ASSOCIATION AÉRONAUTIQUE & ASTRONAUTIQUE DE FRANCE

CHERS AMIS, BONJOUR À TOUS, (France) et qui connaît bien l'Association pour avoir déjà, dans le passé, siégé à notre Conseil. A l'issue de notre dernière Assemblée Les nouvelles attributions de Jean-Marc Générale, j'ai eu l'honneur de me voir à nou- GAROT au sein de l'Inspection vont naturelle- veau proposer la Présidence de I'AAAF, une ment lui permettre d'exprimer tout son talent au charge lourde mais enthousiasmante, que j’ai sein de I'AAAF. Il sera assisté dans sa tâche, acceptée par conviction que ce que nous fai- par Jean JAMET, le fidèle des fidèles, qui se sons ensemble au sein de notre association est dépense sans compter depuis longtemps pour d'une grande utilité. notre association.

Le bureau de notre association qui partage avec moi A compter de ce mois de septembre, I'AAAF retrouve cette lourde responsabilité a quelque peu évolué, des bureaux, ses bureaux devrais-je dire, 6 rue Galilée, comme doit évoluer toute équipe soucieuse de répondre dans les locaux de l'Aéro-Club de France à Paris. Je me au mieux aux sollicitations des adhérents, avec la préoc- dois de préciser, pour ceux d'entre vous qui l'auraient cupation permanente que tous, vous puissiez vous oublié, que le Siège Social de l'AAAF est établi au 6 rue reconnaître au sein de notre société savante. Galilée ! Bien évidemment, vous trouverez là, des mem- bres de notre Bureau et de notre Secrétariat Exécutif

ÉDITORIAL Durant cinq années, Gérard LARUELLE a occupé le poste de Secrétaire Général de notre association avec pour répondre à vos préoccupations. Mais également, grand talent. Je tiens ici, à le remercier officiellement nos chargés de mission qui profiteront de bureaux mis à pour son engagement total et parfaitement désintéressé leur disposition. Vous trouverez tous les détails concer- ainsi que pour son apport reconnu à I'AAAF. Gérard nant le fonctionnement de notre Association, sur le site LARUELLE a notamment apporté, avec l’aide de Francis web de l’AAAF, que je vous invite à visiter très souvent. LEBŒUF, une impulsion décisive au plan d'action de I'AAAF que nous avons décidé au profit des jeunes étu- C’est avec une équipe soudée que nous abordons ce diants, des jeunes ingénieurs en début de carrière pro- nouveau mandat, avec une volonté forte de poursuivre le fessionnelle et des PME-PMI du domaine aérospatial et développement de notre association et de favoriser son dont la Lettre AAAF s’est fait l’écho dans son dernier épanouissement. Avec des méthodes de travail amélio- numéro « Spécial Jeunes ». rées, plus dynamiques et efficientes: à côté des structu- res existantes, bien implantées et qui ont fait la preuve Je dois d'ailleurs dire ma grande satisfaction de voir des de leur efficacité, des commissions Ad hoc aux mandats rencontres organisées par nos groupes régionaux et nos limités dans le temps, seront mises en place autant que commissions techniques, entre membres AAAF, cher- de besoin pour examiner les sujets dont l’importance ou cheurs, industriels, PME-PMI et responsables territo- l’urgence justifieront un traitement particulier. riaux. J'ai participé personnellement à l'une d'entre elles, organisée récemment à Grenoble par le Groupe Pour cela, nous n’hésiterons pas à faire appel à vos Régional Rhône-Alpes en relation avec la naissance talents. Alors, Chers Amis, faites vous connaître et enga- d’un réseau aéronautique dans cette région. Cette jour- gez vous à nos côtés. née fut je crois, unanimement considérée comme un franc succès, et nous ne pouvons qu'encourager de tel- A ceux et à celles qui, lors de la lecture de cet éditorial les initiatives. auront déjà pris leurs vacances, je souhaite bon courage pour une reprise qui doit être portée par l'optimisme en Pour aller plus loin, avec dynamisme et pragmatisme, il notre futur. Aux autres qui auraient encore du temps nous faut des bonnes volontés et des talents. Soyez devant eux pour une détente bien méritée, beaucoup de nombreux à nous rejoindre, avec Gérard LARUELLE, joies et de plaisirs. qui a tracé le chemin et sur qui je sais pouvoir compter pour poursuivre à nos côtés. Notre bureau a donc un nouveau Secrétaire Général: Michel Scheller Jean-Marc GAROT, qui vient de quitter la direction du VOTRE PRÉSIDENT Centre d'Expérimentation d'Eurocontrol à Brétigny

7 - JUILLET-AOÛT 2005 7 - JUILLET-AOÛT ° DANS CE NUMÉRO : LA VIE DE L’ASSOCIATION 2-10 • LA VIE DES GROUPES RÉGIONAUX 10-14 • POINTS DE N VUE 14-15 • LES NOUVELLES DE L’A380 16 • HISTOIRE 17-19 • ESPACE JEUNES 20 2 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 LA VIE DE L’ASSOCIATION l’image denotre sociétésavante. cer unaspectscientifique, importantde conférences AAAFcontribueà renfor- autres commissionstechniques et que lebureausouhaitevoirétendue aux soumises aujournal.Cettepratique remaniées parleursauteurspour être d’Aérodynamique Appliquée sont communications aucolloqueAAAF 2005). Depuisdeuxansdéjà,4à5 GÉNÉRAL T :AerospaceScience and re journal internationalàcomitédelectu- scientifique, l’AAAFs’appuiesurle En cequiconcernelacommunication 2005 paraîtracourantjuillet. chée parlafaillitedel’éditeur, l’édition L sation. version anglaiseestencoursdefinali- est disponibleenlanguefrançaise,la La plaquettedeprésentationl’AAAF pour sadiversitéetqualité. sentation estunanimementappréciée La LettreAAAFdanssanouvellepré- quenté. régulièrement etdeplusenfré- »,dequalité,misàjour aaaf.asso.fr web 2004 avulacréationd’unsite« COMMUNICATION Rapport moral P RAPPORT D’ACTIVITÉ2004 ra l’ordre dujourdecette assembléegénérale etdonnelaparole àGérard LARUELLE,Secrétaire général del’AAAF, quiprésente so dent Michel SCHELLER,quisouhaite labienvenue auxparticipantsetlesremercie deleurprésence. Ilcite lesdifférents point lieu levote pourlerenouvellement d’untiers desmembres duConseil d’Administration. Laséance estouverte à15hparleprés devant près de60personnes. Enparallèle audéroulement decette assembléeetconformément auxstatuts del’association, aeu L’ ■ ’annuaire 2004avusonéditionempê- echnology (voirlaL AR assemblée générale ordinaire del’AAAFs’esttenue lejeudi26maidernierà15hauCNES,2Place Maurice Quentin75039àPar pport d’activité 2004. L’assistance àl’Assemblée générale du26mai2005 G ÉRARD du 26mai2005 A ssemblée Générale Ordinaire del’AAAF LARUELLE , S ECRÉTAIRE ETTRE d’avril national se sontintensifiées groupes etavec lebureau national. Lesrelations entre relations avec lebureau groupes régionauxetdes notable descomptes 2004 avuuneamélioration GROUPES RÉGIONAUX de renouvellement. ment àlalettrededemande renouvellement, conjointe- d’envoyer lafacturede tion, ladécisionaétéprise de renouvellementcotisa- Pour accélérerleprocessus les PME-PMI. pris en2005pourapprocher CNES. Uneffort seraentre- grands comptescommele gements importantsde 2005. Anoterdesdésenga- tions enregistréesfinavril 37 en2003;512004et24cotisa- lement uneprogression:30en2002; morales cotisantàl’AAAF, onnoteéga- Pour cequiconcernelespersonnes ment decotisation. les retardsourefusderenouvelle- pense bonanmallesdésistements, année denouveauxcotisants,quicom- avril. Onconstatel’arrivée,chaque avec 694cotisationsenregistréesfin néanmoins sedessinerpour2005, en 2004.Uneaméliorationsemble sants en2002;131120031363 trop faible,depuis3ans:1272coti- notre associationestenprogression, L COTISATIONS ’effectif des personnesphysiquesde ■ Présentation des comptes 2004parGérard LARUELLE omsin«Aito éèe»prési- Aviation légère commission « COLLIN »présidéepar Nuisances Bruit et 2004 avulacréationde« tion deséchangesentresesmembres. la réalisationdetravauxetl’intensifica- commissions techniquesetencourager nir ledéveloppementdenouvelles té savante,doitimpérativementsoute- L COMMISSIONS TECHNIQUES Canada. francophones enBelgiqueetau de LE GOFF de Loireàl’initiative pour lacréationd’ungroupeenPays Des pourparlersavancéssontencours RIERE Béarn-Gascogne avec 2005 avulanaissanceduGroupe tique aétéréactivéavec Le groupedePoitiers-CentreAtlan- avec Denis JEANDEL vu lejouren2004:Rhônes-Alpesavec Deux nouveauxgroupesrégionauxont générale degrouperégional. été représentéàchaqueassemblée dents degroupe.Lebureaunationala avec deuxréunionsparandesprési- ’AAAF, pourremplirsonrôledesocié- Jean-Charles POGGI Bernard VIVIER . ; leredécollagedifficile dela , enIledeFranceàl’initiative , Béarn-Gascogne . Michel BAR- Jean TENSI et d’antennes Dominique Jean-Pierre . s à is n i- L A L ETTRE AAAF LA VIE DE L’ASSOCIATION 3 ) la € =>63K € tributions, primordiales, n . € co . € . Dans ces conditions le résultat . Dans ces € présentation des comptes avec les Recettes – Coûts Directs », la part de ème risques pris sur certains colloques à sur certains colloques risques pris une la nécessité d’avoir venir et de des pour faire face à réserve suffisante nous nouveaux, projets associatifs de une somme avons provisionné 30 K résultats « nets de net » des Colloques. Ces derniers sont calculés en dédui- dans la pré- sant des résultats affichés cédente présentation, à savoir : « frais de fonctionnement du Secrétariat à l’organisation et au Exécutif affectés suivi des colloques. Le résultat final est bien sûr inchangé, mais l’apport financier réel des col- loques est ainsi affiché. final est de 6 K Comme prévu, nous avons mis en Comme prévu, nous de la tré- place un suivi hebdomadaire des excédents sorerie avec placement de la Société sur un compte titre est de l’or- Générale. Le gain financier dre de quelques K Sur le plan de notre organisation comp- Sur le plan de notre organisation en place de table, grâce à la mise renseigner men- tableaux standard à Régionaux, suellement par les Groupes 2004 a été plus la clôture des comptes satisfaisante que pour les années pré- cédentes. Des améliorations restent encore indispensables, en particulier dans le strict respect des procédures, sans aller jusqu’à une centralisation complète. Comme les années précédentes, on de l'AAAF une trouvera sur le site Web 2 . € TRÉSORIER LISATION PREVISION REALISATION , un baisse des disponibilités (banques, CCP…) corrélatives à l’augmentation des valeurs de placement. Malgré l’augmentation des provisions (32K 2003 2004 capacité à développer l’association n’est pas fragilisée. THEVENIN ION REA LAUDE PREVIS -C EAN J mptes de Résultats de Résultats mptes ès avoir entendu la lecture du rap- la lecture entendu ès avoir r le l’approbation du rapport moral pré- moral rapport du le l’approbation AR Co 2004 de l’Exercice POINTS MARQUANTS SUR LES 2004 COMPTES DE RÉSULTATS Les recettes des colloques 2004 avaient été prévues a minima, eu égard avec certains colloques aux difficultés 2003. Elles ses sont avérées supérieu- res de 18% aux prévisions et le résul- tat comptable 2004, avant provisions, présente un solde positif de 36 K Le président soumet à l’assemblée géné- soumet Le président ra L’Assem- général. par le Secrétaire senté ordinaire, à titre statuant blée générale, ap des à l’unanimité approuve port moral, ses dans toutes ledit rapport présents parties. LES COMPTES DE L’ASSOCIATION P RAPPORT D’ACTIVITÉ RAPPORT rôle de la visibilité et le Afin d’améliorer déci- vis-à-vis des notre association, comme grands comptes deurs, des le président a demandé des PME-PMI, d’un rapport d’activité la réalisation trimestre annuel pour le premier 2006 (2). Les recettes provenant des cotisations bien que très légèrement supérieures à celles de 2003, sont toujours insuffi- santes. Compte tenu des incertitudes restan- prud’hommales, des tes sur les affaires COMPTES DE RÉSULTATS PRODUITS RÉSULTATS DE COMPTES ; un ETTRE Gérard Bernard …) 16 16 16 16 Philippe IEN (GIFAS IEN SOUT €

