RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton

Ville de VIRTON

RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 »

ZONE DE LOISIRS « VALLÉE DE RABAIS – CÔTÉ ETHE »

À VIRTON

VERSION PROVISOIRE MARS 2019 ENQUÊTE PUBLIQUE

MARS 2019 1/193

RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton

Sous la coordination de :

Serge Peeters Architecte – licencié en Art de Bâtir Administrateur délégué – Directeur de projets

Diana Matala Architecte et Urbaniste Spécialisation en rénovation urbaine et rurale

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

RAPPORT

Le Collège communal certifie que le présent rapport a été déposé à l’examen du public du au par le Collège

MAITRE DE L’OUVRAGE

Le Directeur Général Le Bourgmestre

Vu et adopté définitivement par le Conseil communal en séance du Ville de Virton

Rue Charles Magnette,

17/19 Le Directeur Général Le Bourgmestre 6760 Virton

Avec le soutien de la :

AVIS

Approuvé par arrêté ministériel du ../../….

AUTEUR DE PROJET

Le Ministre

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TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES ...... 5

TABLE DES FIGURES ...... 8

1 INTRODUCTION ...... 11

1.1 LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE D’ÉTUDE ...... 11 1.2 OBJET DE L’ÉTUDE ...... 13 1.3 DEMANDEUR ...... 13 1.4 PROPRIÉTAIRES DES TERRAINS ...... 13

2 CADRE JURIDIQUE DE L’ÉTUDE ...... 16

2.1 HISTORIQUE DE LA PROCÉDURE D'ÉLABORATION ...... 16 2.2 LE CODT ET SON INFLUENCE SUR LA PRÉSENTE MISSION ...... 16 2.3 DESTINATION DE LA ZONE DE LOISIRS ...... 17 2.4 RAPPEL DE LA NOTION DE RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ...... 17 2.5 RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (R.U.E.) EN ZONE DE LOISIRS ...... 17 2.6 RAPPEL DE LA NOTION D’EVALUATION APPROPRIÉE NATURA 2000 ...... 18 2.7 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE DU PRÉSENT RAPPORT ET LIMITES DE L’ÉTUDE ...... 18

3 PRÉSENTATION DU CONTEXTE ET LA JUSTIFICATION DU CHOIX DU SITE DE L’ÉTUDE ...... 22

3.1 ETUDES PRÉALABLES ...... 22 3.2 RAYONNEMENT DU SITE DE LA VALLÉE DE RABAIS ...... 25 3.3 EVALUATION DE L’OFFRE ET LA DEMANDE D’HÉBERGEMENT AUTOUR DU SITE DE LA VALLÉE DE RABAIS ...... 26 3.3.1 Attractivité et offre d’activité ...... 27 3.3.2 L’offre d’hébergement au niveau des communes avoisinantes ...... 29 3.3.3 L’offre d’hébergement au niveau du site touristique de la Vallée de Rabais ...... 30

4 PRÉSENTATION DE LA SITUATION EXISTANTE DU SITE ...... 31

4.1 LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE ...... 31 4.2 LE RÔLE DE VIRTON DANS LA RÉGION - LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DE L’ESPACE RÉGIONAL ...... 33 4.2.1 Le développement touristique ...... 34 4.3 DESCRIPTION DU TERRITOIRE CONCERNÉ ...... 36 4.3.1 Description générale ...... 36 4.3.2 Reportage photographique ...... 37 4.3.3 Analyse de la situation de droit ...... 41 4.3.4 Mobilité ...... 49 4.3.5 Occupation du sol ...... 53 4.3.6 Cadre bâti ...... 54 4.3.7 Structure physique ...... 64 4.3.8 Environnement naturel ...... 71 4.3.9 Paysage ...... 96 4.3.10 Performance des réseaux de distribution ...... 98

5 OBJECTIFS ET OPTIONS D’AMÉNAGEMENT DE LA ZONE ...... 100

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5.1 RAPPEL DE LA LÉGISLATION RELATIVE AUX VILLAGES DE VACANCES ...... 100 5.2 ENJEUX LIÉS AU PÉRIMÈTRE ...... 101 5.3 PRÉSENTATION DU SCHÉMA D’AMÉNAGEMENT ...... 102 5.4 CHOIX DE DESTINATIONS ...... 104 5.1 LA PROPOSITION DU SCHÉMA D’AMÉNAGEMENT ...... 105 5.2 LES OPTIONS D’AMÉNAGEMENT ...... 107 5.2.1 Options en matière d’urbanisme et d’architecture ...... 107 5.2.2 Options en matière d’économie d’énergie ...... 108 5.2.3 Options en matière d’infrastructures, réseaux techniques et contraintes environnementales ... 110 5.2.4 Options en matière de sol et de sous-sol ...... 112 5.2.5 Options en matière de protection des milieux naturels ...... 112 5.2.6 Options en matière des paysages et des plantations ...... 113 5.2.7 Options en matière de mobilité et espaces publics ...... 114 5.3 PROPOSITION DE PLAN DE MASSE (À TITRE INDICATIF) ...... 118 5.3.1 Généralités ...... 118 5.3.2 Caractéristiques principales ...... 118 5.3.3 Mise en place d’un phasage ...... 119

6 ANALYSE ENVIRONNEMENTALE ...... 123

6.1 INTRODUCTION ...... 123 6.2 OBJECTIFS PERTINENTS EN MATIÈRE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET LEUR PRISE EN COMPTE PAR LE RUE ..... 124 6.2.1 Le Schéma de Structure Communal ...... 124 6.2.2 Le paysage ...... 124 6.2.3 La protection des écosystèmes ...... 124 6.2.4 La qualité de l’air ...... 124 6.3 ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 126 6.3.1 Evolution de la population ...... 126 6.3.2 Activités humaines ...... 127 6.3.3 Santé et sécurité de la population ...... 128 6.3.4 Paysage ...... 128 6.3.5 Mobilité ...... 134 6.3.6 Air et énergie ...... 141 6.3.7 Sol ...... 145 6.3.8 Sous-sol ...... 146 6.3.9 Eau ...... 147 6.3.10 Diversité biologique, faune, flore et Natura 2000 ...... 151 6.3.11 Évaluation appropriée des incidences sur les sites Natura 2000 ...... 154 6.4 ANALYSE DES COÛTS INDUITS PAR L’URBANISATION ...... 173 6.4.1 Coûts internes ...... 173 6.4.2 Coûts externes ...... 174 6.4.3 Autres coûts ...... 175 6.5 TERME DES COÛTS ...... 176 6.5.1 Coûts à court terme ...... 176 6.5.2 Coûts à moyen terme ...... 176 6.5.3 Coûts à long terme ...... 176 6.6 COÛTS INDUITS PAR L’URBANISATION DE LA ZONE CONSIDÉRÉE ...... 176 6.6.1 Coûts internes ...... 176

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6.6.2 Coûts externes ...... 176

7 RECOMMANDATIONS ...... 177

7.1 RECOMMANDATIONS RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA ZONE DE LOISIRS ...... 177 7.2 MESURES ENVISAGÉES POUR ASSURER LE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA ZONE ...... 180 7.2.1 Milieu physique ...... 180 7.2.2 Milieu biologique ...... 181

8 ALTERNATIVES ...... 182

8.1 ALTERNATIVE D’AFFECTATION ...... 182 8.2 ALTERNATIVE DE LOCALISATION ...... 182 8.3 ALTERNATIVE D’AMÉNAGEMENT – SUITE ÉVALUATION NATURA 2000 ...... 182 8.3.1 Analyse des incidences sur l’environnement de l’alternative ...... 184

9 DESCRIPTION DU PROCESSUS D’EVALUATION ET DIFFICULTES RENCONTREES ...... 187

10 CONCLUSION ...... 188

11 ANNEXES ...... 193

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TABLE DES FIGURES

FIGURE 1 : LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE SUR FOND PLAN IGN (2000) ET SUR LE FOND PLAN ORTOPHOTOPLAN 2016 ... 11 FIGURE 2 : PLAN DE SECTEUR (SOURCE : SPW – CARTOGRAPHIE : AGORA 2016) ...... 12 FIGURE 3: CARTE DE RÉPARTITION DES PROPRIÉTAIRES AU SEIN DU PÉRIMÈTRE DU RUE (SOURCE : CADASTRE 1.01.2016 – CARTOGRAPHIE AGORA 2016) ...... 14 FIGURE 4 : IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX PROPRIÉTAIRES FONCIERS AU SEIN DU PÉRIMÈTRE DU RUE - LES POURCENTAGES LES SUPERFICIES DES TERRAINS (EN HA) (SOURCE : DONNÉES VILLE DE VIRTON – CARTOGRAPHIE ET GRAPHIQUE AGORA 2016) .... 15 FIGURE 5: SCHÉMA D’AMÉNAGEMENTS VALLÉE DE RABAIS, EXTRAIT DE L’ÉTUDE ALTERESPACES 2015 ...... 22 FIGURE 6: RAYONNEMENT VIRTON ET NEUFCHÂTEAU , EXTRAIT DE L’ÉTUDE ALTERESPACES 2015 ...... 25 FIGURE 7: PÉRIMÈTRE D'ANALYSE (PÉRIMÈTRE GAL) ...... 27 FIGURE 8 : CARTE DE LOCALISATION DE LA VILLE DE VIRTON – CARTE DE BELGIQUE ...... 31 FIGURE 9 : CARTE DE PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE VIRTON, CARTOGRAPHIE AGORA SA ...... 32 FIGURE 10 : CARTE DU PROJET DE STRUCTURE SPATIALE POUR LA WALLONIE ...... 33 FIGURE 11 : PÉRIMÈTRE D’ÉTUDE AU NIVEAU LOCAL (FOND PLAN ORTOPHOTOPLANS 2015-2016 – CARTOGRAPHIE AGORA 2016) 36 FIGURE 12: LA REPARTITION DES ZONES DU PLAN DE SECTEUR SUR LE PERIMETRE RUE : ...... 45 FIGURE 13 : PLAN DE SECTEUR (SOURCE : SPW – CARTOGRAPHIE : AGORA 2016) ...... 45 FIGURE 14 : LOCALISATION DES PCA (SOURCE DONNÉES : SPW –DGO4 - CARTOGRAPHIE AGORA) ...... 46 FIGURE 15 : SCHÉMA DE STRUCTURE COMMUNAL 2013- EXTRAIT DE LA CARTE DE SYNTHÈSE ...... 48 FIGURE 16 : ACCESSIBILITÉ À LA VALLÉE DE RABAIS ...... 49 FIGURE 17 : PANNEAUX INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS LA N87 ...... 49 FIGURE 18 : PANNEAU INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS VIRTON (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, NOVEMBRE 2010) ...... 50 FIGURE 19 : PANNEAU INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS ARLON (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, JUILLET 2009) ...... 50 FIGURE 20 : RUE DU BON LIEU EN DIRECTION DES INFRASTRUCTURES DE LA VALLÉE DE RABAIS (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, JUILLET 2009) ...... 51 FIGURE 21 : STATIONNEMENT DANS LA VALLÉE DE RABAIS ...... 52 FIGURE 22 : EXEMPLES DE POCHES DE STATIONNEMENT ...... 52 FIGURE 23 : CARTE DE L'OCCUPATION DU SOL DU PÉRIMÈTRE RUE ET DE SES ABORDS (SOURCE : EXTRAIT COSW) ...... 53 FIGURE 24: VUE AÉRIENNE DU SITE ET DES ALENTOUR (SOURCE : SHTTP://PARAMOTEUR.AERO/BELGIQUE/VIRTON) ...... 54 FIGURE 25: VUES SUR LA PAILLOTE GAUMAISE (PHOTO AGORA – AOÛT 2016) ...... 55 FIGURE 26: MINI-GOLF (PHOTO AGORA – AOÛT 2016) ...... 56 FIGURE 27: TERRAIN D’ÉDUCATION CANINE (PHOTO AGORA – AOÛT 2016) ...... 56 FIGURE 28 : TERRAIN DE FOOT (PHOTO AGORA – AOÛT 2016) ...... 56 FIGURE 29: DÉCOUPAGE ANALYSE CADRE BÂTI VERSANT OUEST ...... 57 FIGURE 30:VUE DANS LA PARTIE 1, PHOTO AGORA 2016 ...... 58 FIGURE 31 : VUE DANS LA PARTIE 2, PHOTO AGORA 2016 ...... 58 FIGURE 32: VUE DANS LA PARTIE 3, PHOTO AGORA 2016 ...... 59 FIGURE 33: VUE DANS LA PARTIE 4, PHOTO AGORA 2016 ...... 59 FIGURE 34: VUE DANS LA PARTIE 5, PHOTO AGORA 2016 ...... 60 FIGURE 35: VUE DANS LA PARTIE 6, PHOTO AGORA 2016 ...... 60 FIGURE 36: VUE DANS LA PARTIE 7, PHOTO AGORA 2016 ...... 60 FIGURE 37: RELAIS DE LA VÈNERIE ...... 61 FIGURE 38 : BUNGALOWS, SOURCE OUTRE ET SOMME.BE ...... 61 FIGURE 39 : VUE AÉRIENNE (SOURCE OUTRE ET SOMME) ...... 62 FIGURE 40 : VUE AÉRIENNE SUR LE VILLAGE D'ETHE (SOURCE PARAMOTEUR.BE)...... 62 FIGURE 41: VUE RUE BON LIEU, SOURCE AGORA 2016 ...... 63

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FIGURE 42 : BLOC DIAGRAMME DE LA LORRAINE (SOURCE : GÉOGRAPHIE DE LA BELGIQUE. EDITION DU CRÉDIT COMMUNAL, BRUXELLES, 1992, P.168) ...... 65 FIGURE 43 : CLASSE DES PENTES (SOURCE : SPW) ...... 65 FIGURE 44 : RELIEF (FOND DE PLAN : PICC, ANNOTATIONS : AGORA) ...... 65 FIGURE 45 : GÉOLOGIE (SOURCE : EXTRAIT DE LA CARTE GÉOLOGIQUE, SPW/DGARNE) ...... 66 FIGURE 46 : RADON DANS LA COMMUNE DE VIRTON (SOURCE : AGENCE FÉDÉRALE DE CONTRÔLE NUCLÉAIRE) ...... 67 FIGURE 47 : PÉDOLOGIE (SOURCE : SPW-DGO3) ...... 68 FIGURE 48 : RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE LOCAL ...... 69 FIGURE 49 : ALÉAS D’INONDATIONS PAR DÉBORDEMENT DE COURS D’EAU ET PAR RUISSELLEMENT (SOURCE : WALONMAP, APPLICATION INONDATIONS) ...... 70 FIGURE 50 : ZHIB « MARAIS DU TON » (PARTIE) ...... 71 FIGURE 51 : SITES DE GRAND INTÉRÊT BIOLOGIQUE ...... 72 FIGURE 52 : EXTRAIT DU PLAN COMMUNAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA NATURE ...... 75 FIGURE 53 : TABLEAU DES SITES NATURA 2000 SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL ...... 77 FIGURE 54 : LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 À PROXIMITÉ DU SITE ...... 78 FIGURE 55 : LISTE DES HABITATS D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE DE L'ANNEXE VIII DE LA LOI SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE POUR LESQUELS LE SITE BE34061 EST DÉSIGNÉ ...... 80 FIGURE 56 : TABLEAU DES ESPÈCES DES ANNEXES IX ET VI DE LA LOI SUR LE CONSERVATION DE LA NATURE POUR LESQUELLES LE SITE BE34061 EST DÉSIGNÉ ...... 81 FIGURE 57 : UNITÉS DE GESTION DU SITE NATURA 2000 À PROXIMITÉ DU PÉRIMÈTRE DU RUE (SOURCE : WALONMAP) ...... 82 FIGURE 58 : LISTE DES HABITATS D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE DE L'ANNEXE VIII DE LA LOI SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE POUR LESQUELS LE SITE BE34064 EST DÉSIGNÉ ...... 85 FIGURE 59: LOCALISATION DES HABITATS DU SITE BE34064 (SOURCE : DEMNA) ...... 85 FIGURE 60 : TABLEAU DES ESPÈCES DES ANNEXES IX DE LA LOI SUR LE CONSERVATION DE LA NATURE POUR LESQUELLES LE SITE BE34064 EST DÉSIGNÉ ...... 86 FIGURE 61 : TABLEAU DES ESPÈCES DES ANNEXES XI DE LA LOI SUR LE CONSERVATION DE LA NATURE POUR LESQUELLES LE SITE BE34064 EST DÉSIGNÉ ...... 87 FIGURE 62 : UNITÉS DE GESTION DU SITE NATURA 2000 À PROXIMITÉ DU PÉRIMÈTRE DU RUE (SOURCE : WALONMAP) ...... 88 FIGURE 63 : MILIEUX BIOLOGIQUES SUR LE SITE DU RUE ...... 89 FIGURE 64 : TALUS BOISÉ ...... 89 FIGURE 65 : TROUÉE FORESTIÈRE ...... 90 FIGURE 66 : TALUS BOISÉ EN BORDURE DE CHEMIN ...... 90 FIGURE 67 : TALUS BOISÉ ...... 91 FIGURE 68 : PARTIE AMONT DU VALLON ...... 91 FIGURE 69 : ZONE DE RECOLONISATION FORESTIÈRE ...... 91 FIGURE 70 : MASSIF D'ÉPICÉAS ...... 92 FIGURE 71 : PRAIRIE DE FAUCHE (HABITATS NATURA 2000) ...... 93 FIGURE 72 : ZONES EN FAUCHAGE TARDIF (SOURCE : WALONMAP) ...... 94 FIGURE 73 : CARTE DES ENSEMBLES PAYSAGERS (SOURCE : CPDT, 2004. « LES TERRITOIRES PAYSAGERS DE WALLONIE) ...... 96 FIGURE 74 : CARTE DES FACIÈS PAYSAGERS (SOURCE : CPDT, 2004. « LES TERRITOIRES PAYSAGERS DE WALLONIE) ...... 97 FIGURE 75 : VUE SUR LE PÉRIMÈTRE DU RUE DEPUIS LA VALLÉE DE RABAIS ...... 97 FIGURE 76 : VUE SUR LE PÉRIMÈTRE DU RUE DEPUIS LA RUE DE BELLE-VUE ...... 98 FIGURE 77 : EXTRAIT DU PLAN D'ASSAINISSEMENT PAR SOUS-BASSIN HYDROGRAPHIQUE (SOURCE : SPGE) ...... 98 FIGURE 78: PROPOSITION PLAN MASSE ...... 120 FIGURE 79: PROPOSITION PHASAGE ...... 121 FIGURE 80 : NOMBRE DE PERSONNES PRÉSENTES SUR LE PÉRIMÈTRE PAR PHASE ...... 126

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FIGURE 81: SCHEMA COUPES...... 130 FIGURE 82. COUPE A-A NORD ...... 131 FIGURE 83: COUPE A-A SUD ...... 131 FIGURE 84: COUPE B-B NORD ...... 131 FIGURE 85:COUPE B-B SUD ...... 131 FIGURE 86/ COUPE C-C-NORD ...... 131 FIGURE 87: COUPE C-C SUD ...... 131 FIGURE 88:COUPE D-D NORD ...... 132 FIGURE 89: COUPE D-D SUD...... 132 FIGURE 90: COUPE E-E NORD ...... 132 FIGURE 91: COUPE E-E SUD...... 132 FIGURE 92: COUPE F-F EST ...... 132 FIGURE 93: COUPE F-F OUEST ...... 132 FIGURE 94: COUPE G-G EST ...... 133 FIGURE 95: COUPE G-G OUEST ...... 133 FIGURE 96: COUPE H-H EST ...... 133 FIGURE 97: COUPE H-H OUEST ...... 133 FIGURE 98: SCHÉMA CIRCULATIONS ...... 135 FIGURE 99 : LOCALISATION DES POCHES DE STATIONNEMENT DE LA PHASE 1 ...... 137 FIGURE 100 : LOCALISATION DES POCHES DE STATIONNEMENT (PHASE CHALETS) ...... 137 FIGURE 101: SCHEMA RECOMMANDATION AMENAGEMENT DE LA POCHE DE STATIONNEMENT ...... 138 FIGURE 102 : CIRCULATIONS – DESSERTE DE LA ZONE D’ÉTUDE ...... 139 FIGURE 103 : HIERARCHIE CIRCULATIONS ...... 140 FIGURE 104 : LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 DANS LA COMMUNE DE VIRTON ...... 154 FIGURE 105 : LOCALISATION DES HABITATS DU SITE BE64064 ET LES UNITÉS DE GESTION DU SITE BE34061 ...... 156 FIGURE 106 : LOCALISATION DE L'HABITAT NATURA 2000 AU SEIN DU PÉRIMÈTRE DU RUE ...... 157 FIGURE 107 : PRINCIPALES VOIRIES TRAVERSANT LES SITES NATURA 2000 ...... 159 FIGURE 108 : NOMBRE DE PERSONNES PRÉSENTES SUR LE PÉRIMÈTRE PAR PHASE ...... 163

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1 INTRODUCTION

1.1 LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE D’ÉTUDE

⇒ Le périmètre d’étude, situé dans la commune de Virton, concerne une partie de la zone de loisirs de Rabais, côté Ethe (à l’est des étangs) actuellement non aménagée.  Le périmètre est situé en zone de loisirs, zone forestière et zone agricole au Plan de secteur. Il n’est pas couvert par un PCA (un ancien PCA, le PCA n°3, a été abrogé en juillet 2016).  Le périmètre est situé à proximité et comprend également une petite partie du site Natura 2000 BE34061 « Vallées de Laclaireau et du Rabais ». Ce site Natura 2000 forme un important massif forestier typique de la Gaume (Bois de Bon Lieu). On y retrouve également un ensemble bocager qui comprend d’importantes surfaces de prés maigres de fauche particulièrement bien conservés.

FIGURE 1 : LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE SUR FOND PLAN IGN (2000) ET SUR LE FOND PLAN ORTOPHOTOPLAN 2016

Des aménagements sont aussi prévus autour des étangs, parallèlement au développement du site.

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FIGURE 2 : PLAN DE SECTEUR (SOURCE : SPW – CARTOGRAPHIE : AGORA 2016)

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⇒ La présente étude consiste en la rédaction d’un Rapport Urbanistique et Environnemental (RUE), relatif à la mise en œuvre de la zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton.

Le RUE a pour objectif de déterminer les affectations à donner à la zone et de déterminer les modalités pour structurer au mieux cette dernière.

Vu que le site est concerné par une zone Natura 2000, une « Évaluation appropriée des incidences sur les sites Natura 2000 » accompagne l’étude du RUE.

 Cette évaluation est intégrée dans le chapitre “Diversité biologique, faune, flore et Natura 2000” de l’Analyse environnementale (partie 6 du présent rapport).  Elle suit le canevas général proposé par le DNF.  Pour pouvoir l’identifier plus facilement le texte de l’évaluation est marqué avec une bande verte en bas de la page.  Pour éviter les répétitions, les parties concernant la description de la situation existante et la description du projet font des renvois vers les paragraphes qui les concernent du Rapport Urbanistique et Environnemental (partie 4 - Analyse de la situation existante).

1.3 DEMANDEUR

EUROPE PROMOTIONS NV

Adresse : NOORDLAAN 10 A 8520 KUURNE

1.4 PROPRIÉTAIRES DES TERRAINS

⇒ Le périmètre d’étude relève intégralement de propriétaires privés.

Deux importants propriétaires représentent ensemble 65 % de la superficie totale du périmètre du RUE ; ils cumulent respectivement 13,25 ha (Europe Promotions) et 5,48 ha (propriétaire 13), soit un total de 18,73 ha.

Deux autres propriétaires privés détiennent respectivement 2,27 ha (propriétaire 9) et 1,78 ha (propriétaire 10).

Les onze autres propriétaires possèdent des parcelles d’une superficie inférieure à 0,9 ha.

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FIGURE 3: CARTE DE RÉPARTITION DES PROPRIÉTAIRES AU SEIN DU PÉRIMÈTRE DU RUE (SOURCE : CADASTRE 1.01.2016 – CARTOGRAPHIE AGORA 2016)

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FIGURE 4 : IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX PROPRIÉTAIRES FONCIERS AU SEIN DU PÉRIMÈTRE DU RUE - LES POURCENTAGES LES SUPERFICIES DES TERRAINS (EN HA) (SOURCE : DONNÉES VILLE DE VIRTON – CARTOGRAPHIE ET GRAPHIQUE AGORA 2016)

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2 CADRE JURIDIQUE DE L’ÉTUDE 2.1 HISTORIQUE DE LA PROCÉDURE D'ÉLABORATION

⇒ Le Rapport Urbanistique et Environnemental (RUE) est établi à l’initiative du Conseil communal et est approuvé par le Gouvernement. • Le Conseil Communal a décidé en date du 18 mars 2016 d’établir un Rapport Urbanistique et Environnemental. • Le bureau d’études Agora a été désigné comme auteur du projet par la société Europe Promotions en juillet 2016. • L’ampleur et le degré des informations du RUE ont été fixés par le Collège Communal lors de sa séance du 26 juin 2016. • Durant son élaboration, un accompagnement du dossier par la Région est assuré. Différents comités de suivi ont été organisés : • Vendredi 23 septembre 2016 • Vendredi 18 novembre 2016

Avant son adoption définitive par le Conseil communal, le projet de RUE doit avoir fait l'objet d'une enquête publique et être soumis pour avis à la CCATM et au Pôle Environnement.

2.2 LE CODT ET SON INFLUENCE SUR LA PRÉSENTE MISSION

⇒ Le CWATUP était en vigueur lors de la décision d’élaboration du présent RUE.

Le CoDT est quant à lui entré en vigueur le 1er juin 2017.

L’outil RUE a été remplacé par le CoDT par le « Schéma d’Orientation Local » (SOL).

Le SOL détermine pour une partie du territoire les objectifs d’aménagement du territoire. Il a une valeur indicative.

Le Collège Communal de Virton a fixé le contenu et le degré d’information du présent RUE en date de 26 juin 2016. Conformément à l’article D.II.61. du CoDT, la rédaction du rapport et la procédure d’élaboration se poursuivent selon les dispositions du CWATUP. Tous les termes et les appellations repris dans le présent rapport font donc référence aux outils du CWATUP. Une explication est donnée dans le cas d’un changement de dénomination.

Tel que défini par l’article Art. D.II.61. du CoDT :

« L’instruction du projet de rapport urbanistique et environnemental ou du projet de révision du rapport urbanistique et environnemental soumis à enquête publique par le collège communal avant la date d’entrée en vigueur du Code se poursuit selon les dispositions en vigueur avant cette date.

Il en va de même du rapport urbanistique en cours d’élaboration ou de révision avant la date d’entrée en vigueur du Code lorsque :

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1° soit le collège a fixé, en application de l’article 33, § 2, alinéa 1er, du CWATUP, l’ampleur et le degré d’information qu’il contient ; (…) ».

Lors de son approbation, le RUE devient un Schéma d’Orientation Local (SOL) et est soumis aux dispositions relatives.

2.3 DESTINATION DE LA ZONE DE LOISIRS ⇒ Le périmètre est situé en zone de loisirs, zone forestière et zone agricole au Plan de secteur. ⇒ La vallée de Rabais est couverte par une zone de périmètre d’intérêt paysager qui s’étend sur une partie de la zone boisée du périmètre du RUE.

L’article 29 du CWATUPE stipule que :

« La zone de loisirs est destinée à recevoir les équipements récréatifs ou touristiques, en ce compris les villages de vacances, les parcs résidentiels de week-end ou les campings touristiques au sens de l’article 2, 14°, du décret du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique (…). » 2.4 RAPPEL DE LA NOTION DE RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL Le Rapport Urbanistique et Environnemental (RUE) est un outil apparu dans le décret du 3 février 2005, dit RESA 1er, modifiant le Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie (CWATUPE).

L’article 18 ter indique que le Rapport Urbanistique et Environnemental est un document d’orientation qui exprime, pour toute partie du territoire communal qu’il couvre, les lignes directrices de l’organisation physique du territoire ainsi que les options d’aménagement et de développement durable.

Tout comme le Schéma de structure communal (SSC), il s’agit d’un document d’orientation, à valeur indicative. Il ne se rapporte cependant qu’à une partie du territoire communal, à l’instar du plan communal d’aménagement.

2.5 RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (R.U.E.) EN ZONE DE LOISIRS

L’article 140 du CWATUPE précise que :

(…) Tout permis d’urbanisme ou tout permis d’urbanisation relatif à un village de vacances, à un parc résidentiel de week-end ou à un camping touristique (…) ne peut être octroyé que dans les zones ou partie de zones d’habitat, d’habitat à caractère rural, d’aménagement communal concerté ou de loisirs ayant fait l’objet d’un plan communal d’aménagement en vigueur ou d’un rapport urbanistique et environnemental approuvé par le Gouvernement. »

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L’évaluation appropriée des incidences sur un site Natura 2000 est une étude qui répond aux prescriptions de l’article 6 § 3 de la Directive européenne 92/43/CEE « Habitats » qui a été transcrite dans le droit wallon à l’article 29 § 2 de la Loi sur la Conservation de la Nature.

Cet article indique que : « Tout plan ou projet soumis à permis, qui, au regard des prescriptions à valeur réglementaire de l'arrêté de désignation et des objectifs de conservation du site, est non directement lié ou nécessaire à la gestion du site mais est susceptible d'affecter ce site de manière significative, individuellement ou en conjugaison avec d'autres plans et projets, est soumis à l'évaluation des incidences prévue par la législation organisant l'évaluation des incidences sur l'environnement dans la Région wallonne, eu égard aux objectifs de conservation du site et selon les modalités fixées par le Gouvernement.

Le Gouvernement détermine les modalités d'application du présent paragraphe.

L'autorité compétente ne marque son accord sur le plan ou le projet qu'après s'être assurée qu'il ne porte pas atteinte à l’intégrité du site concerné.

Si, en dépit de conclusions négatives de l'évaluation des incidences et en absence de solutions alternatives, le plan ou le projet doit néanmoins être autorisé pour des raisons impératives d'intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, l'autorité compétente prend toute mesure compensatoire nécessaire pour assurer que la cohérence globale du réseau Natura 2000 est protégée et informe la Commission des Communautés européennes des mesures compensatoires adoptées.

Lorsque le site concerné abrite un type d'habitat naturel prioritaire et/ou une espèce prioritaire, seules peuvent être invoquées des considérations liées à la santé de l'homme et à la sécurité publique ou à des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement ou, après avis de la Commission des Communautés européennes, à d'autres raisons impératives d'intérêt public majeur ».

2.7 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE DU PRÉSENT RAPPORT ET LIMITES DE L’ÉTUDE

⇒ La finalité principale du RUE est de permettre une mise en œuvre structurée de la zone de loisirs reprise au Plan de secteur pour développer de manière optimale son potentiel touristique et d’en déterminer les options d’aménagement en fonction de la situation existante.  Cette structuration autorisera la délivrance de permis d’urbanisme et/ou d’exploiter le site pour des équipements touristiques conformément à

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l’article 140 du CWATUPE et à la règlementation relative aux établissements d’hébergement touristique.  Cette structuration permet aussi d’éviter le développement anarchique de constructions qui mitent le paysage.

Le présent rapport est structuré en plusieurs parties :

PRÉSENTATION DU CONTEXTE ET LA JUSTIFICATION DU CHOIX DU SITE DE L’ÉTUDE

 L’analyse des besoins en espace touristique, l’examen de la disponibilité des zones de loisirs existantes sur un « périmètre de référence » et la détermination de l’opportunité de mettre en œuvre la zone de Rabais côté Ethe.

L’ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE

 Cette analyse est réalisée afin d’identifier les contraintes et les potentialités à l’échelle du site.  Au terme de cette analyse, les motivations et justifications du caractère prioritaire de la mise en œuvre de la zone.

LES OPTIONS D’AMÉNAGEMENTS DE LA ZONE DE LOISIRS DANS SON CONTEXTE (AFFECTATION, URBANISATION, INFRASTRUCTURE, PAYSAGE…)

 Cette étape aura pour but de déterminer les objectifs d’aménagement de la zone définissant les options urbanistiques, architecturales, paysagères, environnementales et techniques. La gestion des flux de circulation y sera également exposée.  Une proposition de schéma d’aménagement est établie sur base du diagnostic et des enjeux.

Ce schéma d’aménagement sera décliné sous forme d’une proposition de plan de masse. Cette proposition est purement indicative, elle sert uniquement à illustrer une variante possible d’aménagement et à aider à évaluer certains effets et incidences dans l’analyse environnementale.

L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET ENVISAGÉ

 Lors de cette étape, une évaluation des effets probables de la mise en œuvre de la zone sur l’environnement sera réalisée. Cette partie aura également pour objectif de proposer des mesures à mettre en œuvre pour éviter ou réduire les effets négatifs de la mise en œuvre de la zone sur l’environnement. Ces recommandations seront émises sur base des différentes contraintes et potentialités définies dans le chapitre précédent.

Quelques repères méthodologiques et limites d’étude :

 En ce qui concerne le sol, le sous-sol, les eaux de surface et souterraines, l’étude procédera à une évaluation de l’impact de l’imperméabilisation induite par la mise en œuvre de la zone de loisirs sur l’écoulement des eaux de surface et souterraines. L’étude examinera également les risques éventuels d’inondation. La problématique des remaniements de sol et des modifications éventuelles de relief sera abordée dans la partie de l’étude relative au paysage.

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L’étude examinera par ailleurs les risques de pollution et de perturbation du sol, sous-sol, des eaux de surface et souterraines, particuliers à la phase d’équipement et de construction des bâtiments.

Limite de l’étude : Aucun(e) sondage/investigation (sol, sous-sol et eaux souterraines) ne sera mené(e) dans le cadre de la présente mission. Nous nous baserons sur des documents cartographiques existants et sur divers renseignements qui seront collectés par nos soins.

 En ce qui concerne la faune et la flore, l’étude procèdera à l’évaluation de la valeur biologique des espaces dont le futur projet prévoit l’urbanisation ainsi que leur éventuelle intégration à un biotope plus large (maillage écologique).

Vu la localisation du périmètre du RUE par rapport à la zone Natura 2000, il nous semble dès lors opportun d’intégrer dans l’évaluation environnementale du RUE, une évaluation appropriée des incidences sur le site Natura 2000 eu égard aux objectifs de conservation de celui-ci. Cette évaluation suivra le canevas proposé par le Région Wallonne1.

 Vu l’affectation de la zone adjacente en zone d’habitat, les incidences relatives à l’air, à la consommation énergétique et au climat devraient être limitées en phase de fonctionnement. Pour ce domaine, l’étude se bornera donc à vérifier que la mise en œuvre du futur projet n’entraîne pas de nuisances particulières en la matière.

 En ce qui concerne la mobilité, l’étude évaluera : → la circulation supplémentaire générée par le projet (et son adéquation avec le réseau de voiries existant et projeté) ; → l’accessibilité du projet ; → le stationnement (en fonction de la demande en situation projetée) ; → la sécurité routière (au niveau des aménagements de l’espace public).

 Le phasage dans le temps et dans l’espace permettra une occupation progressive de la zone. L’auteur de projet sera attentif à établir une note où la cohérence à long terme sera prise en considération.

1 Cette évaluation appropriée n'est pas à proprement parler une étude d'incidences sur l'environnement ou un complément à la notice d'évaluation préalable des incidences sur l'environnement (au sens du Décret du 11 septembre 1985 organisant l'évaluation des incidences sur l'environnement en Région Wallonne). Il s'agit d'une étude répondant aux prescriptions de l'article 6 § 3 de la Directive 92/43/CEE "habitats", transposée en droit wallon par l’article 29 § 2 de la Loi sur la conservation de la nature.

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L’étude étudiera les mesures à mettre en œuvre pour éviter ou réduire les effets négatifs. Nous évaluerons l’efficacité de chaque mesure proposée et, le cas échéant, nous estimerons le niveau des incidences résiduelles. Au final, une alternative d’aménagement (sous forme de schéma d’aménagement et plan masse) sera présente. Il s’agit d’une version améliorée suite à l’analyse du RUE et de l’évaluation appropriée Natura 2000 qui représentera donc la version finale de la partie graphique du RUE.

R ÉSUME NON TECHNIQUE

Enfin, le résumé non-technique synthétisera le rapport, afin de rendre celui-ci facile d’utilisation et compréhensible par tous.

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3 PRÉSENTATION DU CONTEXTE ET LA JUSTIFICATION DU CHOIX DU SITE DE L’ÉTUDE ⇒ L’urbanisation du terrain situé à Virton, à l’est des étangs et repris en zone de loisirs au Plan de secteur, représente une opportunité pour renforcer le développement touristique de la Vallée de Rabais. Ce renforcement vient comme un appui pour le développement prévu des aménagements touristiques autour des 3 étangs. Vu que l’offre locale en hébergements est vieillissante et n’est pas suffisante par rapport aux objectifs de développement fixés, le site fait l’objet du présent Rapport Urbanistique et Environnemental (RUE) afin d’étudier la possibilité d’y implanter un nouveau village de vacances.

3.1 ETUDES PRÉALABLES En 2015, le bureau d’études Alterespaces a réalisé à la demande d’Idelux et du Centre d’Ingénierie Touristique de Wallonie une étude concernant « L’implantation des zones de loisirs à Neufchâteau et Virton ». Nous reprenons ci-après quelques conclusions (en italique).

