SE M E ASO

DECHARCHE CONTRÔLÉE DE FORGES-LES-BAINS ()

RAPPORT HYDROGEOLOGIQUE

Pa B.DELPORTE

it ti BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

Service géologique régional ILE DE 65, rue du Général Leclerc - B.P. 34 - 77170 Brie-Comte-Robert Tél.: (1)405.27.07

79SGN741 IDF Brie-Comte-Robert, décembre 1979 SOMMAIRE-

1. - OBJET DU RAPPORT 1

2. - ETAT ACTUEL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 2

3. - SITUATION GÉOLOGIQUE 7 3.1- Contexte géologique général V».é.... 7 3.2 - Contexte géologique local : la carrière 9

4. - ETUDE HYCÎOGEOLOGIQUE 13 4.1- Conteirte hydrogéologique général 13 4.2 - Bilan d'eau au niveau de la carrière 18 4.3- Risques de pollution créés par une décharge 26

5. - AMENAGEMENTS DANS LA CARRIERE 28. 5.1- Aménagements existants 28 5.2 - Aménagements propesés par 1 ' exploitant 28 5.3 - ."ménagements complémentaires 30

6. - CONCLUSIONS v 32

ANNEXE 1. - REGLEMENTATION OFFICIELLE CONCERNANT LES DECHARGES. 1, - CRJET DÛ RAPPORT

Par lettre du 10 octobre 1979, la S.E,M.E.A.S.O. a demandé au Bureau de recherches géologiques et minières, Se^yiœ géologique régional Ile de France, m complément d'étude hydroçéologique ,de la carrière d'ar- gile à Forges-les-Bains (Essonne), en vue de son anénageiment en décharge d'ordures ménagères, et industrielles. V.

L'objectif recherché est d'apprécier à partir de documents exis- tants et d'une enquête sur le terrain, si l'environnement-géologique du si- te offre les garanties^de protection suffisante à l'égard des nappes aqui- fères et de préconiser éventuellement les dispositifs-de collecte et de rejets des eaux. V . 2 -

2, - ÉTAT ACTUEL ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE

l La carrière, propriété de la Conpagnie^Carhonisation Entreprise et Céramique (C.E.C.), est situé sur la territoire cqmminal de Forges-les- Bains, à la limite de la ccrtmune d'Angervilliers (figurte 1) . Elle est ré- pertoriée sous l'indice national 0256.4X.0005, les ocordoMées Lambert moyen- nes sont les suivantes : x = 580,7 / f'^ y = 99,8 z sol = + 105 à + 86 "Y

La carrière est encadrée au Nord par l'autoroute A. 10, à l'Ouest par la nationale 838 etSà l'Est par le chemin,-Vicinal ordinaire 3. La pro^ priété, dont elle fait partie, s'étend sur près de 50 hectares, aux lieux- dits l'Etang Huet et l'Ormeteau en section H du plan cadastral. ïopographi- queirent (figure 2), elle '{.e situe dans un talweg où s'écoule le ruisseau des Fagots. Elle draine lès eaux d'un bassin, évalué à 3,56 km2, coupé en travers par 1'autoroute ;A. 1C.

La cavité formée par l'exploitation a une superficie d'environ 16 hectares et une profondeur moyenne de 18 mètres, soit un volume évidé d'environ 3.000.000 m3. Les figures 3, 4 et 5 donnent respectiverront le plan de la carrière et les coupes longitudinale et transversale. Fig. 1 - 3 - PLAN DE SITUATION DE LA DECHARGE

Echelle : 1/25 000

SITE DE LA DECHARGE

f Iff . Í'. ••• [g>

Echelle: 1/25000

_^___j_r-- . **A - 5 - Fig. 3

PLAN DE LA CARRIERE

— — limites de la carrière (exploitation) Fig.A s.o. N.E. (B) (A) buse de collecte décharge de • bois des eaux terre bassin de réception des eaux

SECTION TRANSVERSALE AB DE LA CARRIERE m 20- i

10- I

0 ' >~m 20 40

N.E. S.O. (C) bois décharge bassin de stock emplacement de (D) de terre réception d'argile la pompe d'évacuation des eaux des eaux chemin viccinal n° 3

-7777777777777,

SECTION LONGITUDINALE CD DE LA CARRIERE

Fig. 5 3, - SITUATION GÉOLOGIQUE

3il_=_C0NTEXTE_Œ0L0GIQUE_ŒNERAL

La région de Forges-les-Bains et d'Angervilliers est recouverte en majeure partie par des limons (Pleistocenes), peu épais, et par les Sa- bles de Fontainebleau (Stampien moyen). Cette dernière formation est entail- lée par les vallées, découvrant ainsi les couches sous-jacentes. La succes- sion des terrains, de haut en bas, s'établit comme suit :

- Sables de Fontainebleau (Stanpien moyen et inférieur) : sables fins, blancs et très riches en silice. Ils sont parfois gris ou jaunes. Base = 100 m NGF

- Sables et Grès de Breuillet (Yprésien) : formation très hétérogène, se présente sous forme de galets de grès felds- pathiques enrobés dans une matrice sableuse ou argileuse. Leur épaisseur varie '.ortement.

- Argile plastique (Yprésien inférieur ou Sparnacien) : argile compacte, blanche, grise ou bariolée. Epaisseur résiduelle au moins égale à 10 m au droit de la carrière. Base = 70 m NGF.

- Marnes de Nëudon (lybntien) marnes calcaxeuses blanchâtres ou verdâtres à nodules de calcaires.

- Craie (Sénor.ien) : craie de faciès classique : blanche, tendre et contenant de gros silex. Le toit de celle-ci varie assez fortement de + 70 (cote approximative au droit de la carrière) a + 100. _ 8 _

Du point de vue tectonique, la région se situe sur un anticlinal (anticlinal de la Renarde) qui favorise l'affleurement de la craie séno- nienne dans les vallées. Certaines observations géologiques faites à l'échel- le de la carrière sont à mettre en rapport avec cette structure. Dans le sec- teur limité de l'étude, les couches sont sensiblement horizontales.

Autant les Sables de Fontainebleau et la craie offrent peu de va- riations de faciès, autant les Sables et Grès de Breuillet ainsi que l'ar- gile du Sparnacien montrent des changements de faciès notables. A Forges- les-Bains, par exemple, au lieu-dit la Princerie (NE de la carrière), les Sables de Fontainebleau reposent directement sur l'argile spamacienne (contact entre + 99,5 et + 101,5 NGF), constituée d'argiles bariolées sur les 11 à 13 premiers mètres puis d'argile grise sableuse(contact à environ + 88 NGF) renfenr-ant une petite nappe captive. A (WNw de la carrière), par contre, les Sables et grès de Breuillet sont absents ; le Sparnacien est teaucoup plus hétérogène et comporte des niveaux sableux entre + 80,80 et + 86,75 puis entre + 90,40 et + 91. Le toit de la forma- tion argileuse (argile blanchâtre) est alors à + 92,60. A Vaugrigneuse enco- re, plus au Sud, les .Sables et grès de Breuillet et le sormet des argiles spamaciennes sont absents. Cette dernière formation, dont la base est à + 74,50 ne comporte que des argiles rouges et grises surmontant les Mar- nes du Montien.

Une campagne de sondages réalisés par la C.E.C. en vue de l'exten- sion de la carrière a permis de reconnaître, outre le contact Sables de Fontainebleau avec le Sparnacien aux environs de + 99 NGF, le détail de ici formation des argiles spamaciennes. L'interprétation entre les coupes géologiques de la C.E.C. étant délicate à réaliser, on retiendra principa- lement : a) la présence, très fréquente, d'argiles blanches ou gricâtres au sommet de la formation, b) la présence localisée d'horizons sableux contenant de petites nappes captives. L'exploitation dans la carrière concerne l'argile plastique qui, de par sa composition (SiO2 = 78 à 89 % ; A12O3 = 7,5 à 15 % ; Fe2O3 =0,3 à 3 % ; CaO + MrrO = 0,4 à 0,75 %, alcalis = 0,1 à 0,3 %) est utilisée pour la fabrication de produits réfractaires. Pour extraire l'argile, la Société C.E.C. a dû enlever les Sables de Fontainebleau et les sables gréseux de Breuillet (photo 1) ; une partie de cette découverte a été entreposée dans une ancienne carrière située à proximité de l'exploitation actuelle, au Sud du chemin vicinal 3. Seule la partie supérieure de l'argile (correspon- dant sensiblerrent aux 10 ou 15 premiers mètres de la formation) est exploi- tée. Cette zone est constituée principalement d'argiles blanches, légèrement grisâtres, contenant probablement une forte proportion de ];aolinite. Au-des- sous presqu'en fond de carrière, des argiles bariolées puis des argiles grises, parfois noirâtres.

