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CINE CLUB DES

FESTIVAL D'AUTOMNE

JACQUES BECKER RÉTROSPECTIVE INTÉGRALE ROBERT FRANK SEMAINE DES CAHIERS AVANT-PREMIÈRES DU 11 AU 24 DÉCEMBRE UGC MARBEUF, 34, RUE MARBEUF 75008

DU 25 AU 7 JANVIER 14 JUILLET-PARNASSE, 11, RUE JULES CHAPLAIN 75006 PARIS

GRMUITAUX SUPPLÉMENT 378. DUCINÉMA CAHIERS

Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés MARIN KARMITZ EDITEUR ET MARCHAND DE FILMS A PARIS

Saison 85/86

L'Histoire Officielle Produit par Hrstorias Onematograficas. Cinemania - Buenos Aires. Prix d'interprétation féminine Cannes 1985. Rendez-vous de décembre LUIS PUENZO Sortie /e 22 Janvier 1986.

No Man's Land Festival de Venise. Festival de New York. Feva ALAIN TANNER de Londres 1985.

Mettre en relation et confronter des films, des styles, des tendances et bien sûr des époques, écrire La Tentation d'Isabelle avec les écritures des autres pour les faire apparaître JACQUES DOILLON torve le 23 Octobre 19135. sous un jour nouveau, aimer découvrir desfilms et aimer partager ce plaisir, ce sont les enjeux d'une programmation.Une programmationà 'travers Colonel Redl laquelle nous voudrions affirmer unpartipris, Produit par Matin - Objectiv studio, Budapest. Prix du Jury - Festival de Cannes 1985. mélange d'hétérogénéité et d'envie de faire dialoguer ISTVAN SZABO Sortie le 20 Novembre 1985. l'impossible des bouts de cinéma qui se font au quatre coins du monde , avec la part d'utopie que cela suppose. Ainsi, cette année, la coprésence d'un français,trèsfrançais, comme Jacques Sans Toit ni Loi cinéaste Produit par Ciné-Tamaris/films A2. Becker, et d'un photographe-cinéaste américain, très Lion d'Or Venise 1985. américain, comme Robert Frank. Comme l'année AGNES VARDA Sortie le 4Décembre 1985. dernièreoùvoisinaientsurlamême affiche Robert Bresson elle cinéma indépendant new- yorkais. Cette année encore, nous avons voulu saisir l'hétérogénéité de ce qui se fait ou s'est fait dans un Signé Renart passé plus ou moins récent, au nom d'un même désir, Festival de Venue 985 MICHEL SOUTTER Sorbe 1986 le cinéma. Ilse pourrait bien que Jacques Becker soit àl'ordre dujour. Dans le contexte actuel du cinéma français, pour le moins alarmiste, en tous cas défensif, cequi manque le plus, ce ne sont pas tant les expériences Opera do Malandro marginales, limites, ni les cinéastes-précurseurs, en RUY GUERRA Tournage commencéàRio de Janeiro. avance sur leur temps. Ce sont plutôt lesartisans tenaces, bons narrateurs et amoureux de la langue française, capables de faire bouger nos meilleurs acteurs dans des comédies alertes et parfois graves. Ce Fatherland qui manque, c'est du style.: des cinéastes de la trempe KEN LOACH Début detoumage le 30 Septembre 19053 Berlin. d'un Becker. Ce retour 'sur Becker etsesfilms treize, de 1942 à 1960 , nous aidera à répondre à une question qui risque malheureusement de paraître nostalgique :qu'enest-ild'un cinémafrançais populaire et élégant, efficace et moral, qu'il incarnait Partage de Minuit parfaitement ? CLAUDE CHABROL Début de tournage le 7 Octobre 19050 Dinan Le cinéma devient-ilparailleursune matière d'expérimentation comparable à celle que procurent les arts plastiques et la photographie, ainsi que le suggère Robert Frank ? Robert Frank fait partie de Mélo cescinéastesqui mêlent un regard poétiqueet Début de toumage le 16 Décembre 9050 Paris. sociologique à l'égotisme du cinéma amateur et familial. Les sept films inédits en France que nous présentons devraient constituer unerévélation pour ceux qui connaissent déjà le grand photographe, Rosa Luxemburg mais également étonner les cinéphiles qui connaissent Produit par Bioskop Films - Munich. depuis peu un des «fils» de Robert Frank, un certain MARGARETHE Sortie 1986. Jim Jarmusch. Enfin, dernier volet de cette programmation : des VON TROTTA films inédits, en avant-première, sous l'égide de la «Semaine des Cahiers du Cinéma». Des films que la revue soutient, aime et se propose de montrer au publicparisien,comme autantdesignes annonciateurs d'un cinéma exigeant et combatif : un Marianne Ahrne Marco BellocchioPatrick Brossier Thomas BraschLuis Bunue4 John CassavetesClaude souffle de vaillance qui ne fera pas de mal dans la Chabrin Henri-Georges Clouzot Jean-Louis Comolli Jacques DoillonRainer Werner Fassbinder Bi/IForsyth 'canal 011 myDoisyde Robert Frank. Photogrammes période actuelle. Catalogue Francis GirodWadim GlownaJean-Luc GodardRomain GoupilPeter Greenaway Ruy Guerra Yilmaz Jacques Becker (Canématheque française)Pull (CNR). GuneyPeter Handke Reinhard Hauff Ken LoachKerr), MisoguchiMichael Radford Alain Dominique Païni Resnais Glauber Rocha Jerry 5kolimowski Miche/ housser. Istvan Szabo Jean-Charles Tachefia Alain Tanner. Programmation et coordination Compagnie Financière de Suez et MK 2 Paolo et Vittorio TavianiMargarethe von Trotta Wim Wenders. Philippe Arnaud, Hervé Le Roux, Dominique Paini, Serge Toubiana. Serge Toubiana 3 MK 2 - 55, rue Traversiére. 78012 Pans.Têt111 30792.74 Télex :214720F

Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés Jacques BECKER «Seulslespersonna- ges de mes histoires L'obsession du style Daniel Gélin m'obsèdent vraiment L'éloquence aupoint d'ypenser du quotidien sans cesse. Ils me pas- Il existe entre Jacques Becker et Daniel Gélin une attirance complice sionnent... Je suis pas pour Do-asque rien. Avant même sionné parles gens leurRendez-vous dejuillet (48-49), 'Dm° film de Becker, ils avaient en quejecroiseau commun un goïa pour , fonction d'un personnage donné, je ou ne m'attache pas à la vraisemblance néo-réalistes, dont on a souvent affublé l'ancien assistant de Renoir. physique, Je m'efforce au contraire «Son cinéma n'ret pas du tout par haine du poncif (peut-Dre 8assi populiste, et est très inspiré de par gont malsain du paradoxe), de Orne!,.!! a un renié moins lion prendre le contrepied dela conception attendue. rai connu lant d'atisto- enfant, plus scrutateur» explique crases qui avaient l'air (pas tous) de Becker aujourd'hui, c'est un film (Casque d'or) et puis sur- Gélin. Becker a Feel' du journaliste, palefreniers, et tellement de garçons tout, finalement, une réputation. Bonne toujours, partielle sou- mais celui du quotidien /e plus ordi- du peuple qui ressemblaient à des vent t un naturalisme populiste, un côté «bien français », un naire, le non-événement. «L'évolu- princes, tant de policiers à tête de tableau naturel et social de la France des années 40e! 50 (les pay- tion de ses films, c'est qu'ils ont de malfaiteurs et tellement d'escroc,, moins en moins besoin d'une histoire. tête d'honneurs gens, que je ne sans dans Goupi Mains rouges, les ouvriers dans Antoine et Le seul rôle du scénario était de choisis a/us jamais un bon gros pour Antoinette, la jeunesse de Saint-Germain-des-Prés dans Rendez- convaincre les producteurs, mais ce qui intéressait Becker, c'était les faire un 5055x05. J'ai Bon Souvao vous de juillet...). Bien sûr, il n'y a pas de fumée sans feu, mais choses qu'on qualifiait de sans j'ira- remarqué qu'une face réjouie ne qui risque de masquer ce que ces films peuvent avoir de toujours servait qu'a masquer un méchant rétun regard, un détail qui sonne homme... vif et SUIT:Menant et de divers t de l'histoire policière (Dernier vrai. 11 élan curieux de souk au point cl., passion que je mets dans mes atout, où Mireille Salin est sublime) à /a fiction du terroir de vouloir luiraraine réparer la voiture marionnettes fait peut-etre tout (Goupi), de la comédie brillante (Édouard et Caroline) à la tragé- amphibie de Rendezoous de juillet. térêt de mes films, s'ils en ont. Éloi die la plus poignante (Casque d'or). Comme dit le couturier Cla- On a perdu un temps fou (sourira).» en Peignant mes Personnages L'homme, sur le plateau ou dans la soin,,jc donnecermins l'illusion rence dans Falbalas : «Ce qu'il faut, c'est que tous les modèles reste le même, avec dans le d'avoir voulu peindre monénoqueB), soient différents, mais avec un petit air de famille qui les rattache regard une certaine innocence. tant mieux, et c'est flatteur, mais il à l'ensemble.» «C'était un nal), un nref de gauche. s'agit bien la d'une illusion, mes pré- Ce petit air de famille, chez Becker, ce sera te plaisir de cette ' U se baladait en salopette sur les tentions ne vont pas si loin.» Chomps-Élysées... 11 a été au Parti, (Ans, 24 avril 1953) rétrospective que de le redessiner, film après film. Mais ce que lui aussi.» Sur le plateau, il est, Becker et ses personnages ont en commun sous /e brillant des selon Gélin, « un formidable directeur apparences, c'est une inquiétude. Sa méticulosité sera donc un d'acteurs». «Dans Rendre-vous de Comme j'écOvais en voyant les juillet, c'était un vieil areeur qui scènes, j'ai fait due aux DerDnnages souci du détail (c'est-à-dire de tout), sa précision une prudence et jouait lrerôle daprofenapor, il avait le minimum de choses nécessaires cette prudence le sentiment et l'appel à la fois d'un vertige tou- tore Imiter du Boulevard, le faux la comprehensian de la situation t jours latent, celui de dépasser les limites qu'il s'est lui-même naturel qui passait encore moi. à c'est dans la mesure où c'est Oeil par fixées comme autant de défis de mise en scène. Car chez Becker l'écran. Jacques, avec patience, un metteur en scene qu'il y a ton- gentillesse el humilité, a réussi à lui t, .. Un personnage entre, il y a deux plus que pour tout autre, la mise en scène est un artisanat. Le enlever ses défauts qu'il devait avoir types qui l'attendent. ilfait le gesle «boulot boulot, menuise menuise» de Bussières à Reggiani dans depuis 60 ans. Ceci dit, j'ai repris cet de ressortir et dit t-le reviens !" Il Casque d'or pourrait être sa devise t pour lui, le cinéma fiston art acteur pour mon film Les Dents n'a pas besoin de dire autre chose : «tout d'exécution» (cf. ce prisonnier du Trou qui réalise, en longues, il avait repris tous ses -Je reviens"c'est fini_ Jamais ID travers...» Ce talent dans la direc- »scénaristes-dialoguistes" n'auraicm temps réel, un passe-partout avec un bout de fer), où chaque plan tion d'acteura, Truffaut l'avait aussi