De par leur proximité et leurs projets, les deux communes se sont regroupées par le biais d’IDELUX et du CITW afin de redynamiser leur territoire, et leur espace aquatique en particulier. En effet, « consciente de leur potentiel », de la nécessité de « développer une stratégie » à la fois individuelle et complémentaire, d’un besoin de « magnificence » à la fois pour les clientèles touristiques en séjour ou de passage et les clientèles locales, Neufchâteau et Virton s’engagent dans une démarche de définition stratégique de leur devenir.

L’étude conclut avec la présentation de scenarii d’aménagement et de mise en valeur des 2 sites.

 Pour la Vallée de Rabais, il s’agit des aménagements touristiques autour des 3 étangs et des aménagements paysagers (voir plan détaillé ci-après)

FIGURE 5: SCHÉMA D’AMÉNAGEMENTS VALLÉE DE RABAIS, EXTRAIT DE L’ÉTUDE ALTERESPACES 2015

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Plan d’eau aval • Pontons de pêche • Parcours pêche • Parcours Acr’eau-batique • Une aire de barbecues • un sentier ludique de découverte de type chasse au trésor • Bâtiment d’accueil Ourthe & Somme

Plan d’eau intermédiaire • Découverte aérienne de la canopée • Espace d’évolution (pédalos, barques) • Téléski nautique • Baignade (après le réchauffement de l’eau) • Plaine de jeux aquatique • Bâtiment HORECA • Plage • Pistes de VTT

Plan d’eau amont • Aire de quiétude • Découverte aérienne de la canopée (alternative) • Big air Bag • Plaine de jeux • Pump Track • Mini-golf

Aménagements paysagers Les différentes activités qui seront aménagées dans la vallée de Rabais devront faire l’objet d’un travail d’intégration paysagère particulièrement soigné. L’objectif sera de conserver le caractère de calme et de quiétude au bord de la forêt, de renforcer l’identité propre et forte du site, ainsi qu’une cohérence visuelle d’ensemble : • Ouverture visuelle vers le site ; • Aménagement et/ou réaménagement de parking ; • Création d’un chemin différencié pour piétons et cyclistes le long de la rue du Bon Lieu ; • Plantations basses à réaliser pour séparer l’étang intermédiaire de la rue du Bon Lieu.

Vu cette proposition d’aménagement du site de la Vallée de Rabais à Virton, il semble opportun d’évaluer la capacité et la qualité de l’hébergement autour des étangs. L’offre existante du côté ouest est vieillissante et ne pourra pas soutenir un développement de qualité du site.

L’urbanisation du terrain situé à l’est des étangs et repris également en zone de loisirs au Plan de secteur, semble donc une opportunité pour renforcer le développement touristique de la Vallée de Rabais.

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 3.2 RAYONNEMENT DU SITE DE LA VALLÉE DE RABAIS

Afin d’identifier les opportunités et les menaces présentes au sein du marché des bases de loisirs, une étude concurrentielle a été réalisée sur l’ensemble du territoire belge. Ce chapitre reprend donc une partie de l’étude du bureau d’études Alterespaces concernant « L’implantation des zones de loisirs à Neufchâteau et Virton » réalisée à la demande d’Idelux et du Centre d’Ingénierie Touristique de Wallonie.

Les résultats permettent ainsi de se rendre compte des bassins de population ou les clientèles qui peuvent être potentiellement captées par la redynamisation des deux sites d’activités.

FIGURE 6: RAYONNEMENT VIRTON ET NEUFCHÂTEAU , EXTRAIT DE L’ÉTUDE ALTERESPACES 2015

Ainsi, dans un rayon maximal de 135 kilomètres, soit à moins de 90 minutes de trajet en voiture des communes de Virton et Neufchâteau, on note la présence d’un bassin de population de plus de 4 750 000 habitants provenant de 4 pays différents : Belgique, France, Luxembourg et Allemagne.

Au plus près, soit à moins de 45 minutes de trajet depuis les deux sites à l’étude, il existe un bassin de population d’environ 720 000 habitants représentant 3 nationalités différentes (Belgique, France, Luxembourg).

Si l’on considère le tourisme de proximité comme l’une des pratiques majeures un nombre important de clients potentiels est identifiable.

A partir des isochrones réalisés, l’étude concurrentielle porte sur 8 bases de loisirs situées dans un périmètre compris entre 30 et 120 minutes maximum de trajet en voiture depuis Neufchâteau et Virton.

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L’étude concurrentielle souligne l’importance pour les bases de loisirs de Neufchâteau et de Virton de se positionner et se créer une véritable identité, propre à chaque site afin de se démarquer des sites de loisirs voisins.

Le benchmark international prouve qu’il est ainsi possible de se distinguer de la concurrence par diverses entrées, que ce soit par un positionnement selon un type d’activité, une cible visée ou encore par la diversité et la qualité des services proposées.

Les bases de loisirs de Neufchâteau et de Virton doivent ainsi créer de la valeur ajoutée par le développement de produits phares qui représenteront l’identité de ces lieux.

Bien que le positionnement de chacun des deux sites à l’étude semble se profiler de manière différente, il apparaît essentiel pour les deux bases de loisirs d’intégrer les notions de qualité et d’innovation dans le développement de leur nouvelle offre.

3.3 EVALUATION DE L’OFFRE ET LA DEMANDE D’HÉBERGEMENT AUTOUR DU SITE DE LA VALLÉE DE RABAIS ⇒ Ce chapitre se base sur l’analyse faite dans le cadre de l’étude : Gal du Parc Naturel de Gaume « Stratégie de Développement local » Dossier de candidature à l’initiative Leader introduit conjointement par les communes de : Aubange – Etalle – Florenville – Meix-devant-Virton – Musson – Rouvroy – Saint-Léger – Tintigny – Virton

Nous considérons que dans le cadre du présent rapport le périmètre du GAL est un périmètre d’étude pertinent pour analyser l’offre d’hébergement touristique à proximité du site de la Valée de Rabais.

Les communes d’Aubange, Etalle, Florenville, Meix-devant-Virton, Musson, Rouvroy, Saint-Léger, Tintigny et Virton composent le territoire du GAL du Parc naturel de Gaume. Ce territoire représente 9 communes avec une surface de 60 000 hectares et près de 56000 habitants, un territoire d’environ 45 km dans l’axe est- ouest et de 35 km dans l’axe nord-sud.

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FIGURE 7: PÉRIMÈTRE D'ANALYSE (PÉRIMÈTRE GAL)

3.3.1 ATTRACTIVITÉ ET OFFRE D’ACTIVITÉ

Les principaux arguments touristiques du territoire sont la nature, l’eau, les forêts, les balades et les randonnées, le calme, la chaleur de l’accueil gaumais et la gastronomie également. L’abbaye d’Orval est une attraction majeure du territoire dont la bière est érigée en symbole du caractère convivial des Gaumais.

 La vallée de la Semois est un point focal pour le tourisme depuis déjà fort longtemps: la pêche et la descente de la Semois sont des activités importantes.  Les zones de baignades officiellement reconnues sont Virton et Saint-Léger.

De nombreux itinéraires de balades balisées existent dont 3 circuits de grande ampleur : la transgaumaise (140 km), la Gaume buissonnière (206 km) et la Lorraine gaumaise (330 km circuit pédestre et 260 km circuit vélo). Ces itinéraires parcourent tout le territoire en boucle.

La Lorraine gaumaise propose aussi 7 autres boucles de moindre grande envergure (+/- 50km).

En ce qui concerne les réseaux de voies lentes, le territoire est relativement peu couvert : on trouve 90 km de RAVEL et PréRAVEL, avec peu de connectivité entre eux.

Le patrimoine historique, archéologique, architectural (Torgny, un des plus beaux villages de Wallonie), religieux, militaire, etc., est très riche et omniprésent en Gaume. De même, les musées ne manquent pas (Orval, Virton, Montquintin, Montauban, Latour, etc.).

Les festivals de grande ampleur tels que « Chassepierre » (Festival des Arts de la rue), « Caricature » de Virton, « Faites du miel » de Saint-Léger, « Gaume Jazz Festival » de Tintigny, ou la brocante attirent un public considérable et venant parfois de très loin. Ce sont donc des événements ambassadeurs très importants pour cette région.

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L’eau est un élément d’attractivité touristique également : la vallée de la Semois et la vallée de Rabais sont des points focaux. Par contre, Saint- Léger qui jouit d’un point d’eau de baignade de qualité, n’a pas de campings et peu de capacité d’accueil.

Les acteurs du tourisme sont nombreux sur le territoire : 3 Maisons du tourisme (MT de Gaume, MT de la Semois, MT d’Arlon) ; 13 syndicats d’initiative et 4 sections locales existent sur le territoire. Ce paysage est en cours de modification suite aux regroupements des MT.

De nombreux guides de terroir ont été formés depuis 2006 par la Maison du Tourisme de Gaume, des guides nature existent également sur le territoire. A côté de professionnels engagés dans les Maisons du Tourisme et quelques syndicats d’initiative, la majorité des acteurs touristiques du territoire sont impliqués bénévolement dans ce secteur, ce qui ne les empêche pas de proposer de nombreuses activités de tout ordre : balades guidées nature ou culture, festivités en tout genre, expositions, etc.

Le projet Interreg « La lorraine gaumaise », qui regroupe les MT de Gaume et de la Semois, ainsi que l’Office de tourisme du Pays de Montmédy, s’est terminé au 30 juin 2015. Il a permis de mettre en place le Centre d’interprétation du Paysage à Florenville, de créer un portail web, d’étudier la création d’un itinéraire « Patrimoine et paysages », d’organiser des formations d’agents d’accueil et de guides de territoire, etc.

« La lorraine gaumaise » a permis de créer et d’opérationnaliser le Centre d’interprétation du paysage à Florenville, outil touristique important pour la région.

Le projet Interreg « Les chemins de la mémoire », centré autour de la thématique des commémorations de la guerre 1914-1918 et porté par la ville de Virton et la Codecom de Montmédy s’est terminé au 30 juin 2015.

Dernièrement, un projet a été introduit conjointement avec la Maison du Tourisme de Gaume dans le cadre de la mesure 16.3 du PWDR coopération. Ce projet a deux objectifs : premièrement, la définition et la mise en place d’une charte signalétique en milieu rural. Le deuxième objectif est l’étude et la mise en place d’un outil Mice (Meeting Intensives Congres Expo/Events) pour la Gaume.

Le projet massif Semois a pour objectif de donner des outils pour répondre à une demande touristique croissante, tout en trouvant le juste équilibre avec les fonctions économique, écologique, sociale et culturelle de la forêt. La stratégie principale est de développer un produit touristique global autour de la forêt, à l’instar des sports d’hiver ou des vacances à la mer.

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3.3.2 L’OFFRE D’HÉBERGEMENT AU NIVEAU DES COMMUNES AVOISINANTES

La capacité totale d’accueil totalise 2460 lits pour les campings, 970 lits dans le village de vacances, 490 lits pour les hôtels, 410 lits pour les établissements de terroir, et environ 90 lits pour les établissements de tourisme social.

La commune comportant le plus d’infrastructures d’hébergement de terroir (chambres d’hôtes, gîtes ruraux, gîtes à la ferme) est Florenville suivie de Virton. Par contre, la capacité d’accueil est plus importante à Virton du fait de la présence d’un village de vacances d’une capacité totale de 966 lits.

La capacité d’accueil la plus importante est celle des campings suivants : Florenville avec 873 lits, suivie de Virton avec 849 lits et ensuite Tintigny avec 702 lits, pour une capacité totale des 9 communes de 2460 lits.

En 2013, on comptabilise 196 500 nuitées pour 50 600 arrivées sur le territoire du GAL. Le tourisme est un secteur important et il est partagé entre deux grands pôles : la vallée de la Semois et les cuestas gaumaises.

Les arrivées sur le territoire du GAL du PNG ont connu une augmentation entre 2000 et 2005 puis une diminution continue depuis 2005, de manière modérée entre 2005 et 2010 et accélérée entre 2010 et 2013. Le nombre d’arrivées est passé de 52 000 en 2000 à 50 500 en 2013.

L’évolution des arrivées représente pour le territoire une diminution entre 2005 et 2013 de 8,5% alors que dans le même temps, la province de Luxembourg perdait près de 5%, ce qui indique que si le territoire jouit d’une attractivité certaine, confronté aux mêmes difficultés que la Verte province, il perd davantage que la province. La Wallonie gagnait pendant ce temps près de 14%. Le secteur touristique est donc en difficulté sur le territoire.

De même, le nombre de nuitées a décru de manière drastique : la perte a été entre 2005 et 2013 de 18% alors que la province ne perdait que 15% et la Wallonie que 4%. Le nombre de nuitées est passé de 250 500 en 2000 à 196 500 en 2013.

La durée moyenne du séjour est passée de 4,9 jours en 2000 à 3,9 jours en 2013, soit une diminution de 10%, identique à la diminution enregistrée sur la province, alors que la diminution sur la Wallonie est de 16%.

Du côté de Virton, la commune a enregistré une fréquentation touristique de 86 800 nuitées, soit une moyenne de 5 nuitées par arrivée. Le nombre de nuitées a chuté de 40% en 2013 par rapport à 2007.

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3.3.3 L’OFFRE D’HÉBERGEMENT AU NIVEAU DU SITE TOURISTIQUE DE LA VALLÉE DE RABAIS

3.3.3.1 L E VILLAGE VACANCES D’OURTHE & SOMME : DES BUNGALOWS VIEILLISSANTS

⇒ Un village vacances composé de bungalows est situé sur les hauteurs de la vallée de Rabais.

La location de ces bungalows est déléguée par leurs propriétaires à la société Ourthe & Somme.

• 95 bungalows o 64 unités de 36m² o 17 unités de 42m² o 14 unités de 65m² • 19 appartements de 48m²

Le total il s’agit de 708 lits.

Construits par IDELUX il y a plusieurs dizaines d’années, l’état de ces bungalows s’est peu à peu détérioré, le mode de distribution des recettes, jusqu’alors partagé à part égale entre tous, n’incitant pas les propriétaires à rénover leurs chalets.

3.3.3.2 L E CAMPING COLLINE DE RABAIS/F LOREAL***

⇒ Avec plus de 300 emplacements, le camping Floreal propose une offre d’hébergements variée : emplacements campings cars, caravanes, emplacements nus, mobil homes, tentes safaris, tentes standard, tentes familiales, bungalows ou petites maisons.

Avec 80% d’emplacements touristiques et seulement 20% d’emplacements en location à l’année, le camping constitue une offre d’hébergement intéressante.

De plus, en période estivale, les longs séjours (1 à 2 semaines) représentent plus de 50% de l’activité. Les estivaliers sont autant de visiteurs potentiels pour la vallée de Rabais.

Le camping propose à ces clients une piscine, un restaurant, une plaine de sport, un petit magasin de fruits et légumes et des vélos électriques en location.

Cependant, le traitement paysager à l’intérieur du camping est peu qualitatif.

3.3.3.3 L’HÔTEL LA VENERIE** : UNE OFFRE QUANTITATIVEMENT FAIBLE

⇒ L’hôtel la Venerie propose 8 chambres de 2 à 3 personnes. L’offre est donc relativement faible par rapport à la demande.

Les chambres sont grandes, le cadre champêtre et calme incite au repos et à la tranquillité.

Bien que qualitative, cette offre ne représente que très peu de lits et cet hôtel est le seul présent dans la vallée de Rabais.

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4 PRÉSENTATION DE LA SITUATION EXISTANTE DU SITE

4.1 LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE

Virton est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la Province de Luxembourg. La commune de Virton occupe une position frontalière avec la France et se trouve également à proximité de la frontière avec le Grand-Duché de Luxembourg.

Pays-Bas

Bruxelles Allemagne

France Grand- Virton Duché Lux.

FIGURE 8 : CARTE DE LOCALISATION DE LA VILLE DE VIRTON – CARTE DE BELGIQUE

Virton se situe dans la partie méridionale de la Province de Luxembourg en Lorraine belge. Elle est la capitale de la Gaume et possède la qualité de chef-lieu de l’arrondissement administratif.

Virton a donc un rôle très important à jouer dans sa région.

La commune est délimitée par :

• Tintigny, au nord-est ; • Etalle et Saint Leger, au nord-est ; • Musson, à l’est ; • Rouvroy et Meix-devant-Virton, à l’ouest ; • Frontière avec la France au sud : Département de Meurthe-et-Moselle (Région Lorraine), notamment les communes de : Allondrelle-la-Malmaison, Tellancourt, Saint-Pancré et Ville-Houdlémont.

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FIGURE 9 : CARTE DE PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE VIRTON, CARTOGRAPHIE AGORA SA

Trois axes routiers majeurs traversent la commune :

• La N82 qui relie Virton à Arlon en traversant le village d’Ethe selon un axe qui va d’ouest en est ; • La N87 qui relie Etalle à Harnoncourt en passant par Virton selon un axe qui va du nord au sud ; • La N88 qui relie Florenville à Aubange en passant également par Virton au sud de la commune.

D’autres axes routiers de moindre importance sont également à signaler :

• La N875 qui relie Virton à La Malmaison (France) ; • La N879 qui relie Sainte-Marie à Bellefontaine et Ethe ; • La N885 qui relie Ethe à Gomery, Ruette et Grandcourt ; • La N886 qui relie Virton à Houdrigny ; • La N811 et la N890 passant à proximité du zoning de Latour.

Une ligne de chemin de fer, la L165, reliant Libramont à Rodange (Luxembourg) et Arlon, passe également par la commune de Virton. La gare de voyageurs est située dans le village de Hageroux.

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L’ancienne ligne de chemin de fer L155 qui reliait Marbehan à Virton a été reconvertie dès 1988 en itinéraire cyclable (entre Ethe et jusqu’à la N87 en direction d’Arlon).

Le site de la Vallée de Rabais est situé au nord de la commune. 4.2 LE RÔLE DE VIRTON DANS LA RÉGION - LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DE L’ESPACE RÉGIONAL ⇒ Le document est actuellement en cours de révision. Vu que la nouvelle version du Schéma de Développement Territorial n’est pas encore adoptée, la présente étude fait référence au SDER de 1999.

Instrument de conception de l’aménagement du territoire wallon, le SDER est un document transversal et évolutif. Il oriente les révisions des plans de secteur et sert de référence pour les décisions concernant l’habitat, le cadre de vie, les déplacements, l’implantation des activités économiques, la conservation des milieux naturels… en résumé, pour le développement de l’ensemble du territoire.

Le SDER propose un Projet de structure spatiale pour la Wallonie qui se base sur :

• Les aires de coopération ; • Les régions agro-géographiques ; • Les pôles ; • Les eurocorridors ; • Les axes majeurs de transport ; • Les nœuds de communication (aéroports, ports, gares de TGV, plates-formes multimodales) ; • Les points d'ancrage et les points d'appui.

FIGURE 10 : CARTE DU PROJET DE STRUCTURE SPATIALE POUR LA WALLONIE (SOURCE : SDER 1999)

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Virton est un pôle et s’inscrit dans l’aire métropolitaine « Saar-Lor-Lux », centrée sur Luxembourg, englobant Saarbrücken, Trier, Metz et Nancy et s’étendant sur le sud de la province de Luxembourg avec pour autres pôles Arlon et le pôle européen de développement d’Athus-Longwy-Rodange.

Virton se situe sur « l’eurocorridor nord-sud » (transmanche/Ranstad) – Bruxelles – Saar-Lor-Lux – (Sud), puisque voisin des grandes infrastructures de transport européennes (plus précisément l’Athus-Meuse et l’E411-E25).

Le désenclavement de l’aire Saar-Lor-Lux dépend largement du développement de cet eurocorridor. Une évolution dynamique est observée depuis plusieurs années sur cet axe, en territoire wallon également (province de Luxembourg).

Le caractère essentiellement rural des territoires traversés n’est pas incompatible avec le concept d’eurocorridor, mais suppose d’envisager le développement de manière spécifique. En effet, tout comme les aires métropolitaines, chaque eurocorridor a ses caractéristiques propres à valoriser.

Combinée à ce maillon nord-sud, la « dorsale wallonne » permet d’assurer les liaisons Transmanche – Lille – Saar-Lor-Lux et Liège (MHAL) – Sarre-Lor-Lux en évitant l’aire métropolitaine bruxelloise, ce qui renforce les raisons déjà évoquées de la considérer comme un eurocorridor.

Virton est donc une ville qui doit se développer.

4.2.1 LE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE Concernant le développement touristique en Wallonie, la fiche 14 du SDER précise que :

Par la diversité de ses paysages, par son environnement vert et boisé, par sa richesse historique, la Wallonie possède de grands atouts et de nombreuses potentialités sur le plan du tourisme et des loisirs.

Pour valoriser et structurer le secteur du tourisme, le SDER propose notamment de s'appuyer sur le patrimoine touristique wallon et de renforcer l'attrait des pôles et des points d'appui touristiques, ainsi que d'améliorer et valoriser le tourisme diffus et intégré.

Cette fiche présente donc ces grands objectifs et les moyens de les mettre en œuvre. La fiche 1 "Structuration de l’espace" et la carte du Projet de structure spatiale constituent des préalables utiles pour aborder cette fiche les différents éléments de la structure spatiale y sont définis et localisés.

Implantation d'équipements de grande envergure :

Les grands équipements de tourisme se localiseront à proximité des zones déjà fréquentées (vallées et pôles d'appui touristiques) jouissant d'une bonne accessibilité afin d'éviter leur dispersion sur tout le territoire. On choisira de manière préférentielle des sites bien desservis par les transports en commun pour encourager d'autres modes de déplacements que l'automobile.

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⇒ Le site de la Vallée de Rabais répond à tous ces critères d’emplacement.

Pour les infrastructures de tourisme comme pour les équipements de loisirs de plein air, il s'agira d'être attentif à ne pas autoriser de nouvelles implantations ou des extensions d'infrastructures dans les zones sensibles du point de vue naturel, paysager et patrimonial, sur des terres agricoles de grande valeur, dans des zones de protection de captages, à des endroits présentant des risques naturels ou technologiques majeurs, etc. Les implantations nouvelles seront correctement intégrées dans le contexte tant du point environnemental que par rapport aux habitants et aux activités locales.

⇒ La présente étude doit étudier les impacts de la nouvelle urbanisation sur les zones sensibles et évaluer les impacts environnementaux.

Requalification des sites touristiques dégradés

Certaines zones à grande fréquentation touristique et de loisirs présentent un aspect dégradé notamment du fait de la vétusté des infrastructures ou de l'incohérence de leur aménagement en fonction de leur attrait.

(…) En concertation avec les différents acteurs concernés, diverses mesures seront prises notamment pour les installations mal intégrées sur le plan paysager ou implantées dans des zones inadéquates.

Ainsi, il sera indispensable de coordonner les politiques régionales concernées pour prévoir des mesures en vue d'assurer le relogement des personnes installées de manière permanente dans les campings ou les parcs résidentiels.

4.2.1.1 RÉVISION DU SDER

Le document est actuellement en cours de révision. Une nouvelle version du Schéma de développement territorial a été soumis à une enquête publique en fin 2018.

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4.3.1 DESCRIPTION GÉNÉRALE Le site concerne la zone de loisirs cote est par rapport aux étangs. Le périmètre d’étude a été légèrement adapté pour aller jusqu'à la voirie (Rue du Bon Lieu) pour permettre une approche globale et ainsi garantir un aménagement contextualisé.

Le périmètre du RUE couvre une superficie de 28,7 ha.

FIGURE 11 : PÉRIMÈTRE D’ÉTUDE AU NIVEAU LOCAL (FOND PLAN ORTOPHOTOPLANS 2015-2016 – CARTOGRAPHIE AGORA 2016)

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4.3.2 REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE

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4.3.3 ANALYSE DE LA SITUATION DE DROIT ⇒ Le site ne présente pas de contraintes liées à la situation de droit. Le site est voisin et partiellement couvert par un Site Natura 2000 (nécessité d’élaborer une évaluation Natura 2000)

Nous résumons ci-après, sous forme de tableau récapitulatif, les différents plans, règlements, documents applicables et les éléments à prendre en compte au niveau du site.

Le tableau reprend également pour les éléments pertinents de la situation existante, un renvoi vers les chapitres où ces points seront détaillés.

Légende : × Pas d’application pour le site du projet  Application au niveau du site du projet Application Contexte légal et outils au niveau Remarques (CWATUP) du site Documents réglementaires

Plan de Secteur  Plan de secteur n°23 Sud- Luxembourg (Arrêté du 27/03/1979)

Un Plan Communal d’Aménagement couvrait le périmètre du RUE mais PCA celui-ci a été abrogé en juillet 2016. (Plan Communal × Le périmètre du RUE n’est donc plus concerné par un PCA d’Aménagement) Plusieurs autres PCA existent à proximité.

Le Village d’Ethe n’est pas soumis au RGBSR. RGBSR 8 villages de Virton : Bleid, Chenois, Gomery, Grandcour, Latour, Ruette, Saint (Règlement Général sur les × Mard et Saint Remy sont soumis au RGBSR – dans la région agro- Bâtisses en Site Rural) géographique de la Lorraine. ZPU (Zone protégée en matière × - d’Urbanisme) Documents d’orientation

SDER SDER 1999 en vigueur. (Schéma de Développement de Virton est un pôle d’appui en milieu rural  l’Espace Régional) « L’eurocorridor nord-sud » (transmanche/Ranstad) – Bruxelles – Saar-Lor-Lux – (Sud) SSC (Schéma de structure  Le SSC a été approuvé en 2013. Communal) RCU (Règlement Communal × - d’Urbanisme) PCDR Le PCDR a été approuvé le 1 juin 2006 et une deuxième convention en 2012. (Programme de × Aucun projet ne concerne le périmètre du RUE. Développement Rural) PCDN (Plan Communal de  PCDN de 1995 à 2005. Développement de la Nature)

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Application Contexte légal et outils au niveau Remarques (CWATUP) du site PCM  Le PCM date de 1998. Une actualisation est en cours (Plan Communal de Mobilité) PASH Au Plan d’Assainissement par Sous-bassin Hydrographique, la plus grande (Plan d’Assainissement par  partie du périmètre du RUE est repris en zone d’assainissement collectif (zone Sous-bassin hydrographique) de loisirs au Plan de secteur). Réglementation et outils en faveur de l’environnement Le périmètre d’étude se situe en rive gauche du ruisseau de Rabais qui est un affluent du Ton. Il s’agit d’un cours d’eau classé en 2ème catégorie Cours d’eau et statut  (gestionnaire = Province). A hauteur du site du RUE, le Rabais se décline en un chapelet de 3 étangs.

Le site du RUE peut être soumis à des inondations par ruissellement. La cartographie des aléas d’inondation par ruissellement met en évidence des Aléa d’inondation par  axes d’écoulement préférentiel des eaux où il existe une probabilité débordement de cours d’eau d’inondation suite à la concentration naturelle des eaux de ruissellement de surface.

Sur le territoire de la commune de Virton, on dénombre trois réserves naturelles domaniales (RND), quatre zones humides d’intérêt biologique Sites protégés selon la Loi de × (ZHIB) et une cavité souterraine d’intérêt scientifique (CSIS). Conservation de la Nature Aucune zone protégée (hors Natura 2000) au sens de la Loi sur la Conservation de la Nature n’est présent au sein du site du projet.

On dénombre 56 SGIB sur le territoire de la commune de Virton. SGIB Le site du RUE comprend une partie du SGIB 1316 « Vallée de Rabais » qui (Sites de Grand Intérêt  est entièrement inclus dans une zone Natura 2000 (voir ci-après). Environ Biologique) 1,86 ha sur les 550 ha qui composent le SGIB sont ainsi inclus dans le périmètre du RUE.

Une prairie de fauche en zone Natura 2000 est comprise dans le périmètre d’études. La superficie de cette prairie qui est incluse dans le périmètre du RUE est de 1,84 ha. Les sites Natura 2000 concernés par le périmètre du RUE sont : • « Les vallées de Laclaireau et du Rabais » : le périmètre se trouve en Natura 2000  effet directement en contact avec ce site et une partie est comprise dans le périmètre du RUE. On retrouve des habitats communautaires à l’ouest des étangs de Rabais et au nord du périmètre du RUE. • « Les Vallées de la Vire et du Ton » : ce site est également concerné par le périmètre du RUE étant donné sa localisation en aval du cours d’eau de Rabais, à environ 600 m du périmètre d’études.

Contrat de rivière  Virton est partenaire du Contrat de Rivière Semois-Chiers

Aucune voirie au sein du périmètre d’étude n’est reprise dans la convention Convention « Bords de  « Bords de route ». Par contre, plusieurs voiries plus éloignées sont routes » concernées par des zones de fauchage tardif avec une bande de sécurité.

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Application Contexte légal et outils au niveau Remarques (CWATUP) du site Convention « Combles et  La commune a signé la Convention « Combles et clochers » clochers » Eléments particuliers

Servitude × -

Un seul site SEVESO est situé à proximité du périmètre du RUE. Il s’agit de la papeterie S.A. BURGO ARDENNES qui présente un grand seuil SEVESO. Entreprise SEVESO  L’usine est située à plus de 5 kilomètres du périmètre d’étude au sud-ouest de la ville de Virton. Aucun captage d’eau souterraine ne se situe au niveau du périmètre d’étude. Zones de prévention de × Le captage le plus proche (sans zone de prévention) se trouve à environ 450 captage arrêtées mètres au sud-est du périmètre d’étude. Celui-ci appartient à un particulier et est destiné aux activités agricoles (élevage). Périmètres d’aménagement opérationnel Périmètre de remembrement × - urbain Périmètre de revitalisation × - urbaine Périmètre de rénovation × - urbaine Zone d’initiative privilégiée × - SAR (Site à Réaménager) × - Périmètre d’autorisation à restriction du droit civil Périmètres de lotissements Plusieurs périmètres de lotissements à proximité sans influence sur le  existants périmètre du RUE Périmètres ayant fait l’objet d’une intervention du fond des × - calamités Biens immobiliers soumis au × - droit de préemption Biens immobiliers soumis à l’expropriation pour cause × - d’utilité publique Patrimoine Monument / site classés ou repris à l’inventaire du × - patrimoine immobilier culturel Au sein de la commune de Virton, on dénombre 16 arbres remarquables isolés, 7 groupes d’arbres et 3 haies ou alignements remarquables. Arbres et haies remarquables × Aucun de ces éléments remarquables ne se situe à moins de 2 kilomètres du périmètre du RUE.

Sites archéologiques ×

TABLEAU 1 : SYNTHÈSE DE LA SITUATION EXISTANTE DE DROIT APPLICABLE AU SITE

4.3.3.1 LE P LAN DE S ECTEUR

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Le plan de secteur détermine les affectations du sol.

Le CWATUP définit les activités, actes et travaux qui peuvent être admis dans chacune des zones du Plan de secteur, afin d'assurer le développement des activités humaines de manière harmonieuse et d'éviter la consommation abusive d'espace. Le Plan de secteur a valeur réglementaire.

Le Plan de secteur d’application est le Plan de Secteur n°23 Sud- Luxembourg (Arrêté du 27/03/1979).

Le site du RUE :

⇒ La zone de loisirs s’étend de l’étang amont à l’étang aval sur le versant boisé de la vallée et le plateau agricole. Cette partie de la zone de loisirs n’est pas aménagée. Elle représente 91% de la superficie du RUE ; ⇒ Une partie est en zone agricole – soit 8% de la superficie du périmètre RUE ; ⇒ Une partie infime (1%) est en zone forestière ; ⇒ Une partie du site du RUE est concernée par un périmètre d’intérêt paysager.

Aux alentours :

• La vallée, y compris les trois étangs, est située en zone de loisirs (orange). On note que les trois étangs ne sont pas affectés en zone d’eau ; • A l’ouest de la vallée, la zone de loisirs comporte du bâti résidentiel de vacances, de l’habitat permanent et le camping « Colline de Rabais » ; • A l’est de la vallée, la zone de loisirs s’étend de l’étang amont à l’étang aval sur le versant boisé de la vallée et le plateau agricole. Cette partie de la zone de loisirs n’est pas aménagée ; • A l’ouest et au nord de la zone de loisirs, le bois de Virton est affecté en zone forestière.

Le bois de Virton et une partie de la zone de loisirs (vallée avec les 3 étangs et habitat résidentiel) comporte en surimpression un périmètre d’intérêt paysager (hachures).

A l’est de l’étang aval, une zone d’habitat ( zone rouge) longe la voirie. Celle-ci est voisine de 3 Zones d’Aménagement Communal Concerté (ZACC - quadrillage blanc et rose), ce qui prédit une urbanisation possible dans le futur (Priorités à court et moyen terme dans le cadre du Schéma de Structure, voir ci-après).

Au sud de la RN82, un terrain occupé anciennement par un champ de foire est affecté en Zone d’Activité Economique Mixte (violet). A l’ouest de celui-ci, le Plan de secteur comporte une ZACC.

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FIGURE 12: LA REPARTITION DES ZONES DU PLAN DE SECTEUR SUR LE PERIMETRE RUE : LES SUPERFICIES (EN HA) ET LES POURCENTAGES

FIGURE 13 : PLAN DE SECTEUR (SOURCE : SPW – CARTOGRAPHIE : AGORA 2016)

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4.3.3.2 LES P LANS COMMUNAUX D’AMÉNAGEMENT

Un Plan communal d’Aménagement couvrait le périmètre du RUE mais celui-ci a été abrogé en juillet 2016.

⇒ Le périmètre du RUE n’est donc plus concerné par un PCA ou un Schéma directeur.

Un Plan Communal d’Aménagement est situé au sud du périmètre d’étude (PCA n°3 « Vallée du Rabais »- Ethe) et un autre à l’ouest des étangs (PCA « Rabais » Virton).

FIGURE 14 : LOCALISATION DES PCA (SOURCE DONNÉES : SPW –DGO4 - CARTOGRAPHIE AGORA)

4.3.3.3 R ELATION AVEC LE S CHÉMA DE STRUCTURE COMMUNAL (2013) La portion de vallée depuis la RN82 à l’extrémité amont de l’étang du milieu est en zone à reconversion en zone d’espaces verts (hachures vert pomme). L’affectation en zone de loisirs (orange) figure sur le plan.

• Le bois de Virton et une partie de la zone de loisirs (dont la vallée de Rabais) est en périmètre d’intérêt paysager à retirer du plan de secteur (hachures rouges) – il s’agit d’un bois qui selon la nouvelle méthodologie de définition des périmètres d’intérêt paysager ne correspond plus à ce type de périmètre ; • Le site du bâtiment d’accueil est en SAR (site à réaffecter) à développer ;

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• La ZACC 16 située à l’est de la bande de zone d’habitat est affectée en zone urbanisable d’habitat de faible densité + de priorité 3. Cela signifie qu’elle ne sera pas urbanisée dans l’immédiat (mais possible à long terme); • La Zone d’Activité Economique Mixte (ZAEM) située au sud de la RN82 est en périmètre moins propice à l’urbanisation du fait de la présence d’un risque faible d’inondation. Elle est traversée par une voie lente à réaliser ; • La ZACC 15 située à l’ouest de la ZAEM est en zone à reconversion en zone naturelle.

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FIGURE 15 : SCHÉMA DE STRUCTURE COMMUNAL 2013- EXTRAIT DE LA CARTE DE SYNTHÈSE (SOURCE : AGORA)

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4.3.4 MOBILITÉ

4.3.4.1 ACCESSIBILITÉ PAR VÉHICULES MOTORISÉS

La commune de Virton est aisément accessible depuis Bruxelles ou le Luxembourg via l’E411. La direction de Virton est bien indiquée jusqu’à l’entrée de ville.

FIGURE 16 : ACCESSIBILITÉ À LA VALLÉE DE RABAIS

A la sortie de l’autoroute, la N87 mène jusqu’à la vallée de Rabais. Environ 4 km avant Virton, la direction de la vallée est indiquée par un panneau. Une route d’environ 3 km (rue d’Orvillers) traverse la forêt du Bon Lieu et permet d’accéder directement à la vallée de Rabais.

FIGURE 17 : PANNEAUX INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS LA N87

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Sur la N82, depuis le centre-ville de Virton ou depuis Arlon, la vallée de Rabais est également bien indiquée.

FIGURE 18 : PANNEAU INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS VIRTON (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, NOVEMBRE 2010)

FIGURE 19 : PANNEAU INDIQUANT LA VALLÉE DE RABAIS DEPUIS ARLON (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, JUILLET 2009)

⇒ La rue du Bon Lieu est la route d’accès principale à la vallée de Rabais depuis la N82. Il s’agit d’une route communale d’environ 1 km entre la nationale et les infrastructures de Rabais.

La largeur de la voirie permet à deux voitures de s’y croiser mais aucun aménagement n’est prévu pour les piétons ou les cyclistes. La vitesse est limitée à 50km/h.

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FIGURE 20 : RUE DU BON LIEU EN DIRECTION DES INFRASTRUCTURES DE LA VALLÉE DE RABAIS (SOURCE : GOOGLE STREETVIEW, JUILLET 2009)

Notons également que la partie est du périmètre du RUE, qui se situe sur le haut du versant, n’est pas directement accessible pour les voitures et les modes actifs. La voirie la plus proche est la rue de Belle-Vue qui est accessible depuis le village de Biémont.