L'étude géologique de la carrière a montré que cet ensemble appa- renraent hornogène dans sa structure présente au sorcmet des argiles sparnacien- nes, de nombreuses poches de 10 a 30 mètres de diamètre et de plusieurs mè- tres de profondeur (figure 6 et photo 2). Toutes ces poches ne sont pas constituées de la même façon, mais peuvent se rapporter à un type représen- té par la poche située à l'extrémité nord de la carrière (photo 2). Celle- ci montre, de haut en bas, la section suivante :

- un horizon silteux ocre-brunâtre, d'environ 30 centimètres d'épaisseur, correspondant aux limons,

- des Sables de Fontainebleau,

- un norizon de 40 à 60 centimetres, constant sur toute la poche et consti- tué d'une matrice de sables très humifères contenant des graviers et galets arrondis de sue:: noirs (craie remaniée) et de grès arkosiques (Grès de Breuillet),

- une argile ocre-pâle bur une épaisseur de 1,50 m environ avec des lits sa- bleux et joints de stratification ouverts,

- l'argile blanche caractéristique du sommet du Sparr.acien.

La figure 7 donne .la situation des poches repérées sur le flanc nord-ouest; do la carrière. - 10 - Fig. 6 PLAN DE SITUATION DES POCHES REPEREES DANS LES ARGILES SPARNACIENNES rr •3-

1- 0L 10 *20m

^_argile ocre pâle pouvant contenir des blocs de grès blanc sables grossiers humifères à galets remblai jabíes de Fontainebleau argile blanche

COUPE APPROXIMATIVE AU NIVEAU DU FLAN N.O. DE LA CARRIERE MONTRANT LES POCHES DANS LES ARGILES.

Fig. 7 - 12 -

L'existence des irrégularités de cette nature, dont l'origine pa- rait devoir être attribuée à des phénomènes anciens de cryoturbation> au- rait pu faire craindre des solutions de continuité dans la masse argileuse, mettant en cause 1'impenréabilité en grand du système. Un examen attentif du ces particularités stratigraphiques, montre qu'il n'en est rien, et que des communications entre le fond de la carrière et l'aquifère crayeux par l'intermédiaire des discontinuités dans le Eparnacien sont exclues. Cette affirmation est corroborée par l'existence de petits niveaux d'eau sous pression dans les lentilles sableuses du Sparnacien, mises en éviden- ce lors de sondages de reconnaissance. - 13 -

L\, - ÉTUDE HYDROGÉOLOGIPUE

Deux aquifères iraieurs sont présents dans le secteur d'étude, ce sont : - l'aquifère des Sables de Fontainebleau et des Grès de Breuillet, - l'aquifère de la craie.

La napoe de la craie est assez mal connue sous les plateaux ;au droit, du site, la cote piézométrique est de l'ordre de 70 - 75 ; elle est ar lié sienne.

Elle est habituellement captée dans les vallées de l'Orge et de la Remarde (forages 0256.4X.0014 à Saint-Maurice-Montcouionne et 0256.3X.0033 à Saint-Cyr-sous-) où elle affleure grâce à l'ani ¡cli- nal de la Remarde (figure S) . Les débits qui y sont exploités sont faibles (une vingtaine de rrr/h en moyenne à Saint-Cyr-sous-Dourdan) à moyens (30 à 40 m3/h ä Saint-^urice-Montcouronne) mais suffisent généralement aux com- munes à vocation agricole du Syndicat d'Angervilliers.

L'aquifère crayeux offre une eau de bonne qualité chimique (ta- bleau 1) présentant pourtant des concentrations assez élevées en calcium (152 mg/1 soit 7,fi meq/1) et en fluor (1,25 mg/1). La teneur des autres éléiïœnts n'est pas significativement différente de celle des autres aqui- fères de la région. Du point de une quantitatif, l'aquifère est capable de livrer des débits plus irrçortants que ceux qui y sont soutirés actuellement. Il coivient donc d'adopter des dispositifs de protection vis â vis cíe cette napp-r denr 1'efficacité et la fiabilité sont incontestables en vue de pré- servor cotte :co?source ciooifère régionale. - 14 - Fig. 8 ZONE D'AFFLEUREMENT DE LA CRAIE A L'AVAL DE LA CARRIERE

i . i craie affleurante ou sans recouvrement alluvionnaire i i Echelle: 1/50 000 - 15 -

Tableau 1. - Analyse physicochimique de l'eau du forage 0256.4X.0014 à Saint-^urice-Montcouroniie.

1 j Résistivité 1430 ohm.cm ä 20° \

!PH 7,5 ! ¡TH I 38,4° ; !HCO " 329,4 mg/1 (5,4 meq/1) ! ! - 37 mg/1 (1,04 meq/1, ; i 88 mg/1 (1,76 meq/1) ! jso4" ;ca++ 152 mg/1 (7,6 neq/1) ¡ (0,97 mg/U ! 1 -I- + ;Na 16 mg/1 (0,64 meq/1) ; 1,67 mg/1(0,05 meq/1) ! 1 4-J- iFe < 0,02 mg/1 ; 0 mg/1 ! i _ 0 mg/1 ; !NO-T 11 mg/1 (0,18 neq/1) ! 1 0 mg/1 ; !F~ 1,25 mg/1 ! !NH + 0 mg/1 ; - 16 -

L'aguifère des Sables de Fontainebleau est, pour sa part d'exten- sion limitée. En effet, ces sables n'occupent que les buttes ou collines, séparées par les entailles des vallées formant ainsi des petits aquifères parches soutenus par les argiles sparnacienr.es sous-jacentes. Corne en peut l'observer au lieu-dit "Le Bois d'Ardeau" sur la commune de Forges-les-Bains (figure 9), la nappe des sables est presque partout subaf- fleurante (entre 0,5 et 1,5 m). Cette profondeur est plus grande dans la zone amont, au niveau de la limite de partage des eaux. L'écoulement de la nappe superficielle est en relation étroite avec la surface topographi- gue.

Les eaux de nappe et les eaux de ruissellement suivent approxima- tivement le même cheminement sur le bassin veidant de la carrière.

La carte piezometrique de la figure 9 fait ressortir :

- un axe de drainage très marqué de direction générale NO-SE,

- un exutoire confondu pour les eaux de ruissellement et d'infiltration, représenté par le ru des Fagots qui rejoint la Remarde après un trajet de 4 km.

La qualité physicochimique des eaux de l'aquifère des Sables est généralement bonne (eau de pluie circulant dans les sables fins). Bactério- logiquement, elle présente parfois des contaminations ponctue] Les dues ainx rejets directs d'eaux usées. Cet aquifère n'est pas exploité danr ce sec- teur à des fins aUirentaires ou industrielles, compte tenu de ses faibles capacités. Seuls des puits particuliers captent la nappe mais, compte tenu de l'adduction d'eau généralisée a toutes les convnones, ceux-ci sont progres- sivement abandonnés . Fig. 9 PIEZOMETRIE DE LA "NAPPE DES SABLES DE FONTAINEBLEAU ET GRES DE BREUILLET AUTOUR DE LA CARRIERE (NOVEMBRE 1979) Echelle: 1/25000

partage des eaux

Absence de la nappe des sables

\ \/-»- Î

v B^uis de

B>a P/*« y'i 11 e

Sens d'écoulement de la nappe

Courbe ¡sopiézomèuique - ]8 -

4i2 - BILAN D'EAU AU_NIVEAU_DE_LA_ÇAJRRIERE

Située dans la zone amont de la vallée du ruisseau des Fagots, la carrière reçoit des eaux de ruissellement, des eaux provenant des exu- toires de la nappe des Sables âe Fontainebleau, ainsi que les eaux pluvia- les tombant directement dans la carrière.

Un^ partie de ces eaux est recueillie par des drains ou fossés situés à la périphérie de la carrière et est déviée vers l'aval sans qu'el- le ne transite dans la carrière. C'est le cas des eaux provenant du Nord- Est (vers l'autoroute A. 10), Est et Sud-Est. Une autre partie des eaux, et c'est le cas de celle provenant du Nord-Ouest, est collectée actuelle- ment dans les fossés, déversée en fond de carrière, où elle se mélange aux eaux non drainées provenant de différentes sources situées le long des fronts de taille de la carrière et reprises par une pompe pour être reje- tées en aval dans le ruisseau des Fagots.

4.2.1 - Les eaux de ruissellement et d'infiltration

Les quantités (O) d'eaux de ruissellement et a'eaux infiltrées dans les Sables de Fontainebleau entrant dans la carrière, peuvent CLre estimées par la relation :

Q = i?_

où P représente les précipitations pendant un temps t donné, ETR est 1'évapocranspiration réelle pendant ce même temps S est la superficie du bassin versant.

