Ce Théâtre De L'opéra-Comique, Vous Savez À Quel État

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Ce Théâtre De L'opéra-Comique, Vous Savez À Quel État REVUE DES DEUX MONDES , 15th July 1882, pp. 453-466. Ce théâtre de l’Opéra-Comique, vous savez à quel état d’abaissement nous le vîmes réduit il y a quelques années. Eh bien! allez maintenant vous y promener par un beau soir des Noces de Figaro [Le Nozze di Figaro ] ou de Joseph et vous m’en direz des nouvelles. Ce que peuvent pourtant l’initiative et la volonté d’un chef habile! Où les autres n’ont connu que la ruine il crée la vie et l’abondance, taille en plein dans le neuf et dans le vieux, évoque, suscite, se recueille et se disperse, en un mot, travaille si bien que la veine qu’on croyait perdue à jamais se retrouve. Les malveillans s’écrient : « C’est un faiseur! » Oui, faiseur de troupes, aptitude singulière d’un homme que tous s’entêtent à n’envisager que par le côté de la chance et de la fortune quand c’est, au contraire, sur sa capacité qu’il faudrait insister. A cette heure que les directions de théâtre jusqu’alors les mieux pourvues voient leurs ensembles se désagréger, il réussit, lui, à se procurer une troupe excellente ; que dis-je? une troupe, il en a deux : la troupe d’opéra comique proprement dit, M. Taskin, M. Fugère, M. Bertin, M. Nicod, Mlle Ducasse, pour jouer le répertoire courant, et la troupe lyrique pour chanter Mozart et Méhul : M. Talazac, M me Carvalho, M me Vauchelet, M lle Van Zandt, M lle Isaac, une âme et une voix, la première aujourd’hui parmi les jeunes et qui déjà serait à l’Opéra si M. Vaucorbeil, toujours hésitant, avait eu la main plus prompte à l’engager, et M. Carvalho la main moins adroite à la retenir. La reprise des Noces de Figaro [Le Nozze di Figaro ], la reprise de Joseph, dans ces conditions, sont deux coups de maître et bien frappés pour rabattre la fougue des prétendus docteurs en wagnérisme. A Dieu ne plaise que je veuille ici déprécier l’art moderne! il est un fait pourtant contre lequel vous et moi ne pouvons rien ; les productions du jour manquent absolument d’attrait sur le public ; il s’ennuie aux ouvrages nouveaux et court aux vieilleries. Galante Aventure s’est jouée environ trente fois devant une salle médiocrement garnie, tandis qu’on faisait le lendemain avec Haydée des recettes de 8,000 francs. Notez que ces profits du répertoire // 454 // vont de plus en plus s’accentuer à l’Opéra-Comique, aujourd’hui que, faute d’une scène lyrique intermédiaire, notre Académie nationale devient forcément un théâtre d’essai. Si nous avons vu des temps où l’Opéra pouvait ne représenter que des chefs-d’œuvre, ces temps illustres ont vécu, les rôles sont intervertis, c’est maintenant l’Opéra-Comique qui passe à l’état de musée. Pendant que M. Carvalho remet en évidence Mozart et Méhul et qu’il s’apprête à reprendre Cherubini, M. Vaucorbeil, sans gloire ni profit et par une sorte de fatalité que l’existence d’un théâtre lyrique eût conjurée, M. Vaucorbeil essaie les jeunes. Vanité des programmes et des hommes, on devait restaurer Gluck sur son trône, introduire Beethoven à l’Opéra ; on devait être le grand salon carré du Louvre, et nous sommes les témoins du peu dont on se contente. Mais que voulez-vous! « Le cahier des charges, la commission du budget, les ministres, l’Institut. Ah! s’il y avait un théâtre lyrique pour aider à toutes les expériences qui sont et seront la ruine du répertoire de l’Opéra! » Et le théâtre lyrique ne vient jamais! La chambre, le gouvernement, le conseil municipal, l’industrie privée, tout le monde en caresse l’idée, personne ne l’exécute. On cherche le secret de cette émulation à la fois si générale et si stérile ; que les curieux regardent donc du côté de l’Opéra-Comique ; ils apprendront que, si la chose ne se fait point, c’est probablement qu’elle était déjà faite et que M. Carvalho s’ingénie en tapinois à réaliser le projet que les autres discutent. Qu’est-ce que cet Opéra-Comique qui joue alternativement Jean de Nivelle et la Flûte enchantée [Die Zauberflöte ], sinon le théâtre lyrique du boulevard du Temple où figuraient également l’ancien et le moderne : Oberon de Weber à côté de la Reine Topaze de Victor Massé, les Pêcheurs de perles de George Bizet près du Don Juan [Don Giovanni ] de Mozart? Croyez-moi, les habiles sont les gens d’une idée, et lorsque l’idée est bonne, ils l’emmènent avec eux partout où ils vont, quittes à lui ménager les REVUE DES DEUX MONDES , 15th July 1882, pp. 453-466. grands et petits bénéfices de la circonstance. Les ministres, les commissions et les cahiers des charges auront beau se montrer farouches, l’Opéra-Comique, sous M. Carvalho, ne sera jamais qu’un théâtre lyrique perfectionné, un théâtre lyrique ayant en