Série F Fonds D'érudits
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ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE L’INDRE Série F Fonds d’érudits (An V-2018) Répertoire méthodique par Gisèle Parny et Thierry Delattre Châteauroux 2014 [mises à jour, 2015-2020] [restructuré en 2020] Introduction La série F des archives départementales de l’Indre contient des archives privées, plus particulièrement des fonds d’érudits et des mémoires ou monographies réalisés par des érudits locaux. Il s’agit en fait d’une collection de fonds, qui furent cotés en continu au fil des entrées. Certains, comme le fonds Eugène Hubert, entrèrent dans les collections en plusieurs phases. Elle se compose de plusieurs fonds et collections d’ampleur variable et contient au total environ 47 mètres linéaires de documents. FONDS NICOLAS PERROT Nicolas Perrot, né et mort à Chaillac (1766-1854) Officier d’empire, a, pendant sa retraite, prise à Chaillac, compilé de nombreux livres et journaux ; il en a tiré des recueils intéressant les guerres de l’Empire, l’histoire locale et l’histoire universelle ; il a aussi réuni de nombreuses anecdotes. Ses travaux ne concernent pas spécifiquement l’Indre. FONDS HERCULE ROBERT Hercule Robert, né le 14 novembre 1795 et mort à Paris le 19 février 1871, ancien secrétaire de l’École Polytechnique que commandait alors le général Bordesoulle, inspecteur correspondant des monuments historiques de l’Indre, ayant habité Argenton-sur-Creuse, et dont les papiers ont été donnés aux Archives départementales de l’Indre en novembre 1922 par sa fille, Mme veuve Lemasson. On y trouvera essentiellement des notes relatives à des sujets très variés, de la langue allemande à la physique, dont seuls quelques-unes concernent l’Indre. FONDS FÉLIX GILLET Félix Gillet, ancien conservateur du Musée de Châteauroux de 1879 à 1891, chargé de la surveillance des Monuments Historiques de l’Indre, et de la rédaction pour l’Indre de « L’Inventaire Général des Richesses d’Art de la France (1888-1894) ». Il habitait la Vieille-Prison, rue du même nom, à Châteauroux. Il s’agit d’un fonds particulièrement intéressant sur l’histoire du musée de Châteauroux — on y retrouve une collection de correspondance de 1879 à 1892 — mais aussi sur les monuments historiques et l’archéologie de l’Indre. Ce fonds contient un certain nombre de documents de nature publique, susceptibles d’être ultérieurement reclassés en sous-série 4 T. FONDS ALEXANDRE DESPLANQUE Notes sur l’histoire du Berry prises au cours de ses recherches par Alexandre Desplanque (1835-1871), archiviste départemental de l’Indre de 1859 à 1864, originaire de Douai (Nord). Il a étudié L’Église et la Féodalité dans le Bas-Berry au Moyen-Âge, a publié un Essai sur les vicissitudes des institutions monastiques dans le Bas-Berry, Du pillage de quelques abbayes de l’Indre, dans le courant du XVIe siècle, Mémoires inédits sur l’histoire civile et religieuse de Vatan. Ses notes sont relatives à ses travaux et, comme il est naturel, aux Archives départementales de l’Indre, sur lesquelles il a publié dans le Compte rendu des travaux de la Société du Berry à Paris (1862-1863, p. 145-241) un Mémoire sur les Archives de l’Indre antérieures à 1790, qui est un historique suivi d’un catalogue d’actes des origines à 1249, encore utile à consulter. FONDS EUGÈNE HUBERT Ce fonds contenant les notes et dossiers d’Eugène Hubert, archiviste de l’Indre de 1859 à 1864, est de loin le plus important de la série F. Il contient en effet les notes et documents préparatoires aux nombreux ouvrages consacrés par l’archiviste à l’histoire de l’Indre et du Berry. Il s’y trouve également quelques archives publiques, qui devraient à terme rejoindre la sous-série 3 T Ces notes furent prises en premier lieu dans les fonds des archives départementales de l’Indre, mais également dans les fonds des archives départementales des département voisins et aux Archives nationales. La première partie du fonds contient notamment les documents préparatoires à l’écriture du Bas-Berry, série de monographies cantonales dont toutes ne furent pas imprimées, ainsi que de nombreuses notes sur les communes de l’Indre, organisées par cantons. La deuxième partie du fonds fut donnée aux Archives de l’Indre par Jean Hubert en 1973 et a été inventoriée par Chantal Sanson (1984). Contrairement au premier fonds de notes Hubert (F 76-F 497), celui-ci comprend non seulement des notes, mais aussi des documents originaux (coupures de presse, correspondance, notes d’autres érudits comme Augustin Lemaigre ou C. de Boismarmin, iconographie diverse). Peut-être avons-nous là les dossiers qui, les uns à l’état d’ébauche, les autres déjà constitués, préparaient la publication par Eugène Hubert des autres cantons de l’Indre. Le plan de classement a respecté les dossiers constitués par Eugène Hubert, d’après le plan suivant : les lieux (F 1100 à 1161) notes d’archives proprement dites (F 1162 