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Direction de la Communication

Rédaction : Françoise Tintou

Conception graphique : iti, Limoges

Impression et façonnage : GDS Imprimeurs distribution E offenbach Hargument jean-pierre haeck / direction musicale * 8 éric chevalier / mise en scène cnmrmirp dominique rossignol / barbe-bleue Tjjlsuzanne gari / boulotte . yvan rebeyrol / le roi bobèche / francis dudziak / popolani discographie Réalisation Grand Theâtre de Limoges

Direction musicale |ean-Pierre Haeck Mise en scène Éric Chevalier

Orchestre et chœurs du Grand Théâtre de Limoges Chef de chœur: Laurent Touche Décors et costumes : Grand Théâtre de Metz Régie générale: Robert Mercier

Durée du spectacle: environ 3 heures

vendredi 8 novembre 2002 20 h 30 dimanche 10 novembre 2002 15 h 00

Opéra-bouffe en trois actes et quatre tableaux de • ^ ha livret deae nenriHenri Meilhacivieiinac e\et Ludovic HalévyHalévv bleue Editions Leduc-Heugei

Dominique Rossignol / Barbe-Bleue Suzanne Cari / Boulotte Yvan Rebeyrol / Le roi Bobèche Francis Dudziak / Popolani jeanne-Marie Levy / La reine Clémentine Anne Constantin / La princesse Hermia Jean-Louis Poirier / Le prince Saphir Jean-François Vinciguerra / Le comte Oscar

Patricia Eymard / Héloïse Catherine Vatinel / Eléonore Frédérique Lafon / Isaure Sylvie Rosas / Rosalinde Elisabeth Jean / Blanche Stéphane Lancelle / Alvarez Jean Fuentes / Un greffier Véronique Fourgeaud / Une paysanne Christine Prouteau / Une femme Envoyé à Paris à l'âge de quatorze ans, Jacques Offenbach, né Jacob Offenbach le 20 juin 1819 à Cologne, sera à la fois directeur de théâtre contesté et compositeur adulé par le public du second Empire : ses talents parodiques et sa fantaisie inventive, tout d'abord boudés, feront sa gloire durant vingt-cinq ans, dans l'Europe entière. Il meurt le 5 octobre 1880, laissant à Paris une scène (les Bouffes-Parisiens), à la postérité un genre musical (l'opérette) et au public près de cent quarante œuvres scéniques.

BARBE-BLEUE L'opérette a enfin gagné ses lettres de noblesse et Offenbach, malgré la cabale dont il est victime pour (1960), retrouve les scènes officielles. Suivent et Monsieur Choufleury restera chez lui le... (1861), Bavard et bavarde (1862). Reconnu en France et à l'étranger, nommé chevalier de la Légion d'honneur, il monopolise cependant, au goût de certains, encore trop souvent l'affiche des Bouffes- Parisiens. Il répond par la démission et entame une collaboration fructueuse avec le Kursaal de Bad Ems, station thermale allemande très en vogue. Après le succès viennois sans suite de son grand opéra romantique (1864), Offenbach voit enfin l'apogée de sa carrière : La belle Hélène (1864) triomphe aux Variétés, suivie de Barbe-Bleue et La vie parisienne (1866), La Crande-Duchesse de Gerolstein (1867), La Périchole et L'île de Tulipatan (1868), (1869). La guerre de 1870 met fin aux divertissements et le public reproche maintenant à Offenbach ses origines. Il s'exile avec son épouse - il s'est marié en 1844 - et ne retrouvera la scène parisienne qu'en 1873, en prenant la direction du Théâtre de la Gaîté : il adapte ses ouvrages aux ressources de ce nouveau théâtre et monte surtout La haine de Victorien Sardou, dont l'échec signe sa ruine et à nouveau sa démission. Sa collaboration avec Meilhac et Halévy prend également fin avec La boulangère a des écus (1875), et avec elle l'estime du public parisien. Offenbach se tourne alors à nouveau vers l'étranger, où il est invité à venir diriger ses œuvres - il relatera notamment sa tournée aux Etats-Unis dans ses Notes d'un musicien en voyage. (1878) et surtout La fille du tambour-major (1879) lui offrent de renouer une dernière fois avec le succès avant que les attaques de goutte n'aient raison de lui. Il a tout juste le temps d'achever son ultime partition, commencée vers 1875 : Les contes d'Hoffmann seront acclamés à Paris quatre mois après sa mort, puis consacrés à New York l'année suivante.