l'idée de se contenter de ce/a t mais est un saut dans le vide. Tout est dans la «manière» (ce qu'on relevé lorsqu'il écrivit t «Becker tue s'ils dialoguaient lo scènes en lev appelle le style), et la sienne n'est pas /a moins élégante. Ce qui en eux la marionnette. >, découpant directement comme j'ai explique que ses sujets aient pu être les plus minces (le billet de fait pour Casque d'Or. ils se Peau Daniel Gélin ami et acteur fétiche loterie perdu d'Antoine et Antoinette), le sujet chez lui est moins de Jacques Becker : Rendez-vous de raient plus prolonger à loisir le De gauche t droite et de ham bre Dimins Ireut, Cinque d'Or, Touche, Pre oc kr, l» kende dialogue tel qu'ils aiment le faire. une matière qu'un prétexte et moins un prétexte que le point de .» 'le J'Ail, juillet, Edouard et Caroline, Rue de Quand on fait de la mite en scène, rainurage. fixation d'une inquiétude. L'important n'est pas ce qui est au Gabrielle Dorziat, Françoise Ingagne, Jeanne Foier-Gir. Avec Louis Jourdan, Daniel Gélin, Jean Servais, Jacques Mord, Anne Vernon, on "dialogue" P. Caere qu'on départ du film mais ce qui, à la fin, s'y est produit t FILMOGRAPHIE Antoine et Antoinette(1946). Scénario : Jacques Becker, Françoise Giroud et Mau- cherche à donner le plus de vie et de il est tou- Micheline Dax. jours à faire, en cours. Si les personnages sont saisis dans leur L'Or du Cristobal (1.9). Commencé par Becker, terminé et signé par Stelli. rice Griffe. ImagePierre Montazel, MontageMarguerite Renoir. Avec Roger Toucher pas au grebi (19541. Scénario t Jacques Becker, Maurice Griffe, Albert vérité possible à la scène et au jeu Pigain,.Noet Roquevert, Pierre Trabaud, Gaston Modot, Gérard Ouod Claire on est alors obligé de critiquer milieu (celui de leur métier, de leur savoir-faire), il n'y apas chez Image : Nicolas Hayes. MontageMarguerite Renoir, Avec Albert Préjean, Char- Simonin. Image : Pierre Montazel, Musique t Jean Wiener. Montage M. Renoir. les Vanel, Dira Parka Ma)fei, Annette Poivre. Avec , René Dao, Pau/ Frankeur, Lino Ventura, , Dora constamment le texte jusque sur le Becker de naturel (social), il n'y a que la justesse des gestes et de Rendez-vous de juillet 09486/9490 Scénario plateau. Au studio, quand on sent jamai»vuD résultat, mais je suis bien obligé de le renier absolument». (1. Jacques Becker, Maurice Griffe. Doit ce qu'ils font. En quoi Becker est au tournant du cinéma français B.) ImageC/aude Renoir. Musique lem Wiener, Mezz Menasse. Montage : Mar- Ali Baba et les quarante voleurs (1955). Opérateur : Robert Le Febvre. Décors'. Les premiers pas brusquement qu'une Phroé surs guedte Renoir. Avec Danie/ Gain, Bernard Lajarrige, Maurice Rouet, Piero Ire. des années 50 et de la Nouvelle Vague qui allait reconnaitre enfui Dernier atout (1902). ScénarioMaurice Auberge. Dialogues : Pierre Bost, Geovges Wakhevi.h. Musique t Paul Misraki, Mec Fernandel, Dimas Borsche, de la bouche d'un acteur, il faut bacs!, Louis Seigner, Nicole Courue!, Brigitte Auber. du cinéma d'auteur s'aman, pour la lui refabriquer un grand frère t un metteur en scène qui écrivait lui-même ses Image t Nicolas Hayes. Décors Max Douy. Montage : Marguerite Renoir. Avec Samia Gamal. Edouard et Caroline (1951). Scénario : Annette Wademant et Jacques Becker. manièreace qu'elle sorte avec Raymond Rouleau, Georges Rollin, Pierre Renoir, No& neqururr!,Mrsnlleaoiu, Les aventures d'Arsine Lupin (1956). Scénario : Jacques Becker et Albert Simonie «L'acteur primait.» Pour films (un «auteur »), dont faire (du cinéma) était le vrai sujet, et Cathoine Clairet. Image :Robert Le Febvre. DécorsJacques Colombier. Montage: Marguerite d'après Maurice Leblanc. ImageEdmond Sechan. Avec Robert Lamoureux, naturel. lesfilms, Renoir. Avec Daniel (ide, Jacques François, Anne Vernon, Elina Labourdette. Micheline Presle, les souvenirs de (Cahiers du cinéma, finalement, une suite d'autoportraits. Et Becker &rani Mains rouges (1943). Scénario :Pierre Very et Jacques Becker, Image Jean Georges Chamarat, Liselotte L'ulves. Falbalas 501111 plus des impressions aujourd'hui, c'est peut-être cela t comment un savoir-faire se fait BourgoinetPierre Montazel, MontageMarguerite Renoir. Avec Fernand Casque d'or (1952). Scénario : Jacques Becker et Jacques Companeez. Image t Alonlpariirese 19 (1957). Scénario : Jacques Becker. Image tChristian Matras. e 32, février 1954) Robert Le Febvre. Musique que des delails. Les seules images de style et ce style une économie de mise en scène, c'est peut-être le Ledoux, Georges Rollin, Robert Le Vigan, Blanchette Brunoy. Georges V. Parys. Montage: M. Renoir. Avec Musique t Paul Misraki, Avec Gérard Philipe, Gérard Sety, Lino Ventura, Anouk Becker qu'elle conserve sont celles de Falbalas (194/1945). Scénario Serge Reggiani, Claude Dauphin, Raymond Bussières, Gaston Modes, Roland Aimée, Lilli Palmer. Judith Manse. centre (comme extrême tle centre de gravité) qui manque t Maurice Auberge, Maurice Griffe, Jacques Bec- Lesaffre, , Loleh Belion. ses passions t femmes, Mâz et belPs ker. OpérateurNicolas Hayes. DécorsMax Doué. Montage: Marguerite Le Trou 11959). Scénario, adaptation t Jacques Becker, José Giovanni, Jean Aurel. voituro. Quand la mémoire flanche, Jacques Becker aujourd'hui au cinéma français. Marc Chevrie Renoir, Avec Raymond Roulleau, Jean Chevrier, Marc Doelnitz, Micheline Presle, Rue de l'Estrapade (195J). Scénario : Annette Wademant. Image Maurice Gri- Image Ghislain Cloquer, Montage Marguerite Renoir, Avec Raymond Meunier, gnon. Musique t Marguerite Monod et Georges Van Parys Montage NE. Renoir. Michel Constantin, Suite p. 8 4 5 Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés Rétrospective Jacques BECKER

