UNIVERSITE D’ANTANANARIVO DOMAINE DES SCIENCE S DE LA SOCIETE DROIT, ECONOMIE, GESTION, SOCIOLOGIE MENTION SOCIOLOGIE FORMATION PROFESSIONNALISANTE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT

Mémoire de licence

Présenté par : Monsieur R AZAFINDRAKOTO Augu. Membres du jury : Président : Monsieur SOLOFOMIARANA RAPANOEL Bruno Allain, Professeur Juge : RASOLONIAINA Elie Rapporteur : Monsieur RAKOTO ARISON Paul Ghislain, AESR Encadreur professionnel : Monsieur EMANUELSON Jean Martin Année Universitaire : 2016- 2017

REMERCIEMENTS

Tous d’abord, nous tenons à remercier Dieu tout puissant, qui donne la vie, la force, la sante, et l’aptitude pour accomplir cette réalisation mémoire. Ensuite, nous tenons à remercier toutes les équipes pédagogiques de l’université d’Antananarivo et surtout le responsable de la mention sociologie Monsieur RAHERIMALALA Étienne Stephano et le responsable de parcours professionnel Monsieur RAKOTOARISON Andriniaina Yvon qui nous permis de suivre le cursus de formation au sein du département et d’élaborer ces mémoires; Nous tenons surtout à remercier notre encadreur pédagogique, Monsieur RAKOTOARISON Paul Ghislain, et l’encadreur professionnel Monsieur EMANUELSON Jean Martin, pour leurs aides, leurs conseils, et de nous avoir pris sous leurs ailes ; Nous tenons à remercier aussi les membres du jury qui vont participer à la finalisation de ce mémoire : Monsieur le président du jury Monsieur SOLOFOMIARANA RAPANOEL Bruno Allain ; pour sa disponibilité dans la conduite de la séance et dans la correction de l’étude effectuée. Le juge, Monsieur RASOLONIAINA Elie, de ses critiques et ses questions qui vont aider à la rectification de l’ouvrage. Enfin, nous remercions toutes les personnes et membres du bureau exécutif de la commune Rurale Anosiarivo Manapa pour leurs collaborations effectives durant le déroulement du stage.

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

PARTIE I : CADRAGE CONTEXTUEL, CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE

CHAPITRE I : ETAT DE LIEUX DE LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA

CHAPITRE II : REPERES THEORICO-CONCEPTUELS

CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE

PARTIE II : APPLICATION DE CHOIX THEORIQUES SUR TERRAIN

CHAPITTRE IV : PRINCIPAUX FACTEURS QUI PRESENTENT LES PHENOMENES D’INSECURITE DANS LA COMMUNE RURALEANOSIARIVO MANAPA CHAPITRE V : IMPACTS NEGATIFS DE L’INSECURITE SUR LA VIE DES PAYSANS

CHAPITRE VI : RELATION ENTRE DEVELOPPEMENT, INSECURITE ET OPERATIONNALISATION DES HYPOTHESE PARTIE III : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE

CHAPITRE VII : ANALYSE DE DINAMIQUE DE SOCIETE FACE A LA RECRUDESCENCE D’INSECURITE CHAPPITRE VIII : BILAN ET DISCUSSION

CHAPITRE IX : RECOMMANDATION DU TRAVAILLEUR SOCIAL CONCLUSION

ACRONYMES

CRAM : Commune Rurale Anosiarivo Manapa

FKT : Fokontany

QM : Quartier Mobile

ONG : Organisation non gouvernementale

CTD : Collectivité Territoriale Décentralisé

FDL : Fond de Développement Local

CL : Comité Locale

OPCI : Organisme publique de coopération intercommunale

AM : Anosiarivo Manapa

RN : Route National

Fptsd : Formation professionnalisante en travail social et développement

Nb : Nombre

LISTE DES TABLEAUX

Tableau Nº02: Répartition de la population par fokontany, par classe d’âge ...... P06

Tableau Nº01: Répartition des ménages enquêtées par fokontany ...... P22

Tableau Nº03 : Répartition des échantillonnages par activités ...... P23

Tableau Nº04 : Répartition des échantillonnages par zones, par sexe et par classe d’âge ...... P23

Tableau Nº05 : répartition des villages accès au réseau téléphonique ...... P30

Tableau Nº06 : Répartition de commune assurer par la gendarmerie de ...... P31

Tableau Nº0 7: variation de rendement agricole depuis l’année 2015 a 2017 a cause de l’insécurité ...... P35

Tableau Nº08: Répartition de condition de sécurité de la population dans chaque fokontany ..... P36

Tableau Nº09 : Cause a effet en matière d’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa ...... P38

Tableau Nº10: Cadre logique de lutte contre l’insécurité ...... P48

LISTE DES FIGURES

Figure Nº01: Organigramme de la commune rurale Anosiarivo Manapa ...... P10

Figure Nº02 : Stratégie de braquage de dahalo selon la population enquêté...... P15

Figure Nº03 : Cycle de la notion de développement durable ...... P16

Figure Nº04 : Organigramme de dahalo en cas de vol de bœuf ...... P26

LISTE DES PHOTOS

Photo Nº01: Extrait de photo montrant le mauvais état de la route ...... P27

Photo Nº02: 03extraits de photos montrant le mauvais état de la route ...... P28

Photo Nº03: Extrait de photo montrant le mauvais Etat de la route ...... P29 Généralité

Actuellement, l’insécurité est un phénomène indissociable de la vie quotidienne des citoyens malgaches. Elle touche toutes les catégories de classes sociales. Elle est devenue une question d’actualité importante pour l’opinion publique, les responsables politiques, et pour les militaires. Selon l’express de du 14 Mars 2017, le taux de l’insécurité rurale est très élevé surtout dans le Sud de Madagascar comme le district d’Ankazoabo, Beroroha, et Sakaraha. Ces endroits sont considérés comme zone rouge, de jour comme de nuit causé par les recrudescences de dahalo.

Par ailleurs, les vols de zébus est un phénomène archaïque mais toujours en pleine croissance actuellement. La multiplication de ces voleurs de zébus qui sillonnent en groupe le sud du pays, pillant les troupeaux, menaçant les habitants, est symptomatique de la crise économique qui frappe le pays depuis la crise politique 2009.

Par conséquent, tous ces phénomènes démontrent la grande faiblesse de l’Etat et son incompétence à maitriser la sécurité. Il en résulte ainsi de nombreux problèmes dont le recul des investisseurs étrangers, les obstacles au développement du tourisme, l’insécurité alimentaire pour la population. La situation actuelle s’aggrave dans le pays, et elle renforce l’état de fragilité dans laquelle Madagascar se trouve depuis la crise de 2009.

Néanmoins, il faut savoir que l’élevage de zébus est un élément central de l’économie malgache. En effet, il est indispensable à l’agriculture. De plus, il a une forte valeur symbolique et suggère de la richesse de celui qui en possède.

Motifs du choix du thème et du terrain

En tant que travailleur social et pour mieux analyser la situation actuelle concernant l’insécurité, et afin de donner les recommandations adéquates, nous avons choisi d’effectuer notre stage au sein de la commune rurale Anosiarivo Manapa, dans le district de Betafo et région de Vakinakaratra. En effet, cet endroit est touché par la multiplication du phénomène des vols des zébus, la baisse des produits agricoles qui provoque la pauvreté des habitants et qui est un obstacle pour le développement de la population. Nous pouvons dire alors que ce vol de zébus a un très grand impact sur l’économie malgache et sur la psychologie des habitants. D’où notre thème qui en découle : «L’émergence de sentiment d’insécurité des paysans: cas de la commune rurale Anosiarivo Manapa ».

Question de départ

Avant de commencer et afin d’approfondir notre recherche, nous allons poser la question de départ « face à l’alourdissement du phénomène des dahalo actuellement, comment se traduit le quotidien de la population? »

Les étapes de la recherche

Fixation des objectifs

Le résultat escompté de notre recherche a pour but d’amoindrir les phénomènes d’insécurité publique et de promouvoir le développement local.

Phases de la recherche

Dans notre recherche, plusieurs phases ont été respectées comme l’élaboration des outils de collecte des données dont une grille d’observation ; l’élaboration des questionnaires ; des descentes sur terrains précédés d’une prise de rendez-vous ainsi qu’une collecte des données, le respect strict d’un calendrier ; la catégorisation des données et la synthèse des informations récoltées sous diverses formes tels que tableau, graphique, photo ; et enfin l’interprétation des résultats qui nous a permis la rédaction de la recherche.

Annonce du plan

Pour mieux harmoniser la compréhension de ce mémoire, nous avons opté pour le plan suivant:

Dans la première partie, nous parlerons du cadrage contextuel, conceptuel et méthodologique.

Dans la deuxième partie, nous appliquerons des choix théoriques sur terrains.

Et dans la troisième partie, nous déterminerons une approche prospective de la résolution de la problématique.

Actuellement, la population vit dans un sentiment d’insécurité tant en milieu rural qu’urbain. On trouve qu’il n’y a plus de vraie solidarité entre les individus au sein de la société. En ce moment, la commune rurale Anosiarivo Manapa rencontre ce problème, ce qui freine le développement. Pour analyser ces problèmes, nous allons voir d’abord dans un premier chapitre l’état de lieu de la commune rurale Anosiarivo Manapa, et dans un deuxième chapitre les approches théoriques de cette recherche.

CHAPITRE I : ETAT DE LIEU DE LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA

I-Historique

Anosiarivo Manapa, étymologiquement, l’histoire de cette commune part de ce nom composé. D’après le récit des anciens et d’un responsable de la commune, les rois Andrianapoinimerina et Andriamanalina avec leurs militaires respectifs habitaient sur deux collines voisines, l’une appelée Mahamavo appartenait au roi Andrianapoinimerina et son militaire, et l’autre appelée colline d’Andriamanalina était habitée par le roi Andriamanalina et son militaire. Les deux rois se défiaient au moyen du « sikidy », et selon le pacte, celui qui gagne serait le maître des deux collines. Par conséquent, le roi Andriamanalina remporta le pari ainsi il remporta les deux collines. Par la suite, il nomma Faliarivo l’un de colline pour marquer son territoire et pour crier son victoire. Faliarivo signifiant « heureux ». En juin 1961, la venue des immigrants appelés Rakotondrasoa Joseph, Rakotoarivony Louis et Rakotoasimbola changea Faliarivo en Anosiarivo. D’après toujours le récit du sage, Manapa est un croisement, un chemin, un passage obligatoire pour aller du sud vers le nord, et de l’Est vers l’Ouest, alors les mots « Manapa » vient du mot « manapaka lalana » ou bien croisement. Alors, les trois immigrants ayant imaginés ensemble un nom à donner pour le canton se décidèrent pour « Anosiarivo et Manapa » ce qui veut dire « multipliera nombreuse la population ».

