sonorités acoustiques avec un très bel instrumental s’applique bien davantage à accompagnement à la guitare de laquelle servir la composition plutôt qu’à retrouver (Inside Out/Century Music Media, 2015) émanent de loin en loin quelques sa légendaire sonorité distinctive.

Après le retentissant succès du double consonances hispaniques. Le son de Steve Christine TOWNSEND offre dans le lointain II et des HACKETT , c’est toujours cette profondeur, de douces et raffinées interventions de différentes tournées subséquentes, voire une certaine noirceur du climat violon et d’alto, s’ajoutant à l’éclat des assorties des coffrets CD+DVD live sonore, traversé par des éclairs de lumière chœurs d’ Amanda LEHMANN . C’est une correspondants, a décidé, d’une pure transparence, véhiculant un beauté sombre, d’une tristesse infinie que trois ans après le très réussi BEYOND THE ensemble de mélodies diaphanes véhicule ce morceau à caractère solennel. SHROUDED HORIZON de renouer avec la distillées par les guitares électriques et La guitare électrique du maestro HACKETT créativité pure, en nous proposant en ce acoustiques… se déploie ensuite, tout en majesté, début de printemps 2015 un ambitieux Love Song To A Vampire est traversé par zébrant le ciel étoilé de fines ciselures nouvel album studio : WOLFLIGHT, paru une introduction de claviers presque électriques… simultanément en version simple boitier cristal 10 titres, et en luxueux digibook 12 titres assorti d’un BluRay offrant un mixage en 5.1 de l’album. Analyse détaillée de l’œuvre : Out Of The Body débute sur la guitare d’ HACKETT simulant un hurlement de loup, histoire de nous mettre dans l’ambiance plutôt sombre de WOLFLIGHT. Le morceau se poursuit sur un tempo rapide, mené tambour battant par la section rythmique composée de (basse) et Gary O’TOOLE (batterie). Elle crée d’emblée un canevas à la puissante dynamique pour soutenir la guitare hurlante de Steve , immédiatement reconnaissable, avec ce son distinctif mélangeant raffinement avec une pulsation brûlante, pourvoyant un long solo d’un puissant lyrisme, tout en circonvolutions et arabesques, tandis que les claviers cinématiques de Roger KING font toujours autant merveille… Sans transition, fondu-enchaîné, voici que surgit le Tar de Malik MANSUROV , cet instrument à cordes acoustiques originaire d’Azerbaïdjan pour le début de Wolflight, ce moment qui peut être assimilé à l’Aube, lorsque la pâle lumière du jour levant cherche timidement à se frayer un chemin à travers les ténèbres de la nuit finissante…. La guitare acoustique de Steve dessine quelques beaux arpèges, rehaussée par le didgeridoo de Sara KOVACS, et un arrangement de claviers cinématique de irréelle avant qu’une floraison d’arpèges Avec The Wheel’s Turning on entre dans Roger KING , précédant une sublime de guitare classique ne prenne le relais. un monde plus festif, animé par le piano mélodie vocale entonnée par la voix On retrouve la splendeur de la guitare bastringue de Roger KING , bientôt relayé radieuse de Steve toujours accompagnée nylon de Steve, domaine dans lequel il par un clavier évoquant une fête foraine… de sa guitare acoustique, brodant une fine excelle, avant qu’il n’entonne une mélodie Steve revient au chant pour une mélodie dentelle. Les claviers de Roger KING vocale extrêmement douce. Je ne reviens claire et enjouée, soutenue à la guitare prennent de l’épaisseur, tandis que la pas sur l’incroyable niveau d’excellence acoustique rythmique, affublée d’une basse surpuissante de Nick BEGGS entre vocale à laquelle est arrivé Steve depuis section rythmique légère et enjouée prise en action, épaulée par le programming une douzaine d’années, il est devenu le sur un tempo médium. Alors, surgissent solide de KING ! Le mélange est meilleur chanteur possible pour sa les claviers cinématiques majestueux de savoureux, avant que n’entre en action la musique! De loin en loin, la composition Roger KING , bientôt relayés par la guitare guitare électrique lyrique, au son velouté, est traversée de fulgurances électrique éruptive d’ HACKETT traversant à la sonorité toujours aussi vibrante atmosphériques orchestrées par le grand le paysage à grand renfort de pédales d’ HACKETT , produisant ce son onctueux Roger KING qui sait créer des climats d’effet, se permettant quelques qui n’appartient qu’à lui. D’autant qu’il translucides. A la basse, un invité de dissonances et quelques plans blues au sait alterner, mélanger ces divines