La. superficie du bassin versant de la carrière (figure 2) calcu- lée est sensiblement égale à 3,56 krri2.

les précipitations moyennes mensuelles relevées à la station de Bor.nolies (s:.tuée à 4 kr,¡ de la carrière) sont données dans le tableau 2. _ 19 _

TABLEAU 2. - Releves pluviomëtriques mensuels à la station climatologique de Formelles (Essonne) . Les valeurs sont en mm.

j • 1972 1973 ¡1974 ¡1975 ¡1976 ¡1977 ¡1978 ¡1979 i 1 92 25 ; 71,6; 64,4¡ 20,i; 56,6¡ 91 ¡ 49, ¡Janvier 8! ¡Février 67 40,7! 39,4! 11,9! 45,5! 90,3! 99,6! 93 i ¡Mars 32 4,7¡ 58 ; 76,9¡ 27,7¡ 43 ¡110,4¡111, 9¡ ¡Avril 38 51,2! 23,11 44 ¡ 21,6! 53,8! 74,8! 70, 3! ¡Mai 53 ' 77,7¡ 52,4¡ 86 ¡ 15,3¡ 86,7¡ 69,1¡ 55, 8¡ ¡Juin 32 48,1! 48 ! 32,8! 0,6! 63 ! 70,41 i

¡Juillet 85 43,6¡ 34,9¡ 73 ¡ 50,4¡ 73,7¡ 58,3¡ i ¡Août 92 22,6! 45,8! 31,4! 1,8! 35,5! 32,2! i ; Septembre 26 l08,9¡104,7¡112,6¡ 56,2¡ 9,1¡ 23,4¡ ¡ ¡Octobre 21 38,31116,4! 39 ! 38,3! 63,9! 6,6! ¡ i i ¡Novembre 103 47,7¡ 85,9¡ 68,4¡ 63 ¡60 ¡ 9,6¡ ¡Décembre 27 59,6! 42,5! 16,3! 63,7! 57,5!119,9! ¡ i

Si l'on considère une évapotranspiration réelle de l'ordre de 80 à 85 % (P. ANDRE, rapport 78 SGN 610 BDP), on note une pluie efficace (F - ETRï moyenne intermensuelle de 9,75 mm d'eau. Replacés dans l'équation (1), ces chiffres donnent :

Q = .13,4 1/s soit 48 ra3/h.

Ce débit est une valeur moyenne, calculée sur une période de 7 ans et de- mi., considérant l'année entière. Par contre, 1'évaluation du débit maximal pouvant transiter en un instant, donné au droit de la carrière, est basée sur les précipitations maximales journalières (en l'absence de mesure sur une période inférieure à la journée, l'averse est considérée comme répartie sur 24 heures). Ces valeurs sont données dans le tableau 3. La figure 10 représente 1'histogramme de ces précipitations journalières maximales rele- vées rois par mois à la station de Bonnelles ; plus de 30 % dec valeurs sont conpiices entre 10 et 15 mm d'eau (la moyenne de l1 ensemble est de 13,7 mu) et crue, pour une fréquence absolue de 87 "¿, les pluies maximales taïkées on 24 heures sont inter inures à 20 mm. h noter cependant que depuis 1972, ur.e précipitation journalière a atteint 48 jnm d'eau soit 3,5 fois la - 20 - Fig.10

HISTOGRAMME DES PRECIPITATIONS JOURNALIERES MAXIMALES RELEVEES SUR UN MOIS A LA STATION PLUVIOMETRIQUE DE BONNELLES

fréquence nombre de relative jours en 7.

25- n = 77 valeurs 30- x = 13,67 mm (Ta 7,80 mm 20- x max= 48mm 25- x min = 0,4 mm

20- 15-

15- 10-

10-

5-

50 précipitation.s en mm - 21 -

TABLEAU 3. - Releves des précipitations maximales enregistrées en 24 heures à la station de Bcnnelles. Valeurs en irr...

! !1972 Í1973 11974 !1975 11976 ¡1977 11978 11979 1 t„______| L__ L——-L— X__— I I I | Uanvier ! !8 ! 7 ! 19 ! - ! 4,3! 11,5! 19,1! 15 ! ¡Février ¡15 ¡13 j 8,5¡ - j 18,8j 15,2j 16,2; 16,2j liters ! 6 ! 3 ! 11,4! - ! 10,1! 8,5! 20,3! 27,7! i i i i i i i i i i jAvrii ; 8 ; 15,6; 5,6; - ; 11 ; 16,3; 11,3; 17. ; ¡Mai ! 8 ! 11,9! 14,71 - ! 5,8! 14,8! 24,6! 9,5! ¡juin ; 7 ; 34,7; 17,i; - ; 0,4; 18,5; 13,8; ; ¡Juillet ! 19 ! 9,3! 10,9! - ! 15,5! 21,4! 11,7! ! ¡Août ; 48 ; 5,8; 11,2; - ; ],s; 12,4; 12,3; ; ¡Septembre ! 12 ! 31,3! 18,3! - ! 10,2! 4 ! 6,3! ! •¡octobre ; 12 j 13,5; i9,4¡ - ; 6,4; 18,i; 3,5; ; ¡Novembre ¡ 25 ! 13,6! 24,1! - ! 12,6 • 11,2! 2,5! ! ¡Decentare ¡ 8 ¡ 12,4¡ 6,8¡ - ¡ 13,9¡ 10,4¡ 25,8¡ ¡ - 22- valeur moyenne. En considérant une évapotranspiration nulle pour une ¿.verse d'un jour, ces deux valeurs, moyenne et maximale, donnent les débits suivant arrivant au droit de la carrière :

Q1 moy. = '—*•- = 2.032 m3/h (avec P'moy. = 13,7 mm) t

Q1 wax. = E—iisû-i-i-S = 7.120 m3/h (avec P' max. = 48 mm) t

Les valeurs trouvées sont très fortes et doivent être nuancées en raison des hypothèses faites sur : - 1'évapotranspiration nulle, - l'infiltration nulle et, conséquemment l'absence de retard à la restitution des débits, - la RFU (réserve facilement utilisable) maximale, - l'écoulement total au niveau des forêts (celles-ci formant fréquemment de. pièges où l'eau est stoppée ou ralentie).

Er. vue du dimensionnenent des ouvrages de collecte et d'exhaure (paragraphe 5.3) des minorations sont appliquables ¿1 la valeur maximale, conpte tenu du fait que les trois aversss les plus importantes se sont pro- duites en été (où infiltration et evaporation ne sont pas nulles). Il parait raisonnab-'"1 de retenir pour base, la moyenne des précipitations journalières les plus fortes qui conduit à un débit sensiblement égal à 2.000 m3/h.

4.2.2 - Les précipitations directes

La quantité d'eau de pluie mensuelle tombant directement dans la carrière sans subir de ruissellement est en moyenne égale à : Q" r= p» * Sj =8.480 rnVnois

où P;| est la pluviométrie intermensuelle : 53 nan et S, la superficie de la carrière : 16 ha. - 23 -

Cette eau retourne en grande partie à l'atmosphère par evapora- tion.

4.2.3 - Distribution des venues d'eau dans la carrière

Des jaugeages systématiques des différentes venues d'eau s'écoulant dans la carrière ont été entrepris durant la fin du mis d'octobre et le dé- but du mois de novembre 1979. Ces jaugeages ont porté sur les venues d'eau pouvant être mesurées, ils n'indiquent donc pas automatiquement le débit de telle ou telle venue d'eau, mais la somme de celles-ci en un point donné. En effet, les Sables de Fontainebleau favorisent les écoulements en petit, re- partis de façon homogène sur toute la section mouillée de l'aquifère. Ce n'est que l'eau collectée le long des fronts de taille qui peut ainsi être jaugée. La figure 11 donne la localisation des différents jaugeages effec- tués dans la carrière. Les débits relevés sont les suivants :

- j augeageA 0,21 1/3 soit 0,75 m3/h - jaugeage B 0,20 1/s soit 0,72 m3/h - jaugeage C 0,23 1/s soit 0,84 m3/h - jaugeage D 0,61 1/s soit 2,20 m3/L - jaugeage E 0,24 1/s soit 0,85 m3/h - jaugeage F 0,04 1/s soit 0,15 ni3/h - jaugeage G 0,13 1/s soit 0,46 m3/h - jaugeage H 0,10 1/s soit 0,37 mVh - jaugeage I 4,00 1/s soit 14,4 m3/h

Soit un total de 1,72 1/s ou 6,19 iïi3/h entrant dans la carrière, (sonríe des jaugeages A, B, C, D, E, G et H, le jaugeage G incluant le F). Ces débits ayant été mesurés en fin de période d'étiage peuvent donc être consi- dérés comme minimaux par rapport ä ceux qui s'écoulent noj.Tnalement en pério- de pluvieuse. D'autre part, les quantités d'eau déviées à l'Ouest de la car- rière et provenant pour partie des terrains situés au Nord de l'autoroute, sont approximativement deux fois plus élevés que ceux entrant dans la carrière. - 24 - Fig. 11 LOCALISATION DES VENUES D'EAU JAUGEES DANS LA CARRIERE

venues d'eau

— —.—— limites de la carrière 100 200 m i i DEBIT DEBIT MAXIMAL ANNUEL MOYEN MOYEN JOURNALIER

2000 m3/n

Pan Pan Pan Pan NE SW NE SW 3 450 220 11 5 650 m /h 3 m3/h m3/n m /h mVh

Evacuation Transit pai collecteur par la carrière Transit Evöcuation par la carrière - 26 -

Certains écoulements proviennent des poches mentionnées précé- dentnent, ces poches jouent un rôle de drains. C'est, par exemple, le cas des points E et F.