4.3.4.2 ACCESSIBILITÉ PAR LES TRANSPORTS EN COMMUN

⇒ En transport en commun, le site de la vallée de Rabais est desservi par les bus de la TEC. L’arrêt de bus le plus proche est celui de « Ethe- Rabais Grande Route » situé à environ 15 minutes à pied des infrastructures de la Vallée de Rabais.

Les lignes qui desservent cet arrêt sont les suivantes :

• 155b Saint-Mard – Virton – Marbehan (7 bus/jour/sens) • 19 Arlon – Ethe – Virton (20 bus/jour/sens) • 191 Virton - Arlon (3 bus/jour/sens) • 199 Arlon - Saint-Mard (2 bus/jour/sens) • 711 Virton - Mussy-la-Ville - Athus (1 bus/jour) • 82 Virton – Saint-Léger – Arlon – Luxembourg (1 bus/jour) • 54/2 Virton - Buzenol - Etalle - Habay (1 bus/jour)

Notons par ailleurs que la ville de Virton dispose d’une gare desservie notamment par la ligne de chemin de fer 165 Virton – Bertrix – Libramont. La gare de Virton est située à environ 3,5 km de l’entrée de la vallée de Rabais.

4.3.4.3 S TATIONNEMENT Des poches de stationnement sont présentes à proximité du périmètre du RUE. Celles- ci sont principalement situées à proximité du bâtiment de la Vallée de Rabais.

Les poches de stationnement sont indiquées à la figure suivante.

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FIGURE 21 : STATIONNEMENT DANS LA VALLÉE DE RABAIS

FIGURE 22 : EXEMPLES DE POCHES DE STATIONNEMENT

4.3.4.4 ACCESSIBILITÉ MODES ACTIFS ET PMR Les modes actifs (essentiellement piétons et cyclistes) bénéficient d’un contexte relativement peu favorable à leurs déplacements du fait de l’absence de trottoirs ou de pistes cyclables pour accéder au site de la vallée de Rabais.

Nous rappelons la présence de 2 emplacements de parking pour PMR à proximité des infrastructures de la vallée de Rabais.

Sur le périmètre du RUE, le relief fortement accidenté rendra les déplacements des piétons, des cyclistes et a fortiori des personnes à mobilité réduite difficiles. Actuellement, aucun chemin n’y est présent.

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4.3.5 OCCUPATION DU SOL Le terrain est actuellement occupé par des prairies permanentes, et par de la forêt dans sa partie ouest le long des étangs.

Au niveau des terrains adjacents, on retrouve à l’est des terrains mis en culture (en jachère lors du relevé COSW).

On retrouve également des terrains qui sont d’ores et déjà urbanisés et occupés par des fonctions diversifiées : au sud du périmètre se termine le tissu résidentiel du village d’Ethe, à l’est aux campings et résidences (loisirs) tandis qu’au nord, de vastes superficies sont consacrées aux forêts.

FIGURE 23 : CARTE DE L'OCCUPATION DU SOL DU PÉRIMÈTRE RUE ET DE SES ABORDS (SOURCE : EXTRAIT COSW)

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4.3.6 CADRE BÂTI

FIGURE 24: VUE AÉRIENNE DU SITE ET DES ALENTOUR (SOURCE : SHTTP://PARAMOTEUR.AERO/BELGIQUE/VIRTON)

4.3.6.1 LE PÉRIMÈTRE DU R.U.E

Le périmètre du RUE n’est actuellement pas bâti.

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4.3.6.2 AU NIVEAU DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES AUTOUR DES ÉTANGS

Le bâtiment HORECA abrite aujourd’hui l’accueil des locations de vacances d’Ourthe & Somme, un petit site de restauration « La Paillote Gaumaise », des locaux sportifs et une ancienne salle de concert.

Bien que des efforts de rénovation aient été entrepris par les gestionnaires de la « Paillote Gaumaise », le reste du bâtiment présente des traces de vétusté importantes. De plus, l’impact paysager du bâtiment depuis l’entrée du site et depuis la rue du Bon Lieu est très important : le bâtiment est massif et l’aspect extérieur ne correspond pas à l’ambiance « nature » du site.

FIGURE 25: VUES SUR LA PAILLOTE GAUMAISE (PHOTO AGORA – AOÛT 2016)

Le mini-golf est installé derrière le bâtiment HORECA. Le terrain manque d’entretien et son état s’est détérioré au fil des années.

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FIGURE 26: MINI-GOLF (PHOTO AGORA – AOÛT 2016)

Quelques jeux pour enfants sont présents devant le bâtiment HORECA et sur les berges de l’étang.

Un terrain d’éducation canine, bien entretenu, est utilisé par le CEC L’Espoir.

FIGURE 27: TERRAIN D’ÉDUCATION CANINE (PHOTO AGORA – AOÛT 2016)

Des terrains de tennis et de foot peu entretenus sont également proposés aux visiteurs

FIGURE 28 : TERRAIN DE FOOT (PHOTO AGORA – AOÛT 2016)

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4.3.6.3 S UR LE VERSANT OUEST – LE VILLAGE DE VACANCES ET LE CAMPING

La zone de loisirs de la Vallée de Rabais a été mise en œuvre à la fin des années septante, simultanément par l’intercommunale Idelux et par la Ligue des familles qui ont construit les premiers établissements d’hébergement. Le camping est venu s’ajouter au début des années quatre-vingt.

Depuis les années nonante, on assiste à la construction de premières ou secondes résidences par des particuliers qui rachètent les terrains lotis appartenant à Idelux, par l’intermédiaire de la société Ourthe et Somme.

Le village de vacances Ourthe et Somme comprend 154 bungalows. Un village de vacances familial du « Clos des Horles » (Partie 7 sur la carte) et le camping de 297 emplacements complètent l’offre touristique de la zone.

De plus, nous répertorions le bâtiment central servant de réception et regroupant des équipements collectifs (cafeteria, salle de sport, bureaux) et 1 hôtel de 3 étoiles.

Les zones bâties ont des caractéristiques particulières liées souvent à des périodes d’urbanisation différentes.

FIGURE 29: DÉCOUPAGE ANALYSE CADRE BÂTI VERSANT OUEST

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Partie 1 – Fonction : résidences de vacances

o Typologie : ensembles mitoyens de 2-3 logements o Implantation : alignement non parallèle à la voirie o Gabarit : combles habitables o Matériaux : blocs apparents et tuiles rouges o Abords : cours et terrasses devant les habitations

FIGURE 30:VUE DANS LA PARTIE 1, PHOTO AGORA 2016

Partie 2 – Fonction : première ou seconde résidences

o Typologie : ensemble de maisons unifamiliales séparées o Implantation : parallèle à la voirie et en recul par rapport à celle-ci o Gabarit : Rez + Combles o Matériaux : Crépis beige et tuiles rouges

FIGURE 31 : VUE DANS LA PARTIE 2, PHOTO AGORA 2016

Partie 3 – Fonction : première ou seconde résidences

o Typologie : lotissement sous couvert boisé, maisons unifamiliales séparées

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o Implantation : généralement parallèle à la voirie garage de plain- pied avec la voirie o Gabarit : Rez+ Combles ou Rez+1+ Combles o Matériaux : bois, pierre calcaire, tuiles rouges ou ardoises

FIGURE 32: VUE DANS LA PARTIE 3, PHOTO AGORA 2016

Partie 4 – Fonction : première ou seconde résidences

o Typologie : lotissement sous couvert boisé, maisons séparées o Implantation : parallèle à la voirie o Gabarit : rez+ Combles o Matériaux : bois, crépis et tuiles rouges ou ardoises

FIGURE 33: VUE DANS LA PARTIE 4, PHOTO AGORA 2016

Partie 5 – Fonction : première ou seconde résidences

o Typologie : lotissement sous couvert boisé, maisons séparées o Implantation : parallèle à la voirie o Gabarit : rez+ Combles o Matériaux : très variés

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FIGURE 34: VUE DANS LA PARTIE 5, PHOTO AGORA 2016

Partie 6 – Fonction : résidences de vacances

o Typologie : ensembles mitoyens de 2 à 4 habitations o Implantation : parallèle à la voirie ou aux courbes de niveaux o Gabarit : rez+ mezzanine o Matériaux : crépis beige et toitures en tuiles rouges

FIGURE 35: VUE DANS LA PARTIE 6, PHOTO AGORA 2016

Partie 7 – Fonction : seconde résidences, village de vacances « Clos des Horlées »

o Typologie : appartements de vacances de 50 m² groupés par 3-4 o Implantation : parallèle à la voirie o Matériaux : blocs de béton, bardage en bois, toiture en fibre-ciment bleu

FIGURE 36: VUE DANS LA PARTIE 7, PHOTO AGORA 2016

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Relais de la Vènerie - Fonction : hôtel 3 étoiles et restaurant gastronomique

o Implantation : parallèle à la voirie o Matériaux : crépis beige et toitures en tuiles rouges o Gabarit : rez+1+toiture

o FIGURE 37: RELAIS DE LA VÈNERIE

Bâtiment réception et bar/restaurant du camping + 18 bungalows + 3 maisons

o Gabarit : Rez o Matériaux : crépis beige et toiture en tuiles rouges o Abords : piscine extérieure et pataugeoire, un cabanon en bois servant à l’organisation des activités en plein air.

FIGURE 38 : BUNGALOWS, SOURCE OUTRE ET SOMME.BE

Camping « Colline de Rabais »Floreal

o 312 emplacements pour tentes o 26 caravanes (de maximum 6 personnes) mises en location

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FIGURE 39 : VUE AÉRIENNE (SOURCE OUTRE ET SOMME)

4.3.6.4 AU SUD DU SITE – L E VILLAGE D’ETHE

FIGURE 40 : VUE AÉRIENNE SUR LE VILLAGE D'ETHE (SOURCE PARAMOTEUR.BE)

Ethe est le type même du village-rue. Ses deux sections, Ethe et Belmont, s'étendent sur plus de 1 km.

Le village a été ravagé par les troupes allemandes en août 1914 : 256 maisons incendiées et 144 épargnées. Il fut reconstruit dans l’entre deux guerres, principalement le long de la rue Docteur Hustin.

Après 1960, de nouveaux quartiers apparaissent à Belmont et le long de la rue des Acacias et de la rue de la Gare.

Depuis 2000, les nouvelles constructions ne sont pas très nombreuses ; nous parlons ici des quelques maisons en prolongement de la rue des Acacias.

A proximité immédiate du site :

La rue du Bon Lieu :

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o Typologie : lotissement, maisons individuelles séparées (8 maisons) o Implantation : parallèle à la voirie, recul o Gabarit : rez+ combles, R+1+ combles o Matériaux : crépis, et tuiles rouges

FIGURE 41: VUE RUE BON LIEU, SOURCE AGORA 2016

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4.3.7 STRUCTURE PHYSIQUE

4.3.7.1 CLIMAT

La commune de Virton comme la majorité des communes de Belgique doit faire face aux évolutions climatiques déjà observées et attendues pour les années à venir. Le climat est un climat tempéré assez représentatif de l’ensemble wallon. Cependant, cette évolution climatique continuera à avoir pour effet l’augmentation des épisodes météorologiques « inhabituels » tels que l’augmentation de l’intensité des pluies et orages, le renforcement de l’intensité et de la fréquence des tempêtes, la survenance d’hivers très rigoureux ou au contraire trop doux et d’étés marqués par de fortes chaleurs et sècheresses ou au contraire trop froids et humides.

Cette évolution climatique nécessite donc une adaptation de la façon de faire de l’urbanisme et de l’architecture en prenant en considération des éléments qui étaient jusqu’il y a peu jugés peu pertinents (isolation, protection solaire, protection aux vents, gestion des eaux de pluies, etc.).

4.3.7.2 RELIEF

La commune de Virton est situé dans la région géographique de la Lorraine belge centrale dont le relief de la région est constitué de cuestas (collines aux versants asymétriques : un versant à pente raide, le front de cuesta et un versant en pente faible, le revers de la cuesta) orientées SW-NE et séparées par des dépressions. Cette géomorphologie particulière offre une variété de reliefs et de paysages.

Trois cuestas différentes peuvent être distinguées dans la région : • Cuesta sinémurienne en bordure du massif ardennais ; elle résulte de l’affleurement des calcaires de Florenville ; • Cuesta des Macignos, issue de l’affleurement des macignos de Messancy et d’Aubange posés sur les argiles et schistes d’Ethe ; • Cuesta de l’oolithe (calcaire de Longwy) a été dégagée par la Vire suit la frontière française ; elle est la plus élevée et la plus marquée dans le paysage. Le bloc diagramme repris à la figure ci-dessous, représente une vue générale simplifiée du relief de la Lorraine belge.

⇒ La commune de Virton est située au pied de la cuesta des Macignos tandis que le périmètre du RUE prend place sur le revers de la cuesta sinémurienne.

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FIGURE 42 : BLOC DIAGRAMME DE LA LORRAINE (SOURCE : GÉOGRAPHIE DE LA BELGIQUE. EDITION DU CRÉDIT COMMUNAL, BRUXELLES, 1992, P.168)

Plus localement, le périmètre du RUE se situe sur un talus de la rive gauche du Rabais. L’altitude varie de ± 220m au niveau des étangs de la vallée du Rabais à 293m au point le plus haut sur le plateau.

⇒ Les pentes sont importantes au niveau du talus pour s’adoucir sur la partie haute du périmètre. Au milieu du périmètre une dépression perpendiculaire à la vallée du Rabais rythme le relief.

FIGURE 43 : CLASSE DES PENTES (SOURCE : SPW)

FIGURE 44 : RELIEF (FOND DE PLAN : PICC, ANNOTATIONS : AGORA)

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4.3.7.3 GÉOLOGIE

D‘un point de vue géologique, la région correspond aux terrains mésozoïques d’âge jurassique du sud de la Belgique.

Le substrat est constitué de roches sédimentaires appartenant à la bordure septentrionale du Bassin de Paris qui s’étend du sud de la Belgique au centre de la France. Ces sédiments ont été déposés en marge du Golfe de Luxembourg, mer intérieure qui occupait cette dépression du début du Secondaire jusqu’à la fin du Tertiaire.

On trouve, au niveau communal, des roches d’âges secondaires et des sédiments quaternaires. Les plus anciennes se retrouvent dans le nord de la commune tandis que les plus récentes affleurent dans le sud de l’entité.

Le périmètre du RUE prend place sur les formations du Sinémurien (185 millions d’années) suivantes :

• Formation de Luxembourg (en jaune sur la figure suivante) : alternance de bancs pluridécimétriques de grès calcaires et de grès tendres, jaunes à orange à stratifications obliques parfois interrompues par des horizons de calcaire à lumachelle ; • Formation d’Arlon (membre d’Hondelange, en bleu sur la figure suivante) : calcaires argileux et argiles sableuses fossilifères.

Notons également qu’au niveau de la vallée du Rabais et des cours d’eau, on trouve des alluvions modernes. Les alluvions ont une épaisseur variable ; elles constituent le lit des cours d’eau et dessinent les plaines alluviales.

FIGURE 45 : GÉOLOGIE (SOURCE : EXTRAIT DE LA CARTE GÉOLOGIQUE, SPW/DGARNE)

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4.3.7.4 SOUS-SOL

⇒ Le site n’est pas soumis aux risques naturels de type phénomènes karstiques, éboulement ou glissement de terrain. ⇒ La commune de Virton est reprise en zone sismique 0 (sur une échelle de 4). Les risques sismiques sont donc négligeables dans la zone. ⇒ Concernant les risques géologiques et miniers, aucune information n’indique la présence de contraintes (puits de mines, galeries souterraines, etc.) pour une urbanisation du site. Des risques d’instabilité du sous-sol ne peuvent toutefois être écartés.

Le radon est un gaz naturel qui provient de la désintégration du radium qui vient lui de la désintégration de l'uranium naturellement présent dans les roches du sol. Il est principalement présent dans le sous-sol, où sa concentration est fonction de la géologie (les schistes, les phyllades et les granites contiennent le plus de radon).

En Belgique, la concentration moyenne en radon dans les habitations est de 53 Bq/m³. Toutefois, la concentration en radon peut varier fortement d'une région à l'autre et même d’un bâtiment à l’autre. L’arrondissement de Virton est repris dans la catégorie 1 à 5 % (classe 1b) des maisons ayant une concentration supérieure à 400 Bq/m³. Un peu plus de 75 % des mesures ont révélé une concentration en radon inférieure à 100 Bq/m³. Il n’existe aucune législation belge en la matière, cependant, une valeur de 400 Bq/m³ est considérée comme valeur de référence. Les recommandations de l’Union européenne, adoptées par la Belgique, demandent d’agir pour des taux de radon de 400 Bq/m³ dans les maisons existantes et de 200 Bq/m³ pour les nouvelles maisons. Il y a lieu de vraiment s’inquiéter lorsque la concentration en radon dépasse 1.000 Bq/m³.

FIGURE 46 : RADON DANS LA COMMUNE DE VIRTON (SOURCE : AGENCE FÉDÉRALE DE CONTRÔLE NUCLÉAIRE)

Malgré le fait que le sous-sol de la commune offre de nombreuses ressources, il n’y a aujourd’hui plus aucune carrière en exploitation sur le territoire communal. Les principales roches exploitées étaient essentiellement les calcaires du Sinémurien et du Bajocien, ainsi que les calcaires sableux de Florenville.

4.3.7.5 PÉDOLOGIE

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Vu la nature du substrat rocheux, on retrouve principalement, au sein du périmètre d’étude, des sols sableux à limono-sableux dont le drainage naturel est souvent excessif ou légèrement excessif. Il s’agit de sols légers et acides, à capacité de rétention en eau très faible.

On note également sur le haut du versant, une poche de sol argileux dont le drainage naturel est favorable à imparfait. Ce sol argileux trouve probablement son origine dans l’altération des calcaires argileux et argiles sableuses fossilifères des formations du Sinémurien.

FIGURE 47 : PÉDOLOGIE (SOURCE : SPW-DGO3) ⇒ Le site n’a jusqu’à ce jour pas accueilli d’activités anthropiques polluantes (utilisation comme prairies permanentes et zones boisées) et n’est donc pas susceptible de renfermer une éventuelle pollution du sol. La qualité sanitaire du sol peut donc être jugée comme bonne.

4.3.7.6 HYDROLOGIE

⇒ Le site du RUE n’est pas situé en zone soumise à l’aléa inondation par débordement de cours d’eau2 mais vu le relief il peut être soumis à des inondations par ruissellement.

La commune de Virton est entièrement incluse dans le sous-bassin hydrographique de la Semois – Chiers, affluents de la Meuse.

La commune est à cheval sur trois bassins versants : • Le Ton en amont du confluent avec la Vire (Vire exclue) ; • La Vire ; • Le Ton, du confluent avec la Vire au confluent avec la Chiers (Chevratte et Chiers).

Le réseau hydrographique est assez bien développé sur la commune ; il est composé de deux cours d’eau importants : le Ton, la Vire et de leurs nombreux affluents.

2 Il ne s’agit pas forcément de zones qui ont déjà été inondées mais de zones qui pourraient être inondées et qui sont donc renseignées comme inondables.

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Le périmètre d’étude se situe en rive gauche du ruisseau de Rabais qui est un affluent du Ton. Il s’agit d’un cours d’eau classé en 2e catégorie (gestionnaire = Province). A hauteur du site du RUE, le Rabais se décline en un chapelet de 3 étangs.

FIGURE 48 : RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE LOCAL

Le site du RUE peut être soumis à des inondations par ruissellement. La cartographie des aléas d’inondation par ruissellement met en évidence des axes d’écoulement préférentiel des eaux où il existe une probabilité d’inondation suite à la concentration naturelle des eaux de ruissellement de surface.

Le principal axe de ruissellement concentré s’écoule le long de la dépression située perpendiculairement à la vallée du Rabais. Les risques d’accumulation d’eau de ruissellement sont limités au point bas de cet axe.

Le site du RUE n’est pas situé en zone soumise à l’aléa inondation par débordement de cours d’eau3. Notons toutefois que de part et d’autre du Rabais, et notamment au niveau des étangs, l’aléa d’inondations par débordement est faible. La classe de hauteur d’eau de la zone inondable n’est toutefois pas déterminée par la cartographie relative aux inondations de la Région wallonne.

3 Il ne s’agit pas forcément de zones qui ont déjà été inondées mais de zones qui pourraient être inondées et qui sont donc renseignées comme inondables.

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FIGURE 49 : ALÉAS D’INONDATIONS PAR DÉBORDEMENT DE COURS D’EAU ET PAR RUISSELLEMENT (SOURCE : WALONMAP, APPLICATION INONDATIONS)

Aucun captage d’eau souterraine ne se situe au niveau du périmètre d’étude. Le captage le plus proche (sans zone de prévention) se trouve à environ 450 mètres au sud-est du périmètre d’étude. Celui-ci appartient à un particulier et est destiné aux activités agricoles (élevage).

Enfin, on peut aussi observer 4 captages pour lesquels il existe une zone de prévention forfaitaire au nord du site. Il s’agit de captages destinés à la distribution publique d’eau (commune). Ils sont situés à plus de 1,3 km pour le plus proche et environ 2 km pour le plus éloigné.

Le plus grand des trois étangs de Rabais est une zone de baignade, officiellement désignée depuis le 25 octobre 1990.

Le gestionnaire de la zone baignade est la S.A. Vallée du Rabais et le gestionnaire de la qualité des eaux de baignade est la DGARNE. La zone de baignade a été qualifiée d’excellente qualité au 25/07/2016 et pour l’ensemble de l’année 2015 (Source : aquabact.environnement.wallonie.be).

« La fréquentation moyenne observée sur la zone par temps chaud et ensoleillé est quasi nulle. En effet, vu la température moyenne de l’eau de baignade sur la zone, aucun baigneur ne fréquente la zone de baignade de l’étang de Rabais à Virton (la baignade y est d’ailleurs interdite par le gestionnaire de la zone). Seules les activités de kayaks et de pédalos attirent un grand nombre de personnes autour de la zone » (Source : Protectis S.A. – DGARNE-SPW, juin 2011. Profil de Baignade – La vallée de Ravais).

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4.3.8 ENVIRONNEMENT NATUREL

4.3.8.1 L OI SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE

⇒ Aucune zone protégée (hors Natura 2000) au sens de la Loi sur la Conservation de la Nature n’est présente au sein du site du projet.

La Loi sur la Conservation de la Nature du 12 juillet 1973 (M.B. du 11 septembre 1973) prévoit différents types de statuts de zones protégées :

• la réserve naturelle domaniale (RND) qui concerne les terrains propriétés de la Région wallonne ou les terrains communaux mis à la disposition de la Région dans ce but ; • la réserve naturelle agréée (RNA) qui est gérée par une personne physique ou morale autre que la Région wallonne et qui est reconnue à ce titre ; • la réserve forestière (RF) qui est une forêt de sauvegarder des faciès caractéristiques ou remarquables des peuplements d'essences indigènes et d'y assurer l'intégrité du sol et du milieu ; • la zone humide d'intérêt biologique (ZHIB) dont la valeur écologique et scientifique est reconnue ; • la cavité souterraine d'intérêt scientifique (CSIS) dont la valeur écologique, géologique, historique et scientifique est reconnue. Sur le territoire de la commune de Virton, on dénombre trois réserves naturelles domaniales (RND), quatre zones humides d’intérêt biologique (ZHIB) et une cavité souterraine d’intérêt scientifique (CSIS).

Aucune zone protégée (hors Natura 2000) au sens de la Loi sur la Conservation de la Nature n’est présent au sein du site du projet.

On notera toutefois la présence en aval du Rabais la présence de la ZHIB « Marais du Ton » au lieu-dit « Fagne Pierrard ». Il s’agit d’une vaste zone humide s'étend le long du Ton, au sud du village de Ethe, en Lorraine. Elle comprend une très intéressante mosaïque de végétations : roselières, jonçaies, magnocariçaies, aulnaie rivulaire, ... on y rencontre plusieurs espèces très menacées sur le territoire wallon, notamment parmi les lépidoptères.

FIGURE 50 : ZHIB « MARAIS DU TON » (PARTIE)

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4.3.8.2 SITES DE GRAND I NTÉRÊT BIOLOGIQUE

⇒ Le site du RUE comprend environ 1,86 ha du SGIB 1316 « Vallée de Rabais » qui est entièrement inclus dans une zone Natura 2000.

Les Sites de Grand Intérêt Biologique (SGIB) correspondent à des unités géographiques homogènes qui ont un grand intérêt biologique. Ces sites résultent de plusieurs projets d’inventaire menés en Wallonie qui visent à répertorier les sites qui présentent des espèces ou des habitats protégés ou menacés ou qui présentent un intérêt biologique/écologique quelconque.

On dénombre 56 SGIB sur le territoire de la commune de Virton.

FIGURE 51 : SITES DE GRAND INTÉRÊT BIOLOGIQUE

Le site du RUE comprend une partie du SGIB 1316 « Vallée de Rabais » qui est entièrement inclus dans une zone Natura 2000 (voir ci-après). Environ 1,86 ha sur les 550 ha qui composent le SGIB sont ainsi inclus dans le périmètre du RUE.

On notera également le SGIB 1688 « Marais du Ton et Fagne Pierrard » qui se situe en aval du périmètre d’étude. Ce SGIB coïncide avec la ZHIB « Marais du Ton ».

Deux petits SGIB sont également situés au nord du périmètre du RUE et correspondent aux anciennes carrières de la Vallée de Rabais :

• 774 – Carrière de la Vallée de Rabais – nord : « Cette petite carrière de grès, ouverte sur la rive gauche du ruisseau de Rabais, comprend une falaise bien exposée mais presque entièrement dissimulée par des ligneux déjà âgés, et le fond couvert par un bosquet d'arbres et un lambeau de pelouse sèche plus ou moins dégradée selon les endroits, avec une petite station de Botrychium lunaria. Présence de plusieurs plages de Pyrola rotundifolia et d'Epipactis atrorubens, et de Calluna vulgaris sur le haut de la falaise ». • 775 – Carrière de la Vallée de Rabais – sud : « Cette petite carrière située sur la rive gauche du ruisseau de Rabais comprend une falaise de grès/sable plus ou moins arborée où poussent e.a. Epipactis atrorubens, Acinos arvensis et Pyrola rotundifolia,

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le fond de l'ancienne excavation où la végétation de pelouse sèche ne persiste qu'à certains endroits, et un petit replat arboré où se trouve une station non négligeable de Monotropa hypopitys ».

4.3.8.3 ARBRES ET HAIES REMARQUABLES

En Région wallonne, des listes qui répertorient les arbres et haies remarquables sont établies conformément aux articles 266 et 267 du CWATUP.

Au sein de la commune de Virton, on dénombre 16 arbres remarquables isolés, 7 groupes d’arbres et 3 haies ou alignements remarquables.

Aucun de ces éléments remarquables ne se situe à moins de 2 kilomètres du périmètre du RUE.

4.3.8.4 PCDN – L OCALISATION DU SITE DANS LE RÉSEAU ÉCOLOGIQUE

Le PCDN a été réalisé en septembre 1997. Le but premier de ce PCDN est de préserver et d’améliorer le patrimoine naturel de la commune de Virton. C’est une démarche participative confiée à la commune et ses représentants, et aux citoyens.

L’inventaire du milieu naturel et la cartographie du réseau écologique ont été réalisés par le Centre Marie-Victorin.

Les principales conclusions de cet inventaire sont :

« Sur le territoire de Virton, les aspects principaux du réseau écologique ont été mis en évidence. Ce réseau est bien conservé en forêt où une gestion adéquate est appliquée pour le maintien de la biodiversité.

Les problèmes inhérents à Virton concernent principalement les zones agricoles et les terrains humides. Le bocage, bien conservé sur le territoire communal en général, dans la région de Saint-Mard en particulier, est menacé à court et moyen termes par les remembrements projetés sur le territoire agricole. Les prairies extensives de fauche et les prairies humides sont considérablement « améliorées », abandonnées ou plantées de peupliers ; l’ensemble aboutit à une banalisation des milieux. Les fanges humides (Fagne Pierrard, fonds de vallées), partiellement remblayées ou plantées de peupliers ou d’épicéas, sont insuffisamment protégées par leur statut au plan de secteur, de même que les friches encore présentes au cœur de Virton même. Sans une intervention rapide, les plus belles zones humides de l’entité de Virton sont appelées à disparaître inexorablement ».

La stratégie d’action élaborée est divisée en plusieurs grands thèmes :

• L’eau : o Améliorer la qualité de l’eau ; o Entretien et remise en état des zones humides ; o Sauvegarde du patrimoine bâti remarquable construit à proximité des sources et points d’eau. • L’agriculture : o Encourager les agriculteurs à utiliser des techniques compatibles avec le respect de l’environnement ; o Remédier à l’émiettement du foncier ;

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o Coordonner l’avis de déboisement en fonction de la carte du réseau écologique. • La forêt : o Détermination d’une gestion conservatoire garantissant une plus grande biodiversité. • Le tourisme : o Prendre en compte l’aspect nature dans le développement touristique ; o Renforcer l’hébergement pour jeunes et mouvements divers ; o Définir de nouveaux circuits de promenade accompagnés de dépliants d’information. • Les milieux naturels : o Maintenir les zones de parc au plan de secteur et les aménager, si nécessaire, afin qu’elles puissent remplir leur rôle social ; o Créer un maillage de promenade dans un cadre naturel. Des fiches projets ont été élaborées en collaboration avec le bureau d’études, la commune et le groupe de travail et des actions concrètes ont été proposées.

Les inventaires du PCDN indiquent l’intérêt biologique du périmètre du RUE.

• Zones centrales : Aucune zone centrale ne se situe au sein du périmètre d’étude. Les étangs situés dans la vallée du Rabais, au nord-ouest et au sud- ouest du périmètre sont repris en zones centrales indiquant leur grande valeur écologique. • Zones de développement : Au sein du périmètre du RUE, trois zones distinctes sont reprises en zone de développement fermée. Il s’agit de zones ou de bandes boisées. Notons qu’une grande partie du bois de Bon-Lieu est également en zone de développement fermée. • Zones de liaison : Au sein du périmètre du RUE, le versant de la Vallée du Rabais est repris en zone de liaison. Un bois au sud-est du périmètre est également repris en zone de liaison tout comme une prairie située au nord- est.

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FIGURE 52 : EXTRAIT DU PLAN COMMUNAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA NATURE

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201

9 N

G ATURA ATURA ÉNÉRALITÉS 2000 haut degré de protection. des sites, des désignation la Avec à notification. ou à autorisation soumis et d'actes d'interdictions série en une consistent mesures Ces Nature,un ensemble de Depuis le 13 janvier 2011, suite à une modification de laLoi sur la Conservation de la recouvert de zones Natura 2000. Natura zones de recouvert couvrant plus de 3.500 ha soit 37% du territoire communal ( sites Natura 2000sontCinq sur présents dele territoire commune la Virton, de A ce jour, 91 sit site. à se détériorer du conservation l'échelle les mesureset préventives base àde respecter éviter pour voir les de états de "O NaturaLe réseau mise 2000résulte la de œuvre en des européennes Directives site fait ou fera l'objet d'un les de manière en prendre par compte les propriétaireset les et wallon en 2002, 2004 et 2005. Depuis, chaque site fait l'objet d'inventaires biologiques Les périmètres des sites Natura2000 ont fait du l'objet Gouvernement de décisions conservation favorable. à l'échel importants certain nombre de populations d'espèces et des biotopes considérés comme « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

" (79/409/CEE)iseaux "Habitats et BE340 BE340 BE340 d'une cartographie détaillée pour bien identifier les enjeux biologiques et la Code 60 64 61

Chevratte et duet Ton de la Vire de supérieur supérieur Laclairea Nom d Vallées Vallées Vallées RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET u et du Rabais Bassin Bassin de la la de Zone de loisirs « de loisirs Zone site es Natura 2000 ont fait l'objet d'un arrêté désignation.de de de u le européenne et le européenneet il lesquels pour garantir faut un état de

mesures générales

Superfici 2.829,76 1.354,05 e totale 291,61 du site (ha) arrêté désignation de

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

mesures particulières " (92/43/CEE).Ces Directives communal Superficie territoire 1.350,38 273,3 sur le 0,74 (ha)

s'appliquent à tous les sites sélectionn sites à les tous s'appliquent

–

côté Ethe Ethe côté définissant les enjeux biologiques biologiques enjeux les définissant communal du sitesur % du total% territoire 47,7 93,7 s 0,1 le 'appliquent, assurant un plus

» à» Virton

gestionnaires. Chaque

visent à à visent unprotéger Superfici RUE (ha)RUE e sur le site dusite 9.450est ha) qui 1,84 76 - -

/ 193

2000 » 2000 total du site sur du le site

% du 0,07 RUE - -

és. és.

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9

F IGURE IGURE Les 2000 concernéssites Natura le par périmètre du RUE sont suivent. Ces deux sites Natura 2000 font l’objet d’une description dans les chapitres qui « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA BE340 BE340 53 • • 66 65

:

TABLEAU DES SITES SITES DES TABLEAU « « « « 1,84 ha. de est RUE du périmètre superficie d’études. La périmètre de incluse est cette prairie dans le qui 2 Natura zone en fauche de prairie Une RUE. communautaires à l’ouest des étangs de Rabais et au nord du périmètre du directement en contact avec ce site. retrouveOn des habitats Rabais, à environ 600 m du périmètre d’études. étant du RUE périmètre donné sa loc Les vallées de et Laclaireau du Rabais Les de et Vire Vallées la du »Ton Montquin bajocienn supérieur supérieur et du Ton de la Vire Vire la de Vallée du du Vallée RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Ruette Ton Ton Bassin Bassin

Côte tin à tin e de Zone de loisirs « de loisirs Zone et et

N ATURA 2.656,02 3.055,98

2000

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

SUR LE TERRITOIRE C TERRITOIRE LE SUR 1.661,06 236,17

: ce site est également concerné par le par concerné également est site ce : alisation en aval du cours d’eau de

» 000 est également comprise dans le le dans comprise également est 000 – : le: se périmètre trouve effet en côté Ethe Ethe côté OMMUNAL 54,4 8,9

» à» Virton

: 77 - -

/ 193

2000 » 2000

- -

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA F IGURE IGURE RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone 54

:

LOCALISATION DES SI

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

TES NATURA TES

2000 – À À côté Ethe Ethe côté PROXIMITÉ DU SITE DU PROXIMITÉ » à» Virton

78

/ 193

2000 » 2000

4.3.8.5.2 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

BE34061

« V « corynéphore à l'est aux pelouses sur sable calcaire à l'ouest. Selon les caractéristiques des sables, les pelouses associées vont des pelouses à en Wal plus riches (lichens, bryophytes, phanérogames, invertébrés) et les plus représenta Buzenol, de la Haie de Han, de la Haie de Chantemelle, ruisseau du Cron...) parmi les Ce site par leur étendue et leur état de conservati Les forêts alluviales développées le long du ruisseau de Laclaireau sont remarquables forestier typique de la Gaume, du bois de Chatillon jusqu'au bois de Sainte Marie. Laclaireau et du Rabais ainsi que de leur affluents, formant un important massif « a) pélerin, de la pie dela pélerin, d'importantes populations reproductrices du pic mar ainsi que du pic noir, du faucon gran Le en Belgique. La vallée de Laclaireau constitue une des dernières zones de présence de la gélinotte maigres de fauche particulièrement bien conservés. L'ensemble bocager situé au nord de Ethe comprend d'importantes surfaces deprés 92/43/CEE « 92/43/CEE la I Directive de de l’annexe sens au prioritaires par ailleurs eux sont d’entre Trois de Conservation (Zones Natura 2000). d’habitats naturels dont la conservat néc ion Conservation de la Nature De nombreux habitats d’intérêt communautaires (annexe VIII de la Loi sur la Bechstein ainsi qu'occasionnel que la présence régulière du grand murin, dugrand rhinolophe, du vespertilion de Le site renferme une colonie de reproduction du vespertilion à oreilles échancrées ainsi ulationspop reproductrices d'importance régionale. L'agrion de Mercure est présent dans la vallée duruisseau deLaclaireau avec des crapaud calamite en lien direct avec le camp militaire de Lagland. et de landes sur sables et offrent un habitat adéquat au lézard des souches et au Les différentes sablières incluses dans le site permettent le déve b) d'import Le site contient plusieurs espèces rares et protégées avec des populations « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA Ce site englobe au sein de la cuesta Sinémurienne les vallées des ruisseaux de

ALLÉES DE DE ALLÉES

Description du site Description Habitats d’intérêtcommunautaires

lonie. renferme un important réseau de crons et de ruisseaux incrustants (Cron de ance na ance d intérêt ornithologique du site repose également sur la présence

Habitats »

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET L Zone de loisirs « de loisirs Zone ACLAIREAUDU ET tionale - grièche écorcheur.

, ils sont marqués d’un astérisque au tableau suivant. tableau au astérisque d’un marqués sont ils ,

».

