SOMMAIRE

INTRODUCTION 2

I. PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE 3

1. Situation géographique et administrative 3

2. Contexte réglementaire 4

II. PRESENTATION DU PROJET 6

1. Description du projet 6

2. Enjeux du projet 14

III. ANALYSE REGLEMENTAIRE 15

1. Les servitudes d’utilité publique 15

2. Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal 16

IV. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ET INCIDENCES 17

1. Les enjeux de biodiversité 17

2. Les risques naturels 18

3. La gestion de la ressource en eau 20

4. La présence de sites et sols pollués 21

5. Les risques d’origine technologique 22

6. La gestion des déplacements 23

7. La gestion de l’énergie 25

8. La gestion des déchets 27

9. Contexte paysager et urbain 27

10. Contexte agricole 30

V. PIECE DU PLU MISE EN COMPATIBILITE 31

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INTRODUCTION

‹ Objet de la déclaration de projet

La commune de Pannes a pour objectif de réaménager son centre bourg avec l’aménagement d’un espace de services et de commerces. Dans ce cadre, elle a prévu de construire des bâtiments à l’emplacement du parking actuel et du plateau de sport en bordure de la RD 94. D’autre part, elle a également prévue de délocaliser ses ateliers municipaux. Ces terrains sont classées en zone UE pour les services et commerces et en zone A pour la délocalisation des ateliers municipaux. Ces deux zones ne permettent pas la réalisation de ces constructions. Il est donc nécessaire de reclasser ce terrain en zone UMB-L-d-H6, zone limitrophe du projet.

Conformément aux dispositions de l’article L. 300-6 du Code de l’Urbanisme, la déclaration de projet envisagée par la commune de Pannes relève de l’intérêt général puisque le réaménagement d’un centre bourg pour augmenter le nombre de services à destination de l’habitation est d’intérêt général.

‹ Rappel de la procédure

La déclaration de projet du PLU de Pannes a été lancée par délibération du conseil municipal en date du 5 juillet 2018.

Une réunion plénière regroupant les personnes publiques compétentes sur ce projet a été organisée le … pour présenter le projet et recueillir les avis des personnes publiques associées qui ont reçu le dossier avant la réunion.

La procédure ayant été lancée par la commune, le Préfet diligentera l’enquête publique.

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I. PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE

1. Situation géographique et administrative

L’Agglomération Montargoise Et rives du Loing est composée de 15 communes : Amilly, , Chalette-sur-Loing, Chevillon-sur-Huillard, Conflans-sur-Loing, , , , Mormant-sur-Vernisson, Pannes, , , Saint-Maurice-sur- Fessard, , . Elle est située à l’Est du département du et s’étend sur 23 120 hectares.

Au recensement de 2013 de l’INSEE, sa population totale s’élevait à 60 800 habitants. La variation annuelle entre 2008 et 2013 était de 0.3% et due principalement au solde naturel.

Enfin, l’Agglomération Montargoise Et rives du Loing fait partie du Schéma de Cohérence Territoriale du Montargois en Gâtinais approuvé le 1er juin 2017.

La commune de Pannes s’étend sur 2084 Hectares.

Source : www.geoportail.gouv.fr

Pannes situées à l’Ouest de l’Agglomération, comptait 3658 habitants en 2014 (INSEE, 2014) contre 3223 habitants en 2009 soit une augmentation de presque 13,5 % en 5 ans. Ce dynamisme est dû au solde migratoire toujours positif depuis 1968, mais également au solde naturel qui lui est resté également positif depuis 1968, même si les deux taux ont connu des périodes de fluctuation.

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Source : INSEE

2. Contexte réglementaire

Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal de l’AME a été prescrit le 24 mars 2005 et approuvé par délibération le 19 février 2009. Le PLUi couvre l’ensemble du territoire de la communauté d’agglomération dans sa configuration de l’époque, comprenant les communes d’Amilly, Cepoy, Châlette-sur-Loing, Conflans-sur-Loing, Corquilleroy, Montargis, Pannes, Paucourt, Villemandeur et Vimory.