Claude LE TALLEC Claude LE . DES PRODUITSDES 602 542 557 577 , de la Commission Inter- , de la Commission , président de la Commis- UX A NTANTS EN K NIFESTATIONS ANTERIEURESNIFESTATIONS 7 5 -16 PRODUITS FINANCIERSPRODUITS PROVISION SUR REPRISE TOT 20 9 0 COTISATIONS PERSONNES PHYSIQUESCOTISATIONS PERSONNES MORALESCOTISATIONS DE COTISATIONS MANIFESTATIONS DES CONTRIBUTIONS MA 73 63 450 67 68 384 73 73 370 70 69 429 MO ’Espace au service de la Défense » ’Espace au service de ’AAAF s’est fortement impliquée dans ’AAAF s’est fortement (1) Ces actions ont été relatées en détail dans le dernier numéro « Spécial Jeunes » distribué au dernier salon du Bourget « Spécial dans le dernier numéro en détail relatées été ont (1) Ces actions leurs pour apporter d’été des vacances au retour sollicités seront régionaux et des groupes des commissions présidents (2) Les au succès de ce projet de ce au succès On note, au passif, une très légère augmentation des capi- taux propres, une légère décroissance des dettes. A l’actif, Bilan 2004 POINTS MARQUANTS DU BILAN 2004 décollage plutôt lent de «décollage léger Plus que l’air par » présidée GUICHETEAU N°10 – Novembre-Décembre 2004). PRIX ET GRADES 2004 a vu une remise à niveau des gra- des, avec la nomination de 36 seniors, 27 émérites et la remise de 4 Palmes au cours d’une grande cérémo- AAAF, nie de remise des prix et grades, le 16 septembre 2004, dans les salons de l’Aéro-Club de France (voir La L De multiples actions ont été engagées en 2004 en direction des jeunes (1) JEUNES sous la présidence de sous la présidence BRACHET Un collaboration fructueuse a été Un collaboration fructueuse avec l’ANAE, menée dans ce domaine groupe de travail dans le groupe du «L et de sion Espace de l’ANAE concrétisée par un nationale de l’AAAF, 2005 aux déci- rapport transmis en avril deurs concernés. L l’évolution de la CEAS vers une vérita- ble association européenne, malgré de très fortes réticences de nos collègues anglais. Une analyse conjointe a été faite des statuts et des règlements et une signature n’est pas exclue dans un proche avenir. AFFAIRES INTERNATIONALES AFFAIRES DELOFFRE dée maintenant dée maintenant 4 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 LA VIE DE L’ASSOCIATION résultats prévisionnels. provision de10 K 2005 autourde 594K En conclusion, nous affichons unéquilibredes comptes une grandevigilance,commeà l’accoutumée! moins àfairemieuxquecequi estindiqué,cequiexigera sible delacontributiondescolloques. Nousvisonsnéan- En revanche,nousn’avonspas affiché d’augmentationsen- sur lescotisantsdevraitéquilibrer lesurcoûtcorrespondant. » nouvelleCEAS Par ailleurs,nousavonsestiméquel’effet « certaine mesuresur2005,lestarifsdescotisations. giée estd’augmenterlenombredecotisantset,dansune accroître impérativementlesressources.Unevoieprivilé- Ainsi, mêmesicetteaugmentationestminime(~3%),ilfaut pas àcompensercesfraisaccrus. bureaux àVerneuil, fraisdefonctionnement…),nesuffira La réductiondecertainspostesdépenses(surfaces nouvelle organisationdelaCEAS. et desCommissionsTechniques, lamiseenplace dela Régionaux (nouveauxgroupesetantenneshorsdeFrance) des colloques,larelanceactivitésGroupes Paris, lerenforcementdel’équipechargéelalogistique 2005 :lalocationde3bureauxàl’Aéro-ClubFrance, Plusieurs actionsvontoccasionnerdesfraisaccrusen POINTS MARQUANTSDUBUDGET2005 Budget Prévisionnel 2005 VCT ES8 37 CHARGE DES TOTAUX PROVIS 25 PROVIS PROVIS 23 AVOCATS CEAS 10 41 PE S PROJE 35 10 PRESIDE REUNIONS 41 PRESIDE REUNIONS CONTRIBUTION FRAIS DES REGIONAUX GROUPES 13 COTISATIONS 44 HONORAIRES EX PRI 11 SI 45 PUBLICATION LE PUBLICATION LETT MI DE MISSION CHARGES FRAIS DE MISSION F DOTATIONS AUX AMO LOCAUX ET AMENAGEMENTS F MO EUTT0525 2 5 0 RESULTAT ON RAI MNIE1 EMINAIRE EWB2 222 22 24 TE WEB RTE SS X, MEDAILLES, AS X, MEDAILLES, NTANTS EN K EN NTANTS CTI S OSDVRE CA,IA,IF)1 516 15 7 15 IONS (CEAS, DIVERSES ICAS, IAF…) S SASCAIS3 094 9 20 35 TS ASSOCIATIFS DE O O RJT SOITF 10 15 5 20 15 12 ION PROJETS ASSOCIATIFS ION RISQUE COLLOQUES ION RISQUE PRUD’HOMMAL SU NMN ERTRA 05 556 55 54 80 NNEMENT SECRETARIAT

ESNE 1 1 2 217 225 218 217 PERSONNEL R RACS1 011 10 9 10 CREANCES IA,IF SB)1 07 10 7 10 ISABE) IAF, (ICAS, € ETCMTBE3 72 26 25 27 30 PERT COMPTABLE TTRE € ) etde591K RE A T RUE EINU 6 1 1 NTS COMMISS REGIONAUX NTS GROUPES S S602 TSEET 81 816 18 17 18 RTISSEMENTS ES4666 6 6 4 CEAS MLEGNRL 01 215 12 12 10 EMBLEE GENERALE € A 51 050 70 19 65 AAF de produits(avec unereprisede OSTCNQE 1 1 1 IONS TECHNIQUES € de charges;soit 3K COMPTES DE RÉSULTATS CHARGES PREVIS € O REA ION de provisions… ter àl’équilibrequ’auprixd’une reprisesupplémentairede une détériorationdurésultatfinal. Cederniernepourrares- On pourravoirquelestendances observéesconduisentà prévoyons surlesdifférentes postesdubudget2005initial. La planchesuivanteprésentedonclesévolutionsquenous définitifs descolloques. nombre d’adhérentsetsurlafréquentationlesrésultats des subsistentencore,essentiellementsurlacroissancedu meilleure visibilitésurl’année2005.Toutefois des incertitu- tes etdépensescomptabiliséespermettentd’avoirune A cejour, lesengagementseffectués, lespremièresrecet- tel queprévufin2004. Les commentairesprécédentsconcernaientlebudget2005 PLAN ATERMINAISON2005(AU26MAI2005) blis etprésentés. co l’expert comptable, approuve àl’unanimité desprésents les entendu lalecture durapport dubureau intégrant l’avis de L’ 3 abstentions) (4) prévisionnel 2005tel qu’ilestétablietprésenté (1vote contre, port dubureau approuve àlamajorité desprésents lebudget L’ 032004 2003 Assemblée Générale ,statuant àtitre ordinaire, après avoir Assemblée Générale après avoir entendu la lecture durap- mptes del’exercice au31décembre 2004tels qu’ilssontéta- IAINPEIINREALISATION PREVISION LISATION 537 5 572 555 TABLEAU DU BILAN 2004 LA VIE DE L’ASSOCIATION MONTANTS EN € BILAN 2003 BILAN 2004 ACTIF ACTIF IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1371 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 423 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 30831 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 29346 IMMOBILISATIONS FINANCIERES 6232 IMMOBILISATIONS FINANCIERES 6232 ACTIF IMMOBILISE 38434 ACTIF IMMOBILISE 36001 AVANCES ET ACOMPTES CLIENTS 2000 AVANCES ET ACOMPTES CLIENTS 4940 CREANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 206916 CREANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 149359 AUTRES CREANCES 4495 AUTRES CREANCES 66630 VALEURS IMMOBILIERES DE PLACEMENT 223590 VALEURS IMMOBILIERES DE PLACEMENT 286013 DISPONIBILITES (BANQUES, CCP, …) 244048 DISPONIBILITES (BANQUES, CCP, …) 136791 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE 73719 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE 97833 ACTIF CIRCULANT 754768 ACTIF CIRCULANT 741566 TOTAL GENERAL ACTIF 793202 TOTAL GENERAL ACTIF 777567 PASSIF PASSIF CAPITAL 1219 CAPITAL 1219 RESERVES ACCUMULEES 336474 RESERVES ACCUMULEES 341438 RESULTAT DE L’EXERCICE 4963 RESULTAT DE L’EXERCICE 5625 CAPITAUX PROPRES 342656 CAPITAUX PROPRES 348282 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 32000 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 58410 AVANCES ET ACOMPTES SUR COMMANDES 23964 AVANCES ET ACOMPTES SUR COMMANDES 13725 FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 173557 FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 179696 DETTES FISCALES 0 DETTES FISCALES 0 AUTRES DETTES 61480 AUTRES DETTES 165964 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 159545 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 11490 DETTES 418546 DETTES 370875 TOTAL GENERAL PASSIF 793202 TOTAL GENERAL PASSIF 370875

COMPTES DE RESULTATS PRODUITS (PREVISIONS FIN 2004) 2003 2004 2005 MONTANTS EN K€ REALISATION REALISATION PREVISION COTISATIONS PERSONNES PHYSIQUES 67 70 80 COTISATIONS PERSONNES MORALES 68 69 73 COTISATIONS DE SOUTIEN (GIFAS…) 16 16 32 APPORT VIA CEAS 0 0 22 CONTRIBUTIONS DES MANIFESTATIONS 384 429 375 MANIFESTATIONS ANTERIEURES 7 -16 L

PRODUITS FINANCIERS 9 2 A L REPRISE SUR PROVISION 0 10 ET TRE TOTAUX DES PRODUITS 542 577 594 AAAF

5 COMPTES DE RESULTATS CHARGES (PREVISIONS FIN 2004) 2003 2004 2005 MONTANTS EN K€ REALISATION REALISATION PREVISION FRAIS DE PERSONNEL 218 217 230 LOCAUX ET AMENAGEMENTS 44 41 38 LOCAUX PARIS 0 0 18 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 17 16 18 FONCTIONNEMENT SECRETARIAT 54 56 55 FRAIS DE MISSION CHARGES DE MISSION 13 10 6 MISSIONS DIVERSES (CEAS, ICAS, IAF…) 7 16 10 PUBLICATION LETTRE AAAF 19 50 55 PUBLICATION LETTRE CEAS 6 6 0 SITE WEB 24 22 22 PRIX, MEDAILLES, ASSEMBLEE GENERALE 12 15 8 HONORAIRES EXPERT COMPTABLE 27 26 25 COTISATIONS (ICAS, IAF, ISABE) 7 7 10 CONTRIBUTION FRAIS SECRETARIAT CEAS 0 0 22 CONTRIBUTION FRAIS DES GROUPES REGIONAUX 23 37 30 REUNIONS PRESIDENTS GROUPES REGIONAUX 1 6 3 REUNIONS PRESIDENTS COMMISSIONS TECHNIQUES 1 1 2 PROJETS ASSOCIATIFS 20 4 27 SEMINAIRE 1 2 PERTES SUR CREANCES 9 11 10 AVOCATS CEAS 8 PROVISION RISQUE PRUD’HOMMAL 15 5 PROVISION RISQUE COLLOQUES 20 15 LA VIE DE L’ASSOCIATION PROVISION PROJETS ASSOCIATIFS 10 TOTAUX DES CHARGES 537 572 591 RESULTAT 5 5 3

Montants des cotisations d'Administration Le bureau propose, soumet au vote de l’Assemblée Générale, SCRUTATEURS : les nouveaux montants des cotisations pour l’année 2005- ALAIN BOUDIER - CHRISTIANE MICHAUT 2006. La fixation par le bureau des cotisations pour l’année Sont déclarés élus les 8 premiers candidats proposés par 2005-2006 est approuvée pour l’Assemblée Générale à la le conseil. Le président remercie les administrateurs sor- majorité des présents (2 votes contre, 7 abstentions) (3) tants pour leur dévouement et leur fidélité envers notre Renouvellement du conseil association et félicite les nouveaux pour leur élection.