) ont été répertoriés au sein de ce site Natura 2000. Il s’agit 2000.Ils’agit ont ce Natura ) site de répertoriéssein été au lement

Vallée de Rabais Rabais de Vallée R du petitrhinolophe. ABAIS

on. » » essite la désignation de Zones Spéciales Zones de désignation la essite

– côté Ethe Ethe côté

» à» Virton loppement de pelouses

79

/ 193

2000 » 2000

tifs

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION F IGURE IGURE

201 55 9

:

L ISTE DES HABITATS D HABITATS DES ISTE d’assure habitat, afin d‘oiseaux qui font l’objet de mesures de conservation spéciale concernant leur les la espèces 2009/147/CE. visées d’espèces Ide Il s’agit l’annexe Directive à reprend c) Les désignation de zones spéciales de conservation. la nécessite la conservation dont communautaires végétales d’intérêt et animales espèces des Ils’agit 92/43/CEE. Directive la les espèces IIde visées l’annexe à reprend Les espèces mentionnées à IX l’annexe de Loi la « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

'

INTÉRÊT COMMUNAUTAIR espèces men communautaires Espèces LESQUELS LE SITE SITE LE LESQUELS RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone tionnées à l’annexe XI de la Loi sur la Conservation de la Nature r leur survie et leur reproduction survier leur reproduction aire de leur leur dans et distribution. E DE L DE E BE34061 ' ANNEXE ANNEXE

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

EST DÉSIGNÉ EST VIII

DE LA L

OI SUR LA SURLA OI

– côté Ethe Ethe côté sur la Cons la sur C ONSERVATION DE LA LA DE ONSERVATION » à» Virton ervation de la Nature 80

/ N 193 ATURE POUR

2000 » 2000

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION F IGURE IGURE

201 9 56

:

TABLEAU DES ESPÈCES DES TABLEAU Le site NaturaLe site 2000de « e) : suivantes de gestion unités les de lelong du RUE du périmètre proximité A zones majoritairementde forestières gérées les par pouvoirs publics. UG de site Il temp du est de s’agit Gestion l’Unité composée 2. principale matrice La des habita à l’instar composé, d) « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Unités de gestion de Unités • • • • • • Vulnérabilité DES ANNEXES ANNEXES DES

UG1 UG1 d'eau. des cours limitrophes prairies les dans fertilisants de Epandage Pollution des eaux ; eaux des Pollution en forêttroués ; morts d'arbres proportion intéressante garder une à Veiller Conserver la structure la Conserver actuelle la de avecforêt sous de vastes clairièresl' de pour Vei ller à préserver des lisières forestières feuillues, des milieux de lande de lande ou des milieux feuillues, forestières lisières des à ller préserver RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET – Zone de loisirs « de loisirs Zone Milieux Milieux IX

ET ET BE34061 VI

DE LA aquatiques

La de et Laclaireau Rabais vallée de valléela du L

EST DÉSIGNÉ EST OI SUR LE LE SUR OI

ts communautaires, d’une mosaïque d’unité de gestion.

Vallée de Rabais Rabais de Vallée ; Engoulevent d'Europe; C ONSERVATION LA DE

la vallée du Rabais, on retrouve également – côté Ethe Ethe côté N ATURE POUR LESQUELLES LE SITE SITE LE LESQUELLES POUR ATURE

» à» Virton - étage arboré ; étage arboré

81

/ 193

et d'arbres d'arbres et

2000 » 2000

» est est »

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 F IGURE IGURE 9

57

:

U NITÉS DE GESTION DU DU GESTION DE NITÉS pointe) ci Milieux ouverts prioritaires. ouverts Milieux Au niveau dupéri f) sableuses, les habitats rocheux ou encore les landes sèches de qualité biologique exceptionnelle ; des Source mégaphorbiaies ; des prairies :diverses prairies les tourbières, les prairies humides oligotrophes, les landes humides, les cette composent unité qui naturels de milieux gestionLes sont des milieux humides : dév « La plupartLa de ces espèces sont rares spécialisées,ou c’est-à- sont importants car ils hébergent un nombre élevé d’espèces animales et végétales. arbres) qui présentent un intérêt exceptionnel pour la biodiversité. Ces milieux naturels « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Cette unité de gestion regroupe les milieux ouverts (qui ne sont pas couverts par des eloppent uniquement dans ces types de milieux. • • • UG 2 – 2 UG

: Naturawal,octobre « 2012. UG10 UG8 UG7 UG7 - après. SITE SITE prioritaires ouverts Milieux RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET – – N – Zone de loisirs « de loisirs Zone Forêts indigènes de grand intérêt biologique ; ; alluviales prioritaires Forêts ATURA Forêtsindigènes non liaisons. de

mètre du on retrouveRUE, également de UG 2 gestion l’unité – 2000

À PROXIMIT À

Une description de description cette unitéUne est au de reprise gestion

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

É PÉRIMÈTREÉ DU DU UG2 UG2 – prioritaires ouverts Milieux milieuxsecs : lespelouses calcairesou

de fauche pas peuou fertilisées mais –

côté Ethe Ethe côté

RUE

(S OURCE

». » à» Virton ;

:

W AL dire qu’elles se qu’elles dire 82 O

N ». ». Version / M 193 AP

) ) 2000 » 2000

1.3.

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

soumis à autorisation Actes : interdits actes Les « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA • • • • • • • • • • • • • • • •

forestière. aux affe ctationsDéroger reprises au plan de secteur, en particulier la zone Conservation de la Nature. Détruire des espèces strictement protégées au sens lade Loi sur la Abattre des arbres isolés de plus de 30 ans sans permis d’urbanisme. deans permis 30 sans de plus des isolés arbres Abattre Arracher une haie sans permis d’urbanisme. rest de localisés et ponctuels travaux les pour sauf prairies en sursemis Le refuges refuges devront maintenuesêtre le delong élém ces présence de cours d’eau, de haies, d’alignements d’arbres, ces bandes moin au représentant Toute fauche qui ne maintiendrait pas des bandes refuges non fauchées lorsque ces actes sont prévus dans un plan de gestion. Tout pâturage et toute fauche entre le 1er novembre et le 15 juin, sauf totalisant ans 10 Par parcelle ou par propriété d’un seul tenant, toute coupe comptabilisée sur gadoues de fosses septiques. ou organique, dont fumier, fiente, purin, lisier, compost, boues d’é Le stockage et l’épandage de tout amendement et de tout en (entrées de parcelles,points d’abreuvement,chemins)). rechargements les pasvisés sont sol. (Ne relief du du modifications Les L’affouragementdu bétail. Cetteàpérimètre. mesure s’applique date la le par fixée Gouvernement. un plande gestion ou, pour l’accès aux plans d’eau, sur maximum 25 % du sauf aux points d’abreuvement aménagés (e), aux plans d’eau prévus dans L’accès du bétail aux berges des cours d’eau et plans d’eau dont les mares, : l’utilisation lorsque L’utilisation de tous les produits herbicides. La mesure n’est pas d’application que des drains et fossés prévus dans un plan de gestion. i ains de voirie de bord des fossés l’exception à de fossés, fonction en remise La création ou la remise en fonction de drains ainsi quele creusement o Le labour permanentes. prairies des labour Le auration de sangliers. de dégâts auration o o RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

Zone de loisirs « de loisirs Zone publique, 1. s’inscr une largeur maximale de 50 cm de part et d’a des protection la électriques clôtures pour 3. en fonctionnement sur de produits sélectifs, produits de pulvérisateur à dos contre les orties,chardons etrumex, au moyen 2. pour le traitement localisé par pulvérisateur à lance ou par

de terres agricoles à moins de 1 m des crêtes de de crêtes mfossés. berges des des 1 de terresmoins à de agricoles plus de 30 % des cordons rivulaires. it dans un plan de lutte mené ou imposé par l’autorité de unit par mené ou imposé dans plan lutte l’autorité

s 5 %s 5 la de surface totale la de parcelle. En cas de

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

– côté Ethe Ethe côté

» à» Virton ents.

utre de la clôture.

83

/ 193 grais minéral grais

puration, 2000 » 2000

u la la u

4.3.8.5.3 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

BE34064

« « 92/43/CEE « 92/43/CEE I Directive de la sens de l’annexe au prioritaires ailleurs par sont alluviales forêts Les de Conservation (Zones Natura 2000). d’habitats naturels dont la conservation nécessite la dés 2000.Ils’a ont ce Natura site de répertoriéssein été de Nature) au la Conservation nombreuxDe habitats d’intérêt communautaires (annexe VIII de la Loi sur la Actes soumis à notification Actes a) b) et Latour constitue le bastionla de présence dugrand cuivrédesmarais enBelgique. de le des avec majeur étangs complexe intérêt ornithologique un présente Le site climaciques. chênaies des que ainsi marécageuses cariçaies, de mégaphorbiaies, de alluviales, prairies et l'agriculture abandonnéesprés humides par prairies plusieurs zones humides de grand intérêt biologique correspondant à d'anciennes ainsi que la vallée du Ton de Ethe à Dam Remy la à Saint de confluence Vire la vallée la de englobe Le site avec la vallée duTon

V « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

ALLÉES DE LA LA DE ALLÉES • Description du site Description • • Habitats d’intérêtcommunautaire

eux. entre mètres 7 minimum de distants de peupliers replantation la vise pas Toute plant de sangliers. de dégâts restauration de localisés et travaux ponctuels de s’agit lorsqu’il en prairies sursemis Le existants. fonctionnels drains fossés et ende normal L’entreti Habitats

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone V IREDU ET ation ou d’arbres replantation d’arbustes. Cette mesure ne », ils sont marqué sont ils »,

T Vallée de Rabais Rabais de Vallée ON » »

s d’un astérisque au tableau suivant. picourt. Larges vallées alluviales comprenant comprenant vallées alluviales Larges picourt.

–

côté Ethe Ethe côté ignation de Zones Spéciales entant une mosaïque de

» à» Virton d'aulnaie alluviales à à alluviales d'aulnaie 84

/ 193

2000 » 2000

git git

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION F IGURE IGURE

201 58 9

:

L ISTE DES HABITATS D HABITATS DES ISTE F IGURE IGURE l'habitat naturel ou susceptible(s) d'abriter (lorsque les données précises ne sont pas disponibles) conservation bonne; C : conservation moyenne; UG HIC* : unité(s) de gestion abritant : : estimationLégende EC de l'état de conservation; A conservation: excellente; :B fluitantis et Callitricho du fluitantis 3260 : Rivières de Hydrocharition; 3150 : Lacs eutrophes naturels avec végétation du t 3140 : Eaux oligo incarnae, Salicionalbae). 91E0* européennes duCarpinion 9160 : Chênaies pédonculées ou chênaies 9130 : Hêtraies de l'Asperulo officinalis) Sanguisorba 6510 : Pelouses maigres de fauche de basse altitude (Al alpin à 6430 : Mégaphorbiaies hydrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnards c) « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

' 59 INTÉRÊT COMMUNAUTAIR communautaires Espèces :

s ; : Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno excelsior et Fraxinus glutinosa Alnus à : alluviales Forêts L OCALISATION DES HABI DES OCALISATION L RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET ESQUELS LE SITE SITE LE ESQUELS Zone de loisirs « de loisirs Zone

d'intérêt communautaire communautaire " d'intérêt prioritaire; - s étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. ; E DE L DE E

-Batrachion; TATS DU SITE SITE DU TATS ; betuli BE34064 - ' Fagetum ANNEXE ANNEXE

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

EST DÉSIGNÉ EST VIII BE34064 ;

DE LA - charmaies subatlantiques et médio et subatlantiques charmaies

L (S

OI SUR LA SURLA OI OURCE – côté Ethe Ethe côté :

DEMNA) C - ONSERVATION DE LA LA DE ONSERVATION opecurus pratensis, " : donnée" : non disponible ype Magnopotamionou » à» Virton

- Padion, Alnion 85

/ N 193 ATURE POUR

2000 » 2000 -

.

; ;

F IGURE IGURE MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

60 201

: 9

TABLEAU DES E DES TABLEAU

SPÈCES DES ANNEXES ANNEXES DES SPÈCES habitat, afin d’assurer surviehabitat, leur reproduction deaire leur dans leur et distribution. d‘oiseaux qui font l’objet de mesures de conservation spéciale concernant leur les la espèces 2009/147 visées Ide l’annexe Directive à reprend Les espèces mentionnées à XI l’annexe de la sur Loi la Conservation de Nature la 92/43 lesDirective espècesla visées IIde l’annexe à reprend Les espèces mentionnées à IX l’annexe de la sur Loi la Conservation de Nature la désignation de zones spéciales de conservation. la nécessite la conservation dont communautaires végétales d’intérêt et animales « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA IX RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

DE LA Zone de loisirs « de loisirs Zone L OI SUR LE LE SUR OI DÉSIGNÉ C

ONSERVA

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

TION DE LA LA DE TION N SSITE LE LESQUELLE POUR ATURE

– côté Ethe Ethe côté » à» Virton /CEE. Il s’agit des espèces espèces des s’agit Il /CEE. /CE. Il s’agit d’espèces 86

/ 193 BE34064

2000 » 2000

EST EST

F IGURE IGURE MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

61 201

: 9

TABLEAU DES ESPÈCES DES TABLEAU

d)

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA DES DES

• • • • V ANNEXES

ulnérabilité de fauche et des fauchages trop hâtifs. prairies des banalisation une amenant agricoles pratiques des Modifications venus de la Vire, nécessitant des vidanges régulières) ; Surcharges poissons des massive en poisson reproduction et s (présence ; d'alimentation des eaux Pollutions etc.) ; etc.) activités sports récréatives, nautiques, Dérangements divers (promeneurs, XI RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

DE LA Zone de loisirs « de loisirs Zone

:

L OI SUR LE LE SUR OI DÉSIGNÉ C

ONSERVATION DE LA LA DE ONSERVATION

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

N

SSITE LE LESQUELLE POUR ATURE – côté Ethe Ethe côté » à» Virton

87

/ 193 BE34064

2000 » 2000

EST EST

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 F IGURE IGURE 9

62

:

U NITÉS DE GESTION DU DU GESTION DE NITÉS les Ton sont suivants du de auniveau lavallée de en la aval Les présentes vallée unités dede Rabais gestion e)

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

• • • • • Unités de gestion de Unités

UG 1 – 1 UG UG 3 – 3 UG – 2 UG UG 10 – 10 UG – 7 UG SITE SITE RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET N Zone de loisirs « de loisirs Zone Milieux aquatiques Milieux ; ; prioritaires ouverts Milieux Forêts pri Forêts Prairies d’habitats d’espèces ATURA Forêts non indigènes de liaison.

2000 : ; ; alluviales oritaires

À PROXIMITÉ DU PÉRI DU À PROXIMITÉ

Vallée de Rabais Rabais de Vallée ;

MÈTRE DU DU MÈTRE ;

– côté Ethe Ethe côté RUE

(S OURCE OURCE » à» Virton :

W AL 88 O

N / M 193 AP

) ) 2000 » 2000

4.3.8.6 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9 M

ILIEUX BIOLOGIQUES ILIEUX 1.

(4 et 5) ponctuées de haies (a, b, f) et d’arbres isolés (c, d, e). prairies des que ainsi (1, 3), 2 et boisées massifs retrouve plusieurs on site, sein du Au « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

), de l’érable), de sp. champêtre ( notammentretrouve du noisetier ( Outre le chêne pédonculé ( essent Rabais est la de vallée de la long le gauche rive situe de se boisé qui talus Le aucuparia F IGURE IGURE

iellement composé dans sa partie basse d’une chênaie d’une basse partie sa composé dans iellement 63 RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET ). Zone de loisirs « de loisirs Zone

:

M ILIEUX BIOLOGIQUES S BIOLOGIQUES ILIEUX F IGURE IGURE 64

:

T ALUS BOISÉ ALUS

Quercus robus Vallée de Rabais Rabais de Vallée Acer ca UR LE SITE DU DU SITE UR LE

Corylus avellana), de l’aubépine (Crataegus mpestre

) ) le charmeet ( RUE ) et du sorbier des oiseleurs ( oiseleurs et des sorbier du ) – côté Ethe Ethe côté

» à» Virton

Carpinus betulus - charmaie. 89

/ 193

2000 » 2000 Sorbus ), on), y

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA du lierre oupar des fougères. Des talus à pentes plus raides sont parfois dénués de végétation ou sont occupés

( sylvestres de pins individus avec grands de représentés bien aussi sont résineux Les ronces. ( que du genêt à balais ainsi résineux de ou chênes poussesd’érables, de yl’on retrouve des jeunes présenteségalement où trouées sont Des hêtraie. une à place laisse chênaie la talus, Dans la part d’épicéas abies (Picea Pinus sylvestris Pinus Cytisus scopariusCytisus ) ou des F IGURE IGURE

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

Zone de loisirs « de loisirs Zone 66

:

iehaute du T ALUS BOISÉ EN BORDUR EN BOISÉ ALUS - charmaie charmaie ) et et ) ).

Vallée de Rabais Rabais de Vallée E DE CHEMIN DE E F IGURE IGURE –

côté Ethe Ethe côté 65

: lierres ( Au sein du massif boisé, la la massif du boisé, sein Au observé. odoratum ( odorant Du sceau de Salomon ( mâles fougères de ( femelles fougères ( ronces ( d’aspérule odorante ( d’herbe à Robert ( ortie grande composée notamment de herbac uneretrouve végétation bordureEn de chemin, on du relief. fonction varie en -bois sous du composition

TROUÉE FORESTIÈRE TROUÉE Dryopteris fili - filix Athyrium Galium odoratum Geranium robertianum » à» Virton ée plus Hedera helix Rubus sp. ) a également été également a ) 90

Urtica dioica Urtica Polygonatum / 193 x- femina abondante

mas

2000 » 2000 ), de ), de ), etc. ), ),

) et et ) de de

), ), ),

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9

2. 3. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

pseudoplatanus plus anci et composées de bouleaux recolonisée.de charmes partie la pour ainsi que des ronces ( ( obier viorne la de rarement (Rosa rubiginosal’églantier plus et ) retrouvey On espèces des comme l’aubépinearbustives de (Crataegus sp.), de forestière récente ainsi qu’un petit massif massif boisé. petit qu’un ainsi récente forestière Au sud - paysage. le dans bien démarquent se qui (épicéas) de résineux deux massifs de s’agit Il

pendula). ( verruqueux pubescens pubescents (Betula nombreux bouleaux de également retrouve amont du vallon, on Au niveau de la partie F IGURE IGURE enne, on trouve également du de et enne, l’érable sycomorechêne du également ( trouve on est du sit du est

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET 69 Zone de loisirs « de loisirs Zone

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5. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

état de conservation peut donc être qualifié de dégradé. ont été observés et l’accès est libre pour un important troupeau de vaches). Son du sile périmètre Il s’agit d’une prairie qui se démarque assez dans peu incluse du reste des prairies Prairie fauche de (Habitats Natura 2000)

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4.3.8.7 CONVENTION « B ORDS DE ROUTE »

Dans le cadre de l’Année européenne de la Conservation de la Nature 1995, la Direction de la conservation de la Nature et des Espaces verts de la Région wallonne a lancé une action-pilote de gestion écologique des bords de routes communales dont l’objectif est de les rendre plus accueillants pour la vie sauvage notamment, en abandonnant l’usage des herbicides (sauf exceptions) ainsi qu’en préconisant la fauche extensive et tardive.

Aucune voirie au sein du périmètre d’étude n’est reprise dans la convention « Bords de route ». Par contre, plusieurs voiries plus éloignées sont concernées par des zones de fauchage tardif avec une bande de sécurité. Il s’agit de la rue d’Orvillers, de la rue du Bon Lieu et de la rue de Belle-Vue.

FIGURE 72 : ZONES EN FAUCHAGE TARDIF (SOURCE : WALONMAP)

4.3.8.8 ZONES « SENSIBLES »

4.3.8.8.1 S ITES S EVESO

Un seul site SEVESO est situé à proximité du périmètre du RUE. Il s’agit de la papeterie S.A. BURGO ARDENNES qui présente un grand seuil SEVESO. L’usine est située à plus de 5 kilomètres du périmètre d’étude au sud-ouest de la ville de Virton.

4.3.8.8.2 CENTRES D’ENFOUISSEMENT TECHNIQUE

Il n’existe aucun centre d’enfouissement technique à proximité du site.

4.3.8.9 B RUIT Le périmètre d’étude est situé à plus de 500 mètres de la route principale (N82) qui n’est dès lors pas perceptible depuis le périmètre du RUE. Les voiries, à proximité du site, sont peu bruyantes du fait de leur faible charge en automobiles. Des nuisances

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peuvent toutefois apparaître lors de pics de fréquentation des infrastructures de la vallée de Rabais.

Les personnes qui fréquentent le site peuvent également être à l’origine de nuisances sonores (cris, musique, etc.) tout comme les bruits normaux de voisinage (tondeuses, etc.).

En dehors des périodes de forte fréquentation du site, la vallée de Rabais et le périmètre d’études sont très calmes.

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4.3.9 PAYSAGE

4.3.9.1 PAYSAGE RÉGIONAL

Le Ministère de la Région wallonne a publié en 2004, dans le cadre de la conférence permanente sur le développement territorial, une étude sur les territoires paysagers de Wallonie et leurs caractéristiques. Lors de cette étude une typologie de paysages a été définie à un premier niveau, sur base des caractéristiques de leur relief et à un second niveau, sur base de leur occupation du sol qui exprime les interactions qui existent entre le relief, la nature et les activités humaines.

Selon cette publication, la commune de Virton fait partie de l’ensemble paysager des côtes lorraines qui est décrit comme suit :

« Au pied sud du plateau ardennais central, la Lorraine s’individualise par une alternance de côtes et de dépressions formées par érosion différentielle des couches successivement dures et tendres du sous-sol.

Les côtes (ou cuestas), allongées d’ouest en est, sont composées d’un versant raide généralement boisé (le front) et d’un versant en pente plus douce (le revers).

A l’ouest, les côtes déterminent, du nord au sud, les dépressions successives de la Semois dominée par les herbages, du Ton dominée par le massif forestier sinémurien et de la Vire alternant prairies et labours. Vers l’est, cette organisation laisse la place à des dépressions participant du bassin du Rhin et de la Chiers.

Enfin, le terroir lorrain figure, en Wallonie, l’archétype de l’openfield caractéristique de la France de l’est et de l’Europe intérieure. L’habitat rural traditionnel est quant à lui caractérisé par un groupement absolu en villages et hameaux aux maisons majoritairement mitoyennes et accolées en rues (villages rue). Il ne présente que de très rares fermes isolées ».

FIGURE 73 : CARTE DES ENSEMBLES PAYSAGERS (SOURCE : CPDT, 2004. « LES TERRITOIRES PAYSAGERS DE WALLONIE)

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4.3.9.2 PAYSAGE LOCAL

On observe au niveau du périmètre du RUE, deux types de faciès paysager.

D’une part, on retrouve une zone boisée située sur le versant gauche de la vallée de Rabais qui peut être assimilée au faciès de la forêt sinémurienne.

La vallée de Rabais comporte une large zone alluviale composée à hauteur du périmètre d’étude d’un chapelet de 3 étangs. La vallée est néanmoins peu perceptible du fait des nombreuses zones boisées situées sur son pourtour et notamment du bois de Bon-Lieu. Les sols médiocres et le relief profondément découpé n’y ont permis que le développement de la forêt.

D’autre part, en haut du versant de la vallée de Rabais, on retrouve un faciès des terrassettes des Macignos. On y observe un paysage où alternent cultures, prairies et boisements en parcelles allongées en lanières.

FIGURE 74 : CARTE DES FACIÈS PAYSAGERS (SOURCE : CPDT, 2004. « LES TERRITOIRES PAYSAGERS DE WALLONIE)

4.3.9.3 PERCEPTION PAYSAGÈRE

Depuis la vallée de Rabais, le périmètre du RUE est perçu uniquement comme un versant densément boisé. Les prairies (zones ouvertes) et éléments boisées situés sur le haut du versant ne sont pas perceptibles.

FIGURE 75 : VUE SUR LE PÉRIMÈTRE DU RUE DEPUIS LA VALLÉE DE RABAIS

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Entre le périmètre du RUE et la rue de Belle-Vue, située à l’est, une ligne de crêtes empêche l’observation directe du site. On y distingue uniquement la cime des arbres du versant.

FIGURE 76 : VUE SUR LE PÉRIMÈTRE DU RUE DEPUIS LA RUE DE BELLE-VUE

4.3.10 PERFORMANCE DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION

4.3.10.1 E GOUTTAGE – PASH

Au Plan d’Assainissement par Sous bassin Hydrographique, la plus grande partie du périmètre du RUE est reprise en zone d’assainissement collectif (zone de loisirs au Plan de secteur).

Au sein du périmètre d’étude aucun égout n’est présent. Le PASH indique cependant la présence d’un égout gravitaire le long du chemin qui longe le périmètre en rive gauche du Rabais. L’état actuel de cet égout n’est pas connu.

Un collecteur de refoulement de 400 mm longe la N82 puis le tracé du Ton à l’entrée de Virton. Il recueille, entre autres, les eaux des zones urbanisées de la vallée du Rabais et rejoint la station d’épuration de Dampicourt.

La capacité de la station d’épuration de Dampicourt est de 18.500 EH. Cette capacité est suffisante pour couvrir les besoins actuels de la commune de Virton qui présente une population d’environ 11.400 habitants.

FIGURE 77 : EXTRAIT DU PLAN D'ASSAINISSEMENT PAR SOUS-BASSIN HYDROGRAPHIQUE (SOURCE : SPGE)

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4.3.10.2 RÉSEAU DE GAZ NATUREL

La commune de Virton n’est pas alimentée en gaz naturel.

4.3.10.3 RÉSEAU ÉLECTRIQUE

La commune de Virton est desservie par l’intercommunale INTERLUX, qui s’occupe de la gestion du réseau de distribution électrique. Le réseau local de distribution d’électricité est un réseau aérien.

4.3.10.4 RÉSEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE

Le réseau d’alimentation en eau de distribution est géré par le service communal.

Le réseau de distribution d’eau est relativement complet, à quelques exceptions près (sur certaines parties du territoire).

La commune de Virton compte 6 captages d’eaux destinés à la distribution publique dont le captage du Bon Lieu qui constitue le volume d’eau prélevés le plus important avec 600.000 m³/an.

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5 OBJECTIFS ET OPTIONS D’AMÉNAGEMENT DE LA ZONE Le présent Rapport Urbanistique et Environnemental a comme but d’étudier la possibilité d’implanter un nouveau village de vacances sur le site. L’urbanisation du terrain représente une opportunité de renforcer le développement touristique de la Vallée de Rabais. 5.1 RAPPEL DE LA LÉGISLATION RELATIVE AUX VILLAGES DE VACANCES Art. 141 : « On entend par village de vacances tout ensemble groupé d’au moins quinze logements fixes construit par une même personne physique ou morale, privée ou publique, et destiné à promouvoir des séjours de détente ».

Art. 142 : « Tout village de vacances doit répondre aux conditions suivantes :

1° sans préjudice de toute autre législation ou réglementation, le village de vacances doit être implanté de façon à assurer son insertion dans l’environnement, soit en utilisant des marges d’isolement, soit par une intégration fonctionnelle et architecturale avec le bâti existant ; sauf le cas de marges d’isolement naturelles, il peut être exigé que le village de vacances soit entouré d’un rideau de plantations formé d’arbustes et d’arbres d’essence locale s’harmonisant au paysage ;

2° si le village de vacances se trouve en bordure d’un cours d’eau ou d’un plan d’eau, il est imposé une zone libre de toute installation, accessible au public, d’une largeur minimale de 20 mètres calculée à partir de la rive ou du niveau moyen des hautes eaux ;

3° si le village de vacances se trouve à proximité de bois soumis ou non au régime forestier, il est imposé une marge d’isolement ;

4° le parfait écoulement des eaux superficielles doit être assuré ;

5° le village de vacances doit être raccordé à la voie publique par un chemin d’accès dont la plate-forme est d’au moins 6 mètres de large avec revêtement de 4 mètres minimum ; il en est de même pour le chemin principal de desserte intérieure, s’il en existe ; si la circulation intérieure est à sens unique, un revêtement de 3 mètres de large et dont la plate-forme est de 4 mètres est suffisant ;

Tout chemin doit, en outre, répondre aux conditions suivantes :

a. le drainage de la plate-forme doit être assuré ;

b. la fondation doit être empierrée ou stabilisée et proportionnée à la résistance du sol ;

c. le revêtement doit être traité de manière à éviter la formation de poussière ;

6° le village de vacances doit comprendre une ou plusieurs aires de parcage dont la capacité et la localisation doivent être justifiées par le demandeur ;

7° si le réseau d’égouts du village de vacances n’est pas raccordé à un réseau d’égouts publics comportant une station d’épuration capable de supporter la charge

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supplémentaire provenant du village de vacances, il doit comporter un équipement d’épuration des eaux usées ;

8° toutes les constructions communautaires et les voies principales qui y conduisent doivent être dotées d’un dispositif d’éclairage ;

9° des équipements collectifs de loisirs peuvent être imposés. »

5.2 ENJEUX LIÉS AU PÉRIMÈTRE La zone d’étude représente une importante réserve foncière de loisirs au niveau communal mais également au niveau régional.

Vu l’existence d’une proposition d’aménagement du site de la Vallée de Rabais à Virton, il semble opportun d’évaluer la capacité et la qualité de l’hébergement autour des étangs. L’offre existante du côté ouest est vieillissante et ne pourra pas soutenir un développement suffisant et de qualité du site.

Le développement du flanc est de la Vallée de Rabais vient en appui du développement touristique et des services prévus autour des étangs.

Ainsi le développement de services sur le site du RUE n’est pas une option encouragée.

⇒ L’urbanisation du terrain situé à l’est des étangs, repris également en zone de loisirs au Plan de secteur et qui fait l’objet de la présente étude, représente donc une opportunité de renforcer le développement touristique de la Vallée de Rabais.  Vu la localisation du périmètre du RUE par rapport à la zone Natura 2000, l’enjeu est de développer une zone de loisirs en ayant le moindre impact environnemental sur celle-ci.  Les différentes activités qui seront aménagées devront faire l’objet d’un travail d’intégration paysagère particulièrement soigné. L’objectif sera de conserver le caractère calme et de quiétude qui prévaut au niveau du bois, de renforcer l’identité propre et forte du site, ainsi qu’une cohérence visuelle d’ensemble. Le but est de réaliser un village de vacances qui pourra assurer et renforcer le développement de la zone de loisirs de la Vallée de Rabais. Ce village aura une densité moyenne du bâti et pourra offrir des logements de type appartement et des maisons.

La philosophie du projet est de créer un « village de vacance » avec deux options :  Le respect et la mise en valeur du cadre naturel et des zones boisées. Il s’agit de protéger le maillage vert existant et de compléter l’environnement arboré par des zones tampons, des bandes boisées sur ses marges occultant les vues en direction des constructions et en créant des « poches isolées ». La construction des logements de vacances doit donc se faire en petits groupes et concentré autour de zones d’espace commun et des zones de respiration / tampon / espaces de jeux.

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 Le but est d’offrir une mixité d’hébergements, en proposant des logements type appartement, petite résidence et maison individuelle, présentant tous des gabarits réduits et facilement intégrables dans le paysage.

Vu la taille du site et les variétés de typologie des infrastructures d’hébergements possibles et imaginables sur le site, il est difficile d’estimer une capacité maximale d’accueil sur le site. Cependant, selon l’analyse des différents villages de vacances déjà réalisées dans la province de Luxembourg il semble qu’une capacité d’environ 250- 350 unités d’hébergement soit une moyenne cohérente pour assurer un bon développement de la zone tout en veillant à leur intégration paysagère et à la mise en valeur de la zone.

Toute nouvelle résidence devra être destinée à du logement temporaire, à l’exception, le cas échéant, d’une conciergerie liée à la gestion d’un village de vacances. En cas de mise en vente des résidences ou de location à long terme de celles-ci, un acte fondateur est établi. Les aménagements n’encourageront donc pas l’habitat permanent.

5.3 PRÉSENTATION DU SCHÉMA D’AMÉNAGEMENT ⇒ Le présent Rapport présente 2 jeux de plans : Un premier jeu présent une « version d’analyse » et le deuxième jeu « version améliorée suite au RUE et à l’évaluation appropriée Natura 2000 ». o Le premier jeu consiste donc à présenter une proposition en “version analyse du RUE et de l’évaluation NATURA 2000” . Les plans suivants sont inclus dans le rapport, mais ils ne font pas l’objet des impression à l’échelle 1:1000.  Proposition de schéma d’aménagement: indique les différentes affectations proposées sur le site, les zones de stationnement et le réseau viaire proposé.  Proposition de Plan Masse: ce plan correspond à un exemple de mise en œuvre du site, conformément aux options du schéma d’aménagement. Il s’agit d’une version qui sert à visualiser une possible proposition d’aménagement pour mieux cerner les incidences environnementales dans le cadre de l’évaluation environnementale et de l’évaluation Natura 2000. Ce plan est purement indicatif.  Hiérarchie circulations  Schéma phasage

Le deuxième jeu de plans représente la version finale du RUE. Cette version améliorée tient compte des recommandations formulées dans le cadre de l’évaluation environnementale et de l’évaluation Natura 2000.

o Version améliorée suite à l’RUE et à l’évaluation Natura 2000 (échelle 1 :1.000)  Plan 1: Proposition de schéma d’aménagement version améliorée.  Plan 2: Proposition de Plan Masse version améliorée : ce plan correspond aux adaptations recommandées par le RUE sur base du plan masse proposé pour l’analyse. Ce plan est purement indicatif.

Les informations concernant la hiérarchie circulations et le Schéma phasage sont inclus sur les 2 plans.

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Le but est de créer un village de vacances en intégrant des logements de vacances (appartements et maisons) dans un cadre naturel paisible avec l’ambition générale de respecter le paysage et les zones naturelles et boisées de la vallée de Rabais.

⇒ Le Schéma d’aménagement précise les différentes affectations proposées pour la zone .

La destination principale de la zone est la zone de loisirs. Le schéma d’aménagement du périmètre précise 2 types de zones de loisirs à développer sur le site.

⇒ Zone de loisirs: zone de séjour dense est située en bordure de l’étang, dans la zone boisée en pente. Cette zone pourra accueillir de petits immeubles à appartements (de 4-8 unités). ⇒ Zone de loisirs: zone de séjour discontinu devra accueillir du logement de vacance type chalet individuel, ce qui permettra d’assurer une certaine intimité et un cadre de vie agréable aux touristes. Garder une faible capacité d’accueil permet également la protection de la zone Natura 2000 située en bordure du site. Dans cette zone, une partie importante sera affectée aux zones intermédiaires types zones tampon ou espaces jeux. Ces zones tampon/espaces verts/espace des jeux devront être étudiées pour jouer le rôle d’espace de transition/intimité pour les logements afin de garantir un cadre de vie calme, et l’intimité des logements de vacances. Le site étant actuellement en partie boisée, le but est de garder un maximum de végétation déjà existante sur le site.

Le RUE recommande des zones tampons : elles seront largement végétalisées. Elles permettront donc la transition entre zones bâties du périmètre et entre les zones bâties et les zones non urbanisables voisines.

Au niveau des circulations proposées sur le site, le schéma d’aménagement met en évidence des espaces communs de type zones de voiries et zones de parkings. Ce maillage est complété par un maillage de sentiers et d’escaliers.

⇒ Les zones de voiries : Les voiries seront hiérarchisées en voiries structurantes (qui suivent les courbes de niveau et desservent les différentes poches d’urbanisation). ⇒ Les zones de parkings : Elles devront être de taille moyenne et dispersées sur l’ensemble du site. Leur construction se fera par phase en même temps que le développement des différentes phases de la zone de loisirs. ⇒ Les sentiers et les escaliers : Elles permettent des liaisons aisées vers les étangs de Rabais et entre les zones de parkings et les logements.

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 5.2 LES OPTIONS D’AMÉNAGEMENT

5.2.1 OPTIONS EN MATIÈRE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE

 L’OPTION EST DE RESPECTER UNE HOMOGÉNÉITÉ DES CONSTRUCTIONS SUR LE PLAN DES MATÉRIAUX, DES TONALITÉS, DES GABARITS ET DES VOLUMES. LES VOLUMES SERONT SIMPLES. L’INTÉGRATION PAYSAGÈRE DE CEUX-CI SE FERA AU MOYEN D’UNE VÉGÉTATION LIGNEUSE.

5.2.1.1 I MPLANTATION ET GABARIT DES CONSTRUCTIONS

L’implantation des nouvelles constructions et de leurs aménagements doit être réalisée selon les courbes de niveaux. Leur bonne intégration suivant la pente du terrain doit être assurée.

Les options d’implantation et gabarit :

o Les gabarits pourront être à deux niveaux (chalets- Dans la partie est du terrain) et trois niveaux (appartements – dans la partie ouest du terrain) pour s’adapter au terrain. o En fonction du relief par zone, les bâtiments pourront avoir des toitures plates, à un versant ou à deux versants. o Les maisons de vacances devront être implantées groupées et très proche des voiries afin de limiter la zone avant et de créer des espaces arrières plus grands.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, nous recommandons que :

• les gabarits des immeubles et des chalets ne dépassent pas R+3(max) pour les immeubles et R+1 pour les chalets. S’ils s’intègrent harmonieusement au relief, des gabarits plus importants pourront être envisagés pour les chalets. • L’implantation des appartements et des maisons de vacances (chalets) soit étudiée afin de minimiser les interventions sur les zones boisées et limiter les abattages d’arbres nécessaires à la réalisation du projet.