Le PLUi actuellement en vigueur a fait l’objet des évolutions suivantes :

4/32 Procédure Acte Date Exécutoire le Approbation Délibération 09 -34 19 février 2009 25 avril 2009 Mise à jour Arrêté 09 -95 24 juin 2009 03 juillet 2009 Révision simplifiée Délibération 09 -145 02 septembre 2009 08 octobre 2009 Modification Délibération 10 -50 25 mars 2010 06 juin 2010 Modification simplifiée Délibération 10 -253 16 décembre 2010 05 février 2011 Révision simplifiée Délibération 11 -46 14 février 2011 08 avril 2011 Mise à jour Ar rêté 11 -105 13 octobre 2011 25 octobre 2011 Modification simplifiée Délibération 11 -212 17 novembre 2011 06 janvier 2012 Mise à jour Arrêté 12 -10 03 février 2012 06 mars 2012 Modification Délibérations 12 -108 et 24 mai 2012 et 27 jui llet 2012 12-161 21 juin 2012 Révision simplifiée Délibération 12 -226 15 novembre 2012 12 janvier 2013 Modification simplifiée Délibération 12 -227 15 novembre 2012 12 janvier 2013 Mise à jour Arrêté 12 -131 9 novembre 2012 4 déc embre 2012 Arrêté 12-146 10 décembre 2012 12 décembre 2012 (Rectificatif) Révision simplifiée Délibération 13 -216 2 septembre 2013 10 octobre 2013 Révision simplifiée Délibération 13 -215 2 septembre 2013 10 octobre 2013 Bilan triennal Délibération 13 -247 30 septembre 2013 15 octobre 2013 Modificat ion simplifiée Délibération 14 -76 19 février 2014 11 mars 2014 Révision allégée Délibération 15 -57 16 février 2015 20 avril 2015 Modification Délibération 15 -58 16 février 2015 20 avril 2015 Modification simplifiée Délibération 16 -186 30 juin 2016 12 ao ût 2016 Modification Arrêté 17 -192 29 mars 2018 28 juin 2018

Depuis le 1er Janvier 2013, l’AME compte cinq nouvelles communes : Chevillon-sur- Huillard, Lombreuil, Mormant-sur-Vernisson, Saint-Maurice-sur-Fessard et Solterre. Une révision générale a été prescrite par délibération le 20 novembre 2014.

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II. PRESENTATION DU PROJET

1. Description du projet

Le projet de la commune se situe au centre-bourg du territoire, en entrée Est.

Localisation du projet par rapport aux limites communales

Source : www.ign.fr

6/32 Localisation des projets par rapport au bourg de Pannes

Source : www.ign.fr

En effet, la commune de Pannes mène une réflexion d’aménagement d’ensemble de son centre-bourg afin de pouvoir y développer son offre en termes de services et de commerces. Dans ce cadre elle étudie les fonctionnalités liées aux équipements d’intérêt collectif et services publics. Elle souhaite notamment, sur une parcelle dont elle a la maîtrise foncière créer un musée autour de l’apiculture (« La maison des abeilles »), domaine d’activité historiquement présent sur la commune et déplacer les services techniques

7/32 dans son prolongement. Un jardin thématique, en lien avec le musée, constituera une zone tampon entre ces deux équipements (l’un culturel, l’autre fonctionnel).

Par ailleurs, entre la mairie et la salle des fêtes, la commune souhaite réaliser des bâtiments pour y implanter des commerces avec un stationnement plus aisé. En effet, les quelques commerces actuels, situés en face de l’école subissent de réels problèmes d’accessibilité.

En face de ce secteur, elle souhaite pouvoir regrouper un certain nombre de services : cabinet dentaire, maison médicale, mini-crèche, Maison d’Assistances Maternelles (MAM), esthéticienne, sophrologue etc… Le stationnement associé est également prévu.

Les parcelles concernées par les projets sont cadastrées ZT n°32, 393, ZE n°49 et ZD n°133, 144, 219, 315p, 316.

Localisation cadastrale

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La parcelle accueillant les services techniques est située le long de la ligne de chemin de fer neutralisée qui traverse la commune. Elle est aujourd’hui constituée d’une friche entretenue et reçoit d’ores et déjà des dépôts communaux. Le Nord de la parcelle est bordé pour partie par un lotissement actuel et un terrain non bâti qui a vocation à être construit à moyen terme.

