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2. LE MILIEU PHYSIQUE Le site d’étude s’inscrit dans la Vallée de la Brenne, au pied de collines boisées qui 2.1. La topographie SR bordent la commune.

Le site présente un dénivelé -Sud d’environ 12 m (A-A’). Par ailleurs, le relief Le territoire communal a une altitude minimale de 213 mètres à proximité de la vallée de la est davantage marqué sur la partie Est du site, où l’altitude augmente d’environ 9 m Brenne et une altitude maximale de 362 mètres dans la forêt de Fain surplombant le vallon (B-B’). de Fontenay. Le territoire communal s’élève dans une direction Sud-Nord – Nord-Est.

Figure 6 : Carte topographique A A’

Site d’étude

A

B B’

A’ B B’

Source : fr-fr.topographic-map.com, Géoportail, 2019

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L’espace cartographique Géoportail met à disposition une carte des pentes pour l’agriculture Figure 8 : Vue de la pente Nord-Est du site d’étude au titre des Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE) que l’agriculteur doit respecter sur les surfaces, animaux et éléments sur lesquels il a le contrôle. Cette carte page suivante localise les pentes supérieures à 10%.

La butte en partie Est du site apparaît donc sur cette carte. Les collines boisées SR sont également très marquées. Ces dénivelés seront à prendre en compte pour décrire la circulation de l’eau. Les photos suivantes permettent de les localiser dans le paysage du site.

Figure 7 : Carte des pentes de plus de 10%

Site d’étude

Source : SCE, juillet 2019

Enjeu moyen La zone d’étude s’inscrit dans un relief marqué, notamment du fait de collines boisées au Nord de la commune de Fain-lès-Montbard. Le site d’étude se localise au pied de ces collines dans la Vallée de la Brenne. Il présente un dénivelé marqué, avec des irrégularités de topographie pouvant influencer la circulation des eaux et sur la question paysagère et les vues lointaines qui peuvent concerner le site.

Vue

Source : IGN Géoportail, juillet 2019

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2.2. Les caractéristiques des sols Figure 9 : Carte géologique 2.2.1. Géologie du terrain

Le territoire communal de Fain-lès-Montbard se caractérise par les calcaires du jurassique. Le sous-sol de la commune se caractérise par des calcaires bioclastiques, voire graveleux, Site d’étude où sont implantés les bois. Les pâtures se sont développées sur des marnes sableuses psammitiques, argiles noires et schiste carton. Enfin, des alluvions récentes, argilo- limoneuses parfois graveleuses, sont visibles sur la Vallée de la Brenne.

Le site d’étude repose sur trois formations : SR  Des marnes sableuses psammitiques, argiles noires et « schistes cartons » ;  Des éboulis et glissements de terrains ;  Des colluvions diverses.

Les affleurements naturels des Marnes sableuses psammitiques, argiles noires et « schistes cartons » sont rares. Quelques carrières, maintenant abandonnées et qui les exploitaient pour la fabrication de tuiles et de briques, permettent encore de les observer au Sud-Est et à l'Est de Montbard, dans la vallée de la Brenne, et au Sud-Ouest de Bellenot-sur- ; les actions météoriques dégradent très vite les affleurements artificiels. Constituant le sommet des pentes des principales vallées de la carte, les marnes sont toujours masquées par d'épais éboulis provenant de la corniche calcaire bajocienne qui les surplombe. Formant un écran imperméable, leur toit est jalonné par de nombreuses sources dont la majorité est captée ; la présence des éboulis masque toujours le contact. Très humides, elles sont le siège de nombreux phénomènes de glissements (loupes, « moines », systèmes de base de corniche) très caractéristiques. Elles sont surtout occupées par des prairies, beaucoup plus rarement par des cultures du fait de la pente souvent assez forte.

Sous l'effet conjugué, d'une part de l'érosion différentielle sur les marnes et argiles liasiques tendres et les calcaires bajociens durs, et d'autre part de la gravité, de gros pans de falaises glissent sur les marnes et forment des éboulis à plusieurs niveaux des pentes. Divers matériaux meubles (pierrailles, sables cryoclastiques, limons) se sont accumulés en arrière de ces éboulis, formant des replats, souvent cultivés.