IYi rcsur.5, on peut donc conclure cme :

- plus des 2/3 des eaux du bassin versant sont évacués sans passer par la carrière,

- sur les 48 m3/h correspondant au débit moyen annuel arrivant au niveau de la carrière, 32 m3/h transitent par la buse de collecte des eaux de l'autoroute A. 10, 16 m3/h entrant dans la carrière. De ce débit, 11,2 m3/h arrivent par le côté nord-est et 4,8 m3/h par le côté sud-ouest,

- si l'on considère les débits moyens journaliers maximaux, parmi les écou- lements transitant par la carrière (soit 2.000 x 0,33 ^ 650 m3/h), envi- ron 30 % (soit 650 x 0,33 ^ 220 m3/h), proviennent du pan sud-ouest de la carrière, les 70 % (soit 450 m3/h) provenant du pan nord-est.

Deux impacts majeurs peuvent résulter de la création d'une déchar- ge :

- contamination des eaux souterraines, directe ou indirecte,

- impact visuel et odeurs, risque d'incendie du bois par suite d'inflam- mation de certains produits contenus dans les ordures.

iL'J^_LJ7 Contamination des eaux

Aucune pollution par infiltration directe n'est susceptible d'at- teindre la nappe de la craie sous-jaeenLe, en raison de l'existence de .10 ä 15 mètres d'argiles séparant?, le fond de l'excavation et l'aguifère crayeux« ~ 297 -

L1imperméabilité de ce substratum, complétée par le pouvoir absorbant qu'offre les argiles, confère au site étudié une protection notoire à cet égard.

Par contre, la contimination par voie indirecte peut se produire dans 1G cas où. los eaux météoriques, de ruissellement ou d'infiltration traverseraient ou viendraient à lécher les ordures. La reprise et le rejet de ces eaux dans le ruisseau des Fagots constitueraient une source de pol- lution pour les cours d'eau - en particulier la Remarde - et l'aguifère crayeux en relation hydraulique avec la Remarde. Les précautions à observer pour éviter cette contamination sont données au paragraphe 5.3.

4.3.2 - Autres risques de gênes

La législation actuelle préconise une distance minimale de 20 mè- tres entre un bois et une décharge (annexe 1). Ceci n'est actuellement pas le cas pour le bois situé à l'Est de la carrière. Il faut noter que la dé- charge contrôlée, au fait du recouvrement des ordures par de la terre ou matériaux inertes, réduit fortement les risques d'incendie.

Vis à vis des odeurs et envol de papier, la réglementation pré- voit le respect d'une distance minimale Je 200 m entre les habitations les plus proches et la décharge. Cette condition n'étant pas remplie totalement on veillera a l'adoption de dispositifs de protection, notamment recouvre- ment immédiat des déchets, mise en place de clôtures, d1aille-ors prévues a^i projet. - 28 -

5, - AMÉNAGEMENTS DANS LA CARRIÈRE

La planche I en annexe représente les installations et aménage- ments existant actuellement dans la carrière. Ce sont principalement :

- le fossé d'évacuation des eaux de l'autoroute A. 10. Ce fossé est busé (buses en béton armé de 800 rm de diamètre) au niveau de la moitié est. L'eau ainsi collectée permet donc d'éviter totalement l'excavation (pho- to b) ,

- les différents fossés d'évacuation et de collecte des eaux installés au- tour de la carrière (photo 7) ; ils sont creusés le plus fréquemment au secret des argiles de façon à recueillir les eaux provenant des Sables de Font ainebleau,

- une pompe pouvant, d'après le chef d'exploitation de La carrière, débiter 120 m3/h, placée au point le plus bas de la carrière (angle SSO) . Elle refoule dans un bac de décantation situé 10 mètres plus haut environ,

~ une station de reprise des eaux de ce bassin. Un système de flotteurs permet la mise en marche et l'arrêt automatioue de deux pompes actuelle- ment en fœ^tionnojnent. Le rejet de l'eau s'effectue à l'aval de la car- rière, vers le ruisseau des Fagots.

ES PAR L/EXPLOITANT

Les amérvigenrents énumérés ci-dessous correspondent a ceux qui ont été proposés en septembre 1976 en vue de l'utilisation, en partie d'abord, puis en tocalitâ, ele la carrière canne site de décharge. - 29 -

Le reriblaiement sera effectué suivant le principe de la décharge contrôlée ; dans un premier temps, il intéressera la partie la plus ancien- ne de la carrière (au Nord-Est) sur une superficie de 2,5 hectares (planche I en annexe). Cette zone sera limitée au Sud-Ouest par une digue de protec- tion surmontée d'un filet pour éviter l'envol des papiers vers la carrière.

L'étanchernent des berges sera réalisé par une digue d'argile édi- fiée contre la paroi au fur et à mesure du remblaiement ; sa partie supé- rieure sera creusée pour permettre l'écoulement des eaux pluviales et autres situées au-dessus.

Dans un second temps, la partie nord-ouest depuis l'autoroute en direction du Sud-Est sera confolée ; les aménagements définitifs compirendront principalement :

- la pose d'une clôture, - l'édification d'une digue le long de la R.N. 838, - 1 'ajïïGr.ageinept du réseau de collecte des eaux pluviales.

La route d'accès sera construite en remblai le long de l'autoroute de panière à cacher la carrière, un rideau sera planté entre le grillage li- mitant l'autoroute et la route à construire. La digue longeant la RN. 838 cachera 1« carrière et sera doublée d'un rideau de verdure qui ralentira la vitesse des vents dominants d'ouest. En ce qui concerne la collecte des eaux pluviales, les aménage: nsnt s seront les suivants :

- busage de l'ancien fossé d'alimentation de l'étang Kuet sous la route d'accès,

- inversion de pente du fossé longeant l'autoroute entre l'ancien fossé d'alimentation de l'étang Huet et la R.N. 838,

- busage et inversion de pente du fossé de la R.N. 838 sous la route d'ac- cès,

- rectification du cours du fossé de l'autoroute. - 30 -

L'aménagement des fossés comprendra les travaux de :

- busage ß 800 rrtn sur une longueur de 70 mètres,

- recreusage du fossé de l'autoroute passant au Sud-Ouest sur une longueur de 40 mètres.

Sur la planche I en annexe ont été également reportés les aménage- ments proposés.

En complément ou en modification des aménagements actuels et pro- posés, les travaux suivants sont recommandés :

- changement du tracé de la buse de collecte des eaux de l'autoroute lors de l'extension de l'exploitation vers l'Ouest,

- réalisation d'un drain busé au pied des Sables de Fontainebleau, sur le côté est,

- mise en place d'un systèrre de collecte des eaux de pluie tombant sur la dé- charge, pompage et réaspersion des eaux excédentaires sur la décharge,

- plantation la plus rapide possible des deux rideaux d'arbres longeant la R.N. 838 et l'autoroute A.10.

buse de collecte des eaux de l'autoroute

Le nouveau busaqe réalise pour le transfert des eaux de 1'autorou- te, ]xjurrait être associe utilement à la mise en place d'un drain qui recueil- lerait et canaliserait les eaux d'infiltration provenant du lieu-dit "le Tumulus". Ce dispositif amènerait une réduction des quantités d'eau supar- ficjelle sa déversant dans la carrière. - 31 -

5.3.2 - 1,9 drain busé ä l'Est

La réalisation d'un drain-collecteur similaire au précédent pa- raît s'in'poser pour couper le cheminement des eaux de ruissellement et d'infiltration nrovenant des zones nord et est, en direction de la carriè- re. Les spécifications suivantes sont à prendre en compte :

- mise en place à la base des sables sur les argiles. Dans le cas où, lors de l'excavation une poche de sable serait rencontrée en fond de tranchée, la poche sera remplie d'argile afin d'imperméabiliser l'assise du drain,

- le dimensionnement du drain-collecteur sera calculé en fonction d'un dé- bit de transit possible d^ l'ordre de 500 m3/h. On a vu en effet qu'envi- ron 70 % (soit 450 m3/h) des eaux gui vont dans la carrière, proviennent de la zone nord-est, - raccordement au ruisseau des Fagots.

Üi~L%:L_" '-'- :;^-rr

Da manière à éviter les débordements lors d'averses exceptionnel- les (50 mai d'eau en moins de 24 heures), un fossé de drainage sur le côté est de la décharge pourra être construit. Celui-ci évacuera les eaux de pluies dans un bassin de reprise avant aspersion de l'eau sur la décharge pour favoriser son evaporation.