A ces début, Anosiarivo Manapa faisait partie de l’ancien canton de , mais depuis l’année 1989, avec l’augmentation du nombre de la population, il demande pour devenir Fokontany Anosiarivo Manapa et après quatorze ans, c’est-à-dire, depuis l’année 2003, il est devenu une commune rurale de deuxième catégorie appelé commune rurale Anosiarivo Manapa. II- Localisation et délimitation

La commune rurale Anosiarivo Manapa se trouve à 70km au sud-ouest de la capitale . Elle fait partie du district de Betafo, région du Vakinakaratra. Elle est membre à part entière de l’OPCI 4A, Organisme publique de coopération intercommunale qui est constituée de la commune rurale de , commune rurale d’, commune rurale d’Alakamisy Marososona, commune rurale d’Anosiarivivo Manapa, commune rurale d’.

La commune a une superficie de 529,39 Km2, et composée de sept Fokontany qui sont :

-Fokontany Anosiarivo Manapa

-Fokontany Atsetsindrano

-Fokontany Bemasoandro

-Fokontany Antanimenana

-Fokontany Ambohimandroso

-Fokontany Ambatofotsy

-Fokontany Soafierenana

La commune Anosiarivo Manapa est délimitée :

Au Nord par la commune rurale de Mahaiza Au sud par la commune rurale d’Andrembesoa A l’Est par la commune rurale d’Alakamisy Marososona A l’Ouest par la commune rurale d’

III-Situation démographique

Lors de la dernière estimation du nombre d’habitants, la commune rurale Anosiarivo Manapa compte 10698 habitants, avec une densité moyenne de 97habitatants par Fokontany. La taille du ménage moyenne est de 7 personnes par foyer.

Tableau Nº 01 : Répartition de la population par Fokontany, par classe d’âge.

FOKONTANY 0-5 6-10 11-17 18-60 60et+ Total Antsetsindrano 723 516 669 882 53 2843 Antanimenana 86 80 43 141 3 353 Anosiarivo Manapa 242 273 157 520 27 1219 Ambatofotsy 165 174 187 440 23 989 Ambohimandroso 522 304 241 417 69 1553 Bemasoandro 181 119 133 255 12 700 Soafiarenana 754 560 773 901 53 3041 TOTAL 2673 2026 2203 3556 240 10698 Pourcentage (o/o) 24,98 18,93 20,52 33,23 2,24 100 Source : Bureau de la commune rurale Anosiarivo Manapa, Année 2017

D’après ce tableau, nous avons vu que 64% de la population dans la commune ont moins de 17 ans ; que 33, 23 % de la population sont âgés entre 18 à 60 ans, et les 2,24 % restant de la population sont âgés de plus de 60 ans. C'est-à-dire, la majorité de la population est encore dans la tranche des catégories inactive car, 33,23% des populations seulement sont actives, face à 66,6% des populations inactives selon la norme internationale des droits de l’homme, du travail, et du droit des enfants.

IV- Situation géographique et ressources naturelles

Relief

Deux grands ensembles de relief caractérisent la commune rurale Anosiariavo Manapa.

A l’Est, le relief est montagneux comme la plus part des hautes terres centrales de l’ile, sillonné de vallées plus ou moins étroites et ou l’altitude moyenne varie de 1300 à 1500m

A l’Ouest, un vaste territoire, dont la moitié de la zone est jalonnée de chaînes montagneuses sauvages.

Hydrologies

Plusieurs fleuves traversent dans la commune rurale Anosiarivo Manapa :

-Partie sud-ouest : il y a une rivière appelé Ranon’i Belanitra, l’eau se déverse vers le Sud et se diverse jette vers le fleuve Mania.

-A l’Est : il y a une rivière dénommée Morarano, l’eau se déverse vers le Sud-Est.

-Partie Nord, il y a la rivière KILA qui arrose la partie Nord de la commune.

-Partie Nord-Ouest, il y a trois fleuves dénommés Atsenana, Ankeniheny, Ampitomita, qui arrose la partie Nord-Ouest de la commune.

-Partie Sud : la rivière dénommée Belomotra. Cette rivière arrose la partie de Fokontany Ambohimandroso.

Sol

On distingue trois sols spécifiques

-Sol ferralitique : ces sols se trouvent dans la partie Nord de la commune. Ils sont riches en humus et ont une bonne propriété chimique. -Sol pauvres : les caractéristiques des sols dans la partie centre de la commune sont presque des sols minéraux squelettiques très pauvre et la culture s’y limite à la récupération de thalwegs c'est-à-dire l’érosion fluviatile et fréquemment occupe par le réseau hydrographique et de réduit colluviaux.

-Sol calcaire : les parties sud de la commune sont presque des sols calcaire, il est affleurement granitique de sols quasi-inapte à la mise en culture sauf les replats sommitaux et le surface rajeunies.

Climat

La commune rurale Anosiarivo Manapa a 2 caractéristiques du point tres differents de vue climatique :

-Climat tropical : la partie centre, Nord et Est de la commune ont un climat tropical, durant le mois de juin et août, la température baisse jusqu'à 03 c à 15 c, et le mois de mars jusqu'au mois de septembre, la température augmente de 17 c à 25 c.

-Climat tropical chaud et humide : les parties Sud, Sud Est, Ouest sont des zones chaudes et humides. Ils ont une température de 20 C à 28 C durant le mois de Mars jusqu'à au mois de septembre, et de 11 C à 17 C du mois de mai jusqu’au mois de août.

-Pluviométrie : 5 mois sur 12 environ de 1200 mm à 900 mm, l’humidité relative est toujours inférieure à 70 % entre septembre et Novembre.

Ressources minières :

Tous les fokontany de la commune rurale Anosiarivo Manapa sont presque dotés de ressources minières.

D’une part, les pierres industrielles comme les granites, les marbres, les cristaux, le quartz rose, l’améthyste ; et d’autre part la pierre précieuse comme l’or, le béryl, la tourmaline, la citrine,

Végétation

Le fokontany Soafiarenana et Antanimenana abritent les reste des forets d’altitudes encore vierge. Il y a aussi des parties reboisées en eucalyptus, sapin, cassias et le reste du fokontany est couvert de graminéen à cause des terres dégradés qui couvrent mal le sol.

V- Modalité d’organisation de la commune

La commune rurale Anosiarivo Manapa est une commune rurale deuxième catégorie

Les organes qui constituent sont :

Maire : RAKOTOTSIMAROFY Justin Marcel

Conseiller : -RANAIVOSOA Modeste Luis

-RAMAMONJISOA Mamy Naval

-RAKOTOSOLOFO Raymond

-RAKOTONDRAINIBE Jean Louis

Délégué : RAKOTOMAMONJY Jean Baptiste

Assistant Délégué: RANDRIANARIZAKA Pierrot jean

1er Adjoint Maire: EMANUELSON Jean Martin

2e Adjoint Maire : RAKOTONDRABE Georges

Secrétaire General et Etat civil : RAKOTONDRANAIVO Jean Pierre

Service Foncier : RAFAMATANATSOA Armand

Service Impôt : RAKOTOARISOA Pascal Marie.

Figure Nº01 : Organigramme de la commune

Source: Bureau de la Commune rurale Anosiarivo Manapa, juin 2017

Comme on a vu dans cet organigramme, la majorité tâches communales est presque trouvée dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Même s’il y a encore des secteurs qui ne sont pas instaurés dans la commune, comme les services des secteurs de l’eau, hygiène et assainissement ainsi que les secteurs de loisir et de sport, etc.

CHAPITRE II : REPERES THEORICO-CONCEPTUELS

I-Repères théoriques

Notre analyse repose généralement sur la théorie sociologique, car, on sait que l’insécurité est l’un de phénomène social ou fait social dans la société, force est de constater que l’insécurité est très difficile à résoudre dans le monde alors que c’est un phénomène indissociable de la société. La criminalité, l’insécurité et la délinquance sont donc un phénomène normal dans la société étant donné que nous grandissons dans une société collective. La théorie d’Emile Durkheim aussi confirme dans son ouvrage les règles de la méthode sociologique 1894, P.U.F, 14ème édition, 1960, p 65-72, que « le crime est normal, parce qu’une société qui en serait exempte est tout à fait impossible ».Alors, pour amoindrir l’insécurité ou pour avoir un semblant de vie normale, on a besoin toujours d’intégration, de sanction, de contrôle social pour faire exister la solidarité et la norme sociale. Effectivement, des problèmes d’intégration découlent l’insécurité, la criminalité et la délinquance.

Emile Durkheim explique dans la sociologie de délinquance que « le problème de délinquance résulte d’un défaut d’intégration et de régulation sociale. Le développement économique de la société s’accompagne d’une individualisation croissante d’un affaiblissement des intégrations, et de contrôle sociale qui peuvent favoriser la délinquance. Ainsi, dans la société traditionnelle, le contrôle social était fort. Le sentiment d’appartenance au groupe était si fort que l’expression de toute individualité était difficile. Toute déviance était réglée à l’intérieur du groupe, au sein de la famille, du quartier, du village…sans interventions d’institutions extérieures. »

Selon la théorie Sylvain Crepon dans son ouvrage sociologie de la violence dans une édition électronique « fragments sur les temps présents », il dit qu’il existe bien une sociologie de criminalité, mais celle-ci s’occupe de recenser et d’analyser les faits de délinquance, les atteintes aux biens et aux personnes, ces qui n’en fait pas une sociologie spécifiquement de la violace mais plutôt des comportements délictueux. La violence constitue en fait une thématique transversale qui traverse une multitude de domaine de recherche et de paradigmes. II-Concepts

1-Concepts de dahalo selon le vécu des personnes enquêtées

Dans la partie ouest de la région Vakinakaratra, les voleur de zébu sont appelés« Dahalo », « Mavo », « Kotro ». Ils ont accumulé une certaine expérience. Leur stratagème est divisé en deux partie : d’une part, ils cachent leurs actes derrière leurs occupations, c’est-à-dire qu’ils travaillent aussi comme toutes les personnes dans le monde rural qui travaillent dans les champs. Ils essaient aussi d’avoir des relations avec leurs environs mais ne restent pas trop longtemps dans un lieu où il y a beaucoup de monde malgré tout. D’autre part, il y a ceux qui ne se cachent pas du tout, et les habitants savent que ce sont des Dahalo. Quelquefois, ils organisent des réunions afin que tout le monde sait et pour asseoir leur notoriété.