Source : BRGM Infoterre, juillet 2019

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2.2.2. Pédologie du terrain Figure 10 : Carte des sondages pédologiques

Une évaluation du potentiel agronomique des sols a été réalisée au droit du site d’étude par EMC Environnement en avril 2019. Pour cela, EMC Environnement a eu recours à plusieurs méthodes : Site d’étude  Un échange avec le propriétaire exploitant pour connaître son avis sur le potentiel de cette parcelle ;  Des sondages pédologiques réalisés à la tarière manuelle sur une profondeur maximale d’un mètre. Les sondages doivent être assez nombreux pour qualifier la qualité des sols sur le plan agronomique ;  Un inventaire botanique. Source Les inventaires de terrain ont été réalisées le 5 avril 2019. 30 sondages pédologiques ont été réalisés à la tarière manuelle. Les caractéristiques de texture, de couleur, de pierrosité, d’activité faunique, d’enracinement, de présence d’hydromorphie… ont été notées pour chaque sondage. Un tableau de synthèse a ainsi été établi et reporté en annexes. La végétation en place a été relevée par un inventaire botanique ; la pente générale a été indiquée.

Les sondages ont permis de préciser les caractéristiques géologiques des sols rencontrés, qui sont de deux types :  Des sols limono-argileux, brun clair, peu profonds, présentant une pierrosité assez forte, un système racinaire bien développé et une activité faunique développée. Les cailloux empêchent de réaliser les sondages à plus de 40 cm de 100 m profondeur (sondages S1, S2, S3, S4, S6, S7, S8, S9, S12, S13, S24 ;  Des sols brun clair, puis jaunâtres, limono-argileux en surface puis de plus en plus argileux en profondeur, assez profonds, légèrement piquetés de rouille en UC 61 : Sols calcaires sur alluvions récentes surface, mais nettement hydromorphes en profondeur (taches de rouille nettes et UC 69 : Sols argilo-limoneux localement hydromorphes des pentes liasiques nombreuses, concrétions ferro-manganiques, présence éventuelle de marbrures gris/brun/ocre), faiblement caillouteux à assez forte pierrosité, compacts en Source : Étude du potentiel agronomique des sols de la parcelle A n°502, Commune de Fain-lès- profondeur – sondages S5, S10, S11, S14, S15, S16, S17, S18, S19, S20, S21, S22, Montbard, EMC Environnement, avril 2019 S23, S25, S26, S27, S28, S29, S30. Cette étude permettra de développer les parties concernant les zones humides et la qualité On peut rattacher ces sols aux sols bruns calciques (calcisols). Ils présentent les avantages des sols vis-à-vis d’une exploitation agricole par la suite de l’étude d’impact. de posséder dans la couche supérieure une bonne stabilité structurale, d’être riches en matière organique et de disposer de bonnes réserves en eau. La conservation de la Enjeu moyen La géologie du site est composée principalement de marnes couverture prairiale permet le maintien de ces caractéristiques. En revanche, la forte sableuses, de colluvions diverses et d’éboulis : cette géologie s’est pierrosité (graviers, cailloux), l’hydromorphie en profondeur et la pente assez forte sont formée suite à des glissements sur les pentes et des ruissellements autant de facteurs contraignants pour la production agricole. Ce sont des sols qui en hiver superficiels, démontrant une certaine instabilité des sols profonds. retiennent naturellement l’eau, mais qui se dessèchent rapidement après une période sèche Les marnes sont imperméables mais peuvent être très humides. Les assez longue. À savoir qu’au centre de la parcelle, au niveau des colluvions, se trouve une sols peu profonds présentent une bonne stabilité structurale, ils sont source (exsurgence) qui permet d’alimenter un abreuvoir pour le bétail. particulièrement caillouteux par endroits, hydromorphes en profondeur et caractérisés par une pente assez forte.

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2.3. La ressource en eau Figure 11 : Carte hydrogéologique 2.3.1. Hydrogéologie

La masse d’eau souterraine est une succession de formations perméables délimitant des aquifères (au moins deux ou trois), séparées par des terrains semi-perméables voire imperméables (aquitards). Site d’étude

La zone d’étude se trouve au niveau de la masse d’eau souterraine HG401 « Marnes SR et calcaires de la bordure Lias Trias de l’Est du Morvan ». Il s’agit d’une masse d’eau souterraine imperméable localement. Son état chimique est « médiocre ».

