PLAN LOCAL D’URBANISME DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL DE LACHAMPAGNY

Communes de , Labruyère, Pagny-le-Château et Pagny-la-Ville

Projet d’aménagement et de développement durable Approuvé le : 2 1 Syndicat Mixte pour le PLU de Lachampagny Plan Local d’Urbanisme Plan d’Aménagement et de Développement Durable

SOMMAIRE

PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ...... 3

1. LE DEVELOPPEMENT DU TECHNOPORT, REEL PROJET D’AMENAGEMENT DE TERRITOIRE ...... 4 1.1. Affirmation de la vocation logistique du site de LACHAMPAGNY...... 4 1.2. Limitation des impacts en termes paysagers et environnementaux...... 4

1.3. Préservation du cadre de vie des habitants ...... 4 1.4. Maintien des infrastructures routières intercommunales...... 4 2. DEVELOPPEMENT URBAIN...... 7 2.1. Orientations générales...... 7 2.1.1. Accueil de nouveaux habitants ...... 7 2.1.2. Les extensions résidentielles ...... 9 2.1.3. La densification des centre villages ...... 9 2.1.4. L’accueil d’activités économiques...... 9 2.2. L’accueil de nouveaux habitants à Chamblanc...... 9 2.2.1. La densification du tissu existant ...... 9 2.2.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation...... 9

2.3. L’accueil de nouveaux habitants à Labruyère...... 12 2.4. L’accueil des nouveaux habitants à Pagny-le-château ...... 14 2.4.1. Densification du tissu existant...... 14 2.4.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation...... 14 2.5. L’accueil des nouveaux habitants à Pagny-la-Ville ...... 17 2.5.1. Densification du tissu existant...... 17 2.5.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation...... 17

3. LA MISE EN VALEUR DES VILLAGES...... 20

3.1. Les perceptions lointaines des villages...... 21 3.2. Le traitement des espaces publics existants...... 21 3.3. Traitement des futurs espaces publics...... 21 4. EQUIPEMENTS, SERVICES A LA POPULATION ET LOISIRS ...... 22 4.1. Equipements, services à la population...... 22 4.2. Equipements de loisirs...... 22 4.3. Les zones de villégiature en bordure de Saône...... 22 5. LES ESPACES NATURELS ET AGRICOLES...... 22 5.1. Les espaces naturels ...... 22 5.2. Les espaces agricoles ...... 22

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Projet

Le projet d’aménagement et de développement durable de Lachampagny répond à une double d’Aménagement et volonté : - un développement économique notamment grâce à l’accueil d’une plate-forme logistique trimodale d’ampleur régionale. - L’accueil de nouveaux habitants qui va induire un développement urbain des quatre villages. de Développement Pour assurer un développement harmonieux de leur territoire, les municipalités se sont fixées des exigences qualitatives en privilégiant notamment une urbanisation regroupée, économe d’espace et soucieuse de la préservation des paysages et de l’agriculture.

Durable

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1. LE DEVELOPPEMENT DU TECHNOPORT, REEL PROJET

D’AMENAGEMENT DE TERRITOIRE

1.3. PRESERVATION DU CADRE DE VIE DES HABITANTS 1.1. AFFIRMATION DE LA VOCATION LOGISTIQUE DU SITE DE LACHAMPAGNY Le développement du technoport va entraîner une modification importante du cadre de vie des habitants des communes de Lachampagny. Le projet du technoport a été porté par les communes concernées depuis plus de dix ans. Bien que basée sur une activité logistique dont les nuisances sont limitées et maîtrisées, la Le projet actuel de plateforme logistique se caractérisera à terme par : séparation entre technoport et lieu de vie sera franche. ƒ Une emprise de 300 ha dédiés à la logistique, à proximité des voies routières, ferrées et Une zone tampon sera maintenue entre les villages et la zone d’activité. La végétalisation de cet fluviales ; espace de rupture prolongera le traitement paysager du technoport : haies ou petits massifs boisés ƒ La construction d’une vingtaine de bâtiments (de 20 000 m² à 50 000 m²) représentant une continus et en épaisseur dont le rôle de coupure sera renforcé par la constitution de massifs surface de 750 000 m² ; plantés. ƒ Une zone portuaire (qui accueille actuellement Céréales) de près de 50 ha. En outre, cette rupture sera renforcée par le maintien de « routes vertes », axes routiers entre les différentes zones urbaines le long desquels ne sera tolérée aucune construction. Au-delà des axes L’atout incontestable de cette plateforme logistique est d’être desservie par la route, le fleuve et le qui relient le Technoport aux villages, ces routes vertes s’appliqueront entre les villages qui chemin de fer. constituent le secteur de Lachampagny mais également entre ces villages et les zones agglomérées voisines du territoire.

