Les Jeux Olympiens Jean-Yves Charlebois

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Les Jeux Olympiens Jean-Yves Charlebois Document generated on 09/30/2021 8:12 a.m. 24 images Les jeux olympiens Jean-Yves Charlebois Number 58, November–December 1991 URI: https://id.erudit.org/iderudit/23218ac See table of contents Publisher(s) 24/30 I/S ISSN 0707-9389 (print) 1923-5097 (digital) Explore this journal Cite this review Charlebois, J.-Y. (1991). Review of [Les jeux olympiens]. 24 images, (58), 83–84. Tous droits réservés © 24 images inc., 1991 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ LES JEUX OLYMPIENS par Jean-Yves Charlebois DR M. coefficient d'élasticité qu'il ne d* Claud* Chabrol risque point d'en grever le sens. Hélas, le dernier film à S'il faut parler d'influence route- nous parvenir de Claude Cha­ fois, force nous est d'en relever brol n'a pas eu l'heur de piquer le caractère spécifiquement oc­ l'attention des agents de repé­ culte, en notant, mutatis mutan­ rage pour le grand écran. Or, dis, que les échanges d'attributs Dr M., distribué en anglais proviennent évidemment des sous le titre Club Extinction, trois opus langiens sur notre marque d'une pierre blanche grand Malade. l'inexorable trajectoire critique Dans un Berlin frileux, en de l'auteur de Que la bête proie à une épidémie de suici­ meure. des qui pousse ses habitants à Dire que l'admiration de l'exode et, subséquemment, me­ Claude Chabtol pour Fritz Lang nace de ruiner jusqu'à sa pres­ Sonja (Jennifer Beales), effigie mant le récir dans ses grandes ne date pas d'hier est certes un tigieuse économie, la police du club Thératos (sic) et princi­ lignes, d'attenter au plaisir du truisme, mais rappeler que des deux secteurs de la ville est pal commun dénominateur de spectateur qui n'a pas encore vu l'idée de ce film travaillait son amenée à enquêtet autour du Dr cette vague de suicides. Cepen­ ce film stupéfiant, dont l'un des auteur depuis six ans mérite Marsfeltd (Alan Bates). Celui- dant, c'est gtâce à l'adresse de intérêts majeurs réside précisé- qu'on le souligne — suttout ci chapeaute un puissant con­ l'officier de la RDA, Moser menr dans ce filigrane symboli­ quand on sait que celui-ci n'a sortium qui regroupe les plus (Hanns Zischler), que se résor­ que de formes et dans le réseau guère coutume de ce genre importantes chaînes de télévi­ beront les opérations engagées complexe de leurs transforma­ d'arrérages. Et considétant que sion européennes, un club de va­ contre les activités du diaboli­ tions mulriples. Complexité qui depuis près de trente-cinq ans, cances surpeuplé (d'imbéciles) que Marsfeldt qui, heureuse­ ne sacrifie toutefois aucunement il n'a pas cessé de tourner, à rai­ et une maison de jeu doublée ment, ne survivra pas au dé­ l'intelligibilité propre à la mise son d'un à deux films par année, d'une boîte de nuit franchement nouement de l'inttigue: dans en scène chabrolienne. Si dès le cela réduit vraisemblablement dantesque. Observons au pas­ une lumière aurorale, Sonja et premier visionnement il est aisé la marge des projets en souffran­ sage que chacune des parties du Hartmann s'éloignent en s'enla- de saisir le principe de binarité ce. Quant au système, ou sinon premier Mabuse s'intitulait res­ çant, tandis que le cri des qui commande la répartition au corpus de l'œuvre langienne, pectivement Le joueur et Inferno. mouettes nous rassure sur le des personnages par groupes et les allusions, les souvenirs, dans A l'Ouest, le lieutenant Hart­ devenir universel. par couples pas toujours duels, leurs variations, s'intègrent au mann en vient à s'attacher la il est également facile de com­ regard de Chabrol avec un tel collaboration affectueuse de Loin de moi l'idée, en résu­ prendre en quoi l'originalité de QG GEORGES LAOUN OPTICIEN • EXAMEN DE LA VUE PAR OPTOMÉTRISTES • 4012, rue Saint-Denis, coin Duluth 600 est. Jean-Talon, Métro Jean-Talon tél.:844-1919 tél.:272-3816 24 IMAGES N ° 58 83 de coïncidences d'ordre crypto­ souvenir que dans l'œuvre du graphique, surgie dans le sillage cinéaste, la femme accompa­ de la blonde Suzie, lui confirme gnait le «héros» tant comme miraculeusement qu'il est en initiattice que comme tentatri­ veine. Le lendemain soir, Suzie ce, ce qui conférait un élément accepte d'accompagner notre d'ambiguïté à ces beaux films flambeur à la salle de jeu de son que sont encore aujourd'hui hôtel. Mais la chance ne tarde More et, à un moindre degré, guère à s'envoler er, de fortune La vallée. Pour attester de en revers, la carrière sentimen­ cette continuité dans l'œuvre tale des partenaires