MONTANT DES COTISATIONS Clôture Aucune question n’étant soulevée et l’ordre du jour étant POUR L’ANNÉE 2005-2006 épuisé, la séance est levée à 19h30. • Etudiants d’une école cotisante 20 € 2004-2005 • Membre Titulaire 100 € 60 € Compte rendu du Conseil d’administration • Membre Jeune (< 30 ans) 35 € 20 € du 26 mai 2005 • Membre Retraité 50 € 35 € € ADMINISTRATEURS PRÉSENTS (voir sur la photo, • Ecoles/Universités 600 de gauche à droite) • Cotisation Sociétés 1200 € 900 € Jean-François GEORGES, Gérard LARUELLE, Georges • Cotisation Bienfaiteurs 2400 € 1800 € VILLE, Fanny BOUCHER, Michel SCHELLER, Jean- Michel CONTANT, Sébastien CANDEL, Stéphane JANI- • Cotisation Donateurs 10000 € 8000 € CHEWSKI, Georges MEAUZE. 7 - JUILLET-AOÛT 2005 7 - JUILLET-AOÛT °

N (3) Au cours de la discussion qui a précédé le vote, le montant de la cotisation d’un Etudiant n’appartenant pas à une Ecole cotisante et celui des adhé- rents non imposables a été abordé, ainsi que la nécessité pour la cotisation d’une référence au premier janvier de l’année en cours. Ces questions seront 6 instruites par le bureau. L A L ETTRE AAAF LA VIE DE L’ASSOCIATION 7 ureau. 589 73 89 22 22 22 572 591 TERMINAISON 2005 2004 2005 2005 PLAN A A PLAN L.) 22 0 IONS TECHNIQUESIONS 1 2 1 ES 69 PP …) 16 32 16 ENERALE 15 8 8 LEE G LEE NTS PARIS 0 18 18 AAF 50 55 55 IEN (GIFAS IEN € CEAS 6 0 0 ANGLAISE 8 8 EMBRES SU EMBRES RTISSEMENTS 16 18 18 NNES MORAL NNES EME NTS GROUPES REGIONAUXNTS COMMISS 1 2 1 RE A RE HARGES MO AG SOUT TTRE TTRE

PERT COMPTABLEPERT 26 25 25 (ICAS, IAF, ISABE) 7 10 8 MEN CREANCES 11 10 10 A

R (4) PERSONNEL 217 230 240 IONS TE VERSION

NNEMENT SECRETARIATNNEMENT 56 55 55 ET SU

T ION RISQUE PRUD’HOMMAL PRUD’HOMMAL RISQUE ION COLLOQUESRISQUE ION ASSOCIATIFSPROJETS ION 5 15 10 O COMITES COMMISSIONSCOMITES 1 4 DE S UX IONS DIVERSES (CEAS, ICAS, IAF…) ICAS, DIVERSES (CEAS, IONS 16 10 8 S S CTI X, MEDAILLES, ASSEMB NIFESTATIONS ANTERIEURESNIFESTATIONS -16 0 0 OMORION RECRUTEMENTOMORION 1 3 2 SS CA RTE TE WEB RODUITS REALISATION BUDGET TERMINAISON A PLAN EMINAIRE BUREAU AAAF BUREAU EMINAIRE 2 2 PPORT VIA CEAS (M CEAS VIA PPORT RAI ON RAI HONORAIRES EX HONORAIRES COTISATIONS CEAS SECRETARIAT FRAIS CONTRIBUTION GROUPES REGIONAUX DES FRAIS CONTRIBUTION PE 37 0 30 22 40 0 PR PLAQUE PROVIS PROVIS LE BOURGETLE PROVIS PROVIS 15 15 AVOCATS CEASAVOCATS PROJETS ASSOCIATIFS REUNIONS PRESIDE REUNIONS PRESIDE 8 PRI MAJORATION PLAQUETTEMAJORATION F 1 1 1 S PUBLICATION LE PUBLICATION SI DOTATIONS AUX A AUX DOTATIONS F LETT PUBLICATION FRAIS DE MISSION DE FRAIS CHARGES MISSIONDE MI 10 6 10 TOTAUX DESTOTAUX C RESULTAT 5 3 0 LOCAUX ET AMENAGEMENTS ET LOCAUX LO 41 38 40 PRODUITS FINANCIERSPRODUITS PROVISION SUR REPRISE DESTOTAUX PRODUITSCHARGESF 9 0 578 REALISATION 2 594 10 BUDGET TERMINAISON A PLAN 589 2 39 A MANIFESTATIONS DES CONTRIBUTIONS MA 429 375 363 P PERSONNES PHYSIQUESCOTISATIONS PERSO COTISATIONS DE COTISATIONS 70 80 80 MONTANTS EN K EN MONTANTS (4) Une remarque est formulée concernant le montant élevé de l’exploitation du site web. Cette question sera instruite par le b instruite sera question Cette web. du site de l’exploitation élevé le montant concernant est formulée (4) Une remarque 8 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 LA VIE DE L’ASSOCIATION instruites parlebureau. re Conseil estlevéeà19h30. étant épuiséetlesquestionsinexistantes,laséancedu res prévuesdanslesstatutsdel’association.L’ordre dujour nouvelle compositionseracommuniquéeselonlesprocédu- haite modifierlacompositionduprécédentbureaudont nanimité moinsunvotecontre.Leprésidentprécisequ’ilsou- administrateurs présentsderéélire renouvellement aupostedeprésident.Unvotepermetaux dat àsapropreréélection.Celui-cin’estpasopposéson Georges VILLE ELECTION DUPRÉSIDENTETBUREAU Philippe AUBAY ADMINISTRATEURS EXCUSÉS Pascale SOURISSE,BrunoSTOUFFLET Dominique VERNAY. THEVENIN, Jean-MarcTHOMAS,Jean-MichelVERHNES, LE GALL,ChristianMARI Marc GAROT, OlivierGORGE CONDOM, BernardDELOFFRE,PhilippeGALLAND,Jean- (3) Au cours deladiscussionquiaprécédé levote, lemontant delacotisation d’unEtudiant n’appartenant pasàuneEcole co ■ n ts nonimposablesa été abordé, ainsiquelanécessité pourlacotisation d’uneréférence aupremier janvier del’annéeen c Le la Lettre AAAF. PERI AAAF, LIZON tions auxheureux récipiendaires, etderemercier toutparticulièrement assistance. Qu’ilnoussoitpermisdeprésenternospluschaleureuses félicita- devantunenombreuse 2004 àParis, lespalmesAAAF de l’EspaceduCNES SCHELLER du26maidernier,Lors leprésident del’Assemblée générale de l’AAAF s membres présents duConseild’Administration NE Jean LIZON-TATI -TATI LLE et de larégionBordeaux Aquitaineenleurremettant danslasalle a honorésolennellement propose que , Gérard PERINELLE Patrick AUROY , de la région Cannes Côte-d’Azur et de larégionCannesCôte-d’Azur Jacques PICHOT Michel SCHELLER , ev ULO,Jean-Yves Hervé GUILLOU, , pour leurs régulières contributionsà Gérard BRACHET, Pierre Clément DOUSSET Michel SCHELLER PALMES A PALMES , J , Guy RUPIED, ean-Claude soit candi- , émérite Gérard Jean à l’u- AAF 2004 ■ Clément DOUSSET a AAR 4 22 198 Max CALABRO 235 LEVEUGLE Thierry 263 266 282 Michel LAFFAITEUR Michel SCHELLER 286 Jean-Michel CONTANT Jean-Marc GAROT 297 voix P Guy RUPIED Bernard DELOFFRE Fanny B Gérard LARUELLE 381 V Vot Nombres devotants arn AHE 1 1 1 1 2 Laurent GATHIER 2 2 François FALEMPIN Philippe CAZIN 2 Jean-Yves MONDON Jean-Marc THOMAS Jean-François BELON Daniel BUCLET Alain CHEVALIER tsepié 305 otes exprimés saeSUIS 277 ascale SOURISSE sNl 76 es Nuls UHR297 OUCHER V Candidats proposés parleconseil: otes obtenuspardesnoncandidats RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’A D MINISTRATION ■ Jean LIZON-TATI ours. Cesquestions seront tisante etcelui desadhé- L A L ETTRE AAAF LA VIE DES GROUPES REGIONAUX 9 guerre ème Full Flight ), la cotation des stagiaires En 1970 sont adoptés les principes de formation appliqués par l’aviation amé- ricaine, dérivés de ceux appliqués par l’US Air Force pendant la 2 PRÉSENTE SITUATION LIEUX CHEZ ) DES (ÉTAT On note une recherche de rationalisa- tion des éléments et des méthodes en fonction: – des possibilités cognitives des équi- pages ; – des spécificités de leur mission et de leurs origines ; – des contraintes multiples, financières en particulier ; – de l’évolution du transport aérien ; – des résultats opérationnels (retour d’expérience) ; – de l’évolution rapide des technolo- gies ; CARACTÉRISTIQUES LIÉES CARACTÉRISTIQUES À LA FORMATION concer- humaines Les caractéristiques et la capa- nent la vitesse d’assimilation limitées et varia- cité de mémorisation compréhension et bles des individus, la et à la pra- la fixation liées aux objectifs, traiter les combi- de tique, la difficulté situations et de naisons complexes de aux erreurs. combattre la propension opérationnelles Les caractéristiques à l’en- concernent l’exacte adéquation opérationnelles, semble des missions l’«la langue commune, espéranglais » d’adapter la (base OACI), l’obligation formation individuelle aux multiples ver- sions des avions. Initialement Les équi- pages devaient s’adapter à un avion certifié ; aujourd’hui, la formation est certifiée en même temps que l’avion, avec une tendance à réduire le temps de formation au minimum avec une mise en concurrence des construc- teurs. EVOLUTION DES PRINCIPES DE FORMATION (partie la plus difficile). La formation d’abord axée sur le seul enseignement technique et des procé- dures prend en compte à partir des années 80 le comportement humain (formation technique et humain), avec une collaboration de plus en plus étroi- te entre Centres de formation et Bureaux et une fusion progressive des documentations opérationnelle et de formation mondiale: « on need to know Training by doingto proficiency, », avec pour conséquences un tri du nécessaire à enseigner (Specific Behavioral Objec- tives), l’utilisation maximale des simula- teurs de vol lourds ( Simulators ransport Pilot Licences » bien que de plus en plus élaborés et de moins plus élaborés et de de plus en spécifiques aux différentes en moins finalement des compagnies, devinrent de vente des éléments de promotion de leurs clients. constructeurs auprès LES SPÉCIFICITÉS DE LA MISSION En ce qui concerne la sécurité, le taux d’accidents est passé de 2 pour 1 million de décollages à 0,8 en 25 ans, grâce à une meilleure fiabilité des équi- de pements, aux méthodes efficaces formation et à une prise de conscience générale. Le taux d’intervention humai- ne reste cependant proche des 75%. La perception médiatique des acci- dents de gros porteurs (B777, A340, A380) pose un problème spécifique. Les contraintes de mission sont impé- rieuses : il est impossible de s’arrêter en vol quoiqu’il arrive, avec des aléas liés aux trois dimensions d’espace, au relief et à la météo. La gestion du temps est également un paramètre avec une autonomie limitée majeur, pour le traitement des situations com- plexes. Il faut compter avec le respect des horaires, la baisse de vigilance liée à la fatigue, le respect des réglementa- tions et des procédures multiples et l’u- tilisation de plus en plus poussée des automatismes. LA POPULATION CONCERNÉE LA POPULATION concerné com- Au début, l’équipage mécanicien, un prenait deux pilotes, un navigateur dans radio-électricien et un A partir de les régions soviétiques. comme le 1970, pour les bimoteurs comme DC9, le B707 ou la Caravelle, comme l’A300, pour les gros porteurs suivants, l’équipa- les B767 et B757 et ge se réduisit à deux pilotes. Cette population de pilotes est relative- ment homogène: les licences « Air T nationales (aujourd’hui européennes dans l’UE) correspondent aux mêmes standards OACI que celles des autres pays de même que les formations de base. C’est une population motivée. On note cependant quelques différen- les et ces entre les Standards ATPL bases culturelles occidentale, moyen- ne-orientale, asiatique ou ex-soviétique. Les origines sont diverses (militaire, travail aérien, formation directe). Les (avions à expériences sont différentes hélice, charters, ligne, nombre d'heu- res de vol, etc.). La position de com- (commandant de mandement diffère bord, copilote, instructeur). Et bien sûr, chaque pilote a une individualité propre ! - » IRBUS ONSULTANT AÉRONAU «A , C ET » PINET ON MODERNE » Bordeaux Sud-Ouest Bordeaux ANCIEN PILOTE INSTRUCTEUR SUR , EAN érence de Jean PINET, organisée à organisée de Jean PINET, érence J ONCORDE nf ériennes utilisatrices et exploitantes ériennes utilisatrices oute utilisation de machine, est une de machine, utilisation oute eux élèves ingénieurs de l'ENSAM ont de l'ENSAM ingénieurs eux élèves ormation de pilote (Armée de l'Air et (Armée de l'Air de pilote ormation à voler appelés des équipages ormation ormation de transition permettant à permettant de transition ormation l’ENSAM de Bordeaux conjointement de Bordeaux l’ENSAM AAAF Bordeaux régional par le Groupe des Ingénieur Sud-Ouest et l’ENSAM. une après Jean PINET, Arts et Métiers, f puis à d'essai au CEV, pilote EPNER) a été Il . et Aerospatiale Sud-Aviation de la en vol a participé aux qualifications de et des avions du Concorde Caravelle, Airbus. A l’origine de la créa- la famille la », il a assuré tion d' « AERFORMATION f dans les compagnies avions sur ces a et étrangères. françaises ETAT DES LIEUX DE LA FORMA- DES ETAT DE TYPE TION EN QUALIFICATION Dans les années 1960, les avions comme la Caravelle, le B707 ou le DC8 étaient fournis par les construc- teurs avec un mode d’emploi relative- ment succinct. Les Compagnies exploitantes étaient responsables de la formation leurs programmes de QT, étant considérée comme un mal néces- saire et limitée au strict minimum. Seuls quelques instructeurs de ces compa- gnies étaient formés techniquement par les constructeurs. A partir de 1970, les avions Concorde et gros porteurs (B747, DC10, L1011, A300) présentèrent des technologies nouvelles non maîtrisées par les com- pagnies aériennes clientes. Les cons- tructeurs furent contraints de s'impli- quer dans la formation des pilotes, compte tenu d’un taux d’accidents relativement important, préjudiciable à leur image de marque : ils définirent des programmes servant de base à leurs clients qui restaient responsables Ces programmes, de la formation QT. Situation de départ Situation et évolution «C (QT) dont les Type de La Qualification à sont applicables méthodes adoptées t f en possession d’une d’avion, un pilote Elle nouveau. un avion d’utiliser licence, son accumulation par est remarquable technolo- ses avancées de contraintes, giques et sa diversité. de nomb- dont 200 personnes Environ r à cette dernier, le 18 janvier assisté, co PAR TIQUE LA DÉFINITION ET LA MISE LA DÉFINITION D'UNE QUALI- EN PLACE DE TYPE FICATION «AVI 10 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 LES ÉVÉNEMENTS À VENIR CALENDRIER DESMANIFESTATIONS AELE MANIFESTATION :[email protected]) tél. (racontées parlesmembresdel’AcadémieNationalel’Airetl’Espace.Accèslibregratuit, D’Air etd’Espace :Histoires etperspectives delaconquête duciel à 18h00 16 nov. à 18h00 19 oct. T à 16h00 14 sept. LIEU 2005 DATE 8-9 nov. 17-19 oct. L à 14h30 24 sept L à 17h30 29 nov. à 17h30 25 oct. 27 oulouse Midi-Pyrénées es Rendez-Vous de l’ANAE es Samedisdel’Histoire sept. gers. Cette réussiteestdueàdesfacteurs techniques,industriels,financiers etpolitiques,notammentàunecollaboration est devenuecapabledesatisfaire laplupartdesbesoinsdel'arméefrançaise etdesetailleruneplaceplusqu'honorable sur ments, destrains d'atterrissageoudel'électronique etdesmoyensdenavigation,elles'estretrouvée enquelquesdécenniesà se reconstruire. C'estcequ'elleafaitavecbrio. Qu'ils'agissedesavionsmilitaires, puiscivils,desmoteurs, deshélicop l'aéronautique française avécuuneaventure auxannées1990, passionnante.Réduiteàpeudechosesaulendemainl « De1945 sur l'œuvre accomplieenundemi-siècled'aéronautique enFrance. pourrecue –aétécrééparl'Ingénieurgénéral del'armementEmileBLANC Le Comitépourl'histoire del'Aéronautique –COMAERO tion «Undemi-siècle d'aéronautique »estéditéeparle Départementd'histoire del'armement duCentre des HautesÉtudesdel' archives. Leurtravail seveut untémoignagedel'œuvre accomplieen undemi-siècleetuneinvitation,pourles historiens,às pour animeruntravail demémoire collectif,compl sont regroupés auseindu Comitépourl'histoire del'aéronautique (COMAERO) C'est cettehistoire que cettecollectionveutretracer. Sesrédacteurs, souventingénieurs del'Air, anciensdirecteurs depro officiels,fournisseurs etclientsétantmusparunmêmedésirderenaissanceles services puisdesuccès. SE