1.2. LIMITATION DES IMPACTS EN TERMES PAYSAGERS ET 1.4. MAINTIEN DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES INTERCOMMUNALES ENVIRONNEMENTAUX L’existence d’une voie privée permet de relier la D976 à la commune de Labruyère. Cette La quasi inexistence de dénivelé permet au site de Lachampagny de disposer de qualités infrastructure demeurera accessible au public afin de préserver les liaisons entre les différents indéniables au regard de l’accueil d’activité de type logistique et d’ y favoriser, entre autres, villages du secteur. l’implantation d’un réseau performant de voies de communication. 1.5. PRISE EN COMPTE DES ENJEUX AGRICOLES Mais cette absence de dénivelé confère au site une grande vulnérabilité paysagère ; les vues étant largement ouvertes, toute implantation de bâtiments imposants, est ultra perceptible. L’emprise de l’extension du technoport se fait au détriment de surfaces agricoles actuellement cultivées. Cependant, au vu des enjeux économiques et de l’intérêt général du projet, les élus se De plus, l’activité logistique est une activité fortement consommatrice d’espace. Son doivent d’anticiper les besoins fonciers à long terme. développement s’accompagnera d’une attention toute particulière au regard des équilibres écologiques et plus particulièrement vis-à-vis des cours d’eau. Aussi, les élus des 4 communes s’engagent unanimement pour que l’extension du technoport prévue au sud de l’autoroute ne soit permise qu’après le constat établi que les autres surfaces C’est pourquoi une attention particulière sera portée au traitement paysager de la zone : disponibles sont insuffisantes pour les besoins de développement de l’activité. Ainsi d’ici cette ƒ la superficie d’espaces verts, pour la partie du Technoport qui le concerne, comme le échéance, ces terrains demeurent affectées à l’agriculture. prévoit le projet Gazeley, sera importante et répartie harmonieusement dans toute la zone et le long des bâtiments ; ƒ le traitement des bâtiments et de leurs abords aura pour objectif de minimiser les impacts paysagers. Dans ce souci, il conviendra d’appliquer les concepts de Magna Park énoncés dans le projet Gazeley : intégration par le traitement des couleurs, mise en place de merlons plantés. En ce qui concerne la protection des milieux, le technoport devra disposer à terme de ses propres structures de traitements des eaux usées et pluviales. De même, toute modification de cours d’eau devra faire l’objet de mesure de réhabilitation du milieu. Parallèlement à ces mesures, le syndicat intercommunal de Lachampagny pourra solliciter les services de Voies Naviguables de pour lancer un aménagement paysager des berges du canal.

