Guide De La Bio Dans L'indre
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La bio dans l'Indre ! presta tions Les missions et du GDAB36 Production* Filière Sensibilisation • Rencontres entre producteurs • Conseil pour la certification • Assurer un lien entre pro- 36 pour dynamiser le réseau bio, d’ateliers de transformation ducteurs et consommateurs, Le GDAB échanger les informations et existants, notamment lors de foires et les connaissances. • Accompagnement des projets salons bio. Ainsi, les consom- ans l’Indre, c’est en 1986 que des producteurs certifiés bio • Diagnostics et suivis des pro- de transformation : structu- mateurs et les producteurs Dou en conversion se sont mobilisés et regroupés pour créer jets de conversion, installa- ration du projet, formation, échangent et réfléchissent le GDAB (Groupe de Développement de l'Agriculture Biologique). tion et parrainage. Les agri- recherche de financement et ensemble à l’avenir de la bio. culteurs souhaitant parrainer partenaires,… Depuis, le GDAB est devenu l'acteur incontournable du déve- un nouvel agriculteur bio • Structuration de micro filières loppement de l'agriculture biologique dans le département. Il peuvent contacter le GDAB. dans une démarche cohé- a pour objet la défense des intérêts juridiques et éthiques du • Formations sur la conversion, rente et équitable : recherche les techniques de cultures, de nouveaux produits, pro- métier d'agriculteur biologique dont il assure la représentation les soins alternatifs aux ani- cessus de transformation, départementale. maux, la pisciculture, l’api- débouchés,… Les transformateurs bio, les collectivités, les personnes morales culture, les aides, etc. Le • Promouvoir l’introduction de ou consommateurs peuvent également adhérer à l'association. GDAB est à l’écoute de toute produits biologiques en res- nouvelle proposition. tauration collective et ani- Le GDAB est l'interface entre la profession, les pouvoirs publics mations dans les classes sur et la société civile. Il sensibilise les responsables politiques aux l’agriculture biologique. enjeux de l’agriculture biologique et fait évoluer les politiques publiques. * En partenariat avec la Chambre d'Agriculture de l’Indre 2 3 Q io ? u’est-ce que la B La production biologique est un système global de gestion agricole et de production alimentaire respectueux de l’environnement, du bien- être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique. Mais le Bio, L’agriculture biologique est née de différents courants de pensée visant le respect des équilibres naturels et de la biodiversité, dans les années 1920. En France, ce fut en 1985 que le logo AB a donné de la visibilité à la démarche et de la transparence pour le consommateur. C’est plus tard, c’es ? en 2009, que le logo européen apparaît, encore appelé « Eurofeuille ». t cher Le mode d’élevage biologique est fondé sur le respect du bien-être Un mode de production différent donc des prix différents. animal. Les animaux disposent obligatoirement d’un accès au plein air La différence de prix que l’on peut constater entre les produits bio et et d’espace. Ils sont nourris avec des aliments bio principalement issus conventionnels est très variable selon le type d’aliments. Cette diffé- de la ferme et sont soignés en priorité avec des médecines douces rence résulte à la fois des spécificités de l’agriculture biologique et des habitudes de consommation de notre société : • Le respect de l’environnement et des cycles naturels conduisent par- t-ce qu’un produit Bio ? fois à des rendements de production plus modestes. QuUn’e produits biologique est issu d’un mode de production excluant l’usage • Le mode de production biologique suppose un recours à davantage de produits chimiques de synthèse (engrais chimiques, pesticides…) de main d’œuvre, pour des raisons techniques et dans le souci d’une et les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Ils ne contiennent ni meilleure occupation de l’espace et des territoires. exhausteurs de goût, ni colorants, ni arômes chimiques de synthèse. • Le nombre d’agriculteurs bio n’est pas suffisamment important pour optimiser les réseaux de collecte et de distribution, des surcoûts sont donc liés à des contraintes logistiques et à l’échelle du marché. reconnaître ? • Le coût des contrôles et de la certification, réalisés par l’organisme Comment les certificateur, de l’ensemble de la filière est à la charge des produc- Ces repères, ce sont : le logo bio européen teurs et opérateurs. et le logo AB. Ces mentions vous garantissent que le produit que vous avez acheté obéit à un cahier des charges précis. Pour une bonne partie des consommateurs bio, manger bio Aux contrôles effectués sur tous les produits alimentaires s’ajoutent ne revient pas forcément plus des contrôles spécifiques à la bio, réalisés régulièrement à tous les stades (à la ferme, chez le transformateur, chez le distributeur, sur cher, du fait d’habitudes d’achat les lieux de stockage…) par un organisme indépendant agréé par les plus économes et par l’utilisation pouvoirs publics. prioritaire de produits de saison ou peu transformés. Les logos bio indiquent que les produits sont 100 % bio ou contiennent au moins 95 % de produits agricoles bio dans le cas des produits transformés. Le logo européen est obligatoire sur tous les produits bio alimentaires pré-emballés dans l’Union européenne, le logo AB qui est utilisé en France est facultatif. 