Treaty Series

Treaties and international agreements registered or filed and recorded with the Secretariat of the United Nations

VOLUME 2506 2008 I. Nos. 44806-44817

Recueil des Traités

Traités et accords internationaux enregistrés ou classés et inscrits au répertoire au Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies

UNITED NATIONS • NATIONS UNIES

Treaty Series

Treaties and international agreements registered or filed and recorded with the Secretariat of the United Nations

VOLUME 2506

Recueil des Traités

Traités et accords internationaux enregistrés ou classés et inscrits au répertoire au Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies

United Nations • Nations Unies New York, 2012

Copyright © United Nations 2012 All rights reserved Manufactured in the United Nations

Print ISBN: 978-92-1-900551-8 e-ISBN: 978-92-1-055604-0

Copyright © Nations Unies 2012 Tous droits réservés Imprimé aux Nations Unies Volume 2506, Table of Contents

TABLE OF CONTENTS

I

Treaties and international agreements registered in March 2008 Nos. 44806 to 44817

No. 44806. German Democratic Republic and Union of Soviet Socialist Republics: Protocol between the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics concerning the provision of land and the construction of housing, a school, a kindergarten and a garage for the Embassy of the German Democratic Republic in Moscow (with annex). Moscow, 30 October 1970 ...... 3

No. 44807. Germany and Georgia: Agreement between the Government of the Federal Republic of Germany and the Government of Georgia concerning the readmission and transit of persons (Readmission Agreement). Berlin, 6 September 2007 ...... 27

No. 44808. German Democratic Republic and Ukrainian Soviet Socialist Republic: Protocol between the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics concerning the allocation of land and the construction of a building complex for the Embassy and the Trade Office of the GDR in the USSR (with annex). Moscow, 22 July 1977 ...... 91

No. 44809. Finland and Jordan: Agreement between the Government of the Republic of Finland and the Government of the Hashemite Kingdom of Jordan on the reciprocal promotion and protection of investments. Amman, 1 November 2006 ...... 107

No. 44810. Finland and Georgia: Agreement between the Government of the Republic of Finland and the Government of Georgia on the promotion and protection of Investments. Helsinki, 24 November 2006 ...... 147

No. 44811. France and Ukraine: Treaty of harmony and cooperation between the French Republic and Ukraine. Paris, 16 June 1992 ...... 197

III Volume 2506, Table of Contents

No. 44812. United Nations and : Technical Cooperation Trust Fund Agreement between the United Nations and the Kingdom of Spain to establish the United Nations Office to Support the International Decade for Action: "Water for Life, 2005 - 2015" (with annexes). New York, 19 September 2006 ...... 219

No. 44813. International Bank for Reconstruction and Development and Panama: Loan Agreement (Water Supply and Sanitation in Low-Income Communities Project) between the Republic of Panama and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Panama City, 8 November 2007 ...... 277

No. 44814. International Bank for Reconstruction and Development and Chile: Loan Agreement (Second Public Expenditure Management Project) between the Republic of Chile and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 ...... 279

No. 44815. International Bank for Reconstruction and Development and Chile: Loan Agreement (Institutional Strengthening of the Ministry of Public Works Development Policy Loan) between the Republic of Chile and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 ...... 281

No. 44816. International Bank for Reconstruction and Development and Chile: Loan Agreement (Institutional Strengthening of the Ministry of Public Works Technical Assistance Project) between the Republic of Chile and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 ...... 283

IV Volume 2506, Table of Contents

No. 44817. International Bank for Reconstruction and Development and Panama: Loan Agreement (Social Protection Project) between the Republic of Panama and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Washington, 12 December 2007 ...... 285

V

Volume 2506, Table des matières

TABLE DES MATIÈRES

I

Traités et accords internationaux enregistrés en mars 2008 Nos 44806 à 44817

No 44806. République démocratique allemande et Union des Républiques socialistes soviétiques : Protocole entre le Gouvernement de la République démocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques relatif à la fourniture de terrains, et à la construction de logements, d'une école, d'un jardin d'enfants et d'un garage pour l'Ambassade de la République démocratique allemande à Moscou (avec annexe). Moscou, 30 octobre 1970 ...... 3

