Fantasque Time Line | 1940
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Appendice 1 Le XI. FliegerKorps (général des troupes aéroportées Kurt Student) dans l’opération Merkur 7e Flieger-Division, lieutenant-général Wilhelm Süssmann, puis major-général Alfred Sturm - 1er Régiment parachutiste, colonel Bruno Bräuer - 2e Régiment parachutiste sous le commandement personnel du major-général Sturm, assisté par le major Karl-Lothar Schulz - 3e Régiment parachutiste, colonel Richard Heidrich - Régiment d’assaut parachutiste, major-général Eugen Meindl - Détachement d’artillerie du 3e Régiment parachutiste, colonel Hermann-Bernhard Ramcke (rattaché à la 1ère division parachutiste italienne, en Sardaigne) 5. Gebirgs-Division, général-major des troupes de montagne Julius Ringel - 100e Régiment de montagne, colonel Willibald Utz - 85e Régiment de montagne, colonel August Krakau - 95e Régiment d’artillerie de montagne, colonel August Wittmann 22. Luftlande-Infanterie-Division, Generalleutnant Hans von Sponeck - 16e Régiment aéroporté, colonel Ludwig Wolff (seul engagé le premier jour) - 47e Régiment aéroporté, colonel Kurt Heyser - 65e Régiment aéroporté, colonel Ernst Haccius - 22e Régiment d’artillerie aéroportée, colonel Johann De Boer ……………………… Note sur les divisions d’infanterie légère allemandes (Leichte-Infanterie) A l’issue des durs combats de juin-juillet 1940 dans le sud de la France, l’état-major de la Wehrmacht, tirant les enseignements de la campagne, décide de créer un nouveau format de troupe : la division d’Infanterie Légère. La “Leichte” est une troupe polyvalente, équipée et formée pour combattre dans les pays méditerranéens, à été chaud et à relief souvent montagneux. La 5e DI (bavaroise), qui s’est illustrée à plusieurs reprises, du Chemin des Dames au Lubéron, est choisie pour cette expérience. Le lieutenant-général Wilhelm Fahrmbacher dirige la reconversion, avant d’être nommé général d’artillerie et inspecteur général de l’Infanterie légère, laissant sa division au major-général Karl Allmendinger. Sous le nom de 5e DIL (ou 5.LID), elle s’illustrera dans l’opération Merkur en Corse, puis sera transférée (avec deux nouveaux régiments, pour compenser ses pertes de Corse) au Skandenberg Korps en mai 1941. La 8e DI (composée d’Allemands des Sudètes) sera la deuxième à passer au format “Leichte”, au début de 1941. Cette évolution est encouragée en sous-main par l’amiral Canaris, qui envisage une stratégie très indirecte vers le Moyen-Orient, voire l’Afghanistan. La 8.LID subira son baptême du feu lors de la première campagne des Balkans, au printemps 1941. Appendice 2 Les Français en Sardaigne à la veille de Merkur/Mercurio Les forces françaises en Sardaigne, sous le commandement du général de corps d’armée Sylvestre-Gérard Audet, comptent moins de 35 000 hommes au total pour une île de 24 000 km². Cette faiblesse d’effectifs est d’autant plus sensible que les Français ont peu de moyens mécanisés, à part le chemin de fer, sur un terrain aux trois quarts montagneux où l’état des routes varie entre le médiocre et l’inexistant. Seules quelques plaines, assainies et équipées par la monarchie piémontaise et plus récemment par le régime fasciste, ont des voies de communication acceptables. Ailleurs, les militaires qui ont connu l’Aurès ou le Djebel tunisien ne sont pas dépaysés par les rocailles, les broussailles épineuses et les forêts de chênes-lièges. Le détachement d’armée de Sardaigne (DAS) se compose des unités suivantes : 83 e Division d’Infanterie africaine , général de division Bernard Vergez, QG à Olbia 1. – 344e RI, principalement à Olbia, plusieurs petits postes de Santa Teresa Gallura à Golfo Aranci. – 7e RTA 2, deux bataillons à Olbia, le reste dispersé vers Siniscola, Orosei et Dorgali. – 3e RTA, centré sur Sassari, détachements à Porto Torres, Alghero et sur le lac du Coghinas 3. – 67e RAA (un groupe de 12 x 75 mm à Sassari et Porto Torres, un groupe de 12 x 75 mm et un groupe de 6 x 155C à Olbia et positions environnantes ; un autre groupe de 6 x 155C a été détaché du 67e et attribué comme artillerie de corps d’armée à Cagliari). – Services divisionnaires d’état-major, de santé, de DCA, etc. – Une compagnie de gendarmerie prévôtale et un régiment de la réserve territoriale africaine pour le maintien de l’ordre. – Quelques barques civiles réquisitionnées servant à la surveillance et au ravitaillement des postes côtiers. Dans le secteur de la 83e DIA se trouve la base aérienne d’Alghero. Deux unités de fusiliers marins ont été déployées aux îles de la Maddalena (capitaine de corvette Robert Détroyat) et à Arbatax. 9 e Division d’Infanterie Coloniale , général de brigade Marcel Pellet, QG à Decimomannu 4. – 20e RIC (lieutenant-colonel Joseph Magnan) à Cagliari-centre, Elmas, Decimomannu et Nora. – 4e RTS à Cagliari-est, Quartu Sant’Elena et dans plusieurs postes du sud-est de l’île. – 5e RTS (colonel Mallet) à Carbonia, Iglesias, Villacidro, Mussolinia (aujourd’hui Arborea) et dans d’autres postes du sud-est de l’île. – Trois compagnies de Sénégalais récemment recrutés, rattachées au 5e RTS, à l’entraînement près du lac de barrage Omodeo. 