Les parcelles accueillant les futures constructions à destination commerciale prendront place sur une partie de l’actuel parking du cimetière et de la mairie et en lieu et place des actuels locaux techniques de la commune. Ces parcelles sont donc largement anthropisées actuellement.

Localisation des projets sur photo aérienne

Source : www.geoportail.gouv.fr

Le projet de construction de la maison de la ruche et de l’abeille a déjà été soumis à autorisation. L’objectif est de conserver l’architecture actuelle et de venir insérer des volumes harmonieux connectés aux volumes actuels.

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Les locaux techniques et les futurs services commerciaux auront une architecture reprenant le vocabulaire architectural existant au sein du bourg environnant : pente à deux pans, façade pierre, utilisation du bois, zinc etc…

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2. Enjeux du projet

La commune souhaite développer son offre de service afin de conforter la position de son centre bourg et son dynamisme. Dans ce cadre, il a été constaté que les commerces actuels étaient difficilement accessibles de par les difficultés de stationnement. La commune a donc engagé le bureau d’études Tendre Vert afin d’étudier les possibilités de développement. Suite à cette étude, la commune a donc décidé de valoriser son foncier en déplaçant les services techniques, en démolissant les locaux actuels, permettant d’ouvrir un espace compris entre la salle des fêtes, la mairie et le cimetière pour réaliser des bâtiments qui accueilleront des commerces. Ils recevront le café, le boulanger et le fleuriste actuels ainsi que le coiffeur en espérant s’élargir vers d’autres commerces de proximité. Le stationnement mutualisé pour les commerces, la mairie et la salle des fêtes sera revus.

En face de ce secteur, de l’autre côté de la rue Marcel Donette, sur un terrain actuellement non bâti mais entretenu, la commune réalisera des constructions visant à accueillir un groupement de service : un cabinet dentaire, un groupement médical, une maison des assistantes maternelles, une micro-crèche, un centre de bien être avec esthéticienne, sophrologie etc… Les locaux qui accueillent actuellement la boulangerie et le fleuriste, de propriété communale, seront transformés en logement.

L’ensemble du projet fait l’objet d’un concours dont la commune est le maître d’ouvrage.

14 /32 III. ANALYSE REGLEMENTAIRE

1. Les servitudes d’utilité publique

Localisation des projets par rapport aux servitudes d’utilité publique

Source : www.ame.webville.fr

Monument Historique Le site du projet est concerné par la servitude AC1 « Monuments Historiques Classés ». Cette servitude concerne l’Eglise (situé en centre-bourg). Le site a été inscrit par arrêté du 27 octobre 1987.

Servitude – T1 Le projet est concerné par la servitude relative aux voies ferrées. Cependant, le projet n’aura aucune incidence sur cette voie neutralisée.

Servitude – I4 Le site n’est pas concerné par la servitude relative au voisinage d’une ligne aérienne ou souterraine.

Servitude – INT1 Le site du projet de local technique n’est pas concerné par la servitude liée au cimetière. En revanche, le projet de pôle commercial est concerné par cette servitude.

15 /32 2. Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal

La commune de Pannes est couverte par le PLUi de l’AME.

La parcelle concernée par les locaux techniques est actuellement classée en zone A, n’autorisant que les constructions liées et nécessaires à l’activité agricole.

Les parcelles concernées par le projet de pôle commercial sont situées en zone UE à vocation d’équipement uniquement. Les commerces y sont interdits.

La parcelle accueillant le pôle de service est située en zone UMB-L-d-H6 qui ne permet pas la possibilité d’un recul par rapport à l’alignement faible.

Localisation des projets par rapport au PLUi en vigueur

Source : www.ame.webville.fr

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IV. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ET INCIDENCES

1. Les enjeux de biodiversité

Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE)

La loi Grenelle 2 confie aux Régions, en co-pilotage avec l’État, l’élaboration d’une stratégie régionale trame verte et bleue (schéma régional de cohérence écologique : SRCE). Ce schéma identifie les grandes zones naturelles à préserver et les connexions à créer entre elles. Relier ces zones permet aux espèces qui les habitent de se déplacer, et ainsi, de résister aux agressions extérieures (routes, pollutions, bruit …).