T IENDRA L’AP Palais descongrès AIX ENPROVENCE IAS TOULOUSE Le Bourget Musée del’Airetl’Espace T Médiathèque JoséCabanis T Médiathèque JoséCabanis T Médiathèque JoséCabanis 10 av. EdouardBelin,Toulouse SUPAERO 26 AV. J.-F. Champollion,Toulouse ALCATEL SPACE Aéro-Club deFrance AAAF oulouse oulouse oulouse RÈS-MIDI À L'ENSTA, 32 BOULEVARD VICTOR, 75015 PARIS ET PORTERA SUR LES OUVRAGES THÉMATIQUES : THÉMATIQUES OUVRAGES LES SUR PORTERA ET PARIS 75015 VICTOR, 32BOULEVARD ÀL'ENSTA, RÈS-MIDI La 3 ème r encontre COMAERO du 13 octobre 2005 du13octobre 2005 encontre COMAERO (tél. :0562175280;[email protected])) « (tél :01346011;[email protected]) LE S MOTEURS » ET « LES AVIONS CIVILS ». (a.n.a.ewanadoo.fr ;www.anae.fr) siècle. Orilreste malconnu… L’ civilesetmilitaires. tournantes etdeleursapplications Le » L’hélicoptère, missionsetperspectives Colloque « jourd’hui, lasûreté desvolsetuneplusgrandeefficacité. pourra garantirunesécuritéaumoinségaleàcelled’au- grande automatisationdusystèmedetransportaérien Dans untelscénario,ilsemblebienqueseuleuneplus par anreste fortprobable danslesprochaines années. Une croissance moyennedutraficaériendel’ordre de4% » système detransportaérien L’automatisation dusystème Colloque sur« (AAAF) par Marc ALBAN (AAMA)etPhilippeJUNG L’ par AnnyCazenave La Terre vueparlessatellites parBernard ZIEGLER del'A340 àlacertification L'A300 :dupremier volde 25 anssurlesparkingsd'Airbus par AndréMOTET La menacebalistique par leDrMOUCHARD Av de laTerre parGilbertPAUC (CNES) Pléiades :unnouveauprogramme pourl’observation Remise desPrixetGradesAAAF2005 ère industrielledel’hélicoptère atteint,eneffet,ledemi Incroyable découvertedel’avionStExupery

iation généraleetmédecine point sur l’état del’artdesaéronefs àvoilurespoint surl’état tères, desmissiles,équipe- gramme se ouchefsdeservice, e penchersurelle.La collec-

de nombreux marchés étran- originale entre l'industrieet

l'égal desmeilleures. Elle Armement (CHEAR). été parl'exploitation des a guerre, illuifallait illir lestémoignages L A L ETTRE AAAF LES ÉVÉNEMENTS À VENIR 11 AAAF Colloquium on «AAAF Colloquium on for Materials CEAS-ASC Workshop on Active CEAS-ASC Workshop th th Colloque IAS « humains et sécurité Facteurs » Transport Automatisation du Système Aérien 9 Noise - Concept of Aircraft Control to Reality 21 ApplicationsAerospace » v. Edouard BELINv. Edouard AAF AAF [email protected] [email protected] S, 23 av. Ed. Belin AAAF AAAF ANAE/AAAF/FEDESPACE IA KTH & A2Accoustics www.ave.kth.se CNES/A www.aaaf.asso.fr IAS 23 a 23 IAS HOLM HOLM USE USE USE USE TOULO STOCK PARIS TOULO France France Sweden France LLOQUES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX ET NATIONAUX LLOQUES 22-23 nov. 10-11 nov. 17-19 oct. 20-21 sept. 20-21 sept. DATE2005 LIEU ORGANISATEUR MANIFESTATION CO – de celle des connaissances sur la RÉSULTAT FINAL : LA MÉTHODE Enfin, si le niveau initial des stagiaires cognition. ADOPT 1 (Airbus design operatio- ou si les règlements l’exigent, un vol Parmi les points majeurs non encore nal philosophy in training 1) sur avion (en général en tours de piste) résolus : la préparation aux situations Afin de juger leur faculté d'analyse face est effectué en confirmation des cours inconnues, inattendues et dangereu- à un problème posé, on oriente les sta- au sol. ses ; le jugement objectif du niveau giaires (disposant d'un minimum de atteint de compétence et de son taux compétences nécessaires: ATPL, Les séances LOFT (Line Operation de rémanence. 200h de vol sur multimoteur à réac- Flight Training) sont des séances de tion...) vers des tâches types définies à FFS conduites en fin de formation, Rationalisation partir d'une analyse minutieuse:: destinées à évaluer de façon synthé- et situation actuelle – par phase de vol ; tique le niveau des compétences en SYNTHÈSE DES OBJECTIFS – pour un avion et ses équipements équipage et sans instructeur. Elles PÉDAGOGIQUES donnés ; simulent un vol complet préparé et exé- Face à la technologie galopante – en utilisant des procédures spéci- cuté par un équipage stagiaire sur des l’Homme reste un invariant. Les princi- fiques et standards définis. scénarios définis et contrôlés par un pes initiaux centrés sur le « Comment Pour chacun des éléments d’action instructeur faire ? » sont complétés par le ainsi définis, on déduit les trios d’exi- « Pourquoi le faire ? » avec une forma- gence suivants : « Knowledge, Skills, tion (éducation) au comportement indi- Attitude » (KSA). Ce sont les « Training RÉSULTAT FINAL : LA MÉTHODE viduel et en équipage (Crew Resour- Objectives » en connaissances, habile- ADOPT 3 ces Management). tés, comportement nécessaire et suffi- Le programme pédagogique est établi sant pour exécuter l’élément de tâche pour la meilleure répartition des TO sur Les objectifs pédagogiques principaux analysé. l’ensemble des média, pour une acqui- sont : Ces TO sont élaborés pour l’utilisation sition pas à pas, parfois combinée mais – l’évitement et correction des erreurs ; normale de l’avion dans toutes les en recherchant la simplicité dans les – l’utilisation de la pratique, même dans situations opérationnelles des missions notions complexes et nouvelles. Bien l’enseignement des connaissances ; ainsi que dans les situations anormales qu’évitant les duplications, certains – la recherche permanente des meil- et de détresse. Rassemblés dans une exercices sont répétés pour leur leures méthodes de cotation des banque de données ils constituent la aspect critique et/ou fréquent en opé- compétences acquises ; matière de base de la formation. ration réelle. L’expérience opérationnel- – la relation directe avec la réalité opé- le reste un élément d’élaboration pri- rationnelle (essais en vol, instructeurs RÉSULTAT FINAL : LA MÉTHODE mordial. opérationnels, retour d ’expérience, ADOPT 2 Pour les Airbus, le cours au sol comp- vols chez les clients, utilisation de la Chaque tâche opérationnelle (TO) est rend les phases suivantes: documentation opérationnelle) ; reprise en y associant les trios « KSA » – Ground course : CBT + PTT; – les contacts amont avec les bureaux correspondants. On y détermine les – Normal Operation : FTD and FFS; d’études ; sujets nécessitant un niveau associé – Abnormal Operation : FTD and FFS; – la particularisation des cours (origi- de compétences, qu’on définit. On en – LOFT FFS. nes stagiaires, version avion du client). déduit les performances à obtenir du stagiaire, en exécution de procédures, La compétence requise des stagiaires SYNTHÈSE DES OBJECTIFS en pilotage, en gestion du cockpit, en est contrôlée à la fin de chacune des LOGISTIQUES ET FINANCIERS cohérence « équipage ». Simultanément phases. Compléments donnés alors si on définit l’environnement exigé pour nécessaire. « Check » final après séan- Les objectifs de base sont : enseigner vers le niveau désiré. ce LOFT. – la recherche de l’économie optimale: En ce qui concerne le matériel péda- utilisation efficace des personnels et gogique, la règle générale est, pour INSTRUCTEURS des matériels, surtout les plus chaque opération de formation, d’utili- Les instructeurs sont considérés

