commission Locale d’Évaluation des Charges Transférées (CLECT).

Cette commission s’est réunie les 5 et 18 septembre 2017 pour évaluer le montant de l'attribution qui sera versée à chaque Commune pour compenser les transferts de fiscalité et de compétences opérés envers la Communauté d'Agglomération.

Aux termes du rapport ci-annexé, la CLECT propose, dans le respect du principe de neutralité budgétaire, de fixer le montant des attributions de la manière suivante :

Barcillonnette Fiscalité transférée 1 430.00 €

Compétences Transférée

TOTAL 1 430.00 €

Châteauvieux Fiscalité transférée 130 221.00 € Compétences Transférées TOTAL 130 221.00 €

Claret Fiscalité transférée 102 321.00 € Compétences Transférées - TOTAL 102 321.00 €

Curbans Fiscalité transférée 467 458.00 € Compétences Transférées TOTAL 467 458.00 €

Esparron Fiscalité transférée 566.00 € Compétences Transférées TOTAL 566.00 €

Fouillouse Fiscalité transférée 4 162.00 € Compétences Transférées TOTAL 4 162.00 €

Attribution de compensation Gap : 7 980 881.15 € 2016 48 Compétences transférées . Actions de Développement . 108 495.11 € Économique . Promotion du Tourisme . 391 500.00 € . Aire Accueil Gens du Voyage . 34 101.66 € TOTAL 7 514 987.70 €

Jarjayes Fiscalité transférée 61 504.00 € Compétences Transférées - TOTAL 61 504.00 €

Attribution de compensation 42 532.90 € 2016 Compétences Transférées - TOTAL 42 532.90 €

La Saulce Fiscalité transférée 379 943.00 € Compétences Transférées - TOTAL 379 943.00 €

Lardier et Fiscalité transférée 91 025.00 € Valença Compétences Transférées TOTAL 91 025.00 €

Lettret Fiscalité transférée 32 843.00 € Compétences Transférées TOTAL 32 843.00 €

Neffes Fiscalité transférée 48 915.00 € Compétences Transférées TOTAL 48 915.00 €

Attribution de compensation 33 281.24 € 2016 Compétences Transférées TOTAL 33 281.24 €

Sigoyer Fiscalité transférée 18 590.00 € 49 Compétences Transférées TOTAL 18 590.00 €

Tallard Fiscalité transférée 341 382.00 € Compétences Transférées - TOTAL 341 382.00 €

Vitrolles Fiscalité transférée 138 640.00 Compétences Transférées 138 640.00 €

Pour la Communauté d'Agglomération, les attributions de compensation s'élèvent ainsi à un total de 9 409 801,84 €.

En application de l'article 1609 nonies C précité, cette évaluation doit être arrêtée par les Conseils municipaux des communes membres à la majorité qualifiée soit : . 2/3 des communes représentant la moitié de la population (20 953 hab., valeur 2011) Ou . la moitié des communes représentant 2/3 de la population (27 938 hab., valeur 2011)

Décision :

Sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017, il est proposé :

Article unique : d'approuver le rapport de la CLECT.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

9- Subvention versée au Quattro au titre de l'année 2017

Par délibération en date du 14 décembre 2007, le Conseil Municipal a créé une régie à simple autonomie financière pour la gestion de l’Espace Culturel Polyvalent « Le Quattro », sous la forme d’un service industriel et commercial (SPIC).

Aux termes de l’article L.2224-2 du code général des collectivités territoriales, il est interdit aux communes de prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre des SPIC.

Toutefois, le conseil municipal peut décider une telle prise en charge dans certains cas et notamment lorsque, la suppression de toute prise en charge par le budget de la commune aurait pour conséquence une hausse excessive des tarifs.

A peine de nullité, la décision du conseil municipal doit alors être motivée et fixer les règles de calcul et les modalités de versement des dépenses du service prises

50 en charge par la commune, ainsi que le ou les exercices auxquels elles se rapportent. En aucun cas, cette prise en charge ne peut se traduire par la compensation pure et simple d'un déficit de fonctionnement.

La condition de contrainte est remplie en ce qui concerne l’activité du Quattro puisque les tarifs pratiqués subiraient une augmentation excessive si la régie devait équilibrer son budget sur les ressources générées par son activité, laquelle comporte, en outre, une part de service public administratif.

Les tarifs pratiqués affectent l’équilibre du budget du Quattro de la façon suivante :

- concernant les locations de la salle, le coût moyen de revient n’est généralement pas couvert par le tarif fixé par le Conseil Municipal (notamment en cas de gratuité et de tarifs préférentiels). Le montant de ces opérations pour l’année 2017 s’élève à 267 571.46 euros HT.

- concernant l’organisation de spectacles et concerts, les tarifs appliqués ne permettent pas d’amortir intégralement les coûts induits par les manifestations (cachets, frais annexes, engagements contractuels, frais techniques, frais de personnel…). Pour 2017, le différentiel s'élève à 36 755.78 € HT.

Par ailleurs, le Quattro est un établissement municipal utilisé à titre gracieux par les services communaux dans l’exercice de leurs missions d’intérêt général. Il s’agit d’opérations telles que les élections syndicales, les remises de médailles ou encore l’arbre de Noël… Le montant des dépenses supportées par le budget du Quattro à ce titre en 2017 s’élève ainsi à 23 902.76 € HT.

Décision :

Sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017 et en vertu des dispositions de l’article L 2224-2 du CGCT, il est proposé :

Article unique : d’approuver le versement d’une subvention du budget général au budget annexe du Quattro à hauteur de 328 230.00 € H.T. pour l’exercice 2017.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

10 - Autorisation budgétaire spéciale 2018

L’article L 1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales précise que jusqu’à l’adoption du budget, Monsieur le Maire peut, sur autorisation du Conseil Municipal engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette.

Considérant d’une part ces dispositions et d’autre part que le budget primitif 2018 ne sera présenté que courant février 2018, il convient donc de voter des autorisations budgétaires qui précisent le montant et l’affectation des crédits, ceci

51 dans le souci de pouvoir lancer des opérations d’investissement dès le début de l’année. Les crédits correspondants, détaillés ci-dessous, seront inscrits au Budget Primitif 2018 lors de son adoption.

BUDGET GENERAL

BUDGET PRIMITIF 2017 AUTORISATION 2018

Chapitre 20 180 091.28 45 022.82

202 - Réalisation documents d’urbanisme 15 000.00 3 750.00

2031 - Frais d’études 112 006.00 28 001.50

2033 - Frais d’insertion 13 000.00 3 250.00

2051 - Concessions et droits similaires 40 085.28 10 021.32

Chapitre 204 2 010 000.00 2 500.00

204113 - Subv.aux organismes publics - Etat 2 000 000.00 0.00

20422 - Subv. d’équip. Personnes de droit privé 10 000.00 2 500.00

Chapitre 21 1 694 646.84 423 661.71

2111 - Terrains nus 54 611.00 13 652.75

2112 – Terrains de voirie 40 000.00 10 000.00

2115 – Terrains bâtis 937 600.00 234 400.00

2121 - Plantations d’arbres et arbustes 5 000.00 1 250.00

2182 - Matériel de transport 248 400.00 62 100.00

2183 - Matériel informatique 74 000.00 18 500.00

2184 - Mobilier 68 200.00 17 050.00

52 2188 - Autres immobilisations corporelles 266 835.84 66 708.96

Chapitre 23 5 209 586.41 1 302 396.60

2313 - Construction 2 377 286.41 594 321.60

2315 - Installation, matériel et outillage techniques 2 828 300.00 707 075.00

2316 - Restauration collection et œuvres d’art 4 000.00 1 000.00

Chapitre 4541201 300 000.00 75 000.00

4541 - Travaux d’office pour le compte de tiers 300 000.00 75 000.00

BUDGET EAU

BUDGET PRIMITIF 2017 AUTORISATION 2018

Chapitre 20 9 800.00 2 450.00

2031 - Frais d’études 9 800.00 2 450.00

Chapitre 21 500.00 125.00

2188 - Autres immobilisations corporelles 500.00 125.00

Chapitre 23 281 516.00 70 379.00

2315 - Installation, matériel et outillage techniques 281 516.00 70 379.00

BUDGET PARKINGS

BUDGET PRIMITIF 2017 AUTORISATION 2018

53 Chapitre 20 10 000.00 2 500.00

2051 – Concessions et droits assimilés 10 000.00 2 500.00

Chapitre 21 10 930.00 2 732.50

2188 - Autres immobilisations corporelles 10 930.00 2 732.50

Chapitre 23 79 570.00 19 892.50

2313 - Constructions 78 570.00 19 642.50

2315 - Installation, matériel et outillage techniques 1 000.00 250.00

BUDGET QUATTRO

BUDGET PRIMITIF 2017 AUTORISATION 2018

Chapitre 21 16 340.00 4 085.00

2183 - Matériel informatique 800.00 200.00

2188 - Autres immobilisations corporelles 15 540.00 3 885.00

BUDGET ABATTOIR

BUDGET PRIMITIF 2017 AUTORISATION 2018

Chapitre 23 107 000.00 26 750.00

2313 – Immobilisation en cours, constructions 107 000.00 26 750.00

Décision

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017 :

Article 1 : D’autoriser Monsieur le Maire à engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement dans la limite des crédits détaillés dans la présente autorisation budgétaire,

54 Article 2 : D’autoriser Monsieur le Maire à ouvrir les crédits correspondants lors de l’adoption du budget primitif 2018.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 35 - ABSTENTION(S) : 8 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, M. François-Olivier CHARTIER, Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND

11 - Décision modificative n°2 au budget général et n°1 aux budgets annexes des parkings et de l'eau

Décision :

Sur l'avis favorable de la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017 et pour une bonne gestion des services, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à apporter quelques modifications à la répartition des crédits inscrits au Budget Primitif 2017.

Décision modificative n°2 – Budget Général

La section de fonctionnement est équilibrée à hauteur de 278 084.88 € .

Cette Décision comprend principalement en dépenses de fonctionnement : - des contrôles sanitaires (légionelles et piscine) pour 560 €, - l’inscription de la mise à disposition descendante des services la Communauté d’Agglomération pour 89 482.00 €.

Ils ajustent également les crédits de l’article « Autres services extérieurs » en les diminuant de 113 689.12 €.

En recettes, ils diminuent l’attribution de compensation versée par la Communauté d’Agglomération de 465 893.45 €, comme validé par la CLECT.

Ils ajustent également la mise à disposition ascendante en l’augmentant de 311 746.33 € pour atteindre un montant total de 1 536 746.33 €.

La section d’investissement, elle, s’élève à 793 881.91 €

Ils inscrivent principalement en dépenses : - une subvention complémentaire de 272 651.55 € au budget annexe des parkings pour la construction du parking de Bonne, - le remboursement de 158 730.36 € à la SAS les Silos suite à l’annulation du Permis de construire.

En recettes, ils ajustent le montant perçu de la taxe d’aménagement. Ils avaient prévu 400 000 € et devraient recevoir plus de 570 000 €. Ils inscrivent également 84 500 € de subvention émanant de la région et concernant l’étude du plan d’eau.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit :

55 - POUR : 41 - ABSTENTION(S) : 2 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID

Décision modificative n°1 – Budget annexe des Parkings

Ils inscrivent des crédits supplémentaires pour les charges de personnel (7 200 €). Sachant que le directeur des ressources humaines est un gros consommateur de crédit. Ils modifient les crédits conformément à la modification de l’AP/CP pour le parking de Bonne qu’ils viennent d’évoquer.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 41 - ABSTENTION(S) : 2 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID

Décision modificative n°1 – Budget annexe de l’Eau

Ils ajoutent les crédits nécessaires à la réalisation des travaux dont le détail leur a été donné précédemment. Ils inscrivent 50 000 € en matériels et 350 000 € en travaux. Cela ne veut pas dire que le coût du pompage à Choulières aura été de 400 000 €. Il leur a donné le coup précis. Il a été parfaitement calculé par les techniciens. Le coût représente seulement 240 000 € HT sachant qu’ils récupèrent la TVA. Ces travaux sont totalement autofinancés.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 41 - ABSTENTION(S) : 2 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID

12 - Subventions à divers associations et organismes N°6/2017 - Domaine social

Une association nous a demandé une aide financière afin de mener à bien un projet intéressant dans le domaine social, pour les Gapençaises et Gapençais.

Le dossier ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Cette demande a été examinée par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser cette subvention.

Mme BERGER lui demande de préciser le numéro de la délibération soumise ici au vote.

56 M. le Maire indique être à la délibération numéro 12.

M. GUITTARD souligne un petit problème de raccord entre la feuille de vote au niveau de la délibération numéro 10, M. le Maire ayant fait voter une seule fois l’autorisation budgétaire spéciale 2018 alors qu’il est prévu cinq votes.

Pour M. le Maire il s’agit là d’un copier coller ayant mal fonctionné. Il y a un vote.

M. GUITTARD et Mme BERGER indiquent être décalés, pour cela, par rapport à la feuille de vote.

M. le Maire précise que c’est pour cela qu’il les a senti un petit peu inquiets. C’est une erreur des services. Il demande à M. ROHRBASSER s’il peut lui mettre cela sur le dos, si cela ne le gêne pas.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

13 - Subventions à divers associations et organismes N°6/2017 - Domaine sportif

Des associations nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants dans le domaine sportif, pour les Gapençaises et Gapençais.

Le dossier ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

14 - Subventions à divers associations et organismes N°6/2017 - Domaine éducatif

Des associations nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants dans le domaine éducatif, pour les Gapençaises et Gapençais.

Le dossier ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

57 Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

15 - Subventions à divers associations et organismes N° 1/2018 - Domaine culturel

Des associations nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants en matière d'animation culturelle, pour les Gapençaises et Gapençais.

Les dossiers ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

M. le Maire voit deux doigts se lever. Peut-être veulent-ils dire la même chose.

Pour M. GUITTARD cela risque effectivement d’être la même question. Concernant la Passerelle, il demande si cela tient compte du festival tous dehors ou s’il s’agit uniquement du fonctionnement.

Pour M. le Maire cela ne tient pas compte du festival tous dehors. Les 18 000 € sont toujours votés à part.

Mme BERGER, afin de compléter la question de M. GUITTARD, demande une explication sur le fait que le théâtre de la Passerelle demandait plus que la subvention donnée.

Pour M. le Maire, ils ont essayé. C’est de bon aloi. Comme toutes les associations.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 42 - ABSTENTION(S) : 1 M. Joël REYNIER

16 - Subventions à divers organismes N° 1/2018 - Domaine des Institutions locales

Le Centre Communal d'Action Sociale, le Comité des Fêtes et d'Animation de la Ville de Gap et le Service Départemental d'Incendie et de Secours, nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien de nombreux projets intéressants dans leur domaine d’activités, pour les Gapençaises et Gapençais.

Les dossiers ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

58 Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

17 - Subventions à divers associations et organismes N° 1/2018 - Domaine social

Des associations nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants dans le domaine social, pour les Gapençaises et Gapençais.

Les dossiers ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

18 - Subventions à divers associations et organismes N° 1/2018 - Domaine sportif

Des associations ont sollicité une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants dans le domaine sportif, pour les Gapençaises et Gapençais.

Les dossiers ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

M. le Maire excuse l’absence de son collègue M. GALLAND. Ce dernier a dû subir une petite intervention chirurgicale et il se remet tout doucement.

M. GUITTARD votera pour la répartition des sports avec un petit mal au cœur pour la SASP les Rapaces de Gap. Ils en reviennent aux mêmes discussions que celles

59 tenues l’an dernier à peu près à la même période ou pas loin. Il leur faudra trouver une solution sur ce club car c’est à peu près le seul club de Gap jouant au plus haut niveau, au niveau national.

M. le Maire précise, c’est le seul.

Pour M. GUITTARD c’est le seul maintenant.

M. le Maire lui demande si c’est un Rapace maintenant, un vrai Rapace.

M. GUITTARD répond qu’après avoir été un diable rouge il est passé Rapace. Il le vit très bien. Il a l’impression que les autres le vivent très bien aussi donc tout va bien.

M. le Maire rappelle que M. GUITTARD a dû entendre ses propos quand ils ont reçu les Rapaces ici pour fêter leur titre : « à résultat exceptionnel, subvention exceptionnelle ». Ils en sont là. Ils distribuent là des subventions traditionnelles.