marque, dont le jeu passage (dont Steve, on le sait depuis son Highlands Magazine 72 1 album BLUES WITH A FEELING est un puissance unique dans l’œuvre du Steve tient par instants un aux fervent défenseur). Les claviers de KING guitariste. accents blues, tandis que son chant , les enrobent magnifiquement la composition, Earthshine débute sur de fins arpèges de claviers cinématiques de Roger King et le lui conférant une hauteur, une dimension guitare nylon nous renvoyant aux saxophone ébouriffant de Rob Townsend que n’aurait pu lui donner seule, la fondamentaux de Steve : sa fameuse apportent des moments de plénitude … guitare, même empreinte de la magie dentelle d’arpèges acoustiques finement Ensorcelant ! hackettienne, tandis qu’on peut entendre, égrenés offre une rafraichissante Dust And Dreams est introduit par l’Oud pour la toute première fois, Jo HACKETT récréation. arabe mystérieux tenu par Steve, soutenu au chant ! Steve amène la touche finale, Loving Sea débute à l’acoustique, en par une orchestration raffinée de King, lors d’un long solo électrique sinueux, guitare d’accompagnement, tandis que avant que ne se repositionne une concluant cette composition de manière Steve vocalise, entonnant une séduisante rythmique au tempo médium, avec basse cyclique sur des accents de fête foraine. mélodie soutenue par de belles fretless, insufflant un parfum jazz. La Accompagné par quelques fins arpèges de harmonies vocales. Voici une composition guitare électrique très douce et guitare, le duduk de Rob TOWNSEND se situant dans la lignée d’ Entangled ou envoûtante de Steve , de laquelle instrument originaire d’Arménie au Ripples, de par l’excellence de ses lignes jaillissent quelques étourdissantes puissant pouvoir évocateur nous mélodiques, la suavité des parties volutes, serpente avant que ne revienne transportant directement en Asie mineure vocales, conférant la même impression au premier plan une rythmique fort introduit majestueusement Corycian Fire . d’ivresse et d’envoûtement : quand appuyée, sur laquelle l’enrobage de C’est une ambiance envoûtante, presque simplicité rime avec génie mélodique. claviers de Roger KING fait merveille. Pour chamanique qui se dégage de cette Retour aux musiques du monde avec Heart Song, HACKETT déploie sa guitare introduction climatique, avant que ne Black Thunder débutant par un instrument électrique aux accents fluides pour un surgissent les claviers vaporeux de Roger à corde à tonalité moyen-orientale, étourdissant et sinueux solo, en faisant à KING enveloppant la voix tendre du grand accompagné par le violon de Christine loisir varier les sonorités, passant du plus Steve. La section rythmique s’anime, TOWNSEND . Puis surgit le onctueux, au plus heavy, voire grondant, pourvoyant un tempo medium, aux de Nick BEGG S, appuyé par la batterie avant de revenir au premier plan avec un puissantes secousses, tandis que la impétueuse, fortement scandée de Gary chant des plus harmonieux. C’est un guitare électrique du maestro entre en O’TOOLE . Plus loin, les claviers de Roger ébouriffant solo conclusif, au feeling le effervescence… Plus loin, un torrent de KING s’entendent sur les hauteurs, la plus électrique qui conclut tout en percussions mène la danse, puis nous rythmique intervenant par intermittences. onctuosité cette composition. sommes entrainés dans un parcours Les embardées de guitare du virtuose L’acoustique Pneuma constitue l’étape sinueux par les claviers cinématiques de HACKETT , au puissant vibrato créent de suivante : débutant par de délicats Roger KING . charismatiques convulsions électriques. arpèges de guitare classique, la Steve HACKETT se saisit avec sa maestria On voyage dans un paysage aux sonorités composition se poursuit tout en finesse et habituelle de l’oud arabe, offrant une vibrantes, sinueuses, labyrinthiques aux raffinement acoustique. On connaît assez gamme de sonorités inhabituelles, tandis dimensions extra terrestres. Voici un bien le talent de Steve sur cet instrument que sur les hauteurs plane le duduk, morceau fortement contrasté, entre une depuis Horizons, Supper’s Ready et ses produisant un puissant effet tourmente rythmique assénée par les acoustiques des eighties (BAY OF d’envoûtement. Le morceau se conclut sur coups de boutoirs du Chapman Stick de KINGS, MOMENTUM) pour comprendre : des chœurs d’une ferveur et d’une BEGGS et les hurlements électriques de la tout est là, intact : de la pure magie ! guitare d’ HACKETT .

