Voies Celtes en Bourgogne Sud

Les escapades de l’ AMUR

Dimanche 26 février 2012 19 LA ROCHEPOT (9km – 314m)

Départ : Lavoir de Melin Openrunner : 1130699 AU FIL DE LA PROMENADE ... Melin Le hameau recèle, entre autre, deux chapelles, les restes d’un château, un joli lavoir, un vieux pont… Théodore Monod Théodore Monod (1902 – 2000), connu pour être un infatigable marcheur saharien, aura été l'un des derniers naturalistes encyclopédiques, tout à la fois botaniste, géologue, ichtyologue, géographe, etc. De 1980 à sa mort, il est venu chaque année se ressourcer à Baubigny. Nous parcourrons une partie du sentier qui lui est dédié. La Rochepot Le site de La Rochepot, au croisement des deux grandes routes de l'Europe occidentale (la "voie de l'étain" et la "voie du sel"), fut habité depuis le Néolithique (nombreux dolmens, allées couvertes et autres menhirs alentours).

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L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, fut édifiée dans le deuxième quart du XII ème siècle par les bénédictins de l'abbaye de Flavigny (elle a conservé la nef, des parties du transept, son abside et ses absidioles, ainsi que des décorations du portail ouest, et des chapiteaux). Les moulures du côté gauche de l'archivolte du portail représentent une sorte d'alphabet composé de signes lapidaires compagnonniques... Le clocher, date du XV ème siècle, est surmonté d'une flèche construite en 1822, l'édifice fut remanié au XIX ème siècle. Le vieux château Depuis l'âge du bronze jusqu’au Moyen-Âge, il y avait un poste de garde sur le piton rocheux qui devait faire partie des sites sacrés. Il s'y trouve encore des grottes et d'antiques escaliers taillés dans le roc. Le château primitif aurait été construit sur cette crête vers 1180 par Alexandre de Bourgogne, fils du duc Hugues III. Il s'appelait alors La Roche-Nolay. Les sires de Thil, de Beaujeu, les comtes de héritèrent de cette forteresse. Le Château Suite à un incendie au XIII ème siècle, il fut rebâti plus bas, sur le triangle rocheux qui domine le village, là où se trouvait le de 72 mètres de profondeur creusé en 1228 et la chapelle qui avait résisté au feu (construite à l'emplacement d'un oratoire romain au XII ème siècle, elle fut dédiée à la Vierge), et la chapelle fut englobée dans les plans de reconstruction. Puis le château fut racheté par un chevalier berrichon, Régnier Pot, conseiller des ducs de Bourgogne, chambellan de Philippe le Hardi et chevalier de la Toison d'Or. Celui-ci entreprit des ouvrages de fortification et des agrandissements. Parmi les propriétaires successifs se trouvèrent Anne de Montmorency au XVI ème siècle, maréchal de et connétable, et le cardinal de Retz au XVII ème . A la Révolution française, le château fut renommé Château de La Roche Fidèle. Il fut déclaré bien national puis cédé à des démolisseurs : le donjon fut vendu pierre par pierre. Puis il fut acheté par la famille Carnot en 1893. Le fils du président Sadi Carnot en fit la restauration finale et confia à Charles Suisse, architecte en chef des Monuments Historiques, la direction des travaux qui durèrent jusqu'en 1926.

Saint Aubin Au coeur de la côte des blancs, entre Chassagne et Puligny, dans l'entourage immédiat du Montrachet, Saint-Aubin est un village vigneron du sud de la Côte de . L'appellation communale comporte une vingtaine de premiers crus répartis en plusieurs groupes. Le hameau de Gamay est peut-être à l'origine du nom du cépage.

Melin – Le pont La Rochepot

Les informations contenues dans ce document proviennent essentiellement d’Internet, et, à ce titre, doivent être prises avec discernement. Tout renseignement complémentaire serait le bienvenu.