M. GUITTARD est d’accord avec lui sur le fait d’augmenter la subvention du moment que les résultats sont là néanmoins, s’ils veulent voir les Rapaces continuer, dans les années à venir, à pouvoir atteindre ces résultats, il va leur falloir trouver un moyen de financement. Il ne dit pas forcément uniquement la collectivité.

M. le Maire se disait bien : « c’est un sage habituellement cet homme ».

Selon M. GUITTARD, c’est comme pour le dossier sur l’eau. Pour lui, à un moment ou à un autre, tout le monde doit se mette autour de la table et parler d’un problème de financement. Cette équipe avance bien, marche bien, c’est la seule leur restant. Ils doivent essayer de trouver une solution que ce soient les partenaires économiques, les collectivités version large, autres, peut-être d’autres solutions aussi à inventer, à trouver ou autre afin d’arriver à augmenter ce budget dont ils disposent pour pouvoir leur permettre de continuer à briller.

M. le Maire est d’accord. C’est une très bonne idée.

M. REYNIER ne souhaite pas parler des Rapaces mais plutôt d’une manière générale sur les enveloppes, les dotations aux clubs sportifs. Il demande s’il y a des critères particuliers pour faire varier les subventions car il voit que ce sont souvent les mêmes. Il demande si des critères sont mis en place.

M. le Maire va leur présenter ensuite des conventions d’objectifs. Ils ont dû les lire. Chaque club de haut niveau a une convention d’objectifs lui permettant de pérenniser son action. Par contre, pour les autres clubs, c’est l’OMS -avec l’enveloppe lui étant attribuée- qui fait des propositions en fonction justement des critères de nombre, de déplacements, de niveau de clubs, etc. L’OMS règle cela avec l’adjoint aux sports. Ensuite, ils le proposent.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

19 - Subventions à divers associations et organismes N° 1/2018 - Domaine éducatif

60 Des associations nous ont demandé une aide financière afin de mener à bien des projets intéressants dans le domaine éducatif, pour les Gapençaises et Gapençais.

Les dossiers ainsi que l’objet de leur demande sont consultables au sein de la Direction des Finances.

Décision :

Ces demandes ont été examinées par les différentes commissions compétentes ainsi que par la Commission des Finances et du Budget réunie le 29 novembre 2017.

Sur leur avis favorable, il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à verser ces subventions.

M. REYNIER, concernant l’école du Saint Cœur, demande s’il y a une explication pour la grosse augmentation de subvention.

Pour M. le Maire, effectivement, il y a une explication, le nombre d’élèves ayant augmenté.

M. DAROUX explique cela par le nombre d’élèves d’une part, et d’autre part par un plus fort recrutement sur Gap car ils ont du mal à faire rentrer les subventions des communes extérieures. Ils ont donc recruté davantage d’élèves sur Gap qu’ils ne le faisaient d’habitude.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

20 - Avance de trésorerie du budget général au budget annexe des parkings

Afin de gérer le Service Public Industriel et Commercial des parcs de stationnement, la Ville de Gap a créé un budget annexe, avec une régie, conformément aux différentes dispositions textuelles en vigueur (voir les articles L2221 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales, applicables en vertu des articles L1412-1 et L1412-2 de ce même C.G.C.T, ainsi que l’article 201 octies, de l’annexe 2 du Code Général des Impôts).

De par ces dispositions textuelles, le budget annexe des parcs de stationnement se retrouve doté de l’autonomie financière, ce qui a pour conséquence l’individualisation de sa trésorerie, sur un compte au trésor autre que celui du budget principal.

Après avoir supporté la construction du parking de Bonne, pour un montant global de 4.412.901,05.€, ce budget annexe n’a encaissé, que les recettes suivantes : • un emprunt d’1.000.000,00.€ réalisé sur l’exercice 2016 ; • ainsi, qu’une subvention d’équipement, du budget général de la Ville de Gap, d’un montant total d’1.518.607,50.€.

A ce jour, il n’a toujours pas perçu les subventions d’équipement des autres organismes, à savoir : • 722.755.€, dans le cadre du FEDER ;

61 • et, 898.887.€, au niveau de la Région (dont, une première subvention de 441.392,50.€ a déjà été votée). • Soit, un montant total de 1.621.642.€.

Au regard des dépenses effectuées, les tarifs pratiqués auprès des usagers et les recettes générées par l’exploitation de cet équipement ne permettent pas de conserver un solde de trésorerie positif ; aussi, il est préférable de verser une avance remboursable, d’un montant d’1.621.642.€, du budget principal vers le budget annexe des parkings.

Cette avance, versée en une seule fois, permettra de couvrir les dépenses à court terme de ce budget annexe, et, elle sera remboursée avant la fin de l’exercice 2018, ce qui permettra de mieux appréhender la situation financière (recettes supplémentaires réalisées, subventions effectivement perçues…) et de minimiser les frais financiers, supportés par ce budget annexe.

En effet, ce délai d’un an supplémentaire permettra notamment de mieux évaluer le montant de la subvention globale du budget principal, vers le budget annexe des parkings, telle qu’elle est prévue par l’article L2224-2 du C.G.C.T, afin d’absorber le coût de cet investissement, sans hausse excessive des tarifs demandés aux usagers.

Décision :

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment ses articles L1412-1, L1412-2, L2221 et suivants, L2224-1 et L2224-2, R2221 et suivants, R2221-70 ; Vu l’article 201 octies de l’annexe 2 du Code Général des Impôts ;

Sur l’avis favorable de la Commission des Finances du 29 novembre 2017, il est proposé :

Article 1 : que le budget principal verse une avance de trésorerie, d’1.621.642.€, au budget annexe des parkings ;

Article 2 : d’autoriser Monsieur le Maire, à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Pour M. le Maire il s’agit là de la délibération dont ils parlaient tout à l’heure donc rien d’inquiétant, la méthode Didier est maintenue.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

21 - Demande de garantie d'emprunt effectuée par l'association Les P'tites Canailles

L’Association les P’tites Canailles, sise 9 route de Saint Jean à Gap, a sollicité, une garantie d’emprunt à hauteur de 50%, pour un projet de déménagement et de développement d’un établissement d’accueil de jeunes enfants.

Ce projet consiste en la réhabilitation d’un bien (situé quartier Belle Aureille sur la parcelle cadastrée au numéro 760 section BT) appartenant à la Commune de Gap,

62 mis à disposition gracieusement sur la base d’un bail emphytéotique, d’une durée de trente ans.

Afin de financer ces travaux de réhabilitation, estimés à 478.000.€.H.T, l’Association les P’tites Canailles a demandé un prêt, d’un montant de 50.000.euros, à taux zéro, sur les fonds propres de la Caisse d’Allocations Familiales des Hautes-Alpes.

Lors de sa réunion du 15 juin dernier, la Commission d’Action Sociale de la C.A.F des Hautes-Alpes a conditionné l’octroi d’un éventuel prêt, à une garantie d’emprunt de la Ville de Gap, à hauteur de 50%.

Décision :

Vu la demande effectuée, par l’Association les P’tites Canailles ; Vu les articles L2252-1 et L2252-2 du Code général des Collectivités Territoriales ; Vu l’article 2298 du code civil ; Vu la proposition de financement de la C.A.F.

Sur l’avis favorable de la Commission des Finances et du Budget en date du 29 novembre 2017, il est proposé :

Article 1 : que le Conseil Municipal accorde la garantie, de la Ville de Gap, à hauteur de 50%, pour le remboursement d’un prêt, accordé par la C.A.F des Hautes-Alpes, présentant les caractéristiques ci-après : - Montant : 50.000.€. - Durée : 10 ans. - Taux fixe : 0,00%. - Echéances : mensuelles. - Mensualités : 416,67.€.

Article 2 : que la garantie soit apportée aux conditions suivantes :

La garantie de la Collectivité est accordée pour la durée totale du prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par l’Emprunteur, dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

La Collectivité s’engage à ne jamais invoquer le défaut de ressources, nécessaires au règlement de cet emprunt.

Article 3 : que la Collectivité s’engage pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges du prêt.

Article 4 : d’autoriser Monsieur le Maire, à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

M. le Maire leur demande, s’ils en sont d’accord de façon unanime, de modifier les échéances notées sur le document comme étant des échéances mensuelles en une échéance annuelle. Ils ont eu un appel cet après-midi de l’association les P’tites

63 Canailles. Cette dernière a modifié le mode de paiement de son emprunt. Il leur propose donc s’ils en sont d’accord de porter la modification.

M. le Maire met donc aux voix afin d’obtenir l’accord de l’assemblée pour modifier la délibération. Il recueille l’unanimité des votes.

Les deux dernières lignes de l’article 1 de la présente délibération sont donc modifiées ainsi qu’il suit : - Échéances : annuelles. - Annualités : 5.000.€.

M. le Maire leur demande s’ils ont des questions à lui poser sur un cautionnement d’un prêt d’un montant de 50 000 € fait par la caisse d’allocations familiales à l’association des P’tites Canailles. En l’absence de questions il met aux voix.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

22 - Demande de garantie d'emprunt de l'O.P.H 05 pour l'opération de réhabilitation - restructuration - de la résidence la Colline sise boulevard Pompidou à Gap

Par un courrier du 9 octobre 2017, l’Office Public de l’Habitat des Hautes-Alpes a sollicité une garantie d’emprunts, à hauteur de 50%, pour le financement de l’opération de réhabilitation - restructuration - de la résidence la Colline, située aux 15-19 et 23, Boulevard Georges Pompidou, à Gap.

Cette résidence, construite en 1983, comprend 42 logements locatifs collectifs sociaux, les bureaux du siège de l’OPH 05 et les commerces, situés au rez-de- chaussée, qui seront entièrement réhabilités, sur le plan thermique, afin d’atteindre le niveau BBC Rénovation.

Pour atteindre cet objectif, le bâtiment sera entièrement ré-isolé : murs, toitures terrasses, sous-faces de planchers bas. Les convecteurs électriques actuels et les chauffe-eau électriques seront remplacés par des chaudières individuelles G.N (au Gaz Naturel) à condensation avec un système à air pulsé, complémentant la V.M.C (Ventilation Mécanique Contrôlée) double flux actuelle, qui sera entièrement remplacée.

Le montant de ces différents travaux, affecté aux 42 logements locatifs collectifs sociaux, est estimé à 1.486.000.€.T.T.C (uniquement pour la partie logement social) avec un taux de TVA de 5,5% ; et, il devrait être financé, selon le plan prévisionnel ci-après : • Emprunt C.D.C, 25 ans, PAM Amiante : 68.537.€. • Emprunt C.D.C, 25 ans Eco-prêt : 567.000.€. • Emprunt C.D.C, 25 ans, PAM : 501.263.€. • Subvention Région : 92.400.€. • Subvention FEDER : 226.800.€. • Subvention Département des Hautes-Alpes : 30.000.€.

Afin de faciliter la présente opération immobilière, il est proposé que la Ville de Gap accorde sa garantie au dit contrat de prêt, à hauteur de 50%, à parité avec le Conseil départemental.

64 Décision :

• Vu la lettre de l’OPH 05, du 9 octobre 2017 ; • Vu les articles L2252-1 et L2252-2 du Code Général des Collectivités Territoriales ; • Vu l’article 2298 du code civil ; • Vu la proposition de financement de la C.D.C, et notamment le contrat de prêt n°67176 ;

Sur l’avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017, il est proposé :

Article 1 : que le Conseil Municipal accorde la garantie de la Ville de Gap, à hauteur de 50%, pour le remboursement d’un prêt, d’un montant total de 1.136.800.€, souscrit par l’emprunteur, auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, selon les caractéristiques financières et aux charges et conditions du contrat de prêt n°67176, constitué de 3 lignes de prêt, ledit contrat faisant partie intégrante de la présente délibération.

Article 2 : que la garantie soit apportée aux conditions suivantes : La garantie de la Collectivité est accordée pour la durée totale du prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par l’Emprunteur, dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

Sur notification de l’impayé par lettre simple de la Caisse des Dépôts et Consignations, la Collectivité s’engage, dans les meilleurs délais, à se substituer à l’Emprunteur, pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement.

Article 3 : que la Collectivité s’engage pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges du prêt.

Article 4 : d’autoriser Monsieur le Maire, à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

23 - Conventions de mise à disposition réciproque de services ou parties de services entre la Communauté d'Agglomération Gap-Tallard-Durance et la Ville de Gap

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale,

Vu la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité,

Vu la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales,

65 Vu la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 modifiée portant réforme des Collectivités Territoriales,

Vu la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République,

Vu l’arrêté préfectoral portant création de la Communauté d’Agglomération GAP- TALLARD-DURANCE du 26 octobre 2016,

Vu l’avis du Comité Technique Paritaire en date du 7 décembre 2017,

Considérant que les communes membres de la nouvelle communauté d’agglomération souhaitent vivement que le développement de l’intercommunalité ne conduise pas à la création d’une administration supplémentaire. Elles se sont accordées pour mutualiser certains de leurs services à vocation transversale. Pour cela, elles s’appuient sur le fait que la Ville de Gap, en tant que ville centre de taille moyenne, possède déjà des services permettant de gérer, de manière partagée, la communauté d’agglomération et la ville de Gap dans leur taille actuelle.

Il appartient au Conseil Municipal de la Ville de Gap :

- de définir, au travers d’une convention, les modalités de mise à disposition au profit de la communauté d’agglomération de services ou parties de services.

La Communauté d’Agglomération GAP-TALLARD-DURANCE devra prendre une délibération concordante dès que cela sera possible.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable du Comité Technique Paritaire du 7 décembre 2017, sur avis favorable de la commission Développement Économique, Finances et Ressources Humaines du 29 novembre 2017 :

Article 1 : d’autoriser Monsieur le Maire à signer les conventions de mises à disposition réciproques de services ou de parties de services de la Ville de Gap au profit de la Communauté d’Agglomération du GAP-TALLARD-DURANCE pour application dès le 1er janvier 2017.

Article 2: d’autoriser Monsieur le Maire au regard des crédits inscrits au budget à verser le montant de 89 482,00€ euros à l’Agglomération GAP-TALLARD- DURANCE au titre des dépenses de personnel et des coûts des moyens matériels administratifs et d’hébergement liées à la mise à disposition descendante de l’Agglomération GAP-TALLARD-DURANCE vers Ville de GAP pour l’année 2017 sachant que la mise à disposition descendante représente 1 536 746,33 € pour la même année.

M. le Maire cède la parole à M. DIANI, Directeur des Ressources Humaines ayant beaucoup travaillé sur ce dossier et brûlant d’envie de leur en parler. Il lui demande de bien vouloir leur expliquer comment tout cela a été fait et comment les choses ont été calculées de façon à ce que l’assemblée puisse voter tranquillement cette délibération.