va s'amenui­ de Schroeder, on pourrait avec sant dans le même mouvement autant de pertinence arguer de descendant. Sut l'entrefaite, un l'intérêt avéré du cinéaste pour spécialiste de la triche, Jorg, le document «authentique» réussit à convaincre Ilric de s'as­ comme matériau de base de cha­ socier à lui, tout en révélant la cune de ses réalisations. Néan­ nature auto-desttuctrice de la moins, il convient de n'en pas passion pour le jeu du person­ exagérer l'importance et de sou- nage. Tandis qu'un quiproquo lignet plutôt, par l'analyse de la éloignera temporairement la mise en scène, sur quels effets jeune femme de leur itinéraire, matétiels et visibles repose le écumant tour à tour les casinos style de l'auteur (ce qui sera de Las Vegas, Valparaiso, Gênes peut-être entrepris dans un er Madère, les tricheurs devronr numéro ultérieur). interrompre leur activité, com­ À l'instar du superbe Re­ promise par le comportement versai of Fortune, l'ouverture frénétique de Jorg et pat le des Tricheurs s'articule autour comeback inopiné de Suzie, qui d'un mouvement aérien de la reprendra le flambeau pour sui­ caméra s'achevant par une plon­ vre Ilric dans une ultime tenta­ la contribution de Chabrol au Beales dans un plan où, censé gée in vitro dans le décor où se tive frauduleuse visant à rem­ mythe langien répond en sub­ exprimer une chaleureuse sé­ déroulera l'action de manière on porter le gros lot. stance à l'une des problémati­ duction, son aimable visage ne peut plus objective: objecti­ ques ptivilégiées du cinéaste: finit par se convulser sous les Suite à ces «mises en jeu» vité, en effet, des espaces clos où la crétinisation de l'individu assauts du désarroi. Ou bien de passions dévastatrices qui Schtoeder n'hésite pas à nous sous la pression conjuguée de la encore acquiescer aux impréca­ donnaient leurs motifs aux soumettre à des changements brutalité des rapports sociaux et tions véhémentement désespé­ films More (la drogue), La val­ brusques dans l'échelle des pro­ de l'opacité qui en dérobe les rées de Hartmann à l'égard des lée (l'attrait de l'inconnu) et portions; objectivité des cadra­ dérerminations. Dans ce film, la hauts fonctionnaires du gouver­ Maîtresse (l'exploitation des ges dont la divetsité favorise brutalité ne correspond pas ex­ nement (Jan Niklas, remarqua­ hyperesthésies sexuelles), rien à elle seule l'évolution des per­ clusivement aux innombrables ble de versatilité de bout en de surprenant à ce que Schroeder sonnages vers un approfondis­ morts violentes, mais aussi et bout). Il serait injuste enfin de s'attache cette fois à nous «décri­ sement toujours plus limpide. surtout, au harcèlement média­ ne pas mentionner la haute sil­ re» l'univers des jeux d'argent Sans ce patti pris, il eut été tique de la pub pour Thératos, houette de Hanns Zischler qui, et de hasard, bien connu des ci­ difficile d'éviter l'écueil de la obsédant jusqu'à occupet tout au fil du temps, a su conserver néphiles et dominé par ce fa­ confusion inhérent à cette com­ le champ visuel. Quant aux sui­ cet irrésistible rictus, le portant meux sentiment itrépressible qui binaison de technicité et de cides jalonnant comme autant d'emblée en retrait de l'expres­ veut trop souvent que tout lui coups aléatoires qui constituent de points forts le déroulement sionnisme et conférant à son jeu soit sacrifié. Ici, le masochisme l'ordinaire de la vie du gambler. angoissant des péripéties, je feutré un certain halo de dignité d'Ilric (Dutronc, oublieux de À cet égard comme à bien d'au­ laisse au lecteut la surprise d'en capable de susciter l'émotion au ses cabotinages de chez Zulawski tres titres, Tricheurs tappelle le découvrir le dessein caché — moment opportun. et de chez Godard) ne déroge meilleur cinéma classique amé­ révélateur de la véritable person­ aucunement en tant qu'indice ricain (voir Preminger). En- nalité du Dr M. TRICHEURS de la personnalité suicidaire qui deça de sa fin ouverte, l'esprit En se colletant une fois de de Barbet Schroeder caractérisait les personnages clés du film m'a rappelé le délicieux plus avec les flottements de Autre laissé pour compte des films susmentionnés. De apophtegme de Francis Picabia tonalité qu'un casting inter­ de la distribution en salle com­ même, à propos du rôle de Bulle (artiste ludique s'il en fut): Le national inflige trop souvent merciale: Tricheurs (1984), un Ogier (comédienne fétiche des malheur des joueurs n'est pas à aux coproductions européennes, film généralement méconnu de premiers Schroeder), il faut se dédaigner.
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