LA VIE DES GROUPES REGIONAUX LA VIE DES GROUPES coûteux (Full Flight Simulators, Part ser le media le moins onéreux satisfai- comme les meilleurs vecteurs pour Task Trainers) ; sant les KSA exigés. Pour les connais- passer les « messages » vers les – la recherche du temps minimal d’utili- sances on utilise le « Computer Based humains : les media sont de puissants sation des avions (Zéro Flight Time); Training » dans lequel sont incorporés moyens mais difficiles à utiliser sans – la recherche du temps minimal des des exercices contrôlés. Pour les gestion humaine dans des progres- sessions de QT. connaissances et les habiletés cogniti- sions rapides sur des sujets et notions Avec, pour conséquence : ves associées à des systèmes com- complexes. Ils permettent une adapta- – l’optimisation des moyens fonction des plexes (automatismes par exemple) les tion rapide aux individualités. cadences de livraison des avions ; manipulations sont nécessaires et on Les qualités pédagogiques exigées – l’optimisation du nombre et des utilise les PTT. Lorsqu ’il s’agit d’habi- sont une expérience aérienne pour les configurations des matériels, FFS en letés cognitives, de comportements et cours sur FTD et FFS, la QT sur l’avion particulier ; d’application de procédures on utilise enseigné, une licence IPL valide pour – la programmation rigoureuse mais des « Flight Training Devices », simu- la formation en vol et les examens sur adaptative des personnels et de l’en- lant un environnement de cockpit mais FFS. Le Centre de formation dispense semble des moyens matériels ; pas forcément le comportement un formation de base d’instructeur, les – la politique de coopération avec les (mécanique du vol) de l’avion. recyclages périodiques, la formation Centres des clients, visant à diffuser Pour le pilotage manuel et l’intégration sur les différentes versions d’avions. les méthodes Airbus. de l’ensemble des connaissances, Un manuel très détaillé précise pour habiletés et comportements on utilise chaque phase, chaque exercice, le FFS. chaque élément d’exercice tout ce que doit connaître, faire, dire et enregistrer 12 L A L ETTRE AAAF LA VIE DES GROUPES REGIONAUX 13 Gérard PERINELLE Gérard e remarquable conférence de Jean conférence e remarquable ée Hôtelier, proche de l'ENSAM, proche ée Hôtelier, tt c onclusion tion du marché intérieur. En 1992, par tion du marché intérieur. de Maastricht, l’Union le fameux Traité Européenne était créée avec ses 3 piliers. Le premier consacrait l’engage- ment de l’union économique et moné- taire vers la monnaie unique, le second couvrait la Politique Etrangère et de Sécurité Commune (PESC), le troisiè- intérieures. me la Justice et les Affaires Alors que se profilait l’hypothèse d’un nouvel élargissement, le Traité d’Amsterdam en 1999 posait déjà l’é- bauche de nouvelles institutions, préci- de sées plus tard en 2001 par le Traité Nice, sur des bases qui furent loin de satisfaire tous les Etats. Entre-temps, de 1999 à 2002, la mise en place de la monnaie unique s’effec- tuait dans les 12 pays de l’Euroland, le Danemark, le Royaume-Uni et la Suède restant en dehors. sur leur totalité (150 et plus). Cela (150 et plus). sur leur totalité un pour les compagnies représente fort. argument commercial ’effondrement du bloc soviétique à ’effondrement er des vocations. epas composé et servi par les élèves du servi par les élèves et epas composé Les nouveaux européens Les nouveaux L partir de 1989 est à l’origine du cin- quième élargissement. Un lent proces- sus de négociation, lancé en 1997 devait s’achever par l’admission, enté- rinée en 2002 au Conseil Européen de Copenhague, de 8 pays de l’Europe Ly Jean PINET outre auquel participèrent, le ROUTABOUL, et son épouse, François de accompagné de l'ENSAM Directeur de ses enseignants, Yann plusieurs régio- groupe du le président GUILLOU, du nal AAAF et quelques membres bureau. C Ce non « auditeurs a permis aux PINET de la forma- aperçu un initiés » d'avoir lignes à l'utilisation de tion des pilotes peut- de les rassurer avion, d'un nouvel et aussi, l’avion prendront lorsqu'ils être aux d'avenir d'ouvrir des perspectives et qui sait, susci- l’écouter jeunes venus t par un excellent fut clôturée La soirée r , Jean MONNET et raité de Rome, à la Communauté l’idée d’une construction européenne prit corps pour aboutir en 1957, lors du T Economique Européenne des Six (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas). Suivirent ensuite 4 élargissements successifs, en 1973 avec le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni, en 1981 avec la Grèce, en 1986 avec l’Espagne et le Portugal, enfin avec l’Autriche, la Finlande et la Suède, qui devaient conduire en 1995 à l’Union Européenne des Quinze. Pendant cette période et jusqu’en 2002, la consolidation de cette nouvel- le Europe se fit par étapes et au travers de plusieurs traités successifs. Après de Rome, celui de Bruxelles en le Traité 1965 formalisait la fusion de la CEE, de la CECA et de l’Euratom. En 1986 du c’était l’Acte Unique ou Traité Luxembourg, qui marquait l’accéléra- début d’un antagonisme Est-Ouest qui devait conduire à une Europe partagée entre deux influences. Malgré cela, dès le Congrès de La Haye, en 1948, et après la création de la CECA en 1951 sous l’impulsion de Robert SCHUMAN tionnelles importantes. C’est le cas par exemple des A320, A330, A340 (fly- by-wire, cockpit et systèmes similai- des tâches ayant de res). L’analyse plus montré que des procédures pré- sentaient des similarités cognitives dans leur exécution et leur mémorisa- sur des tion, la formation est effectuée familles de procédures (20 à 25) et non e d’Azur Côt – LIZON-TATI Jean LIZON-TATI ■ EAN J es ann C ONFÉRENCE DE e conférence a été présentée plu- présentée a été e conférence C Séance de formation Séance tt UNION EUROPÉENNE EN 2005 ■ endu, dans sa conclusion, ne prend pas ne prend endu, dans sa conclusion, endum du 29 mai dernier sur lesquels Après la dernière guerre mondiale, la nécessité d’une union entre les états européens devint évidente pour tenter d’éviter tout risque de conflit futur. C’est aussi, malheureusement, le Une Europe partagée entre partagée Une Europe deux influences sieurs fois en 2004 et début 2005 en fois sieurs ver- sous différentes occasions, d’autres 2005 le 5 avril renouvelée sions. Elle a été d’Azur sur la deman- pour l’AAAF Côte compte- Ce régional. de du Bureau r du réfé- les résultats en considération r à pas. Il reste nous ne nous étendrons de la construction que l’avenir souhaiter pas. n’en pâtisse européenne Ce 50 ANS DE CONSTRUCTION ET DE COOPÉRATION EUROPÉENNE DE COOPÉRATION 50 ANS DE CONSTRUCTION ET L’ UNE LA « CROSS CREW QUALIFICATION » Elle permet la simplification des QT lorsqu’on passe d’un type d’avion à un autre présentant des similarités opéra- l’instructeur, en particulier la cotation et l’instructeur, l’évaluation des compétences acquises par les stagiaires 14 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 POINT DE VUE e portés) aété multiplié par100.Cette PKT ouPassagers Kilomètres Trans- 1950 à2000,letrafic aérien (mesuré en de plusenouvert àlamobilité :de besoins dedéplacement dansunmonde turé? Nefallait-ilpasencoreattendre cet élargissementn’était-ilpaspréma- Une questionrestetoutefoisposée: membres. sante decertainssesnouveaux intérieur etdelacroissancesatisfai- dopant del’accroissementdumarché elle doitbénéficieràtermedel’effet ces aspectsenconsidération,mêmesi L sont encorequepartiellementrésolus. les années90maiscesproblèmesne énormes yontétéaccomplisdepuis de marchéyestencours,desprogrès économie dirigéeversune chômage). Certeslatransitiond’une mique dégradé(déficitpublic,inflation, ment certain,unétatdesantéécono- les payscontinentaux,unsous-équipe- niveau devienettementinférieurpour :un que posentcesrattachements membres del’UErévèlelesproblèmes La comparaisonvis-à-visdes15autres ment parcourue. espoirs d’indépendanceaétéégale- res, lesinvasions,annexionset ponctuée parlafluctuationdesfrontiè- turelles etéconomiques.Leurhistoire, géographiques, démographiques,cul- ses illustrations,leurscaractéristiques à passerenrevue,avecdenombreu- connus. Leconférenciers’estattaché divers, sontgénéralementmoinsbien ces 10pays,pluslointainsettrès Répartis dunordausuddel’Europe, Européenne le1ermai2004. pays rejoignaientofficiellement l’Union Slovénie) plusMalteetChypre.Ces République Tchèque, Slovaquieet Lettonie, Lituanie,Pologne, continentale (Estonie,Hongrie, XX transport aérien depuislemilieudu Le développement considérable du (1) Dossier 24publiéen2004 :L’impact dutrafic aérien sur l’atmosphère. xtraordinaire performance a pu être ’UE, auniveauglobal,devraprendre ème P de pétrole AR L’ siècle apermisdesatisfaire les G av EORGES ion detransport etlapénurie VILLE ■ Georges VILLE , ANAE ET AAAF transport etdeson exploitation. améliorations d’efficacité dumoyen de seulement parunfacteur 5du fait des vo r me qu’entre 2000et2050letrafic pour- Nationale del’Airetl’Espace (1)esti- ; unrapport récent del’Académie cle ait ainsiêtre multiplié parunfacteur sous silencelamagnifiqueréussite Côté aéronautiqueonnepeutpasser programmes GalileoetGMES. de laprochainedécenniequesontles l’ESA pourlesdeuxgrandesinitiatives apporte maintenantsonsoutienà ble. LaCommissionEuropéenne est aussiunautreexempleremarqua- récent succèsdelasondeHuygens exemple avec96%deréussite.Le le programmeArianeenestunbel deux géantsaméricainsetsoviétiques: tial européendes’émanciperfaceaux industries dusecteur, apermisauspa- entre payseuropéens.L’ESA, avecles tions desbienfaitsdelacoopération aéronautique sontdeparfaitesillustra- Les réussitesdel’industriespatialeet tion européenne Les bienfaits delacoopéra- susceptibles de freinerunetelleévolu- De nombreuxobstacles sontpourtant la régiondesBalkans? Norvège, ouencored’autrespaysde proches denous,commelaSuisse, certains grandsabsentsdel’UE,plus