66 M. DIANI, concernant cette délibération, rappelle tout d’abord les tenants et les aboutissants. La mutualisation de services communaux et intercommunaux s’inscrit dans une perspective de rationalisation de l’action publique locale et de meilleure maîtrise de la dépense publique dans un esprit de solidarité et de responsabilité budgétaire collectivement partagé : il s’agit de rechercher les économies d’échelle et d’éviter les doublons administratifs, les structures redondantes et surtout de valoriser et partager les compétences des agents de la ville de GAP. Plus concrètement, les communes membres de la nouvelle Communauté d’agglomération souhaitent vivement que le développement de l’intercommunalité ne conduise pas à la création d’une administration supplémentaire. Elles se sont accordées pour mutualiser certains de leurs services à vocation transversale. Pour cela, elles s’appuient sur le fait que la ville de Gap, en tant que ville centre de taille moyenne, possède déjà des services permettant de gérer, de manière partagée, la Communauté d’agglomération et la ville de Gap dans leur taille actuelle. Il appartient au Conseil Municipal de la ville de Gap de définir, au travers d’une convention et d’un tableau financier, les modalités de mise à disposition au profit de la Communauté d’agglomération de services ou parties de services. Afin de mener le travail de recensement des activités mutualisées au sein des services communaux s’inscrivant dans la dynamique de mutualisation, la Direction des Ressources Humaines et le Conseil de Gestion ont conjointement organisé plus d’une trentaine de réunion de travail avec les Directeurs et les Chefs de Services de manière neutre et objective sans aucune intervention ni interférence de l’autorité territoriale. Ils ont rencontré chaque service afin d’établir le tableau financier, c’est-à-dire qu’à partir du recensement des directions, que ce soit dans le cadre de la mise à disposition ascendante c’est-à-dire mise à disposition des services de la ville au profit de l’agglomération, mais aussi la mise à disposition descendante c’est-à-dire des services de l’agglomération au profit de la ville, ils ont identifié toutes les directions. Ils ont échangé avec les directeurs et les services afin de déterminer à la fois les coûts salariaux devant être impactés au regard du taux de mise à disposition mais aussi les coûts administratifs relatifs à l’hébergement, c’est-à-dire des moyens matériels mis à disposition, par exemple l’hébergement de certains services de l’agglomération dans des locaux municipaux. Plus clairement et au niveau de l’empreinte budgétaire, il est proposé au travers de cette délibération, sur avis favorable du Comité Technique Paritaire du 7 décembre 2017 et sur avis favorable de la commission Développement Économique, Finances et Ressources Humaines : - d’autoriser Monsieur le Maire à signer les conventions de mises à disposition réciproques de services ou de parties de services de la Ville de Gap au profit de la Communauté d’Agglomération du GAP-TALLARD-DURANCE annexée pour application dès le 1 er janvier 2017. - d’autoriser Monsieur le Maire au regard des crédits inscrits au budget à verser le montant de 94 847,66€ euros à l’Agglomération GAP-TALLARD-DURANCE au titre des dépenses de personnel et des coûts des moyens matériels administratifs et d’hébergement liées à la mise à disposition descendante de l’Agglomération GAP- TALLARD-DURANCE vers la Ville de GAP pour l’année 2017 sachant que la mise à disposition descendante représente 1 536 746,33€ pour la même année.

M. le Maire remercie M. DIANI et M. ETTORE pour le travail de fourmi effectué. Travail faisant aujourd’hui ses preuves dans la mesure où ils arrivent à peu près à jauger quels sont les échanges et les flux se faisant entre les différentes collectivités.

67 Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

24 - Recensement de la population 2018 - Rémunération des agents recenseurs

Depuis 2004, dans les communes de 10 000 habitants et plus, le recensement de la population s’effectue chaque année.

L’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) sélectionne un échantillon d’adresses correspondant à 8 % des adresses de la commune. Seules ces adresses sont enquêtées sur une période arrêtée au niveau national. En 2018, cette opération de recensement se déroulera du 8 janvier au 24 février.

Pour la mener à bien, des agents recenseurs sont recrutés.

Pour 2018, il convient de recruter onze agents recenseurs. Ils seront en charge des opérations de repérage et de collecte, sous la conduite d’une équipe d’agents municipaux, composée d’un coordonnateur communal et de son collaborateur. Les nominations respectives des membres de l’équipe communale d’encadrement et des agents recenseurs feront l’objet d’arrêtés municipaux séparés.

Chaque commune détermine librement leur recrutement et leur rémunération.

Le choix pour les agents recenseurs, retenu depuis 2004, par la Ville de Gap est le recrutement externe. Ils sont rémunérés par un fixe complété en fonction du nombre d’imprimés collectés.

Les agents recenseurs suivent obligatoirement une formation de deux demi- journées. Elle est rémunérée tout comme la tournée dite de reconnaissance qu’ils effectuent pour repérer les adresses à enquêter. Cette base varie ensuite proportionnellement au nombre d’imprimés collectés.

Les tarifs appliqués en 2017 étaient de :

- 1,00 € par feuille de logement et par feuille de logement non enquêtée - 1,50 € par bulletin individuel - 48,50 € la demi-journée de formation (deux sont prévues) - 97,00 € répartis en deux primes pour la tournée de reconnaissance

Ainsi en 2017, le coût total net des opérations de recensement s’élevait à 11 584,42 € pour 1788 logements enquêtés.

Pour couvrir cette dépense, une dotation forfaitaire de l’Etat est perçue. En 2017, elle était de 8 134 €. Pour 2018, cette somme a été diminuée de 186 € et s'élèvera donc 7948€. Cette somme sera inscrite au Budget Primitif de 2018. D’après les estimations de l’INSEE, il est prévu d’enquêter cette année 1783 logements.

Dans ces conditions, il convient de proposer, en 2018, les mêmes tarifs de rémunération qu’en 2017.

Décision :

68 Il est proposé, sur l’avis favorable des commissions des Ressources Humaines et de l’Administration Générale ainsi que des Finances et du Budget, réunies le 29 novembre 2017 :

Article unique : de reconduire les tarifs pratiqués en 2017 pour 2018.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

25 - Convention avec l'association diocésaine - Maison Pape François

Le Centre diocésain Pape François a récemment ouvert au public le parc attenant à ses locaux. Cette initiative permet désormais aux gapençais de jouir de ce paisible parc et d’en emprunter les allées pour rejoindre le Boulevard Pierre et Marie Curie depuis la rue Carnot et inversement.

Néanmoins, cette ouverture au public n’est pas tout à fait sans conséquence pour le centre diocésain, car ce parc demeurant sa propriété, il n’appartient pas au domaine public communal et les charges relatives à son entretien sont donc à la charge de son propriétaire. Ainsi le centre diocésain souhaiterait que la commune lui prête son concours dans la gestion de cet espace par l’intermédiaire de ses services.

Une convention de coopération a donc été rédigée en collaboration avec le Diocèse de Gap et d’Embrun afin de formaliser le concours de la ville de Gap. Cette convention conclue à titre gratuit doit garantir au centre diocésain qu’en échange de l’ouverture au public du parc, les services municipaux videront régulièrement les corbeilles à papier. De plus, la Commune s’engage à ce que les services de la Police municipale incluent le parc dans leurs rondes quotidiennes.

Cette coopération est rendue nécessaire par les missions dévolues aux communes en terme de police municipale au sens de l’article L2212-2 du Code Générale des Collectivités Territoriales, notamment en ce qui concerne le maintien de l’ordre dans les lieux publics et de préservation de la salubrité publique. Le concours de la police municipale est rendu possible par l’article L511-1 du Code de la Sécurité Intérieure.

Décision :

Après avis de la commission municipale relative à l'administration générale et aux ressources humaines se réunissant le 29 novembre 2017, il est proposé :

Article unique : d’approuver les termes de la convention et d’autoriser le Maire à la signer, ainsi que tout acte y afférent.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

26 - Conventions pour autorisation de passage provisoire en terrain privé

La Commune de Gap est confronté depuis plusieurs semaines à une exceptionnelle sécheresse laquelle a causé des difficultés d'approvisionnement en eau des réseaux communaux de distribution d’eau potable.

69 La Commune ayant obtenu l’autorisation de puiser de l’eau dans la nappe des Choulières, il est désormais nécessaire d’acheminer cette eau jusqu’aux réseaux de distribution d’eau.

Cet acheminement nécessite d’utiliser des canalisations de surfaces provisoires afin de rejoindre l'ouvrage existant du canal de Gap sur la commune de Saint-Léger-les- Mélèzes (à proximité de la propriété de René GARCIN).

En conséquence, il est nécessaire de conclure des conventions de passages provisoires avec les propriétaires des parcelles concernées afin de convenir des modalités et conditions dans lesquelles ces conduites seront installées et exploitées. Ces conventions seront signées à titre gratuit, prendront effet au jour de leur signature et auront pour terme le 30 avril 2018.

Considérant que le tracé le plus direct pour ces canalisations traverse les parcelles appartenant aux consorts ROUSSEL, à M. GILBERT-JEANSELME, à l’indivision BOISSERANC – MANGIN - MENI et à l’Association Syndicale Autorisée (ASA) de Saint Laurent du Cros, il convient de signer avec ces différents propriétaires les conventions précitées annexées à la présente délibération.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission des Finances et du Budget réunie en séance le 29 décembre 2017, d’autoriser Monsieur le Maire :

Article 1 : à signer les conventions ;

Article 2 : à accomplir ou diligenter tous actes ou formalités nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

M. REYNIER relève une différence de traitement dans les conventions. Pour l’indivision BOISSERANC, MANGIN et MENI une indemnisation est prévue, or ce n’est pas le cas dans les autres conventions.

Pour M. le Maire, il y a effectivement une différence de traitement entre les différentes conventions car les riverains ne sont pas touchés de la même façon. La famille la plus touchée étant la famille BOISSERANC car elle est à proximité immédiate du puits provisoire de pompage et, cette famille ne veut pas que la collectivité aille au-delà d’une certaine date sans prendre d’autres dispositions. M. le Maire a lâché sur l’indemnisation à partir du 15 avril car il ne voulait pas compliquer les choses et voulait rassurer les gens. Donc, si toutefois il y avait lieu -mais il ne l’espère pas et il ne le pense pas- de continuer à pomper de l’eau au- delà du 15 avril, ils ont la solution d’utiliser le chemin communal. Chemin communal parallèle à la route départementale qui, moyennant environ 250 à 300 m supplémentaires de réseau, leur permettrait de se raccorder tout en évitant la propriété de la famille BOISSERANC. Autrement dit, le risque financier n’existe pas. Mais, ce sont des gens près du lieu de pompage. Les autres étant beaucoup plus éloignés, ils n’ont pas les mêmes contraintes que la famille BOISSERANC.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

70 27 - Convention avec la Mutualité Française Provence Alpes Côte d'Azur - Délégation Hautes-Alpes

La Mutualité Française Provence Alpes Côte d'Azur a pour missions de resserrer les liens du réseau mutualiste dans tous ses métiers autour de l'activité de prévention et de promotion de la santé. Elle participe activement au développement institutionnel régional en matière de santé publique, elle articule l'action de terrain du Programme Régional de Santé Mutualiste et contribue à la mise en oeuvre de Priorité Santé Mutualiste par l'organisation de Rencontres Santé.

La Ville et son CCAS souhaitent apporter leur soutien logistique à la Délégation Hautes-Alpes dans le cadre de la mise en oeuvre d'actions du programme de prévention et promotion de la santé de la Mutualité Française PACA sur la commune de Gap.

La délégation Hautes-Alpes propose à la Ville de Gap et à son CCAS de réaliser des actions du programme "Bien vieillir dans ma ville" d'une part et du programme "petite enfance" d'autre part qui sont détaillées dans la convention.

Décision :

Il est proposé, sur l'avis favorable de la Commission Municipale de la Jeunesse, Politique de la Ville, Emploi et Formation réunie le 24 novembre 2017 :

Article unique : d'autoriser Monsieur le Maire a signer la convention.

Selon M. le Maire il s’agit là d’une belle convention lui ayant été proposée par un ancien conseiller municipal en la personne de M. Jean-Claude EYRAUD alors accompagné d’un technicien. Évidemment, il a souscrit bien volontiers à ces propositions, en son sens intéressantes pour les différentes classes d’âge concernées.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

28 - Convention d'objectifs avec la Boule Ferrée Gapençaise 2018-2019-2020.

L'Association La Boule Ferrée Gapençaise encadre et promeut la pratique de la boule lyonnaise sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap.

71 Aussi, la Ville de GAP a engagé avec la Boule Ferrée Gapençaise un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 33 300,00 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 14 899,40 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Boule Ferrée Gapençaise la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

29 - Convention d'objectifs avec l'AS PTT 2018-2019-2020.

L'ASPTT est divisée en plusieurs sections proposant chacune une activité sportive différente (tennis, judo, etc). Elle offre ainsi sur le territoire de Gap une dizaine d'activités sportives et s'adresse à un large public (enfants, adolescent, adultes, amateurs, compétiteurs, etc).

Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

72 Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap.

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec L'ASPTT un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

De part son importance et ces résultats sportifs, la section judo bénéficie d'aides dans le cadre du dispositif dit des clubs "haut niveau". Pour l'année 2018, la subvention est fixée à 15 300 euros pour la section judo.

Les autres sections sportives de l'association bénéficient de subventions de fonctionnement affectées à chacune d'entres elles qui font l'objet d'une instruction distinct après propositions formulées par l'Office Municipal des Sports.

La convention valorise également les mises à dispositions d'installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenti par la ville au profit de l'association. Ces aides indirectes représentent pour l'année 2018 un montant de 1 683 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association ASPTT la convention d’objectifs.

73 Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

30 - Convention d'objectifs avec le Ski Club Gap Orcières 1850 - 2018-2019-2020.

L'Association Ski Club Gap Orcieres 1850 encadre et promeut la pratique du ski alpin sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap.

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Ski Club Gap Orcières 1850 un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 10 019 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

74 Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Ski Club Gap Orcières 1850 la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

31 - Convention de partenariat avec l'Office Municipal des Sports 2018-2019-2020.

La Ville de Gap développe une politique sportive ambitieuse qui s’appuie sur un partenariat étroit avec le tissu associatif. Les clubs sportifs sont fédérés par l’Office Municipal des Sports. Cela représente plus de 100 clubs sportifs.

L'Office Municipal des sports est une association, régie par la loi de 1901,qui contribue activement au développement de la pratique sportive sous toutes ses formes sur notre territoire.

Elle assure notamment les missions suivantes :

• Organisation, promotion et aides aux différentes animations sportives et manifestations sportives. • Conseil et soutien aux associations sportives dans différents domaines : administratif, sportif, logistique… • Participe à la promotion des activités sportives. • Conseil et avis consultatif pour l’ensemble des actions menées par la Ville en matière sportive. • Propose à la collectivité la répartition des subventions aux clubs sportifs. • Assure la gestion du Centre Médico Sportif.

La Ville souhaite renouveler une convention triennale permettant de définir les obligations de chacune des parties et ainsi de poser le cadre d’un partenariat au service du sport gapençais.

Le soutien financier s’élève à 27 000 Euros au titre de l’année 2018 et se décompose de la manière suivante :

• 10 000 Euros pour le fonctionnement général de l’OMS

• 6 000 Euros pour le fonctionnement du centre médico-sportif

• 11 000 Euros pour l’organisation du GAPENCIMES

Elle valorise également la mise à disposition d'un éducateur sportif consentie par la ville de Gap au profit de l'association. Cette aide indirecte représente pour l'année 2018 un montant de 1 322 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’Office Municipal des Sports la convention de partenariat.

75 Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

32 - Convention d'objectifs avec les Rapaces de Gap 2018-2019-2020.

L'Association les RAPACES DE GAP encadre et promeut la pratique amateur du Hockey sur glace sur le territoire de la Commune et notamment en direction des jeunes. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap.

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Les Rapaces de Gap un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

- Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. - Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. - Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

- Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 50 000 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 101 520 euros.

Décision :

76 Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l'association Les Rapaces de Gap la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

33 - Convention d'objectifs avec le Gap Hautes Alpes Athlétisme 2018-2019-2020.

L'Association Gap Hautes Alpes Athlétisme encadre et promeut la pratique de l'athlétisme sous toutes ses formes sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap .

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Gap Hautes-Alpes Athlétisme un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 38 700 euros.

77 Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 20 107 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l'Association du Gap Hautes Alpes Athlétisme la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

34 - Convention d'objectifs avec le Gap Hand Ball 2018-2019-2020.

L'Association Gap Handball encadre et promeut la pratique du Handball sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec le Gap Handball un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et de participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

78 La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 47 250 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 20 859,40 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Gap Handball la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

35 - Convention d'objectifs avec le Gap Foot 05 2018-2019-2020.

L'Association Gap Foot 05 encadre et promeut la pratique du football sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap .

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Gap Foot 05 un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

79 Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs. Elle précise notamment que 85% de la subvention devra être affectée aux équipes de jeunes.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 72 000 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 69 432,40 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec L'Association Gap Foot 05 la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

36 - Convention d'objectifs avec le Gap Basket Alpes du Sud 2018-2019-2020.

L'Association Gap Basket Alpes du Sud encadre et promeut la pratique du Basket-ball sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap .

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec le Gap Basket Alpes du Sud un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

80 • Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et de participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 22 558 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 25 064 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Gap Basket Alpes du Sud la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

37 - Convention d'objectifs avec le Cercle des Nageurs de Gap 2018-2019-2020.

L'Association du Cercle des Nageurs de GAP encadre et promeut la pratique de la natation sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap .

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Cercle des Nageurs de Gap un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

81 Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 20 206 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 119 620 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association du Cercle des Nageurs de GAP la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

M. le Maire se doit de leur faire une information importante. Comme ils le savent, ils avaient envisagé de réparer le toit du stade nautique non traité lors de la rénovation. Ils ont donc été obligés de faire expertiser ce toit pour savoir s’il était possible d’y implanter des bacs en terme de couverture. Cette expertise a détecté des faiblesses dans la charpente de la partie couverte du stade nautique, sur le bassin intérieur. Cela leur a effectivement permis de déceller des faiblesses sur cette structure. Le premier expert a émis un avis négatif sur la qualité de la structure. Ils ont pris un deuxième expert auprès de la société Socotec. Cette dernière a confirmé ce matin même ce qui avait été noté par le premier expert. Ils ont donc pris plusieurs dispositions. Première disposition, en l’état actuel de la situation, tant que le toit n’est pas en charge, l’activité peut se continuer mais ils devront parer à ces insuffisances assez rapidement par une intervention de confortement pouvant se dérouler dans les jours à venir. La société Chaix leur a fait une proposition conforme à la volonté à la fois du premier expert et de la

82 société Socotec aussi, ils feraient une intervention de confortement. Le problème de ce toit étant que si toutefois il était en charge -par les temps qui courent il peut y avoir de la neige comme ce matin- à ce moment-là, M. le Maire a pris la décision, chaque fois que la neige est une neige lourde et dépasse 2 cm d’épaisseur de fermer l’établissement de façon à ne prendre aucun risque. Cela a été le cas d’ailleurs ce matin. Ils procéderont -il va le budgéter dès qu’il aura des informations plus complètes- à la réparation complète de la charpente de façon à ne pas courir le moindre risque. Ils vont d’ailleurs essayer d’adosser à la réfection du toit du stade nautique une opération de pose de panneaux photovoltaïques. Voilà l’information importante qu’il lui paraissait nécessaire de leur donner.

38 - Convention d'objectifs avec le Ski Club Gap Bayard 2018-2019-2020.

L'Association Ski Club Gap-Bayard encadre et promeut la pratique du ski de fond sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap.

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Ski Club Gap- Bayard un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

• Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 10 575 euros.

83 Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 2 444 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Ski Club Gap-Bayard la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

39 - Convention d'objectifs avec le Gap Hautes Alpes Rugby 2018-2019-2020.

L'Association Gap Hautes Alpes Rugby encadre et promeut la pratique du rugby sur le territoire de la Commune. Cet objet s'inscrit dans la politique menée de tout temps par la Ville de Gap qui encourage la pratique des activités sportives.

Les pratiques sportives compétitives et de loisirs participent au rôle éducatif, à la cohésion sociale et à l’intégration des individus, notamment des jeunes dans la société. L’existence d’un réseau et d’un tissu associatif développés contribue largement à la vitalité du territoire. L’importance du nombre de licenciés justifie l'importance du soutien de la collectivité aux différentes associations sportives.

Eu égard à l'intérêt local de son action, l'Association sollicite l’attribution d’aides logistiques, humaines et financières de la Ville de Gap .

Aussi, depuis des années, la Ville de GAP engage avec Le Gap Hautes-Alpes Rugby un véritable partenariat qu’il convient de renouveler par la signature d’une convention triennale d’objectifs, pour la période 2018, 2019 et 2020.

Cette convention d'objectifs fixe le cadre général de ce partenariat et notamment :

Pour l'Association :

• Elle précise le respect des règles statutaires et des règles émises par sa fédération de tutelle. • Elle fixe les obligations en matière de suivi budgétaire et financier, de transmission des éléments comptables à la collectivité, et notamment la participation au minimum à deux réunions bilan annuel. • Elle précise la participation à l'animation de la vie de la cité et à la promotion du territoire.

Pour la ville :

84 • Elle fixe les modalités d'accompagnement financier du club afin de lui permettre de remplir ses objectifs sportifs.

La convention précise par ailleurs que la subvention annuelle de fonctionnement fera l’objet chaque année d’un vote au conseil municipal pour fixer le montant de celle-ci. Pour l’année 2018, elle est fixée à 36 000 euros.

Elle valorise également les mises à disposition d’installations sportives et éventuellement de personnel municipal consenties par la ville au profit de l’association. Ces aides indirectes représentent pour l’année 2018 un montant de 21 210 euros.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorables des Commissions des Sports et des Finances réunies respectivement le 23 novembre et le 29 Novembre 2017 :

Article Unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer avec l’association Gap Hautes Alpes Rugby la convention d’objectifs.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

40 - Convention avec la Cinémathèque d'Images de Montagne - Renouvellement années 2018-2020

L’Association «Cinémathèque d’Images de Montagne » a pour objet social : la collecte, la sauvegarde et la diffusion de tous les films professionnels et amateurs tournés en zone de montagne depuis l'invention du cinéma. Outre ces missions, elle organise depuis quelques années, « les Rencontres du Cinéma de Montagne » ainsi que les projections « Les Mercredis du Royal ».

La Ville de Gap a apporté dès le début son soutien à la création de la « Cinémathèque d’Images de Montagne » qui enrichit la mémoire identitaire des territoires de montagne des Alpes du Sud et qui se révèle au fil du temps un outil de communication médiatique efficace. La Ville de Gap a également, à la suite d’une concertation avec la Ville de Grenoble qui soutenait une manifestation identique, apporté son soutien aux « Rencontres de Cinéma de Montagne » de Gap qui ont rencontré très rapidement un véritable succès populaire.

En vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et du décret 2001-495 du 6 juin 2001 pris pour application de l’article 10 alinéa 4 de la loi N° 2000-321 du 12 avril 2000 et relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes physiques, toute autorité administrative qui attribue une subvention dont le montant annuel dépasse la somme de 23 000 € doit conclure avec l’organisme de droit privé qui en bénéficie, une convention définissant l’objet, le montant et les conditions d’utilisation de la subvention attribuée.

La Ville de Gap attribuera à la Cinémathèque d’Images de Montagne, pour l’année 2018, une subvention de 17 100 € qui se décompose en une subvention liée aux activités correspondant à l’objet initial de l’association, d’un montant de 6 750 €,

85 et d’une subvention spécifique pour les «Rencontres du Cinéma de Montagne» de 10 350€.

A ces aides financières s'ajoute, pour le fonctionnement annuel de l’association, la mise à disposition d’un local ayant fonction de bureau, de 140 m2 (équivalent à 12 000 €/an), situé 8 place Jean Marcellin.

Dans le cadre de sa mission événementielle concernant l’organisation des Rencontres du Cinéma de Montagne, la Ville de Gap mettra gratuitement, pour une période de 3 jours, Le Quattro à disposition de l’association sur demande écrite de celle-ci, ainsi que les planimètres à définir avec le service communication et selon les disponibilités (ces aides sont estimées respectivement à 8 000 € et 3 000 €).

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable des Commissions Municipales de la Culture et des Finances réunies respectivement les 23 et 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

41 - Convention avec le Cen tre Artistique Impulse - Renouvellement années 2018- 2020

Par délibération du 8 décembre 2017, le Conseil Municipal a autorisé Monsieur le Maire à signer au nom de la Ville de GAP une convention de partenariat avec l’Ecole Artistique Impulse.

Cette convention précise l’objet du partenariat entre la Ville de Gap et l’Ecole Artistique Impulse : permettre aux jeunes intéressés par les musiques actuelles de se former aux pratiques instrumentales et vocales ainsi qu’au travail de la musique en groupe.

Compte tenu du projet initié et conçu par l’association, des bilans d’activités et financiers présentés au cours des trois dernières années, de la qualité de l’enseignement proposé et la participation de l’école artistique à la vie musicale gapençaise, il est proposé de renouveler ce partenariat pour une nouvelle période de 3 ans jusqu'au 31 décembre 2020.

Par ailleurs, en vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et du décret 2001-495 du 6 juin 2001 pris pour application de l’article 10 alinéa 4 de la loi N° 2000-321 du 12 avril 2000 et relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes physiques, toute autorité administrative qui attribue une subvention dont le montant annuel dépasse la somme de 23 000 € doit conclure avec l’organisme de droit privé qui en bénéficie, une convention définissant l’objet, le montant et les conditions d’utilisation de la subvention attribuée.

La Ville de Gap attribuera à l’Ecole Artistique Impulse pour l’année 2018, une subvention de 27 000 €.

86 Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable des Commissions Municipales de la Culture et des Finances réunies respectivement les 23 et 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur Le Maire à signer la convention.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

42 - Convention avec l'Orchestre d'Harmonie - renouvellement années 2018-2020

Par délibération du 8 décembre 2017, le Conseil Municipal a autorisé Monsieur le Maire à signer, au nom de la Ville de Gap, une convention avec l’Association Orchestre d’Harmonie de la Ville de Gap.

Cette convention précisait le rôle de l’Orchestre d’Harmonie, ses liens avec le Conservatoire à Rayonnement Départemental, ses obligations vis-à-vis des cérémonies officielles et les soutiens que la Ville de Gap lui apporte.

Elle précisait également le montant de la subvention accordée par la Ville de Gap.

Cette convention arrivant à son terme, l'association a sollicité son renouvellement pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2018 afin de pouvoir poursuivre ses activités.

La Ville de Gap attribuera à l’Orchestre d’Harmonie pour l’année 2018, une subvention de 18 000 €.

A cette aide financière s’ajoute le salaire du chef de l’Orchestre d’Harmonie qui est mis à disposition de l’association par la ville de GAP pour 4 heures hebdomadaires qui est évalué à 8141.28 € coût chargé (année de référence : 2016).

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable des Commissions Municipales de la Culture et des Finances réunies respectivement les 23 et 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur Le Maire à signer la convention.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

43 - Convention triennale entre la Ville de GAP et le Théâtre La passerelle Scène Nationale des Alpes du Sud Association de Développement Culturel de Gap et des Hautes-Alpes - années 2018-2020

Par délibération le 8 décembre 2017, le Conseil Municipal a autorisé Monsieur le Maire à signer au nom de la Ville de GAP une convention de gestion du Théâtre La passerelle - Association de Développement Culturel de Gap et des Hautes-Alpes, Scène Nationale des Alpes du Sud.

Cette convention dont la durée était de trois ans concernait les années 2015- 2016-2017.

87 A l’issue de ces trois ans, il était prévu que l’association présente un bilan permettant d’évaluer que les activités du théâtre sont en conformité avec les missions générales fixées par la convention.

Pour mémoire, ces missions sont au nombre de 6.

Le théâtre doit :

- S’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale - Organiser une diffusion artistique pluridisciplinaire en soutenant la création contemporaine - Travailler à élargir les publics - Favoriser de nouveaux comportements à l’égard de la création contemporaine - Produire une saison de spectacles de qualité et répondre aux aspirations des publics gapençais et haut-alpins. - Développer qualitativement et quantitativement les pratiques amateurs

L’association de Développement Culturel de GAP et des Hautes-Alpes a produit un bilan qui fait état sur trois ans :

• Des bilans financiers vérifiés par un expert comptable et un commissaire aux comptes. • D’une évaluation de ses activités : Très bonne fréquentation des spectacles (entre 80 et 90 % des places disponibles sont occupées). • Développement des actions de sensibilisation aux différentes disciplines artistiques. • Soutiens à la production de spectacle. • Evolution de l’opération «Les Excentrés» qui permet au théâtre de faire des spectacles dans plusieurs communes du département. • Poursuite de la programmation «Arts de la Rue et cirque contemporain». Cette évaluation montre que le Théâtre La Passerelle a su remplir ses missions qui lui accordent le statut de Scène Nationale, dont la qualité des activités en fait un pôle artistique de référence pour les habitants des Alpes du Sud.

Par ailleurs, en vertu de la loi 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et du décret 2001-495 du 6 juin 2001 pris pour application de l’article 10 alinéa 4 de la loi N° 2000-321 du 12 avril 2000 et relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes physiques, toute autorité administrative qui attribue une subvention dont le montant annuel dépasse la somme de 23 000 € doit conclure avec l’organisme de droit privé qui en bénéficie, une convention définissant l’objet, le montant et les conditions d’utilisation de la subvention attribuée.

88 La Ville de Gap s'engage à verser chaque année une subvention dont le montant sera fixé par le Conseil Municipal, pour l'année 2018 une subvention de 580 500 € sera attribuée à l’Association de Développement Culturel de Gap et des Hautes-Alpes.

Aussi est-il proposé de renouveler ce partenariat au terme d’une nouvelle convention. Celle-ci est destinée à régir les relations entre la Ville de Gap et l’Association de Développement Culturel de Gap et des Hautes-Alpes, en particulier les locaux du théâtre ainsi que « L’Usine Badin ».

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable des Commissions Municipales de la Culture et des Finances réunies respectivement les 23 et 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser M. le Maire de Gap à signer la convention.

Selon Mme BERGER ils vont s’abstenir sur cette subvention car pour eux, la demande de subvention pour 2018 du théâtre de la Passerelle ne correspondant pas à ce qu’ils vont leur donner, ils ont un peu de mal à croire que la convention triennale puisse leur convenir tout autant.

M. le Maire est d’accord. Il n’y voit aucun inconvénient.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 35 - ABSTENTION(S) : 8 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, M. François-Olivier CHARTIER, Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND

44 - Renouvellement de la convention triennale avec le Comité des Fêtes

Le Comité des Fêtes et d'Animations a sollicité le soutien de la ville de Gap pour la réalisation d'un programme d'animations de la Ville tout au long de l'année. La convention triennale d'objectifs, ci-annexée, précise les modalités techniques et financières du concours que la ville accepte d'apporter à cette association.

Cette convention prévoit l'attribution d'une subvention annuelle de 83 000 €.

Dans le cadre de son programme annuel, le Comité des Fêtes et d’Animations s’engage à mettre en œuvre prioritairement :

- l'organisation des guinguettes dans les quartiers en juillet et août ; - l’organisation du feu d’artifice et du bal du 14 juillet ; - l’organisation d’une animation pour le 20 août, date anniversaire de la libération de Gap ; - l’organisation de la Fête de la St Arnoux ; - l’animation des places et rues du centre-ville pendant les fêtes de fin d’année ; - l’organisation du Concert gratuit du Nouvel An au Théâtre « La Passerelle ».

89 Par ailleurs, le Comité des Fêtes et d’Animations développera de sa propre initiative, en accord avec la Commune, toutes autres manifestations permettant de renforcer l’offre d’animations à destination du public gapençais et des touristes.

Décision :

Après avis favorables de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique et des Finances toutes deux réunies le 29 Novembre 2017, il est demandé :

Article unique : d'autoriser Monsieur le Maire à signer la convention pluri- annuelle avec le Comité des Fêtes et d’Animations de la Ville de Gap.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

45 - Agenda 21 - Renouvellement Convention Pluriannuelle d'Objectif avec l'Association "Les Environneurs"

L'association «Les Environneurs» œuvre depuis plus de vingt ans à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en grande difficulté sur le territoire de notre commune. Elle travaille en étroite collaboration avec les services de la Ville pour la restauration et l'entretien des cours d'eau, des espaces naturels et des sentiers. Le travail du bois sous toutes ses formes constitue également une de ses activités.

Ses objectifs d'insertion professionnelle et sociale se trouvent en parfaite adéquation avec la politique sociale. En outre, les activités de l'association intrinsèquement liées à la protection de l'environnement s'inscrivent tout à fait dans le cadre de l'Agenda 21, notamment au titre de l'insertion des personnes en difficulté, du renforcement des liens sociaux, de l'amélioration de la prise en charge des précarités ainsi que de la promotion de l'économie locale. La Ville et l'Association ont signé plusieurs conventions de partenariat pluriannuelles successives depuis 2003. La dernière, en date du 24 février 2015, arrive à échéance en janvier 2018. La Ville a pu évaluer, conformément à l'engagement contractuel, la réalisation des objectifs définis. Elle a également mesuré l'impact des actions ou des interventions de l'association au regard de l'objet social.

La réglementation impose l'établissement d'une Convention Pluriannuelle d'Objectifs pour tout montant de subvention supérieur à 23.000 €. Le droit communautaire considère que les aides financières versées aux associations sans but lucratif exerçant une activité économique d'intérêt général sont licites dès lors qu'elles sont inférieures à 200.000 € sur une période de trois ans.

