la vallée de la claise et de la creuse

C.L.D.

DÉCOUVRIR LA TOURAINE

la vallée de la claise et de la creuse texte de BERNARD BRIAIS dessins de BRIGITTE CHAMPION

C.L.D. 42, av. des Platanes 37170 CHAMBRAY avant-propos

La pointe sud de la Touraine, drainée par la Claise et ses affluents, limitée à l'ouest par la Creuse, s'enfonce comme un coin entre le plateau Poitevin et la Brenne aux étangs fabuleux. Loin des hauts-lieux touristiques, dans une région qui fut jadis dédaignée des rois et qui, aujourd'hui encore, demeure oubliée des guides, s'étend un pays original, une Touraine insolite qui ne ressemble pas aux clichés traditionnels diffusés sur cette noble province, une Touraine qui surprendra sans décevoir tous ceux qui prendront le temps de s'y arrêter... Ici, au lieu de rencontrer l'histoire momifiée dans des monuments prestigieux, on peut, à chaque pas, découvrir l'histoire vivante, et quelle histoire ! celle de l'humanité en marche... une bien longue marche commencée avec nos lointains ancêtres d'avant l'écriture et leurs incessants efforts pour survivre, une marche jalonnée de bornes noires, combats fanatiques, drames collectifs, peurs... mais aussi de bornes blanches, de rencontres privilé- giées avec des « hommes d'esprit » qui marquèrent la civilisation plus que tous ces « hommes de guerre » dont les châteaux ruinés s'écroulent au sommet des coteaux : l'humaniste Scaliger, l'homme au savoir uni- versel, hôte du baron de Preuilly ; le philosophe René Descartes qui osa mettre en doute Aristote ou encore l'écrivain René Boylesves au style si délicat qui venait, dans cette Touraine profonde, pour retrouver, dans mille endroits, de « vieilles parcelles » de lui-même.

