Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

MINISTERE DU COMMERCE République du Mali DES MINES ET DE L’INDUSTRIE Un Peuple-Un But-Une Foi ************** SECRETARIAT GENERAL ************** Cellule de Planification et de Statistique du Secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

RAPPORT DE LA REVUE SECTORIELLE 2011 SECTEUR INDUSTRIE, COMMERCE, ARTISANAT, EMPLOI, PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT PRIVE

Juin 2012

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SIGLES ET ABREVIATIONS

ACOD : Association Conseil pour le Développement APCMM : Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali APE : Accords de Partenariat Economique APIM-Mali Association Professionnelle des Institutions de Microfinance du Mali BRS : Banque Régionale de Solidarité CCI : Centre du Commerce International CCS/SFD Cellule de Contrôle et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés CPA/SFD Centre de Promotion et d’Appui des Systèmes Financiers Décentralisés CDMT : Cadre de Dépenses à Moyen Terme CDSP : Coordination du Développement du Secteur Privé CEDEAO : Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEMAPI : Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle CNCE : Comité National de Coordination Economique CNUCED : Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement CPS : Cellule de Planification et de Statistique CNSC : Conseil National de la Société Civile CSCRP : Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté CTRCA Cellule Technique des Réformes du Cadre des Affaires DNCC : Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence DNI : Direction Nationale de l’Industries EDIC : Etude Diagnostique pour l’Intégration du Commerce FMI : Fonds Monétaire International GIE : Groupement d’Intérêt Economique GMM : Grand Moulin du Mali HIMO : Haute Intensité de Main d’Œuvre INRSP : Institut National de Recherche en Santé Publique LCV : Laboratoire Central Vétérinaire LNS : Laboratoire National de la Santé LQE : Laboratoire de la Qualité des Eaux LTA : Laboratoire de Technologie Alimentaire MFC Mécanisme de Financement Commun MCA : Millenium Challenge Account NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication OMATHO : Office Malien du Tourisme et de l’Hôtellerie OMC : Organisation Mondiale du Commerce PAC : Projet d’Appui à la Croissance PACD : Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants PDES : Projet pour le Développement Economique et Social PIB : Produit Intérieur Brut PME : Petites et Moyennes Entreprises PMI : Petites et Moyennes Industries SNDMF : Stratégie Nationale de Développement de la Microfinance UE : Union Européenne UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine URCEP : Union Régionale des Commerçants et Exportateurs de Pomme de terre WACEM : West African Cement VNU : Volontaire des Nations Unies

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SOMMAIRE

SIGLES ET ABREVIATIONS ...... 3

I. BILAN ...... 7

1.1 BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE ET DES STRATEGIES : ...... 7

1.2 ETAT DE L’EXECUTION BUDGETAIRE: ...... 41

1.3 INDICATEURS SECTORIELS INSCRITS DANS LA MATRICE D’EVALUATION DU CSCRP:.....44

1.4 DESCRIPTION DU CADRE PARTENARIAL:...... 45

II. PROBLEMES ET CONTRAINTES : ...... 47

III. PERSPECTIVES:...... 51

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I. BILAN

1.1 BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE ET DES STRATEGIES :

 Industrie

L’objectif général de la Politique de Développement Industriel, adoptée en mars 2010 par le Conseil des Ministres demeure un développement industriel ordonné, rapide, durable et équilibré, générateur d’emplois, permettant au secteur secondaire d’atteindre une contribution à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) de 20% en 2012 et 42% en 2025.

Il s’articule autour de trois (03) objectifs spécifiques, à savoir :

* améliorer l’environnement des entreprises industrielles pour attirer les investisseurs et faire du secteur privé le vecteur de la croissance économique ;

* améliorer la compétitivité des unités industrielles existantes afin qu’elles puissent poursuivre leur modernisation industrielle et pénétrer les marchés d’exportation avec des produits à plus forte valeur ajoutée ;

* encourager la création de nouvelles unités industrielles et l’utilisation des meilleures idées, technologies, techniques et méthodes en s’appuyant sur les actifs de la propriété intellectuelle.

L’objectif ultime de développement de l’industrie malienne, en conformité avec le PDES et la Stratégie Accélérée de la Croissance au Mali, est d’augmenter la contribution des entreprises industrielles dans l’économie nationale à travers le renforcement de leur capacité distributive des revenus générés dans la transformation des produits agro-pastoraux et des produits miniers.

Le plan opérationnel élaboré donne le détail des projets/programmes à poursuivre, à élaborer ou à mettre en œuvre sur la période 2010-2012.

La politique de développement industriel du Mali s’articule autour de quinze (15) axes stratégiques d’intervention, liés à trois (3) objectifs spécifiques :

Objectif 1 : Améliorer l’environnement des entreprises industrielles.

Les axes stratégiques retenus sont : Axe 1.1 : Amélioration du climat des affaires. Axe 1.2 : Développement des infrastructures. Axe 1.3 : Renforcement de la lutte contre la fraude, la contrefaçon et les pratiques de concurrence déloyale. Axe 1.4 : Facilitation de l’accès au financement. Axe 1.5 : Prise en charge des questions transversales.

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Objectif 2 : Améliorer la compétitivité des entreprises industrielles existantes

Les axes retenus sont : Axe 2.1 : Restructuration et Mise à Niveau des Entreprises Industrielles. Axe 2.2 : Renforcement des capacités des unités industrielles, des structures d’appui et le développement de la sous-traitance et des relations intra et inter branches. Axe 2.3 : Promotion de la normalisation, de la qualité, de la propriété industrielle et de la maintenance industrielle. Axe 2.4 : Renforcement du système d’information et de communication. Axe 2.5 : Organisation des pôles industriels.

Objectif 3 : Encourager la création de nouvelles unités industrielles et l’utilisation des meilleures idées, technologies, techniques et méthodes en s’appuyant sur les actifs de la propriété intellectuelle.

Les axes concernés sont :

Axe 3.1 : Renforcement du tissu industriel. Axe 3.2 : Promotion de l’innovation et transferts de technologies. Axe 3.3 : Développement des capacités et des compétences. Axe 3.4 : Initiation et soutien à des projets porteurs. Axe 3.5 : Valorisation des produits locaux.

Les grandes réalisations au titre de l’année 2011 sont les suivantes :

. La mise en œuvre de la Politique de Développement industrielle : - Aménagement en cours des ZI de Dialakorobougou (20%), Ségou (5%) et Kayes (3%); - Elaboration de textes relatifs à la restructuration de la DNI ; - Production du rapport provisoire du recensement Industriel 2010.

. Mise en place du Fonds national d’Investissement, du Fonds de Garantie du secteur privé, du Crédit bail :

Le travail de réactualisation des dossiers de faisabilité des fonds de garantie et des fonds d’investissement par le comité de pilotage a pris fin. Les conclusions ont été soumises en janvier 2011 à l’appréciation du Premier Ministre en vue de l’examen au préalable par le Comité macroéconomique et ensuite par le Conseil des Ministres. Le recrutement de deux consultants, sur ressources du Budget National pour assurer la mise en œuvre au niveau de la BCEAO et de la Commission Bancaire, a été effectué.

. Réalisation de l’interconnexion Mali – Côte d’Ivoire :

- Sur le tronçon Ferké -Zégoua : Les fouilles des fondations et le montage des pylônes sont en cours ; - Sur le tronçon Zégoua -Sikasso : Le tirage des conducteurs est en cours ; - Sur le tronçon Koutiala-Ségou : Les travaux de fondation et de montage des pylônes sont en cours ; - Les travaux des postes de Sikasso et Koutiala sont en cours.

Le taux d’exécution de l’interconnexion est de 85,38%. La fin des travaux engagés est prévue pour septembre 2012.

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. Réalisation de l’interconnexion Mali – Ghana via le Burkina Faso (160MW) :

Les études de faisabilités et environnementales sont terminées et validées depuis février 2010. La signature d’un accord de prêt de 100 millions de dollars US entre le Mali et EXIM Bank de l’Inde, pour la réalisation du tronçon Sikasso – Bougouni – Bamako est effective. La sélection des entreprises pour la réalisation du tronçon Sikasso-Bougouni-Bamako est en cours.

. Réalisation de la Centrale thermique du fuel lourd de SOPAM à Sirakoro (56 MW) :

Les travaux sont terminés. La centrale thermique au fuel lourd de SOPAM a été inaugurée par le Président de la République le 14 octobre 2010. Il est en cours d’exploitation.

. Réalisation de la centrale thermique au fuel lourd sur financement de BID (45 MW) :

La centrale a été inaugurée par le Président de la République le 15 décembre 2010. Une requête de financement a été transmise à la BID pour une extension à 65 MW.

. Réalisation de la centrale hydroélectrique de Sotuba II, sur le fleuve Niger (6MW) :

Un accord de prêt a été signé entre le Mali et la BOAD et est entré en vigueur. L’étude d’impact environnementale (consultation) a démarré. La présentation de la demande d’appel d’offres pour le recrutement de l’ingénieur conseil est faite.

. Réalisation de la centrale hydroélectrique de Félou sur le fleuve Sénégal (56 MW) :

Les travaux de réalisation sont en cours. La fin des travaux engagés est prévue courant 2013. Le Cadre de réalisation est l’OMVS.