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2. DEVELOPPEMENT URBAIN

2.1. ORIENTATIONS GENERALES L’accueil de population est souhaité par les municipalités mais demeure limité du fait : L’accueil de ces nouveaux habitants doit également répondre à un souci de gestion économe de l’espace permettant de préserver une activité agricole dynamique et la qualité des paysages et de ƒ de la présence de zones inondables complémentaires qui ceinturent la quasi-totalité du l’environnement (art. L110 du code de l’urbanisme). village ; Les dernières opérations de création de logements sur le territoire se sont réalisées par le biais de ƒ de la volonté de conserver une coupure agricole avec la ville de dont l’urbanisation lotissements pavillonnaires. Même si il n’est pas du tout question d’interdire ce type d’habitat, il ne s’est développée en direction de Chamblanc le long de la RD976 et de la RD 34 doit pas être exclusif car il est consommateur d’espace, il ne répond pas à toutes les demandes ƒ du souhait de ne pas urbaniser le long des voies routières. de logements car il s’adresse à une catégorie de population bien ciblée et ne permet donc pas une Le développement du territoire de Lachampagny ne repose pas seulement sur un projet bonne mixité. économique. Ainsi, les communes de Chamblanc, Labruyère, Pagny-le-Château et Pagny-la-Ville Promouvoir des formes d’habitats intermédiaires entre un collectif trop dense et un feront preuve dans les années à venir d’une réelle volonté d’accueil résidentiel basée : pavillonnaire trop lâche permettrait de diminuer la consommation de l’espace et de diversifier l’offre ƒ sur une offre de logement diversifiée : création d’un certain nombre de logements locatifs de logements. aidés, pour partie de petites tailles (T1 à T3) et répondant à une certaine densité des Afin d’enrichir ces propos, une fiche décrivant ces différentes formes d’habitat et illustrée constructions (maisons de villes, en bande ou petits collectifs) ; d’exemples est intégrée à ce PADD à titre informatif. ƒ sur une qualité des nouveaux espaces urbains qui doivent être articulés avec les noyaux urbains existants (accès privilégié des centres bourgs) et dont la forme urbaine doit

s’inspirer ou être en continuité de l’existant.

Du fait de l’importante activité agricole du secteur, toute opération à proximité d’un bâtiment d’élevage fera l’objet du respect des règles de codistance entre ces derniers et les habitations.

2.1.1. Accueil de nouveaux habitants

L’ouverture des futures zones à urbaniser, sur l’ensemble des communes du SIVU de Lachampagny devrait permettre d’accueillir entre 900 et 1000 nouveaux habitants dans les 10 à 15 ans à venir. Les 4 communes ont bien conscience que pour accompagner cette arrivée de nouvelle population, de nombreux renforcements d’équipements publics, qu’il s’agisse d’écoles ou de capacité de réseaux (AEP, électricité et assainissement) vont s’avérer indispensables. Un apport aussi important de population peut avoir des conséquences sur la qualité de la vie sociale des habitants. Les choix d’urbanisme, d’organisation urbaine des nouvelles zones à urbaniser pourront participer grandement à faciliter l’intégration des nouveaux habitants, en prévoyant notamment : - une fluidité des déplacements entre les différents quartiers des communes - des aménagements permettant d’accéder aux équipements publics à pieds ou à vélo. - Une homogénéité de l’architecture, l’aménagement d’espaces publics….