Le SRCE de la Région Centre-Val-de-Loire a été adopté en janvier 2015.

Les données du SRCE sont utilisables au 1/100 000 ième .

Localisation du projet par rapport au SRCE en région Centre-Val-de-Loire

Source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr

D’après le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), le secteur n’est pas concerné par une sous-trame du SRCE.

Les zonages de protection et d’inventaire de la biodiversité

Natura 2000 Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelle qu’ils contiennent. La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable. La réglementation environnementale européenne repose essentiellement sur des sites désignés par chacun des états membres en application des européennes dites Directive

17 /32 « Oiseaux » (du 2 avril 1979) et Directive « Habitats-Faune-Flore » (du 21 mai 1992), transposées en droit français. Leur but est de préserver, maintenir ou rétablir, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages d'intérêt communautaire.

- La Directive Oiseaux La Directive « Oiseaux » (CE 79/409) désigne un certain nombre d’espèces dont la conservation est jugée prioritaire au plan européen. Au niveau français, l’inventaire des Zones d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) sert de base à la délimitation de sites appelés Zones de Protection Spéciale (ZPS) à l’intérieur desquels sont contenues les unités fonctionnelles écologiques nécessaires au développement harmonieux de leurs populations : les « habitats d’espèces ». Ces habitats permettent d'assurer la survie et la reproduction des oiseaux sauvages menacés de disparition, vulnérables à certaines modifications de leurs habitats ou considérés comme rares.

- La Directive « Habitats-Faune-Flore » La Directive « Habitats » (CE 92/43) concerne le reste de la faune et de la flore. Elle repose sur une prise en compte d’espèces mais surtout de milieux naturels dont la conservation est également jugée prioritaire au plan européen (liste figurant en annexe I de la Directive). Elle conduit à l’établissement des Sites d’Importance Communautaire (SIC) qui permettent la désignation de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

Aucun site Natura 2000 n’est présent sur la commune de Pannes, incidence du projet nulle.

Zones naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Le programme ZNIEFF initié par le Ministère de l’Environnement en 1982 a pour objectif de se doter d’un outil de connaissance des milieux naturels. La désignation d’un espace en tant que ZNIEFF ne lui confère cependant aucune protection règlementaire. Bien que l’inventaire ZNIEFF ne constitue pas un document opposable aux tiers, sa prise en compte est une nécessité de toutes les procédures préalables aux projets d’aménagement, et ne pas en tenir compte conduit à des recours contentieux qui font aujourd’hui jurisprudence.

Les ZNIEFF sont classées en deux catégories en fonction de leur intérêt biologique : - ZNIEFF de type 1 : sites particuliers de taille réduite présentant un intérêt spécifique et abritant des espèces animales ou végétales protégées, - ZNIEFF de type 2 : ensembles géographiques importants dont les équilibres doivent être préservés.

Aucune ZNIEFF n’est présente sur la commune de Pannes, incidence du projet nulle.

2. Les risques naturels

Retrait – gonflement des argiles

Les sols argileux présentent des phases de gonflement suite à des épisodes pluvieux conséquents et des phases de retrait en périodes sèches. Ce phénomène peut entraîner parfois des dégâts importants aux constructions. La carte d’Aléa Retrait-Gonflement signale ainsi un « aléa moyen à faible » (couleur orange et jaune) sur le territoire communal. Le projet est situé en aléa moyen.

18 /32 Proje

Source : BRGM-MTES, www.georisques.gouv.fr

Remontées de nappes :

Le risque d’inondation par remontée de nappes est présenté sur la carte ci-après. Les zones bleues correspondent aux secteurs où la nappe est affleurante (présence de la Bezonde et le canal d’Orléans essentiellement) et où le risque d’inondation est donc très élevé. Les secteurs plus au Nord de la commune apparaissent de couleur orange à verte, ce qui signifie que la sensibilité au risque d’inondation par remontée de nappe est moyenne et faible à très faible. Le projet est situé dans une sensibilité moyenne à forte. Le projet de construction prendra en compte cet inconvénient (drainage éventuelle, fondation, légère surélévation de la construction par rapport au niveau naturel du sol) en se basant sur une étude de sol précise qui viendra confirmer l’importance du risque.