L'association « Les Environneurs » s'engage, à nouveau, dans l'élaboration de projets conformes à cet objet social, en proposant des missions d'entretien des espaces naturels. Il est donc proposé de conclure un nouveau partenariat pour une durée d'un an, renouvelable deux fois, s'inscrivant dans une Convention Pluriannuelle d'Objectifs. Le renouvellement se fera par tacite reconduction.

Pour l'année 2018, il est accordé une subvention de 36 000,00 € au vu des éléments financiers de l'exercice présentés par « Les Environneurs ».

90 Décision :

Il est proposé, sur l'avis favorable de la Commission des Finances réunie le 29 novembre 2017 :

Article unique : d'autoriser Monsieur le Maire à signer avec l'association «Les Environneurs» une convention de partenariat pour une durée d'un an renouvelable deux fois par tacite reconduction.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

46 - Convention de prestation de service pour l'instruction des autorisations d'urbanisme des communes de Lardier-et-Valenca, Barcillonnette,Vitrolles

Par l’arrêté préfectoral du 26 octobre 2016, les communes de Lardier-et-Valença, Barcillonnette et Vitrolles, ont été intégrées à la Communauté d’Agglomération Gap-Tallard-Durance, le 1er janvier 2017.

Il convient de rappeler que l’article 134 de la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové a mis fin, à compter du 1er juillet 2015, à la gratuité du concours des services l’Etat pour l’instruction des autorisations d’urbanisme, dès lors que les Communes appartiennent à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 10 000 habitants.

A compter du 1er janvier 2018, les autorisations d’urbanisme de ces quatre communes ne seront plus instruites gratuitement par la Direction Départementale des Territoires (DDT), service déconcentré de l’Etat.

La Ville de Gap, commune centre de la Communauté d’Agglomération Gap-Tallard- Durance dispose d’un service d’urbanisme opérationnel. Ce service instruit actuellement les autorisations d'urbanisme pour le compte de trois communes membres de l’EPCI, à savoir : Pelleautier, La Freissinouse et Claret.

En conséquence, les communes sus désignées se sont rapprochées de la Ville de Gap afin de lui confier l’instruction de leurs autorisations d’urbanisme.

Les modalités techniques et financières de la prestation qui sera assurée par la Ville de Gap sont détaillées dans le projet de convention ci-annexé.

Chacune des communes assurera l’enregistrement des demandes et devra les transmettre dans un délai extrêmement bref. La Ville de Gap apportera un appui technique à la commune et assurera l’instruction de ses autorisations d’urbanisme dans des mesures comparables au service assuré par la DDT. Chaque commune conservera son entière compétence en matière d’urbanisme et son Maire sera seul signataire des différents actes, courriers et documents. La Ville de Gap assurera la transmission des projets de documents et des réponses par voie électronique pour garantir un traitement rapide des dossiers.

Au vu d’un état des autorisations instruites qui lui sera communiqué par la Ville de Gap, chaque commune lui remboursera annuellement les frais qu’elle aura

91 supportés pour l’instruction des autorisations relevant de sa compétence, sur base d’un Coût forfaitaire par acte.

Décision :

VU le Code Général des Collectivités Territoriales; VU le Code de l’Urbanisme et notamment ses articles R.423-14, R.423-15, L.422-1 à L.422-8; VU la Loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové et notamment son article 134 ;

Il est proposé, sur avis favorable des commissions de l’Urbanisme et des Finances réunies les 28 et 29 novembre 2017 :

Article 1: d’approuver le principe de l’instruction des autorisations d’urbanisme pour le compte des communes de Lardier-et-Valença, Barcillonnette et Vitrolles.

Article 2: d’approuver la convention réglant les conditions techniques et financières de la prestation assurée par la Ville de Gap qui sera signée pour une durée de un an avec tacite reconduction.

Article 3: d’autoriser Monsieur le Maire à signer ladite convention.

M. REYNIER rappelle que la ville de Gap gère déjà les permis de Pelleautier, la Fressinouse et Claret. Il demande s’il est prévu de renforcer la cellule ou le service instruisant les permis car il croit savoir, d’après ce qu’il a compris en commission, qu’ils sont à flux tendu. S’ils continuent de récupérer des communes cela va peut- être être difficile.

Pour M. le Maire il est évident que si toutefois ils constatent un besoin important, ils recruteront. Ce sont toutefois des communes relativement petites où le nombre d’habitants est réduit, il faut donc laisser monter un peu en puissance et en charge ce dispositif de façon à estimer les besoins et voir si véritablement ils doivent ou non recruter. Il pense que Mme GRENIER est d’accord avec lui.

Mme GRENIER répond par l’affirmative. Il faut vérifier mais pour elle, il y a tout de même déjà pas mal de difficultés, il faut le reconnaître.

Mme ALLEMAND a une petite remarque. Elle souhaitait dire ce que vient de dire M. REYNIER, elle partage donc son avis. Simplement, au troisième paragraphe de la délibération il est noté quatre communes.

M. le Maire indique qu’il y a eu un retrait.

Mme GRENIER ajoute que cela a dû changer car à la commission d’urbanisme, effectivement, il y avait la commune de Neffes. Entre-temps, cette commune s’est retirée donc il se peut que la convention n’ait pas été modifiée en conséquence, mais il s’agit effectivement de trois communes et non pas quatre.

92 Mme GRENIER précise qu’il y a une convention par commune. Ils ne passent pas les trois ou quatre communes sur une convention. Chaque commune a sa propre convention.

M. le Maire demande s’il y a lieu de modifier quelque chose ici. Indiquant que Neffes va aller avec une autre structure, le SyME.

Mme GRENIER indique qu’une autre organisation est en train de se faire.

M. le Maire demande à M. le Directeur Général des Services si une modification est ici nécessaire.

Mme ALLEMAND précise que la modification porte sur le texte de la délibération.

Pour Mme GRENIER, cela peut être lié à la première délibération rédigée en intégrant Neffes. L’intitulé a bien été changé mais dans le corps du texte une erreur persiste.

M. le Maire propose de modifier immédiatement le texte. Il demande à l’assemblée de l’autoriser à modifier le texte du troisième paragraphe de la délibération. L’assemblée est d’accord à l’unanimité.

Le troisième paragraphe de la délibération est donc modifié ainsi qu’il suit : « à compter du 1 er janvier 2018, les autorisations d’urbanisme de ces trois communes ne seront plus instruites gratuitement par la direction départementale des territoires (DDT), service déconcentré de l’État. »

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

47 - Instauration de la demande de permis pour les démolitions

Par sa délibération du 14 décembre 2007, le Conseil Municipal de la Ville de Gap avait décidé de soumettre à Permis de Démolir tous les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisables des constructions.

Cette décision était intervenue à l’issue de la réforme du Code de l’Urbanisme dite “ Réforme du Permis de Construire” et conformément à la rédaction de l’Article R.421-27 dudit code.

En outre, le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) de la commune de Gap a été approuvé par le Conseil Municipal lors de sa séance du 29 septembre 2017.

Par conséquent, il convient à présent que le Permis de Démolir soit instauré sur l’ensemble du territoire communal et cela quelle que soit la zone du Plan Local d’Urbanisme approuvé dernièrement.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable des commissions de l’Urbanisme et des Finances réunies les 28 et 29 novembre 2017 :

93 Article unique : de soumettre à Permis de Démolir tous les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisables des constructions sur l’ensemble du territoire communal et quelque soit la zone du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) à l'exception des démolitions dispensées d'un tel permis en vertu de l'article R421-29 du code de l'urbanisme.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

48 - Instauration de la déclaration afférente aux autorisations de clôtures

Par délibération du 14 décembre 2007, le Conseil Municipal de la Ville de Gap avait décidé de soumettre les clôtures à Déclaration Préalable en vertu de la possibilité offerte par l’article R.421-12 du Code de l’Urbanisme.

Cette délibération précisait également qu’en matière de clôtures, les règles applicables étaient celles édictées par le règlement du Plan d’Occupation des Sols (P.O.S) alors en vigueur.

Or, le P.O.S étant aujourd’hui caduc et le Conseil Municipal de la Ville de Gap ayant approuvé le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) lors de sa séance du 29 septembre 2017, il convient de préciser que les projets de clôture seront examinés au regard des règles du P.L.U.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable des commissions de l’Urbanisme et des Finances réunies les 28 et 29 novembre 2017 :

Article unique : de soumettre les clôtures à Déclaration Préalable sur l’ensemble du territoire communal, conformément à l’article R.421-12 du Code de l’Urbanisme ; et de rappeler que les règles applicables en matière de clôture seront celles édictées par le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U).

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

49 - Dérogation à la règle du repos dominical - Avis sur la demande de l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure des Hautes-Alpes U.N.E.C. 05

Conformément aux articles L.3132-20 et L.3132.21 du Code du Travail, Madame la Directrice de l’Unité Territoriale des Hautes-Alpes de la DIRECCTE PACA a sollicité l’avis du Conseil Municipal sur la demande de dérogation à la règle du repos dominical déposée par :

• l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure des Hautes-Alpes (U.N.E.C. 05), pour les salons de coiffure de la Commune de Gap, les dimanches 24 et 31 décembre 2017, afin de répondre aux besoins d’une clientèle en raison des fêtes de fin d’année et de l’importance du chiffre d’affaire réalisé ces jours là.

Décision :

94 Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique, réunie le 29 novembre 2017 :

Article Unique : de bien vouloir émettre un avis favorable à cette demande.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 36 - ABSTENTION(S) : 7 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND

50 - Dérogation à la règle du repos dominical - Avis sur les demandes de trois sociétés

Conformément aux articles L.3132-20 et L.3132.21 du Code du Travail, Madame la Directrice de l’Unité Territoriale des Hautes-Alpes de la DIRECCTE PACA a sollicité l’avis du Conseil Municipal sur la demande de dérogation à la règle du repos dominical déposée par trois sociétés :

• la société France Alpes SA - Concessionnaire PEUGEOT - Route des Eyssagnières à Gap, pour les dimanches 21 janvier, 18 mars, 17 juin, 16 septembre et 14 octobre 2018, dans le cadre de journées nationales “portes ouvertes” ; • la société France Auto SA FASA - Concessionnaire CITROEN - ZI Tokoro à Gap, pour les dimanches 21 janvier, 18 mars, 17 juin, 16 septembre et 14 octobre 2018, dans le cadre de journées nationales “portes ouvertes” ; • la société SA CHARLES “BATIMAN” - 5 rue des Métiers à Gap, pour le dimanche 28 janvier 2018, pour son activité “accueil et vente de menuiseries au détail”, dans le cadre d’une opération annuelle “anniversaire”.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique, réunie le 29 novembre 2017 :

Article Unique : de bien vouloir émettre un avis favorable à ces demandes.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 36 - CONTRE : 3 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, Mme Marie-José ALLEMAND - ABSTENTION(S) : 4 Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD

51 - Dérogation au repos dominical - Année 2018

La loi n°2015-990 du 6 août 2015 ainsi que son décret d’application, et la loi n°2016-1088 du 8 août 2016 ont modifié le Code du Travail et notamment l’article 3132-26 donnant la possibilité au maire d’autoriser l’ensemble des commerces de

95 détail de sa commune, à déroger à la règle du repos dominical jusqu’à douze dimanches par an au lieu de cinq auparavant.

La liste de ces dimanches est arrêtée avant le 31 décembre pour l’année suivante et peut être modifiée dans les mêmes formes en cours d’année, au moins deux mois avant le premier dimanche concerné par cette modification.

La loi prévoit l’obligation pour le maire de recueillir l’avis préalable du conseil municipal et lorsque le nombre de ces dimanches excède cinq, celui de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale dont la commune est membre. La décision du maire fait ensuite l’objet d’un arrêté.

Après concertation avec les associations de commerçants et d’artisans de la commune, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hautes Alpes et l’Union pour l’Entreprise des Hautes Alpes et après avis des organisations d’employeurs et de salariés intéressées, il est proposé, pour l’année 2018, 9 dimanches au cours desquels les commerces de détail seront autorisés collectivement à déroger à la règle du repos dominical :

• le dimanche 14 janvier 2018, 1er dimanche des soldes d’hiver ; • le dimanche 3 juin 2018, dans le cadre du festival “Tous dehors” ; • le dimanche 1er juillet 2018, 1er dimanche des soldes d’été ; • le dimanche 7 octobre 2018, dans le cadre du trail “Gapen’cimes” ; • les dimanches 2, 9, 16, 23 et 30 décembre 2018.

Les codes NAF concernés sont les suivants : 47.1, 47.2, 47.3, 47.4, 47.5, 47.6, 47.7, 47.8, et 47.9.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique, réunie le 29 novembre 2017 :

Article Unique : de bien vouloir émettre un avis favorable pour accorder aux commerces de détail appartenant aux codes de la nomenclature sus- mentionnée, l’autorisation de déroger à la règle du repos dominical aux dates indiquées ci-dessus.

Mme ALLEMAND annonce : « quelle belle loi cette loi Macron ! ». Elle note la présence ici de deux week-ends majeurs pour les événements de la ville de Gap à savoir le festival « tous dehors » et le trail « Gapen’cimes ». Elle s’étonne de l’absence de la Frappadingue.

M. le Maire lui répond qu’elle n’est plus à Gap. L’organisateur historique a pris sa retraite. Cela a été repris par deux personnes l’assistant depuis un certain nombre d’années. Cette année la Frappadingue considérant qu’à Gap elle n’arrivait pas à franchir un seuil suffisant pour être rentable -malgré tout de même des tarifs d’inscription relativement élevés car si vous ne vous inscriviez pas très tôt c’était de l’ordre de 50 ou 56 €- est transférée pour un test, M. le Maire suppose, à Embrun. Cela se fera, il croit, à la fin du mois de juillet. Pour lui, c’est une date plus porteuse que celle retenue pour Gap car ils avaient pour réservoir certes une partie de la région mais surtout Gap et les alentours alors qu’en juillet, Embrun

96 avec beaucoup de campings, d’activités nautiques tout autour de la ville, devrait pouvoir attirer peut-être plus de monde.

Mme ALLEMAND demande à être rassurée sur le fait que M. MORO serait parti avec la Frappadingue.

M. le Maire ne sait pas, peut-être. M. MORO était en contact avec cette structure mais il leur dit ce qu’il sait. Pour lui c’est bien aussi que ce type d’activité puisse profiter à un autre territoire que le leur. Toutefois, il ne leur cache pas être à la manœuvre pour en trouver d’autres.

Pour Mme DAVID concernant ces dimanches proposés à l’ouverture des commerces de détail, cela partirait a priori d’une bonne idée car c’est par rapport au trail Gapen’cimes et au festival tous dehors mais, d’après ce qu’elle comprend de la délibération, ce n’est pas limité en secteur, c’est limité en type d’activité. Cela veut dire qu’ils autorisent aussi, par exemple, les grandes surfaces n’étant pas en centre-ville à être ouvertes ces dimanches là.

Pour M. le Maire il s’agit là de la loi.

Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 36 - CONTRE : 7 M. Joël REYNIER, Mme Isabelle DAVID, Mme Karine BERGER, M. Pierre-Yves LOMBARD, Mme Elsa FERRERO, M. Mickaël GUITTARD, Mme Marie-José ALLEMAND

52 - Conditions financières et patrimoniales du transfert des zones d’activités et de leur entretien à la communauté d’agglomération

Conformément à la loi NOTRe, depuis le 1er janvier 2017, a été transférée à la communauté d'agglomération, la compétence relative à la création, l'aménagement, l'entretien et la gestion des zones d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire.

Cette compétence s’est traduite par le transfert à la communauté d'agglomération des parcs d'activités suivants, par délibération du 24 mars 2017 : • zones d’activités de Lachaup, de Micropolis, des Eyssagnières, de la Justice et des Fauvins, de Tokoro, plan de Gap et des Silos, de la Flodanche.

La loi prévoit également que les conditions patrimoniales et financières de ce transfert seront définies d’ici au 31 décembre 2017 par délibérations concordantes du conseil communautaire et des conseils municipaux des communes.

Les conditions de mise à disposition des biens immobiliers et mobiliers composant le domaine public des parcs d’activités (voies mixtes et spécifiques, éclairage public, trottoirs, rond-point, espaces verts) ont été définies par délibérations concordantes du conseil communautaire du 21 septembre et du conseil municipal du 29 septembre 2017.