4 nnpn BARBE-BLEUE L'histoire se déroule au pays du roi Bobèche, dans un temps imaginaire artp

Dans les environs du village. Déguisé en berger, le prince Saphir courtise Fleurette, la jolie fleuriste du village, mais se défausse une fois de plus dès qu'elle parle mariage. Arrive la pétulante Boulotte, qui serait quant à elle ravie d'ajouter Saphir à son catalogue d'amants. Popolani, l'alchimiste de la cour, recherche de son côté la future reine du mois j "de mai, tandis qu'Oscar | [ est en quête de la fille du roi argument• • visl- Bobèche, abandonnée par la reine Clémentine à la naissance de son second Libre et drôle adaptation enfant : celui-ci se révélant idiot, on voudrait du conte de Perrault, aujourd'hui rappeler à la cour la princesse Hermia, le Barbe-Bleue d'Offenbach que l'on vient chercher sur les rives où le panier qui la contenait a pu échouer. réunit les atouts Au village. Une loterie est organisée pour qui ont déjà fait le succès désigner la reine de mai : ce sera Boulotte. La stupeur de La Belle Hélène et feront est à son comble lorsque l'on découvre que le panier dans lequel les billets sont recueillis est celui celui de nombre de la princesse Hermia. Il appartient à Fleurette... des ouvrages qui se révèle être la fille du roi Bobèche et de la reine du compositeur : Clémentine. la Hortense Le duc Barbe-Bleue fait son entrée au moment où Hermia s'en retourne au palais paternel, Schneider, sa diva accompagnée de Saphir. Il s'est débarrassé de prédilection, de ses cinq premières épouses avec le concours les librettistes Henri Meilhac de l'alchimiste Popolani, et en cherche une sixième. et Ludovic Halévy, Boulotte, tout à sa joie d'être couronnée reine de mai, lui semble la proie idéale. rois de l'intrigue et du rebondissement, enfin la scène du Théâtre des Variétés, à Paris. Cet opéra bouffe en trois actes est créé le S février 1866 alors que le compositeur est au sommet de sa gloire, et repris dès la même année à Londres, Vienne et Bruxelles.

BARBE-BLEUE artp2

A la cour du roi Bobèche. Tout en s'entraînant à la génuflexion, les courtisans soupçonnent Alvarez d'être l'amant de la reine Clémentine : il doit être exécuté par Oscar. Le roi trouve également suspect le comportement de son vassal Barbe-Bleue, dont les épouses se succèdent trop rapidement à son goût, mais il est tenu de reconnaître artf*3 la supériorité de son armée. Il est pour l'instant préoccupé par l'avenir de sa fille, dont il entend bien détourner l'amour sur un roi voisin... Dans l'antre de l'alchimiste. Barbe-Bleue entraîne dont on découvre que Saphir est le fils ! Boulotte dans la cave de Popolani, où reposent Barbe-Bleue et sa future épouse font leur ses cinq premières femmes défuntes. Terrifiée, apparition et Boulotte s'empresse d'embrasser Boulotte plaide son innocence et son droit à la vie tous les gentilshommes. Insulté, Barbe-Bleue décide devant un alchimiste qui semble se montrer de se venger en se débarrassant rapidement miséricordieux : il lui offre de choisir entre deux fioles, de la jeune paysanne et en faisant d'Hermia l'une de poison l'autre d'eau. Boulotte boit le poison sa septième femme. et s'effondre. Barbe-Bleue constate le décès puis sort. Boulotte revient aussitôt à la vie grâce à une astuce de Popolani : on découvre alors qu'il a simplement drogué les femmes destinées à la mort pour les faire siennes. Il les invite à le rejoindre pour le finale. À la cour du roi Bobèche. Barbe-Bleue interrompt le mariage d'Hermia et de Saphir en prétendant que la princesse lui est promise. Sa supériorité militaire, le coup qu'il donne au jeune prince et le rapt de la princesse lui assurent la victoire. Popolani apparaît alors avec les six épouses déguisées en gitanes. Il avoue son subterfuge à Oscar, qui lui confesse en retour qu'il n'a tué, en dépit de l'ordre royal, aucun des amants de la reine. Saphir se joint à eux pour comploter. La reine Clémentine rejoint quant à elle sa fille, dont l'insoumission exaspère Barbe-Bleue, et toutes deux s'insurgent contre la domination masculine. Les gitanes entrent en scène. Prétextant la lecture des lignes de la main, Boulotte dévoile les méfaits de Barbe-Bleue et du roi. L'acte se termine dans la réconciliation générale.