1.1-Mode d’opération des bandits :

Durant notre recherche, nous avons pu en faire ressortir trois modes d’opération des dahalo.

-Le « joko »

Le « joko » consiste à faire sortir silencieusement les zébus de l’en clos sans être vu ni connu. Ce mode de vol se passe constamment au cours de la nuit pendant que les propriétaires et les villageois sont dans le sommeil profond. Tous les ordres et mouvement se font donc sans bruit durant l’opération. Dans cette méthode, ils n’entrent pas dans le village s’ils aperçoivent encore de villageois éveillés. Les voleurs utilisent des gris-gris ou « ody gasy » appelés « fonoka » pour que les villageois ne puissent pas se réveiller pendant qu’ils font sortir les bœufs dans le parc. Ce mode d’0peration était la façon la plus impliquée auparavant mais ce n’est que plus tard à partir de l’année 80, qu’on assiste au « tontakely ». Même si, selon eux, la majorité des opérations de vol de zébus dans la commune sont de « tontakely » ou « raobe » actuellement.

-Le « totakely »

Le « totakely » est organisé ou pratiqué par de véritables bandes dirigées par un chef. Dans une ou quelques maisons dans un village, ils attaquent les villages à un moment non déterminé c'est-à-dire qu’ils arrivent quelques fois le jour ou parfois pendant la nuit pour dérober les biens des paysans. Ce qui lui différencie d’entre le « joko » c’est le bruit et parfois, les attaques ne se font pas par surprise mais les voleurs préviennent qu’ils vont venir pour attaquer. Dans ce cas, les chefs de bandes cherchent à conjurer le mauvais sort en portant des amulettes et se croient invulnérables incontestablement. Les dahalo utilisent des armes très dangereuses comme les fusils, souvent de fabrication locale, les haches et les sagaies avec des sifflets. Son méthode c’est de crier et d’insulter en vers les villageois et les propriétaires de zébus comme « réveillez-vous !, nous sommes arrivés ! », en lançant des pierres sur les portes et les toits pour agresser les gens, et pendant cela, les autres sortent les bœufs.

Si les propriétaires ont des moyens d’affronter les dahalo, et si les voleurs n’arrivent pas à ces fins lors de la première mission, ils n’abandonnent jamais mais ils reviennent après quelques jour avec ou sans prévenir,

-Le « raobe » ou « fahirano »

Cette mode d’opération ressemble avec le « totakely » mais ce qui les différencie c’est que, ils attaquent plusieurs villages ou quartiers dans une commune, en une seule fois et, de plus, ils sont nombreux à exécuter ensemble cet acte.

-Le « vadikandro »

Pendant le mois d’octobre à avril, une saison pluvieuse, les bandits ne font pas cette opération mais ils accomplissent leurs actes en période sèche, c'est-à-dire du mois de mai jusqu'à au mois de septembre, ils sillonnent vallées et collines, terrains situés un peu plus ou moins loin des villages, silencieux. Les voleurs s’emparent rapidement des bœufs tandis que les autres surveillent à ce que personnes ne puissent remarquer ou le poursuivre jusqu’à une distances très éloignée. En général, les modes d’opérations se déroulent presque à partir de la fin de la journée.

1.2-Les stratégies ou techniques adoptées par les bandits.

Selon l’enquête, les dahalo disposent de plusieurs tactiques ou stratégies pour accomplir leurs opérations.

D’abord, recueil d’information concernant le troupeau convoité, recherche de co-équipiers, visite un « ombiasy » et préparation occulte de l’expédition, repérage de l’itinéraire à suivre et déplacement discret sur les lieux de l’opération.

Tout d’abord, ils font recueillir l’information indispensable sur l’importance du troupeau et les particularités de la surveillance exercée sur celui-ci, ce complice appelé « Mpanolotra », vivant à proximité des bœufs convoités, qui fournit ces indications a souvent pour tâches complémentaires de faire sortir discrètement les bœufs de leurs enclos.

Ensuite, les voleurs doivent consulter un « ombiasy » (un devin) et celui-ci va d’abord procéder à la divination pour savoir quel est le destin réservé à l’expédition et quels sont les jours favorables. Les « sikidy » renseignent sur des indicateurs très précieux sur ce qu’on peut faire ou ne pas faire.

Au début de l’action, les malfaiteurs partagent les tâches ; le complice ou le « M panolotra » amène et montre tous les secrets dans le village, la place des gardes, les parcs de bœufs, les adversaires parmi les villageois ; certains malfaiteurs appelé « Panapina varavarana » tirent un coup de fusil pour marquer qu’ils sont arrivées et pour menacer les gens, lorsqu’ils tirent une fois, ça veut dire que tout le monde doit se murer dans la maison, et les autres font sortir les bœufs de l’enclos.

Après avoir fait ressortir de bœufs, le « Mpanampim-baravarana » divise en deux, l’une reste toujours « Mpanampina varavarana » mais l’autre escorte les bœufs. Et après une heure de braquage, le « Mpanampina varavarana » quitte le village et il devient « Mpiadry ady ».

Figure Nº 02 : Stratégie de braquage de dahalo selon la population enquêté.

Source : Enquête personnelle, Annee 2017

2-Concept de développement durable

La notion de développement durable réunie trois composantes essentielles : a)La composante économique: C’est l’approche économique qui est caractérisée par l’offre et la demande. b) La composante socioculturelles : C’est l’étude des changements sociaux qui se sont produits et ceux qui seraient nécessaire à l’ avenir pour résoudre le problème en tenant compte des aspects culturels.

c) La composante environnementale : Elle étudie le changement passé et résout le problème sous différents scenarios. Le développement durable donc les combinaisons des composantes économiques, socioculturelles, et environnementales. D’autres notion liées aux développements sont le développement équitable qui est la combinaison de composante socioculturelle et économique ; le développement environnemental est la combinaison des composantes socioculturelles et ainsi que le développement vivable qui sont les combinaisons de composantes économiques et environnementale.

Objectif du développement durable L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les trois aspects écologiques, sociaux et économiques des activités humaines : Ces trois piliers sont à prendre en compte par les collectivités comme les entreprises et les individus. La composante du développement durable suppose un équilibre cohérent et viable à long terme à ces trois enjeux. A ces trois piliers s’ajoute un enjeu transversal de plus en plus considéré comme le quatrième pilier de développement durable, indispensable à la définition et à la mise en œuvre de politique et d’action relative au développement durable, c’est la gouvernance. Le développement durable n’est pas un état statique d’harmonie, mais un processus de transformation, dans lequel, l’exploitation de ressources naturelles, le choix d’un investissement, l’orientation de changement technique et institutionnel sont rendus cohérents avec l’avenir comme avec le besoin du présent.

Figure Nº03: cycle de la notion du développement durable.

SOURCE : Théories de la formation professionnalisante en travail social et développement, Année Universitaire 2014-2015 Pour l’application de ces initiatives, le schéma démontre déjà ou se situent les difficultés. En effet, seule la partie hachurée constitue vraiment une harmonisation de trois secteurs clés et aboutir des actions favorisant le développement durable .Dans un premier temps, le problème se réfère à un conflit intra-générationnel dans la mesure où il y a une forte inégalité entre le pays mais surtout aussi entre les individus occupant la terre actuellement, l’inégalité étant axée sur la richesse des uns et la pauvreté des autres. Du fait du cette pauvreté, le domaine social vise plus le moment présent lorsqu’on est dans la pauvreté. Cette pauvreté est donc immédiate le domaine économique vise pour sa part une durée plus élargie allant de deux à cinq ans, le temps nécessaire pour avoir un retour d’investissement. Et, le domaine écologique s’établit en siècle, le temps nécessaire à la génération de certaines espèces, surtout des espèces végétales. Le souci se pose alors pour gérer un tel problème d’intérêt temporalité entre ces trois domaines. Dans un second temps, le problème se réfère à un conflit intergénérationnel dans la mesure où l’on se pose la question de savoir ce que nous allons laisser aux générations futures. C'est-à-dire le sens même du développement durable.

3 -Quelques définitions

Fait social

Selon Emile Durkheim, le fait social est l’objet d’étude de la sociologie. En résumé, sont de faits sociaux tous les phénomènes, tous les comportements, toutes les représentations idéologiques, religieuses, esthétiques suffisamment fréquents dans la société pour être dits régulières et suffisamment étendus pour être qualifier de collectifs. Durkheim définit donc un fait social comme étant : toute manière de faire, fixe ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieurs (les règles des méthodes sociologiques).

Normes sociales

Les normes sociales sont des modèles des comportements socialement acceptés qui découlent du système de valeurs de la société ou de groupes sociaux et qui régissent les conduites individuelles et collectives (le respect d’autrui implique des règles de politesse, l’interdiction du meurtre, du vol,…)

Contrôle social

Le contrôle social désigne l’ensemble des processus par lesquels les membres d’un groupe entrainent les acteurs sociaux à respecter et reproduire le modèle de comportements conforme aux valeurs et aux normes en vigueur

Le « dina » ou contrat social

Conventions collectives typiquement malgache, étaient considérer comme étant un ensemble des règles coutumières d’organisation de la société et, en tant que tels, ils ont été conçus comme l’émanation d’une réel volonté populaire, et observer comme telle, car ils furent institues par ceux-là même qui avaient ressenti le besoin. En ce qui concerne cette régime juridique, le dina est adopte à la majorité des membres du fokonolona âge de 18 ans révolus, présents à l’ensemble générale lors qu’il s’agit d’un hameau, d’un village ou d’un fokontany.

La criminalité

La criminalité est l’ensemble des actes illégaux, délictueux commis dans un milieu donné, a une époque donnée. Elle est la transgression des normes juridiques d’un système social.