. Réalisation de la centrale hydroélectrique de Kénié sur le fleuve Niger (35,5 MW) :

Les procédures pour la sélection du partenaire stratégique sont en cours. L’examen des offres est en cours.

. Démarrage des travaux de réalisation du barrage hydroélectrique de Taoussa (25 MW) :

Le démarrage des travaux a été lancé par le Président de la République. Les travaux des voies d’accès du site, des bâtiments d’hébergement des travailleurs et magasins sont en cours.

. Création de Vingt Cinq (25) sociétés d’électricité en milieu rural, dans le secteur des énergies conventionnelles, nouvelles et renouvelables :

Plus de 40 permissionnaires de l’AMADER distribuent de l’électricité dans les localités rurales.

. Réalisation de stations d’effluents industriels :

- Réalisation d’une Station d’Epuration (STEP) fonctionnelle à Sotuba ; - Equipement de 11 unités industrielles à Sotuba en station de prétraitement.

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. Elaboration et adoption de la politique nationale de la Qualité :

Les TDR du document de politique ont été adoptés en avril 2010. L’UEMOA doit ordonner la recherche de financement. Un Accord de financement a été obtenu auprès du Cadre Intégré Renforcé (CIR) pour le financement de l’étude.

. Identification et prise en charge des difficultés liées à l’application correcte des procédures et des délais administratifs de création d’entreprises :

Le guichet unique pour la création d’entreprises est opérationnel depuis le 29 mai 2009 à l’Agence pour la promotion des Investissements au Mali (API-Mali). Le Guichet Unique regroupe en un même lieu l’ensemble des structure administratives impliquées dans le processus de création d’entreprises donnant ainsi à l’investisseur (opérateur) la possibilité d’accomplir sur le même site toutes les formalités liées à la création d’entreprises et surtout une totale transparence dans les procédures.

Depuis l’opérationnalisation du Guichet Unique les coûts et délais de traitement des dossiers ont été considérablement réduits. C’est ainsi que désormais une entreprise se crée en 72H au Guichet Unique et ce délai est scrupuleusement respecté à la grande satisfaction des usagers. L’opérationnalisation du Guichet a aussi permis de faciliter l’obtention du Numéros d’identification National (NINA).

. Création et institutionnalisation du Prix Malien de la Qualité :

Tous les textes sur le prix malien de la qualité sont signés.

. Allègement des procédures administratives de création d’entreprises :

- Création d’entreprise sur la base d’une déclaration sur l’honneur sous réserve de ramener le casier judiciaire dans un délai de deux (2) mois ; - L’arrivée au Guichet Unique en mai 2010 de trois nouveaux services : • l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) pour les formalités déclaratives ; • l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) pour des formalités d’immatriculation et de déclaration d’embauche ; • la Direction Nationale du Travail (DNT) pour les formalités d’établissement et de visa des contrats de travail. - L’opérationnalisation du numéro d’identification National ; - La publication en ligne des nouvelles créations d’entreprises et des annonces légales par API-MALI ; - Le projet E-régulations site d’information en ligne sur les formalités administratives liées aux procédures d’investissement ; - La création du Comité Mixte de Suivi des Reformes Etat/Secteur privé.

. Accréditation d’au moins trois (3) laboratoires :

Trois (3) laboratoires ont été choisis pour l’accréditation : LNS, LCV et LNA. Les 2 premiers ont fait l’objet d’audit à blanc du 30 octobre au 4 novembre 2010.

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 Commerce :

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. Organisation d’une réunion transfrontalière Mali-Sénégal sur la fluidité des échanges :

La conférence transfrontalière Mali-Sénégal sur la fluidité des échanges s’est tenue à Kayes les 20 et 21 mai 2011 sous la co-présidente des Premiers Ministres des deux pays. Les conclusions et recommandations issues de la conférence ont été déclinées en plan d’actions. Un mécanisme de suivi-évaluation a été proposé.

. Projet d’Appui au Cadre Intégré du Commerce :

L’objectif global du projet vise le développement des capacités liées à l’intégration du Mali au Système Commercial Multilatéral (SCM) par la mise en œuvre des actions prioritaires identifiées dans la matrice d’action de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration du Commerce (EDIC).

Les réalisations de l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré (UMOCI) au titre de l’année 2011, par composante ont été les suivantes :

COMPOSANTE 1 : UNITE DE MISE EN ŒUVRE DU CADRE INTEGRE (UMOCI) N° ATLAS MALI 10 0061624

1. Rappel du contexte et de la justification du projet :

L’Etude Diagnostique pour l’Intégration du Commerce (EDIC) a mis en évidence plusieurs contraintes qui freinent le développement économique et social du Mali. Elle a aussi recommandé des mesures dont la réalisation pourrait permettre de tirer meilleur parti du Système Commercial Multilatéral (SCM). La réalisation de ces mesures a nécessité la mise en place d’une Unité de Mise en œuvre du Cadre Intégré (UMOCI) autour de laquelle la coordination des activités est faite. Dans le cadre de sa mission, l’UMOCI réalise, entre autres, certains projets en vue de réduire les coûts administratifs et œuvre au renforcement du commerce dans la stratégie nationale de développement. Au regard du cadre institutionnel du Cadre Intégré, l’UMOCI se présente comme le centre du dispositif de coordination des activités liées au développement du commerce.

2. Résultats attendus du projet :

Les résultats attendus du projet sont les suivants : Résultat 1 : les capacités de l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré sont renforcées ; Résultat 2 : les capacités du secteur privé en vue de répondre aux exigences commerciales et réglementaires des marchés internationaux par une meilleure connaissance de ces marchés, des règles du commerce mondial et la maîtrise des outils sont développées ; Résultat 3 : L’appui budgétaire en vue de la mise en œuvre d’initiatives visant à accroître l’offre de produits sur le marché international, le volume des appuis des bailleurs et leur utilisation rationnelle en vue de la réalisation des actions de la matrice de l’EDIC ont augmenté.

3. Résultats atteints : degré de progrès vers les effets/niveau de réalisations des produits

• Renforcement du commerce dans le Document du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la pauvreté (CSRP 2007 – 2011) : "Intégration au Système Commercial Mondial (CSLP II Axe 14)" et CSCRP 2012-2017 (Axe 1 : Promotion d’une croissance accélérée, durable, favorable aux pauvres et créatrice d’emplois et d’activités génératrices de revenus).

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Le commerce occupe le domaine d’intervention prioritaire n° 6. Les actions prioritaires identifiées ont été intégrées dans le Plan d’Action Prioritaire (PAP) ; • Appui à l’actualisation du Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) du département en charge du commerce ; • Dissémination des informations commerciales (évaluation du volume des exportations de mangues pour les campagnes 2011) ; • Formulation des projets de la catégorie 2 : Gomme arabique (document de projet disponible) ; Karité (document en cours d’élaboration).

COMPOSANTE 2 : APPUI à LA COMMERCIALISATION DES MANGUES N° ATLAS MLI 10 00045216

1. Rappel du contexte et de la justification du projet :

La vocation agricole du Mali est un atout pour son développement économique. L’important potentiel de production agricole, notamment de mangues dont le pays dispose, devrait être exploité en vue de contribuer à atteindre les objectifs de développement visés. Le CSCRP 2007-2011 vise un développement économique et social à travers « une croissance ré-distributive», objectif soutenu par la volonté politique du Gouvernement à travers le PDES. Dans ce contexte, le développement des filières ayant un impact direct sur le revenu des producteurs devient une priorité.

Conformément aux recommandations de l’Atelier National de validation de l’EDIC prises en compte dans le CSCRP 2007-2011, le projet "Appui à la Commercialisation des Mangues (ACM)" initie des activités concourant à l’accroissement des exportations des mangues. L’approche filière a été retenue pour la réalisation de ces activités. Ainsi, les activités du projet portent aussi bien sur le renforcement des capacités productives que le renforcement des capacités commerciales.

2. Résultats attendus du projet :

Les résultats attendus du projet sont : Résultat 1 : La qualité des mangues à l’exportation est améliorée. Résultat 2 : Les exportateurs ont noué des contacts et des commandes sont faites/Les produits maliens sont mieux connus. Résultat 3 : Les capacités des acteurs sont renforcées/Les infrastructures de conditionnement à usage collectif sont mises à niveau.

Tous ces résultats concourent à l’augmentation du volume des exportations de mangues et l’augmentation du revenu des acteurs et sont conformes aux objectifs prioritaires du Gouvernement en matière de commerce et consignés dans le CSCRP : « Intégration au Système Commercial Multilatéral » par le développement des capacités commerciales en vue de l’accroissement de l’offre de produits nationaux sur le marché international (CSCRP 2007-2011: Axe prioritaire d’intervention N° 14).

3. Résultats atteints : degré de progrès vers les effets/niveau de réalisations des produits :

• Appui à l’entretien des vergers : traitement phytosanitaire des vergers de manguiers : 6000 ha de vergers de manguiers ont été traités en 2 fois en 2011 dans les zones à fort potentiel de production : Bamako et environs, cercle de Sikasso, cercle de Yanfolila, cercle de Bougouni, cercle de Kolondieba, cercle de Kadiolo ; • Dissémination de l’information commerciale : 19.630 tonnes des mangues ont été exportées pendant la campagne 2011.