1 La ville s’appelait alors Terranova. Mais on a suivi ici l’usage de la majorité des auteurs italiens de la désigner par son nom actuel. 2 Les régiments de tirailleurs africains et sénégalais sont généralement à quatre bataillons, alors que les autres régiments d’infanterie sont à trois. 3 Les Français, connaissant les moyens italiens en hydravions, craignaient un débarquement de commandos sur les lacs du Coghinas et Omodeo. 4 Y compris les unités de corps d’armée qui se trouvent dans la zone opérationnelle de la 9e DIC (en gros, la province de Cagliari). Au début de Merkur, Pellet est en tournée à Oristano en compagnie du colonel Guy Le Couteulx. – 68e RAA (3 groupes de 12 x 75 mm chacun, colonel André Navereau), partagé entre Cagliari et Oristano. – Un groupe de 6 x 155C détaché du 67e et attribué comme artillerie de corps d’armée à Cagliari. – 4e GRDI (colonel Guy Le Couteulx de Caumont) à Oristano. – Une compagnie de gendarmerie prévôtale et un régiment de la réserve territoriale africaine pour le maintien de l’ordre. – Quelques barques civiles réquisitionnées servant à la surveillance et au ravitaillement des postes côtiers. Dans le secteur de la 9e DIC se trouvent les hydrobases d’Oristano-Santa Giusta et de Cagliari-Elmas, les bases aériennes de Villacidro, Decimomannu et Cagliari-Elmas, ainsi qu’une piste de secours à Cagliari-Monserrato. Deux unités côtières dépendant de la Marine Nationale ont été déployées à Sant’Antioco et San Pietro. Renforts envoyés en Sardaigne après le 17 février – 3e GRDI polonais (colonel Swiecicki) – 2e Régiment de Tirailleurs Marocains (colonel Buot de l’Epine) Note – La question du maintien de l’ordre – Le Détachement d’armée de Sardaigne dispose, nous l’avons dit, de troupes de police et de maintien de l’ordre dispersées sur le territoire de l’île (deux compagnies de gendarmeries venues d’Algérie, trois bataillons autonomes de tirailleurs sénégalais et un bataillon autonome de tirailleurs algériens). Ces unités sont prises sur la “réserve territoriale africaine”, c’est-à- dire sur des jeunes recrues d’AFN et d’Afrique Noire pas assez robustes (ou dociles…) pour être incorporé dans des régiments réguliers, avec un encadrement et un personnel technique fournis par de vieux réservistes de la Coloniale ou des “Pépères” d’AFN, Européens ou “Indigènes musulmans”. Ces troupes, insuffisamment équipées, encadrées et entraînées pour lutter contre une armée européenne (même contre l’armée italienne…), n’en joueront pas moins un rôle appréciable dans les services de l’arrière (travaux de fortification, voies de communication, maintien de l’ordre) et parfois dans les combats. – Les carabiniers italiens, après l’opération Marignan, ont d’abord été traités en prisonniers de guerre, mais certains ont accepté de reprendre du service : en effet, le brigandage, vieille tradition insulaire, a repris de plus belle, problème d’autant plus préoccupant que les brigands ont hérité de bons fusils Carcano abandonnés par l’armée italienne. Il y a donc quelques pelotons de carabiniers dans le centre de l’île, doté d’un armement minimal. Au moment de Merkur, le commandement français ordonnera de les désarmer, mesure maladroite car elle immobilisera inutilement quelques détachements de Sénégalais. Appendice 3 La participation de la Regia Marina à Merkur/Mercurio La participation navale italienne à Merkur/Mercurio et Esigenza C2 5 est l’affaire de Supermarina et notamment de son chef d’état-major, l’amiral Arturo Riccardi. Celui-ci laissera peu d’initiative aux commandants à la mer de tous rangs. Le commandement général des forces de soutien et de débarquement a été attribué à l’amiral Angelo Iachino, même si la flotte de combat ne doit être que partiellement engagée dans l’opération. Iachino a pour adjoints d’une part le vice-amiral Luigi Sansonetti, pour les moyens d’appui-feu lourd et de couverture ; d’autre part, les responsables des deux départements de Haute et Basse-Tyrrhénienne, les amiraux Aimone di Savoia et Vladimiro Pini, chargés à la fois de leurs tâches habituelles de protection des routes maritimes (notamment contre les sous-marins) et de la mise sur pied des convois. Note – Tous les navires disponibles ne sont pas engagés dans les opérations, notamment les cuirassés Vittorio Veneto, Andrea Doria et Giulio Cesare, ainsi que la 1ère division de croiseurs lourds (Zara, Gorizia, Pola). L’entrée en guerre de la Grèce retiendra en Basse- Adriatique et Mer Ionienne des forces légères qui auraient pu être envoyées en Méditerranée occidentale ; seule la 7e division de croiseurs légers sera transférée. Force d’appui-feu et d’escorte à distance (vice-amiral Luigi Sansonetti) 3e division de croiseurs lourds (CA) : Bolzano, Trento, Trieste (le Bolzano servant de navire amiral à Sansonetti, le groupe Trento-Trieste est placé sous le commandement du contre- amiral Antonino Toscano, qui a mis son pavillon sur le Trento).