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SOURCES Le sentier Théodore Monod Depuis 1980, année de la mort de sa femme Olga, Théodore Monod est venu chaque année jusqu'en 1999 se ressourcer à Baubigny. Au cœur de ses paysages lointains et de ses nombreuses activités, il tenait à ce séjour annuel et sillonnait les alentours à la recherche des curiosités locales, botaniques et géologiques, qui nourrissaient son insatiable appétit de connaître. Né à en 1902, mort à Versailles en 2000, Théodore Monod, connu pour être un infatigable marcheur saharien, aura été l'un des derniers naturalistes encyclopédiques, tout à la fois botaniste, géologue, ichtyologue, géographe, etc. Sa passion pour les sciences naturelles accompagnait aussi bien ses engagements pour un destin plus humain et fraternel, dans le respect de la vie des êtres vivants, que sa quête d'une espérance fondée sur les grandes traditions religieuses. Le sentier dédié à Théodore Monod invite à garder la mémoire et à suivre les traces d'un savant humaniste. N.B : La bibliothèque du Foyer Rural de Baubigny possède un fond Théodore Monod Extraits (voir le document complet sur le site) : Station 4 : Dans la montée après la dernière maison, au pied des pins, on peut distinguer, dans le talus, un cortège floristique complet des milieux calcaires mésophiles : Ellébore fétide, troène, cornouiller mâle, sanguisorbe officinale, laîche des bois, viorne flexible, noisetiers, cerisiers de sainte Lucie, aspérule odorant. Et l'Alisier, et encore,... Station 5 : Rentrer dans la friche sur une cinquantaine de mètres par le layon. On découvre un large paysage sur le Marsin. Comme tout à l'heure, le genévrier s'inscrit en pionnier avec l'églantier, le cerisier de sainte Lucie, le prunellier et les rosiers. Ici la pelouse est mésophile à base de brome et présente un caractère écologique Station 6 : On traverse des formations végétales variées liées à l'évolution différente que les sols ont subie lors de la déprise agricole. Ces sommets de plateau étaient presque entièrement pâturés, il y a deux siècles. La trace des clôtures démontre que cette pratique a perduré probablement jusqu'aux années 1950. Des zones sont encore en pelouse ; d'autres ont déjà atteint - spontanément- le stade de la fruticée (genévriers, prunelliers, rosiers, églantiers) ; enfin, d'autres parties ont été plantées par l'homme (mélèzes, pins sylvestres et pins noirs). […] Station 7 : Au sommet, vue sur le fossé d'effondrement bressan (val de Saône) et le village de Gamay; à gauche, début du célèbre vignoble du Mont Rachet. feuilles de vigne ( et Pinot)

Station 8 : Le chemin traverse la forêt communale de La Rochepot. Ici, la chênaie à buis, implantée depuis plus de cent ans, est le stade ultime d'évolution de ces sols thermophiles, très superficiels sur calcaire dur. On peut s'intéresser aux souches des chênes en bordure de chemin. Elles indiquent (dendrochronologie) que les plus gros d'entre eux atteignent difficilement une quinzaine de centimètres de diamètre au bout de 60 à 70 ans. De plus un facteur récent risque de remettre en cause leur repousse ; le gibier abondant depuis une dizaine d'années (chevreuil) mange leurs rejets et donne un aspect buissonnant à la plupart des repousses. Un kilomètre environ après ce point de vue, on distingue très nettement un clos typique de l'époque où ces zones étaient encore pâturées. 500 mètres après le clos, sur la droite dans le virage, on distingue très nettement une "cabotte" en parfait état de conservation, relique de l'époque à laquelle les bergers y trouvaient refuge en cas d'intempéries. Plus on se rapproche du village de La Rochepot, plus on peut constater que la proximité a permis, ici, aux agriculteurs d'entretenir plus longtemps les prés et cultures, enfrichées plus loin. Une centaine de mètres au-dessous de la station 10, on distingue à droite une autre cabotte, bien plus spacieuse et encore intacte démontrant que cette zone déshéritée du point de vue géologique était pâturée autrefois. http://www.baubigny.net/tourisme/monod/sentier.htm