1 la Claise au pays de Preuilly BOSSAY, PREUILLY, BOUSSAY, CHAUMUSSAY

BOSSAY La Claise pénètre en -et-Loire à Bossay, après avoir traversé l'insaisissable Brenne, région ni touran- gelle ni berrichonne (même si les deux provinces cru- rent se l'approprier autrefois), qui s'étale comme un miroir brisé en mille éclats d'eau. Terre de brumes et de légendes, de fièvres et de mélancolies, terre de hurle- vent et de grandes solitudes, la Brenne est aussi le pays des meneurs de loups et des passeurs d'âmes, des jeteurs de sorts et des faiseurs de rêves, le pays de tous ces errants de la nuit qui glissent, à la lueur magique d'inquiétants feux-follets, au milieu des ululements et des chuchotements, vers de bien étranges rendez-vous... car cette Brenne « oubliée du Bon Dieu » ne l'est sûre- ment pas du diable, ainsi que le rappelle l'antique dicton : « Paulnay, , Rosnay, Villiers Sont quatre pays de sorciers... » C'est donc après avoir fréquenté cette Brenne à l'eau si trouble, à l'eau si troublante, que la Claise apparaît en vraie Touraine, apportant au pays de Descartes un peu du charme mystérieux dont elle s'est imprégnée dès ses premiers méandres. Sitôt entrée en Indre-et-Loire, son courant faisait autrefois tourner la roue du moulin de la Roche-Ber- land, un moulin blotti au pied de la falaise de rive droite. (On comptait quatre autres moulins à Bossay au siècle dernier, ceux de Saint-Léoffort et de Ris, éga- lement actionnés par la Claise, un moulin situé sur le ruisseau de la Volette et un autre sur le ruisseau de la Clouterie.) Peu après la Roche-Berland, la rivière qui se cache sous les taches rondes des feuilles de nénuphars vient côtoyer, sur la rive gauche, le hameau de Saint-Liffart (ou Saint-Léoffort) aux pittoresques maisons rustiques. Là se trouvent les restes d'une chapelle construite au XVI siècle par Méry Grajon, sieur de Saint-Léoffort, à la place d'un oratoire plus ancien qui tombait en ruines. Reconvertie aujourd'hui en maison d'habitation, elle conserve son haut pignon épaulé de solides contreforts tandis qu'un arc en plein cintre, à l'autre bout du bâti- ment, se devine encore dans la maçonnerie. Légèrement en aval, la Claise vient lécher le pied du coteau sur lequel apparaît, majestueux dans son écrin de verdure, le château de Ris à la longue façade rose. Le corps de logis principal, daté par Montoux de l'ex- trême fin du XV siècle (et très restauré au siècle der- nier), se termine à l'est par un pavillon en saillie tandis qu'à l'ouest deux fines tourelles en encorbellement viennent couronner les angles du bâtiment. Les armoi- ries des différents propriétaires du lieu ont été sculptées au siècle dernier sur le fronton triangulaire des lucarnes qui éclairent les combles. Une chapelle dédiée à sainte Thérèse existait jadis à Ris et le curé de Bossay y célébrait les baptêmes et les mariages ou y donnait la communion pascale « aux infirmes du canton » lorsque les crues coupaient la paroisse en deux. J.-M. Rougé raconte qu'au nord de ce château, dans le vallon creusé par un ruisseau descendu de la forêt de Preuilly, vers la ferme du « Petit-Rys », se produi- sirent, au début du siècle, des apparitions : « En automne, à la tombée du jour... on aperçut des étincelles sortant de terre, pareilles à celles éclatant sous les sabots des chevaux. Puis ce furent des jaillis- sements de feu, — on eût dit des vols de petits oiseaux rouges. C'étaient des âmes, celles des soldats tombés jadis en battant les Anglais... Ça dura quelque temps, on fit dire des messes et ça disparut. » Face à Ris, de l'autre côté de la vallée, se dresse le farouche donjon féodal des seigneurs de Bossay, dernier vestige d'une place-forte redoutable. Tous les ouvrages de fortification, rebâtis en 1350, puis à nouveau au XV siècle, après avoir été détruits par les Anglais, ont en effet disparu, excepté la vieille tour dont la silhouette encore menaçante se détache sur le ciel et vient évoquer le souvenir des propriétaires du fief parmi lesquels, au XIV siècle, figura Guichard d'Angles II, cet homme de guerre qui mit son épée au service de ses deux maîtres successifs, le roi de et celui d'An- gleterre, avec la même bravoure. Beaucoup plus tard, en 1668, Bossay fut acheté par Louis Bernin de Valentinay, marquis d'Ussé qui épousa en 1691 la fille du célèbre maréchal Vauban. Les seigneurs de Bossay, parmi leurs nombreux droits, possédaient celui de gîte dans l'abbaye de la Merci-Dieu, sur les bords de la Gartempe (aujourd'hui dans le département de la Vienne mais autrefois en Touraine). Chaque année, le lundi suivant la Saint- Hilaire, les religieux devaient héberger le sire de Bossay avec sa suite (limitée à six personnes) et célébrer à son intention un service solennel. Le châtelain possédait aussi, en tant que seigneur de la paroisse, le droit de banc et de litre funèbre dans l'église de Bossay. Cette église, dédiée à saint Martin, fut fondée en 1024 par Gosbert I", seigneur de Preuilly, et donnée vers 1092 à l'abbaye de Preuilly comme l'in- dique cet extrait du « Greslier de l'église Saint-Martin de Bossay » relevé par Dufour : « L'an mil quatre, et vingt de grâce Monsieur de Preuilly Godebert, Fils d'Effroy, fonda cette église De Saint Martin comme il appert : Régnant en France roy Robert, Grand clerc renommé en tous lieux. Paradis leur puisse être ouvert, Et à nous aussi avec eux. » Par la suite, on l'a vu plus haut, l'église paroissiale passa sous la dépendance des seigneurs de Bossay. L'édifice actuel, très remanié et agrandi en 1883, conserve cependant quelques traces de l'église bâtie au XII siècle, en particulier dans le mur sud de la nef où l'on remarque une antique porte en plein cintre aujourd'hui condamnée, et dans la façade en petit appa- reil, percée d'une porte encadrée de deux colonnes aux chapiteaux intéressants. D'autres chapiteaux, au som- met des contreforts-colonnes qui épaulent l'abside, faisaient l'admiration, à la fin du siècle dernier, de l'abbé Picardat : « ... l'un, avec une chimère à double corps de dragon, accroupie comme au guet, battant des ailes, étalant sa face humaine et cornue ; l'autre, avec un oiseau de proie qui fond à terre, rapide comme la foudre, enfonce ses griffes dans le corps d'un homme renversé et à peu près nu, et ouvre déjà le bec prêt à déchirer. » Plus récemment, J.-M. Rougé, dans son « Voyage en Tour aine inconnue », a, lui aussi, chanté cette petite église de village qui, dit-il, « mérite d'être vue, au matin, à l'heure où les martins-pêcheurs virent sur la rivière. Le vieil édifice semble rajeuni par les premiers rayons du soleil. Les corbelets originaux de l'abside et des deux absidioles... représentent des sujets bizarres : ici, c'est la lune ; là, une tête de porc ; plus loin, des figures grimaçantes, des serpents monstres dans des attitudes étranges. » A l'intérieur de l'abside, outre plusieurs couronnes de mariées sous verre, on voit, dans un cadre accroché à gauche, l'insigne de chevalier de la légion d'honneur d'un enfant du pays, François Berthault, « parti au service en 1792 ayant fait les campagnes d'Yena, d'Aus- terlitz, de Wagram, d'Eylau, de Ratisbonne, d'Ulm. Rendu au foyer natal en 1814 ».