6 BARBE-BLEUE Après avoir dirigé le Grand orchestre d'harmonie des communautés européennes, en 1991, Jean-Pierre Haeck devient directeur musical de l'Ensemble orchestral Mosan. De 1996 à 2001, il est chef-assistant de Friedrich Pleyer pour Rigoletto, Salomé, Norma, Tannhaiiser, Nabucco, Falstaff, Traviata, Aida, Les noces de Figaro, Turandot et Madame Butterfly, à l'Opéra royal de Wallonie. Dans cette même salle, il dirige par la suite la création mondiale d'Orphée Abymé (1998), puis La vie parisienne, Manon, La favorite, L'hygiène de l'assassin, La périchole et Pomme d'api (ouvrage qu'il reprend en 2001 au festival de Spa). On le retrouve également à la direction d'orchestre du concours Printemps de la guitare (1998), d'un concert Mozart-Rossini avec Michel Trempont et l'Orchestre de chambre de Wallonie (2001), de plusieurs ouvrages présentés au festival international Jacques Offenbach de Bad Ems (La princesse de Trébizonde, Le fifre enchanté, Boule de neige, Vert-vert), du festival de Wallonie (Freyhir• un concert Schubert-Bloch-Lalo avec David Cohen, un concert Honegger-Saint-Saëns-Roussel-Fauré), ou encore de plusieurs concerts des Nuits musicales de Nice (notam­ ment un concert Mozart avec Marielle Nordmann, Philippe Bernold et l'Orchestre philharmonique de Nice). Jean-Pierre Haeck prépare actuellement Chantons sous liSi la pluie et les Dialogues des Carmélites de Poulenc pour l'Opéra royal de Wallonie, ainsi # que Barbe-Bleue d'Offenbach qu'il • f\ km présentera l'an prochain (après l\^dl lierre haeck Limoges) à l'Opéra d'Avignon. Aux M côtés de l'Orchestre philharmo­ [DIRECTION MUSICALE] nique de Liège, où il est actuellement "premier chef invité", il devrait également présenter en 2003 un Chef-assistant de Friedrich Pleyer concert Rossini, un concert Dvorak (au festival de à l'Opéra royal de Wallonie Val-Dieu), le concert des lauréats du concours Reine (1996-2001) Elisabeth, un concert . Il retrouvera Direction de plusieurs ouvrages l'Orchestre philharmonique de Liège, durant cette du Répertoire au festival de Spa, même période, pour l'enregistrement de Comala de au festival international J. Jongen et du Concerto militaire de Jacques Offenbach. Jacques Offenbach de Bad Ems, au festival de Wallonie et aux Nuits musicales de Nice. Premier chef invité de l'Orchestre philharmonique de Liège En projet, les Dialogues des carmélites de Poulenc à l'Opéra royal de Wallonie, et l'enregistrement du Concerto militaire d'Offenbach.