No 44807. Allemagne et Géorgie : Accord entre le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne et le Gouvernement de la Géorgie relatif à la réadmission et au transit des personnes (Accord de réadmission). Berlin, 6 septembre 2007 ...... 27

No 44808. République démocratique allemande et République socialiste soviétique d'Ukraine : Protocole entre le Gouvernement de la République démocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques relatif à l'affectation de terrains et à la construction d'un complexe pour l'Ambassade et la Représentation commerciale de la RDA en l'URSS (avec annexe). Moscou, 22 juillet 1977 ...... 91

No 44809. Finlande et Jordanie : Accord entre le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement du Royaume hachémite de Jordanie relatif à la promotion et à la protection réciproques des investissements. Amman, 1 novembre 2006 ...... 107

No 44810. Finlande et Géorgie : Accord entre le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement de la Géorgie relatif à la promotion et à la protection des investissements. Helsinki, 24 novembre 2006 ...... 147

VII Volume 2506, Table des matières

No 44811. France et Ukraine : Traité d'entente et de coopération entre la République française et l'Ukraine. Paris, 16 juin 1992 ...... 197

No 44812. Organisation des Nations Unies et Espagne : Accord de fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique entre l'Organisation des Nations Unies et le Royaume d'Espagne portant création du Bureau des Nations Unies à l'appui de la Décennie internationale d'action sur le thème : "L'eau, source de vie, 2005 - 2015" (avec annexes). New York, 19 septembre 2006 ...... 219

No 44813. Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Panama : Accord de prêt (Projet d'approvisionnement d'eau et d'assainissement dans les communautés à faible revenu) entre la République du Panama et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Panama, 8 novembre 2007 ...... 277

No 44814. Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Chili : Accord de prêt (Deuxième projet de gestion des dépenses publiques) entre la République du Chili et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 ...... 279

No 44815. Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Chili : Accord de prêt (Prêt relatif à la politique de développement du renforcement institutionnel du Ministère des travaux publics) entre la République du Chili et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 ...... 281

No 44816. Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Chili : Accord de prêt (Projet d'assistance technique au renforcement institutionnel du Ministère des travaux publics) entre la République du Chili et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes,

VIII Volume 2506, Table des matières

appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 ...... 283

No 44817. Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Panama : Accord de prêt (Projet de protection sociale) entre la République du Panama et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Washington, 12 décembre 2007 ...... 285

IX NOTE BY THE SECRETARIAT

Under Article 102 of the Charter of the United Nations, every treaty and every international agreement entered into by any Member of the United Nations after the coming into force of the Charter shall, as soon as possible, be registered with the Secretariat and published by it. Furthermore, no party to a treaty or international agreement subject to registration which has not been registered may invoke that treaty or agreement before any organ of the United Nations. The General Assembly, by resolution 97 (I), established regulations to give effect to Article 102 of the Charter (see text of the regulations, vol. 859, p. VIII; http://treaties.un.org/doc/source/publi cations/practice/registration_and_publication.pdf). The terms "treaty" and "international agreement" have not been defined either in the Charter or in the regulations, and the Secretariat follows the principle that it acts in accordance with the position of the Member State submitting an instrument for registration that, so far as that party is concerned, the instrument is a treaty or an international agreement within the meaning of Article 102. Registration of an instrument submitted by a Member State, therefore, does not imply a judgement by the Secretariat on the nature of the instrument, the status of a party or any similar question. It is the understanding of the Secretariat that its acceptance for registration of an instrument does not confer on the instrument the status of a treaty or an international agreement if it does not already have that status, and does not confer upon a party a status which it would not otherwise have. * * * Disclaimer: All authentic texts in the present Series are published as submitted for registration by a party to the instrument. Unless otherwise indicated, the translations of these texts have been made by the Secretariat of the United Nations, for information.