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• Organisation de la participation des exportateurs aux manifestations commerciales :  Salon international de Fruits et légumes « Fruit Logistica de Berlin » en Allemagne : 34 participants en 2011 dont 27 exportateurs ;  Salon International de l’Agriculture (SIA) de Paris en France : appui à l’APCAM, 12 participants en 2011 dont 10 professionnels et 02 encadreurs.

• Renforcement des capacités des acteurs de la filière mangue :  Formation des unions locales de producteurs de mangues, les exportateurs, les femmes pisteurs en gestion de la qualité, aux Bonnes Pratiques d’Hygiène et aux Bonnes Pratiques Agricoles.  Transfert des séchoirs des PME transformatrices de fruits et légumes.  Amélioration du processus d’élaboration des produits d’une unité de transformation à Sikasso ;  Formation des PME de transformation des produits agroalimentaires du Cercle de Bougouni.

COMPOSANTE 3 : UNITE DE TRANSFORMATION DE FRUITS ET LEGUMES DE YANFOLILA, N° ATLAS MLI 10 00069749

1. Rappel du contexte et de la justification du projet :

La ville de Yanfolila située à 240 Km de Bamako et peuplée de plus de 12.000 habitants est le chef lieu du cercle du même nom qui compte environ 210.000 habitants. Le cercle est certainement l’un des mieux dotés en potentialités agricoles de tous genres, notamment de fruits et légumes (orange, mangue, bananes, noix de cajou….). De plus, la localité regorge d’or. Cependant, les habitants demeurent dans le cercle vicieux de la pauvreté en raison des contraintes liées à la mise en valeur de ce potentiel. Au regard de la production annuelle de plus de 50.000 tonnes de mangues, soit le ¼ de la production nationale et de près de la moitié de celle de la banane, la construction d’une unité de transformation couplant la confiturerie et le séchage de fruits parait pertinente.

Cette initiative permet non seulement de créer des emplois directs et indirects mais aussi de sortir de la dépendance des facteurs climatiques qui pèsent souvent lourdement sur les rendements et la commercialisation des produits agricoles. La forte implication des femmes dans la chaîne de valeur des filières fruits et légumes donne une importance particulière au projet à la fois en matière de réduction de pauvreté, d’équité et d’autonomisation.

2. Résultats attendus :

Résultat 1 : Développement des capacités des femmes de la coopérative ; Résultat 2 : Transformation et valorisation des fruits et légumes ; Résultat 3 : Accroissement des exportations des fruits et légumes ; Résultat 4 : Augmentation du revenu des femmes rurales/ Autonomisation des femmes.

3. Résultats atteints : degré de progrès vers les effets

. Mise en place du système HACCP Dans le cadre de la mise en place du système HACCP pour la certification, BIOSCOPE a effectué deux missions à Yanfolila pour la mise en place et le suivi du dispositif du système. Un système de gestion de la qualité a été mise en place.

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. Production de la confiture et Renforcement des capacités des femmes de la Coopérative : Dans le cadre de l’exécution de son contrat d’assistance technique, le Maître confiturier a effectué deux missions au cours desquelles 10.000 pots de confiture ont été produits. Des sessions de formations visant les femmes et le personnel d’encadrement ont été tenues sur : - la gestion de la coopérative ; - la démarche de mise en place d’un système HACCP pour la production de confiture.

. Autres activités réalisées : - Réalisation de l’Etude d’Impacts Environnemental et Social (EIES) ; - Mise en place du système de comptabilité ; - Des missions de suivi ont été effectuées notamment le suivi des travaux pour la levée des non conformités pour la mise en place du système HACCP.

. Mise en œuvre du Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants (PACD)

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de cette 2ème phase, pour l’année 2011, les principales activités réalisées sont les suivantes :

- Formation des commerçants détaillants en comptabilité simplifiée et GERME. Vingt quatre (24) sessions de formation ont été organisées d’une part pour les membres des conseils d’administration et les adhérents des CGA de Kayes, de Koulikoro, Sikasso, Koutiala, Ségou, Niono, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et du District de Bamako en gouvernance locale, lobbying et recherche de partenariat et d’autre part en comptabilité simplifiée et GERME pour les adhérents des CGA. Au total 2.172 commerçants ont été formés dont plus de 900 femmes.

- Formation/sensibilisation en hygiène et sécurité sanitaire des aliments. Ces formations/sensibilisations ont concerné 11.600 exerçant leurs activités dans cinquante huit (58) des marchés. Six (06) magazines et sept (07) sketchs de sensibilisation ont été produits, réalisés et diffusés sur l’ORTM plus de cinquante (50) fois.

- Equipement des Centres de Gestion Agréés Les huit (08) Centres de Gestion Agréés du District de Bamako et le Centre de Gestion Agréé de Koulikoro, Ségou et de Kidal ont reçu des équipements complémentaires.

- Financement des activités des commerçants détaillants Sept Cent Soixante Dix Huit (778) commerçants détaillants ont reçu des financements à hauteur de 198.450.000 F CFA.

- Equipements des marchés Quatre Cent Quarante Huit (448) étals ont été installés dans les marchés dont Koulikoro gare (80), Kati (120), Attbougou à Bamako (100), N’Tomikorobougou (68) et Banamba (80).

Plus de Sept Mille (7.000) sacs biodégradables ont été distribués dans les marchés de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti, Gao et le District de Bamako.

. Accompagnement des collectivités territoriales en matière d’aménagement et de gestion des Marchés ;

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.Accompagnement des collectivités en matière d’aménagement et de gestion des marchés :

Les capacités d’au moins trois cents (300) Collectivités Territoriales (Communes rurales, Conseils de Cercle et Assemblées Régionales) des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et des Communes du District de Bamako ont été renforcées en matière d’aménagement et de gestion des foires et marchés.

.Accompagnement des collectivités en matière de recherche de financement et de titres de propriété des marchés

Au moins dix (10) Collectivités Territoriales, notamment les Communes de Kita et Liberté Dembaya (Région de Kayes), Cherifila Boundy, Kamiandougou, Dougabougou, Diédougou et Markala, Sibila (Région de Ségou) et Bandiagara (Région de Mopti sont appuyées soit dans la recherche de financement, soit dans la recherche du titre de propriété de leurs marchés.

 Investissements et Microfinance

L’adoption de la Stratégie Nationale de Développement de la Microfinance et son Plan d’actions 2008-2012 en Conseils de ministres et la signature de l’Arrangement de Financement Commun (AFC) entre le Gouvernement du Mali et les Coopérations Danoise (DANIDA) et Canadienne (ACDI) dans le cadre du Mécanisme de Financement Commun (MFC) du Plan d’Actions 2008- 2012 contribueront à renforcer le secteur de la micro finance afin de permettre l’atteindre des objectifs définis dans le PDES, à savoir assurer le financement des PME des groupes cibles(femmes et jeunes),d’une part et assurer le développement de la meso finance d’autre part. En effet, en vue d’atteindre ces objectifs, trois axes stratégiques ont été identifiés, à savoir :

 Axe stratégique 1 : renforcer l’environnement institutionnel et règlementaire en vue de sé curiser le sous secteur et de l’accompagner dans son développement.  Axe stratégique 2 : poursuivre l’assainissement du sous-secteur et la consolidation des Systèmes financiers Décentralisés ainsi que leur instance de représentation en vue de la professionnalisation.  Axe stratégique 3 : favoriser un accès large et diversifié aux services financiers par la mise en place de mécanisme et outils innovants et adaptés tout en approfondissant l’articulation avec le secteur bancaire.

La poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Microfinance et son Plan d’actions 2008-2012 a continué en 2011 avec l’implication de l’ensemble des organismes d’encadrement (OE- le CPA/SFD, la CCS/SFD et l’APIM-Mali). Les actions restent axées sur : Le respect des aspects réglementaires et le renforcement de capacités des Organismes d’Encadrement du secteur; L’assainissement et la consolidation des SFD ; L’élargissement de l’accès aux services financiers et la diversification de l’offre.

Les grandes réalisations au titre de l’année 2011 sont les suivantes :

Pendant l’année 2011 les résultats atteints dans le cadre de la mise en œuvre de la SNDMF/PA 2008-2012 ont été prioritairement orientés sur le respect des aspects règlementaires ; le renforcement institutionnel des organismes d’encadrement du secteur ; l’assainissement et la consolidation du secteur au regard des priorités de la SNDMF/PA 2008-2012 et des PTBA des Organismes d’Encadrement et des demandes des SFD.

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Afin d’accompagner ces initiatives régionales, les OE, à travers la SNDMF/PA, ont mis en œuvre un certain nombre d’activités notamment la réalisation de la revue à mi-parcours de la SNDMF/PA 2008-2012, le renforcement de la base de données de la CCS/SFD, l’élaboration d’un plan de gestion des actions d’assainissement du secteur, ainsi que l’organisation des formations et ateliers afin de mieux disséminer les contraintes liées à la mise en conformité avec la nouvelle réglementation. En parallèle, les missions de contrôle et suivi des caisses ont été menées ainsi que la traduction des textes en langues nationales afin de faciliter leur compréhension.