Insécurité

L’insécurité désigne dans leur vie quotidienne le sentiment fait d’anxiété ou de peur que peut ressentir un individu ou une collective devant ce qui peut advenir. Il s’oppose au sentiment de sécurité ou de sérénité. Dans notre société, elle est l’ensemble des menaces physiques, morales, économique, sociales, politiques, environnementales, et culturelles, rencontré dans la vie quotidienne et qui font que la sureté physique et la tranquillité ne sont plus assurées. Violence

La violence est l’utilisation de force ou pouvoir, physique ou psychique pour contraindre, dominer, tuer, détruire ou endommager. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance, ou encore la destruction de biens humains ou d’éléments naturels

Les « dahalo »

Les dahalo sont de groupe de marginaux dans les cultures sud de Madagascar, compose principalement d’Antandroy et de Bara. Ne possédant rien ou très peu de biens, il pratique à l’ origine le vol occasionnel de Zébu afin de pouvoir fournir une dot lors qu’ils souhaitent épouser une femme.

Banditisme

Le terme banditisme c’est l’ensemble des actes criminels exécutés de façon organisée

Délinquance juvénile

C’est un ensemble des crimes et délits considères sur le plan social. Ces crimes et ses délits sont souvent faits par les jeunes

Les sanctions

Les sanctions sont une autre façon d’obtenir que l’individu se conforme à la norme sociale. Dans ces cas, on a à faire à un contrôle social extrême qui fait intervenir plusieurs institutions régulatrices.

La socialisation

La socialisation est un moyen, elle correspond au processus par lequel un individu apprend et intériorise, tout au long de sa vie, les normes et les valeurs et en vigueur dans la société. Il va adopte un comportement conforme par un simple contrôle social interne. La marche à pied, le fait de se tenir assis en cour, s’habiller,…. Résulte de ce processus d’apprentissage.

III-Problématisations

1-Problématique

Durant notre visite des quartiers et de Fokontany dans cette commune, on a vu que la plupart d’ilots sont composés de nombreux habitants sauf les quartiers loin de la commune. D’où la problématique : Quels sont les principaux facteurs d’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa ?

2-Hypothèses

Pour pouvoir résoudre cette problématique, les hypothèses suivantes se posent:

-L’absence d’interventions de l’autorité publique et la non-assistance de la sécurité publique sont la raison de la venue des dahalo.

-La pauvreté est un facteur de recrudescence d’insécurité

3-Détermination des objectifs spécifiques

Notre recherche a pour objectifs spécifiques :

- Etudes des différents facteurs criminogènes dans la commune.

-la proposition pour améliorer les conditions de vie de la population.

CHAPITRE III : METHODOLOGIES DE RECHERCHE

I-Outils et techniques adoptées

Dans le cadre d’une étude comme celle-ci, il est nécessaire d’adopter des méthodologies de recherches pour pouvoir collecter les informations fiables et nécessaires.

1-Outils

Comme approche méthodologique nous avons besoin d’outils afin d’appliqué les recherches dont recherche documentaires, des enquêtes menées sur le terrain et une analyse des données collectées.

2-Techniques des collectes de données

L’enquête socio-économique a été réalisée à l’aide d’un questionnaire auprès du Fokontany, et de chaque ménage. Afin de collecter toutes les informations fiables possibles, nous avons établi un échantillon de la population et nous avons fait une enquête auprès de ses personnes qui sont concernées par notre étude. Cet échantillon représente toutes les catégories de la population.

3-Recherche documentaire

La consultation des différents documents sur internet concernant le thème ainsi que des ouvrages et auteurs classiques, les documents officiels comme PCD de la commune rurale Anosiarivo Manapa, monographie de la commune, livre Andry Manapa… ont été nécessaires pour notre recherche.

4-Techniques vivantes

Nous avons fait des observations de notre cible et élaborer des séries de questions pour pouvoir effectuer des entretiens et des enquêtes auprès des cibles.

II-Techniques d’échantillonnage

1-Mode d’échantillonnage

Le mode d’échantillonnage s’est fait d’une manière aléatoire. Pour se faire, nous avons élaboré des groupes représentatifs des ménages dans chaque secteur du fokontany.

En effet, il nous est impossible d’effectuer des enquêtes sur l’ensemble de la population. Alors, nous avons sélectionné des individus au hasard dans cet échantillon pour répondre aux diverses questions et obtenir ainsi les informations nécessaires pour notre étude.

Nous allons présenter ci-après la répartition des enquêtes menées auprès des fokontany.

Tableau Nº 02 : Répartition des ménages enquêtés par Fokontany.

COMMUNE FOKONTANY QUARTIER ENQUETE Effectifs de s ménages enquetes Anosiarivo Manapa 5 Analambano 5 Ampatsakana 5 Anosiarivo Manapa 5 Anosiarivo Manapa Ambohimandroso 5 Ambilokely 5 Antsetsindrano 5 Antsetsindrano Andohasahakambana 5

Angorongodona 10 Ambalavato 10 Soafiarenana Soanafindra 5 Masimpierenana 5 Bemasoandro Bemasoandro 10

Ambohimandroso 10 Ambohimandroso Akadin’Ombalahy 10

Effectifs 5 15 100

Source : Mode d’échantillonnage personnelle, Année 2017

Tableau N°03 : Répartition des échantillonnages par activités

Activités Paysans Commerçants Fonctionnaires Salaries prives Transporteurs Artisans total Nombre 10570 30 23 35 26 14 10698 Taux(%) 98,65 0,28 0,21 0,32 0,24 0,13 100 Source : Centre de documentation de la commune rurale Anosiarivo Manapa, Annee2017

D’après ce tableau, la quasi-majorité, c'est-à-dire 97% de la population sont des paysans. Cette domination de l’activité paysanne permet de considérer la ruralité de la commune rurale Anosiarivo Manapa.

Tableau N°04-Répartition des échantillonnages par zones, par sexe et par classe d’âge

Effectifs de Sexe Sexe Age de Age de Age de Zone ménage enquêtés Masculin Féminin 18-29ans 30-49ans 50-60ans Fréquences (%) Est 30 3 2 1 2 2 06,66 Ouest 10 7 3 2 5 3 13,33 Nord 20 15 5 7 6 7 26,66 Sud 10 5 5 4 3 3 13,33 Centre 30 20 10 12 10 8 40,02 TOTAL 100 50 25 26 26 23 100 Source : Mode d’échantillonnage personnelle, Année 2017

Comme on a vu dans ce tableau de notre échantillonnage, nous avons pris 75 ménages dont 50 personnes était de sexe masculin et 25 personnes de sexe féminin avec catégorie d’âge de 18 à 60ans. La méthode appliquée était la méthode probabiliste avec un échantillonnage aléatoire simple.

2-Limite de la recherche

En général, ce stage s’est bien déroulé mais comme toutes expérimentations, nous avons rencontré quelques difficultés. Parce qu’au cours de notre recherche, nous avons rencontré quelques problèmes comme des personnes qui ne donnaient pas toutes les informations dont ils disposent car soient ils ne comprennent pas la question, soit ils ont peur des répercussions de cette enquête sur sa famille. L’inexistence de documents concernant les habitants du fokontany a été une des freins de notre analyse.

Dans la première partie, on a vu que la commune rurale Anosiarivo Manapa est encore vaste terrain non habités, parce que la densité de la population est encore 97 habitat par Fokontany. Il est une commune riche en ressource minière, forestière, hydraulique avec de climat tropical chaud et humide. Mais quels sont vraiment les grands problèmes de la commune ? Nous allons analyser dans la deuxième partie les idées.

L’insécurité désigne dans la vie quotidienne un sentiment fait d’anxiété ou de peur que peut ressentir un individu ou une collectivité devant ce qui peut advenir. Il s’oppose au sentiment de sécurité ou de sérénité. Pour rentrer dans le vif du sujet, nous allons présenter dans la deuxième partie quelques résultats que nous avons obtenus. Dans le quatrième chapitre, nous allons voir les principaux facteurs qui présentent ces phénomènes d’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Mananpa, dans le cinquième chapitre pour voir les conséquences de ces phénomènes et dans la sixième chapitre pour analyser la dialectique entre développement, insécurité et opérationnalisation des hypothèses.

CHAPITRE IV : PRINCIPAUX FACTEURS QUI PRESENTE LES PHENOMENES D’INSECURITE DANS LA COMMUNE RURALE ANOSIARIAVO MANAPA

I-Causes majeures de la recrudescence de l’insécurité 1-Facteurs sociopolitiques, économiques et psychologique.

Depuis les crises politiques et économique 2009, on a vu changer la sécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Selon le responsable de la commune, la raison c’est la croissance d’inflation de la population. Alors, la pauvreté devenue changé la mentalité de quelques gens pour faire du vol des bœuf une ressource d’argent.

Ensuite, selon l’enquête qui était fait auprès de ménage, la complicité de l’autorité avec les dahalo est l’un des facteurs qui favorise l’insécurité, c'est-à-dire, selon eux, il y a des agents de la force publique corrompus et qui collaborent avec les bandits.

D’après toujours la population enquêtés, il y a aussi des complices entre les malfaiteurs dans le village. Car selon eux, une attaque de dahalo n’arrive pas par hasard mais il y a complicité dans les villages. La raison c’est la mésentente entre deux personnes, deux familles. En d’autre terme, l’acte de banditisme provient principalement de la jalousie et de vengeance car selon eux, le « ady vavarano » , ou bien le vol de l’eau qui entre dans une rizière d’une personne, le « hala-botry » , le « mapitondraka »découle de la rancune. Donc, les dahalo ne sont pas des étrangers mais ils font partie de personne proche et qui font tout pour savoir beaucoup plus sur la vie de la population et offrent ou montrent les zébus ou les personne qui devraient être attaquées.

Figure N º04 : Organigramme de dahalo en cas de vol de bœuf

n

Source : Enquête personnelle, Année 2017

D’après cette figure, on vu que le dahalo ont de plusieurs acteurs lors qu’ils attaquent. Malheureusement, on a vu qu’il y a quelques membres de force de l’ordre et agents d’administration complice avec eux.