NOTE DU SECRÉTARIAT

Aux termes de l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tout traité ou accord international conclu par un Membre des Nations Unies après l'entrée en vigueur de la Charte sera, le plus tôt possible, enregistré au Secrétariat et publié par lui. De plus, aucune partie à un traité ou accord international qui aurait dû être enregistré mais ne l'a pas été ne pourra invoquer ledit traité ou accord devant un organe de l’Organisation des Nations Unies. Par sa résolution 97 (I), l'Assemblée générale a adopté un règlement destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte (voir texte du règlement, vol. 859, p. IX; http://treaties.un.org/doc/source/ publications/practice/registration_and_publication-fr.pdf). Les termes « traité » et « accord international » n'ont été définis ni dans la Charte ni dans le règlement, et le Secrétariat a pris comme principe de s'en tenir à la position adoptée à cet égard par l'État Membre qui a présenté l'instrument à l'enregistrement, à savoir qu’en ce qui concerne cet État partie, l'instrument constitue un traité ou un accord international au sens de l'Article 102. Il s'ensuit que l'enregistrement d'un instrument présenté par un État Membre n'implique, de la part du Secrétariat, aucun jugement sur la nature de l'instrument, le statut d'une partie ou toute autre question similaire. Le Secrétariat considère donc que son acceptation pour enregistrement d’un instrument ne confère pas audit instrument la qualité de traité ou d'accord international si ce dernier ne l'a pas déjà, et qu'il ne confère pas à une partie un statut que, par ailleurs, elle ne posséderait pas. * * *

Déni de responsabilité : Tous les textes authentiques du présent Recueil sont publiés tels qu’ils ont été soumis pour enregistrement par l’une des parties à l’instrument. Sauf indication contraire, les traductions de ces textes ont été établies par le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies, à titre d'information.

I

Treaties and international agreements

registered in

March 2008

Nos. 44806 to 44817

Traités et accords internationaux

enregistrés en

mars 2008

Nos 44806 à 44817

Volume 2506, I-44806

No. 44806 ____

German Democratic Republic

and

Union of Soviet Socialist Republics

Protocol between the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics concerning the provision of land and the construction of housing, a school, a kindergarten and a garage for the Embassy of the German Democratic Republic in Moscow (with annex). Moscow, 30 October 1970 Entry into force: 30 October 1970 by signature, in accordance with article 6 Authentic texts: German and Russian Registration with the Secretariat of the United Nations: Germany, 7 March 2008

République démocratique allemande

et

Union des Républiques socialistes soviétiques

Protocole entre le Gouvernement de la République démocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques relatif à la fourniture de terrains, et à la construction de logements, d'une école, d'un jar- din d'enfants et d'un garage pour l'Ambassade de la République démocratique allemande à Moscou (avec annexe). Moscou, 30 octobre 1970 Entrée en vigueur : 30 octobre 1970 par signature, conformément à l'article 6 Textes authentiques : allemand et russe Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Allemagne, 7 mars 2008

3 Volume 2506, I-44806

[ GERMAN TEXT – TEXTE ALLEMAND ]

4 Volume 2506, I-44806

5 Volume 2506, I-44806

6 Volume 2506, I-44806

7 Volume 2506, I-44806

8 Volume 2506, I-44806

9 Volume 2506, I-44806

10 Volume 2506, I-44806

[ RUSSIAN TEXT – TEXTE RUSSE ]

11 Volume 2506, I-44806

12 Volume 2506, I-44806

13 Volume 2506, I-44806

14 Volume 2506, I-44806

15 Volume 2506, I-44806

16 Volume 2506, I-44806

[TRANSLATION – TRADUCTION] PROTOCOL BETWEEN THE GOVERNMENT OF THE GERMAN DEMOC- RATIC REPUBLIC AND THE GOVERNMENT OF THE UNION OF SO- VIET SOCIALIST REPUBLICS CONCERNING THE PROVISION OF LAND AND THE CONSTRUCTION OF HOUSING, A SCHOOL, A KIN- DERGARTEN AND A GARAGE FOR THE EMBASSY OF THE GER- MAN DEMOCRATIC REPUBLIC IN MOSCOW

Taking into account the agreement in principle of the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics on the construction of housing, a school, a kindergarten and a garage for the Embassy of the German Democratic Republic in Moscow, the Parties have agreed as follows:

Article 1

a) The Government of the USSR shall provide the Government of the GDR, for the purpose of the construction of a complex of buildings for the Embassy of the GDR, with a site measuring 4.5 hectares (four-and-a-half hectares) in Troparevo, Moscow. The precise location and boundaries of the site are show on the outline of the site (Annex).1 b) The Government of the USSR shall hand over to the Government of the GDR the vacant site mentioned in point a) of this article, free of charge and for indefinite usage, on the condition that if required, at the request of the Soviet Party, the Government of the GDR shall provide a site for the Embassy of the USSR in the GDR under the same con- ditions. c) The buildings erected, at the expense of the GDR, on the site mentioned in para- graph a) of this article, shall become the property of the Government of the German De- mocratic Republic. However, the buildings may not be sold or transferred to anyone else whatsoever without the agreement of the Government of the USSR.

Article 2

a) The project design and cost documentation for the above-mentioned construction work shall be drawn up on the basis of the technical design standards valid in the Soviet Union, with the maximum inclusion of standard prefabricated components. b) The project design shall be carried out by the GDR Party. The technical design and technical drawings for the specified scope shall be carried out by the Moscow Re-

______1 See German and Russian annexes for the outline.

17 Volume 2506, I-44806 search Institute for Typified and Experimental Project Design (MNIITEP) and agreed with the competent bodies of the GDR Party. c) The cost estimate for the construction of the complex of buildings shall be calcu- lated in roubles by MNIITEP experts on the basis of technical regulations, norms, prices and tariffs valid in the Soviet Union at the time of the project design of the buildings. The aforementioned cost estimate must be agreed by the competent organisations of both Parties prior to the start of construction. Should the price of the construction and assem- bly work and construction materials change during the construction period, the corre- sponding adjustments shall be made to the cost estimate. The GDR Party shall be in- formed of the price changes at the time of their entry into force. d) Changes to the agreed project shall be allowed in exceptional cases with the agreement of the competent organisations of both Parties. In such an event, the cost esti- mate and construction deadlines shall be amended accordingly.

Article 3

The construction work shall be carried out at the expense of the GDR Party by con- struction organisations of the Soviet Party. The implementation of the work must take place in accordance with the technical drawings and technical conditions valid in the USSR, as well as with the construction norms applicable in Moscow. Construction work shall begin in 1971 and be completed in 1973. The deadlines for the commencement and completion of the construction of individ- ual buildings shall be determined by the competent organisations of both Parties once the project and cost estimate have been agreed.

Article 4

The Parties shall establish the following guarantee periods, starting from the day of the handover of the buildings:

For general construction work – one year

For equipment and electrical installation work – one year

For the central heating system – the duration of one heating season

For the plumbing network and equipment – six months

18 Volume 2506, I-44806

Defects in the quality of the building construction work carried out by Soviet con- struction organisations that are identified during these periods shall be rectified at the ex- pense of the Soviet Party, according to deadlines agreed between the competent organisa- tions of the Parties.

Article 5

a) The GDR Party shall bear the cost of the project design and survey work, con- struction and assembly work, and other services rendered by the Soviet construction or- ganisations, as well as for the delivery of materials, manufactured items and equipment. b) The settlement for the work, materials and equipment mentioned in paragraph a) of this article shall take place in transferable roubles in accordance with the Agreement Concerning Multilateral Settlements in Transferable Roubles and the Establishment of an International Bank for Economic Cooperation, of 22 October 1963. The conversion into transferable roubles of the project design and construction cost estimate shall take place in accordance with the “Rules for the Settlement of Expendi- tures at Internal Prices and Tariffs of COMECON Member States for the Construction of Individual Installations, the Maintenance of Research Institutions and Other Organisa- tions”, which were approved at the IV session of the COMECON Standing Committee for Currency and Financial Affairs (7 to 10 April 1964). The conversion of the estimated construction costs into transferable roubles shall be carried out by the Soviet Party according to the abovementioned rules, based on the cost estimate, within six months of the cost estimate having been approved by the GDR Party in accordance with article 2 of this Protocol, and shall be agreed with the GDR Party. c) Until the construction costs have been converted into transferrable roubles and the conversion coefficient has been established, the GDR Party shall, to finance the construc- tion work, and proceeding on the basis of construction cost estimate, make advance pay- ments in transferable roubles at a ratio of 1:1. The amounts and deadlines for the advance payments shall be determined by the competent organisations of both Parties.