Etat d’avancement par axe et résultats disponibles au 31 décembre 2011 :

Axe 1 : Renforcement de l’environnement institutionnel, légal et règlementaire en vue de sécuriser le secteur et de l’accompagner dans son développement :

Par rapport à cet axe, les activités réalisées sont :

L’organisation des réunions du Groupe Consultatif National pour le Développement de la Microfinance ; du Comité de Pilotage du Financement du Plan d’Actions et l’analyse des offres techniques et financières de l’étude de la revue à mi-parcours de la SNDMF/PA 2008-2012. Les réunions des CPFPA se sont tenues les 29 mars, 13 mai, 08 juillet, 12 octobre, 28 septembre, et 21 décembre 2011. Les points traités étaient relatifs entre autres à : - la validation du rapport annuel MFC 2010 ; - l’examen et la valiation des PTBA 2011 des OE ; - l’examen et l’adoption des demandes de financement des SFD ; - la présentation des statisques sur le financement des SFD, - l’examen des cibles de performance du MFC ; - la validation des critères pour les demandes de financement des prestataires/partenaires techniques des SFD ; - l’examen du rapport semestriel 2011 des OE ; - la validation du réaménagement budgétaire des PTBA 2011 des OE, - le suivi des recommandations de l’audit 2010 du MFC.

Quant à la réunion du GCNM, elle s’est tenue le 13 janvier 2011 avec la participation de 28 membres statutaires sur 35. Les points traités au cours de cette session sont relatives à : - l’état de la mise en œuvre de la SNDMF/PA 2008-2012 ; - l’examen et la validation des TdR de la revue à mi-parcours de la SNDMF/PA 08-12 ; - la présentation du Rapport 2009 sur l’état du secteur.

Au cours de cette session, quatre recommandations ont été formulées : - la constitution par le secrétariat du GCNM d’un sous-groupe technique pour l’élaboration des indicateurs d’impacts en microfinance en vue de leur prise en compte dans le CSLP ; - l’amélioration des TdR de la revue à mi-parcours de la SNDMF ; - la recherche par le Secrétariat d’une stratégie de communication pour diffuser les informations sur le secteur ; - l’amélioration des futurs rapports de la CCS/SFD sur l’état du secteur.

Les organismes d’encadrement ont été renforcé pendant l’année afin de les permettre de mieux gerer le MFC et remplir leurs rôles d’encadrement du secteur par les actions suivantes : - les points focaux des OE (Organismes d’Encadrement) (deux de la CCS/SFD, deux de l’APIM/Mali et un du CPA/SFD) désignés pour travailler avec la consultante en suivi-évaluation ont été renforcés dans le domaine de la gestion axée sur les résultats (GAR) ;

23 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

-le recrutement d’un expert en informatique qui se chargera de conseiller les consultantes du BPAS dans l’analyse des demandes de financement concernant aussi bien les études informatiques que le choix des équipements/matériels informatiques présentés par les SFD au MFC ; - dix huit agents de la CCS/SFD ont participé à deux formations sur la nouvelle réglementation et sur le nouveau référentiel comptable ;

Les autres activités réalisées par les OE au cours de l’année étaient relatives aux points suivants : - les nouveaux textes ont été traduits en quatre langues nationales (bambara, songhoy, peulh et tamachek) et les procédures de passation de marchés pour l’édition de ces documents sont entrain d’être finalisées ; - un dispositif de suivi évaluation des SFD a été mise en place dans le cadre du nouveau référentiel comptable est en cours ; - la réalisation de vingt (26) missions de contrôle dont 02 missions conjointes avec la BCEAO, 06 missions avec les Cabinets d’Audit privés, 02 missions de coaching dirigées par un expert de DID (Canada). Ces contrôles ont concerné les SFD suivants : Soro Yiriwasso et Nyésigiso à Bamako, Bougouni, Fana et Ségou ; PASECA à Kayes, CVECA à San et Djenné, TONUS à Kati et Layidu wari à Bamako Kafo Jiginew, Nyèsigiso, Jigiyasoba, Niako à Kayes, Demeso à Koutiala, CAECE, FCRMD et CVECA/ON à Niono, CAMEC Nationale, Misselini, Soro Yiri waso, Yèrètaso, Karabara, Piyeli, Nyogondemesoba et Kondo Jigima. - les informations statistiques collectées ont fait l’objet de traitement pour la BCEAO et le Ministère de l’Economie et des Finances ; - la conception d’une base de données pour la CCS/SFD par GENERAL COMPUTECH a démarré pendant le quatrième semestre et s’achèvera en début 2012 ; - la formation sur le Nouveau Referentiel Comptable (NRC) des SFD : 32 personnes venant de 03 SFD ont été formées ; - l’organisation d’uns rencontre d’échange entre SFD-banques avec la facilitation de la BCEAO ; - l’évaluation de la stratégie nationale et son plan d’action.

Axe 2 : Poursuivre l'assainissement du secteur et la consolidation des SFD, ainsi que de leur instance de représentation en vue de la professionnalisation :

Dans le domaine de l’axe 2, les activités suivantes ont pu être menées au cours du semestre : - dans le cadre du suivi sur le terrain des projets financés par le MFC une mission a été réalisée à Kayes du 5 au 7 juillet auprès de Kondo Jigima ; - un plan de gestion des actions d’assainissement du secteur de la microfianance a été élaboré et transmis au MEF pour validation ; la mise en œuvre des activités contenues dans ce document dont l’élaboration des plans de redressement de certains SFD en difficultés est prévue en 2012 ; - la réalisation de deux missions de contat de cessation d’activité : l’exploitation des rapports de mission aboutiront certainement à une prise de décision de retrait d’agrément ; - les thématiques suivantes ont été discutées au cours des forum de discussions avec les SFD de Kayes, Mopti et Ségou : opportunités de financement du secteur informel ; risques liés à l’activité de crédit, les nouvelles pratiques des procédures de recouvrement des SFD ; la centrale d’information clientèle ; la protection des clients ; le financement de l’exploitation agricole en zone sèche ; la problématique du financement rural ; la restructuration des réseaux CVECA ; l’impact du surendettement ; la politique de financement du MFC ; la performance sociale ; l’articulation des acteurs financiers ; le contrôle interne ; la contribution des SFD dans la mise en œuvre de l’initiative riz ; le regroupement des caisses : cas du réseau Nyésigiso.

24 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

- déploiement du guide de contrôle interne dont quatre sessions de formation ont été réalisées pour quarante (40) points focaux et trente un (31) SFD ; - le debut de la mise en œuvre des activités de la stratégie de communication du secteur ; - le suivi et l’accompagnement de la Performance Sociale (PS) aux SFD ; - la participation aux sommet régional et mondial de la microfinance en Ethiopie et en Espagne ; - la participation de l’APIM/Mali à conférence annuelle du réseau africain de microfinance et à Burundi, à la conférence annuelle pour la promotion des PME/PMI à Washington et au sommet sur la performance sociale ; - l’acquisition pour l’APIM/Mali d’un logiciel de comptabilité ;

Axe 3 : Favoriser un accès large et diversifié aux services financiers par la mise en place de méca- nismes et outils innovants et adaptés tout en approfondissant l'articulation avec le secteur bancaire

Pour cet axe des demandes de financement des SFD ont été validées par le CPFPA : - CAECE : extension géographique.de son réseau vers GAO, Tombouctou et Bandiagara ; - NYESIGISO : extension géographique vers Douékiré dans la région de Tombouctou ; - CVECA ON : étude pour le développement de nouveaux produits et services ; - ayral NEF : extension géographique de ces activités dans les zones mal desservies de Kona, Korientzé (Région de Mopti).

D’une manière générale, le secteur de la microfinance au Mali aujourd’hui a besoin de consolider ses acquis et se conformer à la nouvelle réglementation d’ici mai 2012. De ce fait, les activités liées au développement du marché pour toucher les zones rurales mal desservies ou pour cibler des nouvelles clientèles ne sont pas prioritaires.

C’est pourquoi il est souhaitable que les SFD se consolident à travers le renforcement de leur système d’information et de gestion, le renforcement des capacités de leurs ressources humaines, le développement des outils de gestion et les audits et diagnostic financier ou institutionnel. De tels appuis leur permettent d’accroître leur efficacité, leur rentabilité et leur viabilité afin d’assurer leur pérennisation. Ce n’est qu’après cette phase de consolidation de leurs acquis qu’il y aurait lieu d’envisager une phase de croissance et de développement soutenue.

. Création de nouvelles entreprises au guichet unique :

Le guichet unique a enregistré la création de 4.018 entreprises nouvelles.

. Relecture du Code des Investissements :

Le projet de texte relatif au nouveau Code des Investissements a été adopté en Conseil des Ministres en février 2011. Le projet de Loi portant Code des Investissements était au niveau de l’Assemblée Nationale pour adoption en 2011. La Loi a été adoptée le 26 janvier 2012.

. Agrément au Code des Investissements :

Cent quatre vingt douze (192) agréments au Code des Investissements ont été délivrés.

