Le Vautour Et La Proie Un Livre De Jean-François Giré
Le Vautour et la Proie un livre de Jean-François Giré Le Vautour et la proie un livre de Jean-François Giré Sergio Sollima sur le tournage de Le Corsaire noir. Et vint le western italien ! Sergio Leone est le premier à avoir ouvert, en 1964, le bal du western italien en imposant, non par la force, mais par un coup de génie et beaucoup de culot (mais pas trop de préméditation tout de même), les codes d’un nouveau genre alliant modernité et culture populaire, réalisant au passage une révolution des principes narratifs du western classique, bousculant sa morale, triturant l’espace et le temps, jusqu’au « maniérisme » souligneront ses détracteurs. Au risque de passer pour un laudateur invétéré, nous préférons le terme plus juste de stylisation, car Leone, qu’on le veuille ou non, était un grand styliste. L’un des plus grands, et pan, c’est dit ! Le réalisateur romain réfutait l’étiquette péjorative « western-spaghetti », formule à la fois méprisante et commode. Au final, avec le temps, l’expression est devenue synonyme de qualité. Pour preuve, aujourd’hui, Django Unchained de Quentin Tarantino, dont tout le monde ou presque salue l’exemplaire réussite, est présenté à la fois par son auteur et la presse comme un western spaghetti, du moins inspiré du chef- d’œuvre original de Sergio Corbucci, Django, le vrai, l’unique, l’authentique. Quant à ce pauvre western all’italiana, le vrai, l’authentique, tout a été dit sur lui, le pire comme le meilleur, suscitant débats et polémiques. D’un côté, laudateurs, de l’autre, détracteurs, tous animés par la passion ou une haine farouche, se sont envoyés par revues et articles interposés de cinglants échanges à son sujet.
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