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Ainsi, sur les communes de Chamblanc et de Pagny-le-Château, certains secteurs auront pour 2.1.2. Les extensions résidentielles vocation spécifique d’accueillir des activités de type artisanale ou industrielle légère. Les disponibilités étant à long terme peu nombreuses, l’ouverture à l’urbanisation des terrains doit Il n’en demeure pas moins que le traitement de ces zones devra faire l’objet d’un soin tout faire l’objet d’une attention tout particulière. particulier afin d’atténuer au mieux les impacts paysagers et urbains des constructions qui s’y Les opérations d’aménagement d’ensemble seront privilégiées et les constructions isolées seront développeront ; traitement végétal des abords afin de préserver au mieux les secteurs résidentiels l’exception. Cet outil permettra : les plus proches, préverdissement des espaces en attente d’être urbanisés… ƒ d’assurer la desserte des terrains situés en profondeur afin de ne pas bloquer leur Ces zones devront faire l’objet d’un soin tout aussi particulier que celui exigé et attendu dans le urbanisation future. Des possibilités de dessertes de ces zones au plus près du cadre de l’aménagement de la zone trimodale. centre-bourg seront recherchées afin d’articuler au mieux le village et les nouvelles zones résidentielles. Les voies en cul de sac au sein de ses zones seront évitées. 2.2. L’ACCUEIL DE NOUVEAUX HABITANTS A CHAMBLANC ƒ d’intégrer des formes d’habitat plus diversifiées. Si la construction individuelle demeure majoritaire, il convient cependant d’encourager et de soutenir la construction de 2.2.1. La densification du tissu existant maisons de villes, groupées (comprenant du locatif aidé) afin de maintenir sur place Il est possible de dégager deux secteurs non construits en zone urbaine qui feront l’objet d’une une population qui n’y trouve actuellement pas d’offre adaptée (jeunes couples ou urbanisation spécifique : personnes seules). Ce type d’habitat sera de préférence situé au plus près des ƒ A l’est de la rue principale, au débouché de la Rue Derrière des Meix sur la Rue des Bois, centres villages. une zone d’environ 1 ha est libre de toute construction. Ce secteur permettra en En outre, l’urbanisation de ces secteurs devra s’inspirer des réalités architecturales et des formes outre la desserte du secteur « Derrière les Meix » depuis le centre bourg de urbaines locales : Chamblanc ; ƒ L’implantation des bâtiments sur les parcelles ne devra pas se faire trop en retrait par ƒ l’urbanisation du secteur d’environ 1 ha également, situé en arrière des habitations du rapport aux voies (maximum 2 à 4 mètres) en évitant les constructions isolées en côté Nord de la Rue Verte, permettra la densification du centre bourg, une voie de milieu de parcelles et séparées de la voie par des hauts murs ou des haies. desserte entre les rues du Château et la grande rue sera créée. ƒ Les nouvelles constructions s’inspireront au mieux de l’architecture locale en ce qui Toutefois avant d’entreprendre l’urbanisation complète de ces deux zones, un bouclage du réseau concerne l’aspect des façades (couleur, possibilité d’utiliser de la brique et de la AEP sera nécessaire. pierre), les volumes (RDC+1) et le traitement des toitures. Une densification de ces secteurs est souhaitée afin de conférer une cohérence au centre bourg ; il sera donc le lieu privilégié d’implantation de maisons groupées, accolées. Une cinquantaine de 2.1.3. La densification des centre-villages nouveaux habitants pourraient y être accueillis. L’urbanisation des villages s’est traditionnellement opérée le long des voies laissant généralement les cœurs d’îlot vierge de toute construction. 2.2.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation Ces secteurs, à proximité des centres bourgs, feront l’objet d’une attention toute particulière en ce Trois secteurs seront ouverts à l’urbanisation dans les années à venir : qui concerne leur aménagement. ƒ Le secteur « Les Carreaux » situé au Sud de la commune et à l’Ouest de la RD34 qui Ainsi, leur desserte en profondeur depuis les voiries existantes devra être assurée afin de ne pas constitue l’artère principale de la commune sur une superficie d’environ 2 ha. bloquer toute possibilité de construction en retrait. L’urbanisation de cette zone est différée par manque de réseaux AEP suffisants et le manque de capacité du poste électrique « Côté Seurre » (poste sur poteau à Les formes urbaines de ces secteurs, en particulier de ceux situés au plus proche des centres changer). bourgs, privilégieront la densité des constructions (maisons accolées, parcelle inférieure à 800 mètres). ƒ Le secteur « Derrière les Meix » d’une superficie de 4 ha est situé en retrait des habitations qui se sont implantées depuis plusieurs décennies le long de l’entrée Est Davantage encore que les opérations réalisées en extension des villages, l’urbanisation de ces du village qui la relie à la RD976. L’urbanisation de ce secteur sera l’occasion de secteurs sera l’occasion d’étoffer en diversité l’offre actuelle de logement (petits logements, locatif rendre à la commune son aspect groupé qui s’était dégradé au fur et à mesure des et locatif aidé) et d’y implanter d’éventuels équipements (des extensions, créations ou constructions le long des voies. Cette zone pourrait accueillir une petite centaine déplacements de groupe scolaire font l’objet d’une réflexion à Chamblanc et Pagny-le-Château). d’habitants mais pour l’heure les réseaux AEP ne sont pas de capacité suffisante et Ainsi, afin de maîtriser au mieux le développement de ces secteurs, des procédures là aussi le poste électrique « Route de Pagny » doit être changé (poste sur poteau) d’aménagements d’ensemble pourront être élaborées et imposées. ƒ Cette logique de regroupement de l’urbanisation sera confortée avec l’ouverture à la construction du secteur du « Champs des Oyes (7,4 ha) », pendant du secteur 2.1.4. L’accueil d’activités économiques précédemment décrit mais situé au nord de l’entrée Est depuis la RD976. Ce secteur Outre le développement du Technoport, qui représente un outil économique important pour les bénéficie de la proximité de réseaux AEP suffisants, mais en raison de la capacité communes de Lachampagny, il s’avère nécessaire de permettre l’implantation ou le limité du poste électrique « Crot Belot », une première tranche seulement sera développement d’activités économiques légères, moins consommatrices d’espaces que la zone urbanisable à court terme. logistique trimodale et plus aptes à s’implanter au sein ou a proximité des noyaux urbains. 9 Syndicat Mixte pour le PLU de Lachampagny Plan Local d’Urbanisme Plan d’Aménagement et de Développement Durable

