Dossier De Presse
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PRIX DE LA ET POUR LA PREMIÈRE FOIS À L'ÉCRAN GEMMA ARTERTON PADDY CONSIDINE GLENN CLOSE SENNIA NANUA UN FILM DE COLM MCCARTHY SCÉNARIO DE MIKE CAREY LIBREMENT INSPIRÉ DE SON ROMAN PRODUIT PAR CAMILLE GATIN & ANGUS LAMONT PRESSE NATIONALE, AU CINEMA LE 28 JUIN DISTRIBUTION RÉGIONALE & DIGITALE LA BELLE COMPANY SOPHIE BATAILLE 3, PLACE ANDRÉ MALRAUX – 75001 PARIS 16, AVENUE PASTEUR – 92170 VANVES TÉL. : 01 80 06 95 54 TEL. : 06 60 67 94 38 [email protected] [email protected] MATÉRIEL PRESSE TÉLÉCHARGEABLE SUR WWW.LA-BELLE-COMPANY.COM Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prison- niers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme de celui de l’humanité tout entière. 3 4 Tout a commencé par une nouvelle publiée les adultes de son entourage la traitent d'une jusque-là. Dans le même temps, Colm dans une anthologie thématique. En effet, manière très étrange, comme si elle tenait à McCarthy m'avait dit qu'il avait repéré pas mal Charlaine Harris et Toni Kelner avaient pro- la fois d'une bête sauvage et d'une bombe à de sites abandonnés et qu'il adorerait trouver posé à Mike Carey, auteur de BD et de romans, retardement. Elle est sanglée à un fauteuil un projet qu'il puisse tourner dans ces décors de collaborer à un recueil d'histoires surna- roulant quand on l'emmène d'une pièce à improbables. Je me suis alors dit que cette turelles, horrifiques et fantastiques autour l'autre. Elle n'a aucunement le droit d'avoir histoire pouvait sans doute lui correspondre. du thème de « l'école ». Lui-même enseignant le moindre rapport avec un adulte, sauf lors- Je l'ai envoyée à Colm et nous avons tous été pendant dix ans, Carey a accepté la propo- qu'elle est attachée. Et des soldats pointent sensibles aux mêmes éléments ». sition, sans se douter des difficultés qui leur arme sur elle la plupart l'attendaient… du temps. Il nous faudra un bon moment pour comprendre « Je me suis alors retrouvé chez moi à fixer le pourquoi on la traite de cette mur pendant des mois », se souvient-il. « Tout manière ». ce qui me venait en tête n'était qu'un pâle succédané d'Harry Potter. Jusqu'à ce qu'un L'auteur est passé à l'étape matin je me réveille avec le personnage de suivante du projet presque par Melanie en tête : il s'agissait d'une jeune hasard. Alors qu'il avait ren- fille qui s'attelle à cet éternel sujet de disser- dez-vous avec la productrice tation "Qu’est-ce que je veux faire quand je Camille Gatin, il lui a raconté au serai grande ?» Mais on comprend qu'elle ne passage qu'il venait d'achever va pas vieillir. Car c’est une zombie ». une nouvelle et lui a demandé si elle souhaitait y jeter un La nouvelle se déroule dans le bunker sou- œil avant qu'il ne l'envoie à la terrain d'une base militaire – l'unique univers maison d'édition. qu'ait jamais connu Melanie. « Son monde se résume à quelques pièces et un couloir, la cel- « Je me suis passionnée pour le lule où elle est gardée prisonnière, le couloir à personnage de Melanie », relève l'extérieur de la cellule, et une salle de classe la productrice. « Je sais bien où elle et d'autres enfants qui partagent sa qu'il existe beaucoup d'histoires condition suivent des cours », poursuit l'écri- de zombies, à la télévision, et vain. « Elle ne cherche pas à remettre quoi sous forme de BD et de romans, que ce soit en question. C'est la seule réa- mais je n'avais jamais croisé lité qu'elle connaisse. Mais on remarque que de personnage comme Melanie 5 Le réalisateur acquiesce, précisant que personnages – un cheminement pour le moins scientifique qui espère découvrir un anti- Carey s'est inspiré de l’amour qu’il porte à inhabituel. Conscients que la nouvelle ne virus en conduisant des expériences sur les sa fille pour créer le personnage de Melanie. racontait que les dix premières minutes du enfants, ou encore le sergent Eddie Parks Une démarche qu'il comprend parfaitement film, ils ont cherché des axes de récit sup- (Paddy Considine) et Kieron Gallagher (Fisayo puisqu'il a lui-même une fille. « Melanie est plémentaires. Phénomène plus rare encore Akinade), deux soldats constamment en alerte totalement hors du commun, même si on se – Carey