25 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

. Délivrance d’autorisation d’exercice

Sept cent soixante neuf (769) autorisations d’exercice ont été délivrées sur la période et trente deux (32) décisions concernant les établissements classés.

. Elaboration de la Loi d’Orientation du Secteur Privé (LOSP)

Le projet de loi d’orientation du secteur privé a été élaboré et adopté par le Gouvernement en décembre 2010 et en décembre 2011 par l’Assemblée Nationale

. Amélioration du Climat des Affaires

Les résultats enregistrés en 2011 dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action à court terme pour l’amélioration de la pratique des affaires ont permis au Mali d’être classé 146ème sur 183. Aujourd’hui, le Mali occupe le 1er rang des pays réformateurs de la zone UEMOA dans le rapport Doing Business de 2011. Les réformes portent notamment sur sept domaines à savoir : la création d’entreprises (avec un gain de 40 places) ; l’octroi du permis de construire (+ 25 places) ; le commerce transfrontalier (+ 12 places) ; le transfert de propriété (+ 12 places) ; l’exécution des contrats (+ 22 places) ; la protection des investisseurs (+ 4 places) et la fermeture des entreprises (+ 10 places).

Les principales activités qui ont abouti à l’atteinte de ces résultats sont entre autres :

- Adoption de huit (8) textes législatifs et règlementaires ; - Appui à la réduction du délai d’obtention du permis de construire ; - Appui à la mise en œuvre du formulaire unique de déclaration et de paiement des impôts et taxes ; - Réalisation de trois (3) études préalables aux réformes dans le domaine de la création d’entreprises (NINA), du permis de construire et du commerce transfrontalier; - l’organisation de trois (3) sessions du comité mixte de suivi des réformes Etat/ Secteur Privé; - Mise en place et ’opérationnalisation de (5) comités techniques de réformes ; - Organisation de trois (3) voyages d’études et d’immersions ; - Acquisition des équipements et du matériel informatique pour la mise en place du Guichet Unique Electronique du Commerce et des Transports ;; - Mise en place du réseau intranet INSTAT, DGI, ANPE, INPS, Guichet Unique - Co organisation avec le secteur privé d’une réunion transfrontalière Mali- Sénégal sur la fluidité des échanges ; Organisation des ateliers de sensibilisation et d’information des acteurs sur les réformes mises en place ; - Réalisation de l’étude de réhabilitation d’API-Mali ; - Renforcement du Guichet Unique (GU) pour la création des entreprises; - Appui au renforcement du Registre du Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM) ; - Elaboration de plans d’aménagement de la zone industrielle (Bamako/Sénou).

. Une stratégie de promotion d’emploi en vue d’attirer plus d’investissements privés

En 2011 le processus de recrutement du bureau de consultants pour l’élaboration de la stratégie de promotion des investissements au Mali a été finalisé. Les phases d’élaboration de la stratégie ont été réalisées à hauteur de 90% consistant à l’identification des filières à promouvoir, l’analyse détaillée des filières retenues, la proposition de plan d’actions pour lever les barrières à l’investissement dans les filières retenues à savoir les oléagineux, les fruits et les légumes, l’énergie, la chaux, les infrastructures d’affaires à Bamako et la promotion du secteur centre ( couvrant la zone de Djenné et Mopti) dans le tourisme.

26 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

. Un porte feuille de projets d’investissement qui s’élargit

- Faciliter les investissements par le site web et la gestion des requêtes d’information :

La gestion des requêtes d’information des investisseurs se situe au cœur des activités de promotion de l’Agence. Il s’agit de façon diligente et qualitative d’apporter des réponses à toute interrogation qu’un investisseur pourrait avoir sur le cadre des affaires et les opportunités sectorielles du Mali. L’outil utilisé pour assurer ce processus est le site web de l’Agence et l’objectif est de pouvoir capter les projets d’investissement dans les secteurs prioritaires et à forte valeur ajoutée. En 2011,117 requêtes d’information ont été traitées avec un temps de reponse de 1.35 jours Ce système de réponse aux requêtes des investisseurs mis en place par l’Agence permis de classer le Mali parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest ayant le plus facilité les investissements en 2011 au classement international GIPB 2012 (General Investissement Promotion Benchmarking) de la Banque Mondiale. Le Mali a amélioré de 52% la qualité de son site Web et de 72 % sa réactivité par rapport au traitement des requêtes d’information des investisseurs.

. Nouveau porte feuille de projets d’investissement

Afin d’impulser la création d’emplois, assurer le transfert de technologie et de savoir-faire, les projets à forte valeur ajoutée sont identifiés dans les secteurs prioritaires de la politique de développement économique et sociale du Mali. En 2011, 34 nouveaux projets ont été identifiés, dont 19 projets d’IDE, 8 projets nationaux et 4 projets de joint-venture pour une valeur totale d’environ 327 milliards de FCFA. Les projets d’IDE sont tous des projets « Greenfield » ou nouveaux projets.

. Accompagnement de la Direction Promotion et facilitation des investissements

L’accompagnement et le suivi personnalisé d’opérateurs économique ont pu aboutir à des réalisations concrètes dont trois projets de réinvestissement par des sociétés déjà implantées pour une valeur d’environ 8 milliards de FCFA et des emplois à terme d’environ 410.

. Promotion, Marketing et communication

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de communication, l’Agence a eu à animer sur l’exercice 2011 des activités de marketing direct en participant à des salons mais également en faisant de la communication de proximité. Des activités farts ont été menées à savoir :

 Stand d’information et de promotion :

 26 janvier 2011 investissement dans le secteur de l’eau et l’énergie en Afrique- CICB (Bamako)- API-Mali a tenu un stand d’information sur ses activités et opportunités d’investissement dans le secteur de l’énergie ;  14-16 octobre 2011-4ème Edition Salon International du Tourisme (STOUR)- Bamako-API-Mali a tenu un stand d’information sur ses activités et opportunités d’investissement dans le secteur touristique au Mali ;  12 mai 2011 conférence de zones 2011 Afrique et Moyen Orient de la Jeune Chambre Internationale (jci)- CICB-Bamako- l’Agence a tenu un stand d’information sur les opportunités d’investissement à l’attention des jeunes entrepreneures du Mali et du réseau JCI.

27 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

 Rencontres Business to Busines :

 01 mars 2011 rencontre d’affaire entre les opérateurs économiques d’Afrique du sud et du Mali- Hôtel Salam – Bamako-à l’initiative de l’ambrassade de l’Afrique du Sud au Mali, des rencontres ont été organisées par API-Mali entre les opérateurs économiques du Mali et le Fonds d’Investissement National Sud Africain Industrial Development Corporation (IDC)  27-28 octobre 2011 –Séminaire d’affaire Canada-Mali sur le secteur des services aux mines- Azalaî Hotel Salam-Bamako-en collaboration avec l’ambassade du Canada au Mali et pour la seconde dition consécutive, API- Mali a organisé des rencontres individuelles Business to Business entre une vingtaine d’entreprises canadiennes et les opérateurs économiques du Mali. L’agence a également participé durant cette mission aux négociations sur l’accord de protection réciproque des investissements entre le Mali et le Canada.

 Participation aux évènements

 02 février 2011, atelier sur la coopération dans le commerce et l’investissement entre les pays bas et le Mali- Mandé Hôtel Bamako- cet atelier a regroupé les différents programmes des bailleurs de fonds  10 novembre 2011 déjeuner d’affaire organisé par l’ambassade d’ambassade de l’Australie au Mali –AZALAÏ –Hôtel Salam Bamako- visant à promouvoir l’éducation dans le secteur minier, ce déjeuner a fait l’objet d’une présentation de l’Université Curtin, l’une des plus grandes universités d’Australie formant les cadres dans le secteur minier.  26 novembre 2011 journée capital Investissement du club malien Business Angels- Azalai Grand Hôtel Bamako- API-MALI y a représenté le Ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce en effectuant une présentation sur les opportunités d’investissement dans le secteur agricole. L’évènement a enregistré la participation de ociétés d’investissement telles que Root Capital, D-Capital et Durabil’s, la FAO, la SNV Mali et le Niger, la CCIM et des opérateurs économiques du Mali.  Le 1er décembre 2011 – Média Briefing IFC (Société Financière Internationale) et Réseau des journalistes Economiques du Mali- Azalai Hôtel Salam –Bamako.