5,3.4 - Rideaux _d'arbres. cachant la décharge

Afin de créer un écran visuel efficace le long de l'autoroute A.10 et: de la R.N. 838, il est souhaitable que les plantations d'arbres soient en- treprises le plus rapidement possible, en tout cas sans attendre la mise ran décharge de la zone nord-ouest. - 32 -

6, - CONCLUSIONS

Le site étudié pour la mise en décharge d'ordures ménagères et industrielles non toxiques présente, sur le plan de la protection des nap- pes des garanties certaines« En effet, les argiles dans lesquelles est creusée la carrière, sont imperméables et limitent, de ce fait, au maximum les risques de contamination des aquifères sous-jacents.

Compte tenu de cette caractéristique, un forage de contrôle à proximité de la décharge ne paraît pas s'imposer. Par contre, une analyse chimique et bactériologique de contrôle, de l'eau du ruisseau des Fagots, sera effectuée semestriellement, afin de vérifier la qualité de l'eau et le bon ionctionnerrent des aménaaements réalisés.

Le site de la carrière C.E.C. da Forges-les-Bains serait sous certaines conditions, susceptible de convenir aux déchetr. industriels to- xiques, actuellement très difficiles a éliminer dans la région paris: crine. Il serait bien entendu nécessaire d'étudier de façon très précise les amé- na«ei;ents adcouats on fonction des volumes à recevoir. ANNEXE 1

REGLEMENTATION OFFICIEUX CONCERNANT

LES DECHARGES Règles d'aménagement des décharges contrôlées de résidus urbains Circulaire du 9 mors 1973 (J.O. du 7 avril 1973. — Protection de la nature et Environnement)

1 Pjr.s, le S mars 1973 pourra eirc tolere* , co.iíonnónitrnt lux disposition* d; 1* circulado mteirmntr-îe.-ielLe n" 73- 111 du I.f minière déJ¿í>i¿ ¿uprè< di' Premier rr.liilMff, *2 février 197J t-Iournaî offu.Ir| du. ) mars 1&7J». rliir;r üt ix l'r.t-c^on rio- U iMjrt ft tie l'fcn- \ tf un:if tn<*ntá 4 MM, lej prriclt. ïffs <ïccharpc3 brute:-. cVst-A-dire les docliarçes rO.»lict ei s.ins aucune promut ¡on, ne ptuvent plui t.tic 3j:n,-t;i. r1, :! co.n :r*-î d* ;i ; tih:-. rioniu-r une

\ous r'.-i ont pit.-so m ci; s peur tie till« d (¿etui rires. Cells u' »îru;:lo:i. Qui a cíí approuvée par lfi Je vous irtv.i-». en cuire, i pr^Jder A l'appi.c.Tiio l d ! i 1J s«, JÍWÍ rfu H Icvr.cr 1J7.1. uunil ¡'cnseüibiL1 li iictioii 3-1 •< tk en j rces existant ta qui, loisqu'ctlei prcjci i"MiCw:< doidic t-L-l ni'tne une je VÜ 'S iL\iuvmt lt!4 ricclu-u ti o pUii d- à.UOO hnbilnnti.

tlcch.-rKCs control! es nouvelles d¿n* mi tíL-líil Cl» jpiii.i; .[¡-m de IJ lot du 13 di-ccmbre l'V.7 ; les deut ans ci/ être l-jrmtcj J.? vous rat'pp'te que ic^ (léfinr^es relèvent rie I* # 1 î-Jitc ñ'.:tori«ri ;:on vous sera ciciuiidrc nnununt ruhrtcye t\ lij.J üc l.i iin.r.rnclaiure des et:tblis*f- que veiï. fit á in retenir c'i'.- des IVxpiott:ini un« ciurcpn*e privée ou

iblct et Iri rro: LTÔ que ta rol>cïi\iltf ín ca •ífL-ciivcint*nt n'.'-'Ut; en iuuv:c ; co¡! ;. Je was prie de bien vouloir ins tenir informa pour It's petites coi!^ct:vi!ís qui n'aurci2:it r!?* difficultés qui pour roui surgir daru l'applica- tion île Culte Instruction. n, une decharte contrôlée ci:le

INSTRUCTION RELATIVE AUX DECHARGES CONTROLEES DE RESIDUS URBAINS

TvEStDVS /.UM» SU» LA DECKARGE

Article l*< Article 1< dt-cliarRt: sera tiî-.ie el ln-i3t!¿e confornic- Outre les ordures r.)cna£¿r¿>s, les résldui suivants «ux pl.ttu ]on:s à la demande d'autorisation. pourront être admis sur la ¿¿charge : — les déblais cl gin vais: AMI:VACI:MEVÏ or I.A I)KC»AK(.E — les cendres et michcÎ-Ts refroidi« ; iMPLwVNXAXlON OK, M ATt.K IKLS H\ES — les déchets tnrîijsir!«.!-* ÏÎ cc:r.,r.erjlFiux to- Aitlcle 2 lides à condition qu ils ne soient nt tù*tques. ni ex pi os Its, ni fUiCPp tibies dû s'entlamm«r iponts- Î aminoiîcrr.ent«. yuivant? seront e.'ícctucs prúa- ni'iiiL-r.l ; inenl À la mise en exploitation de la dccUar^'c : — les boucs jict!et3bi<"i. non toxiques, en prove- nance de 5l«t:ons ti'cpurauon ; Article 3 — revploilani de l.i décharge devra toujours ¿LIA

uantilcb des produits qu'il reçoit. ii.iufcur nniiîinalç cîc 2 im.rcs. Celle cK'jlur^ scr.i Ooubl-se fr EXPLOITATION Mi LA L/tCH.tKGK

Article 11 Toutes It: i pen- Les rcslriui seront mis en décharge par couches d-in«. tc A ck'f cu del.' r& de coa heures. nUcfie- re a *J.Sy motr«. Arücle 5 Les I<:iilus n*ï sptont pas drvïr^ti d'ure jrsr.i'e havueur. tom aa plus de la hauteur de l? coucïie. L'ne ou plit^ vous rte c'rcui^Mon ir.î-jr:?ures Sf : oni ôn^Liir ( l*entr¿e q I^s couchfî seront mveL'tj et Ilmiices -;*r de» po-»! serení ö'!v,;':viirnie« et eomliíucs en tî? metres. lîn;*nt lorpi"! du ni.ru!;re. du e^b-iCit et du loii- Le di'-p6t ser= •ufrií.'ir.r.-.ent compact pnur r»e pfts I a y circuler. corriPoctcr rie virtes iniport.iiit nom Dr eux ;-ou- Une ¿»re dallen! vunl íurn\cr i honilnve. •M» le noivbre de v- uïca"-irri"^7ù scr.Tit 1:H;M Ur.ï. AtUrle Í? Aillcle « La îurf.-.^e fitpvriiure de chaque courhe de rc- ;>ld• i•; cl I»-a tahia recevront li uur niuine rie icur S i la cí-1-c hari;e c.vi-.orîî rica 'c-tnu^ ci cvn'îit.T- r-"'.*,1 en pi ¿ce itf.c cou\ eriurc rlc ter;e eu &i rrn- t'Oii. CCUV-s. ! MT.Ti! ü-Ü.'ii.T^'-S COl'.iDUMClTVi'nl ,111^ i t Ur;.T.:x puUc.'ulc'Kí .íppn>p 'i-.-3 Cont I'-ÍIÍTIOVI- ci' ,'t'Si!r";.;s de la i>. i¿í^!iiti.>!i du tr¿\ ¿ii <=i d¿ IJ jûu.'.i diplomólo >or:i -u nioin» craie ¿ l'avance. *-• quant.lo ir.Kiinnlï de m a irr J'ÎU tie couverture tou- Arlicl« i Jonrj ai* p\ititl'Ie itn »ui RÎCHÎ c^ai > A cel !^ ittill- Si l.i d'••!; s-'c pour hii.t jour- ¿exploitation *VtC uii n*.tnl- 'O).itc de J de iTi.r:ír! A »_> 2.: T.T le voi«.ri^t p.ir le i tic couverture m'.rrmedulie aura un« épais- (.• 11 CJ ' ¡' 1 V . 11.' .V : O M •;. ( c H1 i S110 n (2) (3)3 . nvul d'cîciren's Article H Ar'Jt S Des i'cr.iiii mobileí. en £1 il" A Te dont ks "ii.Til'r c.i r -. : :* -in Î'V lot r!r (1)

r.iuleur ¿¿ J i n. .•.•*. 5: i oi.i si-Tocs iiiimr rie \A 11 -i.r. dû Im.i'cr ¡.1 d:->p: > Í :