2-Problème face à la dégradation de la route

La dégradation de la route est l’un des grands problèmes qui favorise également l’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. La plupart des routes dans la commune sont tellement mauvaises. Selon l’enquête qui était fait auprès d’un responsable de la commune et des personnes enquêtées dans chaque fokontany, on était plusieurs personnes attaquées par le dahalo sur la route vers la commune rurale. La route la plus ciblée est dans le fokotany Antanimenana appelé Antsangandroma, Anaty vato pour les piétons, le chemin pour aller dans le fokontany Ambatofotsy, et aussi le chemin pour relier la commune rurale Andrembesoa. Alors, la plupart de la population est très inquiète car ils doivent passer par cette route pour aller à Antsirabe pour vendre leur rendement agricole et pour s’approvisionner en besoins quotidiens comme les produits de première nécessité.

Par conséquent, la commune rurale Anosiarivo Manapa est devenue un terrain de passage pour le dahalo à cause du mauvais état de la route, car selon eux, lors qu’il y a vol de zébu dans l’autre commune telle que dans la commune rurale Mahaiza, commune rurale Alakamisy Marososona, en général, le malfaiteurs doivent passer actuellement par la commune rurale Anosiarivo Manapa ; d’après eux, ils cherchent un chemin et un terrain difficile pour rendre difficile la poursuite des suiveurs ou « Mpanohy dia »

Photo N°01 : Extrait de photo montrant le mauvais état de la route

Source : photo personnelle, Année 2017

Photo N° 02: 03 extraits de photos montrant le mauvais état de la route

Source : photo personnelle, Année 2017

Source : photo personnelle, Annee 2017 Photo n°03 : Extrait de photo montrant le mauvais état de la route

Source : Photo personnelle, Année 2017

3-Problème de réseau communication

Selon l’actualité que nous avions observée, la commune est en voie de développement tant en matière de mentalité qu’en matière d’infrastructure. Durant notre sondage, la plupart de la population dispose de téléphone portable mais leur problème c’est l’inexistence de réseau téléphonique dans la commune. Alors, selon eux, l’inexistence de réseau de télécommunication est l’une des raisons qui favorise l’insécurité de la population, car, lorsqu’il appelle les interventions, il doit monter sur la colline ou chercher un endroit captant le réseau. Alors, lorsque la population suit les bandits, ces derniers prennent l’avantage sur eux étant donné que les dahalo ont eu le temps de préparer leurs coups et ainsi le trajet à suivre pour s’enfuir.

Tableau N°05 : Répartition des villages accès au réseau téléphonique

Operateur Village Telma orange Airtel

Anosiarivo Manapa Andranomanelatra Ambohimandroso I Analambano Andohasahakambana Ambilokely Ampatsakana Antsetsindrano Ambohimandroso II Bemasoandro Ambalavato Akadin’Ombalahy Masimpierenana Soanafindra Source : Enquête personnelle, Annee 2017

Village accès au réseau de l’operateur Airtel

Village accès au réseau de l’operateur Telma

Village accès au réseau de l’operateur Orange

Village qui n’a pas accès au réseau téléphonique

Durant notre recherche, nous allons toujours prendre des d’échantillonnage pour pouvoir analyser tous les problèmes dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. D’après ce tableau donc, notre échantillon montre que la majorité de village enquêté soufre par le réseau téléphonique. On a vu qu’un village seulement captant tous les réseaux téléphonique. Alors, la population dans les villages enquêtés dit qu’ils sont vraiment soufre lors qu’ils appellent sa famille et les intervations de la gendarmerie. 4-Eloignement des forces de l’ordre

L’éloignement des forces armées dans la commune est l’un des facteurs qui aggrave l’insécurité. Selon l’enquête auprès de la responsable de la commune, face à la pauvreté, l’autorité n’a pas le moyen pour indemniser les forces de l’ordre. Alors, c’est encore les forces armées de Betafo qui assurent la sécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa ; cependant, la distance séparant Betafo et la commune rurale Anosiarivo Manapa est estimée à environ 70 km. Donc, s’il y a une attaque de dahalo, les forces armées arrivent naturellement en retard. Néanmoins, la commune ne reste pas les bras croisés pour combattre l’insécurité. La population a établi un système de quartier-mobile pour surveiller la sécurité dans les alentours, les jeunes hommes aussi ne dorment pas mais ils veillent pour assurer la sécurité pendant la nuit malgré qu’ils restent faibles face aux malfaiteurs car sans erreurs de jugement, les dahalo détiennent toutes sortes d’armes.

Tableau N°06 : Répartition de commune assuré par la Gendarmerie de Betafo

District Commune Distance en (km) Betafo 0 Anosiarivo Manapa 70 Betafo Andrembesoa 80 Tritriva 17 Bemaha 71 Alakamisy marososona 56 07 Source : Enquête personnelle au près de l’innervation de la gendarmerie dans la commune rurale Anosiarivo Manapa, Annee 2017

D’après ce tableau, on a vu que la commune est vraiment loin de district de Betafo. Même si, selon l’intervations de la gendarmerie dans la commune rurale Anosiarivo Manapa, c’est ne pas la commune rurale Anosiarivo seulement qui soufre la recrudescence d’insécurité mais presque toutes commune dans le district de Betafo. II-Autres facteurs aggravant le phénomène d’insécurité

1-Problème de maintien des services publics

En basant sur notre thème, insécurité, nous allons parler des infrastructures. Car durant notre descente sur terrain, la majorité des infrastructures de service public est dégradée, comme les établissements scolaires, l’hôpital etc. Par exemple, dans les domaines de l’éducation, on a vu que la majorité des établissements dans la commune est encore en très mauvais état, alors les élèves sont démotivés pour aller à l’école. Là aussi en matière de sports et loisirs, les jeunes n’ont pas de passe-temps car il n’y a pas encore d’espace dédié aux loisirs dans la commune comme un terrain de sport. Alors, la plupart des jeunes est attiré par les drogues et l’abus d’alcool. Donc, selon la population, ils pensent que l’insécurité augmente toujours si le système des services publics est dégradé surtout dans le domaine de l’éducation.

2-Problème de cohésion social

On parle de cette cohésion sociale ici en matière de la solidarité. La solidarité était l’un des piliers des sociétés traditionnelles de la commune rurale Anosiarivo Manapa, et qui permet de la survie des communautés paysannes en cas de difficulté. Selon eux, auparavant, une famille qui n’avait plus de riz en réserve pouvait emprunter à son autre voisin, des exemples pratiques et similaires existaient, la population savait qu’elle pouvait toujours compter sur leur famille ou leur voisin en cas de coup dur, à condition bien sûr que ceux-ci aient le moyen de les aider, c’est le « valintana ». Et cela participait à un climat social sain et équilibré.

Mais à l’heure actuelle, il n’y a plus de vraie solidarité, même au sein de membre d’une même famille. Aussi, la mentalité change que la charité n’est plus reçue comme un cadeau venant du cœur mais comme un dû. Alors, on présente la jalousie, l’individualisation, ce qui se termine par un conflit social d’où le sentiment d’insécurité.

3-Problèmes des cohabitations dans le fokontany

Le quartier est compose d’habitants hétérogènes qui n’ont pas forcément les mêmes croyances, cultures et forme de vie, classe et valeur sociale etc. il y a donc une certaine diversité entre l’individu dans la société. Alors, la cohabitation entre la population dans les fokontany se détériore de plus en plus car, d’une part, la discrimination se fait sentir, et d’autre part l’appartenance sociale des habitants dans le fokontany ne cesse d’influencer sur leur cohabitation. Par exemple, certains habitants n’acceptent pas l’application du« dina ».En effet, on présente la mésentente et conflits relationnels ce qui se termine par l’explosion social. Donc, l’appartenance à une classe sociale joue un rôle primordial sur la cohabitation et l’entraide dans le fokontany.

CHAPITRE V : IMPACTS NEGATIFS DE L’INSECURITE SUR LA VIE DES PAYSANS.

I-Impacts sur les activités économiques

L’agriculture et l’élevage sont deux activités inséparables pour les paysans dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Ceci constitue une priorité pour le paysans car le bœuf est toujours le premier outil en matière d’activité agricole tant en amont qu’en aval. Selon eux, les bœufs assurent les fumières, le transport, le labourage, le hersage, et toutes autres étapes nécessaires pour la préparation de la rizière ou des champs. Mais face à la recrudescence de vols des zébus, les paysans dans la commune rurale Anosiarivo Manapa rencontrent un important blocage de l’activité pécuniaire, il n’y a plus de matériels pour assurer cette activité.

Ensuite, l’insécurité perpétuelle crée des inquiétudes chez les paysans éleveurs, car ils doivent garder en plein temps leurs bétails au parc à cause de la menace de dahalo dans les villages. Alors, le paysan n’ose plus élever beaucoup de zébus car ils craignent l’attaque des dahalo. Selon toujours l’enquête, avant l’année 2009, la taille moyenne des troupeaux est de 22 têtes de zébus par ménages même actuellement la taille moyenne de zébus est pas plus de 10têtes de bœufs par ménages.

Non seulement, mais selon toujours les personnes enquêtées, les jeunes hommes ne dorment pas pendant la nuit mais ils doivent garder les villages. Ils dorment le jour alors qu’on devrait travailler. En effet, les paysans agriculteurs tendent à abandonner leur terre, les produits agricoles sont en baisse à cause de l’insuffisance de matériels et de ressources humaines pour travailleur le champ. De plus, les paysans doivent faire appel à des mains d’œuvre pour aider ceux qui sont dans le besoin. C’est-à-dire, les« saraka antsaha », ils sont rémunérés par jour, malgré leur difficulté financière bien qu’un « saraka antsaha » coûte actuellement ariary 2500 par jour même si, selon eux, ces derniers n’arrivent pas plus à travailler que les bœufs, car si une personne travaille 10m2 en moyenne par jour, les deux bœufs peuvent travailler 0,5 ha en moyen par jour. Alors, les paysans rencontrent des difficultés ce qui conduit à la famine.