plus le répertoire de Boieldieu, de Méhul, d’Herold [Hérold] et d’Auber. — On ne discute pas les Noces de Figaro [Le Nozze di Figaro ], et s’il se rencontre des esprits assez abandonnés du ciel pour méconnaître les beautés de cet ordre, on les ignore. « Cela ne se discute pas, disait Beethoven, il faut le sentir. » » Les figures de Mozart sont réelles, réelles pour la première fois, car personne avant lui ne s’était avisé de faire vrai, pas même Gluck, dont les personnages sont plus encore des types que ‘des êtres humains. Mozart, avec les Noces de Figaro [Le Nozze di Figaro ] avec Don Juan [ Don Giovanni ], passe de la vie mythologique à la vie dramatique, au théâtre contemporain. Les Noces de Figaro [Le Nozze di Figaro ] datent de 1786, Don Juan [Don Giovanni ] de 1787. Que deux pareils chefs-d’œuvre aient pu naître ainsi coup sur coup, on ose à peine y croire! // 455 // Don Juan [Don Giovanni ] l’emporte, en grandeur, mais les Noces [Le Nozze di Figaro ], quel régal exquis! C’est de la musique d’archiduchesse ; vous y respirez cette aimable ironie des sphères élevées où l’auteur vécut, un je sais quoi de fin, de poudré, d’esthétique propre à la société du temps et dont l’impressive et nerveuse organisation de Mozart a plus encore peut-être recherché que subi l’influence. Rien des tendances politiques du drame de Beaumarchais ; la comédie de cour et d’après le naturel. Souvenez-vous du monde des Sonates, c’est le même qui défile devant vos yeux pendant la représentation ; de beaux messieurs en bas de soie ; le geste haut et familier, sourians, jeunes malgré la poudre et le fend qui leur donnent un petit air vieillot, de nobles dames qui se déguisent en bergères, des pages roucoulant la romance aux pieds de leur châtelaine, tandis que le seigneur est à la chasse et braconne au pays de Tendre ; un monde cérémonieux, galonné, fleuri de distinction, suprême et pourtant capable d’amour, de jalousie, capable même de naïveté dans son imprescriptible attachement à l’étiquette. Point de pamphlet ni de satire ; le sol que vous foulez n’est qu’un parterre de roses, vous y marchez librement et sans crainte d’alerte entre des corbeilles et des plates-bandes dont la variété vous émerveille. Les personnages ont tous le ton et les passions de leur état ; le comte, très grand seigneur, n’aimant pas qu’on le plaisante et poussant tout de suite les choses au tragique. Voir l’air du second acte, si résolu, si fier, dépassant de si haut Beaumarchais : la comtesse rêveuse, amoureuse, langoureuse, en proie à ses vapeurs, une archiduchesse qui s’ennuie et songe aux aventures dans son gynécée, Suzanne [Susanna], une accorte, élégante et sensuelle Viennoise, Figaro, bonhomme et jovial, ouvert à toutes les gaîtés, à toutes les roueries de l’antichambre sans regarder guère au-delà, plus baryton que philosophe, Chérubin [Cherubino], la quinzième année qui s’éveille, le désir en pleine poésie, un Faublas qui se souvient d’Ariel. Puis, alentour, Bartholo [Bartolo], Basile [Basilio], Marceline [Marcellina], Antonio, toutes les figures secondaires, soulignées d’un trait, qui se meuvent et se croisent dans le finale, un des plus savans et des plus surprenans tableaux où se soit exercée la main d’un maître du théâtre. L’exécution de pareils ouvrages laisse toujours à désirer, et ce n’est pas avec des points d’exclamation qu’on la juge ; non que je veuille jeter un froid sur le succès de l’Opéra-Comique ; l’effort est excellent, mais ce qui manque, c’est la tradition. Mozart ne se joue pas ainsi au pied levé ; il exige, comme Molière, certaines conditions d’atmosphère, et sans parler de notre ancien Théâtre-Italien si regrettable à tant de titres, je citerais en Allemagne telle scène secondaire où le sens de ce style a survécu bien autrement. Quand l’auteur n’est plus là pour vous indiquer ses mouvemens et ses nuances, c’est la tradition qui le remplace ; des virtuoses REVUE DES DEUX MONDES , 15th July 1882, pp. 453-466. multipliés ne font point un ensemble. Que sait, par exemple, M lle Van Zandt de cette musique? Qui lui en a // 456 // dit les intentions et le secret? Son chant, son jeu, sa mimique, tout se passe en enfantillages. Elle y est jolie, mignonne, irrésistible, tout ce qu’on voudra, mais exécrable. Lâchez une gazelle dans un musée et vous verrez les beaux ravages! Aucun soin de la mesure, aucune conception du rôle ; tantôt elle ralentit, comme dans le premier air qui veut être enlevé de fougue, tantôt elle précipite, indécise, entrecoupée et vacillante, un tempo rubato perpétuel ; avec cela beaucoup de gentillesse, une vocalisation délicieusement minaudière et dans la scène du fauteuil, une espièglerie adorable, une souplesse de chatte à se pelotonner.
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