était en pleine écriture d'un roman pour nous rappeler que le danger guette en dit qu'elle pourrait être une amie ou un être parallèlement au scénario : « J'ai fini par permanence. On s'attache au parcours de ces cher », dit-il. écrire une première version du film, et puis cinq protagonistes dès lors que le récit nous des chapitres du livre, et puis une deuxième emmène à travers un pays où la nature a en C'est ainsi que l'écrivain, le réalisateur et la version du film, et d'autres chapitres encore », partie repris ses droits. productrice ont collaboré tous les trois pour indique-t-il dans un sourire. développer des idées et les trajectoires des THE LAST GIRL est incontestablement un film L'histoire se déroule dix ans de zombie, mais c'est aussi une œuvre inclas- après qu'un fléau a décimé l'An- sable. « Je trouve que c'est une histoire de gleterre. Face aux « Affams » zombie très efficace », estime Carey. « Très qui forment désormais l'espèce en amont du projet, on s'est dit qu'on vou- dominante, les quelques resca- lait donner une explication scientifiquement pés humains vivent barricadés crédible à cette nouvelle apocalypse – à ce pour se protéger de ces créa- fléau qui frappe la planète. On a fait des tures cannibales qui rôdent recherches et on est tombé sur un champi- dans tout le pays. Melanie gnon, l'Ophiocordyceps unilateralis, dans un (Sennia Nanua) et une vingtaine documentaire de David Attenborough, THE d'autres enfants sont les sur- SECRET LIFE OF PLANTS. Il s'agit d'un para- vivants de la deuxième généra- site qui attaque les fourmis de la forêt tropi- tion, mi-humains, mi-Affams. Ils cale amazonienne. Ses spores se déversent ont comme institutrice Helen sur le sol de la forêt et les fourmis marchent Justineau (Gemma Arterton) dessus : les spores se déposent sur l'insecte dont les liens d'affection avec et le champignon se développe dans le corps la petite Melanie, d'une redou- de la fourmi et prend possession de son sys- table intelligence, sont au cœur tème nerveux. En gros, le parasite prend le du film. Mais on croise d'autres contrôle de la fourmi et l'emmène là où il le personnages, comme le docteur veut. C'est un enlèvement ! » Caroline Caldwell (Glenn Close), 6 ne m'y suis jamais vraiment intéressé. Il n'y demandait ce que je tournais. C'est un film de Que se passerait-il si un tel phénomène a sans doute que deux films de zombie que zombie, mais pas tout à fait. C'est un film qui s'attaquait aux êtres humains ? j'apprécie : ZOMBIE de George A. Romero et parle de la vie et de l'avenir de notre planète. SHAUN OF THE DEAD. Je n'avais pas de désir Et j'ai adoré le fait que le virus soit d'origine Les auteurs du film ont aussi eu la bonne particulier de tourner un film comme celui-là ». biologique ». idée de raconter l'histoire à travers le regard Pourtant, il a changé d'avis après avoir lu de Melanie : « On adopte le point de vue d'une le scénario et rencontré McCarthy. « Ce qui Il était bien entendu essentiel de trouver une compte vraiment, ce sont les personnes qui enfant – une gamine attachante, intelligente, toute jeune comédienne capable d'incarner courageuse et affectueuse – qui est aussi portent le projet et l'histoire », zombie », précise l'écrivain. affirme-t-il. C'est le mélange d'originalité, de réalisme et Gemma Arterton s'est passion- d'émotion qui a séduit de grands comédiens née pour le projet. « En général, comme Glenn Close, six fois citée à l'Oscar, on ne m'envoie pas ce genre de Gemma Arterton et Paddy Considine. Aucun scénarios. L'intrigue est brillante d'entre eux n'a hésité une seconde à s'enga- et j'ai adoré les questions qu'elle ger dans un projet de ce genre en raison de soulève. C'est même un sujet sa qualité exceptionnelle. qui a été abordé récemment aux infos : que se passera-t-il lorsque « On m'a envoyé le scénario que j'ai trouvé for- les hommes bousilleront la pla- midable », indique Glenn Close. « Il était très nète ? Parviendrons-nous à sur- bien écrit et les personnages étaient intéres- vivre ? Est-ce que nous méritons sants. Il offrait un point de vue original sur le cette planète ? Je suis très sen- genre. Et les auteurs et producteurs du projet sible à la thématique de la loi du sont des gens bien.