Un aquifère est une formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage, etc.).

Dans la région, il existe deux catégories de formations aquifères :  Les ensembles calcaires du Jurassique dans les fissures desquels l’eau s’infiltre et circule aisément avant de ressortir sous forme de sources permanentes ou temporaires, au contact des horizons marneux imperméables (marnes du Lias, marnes à Ostrea acuminata) ;  Les alluvions quaternaires sablo-graveleuses du fond des principales vallées (Brenne, Armançon) qui recèlent une nappe alluviale en partie alimentée par les cours d’eau.

La carte ci-après montre les différentes entités hydrogéologiques selon leur nature. Dans le secteur, les ensembles calcaires du Jurassique se trouvent au nord du site d’étude, au niveau de la couche géologique des calcaires à entroques. On y trouve l’unité aquifère « Calcaires du Bajocien du Bassin Parisien », entité hydrogéologique à parties libres et Source : BRGM Infoterre, juillet 2019 captives, notamment du fait des couches imperméables de marnes qui séparent les ensembles calcaires fissurés. Enjeu faible Les marnes sableuses du site d’étude font partie des couches La zone d’étude se situe presque en totalité au niveau de l’unité imperméable imperméables délimitant les aquifères calcaires du secteur. Les SR « Marnes du Toarcien (Lias sup.) du Bassin Parisien » (entité hydrogéologique couches géologiques plus profondes ne comprennent pas d’unité 141AB99). En effet, la géologie du site d’étude est constituée de marnes sableuses aquifère. Le site d’étude n’est donc pas directement concerné par du Toarcien inférieur et moyen qui représentent une couche imperméable. Cette une sensibilité des nappes d’eau souterraines : il peut être soumis couche imperméable recouvre des unités semi-perméables plus profondes et aux exsurgences des circulations d’eau dans les fissures du calcaire s’insère sous l’unité aquifère des calcaires du Bajocien, aquifère situé au Nord de la qui ressortent au contact des marnes imperméables au lieu de zone d’étude. s’infiltrer dans la nappe. Une source est, par ailleurs, localisée au Par ailleurs, le captage en eau potable le plus proche se trouve à Nogent-lès- centre du site d’étude pour alimenter un abreuvoir pour le bétail. Montbard, à environ 700 m au sud du site d’étude. Le périmètre de protection du captage ne concerne pas le site d’étude (Cf. « Servitudes d’utilité publique »).

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2.3.2. Hydrographie Une station de suivi de la qualité de l’eau de la Brenne se trouve sur la commune de à environ 4 km de Fain-lès-Montbard. Des données sont disponibles pour les années de 2006 à 2011. Long de près de 60 km, la Brenne est le principal affluent de l’Armançon, elle-même affluent de l’. Avec un bassin versant de 740 km² et un dénivelé de 560 à 200 m, la rivière La Brenne présente un très bon état écologique des eaux de 2010 à 2011 mais toutefois un prend sa source sur la commune de et a sa confluence avec l’Armançon sur la mauvais état chimique en 2007. commune de Saint-Rémy. Le cours de la rivière est situé sur des marnes du lias peu perméables. Figure 13 : Qualité écologique et chimique de la Brenne en 2011 Le réseau hydrographique est également concerné par le Ru de Gélin, le ruisseau de Saint- Martin, le ruisseau de Fresnes, le ruisseau de la Cheneuil et le ruisseau d’Eringes.

Figure 12 : Carte du réseau hydrographique

Site d’étude

Source : IGN Géoportail, 2019 Le site d’étude n’est pas directement concerné par le réseau hydrographique. Source : Qualit’eau, 2019 SR En effet, il se trouve à environ 400 m au Nord de la Brenne et en dehors de sa

vallée. Il se trouve également à 800 m au Nord du Canal de Bourgogne. Le site est séparé de ces cours d’eau par la zone d’activité du Champ Blanc en construction, Enjeu nul Étant donné l’éloignement du site par rapport au cours d’eau de la par la RD905 et par la voie ferrée. Ces éléments vont venir intercepter les eaux du Brenne, au Canal de Bourgogne et au Ru de Gélin, les site d’étude qui sont donc peu susceptibles d’atteindre ces cours d’eau par aménagements urbains qui les séparent et la topographie, le site ruissellement. d’étude ne semble pas en relation avec le réseau hydrographique du À l’est, se trouve également le Ru de Gélin qui longe des réservoirs d’eau. Étant secteur. donné la topographie du site, les eaux du site ne sont pas non plus susceptibles d’atteindre ce ru et ces réservoirs.