 Missions de promotion

 22-25 mars 2011 – participation aux négociations de la commission mixte Mali- Turqui- Ankara- Turquie  15-16 septembre 2011 participation au 2ème des Investisseurs de la CEDEAO- Lagos- Nigeria- API Mali a modéré la session sur l’analyse des contraintes et des opportunités pour attirer les investissements directs étrangers dans la zone CEDEAO.  26-28 septembre 2011 participation au PACK EXPO 2011 sur l’emballage et conditionnement – Las Vegas – USA la mission en Amérique du Nord a été effectuée pour comprendre les industries de l’emballage à travers le monde et susciter l’intérêt des entreprises à s’implanter au Mali  13-16 octobre 2011- Mission de promotion économique 110ème session de la Foire Import- Export de chine  29 octobre 1er novembre 2011 participation à la Mission officielle du président de la République Chef de l’Etat du Mali –Monaco  28 novembre au 1er décembre 2011 participation à la Mission officielle du président de la République Chef de l’Etat du Mali à la Hayes – Pays Bas

28 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

 Présentation sur les opportunités d’affaires

 24-28 janvier 2011 Forum EURAFRIC- Investissement dans l’eau et l’Energie en Afrique - Opportunité dans le secteur des énergies renouvelables – CICB – Bamako  02 février 2011 Atelier sur le Développement du commerce et de l’investissement entre le Mali et les Pays-Bas Hôtel Mandé (Bamako)  03 février 2011 présentation sur les opportunités d’affaires dans le secteur des énergies renouvelables  04 février 2011 Présentation sur les activités de l’Agence et les opportunités d’affaires à l’attention de SEM Madame l’Ambassadeur d’Espagne au Mali  12 mai 2011 présentation sur le cadre des affaires au Mali lors de la conférence de Zones Afrique et Moyen Orient de la Jeune Chambre Internationale – CICB (Bamako)  15 septembre 2011 présentation sur le cadre des affaires au Mali à une délégation d’entreprises indiennes prospectant le secteur des cuirs et peaux – Ambassade du Mali en inde- Bamako.  21-25 novembre 2011 programme de renforcement des capacités pour les agences de promotion des investissements des pays membres de la Banque Islamique de Développement : Stratégie de promotion des investissements et développement économique- Kuala Lumpur- Malaysia  26 novembre 2011 présentation sur les opportunités d’investissement dans le secteur agricole au Mali- journée du capital Investissement- Azalai Grand Hôtel- Bamako ;  01 Décembre 2011 présentation de l’approche globale sur la stratégie de promotion des investissements au Mali au réseau des journalistes Economiques du Mali sur invitation de la société financière internationale (IFC) Groupe de la Banque Mondiale.

. Conception et Réalisation de brochures de promotion de la destination Mali

Lors des évènements, missions, visites d’investisseurs, l’Agence a distribué 4450 supports de promotion édités en 2011. Ces supports bilingue Anglais/français ont fait l’objet d’une nouvelle conception graphique et contiennent les éléments d’information le plus souvent sollicités par les investisseurs : - Une brochure sur les raisons d’investir au Mali ; - Une fiche informative sur les services et les activités du Guichet Unique ; - Les fiches filières céréales, fruits et légumes, Tourisme, Poisson, Coton, Engrais, Ciment, Karité, Lait, Sucre ; - Un CD rom contenant trois films : un film institutionnel, sur API- Mali, un film sur les opportunités sectorielles au Mali et un film sur les « Success Stories ».

. API NEWS

API-NEWS, un recueil d’information et d’actualités sur le monde des affaires et l’investissement au Mali a été conçu et lancé en août 2010. Bulletin mensuel, il a fait l’objet de douze (12) parutions en 2011 et est distribué à l’interne et auprès des structures partenaires

29 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

. Renforcement des capacités des entreprises

Le centre de Ressource AGOA Mali a axé ses efforts sur la filière cajou. Ainsi, de nombreuses rencontres ont été organisées. Les parties prenantes ont été identifiées et convié à une présentation sur les opportunités pour la filière cajou à travers la Loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique sub-saharienne (AGOA). A l’issue d’une deuxième rencontre, un comité de Réflexion sur le développement de la filière cajou a vu le jour. Les autres rencontres ont permis à quatre (04) structures d’adhérer à l’Alliance Africaine du Cajou. Il s’agit du projet CTARS, de la FEANUCOPAM, du GRDD et de la SOATAF. Dans le cadre du partenariat avec le Corps de la Paix une session sur l’AGOA et ses opportunités a été tenue, à l’issue de laquelle des CD-ROM AGOA toolkits, d »es brochures du Trade Hub et des fiches profil exportateur ont été remis aux participants.

. Facilitation des exportations dans le cadre de l’AGOA

Entre janvier et septembre 2011, le Centre de Ressources AGOA a facilité et enregistré six opérations d’exportations dont quatre de l’atelier NDOMO, une du GIE Mali Chic et une de Sababou Manufacturing Company le tout pour une valeur de 41 549$ US, soit 18 697 050 F CFA.

. Appui aux missions internationales

Le CRA a appuyé et accompagné une mission sur la diversification des exportations du Mali, un rapport préliminaire est disponible sur « la Dynamique du commerce et les déterminants de la di- versification des exportations au Mali ». D’autres missions ont été organisées notamment dans le cadre de l’examen et l’évaluation de l’AGOA et la participation à la préparation et au suivi de la visite au Mali de la Fondation ONE.

. Rapport de l’assistance technique Belge

Dans le cadre du fonds d’expertise pour le renforcement de la coopération entre le Mali et la Bel- gique, le Ministère de l’Industrie des investissements et du Commerce à travers l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali bénéficié depuis juillet 2011 de l’aide de Mme Delaunois Valerie, Experte en Agroalimentaire pour la mise en place de la nouvelle stratégie de promotion des investissements d’API-Mali.

Les objectifs spécifiques de l’assistance technique permettront de :

• Renforcer en assurant un transfert de compétences et d’expertise aux cadres chargés de l’élaboration des études de faisabilité dans les filières porteuses de l’agro-industrie et, plus spécifiquement, dans le sous secteur des produit animales ; • Favoriser la mise à disposition des fiches techniques détaillées de qualité exploitables par de potentiels bailleurs de fonds et investisseurs privés ; • Favoriser la mise en relation de l’API-Mali avec les structures similaires en Belgique et de la sous –région (BIO, Flanders Investment & Trade, AWEX, APEX…) • Favoriser la mise en relation des entreprises maliennes avec des entreprises belges dans le secteur de l’agro-industrie.

30 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

Les activités réalisées à ce jour ont porté sur :

 Etablissement et validation du planning des activités ;  Etablissement et mise en œuvre du planning des visites ;  Séance de travail avec le SEGAL du MIIC ;  Rédaction des documents/ procédures du système qualité. Les procedures disponibles sont : - PR01-MQ- VOO : Maitrise des documents - PR02-CL- VOO : Gestion des investissements - PR02-RE- VOO : Gestion réactive des investisseur - PR02-MQ -VOO Maitrise des enregistrements - PR02-RE- VOO : Gestion proactive des investisseurs - PR02-RE- VOO : Fiche de suivi des présentations - FE10- RE- VOO : Fiche informative filière - IT01-CL- VOO : Guide d’enregistrement des demandes - IT02-CL- VOO Traitement des demandes d’information - DIO1-PRO1-VOO Liste des documents en vigueur - DIO2-PRO2-VOO Dossier investisseur - FEO1-RE-VOO : Formulaire investisseur - FEO8-RE-VOO Enregistrement des retours

 Participation au forum AgroBusiness en Afrique du sud qui a permis l’accès de formulaire de profile qui sera inclus dans le catalogue du forum avec les autres participants et l’accès au questionnaire pour les rencontres business 2 business qui permettra l’organisation des rencontres souhaitées ;  Identification et mise en relation avec les entreprises belges : Les coordonnés d’un certains nombres de contactes belges ont été remis aux chargés de promotion de API-Mali pour établir un lien.

Mise en œuvre du Projet d’Appui à la Croissance (PAC)

. Aménagement des Zones Industrielles

- zone industrielle de Dialakorobougou (200ha) :

Le taux d’exécution des travaux d’aménagement est de 20%. L’étude technique ainsi que l’application du lotissement sont terminées. La connexion électrique de la zone au réseau EDM est effective et la distribution est en cours avec la réalisation de plus de 1500 mètres en MTA. Les travaux d’exécution de la couche de fondation de la voie principale sont terminés et ceux des voies secondaires sont en cours. Les travaux d’exécution des ouvrages de drainage et de franchissement sont en cours avec l’exécution d’un collecteur principal de 690 ml et un exutoire de 450 ml.

- zone industrielle de Ségou (241ha) :

Le taux d’exécution des travaux d’aménagement est de 5%. L’application du lotissement est terminée et les travaux d’exécution de la couche de fondation de la voie principale sont en cours.

31 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

- zone industrielle de Kayes (150ha) :

La situation se présente comme suit :

• le taux d’exécution est de 3%. • l’application du lotissement est terminée ; • l’exécution du passage à niveau sur les rails au niveau de l’entrée principale de la zone est terminée ; • Les travaux de dessouchage, de pré-planage et de sortie des voies sont en cours.

- zone industrielle de Sikasso (100ha) :

Les études de faisabilité pour l’aménagement de la zone industrielle sont à la phase APS (Avant Projet Sommaire).

- zone industrielle de Mopti (300ha) :

Le titre foncier du site est créé et l’accord préalable pour le lotissement a été obtenu.

- zone industrielle de Koutiala (100ha) :

Les opérations de délimitation, de bornage et de balisage du site sont terminées. L’enquête foncière est en cours.

- zone industrielle de Fana (90ha):

La création du titre foncier, la délimitation et le balisage du site sont en cours.