Projet s

Source : www.georisques.gouv.fr

Risque inondation - PPRi Loing Aval

19 /32 Projet s

PPRi Loing Pannes est couverte par un Plan de Prévention des Risques inondation Loing Aval approuvé le 20 juin 2007. Le PPRi concerne 12 communes.

Néanmoins, le projet n’est pas concerné directement par le risque inondation du Loing. 3. La gestion de la ressource en eau

Document cadre

La loi instaure deux outils de gestion :

− Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de gestion des Eaux) qui fixe les orientations fondamentales à l’échelle des bassins ou groupe de bassins hydrographiques. Le PLU « doit également être compatible avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les SDAGE en application de l’article L.121- 1 du Code de l’Environnement ainsi qu’avec les objectifs de protection définis par les SDAGE en application de l’article L.213-3 du même code (loi du 21 avril 2004) portant transposition de la Directive Européenne 2000/60/CE du 23 octobre 2000 établissant une politique communautaire dans le domaine de l’eau ». La révision du SDAGE Seine-Normandie a été approuvée par arrêté du préfet coordonnateur de bassin le 5 novembre 2015 pour une période de six ans (2016-2021). Le territoire communal de Pannes est concerné par ce SDAGE.

− Le SAGE « Nappe de Beauce Le SAGE (Schéma d’Aménagement et de gestion des Eaux) qui détermine les modalités d’utilisation et de protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques à l’échelle des unités hydrographiques. Le territoire communal de Pannes est situé dans le périmètre du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés ».

Le réseau d’eau potable, d’assainissement collectif et non collectif

La commune dispose d’un réseau d’eau potable, d’assainissement collectif et non collectif des eaux usées, compétence de l’Agglomération Montargoise et des Rives du Loing (A.M.E). Elle délègue les missions suivantes :

- Production, transfert, stockage et distribution d’eau potable. Ce service est assuré

20 /32 en concession avec la Lyonnaise des Eaux et dessert 51 560 habitants (au 31/12/2016). Le nombre de clients pour la commune de Pannes s’élèvent à 1751. L’eau potable est issue des forages situés sur la commune d’Amilly (Chise) et de Pannes (Aulnoy), la totalité de l’eau distribuée provient de ressources souterraines. La qualité de l’eau est en conformité avec les taux réglementaires. - Collecte, transports et de dépollution de l’assainissement collectif des eaux usées est assuré en affermage avec SUEZ et dessert 63653 habitants pour 23637 clients (au 31/12/2016). - Compétence de l’assainissement non collectif des eaux usées. Ce service est assuré en affermage avec SUEZ et dessert 4400 habitants (au 31/12/2016). La population desservie rapportée à la population totale du territoire couvert par le service est de 6,91%.

4. La présence de sites et sols pollués

BASOL :

Le ministère de l’écologie et du développement durable met à disposition une base de données sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) : BASOL.

Un site pollué est un site qui, du fait d’anciens dépôts de déchets ou l’infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l’environnement. Ces situations sont souvent dues à d’anciennes pratiques sommaires d’élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou épandages de produits chimiques, accidentels ou pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées de rejets atmosphériques accumulés au cours des années voir des décennies.

Aucun site pollué n’est référencé sur le territoire de la commune de Pannes.

BASIAS :

Le BRGM met à disposition les résultats de l’inventaire historique régional d’anciens sites industriels et activités de service (BASIAS).

La finalité de cette base de données est de conserver la mémoire des anciens sites industriels et activités de services pour fournir des informations utiles à la planification urbanistique et à la protection de l’environnement. Cette base de données a aussi pour but d’aider, dans les limites des informations récoltées forcément non exhaustives, les notaires et les détenteurs des sites, actuels ou futurs, pour toutes transactions foncières.

2 sites pollués sont référencés sur le territoire de la commune de Pannes.

21 /32 Projet s

Source : www.georisques.gouv.fr

Le projet n’est pas concerné directement par ces sites pollués.