Concernant les conditions de transfert des parcelles foncières destinées à être vendues à un opérateur économique qui doivent être préalablement acquises en

97 pleine propriété par la Communauté d’agglomération, il est proposé d’entériner et de généraliser les conditions définies au sein des délibérations adoptées au cours de l’année 2017.

Ainsi, pour le parc d’activités de Lachaup à Gap, le coût d’acquisition initial du foncier est de 10,53 € le m² pour le lot J, de 8,38 € le m² pour le lot K et de 4,43 € le m² pour tous les autres lots, auquel s'ajoute le coût des travaux réalisés de 22,49 € le m². Ainsi le prix total d'acquisition est de 33,02 € le m² pour le lot J, de 30,87 € le m² pour le lot K et de 26,92 € le m² pour tous les autres lots.

Pour les autres parcs d’activités n’ayant pas encore fait l’objet d’une délibération en 2017, il est proposé d’adopter une méthodologie similaire s’appuyant sur le prix de revient supporté par la commune à la date de cession de la parcelle à la communauté d’agglomération, à savoir le coût d’acquisition initial du foncier, le coût des travaux réalisés, des emprunts contractés (capital et intérêts payés à la date de la cession) et déduction des éventuelles subventions perçues pour l’acquisition et l’aménagement du parc d’activités.

Ainsi, pour le parc d’activités des Fauvins à Gap, le prix de cession s’élève à 53,33 € le m² correspondant au coût d’acquisition initial du foncier de 34,76 € le m², auquel s’ajoute le coût des travaux réalisés de 37,45 € le m² et duquel est déduit le montant des subventions obtenues pour l’aménagement de cette zone de 18,88 € le m². Ce prix s’appliquera aux lots n°14 et 19 restant à commercialiser.

Concernant le parc d’activités de Micropolis à Gap, il a été procédé ces derniers mois à des travaux d’aménagement qui ont permis de commercialiser une parcelle de 1378 m² pour la SARL MILLET. Le prix de cession s’établit à 40,89 € le m² correspondant au coût d’acquisition initial du foncier acquis en 1975 au prix de 0,98 € le m², auquel s’ajoute le coût des travaux réalisés de 39,91 € le m². Pour les parcelles plus anciennes, aménagées lors de la création du parc d’activités de Micropolis à la fin des années 80, il sera appliqué une méthodologie similaire basée sur le prix de revient, comme définie ci-dessus.

En outre, ces acquisitions de parcelles foncières seront présentées au conseil communautaire dès lors qu’un acquéreur aura indiqué par écrit son engagement : • d’acquérir la parcelle foncière en question située sur l’un des parcs d’activités transférés à la communauté d’agglomération ; • de signer la promesse de vente correspondante, puis sous réserve de la levée des conditions suspensives, de signer l’acte authentique ; • de déposer le permis de construire relatif à son projet, et plus généralement d’effectuer toutes les démarches relatives à la mise en oeuvre de son projet d’implantation.

Pour les parcelles foncières dont les conditions de transfert n’auraient pas encore été définies à la date de la présente délibération, le prix de cession des parcelles à la communauté d’agglomération s’établira de manière similaire à la méthodologie présentée précédemment et s’appuiera donc sur le prix de revient supporté par la commune à la date de cession de la parcelle à la communauté d’agglomération, à savoir le coût d’acquisition initial du foncier, le coût des travaux réalisés, des emprunts contractés (capital et intérêts payés à la date de la cession) et déduction des éventuelles subventions perçues pour l’acquisition et l’aménagement du parc d’activités.

98 Par ailleurs et comme rappelé précédemment, l’entretien de ces parcs d’activités est de la compétence de la communauté d’agglomération.

A cet effet, la communauté d’agglomération assurera techniquement et financièrement, l’entretien des zones d'activités qui consiste en la réalisation d’interventions de réparation, de maintenance ou de remplacement d’un élément de l’ouvrage, destinées à en assurer le bon fonctionnement quotidien. Cela comprend notamment sans que la liste soit exhaustive, l’éclairage public, la voirie, les trottoirs, le déneigement, les espaces verts, la signalétique… Les demandes correspondantes aux travaux de gros entretien et de renouvellement des ouvrages seront examinées lors de l'élaboration du Budget Primitif de la communauté d’agglomération.

Cet entretien sera réalisé soit par les services techniques municipaux de la Commune de Gap, soit en contractant auprès de prestataires extérieurs. Dans le premier cas, le coût des travaux réalisés par la commune de Gap sera refacturé à la communauté d'agglomération sur la base de la grille tarifaire. Cette grille tarifaire est généralement actualisée annuellement. En 2017, cette actualisation n'a toutefois pas donné lieu à une augmentation des tarifs par rapport à 2016.

Enfin, la communauté d’agglomération refacturera à la commune de Gap, 20% des dépenses réalisées pour l’entretien des voies mixtes, c’est-à-dire les voies ne desservant pas uniquement la zone d’activités mais la traversant, telles que définies par délibération du conseil communautaire du 24 mars 2017.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique et de celle des Finances réunies le 29 novembre 2017 :

Article 1 : d’approuver les conditions de transfert à la communauté d’agglomération, telles que définies ci-dessus, des parcelles foncières destinées à être vendues à des opérateurs économiques.

Article 2 : d’approuver la prise en charge et les modalités financières concernant l’entretien des parcs d’activités transférés à la communauté d’agglomération telles que décrites ci-dessus.

Article 3 : d’approuver la participation de la commune aux dépenses d'entretien réalisées sur les voies mixtes par la communauté d'agglomération à hauteur de 20 %.

Article 4 : d'autoriser Monsieur le Maire à effectuer l’ensemble des formalités administratives et comptables nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

99 53 - SIVU de l’aéropole de Gap-Tallard : convention quadripartite entre la CAGTD, les communes de Gap et de Tallard et le SIVU de l’aéropole de Gap-Tallard

Conformément à la loi NOTRe, depuis le 1er janvier 2017, a été transférée à la communauté d'agglomération, la compétence relative à la création, l'aménagement, l'entretien et la gestion des zones d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire.

Le SIVU de Gap-Tallard a toutefois été autorisé à poursuivre son activité jusqu’au 31 décembre 2019 et le parc d’activités dont il est l’aménageur, le commercialisateur et le gestionnaire est donc resté sous sa responsabilité.

Les communes de Gap et de Tallard continuent donc, conformément aux statuts initiaux, de contribuer annuellement à son budget par une cotisation dont le montant est fixé chaque année et versé pour moitié par chacune des deux communes membres.

Néanmoins, la convention du 14 janvier 2011 qui prévoyait le reversement par la commune de Tallard à la commune de Gap, de la moitié de la contribution économique territoriale (CET) générée par les entreprises implantées sur le périmètre foncier du SIVU, est aujourd’hui caduque dans la mesure où la CET est entièrement perçue par la communauté d’agglomération depuis le 1er janvier 2017.

Aussi, est-il proposé la signature d’une nouvelle convention quadripartite entre la communauté d’agglomération Gap Tallard Durance (CAGTD), les communes de Gap et Tallard et le SIVU de l’aéropole de Gap-Tallard.

Cette convention, ci-annexée à la présente, prévoit que :

• les deux communes membres contribueront au budget du SIVU par une cotisation annuelle pour un montant fixé annuellement par décision du Comité Syndical du SIVU. Ces cotisations seront versées au SIVU avant le 15 décembre de l’année concernée. • la communauté d’agglomération se substitue à la commune de Tallard en ce qui concerne la perception de la fiscalité professionnelle unique et reversera aux deux communes membres la somme de 57702,50 € par an représentant la moitié du produit de la taxe professionnelle perçue en 2009, dernière année avant la réforme de la taxe professionnelle intervenue en 2010. • la communauté d’agglomération procédera annuellement au reversement aux deux communes membres du SIVU, du produit de la CET perçu sur les entreprises implantées sur les terrains appartenant au SIVU, à raison de la moitié à chacune des deux communes, et pour la première fois en 2017.

La présente convention pourra être modifiée par avenant avec l’accord des deux parties.

La présente convention expirera à la dissolution du SIVU de l'aéropole de Gap- Tallard. Cette dissolution est prévue pour être prononcée au plus tard le 31 décembre 2019. Elle pourra être exceptionnellement prolongée pour correspondre à la date effective de la dissolution si celle-ci devait être repoussée. Lors de la dissolution du SIVU, l'attribution de compensation versée par la Communauté

100 d'Agglomération Gap Tallard Durance aux communes membres du syndicat sera modifiée conformément à l'alinéa 3 du IV de l'article 1609 nonies C du CGI.

Cette convention sera soumise à l’approbation des assemblées délibérantes des trois autres signataires de la convention.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique et de celle des Finances réunies le 29 novembre 2017 :

Article 1 : d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention.

Article 2 : d'autoriser Monsieur le Maire à effectuer l’ensemble des formalités administratives et comptables nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

54 - Signature d'une charte de soutien à l'activité économique de proximité avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat propose aux communes une charte de soutien en faveur du maintien d’un artisanat de proximité.

Par cette charte, la commune de Gap reconnaît le caractère indispensable du service de proximité proposé par les artisans et leur rôle central dans l’animation de la vie économique locale. Elle s’engage à faciliter la promotion auprès du consommateur des savoir-faire locaux artisanaux et relayera sur ses supports de communication la campagne “consommez local, consommez artisanal”.

La commune de Gap s’engage à maintenir et renforcer l’activité artisanale en plaidant pour la maîtrise du coût du foncier, l’implantation d’activités économiques de proximité dans les quartiers résidentiels, et le développement des activités artisanales à l’occasion d’aménagements urbains et modifications liées à la réglementation.

Elle s’engage à favoriser le renouvellement des entreprises artisanales en encourageant la reprise en partenariat avec la Chambre régionale des Métiers dont elle soutiendra la politique.

Décision :

Il est proposé, sur l’avis favorable de la Commission du Développement Economique, Commercial et Touristique et de celle des Finances réunies le 29 novembre 2017 :

Article 1 : d’approuver la charte de soutien à l’activité économique de proximité proposée.

Article 2 : d'autoriser Monsieur le Maire à signer ladite charte.

101 Selon M. GUITTARD, ils sont tout à fait pour soutenir l’artisanat local mais c’est un petit coup de gueule là vis-à-vis des entreprises locales. Il fait partie de la commission d’appel d’offres de la ville de Gap. Quand ils voient comment répondent les entreprises de Gap -c’est-à-dire soit avec des prix exorbitants, soit ils ne répondent pas du tout-, ils veulent bien les soutenir mais il faut qu’eux aussi fassent l’effort de répondre correctement et envoient de vrais dossiers corrects sinon cela ne servira à rien.

Selon M. le Maire ces dires sont confirmés par M. le président de la commission d’appel d’offres. Il donne la parole à ce dernier s’il souhaite ajouter un mot.

Pour M. MEDILI, M. GUITTARD a tout dit.

M. le Maire indique qu’il a bien parlé.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

55 - Convention de fourniture d'eau par la Ville de Gap à la commune de Neffes

La Commune de Gap assure la livraison d’eau destinée à la consommation humaine à la commune de Neffes. Conformément à l’article 14.2 du contrat de délégation de service public signé entre Véolia Eau et la Ville de Gap le 30 avril 2013, la commune de Gap conclut des conventions avec les autres collectivités.

Dans ce cadre, un projet de convention a été établie et un montant de vente d’eau en gros a été calculé selon la méthode suivante :

Pexport = P ASA + P R

Pexport : correspond au prix du m3 hors taxes, facturé aux communes bénéficiaires d’une livraison d’eau potable.

P ASA : correspond au prix facturé par l’ASA du Canal de Gap à la Ville pour l’achat d’eau brute, en euros hors taxe par m3, auquel s’ajoute la redevance pour prélèvement de l’agence de l’eau pour l’année n-1.

P R : correspond aux coûts d’investissement et de fonctionnement des différents ouvrages nécessaires à la production d’eau potable (adduction, usine de potabilisation, réservoirs, réseaux de distribution).

Ainsi, au 1 er janvier 2017 :

P export = P ASA (0.194 € HT/m3) + P R (0.176 € HT/m3)

P export = 0.370 € HT/m3

Les montants affichés ci dessus correspondent à l’année d’exploitation 2017 et évoluent annuellement selon une formule d’indexation détaillée dans la convention annexée.

102 La convention prendra effet au jour de la signature par les parties.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention avec la commune de Neffes.

M. MARTIN leur demande de rectifier ce qui leur a été présenté dans le cadre des délibérations au niveau du prix export. Le prix export n’est pas de 0,370 € HT/m³ comme mentionné dans la note de synthèse mais de 0.4659 € HT/m³ pour la simple et bonne raison que dans le calcul de la formule le PR correspondant aux coûts d’investissement et de fonctionnement est passé lui de 0.176 € HT/m³ à 0.2719 € HT/m³.

Pour Mme ALLEMAND, s’ils comprennent cette délibération, jusqu’à présent la commune de Neffes ne réglait pas de facture d’eau.

M. MARTIN indique que non, tout du moins la convention n’avait jamais été signée.

Mme ALLEMAND souligne qu’il n’y avait donc pas de facture.

M. MARTIN lui répond par l’affirmative.

Mme ALLEMAND demande ce qu’en pense le maire de Neffes de n’avoir jamais payé son eau ; ce qu’en pense M. Gay-Para de savoir que la ville de Gap va lui facturer de l’eau.

M. le Maire indique qu’ils vont très certainement lui réclamer aussi les années précédentes.

M. REYNIER souligne qu’à l’article 10 de la convention une situation de crise a été prévue. Il demande si des consignes d’économies d’eau ont été données.

M. le Maire répond par l’affirmative. Cela a été transmis et M. le maire de Neffes en a informé ses concitoyens.

M. le Maire demande l’accord de l’assemblée pour modifier le montant du prix export. Il recueille un avis unanime.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

56 - Convention de fourniture d'eau par la Ville de Gap à la Communauté d'Agglomération Gap Tallard Durance

La Commune de Gap assure la livraison d’eau destinée à la consommation humaine à plusieurs communes et à la Communauté d’Agglomération Gap-Tallard-Durance pour la desserte des communes de , Sigoyer (quartier des Parots), Chateauvieux, Tallard et Neffes bénéficie de cette vente d’eau.

103 Conformément à l’article 14.2 du contrat de délégation de service public signé entre Véolia Eau et la Ville de Gap le 30 avril 2013, la commune de Gap conclut des conventions avec les autres collectivités.

Dans ce cadre, un projet de convention a été établie et un montant de vente d’eau en gros a été calculé selon la méthode suivante :

Pexport = P ASA + P R

Pexport : correspond au prix du m3 hors taxes, facturé aux communes bénéficiaires d’une livraison d’eau potable.

P ASA : correspond au prix facturé par l’ASA du canal de Gap à la Ville pour l’achat d’eau brute, en euros hors taxe par m3, auquel s’ajoute la redevance pour prélèvement de l’agence de l’eau pour l’année n-1.

P R : correspond aux coûts d’investissement et de fonctionnement des différents ouvrages nécessaires à la production d’eau potable (adduction, usine de potabilisation, réservoirs, réseaux de distribution).

Ainsi, au 1 er janvier 2017 :

P export = P ASA (0.194 € HT/m3) + P R (0.176 € HT/m3)

P export = 0.370 € HT/m3

Les montants affichés ci dessus correspondent à l’année d’exploitation 2017 et évoluent annuellement selon une formule d’indexation détaillée dans la convention annexée.

La convention prendra effet à l’occasion du renouvellement du mode de gestion du réseau intercommunal de distribution d’eau potable. Ceci afin de ne pas modifier l’équilibre économique de l’actuelle délégation de service public.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention avec la Communauté d’Agglomération Gap-Tallard-Durance.

M. MARTIN rappelle, concernant les tarifs, qu’il s’agit exactement des mêmes modifications que celles portées sur la délibération précédente. Le prix export n’est pas de 0,370 € HT/m³ comme mentionné dans la note de synthèse mais de 0.4659 € HT/m³ car dans le calcul de la formule le PR correspondant aux coûts d’investissement et de fonctionnement est passé lui de 0.176 € HT/m³ à 0.2719 € HT/m³.

M. REYNIER a une question par rapport à la commune de Tallard. Cette dernière fournit aussi de l’eau à la Communauté d’agglomération mais il a vu que dans

104 l’ordre du jour du conseil communautaire, les maires avaient pu se parler et qu’une convention avait été établie, donc le problème est réglé.