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La Rochepot, église Notre-Dame-de-la-Nativité Le site de La Rochepot, au croisement des deux grandes routes de l'Europe occidentale (la "voie de l'étain" et la "voie du sel"), fut habité depuis fort longtemps, dès le Néolithique. Il existe de nombreux dolmens, allées couvertes et autres menhirs alentours, comme ceux dits du "Cul- Blanc", l'ancien "Tonton Martel" aujourd'hui disparu, "La Pierre qui Vire", la "Pierre-Brûlée", la "Pierre Chaume", l'allée de "Chateillon" ou la "Pierrefite". L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, autrefois prieurale Saint-Georges, fut édifiée dans le deuxième quart du XIIème siècle par les bénédictins de l'abbaye de Flavigny. De cette époque elle a conservé la nef, des parties du transept, son abside et ses absidioles, ainsi que des décorations du portail ouest, et des chapiteaux. L'archivolte du portail possède une caractéristique bien étonnante... Les moulures du côté gauche représentent des signes particuliers, comme une sorte d'alphabet composé de signes lapidaires compagnonniques... La nef possède 4 travées flanquées de bas-côtés. Le clocher, datant du XVème siècle, est surmonté d'une flèche construite en 1822, l'édifice fut remanié au XIXème siècle. Les chapiteaux historiés (ânesse de Balaam, annonciation, combat d'un chevalier contre un aigle) sont inspirés de ceux de Saint-Lazare d'Autun et de Saint Andoche de . La Rochepot, le château Depuis l'âge du bronze, il y avait sur le piton rocheux un poste de garde. Ce poste conserva son importance durant la période gallo-romaine, puis au Moyen-Âge, sa situation clé permettant de protéger la route permettant le transport de l'étain. Le rocher devait déjà faire partie des sites sacrés. Il s'y trouve encore des grottes, dont l'une d'elles est appelée la "grotte de la Vierge". Son entrée fut barricadée par une grille, posée là au siècle dernier : la première marche se trouvant 3m en contrebas... Il existait à cette époque une statue de la Mère, volée depuis. Plus haut, d'antiques escaliers sont taillés dans le roc. Le château primitif aurait été construit sur cette crête vers 1180 par Alexandre de Bourgogne, fils du duc Hugues III. Il s'appelait alors La Roche-Nolay. Les sires de Thil, de Beaujeu, les comtes de Savoie héritèrent de cette forteresse. Suite à un incendie au XIIIème siècle, il fut rebâti plus bas, sur le triangle rocheux qui domine le village, là où se trouvait le puits de 72 mètres de profondeur creusé en 1228 et la chapelle qui avait résisté au feu (construite à l'emplacement d'un oratoire romain au XIIème siècle, elle fut dédiée à la Vierge), et la chapelle fut englobée dans les plans de reconstruction. Puis le château fut racheté par un chevalier berrichon, Régnier Pot, conseiller des ducs de Bourgogne, chambellan de Philippe le Hardi et chevalier de la Toison d'Or. Celui-ci entreprit des ouvrages de fortification et des agrandissements. Une légende nous rapporte que lors d’une bataille livrée en 1396 devant Nicopolis par le duc de , futur Jean sans Peur, contre les troupes du sultan Bajazet, Régnier Pot fut fait prisonnier. Mais sa bravoure saluée par l’ennemi lui valut une proposition en mariage… avec la sœur du sultan ! Étant déjà marié et refusant d’adopter la religion islamique, le prisonnier déclina l’offre et fut alors contraint de prouver son courage dans un ultime affrontement. La veille du combat, il fit ses prières et dormit profondément. La Vierge apparut alors dans son sommeil pour lui donner un conseil : « Frappe bas ». Le matin suivant, il fut conduit dans une arène et, armé d’un cimeterre, se retrouva face à un lion furieux. Après une courte prière à la Madone, « A la belle, tant elle vaut » (qui deviendra la devise de sa maison), Régnier trancha d’un coup les deux pattes antérieures de l’animal et n’eut aucun mal ensuite pour l’achever. Le sultan décida alors de libérer le noble prisonnier qui revint en Bourgogne pour acheter La Roche Nolay et fortifier le château existant. Son petit fils Philippe Pot, surnommé "le chevalier le plus accompli de son temps" (faisant concurrence à Guillaume le Maréchal ) lui aussi chevalier de la toison d'Or et filleul de Philippe Le Bon dont il était le chambellan puis son ambassadeur à Londres, devint Grand Sénéchal de Bourgogne. Propriétaire également de Châteauneuf-en-Auxois, il poursuivit conjointement la construction et l'agrandissement des deux châteaux. Il mourut en 1493, et son tombeau nous est resté : cette œuvre est aujourd'hui exposée au Musée du Louvre. Parmi les propriétaires successifs se trouvèrent Anne de Montmorency au XVIème siècle, maréchal de France et connétable, et le cardinal de Retz au XVIIème. A la Révolution française, le château fut renommé Château de La Roche Fidèle. Il fut déclaré bien national puis cédé à des démolisseurs : le donjon fut vendu pierre par pierre.