i .".oui ou rr.:3; i\ Jtu'i.i'r- da i »• (¿'linu-i, 3 JIT 'iej 1-J À. 50 ceittir

i.'î Ces Cfj'-.tiitVMi« f.^TJi'i'/f d( . rr-'O'iVf-- :.tci.l Ct ü"i ¡*:i¡M0..r ¡M ,.r:.f> A J.i U-chni et Mi« r*cul:tr Att Pipíen ou éVment» \tç«r* qui — Un plan â l'ccheile du 1/2-C00 /Allant *pp.ir-*l- j nuei crût pour l'allmentjtlon *n e*u dei cotl«ctl« % »wf*ï*"»l «'-* ;r( ^. v - -^ A lar'.!- c) La *-p.-\cei boi»i! !e!* au* Dois, (oráis, íandei, n*j>-¡^>i. plJ.-.îji.ons nu reboisements, etc. : • .r •• | l'Uf per. '.'-II.- s; |J CMC Jljï.ô.'i *.•• d) Lvi veici il« ciiculdticn routuTt. itrrovUtre; «) 1^« covín ou plans d'eau, les places et bal- AiltcJf 16 CtiaJei : Í) Lei ei'.**. cor.îiîMlcolci. — Un pl.in du lieu 4 IV-chelle du 1/COO indiquant .il'.^ltíi, tous !<•? .imomceiTients *t implanta lions projetei NUISANCES ACCIDENTELLE! sur la Cécharue. — Une sine ¿e COUPAS toooiîr.Tv.niques *o la dA- ArtU-Ie i: LJ riéfharee sera mise en ct^i d« de ralliai Ion eiset*» les cotes da nn-ejj îles diiièrenics ».ouchci). IKrniníntí. — Ucs zone» d'tnfîïicnc; dcî m.iriis en bordure

t.. < f^'.-r-rf d:< n-.^-l,: •« T.-i.et;--« .^ ie rontral du lï'.crjl ou des louis c c^u Cjiiers ^.iij4 que les P-.'..- »\co i ='? «i-i'iiT!** ip- »M...*-.e m irrjli5.i- ¡ones JiionJjblcs pour Jes LOUTS a eau. \.<- te-o:n niA.i.îrnii* a ¡3 c:-¿.c*. ÍJCM d«; l'inSDee- — L'n rapport E^^l^JtT-'e précisant l'iniluence t < . r 1 ! f • 1- : .*» b '. •-1 e m c f * ' • classes •:> r ~ d a u t «i ¿\ s d u r _•« eventuelle cía cVpui tur la qualité o et enux des fr..ninr.alo de doux anv Huppe» Fou'.err^intrS. ArUcle 11 Dans le C3i ou U y nur?lt un risque >. e pollution Article 3 Orí luttera conlre- l'rciosion *t 1s prolifération d« la nappe soute rr.il n« ce rapport sera complété dU^evit» p.»r '-n iraiïcircrr.t approprié. par une eu de h y o - o ¿ L o I y ¡; ! q u e précisant ¡3 Fiiua- La c.Murt a pour but d'interdire l'accès d« U tion. Je comporiemesit et l î.nponance de ta r.appe di-char"-* à des per.-onnos non nu:o*-;s6es. El'.f doit ArUcU 19 plirtiiliquc. ce:n;un.-r JVn^einble des terrain^ rt.ms la rn?sur« Fn cas (*c- diçogi mer.î d'odeurs. !» zcnt «mittrlce où des ob-il^i'ie« nattirtl« ne Eon» pdi s'il i: nun tt Si la dech^rge tntîreiie un pcrlmilrc de pro« *•/* 1 y.rociflü'eintnt traille. pour interdire i'aezes des particulier* chargei dû tectlon ¿loi^ncc des points de prck-venumts d eau detritus. Article :# de.=.iln¿* à l"-'"-'ntintailon des colicc'Jviti'a hu- r 13e» Qu'un fowr d'iïicenfi'e terj, Tcpér* U devra mair.es tdeilnl da:is le décret n> 61-SC-3 du l' août En cas de d¿prc?slon de terrain ou d'une *XCÄ- ITS;, .ii^dtf.û pr- le ci L c :• .* t r.» C7-]r;.3 du 15 décem- vat'on. )J clôlur* devra êire snuce A leur cro'.e. • ire Ir-.nu Jmicment ri ciiicaccrr.mi combattu. A f c«t fi.'tl, on tii-pOii ra en perma.'fTce J'ur* quan- bre l ja7 tt la curiiljiie du 10 décembre löc-3» : Dans le cas où la clûlure prévue à l'aliria 1*' tité de nrl^rjau de cojveriurc ce — les zor.es du pori¡n.>tre 1ntére5s*c3 par la d¿- C#î:c rtnterf de — les epnp1ûcement5 r'.iyn points de surveillance la couverture. I les essences vegetales iu«t.cptíbies da fc'cnilair.mer de la nuaiite des eaux de la nappe piiró'Uque. f^rile¡ncnt et !es clôtures en ma tin ou < com bu s U» En oj'.rf. on devra disposer d'eau dam ie cordl- 1 s Kn l'.ibsonce de textes rd-ç'cmeniairc-«. le?, dis- bies). r.oin suivanteb 1 tances minimales suivantes seront respectées entre Ces clôlitre* peuvent itre remptacôes par uiit les limites d? la cî:ch^r-<î et les Inneub'.es h-'iîitts «1 tí vv.lnrtcurs mobiles i r.ifson de cxtinc- ' levée da terre d'eíílcicíté equivalente. ou occupi'S par dos t:<ïis (A;, terrains de sport et tcun du type 1" j de Ctim pi n g : 200 metres. ArUcl« I Article 21 | Toutefois, cette distance minimale pourra être L'aire d'atlenta h pour but J'évlter aux véhi- Dr« consignes part.coüere« dîncçr.i:« seront ita- modi née en ten.-nt com,ne des conditions loca ¡en, cules lie constituer des files d'aiiente i l'exiérlcir b'ie» : eilcs "oront afl.chces. aïr\5l rue lej nurrerai eue e^t susceptible d ¿ir? nut;mciitce :i cts cû.ïdi- de la dÁc)¡aTg¿, sur la voie publique. d»* toîï-','lione et l'adresse d J i, ji'.e J ni$\s x^.é.-henique le Inflammables oti >1e eai combu^t;blcs. non classsolQ ple M des obstacles topo?r.JDr.iques Apportent une su til: c do M législation n:r Jei étshljîsemf nU plus proche (le pÎ3i du -etleur y sei3 JIÍÍPI). INTERDICTIONS ir.ocies en raison de son volume, il sera am-inagd £C.T.ent interessant pp1: li collecilvjló (terrain de comme un dépôt de 31 classe de produlu d« mcm« Ariicle 22 sport, e^planaJî. Jnrfiin public, etc.) et c\nc cette nature. !-• brûîafs A l'.iir libre de tout déchet eït Inter- ilfcii?i ^"0 peut être rtjhsce dans un tenias rc-1«* «lt fcur ï* dechirec. tivenicni court. RKMUUS ADMIS SUH LA DKCHAROS ArUcle 23 — Les espaces b ïlv^s : la distsr.ce, out en aucun L* chlí.fc;in-Tje es* luierdit tur It d.charge. cas ne pourra être íníi.ricure i -j rr.cire». iera flxêa Article 10 apix-5 consultaron ¿o* crviros íares'.iers et de do- le M se cor-.'re j'.ncrrr. >:,e re-poiniiuloi. en ioivjiion Une définition des ordure- mfnnjfèrcs est dcnn<é> ple*'ar.t ne p*ut ctre cuioriâoe et;? •• elle répond i ¡'jrticî.* r du c.'hier oos ch^rç,** tyj>e po'ir 1 en- ücs conditions locales tnAi^re des essences, direc- - * Ct.-, rèjt'cs clhyt-itr.e <ît de sccur.t.-. tion des vents, ir.jcrû-chrr.nt. tcpo^-àph>e. ç!c.(. tre pri. " *-¿ li coütctIÏ cï de j'i". icujtion ¿c? or dure-, «"iiwrcs dans 1rs ville1; île plus de 10 1 ¿0 ïi"- ArUcle 2* Peur leí massifs foi^r.rrs particjuèrcment ex- bîtims apnrouvee par le dôcrot n* ôf» -1 "-T*. 1 du LV^'rce de !.->. ritfcv.?r?e est :r.l«rdite 4 toute 31 joñt I.-.'J et public au Jcurtizl oi/iciel dj 17 sej,- r*-:. < v.f r.cn ~-lor!<^ç ssr li v-l lü.ni O'l? in- c;roi:l.">'re n» tj-^.>i du nu:ii«;tc:-« de l'intcneu- en teniüre *yj..1. i«rdi«.-:on fera a:i.c.-^» o'cne r.îsnc.-« bien .-îsibie. ¿ate du 13 ju!n JL-v?. Cn cnîLp.d par bouc, peltclibîca ios boucs dont La distance entre la déchar^» «t le ifbu* de la ter.tur en eau est nu niaslnu'm de 75 p. 100- AMESACEMCINT FINAL DE LA ÜCC/IAnCE tout csnace b'T-'e (.">.Î:^ f:'Ç:, ¡r.n-"it.-s. i:..i4u;s, p!jn~ Ccrîains résidus iUi-.t siifcepiiblcs d'apporter rie« t.itioi'.s ou rrbaiscin.r.isi t¿t dcI:ni.it.'C par le^ deux - Arïlclî 25 r relues pour le voîS:naO", le jr m¡5í* en < c^hjrj;« pi ms verf.cau.. ;KI:- r,r.t tjr !λ ci.'-Iurc de l.i dc- 1 t-j;-:.^M-n uüinc'-T? Ci la d-.;h.^.v Mirt .... cl'.nvie et p-r la II.KTÍ C.'-J l'e.-p.'i-o botso. Cft e5- srra sut" ordonrv-ï à l'avis d ? l'lr.sr!ccíei:r ticsëta - b lih.«e n:rn! s cl:; s-¿s (compie t-;r.u de concluí: o:if •••••. la ^•^-Jl.•^e fin.-'e «jra une fr?!;-c-:r d* p.ice cf-t i!e-.ti::¿ 1 ;:,Tir,ctiru 1-icces et tac'.!;lcr la •-'« »ira CT-^-.it^/e tie la façin t.inar.ts : .'..".'.'.*.* aoítíise contri» I'lnciiiJie. du ritpporî dJ gt-^lo^ie oiflcie!). — Les cour* ou plui'.-î rf'enu : l.i dístúíífe d't'io'.- Il convint d'al tirer tout rva-Jcu! ¡ere ment i'At- Rrt'Mier.i it. ra *:•<:*>£ en Í -ct.o:, de l'ctïicîti hvdro- tenilon sur : n-oiû" ique ^¡J pcf)!ûr-Je ci' -iei e' on tpi.ir.t r-i-npte — ÎL'S rr.jilO.es ron reír pluies do;-.t la tempéra-- ture ecra.l *d5Ci-piiblî de- provoquer un uicen'::e : — ICÏ pro^u.'.s solide«, pulvérulents. tK.ues pip- Kn nu cune clrcon?t..ncr ï*r3 r'^idiis ne r>.i'Jrront íen* a?'t un r.ique de puliui'cii ctu:nlq.ie au da toxicité. r COMWENTZ-'SES ü f au, ni d.ins le .M ;-".„;..'.r des cuu s d'eau. II y â îicu d« vc:ller tout particulièrement A ce Il est rHp.ic'ú QLv. 1 îr'-icliî B'i UJ rt-i'U¡r.cn*. s.inl- QU'AU ru rt pro luit ¡iquiüe. meine en rccj^icní cîos, EMrL.iccvi.sr (aire d"r3--lc:nent.:l ¡r.v'J í i'"c ilií-Jar.cc ce oí ni- iir soit apport*.