- zone industrielle de Oueléssébougou (40ha) :

La création du titre foncier, la délimitation, le bornage et le balisage du site sont en cours. Une de- mande d’implantation d’unité d’extraction d’huile de pourghère de la société Mali Bio Carburant a été enregistrée. Des missions de prospection en vue du lancement éventuel d’autres études de faisabilité pour l’aménagement de zones industrielles ont été effectuées à Niono (50ha), Kati (22ha), Kita (138ha), Banamba (50ha) et Koulikoro (80ha).

. Adoption des textes législatifs et règlementaires sur l’aménagement et la gestion des zones industrielles

Les projets de textes sur l’aménagement et la gestion des zones industrielles ont été examinés en réunion interministérielle, le 08 juin 2011 au Secrétariat Général du Gouvernement. Il n’est pas encore adopté en conseil des Ministres.

. Création des Zones Franches

Les travaux de délimitation, de bornage et de balisage des zones franches pour l’exportation des fruits et légumes à Sikasso et de la viande et poisson à Mopti sont exécutés à 100%.

32 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé

. Entame des travaux de viabilisation de la zone franche de Sikasso pour l’exportation des fruits et légumes et de la zone franche de Mopti pour l’exportation de la viande

L’avant projet sommaire (APS) est en cours de réalisation. Le rapport des états des lieux de la zone, à la demande du MLAFU, a été établi par les services techniques régionaux (domaines, IGM et urbanisme) en collaboration avec l’AZI-SA (Sikasso).

Une nouvelle zone de 200 hectares, a été identifiée, délimitée et le titre est en cours de création. Une correspondance du MIIC au Gouverneur de Mopti est demandée pour finaliser le choix du site avec la population locale concernée et les services techniques (Mopti). Les TDR élaborés sont en cours d’approbation.

. Appui technique au Bureau Programmation Analyse et Suivi (BPAS)

Au cours de l’année 2011, un cabinet pour la revue à mi-parcours du plan d’actions 2008-2012 et un expert en informatique pour appuyer le Bureau Programmation Analyse et Suivi ont été recrutés.

. Appui aux Systèmes Financiers Décentralisés (SFD)

Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Micro finance et son Plan d’Actions 2008-2012, il est à noter que le Mécanisme de Financement Commun (MFC) a reçu des demandes de financement de 1 403 882 066 F CFA de la part des SFD dont 1 324 822 386 F CFA ont été approuvées au titre du 31 octobre 2011.

Le Groupe Consultatif National pour le Développement de la Micro finance, le Comité Conjoint du Mécanisme de Financement Commun (MFC), et le Comité de Pilotage du Financement du Plan d’Actions (CPFPA) ont tenu régulièrement leurs réunions statutaires. Ces réunions ont permis :

- d’examiner l’état de mise en œuvre du plan d’actions 2008-2012 ; - evalider les TDR de la revue à mi-parcours du plan d’actions 2008-2012 ; - evalider les cibles de performance du MFC et la politique de financement révisée du MFC ; - de valider le rapport annuel du MFC 2010 ; - d’examiner des demandes de financement des SFD ; - de valider le rapport semestriel du MFC et le point sur le suivi des financements et de la mise en œuvre des cibles de performances du MFC.

Les principales activités ont porté sur :

 la mise en application de la nouvelle réglementation, notamment la loi N°10-013 du 20 mai 2010, de son décret d’application et des instructions de la BCEAO ;  l’évaluation de la SNDM ;  Une étude dédiée à l’élaboration d’un plan de gestion et à la priorisation des actions d’assainissement du secteur ;  Un appui financier de 1303296402 FCFA, accordé à 17 SFD, conformément à la politique de financement du MFC

33 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé  Artisanat

Le document de Politique de Développement de l’Artisanat au Mali et son Plan d’Actions 2009-2013 à pour objectif général de promouvoir le développement du secteur de l’artisanat par l'exploitation de ses potentialités, en vue de créer des emplois durables et d'accroître les revenus afin de contribuer à la réduction de la pauvreté.

Spécifiquement, il s’agit de:

- Améliorer l’environnement institutionnel, organisationnel et réglementaire du secteur ; - Accroître la productivité et la compétitivité des entreprises artisanales ; - Promouvoir un système de financé adapté au secteur ; - Assurer la promotion commerciale des produits artisanaux ; - Développer un système d’information performant sur l’artisanat.

Les grandes réalisations au titre de l’année 2011 sont les suivantes :

1.1 En matière de développement institutionnel

Le cadre institutionnel du secteur a été renforcé par la création de :

• la Direction Nationale de l’Artisanat, en lieu et place du Centre National de la Promotion de l’Artisanat par l’Ordonnance N°017 P-RM du 20septembre 2011, ratifiée par la Loi N°2011-073 du 19 décembre 2011 ; • l’Inspection de l’Artisanat et du Tourisme par la Loi N°2011-077 du 19 décembre 2011 ; • le Centre de Développement de l’Artisanat Textile (CDAT), adopté par le Conseil des Ministres du 26 octobre 2011. Rappel du numéro du décret.

1.2 En matière d’organisation et de renforcement des capacités des acteurs du secteur :

Les réalisations ont porté sur :

• l’achèvement du processus de recensement des entreprises artisanales exécuté en trois (3) phases pour couvrir toute l’étendue du territoire national. Au total 49 835 entreprises ont été recensées se répartissant comme suit :  Phase I (Kayes, Koulikoro, Bamako) : 30 586 entreprises artisanales ;  Phase II (Sikasso, Ségou, Mopti) : 15 304 entreprises artisanales ;  Phase III (Tombouctou, Gao et Kidal) : 3 945 entreprises. • l’inscription des artisans au répertoire des Chambres de Métiers, dont l’effectif total s’élevait à 35 000 artisans inscrits au 31 octobre 2011 ; • la création de :  trois (03) Centres de formation des artisans (Keléya,Yanfolila et Bankass) ;  onze (11) Associations féminines ;  quatre (04) Coopératives dans la filière textile. • la formation de 3 500 apprentis à travers la méthode dual, et de 875 maîtres- artisans et artisans en formation qualifiante ; • a dotation d’associations d’artisans en équipements (machines à coudre et moulins) sur budget national pour un montant de 100 000 000 FCFA.

34 Revue sectorielle 2011 du secteur Industrie, Commerce, Artisanat, Emploi et Promotion de l’Investissement Privé 1.3 En matière d’infrastructures de base :

Les réalisations ont porté sur : • la fin des travaux de construction du Village Artisanal de Ségou qui ont coûté 1 252 151 400 FCFA, et son inauguration par le Président de la République le 07 septembre 2011. Son équipement a coûté 176 000 000 FCFA ; • la poursuite des travaux de construction :  du Village Artisanal de Mopti, dont le coût est évalué à 1 758 960 592 FCFA ;  de la Chambre de Métiers et de la Maison des artisans de Djenné pour un montant évalué à 275 000 000 de FCFA dont 66 280 000 FCFA du BSI et 208 720 000 FCFA du PAPESPRIM se poursuivent ;  du Centre d’Appui à la Transformation Artisanale du coton à Ségou financés par le Projet d’appui à la Filière Coton Textile (PAFICOT), à hauteur de 100 000 000 FCFA, y compris son équipement ;  du siège de la Direction Nationale de l’Artisanat (DNA), dont le coût est évalué à 837 972 750 FCFA. • l’achèvement des travaux de réhabilitation et d’équipement de la Tissuthèque d’un coût de 225 000 000 FCFA sur financement du Projet d’Appui à la Croissance (PAC) ; • la réalisation du site du Système d’Information Régionale sur l’Artisanat (SIRA-ML) de la DNA, sur financement du PAC ; • le démarrage du projet d’équipement et de renforcement des capacités du Centre Artisanal des Ressources de la Commune II du District de Bamako, financé par l’UEMOA, pour un montant de 174 436 000 FCFA.

1.4 En matière de promotion

La promotion du secteur a été assurée à travers : • l’organisation et ou la participation à dix (10) manifestations à l’étranger et dix (10) au Mali ; • des appuis financiers, d’un montant de 52 000 000 FCFA, à plusieurs festivals et foires organisés à l’intérieur du pays.

 Tourisme

La Stratégie de Développement du Tourisme du Mali et son Plan d’Action 2009 – 2011, adoptée par le Gouvernement le à pour objectif, d’augmenter de 70% d’ici 2013, le montant des dépenses touristiques dans le pays, d’une part par une croissance des arrivées internationales supérieure d’un point de pourcentage au taux moyen de croissance du tourisme prévu pour l’Afrique de l’Ouest (soit 4,3% à partir des prévisions de l’OMT, qui ont été réalisées avant la crise financière et ses conséquences économiques), d’autre part par une augmentation du poids relatif des segments de clientèle les plus rémunérateurs.

Les principales réalisations du secteur du tourisme découlent de la mise en œuvre du Plan d’Action de la Stratégie de Développement du Tourisme adoptée par le Gouvernement le 30 juin 2010, laquelle définit les grandes orientations du développement du tourisme dans notre pays

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• En matière d’organisation du secteur :

Le secteur a été marqué par :

- la création de 149 entreprises dont 45 établissements d’hébergement, 70 bars-restaurants- pâtisseries, 10 night-club/espaces de loisir et 24 agences de voyages, pour un investissement global de 12.376.190.350 FCFA ; - la création de 7 794 emplois nationaux et étrangers ; - le contrôle de 528 entreprises, dont 428 établissements de tourisme et 100 agences de voyages.

