La Re ! L'ind Dans Presta Tions Les Missions Et Du GDAB36
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ÉDITION 2021 La bio dans l'Indre ! presta tions Les missions et du GDAB36 Production Filière Sensibilisation • Rencontres entre producteurs • Accompagnement des projets • Assurer un lien entre pro- pour dynamiser le réseau bio, de transformation : structu- ducteurs et consommateurs, 36 échanger les informations et ration du projet, formation, notamment lors de foires et Le GDAB les connaissances. recherche de financement salons bio. Ainsi, les consom- ans l’Indre, c’est en 1986 que des producteurs certifiés bio • Accompagnement technique et partenaires, conseil pour mateurs et les producteurs Dou en conversion se sont mobilisés et regroupés pour créer collectif et indivuel adapté la certification d’ateliers de échangent et réfléchissent le GDAB (Groupe de Développement de l'Agriculture Biologique). aux diverses productions transformation... ensemble à l’avenir de la bio. • Diagnostics et suivis des pro- • Structuration de micro filières • Interventions dans le milieu Depuis, le GDAB est devenu l'acteur incontournable du déve- jets de conversion, installation, dans une démarche cohé- scolaire et dans la formation loppement de l'agriculture biologique dans le département. Il formation et parrainage. Les rente et équitable : recherche agricole a pour objet la défense des intérêts juridiques et éthiques du agriculteurs souhaitant parrai- de nouveaux produits, pro- ner un nouvel agriculteur bio cessus de transformation, métier d'agriculteur biologique dont il assure la représentation peuvent contacter le GDAB. débouchés,… départementale. • Formations les techniques de • Promouvoir l’introduction de Les transformateurs bio, les collectivités, les personnes morales cultures, les soins alternatifs produits biologiques en res- ou consommateurs peuvent également adhérer à l'association. aux animaux, la pisciculture, tauration collective. l’apiculture, les aides, etc. Le Le GDAB est l'interface entre la profession, les pouvoirs publics GDAB est à l’écoute de toute et la société civile. Il sensibilise les responsables politiques aux nouvelle proposition. enjeux de l’agriculture biologique et fait évoluer les politiques publiques. Durant la crise sanitaire du Covid-19, le GDAB s’est efforcé de faire valoir le travail des producteurs et de sensibiliser les pou- voirs publics à une production bio et locale. 2 3 Q io ? u’est-ce que la B La production biologique est un système global de gestion agricole et de production alimentaire respectueux de l’environnement, du bien- être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique. Manger Bio L’agriculture biologique est née de différents courants de pensée visant er le respect des équilibres naturels et de la biodiversité, dans les années est-ce trop ch 1920. En France, ce fut en 1985 que le logo AB a donné de la visibilité à po la démarche et de la transparence pour le consommateur. C’est plus tard, ur mon porte feuille ? en 2009, que le logo européen apparaît, encore appelé « Eurofeuille ». • Faire des économies = adopter les bons gestes : privilégier la vente Le mode d’élevage biologique est fondé sur le respect du bien-être directe et les magasins de producteurs, consommer de saison, se animal. Les animaux disposent obligatoirement d’un accès au plein air tourner vers le vrac, limiter votre consommation en viande en pré- et d’espace. Ils sont nourris avec des aliments bio principalement issus férant l’association céréales et légumineuses, réduire le gaspillage de la ferme et sont soignés en priorité avec des médecines douces alimentaire… • L’agriculture bio préserve l’environnement et la qualité de l’eau. Les prix des produits issus de l’agriculture conventionnelle n’intègrent t-ce qu’un produit Bio ? pas les coûts du traitement des eaux, nécessaire pour rendre potable QuUn’e produits biologique est issu d’un mode de production excluant l’usage les eaux polluées par les nitrates et les pesticides. Certaines munici- de produits chimiques de synthèse (engrais chimiques, pesticides…) palités accompagnent les producteurs proches des zones de captage et les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Ils ne contiennent ni d’eau potable à se convertir à la bio. Plus de bio, moins de traite- exhausteurs de goût, ni colorants, ni arômes chimiques de synthèse. ment, un coût moindre pour la société. • L’agriculture bio à tous les niveaux. Être producteur bio implique l’achat en bio des semences, des aliments et de tout autres produits. connaître Le producteur doit également se certifier auprès d’un organisme cer- Comment les re ? tificateur qui effectue un contrôle annuel. Ces repères, ce sont : le logo bio européen • Mais encore : l’agriculture bio crée de l’emploi et vise une juste et le logo AB. rémunération : Produire bio nécessite d’autres techniques de pro- Ces mentions vous garantissent que le duction et une main d’œuvre plus importante qu’en agriculture produit que vous avez acheté obéit à un cahier des charges précis. conventionnelle (voir dernière page). De plus, les producteurs Aux contrôles effectués sur tous les produits alimentaires s’ajoutent bio ont la volonté de pérenniser des contrôles spécifiques à la bio, réalisés régulièrement à tous les les fermes en ayant une juste stades (à la ferme, chez le transformateur, chez le distributeur, sur rémunération et en s’impli- les lieux de stockage…) par un organisme indépendant agréé par les quant sur le territoire. Acheter pouvoirs publics. bio c’est donc promouvoir une Les logos bio indiquent que les produits sont 100 % bio ou contiennent au agriculture plus sociale et équi- moins 95 % de produits agricoles bio dans le cas des produits transformés. table. Le logo européen est obligatoire sur tous les produits bio alimentaires pré-emballés dans l’Union européenne, le logo AB qui est utilisé en France est facultatif. 4 5 re Changer notre rapport Le réseau Bio Cent à l’alimentation Le réseau Bio Centre regroupe l’asso- Manger bio, c’est diversifier son ali- ciation régionale Bio Centre, interpro- mentation et redécouvrir le goût des fession régionale incluant le Grou- aliments par la consommation de : pement régional des agriculteurs biologiques (GRAB), les Groupements • céréales : elles sont nombreuses, aux saveurs des agriculteurs biologiques départe- variées. En les associant à des légumineuses, mentaux (GAB), et l’association inter- elles sont sources de protéines. professionnelle Bio Berry (18). • légumes de saisons : cuisiner des légumes de Ce réseau a pour objectifs de per- saison permet d’en retrouver le vrai goût et mettre les échanges entre les acteurs rompt la monotonie des plats qui peut inciter, régionaux de la filière biologique, et parfois, à manger des tomates en hiver… de les accompagner dans leur déve- • viandes : le mode d’élevage en agriculture biologique (élevage de loppement ainsi que dans la struc- races adaptées au territoire, croissance modérée et respect du bien- turation des filières. Il participe à la être animal) garantit aux consommateurs une viande de qualité. défense des intérêts de la filière bio- logique. Source : Réalisation graphique Nathalie Fernandes S’ancrer dans le territoire S’approvisionner localement : un soutien à l’économie locale. L’approvisionnement de proximité permet à la fois, la réduction des coûts de distribution, la création de liens directs entre producteurs et consommateurs, le maintien de petites exploitations, le soutien à l’économie locale. Lors de la crise sanitaire les producteurs se sont organisés pour ré- pondre aux besoins des consommateurs et de nouvelles personnes ont pris conscience de la proximité des productions locales de qualité. a bio en région Centre LeL dynamisme de conversion bio se pérennise dans toutes les régions de France. En région Centre-Val de Loire, en 2019, on comptait 56 091 ha cer- tifiés bio et 198 nouvelles fermes certifiées biologique. Les sur- faces bio certifiées ont progressé de 8,7 % entre 2018 et 2019. Ces chiffres démontrent le dynamisme régional de conversion. 6 7 Blois Les producteurs bio de l’Indre, 7 Chabris 100 77 adhérents au GDAB 36 44 20 55 58 99 97 3 104 St-Christophe- en-Bazelle 78 Valençay Paris 66 106 72 Ecueillé 5 48 89 Tours Vatan Reuilly Châtillon- sur-Indre 86 36 A20 Bourges Index des productions 33 50 75 D956 Levroux 70 19 15 73 FRUITS, LÉGUMES FRAIS OU 25 Issoudun N151 TRANSFORMÉS – PLANTES 6 63 AROMATIQUES ET MÉDICINALES 91 37 74 D943 Buzançais 3 7 8 9 10 22 24 28 21 4 32 37 40 42 43 47 54 55 16 8 88 102 34 56 62 63 69 70 72 73 75 29 Mézières- 92 14 81 D975 67 en-Brenne 77 87 90 93 94 103 106 107 98 12 54 D925 60 Châteauroux 13 51 VIANDES 38 53 62 Ardentes 1 6 10 11 17 18 22 27 Tournon- 90 St-Martin 64 31 35 38 39 41 49 53 57 26 40 11 57 67 73 76 86 91 98 99 108 D943 65 96 42 103 24 47 41 St-Gaultier 30 PRODUITS LAITIERS Le Blanc D951 71 45 83 Argenton- 4 6 14 34 35 53 95 96 82 95 sur-Creuse 87 69 Neuvy- 94 108 D927 80 43 St-Sépulcre La Châtre 28 CÉRÉALES, FARINES ET PAINS Poitiers Bélâbre 85 32 105 Ste-Sévère- 19 24 26 31 33 34 46 56 52 2 35 sur-Indre 101 10 49 PRODUITS DE LA RUCHE 107 St-Benoit- 1 17 79 76 23 9 18 46 68 du-Sault 31 22 59 82 105 84 61 27 Eguzon 39 Chaillac 93 DIVERS : POLYCULTURE, FRUITS Aigurande Montluçon À COQUE, VIN 59 10 18 19 22 48 57 58 65 8 9 Limoges 1 [email protected] AUCLAIR Enguerran Marchés : Déols, Villedieu, Buzançais, 16 BOURGY Emmanuel 24 CHAMPAGNAT Antoine 31 DHAENENS Geert et Joachim 37 GAFFET Claudine et LEBLANC Grandes cultures, viande ovine, Châteauroux – Place de la République / Grandes cultures, pisciculture et miel Légumes Grandes cultures, bovins,