M. le Maire indique qu’ils se parlent. Ce n’était pas un problème.

Pour M. REYNIER, apparemment l’autre jour en commission c’était un problème.

M. le Maire précise avoir calibré de façon à ce que les deux collectivités vendent de l’eau de la même façon et au même prix.

M. le Maire demande l’accord de l’assemblée pour modifier la note de synthèse tel qu’exposé par M. MARTIN. Il recueille un avis unanime.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

57 - Convention de prise en charge financière par la DREAL PACA / STI-UMO de travaux de déplacement d'une canalisation d'eau potable dans l'emprise de projet rocade

La réalisation du projet de rocade de Gap, sur le secteur de Charance, qui a fait l'objet d'un emplacement réservé au POS de Gap depuis 1974 et qui a été déclarée d'utilité publique par arrêté préfectoral du 06 août 2012, nécessite le déplacement d'une conduite d'adduction d'eau potable dans le secteur de Varsie.

Cette canalisation en fonte de diamètre 200 mm, sera déplacée et approfondie afin de permettre la réalisation des travaux de terrassement de la RN85 en amont du futur giratoire de Varsie. Ces travaux seront réalisés en coordination avec les entreprises ENEDIS et ORANGE.

A la demande des services de la DREAL PACA / STI-UMO, la Ville de Gap, assurera la maîtrise d'oeuvre, le choix de l'entreprise et le suivi des travaux relatifs à l'ensemble de cette opération.

Le financement de l'opération sera intégralement pris en charge par la DREAL PACA / STI-UMO sur émission d'une facture par la Ville de GAP.

Le coût estimé de cette opération, est inscrit dans la convention en cours de rédaction, pour un montant de 100 000 € HT soit 120 000 € TTC.

Les travaux devront être exécutés à la fin de la période hivernale en collaboration avec le gestionnaire de la voie.

Les dépenses correspondantes seront prélevées sur les crédits prévus au budget de l'Eau Potable de la ville de Gap pour l'exercice 2018.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget du 29 novembre 2017 :

Article 1 : d’accepter le principe de réalisation de ces travaux

105 Article 2 : d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention de financement et tous les documents afférents.

Mise aux voix cette délibération est adoptée à l'UNANIMITE

M. le Maire en profite pour souligner la présence dans l’assistance d’une personne ayant fait récemment valoir ses droits à la retraite. Personne ayant énormément travaillé pour la collectivité, remerciée lors d’un petit pot de l’amitié célébré en son honneur au Campus des trois Fontaines. M. le Maire leur dit combien il a du mal à se défaire de la collectivité car il est encore là ce soir et il le remercie d’ailleurs d’avoir accepté de participer au conseil de développement que la loi leur oblige de créer et dans lequel il sera un expert averti et très intéressant. Il remercie Bernard SARLIN pour tout le travail effectué pour la collectivité.

M. le Maire souligne ne pas être autant applaudit .

Mme DAVID lui fait remarquer qu’il n’est pas encore à la retraite.

M. le Maire répond par la négative, cela n’est pas prévu.

5 5 8- Avenant n° 3 à la convention du Centre d'Oxygénation Gap-Bayard : Modification des Tarifs

Le contrat de délégation de service public signé avec l'association station Gap Bayard pour l'exploitation du centre d'oxygénation de Gap Bayard signé le 26 novembre 2013 est entré en vigueur le 1er janvier 2014.

L'annexe 2 du contrat arrête les tarifs d'accès aux installations.

Les tarifs fixés par les parties lors de la signature du contrat avaient été établis en fonction de la qualité de service proposée par le Centre d'Oxygénation pour l'accueil du public.

L'association Gap-Bayard et la ville de Gap souhaitent conduire un programme de développement du Centre d'Oxygénation. Le niveau des prestations proposées et la politique tarifaire constituent des éléments essentiels de promotion afin d'attirer de nouvelles clientèles. Ainsi, les offres de service annexes aux activités sportives ont été renforcées (enseignement, qualité de la restauration et de l'hébergement, location et vente de matériels).

Il est proposé de conclure un avenant au contrat de délégation de service public du 26 novembre 2013. Les tarifs révisés visent à accompagner les orientations de développement mises en œuvre par l'exploitant du site, tout en s'inscrivant dans la continuité de gestion qui a fait la réussite du Centre d'Oxygénation de Gap Bayard depuis de nombreuses années.

Décision :

Il est proposé, sur avis favorable de la Commission des Finances et du Budget, réunie le mercredi 29 novembre 2017 :

Article unique : d’autoriser Monsieur le Maire à signer le présent avenant.

106 Mise aux voix cette délibération est adoptée ainsi qu'il suit : - POUR : 42 - SANS PARTICIPATION : 1 M. Jean-Louis BROCHIER

59 - Relevé des décisions prises par le Maire sur délégation du Conseil municipal

Aux termes de l'article L. 2122-22 du code général des collectivités territoriales, le Conseil municipal peut déléguer au Maire un certain nombre de compétence pour tout ou partie de son mandat. L'article suivant du même code précise que le Maire doit rendre compte au Conseil des décisions qu'il a prises en vertu de ses délégations.

Par délibération n°2016_09_17 du 30 septembre 2016, le Conseil municipal a ainsi délégué une vingtaine de ses compétences à Monsieur le Maire pour la durée de son mandat.

Depuis la dernière information du Conseil municipal, Monsieur le Maire a fait usage de ses délégations dans les affaires suivantes :

FINANCES :

Indemnités de sinistre reçues :

Date sinistre Objet du Titre Montant TTC

05/11/2016 Panneau endommagé 595,75 €

07/12/2016 Candélabre endommagé 1 395,05 €

06/08/2017 Lampadaire endommagé 1 650,70 €

24/05/2016 Remboursement réparation véhicule endommagé PM 231,06 €

07/08/2017 Remboursement réparation véhicule endommagé Bâtiment 651,09 €

07/07/2017 Rond point endommagé Plaine de Lachaup 384,30 €

24/06/2017 Barriére endommagée parking Desmichels 174,25 €

16/08/2017 Caméra de lecture plaque endommagée parking Verdun 915,42 €

TOTAL : 5997,62 €

Demandes de subvention à l’Etat ou aux collectivités territoriales :

Date Objet Organisme financeur Montant HT

18/09/17 Soutien au projet d’animation du Département des 2500 € théâtre parents/enfants “Vivre Hautes Alpes 107 ensemble...et si on en parlait”

TOTAL: 2500 €

Tarifs des services municipaux de nature non fiscale :

Décision du 29 août 2017 fixant les tarifs des activités du CMCL, du Conservatoire de Musique et pour l’utilisation des installations sportives pour 2017 et 2018.

Décision du 31 août 2017 fixant les tarifs du Quattro applicables au 1er septembre 2017 (Tarif relatif à l'insertion d'annonce des manifestations dans les outils de communication du Quattro).

Décision du 1er septembre 2017 fixant les tarifs de la Garderie Scolaire applicables au 1er septembre 2017.

POPULATION :

Délivrances et reprises de concession funéraires :

Vente de Concessions

Date Concessionnaires Durée Prix

M et Mme JAMAIS Michel 1 chemin 22-août-17 30 ans 1 145,80 € des Chanterelles 05000 GAP

TOTAL : 1145,80 €

Vente de case de columbarium

Date Concessionnaires Durée Prix

M Gérard MARSEILLE, 20 chemin des 16-août-17 15 ans 503,10 € Chênes 05000 GAP

M Marcel SIGNOVERT, rue du Serre de 16-août-17 l'Aure immeuble Frédéric Chopin,05000 15 ans 503,10 € GAP

M et Mme Gilbert BONNEVILLE, Les 17-août-17 Molines appartement n°154 bâtiment E, 15 ans 503,10 € 05000 GAP

Mme Marie-Madeleine MEYER née 6-sept.-17 VINCENT, ancienne route de , Les 15 ans 503,10 € Trois Fontaines, 05000 GAP

M Robert VILLALON, rue du Clair Logis 14-sept.-17 résidence La Futaie "Les Chênes, 05000 15 ans 503,10 € GAP

108 Mme Laurence ETTORE née ALBERTI, 10 22-sept.-17 15 ans 503,10 € rue de St Mens, 05000 GAP

M Yves GIRAUD, 23 chemin de Tavanet, 5-oct.-17 15 ans 503,10 € 05000 GAP

TOTAL : 3521,70 €

MARCHES PUBLICS :

DATE DE LA OPERATION TITULAIRE MONTANT EN € H.T. DECISION Un avenant de transfert n°2 Un avenant de au marché transfert suite au de prestation de changement de maintenance des dénomination sociale Pas d’incidence financière 10.08.2017 infrastructures de de la société N.X.T.O. réseau informatique FRANCE devenant et de télécommunica N.X.O. FRANCE. tions Par jugement du Avenant de transfert 03.03.2017 le Tribunal n°1 au marché de de Gap a arrêté le prestations de plan de cession de la nettoyage dans les 30.08.2017 Société DERMO Pas d’incidence financière bâtiments, HYGIENE FRANCE 05 marché complémenta au profit de la Société ire lot n°2 bis : vitrer LANGUEDOC SUD ies. ALPES PROPRETE. Par jugement du Avenant de transfert 03.03.2017 le Tribunal n°1 au marché de de Gap a arrêté le prestations de plan de cession de la nettoyage dans les Société DERMO Pas d’incidence financière 30.08.2017 bâtiments HYGIÈNE FRANCE 05 communaux, marché au profit de la complémentaire lot Société LANGUEDOC n°1 bis : C.M.C.L SUD ALPES PROPRETÉ . Avenant de transfert Par jugement du n°1 au marché de 03.03.2017 le prestations de Tribunal de Gap a nettoyage dans les arrêté le plan de bâtiments cession de la Société communaux, marché Pas d’incidence financière 30.08.2017 DERMO HYGIÈNE complémentaire lot FRANCE 05 au n°3 bis : centres profit de la Société sociaux et prestation LANGUEDOC SUD divers locaux. ALPES PROPRETÉ

109 Avenant n°1 au Le montant total du marché marché à procédure Groupement initial est de adaptée pour la ALLAMANNO 4 400 000 € H.T. conception et la (05120 L'ARGENTIERE Le montant de l'avenant s'élève à 12 901,05 €uros 01.09.2017 réalisation d'un –LA – BESSEE) / H.T. (soit 15 481,26 €uros parking aérien sur le PERRINE T.T.C.) représentant une site du Parking de (69007 LYON) augmentation de 0,3 % du Bonne montant total du marché.

Il est reconduit de manière expresse, le marché de prestation s juridiques : conseils Le marché est reconduit et contentieux pour pour une troisième période le groupement de de validité d'un an à commande- lot n°3 : SCP ALPAVOCATS compter du 19 janvier 2018 au 18 janvier 2019. 01.09.2017 «Actes, contrat et (05000GAP) Les seuils annuels procédures de droit restent inchangés pour privé ainsi que le cette troisième période de v contentieux relevant alidité. des juridictions judiciaires »(hors domaine des lots n°1 et n°2). Il est reconduit de manière expresse, le marché de prestations Le marché est reconduit juridiques: conseils pour une troisième période et contentieux pour de validité d'un an à le groupement de AARPI compter du 19 janvier 2018 commande B Avocats Associés au 18 janvier 2019. 01.09.2017 -Lot n°2 : (13006 MARSEILLE) Les seuils annuels «Montages juridiques restent inchangés pour complexes, droit de cette troisième période de v la commande alidité publique et aménagement du territoire». Il est reconduit de manière expresse, le marché de Le marché est reconduit prestations pour une troisième période juridiques : conseils de validité d'un an à et contentieux SELARL compter du 19 janvier 2018 au 18 janvier 2019. PEZET et PEREZ 01.09.2017 pour le groupement Les seuils annuels restent de commande Avocats Associés inchangés pour cette -Lot n°1 : troisième période de Droit général des validité. collectivités territoriales

110 Décision de Le marché est reconduit reconduction par pour une deuxième période anticipation - travaux de validité d’une année à dans les bâtiments Société LEYDET JOEL compter du 7 septembre 2017 jusqu’au 6 septembre 07.09.2017 communaux, lot 8 : (05000 GAP) 2018, selon les seuils revêtements de sols annuels suivants : souples - sols durs - minimum de 20 000 € H.T. - faïences. maximum 120 000 € H.T. Fourniture et la pose d’une clôture barreaudée, Société PMTP 05, galvanisée et 70 route des Le présent marché est conclu pour un 08.09.2017 thermolaquée, sur le Eyssagnières, montant de 22 650 € HT. mur de la 05000 GAP, Providence, rue Ernest Cézanne. L’accord Cadre monoattributaire à bo ns de commande est conclu selon Marché à procédure les seuils annuels suivants : adaptée pour la minimum 35 000 € HT, Sécurité des Société EDC SECURITE maximum 65 000 € HT Personnes, Ppour une durée initiale 18.09.2017 (04700 LA BRILLANE). Malveillance de 12 mois. Événementiel et Il est renouvelable 2 fois SSIAP. par reconduction tacite pour une période de 12 mois. La durée maximale de l’accord cadre est de 36 mois. La consultation lancée pour les Travaux de Construction d’une Le dossier donnera lieu à Cuisine Centrale une nouvelle consultation et 19.09.2017 entièrement équipée à une nouvelle publicité. (lot n°8 Plomberie CVC) est déclarée infructueuse. Marché à procédure adaptée pour les Le présent marché est Travaux de conclu pour: un montant Construction d’une global et forfaitaire Cuisine Centrale de 238 385,30 € HT se Groupement Routière entièrement équipée décomposant comme suit : du Midi/Eynaud J.M. une solution de base de 19.09.2017 pour la Ville de GAP. (05000 GAP). 219 726,53 € HT Lot n°1 : VRD une option 2 : Durée d’exécution 8 385,30 € HT global pour la une option 3 : construction 10 10 273,47 €HT mois.

111 Travaux de Construction d’une Cuisine centrale Groupement Montant global et entièrement FESTA/ALLAMANNO forfaitaire de 19.09.2017 équipée. (05500 ST-BONNET). 329 951,98 € HT pour la Ville de GAP. Lot n°2: Gros oeuvre

Travaux de Construction d’une Cuisine Centrale Société PELLER Montant global et forfaita entièrement équipée 19.09.2017 (05000 GAP). ire de 149 955,68 € HT pour la Ville de GAP, lot n°3 : CHARPENTE SERRURERIE

Travaux de Construction d’une Cuisine Centrale Société PELLER Montant global et forfaita entièrement équipée 19.09.2017 (05000 GAP) ire de 84 000,00 € HT pour la Ville de GAP, lot n°4 : Couverture et bardage

Travaux de Construction d’une Cuisine Centrale Société ISOL AGRO entièrement équipée Montant global et forfaita (42160 ANDREZIEUX 19.09.2017 pour la Ville de GAP, ire de 197 000,00 € HT BOUTHEON) lot n°5 Panneaux Isothermes Menuiseries

Travaux de Construction d’une Cuisine Centrale Société GEIENERGIES Montant global et forfaita 19.09.2017 entièrement équipée (05130 TALLARD) ire de 67 600,00 € HT pourla Ville de GAP, lot n°7 CFO CFA

Acquisition de vêtements des agents Le dossier de de la Police consultation sera modifié Municipale et des et donnera lieu à une 22.09.2017 agents de nouvelle consultation et surveillance à une nouvelle publicité. de la voie publique (4 lots) est déclarée

112 sans suite pour motif d’intérêt général en raison d’une irrégularité décelée dans la procédure.

L’accord cadre monoattributaire à bons de Travaux de commande est conclu l’Aménagement du selon les seuils suivants : Boulevard Général Groupement Pour le lot n°2, sans mini Charles de Gaulle de PMTP05/LAGIER 25.09.2017 mum et avec un montant la Ville de Gap, lot (05000 GAP). maximum de n°2 : Bordure et 300 000,00 € HT. Dallage Chaque lot à une durée d’exécution de 8 semaines.

L’accordcadre monoattri butaire à bons de comma Travaux de nde est conclu selon les s l’Aménagement du euils suivants : Groupement SEE Boulevard Général Pour le lot n°1, sans mini GAUDY/ABRACHY 25.09.2017 Charles de Gaulle de mum et avec un montant (05230 ). la Ville de Gap, maximum de 200 000,00 lot n°1 : VRD € HT. Chaque lot à une durée d’exécution de 8 semaines.