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La réalisation de ces futures zones résidentielles pourrait permettre à la commune d’accueillir entre 250 et 300 habitants supplémentaires en fonction des densités urbaines qui seront les plus fortes à proximité du centre bourg. La commune prévoit également la création d’une zone artisanale au lieu dit du « Crot Belot », Cette zone est desservie par des réseaux AEP suffisants, mais ne pourra s’ouvrir à l’urbanisation qu’une fois qu’un poste électrique aura été créé. Afin de ne pas entraîner d’inaccessibilité des zones en retrait et leur future desserte, la commune limitera au maximum l’urbanisation le long des voies et privilégiera les procédures d’aménagement d’ensemble. La station d’épuration de Chamblanc est aujourd’hui calibrée pour absorber 700 eq/habts. Avant d’ouvrir l’ensemble des zones AU, des travaux de renforcement devront être réalisés pour augmenter la capacité de la STEP. A noter également, le problème des bornes incendie dont la pression n’atteint pas les 60m3 / h réglementaires qu’il faudra régler avant d’urbaniser les zones. Enfin, l’accueil d’une population supplémentaire s’accompagnera inévitablement d’une augmentation des besoins en services. Ainsi, la réouverture d’un groupe scolaire doit être envisagé et pourrait s’insérer au sein d’un espace non urbanisé, en arrière de la salle des fêtes face à la Mairie, situé entre la Grande Rue et la Rue du Château. Ces terrains appartiennent à la commune, il n’est donc pas nécessaire de créer un emplacement réservé dans le zonage du PLU.