5.2.1.2 MATÉRIAUX ET COULEURS

L’unité et la lisibilité passent par la mise en place d’un vocabulaire commun qui définit entre autres une gamme de matériaux, de couleurs et de textures. Un maximum de 3 matériaux est recommandé par type d’hébergement.

Le choix des matériaux et les couleurs devront assurer l’intégration paysagère des constructions.

5.2.1.3 MITOYENNETÉ

L’option est d’assurer une mixité des logements, appartements et chalets.

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Les chalets et les immeubles à appartements seront groupées par 2-4 unités afin de réduire l’impact sur le paysage, d’utiliser de manière parcimonieuse le sol et d’assurer une meilleure isolation thermique.

5.2.1.4 USAGE DES TOITS

Pour rencontrer les défis environnementaux, il est fortement conseillé de végétaliser les toitures plates (par exemple le toit des immeubles) de préférence avec des toitures végétales intensives.

L’usage de panneaux solaires sera également encouragé.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé d’interdire les techniques pouvant être visibles sur les toitures plates.

5.2.2 OPTIONS EN MATIÈRE D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

 L’OPTION EST DE PROPOSER DES CONSTRUCTIONS AYANT UNE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE RÉDUITE Les bâtiments devront être conçus en basse énergie.

De manière générale, tout projet de construction recourt à des volumes compacts et simples et optimise l’orientation des bâtiments et de leur faîtage pour favoriser la captation du maximum d’énergie provenant du soleil.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé de veiller à ce que les écrans de végétation ne projettent pas d’ombres sur les façades, ce qui limiterait les apports solaires au printemps et en automne.

D’un point de vue énergétique, outre l’isolation des bâtiments, l’aménagement du site doit proposer des implantations permettant de limiter les déperditions énergétiques en favorisant les implantations mitoyennes (par exemple en améliorant la performance énergétique des bâtiments tout en nécessitant moins de coûts à l’isolation). Un regroupement des chalets par 2, 3 ou 4 est dès lors recommandé.

En effet, une construction mitoyenne, étant déjà en partie isolée par ses murs mitoyens qui ne sont pas exposés à l’air extérieur, entraîne moins de coûts à l’isolation qu’une maison isolée dont les quatre façades sont exposées à l’air froid et à l’humidité de l’extérieur.

Les ouvertures orientées au nord sont réduites au strict minimum. Les baies des pièces de jour, et les éventuelles terrasses, sont orientées autant que possible vers les directions sud-ouest à sud-est.

Le projet doit prévoir la possibilité d’utilisation de pompes à chaleur et boilers solaires.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé de favoriser le recours à des centrales de cogénération dont l’alimentation est moins dépendante possible des énergies fossiles.

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5.2.2.1 É NERGIES RENOUVELABLES Le potentiel des ressources naturelles du site d’implantation devrait être pris en compte pour l’exploitation des énergies renouvelables : la géothermie, le vent, le soleil et la biomasse.

Suite à l’analyse de l’évaluation environnemenatale du RUE, l’aménagement du site doit proposer des implantations favorisant des constructions compactes mais aussi permettant de tirer parti du solaire passif (par une orientation sud des façades principales) et du solaire actif favorisant une orientation des toitures favorable au placement de capteurs solaires.

Afin de garantir un ensoleillement direct pour les immeubles, il est recommandé d’aménager des reculs en conséquence.

Il est également recommandé de définir des objectifs précis en matière de :

• Production d’énergie renouvelable : par exemple, 50% de l’énergie consommée dans la zone d’étude doit être produite sur place à partir de sources d’énergie renouvelable. • Performance énergétique des bâtiments : o Imposer la réalisation de logements groupés de type « passif » et fixer une norme de 15 kWh/m².an pour tous les autres bâtiments dès la mise en œuvre du RUE.

La production d’énergie sera prioritairement mutualisée afin de permettre la mise en place d’un réseau de chaleur et de bénéficier des économies d’échelle. Le choix des énergies renouvelables produites devra être justifié par le meilleur rapport prix/performance.

5.2.2.2 P ROTECTION DES VENTS Les bâtiments devront être protégés des vents dominants par leur orientation ou au moyen d’écrans plantés afin de réduire les risques de perte de chaleur.

5.2.2.3 É NERGIE GRISE Pour les bâtiments neufs, l’énergie grise du gros-œuvre fermé est inférieure à 40 kWh/m²/an. La superficie à considérer équivaut à la surface nette de plancher chauffé de l’habitation et, sauf dans le cas de constructions légères, la durée de vie estimée du bâtiment équivaut à 85 ans. Il s’agit de l’énergie primaire relative au gros- œuvre fermé.

C’est l’analyse du cycle de vie des matériaux qui permet de mesurer l’énergie grise. L’objectif étant de privilégier les matériaux locaux (circuits courts), l’usage parcimonieux des matériaux et l’appréciation de leur cycle de vie au complet.

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5.2.3 OPTIONS EN MATIÈRE D’INFRASTRUCTURES, RÉSEAUX TECHNIQUES ET CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES

5.2.3.1 RÉSEAUX DE DISTRIBUTION

La réalisation du projet nécessitera la prolongation / extension des réseaux d’impétrants existants le long des nouvelles voiries, et éventuellement leur renforcement en vue de répondre aux besoins supplémentaires induits.

Les réseaux techniques devront être prévus en souterrains.

5.2.3.2 GESTION DES EAUX USÉES ET DES EAUX DE PLUIE

Les eaux usées et les eaux de pluie seront gérées de manière séparative à l’échelle du site.

Les eaux de pluie (issues des toitures) seront récupérées dans des citernes groupées.

Les eaux de ruissellement sont gérées sur place au moyen de rigoles, de noues et de bassins de rétention afin de les restituer dans l’atmosphère par évaporation et dans le sous-sol par infiltration.

Ces chemins de l’eau sont valorisés dans l’aménagement des espaces publics.

L’adoption de revêtements perméables, notamment au niveau des aires de parcages et de circulation, doit permettre de préserver un pourcentage suffisant de surfaces perméables.

Il s’agira d’imperméabiliser un minimum de surfaces, tant dans les espaces publics qu’au niveau des abords des constructions.

Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, il est recommandé de maintenir un couvert boisé important afin de limiter les phénomènes de ruissellement. Le cas échéant, de nouvelles plantations devront être réalisées pour entraver l’écoulement des eaux et prévenir l’apparition d’axes de ruissellement.

5.2.3.3 É PURATION DES EAUX USÉES

Bien que le périmètre soit situé en zone d’assainissement collectif, le projet prévoit la mise en place de mini-stations d’épuration pour la gestion des eaux usées.

Ces mini-stations seront individuelles ou regroupées par 4 à 6 unités d’habitations.

Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, les eaux épurées seront dans la mesure du possible infiltrées dans le sol au sein de dispositifs d’infiltration (puits d’infiltration).

Ces stations d’épuration devront être suffisamment dimensionnées pour recevoir les flux générés. Elles devront par ailleurs faire l’objet d’un entretien régulier pour assurer leur efficacité.

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Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, il est également recommandé que les immeubles à appartements et éventuellement les premières maisons situées dans le talus boisé (phase 2) soient raccordées au réseau d’égouttage public.

En aucun cas, les rejets d’eaux usées au droit du site ne pourront être permis dans le réseau de collecte des eaux pluviales.

Afin de ne pas surcharger le réseau d’égouttage la gestion des eaux usées devra être optimalisée en réduisant la consommation d’eau destinée aux toilettes, à l’eau sanitaire et au nettoyage. Des réducteurs de pression devront être installés dans les logements, les chasses d’eau devront être équipées de double commande et l’utilisation d’électroménagers peu consommateurs d’eau.

5.2.3.4 Q UALITÉ DES EAUX DE SURFACES Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, il est recommandé que :

tout rejet (eaux usées, déchets verts, etc.) dans les étangs de la Vallée de Rabais ou dépôt/stockage en bordure des plans d’eau soit être interdit.

L’usage de produits phytosanitaires (herbicides et insecticides) soit strictement interdit. Les produits d’entretien et d’autres intrants (engrais, amendements) biologiques et écologiques seront privilégiés.

5.2.3.5 É CLAIRAGE PUBLIC

Les éclairages extérieurs ne peuvent en aucun cas être directement dirigés vers les zones boisées et les prairies avoisinantes au périmètre du RUE, afin de limiter l’impact de l’éclairage du projet sur la faune et la flore.

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5.2.4 OPTIONS EN MATIÈRE DE SOL ET DE SOUS-SOL Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé :

• de limiter l’imperméabilisation du site et de privilégier l’utilisation de revêtements perméables et semi-perméables. • d’installation les éventuels dépôts de produits dangereux ou autres installations à risque (par exemple citernes à mazout, transformateurs à huile) de manière à éviter toute contamination du sol (mesures de prévention, contrôle adéquat, etc.). • de vérifier la capacité portante du sous-sol afin d’éviter tout problème de stabilité au niveau des futures constructions. Des essais géotechniques devront être réalisés pour déterminer la portance du sous-sol et les niveaux suffisamment portants/résistants que les fondations devront atteindre. Ces essais permettront de choisir les fondations les plus adéquates en fonction des caractéristiques du sol et des gabarits envisagés pour chaque zone de construction.

5.2.5 OPTIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION DES MILIEUX NATURELS

5.2.5.1 P RAIRIE DE FAUCHE (HABITAT NATURA 2000) Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé :

• de maintenir une zone tampon autour de la prairie d’intérêt communautaire et d’éviter toute construction proche de cette prairie. Le cas échéant une clôture devrait être installée pour éviter l’accès à la prairie. • de mettre en place des panneaux d’information pour sensibiliser les futurs vacanciers au patrimoine naturel présent le long de la vallée et en particulier sur les sites Natura 2000 présents dans le voisinage.

5.2.5.2 MAITIEN DES ZONES BOISÉES Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, il est recommandé :

• que la zone boisée située en vis-à-vis de l’étang au nord-ouest du périmètre ne soit pas urbanisée afin de maintenir une zone tampon boisée entre la partie urbanisée du périmètre du RUE et l’étang présent au sein de la zone Natura 2000. • que les zones périphériques du périmètre du RUE soit largement végétalisées afin de constituer des zones tampons entre les zones urbanisées du périmètre du RUE et les zones boisées de la zone Natura 2000.

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5.2.6 OPTIONS EN MATIÈRE DES PAYSAGES ET DES PLANTATIONS

 L’OPTION EST DE CONSERVER UN COULOIR VERT SUR LE SITE. VU QU’IL S’AGIT D’UNE ZONE DE LOISIRS, EN PARTIE BOISÉE, LE PROJET MARQUE SA VOLONTÉ DE PRENDRE EN COMPTE LA BIODIVERSITÉ COMME UN ÉLÉMENT À PART ENTIÈRE QUI DOIT ÊTRE ENVISAGÉ DÈS LA CONCEPTION DES PROJETS.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est recommandé, afin de limiter l’impact négatif de la construction des immeubles à appartements au pied du talus boisé du périmètre du RUE, de les regrouper pour limiter au maximum la destruction de la zone boisée. Les abords des immeubles et les poches de parkings devront être accompagnées d’un traitement paysager pour atténuer leur impact négatif depuis la vallée.

La qualité paysagère est particulièrement travaillée, en mettant en valeur les zones tampons et les zones déjà boisées. Des équipements de loisirs/jeux y sont aménagés. Des perspectives visuelles sont mises en valeur.

Aux endroits exposés aux vents dominants, les plantations dans l’espace public servent d’écran de protection aux bâtiments afin de réduire les risques de perte de chaleur.

Les plantations sont variées et basées sur les associations botaniques présentes et potentielles tenant compte des caractéristiques biogéographiques locales. Les plantations hautes tiges à feuillage persistant ne peuvent réduire l’ensoleillement des bâtiments voisins.

5.2.6.1 PLANTATIONS

De manière générale, les plantations devront être indigènes et adaptées aux caractéristiques écologiques du site. Les espèces fructifères et mellifères seront privilégiées.

En aucun cas des espèces exotiques invasives pourront être plantées au sein du périmètre du RUE.

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, il est toutefois recommandé de maintenir le plus d’éléments de végétation existant actuellement sur le site (arbre, prairie, bosquet).

L’aménagement de prairies fleuries devra également être encouragé.

La gestion des espaces verts devra être la plus écologique possible. L’utilisation de produits phytosanitaires (herbicides, pesticides, etc.) ou autres intrants chimiques (amendements et engrais) devrait être interdit au niveau du périmètre du RUE pour éviter toute pollution ou eutrophisation des eaux de la vallée de Rabais.

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5.2.6.2 RESPECT DU RELIEF DU SOL

Les bâtiments seront conçus pour respecter et s’intégrer au mieux au relief existant.

5.2.7 OPTIONS EN MATIÈRE DE MOBILITÉ ET ESPACES PUBLICS L’urbanisation d’une telle zone implique évidemment la réalisation d’un grand nombre de voiries/sentiers qu’il convient de prévoir dès les premières phases d’urbanisation.

Par conséquent, les options en matière de mobilité consisteront principalement en :

• La création de voiries locales et la prolongation des impétrants existants ; • La création de voiries internes adaptées à une circulation motorisée lente ; • La création d’un réseau pour modes doux ; • Le stationnement pourra être organisé à une distance suffisante des logements pour ne pas encourager l’habitat permanent.

Le respect des options suivantes est important :

• La priorité sera toujours donnée aux usagers faibles dans les aménagements ; • Une partie des voiries est en sens unique, pour réduire la vitesse ; • Les voiries en double sens présentent une largeur limitée afin de réduire la vitesse ;

Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, nous recommandons de mettre en place des dispositifs de sécurité routière aux endroits stratigiques de passage des modes actifs. Les parkings bordant ces lieux devront intégrer des dispositifs piétonniers afin d’équilibrer les usages et de sécuriser les parkings.

5.2.7.1 L ES VOIRIES Le maillage des voiries doit rester simple et lisible au niveau du site :

Le schéma d’aménagement prévoit principalement trois types de voiries au sein de la zone d’étude, à savoir :

• Une voirie principale raccordée au réseau existant. Cette voirie est considérée comme structurante à l’échelle du village de vacances. Il s’agit d’un espace partagé. • Des dessertes locales sous forme de boucles qui desservent les maisons de vacances. Il s’agit d’espaces partagés de plain-pied. • Des sentiers et des chemins : il s’agit des voies strictement réservées aux piétons et aux cyclistes qui complètent l’armature générale des infrastructures de déplacement. • Le réseau des sentiers est parfois complété par des escaliers dans le cas d’une pente plus importante.

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L’aménagement de voirie, proposé au travers du plan masse d’aménagement, prend en compte les possibilités de réaliser le raccord avec les voies existantes.

Afin de permettre l’accès aisé des véhicules des services d’incendie, les voiries (et les aires de rebroussement) menant aux bâtiments et résidences présenteront les caractéristiques suivantes :

- largeur libre minimale de 4 m et maximum de 6,5m ; - rayon de braquage minimal de 11 m (courbe intérieure) et 15 m (courbe extérieure) ; - pente maximale de 6 %.

De plus :

- Le revêtement des voiries légères, parcages et aires de rebroussement sera perméable. - L’accessibilité des bâtiments à usage collectif (les blocs d’appartements) devra répondre aux normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

La capacité portante des voiries, emplacements de parking et aires de rebroussement doit être suffisante pour que des véhicules, dont la charge par essieu est de 13 tonnes maximums, puissent y circuler et stationner sans s’enliser, même s’ils déforment le terrain.

Suite à l’analyse de l’évaluation environnementale du RUE, nous recommandons :

• afin de limiter les zones de conflits et de fluidifier la circulation autour de l’étang principal de la vallée de Rabais, que la circulation se fasse uniquement dans le sens horaire. • que la voirie qui dessert les appartements les plus au nord du périmètre soit limitée à la circulation via la mise en place d’une barrière. • de limiter la circulation au niveau de la rue du Bon Lieu. Une signalisation devrait être mise en place pour prévenir les automobilistes du caractère sans issue de la voirie. Le cas échéant une barrière devrait bloquer le passage. • d’interdire la circulation automobile au niveau de la branche en rive gauche de la rue de Bon Lieu. Une barrière devrait dès lors être mises en place.

5.2.7.2 L ES ITINÉRAIRES PIÉTONS ET CYCLISTES Afin de favoriser la marche à pied, le maillage piéton correspond à une distribution des habitations et aux connexions avec le site de la Vallée de Rabais.

Dans le développement du réseau pour modes doux, la cohabitation du cycliste avec le piéton doit être prévue. Des zones de parking vélos pourront également être installées au sein du site.

La proposition vise à encourager la marche, les déplacements en vélo de loisirs et à réduire le nombre et la longueur des déplacements automobiles.

Une règle primordiale pour les déplacements par modes doux est de définir les lieux de passage préférentiel tenant compte :

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• D’un dénivelé peu important (il y a lieu de favoriser des itinéraires en pentes douces); • Dans le cas des pentes plus importantes un réseau des escaliers est proposé ; • De la lisibilité du cheminement proposé (il y a lieu de favoriser des parcours logiques, agréables et sans détours).

5.2.7.3 L ES TYPES D’AMÉNAGEMENTS

Après avoir défini les cheminements préférentiels dédiés aux modes doux, il y a lieu de s’assurer qu’ils présentent un niveau suffisant de sécurité vis-à-vis des voitures et que leur état permet le passage aisé des piétons et cyclistes.

Afin de réduire la vitesse des véhicules motorisés à 20 km/h, l’espace partagé offre les meilleures garanties. L’espace partagé est aménagé entièrement de plain-pied, sans bordures, barrières, potelets, signalisation routière et marquages au sol. L’unité des revêtements, les plantations et le mobilier urbain y structurent les lieux.

Pour favoriser la marche à pied, on veillera à proposer des relais piétons. Composé de bancs, de mobilier urbain regroupé et d’un éclairage adapté, ils permettent un cheminement progressif pour les personnes à mobilité réduite et pour tous les piétons qui le désirent.

5.2.7.4 ZONES DE STATIONNEMENT Suite à l’analyse de l‘évaluation environnementale du RUE, nous recommandons :

• d’aménager les poches de stationnement en tenant compte du relief. Leur aménagement devra également être végétalisé (arbres, arbustes ou haies vives) afin d’être mieux intégré au talus boisé et limiter les impacts visuels négatifs depuis la vallée. • d’aménager les zones de stationnement avec des revêtements semi- perméables qui permettent le développement de la végétation herbacée. • l’aménagement du parking lors de la phase 2 ne prévoit que le nombre de places nécessaires à la phase. Les places nécessaires à la phase 4 seront aménagées ultérieurement. • de limiter la circulation dans un seul sens au niveau des poches de stationnement des appartements (phase 1) afin de limiter l’imperméabilisation. • un aménagement de la poche de stationnement de la phase 2 (100 emplacements) davantage en longueur le long de la voirie qu’en hauteur. Cela permettra également de diminuer la proximité du parking avec les chalets les plus proches (amélioration du cadre).

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5.2.7.5 L ES ESPACES PUBLICS

5.2.7.5.1 MATÉRIAUX L’unité et la lisibilité des espaces publics passent par la mise en place d’un vocabulaire commun qui définit entre autres une gamme de matériaux, de couleurs et de textures. Un maximum de 3 revêtements est recommandé par espace.

Le choix des matériaux de revêtement des voiries devra prendre en compte les niveaux sonores propres à ces matériaux.

Les matériaux utilisés dans les aménagements ne portent pas atteinte à la santé des habitants ni au développement des biotopes.

Les matériaux utilisés ont une incidence environnementale calculée sur la totalité de leur cycle de vie la plus faible possible.

Les matériaux locaux sont privilégiés.

5.2.7.5.2 MOBILIER REGROUPÉ ET POLYVALENT Le mobilier urbain est regroupé de manière à désencombrer au maximum l’espace public, et placé aux emplacements stratégiques permettant de répondre aux mieux au besoin de la zone. Dans la mesure du possible, il est conçu de manière multifonctionnelle et suivant une ligne définie dans le vocabulaire commun.

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5.3.1 GÉNÉRALITÉS Le plan masse, présenté pour exemple, prévoit environ 310 logements, ce qui correspond à la fourchette basse de la capacité d’accueil possible du site, afin d’assurer une certaine intimité et un cadre de vie agréable aux touristes. La faible capacité d’accueil permet également de limiter les incidences sur la zone Natura 2000 située en bordure du site.

Le projet présente donc une densité moyenne d’environ 10,5 log/ha avec une zone plus dense à proximité des étangs et une zone moins dense sur les hauteurs, comme prévue par le schéma d’aménagement.

Ce plan répond aux options qui ont été décrites précédemment et représente une illustration possible en vue d‘une analyse plus approfondie dans la partie de l’évaluation environnementale du présent RUE.

5.3.2 CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

5.3.2.1 T YPES DE LOGEMENTS

Le projet prévoit une mixité des types de logement. Le scenario d’aménagement présente la répartition suivante :

• 80 appartements : des appartements à 2 chambres de 80-100m² (petits immeubles de R+3 (max)) ; • 230 maisons de vacances individuelles de 60 m² d’assise, sur maximum 2 niveaux. Plusieurs typologies pourront être développées, afin d’offrir des hébergements de 4-8 lits.

5.3.2.2 MATÉRIAUX Exemples des matériaux (liste indicative)

• Briques de parements en couleur rouge-brun ou gris ; • Pierres naturelles de ton gris ; • Bois naturel ; • Tuiles plates en terre cuite ou en ardoises ton foncé ; • Châssis en bois ou aluminium ton foncé.

5.3.2.3 NOMBRES DE PLACES DE PARKING

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Le nombre de places de stationnement nécessaire est actuellement estimé à 350 places (soit 1/ logement + 40 places visiteurs ou ménages qui auront besoin d’une deuxième voiture). Elles sont reparties en 6 poches. Il n’y a pas de stationnement possible en plus de ces zones.

5.3.3 MISE EN PLACE D’UN PHASAGE Le phasage devra assurer une gestion parcimonieuse du sol en limitant le risque de spéculation foncière sur les terrains privés.

Il s’agira donc de mettre en place un phasage progressif selon les opportunités de développement qui se présenteront.

Phase Nombre de logements Nombre de places de stationnement Phase 1A 40 40 Phase 1B 40 40 Phase 2 36 100 Phase 3 94 142 Phase 4 52 / Phase 5 48 28 TOTAL 310 350

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FIGURE 78: PROPOSITION PLAN MASSE

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FIGURE 79: PROPOSITION PHASAGE

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6 ANALYSE ENVIRONNEMENTALE 6.1 INTRODUCTION L’analyse des effets probables développée ci-après porte sur la proposition de la délimitation du site du RUE, sur les destinations et affectations choisies ainsi que sur les options d’aménagement.

En effet, comme l’a fait remarquer le CWEDD, le RUE ne doit pas porter sur un projet d’aménagement bien défini. Nous nous servons donc du projet présenté comme guide afin de pouvoir analyser les impacts de la mise en œuvre.

Cette partie d’étude du rapport urbanistique et environnemental a été élaborée conformément au prescrit du CWATUP.

Art. 33. « … les effets notables probables sur l'environnement, à savoir les effets secondaires, cumulatifs, synergiques, à court, à moyen et à long terme, permanents et temporaires, tant positifs que négatifs, y compris la diversité biologique, la population, la santé humaine, la faune, la flore, les sols, les eaux, l'air, les facteurs climatiques, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris le patrimoine architectural et archéologique, les paysages… »

La mise en œuvre de la zone de loisirs est susceptible d’avoir des effets sur de nombreux aspects environnementaux. Les principaux effets étudiés sont spécifiquement :

• l’évolution de la population ; • les activités humaines ; • la santé et la sécurité de la population ; • le paysage ; • le marché du logement ; • la mobilité ; • l’air, climat et énergie ; • le sol ; • le sous-sol ; • l’eau ; • la diversité biologique.

Pour surveiller l’évolution de l’ensemble et donc corriger certaines orientations, en cas d’apparition d’effets non prévus, une série de mesures de suivi seront ensuite proposées.

Enfin, la conclusion synthétisera, dans un tableau, ces différents facteurs environnementaux et les améliorations apportées au projet d’urbanisation du site.

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 6.2 OBJECTIFS PERTINENTS EN MATIÈRE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET LEUR PRISE EN COMPTE PAR LE RUE

6.2.1 LE SCHÉMA DE STRUCTURE COMMUNAL Le Schéma de structure de Virton a été approuvé en 2013. Le développement touristique est un objectif communal.

⇒ Les autorités communales considèrent le tourisme comme un axe important de développement économique de la Ville de Virton. Afin de développer le secteur touristique, la commune souhaite permettre la mise en œuvre d’une partie de zone de loisirs à Rabais (côté Ethe) en raison de l’attrait touristique et du cadre verdoyant dans lequel il s’insère.

6.2.2 LE PAYSAGE ⇒ Le paysage joue un rôle important au point de vue environnemental et au point de vue du cadre de vie. Un des grands objectifs du RUE est, à juste titre, la création d’une nouvelle identité visuelle et paysagère.

C’est principalement la Convention européenne du paysage (Florence, 2000), ratifiée par la Belgique et entrée en vigueur en 2005, qui a pour objet d’assurer la protection, la gestion et l’aménagement des paysages.

6.2.3 LA PROTECTION DES ÉCOSYSTÈMES ⇒ Le présent RUE vise à maintenir une grande surface d’espaces verts dans laquelle la biodiversité locale sera préservée. ⇒ Par ailleurs, le RUE préconise la verdurisation maximale des espaces publics, tout en privilégiant les espèces indigènes.

La protection des écosystèmes est un sujet abordé dans de nombreux plans et programmes. Au niveau de l’échelon européen, c’est principalement la convention de Berne qui règlemente la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel. Il s’agit d’un instrument juridique international contraignant.

Au niveau régional, la protection des espèces et de leurs habitats est visée par le Réseau Natura 2000 qui désigne des espaces naturels de grande qualité biologique à l’intérieur desquels une grande attention doit être portée à toutes les actions susceptibles de modifier la qualité écologique de ces sites.

6.2.4 LA QUALITÉ DE L’AIR ⇒ Le concept même de ce RUE repose sur une volonté de limiter fortement les émissions de CO2 de la future zone de loisirs, tant par des principes énergétiques (basse énergies ou passives et renouvelables, isolation, énergie grise des matériaux, etc.) que par la diminution du recours aux modes de transports individuels motorisés (accessibilité des modes doux, liaisons entre le quartier et les pôles de transports en commun).

Outre la problématique de pollution de l’air au niveau local (rejet de gaz d’échappement, émissions des chaudières au mazout, etc.), la problématique de la

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qualité de l’air sous le regard des émissions de gaz à effet de serre dépasse largement les limites communales et régionales.

Au niveau international, cette problématique relève, entre autres, de la Directive cadre 96/62 régissant l’évaluation et la gestion de la qualité de l’Air et du Protocole

de Kyoto engageant la Belgique à réduire ses émissions de CO2 de 7,5% par rapport à 1990 pour la période 2008-2012.

Ces textes ont depuis lors été transcrits en droit wallon au travers du Plan Air-Climat.

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 6.3 ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

6.3.1 EVOLUTION DE LA POPULATION

6.3.1.1 EVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

La non mise en œuvre de la zone de loisirs n’aura pas d’impact sur la population existante à Virton.

6.3.1.2 E FFETS PROBABLES

Vu qu’il s’agit d’un village de vacances, et que l’habitat permanent n’est pas encouragé, il n’y aura pas d’impact sur le nombre d’habitants à Virton. La mise en œuvre de la zone de loisirs avec 310 logements de vacances aura un impact sur l’augmentation du nombre de touristes, à capacité maximale le site pourra accueillir 1700 vacanciers.

En situation maximaliste (urbanisation et occupation maximale du périmètre), 1700 personnes sont susceptibles de se trouver sur le site. Nous avons considérés, sur base des logements de vacances similaires dans les environs, une offre de 4 lits par appartements et de 6 lits par maisons de vacances.

Le tableau suivant indique le nombre de personnes potentiellement présentes en fonction des différentes phases du projet.

Nombre de Nombre de lits Nombre de logements par logements personnes Situation existante 0 0 0 Phase 1 (a et b) 80 4 320 Phase 2 36 6 216 Phase 3 94 6 564 Phase 4 52 6 312 Phase 5 48 6 288 310 1700 FIGURE 80 : NOMBRE DE PERSONNES PRÉSENTES SUR LE PÉRIMÈTRE PAR PHASE

6.3.1.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

Le quartier sera aéré et des espaces privés d’intimité sont prévus afin de réduire la sensation de proximité et de densité.

La bonne perméabilité du quartier pourrait favoriser les flux de circulation afin de réduire les impacts.

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La diversification de types de logements telle que prévue dans le RUE devra également être respectée afin de garantir une certaine mixité sociale dans le nouveau village de vacances.

6.3.2 ACTIVITÉS HUMAINES

6.3.2.1 EVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas de la non mise en œuvre du RUE, le périmètre du RUE n’entrainera pas de modification au niveau des activités humaines au sein de la vallée de Rabais.

6.3.2.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

Les effets sur l’activité humaine porteront sur :

• L’activité agricole ; • L’activité économique locale.

Incidences : La mise en œuvre du RUE entrainera l’urbanisation de terrains actuellement non bâtis, dont certains d’entre eux exploités comme terrains agricoles et prairies. Il pourrait donc avoir un manque à gagner pour ce(s) agriculteur(s).

Notons que le Schéma de structure prévoit la préservation de terrains non bâtis en affectant plusieurs ZACC en zones non destinées à l’urbanisation. Cette mesure du Schéma de Structure Communal permettra de compenser les effets liés à l’urbanisation de la zone de loisirs.

Du point de vue de l’activité économique locale, la mise en œuvre d’un tel projet permettra de soutenir l’activité et l’emploi notamment dans le secteur de la construction et du bâtiment. Dans une autre mesure, l’arrivée de vacanciers soutiendra les activités commerciales et libérales à proximité de la zone, les infrastructures déjà présentes dans la Vallée de Rabais, et au niveau du village d’Ethe et de la commune de Virton. On peut supposer que certaines personnes du village de vacances iront faire leurs courses à Virton.

6.3.2.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

La zone de loisirs représente une zone destinée à l’urbanisation au niveau du Plan de secteur. Il n’y a pas d’activités économiques prévues au sein de la nouvelle zone.

En ce qui concerne la part d’activité agricole, des contacts devront être pris avec les exploitants afin d’identifier avec eux les éventuelles solutions qui pourraient être trouvées.

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6.3.3 SANTÉ ET SÉCURITÉ DE LA POPULATION

6.3.3.1 EVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, le site conservera ses zones boisées qui offrent un cadre agréable et calme à la vallée de Rabais.

6.3.3.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

Incidences : La limitation de la circulation automobile dans le quartier et l’importance de la verdurisation contribueront à maintenir une bonne qualité de l’air et assureront un bon niveau de sécurité routière pour les riverains. De plus, la mise en œuvre du RUE prévoit une faible densité du bâti et l’aménagement des zones tampon et des aires de jeux qui constitueront des zones calmes au sein du nouveau village de vacances.

D’un point de vue acoustique, la limitation de la circulation motorisée à l’intérieur du site et l’incitation à utiliser les modes doux devraient permettre de réduire les nuisances sonores induites par la circulation des voitures. Cependant, le revêtement utilisé ainsi que les dispositifs de ralentissement peuvent être sources de nuisances sonores.

Au niveau des espaces d’habitation, le RUE prévoit un haut niveau d’isolation thermique, ce qui permettra d’obtenir parallèlement des niveaux d’isolation acoustique intéressants à l’intérieur des logements.

L’absence d’activité économique désaffectée sur le site du projet permet d’écarter les risques de pollution historique du sol et donc les risques pour la santé humaine.

6.3.3.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

Le choix des matériaux de revêtement des voiries pourrait prendre en compte les niveaux sonores propres à ces matériaux, dans le village de vacances mais aussi lors du réaménagement des voiries avoisinantes.

Les dispositifs concernant la sécurité routière devront être mis en place aux endroits stratégiques de passage des modes actifs. Les parkings bordant ces lieux devront intégrer des dispositifs piétonniers afin d’équilibrer les usages et de sécuriser les parkings.

Étant donné la volonté du RUE à favoriser les modes de déplacement actifs, il sera nécessaire d’envisager les nouveaux aménagements avec un souci de sécurité.

6.3.4 PAYSAGE

6.3.4.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

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Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, le site conservera ses zones boisées qui offrent un cadre agréable et calme à la vallée de Rabais. Notons toutefois que les deux parcelles enrésinées pourraient être exploitées sans nuire à la qualité du site.

Les prairies seront conservées et continueront d’être exploitées par l’agriculture (pâturage).

6.3.4.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

L’urbanisation de la zone entrainera inévitablement des modifications des vues depuis le site et vers le site, notamment depuis la vallée de Rabais et sa zone de baignade et depuis la rue de Belle-Vue.

Rappelons qu’au Plan de secteur, la vallée de Rabais est couverte par une zone de périmètre d’intérêt paysager qui s’étend sur une partie de la zone boisée du périmètre du RUE.

L’urbanisation du talus boisé au pied de la vallée de Rabais par la construction de 20 immeubles à appartements et de 4 poches de parkings aura des effets sur la qualité des vues paysagères depuis la vallée de Rabais (zone de baignade et étang situé au nord).

Depuis le point haut de la rue de Belle-Vue située à l’est du périmètre du RUE, certains chalets pourraient être visibles et auront également des effets sur la qualité des vues paysagères.

Au sein du site, les immeubles à appartements seront implantés dans la zone boisée et devraient s’intégrer au relief et dans la végétation arborée existante.

Les chalets seront regroupés par deux ou trois pour s’intégrer au relief et être isolés, dans la mesure du possible, les uns des autres. L’aménagement de zones tampons et l’intégration dans la végétation existante limiteront les effets négatifs sur le paysage.

Ci-après, nous reprenons des coupes qui illustrent l’intégration des constructions dans le paysage.

On observe que dans le talus boisé, les chalets seront peu perceptibles depuis l’extérieur étant donné qu’ils présenteront des gabarits peu importants et qu’ils seront masqués par la végétation arborée existante.

Ce sont dans les parties où se situent actuellement les zones de prairies que les constructions seront les plus visibles (prairies au sud et au nord-est du périmètre). De nouvelles plantations notamment au niveau des zones tampons permettront une meilleure intégration des bâtiments et limiteront l’impact de ces nouvelles constructions sur les vues depuis l’extérieur. Précisons que dans les coupes présentées ci-après, les nouvelles plantations ne sont pas intégrées aux simulations.

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FIGURE 81: SCHEMA COUPES

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FIGURE 82. COUPE A-A NORD

FIGURE 83: COUPE A-A SUD

FIGURE 84: COUPE B-B NORD

FIGURE 85:COUPE B-B SUD

FIGURE 86/ COUPE C-C-NORD

FIGURE 87: COUPE C-C SUD

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FIGURE 88:COUPE D-D NORD

FIGURE 89: COUPE D-D SUD

FIGURE 90: COUPE E-E NORD

FIGURE 91: COUPE E-E SUD

FIGURE 92: COUPE F-F EST

FIGURE 93: COUPE F-F OUEST

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FIGURE 94: COUPE G-G EST

FIGURE 95: COUPE G-G OUEST

FIGURE 96: COUPE H-H EST

FIGURE 97: COUPE H-H OUEST

6.3.4.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

Afin de limiter l’impact négatif de la construction des immeubles à appartements au pied du talus boisé du périmètre du RUE, ceux-ci devront être regroupés pour limiter au maximum la destruction de la zone boisée. Les abords des immeubles et les poches de parkings devront être accompagnées d’un traitement paysager pour atténuer leur impact négatif depuis la vallée.

Afin de préserver la qualité paysagère du site, les gabarits des immeubles et des chalets devront être maitrisés et ne pourront dépasser les R+3 pour les immeubles et les R+1 pour les chalets. S’ils s’intègrent harmonieusement au relief, des gabarits plus importants pourront être envisagés pour les chalets.

De plus, il est recommandé d’interdire les techniques pouvant être visibles sur les toitures plates. Les toits plats devront être végétalisés.

Les zones de stationnement devront être agrémentées d’éléments végétaux (arbres, arbustes ou haies vives) et proposer des revêtements semi-perméables qui permettent le développement de la végétation herbacée.

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6.3.5 MOBILITÉ

6.3.5.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas de la non mise en œuvre du RUE, le périmètre du RUE n’entrainera pas de modification au niveau de la mobilité au sein de la vallée de Rabais.

Les aspects liés à la mobilité (flux générés, besoins en stationnement, cheminements modes doux, etc.) dépendront de l’évolution des infrastructures de la vallée de Rabais.

6.3.5.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

6.3.5.2.1 ÉVOLUTION DU NOMBRE DE VOITURES SUPPLÉMENTAIRES La construction de nouveaux immeubles à appartements et de maisons de vacances générera inévitablement un surplus de trafic depuis et vers le site.

Le projet de RUE prévoit la construction de 20 immeubles à appartements et de 230 maisons de vacances (chalets/bungalows).

Considérant que chaque unité de logement entrainera un véhicule motorisé, en pleine occupation du nouveau village de vacances, 310 véhicules4 devraient prendre place sur le site.