Highlands Magazine 72 2

Highlands Magazine 72 3 Le plus électrique Midnight Sun conclut GENESIS REVISITED et écrire et composer finalement un message positif, trouvant cet opus sur un titre relativement de nouvelles chansons pour WOLFLIGHT, finalement la paix en ayant combattu les atypique. Guitare acoustique rythmique en votre très récent nouvel album a d û être forces obscures. DARKTOWN montrait une ouverture accompagnée par une basse un grand challenge. Expliquez -nous vue plus négative vue du monde, écrit tenue par Eidur ARMASSON , et une comment vous y avez réussi finalement… dans un temps plus difficile pour moi, batterie jouée par Olafur Holm tandis que BEYOND THE SHROUDED EINARSSON , tandis que le chant est STEVE HACKETT : L’essentiel de cet album HORIZON fut écrit à un moment où les assuré par Eythor Ingi GUNNLAUGSSON et a vu le jour sur le papier comme la story choses se résolvaient. l’orgue Hammond joué par Kjartan board d’un film. De nombreux aspects VALDEMARSSON . Cette nouvelle proviennent de conversations entre moi- Highlands Magazine : Avec ces n ouvelles configuration instrumentale confère un même et Jo . Beaucoup de matériel a compositions, il semble que vous parfum différent, et ce seront au final les émergé dans l’heure précédant l’aube, la exploriez de nouveaux territoires avec envolées lyriques de la guitare de STEVE , Wolflight (la lumière du loup) elle-même. l’utilisation du tar, de l’ oud, du duduk, et du digeridoo. Expliquez -nous en quelles aux soli des plus fascinants qui feront le Highlands Magazine : Il apparaît, à lien avec les titres précédents. circonstances vous avez découvert ces première vue que les loups jouent un r ôle instruments exoti ques , et comment Si quatre ans auront été nécessaires à central dans les thèmes évoqués dans cet l’éclosion de ce pur chef-d’œuvre – avec pensiez -vous les i nclure dans vos album. Mais est -ce vraiment le cas ? compositions, leur insufflant une nouvelle dans l’intervalle un copieux GENESIS REVISITED II assorti de deux tournées à coloration world? STEVE HACKETT : L’album commence guichets fermés - on est ici pleinement avec un cri de loup sur 'Out of the Body' et STEVE HACKETT : j’ai été impressioné par rassuré sur la capacité du grand guitariste les loups occupent une part majeure dans Malik Mansurov au tar quand je l’ai vu compositeur à se renouveler, à pouvoir le morceau titre 'Wolflight', en tant que jouer en Hongrie. Il vient d’Azerbaijan et je encore nous étonner par la saveur de ses créatures ‘totem’ au niveau de l’histoire suis intrigué par la sonorité exotique de mélanges, la complexité de son écriture déroulée dans la chanson. Le loup est cette région, l’endroit où se situent les musicale et la science des arrangements symbolique du combat pour la liberté, et nomades dans la chanson 'Wolflight'. – dont on sait qu’une part notable revient comprend un sens de sauvagerie et de Ayant été enchanté par le son de l’oud au au très talentueux Rog er KING – Steve rebellion, qui parcourt l’ensemble de Maroc, j’ai acheté un oud Irakien et HACKETT , après 45 ans de carrière vient l’album en tant que thème général. travaillé pour recréer une part de cette de sortir l’un de ses meilleurs albums ! magie dans 'Dust and Dreams'. Le duduk Respect… 19/20 Didier GONZALEZ Highlands Magazine : Dans un sens, je offre ce son hanté approprié pour