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2.4. Le contexte climatique Figure 15 : Irradiation globale annuelle de la (condition optimale)

Fain-lès-Montbard bénéficie d’un climat tempéré océanique à tendance semi- continentale : l’influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons et un temps changeant ; l’influence semi-continentale se traduit par une amplitude thermique mensuelle parmi les plus élevées de France. Les données météorologiques disponibles proviennent de la station Météo France de à 64 km de Fain-lès-Montbard.

2.4.1. Le potentiel solaire

Une des données climatiques importantes pour le développement d’un parc SR photovoltaïque est le potentiel solaire. Selon le service « Photovoltaic Geographical Information System » (PVGIS), la zone d’étude est localisée dans une zone où l’irradiation globale annuelle est comprise entre 1 300 et 1 400 kWh/m²/an.

2.4.2. L’ensoleillement

Site d’étude Sur la période 1989-2018, la durée moyenne d’ensoleillement par mois est de SR 156 h. La durée minimale moyenne est de 54,7 h en décembre ; la durée maximale moyenne de 251,3 h d’ensoleillement a été atteinte en juin. L’ensoleillement dépasse les 150 h par mois pendant 7 mois de mars à septembre. La durée moyenne de l’insolation annuelle est de 1 873,3 h. En comparaison, elle est de 1 450 h dans les et 2 840 heures dans le .

Figure 14 : Ensoleillement à Dijon-Longvic (1989-2018)

Source : re.jrc.ec.europa.eu

Enjeu nul Avec un minimum d’irradiation globale annuelle moyenne de 1 300 kWh/m²/an pour une inclinaison optimale du panneau, le Source : Infoclimat, 2019 secteur est favorable à l’installation de modules photovoltaïques.

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2.4.3. Les températures 2.4.4. Les précipitations

Sur la période 1989-2018, la température moyenne est de 11,3°C. La station a Les précipitations cumulées annuelles s’élèvent en moyenne à 949,9 mm pour SR une température minimale moyenne de -0,2°C en janvier et une température SR la période et se répartissent sur 131 jours. Les pluies supérieures à 5 mm maximale moyenne de 26,4°C en juillet. Le graphique montre que le mois le plus représentent 60 jours et les pluies supérieures à 10 mm représentent 31 jours. Le chaud est juillet avec une température moyenne de 20,7°C ; le mois le plus froid est mois le plus pluvieux est décembre avec 141,3 mm ; le mois le moins pluvieux est janvier avec une moyenne de 2,6°C. avril avec 35,9 mm.

Figure 16 : Température à Dijon-Longvic (1989-2018) Figure 17 : Précipitations à Dijon-Longvic (1989-2018)

JAN FEV MAR AVR MAI JUI JUI AOU SEP OCT NOV DEC Total JAN FEV MAR AVR MAI JUI JUI AOU SEP OCT NOV DEC Total Tempé. maxi moyennes 5,4 7,4 12,5 15,8 20,2 23,9 26,4 26,1 21,4 16,1 9,5 5,9 15,9 Cumul moyen 62,9 47,6 50,6 63,1 86,7 88,7 76,4 68,6 62,0 76,4 84,4 62,6 830,1 Tempé. moy moyennes 2,6 3,7 7,5 10,5 14,8 18,4 20,7 20,4 16,2 11,8 6,3 3,1 11,3 Max en 5j 116,1 51,1 66,6 79,4 222,2 190,1 97,8 85,4 97,0 92,7 209,9 70,1 222,2 Tempé. mini moyennes -0,2 0,0 2,7 5,2 9,4 12,8 14,8 14,6 10,9 7,5 3,2 0,5 6,8 Moyenne ≥ 1 5,0 4,4 4,5 5,7 7,0 8,2 8,5 7,3 6,3 6,7 6,6 4,9 6,3 Source : Infoclimat, 2019 Source : Infoclimat, 2019

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2.4.5. L’intensité de foudroiement 2.4.6. Le vent

La densité de foudroiement Nsg exprime la densité moyenne de points d’impacts de foudre Les vents dominants de la station Dijon-Longvic viennent majoritairement du Sud et du par an et par km². En France, les valeurs de la densité de foudroiement sont déterminées Nord-Nord-Est. par le réseau Météorage. Figure 19 : Statistique de la direction du vent sur une année entre 2002 et 2019 à Dijon-Longvic D’après la carte fournie par le réseau, la densité de foudroiement dans le SR département de la Côte d’Or est de 1,07 nsg/km²/an. Il fait partie des départements faiblement foudroyés.