DÉCEMBRE 14 h 16 h 18 h 20 h 22 h EDOUARD ET EDOUARD ET Mercredi 11 FALBALAS FALBALAS CAROLINE FALBALAS CAROLINE

20 h 15 RENDEZ-VOUS DE LES AVENTURES LES AVENTURES RENDEZ-VOUS DE LES AVENTURES Jeudi 12 D'ARSENE LUPIN D'ARSENE LUPIN JUILLET D'ARSENE LUPIN JUILLET 16h 30 ANTOINE ET ANTOINE ET Vendredi 13 ANTOINE ET ANTOINETTE ANTOINETTE ANTOINETTE ALI BABA ET LES 40 LE TROU ALI BABA ET LES 40 L'OR DU CRISTOBAL (en présence de , producteur VOLEURS LE TROU Samedi 14 VOLEURS du film) (a." la aaaeau, 22 h 15 16 h 15 18 h 15 de la MONTPARNASSE 19 MONTPARNASSE 19 EDOUARD ET Dimanche 15 MONTPARNASSE 19 CASQUE D'OR iriaanépaeia' CAROLINE TOUCHEZ PAS AU GRISBI TOUCHEZ PAS AU GRISBI DERNIER ATOUT DERNIER ATOUT DERNIER ATOUT (avec le concours de la Lundi 16 i".7.1`.î,Zersdraçaiissc, Cinémathèque française)

22 h 15 GOUPI MAINS ROUGES ANTOINE ET Mardi 17 GOUPI MAINS ROUGES GOUPI MAINS ROUGES ANTOINETTE GOUPI MAINS ROUGES

Mercredi 18 RUE DE L'ESTRAPADE RUE DE L'ESTRAPADE FALBALAS RUE DE L'ESTRAPADE FALBALAS

20 h 15 ANTOINE ET EDOUARD ET EDOUARD ET ANTOINE ET EDOUARD ET Jeudi 19 ANTOINETTE ANTOINETTE . CAROLINE CAROLINE CAROLINE 16 h 15 20 h 15 LES AVENTURES 'RENDEZ-VOUS DE RENDEZ-VOUS DE RENDEZ-VOUS DE Vendredi 20 LES AVENTURE JUILLET D'ARSENE LUPIN : JUILLET D'ARSENE LUPIN JUILLET CASQUE D'OR Samedi 21 LE TROU LE TROU (avec le concours de la LE TROU LE TROU Cinémathèque fraiMaisa)

Dimanche 22 DERNIER ATOUT GOUPI MAINS ROUGES DERNIER ATOUT GOUPI MAINS ROUGES DERNIER ATOUT

ALI BABA ET LES 40 ALI BABA ET LES 40 AU BABA ET LES 40 FALBALAS FALBALAS Lundi 23 VOLEURS VOLEURS VOLEURS

18 h 15 20 h 15 RENDEZ-VOUS DE MONTPARNASSE 19 Mardi 24 RUE DE L'ESTRAPADE JUILLET MONTPARNASSE 19 RUE DE L'ESTRAPADE

DECEMBRE DECEMBRE SEMAINE Robert FRANK

CONVERSATION IN VERMONT. DES CAHIERS MERCREDI 11 LIFE DANCES ON PULL MY DAISY

MERCREDI 11 DIE NACHT (Pr partie) SYBERBERG JEUDI 12 ME AND MY BROTHER 20 h 30 ABOUT ME. A MUSICAL JEUDI 12 DIE NACHT (2ème partie) SYBERBERG VENDREDI 13 20 h 30 ENERGY AND HOW TO GET IT CONVERSATION IN VERMONT SAMEDI 14 L'HISTOIRE OFFICIELLE PUENZO SAMEDI 14 20 h 30 LIFE DANCES ON PULL MY DAISY

DIMANCHE 15LES DESTINS DE RUIZ DIMANCHE 15 ME AND MY BROTHER 18 h MANOEL LUNDI 16 CONVERSATION IN VERMONT SIGNE RENART suivi SOUTTER LUNDI 16 20 h 30 d'un débat avec M. Soutter LIFE DANCES ON PULL MY DAISY ABOUT ME. A MUSICAL MARDI 17 LA FEMME SANS OMBRE PHILIPPON MARDI 17 20 h 30 ENERGY AND HOW TO GET IT CONVERSATION IN VERMONT IL ETAIT UNE FOIS TREILHOU LA TELE MERCREDI 18 LIFE DANCES ON PULL MY DAISY

MERCREDI 18 LA MAIN DANS THOME JEUDI 19 ME AND MY BROTHER 20 h 30 L'OMBRE ABOUT ME. A MUSICAL JEUDI 19 HIMATSURI présenté par YANAGIMACHI 20 h 30 Nagisa Oshima et Serge Silberman VENDREDI 20 ENERGY AND HOW TO GET IT LE PLAN DE SES CONVERSATION IN VERMONT CO 22 h 30 YANAGIMACHI SAMEDI 21 LIFE DANCES ON PULL MY DAISY DIX NEUF ANS 11""» VENDREDI 20 SKOL1MOWSKI DIMANCHE 22 ME AND MY BROTHER 20 h 30 L1GHTSHIP CONVERSATION IN VERMONT SAMEDI 21 MAINE OCEAN suivi ROZIER 20 h 30 d'un débat avec J. Rozier LUNDI 23 LIFE DANCES ON PULL MY DAISY ABOUT ME. A MUSICAL DIMANCHE 22LE MEDECIN DE DIOP MARDI 24 18 h GAFIRE ENERGY AND HOW TO GET IT

Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés Jacques Becker (suite) films. Pour Dernier Atout, nous plus difficile, c'était le visionnement avons discuté à partir du scénario, des rushes. «On faisait ça chaque tantôt chez lui, tantôt chez moi soir après le tournase. dtu'auceyaitao i/ reste l'homme avec ses dominantes, autour do projets. Je lui ai présenté premier rang, devant tout le monde. tant pis si I. contours sont flous. tous les décors (17 ou 18 en tout) Quand c'était fini, il se retournait en «Chez Becker, le sujet partait de dam l'ordre du tournage, et avant de se levant de son fauteuil. Et la diere !M'Yeu, Il n'était pas directif, reine préparer les plans, tous les décors bution commençait: "Je ne comprends s'il savait fies bien ce qu'il voulait. étaieet vus en image, avec les angles pas, pourquoi cette lumière, pour- Il donnait plutôt des idées, par un de prise de vue, les plans, les éléva- quoi tel amour..." Ça n'était pas dit mot, par un geste, et il exploitait lime. On a tourné aux studios méchamment mais d effectuait tom aussi les défauts et les manques du Francur.» A chaque fois, le thème Jours une analyse complète de ce Robert FRANK comédien. »Curieux paradoxe en du film, le milieu dans lequel évo- qu'on venait de visionner.» effet. D'un côté des dialogues écrits luent les personnages, sont étudiés Séchas n'a pas seulement été le à l'avance, figés dans leur écriture d'me manière quasi ethnologique. chef-op' de Becker. Il a aussi servi Je le suis. Je me demande ce qui va comme ces décors et ces éclairages, «Pour Falbalas, qui se passait dam d'inspiration pour Rendez-vous de arriver... une lourde machinerie dont on ne les milieux de la mode j'ai fait une juillet. «L'histoire de 10)005e Keep Busy ... Jamais plus d'exotisme. quinzaine de maisons de couture peut modifier l'Ore, maniée avec cinéaste sorti de l'IDHEC guises va 1955. Je traverse les États. Pendant un poo voir l'ambiance, connaître latte précision, soucis du détail. De l'autre tourner un film en Afrique, c'était an. 500 rouleaux de film. Je vais dans ce goüt pour « l'essentiel du superflu» des ateliers, des tiles mains, obser- en fait mon histoire, que Mrai,,n, lesbureauxdeposte, /es ver l'affolement des présentations, Wool- disait Truffaut, qui lui faisait pré- lui avait raconté. 010 repris égale- worths, les magasins à 10 cents, les férer l'anecdote à l'histoire. des défilés... Il voulait que les ment le sole du père, du mien, qui gares routières. Je dors dans des petits «Dans Rue de l'Estrapade, il n'y a costumes soient justes non seulement était prof de Lettres. A partir de la, hôtelspas pour les comédiens mais aussi pour chers. Vers 7 heures du rien et c'est le plus réussi», estime d a construit son histoire avec pour matin, je vais au bar du coin. Micheline Presle, «le détail est chez la figuration. On avait recruté do thème la rencontre de jeun. de gens du mut Pares, des mannequins, Je travaille tout le temps. Je park peu. lui d'une importance extrême, le initieux différents, l'élaboration d'un J'essaie de ne pas être vu. scénario était secondaire. Lofait Hermès nota a donné un coup de projet, ceux qui partent, ceux qui main pour faire les vitrines, Mr Un jour dans l'Arizona,lesflics c'était les Poutres, Pm du c17b79 rotent.» Becker, /e «pilleur m'arrêtent. et Mme Rochas étaient associés d'auteur.» d'histoires» savait avant tout « Qu'est-ce que vous faites a ? au projet.» Les décors de Falbalas observer. Micherme Presle, la Micheline de furent réalisés a Joinville et à suis un boursier Guggenheim. Falbalas, admirable. Francceur, le tournage dura trois Edmond Séchan, chef-opérateur C'est qui, Guggenheim ?...» mois (c'était à la veille de la Libéra- des Aventures d'Assène Lupin. l'aipassétroisjours enprison. tion et les coupures de courant L'angoisse. interrompaient souvent les tournages). Une autre fois dans le Sud, un tope Dernier Atout avait été tourné en arrive avec un grand chapeau. Même Gérard (jury question. 7 semaines, mais avec pas moins de Roland Lesaffre Je dis «Je regarde, je deux mois de préparation. Repérages, voyage dans lepays."IIsort une Le petit dragueur grosse montre de sa pocher me dit elaboration des décors mais aussi Mes souliers, du métro travail sur la lumière, tout était « Je suis le Sherif, je vous dorme une étudié bien avant le tournage. «Il c'est du Becker heure pour quitter la villeI, On croit Pour Gérard Oury, les années faisait très attention à la lumière, que ça n'arrive qu'au cinéma. Becker sont ce leu d'un difficile mais une fois le tournage commencé, Roland Lesaffre est un curieux 1958. Delpire retour. Après 5 ans d'arrêt forcé publie«Ler on ne changeait plus les choses.» personnage. Ce second rôle du cinéma Américains».Les jusqu'à la Libération, il repart à la critiquessont Lorsque Max Douy avait fini sa français est cabotin et en même mauvaises. Sinistre, ce livre, perveG, recherche de sites. «J'étais en état de pan de travail, il observait Becker temps s'en moque. Il vous inonde de anti-emérirein. Je ne suis pas blessé, demande, j'avais 14 ans, as étaient directeur d'acteurs t «ô les laissait sa biographie, vous éblouit parie tous pl», amis, parmi euxy avait Mutôt déçu, mais heureux que le d'abord faim, comme Renoir. fi brillant de ses chaussures et le clin- - des stars. Mais je retrouvais des gens travail soit préservé. C'était ce que je disait, "c'est bien, c'est très bien", quant des coloris de sa cravate, Pouvais espérer de mieux, que le livre de ma première jeunesse : Renoir, il attendait un Peu et rajouta,, pour mieux s'effacer au cours de ami de ma mère, Pierre Braimbergo, sorte. .et était très psychologue l'anecdote, parler des autres, de 1960. Une décision Giraudoux, Jouvet... C'est Raymond et en même temps inquisiteur, il l'autre, Becker. Casque dGr est Il dit souvent t «C'est merveillesa.q d'être vivant, non ?». Dans je mes mon Rouleau qui major, rencontrer Leica dans un placard. Assez do déshabillait les gens du regard. l'unique film de Becker dans lequel ses lettres, il parle souvent du temps qu'il fait, de la neige qui Becker. Il avait un projeta l'époque, Quand un acteur en faisait trop, il il joua avant de retrouver Carné et tombe, de l'océan qui bleuit, du bois qu'il faut couper, de son guetter, de chasser, d'attraper parfois Le petit Dagrello, l'histoire d'un /'essence de ce qui est noir, doua qui disait, "on n'.t plus au cours Simon de tourner avec Grémillon, Cayatte, chien. Jamais de photographie. Jamais de cinéma. homme et d'un enfant. Le film ne ici", et il avait exactement les mêmes Hitchcock, Guitry, Franju et même est blanc, de savoir où est le Bon Dieu. Je fais des films. Maintenant je parle s'est pas fait. Finalement j'ai cote intonations que Renoir. Il en avait Kurosawa. Mais Lesaffre, m 52, Robert Frank est un mythe. La photographie a les siens. Petit rôle, dans Antoine et Antoinete. copié jusqu'au bégaiement.» c'était le garçon de café de «L 'Ange Comme tous les autres arts,elle a ses moments-clé et ses aux gens qui bougent dans mon viseur. Je devais aborder Claire Maffér Gabriel ». en a gardé l'accent. hommes-phares. Frank est l'un de ceux-là. Pas simp/e et pas spécialement réussi. (Antoinette) dans le métro, je la Max Douy, un des grands décora- «Becker m'avait remarqué dans suisee, et elle m'envoyait balade,» Il est celui qui porta dans les années 50 un regard neuf, féroce 1969. Mary etmoi nous nom teurs du cinéma français, collabora Nous sommes tous d. assassins m séparons... la vie continue... Petit rôle, grande remontre avec un avec Becker pour Dernier atout au théâtre dam Barrabas IIIm'avait et tendre sur l'Amérique et les Américains. Mais i/ est surtout Hune comédien, Louis De Funès. Juné et moi nous partons vivre au bout et Falbalas. donné rendez-vous à Billancourt. Je celui qui fit éclater le témoignage objectif. Robert Frankne d'une route à Nova Scotia. Nous «Je me souviens d'une engueulade me mets sur mon 31 et j'arrive là- donne à voir que lui même à travers une réalité qui n'est mémorable entre Louis et Jacques à que le construisons une maison. Avec vue sur bo. Je regarde ses souliers. Du la mer. Je regarde Par la fenêtre. propos de jazz. Ils étaient tous deux croco 'Merde ! Moi qui portait des catalyseur de ses émotions. Son ceuvre n'est pasun discours, des passionnés, mais De Fanés aimait c'est un cri. Souvent. Longtemps. Les appareils Miennes a 3 F50. Il m'a expliqué restent dans le placard. J'attends. le Bebop alors que Becker ne limai' Edmond Séchan mon rôle, celui du traître de la Publié dans l'indifférence en 1958, son livre suries Américains que par le Neue-Orleans. Vingt ans bande, avec sensibilité, pas domina- est devenu un classique. Jugé triste ou pervers, voire subversif, 1974. Andrea meurt dans un accident plus lard, je tournai Le Corniaud. n L'épreuve teur, simple. Mao pointilleux aussi, d'avion à Tikel au Guatemala. Gérard Oury se souvient surtout c'était l'époque. Le lendenam je suis par la presse américaine d'alors, son importance n'a pourtant du talent de Becker pour «manipuler des rushes cessé de croître au fil des années. Car les photographes, bien 1975. Je