l’instant desepenchersurlecas privilégié? N’est-ilpaspréférablepour ou seulementautitred’unpartenariat mettre commemembreàpartentière dans lecampdesQuinze:faut-ill’ad- de laTurquie quidéchaînelespassions Croatie plustard.Etpuisilyal’affaire la BulgarieetRoumanieen2007, On parledéjàd’autresélargissements, émancipation ! ne paslesdécevoiretaideràleur vement d’unetutellepassée:ilfallait Européenne lesaffranchissant définiti- sous laprotectiond’uneUnion la volontédecespaysseplacer un peu?L’analyse historiqueexplique encore soutenu aucours duXXI sion devrait sepoursuivre àunrythme Si riennevenait l’entraver, laprogres- vion subsoniquedetransport àréaction. moyen detransport remarquable, l’a- obtenue grâce àlamiseenservice d’un isin de7etlaconsommation associée ème siè- échéance… ! important :ilnefaudraitpasratercette rendez-vous del’année2005est pour uneUnionEuropéenneà25,le tés précédentsetréviselesinstitutions Constitutionnel, quiharmoniselestrai- A gommant nosdifférends. diversité qu’ilfautpréservertouten la devisedel’UnionEuropéenne;une d’accueillir. Unisdansladiversité,c’est les 10nouveauxpaysquenousvenons présente ;elledoitdiffuser àtermevers politique sepréciser. Larichesseest péenne doitencores’affirmer etl’unité Démocratie. Lemodèlesocialàl’euro- depuis 60ansunespacedePaixet péen resteàconsolider. C’estdéjà, cement en1945.Maislemodèleeuro- place surnotreplanèteaprèssoneffa- achevée, l’Europeadenouveausa L Un rendez-vous important T comme l’A400M,leNH90ou décollent avecunavenircertain y aaussilesautresprogrammesqui mande deplus1500avions!Maisil pagnies aériennes,uncarnetdecom- monde souslescouleursde230com- férents, 3600appareilsvolantdansle l’A380, unegammede12modèlesdif- d’Airbus etd’EADS:del’A300à énergétiques. Aucune alternativeàl’u- un épuisement rapide desressources l’Académie deTechnologie prévoyant ligné dansunrécentrapport de sente réflexion;ceproblèmeaété sou- les prospectives,faitl’objetde lapré- Le dernierpoint,souventoublié dans – unepénuriedecarburant. ; – unterrorismenonmaîtrisé – un impactenvironnementalinaccep- ; – unespaceaériensaturé – une crisemondialemajeure(auplan premier recensement: tion etnouspouvonsdéjàenétablirun ’union économiqueestquasiment Président duMouvement Européen, Cannes vec laratificationdufuturTraité igre… al ; table ; politique ouéconomique) Secrétaire général AAAFCôte d’Azur enLIZON-TATI,Jean L A L ETTRE AAAF POINT DE VUE 15 Emérite AAAF Emérite Georges VILLE, Georges ion de l’AAAF, l’ANAE ion de l’AAAF, Vice président de l’ANAE, président Vice ci en raison de leur inaptitu- ci en raison approche économique est déjà pré- ’adaptation des différentes options ’adaptation des différentes envisagées se mesurera au niveau de opérationnelle de l’avion de l’efficacité transport comparée à la situation devra traiter des actuelle. L’analyse produits actuels en recherchant dans un premier temps toutes les possibili- tés de réduction de la consommation sans changement de carburant et en investiguant dans un deuxième temps toutes les conséquences d’un éventuel changement de carburant en consom- opérationnel- mation, masse, efficacité le et coûts. La faisabilité technique des nouveaux concepts de produits, utili- sant par exemple un carburant cryogé- nique, est en revanche moins urgente ; elle devra être toutefois poursuivie et approfondie en s’attachant particulière- ment à la quantification des masses, de la consommation, des coûts et de la sécurité. L’ sente tout au long du processus d’ana- lyse ; elle trouve sa synthèse dans l’a- nalyse des coûts d’exploitation opéra- tionnelle du moyen de transport. Ce il faut aller n’est pas encore suffisant, plus loin dans l’approche pour apporter une réponse recevable à la question l’augmentation des posée ; en effet coûts d’exploitation entraînera une dété- rioration de trafic qu’il faudra quantifier et reboucler ces derniers avec les per- spectives initiales de consommation. Dans le domaine de la propulsion, les de la propulsion, Dans le domaine en priorité s’inscrivent voies à explorer de de carburants dans la recherche de autorisant la poursuite substitution au des produits actuels l’exploitation ; les pro- prix d’une certaine adaptation du kérosène priétés physico-chimiques cette alternative devraient faciliter conduire à une même si celle-ci peut opé- d’efficacité certaine détérioration de transport. La rationnelle de l’avion basée sur réalisation d’une propulsion cryogéniques l’utilisation de carburants des développe- exige en revanche si quelques ments lourds même déjà été testés concepts possibles ont dans le domaine spatial. L les plus optimistes : il subsiste encore : il subsiste les plus optimistes tant au incertitudes de nombreuses des ressources que niveau des pétrole Le prix du consommations. dans déterminant sera un paramètre impact sur la l’évolution tant par son par ses implica- consommation que de ressources tions sur l’exploitation ; l’augmenta- aujourd’hui non rentables (à tort) de tion actuelle du prix qualifiée signe précurseur conjoncturel est un La question du des évolutions à venir. pour la prix du pétrole, essentielle doit faire l’objet réflexion envisagée, s’affranchis- d’une analyse quantifiée du possible de la sant dans la mesure spéculation à court terme. Les carburants alternatifs au kérosène sont pour la plupart connus et certains sont déjà produits depuis plusieurs décennies ; leur utilisation en aéronau- tique dépend de leur adaptabilité à cet usage en fonction des caractéristiques requises : état (solide, liquide ou gazeux), pouvoir calorifique, densité, température de solidification, impact environnemental, disponibilité et effica- cité économique. Les carburants alter- natifs envisageables peuvent se répar- tir en trois catégories (3) : - les kérosènes de synthèse obtenus à partir du charbon ou du gaz naturel ont des propriétés proches (mais sont en de celles du général moins efficaces) combustible fossile et ils pourraient se substituer à ce dernier ; les procédés de production ont été mis au point par l’Allemagne dès les années 1930 ; - les biocarburants obtenus à partir de la biomasse se présentent aujourd’hui sous deux formes, le bioéthanol et les esters méthyliques utilisés respective- ment comme additif à l’essence et au gazole ; l’utilisation de ces produits dans le domaine aéronautique ne sem- ble pas praticable aujourd’hui en raison de leur vulnérabilité au gel et de leur faible stabilité thermique ; - les carburants cryogéniques sont représentés principalement par le gaz naturel liquéfié (ou LNG) et l’hydrogè- ne liquide (LH2) ; la forme LNG ne semble pas être aujourd’hui être une alternative crédible du fait d’un pro- chain épuisement des ressources de gaz et d’une préférence pour son utili- sation sous la forme de kérosène de synthèse ; le LH2 peut devenir une alternative possible mais il exige une conception du produit entièrement nouvelle (moteur et aéronef). 6-2005). ° AAAF N TRE ET siècle (compte tenu de ème lières ; (2) Journée d’étude du 3 février 2005 à Toulouse remarquablement organisée par Fedespace en collaboration et avec la participat et avec en collaboration par Fedespace organisée remarquablement 2005 à Toulouse (2) Journée d’étude du 3 février et l’ONERA. (Voir également La L également (Voir et l’ONERA. Pour chacun des chapitres, les problè- mes rencontrés et les points à appro- fondir sont repris ci-dessous. Les ana- lyses présentées distinguent les solu- tions s’appliquant aux produits exis- tants et celles requérant une concep- tion nouvelle des produits ; cette dis- tinction s’impose car il faut s’attendre à une exploitation d’avions de concep- tion actuelle pendant la plus grande partie du XXI – les combustibles de substitution ; – le propulseur ; – l’avion de transport ; – les aspects économiques. tilisation du carburant fossile n’étant carburant fossile tilisation du con- disponible, ceci immédiatement poser la questionduit à se quelles : la raré- peut entraîner conséquences sur ressources en pétrole faction des ? du transport aérien le développement question impli- La réponse à une telle parties ne peut quant de nombreuses que si la être prise en considération à l’extérieur des réflexion est menée ; c’est la raison entreprises concernées Nationale de pour laquelle l’Académie déjà sensibilisée l’Air et de l’Espace années a sur le sujet depuis plusieurs en créant un décidé de s’impliquer le sujet. groupe de réflexion sur (parue dans la let- La présente analyse publiée ici avec tre de l'ANAE 43 et l'assentiment de l'ANAE) n’a pas pour objet la présentation de conclusions ou recommandations sur le sujet traité mais doit être considérée plutôt comme le démarrage de la réflexion à entreprendre. La journée organisée par Fedespace (2) sur « Le transport aérien face au défi énergétique » a constitué un excel- lent point de départ pour cette réflexion ; au cours de cette journée, la plupart des thèmes ont été abordés. Ceux-ci peuvent être regroupés dans cinq chapitres qui constitueront les futurs axes de réflexion pour le groupe de travail : la raréfaction des ressources pétro- – En matière de ressources pétrolières, les experts sont divisés sur le sujet ; les hypothèses les plus couramment admi- ses situent le pic de la production dans une fourchette oscillant entre 2010 pour les plus pessimistes et 2030 pour la flotte actuelle des avions en service, des programmes en cours de produc- tion et de la durée de vie d’un avion en exploitation). (3) D’autres types de propulsion ont été envisagés et certains ont été même testés dans le passé mais ils ne sont pas retenus i pas retenus dans le passé mais ils ne sont même testés été ont et certains envisagés été ont de propulsion types (3) D’autres musculaire. propulsion solaire, propulsion nucléaire, besoin : réacteur de au présent Un Banc Volant pour le moteur Trent 900 de l’A380 PAR THIERRY BOUISSET, AIRBUS