Tableau N°07 : Variation de rendement agricole depuis l’Année 2015 à 2017 à cause de l’insécurité

Rendement t/ha Principales cultures 2015 2016 2017 Riz 7,9 6,7 5,6 Manioc 1,7 1,4 2,6 Mais 8,3 7,5 5,3 Arachide 5,9 3,9 3,6 Haricot 3,9 2,7 2,1 Pomme de terre 5,3 4,3 3,3 Total 33 26,5 22,5 Fréquences (%) 40,24 32,31 27,45 Source : Source : Documentation de la commune rurale Anosiarivo Manapa, Annee2017

Face a la recrudescence de dahalo dans la commune rurale Anosiarivo Manapa, ce tableau montre que depuis l’année 2015, il y a des grands chute sur les principales produits agricoles, car si les principales cultures compte environ 40% de l’année 2015, en ce moment , il diminue jusqu'à 27%. Même si, le responsable de la commune confirme que c’est ne pas la recrudescence de l’insécurité seulement qui varient la situation de l’agricole mais la aussi les cataclysmes naturelles.

II-Impacts sur le domaine social

L’insécurité aussi a des effets en matière d’enseignement et de santé dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. L’école doit fermer lorsque les bandits menacent. De plus, le nombre d’élèves aussi diminue à cause de la peur d’être attaqués ou de se faire tuer par les dahalo. Non seulement, l’insécurité publique entrainent des menaces quotidiennes, les bruits accompagnés par les vols de bœufs provoquent des tourments, des stresse, aussi bien pour les paysans éleveurs et cultivateurs que pour l’ensemble de la communauté villageoise. Encore, le manque de sommeil, l’anxiété conduisant aux troubles psychiques de la population locale résultent des difficultés sur l’affectation des fonctionnaires dans les milieux ruraux.

Tableau N° 08: Répartition de condition de sécurité de la population dans chaque Fokontany.

FOKONTANY CONDITION DE SECURITE Ambatofotsy Très mauvaise Anosiarivo Manapa Moyenne Bemasoandro Mauvaise Soafierenana Mauvaise Antsetsindrano Mauvaise Antanimenana Mauvaise Ambohimandroso Très mauvaise Source : Enquête personnelle au sein de fokontany, Année 2017

Comme il est montré dans ce tableau, on a vu que la majorité de fokontany vit un sentiment d’insécurité. Alors, la population pense que la résolution de l’insécurité seulement est la condition pour assurer un développement, un épanouissement et l’harmonie dans les communes rurales.

III-Les impacts face aux politiques administratifs

Devant l’impuissance de l’Etat quant à la prévention et à la répression pour atténuer l’insécurité et les atteintes à l’ordre public, l’administration dans la commune rurale Anosiarivo Manapa est découragée, dont les formes se manifestent d’une manière à l’autre.

D’une part, la détérioration de relation entre Etat et peuple, vu la recrudescence aigue des vols des zébus, les peuples tendance à ses méfier de plus en plus d’un état incapable de faire face aux dahalo à tel point qu’ils sont tentées à choisir la complicité avec les malfaiteurs à l’intervations étatiques. Cette situation déplorable donne de mauvaises images non seulement à l’administration mais surtout aux certains dirigeants ce qui nomme aujourd’hui les dahalo Ambonilatabatra ou bandits de bureau. De ce fait, les paysans manifestes leurs mécontentements contre l’Etat en s’adonnant au banditisme pour semer les désordres.

D’autre part, la sous-administration comme résultats de l’insécurité rurale comme ce qui a été évoquer antérieurement, l’accentuation de l’insécurité rurale en en matière de vols des bœufs résulte extrêmement les difficultés d’affectation des fonctionnaires c'est-à -dire ce qui sont sur place, veulent partir et quitter ces milieux ruraux exposés par les actes des dahalo ; par contre, les nouvellement nommés affectés refusent d’y prendre le place.

IV-Impacts sur le domaine environnemental

Chaque année, en période de sécheresse, les feux de brousse sévissent dans la commune rurale Anosiarivo Manapa causés par les dégâts des dahalo. Selon l’enquête, ni jour, ni nuit, on trouve des feux de brousse dans les alentours de la commune. Même la population n’ose pas protéger car selon eux, les feux de brousse c’est un système de dahalo pour attaquer un village. C’est-à-dire, lorsque la population va éteindre les feux, les dahalo montent sur le village. En effet, Ces incendies entrainent des graves conséquences comme des centaines d’hectares de forêts sont ravagées par les feux de brousse. Chaque année, détruisant massif des herbacées, la disparition des faunes et des flores, assèchement de cour d’eau en saison sèche, la baisse de produit agricole à cause de l’appauvrissement de sols , accélération du processus de désertification, aggravation du ruissellement, augmentation d’érosion de sol, phénomène d’hyper sédimentation, étouffement des récifs coralliens.

Tableau N°09 : Cause à effet en matière d’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa

Phénomène Cause Effet Domaine économique : -faible valorisation monétaire des -Difficile pour la collecte ou produits agricoles transport commerciale et de -dévalorisation pour les agriculteurs production agricole INSECURITE Domaine socioculturelle : -multiplication de nombre d’illettré -faible taux de scolarisation et abandon scolaire Peu de développement de - Service sanitaire limite créativité et sportive Domaine administrative : -faible de capacité de gouvernement -faible taux de fiscalité locale Domaine environnementale : -Destruction de sol - feu de brousse -Diminution de rendement agricole -Changement climatique Domaine infrastructure : -surproduction -Accès difficile de village et de -sentiment de peur Fokontany Source : Enquête personnelle, Annee 2017

Comme on a vu dans ce tableau, il y a plusieurs causes qui présentent l’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa comme faible taux de fiscalité, accès difficile pour circuler dans le village et dans chaque fokontany, etc. En effet, tous les développements dans la commune ne se déroulent plus en situation normale.

CHAPITRE VI : DIALECTIQUE ENTRE DEVELOPPEMENT, INSECURITE DANS LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA ET OPERATIONNALISATION DES HYPOTHESES

I-Dialectique entre développement, insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa.

Le développement constitue de nombreuses phases d’organisation et de traitement afin d’appréhender toutes les solutions possibles qui seront des outils de prévention sur la base de fondement d’une société. Le terme développement aussi utilisé dans les sciences humaines, désigne l’amélioration des conditions de vie de la population, renvoie à l’organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être. Le développement relève d’avantage du qualitatif que quantitatif parce que la qualité de vie ne se réduit pas au bien être, mais aussi matériel, et valeurs telle que la justice sociale, l’estime de soi et la qualité du lien social.

Dans la commune rurale Anosiarivo Manapa, les paysans sont méfiés envers les forces de l’ordre car en cas d’interventions des autorités étatiques ou les forces de l’ordre dans ces phénomènes, les paysans ne disent jamais la vérité. Ils ne se confient plus aux forces de l’ordre à cause de la corruption qui y règne, aussi selon eux, même si les victimes attrapent en vif les malfaiteurs, ces derniers ne restent pas longtemps en prison mais après acquittement des sanctions ils reviendront continuer leurs actes. En effet, en cas de braquage, les paysans ne font plus appel aux forces de l’ordre mais ils entreprennent seuls la poursuite. D’où la vindicte populaire.

De plus, les paysans n’ont pas le courage d’alerter les forces de l’ordre par peur d’une vengeance venant des malfaiteurs. Les paysans restent silencieux face aux attaques des dahalo dans les villages.

En effet, l’insécurité donc augmente dans la commune rurale Anosiarivo Manapa car cet accroissement déstabilise la société et aussi apporte des impacts négatifs sur les développements économiques, sociaux et culturels. Alors, on ne peut pas garantir et réaliser un développement durable faute de la déstabilisation sociale.

II-Vérification des hypothèses

Pour ce qui concernent la vérification des hypothèses, 70% de la population enquêtes dans la commune rurale Anosiarivo Manapa confirme que la pauvreté est un facteur de recrudescence d’insécurité ; 30% de population enquêtes confirme que l’absence d’interventions de l’autorité publique et la non-assistance de la sécurité publique sont la raison de la venue des dahalo. Même si, durant notre visite et enquêtes auprès de la responsable, la commune manque de moyen financier comme fond de développement local et partenariat. Alors, quand la commune veut réaliser des projets de développement, elle rencontre toujours des problèmes.

Enfin, les responsables ont du mal à instaurer leur politique de gouvernance dans la société.

La commune rurale Anosiarivo Manapa devient un passage obligé des dahalo en ce moment. En effet, de par son milieu très accidenté, ponctué de vallées plus ou moins étroites avec des montagnes et collines qui forment des cordons pour sa périphérie, la commune est un terrain de jeu idéal pour les dahalo. Les résultats d’enquêtes aussi démontrent que la cause principale des dahalo dans la commune rurale Anosiarivo Manapa est la pauvreté de la population, la jalousie, les effets de la drogue, le mauvais état de la route, et l’inexistence d’une sécurité publique etc. Mais quelles sont donc les mesures prises pour freiner ce phénomène ?

On a vu que la population dans la commune rurale Anosiarivo Manapa est vraiment baignée dans l’insécurité. Même si l’administration fait des efforts pour maitriser l’insécurité, on a encore vu cette recrudescence dans la majorité de ses fokontany surtout dans la partie sud-ouest de la commune. Quelles solutions devrait-on adopter alors pour freiner ces problèmes ? En tant que travailleur social, nous allons proposer quelques suggestions pour promouvoir le développement local et amoindrir l’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa.

CHAPITRE VII : ANALYSE DE DYNAMIQUE DE LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA FACE A LA RECRUDESCENCE D’INSECURITE

L’insécurité est un grand problème d’actualité le plus difficile à résoudre à Madagascar. Néanmoins, la commune rurale ne reste pas attendre les résolutions de l’Etat mais elle prend les choses en main et la population fait énormément d’efforts pour combattre l’insécurité. Nous allons voir ces différentes mesures institutionnelles pour assurer la sécurité de la population.

Mise en place des QM (quartiers mobiles)

Dans la commune, le quartier mobile joue un rôle très important dans le maintien de la sécurité. Ils font leur travail en collaboration avec la gendarmerie, autrement dit, il représente la force de l’ordre au sein de la population de la localité car les éléments de la force de l’ordre se rendent compte qu’ils ne peuvent pas travailler sans l’aide des quartiers mobiles, de plus, les postes avancées de la gendarmerie sont situées à des kilomètres loin de la commune.

Ainsi, ce sont les civiles qui bénéficiaient de formation au niveau de la gendarmerie pour bien accomplir leur responsabilité. Ils portent un tenu et un bâton qui les distinguent de la population. Même si, les quartiers mobiles n’ont pas les droit de s’approprier d’une arme de guerre mais uniquement d’armes blanches.