5. Les risques d’origine technologique

ICPE :

Le territoire comporte 6 installations classées. Les installations industrielles ayant des effets sur l’environnement sont réglementées sous l’appellation Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE). L’exploitation de ces installations est soumise à autorisation de l’Etat.

Projet s

Source : BRGM, www.georisques.gouv.fr

Le site n’est pas concerné directement par une ICPE.

Installations industrielles rejetant des polluants :

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Le territoire communal comporte 3 installations industrielles qui déclarent des rejets de polluants potentiellement dangereux dans l’air, l’eau ou les sols.

Projets

Source : BRGM, www.georisques.gouv.fr

Le projet n’est pas concerné directement par les installations industrielles pouvant rejeter des polluants.

Transports de matières dangereuses

Pannes est traversée par une canalisation de gaz naturel.

Projet s

Source : CEREMA, www.georisques.gouv.fr

Le projet n’est pas concerné par la traversée de gaz.

6. La gestion des déplacements

Le projet sera accessible depuis la rue Marcelle Donette puis la rue de la Gare.

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Infrastructures routières

La commune de Pannes est traversée par l’A77 traversant la commune Nord au Sud, par la RD2060 au sud, et par la RD94 principalement. Le reste du maillage est constitué de voies communales qui permettent de desservir les écarts et les villages limitrophes.

Projet s

Source : www.geoportail.gouv.fr

Voie ferrée

La commune de Pannes est traversée par une voie ferrée qui est neutralisée.

Localisation des projets par rapport à la voie ferrée neutralisée

Source : www.ign.fr

Le transport collectif

La communauté d’Agglomération est compétente en transports collectif, ainsi le réseau de l’agglomération appelé Amelys dessert l’agglomération. La commune bénéficie pour partie de ce service. La ligne s’arrête à Sainte Catherine.

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Source : réseau Amelys

De plus, la communauté d’agglomération est également desservie par le réseau régional Rémi, Pannes est reliée par la ligne 14.

Source : Réseau régional Rémi

7. La gestion de l’énergie

L’énergie solaire

La région Centre se caractérise par un potentiel solaire intéressant qu’il est tout à fait possible de valoriser. Elle présente un potentiel moyen de l’ordre de 1 220 à 1 350 kWh/m2 qui, même s’il ne la positionne pas au tout premier rang, ne doit pas être négligé. Il correspond en effet, à une couverture pour un foyer type de plus de 50% des besoins pour la production d’eau chaude sanitaire et jusqu’à 40% des besoins de chauffage (plancher basse température).

25 /32 Carte de du gisement solaire

Ce potentiel est largement suffisant pour envisager une exploitation rentable de panneaux solaires. Les exemples allemands et danois, bénéficiant d’un ensoleillement moindre, l’illustrent bien.

La géothermie

Le principe de la géothermie consiste à extraire l’énergie contenue dans le sol et le sous- sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou d’électricité.

La région présente un fort potentiel géothermique lié à la présence d’une anomalie thermique qui se dégage à environ 1 000 m de profondeur où des températures plus élevées que la moyenne sont relevées (plus de 60°C contre 45°C en moyenne). Ainsi, le potentiel géothermique est à priori tout à fait exploitable à l’échelle de la commune de Pannes. La biomasse

Les filières bois-énergies ont connu un développement technique important qui a rendu leur utilisation plus souple. Ainsi, l’alimentation de chaudières bois par des granulés ou copeaux ne présente pas plus d’inconvénients que celle d’une chaudière au fioul. Elles peuvent être utilisées dans le cadre du chauffage d’équipements publics ou collectifs (école, maison de retraite, piscine, bâtiments des collectivités, etc.).

L’énergie éolienne

Le principe de l’éolien consiste à convertir l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique. La commune de Pannes se situe dans une zone identifiée comme relativement défavorable au développement de l’énergie éolienne.

Potentiel éolien en région Centre

26 /32 8. La gestion des déchets

LE SMIRTOM, Syndicat Mixte de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères exerce ses compétences de collecte et de traitement des déchets pour 3 groupements de communes autour de Montargis.

Ces trois regroupements de communautés de communes, l’Agglomération Montargoise Et rives du loing , la Communauté de Communes des 4 Vallées et le Syndicat de Montargis Rural représentent à eux seuls 35 communes.

