Guyane 2011 Guyane 2011
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Couv-RA2012-Guy-v1_BAT 11/05/12 18:26 Page1 ÉDITION2012 INSTITUT D’EMISSION DES DEPARTEMENTS D’OUTRE-MER 11 GUYANE 2011 GUYANE 2011 ISSN 1632-420X ISBN 978-2-916119-55-7 Couv-RA2012-Guy-v1_BAT 11/05/12 18:26 Page2 Forêt guyanaise (Ouanary, commune de l’Est, montagnes des Trois Pitons) © Olivier BRUNAUX, ONF INSTITUT D’EMISSION DES DEPARTEMENTS D’OUTRE-MER ETABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL SIEGE SOCIAL 164, rue de Rivoli - 75001 PARIS 2 Guyane Rapport annuel 2011 Les renseignements autres que monétaires publiés dans la présente étude ont été recueillis auprès de diverses sources extérieures à l’Institut d’émission et ne sauraient engager sa responsabilité. L’IEDOM tient à remercier les diverses administrations publiques, les collectivités et les entreprises pour les nombreuses informations qu’elles lui ont communiquées. 4 Sommaire Pages Avant-propos 9 Synthèse 10 La Guyane en bref 12 CHAPITRE I – LES CARACTERISTIQUES STRUCTURELLES 15 Section 1 – La géographie et le climat 16 Section 2 – Les repères historiques 17 Section 3 – Le cadre institutionnel 19 1. Dans le paysage administratif français 19 2. Dans le paysage communautaire 22 CHAPITRE II – PANORAMA DE L’ECONOMIE DE LA GUYANE 23 Section 1 – La population 24 Section 2 – Les principaux indicateurs économiques 26 1. Les comptes économiques 26 2. L’emploi et le chômage 30 3. Les revenus et les salaires 35 4. Les prix 40 5. Le commerce extérieur 43 Section 3 – Les politiques et finances publiques 49 1. Les politiques publiques et leur mise en oeuvre 49 2. Le système fiscal 53 3. Les finances publiques locales 60 CHAPITRE III – LES SECTEURS D’ACTIVITE 69 Section 1 – Aperçu général 70 Section 2 – L’agriculture et l’élevage 71 1. Panorama du secteur de l’agriculture et de l’élevage 71 2. Les aides publiques 73 Section 3 – La pêche 75 1. Panorama du secteur de la pêche 75 5 2. Les aides publiques 79 Section 4 – La filière forêt bois 81 1. Panorama du secteur bois 81 2. Le soutien à la filière 83 3. La certification de la forêt guyanaise et les perspectives 84 Section 5 – L’industrie et l’artisanat 86 1. Le secteur industriel dans l’économie guyanaise 86 2. Panorama du secteur industriel 86 3. Panorama du secteur artisanal 94 Section 6 – L’énergie 95 1. L’énergie électrique 95 2. Les sources de production de l’énergie 97 3. Le soutien à la maîtrise de la demande en énergie 100 Section 7 – L’eau et l’assainissement 101 1. L’eau 101 2. L’assainissement des eaux usées 103 Section 8 – L’environnement 105 1. La gestion des déchets 105 2. La protection de l’environnement 108 Section 9 – La construction 110 1. Le secteur du BTP dans l’économie guyanaise 110 2. Panorama du secteur de la construction 110 Section 10 – Les transports 116 1. Le secteur des transports dans l’économie guyanaise 116 2. Panorama du secteur des transports 117 Section 11– Le commerce 123 1. Le secteur commercial dans l’économie guyanaise 123 2. Panorama du secteur commercial 124 Section 12– Les services marchands 129 1. Le secteur des services marchands dans l’économie guyanaise 129 2. Les TIC en Guyane 130 3. Le soutien à l’innovation 131 Section 13– Le tourisme 132 1. Le secteur du tourisme dans l’économie guyanaise 132 2. Panorama du secteur touristique 133 6 3. Les politiques de soutien au tourisme 135 Section 14– Le spatial 137 1. L’organisation du secteur 137 2. L’activité du secteur 138 3. Les incidences sur l’économie de la Guyane 140 Section 15– L’éducation et la santé 143 1. Le secteur « Education et santé » dans l’économie guyanaise 143 2. L’éducation 144 3. La santé 147 CHAPITRE IV– L’EVOLUTION MONETAIRE ET FINANCIERE 151 Section 1 - La structure du système bancaire 153 1. Les faits marquants de l'exercice 153 2. L’organisation du système bancaire 158 3. La densité du système bancaire 162 4. Les moyens de paiement 165 5. L'activité des fonds de garantie 167 Section 2 - Les conditions d'exercice de l'activité bancaire 168 1. Les taux d'intérêt 168 2. Le bilan agrégé des banques locales 172 3. Les performances financières des banques locales 173 4. Les tarifs bancaires 176 Section 3 - L'évolution de la situation monétaire 177 1. Les avoirs financiers des agents économiques 177 2. Les crédits à la clientèle 181 3. La circulation fiduciaire 186 4. Les grandes tendances du financement des secteurs d'activité 189 5. Le surendettement 192 Perspectives 193 Annexes 195 1. Statistiques économiques 196 2. Statistiques monétaires et financières 207 3. Chronologie des principaux évènements de l’année 2011 213 4. Liste des publications de l’IEDOM 215 7 8 Avant-propos année 2011 s’inscrit pour la Guyane en contraste par rapport au profil dominant dans l’outre-mer, affichant un indicateur