nnpn BARBE-BLEUE Eric Chevalier entre en 1978 au Theater Design Course of the English National , à Londres. En 1979, il conçoit les décors des Saltimbanques de Ganne pour l'Opéra de Liège. Il est engagé en 1981 au bureau d'études de l'Opéra de Paris et deux ans plus tard, est nommé chargé de production dans cette même mai­ son. Il poursuit parallèlement son activité de décora­ teur, et signe successivement Les contes d'Hoffmann et Roméo et Juliette à Séoul, Le pescatrici de Haydn à Metz, Ciasone de Cavalli à Innsbruck, Caen et au Théâtre des Champs-Elysées, Der Colem d'Albert à Ulm, Don Quichotte de Massenet à Tours, Rennes et Angers, Carmen et Faust à Carcassonne, La vie parisienne à Liège, Une nuit à Venise à Kaiserslautern, Erzsebet de Chaynes à Massy. Il travaille également sur La fiancée du matin d'Hugo Claus, Le dernier jour d'un condamné à mort de Victor Hugo, La provinciale de Marivaux, Orage de Strindberg, ou encore Poil de carotte de Renard pour l'Atelier théâtral de Beauvais. Il aborde pour la première fois la réalisation conjointe des décors et de la mise en scène avec La flûte enchan­ tée à Reims, puis à Limoges et Toulon, La traviata à Reims et Toulon, Rigoletto à Reims, Marseille et Athènes, La fille de madame Angot, Barbe-Bleue et Hans le joueur de flûte à Metz, Le petit duc de Lecocq à Metz et Avignon, Les travaux d'Hercule de Terrasse et Der Prozess de Von Einem à Nantes (création française). Il vient de réaliser les décors de Titanic y de Maury Yeston pour les Opéras de mm m Liège et Avignon, ceux de Das tage- ( | ihevalier buch der Anne Frank de Fried pour Karlsruhe, ainsi que ceux de La péri- [MISE EN SCÈNE] chole pour une coproduction Avignon, Massy, Liège, Metz, Toulon, Monte-Carlo et Toulouse. Il prépare 1983 actuellement les décors de L'anneau des Nibelungen chargé de production pour l'Opéra de Wallonie, et ceux de Monsieur à l'Opéra de Paris Beaucaire pour Metz. Décorateur et metteur en scène Eric Chevalier a été en outre l'assistant de plusieurs Assistant des peintres Adami, peintres : Valerio Adami, Karel Appel, Arman, Miquel Appel, Barcelô, Arman, Jenkins Barcelô, Paul Jenkins, Hubert Monloup, ainsi que du décorateur Alexandre Trauner pour La flûte enchantée 1996 aux Chorégies d'Orange en 1989. mise en scène C'est avec ce même ouvrage qu'il a eu l'occasion de de La flûte enchantée découvrir le Grand Théâtre de Limoges, en mars 1996. au Grand Théâtre Il y a ensuite mis en scène Les mousquetaires au couvent, de Limoges en février 2000.

nppn BARBE-BLEUE Juriste de formation, Dominique Rossignol commence à travailler le chant parallèlement à ses études universi­ taires. En 1987, il effectue ses débuts professionnels à l'Opéra de Dijon avec le rôle de Itulbo du Pirate de Bellini. Très vite, il se produit ensuite sur les principales scènes françaises : Théâtre du Châtelet, Opéra de Lyon, Opéra-théâtre de Metz, Opéra-Comique, Théâtre des Arts de Rouen, Esplanade de Saint-Etienne, Opéra de Toulon. Le public de Limoges l'a pour sa part découvert en mars 1999 dans La veuve joyeuse, avant de l'applau­ dir une nouvelle fois en mars 2000 dans La force du destin (rôle de Trabuco), puis en février 2002 dans Don juan de Manara (rôle de Don Jaime). ~| ^ 5 Spécialiste des emplois 11 v f I I I M I | \J de second ténor, il est J lie rossi particulièrement appré­ [BARBE-BLEUE] (t énor cié dans les rôles de composition où la qualité de sa voix, sa rigueur musicale et son sens de la scène trou­ 1987 vent leur meilleure expression. débuts à Dijon dans Le pirate de Bellini Esclarmonde, Panurge et Le Cid au festival Massenet 1997 André Chénier à Toulon 1999 La veuve joyeuse à Limoges 2002 Don Juan de Mahara à Limoges