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Puis il fut acheté par la famille Carnot en 1893. Le fils du président Sadi Carnot en fit la restauration finale et confia à Charles Suisse, architecte en chef des Monuments Historiques, la direction des travaux qui durèrent jusqu'en 1926. (Voir les illustrations sur le site) http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/la_rochepot__21_cote_d_or_/index.html voir aussi : http://www.larochepot.com/ Vignoble de St Aubin Catégorie : Appellation Village Vignoble : VIGNOBLE DE LA COTE DE BEAUNE Information Appellation Village de la Côte de Beaune, en Côte-d'Or. Cette appellation comporte 20 climats classés en Premier Cru. Commune de production : Saint-Aubin.Les appellations SAINT-AUBIN et SAINT- AUBIN PREMIER CRU peuvent être suivies ou non du nom de leur climat d'origine. Caractères des vins : Le Saint-Aubin blanc porte une robe brodée de rayons de soleil. Toutes les nuances dorées apparaissent selon le cru et le millésime. Dans sa jeunesse, il associe des arômes de fleurs blanches, de silex, d'amande verte, de fleur d'oranger. Avec l'âge, il évoque la richesse : cire d'abeille et miel, pâte d'amande, ambre, cannelle. Un vin ferme et caressant, un peu pointu dans sa jeunesse, puis gras et complet, de haute noblesse. En rouge, grenat sombre ou carminé, il a les joues framboisées. Cassis, griottes, mûres rehaussées de notes d'épices, parfois de moka. La bouche est grasse, soyeuse avec en finale une belle vivacité. L'évolution le rend souple et chaleureux, sur une sensation persistante. Situation : Au coeur de la côte des blancs, entre Chassagne et Puligny, dans l'entourage immédiat du Montrachet, Saint-Aubin est un village vigneron du sud de la Côte de Beaune. L'appellation communale comporte une vingtaine de premiers crus répartis en plusieurs groupes. Le hameau de Gamay est peut-être à l'origine du nom du cépage. Fichée dans le roc, sa forteresse du XIIIème siècle évoque la sève qui renaît sous l'écorce du temps. L'appellation est reconnue depuis 1937. Le nom du village peut être accompagné des mentions Côte de Beaune (rouge) ou devenir Côte de Beaune-Villages. Terroirs : Des terres blanches argileuses et très calcaires pour les blancs des sols où les argiles brunes sont plus présentes pour les rouges. Les pentes sont parfois fortes, orientées à l'est ou au sud-est. L'altitude varie de 300 à 350 mètres. Couleur / cépage : Vins blancs, cépage Chardonnay.Vins rouges, cépage Pinot Noir. Superficie en production : 1 hectare (ha) = 10 000 m2 = 24 ouvréesBlancs : 113,12 ha (dont 87,55 ha en Premier Cru)Rouges : 49,69 ha (dont 35,64 ha en Premier Cru) Climats classés en 1er cru : Derrière la Tour, En Créot, Les Champlots, Sur Gamay, La Chatenière, En Remilly, Les Murgers des Dents de Chien, Les Combes, Le Charmois, Village, Les Castets, Derrière chez Édouard, Le Puits, Sur le Sentier du Clou, Les Frionnes, Sous Roche Dumay, Vignes Moingeon, Pitangeret, Les Perrières, Les Cortons. http://www.vins-bourgogne.fr/connaitre/...ses-vins/au-coeur-des-appellations/saint- aubin,31,18.html?&args=Y29tcF9pZD00NTMmYWN0aW9uPXZpZXdGaWNoZSZpZD0zOTAmfA%3D%3D

La Rochepot - Restes du château primitif Melin – Restes du château

Les informations contenues dans ce document proviennent essentiellement d’Internet, et, à ce titre, doivent être prises avec discernement. Tout renseignement complémentaire serait le bienvenu.

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