travailleenCalifornie. allé voir le cosnenier, on a fait des J'enseigne. lune et moi nous nous les acteurs». «11 était comme Renoir, essais avec Tsana (Marcel Traounez), avant les critiques spécialisés et les conservateurs de musée, ont jouait de son bégaiement, de son Edmond Suc tac, chef-opérateur marions et puis nous revenons devant d'Arséne Lupin, a été un des pre- des photos en situation, dans les reconnu celui qui ne montre pas, mais qui se montre, celui dont e mer gelée. C'est merveilleux d'eue ocrent parie poo séduire, il était décors, es a duré hua jours. Ensuite gentil avertie«, les rosirais. déjeu- miers à se frotter a la cou/eur. Le Pceuvre n'est qu'une mosaïque d'auto-portraits. vivant, non ? Becker m'a demandé d'observe- le Je fais ner, toges ne trempée-hait pas de Ballon Rouge, puis Arne Lupin, En 1960, il décide de ne plus photographier l film. Des gens qui vivent, deuxième film en couleur de Becker travail des garçons de café. Je lutai il a36 ans. Il dit qui à peine survive., sur une île dans pousser parfois quelques beaux coups proposé de faire un stage chez Ma- Mmes Ali-Baba), tourné en 56. Une qu'il ne veut plus guetter, chasser, pourchasser, que la véritéest des baraques. L'hiver arrive. de gueule. Mais ce que je retiens le nière, à AdonMartre, pendant dere ailleurs. Il veut faire des films. plus, c'est l'univers de Becker, époque Mi l'on était machino de père Il veut parler aux gens qui Le gardien du phare tout seul, tout en en fils, quand Séchan s'appelait jour, Il était emballe Dans le haut de l'île, me parle du temps qu'il intôniste, et son sens de l'observa- bistrot, y'avait que le patron qui bougent dans son viseur, il veut organiser l'espace et letemps. non. » Trotty. «Becker m'a contacte alors Il tourne Pull my Daisy. S'il n'avait fait et me dit comment c'était avant. qu'il renouvelait complètement son savait que j'allais faire du cinéma. que cette vertu, son Ma mère a gardé /es photos que, des Un vieux con de garçon de café, Gérard Oury, réalisateur, était équipe. Il voulait des gens phis premier film serait le seul exemple du glissement de l'image fixe à 25 ans de métier, m'envoyait toujours fois, je laissais derrière moi. Merci â comédien dans de nombreux Mme jeunes, pour changer niais aussi pour l'image animée. Sur un texte au lyrisme haletant de Jack elle pour avoir cru en moi quand H ne chercher de la glace à la cave pour français des années 50, et dans relie« les dirige, C'était un homme Kerouac, les photographies de Robert Frankse muent en plans- faisais que commencer. Amine et Antoinette. impressionnant et impulsif. »Les me piquer mes pourboires. Et pue rlovsky on a tourné. PI» avait Reggiani, séquences, les drapeaux se mettent à flotter, les 1977.« Lite Mates on... n. Un film sur contraintes de la couleur furent, ses P0100000820 Simon, Madame Signoret, 00e passentets'intallent dans le cadre selon une composition Andrea e sur Dany Seymour. Triste débuts, encore Plia ahreigna.er che Chaiken de savoir qu'i/s ne reviendront pas et celles du noir et blanc. «Les films serrait la main à tout le monde, rigoureuse et pourtant toujours à la limite du déséquilibre. étaienttrès peu semibles, itfaltait comme Gabin ». Entre Becker et que je n'entendrai plus jamais leur Max Douy Lesaffre, au-dela du cinéma, c'est Une dizaine de courts métrages, deux longs métrages.Des vOin. donc pour oéer l'intensité de lumière films qui sont peu montrés aux Etats-Llnis;qui restent suffisante des batteries de projecteurs une passion bassement prosaique qui inconnus 1983. 2 octobre. 00 ,001005 de Zurich. Rien ne s'est nouée de 10 kg.» Composas, ave ees louait des belles partout ai/leurs. Robert Frank est à ce point hors des circuits J'étais a l'enterrement de ma mére. pompes. s'improvisait contraintes, Becker était, selon qu'il ne profite même pas du mouvement underground. Ce matis, j'ai rendu visite à Pablo. Al « Après le tournage, on se ren- Il fait Séchas, un cinéaste «,e.ciel.00, «li des films au hasard de ses humeurs, de ses envies, deses Bronx State Flohntal. Mon dernier Max Douy ce resté art n co n di tion ne recherchait pas des plans ou des contre sur le Cham de Mes, Becker allait chez son bottier. On rencontres, des subventions qu'on lui donne. Les films d'un film, n This sone for YOU, Jack » est solda studio. Ce chef-décorateur, terminé. déplacements savants d'acteurs, mais boit un caf, je lui reparle de ses quia débuté â l'âge de 13 ans, a plutôt à recréer un sentiment de homme libre de toute contrainte, qui vit dorien dansune maison chaussures en crocs, "croco Singa- Depuis 1972, dans les temps morts que construit les décors d'un film qui naturel tout en maîtrisant très bien isolée de Nouvelle Ecosse ou dans un atelier du Bowery. 6 films de Robert FRANK R.F. pour" il me dit, et aussi de ses Des me laissent mes films, ou mes projets dure depuis 65 ans, La Bête Humaine, lâmage. De même, pour les décors, films qui parlent de lui et de ses amis, du souveniret du temps qui Conversation In Vermont: 30 mn, noir et blanc, V.O/NSTF. avec une douzaine de locos de tailles bottines à talon haut, toutes jaunes. par R.F. de films, je photographH. il supprimait le ponde décor qui Je lui raconte que les souliers pour passe, de sa fille morte dans un accident d'avion, de son fils Life Dances On30 mn, noir et blanc Cl couleur, V.O/NSTF. En noir ou en couleurs. Quelquefois difféommq French Corea, où il a n'apparaissait pas dans le Pen Pour moi, ça comptait, parce que j'axais l'hôpital. Dec films d'un chaleureux désespoir. Des films Pull My Daey 30 mn, noir et blanc. 0.0/STF, avec Delphine SEYRIG. 1924. J'ai oral/di à Zurich. J'y suis j'assemble plusieurs images en une reconstitué la place Blanche elle pouvoir bouger la caméra phis facile- tournés Ces trois films sont progammés ensemble les mercredi 15 décembre, samedi 14, Moulin Rouge, Macao l'Enfer du ciré Ms bottes des nazis quand bora, taillés dans le vif de l'émotion. même né le 9 novembre. seule. lods mes espoirs, mos peu ment, taire des travellings trans- lundi 16, mercredi 18, samedi 21 et lundi 23, à 14 h, IRE, 18 h, 20 h et 22 h. d'espoir, mes joies. Quand je peux, j'y Jeu, La Traversée de Parix.. 11 a fait versaux.» J'étais prisonnier, et ale fin de la Avec Rudy Wiirlitzer, il prépare un long métrage.Tom Waits 1959. Jeparspour mets un peu d'Immola-. Je détruis ce son premier files comme chef-décora- Séchas se souvient lui aussi d'une guerre, j'ai mis mes copains en joue Me And My Brother. : I h 30, noir et. blanc et couleur. V.O/NSTF. Les jeudi 12 l'Amérique. en jouera /e rôle principal. Il disposera d'un vrai Comment peut-on être Suisse? qu'il y a dc descriptif dans les photos teur chez Becker. De Dernier Atout des caractéristiques de Becker Pan« qu'ils obligeaient des Japs budget. décembre, dimanche 15, jeudi 19 et dimanche 2214 h, 16 h, 18 h, 20 h et 22 h. (42) Falbalas (44-45), l'anden faire autant. Becker m'a emmené Avec le Centre National de la Photographie, ilprépare une pour montrer comment je v.s, moi. l'obsession du détail. «Sa référence, About Me A Musical 40 mn, ruine blanc, V.0 505F 1954. Marié à New York.Elle Quand les négatifs ne sont pas encore Hève de Tramer a été séduisparts racon- chez son Douer. J'y vais Mujours. exposition. Sa première rétrospective. Pour /e mois c'était La Grande Illusion. de mars. Frgy And How To Ge: 16 mn, noir e blanc, V.O/NSTF. s'appelle Mary. Dem enfants. Pablo fixés, H gratte des motu: soupe, force, cinéaste, indéniablement. Mais ourle Ales souliers aujourd'hui, c'est du Photogramme de Me and ml broder tait toujours l'artedote d'Eric Von Rocker,» Ilfait à nouveau des photographies. Avant de fixer les Ces deux fi/ms sont programmés ensemble les vendredi 13 décembre, mardi 17, et Andrea. confiance aveugle... même Becker que Gélin ou Truffaut. Stroheim qui exigeait une paire de (CNP) négatifs, il gratte souvent des motst Espoir, Love, Confiance vendredi 30 et mardi 24 à 14 h, 16 h, 18 h, 20 h et 22 h. Quelquesmois auPérou. J'aime J'essaie d'être honnete. Parfois, c'est Chez cet apôtre du décor reconstitué, gants blancs neufs chaque prise Roland Lesaffre, comédien, joue regarder les choses les plus banales. aveugle, be happy ou keep busy. Des mots simples. Le V.O/NSTF = Version originale non sous-titrée. trop triste.Maintenant,c'est lundi Becker est avant tout l'homme de la pour qu'on puisse cuira chaque fois dans Casque d'Or le gareosnerveur Les choses qui bouge.. précision ride la préparation. «Rien la gêne qu'il avait pour les enfiler. programme d'un écorché vif qui voudrait se persuader qu'il V.O/STF = Version originale sousditrée. dans le monde. Le début de l'après- du café «l'Ange Gabriel, a Un peu comme undétective.Je midi. June construit une forge. ne s'improvisait, c'était un homme Cette précision est une qualité qui se trouvé le calme. Il n'est pas dupe. Qui le serait ? regarde un homme dont le visage ou la préc-is, il préparait beaucoup ses Il faut toujours garder un fer au feu, fait rare aujourd'hui.» L'épreuve la Propos recueillis,' E Sabouraud Robert Delpire choisis par Robert FRANK façon de marcher m'intéressent. mon frère... 8 9