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2.4. L’ACCUEIL DES NOUVEAUX HABITANTS A PAGNY-LE-CHATEAU

2.4.1. Densification du tissu existant 2.4.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation Deux sites d’extension résidentielle ont été retenus sur la commune de Pagny-le-Château : La politique d’accueil de population sur la commune de Pagny-le-Château sera davantage orientée sur la densification du tissu urbain existant où les disponibilités sont nombreuses : ƒ L’achèvement du lotissement situé sur la route de Pagny-la-Ville permettra l’urbanisation de 0,9 ha. La desserte en réseau AEP a été anticipée au moment de la création du ƒ L’îlot situé en retrait de la mairie, où sont actuellement implantées des infrastructures lotissement et le poste électrique « Le Parc »est de capacité suffisante. A noter que sportives, pourra faire l’objet d’une urbanisation future. Le groupe scolaire, dont cette zone est comprise dans le périmètre de la servitude liée à la présence de la l’extension est à envisager dans le cadre d’une croissance de population dans le chapelle du château. secteur de Lachampagny, pourrait s’y développer (participation à l’animation du bourg) et les équipements sportifs pourraient être déplacés en périphérie du village. ƒ A l’entrée Nord-Est de la Ville, en direction de , l’extension de l’urbanisation va se Les terrains susceptibles d’accueillir cet équipement public appartiennent à la faire de part et d’autres de la route sur une surface totale d’un peu plus de 9 commune, il n’est donc pas indispensable de créer un espace réservé sur le zonage hectares. Une première tranche de 2,3 ha (zone 8 : la Vie du Toutenant) pourra du PLU. Hors cet aménagement (plus à l’Est entre RD 976 et voie communale n°2), s’ouvrir à court terme à l’urbanisation car le renforcement du poste électrique « Rue les disponibilités pour l’habitat sont de 1,5 ha environ et, du fait de sa situation de » va être pris en charge rapidement par la commune. L’urbanisation des centrale par rapport au village, le choix de la densité des constructions sera privilégié autres zones (zones 10 et 9) nécessitera au préalable un renforcement du réseau (maisons accolées, petits logements). AEP et la création d’un nouveau poste électrique. ƒ Dans le prolongement au nord de ce secteur, deux zones successives le long de la route La commune prévoit la création de deux zones artisanales : départementale 976, constituent des disponibilités foncières, l’une d’1, 7 ha et l’autre - une le long de la voie ferrée qui pourra s’ouvrir à l’urbanisation assez vite d’environ 1ha. - une au lieu dit « Hauterives » : qui elle bénéficie des réseaux AEP suffisants mais ƒ Une zone d’1, 7 ha au lieu dit le village est disponible pour de nouvelles constructions, dont le poste électrique doit être changé « Poste sur poteau). ƒ Ainsi qu’une zone de 2,5 ha au sud Est de la Place des Platanes La centralité de ces espaces incite à favoriser la densité des constructions. ƒ Au lieu dit la Mapatouse, une zone d’un peu plus de 4 ha Selon la densité des constructions qui doit être plus importante au centre bourg, ces différents ƒ Une zone d’environ 1, 8 ha située au nord de la D34 secteurs d’urbanisation future permettraient l’accueil de 350 à 450 personnes. L’ensemble de ces zones bénéficie de réseaux AEP et électriques suffisants. Afin de ne plus assister à une urbanisation qui se développe le long des voies, qui créent des A noter également, le problème des bornes incendie dont la pression n’atteint pas les 60m3 / h délaissés et donc gaspille l’espace, les opérations ou toutes procédures d’aménagement réglementaires qu’il faudra régler avant d’urbaniser les zones. d’ensemble devront être privilégiées.

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2.5. L’ACCUEIL DES NOUVEAUX HABITANTS A PAGNY-LA-VILLE 2.5.2. Nouveaux secteurs d’urbanisation Les futures zones d’urbanisation sont toutes concernées dans leur totalité ou en partie par le L’extension résidentielle principale de la commune de Pagny-la-Ville n’est possible qu’à l’entrée périmètre des 500m qui s’impose autour des monuments historiques. Cela signifie que tous les Sud de la Commune, en direction de Pagny-le-Château, du fait des zones inondables qui rendent permis de construire seront soumis à l’avis de l’architecte des bâtiments de France. difficile tout autre développement. Deux secteurs principaux sont clairement identifiés comme zone d’extension résidentielle dans les 2.5.1. Densification du tissu existant années à venir ; ƒ Le premier d’une superficie de 7,1 ha se situe entre les deux routes départementales La commune de Pagny-la-Ville dispose de deux zones principales de densification RD34 et RD34a. L’urbanisation s’est développée de manière linéaire le long de ces deux axes et cette extension va conférer au village un aspect plus groupé. ƒ La première située au sud de la D34 en plein cœur du bourg, d’une superficie de 0.4 ha. ƒ Le second, à l’est de la RD34a vers Pagny-le-Château (« Au Sentier du Parc »), où est ƒ La seconde située à l’Ouest de la rue de Toutenant, d’une superficie de 1, 4 ha dont constaté le même phénomène d’urbanisation linéaire, laisse en retrait une zone où l’urbanisation sera différée car le poste électrique « Truchot » après avoir absorbé les l’urbanisation demeure possible sur 3,7 ha. quelques lots de la zone précédente, verra sa capacité saturée. Il sera donc nécessaire de le renforcer avant d’ouvrir la zone 3. Ces deux zones sont desservies par des réseaux AEP suffisants mais leur urbanisation nécessite la création d’un nouveau poste électrique.

Il faut veiller à que ces deux zones de surfaces conséquentes soient bien connectées au bourg par

une desserte viaire.