Article t-' | limites et te:: if or .'ir ^s , p. r •,"j;i'".TL eni 1s aïs- par <• c rj''cinc :it et r^co M\ er!i rit se roi' t p^i íd^ls. 1 Irtiu-e A re-iecïcr i!.? , ra íwo s'-iocrieure : T.'e *t'!cil.!!it hisMíieri l'or'rine. U nr.ljre «t ¡c» — L?% l-aik.n.iJ'.i ci p.j.;-f : -"O metre» : 3 : 50C ir.i'.ros. i e c •• p t • o n ou :r.*criptirn F'ir \. n c n î. ! t r F p i. c I a !, Ceux-ci «tro.Tt i.j**:* par le Uweur. Kn atl«pd*nt U r ^ -l: 3" »i'J Coercí Jííinlsí.iiH le« r^' rlrr.oircj IJL1 r "O'r* ii^n .iL.lojr dvs çi'ci roi'.ci'ij1 coîeî cçtîc £:¡T .J I:1. pi::iiuîn do ¿L !) r.i-'.- EXPLOITATION DC LA DECHARGE '.ni F».ra ífjjTcciíc. ArUcle II rc.ic fie 3 df La hít:teur dea couche* x-irle .^' "•• f :: I"". -? t-tr I.-'.-.'.ÍC e tCihni->via fîi.irre rt- iJe'.rj r.;t •.';•.- le% c ii¡x io :<. n; I . o\n. mi1;! en tv.iv rc ; louîe coin.de r.tM IV1-.- c . 1 i»:# d-* ;i'iT..ir<". «Se proio.-. o-j i!cs ;ic-!P.'.- t!¿ i.it'n'w,'. :!c.u c.^'.r.î :i : u .n.-n- i.i'1-.n I 'i11, ii-i, I! f" r.-™ »_• i> <, , j-*» d r* •'•- •: or- (O E^t iîu-0% i. .•' n. re*, i'i :' i> , : * J. ' r t.. > vi >í o lo'-is * • »-',-.". J" "", '*' -1"1 c" "pr •'• r:-1'1' rt.-vr î.i rîi:s» un ..-..,/ rt:x ic-x * '•" » n it ...»:.• r:s .. ... •„• t .,-r l.i .,I..I- : n :t :j lt L ¡ l. >iv " *i!i'X ^O-".t !:i*. ..•'., i... i> i. •• CJI. il-nt I ' l-s UC -nw.i i li.H:t-,--ni, pavilion. IL 1 ir piaucn.;.! ;niA..:,i:. t.. -. -pj .i-, df ;M t '<'<. • • • ^«_• ~t I- mich »- o--u;v. "1 !r**-*l ' 1 1 ir« ni :ni;'<*rr .¡ne ¿:i-: r .ie <î T «. un *>A: AI cl« ti'r:-'1-*.ir.'.rr '-*-:it f ir di'i person E îjii-s, fcîc'ii-i«. etc i. q,tt lor ArtUle 1« Tonç »din« : on ¿trlnt alon en ¿cras«nt f( en r«* pi «warnt Pour remplir coru eu^ulement CUÍ oblivion on L;HI\ r.uit avec d a lien, creer une »tjtipn *p«.i tiilc d* lifl'.O) dg*. On vf.l'er i * ce q-.ie I 'ncïm-tUon an lalji r»e — Un« nutro m»íthodí« conífsio A Isoler la zon« d''|>.i- "C P«i * >" un que itt or", ui ei el »urtout lc* en f MI pur ries t ranch.-ri co\i|)e-fru pour ohtenir rnatn'res /crin«-«- [(.-i-i ).e> ne io e.-.t p.»i ¡rm.ïii « NLIiANCLS ACCIIIËNI KM.Es t'.Ktinctian n..lLirci!e ; *.i ins ce c.ta il »il nect/ojii« Jour pjr les plu.Cj. ,'e fJ.re Bttcntiun i la pu-tncf cvcniueüe i'e n\c- L« ifcit de div^-ri-^ *t: -i lnr.ttf tout *n (MM loit- et 1 ernu nan*. -»Loncív jours po-s:bie, >ui tout le ut a*,

;-luiuuon du la dcciuirge. te meilleur moyen de prevenir l'incrndie tat. 1 et lie np.". !.":::. to.'t f i\ pjrr> #|tint I« C.e- Anida 1? l'et a li !i -beiniiiit d'u i'• cciM'oiHitf repu la-ri1 et !• C .M cl lie une rcu en et al Je ciL-r.iti.-jiion per- boiu'.c exi'lonition ae'la idchar^o; cul riira j't.in- pciit.iiup de la rt-^civc fie n.'icriîu de fou*, orînr». to.it ctj: «!c ni.cuiue coii.t rt<:po;er en ¡an pour le» d^t- f; : 'J? b!''>>"i *.-'. .m n. ""T.* un • loi; J:.: r T.CIJ i.ie3 apptoi oiouno. une rcrerve pcrmaïunte do terre L'lntín'.i!<> e;r« er, r.rpc.t I produits r.itic.JCi MIT le ch.miier. Ce: ;e m 1er ven« i:oi\ ¡JCiit «rtic cr[CiMiifC soit pir le pT^jruel re»- pour IJ lulle contre nncenfl;iî sera coiueituêe. ¿iec l.i tcr I qu'i!