La destination et l’origine de ces nouveaux flux ne sont pas identifiables à ce stade.

Incidences : Le nombre de voitures augmentera dans la zone étant donné la création d’une offre en logement de vacances. Cependant, l’aménagement du nouveau village de vacances visera à limiter l’usage de la voiture notamment via la création d’un réseau de cheminements piétons et cyclistes.

4 Par immeuble à appartements, 4 unités de logements ont été considérées soit un total de 80 logements.

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FIGURE 98: SCHÉMA CIRCULATIONS

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6.3.5.2.2 BESOIN EN STATIONNEMENT Avec la construction de 310 unités de logements, de nouveaux espaces de stationnement seront prévus par le projet. Des poches de stationnement seront prévues à cet effet et seront dispersées sur le site. Les poches seront construites au fur et à mesure de l’urbanisation du périmètre.

Un total d’environ 350 emplacements sont ainsi prévus par le projet.

Incidences : Les emplacements de stationnement devraient être suffisants pour couvrir la demande générée en pleine occupation du site et ce considérant un véhicule par logement. L’excédent de 40 emplacements permettra de couvrir les besoins pour les vacanciers qui se rendent sur le site avec plusieurs véhicules ou pour les visiteurs.

Notons cependant que lors de la phase 1, le nombre de places de parking correspondra au nombre de logements.

Un déséquilibre apparaitra lors de la phase 2 qui prévoit la construction de 100 places de parking. Ces places de parkings sont toutefois prévues pour couvrir également les besoins de la phase 4. On obtiendrait dès lors 100 places de parking pour 88 logements.

 Recommandation : Nous recommandons que l’aménagement du parking lors de la phase 2 ne prévoit que le nombre de places nécessaires à la phase. Les places nécessaires à la phase 4 seront aménagées ultérieurement .

La phase 3 et la phase 4 prévoient un nombre de places de parking en adéquation avec le nombre de chalets prévus, respectivement 142 places de parking pour 94 chalets et 28 places de parkings pour 48 chalets.

Phase Nombre de logements Nombre de places de stationnement Phase 1A 40 40 Phase 1B 40 40 Phase 2 36 100 Phase 3 94 142 Phase 4 52 / Phase 5 48 28 TOTAL 310 350

6.3.5.2.3 L OCALISATION ET AMÉNAGEMENT DES POCHES DE STATIONNEMENT Comme mentionné au point précédent, les poches de stationnement seront aménagées au fur et à mesure de l’urbanisation du projet. Cela permettra d’éviter de construire des poches de stationnement si tout le site n’est pas mis en œuvre.

La première phase qui consiste en la construction des immeubles à appartements au pied du talus boisé le long de la vallée de Rabais prévoit l’aménagement de 5 poches de stationnement situées à intervalles réguliers entre 2 ou 3 blocs d’appartements. Ces poches permettront aux vacanciers de disposer d’un emplacement à proximité de leur lieu de vacances.

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FIGURE 99 : LOCALISATION DES POCHES DE STATIONNEMENT DE LA PHASE 1

 Recommandation : les poches de stationnement devront être aménagées en tenant compte du relief. Leur aménagement devra également être végétalisé afin d’être mieux intégré au talus boisé et limiter les impacts visuels négatifs depuis la vallée.  Recommandation : afin de limiter l’imperméabilisation des poches de stationnement situées au niveau des appartements (phase 1), il est recommandé de limiter la circulation dans un seul sens.

Pour la partie du périmètre de RUE où seront construits les chalets de vacances, 7 poches de stationnements sont prévues par le projet. Elles se situeront directement à côté des voies carrossables.

FIGURE 100 : LOCALISATION DES POCHES DE STATIONNEMENT (PHASE CHALETS)

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Lors de la phase2 , une poche de stationnement d’une capacité estimée à 100 emplacements sera construite. Il s’agira de la poche de stationnement qui aura la plus grande capacité. On observe sur le plan masse que celle-ci sera aménagée sur un talus qui ne rendra pas aisé les manœuvres.

 Recommandation : nous recommandons que la poche de stationnement de 100 emplacements (phase 2) soit aménagée davantage en longueur le long de la voirie (aplat bleu sur la figure suivante) qui sera construite plutôt qu’en hauteur (contour rouge sur la figure suivante). Cela permettra également de diminuer la proximité du parking avec les chalets les plus proches (amélioration du cadre).

FIGURE 101: SCHEMA RECOMMANDATION AMENAGEMENT DE LA POCHE DE STATIONNEMENT

6.3.5.2.4 ACCESSIBILITÉ DU SITE ET CIRCULATION LOCALE L’accessibilité au site de la vallée de Rabais ne sera pas modifiée avec l’urbanisation du périmètre du RUE. Les deux principales voies d’accès resteront la rue du Bon Lieu depuis la N82 et la rue d’Orvillers depuis la N87.

Pour accéder au nouveau village de vacances la circulation locale au niveau de la vallée devra être modifiée. En effet, la voie carrossable qui longe le talus boisée n’est actuellement pas accessible. L’ouverture à la circulation de cette voirie devra être prévue.

 Recommandation : afin de limiter les zones de conflits et de fluidifier la circulation autour de l’étang principal de la vallée de Rabais, nous recommandons que la circulation se fasse uniquement dans le sens horaire.  Recommandation : nous recommandons que la voirie qui dessert les appartements les plus au nord du périmètre soit limitée à la circulation via la mise en place d’une barrière.

Au niveau du périmètre du RUE, une voirie principale partira perpendiculairement à la vallée jusqu’au trois quart du périmètre. Cette voirie présentera deux bandes de circulation pour permettre aux voitures de se croiser aisément. Le long de cette voirie 3 poches de stationnement seront aménagées.

Depuis cette voirie principale, des voiries de desserte, sous forme de boucle, permettront d’atteindre les chalets et d’accéder aux autres poches de stationnement. Ces voiries seront de gabarit moins important.

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La circulation au niveau de la rue de Bon Lieu est actuellement limitée à 50 km/h.

 Les voiries de desserte secondaire devront quant à elle être limitées à 20 km/h.

FIGURE 102 : CIRCULATIONS – DESSERTE DE LA ZONE D’ÉTUDE

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6.3.5.2.5 INCIDENCES SUR LES MODES DOUX Le RUE prévoit la réalisation de cheminements sécurisés pour les modes doux.

Ces cheminements permettront aux piétons et cyclistes5 de circuler aisément depuis les poches de stationnement vers les chalets mais également depuis les chalets vers et depuis la vallée de Rabais.

Les aménagements prévus visent à favoriser les modes doux pour la circulation des vacanciers au sein du site de la vallée de Rabais.

FIGURE 103 : HIERARCHIE CIRCULATIONS

6.3.5.2.6 INCIDENCES SUR LES TRANSPORTS EN COMMUN Le RUE ne prévoit pas la modification des itinéraires des transports en commun.

Cependant, le RUE entrainera une probable augmentation de la demande en bus.

6.3.5.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS Afin de réduire les mouvements de véhicules, des mesures devront être prises afin d’inciter les futurs vacanciers à se déplacer à pied ou à vélo au sein de la vallée de Rabais.

Pour cela, il sera important de veiller à la création de cheminements pour modes doux, sécurisés, bien entretenus et confortables.

Par ailleurs, en vue de limiter l’impact visuel de la voiture, il est important de prévoir un traitement paysager des emplacements de parking.

5 Notons que le relief rendra difficile la circulation en vélo au niveau du site.

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6.3.6 AIR ET ÉNERGIE

6.3.6.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, il ne nécessitera pas de sources énergétiques et n’entrainera dès lors aucune pollution qui pourrait influer sur la qualité de l’air.

6.3.6.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

Outre les effets négatifs induits par toute éventuelle mauvaise pratique de la part des habitants actuels et futurs (exemples : feux de jardin, utilisation de peintures et solvants, mauvaise gestion des égouts, etc.), c’est principalement l’augmentation du flux automobile et la consommation énergétique des bâtiments qui pourrait influer sur la qualité de l’air.

En matière d’économie d’énergie, le projet prévoit la construction de bâtiments basse énergie. Le projet laisse également la possibilité aux futurs développeurs de mettre en place des panneaux solaires (boilers solaires) ou d’avoir recours à des pompes à chaleur.

 Recommandations :

Consommation et production d’énergie

• Promouvoir « tout dispositif contribuant à la réduction de la consommation et la production de chaleur à partir d’énergie solaire, de bois, de géothermie ou de biomasse ».

Incidences : Cette option permettra d’encourager la diminution de la consommation énergétique et donc les rejets dans l’air de polluants et de gaz à effet de serre.

Cogénération et réseau de chaleur

• Dans toute la mesure du possible, l’électricité et la chaleur, au moins celle qui est nécessaire à l’eau sanitaire, sont fournies par des centrales de cogénération dont l’alimentation est la moins dépendante possible des énergies fossiles.

Incidences : Cette option permettra la diminution des rejets atmosphériques de gaz à effet de serre et de polluants résultants de la production d’énergie et plus particulièrement de l’eau chaude sanitaire.

• Lorsqu’il existe une opportunité de réaliser un réseau de chaleur, celui-ci alimente de préférence un ensemble de bâtiments dont les occupations sont le plus étalées dans le temps afin d’assurer le meilleur rendement de l’installation.

Incidences : Cette option favorise la mise en place d’installations lorsque celles-ci sont réellement performantes. De cette manière, cette option

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permet d’éviter un gaspillage d’énergie grise et d’énergie primaire pour la création et le fonctionnement d’une infrastructure qui serait trop peu performante.

Énergies renouvelables :

Le projet laisse aux futurs acquéreurs la possibilité de recourir aux énergies renouvelables notamment par la valorisation de l’énergie solaire.

Incidences : Cette option permettra de tirer parti de la bonne exposition au soleil pour les constructions qui prennent place dans les zones dégagées.

Le potentiel géothermique du site est probablement réduit et donc peu rentable.

Exposition aux vents et ombres portées :

Les nouvelles constructions seront protégées des vents dominants par leur localisation au sein d’un massif boisé ou par de nouvelles plantations, ce qui devrait réduire les risques de perte de chaleur.

Le couvert boisé entrainera toutefois des zones d’ombre parfois importantes qui diminueront les apports solaires. Les surchauffes au printemps et en été seront ainsi réduites.

Il sera nécessaire de veiller à ce que les écrans de végétation ne projettent pas d’ombres sur les façades, ce qui limiterait les apports solaires au printemps et en automne.

Surconsommation énergétique due au trafic motorisé :

L’augmentation du trafic routier due à l’installation de nouveaux vacanciers entrainera inévitablement une consommation énergétique supplémentaire.

Néanmoins, le RUE prévoit un report modal vers les modes doux facilité, ce qui aura pour effet, dans une certaine mesure, de limiter les consommations énergétiques dues au trafic routier.

Climat :

Les effets sur le climat seront uniquement indirects. En effet, l’urbanisation du site entrainera une consommation énergétique via deux vecteurs principaux :

o les nouvelles constructions ; o la circulation automobile supplémentaire.

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Incidences : Ces consommations supplémentaires engendreront dès lors inévitablement des rejets supplémentaires de gaz à effet de serre et plus

particulièrement du CO2 qui contribue au réchauffement climatique global.

Cependant, les options prises par le RUE permettront de limiter fortement la consommation d’énergie et donc l’émission de gaz à effet de serre par rapport à un quartier « traditionnel ». Les points forts du projet sont :

o La performance de l’isolation des bâtiments ; o La possibilité de valorisation de l’énergie solaire passive par la gestion de l’ensoleillement des logements ; o L’exploitation active de l’énergie solaire par la mutualisation recommandée des panneaux solaires ; o La sensibilisation et l’encouragement à utiliser des matériaux de construction dont l’énergie grise est faible ; o La valorisation des modes doux limitera quelque peu les déplacements motorisés individuels.

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6.3.6.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

La modification de la qualité de l’air est fortement liée aux pratiques mêmes des vacanciers sur le site (circulation motorisée, incinération des déchets et broussailles, utilisation de peintures et solvants, etc.).

• Par conséquent, l’utilisation de la voiture pour des déplacements courts internes au site doit être évitée au maximum au profit des modes doux grâce à la mise en place de cheminements doux performants (déplacements piétons et cyclistes via un réseau dense de ce type de cheminements au sein du site). • Il est important de prendre en compte ces modes de déplacement doux dans l’aménagement du site, de proposer des cheminements suffisamment larges, de favoriser les liaisons piétonnes et cyclistes hors voiries afin de permettre à ces usagers de prendre des raccourcis.

Le comportement individuel des vacanciers et des gestionnaires des chalets et appartements est essentiel pour réduire de façon adéquate les émissions de gaz à effet de serre :

• Eviter les déplacements motorisés sur le site pour se rendre aux infrastructures de la vallée ; • Changer ses habitudes de consommation énergétique (électricité et chauffage) ; • Se fournir en électricité 100 % verte plutôt que de chercher à tout prix le fournisseur le moins cher, etc.

Il n’est pas possible d’imposer un changement d’habitude et de mentalité aux vacanciers/gestionnaire des chalets ou appartements. Cependant, l’aménagement du site peut favoriser de meilleurs comportements de la part des futurs riverains (favoriser les déplacements non motorisés, respect de l’environnement, etc.).

C’est pourquoi, nous recommandons de favoriser l’installation de petits commerces et services de proximité (épicerie, horeca, etc.) au niveau du site de la vallée de Rabais.

Il est important de prendre des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en imposant de respecter au minimum les législations concernant le PEB pour les nouvelles constructions ou encore en favorisant l’utilisation d’énergies moins polluantes, etc.

L’aménagement du site doit proposer des implantations favorisant des constructions compactes mais aussi permettant de tirer parti du solaire passif (par une orientation sud des façades principales) et du solaire actif favorisant une orientation des toitures favorable au placement de capteurs solaires.

Afin de garantir un ensoleillement direct pour les immeubles, il est recommandé d’aménager des reculs en conséquence.

Il est également recommandé de définir des objectifs précis en matière de :

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• Production d’énergie renouvelable : par exemple, 50% de l’énergie consommée dans la zone d’étude doit être produite sur place à partir de sources d’énergie renouvelable. • Performance énergétique des bâtiments : o Imposer la réalisation de logements groupés de type « passif » et fixer une norme de 15 kWh/m².an pour tous les autres bâtiments dès la mise en œuvre du RUE.

La production d’énergie sera prioritairement mutualisée afin de permettre la mise en place d’un réseau de chaleur et de bénéficier des économies d’échelle. Le choix des énergies renouvelables produites devra être justifié par le meilleur rapport prix/performance.

• Recommandations « Énergie grise »

L’application d’une telle option étant peu probable, il est recommandé de limiter le choix des matériaux du gros œuvre (murs, charpente, parement, etc.) à des matériaux produits localement dont l’origine est la plus naturelle et la moins consommatrice en énergie possible.

6.3.7 SOL

6.3.7.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, le site conservera ses zones boisées et ses zones agricoles qui présentent des caractéristiques édaphiques favorables à la foresterie et aux activités agricoles (pâturages).

Le sol gardera également ses capacités de rétention et d’infiltration des eaux et limitera la production d’eaux de ruissellement.

Enfin, la conservation des sols permettra à la flore herbacée de se développer en étant épargnée des phénomènes de compaction.

6.3.7.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

Le sol du périmètre d’étude est globalement de type sableux à limono-sableux. Les prairies qui y prennent place sont exploitées en tant que pâturage.

Incidences : L’urbanisation de la zone représente la disparition de sols naturels et donc une perte de terrains agricoles non bâtis (actuellement pâturés) au profil pédologique favorable et présentant un drainage favorable voire excessif. Rappelons cependant que ces pertes de sols agricoles seront compensées grâce au classement, par le Schéma de Structure Communal, de certaines ZACC en zones non urbanisables.

L’imperméabilisation d’une partie du site limitera de fait les possibilités d’infiltration directe des eaux.

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En termes de qualité sanitaire du sol, en envisageant principalement la construction de logements, le projet d’aménagement ne prévoit a priori pas l’installation d’affectations susceptibles de générer d’importantes contaminations du sol. Les éventuels risques de pollution du sol seront dès lors surtout liés à l’implantation d’activités/d’installations à risque ou aux stockages de produits polluants ainsi qu’à la phase de mise en œuvre du site.

6.3.7.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

L’imperméabilisation du sol devra être la plus limitée possible par l’utilisation de revêtements perméables et semi-perméables.

La mise en œuvre de toitures vertes, idéalement intensives, permettrait de limiter les effets négatifs liés à la perte de sol naturel (notamment en termes de rétention des eaux pluviales).

L’installation d’éventuels dépôts de produits dangereux ou autres installations à risque (par exemple citernes à mazout, transformateurs à huile) devra se faire de manière à éviter toute contamination du sol (mesures de prévention, contrôle adéquat, etc.).

6.3.8 SOUS-SOL

6.3.8.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, aucune modification ne sera apportée au sous-sol.

6.3.8.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

6.3.8.2.1 CONTRAINTES DU SOUS-SOL La stabilité des sols n’est pas influencée par des contraintes karstiques.

Incidences : Les caractéristiques des sols en présence et ses capacités de résistance/portance ne sont pas connues à ce stade. Les risques d’instabilité liés aux caractéristiques géotechniques du sous-sol devront être contrôlés afin d’adapter le gabarit et la profondeur des fondations et ainsi d’assurer la stabilité et la pérennité des futures constructions.

Par ailleurs, l’aménagement de la zone n’impliquera pas de perte de ressources du sous-sol potentiellement intéressantes en vue d’une exploitation.

6.3.8.2.2 RISQUES SISMIQUES

Incidences : Les risques sismiques sont négligeables dans la zone (zone sismique 0 sur une échelle de 4). Les nouveaux bâtiments ne requièrent donc pas la prise en compte de la norme belge en la matière.

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6.3.8.2.3 RADON

Incidences : Le principal effet résultant d’une forte exposition au radon est l’accroissement du risque de cancer pulmonaire. Le risque qu’une habitation de la commune présente une concentration en radon supérieure à 400 Bq/m³ (niveau d’action a été fixé à 200 Bq/m³ pour les nouvelles constructions) est relativement faible. Il n’est toutefois pas impossible de trouver ci et là une valeur élevée (dans la gamme 100 à 400 Bq/m³). Les concentrations en radon au droit du site ne sont pas connues à ce stade du projet.

6.3.8.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

6.3.8.3.1 NATURE DU SOUS-SOL La capacité portante du sous-sol devra être vérifiée afin d’éviter tout problème de stabilité au niveau des futures constructions. Des essais géotechniques devront être réalisés pour déterminer la portance du sous-sol et les niveaux suffisamment portants/résistants que les fondations devront atteindre. Ces essais permettront de choisir les fondations les plus adéquates en fonction des caractéristiques du sol et des gabarits envisagés pour chaque zone de construction.

6.3.8.3.2 CHOIX DES MATÉRIAUX – PRÉSERVATION DES RESSOURCES NATURELLES Les matériaux employés pour la construction des bâtiments et infrastructures devront en priorité être issus, pour les soubassements et assises, de filières de valorisation de déchets inertes ou de sous-produits de l’industrie extractive.

Le choix des matériaux devra respecter la nature sensible et épuisable de certaines ressources naturelles.

Considérant que l’utilisation du béton et du ciment étant consommatrice des ressources naturelles du sous-sol, d’autres solutions alternatives devront au minimum être prises en compte.

6.3.9 EAU

6.3.9.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, les eaux de ruissellement continueront de s’infiltrer et de s’écouler naturellement vers la vallée de Rabais. Elles participent à l’alimentation des étangs de la vallée.

Les zones boisées et les prairies permettent de ralentir l’écoulement des eaux et de favoriser l’infiltration et l’évapotranspiration.

Aucune eau usée ne sera produite sur le site du périmètre.

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6.3.9.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

6.3.9.2.1 IMPERMÉABILISATION DES SOLS ET RUISSELLEMENT

Incidences : La construction de bâtiments et de voiries sur le site entrainera inévitablement l’imperméabilisation d’une partie des sols. L’apparition de ces nouvelles surfaces imperméabilisées limitera dès lors les possibilités de pénétration des eaux dans le sol avec pour conséquence l’augmentation du ruissellement de surface. Les débits d’eau de ruissellement générés seront ainsi nettement plus importants qu’en situation existante.

Ces volumes d’eaux supplémentaires devront toutefois être limités autant que possible pour qu’ils ne deviennent pas excessifs, n’engendrent pas des axes de ruissellement plus importants et ne surchargent pas la capacité de rétention des étangs de la vallée de Rabais (aléa d’inondation faible).

L’urbanisation du site va en outre impacter l’écoulement naturel des eaux de ruissellement et, vu le relief, probablement réduire le temps mis par ces eaux pour rejoindre le cours d’eau récepteur. Plus précisément, la construction de la voirie de desserte suivra l’axe de ruissellement concentré identifié sur le site. Celle-ci entrainera un écoulement plus rapide des eaux vers l’aval.

Des mesures compensatoires devront donc être prises afin de limiter/contrôler ces phénomènes de ruissellement.

6.3.9.2.2 RISQUES D’INONDATIONS PAR DÉBORDEMENT DE COURS D’EAU Pour rappel, le site du RUE ne se situe pas dans une zone d’aléa d’inondation. La vallée de Rabais est quant à elle reprise en zone d’aléa d’inondation faible.

La gestion des eaux de ruissellement au moyen de rigoles, de noues et de bassins de rétention permettra de limiter les eaux de ruissellement qui s’écouleront en aval du site et qui alimenteront la vallée de Rabais. Le projet privilégie la restitution de l’eau dans l’atmosphère par évaporation et dans le sous-sol par infiltration.

6.3.9.2.3 EAUX SOUTERRAINES

Incidences : Les principaux effets de l’urbanisation sont la perturbation de l’écoulement local des eaux souterraines et du régime d’alimentation des nappes peu profondes.

La perte de surfaces d’infiltration des eaux de pluie due à l’imperméabilisation du site entrainera de facto une diminution des volumes d’eaux d’infiltration qui ne pourront plus contribuer à la recharge des nappes.

Ces effets sont toutefois à relativiser étant donné la nature du sol qui laisse supposer que la nappe phréatique ne soit pas superficielle. Le risque d’inondation lié à une remontée de nappe sur le site du RUE peut donc être écarté.

Cette nappe ne présente par ailleurs pas un intérêt économique significatif en termes d’exploitation.

En ce qui concerne la qualité des eaux, les eaux souterraines courent les mêmes risques que les eaux de surface.

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6.3.9.2.4 POLLUTION DES EAUX

Incidences : Les effets sur la qualité des eaux sont les effets communément rencontrés pour tout projet d’urbanisation à destination de logements :

o Risques de pollution aux hydrocarbures par pertes d’huiles et de carburant des véhicules stationnés et circulant sur le site (voitures et véhicules de services) ; o Risques de pollution des eaux par déversements volontaires ou involontaires de produits toxiques et/ou dangereux ; o Risques de pollution aux hydrocarbures par rupture ou renversement des éventuelles cuves à mazout de chauffage.

Ces polluants pourraient être mobilisés par les eaux de pluie non collectées par le réseau d’égouttage vers les eaux de surface, ou par infiltration dans le sol vers les eaux souterraines.

6.3.9.2.5 GESTION DES EAUX USÉES

Incidences : La mise en œuvre du périmètre se traduira par une nouvelle source de production d’eaux usées.

Bien que le périmètre soit situé au sein d’une zone d’assainissement collectif, les eaux usées seront assainies localement au sein de mini-stations d’épuration.

Ces eaux usées ne constitueront dès lors pas une nouvelle contrainte de traitement pour la station d’épuration.

6.3.9.3 MESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS

6.3.9.3.1 RUISSELLEMENT Vu l’augmentation du taux d’imperméabilisation du site, il est recommandé de limiter autant que possible les flux d’eaux de ruissellement. Ceci peut se réaliser via la mise en place de mesures visant plusieurs objectifs :

1) Maximiser l’infiltration des eaux de pluie dans le sol ; 2) Mettre en place des systèmes de rétention/stockage des eaux de pluie ; 3) Maximiser la réutilisation de l’eau de pluie.  Maximiser l’infiltration des eaux de pluie dans le sol :

Premièrement, pour lutter contre l’imperméabilisation excessive du sol, il est nécessaire de minimiser les surfaces imperméabilisées en favorisant l’infiltration directe. Ainsi, les abords des constructions devront être maintenus en zone de pleine terre et plantés. Les éventuelles zones de recul devront être prévues en imposant l’aménagement de surfaces non bâties plantées en pleine terre (au moins 50 % de la surface). Les cours ouvertes utiliseront, elles aussi, des matériaux permettant à l’eau de s’infiltrer dans le sol.

Il en va de même pour les voiries et zones de parking qui devront être prévues en revêtement permettant une infiltration de l’eau dans le sol. Les revêtements

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perméables (pavés drainants, gravier, pavés non rejointoyés, gazon stabilisé) devront être généralisés pour les abords et espaces gris (chemins, accès et parkings).

Des systèmes d’infiltration de l’eau directement dans le sol (noues, puits, etc.) pourront également être prévus à certains endroits, perpendiculairement aux pentes. Ceci devra faire l’objet d’une étude plus poussée afin d’identifier les zones où il est possible de mettre en place ce type d’aménagement, en fonction notamment du relief et du drainage du sol.

 Mettre en place des systèmes de rétention/stockage des eaux de pluie :

Afin de limiter les eaux de ruissellement et de créer un espace tampon lors de fortes pluies, il faudra imposer que chaque bâtiment soit équipé de citernes d’eau de pluie pourvues d’un volume tampon toujours disponible en cas de pluie d’orage afin de ralentir leur écoulement vers l’aval.

Les eaux de toitures devront être stockées dans des citernes équipées d’un double trop-plein afin de temporiser une partie des eaux précipitées.

Des bassins d’orage pourront éventuellement être installés (de préférence sous les voiries) afin de stocker temporairement les eaux lors de fortes pluies avant rejet du trop-plein dans le réseau récepteur (pour la fraction de ces eaux qui ne serait pas réutilisée ou infiltrée). L’utilisation des étangs de la vallée de Rabais devra être envisagée pour soulager le réseau d’égouttage public (étude de faisabilité à réaliser).

Dans le cas de toitures plates, les toitures vertes ou avec gravier de lestage devront également être imposées plutôt que de simples toitures plates bitumineuses, pour permettre de ralentir le ruissellement le des eaux de pluie.

 Maximiser la réutilisation de l’eau de pluie :

L’obligation de valoriser les eaux pluviales récupérées par les citernes est recommandée. Une réutilisation de l’eau de pluie devra être prévue pour les postes ne nécessitant pas d’eau potable (l’arrosage des jardins, le nettoyage, les sanitaires, etc.).

6.3.9.3.2 QUALITÉ DES EAUX Tout rejet (eaux usées, déchets verts, etc.) dans les étangs de la Vallée de Rabais ou dépôt/stockage en bordure des plans d’eau doit être interdit.

L’usage de produits phytosanitaires (herbicides et insecticides) sera strictement interdit. Les produits d’entretien et d’autres intrants (engrais, amendements) biologiques et écologiques seront privilégiés.

6.3.9.3.3 GESTION DES EAUX USÉES

Nous recommandons que les immeubles à appartements et éventuellement les premières maisons situées dans le talus boisé (phase 2) soient raccordées au réseau d’égouttage public.

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La capacité des réseaux récepteurs et de la STEP devra être adaptée et mise en adéquation le cas échéant pour recevoir les nouveaux flux générés par l’urbanisation du site.

En aucun cas, les rejets d’eaux usées au droit du site ne pourront être permis dans le réseau de collecte des eaux pluviales. La gestion des eaux usées ne devra pas non plus permettre de rejets « libres » vers le cours d’eau et ce, afin d’éviter une pollution de la nappe alluviale associée au cours d’eau.

Afin de ne pas surcharger le réseau d’égouttage la gestion des eaux usées devra être optimalisée en réduisant la consommation d’eau destinée aux toilettes, à l’eau sanitaire et au nettoyage. Des réducteurs de pression devront être installés dans les logements, les chasses d’eau devront être équipées de double commande et l’utilisation d’électroménagers peu consommateurs d’eau.

Les constructions isolées devront être raccordées à des stations d’épuration individuelles ou collectives (regroupement de plusieurs unités d’habitations). Les eaux épurées seront dans la mesure du possible infiltrées dans le sol au sein de dispositifs d’infiltration (puits d’infiltration).

Ces stations d’épuration devront être suffisamment dimensionnées pour recevoir les flux générés. Elles devront par ailleurs faire l’objet d’un entretien régulier pour assurer leur efficacité.

6.3.10 DIVERSITÉ BIOLOGIQUE, FAUNE, FLORE ET NATURA 2000

6.3.10.1 ÉVOLUTION PROBABLE SI LE RUE N ’EST PAS MIS EN ŒUVRE

Dans le cas de la non mise en œuvre du RUE, les milieux boisés et prairiaux existants seront maintenus.

Ils permettront d’offrir des zones d’habitat, de refuge et/ou de nourrissage pour la flore et la faune.

Le périmètre constituera une zone préservée et calme pour le maintien et le développement de la biodiversité. De même qu’il continuera de constituer une zone de liaison écologique le long de la vallée de Rabais entre la vallée de la Vire et du Ton et les massifs boisés situés au nord et à l’ouest du périmètre du RUE.

6.3.10.2 E FFETS PROBABLES SI LE RUE EST MIS EN ŒUVRE

6.3.10.2.1 LES SITES NATURELS Le Site de Grand Intérêt Biologique de la vallée de Rabais correspond au site Natura 2000 de la vallée de Laclaireau et de Rabais. Les incidences du projet sur les sites Natura 2000 sont abordées au § 1.1.1 « Evaluation appropriée des incidences sur les sites Natura 2000 ».

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6.3.10.2.2 LE RÉSEAU ÉCOLOGIQUE L’urbanisation de la zone entrainera la disparition d’une partie des milieux actuellement présents et un morcellement de ces habitats.

Le périmètre devrait toutefois resté largement arboré. De nouvelles plantations sont prévues au niveau des zones tampons et des zones actuellement occupées par des prairies.

Le RUE préconise une végétalisation de tous les espaces publics qui seront créés et le recours à des espèces indigènes pour les plantations.

Les incidences de la mise en œuvre de la zone du RUE sont analysées ci-après sous forme d’une « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 »

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MARS 2019 153/193

6.3.11.1 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

III. 201 II. I.

9 I

DENTIFICATION

Lo Objectif du projet Identité dudemandeur 6.3.11 calisation du site et statuts protectionde V Voir § 1.3 Voir a. oir §

Localisation du site Localisation N 1.2 ATURA É

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA VALUATION ,

LOCALISATION ET SITUATION PLANOLOGIQUE F IGURE IGURE 2000

104 RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

: Zone de loisirs « de loisirs Zone

TES SITES DES LOCALISATION

APPROPRIÉE DES INCI DES APPROPRIÉE

Vallée de Rabais Rabais de Vallée N ATURA 2000

DANS LA COMMUNE LA DANS – côté Ethe Ethe côté DENCES SUR LES SITES

» à» Virton

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154

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6.3.11.3 6.3.11.2

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9 D D

ESCRIPTION DU MILIEU DU ESCRIPTION PROJET DU ESCRIPTION

BE34061 « BE34061 site du la désignation justifiés ont qui communautaires d’intérêt et espèces habitats Les BE34064 « BE34064 du sitedu BE31061 RUE, de projet Ci- Les objectifs et les options d’aménagements de la zone sont décrits au § 3. Les habitats et espèces d’intérêt communautaires qui ont justifiés la désignation du site site du la désignation justifiés ont qui communautaires d’intérêt espèces et habitats Les c. b.

dessous nous reprenons une carte qui localise du 12juillet 1973 Statuts de protection du milieu naturel au sens de la Loi secteur de Plan Voir § 4.3.8.1Voir 6 Natura 2000 BE34061. 2000 BE34061. Natura donne toutefoisdonne indi une DEMNA être nous et pu n’a transmise. pas donc La cartographie unités de des gestion nous § 4.3.3.1Voir

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA La cartographie des habitats d’intérêt communautaire n’a pas encore été effectuée par le

Vallées de Laclaireau etVallées Laclaireau de de Rabais Vallées de la la Ton du Vire de et Vallées les habitats d’intérêt communautaire du site BE31064 et les unités de gestion de gestion et unités site les du BE31064 communautaire d’intérêt habitats les 6 .

NATUREL

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone cati

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Vallée de Rabais Rabais de Vallée

le s s

» sont repris » § au type , , s s dans un rayon de de unrayon dans de milieux qui sont rencontrés au 4.3.8.5.3 – côté Ethe Ethe côté sur la conservation de la Nature 4.3.8.5.2. . 000 1. » à» Virton

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155

sein / 193 2000 » 2000

du sitedu

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

F IGURE IGURE 105

:

L OCALISATION DES HABI

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone TATS DU SITE DU TATS BE64064

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

STION DU SITE SITE DU STION GE DE UNITÉS LES ET – côté Ethe Ethe côté » à» Virton BE34061

156 / 193 2000 » 2000

6.3.11.4 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

IV.

201

9 I

MPACT SUR SUR MILIEU LE MPACT Effets Effets directs En particulier, la prairie prairie particulier, la En de en fauche reprise prioritai soient qu’ils communautaire etc. excessive, fréquentation constituer une pression anthropique dommageable pour l’habitat ( rie prai la de directe proximité Le plan d’urbanisation du RUE prévoit du RUE sera conservée et aucune urbanisation de celle en directs, termesd’effets perte ou d’écotopes dede biotopes, Aucune intervention n’aura lieu au sein des sites Natura 2000, le projet de RUE n’aura

b. destruction de la flore sein au des sites Natura 2000. miseLa en œuvre du RUE doncn’entrainera pas de mortalité directe de faune la ou la f de maigre a. destruction d’habitats naturels n’aura lieu au sein des Aucune intervention n’aura lieu au sein des sites Natura 2000. Aucun abattage d’arbre ou de et BE34064. Iln’y a pas d’espèced’intérêt communautaire

F IGURE IGURE sur les h les sur sur les espèces d’intérêt les espècessur d’intérêt communautaire

106 « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA auche auche

: abitatsd’intérêt communautaire

L OCALISATION DE L DE OCALISATION présente

RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone au du périmètre sein du RUE. ). ' HABITAT

d’intérêt communautaire. Cette urbanisation proche peut N res ou non ou res ATU toutefois

Vallée de Rabais Rabais de Vallée RA RA

zone zone Natura 2000 et présente seinau du périmètre 2000

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.

AU DU SEIN PÉRIMÈTR ité de construire des chalets à chalets des construire de ité possibil la

-

ci ci ne sera permise le par RUE. sites Natura 2000 y compris la prairie prairie la compris y 2000 Natura sites

répertoriée au sein des sites BE34061 – côté Ethe Ethe côté E DU DU E empiètement sur la prairie, la sur empiètement prairie,

sur l sur » à» Virton RUE es habitats

157 /

193

donc pas d’intérêt 2000 » 2000

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 V.

9

Effets Effets indirects

sensibiliser les futurs vacanciers au patrimoine naturel présent le long long le vallée de la présent naturel patrimoine vacanciers au futurs les sensibiliser  u et communautaire toute d’intérêt d’éviter 

prévue par le RUE entrainera inévitablement inévitablement entrainera leRUE par prévue La construction d’immeubles à appartements et de maisons de vacances (de type chalets) au sein sein au du périmètre Bien que non situés communautaire. Rappelons qu’aucune intervention n’est prévue au niveau de fauche la d’intérêt de prairie la faune. pour ante accueill moins zone la rendra parking) route, (bâtiments, maintenus seront qui milieux Les nuisances induites par la présence humaine (bruit, éclairage, etc.) et la fragmentation des par espèces des fréquentés communautaire. d’intérêt a. b. ne ne devraitclôture installée être p

Reco Reco Perte directe d’écotopes oupes Perte d’écotopes dedirecte bioto Mortalité directe lade faune mmandation mmandation de Bon Lieu de Natura 2000. et d sortie de Les voiries d’accès invertébrés, oiseaux, amphibiens, etc.) susceptibles d’être victimes du trafic. pra de zones des et boisées sein RUE motoriséspérimètredu au zonesLes cheminements des emprunteront du faune. L’urbanisation du périmètre dans aménagé ledu périmètre RUE. au sein du périmètre du RUE. d’urbanisation prévoit cependant l’aménagement de voiries et de poches de parkings Au sein des zones Natura 2000, aucune nouv au sein de la vallée de Rabais qui pourra être à l’origine d’une mortali

i. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Faune victime du trafic

et et depermet la rejoindre N87.

du RUE : : en zoneen Natura 2000 C’est notamment le cas au ni RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Nous recommandons de maintenir une zone tampon autour de la prairie Des panneaux d’information pourraient être mis en place pour Zone de loisirs « de loisirs Zone .

our éviterour la à l’accès prairie.

d’étude entrainera une augmentation du trafic motorisé

iries qui abritent des espèces animales (mammifères, (mammifères, espèces animales des abritent qui iries Un total d’environ 350 emplacements de parkings sera

Vallée de Rabais Rabais de Vallée cette prairie. de proche construction u périmètre duRUE longent également des zones , ces milieux sont également sont milieux , ces

une diminution une veau rue la de d’Orvillers traverse le bois qui

elle voirie ne seraelle construite. voirie Leplan ne – côté Ethe Ethe côté des surfaces

» à» Virton boisée susceptibles d’être

té Le cas échéantcas Le s 158 et de prairie de et s . accrue / 193

2000 » 2000

de la la de

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

2000des « êtrepeuvent d’intérêt étant communautaire donné la proximité les avec zones Natura à - chauves abris de nidifications, (sites animales végéta La  c dont des sujets à haute tige. Les individusabattus et leur nombre ne sont pas encore L’urbanisation entrainera RUE d’arbres dupérimètre l’abattage inévitablement du Pour rappel, aucun abattage d’arbres n’aura lieu au sein des zones Natura 2000. en repris est zone Natura 2000. Cette voirie se qui n’a pas ramifie Notons que la rue de Bon Lieu se prolonge vers le nord dans le bois du même nom qui   et limiter les abattages d’arbres nécessaires à la réalisation du projet. (chalets) devra être étudiée afin de minimiser les interventions du périmètre du RUE. L’implantation des appartements et desmaisons de vacances sans issue de la voirie signalisation devrait être mise en place pour prévenirles automobiliste caractère du s place. interdite à la circulation automobile, des barrières devraient dès lors être mises en F

ii. onnus à ce stade du projet. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA IGURE IGURE

Reco

Reco Reco Mortalité àla suite d’abattages/démoli 107 mmandation mmandation mmandation tion qui sera supprimée est susceptible d’abriter de nombreuses espèces

:

Vallées de Laclaireau et de Rabais P RINCIPALES VOIRIES T VOIRIES RINCIPALES RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone

: : Limiter la circulation au niveau de la Bon Lieu. de rue Une

. : La branche en rive gauche de la rue de Bon Lieu devrait être Le Le projet devra s’intégrer au patrimoine boisé présent au

RAVERSANT LES SITES

Vallée de Rabais Rabais de Vallée tions

» » et de la de« la Vallée Vire et Ton du N souris, etc.). Certaines de Certaines de etc.). espècesces souris, ATURA – côté Ethe Ethe côté 2000

» à» Virton sur les zones boisées d’issue.