Figure 18 : Densité de foudroiement (Nsg) en France

Source : fr.windfinder.com, 2019

Enjeu faible Le climat n’est pas une contrainte à l’installation du parc photovoltaïque au niveau de la zone d’étude.

Site d’étude

Source : Météorage, 2019

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2.5. Les risques naturels 2.5.2. Le risque sismique

La commune ne possède pas de Document d’Information Communal sur les Risques Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le Majeurs (DICRIM), ni de Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Le département de la Côte territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’Or possède un Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) datant de 2019. d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets n°2010-1254 et n°2010-1255, ainsi que l’arrêté, du 22 octobre 2010. D’après les données disponibles sur georisques.gouv.fr, les risques naturels recensés sur la commune de Fain-lès-Montbard sont l’inondation, les mouvements de terrain et le risque La commune de Fain-lès-Montbard est classée en zone de sismicité 1 « aléa très sismique. SR faible ».

2.5.1. Le risque météorologique Figure 20 : Zonage sismique depuis le 1e mai 2011

Une procédure de « Vigilance Météo » a ainsi été mise en œuvre en octobre 2001 à la suite des tempêtes des 26 et 27 décembre 1999. Elle a pour objectif de porter sans délai les phénomènes dangereux à la connaissance des services de l’État, des maires, du grand public et des médias et, au-delà de la simple prévision du temps, de souligner les dangers des conditions météorologiques des 24 heures à venir. Elle porte sur les risques suivants :  Vent violent ;  Pluie-Inondation ;  Orages ;  Neige-verglas ;  Inondation ;  Vagues-submersion ;  Avalanches. La vigilance météo comporte 4 niveaux de vigilance qui correspondent à 4 niveaux de Site d’étude risque :

Pas de vigilance particulière.

Soyez attentif si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ; des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement dangereux sont, en effet, prévus ; tenez-vous au courant de l’évolution météorologique.

Soyez très vigilant ; des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus ; tenez- vous au courant de l’évolution météorologique et suivez les conseils émis par les pouvoirs publics. Source : planseisme.fr Une vigilance absolue s’impose ; des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus ; tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution météorologique et conformez-vous aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics. Enjeu nul Le risque sismique correspond à un enjeu très faible.

Enjeu faible Le risque météorologique n’étant pas spécifique à une aire géographique (hormis les zones côtières), l’ensemble de l’aire d’étude est exposé au même titre que le territoire national.

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2.5.3. Le risque mouvement de terrain Figure 21 : Carte du risque global de mouvement de terrain

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous‐sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les volumes considérés sont variables puisque pouvant aller de quelques mètres cubes à quelques millions de mètres cubes. Il en est de même pour les déplacements qui peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).

Site d’étude 2.5.3.1. Retrait-gonflement des argiles

Le phénomène de retrait-gonflement se manifeste dans les sols argileux et est lié aux variations en eau contenue dans ces sols. Lors des périodes de sécheresse, le manque d’eau entraîne un tassement irrégulier du sol argileux en surface : il y a retrait. À l’inverse, un nouvel apport d’eau dans ces terrains produit un phénomène de gonflement.

Ce phénomène peut être à l’origine de fissures sur les murs porteurs dues aux fortes différences de teneur en eau entre le sol protégé par un bâtiment de l’évaporation et celui qui y est exposé.

La cartographie de l’aléa est réalisée par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Une grande partie du département est concernée par ce phénomène dû aux formations superficielles argileuses très présentes dans les zones de plaine : au Sud‐Est du département dans le bassin versant de la Saône, au Sud‐Ouest dans la plaine de l’Auxois mais aussi au Nord dans la dépression Est‐Ouest qui sépare le plateau Chatillonnais du plateau Barrois.