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/ 9 BARBE-BLEUE Originaire de Montréal, Suzanne Gari effectue ses études musicales et vocales à Paris, au Canada, puis en Allemagne où, de 1980 à 1988, elle est engagée comme jeune soliste au Deutsche Oper am Rhein de Diisseldorf. En 1988, elle remporte le premier prix au Concours international de chant Offenbach à Paris. Son répertoire comprend des rôles tels que Gabrielle (La vie parisienne), Annchan (Der freischûtz), Marguerite (Faust), Despina (Cosi fan tutte), Marzelline (Fidelio), Donna Elvira (Don Ciovanni), Musetta (La bohème), Bettina (La mascotte), Serpolette (Les cloches de Corneville), Simone (Les mousquetaires au couvent). Suzanne Gari s'est produite dans plu­ sieurs festivals (festival de Saintes, festival de Heidelberg), et a participé VII 7 aux enregistrements des Motets de hne gari Rameau pour Harmonia Mundi, [BOULOTTE] soprano d'Armide de Lully pour Radio France, et de Piramo et Tisbe de Hasse pour Schwann. Au cours de la saison 1993/1994, elle a chanté La Fille de madame Angot devant le public du Grand Théâtre de Limoges qu'elle a retrouvé en mars 1996 avec La Flûte enchantée (rôle de la Deuxième dame). Plus récemment, on a pu l'entendre dans L'enfance du Christ (Marie), dans la comédie musicale Le fantôme de l'opéra à Hambourg, et dans la création européenne de la comédie musicale Titanic.

jnppn BARBE-BLEUE Après avoir côtoyé différents types de spectacles par le biais de la musique de rue et du café-théâtre, Yvan Rebeyrol découvre l'art lyrique au début des années 80, et participe à de nombreux ouvrages du répertoire. Il est ainsi engagé au Grand Théâtre de Limoges comme artiste des chœurs entre 1984 et 1987. Entre opérette et opéra, il s'exprime notamment dans les rôles de com­ position du répertoire français : Guillaume dans Hans le joueur de flûte, le prince Paul dans La grande-duchesse de Cérolstein, Trénitz dans La fille de madame Angot, Micro­ scope dans Le voyage dans la lune, yvan rebevrol Domino dans Les brigands, Gustave ROI BOBÈCHE] (tenoré dans Le pays du sourire, Malicorne dans Les saltimban­ % ques, Don Pedro dans La périchole. 1984 Récemment, il a chanté Monostatos dans La flûte artiste des chœurs enchantée à l'Opéra-théâtre de Metz et à l'Opéra de au Grand Théâtre Massy, Goro dans Madame Butterfly à l'Opéra-théâtre de Limoges de Besançon, le Remendado de Carmen à Reims et à l'Opéra-théâtre de Metz dont il a rejoint la troupe 1989 d'artistes en résidence en 1995. On a également pu Madame Butterfly l'entendre dans Les contes d'Hoffmann, Werther, La favo­ (Yamadori) rite, La bohème, Rigoletto, L'enfance du Christ, Traviata, à Limoges Madame Butterfly, L'opéra d'Aran, Tosca... 1995 En 1999, il a pris part à la création française de l'opéra artiste en résidence pour enfants de Marco Tutino Le chat botté à l'Opéra de à l'Opéra-théâtre de Metz Metz (rôle de Nicola). Le public de Limoges a eu l'occasion de l'applaudir à 1999 deux reprises en tant que soliste, en 1989 dans Madame création française Butterfly et en 1991 dans Lakmé. du Chat botté de Marco Tutino