159

/ 193 2000 » 2000

sein sein

».

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

c.

Diminution de la qualité l’habitat de qualité de la Diminution Cette interdiction implique notamment Conse la de la sur Loi 2 l’article en protégés de vertu sont intégralement européen appartenant à une des espèces vivant natur ou naturalisés, morts vivants, mutants, ou normaux oiseaux, les tous que ici Précisons europaeus

du projet des arborera ( d’ espèces autres les Parmi périmètre du RUE un habitat qui leur convient. apivorebondrée ( mar pic le ( particulier, En déjà Régionla Wallonne. leterritoire sur protégées de sont destrictement également espèces ces chiroptères creux et autres anfractuosités. myotis exemple, exemple, également Notons siteleque peut êtrezone une d’estivage lespour Parchiroptères. espèces d’intérêt communautaire, d’intérêt espèces toutefois lié au  mesuresà prendre. un contact devra être pris avec les autorité s compétentes (DNF) pour décider des En cas découvertede d’espèces animales, travaux les devront être interrompus et être portédevra e à Bonasa bonasia), la pie « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Recommandation

été observés au sein de la vallée de Rabais et peuvent trouver au sein du trouversein peuvent et au Rabais vallée la de observés de été sein au rvation rvation de Nature. la ), ), 2° 2° de perturber intentionnellement les oiseaux, notamment durant la période 1° de piéger, de capturer ou de mettre à 3° de détruire, d'endommager de ou perturber intentionnellement, d'enlever )en pourrai espèces d’intérêt communautaire n (Myotis Bechstei de bechsteinile vespertilion ) et et ) effet significatif eu égard aux objectifs de la présente -section;sous de méthode employée; ou de ramasserou œufs leurs RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET zones du reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation ait un x Zone de loisirs « de loisirs Zone élément faucon pèlerin(Falco peregrinus Pernis apivorus Pernis t trouvert un habitat qui convientleur ou trouver sur le périmètre

la présenceéventuelle d’espèce : refu Lors de l’urbani - grièche écorcheur ( s Dendrocopos medius ge. La présence de l’Engoulevent d’Europe ge. présence d’Europe La l’Engoulevent ( de

intérêt communautaireNatura2000,la gélinotte des bois arborescent

Vallée de Rabais Rabais de Vallée )(espèces d’intérêt communautaireNatura 2000)ont

Le vespertilion à oreilles échancrées, également échancrées, oreilles à Le vespertilion

apprécie les zones bocagères mais semble zones les semble mais bocagères apprécie

ou nids, de tirer dans les nids (…) : s sationlazone, de uneattention particulière (Source

ellement àellement l’état sauvage sur leterritoire Laniu collurio s peuvent trouverpeuvent refuge

), le), pic noir (

: Devillers & al., al., & Devillers :

– ) mort les oiseaux, quelle que soit la es côté Ethe Ethe côté s s t moins probable animale ) et le grand murin (Myotis ) et l’alouette) ( lulu » à» Virton Dryocop s s qui y trouve 2004 us martius dans les arbres

. ).

160

Certaines Caprimulgus / nt 193 2000 » 2000 refuge.

Lullula Lullula ) et la la et )

de de

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

périmètre dupérimètre RUE, est susceptible d’entrainer d La construction d’immeubles à appartements et de chalets de vacances, au sein du accidentelles les poissons d’i poissons les d’entrainer une pollution et/ou une eutrophisation des eaux de la vallée. Concernant de polluants ou de nutriments par les eaux risque le de ruprojet issellements, 2000 2000 En aval, les eaux rejoignent la vallée du Ton qui est également reprise en zone Natura 2000et Natura compren zone en repris est se retr tenuCompte du du relief les eauxpérimètre, générés ruissellements de parprojet le • • • de sesusceptibles trouver situés dans les étangs au pied du périmètre du RUE. (    pollution ou eutrophisation des eaux de la vallée de Rabais. chimiques devrait être interdite Celles-

de dispositifs permettant de devrontêtre posées sur des revêtementsétanches . ii. Lamperta) planeri fréquentent davantage les eaux sont moins vives et donc i. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Recommandation Recommandation Recommandation Perturbation chimique Perturbation

Perturbations physico avec une mosaïque d’habitats d’intérêt communautaire. ouveront ci ci devront être installées sur des aires étanches. Augmentationdes gaz locale d’ hydrocarbures Fuites accidentelles de pro ; ou privatifs verts communs espaces au ou etc.) herbicides, (insecticides, phytosanitaires de produits Utilisation • l’infiltration des eaux dans le sol. Les eaux de ruissellement s’écouleront vers s’écouleront de ruissellement eaux Les sol. le dans des eaux l’infiltration de diminution une également site du entrainera L’imperméabiliation Rabais. de vallée in alimentera qui pluviales eaux des ruissellement du L’augmentation de l’imperméabilisation du site entrainera une augmentation

tres intrants chimiques (amendements, engrais) pour l’entretien pourdes l’entretien engrais) (amendements, chimiques intrants tres : Modification du RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET ntérêt communautaire,le ( chabot Zone de loisirs « de loisirs Zone in fine in : : L’utilisation : :

dans les étangs de la vallée de Rabais dont l’étang situé au nord Des zones de stockages de déchets devront être déterminées.

au niveau des zonesdeparkings Les éventuelles citernes à mazout qui seront in

-

morphologique

récupérer le contenu de la citerne en cas de fuite . niveau hydrique

Vallée de Rabais Rabais de Vallée au niveau du périmètre du RUE pour évi RUE pour périmètre du audu niveau de produits phytosanitaires ou autres intrants divers polluants duits échappements. s d deshabitatsd d’intérêt communautaire.

– Cottus gobio Cottus côté Ethe Ethe côté es p es Celles- , stockage de déchets, etc.

ollutions ollutions » à» Virton ci devrontci êtreéquipées

: Citerne: àmazout,

) et la petite lamproie Dans le cas d’apports fine intentionnelles ou intentionnelles

les étangs de la étangs les

161 / 193 ter toute 2000 » 2000 stallées

;

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9

morphologie desplans d’eaudes et cours d’eaudevalléela de Rabais. Le projet d’urbanisation du périmètre du RUE n’entrainera pas de la de modification de surfaces boisées et de surfac boisées surfaces de de et L’urbanisat d’habitat ou denourrissage pournombreuses de espèces animales. iii. iv. Au sein du périmètre du RUE, aucun plan d’eau ou cours d’eau n’est

2000. Le projetn’entrainera pasde modification de la structure boiséedes habitats Natura

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

M Modification de la structureModificationla de deszones boisées

odification de la morphologi conséquences Toutefois au sein du périmètre du RUE, la compaction peut avoir pl au sein des zones Natura 2000. L’urbanisationpérimètre du RUE du n’entrainera la pas compaction dessols • • « «

•   important plus de pollution risque un avec vallée de la étangs les possible l’imperméabilisation des sols. l’écoulemen échéant, de nouvelles plantations devront être réalisées pour entraver nousrecommandons maintenir de un

Perturbation chimique Perturbation ion du périmètre du RUE aura toutefois pour conséquence, la disparition

Reco Recommandation une diminution de la flore herbacée au niveau des zones compactées. vallée ladesrection de étangs di en eaux des pluviales ruissellement grand une diminution de l’infiltration des eaux pluviales conduisant à un plus des sols Compaction RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone mmandation ; ; t des eaux t des :

: Le projet d’urbanisation devra limiter autant que : Afin limiterde les phénomènes ruissellement, de es de prairies qui peuvent constituer

Vallée de Rabais Rabais de Vallée et prévenir l’apparition d’axe de ruissellement

» ci » e des plans d’eau plans e des et cours d’eau

-avant).

–

couvert boisé important.cas Le côté Ethe Ethe côté » à» Virton

des zones refuge,des

présent.

162 / 193

2000 » 2000

usieurs usieurs (voir §

.

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

faune sauvage.faune effet, En le site est actuellement urbanisénon et favorableest à la deprésence Mercure (demoiselle)Mercure inféodée L’urbanisation du site n’entrainera toutefois a priori pas d’incidence sur les populations espèces, risque d’augmenter la pres ces de pressément ex protection la pour été désignés ont qui 2000 Natura sites de proximité Les espèces sont communautaire d’intérêt espèces vulnérablesdes l’urbanisation et abords directs. espèces vulnérables ses farouches particulièrement et r le et Certaines risquent fui site de etc.) humaine, qui présence la défavorables à seront présence lade sauvage. faune su Le faune. la pro L’urbanisation du site du RUE naturel la deslecomportement de entrainera sur incidences d.

ppression d’une partie de la végétation) (bois et prairies), des perturbations (lumières, bruit, Perturbation du comportement naturel F IGURE IGURE fonction des différentes phases du pro Le tableau suivant indique le nombre vacances. de maisons par lits 6 de et appartements par lits de 4 offre une environs, les dans similaires vacances de logements des Nousle site. sur se trouver de sont susceptibles avonspersonnes considérés, base sur En situation maximaliste (urbanisation et occupation maximale périmètre), du (urbanisation maximaliste situation En n’est actuellement pas le cas. la lede site sur valléeaccrue de Rabais et notamment une présence de nuit, ce qui appartements et Le projet d’urbanisation du site permettra la construction de : : Rabais de vallée la de humides s milieux aux

i. « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

5 Phase 4 Phase 3 Phase 2 Phase b) et 1 (a Phase Situation existante 108

Présence humaine

jet entrainera, outre l’urbanisation et une impéabilisation des sols (et ladonc

:

N

O

MBRE DE PERSONNES PRÉSENTES SUR LE PÉRIM SUR PRÉSENTES PERSONNES DE MBRE . RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone 230

maisons de vacances. Cela entrainera une présence humaine

sion sion Nombre de logements

310 anthropiquesur celles

48 52 94 36 80 Vallée de Rabais Rabais de Vallée 0

jet.

de personnes potentiellement présentes en présentes potentiellement personnes de cuivr Nombre de lits par logements ÈTRE PAR PHASE PAR ÈTRE – és(papillons) protégés et

côté Ethe Ethe côté 6 6 6 6 4 0

-

ci.

» à» Virton

20 Nombre de personnes

immeubles à à immeubles 163 170 288 312 564 216 320

0 /

193

agrion de de agrion 0

2000 » 2000

1

70

0 0 à

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

n par nouvelles perturbées ces d’intérêt potentiellement communautaire Les espèces Les sources de les seront bruit suivantes principalement les espèces de les espèces chiroptères la pie la Rabais. la de vallée de naturels sont susceptibles chiroptères) sede (oiseaux, sur retrouver oule site dans les habitats sensibles plus les animaux les que période cette de lors C’est importantes. plus lors dès seront lors y sonores présents favorables Lesdes (printemps/été). périodes nuisances Notons que s’agissant d’une zone de loisirs, les vacanciers seront principalement martius etc. air, en plein activités musique, terrasses, motorisés, quiétude de ces milieux. ces de quiétude Cesnuisances pourro du périmètre niveau et de lui Rabais es vallée au la du en de RUE supplémentair L’urbanisation du périmètre du RUE entrainera inévitablement des nuisances présence s d’être Une accrue vespertilion de Bechstein ( de Bechstein vespertilion automobile circulation la Despérimètre. s perturbations entrainera des incidences négatives sur la présence de la faune sauvage sur le site du iii.

nuisances liées à l’éclairage. à liées nuisances L’urbanisation du périmètre du RUE entrainera inévitablement l’apparition de ii. uisances sonores sont sonores uisances « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

Perturbation p par le bruit Perturbation - grièche écorch grièche ), la bondrée apivore apivore bondrée ), la ( • • •

faune les plus mobiles. plus les faune la de espèces les sur RUE lepérimètre se sur répercute mais du qui place le incid Ils’agit fréquenter et périmètre fuir. d’une de du périmètre.prairies Les espèces les farouches plus risquent de ne plus la à nuiront pr Au niveau des chalets, les nouvelles sources de nuisances sonores incidence qui se répercute en dehors du périmètre du RUE. sonores nuiront à la quiétude des étangs (vallée de Rabais). Il s’agit d’une à niveau desAu immeubles appartements,lessources de nuisances nuisances. les d’intensifier notamment pour accéder au périmètre duRUE, aura effet pour zones Natura 2000. L’augmentation de la fréquentation du site, site la au de Rabais ou vallée traversent de d’accès longent desvoies Les RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone ar l’éclairage ar eur ( eur nt se répercuter sur les zones Natura 2000voisines nuire àet la

:

qui tie qui Lanius collurio Lanius

le pic mar ( mar pic le Myotis bechsteini : le vespertilion à oreilles échancrées ( échancrées à oreilles le: vespertilion ésenced’espèces qui fréquentent les zonesboisées etles

humain Pernis apivorus Pernis eront inévitables au niveau du bruit

ndront éloigné

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

s Dendrocopos medius Dendrocopos sur un site qui n’en compte actuellement pas,

) et l’alouette lulu ( lulu etl’alouette ) ) ), la gélinotte des bois ( bois des gélinotte la ), et le et murin grand ( e s les espèces les plus farouches. espècesplus s les les – côté Ethe Ethe côté

Lullula arborera Lullula ), le pic noir (Dryocopus » à» Virton

: véhicules et engins et : véhicules Myotis myotis Myotis emarginatus , , de de Bonasa bonasia), l’éclairage et de de et l’éclairage ence qui prend

164

/ ) ainsi q ainsi ) 193 2000 » 2000 - ). même.

ue ue

), ),

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9

périmètre. du d’intérêt communautaire qui L’apparition de deux types d’éclairage est site à le prévoir sur ded’éclairage types deux L’apparition Aucune espèceAucune n’a été exotique observée sur le périmètre du projet. En situationEn urbanisée, ce nouvel éclairage peut avoir pour effet de tenir éloignées espèces les plus sensibles dont notamment c notamment dont sensibles plus les espèces déplacement desespèces nocturnes comme leschauves de liaison ou de développement par le PCDN de la commune de Virton. péri du les boisées rappel, zones Pour l’apparition lumière dede sources atteindre pour lieuboisées leur de gagnage et pourront dès lors être perturbées par  une zone boisée et une zone de prairie non éclai Le périmètre du RUE ne présente aucun actuellement éclairage et lorsdès constitue iv.

(présence d’un plan d’eau et d’une forêt alluviale prioritaire

vis

   sein de la zone Natura 2000. tampon boisée laentre partie urbanisée du périmètre du RUE et l’étang présent au l’étang au nord zone Natura 2000. tampons entreles zones urbanisées du périmètre du RUE etles zones boiséesde la du périmètre du RUE soit largement végétalisées « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA Ce

-à- Recommandation Reco La forte proximité ces de constructions, notamment sur la partie nord invasives exotiques Espèces • • vis de l’étang, vis de rtaines de ces espèces se déplacent de manière privilégiée le long des zonesrtaines des de espèces privilégiée ces manière lelong de se déplacent

mmandation boisé urbanisé boisé indirect sur les et appartements à immeubles Eclairage intérieur Eclairage extérieur Éclairage vacances diffuseront de la lumière également v lumière également de la diffuseront vacances projet.stade du éclairages des caractéristiques des et RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

éclairages des extérieurs rampes(entrées, bâtiments Les etc.). d’accès, - Zone de loisirs « de loisirs Zone ouestdu périmètre ne soit pas urbanisée afin de

engendrera des incidences indirectes sur la zone Natura 2000

: Nous recommandons que la zone boisée située en vis-à- : Nous recommandons également que les zones périphériques . habitats d’intérêthabitats communautaire

On peut toutefois s’attendre à ce que l

: les futurs immeubles à appartements et les maisons de de maisons les et appartements à immeubles futurs les : : il s’agit de l’éclairage des voiries, des zones des de parkings des voiries, zones :de s’agit l’éclairage il

ont été répertoriées dans les 2 sites Natura 2000 proche

Vallée de Rabais Rabais de Vallée . mètre du ont étRUE mis en place ne sont pas encore connues à ce

le ur s zones de parking ertaines – côté Ethe Ethe côté af rée - ers l’extérieur. in de constituerdeszones souris. espèces de espèces de s qui sont s qui é identifiées comme zone commezone identifiées é présentspiedau dutalus

» à» Virton au pied de :

’éclairage depuis les depuis ’éclairage

maintenir une zone aurontimpact un

favorables

chauves

). s immeubles 165 / - 193 ouest 2000 » 2000 -

souris souris vis de

, en , en

les les au au

6.3.11.5 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9 M

ESURES À PRENDRE POUR ÉVITER OU LIMITER LIMITER OU ÉVITER PRENDREÀ POUR ESURES e.

Morcellement etMorcellement habitats effetsdes « sein des sites Natura 2000. sites Natura des sein L’urbanisationpérimètre du RUE du n’entrainera pas de morcellement d’habitatsau pas lors Des risques de dispersion de ces espèces vers les habitats Natura 2000 ne seront dès de desplanter espèces dont horticoles peuventcertaines être et exotiques invasives. Lors de l’urbanisationLors de du pér espèce toutefois espèce d’intérêt communautaireco n’est prioritaire La constructio certaines sont certaines rejoindre boisé. espèces sontPlusieurs le talus potentiellementpour concernées dont la destruction partielle de la zone boisée, des boisée, zone la de partielle destruction la boiséeszones adjacentes n du RUE

 Certaines espèces qui se déplacent e actuelles. imp Laclaireau et celui des vallées de la vallées V de des et celui Laclaireau Le périmètre se situe toutefois entre le site Natura 2000 des vallées de etRabais de l’indique à juste PCDN titre le de la de l’indique commune La nouveaux de lors dès recoursLe à des espèces exotiques invasives devra être strictement interdit. recoure qu’exclusivement à des espèces indigènes adaptées aux conditions locales. La zone boiséeLa vis située en -à- ( les mammifères principalement concerne Cela farouches. plus les animales espèces cettedéforcera zone liaison qui de dèspourrait lors être délaissée par certaines la à présence et l’éclairage humaine à bruit, au liées nouvelles perturbations de L’urbanisation de cette zone boisée et d’une partie des prairies ainsique l’ap . sites deux dont les chiroptères) et oiseaux. les chiroptères) les dont « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA ombreuses espèces liées aux milieux humides sont susceptibles de rejoindre les de rejoindre susceptibles sont humides milieux aux liées espèces ombreuses

Recommandation zone boisée qui longe l’étang médian de la vallée de Rabais constitue, comme constitue, vallée l’étang médian dede la Rabais longe qui boisée zone actée paractée le projet d’urbanisation et conserva sa structure et ses fonctionnalités

à exclure.à

pourront être perturbés par l’apparition de nouveaux obstacles. De RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET n d’immeubles zonesn appartements de à et

Zone de loisirs « de loisirs Zone d’intérêt communautaire

obstacles : Nous recommandons que la mise en œuvre du RUE ne aux étangs

imètre du RUE, les nouveaux habitants sont susceptibles

qui entraver Vallée de Rabais Rabais de Vallée vis, de l’autre côté de l’étang médian, ne sera pas

barrière»

. boisées zones les et étangs les ntre ire et du Ton. L’urbanisation du site entrainera LES EFFETS NÉGATIFS LES EFFETS

(notamment les chauves ont ont obstacles les les

– Virton, une zone liaisonde entre les côté Ethe Ethe côté déplacement franchissables difficilement de parking entrainera outre » à» Virton ncernée.

s de la faune. - souris)

166 du périmètre / 193 . Aucune 2000 » 2000 parition parition

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

Limitationdes perturbations chimiques Maintien zonesde boisées Implantationconstructions des Mobilité Prairie fauche de 3150

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA • • • • • • • • •

zone Natura2000. les zonesentre dupérimètre urbanisées etdu RUE les zones boisées de la du RUE so Nous recommandons également que les zones périphériques du périmètre automobile, une culation barrièrecir devrai la à interdite être devrait Bon Lieu de de en rue la rive gauche branche La a 2000 Natur sur sites les présentsparticulier dans le voisinage. les vacanciers futurs au naturel patrimoine présent lelongde la vallée et en Des panneaux d’information pourraientêtre mi devront être installées sur des aires étanches. des aires sur être installées devront p tampon boisée entre la partie urbanisée du périmètre du RUE et l’étang Des zones de stockages de déchets de de le permettant récupérer decontenu la en cas citerne de fuite. revêtements des sur étanches. Celles devront mazoutêtre seront à installées Les éventuellesposéesqui citernes nord en vis-à- située laboisée que zone recommandons Nous réalisatio la à nécessaires d’arbres abattages les et limiter boisées (chalets) du RUE. L’implantation des appartements et des maisons de vacances du périmètre au Le projet sein s’intégrerdevra présent au boisé moine patri bloquer le passage. du caractère sans issue de la voirie. Le cas échéant une être en mise les devrait prévenir signalisation automobilistes place pour Une L Bon du la rue de au niveau circulation la limiter de recommandé est Il prairie. la échéa Le cas prairie. d’intérêt communautaire et d’éviter toute construction proche cettede Nous recommandons de maintenir une zone tampon autour de la prairie résent au sein de la zone Natura 2000. uest du périmètre ne soit pas urbanisée afin de maintenir une zone de afin -o urbanisée uest ne du périmètre pas soit RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone

devra être étudiée afin de minimiser les interventions sur les zonessur minimiser afin lesde devra interventions étudiée être

it largem it

ent végétalis nt nt une être devrait clôture installée pour éviter l’accès à

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

ées - afin de constituer des zones tampons ci devront être équipéesde dispositifs

– vront être déterminées. Celles côté Ethe Ethe côté t dès lors mises être dès place. en

s en place pour sensibiliser s en pour place » à» Virton vis de l’étang au l’étang vis de

barrière devraitbarrière

167

n dun projet.

/ 193 2000 » 2000

ieu. ieu.

-

ci ci

6.3.11.6 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9 I

NCIDENCES NCIDENCES DU

Présence animale Choix des espèces et gestion générale Gestioneaux des « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA

CHANTIER • • • • • • • • •

des eaux la de eaux des niveau du périmètre du RUE pour éviter toute pollution ou eutrophisation chimiques intrants autres etc.) ou pesticides, (herbicides, phytosanitaires de produits L’utilisation possible. écologique plus être la verts devra des espaces gestion La graminées. vivaces rapport par privilégier indigènesaux à et lesespèces espaces d à veiller que planter ne faudra il mise la en de tellesde prairies, œuvre l’espacepublic (seul unfauchage une app en tout un renfo permet d’aménagement type ce effet, En encouragé. être également devra L’aménagement de fleuries prairies actuellement le sur existant végétation site (arbre, prairie, bosquet). Il des mesures à des prendre. devracontact prisêtre avec les autorités compétentes (DNF) pour décider découverte d’espèces animales, les travaux un devront et être interrompus su deLors de la l’urbanisation zone, une attention particulière êtredevra portée et fructifères d’espèces l’installation de favoriser important également sera Il privilégiées. seront espèces indigènes les RUE, du les prescriptions dans préciser Comme du RUE. périmètre plantationLa d’espè de ruissellement. d’axes l’apparition prévenir devront êtreplantations réalisées entraver pour l’écoulement eauxdes et maintenir un couvert boisé important. Le éc cas recomma nous ruissellement, de phénomènes les limiter de Afin sols. des l’imperméabilisation Le projet d’urbanisation devra limiter autant que possible en aval. récepteurs milieux des pollutions toutes d’éviter afin maitrisées seront produites strictement devront être qui usées des et eaux en aval la site du gestion rejetées des pluviales eaux qualité La sera également importantsera également de d’essayer m r la r la éventuelle d’espèceprésence animale qui y trouve En refuge. cas de RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

ET MESURES D ET Zone de loisirs « de loisirs Zone

ortant un cadre de vie agréable et une gestion simplifiée de mellifères.

vallée de Rabais. de vallée

ces invasivesces être devra sur interdite du l’ensemble ’ ATTÉNUATION

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

(amendementset engrais) devrait être au interdit

ou deux fois par an est Lorsnécessaire).

– côté Ethe Ethe côté

aintenir aintenir

rcement de la biodiversité, biodiversité, la de rcement » à» Virton le plus d’éléments de d’éléments plus le héant, de nouvelles

168 / 193 ndons de 2000 » 2000

es es

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

devront également faire l’objet de prescriptions particulières. et lespar poussières. La des gestion déchets et la des protection arbres existants Ces prescriptions concerneron les le vibrations bruit, par pollutions les principalement t de également plus lamanière générale sur faune flore. la et permettront d’atténuer les incidences du chantier sur la zone Natura 2000 mais Le cahier de decharges l’aménagement devra une reprendre prescriptions qui série de versdirectement Natura les zones 2000 aux zones seules de airages chantier écl de être installé devrait led’éclairage dispositif conséquent, Par susceptibles d’induire une pollutionlumineuse sur le site le dans et d’éclairage place de dispositifs en mise la nécessitera exemple) par en hiver, journée Le fonctionnement du chantier lors des périodes d’obscurité (en matinée ou fin de Perturbation par la lumière et respectée aux périodes de travaux en journée. Dans ces conditions, la quiétude des lieux sera faune la nuisances Ces se limiteront présente sur le dans voisinage. et lesite perturber in entraînera Le chantier et led’ouvrage maître d’œuvre. L’organisation Au stade actuel duprojet, les détails de la phase de chantier ne sont pas connus. nuisances dues à la pollution lumineuse. pollution dues la à nuisances L’entr d’atténuer les nuisances éventuelles provoquées en journée. Cependant, une série de prescriptions peuvent également être mise en place afin Nuisances

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA • • • • • epreneur suivra, ledès début duchantier, règles des de base afin de limiter les

Eviter l’arrêt ou l’arrêt Eviter les strictement respecter sonores, d’avertisseurs l’utilisation Eviter utilisés les sur engins systèmesen d’insonorisation place des Mettre Veiller au bon état et à l’entretien des engins de chantier ; matière d’émission en législation la respectant engins que des N’utiliser moteur trop élevémoteur ; (et bruyant) régime un à recours aumaximum le éviter fixer), (à de vitesse limitations engins a (marteaux piqueurs, marteaux perforateurs brise ou roches portatifs et/ou ; ou silencieux plus sonore, sonor les RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET du chantier sera décidée d’un commun accord entre le maître

Zone de loisirs « de loisirs Zone incidence es : es utomobiles, etc.) afin de réduire le brui

le stationnement des camions moteur en m s sur

évitablement des nuisances évitablement

la faune nocturne

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

.

et ne pourra en pourra aucunne et cas être dirigé seront – côté Ethe Ethe côté limitées. t à l’émission ; àt l’émission

sonores susceptibles de susceptibles sonores » à» Virton

manière à confiner les

voisin

arche.

169 ag /

e. 193 2000 » 2000

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

ouvriers et des piétons se desouvriers et piétons déplaça mesureCette êtredevra mise en œuvre réservesous de lagarantir sécurité des d’oiseaux, occupation des anfractuosités, etc.). lors de présente Il conviendra par ailleurs de s’assurer qu’aucune trace n’est d’occup animale ation 1 le entre réalisé soit ne motorisés recommanNous maintenus. seront préserver pour prises qui les arbres seront les chantier, mesures nécessaires Lors du Protection des arbres et des zones boisées exemple. par envisager à est sec temps d’en assurer un captage optim mettre devra L’entrepreneur et en des place mesures leur afinproduction de limiter moyens à forts. conditions météorologiques seront défavorables, c’est-à- terrassement de opérations les Toutes Emission de poussières nidification de la plupart des de oiseaux. plupart la nidification (mutilations et blessures) présentes sur le site le et sur présentes et blessures) (mutilations La phase chantier sera susceptible d’occasionner des dégâts potentiels aux plantations à matériaux/déchetset de chargement/déchargement lieu donner peuvent camions des chantier afin de : préserver ces plantations mesures deDes des protection devront le être spécifiques arbres durant prises « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA . Les effets effets . Les de poussières l’émission • • • • •

Les arbres serontLes arbres arrosés s’ils risquent sLes élagage éventuels de branches gênantesseront effectués parune main Tous types de stockage seront interdits au pied des arbres ; d’ê sont susceptibles et qui seront conservés qui existants arbres Les duL’emprise chantier ne pourra pas empiéter sur les zones Natura 2000 non d’ impactées, d’être susceptibles haut). Une clôture de protection le long des zones Natura 2000 voisines et , autour constitu l’arbre centrée de endommagés, seront protégés via une protection en enclos (enceinte dans comprise du leRUE) périmètre ; concernées par le (enprojet c œuvre RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET

Zone de loisirs « de loisirs Zone dons

l’abattage des arbres et de la suppression de la végétation (nids

spécialisée dans les règles de l’art ; l’art de les règles dans spécialisée

qu’aucunabattage travauxou d’ al al

Vallée de Rabais Rabais de Vallée nt à proximitént chantier. du on. L’arrosage par L’arrosage on. de l’émissi possible près plus le er

avril et soitle dehors15 deaoût, en la période de

sera e compris la prairie de fauche Natura 2000 2000 Natura fauche de prairie la e compris seront d’autant plus marqués lorsque

é de palissades de minimum 2 mètres de mètres de 2 minimum de de palissades é

(déblais / remblais) / (déblais le caséchéant mise en place ;

de souffrir de la souffrir de de sécheresse ;

aux abords immédiats. aux abords immédiats. – côté Ethe Ethe côté dire par temps vents et par sec dire élagages avec des outils outils des avec élagages » à» Virton , de stockage de

170

/ 193

2000 » 2000

tre tre les les

6.3.11.7 MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201

9 C

ONCLUSION

d’équipementsde chantier. souterraines

chantier. de antipollution d’intervention kits Des (aires stockages de étanches). chantier régulière de véhicules la des évitées l’état par vérification autres et équipements de attention particulièreUne Desmanutentions. bacs de rétention temporaire devront, le cas échéant, utilisés.être -sol ducarburant êtrequi pourrait sous le renversé lors de opérations ces de sur une zone le étanche sol dans migration pas la ne permettant (imperméabilisée) se idéalement faire carburant moteurs en des devront d’alimentation Les opérations l vers de diverses) matières stocks épanchement et entraînement de substances polluantes (carburants des machines, toutprévenir pour l’entrepreneur par prises devront être usuelles précautions Des eauxPollutionet des sol du Laclaireau et du R Laclaireau 2000 « Natura sites sein des au identifiés communautaire d’intérêt habitats les œuvre mise sur La en pasdirectes n’entrainera RUE d’incidences du périmètre du nuisances indirectes qui seront induites par la mise en œuvre du RUE. Dans l a 2000 conduit àla formulation recommandations de visentqui à atténuer les L’analyse effectuée l’évaluationpar appropriée du site le actuellement. constitue que écologique liaison la de fragmentation également l’urbanisation duentrainera site Localement, périmètre. sources de lumière, de sources augmentationune du trafic motorisé, aux Ils’agifarouches. ra susce seront qui nuisances Toutefois,l’urbanisation dupérimètredu RUE entrainera l’apparition de nouvelles dans le sens où aucune intervention n’aura lieu au sein des sites Natura 2000. 20 Natura sites d’ populations Les intervention aucune et n’ymaintenu sera menée. En particulier, l’habitat « « ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA •

Des mesures Des assurer prises précaution du protection de seront la pour sy stème racinaire arbres. des ) lors de l’utilisation et/ou des manipulations d’engins et/ou d’engins des manipulations et/ou de) l’utilisation lors RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET 00 ne seront directement impactées pas par mise la en duœuvre RUE Zone de loisirs « de loisirs Zone abais espèces d’in

notamment de nuisances liées liées nuisances de notamment à

» et « et » la la

Prairie de fauche Prairie sera portée aux hydrocarbures. Les pollutions être serapourront aux hydrocarbures. Les pollutions portée ptibles de faire fuir faire ptibles de suppression de zones boisées et de prairies au sein du du sein au prairies de et boisées de zones suppression

Vallées de la Vallées térêt communautaire qui justifient la désignation des

Vallée de Rabais Rabais de Vallée es eaux de surface et surface de lesous es eaux

vront le permanence sur être en disponibles

perturbations par lebruit, à » présent au sein du périmètre du RUE sera Vire du Ton et

les espèces de la faune sauvage les plus plus les sauvage faune de la espèces les –

à une présence humaine accrue,à côté Ethe Ethe côté pr ojet du lesojet sur RUE du sites Natura

».

» à» Virton - sol (et les eaux eaux les (et sol

l’apparition de 171

/ Vallées de Vallées 193 a 2000 » 2000

mesure

une une

et et

MARS ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 2000 NATURA SITES SUR LES INCIDENCES DES APPROPRIÉE ÉVALUATION

201 9

où ce d’atteinte à l’intégrité des sites Natura 2000 situés à proximité. situés 2000 sites Natura des à l’intégrité d’atteinte

« ÉVALUATION « APPROPRIÉE DESINCIDENCES SUR LESSITES NATURA s recommandations seront suivies, la suivies, en mise œuvre seront du s recommandations RAPPORTURBANISTIQUE ENVIRONNEMENTALET ET Zone de loisirs « de loisirs Zone

Vallée de Rabais Rabais de Vallée

– côté Ethe Ethe côté

» à» Virton pé

rimètre

ne portera 172 / 193 2000 » 2000

pas pas

RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 6.4 ANALYSE DES COÛTS INDUITS PAR L’URBANISATION

6.4.1 COÛTS INTERNES

6.4.1.1 V IABILISATION DES TERRAINS

Les coûts internes comprennent les coûts directs générés par l'urbanisation. Il s'agit des travaux de mise en œuvre de l'urbanisation elle-même, c'est-à-dire les ouvrages liés à la viabilisation des terrains.

On peut y classer les travaux suivants :

• Aménagement des voiries, aires de parking, voies de circulation piétonne, places publiques, parc public, etc. ; • Système de collecte des eaux urbaines résiduaires et des eaux de pluie ; • Système de traitement des eaux urbaines résiduaires ; • Bassins fluctuants ; • Plantations ; • Alimentation en eau ; • Alimentation en électricité ; • Alimentation en systèmes de communication ; • Eclairage ; • …

Les coûts d'installation et d'équipement des terrains sont financés par le promoteur.

6.4.1.2 UTILISATION DES ÉQUIPEMENTS

Les coûts d'utilisation comprennent les coûts directs et récurrents générés par l'utilisation. Il s'agit de la consommation en énergie ou du suivi régulier des installations.

On peut notamment y compter les coûts suivants:

• Alimentation de l'éclairage public ; • Suivi des plantations (tonte régulière des pelouses, entretien des haies, etc.) ; • Suivi du système de traitement des eaux urbaines résiduaires,...

Le coût de l'utilisation incombe à la commune.

6.4.1.3 ENTRETIEN DE L'ÉQUIPEMENT

Les coûts d'entretien comprennent les coûts réguliers inhérents à la conservation et à la réparation des installations et des équipements.

On peut y classer les travaux suivants :

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• Entretien des voiries, des aires de parking, des voies de circulation piétonne, des places publiques etc. ; • Entretien du mobilier urbain ; • Entretien des systèmes de collecte des eaux urbaines résiduaires et des eaux de pluie ; • Entretien des systèmes de traitement des eaux urbaines résiduaires ; • Entretien des bassins fluctuants ; • Entretien des plantations ; • Entretien de l'alimentation en eau ; • Entretien de l'alimentation en électricité ; • Entretien de l'alimentation en systèmes de communication ; • Entretien de l'éclairage.