L’A380 a pris son envol le 27 avril 2005, à Toulouse. Situé au cœur de l’événement, le Groupe régional Toulouse-Midi Pyré- nées, à l’initiative de son président Alain CHEVALIER, propose aux lecteurs de LA LETTRE le premier article d’une série, écrits par des acteurs du projet A380 et consacrés à la genèse de ce formidable succès de l’aviation du 21ème siècle.

C’est le 17 Mai 2004 à 10h30 que le accepterait ce monstre de moteur, d’un contrôlé par l’avionique modulaire sur prototype A340 n°1, équipé du moteur diamètre de soufflante avoisinant les l’A380, liaison de type Ethernet entre le Rolls Royce Trent 900 de l’A380, s’est trois mètres. Le choix s’est finalement calculateur du moteur (FADEC) et l’a- envolé pour un vol de 3h40. Le vol porté sur l’A340 n°1, non sans difficul- vion A380. Ces nouveautés technolo- s’est bien déroulé : il a permis aux ingé- té, après des circonvolutions du coté giques ont aussi fait l’objet d’étude nieurs de constater les qualités de ce de candidats outre-Atlantique voire de complexes pour permettre néanmoins nouveau moteur développant 70 000 l’Oural. l’intégration du système propulsif au livres de poussée. Ce vol fut le premier Le chantier ne fut pas une mince affaire : porteur A340. des 33 vols de la campagne d’essais il n’est qu’à comparer le Trent 900 de totalisant plus de 60 heures de vol et l’A380 au CFM56 de l’A340-300. Plus La campagne d’essais qui s’est terminée le 17 août dernier. gros, plus lourd, plus puissant : le Trent C’est après six mois d’un chantier 900 ne peut pas se monter à la place complexe remarquablement mené, que Un banc volant : qu’est-ce d’un CFM56-5C4 sans une adaptation le Trent 900 installé sur l’A340 n°1 fut et pour quoi faire ? complexe nécessitant de nombreux ren- enfin prêt pour son baptême de l’air. C’est un des moteurs d’un nouvel forts au niveau de la voilure. Le premier vol du 17 mai 2004 et les avion que l’on accroche à la voilure Les ingénieurs se sont attelés à la trente deux autres qui suivirent, permi- d’un autre porteur, généralement à la tâche à partir de 2001. rent de démontrer l’excellent compor- place d’un des moteurs de ce porteur, D’abord en quelle position le moteur tement de l’ensemble du système pro- NOUVELLES... DE L'A380 pour le tester en vol sur ce porteur doit-il être installé : interne ou externe ? pulsif. Les trois mois de campagne avant les essais en vol du nouvel avion. Pour lui permettre de développer sa totalisèrent 62 heures de vol consa- L’idée n’est pas neuve : le CFM56 fut puissance maximale – deux fois supé- crées à la vérification du fonctionne- testé sur une Caravelle. Même rieure à celle d’un des moteurs de ment du moteur et ses systèmes, l’Olympus, le fameux moteur de l’A340 – tout en gardant la contrôlabili- incluant des mesures de la poussée au Concorde, fut testé sur le bombardier té de l’avion, il fut décidé de l’installer décollage, des rallumages en vol avec Vulcain. Parmi les moteurs récents de en position interne, à la place du et sans assistance du démarreur, l’étu- la famille Airbus, on peut citer le moteur moteur 2 sous la voilure gauche. S’est de du comportement des systèmes américain de General Electrics, le alors posé le problème de la garde au pneumatique, hydraulique et élec- CF6-80 E1 qui fut installé sur le Boeing sol : le moteur ne doit pas toucher terre trique. Une partie de la campagne s’est B747 d’essais de GE pour être testé ! Le problème fut résolu grâce à un mât déroulée en juillet à Tozeur en Tunisie en vol au dessus du désert de Mojave spécifique qui permet l’installation du pour évaluer les performances en en Californie avant d’être installé sur moteur en lui relevant l’entrée d’air de temps chaud du système de ventilation l’A330. Le moteur anglais de Rolls quelques degrés. Encore quelques de la nacelle et les niveaux extrêmes de Royce, le Trent 700 fut lui aussi testé précieux centimètres gagnés en sur- température des composants installés sur un banc volant avant son installa- gonflant d’un coté les amortisseurs du sur le moteur. La campagne d’essai tion sur l’A330. Plus récemment, le train d’atterrissage et la garde au sol s’est achevée de retour à Blagnac Trent 500 qui équipe l’Airbus A340- fut jugée acceptable. avec des essais concluants de fonc- 500/600, a été testé préalablement sur La voilure connut aussi des adapta- tionnement de l’inverseur de poussée. l’A340-300 n°1. tions importantes pour être capable de A l’heure où cet article paraît, une L’avantage indéniable d’un banc volant tenir les charges énormes induites par deuxième campagne d’essai spéciale- est de permettre au nouveau moteur la masse et la poussée de ce nouveau ment dédiée à la mesure de perfor- d’un nouvel avion d’être évalué en vol moteur : la pièce d’interface entre le mance du système d’anti-givrage de plusieurs mois avant le début de la mât et la voilure de l’A330, un fois l’entrée d’air de la nacelle, a eu lieu en campagne d’essai de cet avion. Ainsi, modifiée et adaptée, fit l’affaire. avril et mai dernier. la maturité du système propulsif n’en Une fois de plus, les avantages d’un sera que meilleure et la campagne L’adaptation des systèmes banc volant précédant les essais en vol d’essai de l’avion plus efficace. La principale difficulté fut d’adapter les d’un nouvel avion ont largement été nouvelles technologies des systèmes démontrés : la campagne d’essai de L’élaboration de l’A380 au porteur A340 : généra- l’A380 peut maintenant commencer.

7 - JUILLET-AOÛT 2005 7 - JUILLET-AOÛT du Banc Volant teur électrique surpuissant à fréquence °

N Une fois l’utilité démontrée, il a fallu variable, fluide hydraulique pressurisé trouver le porteur disponible pour plu- à plus de 300 bars au lieu de 200 sur Thierry BOUISSET, Airbus 16 sieurs mois de chantier et d’essais qui A340, prélèvement pneumatique Il y a 50 ans : le 1er vol de la Caravelle UNE CONFÉRENCE DE FRANCIS RENARD, AAAF HISTOIRE

■ Francis RENARD Dans le cadre du Festival International Air & Espace (voir LA LETTRE AAAF n°5- 2005) et avec un peu d’avance sur la date anniversaire (27 mai 2005), des associa- tions aéronautiques toulousaines ont participé en février dernier à la commé- moration du 1er vol de cet avion qui a marqué le renouveau de notre aéronau- tique. A l’occasion de la magnifique expo- sition organisée dans les locaux de la ■ La Caravelle par Jean-Pierre CONDAT Caisse Régionale d’Assurance Maladie de Midi-Pyrénées, retraçant pendant deux copieusement bombardées par les deux branches aéronautiques, l’une mois la vie de cet avion, Francis RENARD, Alliés et leur destruction estimée à militaire, dominée par la firme Dassault, un ancien de Sud-Aviation, passionné 90 %. l’autre civile, qui se regroupera autour d’aviation a raconté à deux reprises, les 3 A la Libération, certains préconisaient des créateurs de « Caravelle ». février et 10 mars derniers, l’histoire de la notre avenir aéronautique sous forme Voulant réduire l’hémorragie des devi- Caravelle, en partant de la fin de la 2ème de sous-traitance ou de coopération ses, les services de l’Etat réclament la guerre mondiale pour donner la mesure avec l’Angleterre et les USA, mais ce réalisation d’un moyen-courrier. du chemin parcouru jusqu’à l’apparition n’était pas l’avis du chef du gouverne- Plusieurs sociétés présentent des pro- de cet avion exceptionnel. ment provisoire, le général de Gaulle, jets, les avions à réaction seront privilé- qui nomme Charles TILLON, ministre giés au détriment des turbo-propul- de l’air, avec pour mission de régéné- seurs. L’apparition en 1949 du Comet Toulouse célèbre rer notre aéronautique. Britannique a montré la voie au B.E de le 50ème anniversaire du D’importantes mesures seront prises la SNCASE de Toulouse. Sa finesse 1er vol de la « CARAVELLE » pour relancer cette industrie, entre de vol, sa vitesse, son confort, n’é- Dans la région Midi-Pyrénées, le maté- autres, la création de l’ONERA, l’ins- chappent pas à leur attention. Sup- riau ne manque pas pour étayer les tallation du CEV à Brétigny, d’une porté notamment par Henri ZIEGLER, souvenirs qui sont demeurés dans les nouvelle aérogare à Orly, et bien d’au- Directeur Général d’Air-France, c’est mémoires. Réunis par un artiste toulou- tres dispositions pour redonner l’élan le projet SE 210 qui répond apparem- sain féru d’aviation, Jean-Pierre nécessaire... ment le mieux au cahier des charges et CONDAT, l’Aérothèque-Airbus, les Des missions techniques partent aussi qui sera retenu. Le PDG de la SNCA- Ailes Anciennes de Toulouse, le Club vers les USA, la Grande-Bretagne, SE, Georges HEREIL, lui donne le des Cartophiles de Midi-Pyrénées, le sans oublier l’examen des derniers nom de « Caravelle », en souvenir du Musée Aéronautique de Mas Palégry, modèles du IIIème Reich. On voit appa- type de bateau connu universellement le Groupement Philatélique Midi- raître une floraison d’appareils de tous pour les grandes découvertes du 15ème Pyrénées ont présenté un ensemble de types, avions militaires à réaction, siècle. pièces, maquettes et documents de Ouragan, Mystère de M. Dassault, grande qualité. Triton, Espadon, Vautour et Trident de Un ancien pilote de Royal Air-Maroc, la SNCASO*, Mistral, Grognard, Un avion nouveau M. GRENIER a donné une conférence Baroudeur, et Durandal de la SNCA- Techniquement, c’est un avion nou- «Caravelle vue par un pilote », SE*. Côté avions civils, il est difficile de veau, qui va bénéficier des avancées M. GROSSIN, retraité du B.E de Sud- rivaliser avec les productions américai- du Comet, dont on récupérera la tech- Aviation a traité de « L’atterrissage tout nes et anglaises, notons le MD 315, le nique de la pointe avant, ses comman- temps » et Francis RENARD de l’AAAF Bréguet Deux-Ponts, le SO Bretagne des de vol hydrauliques et servo com- a présenté « L’histoire de Caravelle ». ainsi que le Languedoc 161 et mandes à restitution d’efforts, un esca- l’Armagnac... lier embarqué, une structure en alliage d’aluminium à hautes caractéristiques L’aéronautique française mécaniques. Prévu avec trois réac- L après la 2ème guerre mondiale La naissance teurs à l’arrière, Roll Royce promet des A L

La situation de notre aéronautique à la de la CARAVELLE réacteurs plus puissants, entraînant le ET Libération était pour le moins désas- Aussi, dès le début des années 50, les montage seulement de deux...qui TRE treuse. Nos usines, contraintes de tra- Pouvoirs Publics exigent une remise en demeureront à la même place, présen- AAAF vailler pour l’Allemagne, avaient été ordre et vont se dessiner lentement tant une innovation qui sera par la suite

* SNCASE : Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Sud-Est 17 SNCASO : Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Sud-Ouest copiée. Le choix au départ d’une visse- donc s’ajouter celles de Nantes, St point ; il parle du lancement de deux rie américaine va se révéler judicieux Nazaire, Suresnes, Rochefort pour ne appareils (essai fatigue/essai statique) pour l’entretien en compagnies. citer que les plus importantes. Des qui subiront toutes les tortures néces- Le projet sera mené par Pierre SATRE, sous-traitances de qualité seront éta- saires pour valider la qualité de l’avion. chef du BE, l’avion décollera le 27 mai blies avec Latécoère, Bréguet et la Fiat Pour le second point, il affirme que tout 1955, aux commandes de Pierre de Turin. L’assemblage final et les sera prêt pour la montée en cadence. NADOT. Ces deux hommes avaient essais en vol ont lieu à Toulouse St En avril 1959, l’avion obtient son CDN déjà goûté à l’avion à réaction avec le Martin. (certificat de navigabilité), suivi du cer- Grognard (1950). Les premiers vols Un homme aura la lourde tâche de met- tificat des USA. donneront satisfaction et l’avion sera tre « en musique » l’ensemble des usi- La Caravelle obtient un grand succès présenté au Salon du Bourget en juin. nes de Sud-Aviation, il s’appelle Louis parmi les compagnies, affaiblissant au Le deuxième prototype, décollé le 6 GIUSTA, et il y parviendra, obtenant passage le programme du Viscount bri- mai 1956 par Léopold GALY fera des d’excellents résultats. Onze usines, tannique. Air France se targue, en tournées de présentation dont celle aux 22.000 salariés seront mobilisés pour 1959, de disposer de deux types d’a- Amériques (avril/juin 1957) qui démon- une activité aéronautique encore vions à réaction, le B 707 pour les HISTOIRE trera une grande fiabilité et un confort jamais vue dans notre pays. long-courriers et la Caravelle pour les sortant de l’ordinaire. L’avion vole à moyen-courriers. près de 800 km/h, à 10.000 mètres Dans les années 60, cet avion Cara- d’altitude, ses réacteurs soulèvent 46 La politique commerciale velle sera l’ambassadeur de la qualité tonnes, pour une capacité de 99 pas- Si le signal des ventes est donné en française, au même titre que le paque- sagers. Europe par Air-France et la SAS, les bot « France » ou de notre programme compagnies nord-américaines hésitent de l’atome. à double titre, d’abord il y a la crainte La formation des équipages des com- La production en série du syndrome du Comet britannique, pagnies se fait à St Martin avec la créa- Le lancement en série va permettre de autre avion à réaction qui n’a pas résis- tion de « l’Ecole Caravelle », de même, réunir la SNCASO à la SNCASE pour té aux pressions de la haute altitude et sera mis en place un service après- former Sud-Aviation. ensuite celle de la pro- vente, deux mesures dont se souvien- L’apport de la SNCASO, Dans les années 60, duction en série, le dront favorablement les compagnies héritière d’avions Bloch, cet avion Caravelle passé industriel de Sud- aériennes lors de la vente des Airbus. Blériot, Lioré 1 Olivier, sera l’ambassadeur de Aviation n’étant pas com- De nouveaux moteurs, dits à « double , hydravions la qualité française, parable à leurs yeux à flux » vont apparaître, ces moteurs Loire sera un plus déter- au même titre que le celui des industriels amé- réduisent le bruit, la consommation de minant dans la réalisation paquebot « France » ou ricains, Lockeed, Dou- carburant et fournissent une poussée de ce programme. notre programme de glas ou Boeing... supérieure. Ils serviront de fil conduc- Aux usines de Toulouse l’atome. Georges HEREIL les teur pour les différentes évolutions de et de Marignane vont rassure, sur le premier l’appareil. 7 - JUILLET-AOÛT 2005 7 - JUILLET-AOÛT ° N