Ces secteurs d’urbanisation future permettront à la population communale de s’accroître de 200 à 300 personnes en fonction des densités. Avec des superficies beaucoup moins importantes, deux autres secteurs ont été identifiés : ƒ Un à l’ouest de la rue des Juifs d’une superficie d’un hectare, desservi par les réseaux AEP et électriques suffisants. ƒ Un au sud Ouest de la rue Truchot, d’une superficie de 2, 4 ha, dont l’urbanisation est différée faute de la présence de réseaux AEP suffisants.

En fonction des densités retenues sur l’ensemble de ces zones, elles pourront accueillir entre 200 à 250 personnes.

A noter également, le problème des bornes incendie dont la pression n’atteint pas les 60m3 / h réglementaires qu’il faudra régler avant d’urbaniser les zones.

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3. LA MISE EN VALEUR DES VILLAGES

Afin de garantir la qualité du cadre de vie des habitants, une attention particulière sera portée sur :

ƒ la qualité des espaces nouvellement créés qui conditionnera la qualité des perceptions des villages ;

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ƒ l’aménagement des espaces publics existants (places publiques, trottoirs…) ou futurs ; ƒ La place des platanes de Pagny-le-Château nécessite un remaniement léger qui ƒ la singularité de certains espaces propres à chaque commune (rives de Saône, parcs et consistera en une réorganisation du stationnement et un traitement végétal de jardins…) l’espace, la création de surfaces engazonnées sera privilégiée et les platanes qui confèrent son identité au site seront conservés. En outre, l’accueil d’une nouvelle population pourra s’accompagner de l’implantation de petits ƒ commerces ou de services à la population (classes d’école). La place de l’église de Pagny-la-Ville dispose des qualités propres aux villages du secteur de Lachampagny. Les surfaces engazonnées devront être maintenues, cet espace 3.1. LES PERCEPTIONS LOINTAINES DES VILLAGES ne nécessite pas d’aménagement. Les petits plans d’eau en ou à proximité du tissu urbain seront conservés, liés à l’espace public et Les extensions urbaines des villages offriront une nouvelle perception de ces derniers depuis les mis en valeur (Chamblanc, Labruyère). axes de communications. Les zones concernées sont : Enfin, les berges de la Saône à Pagny-la-Ville feront l’objet d’une attention toute particulière. Les ƒ « Derrière les Meix », « Champ des Oyes » et « Crot Belot » depuis l’axe de la RD976. éléments de qualité qui composent cet espace urbain (ripisylve, surfaces enherbées, perrés et ƒ « En la vie de Château » et « Au Sentier du Parc » depuis la RD34a en provenance de autres ouvrages d’arts) seront entretenus. Les aménagements à apporter relèvent davantage de Pagny-le-Château. La réalisation de ces zones sera en outre l’occasion pour la l’entretien que de la modification du site qui est un atout dans le cadre du projet de véloroute : commune de traiter cette entrée de ville. l’accompagnement de ce projet pourrait se traduire par l’implantation d’équipement d’appoint ƒ Le secteur de « la Vie de Toutenant » à Pagny-le-Château sera également l’occasion pour (tables pour pique-nique, point information…). la commune de traiter l’entrée de ville en provenance de Saint-Jean-de- Dans le cadre du projet véloroute, le tracé porté au PADD sera privilégié. C’est pourquoi le traitement urbain de ces secteurs ne devra pas entraîner de dégradation des vues sur le village : opérations menées par tranche afin d’éviter une dispersion de l’habitat, 3.3. TRAITEMENT DES FUTURS ESPACES PUBLICS architecture et implantation du bâti inspirées des éléments locaux, végétalisation des interfaces Outre l’implantation du bâti par rapport aux voies et les qualités architecturales des constructions urbaines et naturelles… qui devront s’inspirer des éléments traditionnels locaux, le traitement des espaces publics des futurs secteurs résidentiels s’inscrira dans la continuité de ceux qui caractérisent les villages. 3.2. LE TRAITEMENT DES ESPACES PUBLICS EXISTANTS Ainsi, le traitement espaces piétonniers privilégiera l’intégration d’éléments engazonnés et la Le caractère ouvert des paysages agricoles du secteur de Lachampagny se retrouve également au transition avec l’espace routier sera progressif (éviter les trottoirs hauts). sein des villages. Afin de conserver le caractère aéré des villages, le traitement végétal entre les limites de Certaines voiries se caractérisent par une absence de traitement séparant l’espace piéton propriétés et la voirie ne devra pas entraîner une fermeture des vues (hautes et denses haies (engazonnement ou terre), routier (bitume) voire privatif. Ce traitement renforce le caractère aéré formant des rues corridors à éviter). des villages mais ces espaces peuvent se révéler impraticables en temps de pluie par les piétons L’urbanisation des futurs secteurs devra s’accompagner de cheminements piétons intra-îlots et devant alors emprunter la chaussée routière. En revanche, l’absence de séparation entre trottoirs vers le centre bourg. enherbés et voie routière incite à une réduction de la vitesse de la part des automobilistes ce qui participe à une certaine sécurisation de l’espace public. A travers le respect de certains principes, l’éventuel aménagement de ces espaces devra permettre de concilier préservation de la singularité du lieu et fonctionnalité de ces espaces : ƒ Un traitement en dur visant à faciliter la circulation des piétons ne devra être que partiel, une bande la plus large possible devra être conservée en herbe ; ƒ Le traitement des trottoirs au vu de la faiblesse de la circulation piétonne ne sera envisagé que d’un seul côté de la chaussée. L’urbanisation des villages le long des voies (îlots en cadrans) a généré de nombreux carrefours « urbains » souvent engazonnés en leur centre, notamment à Labruyère. Participant à la qualité urbaine, un éventuel traitement de ces espaces sera léger et insistera sur leur caractère naturel et « vert ». Le traitement des places publiques participe à la qualité de l’espace : ƒ La place centrale de Chamblanc ne nécessite pas de traitement particulier : le stationnement est organisé autour d’un espace central réservé aux voitures en opposition d’un espace central privilégiant les piétons (pelouses et haies basses de séparation entre les usages, arbres de haute tige, espace central permettant le jeu).