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L CAIIIEWn SEMAINE DES CAHIERS E DIJ

DIE NACHT. Réalisation Hans Mx -comme des paroles qui rte se couchent Commencé sous la dictature militaire Hermeline,l'entraîneuse.Les deux demande sur quoi ils reposent sinon à gen Syberberg. Scénario H J. Syber- jamais. L'Amérique aussi, un jour, (après que Luis Pues»» .t vu plu- font la paire et décident d'aller voir.rvir d'occultes projets), bafoué dans LE PLAN DE SES DIX-NEUF ANS. ce»» is the Best Revenge), beau jeune génial Yv. Afonso). Les deux contrô- S berg sur des textes de Hôlderlin. Iéna- sera dans lapasse.» sieurs de ses projets censurés) et ter- ailleurs, de monter leur propre caba- le plus gros de l'appareil à représenta- Masaru, un jeune de Page qu'indique homme blond, au s.il de la maturité,leurs, l'avocate et le marin poursui- gesXavier Schwarzenbrtger. Musi- Voilà la nuit dont il est question, la miné après la chute de cellemi, re, en pleine campagne. Renart Couve tion qu'est la télévision, voici la soi- le titre du film, distribue tous les poursuivi par la police à cause d'unevront leurs aventures cocasses et que 13ach. Avec Edith Clever nôtre, quia déjà commencé e dont taire officielle affronte un grave et fort une combine en se faisant s sponsori- disant Frame profonde dont nous pré- matins lejournal aux abonnés dumauvaise action, embarqué par son narrables à l'île d'Yeu, d'un café de la ONT PUBLIÉ Durée 611 personne n'a vu le crépuscule, «Nuit sujetcomment l'Histoire, telle que ser» par un industriel du biscuit dont tendons faire la mousse. quartier où il vit. Il travaille pour /e père sur le lightship. Closi fait égale- marine (repère des amis de Petitgars) à infinie quitoutembrasse.Nuitl'enseigne de façon trèsorthodoxe la femme, nymphomane, en pince Pauvre de nous ! Que faisons-nous de compte d'un patron, en compagnie ment référence aux années cinquante, une fête brésilienne. L'épisode dans d'extase,verse en nous l'oubli de Alicia,lepersonnage primipal pour Renart. Le jour d'ouverture, nos racines ? » d'autresjeunes,parmilesquelsle c'estlepersonnage magistralement lequel le contrôleur Men»» rentre de vivrey. film, va être sérieusement mise en Hermeline tient la caisse et s'occupe de Marie-Claude Treilhou cinéaste privilégie Konno, plus âgé, interprété par Robert Duv.1, Cas- l'île d'Yeu en empruntant plusieurs «Ainsi parlait la nuit en se penchant question par une autre histoire, celle servir les clients tandis que Renart, marginal ayant déjà un pied da»a la oar, dont le costume, le te», l'attitude bateaux successifs (du plus grand au JEANLUC GODARD PAR JEAN-LUC pleine de honte sur elle-même». que va vivre Alicia du jour où le doute l'artiste, joue de divers instruments Mardi 17 octobre 20 h 30 délinquance,enquelquesotte un font penser à .s gangsters du cinéma plus petit) est a lui seul à l'image du PAR JEANLUC GODARD Olivier Segnret va s'introduire dans son esprit : et si sa d'où sortent tous les bruits d'oiseaux «raté». C'est le personnage de Maria, américain passé (on pense bien sûr à cinéma de Roziervertigineux daot la (extrait de iiLibération») propre fille adoptive était une enfant imaginables. Renart se prend à jouer Parnie de Konno qui me fait penser à Key Largo de Huston). Mais le film dérive. 35 ans de cinéma -Ecrits biographiques en images. Scénarios' de « disparue » ? Loin de la froideur les petits entrepreneurs de spectacle, ce une .thétique néo-réaliste. Maria est n'abuse pas trop des conventions du Entretiens 480 photos - 640 pages Mercredi 11et jeudi12 décembre manichéenne du film à thèse, le film de qui irrite son ancien patron, lui-même une pauvre »mm» blessée, au cceur genre et se caractérise au contraire par Samedi 21 décembre 20h 30 en pré. Broché (jusqu'au 31/1"2/ 85) 195,00 Frs 20 h 30 ellene une très grande liberté de mise en Luis Puenzo suit pas à pas le lent che- aL15 ordres d'un industriel puissant qui vitque grâceau peu sence du realisateur. Broché (prix définie min d'une femme vers la véritéil y a lui ordonne de faire revenir Renart sur d'amour prodigué par Konno et au scène, et par sa modernité. C'est une 225,00 là un vrai cinéaste à découvrir. sa décision, conte que coûte, vusmpris LA MAIN DANS L'OMBRE corps elle traîne la jambe rade« aventure avant tout morale, un double Relié pleine toile sous jaquette couleur 280,00 Feu envoyant à ses trousses un tueur (SYSTEM OHM' SCHATTEN). s'est brisée en tentant de se suicider en conflit psychologique, qui intéresse Réalisation : Rudolf Thome. Image se jetant par la fenêtre. Konno et elle Skolimowski. D'une partcelui Samedi 14 décembre 20 h 30 tota.ment improbab..Celui-ci qui ALBUM DE TOURNAGES DE C. DITYVON Die Nacht, c'est te di.ogue entre devient pote avec Renar, mais finiraMartin Schaefer. MusiquesLaurie essaie. de se construire un petit bon- oppose le groupe de matelots dirigé» quelquesgrandesâmes (Wagner, par le trahir. C'est une histoire rigou- Anderson, Dollar brand, Die Wikinger. heur de pauvres, dans un univers de par le Capitaine Miller-Brandauer aux Le regard d'un photographe en prise directe avec le tournage Nietzsche, Kleist,Novalis,Céline, L'HISTOIRE OFFICIELLE. reusem.t inénarrable, à la fois très Avec Bruno Ganz, Dominique Laff in, misère morale et matérielle. Maseru trois truands, menés par Duval!, repê- d'un film. Goethe, Platon) et nous,fils de la Réalisation :Luis Puenzo. Image suisse (filmée « clean », on passe fuite- Hans Zischler. est rem« de haine, de révolte, il va chés d'un naufrage par le lightship, Le MEDEC/N DE GAIIIRE. 60 photos sur 10 cineastes au travail saille Europe, établi à travers le plusFelix Monti. Avec Hector Alterio, ment de s hile à la campagne) et lou- chez (ui une graine de fascisme, il hait poursuivis par la police et qui vont Réalisation :Mustapha Diop. Avec transcendental des médiumsEdith Norme Aleandro. I h 52. chant du côté du thriller américain, Maria, l'amie de Konno parce qu'il prendre la direction des affaires, enSidiki Bakaba, Merlin N'Diagne, Fifi (Chabrol, Demy, Doillon, Mocky, Oliveira, Pialat, Rozier, Clever,phénoménale,exténuée vers Scorsese ou Cassavetes, ce qui pense qu'elle entraîne son ami vers le détournant le bateau de sa mission. Daia Kouyate. Ruiz, Salanas, Techiné) d'ivresse, actrice unique qui évolue sur LES DESTINS 0E MANOEL. Réalisation : dol»»»» fi« en perpétuel déséquili- mal, le vol. Diantre part, le conflit sous-jacent, 96 pages- Broché 90,00 Fus un carré d'or sévèrement /imité au RaoulRuiz. Image : filmé en pointillé, oppose» écho par la Acacio de A/meida. MusiqueJorge bre, nraf, qui cache en fait une vraie Le filmde Yanagimachi jetteun cur d'un théâtre Dec en ruines. Par pudeur des senrtments. voixoff du narrateur,Me», qui sa bouche, ses yeux, son corps et ses Arriagada. Avec Me lin Poupaud, regard froid sur ce personnage assez DÉCADRAGES DE P. BONITZER Ruben de limitas, Marco Paulo Frei oPPose périe et fils, sur la question du mainss'exprimentlesfantômes antipathique qu'est Masaru, mais il le courage et de la responsabilité. Ce recueil essaie de mettre à jotp une relation secrète entre géniaux et notre civilisation, Lundi 16 decembre 20 h 30 en pré- suit pas à pas dans sa révolie anar- magnifique dont ils chantent la mort. sence du réalisateur. chiste et haineuse contre les humains et cinéma et peinture Seule exception à l'identité euro- les animauxet l'intelligence du film Vendredi 20 décembre 20 h 30 120 pages - Broché 65,00 frs péenne, un discours du chef indien vient de ce que cette révolte ne consiste Seattle, monument de douleur pro- jamais en un discours avec lequel le LE LIVRE DE RAN noncé devant le congrès américain au spectateur pourrait établir un dialo- siécie dernier «Mes paroles sont Un analystc-programmateur (Falier, gue. Non, l'attitude et la morale du PAR B. RAISON Bruno lisons), une jeune comédienne jeune Masaru ne provoquent que ter- Ce livre, en suivant le film à chaque étape de sa réalisation, - LA FEMME SANS OMBRE ours joué dans La Femme qui pleure reur chez le spectateur. A côté de cette ReatOationAlain Philippe. Image : (« leu bin La Femme qui pleure» terreur, il ne nous reste plus qu'a aPer est un regard à l'intérieur du film. Les principaux collabora- MAINE OCÉAN. Réalisation CarolineChampetier.AvecJean- Julie,DominiqueLaffin)etson trouver la grâce du côté de pauvres Jac- teurs, les cos»od 011101 Kurosawa lui-même dans un entretien Bernard «riflard, Marianne Lhorr, étrange ami Melo (Hans Zischler). A amours de Konno et Maria. quesRozier.Image: Acaciode Médit racontent mille détails de cette grande aventure cinéma- Héléne Lapiower. 