Les différents services rendus par le SMIRTOM sont assurés en « régie » par le personnel du Syndicat. Ils sont placés sous le statut de la fonction publique territoriale.

3 déchèteries sont mises à disposition des particuliers (cf. plan ci-dessous). Pour accéder aux différents sites, une carte d’accès est nécessaire.

Source : www.cc4v.fr , Carte du SMIRTOM

9. Contexte paysager et urbain

27 /32 Localisation des projets sur photo aérienne

Source : www.géoportail.gouv.fr Vue sur le projet « services techniques » à partir de la rue de la Gare

28 /32 Vue sur le projet « services techniques » à partir de la RD 94

Vue sur le projet « services » à partir de la RD 94

Vue sur le projet « commerces » à partir de la RD 94

Les terrains d’assiette des projets sont situés dans un contexte urbain, aux abords du centre-bourg. La parcelle du projet « services techniques » est bordée par la ligne SNCF neutralisée présentant un caractère de frange boisée entre le bâti et la zone agricole. Le projet sera ainsi inséré au sein de l’espace déjà bâti, caractérisé par des habitations de type

29 /32 pavillonnaire. La lisière boisée située le long de la ligne SNCF permettra une insertion du projet sans que celui-ci soit visible depuis l’entrée Sud de la RD94. Ainsi, le projet s’inscrira qualitativement dans l’environnement actuel, préservant ainsi au maximum le caractère de la zone actuelle et apportera une cohésion au sein de cet espace.

Quant au projet de « services », celui-ci est prévu sur des parcelles situés en dents creuses au sein des parties actuellement urbanisées de la Commune. Le projet permettra une connexion entre les services et commerces déjà présents en face de la RD94.

Enfin, le secteur du projet accueillant les commerces, est déjà bâti en bordure de la RD94, en lisière avec les terres agricoles.

10. Contexte agricole

Localisation des projets sur photo aérienne

Source : www.geoportail.gouv.fr

30 /32 Localisation du projet par rapport à la PAC 2016

Source : www.geoportail.gouv.fr

La parcelle concernée par le projet de « Maison de l’abeille » et des locaux techniques communaux est classée en zone agricole. Néanmoins, à ce jour, elle n’a pas de vocation agricole. Elle est de propriété communale sans bail agricole et n’est pas cultivée. Elle est simplement entretenue et ne bénéficie pas de la Politique Agricole Commune. Enfin, elle accueil d’ores et déjà des dépôts de gravats ne permettant pas d’envisager un retour en culture et ce d’autant que la parcelle est située à proximité direct d’habitations.

Le reste des autres parcelles accueillant la globalité du projet ne sont pas cultivées, ou sont en gel et non éligibles à la PAC.

Les incidences sur l’activité agricole sont donc nulles.

V. PIECE DU PLU MISE EN COMPATIBILITE

Les planches de zonages impactés par la mise en compatibilité sont les pièces n°9 et 16 : - Zone A : - 0,5 ha - Zone UMB : + 1,2 ha - Zone UE : -1,2 ha - Secteur UMBp : +0,5 ha

Le secteur d’implantation des locaux techniques à venir étant en zone A, incompatible avec la nature de cette occupation du sol, il est donc choisi de classer cette parcelle en zone UMB.

Le secteur d’implantation des commerces à venir est en zone UE à vocation d’équipements et donc incompatible avec l’occupation du sol envisagée, il est donc choisi de classer ces parcelles en zone UMB.

Le règlement de la zone UMB impose systématiquement un retrait par rapport à l’alignement de 5 mètres minimum. Or le projet d’aménagement du centre bourg et plus particulièrement du pôle de services nécessite une densité plus importante afin de marquer l’entrée de bourg (implantation historique des constructions, structuration de l’entrée de bourg et donc ralentissement psychologique des véhicules etc…). Par conséquent, pour permettre le projet tout en ne remettant pas en cause l’ensemble des

31 /32 alignements de la zone UMB du PLUI, il est décidé de créer un sous-secteur UMBp qui autorisera donc une implantation de 0 ou 1 m minimum depuis l’alignement. Le règlement de la zone UMB est donc modifié : • Caractère général de la zone. • Article 6.

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