ir.])"1.-!.'^« cl•-• •* orJ.ire-., ce j our i a i j (i i - po*. 11c n lei p i od u > t ¡ r.u:c t ti e* nó- prc--ioii soit par distribution pu.'ilique. suit p.ir i ne ct.-<--atret ^es e:iv>loj c* de la dcclurçe dînent être iiiî!3|i.i don RU tono m«, le di-positif d'dllniciü^tiirn cn;rj.iu s i rt con il.« it re le- îijiiia il ¡nv,ivcn des Dans le pr#.i icr i a tí t, *oit pjr une entreprise i|u CMIIM.-C qui »c den iv.oycn.- de lutte uiili>.iulen ?oit pur l'exuloi- a?;n Ce l.ivcii^tr i A il; J r L; c. par cen 11 »»t, dt lui-freine, «oit par le contre de »ocotira la plus proche. v : d.im !.i cJ. >. !:".t -e d'ordures Article IB En c.-is çi'absence de rt-seji» de distrlliufcn, en broj ct>, ii-it..' nu prodt:ji peí met cJ't\ Ucr I On evite l'jppj» it ion et 1Ü proliférât, on dea in- nia in lien.Ira rn ctat d'uî'i^.iuoti perm.me M te on« íeetc^ en veillant tou: pJI titulierenntut i tVtüblis- rt!»2r\c a'e.m qui sera soit un puisard da-p.rjtion, D.ns U m;i» en a.- ivre, tes dt-rhet-i autres que lenu-nt de la couvertuie qui ne doit coaipoi 1er toit un LOaain eu une ci torne muOiie de c.ip.icité lei crdurcs munoivre» et vw-.s * l"ar*.i.-]s 10 po.ir aucune Jiiconttni.iitu, Mtíí* nilc : des moyens de pompage seront pivvuw. 1 ¿tre Aduna sur l.i ,-..c! ar. * ïc.oi.t coiM'cnjuicmeru Hin» ccitainci r'Lt;ions, pcndjnt la sn'son chande, EiiT-i). (l^s moyens de première Intervention pour» iTcLingt*! aux ord".¡¿ <£•• ¡r t :••<' kt.- re» de la^un a oblc- 11 pout airivcr que tf^s" ins ocles app.uais ent acci- reut ¿Ire impcsvs. notan-i.ncni dci poudrci poly- liir \ui c< çot :.u-ji hn iio.;or.e qui po-sule : en clt-n; elle ment : on ei fee tuera alora un ira il e nient port ¡cul ici- "lr-* b^ne» pei:™i..bjcs seront rcpand.:es quotidien. Mns íorn.-cc d'snv-ir ou de p!jqiu-s :ni,>ortanïi. Tous leí moyens de lutte contre l'Incendie seront On choisira un insect I side ¿ous forme pulvéru- du termine:* par le« services dcpartcmrnt;iu>i compé- Toutefois. le« cVbl.ii« ei %TJ\ PÎ*. le I miche te ri lente ou liquids t cet le clernii"re parjis-.^nt U plus tents ci", fonction de l'importance el du modo d <*x- pou tf:ic.ice) ; il ne iievra pas erre su-ceptible de pol- piuilaiinr. rV la decharge ainsi que ries ¿quipe- de coLUertur«. h'cr te i taux en cts d entra ¡nement par les vaux monts d'intervention al^poniblcs tant sur place qu^ Dans le cj-j J pluviaiet. dan* les t°ntrcs di secour« les plus proches. ip ts devront ¿ire CCIJSL-A au dc- Article 30 manteU-s el dar» le fond de la d ci h arg c. SI une dt'Charge cuntrôlee e-^t bien conduite, le fij.;u* d'incer.<(ie eit rcljti ventent ÎJILJIL*. Nêan- INTERDICTIONS Article II nioin-i, un incoiui.e Oîant toujours possible, U I convient de se prémunir dei mojens eificaceu I Article 2i ¿.Vtabtis-sin« n^ de î.i cou\ ert^rï e>t l'élément l)uur le coinb.ittie. csicnlif 1 de U d^.liar^o cou! -ol.e. t;le a puiir lr.il Fr. dehors du ri -que d'lnccnrhe qui fait l'objet de l'article 20, le brùiaçe est míe cau¿e de mt'^.iiu e tí'«'-'• ter le» oc'e;:i -. Ks iroucl.rs. le* rondeurs, la On peut dlsliniiiier dan« les dech^r^cs .feux types pjr les [uirccü Incommoda nies pour le vcuftn.asîe fit? per» ion dcî UIL insr. tî Ir^or* : c"-.sl pourquoi II et un il.nii,'ei cvt*ntuei pour l.\ circulation rsutici e. est iinnjri.int tie ltuniior,;ui fur et A 'îie-ùre rit — L'mcinilte de suriace qui e;.t srect¡K-ul.t;re malí t'ctabti-.scmcnt ai\ CU-^;ICÎ. pe vi daucereuv. et asbc.t facile à maîtriser. I.a ré- T.i\ cune, le brûlage psut nn¡:meni^r les rUqucs de pollution ci>l nuque des njppcs sou terrains s par 1^ couvrr:ure ro c'c\ r« p^i être trop arclleuse ¡ serva d eju et ta reserve de terre, qui doivent frire suite don modifications de structure« moléculaire r.l coni|iuit(-r de \tC<-*. Le *jfiîe, U t-.ije veß«.-t.i'n.\ I mjiM'.ei'iics disponibles, permettront en general d'en lí; cenare» ci mAcíiTíe"! rcí.oia-.j conv:tnnnn pour vemr A bout rapidement ; «\ccutiT iîtie cojvtf.uir On pr'-it ii'O; adT.-'Uie — L'incendiiî en pi cfo^df ur. partant du t»lus. C» le produit c'e tjrn^jgt d'.inc.ie:i' dvpóti <1'ordure» genre d'incenJie e>t beju;oun pîits aifiicile à mal« tusfv, surtout tl.ins lej rict-haryes IIII,)OI tîntes, car AMENAGEMENT FIN'AL DE LA DECHARGE les ,r¿?. ae ícrmeniailon s'cnil^'vmcnt et la combus- Arílclf ti tui'e bei3 ^u nioins cg. 'j À I» Q.Uiitu» n» w-oae tion se poursuit û.ina la in^sse. La contiitutlon de I» couche /¡nsle in eoalneur pour uno expio.t.r.ian d» huit jour- avec un nur.:- — Li projection d'eau e*î ^ouvfnt lnor>Oraníe d.ins i en rî^turi.« sors di*fini't en tor.ction dç i'uîili.iaîn.n mum ri" 20 nv.ti'c» c. ¡«L-S : or» p--.it îa ror.s'itüer Ce C3rf. D'auties' moyens douent *lre irai en u.>u- 'îcriciire Ur I* drcliarie qui (jo.iri* *lie : mi.se rn p«r pvomnk- do p..it ci d-iu':c de la bnniie en v re. L'un de ceux-ci constate 1 extirper '.A RIA^ÄR uiiiti'e. jardin ou pr&iricn.'idt, îerriln de ftfcrt. en feu si c'est posible et à ¡H rcp.imlre sur une lsnt^tiort d'arbres, etc« Ce m nhunn pourra i'iî ranf'í H :U metres cube» pour les r>t.T::e* :r?¡i;.r;ív Une épJiï-eur n cy-.-r.. e ^e ?*J <-eYïtipt»*tre« sera valable CJJI: _ ta pru;;..ri a-' c,*=; ; elle vaiicrj en plJJ ou *r. ITTIH". iuiv ..".t ¡c* litîTiqus; i* :ni;f en U'uvrç CTf^a1', li Mt.,-ï-C:> ^.e* i:'.-i:\-. ia nature ti ° drcliot». l.i ii«fure et Ls e-.i:^uton'i-:rTe des ir.a- ttrriiux co:i'ii:u^ni La cjuvirt.:: ?. DJ:-.« [• r¿-, .les

Mon Jouirüic.'e í1** -i chicho ü.'.írmvíiio1'.e r.ojrra

íiü-.s : on ii'-r.'Jia con-i-e r.^i.-»rr.i.i ;nt cie^ con^l- lloiu climú!:^I:Í, ef r.ii-o.i.. L-ic-. .Ttri-t

.,a- | h- n\ res en y he f;- To-.i- etjht.e A i¿ ri^'an^e i.n-i.i1 ÜJ< r.JLHIJ'.'JIH en p\a- r 'iicrj, -.iii-.n; ¡j •. * .-.• t -c " l->c,u:. i VU»>.",I;ÍÍ.:C de rr?:.ïcr i:ne COIHT* :ui e .n:ni,Ta(".

?"plic.(iji? A !.i ro'.'.n; f.iu's i c.H 1 c tjon de la duíi.irte.

Ardrlf n

I-** ccr..n . mo'.ilfi dpfvfc.t *t-e <<*

l'en\oi d" P...I r r ; ;-•,--•:••. Ill t.* i

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Ce* », ,jii,r !r* I

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Attkle

l.'irru«.icr r.'ent>iel r.< <• v Superpos ition

Fontainebleau et grès de Breuillet sur les argiLes sparnaciennes.

Exemple de po- ches sableuses au sommet de la formation argileuse.

Cavité formée suivant le réseau de dia- clases dans les argiles. • s

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^•^^^ jA^r.i^1

Exerrple de diaclases affectant le som- Une vue rapprochée de la photo précédente. met des argües. : •* * ;x?\ Buse de collecte des 'NT- eaux de l'autoroute. ' :• "*•

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Fossés de drai- nage autour de la carrière.