dirais que WOLFLIGHT sonne de manière l’atmosphère mystérieuse de 'Corycian Interview plus sombre que son prédecesseur Fire'. Le digeridoo possède ce souffle immédiat, BEYOND THE SHROUDED primitif, parfait comme partie de HORIZON en 2011, mais certainement l’introduction du titre 'Wolflight'. STEVE HACKETT pas a utant que DARKTOWN en 1999. Qu’en pensez -vous ? Highlands Magazine : 'Wolflight' est l’un Réalisée par Didier GONZALEZ des grands faits d’arme de l’album, et il le 15 avril 2015 STEVE HACKETT : Je voulais que semble qu’un th ème épique parcourt WOLFLIGHT ait un aspect, un élément Highlands Magazine : Bonjour Steve, Vous cette chanson aventureuse. Parlez -nous sombre, mais pour moi il évolue de étiez sur les routes ces deux dernières de ce titre . l’obscurité vers la lumière. Il comporte années avec votre brillant programme

Highlands Magazine 72 4 STEVE HACKETT : Il existe en toile de fond une lutte, derrière cette chanson, des tribus nomades d’Asie qui combattent pour leur liberté depuis tant d’années. Elles ont aussi menacé de grands empires, comme la Chine et Rome. Mais ce morceau se concentre sur le mode de vie sauvage et chamanique.

Highlands Magazine : ‘Love Song to a Vampire' est l’un des titres les plus étranges de l’album. Quel est son sujet principal, et comment avez -vous imaginé cette chanson ? En quelle occasion spéciale ?

STEVE HACKETT : Je voulais créer une chanson qui soit à la fois romantique et menaçante, avec un puissant contraste entre le couplet et le refrain et un sens puissant de la terrible bataille entre les énergies de la lumières et les forces sombres. L’idée du vampire est une métaphore gothique pour une relation abusive.

Highlands Magazine : 'The Wheel's Turning' est un autre titre majeur de votre track listing. A quoi vous réf érez -vous concernant celle -ci ?

STEVE HACKETT : Cette chanson a été inspirée par le souvenir, durant mon enfance de la foire aux attractions de Battersea, qui m’apporta beaucoup de joie, comme un îlot de surprises et d’étonnement comparativement au reste de l’environnement qui m’entourait, gris et industriel. L’élément hanté intervient parce qu’un accident fatal causa la fermeture de la foire, et durant de nombreuses années, vous pouviez juste ressentir le fantôme de cet endroit si vous le visitiez…

Highlands Magazine : ‘Blac k Thunder' est peut -être le morceau le plus heavy avec quelques sonorités experimentales, comme le Chapman Stick par ex emple , duquel se dégage un puissant feeling blues à certains passages. Livrez -nous vos impressions et comment aires sur cette chanson. brill ant flutist e/saxophon iste, qui joue sur album. Est -il envisageable de vous voir