La zone d’étude est concernée par un aléa moyen de « retrait-gonflement des SR argiles ».

Source : BRGM Infoterre, 2019

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2.5.3.2. Glissement de terrain Figure 22 : Carte du risque de glissements de terrain à l’échelle de la Côte d’Or

Le glissement est un déplacement généralement lent (quelques millimètres par an à quelques mètres par jour) sur une pente, le long d'une surface de rupture (surface de cisaillement) identifiable, d'une masse de terrain cohérente, de volume et d'épaisseur variables.

Cette surface est généralement courbe (glissement circulaire ou rotationnel) mais elle peut aussi se développer à la faveur d'une discontinuité préexistante telle qu'un joint de stratification (glissement plan). Site d’étude Les profondeurs des surfaces de glissement sont très variables, de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, voire la centaine de mètres pour certains glissements de versant entier. Des indices caractéristiques peuvent être observés dans les glissements de terrain actifs, niches d'arrachement, fissures, bourrelets, arbres basculés « en tuyau de pipe », zones de rétention d’eau, etc.

Trois types de terrains sont directement concernés par cet aléa en Côte d’Or :  Les marnes : roches sédimentaires contenant du calcaire et de l’argile (de 35 à 65 % d’argile) et se situant entre les calcaires argileux (de 5 à 35 % d’argile) et les argiles‐ calcareuses (de 65 à 95 % d’argile) ;  Les éboulis sur versant marneux : rencontrés au pied des falaises calcaires et reposant, au moins en partie, sur un substratum marneux. Ils sont constitués d’éléments anguleux de taille variable et sont généralement fixés par la végétation et plus ou moins consolidés ;  Les dépôts superficiels : empilements de gravats et de cailloux, de tailles très variables, véhiculés par l’eau et qui se retrouvent déplacés à ses abords.

La zone d’étude est concernée par le risque de glissement de terrain, étant SR donnée sa géologie superficielle particulière, comprenant des éboulis sur marnes sableuses.

Source : DDRM Côte d’Or, 2019

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2.5.3.3. Affaissements et effondrements de cavités souterraines naturelles Et des mines de fer : ou artificielles  De Beauregard (Veuxhaulles‐sur‐, , Montigny‐sur‐Aube) ;  De Change (Nolay) ; Les affaissements ou les effondrements sont liés à la présence de cavités naturelles  Du Creux de Fée (Veuxhaulles‐sur‐Aube) ; (dissolution de matériaux solubles comme le calcaire, le gypse, le sel, ...) ou anthropiques  D'Étrochey (Étrochey, Pothières, Vix) ; (carrières, caves, aqueducs, cryptes, tunnels, ...). Selon leur évolution au fil du temps, ces  De Marsannay‐le‐Bois (Marsannay‐le‐Bois, ) ; cavités peuvent voir leur toit s’effondrer.  De et Beauregard (Thoste, Montigny‐Saint‐Barthélemy) ;  De (Villecomte). La Côte‐d'Or est soumise à ces phénomènes du fait du nombre important de sites d’extraction de dolomie (utilisée dans la fabrication du verre), de calcaire (pour la Le territoire communal comporte également deux anciens sites d’extractions de construction) ou de gypse (pour la fabrication du plâtre). SR matériaux. Le premier se situe au lieudit « Come Volant », le seconde au lieudit « Montrecul ». Les carrières de dolomie : Puligny‐Montrachet, Santenay et Saint‐Aubin. Les couches exploitées sont à faible profondeur (inférieure à 15 m), hors zones urbanisées Figure 23 : Carte des anciennes carrières de Fain-lès-Montbard ou aménagées, sauf à Puligny‐Montrachet avec la présence d'une habitation et d'une route au droit d'une ancienne carrière.

Les carrières de calcaire : , Prémeaux‐Prissey, Créancey et Pouilly‐en‐ Auxois. Ces exploitations se trouvent à une profondeur maximale légèrement supérieure aux carrières de dolomie. Elles sont situées hors des zones urbanisées.