Achat d’un broyeur d’accotement pour Société NOVA Montant du marché le service 02.10.2017 (05000 GAP) 9 000 € HT voirie de la Ville de GAP

Travaux de Construction d’une Cuisine Centrale Société GEIENERGIES Montant global et forfaita 19.09.2017 entièrement équipée (05130 TALLARD) ire de 67 600,00 € HT pourla Ville de GAP, lot n°7 CFO CFA Information sur les marchés subséquents : 9 Marchés attribués : Achat de carburants -08.08.2017 Accords-cadres conclu "Société LECLERC -17.08.2017 en Décembre 2015. SUDALP II -23.08.2017 Mise en concurrence à -31.08.2017 la survenance du -06.09.2017 besoin. -12.09.2017 -20.09.2017 113 -20.09.2017 -06.10.2017

3 Marché attribués : Société CHARVET LA MURE BIANCO -18.08.2017 -31.08.2017 -09.10.2017

Achat de combustibles

1 marché attribué: Accords-cadres Société MATHERON conclu en Décembre -14.09.2017 2015. Mise en concurrence à la survenance du besoin. Travaux d'impression OFFSET Cartons d’invitation, cartes de visites, enveloppes, papiers Lot n°1 entête... Montant total de Imprimés Imprimerie MAVITSIVAL 1 302,00 € HT, soit 28.08.2017 « Ville de Gap « Carcassonne 1 562,40 € TTC Lot n°2 Flyers, dépliants, brochures Impression de 25 000 Société Riccobono Montant exemplaires du guide Imprimeur de 8 550,00 € H.T, 24.08.2017 “Guichet unique 201 83490 LE MUY soit 10 260,00 € T.T.C. 7 2018” Société Impression de 7 000 Montant de Nis Photoffset flyers “Gapen’cimes 189,00 € HT, 25.08.2017 06700 ST LAURENT au féminin 2017 soit 226,80 € TTC DU VAR Impression de 600 Société Riccobono Montant flyers “Nouveaux Imprimeur de 122,00 € H.T, 31.08.2017 Gapençais 2017”, 83490 LE MUY soit 146,40 € T.T.C Impression de 2 500 Roadbooks du trail “ Société Antoli Montant de 803,00 € HT 28.09.2017 Gapen’cimes”, Réimpression de 600 Société Riccobono Montant de 122,00 € HT, flyers “Nouveaux Imprimeur 28.09.2017 soit 146,40 € TTC. Gapençais 2017”, 83490 LE MUY Travaux d'impression Nis Photoffset « Plaquette Les 06700 ST LAURENT Montant de 1 250 € H.T 19.09.2017 Automnales 2017 ». DU VAR Travaux d'impression : Nis Photoffset « Flyers 06700 ST LAURENT Montant de 424 € H.T 19.09.2017 Journées du DU VAR patrimoine 2017 ». Travaux d'impression Société Riccobono Montant de 115 € H.T 19.09.2017 « Flyers concert Imprimeur

114 Black M». 83490 LE MUY Lot n°3 Impression de Montant de 25 00 exemplaires société Riccobono 8 338,00 € H.T, 11.09.2017 du Gap en Mag' n°34 soit 9 171,80 € T.T.C Lot n°4 : Affiches Impression de 40 Société Païta affiches format Montant de 274 € H.T, Communication 31.08.2017 120 x 176 cm pour la soit 328,80 € T.T.C Gapen’cimes 2017 05000 GAP Impression de 20 affiches format Nis Photoffset 120 x 176 cm pour la prix de 178,00 € HT, 06700 ST LAURENT 29.09.2017 Grande journée de soit 213,60 € TTC DU VAR mobilisation pour l’emploi. Lot n°5 : Tickets, Billets, Pochettes pour billets

AFFAIRES JURIDIQUES :

Frais et honoraires d’avocats, huissiers, notaire :

Budget Objet Date Attributaire Statut Total TTC

CAB. ALP RECOURS M.FAURE 20/10/2017 AVOCAT 720,00 € AVOCAT

CONSTAT D’HUISSIER MAITRE 18/10/2017 HUISSIER 314,89 € DECLARATION DICI SCARCELLA GENERAL CONSULTATIONS CAB. ALP 29/09/2017 AVOCAT 108,00 € DIFFAMATION DRUBIGNY AVOCAT

CONSULTATIONS CAB. ALP DIFFAMATION RUE 14/09/2017 AVOCAT 108,00 € AVOCAT CEZANNE

TOTAL 1250,89 €

Actions en justice :

Défense de la Commune dans le contentieux d’urbanisme l’opposant aux époux CATTELET et autres concernant le permis de construire de Mme ROTY Cécile (Quartier de Chabanas).

Défense de la Commune dans le cadre de l’appel du Ministère de la Transition énergétique contre le jugement annulant l’arrêté du 23 mars 2015 qui plaçait la commune en zone vulnérable aux pollutions au nitrate.

115 Défense de la Commune dans le contentieux indemnitaire engagé par M.FAURE pour non-respect des conditions du protocole de vente (signé entre les parties) d’un terrain lui appartenant et situé le long contre-allée de Fontreyne.

Défense de la Commune dans le contentieux d’urbanisme l’opposant à l’ASL du Domaine du Lac concernant la non-opposition de la commune à la déclaration préalable de travaux de Mme DANDUMONT.

Conclusion d’un protocole transactionnel avec M. SECRETANT concernant la procédure d’alignement effectuée rue du prieuré à Romette.

Conclusion d’un protocole transactionnel avec l’entreprise ComNetwork concernant les conséquences du marché public de mise en place de divers coeurs de réseaux.

Mme DAVID a noté, concernant le chantier de la cuisine centrale, l’existence d’un lot de plomberies pour lequel la consultation lancée avait été déclarée infructueuse. Elle voulait savoir si cela impactera les délais de livraison de la cuisine centrale.

M. MEDILI explique qu’au niveau de la partie chaufferie, lorsqu’ils ont lancé l’appel d’offres, seule une société a répondu. Ils avaient une estimation faite par les services et la société d’accompagnement. L’offre leur ayant été donnée était vraiment, en pourcentage plus chère aussi, ils l’ont rendue infructueuse dans le sens où ils ont relancé l’opération. D’autres sociétés ont répondu à savoir trois sociétés. Ils devraient attribuer normalement la semaine prochaine le lot chaufferie sachant que l’opération de la cuisine centrale a été faite en deux phases. Ils ont d’abord lancé la phase de gros œuvre, terrassement pour pouvoir lancer le chantier. Là, sur la deuxième phase ils vont lancer la partie chaufferie, cuisine, assemblage et carrelage.

Selon M. DAROUX, pour répondre à la question de Mme DAVID, cela ne devrait pas impacter trop le chantier. Ils espèrent que la cuisine centrale pourra fonctionner à la rentrée prochaine.

M. REYNIER relève qu’il n’est jamais fait appel à l’imprimerie des Alpes à Gap.

Selon M. le Maire ce n’est pas qu’ils ne font jamais appel à cette dernière. Le problème c’est qu’ils n’arrivent pas à faire travailler les entreprises locales car les différences de prix sont telles qu’ils varient du simple au triple. C’est vraiment pour lui une désolation.

M. REYNIER ajoute une petite boutade, il a vu qu’il y avait un problème avec la télé locale d’Ici car il y a un constat d’huissier.

Pour M. le Maire, il leur arrive d’en faire.

Le Conseil prend acte.

Questions évoquées à la demande des Conseillers Municipaux

116 M. le Maire donne la parole à M. CHARTIER pour le reste des questions qu’il a souhaité poser concernant le Conservatoire et l’heure de stationnement.

M. CHARTIER rappelle avoir adressé à M. le Maire le 15 octobre dernier une lettre relative à la situation du Conservatoire à rayonnement départemental de Gap, à laquelle il n'a pas répondu. Dans celle-ci, il évoquait le manque d'accessibilité des locaux, leur non adaptation à leur usage spécifique, leur saturation en raison du nombre d'élèves inscrits, la possibilité dans ce cadre de mettre à disposition des locaux de proximité, outre l'Alp'arena, pour décongestionner le bâtiment actuel. Et enfin, il attirait son attention sur la nécessité de mener une réflexion et de mettre à l'étude la construction d'un nouveau bâtiment, pensée dans le cadre intercommunal. Il précise ici que l'augmentation de population dans les années à venir, prise en compte dans le PLU, va accroître la tension. Il demande à M. le Maire de faire part au conseil municipal de ses intentions quant au devenir du Conservatoire à rayonnement départemental et d’apporter des réponses aux problèmes soulevés dans cette lettre et rappelés ici.

M. le Maire va donner lecture d’un document en sa possession car ils ont fait les choses de façon totale. Le Conservatoire de la ville de Gap a été classé Conservatoire à Rayonnement départemental par le Ministère de la culture. Ce label a été renouvelé en 2016 pour une durée de 6 ans. Ce classement témoigne de la qualité et de la diversité des enseignements proposés par le Conservatoire. C’est d’ailleurs le seul établissement du département labellisé. Le CRD accueille environ 602 élèves et propose 22 disciplines différentes de musique et de danse, de l’éveil musical jusqu’au 3ème Cycle pré-professionnel. C’est un établissement dynamique avec la création récente d’une deuxième activité danse, la structuration d’un département de musiques anciennes, un orchestre symphonique qui se produira d'ailleurs le 14 janvier prochain au Quattro. Le bâtiment occupé par le CRD depuis 1975 était au préalablement un bâtiment administratif de la Mutuelle Sociale Agricole. Il n’a donc pas été conçu initialement pour accueillir un conservatoire. Mais c’est le cas de nombreux édifices qui, au cours du temps, changent de destination. Le Campus des trois Fontaines abritait au départ, pour la partie séminaire, les Pères blancs et ensuite un hôpital. Le couvent de la Providence destiné à accueillir des logements sociaux n’avait pas cette destination à l’origine. Le château de Charance n’était pas le siège du Parc national des Ecrins, etc. C’est donc tout de même une bonne chose que le patrimoine puisse être conservé par l’utilisation certes différente mais une bonne utilisation. Cet équipement comme de nombreux équipements historiques ne répond pas aux normes d’accessibilité. Dans le cadre de l’agenda d’accessibilité partagé, il est programmé une mise aux normes en 2024 estimée par le cabinet d’audit à 255 000 euros H.T.. Cet audit a été fait, Mme RAPIN, conformément à leurs obligations en termes d’agenda d’accessibilité. Cependant, il faut reconnaître, ils en sont conscients, que certaines salles connaissent une saturation notamment pour les ensembles. D’autre part, le CRD ne dispose pas d’un lieu d’auditions cela obligeant à les effectuer dans la chapelle des pénitents avec les contraintes de transport des instruments. L’autre jour il y avait un jeune à l’orchestre d’harmonie disposant d’un saxo basse d’une valeur de 27 000 € donc effectivement, il faut faire attention lors du transport. Trop les bouger, trop les trimbaler comme on dit, ce n’est pas la meilleure des solutions. Enfin, il ne dispose pas de lieux pour le travail en transversalité ( musique et danse). Des investissements sont régulièrement faits pour améliorer les conditions d’enseignement. Comme M. CHARTIER l’a très justement dit, le CRD bénéficie d’une salle de danse d’une superficie de 150 m² créée récemment lors de

117 la livraison de l’Alp aréna. Elle permet l’enseignement de la danse classique et de la danse contemporaine. Des travaux d’isolation phonique de la salle MAIL pour un montant de 43 700 € H.T viennent juste d’être achevés. Des difficultés de connexion ont effectivement perturbé le Conservatoire. Depuis quelques semaines, l’équipement est désormais relié à la fibre. Il est l’un des premiers équipements municipaux avec le Quattro à bénéficier de cette technologie. Concernant l’avenir et l’éventuel transfert de l’équipement à l’intercommunalité, ils sont en discussion avec leurs collègues pour savoir comment ils vont évoluer en matière de gestion des établissements dans les années à venir dans la mesure où ils auront à se déterminer sur des compétences optionnelles avec une prise de décision d’ici le 31 décembre 2017 ou facultatives avec une prise de décision aux 31 décembre 2018. Le conseil communautaire du 14 décembre prochain décidera des compétences optionnelles et notamment de la compétence “équipements sportifs et culturels d'intérêt communautaire”. Il faut également savoir que la compétence exercée actuellement par l’agglomération sur la gestion de l’école de Musique implantée à Tallard est une compétence facultative. La communauté d’agglomération a, jusqu’au 31 décembre 2018, pour se positionner sur celle-ci. Dans un premier temps ils vont se positionner sur les bâtiments de façon à redonner les compétences. Il paraît donc prématuré d’engager toutes actions avant d’avoir clairement déterminé les périmètres de compétence et d’avoir engagé un vrai travail sur le projet de territoire. Le projet de territoire est quelque chose qu’ils ont travaillé, M. Bernard SARLIN s’en est occupé. Il est un petit peu formaté pour le moment. Ils vont procéder maintenant à de la concertation participative. Mais aujourd’hui ils se voient mal -alors qu’ils peuvent éventuellement transférer ce bien et son activité à l’agglomération dans les mois ou l’année à venir- investir lourdement, de faire investir avec les finances communales sur un bien qui pourrait ne plus leur appartenir dans quelques mois voire une année. Voilà la réponse de M. le Maire. Ce n’est pas de sa part une volonté de botter en touche. M. CHARTIER comprendra que faire un nouvel établissement autant vaut-il, si cet établissement devenait véritablement intercommunal, que ce soit porté par l’agglomération.

M. CHARTIER pose sa question concernant le stationnement de surface en centre- ville. Actuellement, l'heure de gratuité de stationnement sur les emplacements concernés du centre-ville, est effective seulement si l'on reste stationné sur le même emplacement. Si l'on souhaite fractionner, à la suite du premier stationnement ou sur la journée, l'heure de gratuité n'est pas effective. Il demande s’il serait possible de programmer les horodateurs, de dernière génération, pour permettre la validation du départ d'un stationnement, comme cela existe, afin de conserver le "solde" de gratuité pour d'autres stationnements au cours de la même journée, dans la limite de l'heure gratuite.

Selon M. le Maire, il n’a pas dû l’écouter lors de la présentation du dispositif de stationnement. Dans la question de M. CHARTIER il y a deux réponses possibles. Premièrement quand l’usager dispose d’une heure de gratuité et quitte l’emplacement sur lequel il est dans le cadre de cette heure de gratuité, s’il se rend dans l’heure de gratuité sur un autre emplacement, il peut bénéficier du reliquat de l’heure.

M. CHARTIER souligne qu’il s’agit du reliquat.

M. le Maire lui demande d’attendre ce n’est pas fini. Premièrement cela, les gens ne le savent pas. C’est-à-dire lorsqu’ils sont sur un emplacement, ils ont payé à un

118 horodateur localisé à un endroit précis, s’ils changent de lieu pour terminer leur heure de gratuité dans le temps de l’heure, ils peuvent en bénéficier sans être verbalisés. Par contre, pour le fractionnement cette fois de l’heure consistant à chiffrer sur l’écran de l’horodateur ou sur l’application Whoosh le temps que l’utilisateur souhaite rester sur une même place, pour le moment, les horodateurs ne sont pas programmés pour cela. Ils le seront d’ici la fin février. Attention, uniquement sur deux fois une demi-heure. Ils ne peuvent pas morceler plus pour le moment. Deux fois une demi-heure. Cela permettra à celui allant par exemple faire des courses pour acheter un journal ou du pain -courses ne prenant pas beaucoup de temps en principe-, de programmer 30 minutes et il aura pour le reste de la journée la possibilité d’utiliser les 30 minutes restantes. Le problème actuel étant que la mise en place du forfait post stationnement fait que les villes ayant des besoins de mise à jour dans le cadre du FPS sont très nombreuses. Ils auraient dû passer au fractionnement et au FPS dès le 1 er janvier mais malheureusement il y a une telle attente qu’ils auront très certainement du retard et ils ne passeront pas au fractionnement et au FPS avant la fin février.

M. CHARTIER remercie M. le Maire pour les réponses apportées.

L'ensemble de la séance du Conseil Municipal a été enregistré sur support audio disponible à la Direction Générale des Services de la Mairie.

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