Contrôle de passeport

Selon les présidents de fokontany, l’autre méthode c’est l’instauration des comités villageois, pour identifier et contrôler la circulation des gens dans chaque village. C'est-à-dire que chaque personne qui entre dans le village doit avoir en sa possession un passeport pour circuler d’un fokontany à l’autre. Le comité de village aussi doit surveiller l’aller et venu des personnes qui arrivent et quittent dans le village.

Renforcement de gardien de nuit et contrôle de « kizo »

Dans la commune, les hommes âgés de plus de 18 ans jusqu'à 40 ans doivent garder les villages chaque nuit sauf les personnes handicapées ou malades. Ils sont divisés en groupe appelé « mpiandry tafika » ou être prêt pour d’éventuelles attaques, « afaka » ou libre , « miambina » ou garde. Aussi, chaque village dispose de responsables pour veiller sur son territoire, alors, il pose le « kizo » pour détecter plus vite les traces de pas des zébus et il appartient aussi aux gardiens de village de diviser et d’organiser le nettoyage et le soin du « kizo » . Alors, lorsqu’il y a un habitant qui ne respecte pas la convention, les sanctions du « dina » sont appliquées.

Supposition de « Ray aman-dRenin’ny Tanana » et CL (comité locale)

Selon la responsable de la commune, les anciens aussi jouent des rôles très importants dans chaque villages, ils sont maître pour surveiller le déroulement de la société. C'est-à-dire que lorsqu’il y a des conflits entre les habitants, ils sont tenus d’arranger cela. De plus, ils sont tenus également d’éduquer et de sensibiliser la population quant au renforcement et à la remise en place la solidarité.

Ainsi, le CL (comité locale) de la sécurité a déjà existé dans la commune rurale Anosiarivo Manapa depuis longtemps jusqu'à aujourd’hui. Ce sont des hommes bénévoles et non rémunérés dont l’objectif est d’assurer la sécurité de tous. Leurs modes de fonctionnement consistent à renseigner le quartier mobile en cas de problème de sécurité.

CHAPITRE VIII: BILAN ET DUSCUSSION

1-Bilan

Ces stages nous ont permis de mettre en pratique les acquis théoriques durant les cours magistrales. De plus, nous avons pu constater différents problèmes socio-économiques que vit et subit quotidiennement la population, dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Parmi ces problèmes socio-économiques figure les cas de l’insécurité. Ces divers faits nous ont obligés à utiliser de multiples outils d’investigation et de techniques d’approche acquises durant la formation. Force est de constater que ces stages nous ont permis d’avoir une idée de ce que la population vive et attende ; de mieux comprendre les conditions d’amélioration socio- économiques de la vie sociale, des priorités de la population. Par ailleurs, appréhender les mesures d’approche sur l’insécurité semble essentielle et est en faveur d’un développement local à grande échelle. L’investigation nous a également permis d’acquérir de nouvelles connaissances, de découvrir de nouveaux endroits et habitudes de vie ainsi que de côtoyer de nouvelles personnes. D’après notre observation et enquêtes, on peut dire que la commune rurale Anosiarivo Manapa est plutôt calme par rapport aux autres communes de ses voisins.

2-Discussion Pendant trois mois de stages, nous avons visité quelques fokontany dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Nous avons découvert que cette commune est spéciale et magnifique dans son ensemble avec sa nature propre par rapport à quelques autres communes excepté le Fokontany Ambohimandroso et Antanimenana. Malheureusement, la recrudescence de vol de bœufs demeure une constante hantise dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. Il n’a plus rien avoir avec la traduction culturelle et la vision romanesque comme cela propre a certaine société dans la région Vakinakaratra. Pour lesquelles le voleur et admirée voire vénère tel un héros. Ensuite, le vol actuel est de plus en plus lier avec le domaine politique, économique. A certains époques, on a vécu des vols de centaines de bœufs s’accompagnant de destruction de maison d’abattage et de mutilation d’animaux sur place et par de mort de victime innocente. Bref, l’insécurité lie au phénomène de vols de bœuf constitue un important blocage de l’activité économique et un obstacle au développement humain. Il a parait de lors primordiale de trouver de solutions en profondeur pour juguler le vol de bétail.

CHAPITRE IX: RECOMMANDATION DE TRAVAILLEUR SOCIALE

Outre les stratégies locales de lutte contre le dahalo qui ont déjà existé dans la commune rurale Anosiarivo Manapa, telles l’application du dina, l’utilisation de quartier mobile et de gardien de nuit, nous allons toutefois apporter aussi quelques suggestions afin de contribuer à la résolution des problèmes en tant que travailleur social.

I-Projet à court terme de lutte contre l’insécurité

Pour les paysans

-Sécuriser la maison et l’enclos des bétails, car le mauvais état de l’habitation ainsi que du parc de zébus présentent une porte ouverte aux attaques de malfaiteurs.

-Réappliquer et remettre à jour les conventions communautaires dont le « dina » pour avertir les malfaiteurs de ce qui les attend…etc.

-Renforcer les patrouilles de nuit dans chaque village.

Au niveau de l’administration

-Réaliser des campagnes de marquage des zébus et délivrance de carte de zébus, au moins deux fois par an.

-Renforcer le contrôle de passeport de zébus et des fusils dans les villages

-Faire connaitre à la population les règlements et sanctions en vigueurs pour pénaliser les bandits.

-Réaliser de grandes opérations de coup d’arrêt.

II-Projet à long terme de lutte contre l’insécurité

Instauration d’une poste avancée de sécurité publique

La distance et le quasi inexistence de la sécurité publique sont l’un des facteurs qui favorise l’insécurité dans la commune rurale de Madagascar comme à Anosiairvo Manapa. Il serait souhaitable donc d’installer au moins une poste avancée de gendarmerie pour une surface 70km à la ronde. La population croit en de grands changements en matière de sécurité si la sécurité publique venait à être modifiée.

Réhabilitation des chaussées

La dégradation de la chaussée aussi est l’un de facteur qui favorise l’insécurité dans la commune, alors, on devrait réhabiliter la chaussée pour lutter contre l’insécurité d’une manière générale. De plus, plusieurs opportunités et avantages pourraient s’ouvrir à la commune en améliorant la route, ce ne serait pas uniquement la sécurité qui en serait réformée. Un exemple concret serait la baisse de surproduction, le gain de temps, la facilitation des échanges intercommunautaires.

Instauration de réseau de télécommunication

Etant donné que l’insécurité augmente dans la commune rurale Anosiarivo Manapa et ces alentours, l’Etat devrait instaurer un réseau de télécommunication pour faire passer rapidement la communication en matière publique et personnelle ainsi que pour alerter les voisins et appeler du secours assez rapidement en cas d’urgence ou d’attaque de bandits.

Réflexion éducative, civisme, et évangélique

La pauvreté constitue un facteur d’insécurité. Alors, on pense à l’éducation comme solution. En effet, l’éducation est comme une ouverture à l’enrichissement intellectuel et accentue la citoyenneté, la création d’emploi, empêche l’oisiveté etc. Donc, prioriser les politiques éducatives présentent un axe majeur de la lutte contre la pauvreté. Ce qui nous amène à confirmer qu’on devrait aussi éduquer spirituellement la population afin d’éveiller en chacun un sentiment d’appartenance à une croyance et de conscience personnelle.

Création de centres de formation technique et emplois locaux

Pour lutter contre le chômage et la pauvreté, car ce sont des fléaux qui entravent la sécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. On devrait créer des centres de formation technique et emplois locaux pour laisser aux habitant le choix de faire d’autres activités en plus de l’agriculture et de l’élevage afin de mieux gérer leurs quotidiens et pour améliorer le pouvoir d’achat des gens de la campagnes, surtout pour les jeunes diplômés.

Créations d’associations, de centres de loisirs et culturels pour les jeunes

L’insécurité s’accompagne souvent de délinquance. Alors, pour éduquer les jeunes, on devrait les sensibiliser à faire partie d’une association. L’installation d’ONG œuvrant auprès des jeunes, ou bien la création de centres de loisirs et culturels pourrait contribuer à l’épanouissement des jeunes et consisterait en un passe-temps afin d’éloigner les jeunes de la toxicomanie.

Renforcement des liens sociaux

Cette catégorie est particulièrement difficile car selon notre recherche, l’un de facteurs de l’insécurité dans la commune est aussi fondée sur l’individualisation, l’indissociable, et l’anonymat. Alors, on devrait renforcer le lien social à l’aide d’un médiateur culturel par exemple pour remettre en place la valeur de la société et pour renforcer la dite « fihavanana ».

Tableau Nº 10 : Cadre logique de lutte contre l’insécurité

Logique Indicateurs objectivement Moyen de Hypothèses d’intervations vérifiables vérification

Objectif Esperance de stabilité et Qualité de global Promouvoir la réduction de taux d’insécurité Condition de vie sécurité locale aussi avoir de développement quotidienne de la local au moins sévère en 2019 population

Objectif Lutte contre les bandits, la Statistique de spécifique Réduction du taux pauvreté, la délinquance, et la nombre plainte, d’insécurité et la drogue délinquant pauvreté dans la nombre de malade commune Rurale et mort, et de Anosiarivo Manapa nombre de bœuf

Résultats Au moins, le taux d’inflation Société vivable attendus Population vivant en réduit de 30 pour cent Equitable et situation calme et durable développement durable

Activités Activité politique, Moyen : Coût : Ministère économique et Ressource financière : -forfaitaires chargé de socioculturel : -collaboration entre les autres -remboursables maintien -Instauration de poste partenaires, financier au de sécurité publique -Banque niveau pré- -instauration de Voir le Budget projet en réseau de Ressources humaines : termes réels télécommunication -collaboration entre les autres comme FDL, -Education et civisme communes CTD -Réflexion -utilisation de bénéficiaire évangélique -assistant technique Personnel -Formation modulaire Ressource matérielles : qualifié -Diverse animation et -recherche partenaire souhaitant se sensibilisation -équipement développer - Création de centre dans les loisir et culture - voir le calendrier de zones rurales -renforcement de lien l’activité et les différentes social ressources dans la commune -construction des (mine,…) infrastructures, route… -création d’emplois locaux -créations centre de formation d’emplois -Créations de centre de formation de technique agricole et élevage

Source : travaille personnelle en tant que travaille social, Année 2017.