STEVE HACKETT : Ce morceau parle d’un seulement deux titres, même s’il joue du jouer sur un album de YES dans le futur ? duduk sur un autre. Etait -ce parce que esclave imaginaire surgissant des temps STEVE HACKETT : Toutes choses étant passés dans les états du sud des Etats- vous souhaitiez obtenir un son différent pour ces compositions? possibles dans le futur, je ne sais pas. Unis. Il m’a été inspiré par une visite au musée des esclaves à Liverpool, après que Highlands Maga zine : Avec GENESIS STEVE HACKETT : Je voulais utiliser une j’ai vu le lieu de naissance de Martin variété d’éléments sur l’album. Je n’aime REVISITED vous venez d’achever deux à Atlanta. J’ai voulu mêlanger Luther King pas être restreint à des instruments fixes. tournées couronnées de succès, tandis un feeling blues avec un sentiment que votre nouveau programme live d’amertume où “les chiens sont lâchés”, Highlands Magazine : Peut -être que le comprend à nouveau beaucoup de titres exprimés par la guitare tumultueuse dans morceau le plus étrange est le dernier, de GENESIS. Est -ce d û à une forte un puissant environnement sonore. 'Midnight Sun' , avec un chanteur inco nnu , demande du public?

Highlands Magazine : Etonnamment , comme les trois autres instrumentistes. STEVE HACKETT : Il existe à la fois une GARY O'TOOLE joue de la batterie sur Qui sont -ils ? Comment les avez -vous demande pressante pour les morceaux de seuleme nt 3 morceaux et ne chante en découverts ? GENESIS et WOLFLIGHT (qui s’est déjà solo sur aucun titre. Pourquoi ce choix ? STEVE HACKETT : Ils proviennent de la classé dans les charts).

STEVE HACKETT : Le son que je veux formation TODMOBILE . J’ai joué avec eux Highlands Magazine : Diriez -vous que obtenir pour chaque album nécessite des en Islande. Ils sont très talentueux et votre popularit é et que vos vente s de approches différentes. inspirés par ce pays passionnant. J’ai écrit disques ont augmenté depuis les cette chanson avec eux. acclamées tournées GENESIS REVISITED Highlands Magazine : De manière Highlands Magazine : Après votre album assort ies de leurs CDs & DVDs? surprenante, on retrouve la même situation pour ROB TOWNSEND, votre SQUACKETT avec Chris SQUIRE en 2012, STEVE HACKETT : Oui. Davantage de gens Chris figure parmi les invités de cet maintenant sont sensibilisés à ma Highlands Magazine 72 5 musique depuis le projet Genesis Revisited. que ça fait partie de vos projets STEVE HACKETT : Une box spéciale Highlands Magazine : Planifiez -vous un immédiats ? Ou au moins dans le futur ? d’anciens albums va être incessamment troisième album GENESIS REVISITED publiée. Et je suis déjà en train de incluant de nouvelles adaptations de ti tres STEVE HACKETT : C’est avec plaisir que commencer le travail sur mon prochain de GENESIS? j’enregistrerai un autre album acoustique album électrique ! bientôt. J’ai déjà réuni les éléments pour STEVE HACKETT : Il n’y a aucun plan pour cet album. Highlands Magazine : Merci beaucoup, l’instant, mais tout est possible! STEVE pour votre temps et pour votre Highlands Ma gazine : Quels sont vos Highlands Magazine : Il existe une musique intemporelle si inspirée. prochains projets, en dehors de votre certaine tradition dans la carrière de prochaine tournée européenne STEVE HACKETT qui veut qu’après quel - STEVE HACKETT : Merci Didier, J’ai d’aut omne? apprécié de répondre à vos questions. que s albums électriques, vous pourriez enregist rer un album acoustique. Est -ce Very Best.

Highlands Magazine 72 6