du climat des affaires (ICA) en nette progression L’ depuis la fin du premier trimestre 2010. Même si l’ICA ne constitue pas à lui seul un indicateur de bonne santé économique, il confirme une tendance que souligne le taux de croissance du PIB 2010, tel qu’évalué par le CEROM en septembre 2011, et qui s’établit à +2,5 % en volume. Cette progression est supérieure à la moyenne nationale (+1,5 % pour 2010), mais marque toutefois un ralentissement par rapport à 2009 (+3,6 %). Ceci constitue le grand paradoxe de la Guyane : elle surperforme les chiffres nationaux depuis plusieurs années déjà, mais ses résultats demeurent insuffisants, en regard de la croissance de sa population, pour maintenir la richesse individuelle telle que la traduit l’indicateur du PIB par tête. De cette situation découle que les taux de chômage ou d’emploi sont en constante dégradation, sans réelles perspectives d’amélioration dans les années qui viennent, compte tenu de l’évolution démographique et des difficultés à mettre en œuvre les politiques propres à inverser la tendance. Pourtant cette situation ne doit pas occulter les atouts dont dispose la Guyane. En premier lieu justement cette population jeune, installée sur un vaste territoire dont les richesses naturelles sont à peine exploitées. Ce simple constat, allié au fait que la Guyane bénéficie d’autres atouts comme un noyau de population active hautement qualifiée, grâce à l’implantation ancienne du centre spatial avec son effet d’entraînement sur les entreprises du secteur secondaire, ou l’appartenance à une région du monde qui connaîtra certainement une croissance supérieure à celle de l’Europe dans les prochaines décennies, permet d’être raisonnablement optimiste. Tout ceci valide, s’il en était besoin, un objectif de développement endogène que les caractéristiques physiques et socio-économiques de la Guyane rendent possibles, pour peu qu’un chemin de politique économique soit trouvé qui le rende accessible. Ce sera dans les prochaines années le principal défi à relever, notamment pour l’assemblée unique et l’exécutif territorial qui devraient se mettre en place en 2014. La présente monographie, qui se veut avant tout un état des lieux à fin 2011, n’a d’autre ambition que de nourrir la réflexion de tous ceux qui sont amenés à réfléchir sur un schéma d’intervention qu’il soit global ou sectoriel, élaboré pour mettre en place les outils nécessaires à un développement harmonieux de la Guyane. Jean-Pierre DERANCOURT Directeur de l’IEDOM en Guyane 9 Synthèse a reprise de l’économie mondiale marque le pas en 2011. Ce ralentissement global s’explique notamment par la hausse du prix des matières premières, le renforcement des L incertitudes liées à la dette publique des pays industrialisés et des ruptures d’approvisionnement liées à la catastrophe naturelle au Japon. Si la croissance est toujours soutenue dans les pays émergents, elle ralentit en raison des perspectives de croissance mondiale atone. La hausse des prix reste contenue dans les pays développés et les tensions inflationnistes tendent à s’atténuer dans les économies émergentes. En Guyane, la situation économique est relativement dynamique en 2011, avec en particulier un regain de l’activité en fin d’année. Depuis le premier trimestre de l’année, l’indicateur du climat des affaires, indicateur synthétique issu des résultats de l’enquête d’opinions de l’IEDOM1, dépasse sa moyenne de longue période après deux ans à un niveau inférieur. La filière spatiale et le secteur de la construction continuent d’exercer un effet d’entraînement sur l’économie. L’année est marquée par un retour de la hausse des prix. Après deux années de relative stabilité (-0,2 % en 2009 et +0,4 % en 2010), elle tend vers le rythme de la France entière. L’indice des prix progresse de 2,2 % en glissement annuel à fin décembre 2011. Il est tiré par la hausse des prix de l’ensemble des postes, plus particulièrement ceux de l’énergie (+12,4 %). La situation sur le marché du travail reste difficile, caractérisée par le manque d’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi et un « halo » important autour du chômage (personnes souhaitant travailler mais classées comme inactives) pratiquement équivalent au nombre de chômeurs. Le taux de chômage évolue peu (21,0 % en juin 2011) et celui des jeunes (moins de 25 ans) reste particulièrement élevé (47,8 %). Le nombre de demandeurs d’emploi (DEFM A) progresse de 5 %, mais ce rythme est deux fois moindre qu’en 2010 et 2009. Le nombre de bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), mis en place au 1er janvier 2011, passe la barre des 16 000 en fin d’année. La consommation des ménages reste bien orientée sur l’année, malgré quelques signes d’essoufflement au troisième trimestre.