D’après ce tableau, plusieurs moyens peuvent réaliser pour promouvoir le développement local dans la commune rurale Anosiarivo Manapa. On a vu que plusieurs activité politique, économique et socioculturel peut réaliser comme instauration de poste de sécurité publique, instauration de réseau de télécommunication, construction des infrastructures, etc. Alors, nous croyons et espérons qu’après la réalisation de ce projet, le taux d’insécurité devrait diminuer, et la commune rurale Anosiarivo Manapa aurait un développement durable.

CONCLUSION

A Madagascar, le monde rural actuel est en crise, cette dernière est due indéniablement à l’insécurité. Il constitue un phénomène préoccupant et un danger qui porte sérieusement atteinte à la sureté et à la qualité de la vie La commune rurale Anoasiarivo Manapa est l’une des zones rurales qui souffre progressivement d’un climat d’insécurité depuis quelques années jusqu'à maintenant. On constate que les facteurs de cette dégradation de situation sont multiples dont la pauvreté, et la défaillance au niveau des autorités de l’Etat.

En effet, nul n’ignore la situation économique que traverse Madagascar en ce moment et particulièrement dans la commune rurale Anosiarivo Manapa ce qui entraine un grand blocage en matière de développement local, de changement de vie et de mentalité de certains habitants.

Alors, les raisons qui expliquent cette situation et ce qui nous a poussé à réaliser cette recherche c’est de pouvoir apporter des solutions et stratégie qui s’imposent face aux graves inconvénients pesant sur la population voire même sur l’économie. Aussi, cette recherche a but d’envisager des solutions adéquates pour la lutte contre l’insécurité dans la commune parce qu’il n’y a pas de développement garanti dans l’instabilité.

La troisième partie de notre recherche a été donc la partie consacrée aux suggestions émanant du travailleur social dans le but d’améliorer les conditions de vie des paysans de la commune rurale Anosiarivo Manapa. Dans cette optique, il est impératif de résoudre les causes de l’insécurité en matière économique, politique et socioculturel afin qu’on remette en place les valeurs de la société et pour faire exister un développement durable dans la commune.

Il est important donc la mise en place de bonne gouvernance et développement du secteur prive pour concilier le besoin à cour et à long terme, en créant la dynamique locale, l’assurance sociale et la sécurité sociale.

Pour terminer, à ce jour, nous voudrions et espérerions que la commune rurale d’Anosiarivo Manapa changerait et bénéficierait d’une potentialité d’expansion considérable dans tous ses domaines d’activités.

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES GENERAUX

1-ARMAND (C), 1920 « Sociologie de la délinquance », Paris , édition , 2014

2-DURKHEIM (E), 1893 « la division de travail social », Paris, 8 e édition, 1967

3-SYLVAIN (C), 2010 « La sociologie face à la problème de la violence », Paris, édition, 2015

OUVRAGES SPECIFIQUES

4-CASTEL (R), « Comment combattre l’insécurité social ? » , P44-46, Dec2004

5-BEKOTO, 2012 « Violence à Madagascar »

6-DURKHEIM (E) ,1894 « Les règle de la méthode sociologique », Paris , 14 e édition, 1960

7-RANDRIAMAROLAZA(L.P), 1986 « Elevage et vol de bœuf en pays Bara, la dimension socio culturel »

8-RASAMOELINA (H), « Madagascar état communauté et villageoises et banditisme rurale » , P1-250

DOCUMENTS OFFICIELS

9- ANDRY MANAPA , « Fantaro i Manapasy ny fikambanana ao aminy » , CIDST1995

10-FPTSD, 2014 « Projet sur le développement »

11-HANITRINIONY (M), 2010, « contraste social et développement » Université d’Antananarivo Mémoire de licence, sociologie 12-MAMINIAINA (A), 2007 « Ny kolotsaina reketin ‘ny halatra omby ao Ivato Ambositra, miatrika ady amin’ny asan’dahalo » Université d’Antananarivo, Mémoire de maitrise, Malagasy

13-Monographie de la commune rurale Anosiarivo Manapa, Année 2016

14-PCD Anosiarivo Manapa, 2005 « le piste de Manapa »

WEBOGRAPHIE https://www.expressmada.com https://www.sesmassena.sharepoint.com htttps://tempspresent .com https://fr.m.wikipedia.org

TABLES DES MATIERES

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE ...... 01

Généralité ...... 01

Motif du choix thème et du terrain ...... 01

Question de départ ...... 02

Les étapes de la recherche ...... 02

Annonce du plan ...... 03

PARTIE I : CADRAGE CONTEXTUEL, CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE

CHAPITRE I : ETAT DE LIEUX DE LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA 04

Historique ...... 04

Localisation et délimitation...... 05

Situation démographiques ...... 06

Répartition de la population par fokontany et par classe d’âge ...... 06

Situation géographiques et ressources naturels ...... 07

Reliefs ...... 07

Hydrologie ...... 07

Sols ...... 07

Climat ...... 08 Ressource minière ...... 08

Végétation ...... 09

Modalité d’organisation de la commune...... 09

Organigramme de la commune ...... 10

CHAPITRE II : REPERES THEORICO-CONCEPTUELS ...... 11

Repères théorique...... 11

Concepts ...... 12

1-Concepts de dahalo selon le vécu des personnes enquêtées ...... 12

1.1-Mode d’opération des bandits...... 12

Le joko ...... 12

Le totakely ...... 13

Le raobe ou fahirano ...... 13

Le vadikandro ...... 13

1.2-Stratégie ou technique adopté par les bandits ...... 14

Stratégie de braquage de dahalo selon la population enquêté...... 15

2-Concept de développement durable ...... 15

Objectif du développement durable ...... 16

Cycle de la notion du développement durable ...... 16

3- Quelques définition...... 17

Fait social ...... 17

Norme social ...... 17 Contrôle social ...... 18

Le dina ...... 18

La criminalité ...... 18

Insécurité ...... 18

Violence ...... 19

Dahalo ...... 19

Banditisme ...... 19

La sanction ...... 19

La socialisation ...... 19

Problématisation ...... 20

1-Problématique ...... 20

2-Hypothèses...... 20

3-Déterminations des objectifs spécifique ...... 20

CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE ...... 21

Outils technique adoptées et ...... 21

1-Outils ...... 21

2-Techniques de collectes des données...... 21

3-Recherches documentaires ...... 21

4-Techniques vivantes ...... 21

Techniques d’échantillonnages ...... 21

1-Mode d’échantillonnages ...... 21 Répartition des ménages enquêtées par fokontany ...... 22

Répartition des échantillonnages par activités ...... 23

Répartition des echantillonages par zones, par sexe et par classe d’âge ...... 23

2-Limite de la recherche ...... 24

PARTIE II : APPLICATION DES CHOIX THEORIQUES SUR TERRAIN

CHAPITRE IV : PRINCIPAUX FACTEURS QUI PRESENTENT L’INSECURITE DANS LA

COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA ...... 25

Causes majeures de la recrudescence de l’insécurité ...... 25

1-Facteurs sociopolitique, économique et psychologique ...... 25

Organigramme de dahalo en cas du vol de bœuf ...... 26

2-Problème de la dégradation de la route ...... 26

Extrait de photo montrant le mauvais état de la route ...... 27

3 extraits photos montrant le mauvais état de la route ...... 28

Extrait de photo montrant le mauvais état de la route ...... 29

3-Problème de réseau communication ...... 29

Répartition de village accès au réseau téléphonique ...... 30

4-Eloignement des forces de l’ordre ...... 31

Répartition de commune assurer par la gendarmerie de Betafo ...... 31

Autres facteurs aggravant le phénomène d’insécurité ...... 32

1-Problème de maintien de service public ...... 32

Problème de cohésion sociale ...... 32 Problème de cohabitation dans le fokontany ...... 33

CHAPITRE V : IMPACTS NEGATIFS DE L’INSECURITE SUR LA VIE DES

PAYSANS ...... 34

Impacts sur les activités économiques ...... 34

Variation de rendement agricole depuis l’année 2015 à 2017 à cause de l’insécurité ...... 35

Impacts sur le domaine sociale ...... 35

Répartition de condition de sécurité de la population dans chaque fokontany ...... 36

Impacts face aux politiques administratives ...... 36

Impacts sur le domaine l’environnemental ...... 37

Cause à effet en matière d’insécurité dans la commune rurale Anosiarivo Manapa ...... 38

CHAPITRE VI : DIALECTIQUE ENTRE DEVELOPPEMENT, INSECURITE DANS LA COMMUNE RURALE ANOSARIVO MANAPA ET OPERATIONNALISATION DES HYPOTHESE ...... 39

Dialectique entre développement et insécurité dans la commune rurale Anaosiarivo Manapa .. 39

Vérification des hypothèses ...... 40

PARTIE III : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DE PROBLEMATIQUE

CHAPITRE VII : ANALYSE DE DYNAMIQUE DE LA COMMUNE RURALE ANOSIARIVO MANAPA FACE A LA RECRUDESCENCE D’INSECURITE ...... 41

Mise en place de QM (quartier mobile ...... 41

Contrôle de passeport ...... 42

Renforcement des gardiens de nuit et contrôle de « kizo ...... 42

Supposition de Ray aman-dRenin’ny tanana et comité local ...... 42 CHAPITRE VIII : BILAN ET DISCUSSION ...... 43

Bilan ...... 43

Discussion ...... 43

CHAPITRE IX : RECOMMANDATION DE TRAVAILLEUR SOCIALE...... 45

Projet à court terme de lutte contre l’insécurité ...... 45

Pour les paysans ...... 45

Au niveau des administrations ...... 45

Projet à long terme de lutte contre l’insécurité ...... 46

Instauration d’un poste avancée de sécurité publique ...... 46

Réhabilitation de chaussées ...... 46

Instauration de réseau de télécommunication ...... 46

Réflexion éducative, civisme, et évangélique ...... 46

Création de centres de formation techniques et emplois locaux ...... 47

Création d’associations, des centres loisirs et culturels pour les jeunes ...... 47

Renforcement des liens sociaux ...... 47

Cadre logique de lutte contre l’insécurité ...... 48

CONCLUSION ...... 51

BIBLIOGRAPHIE ...... 52

TABLES DES MATIERES ...... 54

à