Soldat des armées de la République puis de la Grande Armée, François Berthault put, pendant long- temps (puisqu'il mourut seulement en 1860 à l'âge de 85 ans !), raconter, aux veillées, à un auditoire admi- ratif, son extraordinaire épopée. A l'époque où François Berthault quittait, à dix-sept ans, les paysages rassurants des bords de la Claise pour aller courir le monde, Bossay comptait 225 feux. Dans les cahiers de Doléances de la paroisse rédigés en 1789, les habitants se plaignent de ne pas avoir de pont : « Notre paroisse divisée pendant trois mois de l'an- née par le débordement périodique de la Claise présenta une requête à l'effet d'obtenir un pont, les moyens d'y parvenir exigeant cinq mil livres, avec cette somme on obtenait un passage suffisant... il vint des gens de l'art, qui firent le devis estimatif... Ces MM. rendus dans leur cabinet firent un devis montant à onze mil cent soixante douze livres dix sols... nous eûmes à choisir entre nous charger de cette somme à payer et l'alternative de nous voir privés de toute communication au-delà de la rivière de Claise... » Le projet tomba donc « à l'eau », et les habitants de Bossay durent attendre encore longtemps leur pont sur la Claise... C'est également à cette époque troublée que fut confisqué le château de Cingé, vendu comme bien natio- nal en 1793. Situé au sud-est de la commune, près du croisement de la route de Bossay à avec celle d'Yzeures à Chaumussay, « un vieux château domine tous les alen- tours : c'est Cingé » (J.-M. Rougé). Qualifié d'abord d' « hébergement », Cingé devint, aux XII et XIII siècles, une véritable citadelle isolée au milieu de marécages et puissamment fortifiée avec donjon, remparts, tours, fossés... Puis les temps deve- nant plus sûrs, la vieille bâtisse féodale céda la place, au XVII siècle, à un château mieux adapté aux besoins de l'époque. L'antique donjon carré, symbole de la féodalité et des droits qui en découlaient, fut cependant préservé. (En 1874, Cingé fut acheté par les trappistes de qui y aménagèrent une colonie péni- tencière.) De 1484 à 1748, le fief de Cingé appartint à la famille de dont un des membres, François, épousa, le 4 mars 1532, Louise, dame de , sœur du poète Ronsard. En 1503, un autre membre de cette famille reçut la tonsure dans la chapelle seigneuriale du château au cours d'une cérémonie célébrée par Antoine Balue, évêque de Pons-de-Thomières, frère du cardinal Balue, cet « homme qui savait tout et faisait tout », éminence très grise, pendant un temps, du roi Louis XI. (En 1624, cette chapelle primitive dédiée à saint Thomas fut remplacée par une autre, encore visible aujourd'hui dans la cour du château.) Quelques années plus tard, en 1629, naissait à Cingé, Claude Bonaventure de Crevant qui, en épousant en juin 1648 Marie d'Appel voisin, devenait « Roi d'Yve- tot ». Ce minuscule royaume situé près de Rouen dis- parut d'ailleurs peu après, mais il devint célèbre plus tard grâce à une chanson de Béranger : « Il était un petit roi d'Yvetot Peu connu dans l'histoire Se levant tard, se couchant tôt Dormant fort bien sans gloire Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton... Quel bon petit roi c'était là. » La route qui relie Tournon à Preuilly traverse le hameau de Villejésus sur la commune de Bossay. Là, existait autrefois une commanderie de l'Ordre de Malte, réunie au XVI siècle à celle de Blisson. La cha- pelle, placée sous le vocable de saint Jean, fut vendue et démolie à la Révolution. Une autre chapelle, dédiée à saint Fiacre, construite en 1584 dans le bourg de Bossay par un prêtre, Jean du Pas, connut le même sort. Elle s'élevait près d'une fontaine dont les eaux avaient le pouvoir miraculeux de guérir les « douleurs d'entrailles » (aujourd'hui lavoir communal). Des pèlerinages s'y déroulaient, pèlerinages qui se transformèrent peu à peu en simples « assem- blées ». Audigé et Moisand rapportent qu'en 1822 les personnes qui se rendirent à cette fête, à la fin du mois d'août, « eurent le plaisir d'y boire du vin nouveau », tant les vendanges avaient été précoces cette année-là ! En dehors de cette assemblée, une grande foire annuelle avait lieu à Bossay. Les marchands normands et manceaux y venaient et y achetaient une grande quantité de bœufs. Il s'y vendait aussi beaucoup de moutons et de chanvre. « Cette foire est la meilleure de tout le pays et souvent plus considérable que celle de Preuilly, écrivait au XIX siècle le maire de la com- mune. Il serait extrêmement utile d'en accorder une autre le 30 janvier pour la vente des cochons gras dont il est fait une grande consommation dans ce canton. » La route qui va de Bossay à Preuilly est brève. Elle passe au lieu-dit « Claise » (1) où depuis le XVII siècle, fonctionnait un haut-fourneau, alimenté par le minerai local ou par celui, amené à dos de mulets, du départe- ment de l'Indre. On y utilisait aussi le charbon de bois produit dans la forêt voisine, cette forêt qui, en 1846, abritait encore quelques loups. Le fer fondu à Claise était travaillé à « un demi-quart de lieue » de là dans les forges de l'Epine et de Fénil, situées sur le petit ruisseau de Sauvaget. Elles fournis- saient des fers « reconnus de première qualité » qui se vendaient dans les environs ainsi qu'à Châtellerault et à Tours, et même à Paris. Dans un document de 1705 sont décrits « les forges et fort dudit Preuilly (2), consistant en un bastiment bas pour loger le Maître des forges, grange et écuries, un fourneau basti sur la rivière de Claize, forge, chauf- ferie et affinerie avec leurs ustenciles construits sur deux étangs dans lesquels s'écoule l'eau de plusieurs fontaines. » A la Révolution, ces forges furent achetées par le banquier-spéculateur Ouvrard, célèbre fournisseur aux armées. (En 1813, on fabriquait à Bossay 300.000 qtx de fonte et 120.000 qtx de fer forgé.) Elles fonction- naient encore en 1846, et durent cesser leur activité quelques années plus tard, à une époque où triomphait en France un autre type de métallurgie. Aujourd'hui, à Claise, subsistent d'importants bâti- ments dominés par le haut logis seigneurial dont quel- ques fenêtres ont conservé leurs meneaux de pierre. A quelques distances de là, en aval sur la Claise, apparaît bientôt, au bout de la route, le clocher bigarré de l'église Saint-Pierre de Preuilly.