26 mn. eux trois,ilsmettent au point un Almeida. MontageJacques Rozier, Martine Brun. Avec Bernard Menez. tographique LUE système qui leur permettra de dévaliser Jeudi IP décembre 22 h 30 les comptes informatisé, d'une ban- Luis Rego, Yves Alonso, Lydie Fel& Coédition CAHIERS DU CINÉNIA. SEUIL On voit moins un film qu'on ne s'en RoseMarie Gomes. souvient. Les films de Raoul Ruiz plus que. un policier ? Non, un suspens Dans unvillaged'Afrique,un 160 pages toutes en couleur - Broché encore ser.oce que parla dans le trio, qui piège qui ? médecinfraîchement diplomése (jusqu'au 31 '12,8,) 149,00 Frs DES AMOURS vitesse vertigineuse 1 laquelle ilsse heurte aux pratiques d'un guérisseur. (prix définitif) 165.00 Frs succèdent etparticulièrement ces Mercredi 18 décembre 20 h 30 Ce pourrait être un de ces films à Destins de Manoel Mont le titre précé- «sujet» auxquelsles TV africaines dent, le titre berlinois, combien plus THE LIGHTSHIP (Le bateau- nous ont habitués, mais les fonction- COMME UNE AUTOBIOGRAPHIE Seau et plus juste, était Manoel dans phare) de Jerzy Skolimowski (USA, naires du Ministère de la Santé (qui PAR A. KUROSAWA Inle des merveilles): on l'a vu, comme 1985), avec Robert Duval!, Klaus semblent tout droit sortis de Beckett), un film de une embellie « milieu du su« can- Maria Brand«, Tom Bower, le guérisseur-sorcier (Sidiki Bakaba, La Sie du grand cinéaste japonais depuis son enfance, ses nois,dosas» état d'hypnose sinon de Robert Costanza Michae) Lyndon. déjà remarqué dans Combat de Nègres années de formation jusqu'à Rashomon. demi-sommeil, pour tout dire e de chiens de Bernard -Marie Koltes FilmogriohM complète Paulo ROCHA d'enchantement, au sens fort (magi- Un cinéaste met en scène sa propre HIMATSURI. Réalisation Mitsuo a. Amandiers) et /es trucages de que, médiumnique) du m., qu'il était fuite, professionnelle,personnelle... Yanagimachi. Image Masaki Mustapha Diop ont vite fait de bas.- TraductionMichel Chion seul apte à susciter et qui en fait l'un L'élégance discrète du f Binage, cette Tamura. Avec Kinya Kitaoji, Kiwako ler le film dans la magie. Coédition CAHIERS DU CINÉMA ,SEUIL des deux ou trois plus beaux fi/ms vus lenteinfusion nocturne, climat de Taichi, Ryota Nakamoto. 2 h. Maine Océan, c'est le titre du dernier 224 pages - (pages photos - Broche départ, de transmission, er de mélan- 89,00 Frs durant le Festival. Il y a donc une Be. D'un côté la mer er film de Jacques Rozier. C'en aussi le Dimanche 22 décembre III» Ma.C. colie, Vient buter sur la clarté frontale rtom du train dans lequel officient duplan-confessiond'Hélène I»» pêcheurs, de l'autel» montagne et Sortie Dimanche 15 décembre 18h I»»bûcherons (dontfaitpartiele deux drôles de contrôleurs (Luis gogo Lapis., son apparition lumineuse héros.175 su». qui abat les arbres et et Bernard Menez). Ils y rencontieront Ces notes ont été rédigées par Philippe DiSpOrnides en librairie capturée par l'autre chiées., celM du une jeune avocate chargée de défendre Arnaud, Ma. Chevrie, Printemps 1986 film, invisible, qui a disparu. chasse les anima.). Cest l'arrivée Hervé Le ou d'une jeune femme venue par la mer la cause perdue du marin Perit- Roux, Alain Philippon, Serge Tou- aux Cahiers du Cinéma dans cette société fermée surelle- gars, bon coeur mais mauvaise tête (le biana. Mmrdi 17 octobre 201e 30 même qui va déclencher le précipité de (9, Passage de la Boule Blanche Paris 12') la fiction, libérer tout un refoulé de Sélection Officielle rivalités, de désirs, de pulsions, de Un slightship a c'est un bateau-phare SIGNE RENART, de Michel croyancesenfouiesmaistoujours comme il en existait encore dates te» Cannes 1982 Soutier (Suisse-France, 1985), avec latentes. Toute la beauté du film est de années cinquante aux abords des cotes Remerciements Tom Novembre, Gerald Battis, se shuer surlafrange de l'hyper- américaines, dont /a fonction consis-Ciné:math.« Franç.. (13ernard LATARJET, Michel DAVID, Bernard MAR- Françoise Dupertuis, Nader Farman, réalisme le plus exempt de natura- tait à envoyer des messages aux «vires TINAND) ;Cinémathèque de Toulouse (JearaPaul GORCE) ;Pierre PRO. OFFRE D'ABONNEMENT D'ESSAI Bis Gay, Marka Lehmann. IL ÉTAIT UNE FOIS LA TÉLÉ. lisme, à la 1015 11e» précis sur les faits croisant dans les parag., en ms de VERTMaurice BESSY (16.dis) ; Archivm du film (Mme SCHMITT), Centre Réalisation : Marie-Claude Treilhou, es gais es quotidiens, sur le travail et mer agitée ou de brouillard. L'histoire National du Cinéma (MM. Jérôme CLEMENT, Alain AUCLA1RE, Jean -René 6 mois : 100,00 Frs ImageLionel Legros, Michel Sou- sur les rites, et très stylisé (sur les sons se déroule en 1955, par convention, MARCHAND, Christian ODDOS) ;M. ; Catherine SEN- ri«, San Yves Zlotrucka. Mon-et sur le filmage de la Nature, souvent souciréaliste(aujourd'hui,ces TIS et Robert DELPIRE (Centre National de la Photographie) ; M. CHAVAN- Vrai film sur la création littéraire, tageKhadicha Bariha. Prod. Délé-d'une beauté à couper le souffle, bien slightships »n'existentplus).Mais NES (Cinéphonic) ; M. HALLES' DES FONTAINES. gué : Claudine Bories. que frtsant parfois l'académisme), et celaestimportantàdouble titre, Pour les avant-premières superbe monstre dédié à l'Asie, du symbolisme te moins lourd d'inten- d'abord à cause de la référence 1 /a GAUMONT (Pierre -Ange LE PAUGAM), F0RUM-D1STRIBUTION (Claude- L'ILE DES AMOURS se nourrit tionssignifiantes.C'estlaforce dernière guerre mondiale, sans doute Eric P05 ROUX), Mme Hiroko GOVAERS, LES FILMS DU PASSAGE (Pao/o NOM d'Himalsuri :ne pas constituer de plus marquée dans le livre de Siegfried BRANCO), MK2 (Martin KARMITZ, Jean LABADIE, Fabienne VONNIER), PRÉNOM de la vie même de son auteur, schémas d'oppositions entre l'homme Lenz, d'où est tiré le film, qui con- PEMPHERIE PRODUCTION (Claudine BORIES), LES FILMS D'ICI (Yves et la nature, le progrés la pol/ution) et cerne le personnage du Capitaine Mil- JEANNEAU), LASA FILMS (Charles TESSON et Le« SAID). ADRESSE Paulo Roche". /es forces primitives, mais brasser tout ler, joué par Klaus-Maria Brande«, , Serge Daney ça symphoniquement en conservant le responsable du bateau. Il est censé VILLE aux choses (comme au fait divers) leur avoir eu un comportement trouble Edité par les Éditions de FE-mite-SARL au capital de 750030F RC 572183738. Code Postai Avec Signé Renart, Michel Soutter Ystèreet leurpart d'ombre (de durant cette période et il»» Porte Commission paritaire e 57650. Dépôt légal. Photocomposition, photogravure (Suisse) a pris un drôle de virage et cré), sans jamMs donner d'exprica- encore, quelques «né. Phis 1mb, la Genninal. Imprimé par PPI. Gérant de la SARL Éditions de l'Étoile :Serge Tou- nous prend agréablement à contre- marque de la honte. Quoique inno-biana. Directeur de la publication : Serge Daney. Distribution : DOPA Films pied. Tom Novembre, un acteur éton- Ma.C. centé, Miller doit combler un handicap Editions de l'Étoile. CAHIERS DU CINÉMA. 9, p.sage de la Boule Blanche, 75012 PARIS, té/. 43.43.92.20. A retourner accompagné de votre règlement aux nant, évidemment destiné au burles- Jeudi 19 décembre 20 h 30 moral ans yeux des»» fils, qui le per- 6, rue de l'Éc.ole de Médecine Paris 6' que, Issue homme de scène. 110551- «Mortifiée par les sondages. magasin çoit comme un lâche. Le fils, c'estMaquette Renée Koch Cahiers du Cinéma (9, Passage de la Boule blanche Tél. : 43.26.77.77 te la boîte qui l'emploie, son pa-d'accessoires aux faits divers, jouet Alex (Michaël Lyndon, te fils de Skoli- Documen.tion photoCatherine Frochen, avec la complicité de Marie Borel et 75012 PARIS). tron lui reprochant d'avoir engrosséd'indicesd'écoute (dont onse mowski, qu'on retrouve dans un rôle Catherine Ficat (Cinémathèque française). similaire à celui qu'il avait dans Suc- 10 II Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés 1985 SOIE deMoud Linder 18 septembre CHAPEAUDE L'HOMMEAU

23 octobre1985 DidierHaudepin ELSAELSA de de F. J.Ossang 6 novembre1985 DIVISIONSMORITURI L'AFFAIREDES

1985 20 novembre SECRET deLaurent Perrin PASSAGE

Décembre 1985 NAZARIN -eLuis Bunuel(réédition

8 janvier1986 de Oliveira DE SATINde Manoel LESOULIER Février 1986 de MitsuoYanagimachi LES FEUXD'HIMATSURI

Mars 1986 Marc 'o(réédition LESIDOLES de

Mars 1986 NUIT deJean-PierreLimosin GARDIENDE LA

1986 2' semestre Camille deCasabianca PEKINCENTRAL de 1986 2' semestre Assayas DESORDREd'Olivier

1986 2' semestre de VirginieThévenet JEUXD'ARTIFICES

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