• En matière d’aménagement et d’appui aux entreprises :

- la réalisation de l’étude des potentialités touristiques de la région de Kidal.

• En matière de promotion de la destination :

La promotion de la destination Mali a été assurée : - au niveau national, par : . l’organisation de la 4ème édition du Salon International du Tourisme de Bamako (SITOUR) et d’un Eductour à l’intention des voyagistes; . la participation et ou l’appui à cinq (05) festivals ; . la production de matériels de promotion (500 affiches, 10 000 dépliants, 500 plans de ville et 200 CD ; . la réalisation du site Web du tourisme (OMATHO). - Au niveau international par la participation à huit (08) salons en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis.

 Emploi

La Politique Nationale de l’Emploi et les programmes/projets subséquents élaborés pour sa mise en œuvre se sont traduits par de nouvelles créations de structures, la révision des missions de certaines structures existantes.

C’est ainsi que l’environnement de l’emploi et de la formation professionnelle s’est enrichi, outre le PNA/ERP, de la création d’un département ministériel spécifique et de services centraux propres à impulser l’emploi et la formation professionnelle : la Direction Nationale de l’Emploi (DNE) et la Direction Nationale de la Formation Professionnelle (DNFP). Aussi, il faut noter la transformation de l’Office National de Main d’Œuvre en Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) et la Création d’une Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ).

D’importants Programmes en matière d’Emploi et de Formation Professionnelle ont été élaborés et adoptés. Il s’agit, notamment :

. de l’adoption du PNA/ERP (Programme National d’Actions pour l’Emploi en vue de Réduire la Pauvreté) en 2000 après celle de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) a ouvert la voie à des reformes en matière de promotion d’emploi. L’étude relative à la relecture des textes du PNA/ERP réalisée en 2009 et validée en 2010 en vue de sa restructuration, est en cours d’adoption.

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Les réalisations du PNA/ERP : - Réalisation en cours de puits de Guéléguetikila c/Yanfolila : 18 jeunes puisatiers modernes formés ; - Opération permis de conduire : 350 apprentis ont acquis leur permis de conduire (Kayes, Koulikoro, Kati, Sikasso, Koutiala et Bamako).

. du Programme Emploi Jeunes (PEJ II) deuxième génération adopté par le gouvernement en

2011. Il couvre la période 2011-2016. Comme le précédent, le PEJ Il comporte trois composantes : le renforcement de l’employabilité des jeunes ; le développement de l’esprit d’entreprise des jeunes et le renforcement du dispositif de financement des projets des jeunes ; . de l’évaluation de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) phase I ; . de l’élaboration de la PNE phase II ; . du suivi de la mise en œuvre du PEJ II : Les réalisations dans le cadre du PEJ en 2011 ont été :  Pour le renforcement de l’employabilité : - 896 jeunes dont 307 femmes ont été placés en stage de qualification ; - 5000 jeunes volontaires dont 2407 femmes ont été placés au niveau des services publics et assimilés (1735) ; des organismes consulaires (586), de la FENASCOM (633) ; des Collectifs et Réseaux des ONG/CADB (300) et des coordinations régionales (1746) ; - 231 jeunes ont été placés en apprentissages dans 8 corps de métiers.  Pour le Développement de l’esprit d’entreprise de jeunes : - 244 jeunes ont formés dans les modules CREE, GERME et autres modules au cours de 13 sessions de formation organisées.  Pour la facilitation de l’accès des jeunes ruraux au marché du travail et le développement local : - 470 jeunes ont été formés en technique de la taille et de la pose de pavés, 57 en techniques de réhabilitation de pistes rurales.  Facilitation de l’accès des jeunes au crédit : - 262 plans d’affaires ont été transmis aux banques et institutions financières ; - 301 kits ont été financés dans le cadre de la bourse de l’emploi et de la formation professionnelle ; - 92 dossiers des volontaires ont été financés sur 146 projets approuvés ; - 26 dossiers ordinaires ont été financés sur 30 transmis en banque. . de l’institutionnalisation des opérations de communication en matière d’Emploi et de Formation Professionnelle (BEFP, SITA) ; . de la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Promotion de l’Emploi dans le Secteur Privé (PAPESPRIM) adopté en 2007 et comportant trois composantes : la Composante A (Amélioration du Cadre de Formulation des Politiques et Stratégies, de la Coordination et du Suivi de la Promotion de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) ; la composante B (Appui aux Petites et Moyennes Entreprises au Niveau Régional) et la composante C (Amélioration de l’Accès à la Micro Finance).

Les Créations d’Emploi :

De 2002 à 2009, les créations d’emploi au Mali ont évolué en dents de scie : +25,93% de 2002 à 2003 ; -18% de 2003 à 2004 ; + 45,10% de 2004 à 2005 ; + 3,00% de 2005 à 2006 ; - 24,94% de 2006 à 2007 ; + 66,49% de 2007 à 2008 ; 33,55% de 2008 à 2009, -37,97% de 2009 à 2010, et -13,58% de 2010 à 2011.

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Tableau N°1 : Evolution des emplois publics et privés de 2002 à 2011

Source : DNE

NB : Les données disponibles sur les créations au titre de l’année 2011 sont partielles.

De 2002 à 2007, l’évolution de la création d’emplois n’est pas uniforme. Mais de 2007 à 2009, elle évolue de façon linéaire avec une moyenne d’environ 50 % pour finalement baisser de 12,47% de 2010 à 2011.

 Formation Professionnelle

Depuis juillet 2009, le Mali dispose d’une Politique Nationale de la Formation Professionnelle qui se mettra en œuvre à travers un Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle pour l’Emploi (PRODEFPE).

L’objectif visé par la formation professionnelle est de donner un niveau de qualification nécessaire pour une bonne insertion dans la vie active des Apprenants.

La Direction Nationale de la Formation Professionnelle est la structure centrale qui assure le pilotage de la Formation Professionnelle. A cet effet, elle a élaboré le document de Politique Nationale de la Formation Professionnelle, adopté par le Conseil de Ministres en sa session du 29 juillet 2009.

Le public initialement concerné par la formation professionnelle a été d’abord les apprentis issus des différents ateliers de formation. C’est après que notre pays a développé la formation par apprentissage de type dual . Dans le cadre de la mise en œuvre du PISE phase II, l’on a vu le public s’élargir aux déscolarisés du Fondamental I et II ainsi qu’aux finalistes des CED. Avec la mise en œuvre de la troisième phase du Programme d’Investissement du Secteur de l’Education (PISE), la formation professionnelle a été étendue aux non scolarisés et aux adultes analphabètes de 16 ans à 45 ans.

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La situation des formations réalisées est représentée dans les tableaux ci-dessous : Tableau N° 2 : La situation des formations réalisées par la DNFP

Effectif Déscolarisé Effectif CED Total Montant Année Hommes Femmes Total H F Total H F T 2007 1210 524 1 734 174 134 308 1 384 658 2 042 279 198 576

2008 860 364 1 224 199 131 330 1 055 495 1 550 212 475 312

2009 1 505 1 205 2 710 - - - 1 505 1 205 2 710 370 532 880 2010 2 289 538 2 827 - - - 2 289 538 2 827 385 652 839 2011 2 286 1 538 3 824 0 0 0 2 286 1 538 3 824 527 816 246 Total 8 110 4 169 12 319 373 265 638 6 233 2 896 9 149 1 775 675 853 Source : DNFP Tableau N°3 : La formation réalisée par l’APEJ

Année Types Effectifs Total GF 2011 Formation par apprentissage -- - - 231 Stage de qualification professionnelle des jeunes diplômés 589 307 896 Volontariat 1444 1556 3000 Reconversion des professionnels 00 0 Formation en technique de taille et pose de pavé 470 0 470 Formation en technique de réhabilitation de piste rurale 57 0 57 Formation en CRE et CERME 171 73 244 TOTAL 2731 1936 4 898

Source : APEJ

Tableau N°4 : La formation réalisée par le FAFPA Année Secteurs Effectifs Total HF 2011 Secteur Moderne BTP/Mine -- 547 Industrie -- 920 Service -- 1653 Total -- 3120 Secteur non structuré Monde rural -- 3721 Artisanat -- 1100 Tertiaire -- 592 Total 5413 TOTAL GENERAL 8 533 Source : FAFPA

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Tableau N°5 : La formation réalisée par l’ANPE Année Secteurs Effectifs Total HF 2011 Renforcement de capacités des agents de la structure -- 50 Renforcement de capacités des ressources humaines des entreprises et des administrations -- 444 Session de qualification de la main d’œuvre locale -- 6

Formation par apprentissage -- 151

TOTAL GENERAL 651 Source : ANPE

Tableau N°6 : Récapitulatif des formations réalisées

Source : DNFP

Source : DNFP

D’autres activités ont été menées, à savoir :

. l’élaboration et l’adoption par le Gouvernement le 28 décembre 2011 du document Cadre du PRODEFPE ; . la réalisation de l’étude portant Réforme Institutionnelle des UFAE.

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