Les carrières de gypse : Baulme‐la‐Roche, Valmont, Mâlain, Mesmont et Savigny‐ sous‐Mâlain. Site d’étude Pour ces anciennes exploitations, la profondeur d'excavation est généralement de l'ordre de 30 à 40 m. L'importante dégradation du gypse en présence d'eau, ainsi que le fort taux de défruitement constaté (rapport entre les espaces creusés pour l'extraction du matériau et les masses entourant ces vides) laissent craindre des possibilités de foudroiements des piliers de soutènement, du même type que ceux déjà constatés au hameau d'Ivry‐en‐Montagne (commune de Valmont).

Deux communes où les enjeux sont importants (zones avec habitations) sont particulièrement exposées à ce risque : la commune de Valmont, où un Plan de Prévention des Risques (PPR) a été prescrit, et la commune de Mesmont.

Les mines de houille et de fer Plusieurs mines (fer et houille) ayant été actives dans le département, principalement au cours du XIXe siècle, peuvent présenter des risques d’effondrements. Il s'agit des mines de houille : Source : Rapport de présentation, PLU Fain-lès-Montbard 2016

 D'Aubigny‐la‐Ronce (sur les communes de Aubigny‐la‐Ronce, Baubigny, Cormot‐ Vauchignon, , La Rochepot, ) ;  De Sincey-lès-Rouvray (Courcelles‐Fremoy, Courcelles‐les‐Semur, , Montigny‐Saint‐Barthélemy, Sincey‐lès‐Rouvray, Thoste, Vieux‐Château).

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Les cavités souterraines naturelles Le plateau de Langres‐Châtillonnais, de régime karstique, présente aussi naturellement des Enjeu moyen Le risque global de mouvement de terrain est considéré comme risques d’effondrement et d'affaissement du fait d’un nombre important de cavités moyen sur la zone d’étude. Il comprend un aléa moyen de retrait- souterraines. gonflement des argiles, la présence d’éboulis au niveau des formations géologiques superficielles du site d’étude, induisant un Une cavité naturelle est recensée à proximité du site d’étude, qui se trouve dans une risque de glissement de terrain, et la présence de cavités naturelles SR région où les cavités naturelles sont nombreuses. Un risque potentiel et d’anciennes carrières à proximité induisant un risque d’affaissement ou d’effondrement des cavités naturelles est donc présent au d’affaissement ou d’effondrement. droit et à proximité du site d’étude.

Figure 24 : Cavités souterraines naturelles recensées dans la commune

Site d’étude

Source : Georisques, 2019

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2.5.4. Le risque inondation mois d’avril normal. Le reste du département a reçu 40 à 60 mm d’eau. Ces pluies n’avaient rien d’exceptionnel (temps de retour de 10 ans), mais elles sont tombées sur un sol déjà 2.5.4.1. Inondation par débordement d’un cours d’eau saturé, favorisant le ruissellement sur des sols déjà peu perméables.

Toutefois, la commune de Fain-lès-Montbard n’est pas concerné par un Plan de Prévention L'inondation peut se traduire par : des Risques d’Inondation (PPRI).  Une inondation de plaine : inondation qui dure généralement quelques jours et qui fait suite au débordement lent et progressif du cours d'eau, à une remontée de la nappe La carte de l’atlas ci-dessous montre que le site d’étude n’est pas concerné par phréatique et/ou à une stagnation des eaux pluviales ; SR les risques d’inondations de la Brenne.  Des crues torrentielles consécutives à des averses violentes, avec possibilité

d’embâcles (barrages constitués suite au blocage des matériaux charriés par les flots, Figure 25 : Carte de la limite de la crue d’avril 1998 sous un ouvrage de franchissement ou en travers d’un rétrécissement rocheux le plus souvent), de débâcles (rupture d’un embâcle) et/ou de coulées de boue, comme ce Site d’étude fut le cas à Vaison-la-Romaine en septembre 1992 ; elles durent généralement quelques heures ;  Un ruissellement en secteur urbain et péri-urbain où des orages intenses peuvent occasionner un très fort ruissellement sur les surfaces imperméabilisées par les aménagements (bâtiments, voiries, parkings, …) et par les pratiques culturales, ruissellement qui va saturer les capacités d'évacuation des eaux pluviales et conduire à des écoulements plus ou moins importants, souvent rapides, dans les rues, inondant les points bas comme à Nîmes en octobre 1988 ou à Draguignan en juin 2010 ; elles durent quelques heures.