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4. EQUIPEMENTS, SERVICES A LA POPULATION ET 5. LES ESPACES NATURELS ET AGRICOLES LOISIRS 5.1. LES ESPACES NATURELS 4.1. EQUIPEMENTS, SERVICES A LA POPULATION Les espaces naturels, notamment boisés mais également des délaissés de la Saône (La Beurrée à Pagny-la-Ville) seront classés en zone N du PLU afin d’en conserver l’intégrité. Une volonté d’accueillir de la population s’accompagnera inévitablement d’une augmentation des besoins. Malgré la proximité de la commune de Seurre qui revêt indéniablement le rôle de pôle de 5.2. LES ESPACES AGRICOLES services au niveau local, certains services devront être assurés au sein des communes. De même, afin d’assurer la pérennité de l’activité agricole, les espaces concernés bénéficieront Ainsi, les capacités d’accueil de Regroupement Pédagogique Intercommunal s’accroîtront, d’un classement en zone A (agricole) où seuls les implantations liées à l’activité agricole seront l’extension du groupe scolaire de Pagny-le-Château devra être envisagée en retrait de son autorisées. emplacement actuel, vers le cœur d’îlot. De même, la construction d’une école pourra être envisagée à Chamblanc. Certains équipements déjà présents sur les communes pourront faire l’objet d’extension permettant leur bon fonctionnement. Ainsi, il est prévu que le Lycée Agricole de Chamblanc aménage un parking à proximité de l’établissement, sur le secteur de « Crot Belot ». Enfin, l’accueil ou le développement de petites activités commerciales (épicerie, boulangerie, restauration…) sera permise au sein des villages.

4.2. EQUIPEMENTS DE LOISIRS Le PLU prévoira un zonage spécifique afin de permettre l’aménagement et la modernisation de la base de loisir du Lac de Chour.

4.3. LES ZONES DE VILLEGIATURE EN BORDURE DE SAONE Le caractère illégal de ces constructions en zone inondable impose l’interdiction de leur développement. Malgré tout, elles sont le témoin d’un usage traditionnel de la Saône à des fins de loisirs et participe à la richesse du patrimoine local et pourront être conservées en l’état.

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