à 1173) notes et documents d’ordre plus général (F 1174 à 1213) manuscrits Chénon (F 1214 à 1216). Comme dans la deuxième partie du fonds Hubert (F 1100 à F 1229), le plan de classement des dossiers respecte l’ordre défini par Eugène Hubert selon le plan suivant : - les lieux (F 1477 à F 1486) - notes d’archives proprement dites (F 1487 à F 1506) - notes et documents d’ordre plus général (F 1507 à F 1508) - papiers personnels (F 1509 à F 1514). FONDS ÉMILE CHÉNON Historien et archéologue, Émile Chénon (1857-1927) s’intéressa en particulier à l’histoire du droit et des institutions, ainsi qu’à l’histoire du Berry. FONDS DES GOZIS-DE LA DURE Ce fonds se compose pour l’essentiel de recueils de généalogies de familles du Bourbonnais, reliées par ordre alphabétique. Il s’agit d’une collection d’une grande richesse, utile à bien des titres pour l’étude de nombreuses familles berrichonnes. FONDS JOSEPH ET RENÉE PÊCHERAT Joseph Pêcherat (1884-1970), issu d’une famille d’instituteurs de l’Indre, instituteur lui-même ainsi que deux de ses sœurs, Monsieur Joseph Pêcherat s’installe à Levroux à partir de 1946 et consacre la dernière partie de sa vie à l’étude de cette ville et de ses environs. On lui doit le dépouillement des archives conservées dans le grenier de l’hôtel de ville, où il découvre d’intéressants documents. Aidé par sa sœur Renée, il a constitué un fonds homogène composé de recherches généalogiques, d’études sur l’architecture des maisons et principaux monuments de la ville, de copies de textes anciens, de l’inventaire des découvertes archéologiques de Levroux ainsi que quelques publications sur cette même ville. Dans ce fonds figurent aussi des éléments de l’histoire naturelle de cette région, des recueils de poèmes d’auteurs berrichons, une collection de photographies, croquis et plans, et de souvenirs personnels. Ce fonds est très succinctement analysé, ce qui en rend l’exploitation parfois délicate malgré son intérêt. FONDS DANIEL BRUNAUD Ce fonds se compose de nombreux recueils manuscrits relatifs à l’histoire des routes et autres voies de communication (chemin de fer) dans l’Indre, essentiellement depuis la Révolution. On y trouve également quelques notes relatives à l’histoire des forges en Bas-Berry. ÉTUDES DIVERSES Cette rubrique regroupe les études isolées, dans leur ordre d’entrée. Elle porte sur des thématiques très diverses, regroupant dépouillements et copies de sources, notes rédigées ou informes, monographies communales ou monumentales, portant essentiellement sur le département de l’Indre. La série F est demeurée ouverte même après la création de la série J, destinée à recevoir les fonds d’archives privées, mais a subi depuis lors quelques modifications. Trois nouvelles sous-séries ont été créées, respectivement destinées aux dépouillements de registres paroissiaux et d’état civil réalisés par des sociétés généalogiques et des généalogistes amateurs (2 F), aux dépouillements d’actes notariés (3 F) et aux travaux universitaires d’étudiants, tels que mémoires et thèses (4 F). Certains articles relevant de ces catégories furent alors extraits de la série F et recotés dans ces sous-séries, ce qui explique que de nombreux numéros d’articles de la série F soient aujourd’hui vacants. La série F est aujourd’hui close : les fonds d’érudits entrants sont désormais classés dans la série J et dotés d’un numéro de fonds propre. Elle ne s’enrichit plus qu’occasionnellement, lors de l’entrée de compléments venant abonder des fonds qui y sont déjà contenus. Une petite partie de la série demeure à l’heure actuelle non classée (complément au fonds Hubert, F 2120-2152). La série F fait partie de ces séries dont la consultation est un préalable indispensable à bien des recherches, au même titre que la bibliothèque du service. Si son caractère parfois hétéroclite et la variété des sujets traités ou la caractère provisoire de certains travaux peuvent la rendent parfois difficile à appréhender, elle contient de nombreuses études inédites, des relevés et transcriptions de sources, des généalogies, autant de matériaux susceptibles de receler des ressources utiles aux chercheurs, même si les notes prises à l’origine par les érudits pour leur usage personnel ne sont pas toujours simples à exploiter. Elle est riche en outre de nombreux documents d’archives originaux collectés par ces chercheurs : cartes postales, albums photographiques, collections d’autographes etc. constituent d’utiles compléments aux fonds publics et privés conservés par ailleurs aux archives départementales. Afin de faciliter la recherche, le répertoire numérique (par ordre de cotes) a été restructuré et présenté sous forme d’un répertoire méthodique (par ordre de fonds et collections). On trouvera ainsi rassemblées les trois parties composant le fonds Eugène Hubert à la suite les unes des autres, tandis que toutes les études isolées ont été regroupées à la fin de l’instrument de recherche.