L'ampleur de l'inondation est fonction de :  L'intensité et de la durée des précipitations ;  La surface et de la pente du bassin versant ;  La couverture végétale et de la capacité d'absorption du sol ;  La présence d'obstacles à la circulation des eaux.

Elle peut être aggravée, à la sortie de l'hiver, par la fonte des neiges.

En Côte d’Or, de nombreux cours d’eau parcourent le département et peuvent être à l’origine de débordements plus ou moins importants. La Saône est caractéristique de ce risque. D'autres rivières sont également concernées comme l'Ouche, la Tille, la Norges, l'Armançon et ses affluents, … Cette liste non exhaustive ne doit pas faire oublier que tout cours d'eau peut déborder, plus ou moins fréquemment et plus ou moins rapidement. Source : Atlas des zones inondables de la région Bourgogne, 1999

La connaissance du risque inondation est assurée et diffusée par les Atlas des Zones Enjeu nul Le risque d’inondation par débordement de la Brenne ne concerne Inondables (AZI). Selon les données disponibles sur le site internet georisques.gouv.fr, la pas le site d’étude. Cela est dû notamment au passage de la voie commune est recensée dans l’atlas des zones inondables de la Vallée de la Brenne en ferrée qui limite l’étendue de la crue. décembre 1999. Cet atlas recense la crue du 27 au 30 avril 1998. Il est tombé de 60 à 80 mm d’eau dans le Morvan au Sud-Est du département à proximité des sources de l’Armançon, de la Brenne et du Serein. Le Morvan a reçu en 3 jours autant de pluis qu’un

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2.5.4.2. Inondation par remontée de nappe phréatique Figure 26 : Carte du risque de remontée de nappe

L’immense majorité des nappes d’eau sont contenues dans des roches que l’on appelle des aquifères. Ceux-ci sont formés le plus souvent de sable et graviers, de grès, de calcaires. L’eau occupe les interstices de ces roches, c’est-à-dire les espaces qui Site d’étude séparent les grains ou les fissures qui s’y sont développées.

La nappe la plus proche du sol, alimentée par l’infiltration de la pluie, s’appelle la nappe phréatique. Dans certaines conditions, une élévation exceptionnelle du niveau de cette nappe entraîne un type particulier d’inondation : une inondation « par remontée de nappe ».

Toutes les roches ne comportent pas le même pourcentage d’interstices, donc d’espaces vides entre leurs grains ou leurs fissures. Par ailleurs, la dimension de ces vides permet à l’eau d’y circuler plus ou moins vite : elle circulera plus vite dans les roches de forte granulométrie. En revanche, dans les aquifères à faible pourcentage d’interstices, il faudra moins d’eau pour faire s’élever le niveau de la nappe d’une même hauteur.

Les inondations par remontée de nappe phréatique interviennent donc lorsque le sol est saturé d’eau. Lors de pluies abondantes et prolongées, les nappes d’eau souterraines ou nappes phréatiques, peuvent remonter à la surface, jusqu’à envahir le dessus. Elles entraînent des inondations lentes, ne présentant pas de danger pour la vie humaines, mais provoquent des dommages non négligeables à la voirie qui est mise sous pression, et aux constructions.

On appelle zone « sensible aux remontées de nappes » un secteur dont les caractéristiques d’épaisseur de la zone non saturée, et de l’amplitude du battement de la nappe superficielle, sont telles qu’elles peuvent déterminer une émergence de la nappe au niveau du sol, ou une inondation des sous-sols à quelques mètres sous la surface du sol.

Le risque de remontée de nappe ne présente aucune sensibilité sur le site d’étude. SR En effet, la géologie superficielle du site est caractérisée par des marnes imperméables à l’affleurement. De plus, la carte ci-avant de l’aléa d’inondation par débordement d’un cours d’eau montre que le site n’est pas concerné par ce risque, contrairement à ce que montre la carte ci-contre (figuré bleu traversant le site au niveau des colluvions). Cela est dû principalement au passage de la voie ferrée qui limite l’extension de la crue au Nord de la vallée. Source : BRGM Infoterre, 2019

Enjeu nul Le site d’étude n’est pas concerné par le risque d’inondation par remontée de nappe étant donnée la formation géologique de marnes imperméables à l’affleurement.

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