Il étudie le chant au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, suit les master-classes de Lorraine Nubar, Daniel Ferro et Martin Isepp à l'Abbaye de Royaumont, et se perfectionne auprès de Gundula Janowitz. Il fait ses débuts dans la troupe de l'Opéra du Rhin, avant d'être engagé à l'Opéra de Lyon où il aborde un vaste répertoire d'opéra. Depuis 1988, Francis Dudziak se produit sur les princi­ pales scènes francophones, et privilégie le répertoire français : La vie parisienne, La fille du tambour-major, Si j'étais roi, Manon, Carmen, Lakmé. Mais aussi II ritorno d'Ulisse à Lausanne F__ et Cenerentola à Metz. T| ^ Après les rôles de Masetto et Papageno, ^ is dudziak Francis Dudziak fait ses débuts dans [POPOLANI] (baryton Guglielmo (Cosi fan tutte) à Rouen. Au Capitole de Toulouse, il chante les viennois avec Rêve de valse et La 1986 chauve-souris (mis en scène par Jérôme Savary, qu'il débuts dans la troupe retrouve au Grand Théâtre de Bordeaux avec La vie de l'Opéra de Lyon parisienne). Le répertoire du XXe siècle ne lui est pas inconnu : il 1990 enregistre H.H. Ulysse de Prodomidès à Strasbourg, inauguration du premier festival crée La grotte d'Ali de Mark Foster, Les égarés de Massenet à Saint-Etienne G. Meymone à Lyon, et L'arbre de mai de François Fayt 1993 et Marcel Maréchal à Marseille. Au Châtelet il participe La fille de madame Angot aux productions de Lulu et Wocceck d'Alban Berg, et du à Limoges Prigionero de Dallapiccola. Il crée la version française du Candide de Bernstein en 1995 à Saint-Etienne, Liège et 1995 Nancy. Il participe également à la création française du création de la version française Wozzeck de Gurlitt à Rouen, grand prix de la critique de Candide de Bernstein 1997. Ses talents de comédien en font également un Enregistrement remarquable interprète du répertoire de l'opérette. des Brigands d'Offenbach Ardent défenseur de la mélodie française, Francis et de Fortunio de Messager Dudziak réserve une grande partie de son activité au 1998 récital, à Paris (Musée d'Orsay, Châtelet), à la radio, professeur invité à l'Université dans divers festivals (en 1990, il inaugure le premier fes­ de Bogota tival Massenet de Saint-Etienne par un récital de mélo­ dies, et en 1999 se produit à Toulouse lors des Midis du 2001 Capitole), et sur de nombreuses scènes internationales. La fille de madame Angot Sa discographie comprend, outre Les brigands d'Offen­ à Limoges bach et Fortunio de Messager, trois récitals de mélodies de Jean Wiener, Jules Massenet et Claude Debussy, Les pèlerins de La Mecque de Gliick. Scylla et Claucus de Ledair sous la direction de John Eliot Gardiner, et une sélection de chansons montmartroises. Professeur invité à l'Université de Bogota (Colombie) en 1998, il enseigne le chant au Conservatoire de Montpellier. Francis Dudziak a déjà eu l'occasion de se produire au Grand Théâtre de Limoges dans Lakmé, La flûte enchan­ tée et La Fille de Madame Angot. BARBE-BLEUE discographie

enregistrement de référence

(enregistrement unique, extraits): Récital «Vive Offenbach!» chez EMI classics, collection Rouge et Noir, réf. 57S42S2

cet enregistrement de référence vous est proposé par Anecdotes partenaire musical 19, rue du Consulat 87000 limoges

Mardi 7 9 novembre Musique anglaise OSRL, soliste Thierry Thibaud, tuba

Mardi 26 novembre Elina Kuperman Yann Ollivo Duo violon-piano

Vendredi 6 décembre L'élîxîr CTaiTIOUr Dimanche 8 décembre „ , Opera en deux actes 2002 K de Gaetano Donizetti