4 5 re Changer notre rapport Le réseau Bio Cent à l’alimentation Le réseau Bio Centre regroupe l’asso- Manger bio, c’est diversifier son ali- ciation régionale Bio Centre, interpro- mentation et redécouvrir le goût des fession régionale incluant le Grou- aliments par la consommation de : pement régional des agriculteurs biologiques (GRAB), les Groupements • céréales : elles sont nombreuses, aux saveurs des agriculteurs biologiques départe- variées. En associant à des légumineuses, elles mentaux (GAB), et l’association inter- sont sources de protéines. professionnelle Bio Berry (18). • légumes de saisons : cuisiner des légumes de Ce réseau a pour objectifs de per- saison permet d’en retrouver le vrai goût et mettre les échanges entre les acteurs rompt la monotonie des plats qui peut inciter, régionaux de la filière biologique, et parfois, à manger des tomates en hiver… de les accompagner dans leur déve- • viandes : le mode d’élevage en agriculture biologique (élevage de loppement ainsi que dans la struc- races adaptées au territoire, croissance modérée et respect du bien- turation des filières. Il participe à la être animal) garantit aux consommateurs une viande de qualité. défense des intérêts de la filière bio- logique. Source : Réalisation graphique Nathalie Fernandes S’ancrer dans le territoire S’approvisionner localement : un soutien à l’économie locale. L’approvisionnement de proximité permet à la fois, la réduction des coûts de distribution, la création de liens directs entre producteurs et consommateurs, le maintien de petites exploitations, le soutien à l’économie locale. a bio en région Centre PourL la 4e année consécutive, le nombre d’exploitations bio et le nombre de transformateurs et distributeurs de produits bio ont évolué positivement dans toutes les régions françaises. Concernant notre région, depuis 2008 le nombre de producteur bio a été multiplié par 2,5 et les surfaces certifiées bio ont presque doublé. 6 7 Blois 5 Producteurs en vente directe Les producteurs bio de l’Indre, Chabris 70 55 Producteurs 69 40 adhérents au GDAB 36 St-Christophe- Producteurs en conversion 42 en-Bazelle 20 2 Valençay Paris 54 Ecueillé 36 Tours Vatan Reuilly Châtillon- sur-Indre 62 A20 Bourges 24 D956 Levroux N151 13 Issoudun Index des productions 4 52 16 19 53 FRUITS, LÉGUMES FRAIS OU 27 Buzançais 18 TRANSFORMÉS – PLANTES D943 AROMATIQUES ET MÉDICINALES 25 31 3 26 2 5 6 15 18 20 27 33 12 6 49 10 40 47 51 54 55 63 64 65 D975 Châteauroux 8 Mézières- 68 66 en-Brenne 44 D925 9 28 VIANDES 37 Ardentes Tournon- 64 7 11 17 23 28 29 49 50 St-Martin 45 73 47 57 62 67 68 69 D943 33 7 15 PRODUITS LAITIERS 32 72 14 48 Le Blanc D951 34 3 4 10 34 37 73 57 St-Gaultier 22 Neuvy- 51 D927 St-Sépulcre 65 CÉRÉALES, FARINES ET PAINS 66 71 63 La Châtre 56 24 26 30 32 35 Bélâbre 60 Argenton- Poitiers sur-Creuse 39 1 61 21 PRODUITS DE LA RUCHE 59 Ste-Sévère- 66 30 30 43 St-Benoit- 14 Bis 11 sur-Indre 50 74 du-Sault 41 Eguzon 35 58 17 DIVERS : POLYCULTURE, FRUITS À 46 29 23 COQUE, VINS, THÉ, CAFÉ Chaillac 13 21 25 36 42 72 Aigurande Montluçon 43 38 8 9 Limoges 1 AUCOUTURIER Charles Henry 8 BLANCHET Jean et Bernard 15 CARRE Nathalie 23 DHAENENS Geert Grande culture, viande bovine Grandes cultures Légumes Grandes cultures, bovins, veaux de lait 1 Place de l’Eglise – 36160 URCIERS Gaec de Pied Favé Au Bi’O jardin La Levade – 36140 AIGURANDE 02 18 03 10 02 Pied Favé – 36120 MARON La Brande – Rte des sept chemins – 36400 02 54 30 76 39 / 06 68 63 17 16 [email protected] 02 54 26 08 01 ST CHRISTOPHE EN BOUCHERIE [email protected] [email protected] 02 18 03 11 75 / 06 28 83 74 67 Vente à la ferme pour la farine panifiable et le veau sous la mère. 2 AZOU Christelle [email protected] 24 * Légumes 9 BLANCHET Marie Dominique Vente à la ferme le vendredi de 14h -18h DOUBLIER Robin Les Jardins des Robiniers Grandes cultures Marché : La Châtre (samedi) Grandes cultures, huiles et farines, légumes Les marnais – 36360 LUCAY LE MALE SCEA du Moulin de la Gravelle Le Relais – 36180 PELLEVOISIN [email protected] Fouineau – 36120 SASSIERGES SAINT GERMAIN 16 CHARDEL Marc 07 69 19 92 34 Marchés : St Aignan sur Cher (samedi matin), Lucay le 02 54 36 32 00 Grandes cultures