(1) Ancien fief rattaché à partir de 1679 à la baronnie de Preuilly. (2) En réalité sur la paroisse de Bossay. PREUILLY

Preuilly, longtemps écrit Prully, viendrait du latin Prulliacus ou Prulliacum, nom qui aurait désigné le domaine d'un riche propriétaire gallo-romain. Une voie romaine aurait, toujours d'après la tradi- tion, franchi la Claise au pont de la Claux, reliant alors Prulliacum à Boceium. En 1888, des vestiges gallo- romains (moulins, amphores, pièces...) furent découverts au « Mireuil ». Le premier document écrit faisant mention de Preuilly est, au V siècle, le testament de l'évêque de Tours, Saint-Perpet, qui légua un calice et deux burettes d'argent à l'église de la localité. En 930, « l'illustre Atton », premier seigneur connu de Preuilly, fit bâtir un château surnommé bientôt le château du Lion, sur le promontoire qui domine la Claise. L'un de ses descendants, Effroy, fonda, au-dessous, une abbaye de bénédictins dont l'église abbatiale, bien souvent remaniée depuis, constitue aujourd'hui encore le plus prestigieux monument de Preuilly. Cela se passait, en l'an 1001, juste après cette char- nière entre deux millénaires que les peuples attendaient angoissés et désarmés, au lendemain de cette date fati- dique qui devait s'accompagner, disait-on, d'une ultime tentative du diable pour ressaisir le Royaume que le Christ lui avait usurpé. Et toutes les calamités qui s'abattaient alors sur les peuples d'Occident semblaient d'ailleurs confirmer la terrible prédiction ! On comprend que, dans ces conditions, le seigneur de Preuilly et son épouse, la pieuse Béatrice d', aient voulu, par un sublime acte de foi, remercier le ciel d'avoir franchi le cap périlleux, cette millième année depuis la naissance de Jésus. Mais une entreprise aussi ambitieuse exigeait des ressources que les fondateurs C.L.D DECOUVRIR LA TOURAINE

déjà parus dans cette collection : LA VALLÉE DE L'INDROIS LA VALLÉE DE L'INDRE LA VALLÉE DE LA CLAISE ET DE LA CREUSE

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒ dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.