Le coût de l'entretien incombe aux concessionnaires respectifs et à la commune.

6.4.2 COÛTS EXTERNES

6.4.2.1 COÛTS D'AMÉNAGEMENT

Les coûts externes comprennent les coûts indirects générés par l'urbanisation. Il s'agit le plus souvent des travaux de mise à gabarit d'équipements en vue d'assurer le développement et l'alimentation de l'urbanisation.

On peut notamment y classer les travaux suivants:

• Adaptation, mise à gabarit des voiries périphériques et/ou des voiries d'accès ; • Adaptation des carrefours; • Adaptation et renforcement des réseaux divers: eau, gaz, électricité, etc. ; • Épuration des eaux ; • Renforcement éventuel des systèmes de collecte et des systèmes d'épuration en aval.

Ces coûts d'aménagement sont en principe à la charge des concessionnaires. Certains d'entre eux peuvent toutefois être totalement ou partiellement pris en charge par le promoteur s'ils sont considérés comme charge d'urbanisme au sens de l'art 86 du CWATUPE qui précise que :

«Le collège des bourgmestre et échevins, le fonctionnaire délégué et le Gouvernement peuvent subordonner la délivrance du permis aux charges qu'ils jugent utiles d'imposer au demandeur dans le respect du principe de proportionnalité, charges limitées, outre la fourniture des garanties financières nécessaires à leur exécution, à la réalisation ou à la rénovation à ses frais de voiries ou d'espaces verts publics.»

6.4.2.2 COÛTS DE L'UTILISATION ET DE L'ENTRETIEN DE L'ÉQUIPEMENT

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Les coûts d'utilisation comprennent les coûts directs et récurrents générés par l'utilisation. Il s'agit notamment de la consommation en énergie ou du suivi régulier d'installation mais aussi de l'entretien et des réparations ponctuelles.

On peut y compter les coûts suivants:

• Eclairage ; • Suivi des plantations (tonte régulière des pelouses) et entretien des espaces verts ; • D'une manière générale, entretien courant et réparation des réseaux et de l'équipement.

Le coût de l'utilisation incombe à la commune ou aux concessionnaires.

6.4.3 AUTRES COÛTS

D'autres coûts liés à l'urbanisation peuvent être pris en compte dans le cadre d'une urbanisation. Il s'agit des coûts suivants :

• Collecte des déchets (il s'agit d'un service communal payant) ; • Transports en commun (il s'agit d'un service intercommunal payant).

Il s'agit ici de coûts de fonctionnement d'une urbanisation de type loisirs.

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6.5.1 COÛTS À COURT TERME

Dans les coûts à court terme, on peut classer les coûts internes comprenant les coûts directs générés par l'urbanisation.

6.5.2 COÛTS À MOYEN TERME

Dans les coûts à moyen terme, on peut classer les coûts d'utilisation et certains coûts d'entretien des réseaux et équipements.

Le coût de l'entretien incombe aux concessionnaires et à la commune.

6.5.3 COÛTS À LONG TERME

Dans les coûts à long terme, on peut classer certains coûts d'entretien ainsi que les coûts de rénovation des réseaux et équipements.

6.6 COÛTS INDUITS PAR L’URBANISATION DE LA ZONE CONSIDÉRÉE

6.6.1 COÛTS INTERNES

Il s'agit des coûts liés à la viabilisation des terrains, l'ensemble de ces coûts ne peut pas être estimé avec précision à cette date.

6.6.2 COÛTS EXTERNES

L'ensemble de ces coûts ne peut pas être estimé avec précision.

Il sera très probablement nécessaire de procéder à certains aménagements sur les voiries proches ainsi qu’à hauteur de l’entrée du site.

Lorsque ces aménagements seront connus, les coûts qu’ils induiront pourront être estimés. Il conviendra alors de les répartir suivant une clé à définir et de les affecter partiellement aux projets d'urbanisation futurs en tant que charge d'urbanisme, sous réserve qu’ils s'inscrivent dans les limites des dispositions contenues dans l'art. 86 du CWATUPE.

Les coûts externes liés à l’eau et à l’électricité sont également pris en charge par les concessionnaires respectifs. Il est possible que ces dispositions actuelles évoluent vers une plus grande implication des promoteurs dans ces coûts.

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7 RECOMMANDATIONS 7.1 RECOMMANDATIONS RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA ZONE DE LOISIRS ⇒ Ce tableau synthétise l’ensemble des recommandations formulées précédemment lors de l’analyse environnementale de la mise en œuvre de la zone de loisirs.

Thèmes abordés Recommandations • Prendre des contacts avec le(s) exploitant(s) des terrains concernés par Activité humaine / agricole l’urbanisation afin d’identifier avec eux les solutions qui pourraient être trouvées. Activité humaine / • Encourager l’installation de commerces et de services de proximité. économique Santé et sécurité de la • Le choix des matériaux de revêtement des voiries devra prendre en compte les Population niveaux sonores propres à ces matériaux. • Verdurisation des espaces privés ; • Veiller au rythme des gabarits et au nombre de niveaux ; Paysage • Agrémenter les voiries d’arbres d’alignement ; • Prévoir un traitement paysager des stationnements. • Veiller à la création de cheminements pour modes doux, sécurisés, bien entretenus et confortables, comme le prévoient les prescriptions du RUE. • Nous recommandons que l’aménagement du parking lors de la phase 2 ne prévoit que le nombre de places nécessaires à la phase. Les places nécessaires à la phase 4 seront aménagées ultérieurement. • Les poches de stationnement devront être aménagées en tenant compte du relief. Leur aménagement devra également être végétalisé afin d’être mieux intégré au talus boisé et limiter les impacts visuels négatifs depuis la vallée. • Afin de limiter l’imperméabilisation des poches de stationnements situées au niveau des appartements (phase 1), il est recommandé de limiter la circulation dans un seul sens. • Nous recommandons que la poche de stationnement de 100 emplacements Mobilité (phase 2) soit aménagée davantage en longueur le long de la voirie qui sera construite plutôt qu’en hauteur. Cela permettra également de diminuer la proximité du parking avec les chalets les plus proches (amélioration du cadre). • Afin de limiter les zones de conflits et de fluidifier la circulation autour de l’étang principal de la vallée de Rabais, nous recommandons que la circulation se fasse uniquement dans le sens horaire. • Nous recommandons que la voirie qui dessert les appartements les plus à l’ouest du périmètre soit limitée à la circulation via la mise en place d’une barrière. • Les voiries de desserte secondaire devront quant à elle être limitées à 20 km/h.

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Thèmes abordés Recommandations • Limiter la circulation au niveau de la rue de Bon Lieu. Une signalisation devrait être mise en place pour prévenir les automobilistes du caractère sans issue de la voirie.

• Recommandations d’un point de vue qualité de l’air : o pour les déplacements courts internes au site les modes doux seront favorisés grâce à la mise en place de cheminements doux performants ; • Recommandations d’un point de vue énergétique : o Proposer des implantations permettant de limiter les déperditions énergétiques en favorisant les implantations groupées ; o Prendre des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en imposant, par exemple, le respect au minimum de la législation en matière de PEB pour les nouvelles constructions ou encore en favorisant l’utilisation d’énergies moins polluantes, etc. o Proposer des implantations favorisant des constructions compactes mais aussi permettant de tirer parti du solaire passif (par une orientation sud des façades principales) et du solaire actif pour une orientation des toitures favorable au placement de capteurs solaires ; Les façades et pignons les plus exposés aux vents pourraient être Air, climat et énergie o conçus avec des murs végétalisés. • Recommandations relatives à la consommation et à la production d’énergie : o La cogénération devra être associée à toute production d’énergies non renouvelables et elle devra être techniquement ainsi que financièrement envisagée pour les installations de production d’énergies renouvelables ; o La production d’énergie sera prioritairement mutualisée afin de permettre la mise en place d’un réseau de chaleur et de bénéficier des économies d’échelle ; o Le choix des énergies renouvelables produites devra être justifié par le meilleur rapport prix/performance. • Recommandation d’un point de vue « Energie grise » : Il est recommandé de limiter le choix des matériaux du gros œuvre (murs, charpente, parement, etc.) à des matériaux produits localement dont l’origine est la plus naturelle possible. • L’imperméabilisation du sol sera la plus limitée possible par l’utilisation de revêtements perméables et semi-perméables ; • La mise en œuvre de toitures vertes permettrait de limiter les effets négatifs liés à la perte de sol naturel ; • Les éventuelles citernes à mazout qui seront installées devront être posées Sol sur des revêtements étanches. Celles-ci devront être équipées de dispositifs permettant de récupérer le contenu de la citerne en cas de fuite ; • Des zones de stockages de déchets devront être déterminées. Celles-ci devront être installées sur des aires étanches ; • Le projet d’urbanisation devra limiter autant que possible l’imperméabilisation des sols.

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Thèmes abordés Recommandations • Stabilité des constructions : la stabilité et la capacité portante du sous-sol doit être vérifiée afin d’éviter les risques d’instabilité des futures constructions. • Nature du sous-sol : o Les matériaux employés pour la construction des bâtiments et Sous-sol infrastructures devront, en priorité, être issus, pour les soubassements et assises, de filières de valorisation de déchets inertes ou de sous- produits de l’industrie extractive; o Le choix des matériaux devra respecter la nature sensible et épuisable de certaines ressources naturelles. • Afin de limiter les phénomènes de ruissellement, nous recommandons de maintenir un couvert boisé important. Le cas échéant, de nouvelles plantations devront être réalisées pour entraver l’écoulement des eaux et prévenir l’apparition d’axe de ruissellement. • Limiter au maximum l’imperméabilisation du sol : o les zones de recul seront aménagées avec au moins 50 % de surface non imperméabilisée, en pleine terre et plantée ; o les zones de cours et jardins seront aménagées en espaces verts en pleine terre et plantés ; o les cours ouvertes utiliseront, elles aussi, des matériaux permettant à l’eau de s’infiltrer dans le sol ; o les voiries, parkings seront également prévus en revêtements semi- Eaux perméables et les abords et espaces gris en revêtements perméables. • Étudier la faisabilité de mettre en place des systèmes d’infiltration de l’eau directement dans le sol (noues, puits,…), notamment en fonction du niveau de la nappe phréatique et du drainage du sol ; • Afin de limiter les eaux de ruissellement et de créer un espace tampon lors de fortes pluies, prévoir que chaque bâtiment soit équipé de récupération de l’eau de pluie de toiture pourvues d’un volume tampon disponible en cas d’orage. • L’utilisation d’eau de pluie devra être maximisée pour les postes ne nécessitant pas d’eau potable (nettoyage, arrosage, sanitaires) ; • Des bassins d’orage pourraient être installés afin de temporiser les rejets vers le réseau d’égouttage public ; • Les toitures vertes devront être prévues sur les toitures plates. • Nous recommandons de maintenir une zone tampon autour de la prairie d’intérêt communautaire et d’éviter toute construction proche de cette prairie. Le cas échéant une clôture devrait être installée pour éviter l’accès à la prairie. • Le projet devra s’intégrer au patrimoine boisé présent au sein du périmètre du RUE. L’implantation des appartements et des maisons de vacances Diversité biologique (chalets) devra être étudiée afin de minimiser les interventions sur les zones boisées et limiter les abattages d’arbres nécessaires à la réalisation du projet. • Lors de l’urbanisation de la zone, une attention particulière devra être portée sur la présence éventuelle d’espèce animale qui y trouve refuge. En cas de découverte d’espèces animales, les travaux devront être interrompus

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Thèmes abordés Recommandations et un contact devra être pris avec les autorités compétentes (DNF) pour décider des mesures à prendre. • Nous recommandons que la zone boisée située en vis-à-vis de l’étang au nord-ouest du périmètre ne soit pas urbanisée afin de maintenir une zone tampon boisée entre la partie urbanisée du périmètre du RUE et l’étang présent au sein de la zone Natura 2000. • Nous recommandons également que les zones périphériques du périmètre du RUE soit largement végétalisées afin de constituer des zones tampons entre les zones urbanisées du périmètre du RUE et les zones boisées de la zone Natura 2000 ; • Nous recommandons que la mise en œuvre du RUE ne recoure qu’exclusivement à des espèces indigènes adaptées aux conditions locales ; • Le recours à des espèces exotiques invasives devra être strictement interdit ; • Maintenir autant que possible les éléments de végétation actuellement présents sur le site ; • Encourager l’aménagement de prairies fleuries avec des espèces indigènes, de préférence vivaces et procéder à une gestion simplifiée de ces espaces (fauchage une ou deux fois par an) ; • Entretenir les espaces verts de manière la plus écologique possible ; • L’utilisation de produits phytosanitaires ou autres intrants chimiques devrait être interdit au niveau du périmètre du RUE pour éviter toute pollution ou eutrophisation des eaux de la vallée de Rabais ; • Des panneaux d’information pourraient être mis en place pour sensibiliser les futurs vacanciers au patrimoine naturel présent le long de la vallée.

7.2 MESURES ENVISAGÉES POUR ASSURER LE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA ZONE

De manière générale, il y aura lieu de veiller au respect des options de départ et des concepts fondamentaux repris dans le RUE ainsi que des recommandations. Il y a lieu également de veiller à :

7.2.1 MILIEU PHYSIQUE

7.2.1.1 L E SOL

Durant le chantier, des déblais et remblais seront réalisés. L’ensemble des projets sera réalisé de manière à limiter les modifications du relief du sol et le bilan global devra être nul (toutes les terres de déblais seront utilisées sur le site). Une bonne coordination entre les projets sera donc nécessaire afin d’atteindre ce bilan global évitant tout transport inutile de terres.

7.2.1.2 L’EAU

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Il sera nécessaire de réaliser un contrôle régulier des installations d’égouttage et, en particulier, vérifier la capacité des installations existantes en aval du site.

7.2.1.3 L’AIR

Afin de mener à bien l’aménagement d’une telle zone, il est nécessaire d’appliquer une politique de suivi des différentes étapes de l’aménagement de la zone de loisirs. A chaque étape, (permis d’urbanisme, chantiers, etc.), il est nécessaire de poursuivre l’objectif de minimisation des rejets atmosphériques.

7.2.1.4 L E CLIMAT

Pour l’ensemble des permis qui seront délivrés, il est nécessaire de veiller au respect des normes d’isolation et de ventilation, de même qu’à la promotion des énergies renouvelables.

7.2.2 MILIEU BIOLOGIQUE

7.2.2.1 DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

Les aménagements futurs devront clairement exclure la plantation de toute espèce invasive. Il est recommandé également de favoriser la plantation d’espèces indigènes.

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RAPPORT URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET « ÉVALUATION APPROPRIÉE DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 » Zone de loisirs « Vallée de Rabais – côté Ethe » à Virton 8 ALTERNATIVES 8.1 ALTERNATIVE D’AFFECTATION

Dans le cas où le RUE n’est pas mis en œuvre, le site conservera ses zones boisées et ses zones de prairies qui offrent un cadre agréable et calme à la vallée de Rabais. L’alternative “0” consiste donc dans l’hypothèse où le site n’est pas mis en œuvre. Cette alternative a été analyse tout au long du RUE.

8.2 ALTERNATIVE DE LOCALISATION

Vu la situation existante autour des étangs de Rabais, il semble difficile de trouver une alternative de localisation à proximité du site :

⇒ Au nord du site du RUE, il s’agit d’une zone forestière reprise en zone Natura 2000 ; ⇒ Au sud du site, il s’agit de village d’Ethe ; ⇒ A l’est du site, le maintien de la zone agricole est importante et on ne se situe plus à proximité immédiate des étangs ; ⇒ A l’ouest des étangs, les autres zones de loisirs sont déjà développées.

En conclusion, il n’y a pas d’alternative de localisation étant donné que :

• La fonction d’hébergement dans la proximité des étangs de Rabais doit être renforcée ; • Il s’agit de l’unique réserve foncière en zone de loisirs à proximité des étangs de Rabais.

8.3 ALTERNATIVE D’AMÉNAGEMENT – SUITE ÉVALUATION NATURA 2000

A la fin de l’analyse du RUE et de l’évaluation environnementale, un deuxième jeu de plans a été réalisé. Cette alternative d’aménagement (version améliorée) tient compte des recommandations formulées dans le cadre de l’évaluation environnementale du RUE et de l’évaluation Natura 2000.

Version améliorée suite RUE et à l’évaluation Natura 2000 (échelle 1:1.000)

 Plan 1: Proposition de schéma d’aménagement version améliorée – Nous proposons que cette version représente la version finale du Schéma d’aménagement.  Plan 2 : Proposition Plan Masse : ce plan correspond à un exemple de mise en œuvre du site, en suivant les recommandations issues du

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présent RUE et de l’évaluation Natura 2000. Ce plan est purement indicatif.

Selon le tableau des recommandations établi suite à l’évaluation Natura 2000, les recommandations “planologiques” suivants ont été intégrées :

Créer des zones tampons :

o La zone boisée située en vis-à-vis de l’étang au nord-ouest du périmètre n’est plus urbanisée afin de maintenir une zone tampon boisée entre la partie urbanisée du périmètre du RUE et l’étang présent au sein de la zone Natura 2000 ; o Les zones périphériques du périmètre du RUE seront largement végétalisées afin de constituer des zones tampons entre les zones urbanisées du périmètre du RUE et les zones boisées de la zone Natura 2000 ; o Une zone tampon est maintenue autour de la prairie d’intérêt communautaire et les constructions autour de cette prairie sont évitées. Le cas échéant, une clôture devrait être installée pour empêcher l’accès à la prairie ; o Le projet s’intégre mieux au patrimoine boisé présent au sein du périmètre du RUE. L’implantation des appartements et des maisons de vacances (chalets) a été mieux étudiée afin de minimiser les interventions sur les zones boisées et limiter les abattages d’arbres nécessaires à la réalisation du projet.

Modifier la configuration et l’emplacement de certains zones de parkings :

• L’aménagement du parking lors de la phase 2 ne prévoit que le nombre de places nécessaires à cette phase. Les places nécessaires à la phase 4 seront aménagées ultérieurement. o La poche de stationnement de 100 emplacements (phase 2) est aménagée davantage en longueur le long de la voirie qui sera construite plutôt qu’en hauteur. Cela permettra également de diminuer la proximité du parking avec les chalets les plus proches (amélioration du cadre de vie). Cette poche de stationnement sera donc scindée en deux parties. o La localisation et l’offre des poches de stationnement de la phase 1a et 1b sont revus afin de répondre à la nouvelle implantation des appartements. o Proposer un nouveau parking le long de la voirie prinpipale en reduisant les places de parking dans les autres poches. La nouvelle distribution du nombre des places de parking est donc la suivante:

Phase Nombre de logements Nombre de places de stationnement Phase 1A 48 48 Phase 1B 32 32 Phase 2 36 60 Phase 3 94 142 Phase 4 52 40 Phase 5 48 28 TOTAL 310 350

Les autres recommandations sont à integrer lors de la construction et restent valables lors de la mise en œuvre de la « version améliorée ».

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8.3.1 ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT DE L’ALTERNATIVE

Vu qu’il s’agit d’un village de vacances, et que l’habitat permanent n’est pas encouragé, il n’y aura pas d’impact sur le nombre d’habitants à Virton. La EVOLUTION DE mise en œuvre de la zone de loisirs avec 310 logements de vacances aura un LA impact sur l’augmentation du nombre de touristes, à capacité maximale le POPULATION site pourra accueillir 1700 vacanciers.

Les effets sur l’activité humaine porteront sur : • L’activité agricole ; • L’activité économique locale.

La mise en œuvre de la variante améliorée entrainera l’urbanisation de ACTIVITÉS terrains actuellement non bâtis, dont certains d’entre eux sont exploités HUMAINES comme terrains agricoles (prairies). Il pourrait donc y avoir un manque à gagner pour le(s) agriculteur(s) concerné(s). Vu que la destination future est toujours une zone de loisirs, les incidences identifiées pour la version d’analyse restent les mêmes pour la variante améliorée.

SANTÉ ET Par l’intégration dans la variante améliorée de sens uniques de circulation SÉCURITÉ DE sur certains parties du site, les incidences accoustiques et pollution de l’air LA seront plus réduites ques dans la version d’analyse. POPULATION L’urbanisation de la zone entrainera inévitablement des modifications des vues depuis le site et vers le site, notamment depuis la vallée de Rabais et sa zone de baignade et depuis la rue de Belle-Vue.

Rappelons qu’au Plan de Secteur, la vallée de Rabais est couverte par un périmètre d’intérêt paysager qui s’étend sur une partie de la zone boisée du périmètre. Dans la variante améliorée, les zones tampons ont été légèrement modifiées (notamment en périphérie du site), afin d’assurer une PAYSAGE meilleure integration paysagère. Les chalets seront regroupés par deux ou trois pour s’intégrer au relief et être isolés, dans la mesure du possible, les uns des autres. L’intégration dans la végétation existante et l’aménagement de nouvelles zones tampons limiteront donc mieux les effets négatifs sur le paysage.

Des zones d’espaces verts (zones non aedificandi) sont également prévues en limite immédiate de la zone natura 2000.

Le nombre de voitures augmentera dans la zone étant donné la création d’une offre en logements de vacances. Cependant, l’aménagement du MOBILITÉ nouveau village de vacances visera à limiter l’usage de la voiture notamment via la création d’un réseau de cheminements sécurisés pour les piétons et

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cyclistes. Ces cheminements permettront aux piétons et cyclistes de circuler aisément depuis les poches de stationnement vers les chalets mais également depuis les chalets vers et depuis la vallée de Rabais.

Une répartition différente (plusieurs petits parkings) permettra de limiter les incidences négative et d’assurer une meilleure répartition des places de stationnement par phase de construction.

La variante améliorée n’apporte pas d’éléments supplémentaires pour réduire les incidences sur l’air ou l’énergie. Les mêmes recommandations que pour la version d’analyse sont donc à suivre. Il s’agit de AIR ET ÉNERGIE recommandations qui concernent la construction et l’utilisation du site après aménagement et non pas des recommandations planologiques.

L’urbanisation de la zone entraînera la disparition de sols naturels et donc une perte de terrains agricoles non bâtis (actuellement pâturés) au profil pédologique favorable et présentant un drainage favorable voire excessif. Rappelons cependant que ces pertes de sols agricoles seront compensées grâce au classement, par le Schéma de Structure Communal, de certaines ZACC en zones non urbanisables. SOL L’imperméabilisation d’une partie du site limitera de fait les possibilités d’infiltration directe des eaux. La superficie imperméabilisée de la variante améliorée est réduite par rapport à la superficie de la version d’analyse, les incidences seront donc plus réduites.

Les caractéristiques des sols en présence et ses capacités de résistance/portance ne sont pas connues à ce stade. Les risques d’instabilité liés aux caractéristiques géotechniques du sous-sol devront être contrôlés afin d’adapter le gabarit et la profondeur des fondations et ainsi d’assurer la SOUS-SOL stabilité et la pérennité des futures constructions. Par ailleurs, l’aménagement de la zone n’impliquera pas de perte de ressources du sous-sol potentiellement intéressantes en vue d’une exploitation.

La construction de bâtiments et de voiries sur le site entrainera inévitablement l’imperméabilisation d’une partie des sols. L’apparition de ces nouvelles surfaces imperméabilisées limitera dès lors les possibilités d’infiltration des eaux dans le sol avec pour conséquence l’augmentation du EAU ruissellement de surface. Les débits d’eau de ruissellement générés seront ainsi plus importants qu’en situation existante. La superficie imperméabilisée de l’alternative est réduite par rapport à la superficie de la version d’analyse, les incidences seront donc plus réduites.

L’urbanisation de la zone entrainera la disparition d’une partie des milieux DIVERSITÉ actuellement présents et un morcellement de ces habitats. Le périmètre BIOLOGIQUE, devrait toutefois rester largement arboré et de nouvelles plantations sont FAUNE, FLORE prévues au niveau des zones actuellement occupées par des prairies.

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ET NATURA 2000 La variante améliorée suit les recommandations de l’évaluation Natura 2000 et préconise une végétalisation plus importante de tous les espaces publics via la création des plusieurs zones tampons et la création de zones d’espace verts non aedificandi. Ces zones permettront d’une part de réduire les incidences négatives identifiées lors de l’analyse du RUE vis-à-vis de la zone Natura 2000 et d’autres part de maintenir/renforcer les liaisons écologiques boisées au sein du site.

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9 DESCRIPTION DU PROCESSUS D’EVALUATION ET DIFFICULTES RENCONTREES

Ce paragraphe répond, au point h du §2 de l’Article 33 du CWATUPE.

Ce processus consiste en une observation systématique de la Zone de loisirs sur le terrain portant sur les problématiques environnementales identifiées dans le présent rapport et confrontées notamment aux documents sources et données suivants :

• Portail Cartographique du SPW (aménagement du territoire, biodiversité, etc…) • services communaux de la ville de Virton • DNF – DEMNA – sites Natura 2000 • Direction des risques industriels et géologiques du SPW (mines) ; • carte géologique de Belgique ; • carte pédologique de Belgique ; • SPGE et PASH (épuration des eaux) ; • Direction des Eaux souterraines (captage).

La démarche d’évaluation est directement inspirée des items développés dans les études d’incidences sur l’environnement.

Aucun obstacle particulier n’a été rencontré au cours de la réalisation de ce dossier.

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L’urbanisation du terrain situé à Virton, à l’est des étangs et repris en zone de loisirs au Plan de secteur, représente une opportunité pour renforcer le développement touristique de la Vallée de Rabais. Ce renforcement vient en appui au développement prévu des aménagements touristiques autour des 3 étangs de Rabais. Vu que l’offre locale en hébergements est vieillissante et n’est pas suffisante par rapport aux objectifs de développement fixés, le site fait l’objet du présent Rapport Urbanistique et Environnemental afin d’étudier la possibilité d’y implanter un nouveau village de vacances.

La zone d’étude représente une importante réserve foncière de loisirs au niveau communal mais également au niveau régional.

La finalité principale du RUE est de permettre une mise en œuvre structurée de la zone de loisirs reprise au Plan de secteur pour développer de manière optimale son potentiel touristique et d’en déterminer les options d’aménagement en fonction de la situation existante.

 Vu la localisation du périmètre du RUE par rapport à la zone Natura 2000, l’enjeu est de développer une zone de loisirs ayant le moins d’impact environnemental sur celle-ci.  Les aménagements projetés devront faire l’objet d’un travail d’intégration paysagère particulièrement soigné. L’objectif sera de conserver le caractère calme et de quiétude qui prévaut au niveau du bois, de renforcer l’identité propre et forte du site, ainsi qu’une cohérence visuelle d’ensemble.

La philosophie du projet est de créer un « village de vacances » avec deux options :

1. Le respect et la mise en valeur du cadre naturel et des zones boisées : il s’agit de protéger le maillage vert existant et de compléter l’environnement arboré par des zones tampons et des bandes boisées sur ses marges en vue d’occulter les vues en direction des constructions et en créant des « poches isolées ». La construction des logements de vacances doit donc se faire en petits groupes et concentrés autour de zones d’espace commun et de zones de respiration / tampon / espaces de jeux. 2. Le but est d’offrir une mixité d’hébergements, en proposant des logements de type appartement, petite résidence et maison individuelle, présentant tous des gabarits réduits et facilement intégrables dans le paysage.

Les principales conclusions et recommandations :

 La zone de loisirs de séjour dense a été réduite en taille, afin de maintenir davantage de zones de quiétude. L’objectif sera de conserver le caractère calme en bordure de forêt et à côté de l’étang situé en amont et de renforcer l’identité propre et forte du site en lien avec les aménagements prévus par le schéma d’aménagement de la Vallée de Rabais (Etude Alterespace 2015). Le nombre de blocs à appartements envisagé a été conservé. Selon les recommandations du RUE, les immeubles à appartements seront implantés

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dans la zone boisée et devront s’intégrer au relief et dans la végétation arborée existante. Il est recommandé que ceux-ci soient regroupés pour limiter la destruction de la zone boisée.

 Dans la partie de séjour discontinu : le RUE recommande de ne pas bâtir à proximité directe de la zone Natura 2000. L’aménagement de zones tampons pourront servir de transition entre la zone bâtie et la zone Natura 2000. En plus, le RUE recommande que les chalets soient regroupés par deux ou trois pour s’intégrer au mieux dans le relief. Ils seront isolés, dans la mesure du possible, les uns des autres. L’aménagement de zones tampons et l’intégration dans la végétation existante limiteront les effets négatifs sur le paysage.

 En considérant 1 véhicule par logement, le village de vacances devrait, en pleine occupation, accueillir 310 véhicules. La circulation des modes doux au sein du village de vacances sera encouragée via la création d’un réseau de cheminements piétons et cyclistes Un total de 350 emplacements de stationnement est prévu par la version d’analyse. Des poches de stationnement seront construites au fur et à mesure de l’urbanisation du périmètre. Dans cette hypothèse, cinq poches de stationnement (80 emplacements) sont prévues pour les immeubles à appartements. Il est recommandé que ces poches soient aménagées en tenant compte du relief et végétalisées afin de limiter les impacts visuels. Il est également recommandé de limiter la circulation à un seul sens. Toujours dans l’hypothèse d’analyse, six poches de stationnement (270 emplacements) sont prévues pour la partie du périmètre où s’implanteront les chalets. Quelques recommandations particulières sont faites concernant les différentes poches de parking, leur capacité, leur phasage et leur mise en œuvre.

 Pour accéder au nouveau village de vacances la circulation locale au niveau de la vallée devra être modifiée. L’ouverture à la circulation de la voirie carrossable qui longe le talus boisé devra être prévue.

 Il est recommandé que la circulation autour de l’étang principal se fasse dans le sens horaire. La voirie de desserte des appartements le plus au nord du périmètre devra être limité à la circulation. Les voiries de desserte secondaire devront être limitées à 20 km/h.

 Des cheminements sécurisés seront aménagés et viseront à favoriser les modes doux pour la circulation des vacanciers au sein du site de la vallée de Rabais.

 En matière d’économie d’énergie, le projet prévoit la construction de bâtiments « basse énergie ». Les options prises par le RUE permettront de limiter fortement la consommation d’énergie et donc l’émission de gaz à effet de serre par rapport à un quartier « traditionnel ».

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Les recommandations suivantes sont également émises : o Promouvoir tout dispositif contribuant à la réduction de la consommation et la production de chaleur à partir d’énergie solaire, de bois, de géothermie ou de biomasse. o Avoir recours à des centrales de cogénération les moins dépendantes possible des énergies fossiles. o Recourir aux énergies renouvelables notamment par la valorisation de l’énergie solaire. o Mutualiser la production d’énergie afin de permettre la mise en place d’un réseau de chaleur et de bénéficier d’économies d’échelle.

 Le couvert boisé entrainera des zones d’ombre parfois importantes qui diminueront les apports solaires. Il est recommandé d’aménager des reculs en conséquence.

 Il est recommandé de favoriser l’installation de petits commerces et services de proximité (épicerie, horeca, etc.) au niveau du site de la vallée de Rabais afin de limiter les déplacements en véhicules motorisés.

 La construction de bâtiments et de voiries sur le site entrainera inévitablement l’imperméabilisation d’une partie des sols. L’apparition de ces nouvelles surfaces imperméabilisées limitera dès lors les possibilités d’infiltration des eaux dans le sol avec pour conséquence l’augmentation du ruissellement de surface. La construction des voiries pourraient conduire à un écoulement plus rapide des eaux de ruissellement vers l’aval. Des mesures devront être prises afin de limiter/contrôler ces phénomènes de ruissellement.

 La gestion des eaux de ruissellement au moyen de rigoles, de noues et/ou de bassins de rétention permettra de limiter les eaux de ruissellement qui s’écouleront en aval du site et qui alimenteront la vallée de Rabais. Le projet privilégie la restitution de l’eau dans l’atmosphère par évaporation et dans le sous-sol par infiltration.

 La mise en œuvre du RUE entrainera la production d’eaux usées. Le périmètre est situé au sein d’une zone d’assainissement collectif. Les eaux usées seront toutefois assainies au sein de mini-stations d’épuration. Ces eaux ne constitueront donc pas une nouvelle contrainte pour la station d’épuration. Il est toutefois recommandé que les eaux usées générées par les immeubles à appartements soient rejetées dans le réseau d’égouttage public.

La mise en œuvre du périmètre du RUE n’entrainera pas d’incidences directes sur les habitats d’intérêt communautaire identifiés au sein des sites Natura 2000 « Vallées de Laclaireau et du Rabais » et « Vallées de la Vire et du Ton ». En particulier, l’habitat « Prairie de fauche » présent au sein du périmètre du RUE sera maintenu et aucune intervention n’y sera menée.

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 Les populations d’espèces d’intérêt communautaire qui justifient la désignation des sites Natura 2000 ne seront pas directement impactées par la mise en œuvre du RUE dans le sens où aucune intervention n’aura lieu au sein des sites Natura 2000. Toutefois, l’urbanisation du périmètre du RUE entrainera l’apparition de nouvelles nuisances qui seront susceptibles de faire fuir les espèces de la faune sauvage les plus farouches. Il s’agira notamment de nuisances liées à une présence humaine accrue, à une augmentation du trafic motorisé, aux perturbations par le bruit, à l’apparition de sources de lumière, à la suppression de zones boisées et de prairies au sein du périmètre. Localement, l’urbanisation du site entrainera également une fragmentation de la liaison écologique qu’offre le site actuellement.

 L’analyse effectuée par l’évaluation appropriée du projet du RUE sur les sites Natura 2000 a conduit à la formulation de recommandations qui visent à atténuer les nuisances indirectes qui seront induites par la mise en œuvre du RUE. Dans la mesure où ces recommandations seront suivies, la mise en œuvre du périmètre ne portera pas d’atteinte à l’intégrité des sites Natura 2000 situés à proximité.

La “Version améliorée suite RUE et à l’évaluation Natura 2000” : (échelle 1 :1.000) qui represente la version finale du RUE.

L’analyse environnementale faite dans le cadre du présent RUE sur base d’un schéma d’aménagement et d’un plan masse hypothétique, a identifié les incidences probables de la mise en œuvre du périmètre et donne des pistes de réflexion pour réduire les différents impacts environnementaux identifiés.

La version intégrant les principales remarques est présentée en conclusion. Il s’agit du schéma d’aménagement (version améliorée – Plan 1) qui constitue donc la version finale du RUE. Le plan masse (Plan 2) représente quant à lui le scénario hypothétique amélioré selon les recommandations ponctuelles qui ont été émises.

 Plan 1: Proposition de schéma d’aménagement version améliorée. Nous proposons que cette version représente la version finale du Schéma d’aménagement

Le Schéma d’aménagement précise les différentes affectations proposées pour la zone.

 La destination principale de la zone est la zone de loisirs. Le schéma d’aménagement du périmètre précise 2 types de zones de loisirs à développer sur le site. o La zone de loisirs : séjour dense est située en bordure de l’étang principal, dans la zone boisée en pente. Cette zone pourra accueillir de petits immeubles à appartements (de 4-8 unités). o La zone de loisirs : séjour discontinu devra accueillir du logement de vacance de type chalet individuel, ce qui permettra d’assurer une certaine intimité et un cadre de vie agréable aux touristes. Garder

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une faible capacité d’accueil permet également la protection de la zone Natura 2000 située en bordure du site. Dans cette zone une partie importante sera affectée aux zones intermédiaires de type zones tampon ou espaces jeux. Ces zones tampon/espaces verts/espaces de jeux devront être étudiées pour jouer le rôle d’espace de transition/intimité pour les logements afin de garantir un cadre de vie calme, et l’intimité des logements de vacances. Le site étant actuellement en partie boisée, le but est de garder un maximum de la végétation déjà existante sur le site. o Dans cette zone, des zones tampons sont nouvellement créées, elles seront largement végétalisées. Elles permettront donc la transition entre zones bâties du périmètre et entre les zones bâties et les zones non urbanisables voisines.

 Zone d’espaces verts: zones tampons largement végétalisées. Elles permettront donc la transition vers la zone Natura 2000. Il s’agit d’une zone non aedificandi.

 Au niveau des circulations proposées sur le site, le schéma d’aménagement met en évidence des espaces communs de type zones de voiries et zones de parkings. Ce maillage est complété par un maillage de sentiers et d’escaliers. o Les zones de voiries : Les voiries seront hiérarchisées en voiries structurantes (qui suivent les courbes de niveau et desservent les différentes poches d’urbanisation). o Les zones de parkings : Elles devront être de taille moyenne et dispersées sur l’ensemble du site. Leur construction se fera par phase en même temps que le développement des différentes phases de la zone de loisirs. o Les sentiers et les escaliers : Ils permettent des liaisons aisées vers les étangs de Rabais et entre les zones de parkings et les logements.

 Surimpression: Périmetre d’interet paysager (du Plan de Secteur) Vu la taille du site et les variétés de typologie des infrastructures d’hébergements possibles et imaginables sur le site sur base du schéma d’aménagement proposé, il est difficile d’estimer une capacité maximale d’accueil sur le site. Cependant, selon l’analyse des différents villages de vacances déjà construits dans la province de Luxembourg, il semble qu’une capacité d’environ 250-350 unités d’hébergement soit une moyenne cohérente pour assurer un bon développement de la zone tout en veillant à leur intégration paysagère et à la mise en valeur de la zone.

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11 ANNEXES

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