18 ■ Le hall de montage de la Caravelle au centre de Toulouse St Martin de Sud-Aviation Le marché nord-américain longuement étudié et analysé notre ensemble industriel de premier plan en Cherchant à pénétrer le marché nord- Caravelle, afin d’y apporter les amélio- 1970 (Aérospatiale), facilitant la voie au américain, Sud-Aviation espère une rations réclamées par les compagnies, projet Concorde et au delà aux pro- représentation dans ce pays et obtient tout en conservant les qualités de leur grammes Airbus et ATR. un accord remarquable avec la société modèle. Caravelle a été l’appel d’air pour l’inté- Douglas (10/2/1960). Cet accord ne La Caravelle 12, lancée en 1968, arri- gration de nouvelles générations enco- donnera aucun résultat, la commande vera trop tard sur le marché. Elle offre re mieux formées par des écoles tech- des 20 caravelles pour la Compagnie 128 sièges mais seulement 12 avions niques ou aéronautiques, de tous américaine U.A.L étant passée avant seront fabriqués et vendus, Air Inter en niveaux. Le programme Airbus, illustré l’accord « Douglas ». Les compagnies assurant presque exclusivement l’utili- par l’actuel A380, est la preuve d’une américaines réclament un volume plus sation. La Caravelle permettra la mise réussite économique pour l’Europe et important des soutes à bagages, cela au point du système Sud Lear, en particulier pour Toulouse et sa reviendrait à une nouvelle définition de d’Atterrissage Tout Temps, offrant aux Région. Ce contrepoids aux avions l’avion, jugée à Toulouse fort chère. compagnies une régularité remarqua- américains a été une source de Sud-Aviation et les services officiels ble de leurs vols. Ce système ATT, le confort, de qualité pour le passager, avaient en point de mire le développe- premier au monde en service commer- mais surtout aussi en matière de sécu- ment de Concorde qui se révèle au fil cial, est une spécificité du BE de Sud- rité de vol. du temps plus onéreux que prévu. Exit Aviation (Jacques LEPERS) et mis au donc la nouvelle Caravelle, dont le BE point en particulier par André TURCAT, avait préparé une nouvelle liasse de futur chef-pilote de Concorde. Conclusion plans (Caravelle 14). Heureusement, Les organisateurs de cette manifesta- par la suite, quelques années après, tion ont voulu rendre hommage à ce une nouvelle approche du problème Le bilan du programme personnel, ouvriers, techniciens, ingé- sera reprise avec l’étude du Galion qui Caravelle nieurs et cadres qui ont ressenti, je se transformera en programme Airbus. 280 Caravelles furent vendues à 35 pense, l’honneur, la fierté, de vivre et Boeing et Douglas qui se font une compagnies, sans compter nombre de de participer à une aventure pas guerre acharnée sur les long-courrier compagnies qui l’utiliseront au titre du comme les autres. (B 707 et DC 8) prennent en compte la marché d’occasion. Le bilan du pro- nouvelle qualité des moteurs « double gramme Caravelle est incontestable- flux », et vont créer à leur tour des ment positif. Il a donné l’élan nécessai- Francis RENARD, AAAF moyen-courrier, Boeing lançant son B re à une forte relance de notre aéro- 727 en 1962, Douglas ressortant de nautique civile, permettant, avec la ses tiroirs le DC 9 en 1963. Les deux réunion de Nord-Aviation et de la constructeurs avaient pour leur part SEREB* à Sud-Aviation de créer un

BIOGRAPHIE Francis RENARD est embauché en 1953 à la SNCASE, devenue SUD-AVIATION puis AEROSPATIALE d’où il partit en 1994 pour prendre sa retraite.

La plus grande partie de sa vie professionnelle s’est déroulée au sein de la Production, dans les Services de Coordination chargés de faire les liaisons avec les usines produisant des tronçons ou sous-ensembles pour les chaînes de montage à St Martin. Il a ainsi participé à tous les programmes de fabrication de la deuxième partie du 20ème siècle et tout particulièrement à ceux de Caravelle, Concorde, Falcon 50, Transall, ATR 42 & 72 et tous les types d’Airbus, de l’A 300 jusqu’à l’A 340. Ses missions l’ont tour à tour amené à se déplacer régulièrement dans la plupart des usines françaises, Marignane, Nantes, St Nazaire, Méaulte, Rochefort, Hurel-Dubois, Les Mureaux et Latécoère, et, au titre des programmes en coopération étrangère, en Hollande (Fokker-Amsterdam) et en Espagne (CASA-Madrid).

Membre de l’AFDET (Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique) il participe aux forums et missions itinérantes auprès des Collèges de Midi-Pyrénées, afin de sensibiliser les jeunes de 3éme et leur faire connaître les métiers, à tra- vers l’organisation d’une entreprise.

Durant 30 ans, il a fait partie de l’équipe de l’Association du Salon Aéronautique & Spatial de Toulouse qui a organisé salons aéro- nautiques et meetings aériens internationaux. Les toulousains ont pu ainsi admirer, à Francazal ou à Blagnac, jusqu’en 1987, toutes L

les productions françaises, civiles et militaires, ainsi que de nombreux appareils étrangers, les patrouilles acrobatiques américaines, A L anglaises, italiennes, marocaines et espagnoles, sans oublier les prestations régulières de la célèbre Patrouille de France. ET TRE Membre de la Commission Histoire de l’AAAF, il donne des conférences sur l’aéronautique, en particulier sur les « Lignes Latécoère AAAF & l’Aéropostale », et dernièrement sur la Caravelle, à l’occasion du 50ème anniversaire de son 1er vol.

19 * SEREB : Société pour l’Etude et la Réalisation d’Engins Balistique 20 N°7 - JUILLET-AOÛT 2005 ESPACE JEUNES • ; en orbitebasse(SSO) • Mini-Projets Ecole: 4. dation fonctionnellesurdesdonnées missionARIANE aléatoire quisimulelesdispersions deperformances,vali- Programmation FORTRAN d'unetechniquedetirage mances dumoteurHM7BsurARIANE5ECA. Simulation MonteCarlopourlesprévisionsdeperfor- 2003 comparaison aveclesdonnéesexpérimentales. tion dansuncodedecombustion,étudessensibilitéet Étude desmodèlesd'émission(NOx,fumées),intégra- d'espèces polluantesdanslesmoteursdiesel. Projetdefind'études(4mois)– Étude numériquedemodèlesdécrivantlaformation 2004 concept delanceurréutilisable. environnement systèmesousExcel,validationsurun bilan demasse,aérodynamique…),intégrationdansun Développement etadaptationd'outilsvariés(géométrie, l'analyse d'unpremierétagedelanceurréutilisable. Stagedemastère (5mois)–EADS Développement d'unmodèlecollaboratifsimplifiépour 2005 EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE • • DOMAINE DECOMPÉTENCES Dans le cadre de ma formation en Mastère à SUPAERO, j'aiacquislesconnais- Dans lecadre demaformationenMastère àSUPAERO, s'est réaliséemonannéedesubstitution. technologiques avecl’Europe. C’estaussidanscetespritdevisiondufuturque spatial coréen,naissantmaisambitieux,ouvre laporteàdenouvellescoopérations r scientifique. Celui-ci,parl'ouverture àladifférence culturelle qu'ilimpliquait, m'a s'est révéléparticulièrement enrichissanttantdupointdevuehumain, culturel que alors concrétiséedansunséjourd'uneannéeenCoréeduSud:échangequi Ma volontéderéaliserunepartiesignificativemoncursus àl'étranger s'est des ingénieurs passionnés,renforçant defaitmavocationpourlesecteur. Cetteexpériencemoteurs trèsstimulantefutl'occasiondecôtoyer cryotechniques. m'a permisd'appréhenderlesméthodesdeprévisionsfonctionnementenvoldes Un premier stagede3mois auseindeladivisionMoteurs SpatiauxdeSNECMA endu apteàévolueraisémentenmilieumultinational.D'autre part,leprogramme simulation MonteCarlo. les étudesamont(langagesFORTRAN, ExcelVBA), grée, développementd'outilsdesupportsystèmepour Av Étude thermique d'unmodèlesimplifiédusatellite SPOT. nique, propulsiveetthermique; de mission,étudeperformances,conceptionméca- T A Ingénierie système: echniques spatiales(lanceurs&satellites): vant-projet demicrosatellited'observation delaTerre is decandidature Re Liquides (Vernon) : MOTEURS, divisionGrossePropulsionà Stage ingénieur(3mois)–SNECMA Université POSTECH,CoréeduSud: : SPACE Transportation (LesMureaux) c herche unposte enÉtudeetConception avant-projet deSystèmes Aérospatiaux Anglais courant –Allemand [email protected] 06 99 31 37 46 24 ans,célibataire JUSTIN MONTHEILLET INGÉNIEUR CENTRALE NANTES–MASTÈRE SUPAÉRO approche multidisciplinaireinté- analyse te rience d'uneannéeenCorée, suivied'unespécialisation en j'ai choisi d'enrichir monparcours généraliste paruneexpé- Motivé parledéfidel'international etpassionnéd'espace, breux domainesdelamécaniqueetl'énergétique. ac Lors demaformation àl'Ecole Centrale deNantes, j'ai sances delafilière c quis uneconnaissance pluridisciplinaire dansdenom- hniques spatiales àSUPAERO. Juin 1999 1999-2001 2001-2004 2003-2004 2004-2005 FORMATION • • tion dubrevetdepiloteprivé); • A Dépôt légal: Imprimerie : Réalisation : Conception : Crédits Photos: Georges VILLE RENARD, FRancis Jean-Claude THEVENIN, Michel SCHELLER, GérardPERINELLE, Justin MONTHEILLET, Thi collaboréàcenuméroOnt notamment : E-mail :[email protected] Rédaction : JacquesH Claude HANTZ, Comité derédaction: Rédacteur enchef : Directeur delapublication: [email protected] nationale forte,répondrait idéalementàmesaspirations. Pa Je recherche actuellementunposted'ingénieursystèmeenétudesspatiales. bilan massiquesousExcel. et validéunschémad'intégration couplantnotammentgéométrie,aérodynamique et lanceur réutilisable.Surlabasededéveloppementspréliminaires, j'aimisaupoint ment d'unoutild'avant-projet dédiéàl'étudeexploratoire d'unpremier étagede ST(5mois)concernaitledéveloppe- Enfin, monstagefinaldeMastère chez EADS tionnels dumondespatial. des mini-projets enéquipe variésencadrésparlesacteurs industrielsetinstitu- mécanique deslanceurs etdessystèmesspatiaux:6moisd'enseignementavec ISSN 17 CTIVITES EXTRA-PROFESSIONNELLES Badminton, tennis,vélo. V A Tél : 01 39 79 39 7515 Tél :01 AAAF 61, av. du Chât Éditeur : rticiper auxdéveloppementsmultidisciplinaires amont,avecuneinterfaceinter- ioloncelle (diplômedefind'étudesmusicales); viation légère(15hdepilotagesurDR400,prépara- er ry BOUISSET, Gérard LARUE 67-0675 Association AéronautiqueetAstronautique deFrance, Tél : 01 46 73 37 80 ; Fax : 01 46 73 46 4172 73 ;Fax:01 ; 46 3780 Tél :01 AGI SY Sophie B Khoa DANG-TRAN, SophieB Khoa DANG-TRAN, 1 ème Airbus France « (mention Très Bien). Baccalauréat sérieS Ecoles (MPSI-MP). Classes PréparatoiresauxGrandes tion FélicitationsduJury. tique). Diplômed'ingénieuraveclamen- Ecole CentraledeNantes(optionénergé- té POSTECHenCoréeduSud. Tr à SUPAERO. Mastère entechniquesspatiales espace / Droits dereproduction, texteetillustrations réservés pourtouspays trimestre 2004 Khoa DANG-TRAN STEM’S STEM’S L oisième annéeenéchangeàl'universi- Mi A OUGNON c • Fax : 01 39 79 39 7527 Fax :01 eau - 78480 Verneuil/Seineeau -78480 hel L » • ET avec unapprofondissement danslaconception Michel SCHELLER www.aaaf.asso.fr AUVETTE, Ph

de TRE la

BURGADE, Shirley COMPARD, LLE, JeanLIZON-TAI, AAAF ilippe JUNG, Georges MEAUZE ilippe JUNG, OUGNON