Article 6

For the purposes of cooperation during the project design stage, the technical con- trols during the construction work, and the resolution of all questions that might arise during this period, the Parties shall nominate their official representatives no later than 10 days after the signing of this Protocol. This Protocol shall enter into force on the day that it is signed.

19 Volume 2506, I-44806

DONE in Moscow, on 30 October 1970, in two originals, each in the German and Russian languages, both being equally authentic.

For the Government of the German Democratic Republic: H. BITTNER Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of the GDR in the USSR

For the Government of the Union of Soviet Socialist Republics: N. FIRYUBIN Deputy Minister of Foreign Affairs of the USSR

20 Volume 2506, I-44806

ANNEX

OUTLINE OF THE SITE

S≈4.5 ha Prospekt Vernadskovo Leninsky Prospekt

21 Volume 2506, I-44806

[TRANSLATION – TRADUCTION] PROTOCOLE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉ- MOCRATIQUE ALLEMANDE ET LE GOUVERNEMENT DE L’UNION DES RÉPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIÉTIQUES RELATIF À LA FOURNITURE DE TERRAINS ET À LA CONSTRUCTION DE LOGE- MENTS, D’UNE ÉCOLE, D’UN JARDIN D’ENFANTS ET D’UN GARA- GE POUR L’AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ALLEMANDE À MOSCOU

Tenant compte de l’accord de principe entre le Gouvernement de la République dé- mocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes sovié- tiques relatif à la fourniture de terrains, à la construction de logements, d’une école, d’un jardin d’enfants et d’un garage pour l’Ambassade de la République démocratique alle- mande à Moscou, les Parties sont convenues de ce qui suit :

Article premier

a) Le Gouvernement de l’URSS. met à la disposition du Gouvernement de la Répu- blique démocratique allemande un terrain de 4,5 hectares (quatre virgule cinq hectares) destiné à la construction d’un ensemble de bâtiments dans le district de Troparevo de Moscou. L’emplacement précis et les limites du terrain sont indiqués sur le plan (ci-joint en annexe)1. b) Le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques fournit au Gouvernement de la République démocratique allemande le terrain visé au paragraphe a) du présent article, libre de construction, à titre gratuit et à usage illimité sous réserve qu’au cas échéant et à la demande de la Partie soviétique, le Gouvernement de la Répu- blique démocratique allemande fournisse aux mêmes conditions au Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques un terrain destiné à la construction de l’Ambassade de l’URSS sur le territoire de la RDA. c) Les bâtiments construits pour le compte du Gouvernement de la RDA sur le ter- rain mentionné au paragraphe a) du présent article seront la propriété de la République démocratique allemande. Cependant, ces bâtiments ne peuvent pas être vendus ou cédés à quiconque sans un accord préalable du Gouvernement de l’URSS.

______1 Voir le plan dans les annexes allemand et russe.

22 Volume 2506, I-44806

Article 2

a) Les diverses documentations concernant le devis et la conception de la construc- tion susmentionnée sera élaborée suivant les normes techniques d’ingénierie en vigueur en Union soviétique avec une utilisation maximale des constructions préfabri- quées standard. b) La tâche de l’établissement du projet de construction sera à la charge de la Partie allemande. Le projet technique et les dessins d’exécution seront effectués dans le volume prévu par l’Institut de recherches scientifiques de conception standard et expérimentale de Moscou (MNIITEP) et coordonnés ensuite avec les organisations compétentes de la Partie allemande. c) Le devis de la construction de l’ensemble des bâtiments sera établi en roubles par les spécialistes du MNIITEP conformément aux dispositions techniques, aux normes, aux prix et aux tarifs en vigueur en Union soviétique pendant la période de conception des bâtiments. Le devis susmentionné doit être convenu par les deux Parties avant le com- mencement de la construction. Le devis tiendra compte de toute modification des prix de travaux de construction, de montage et des matériaux de construction survenue pendant la période de la construction. La Partie allemande sera informée de ces modifications de prix dès leur date d’entrée en vigueur. d) L’apport de modifications dans un projet convenu est autorisé à titre exceptionnel avec l’accord des organisations compétentes des deux Parties. Dans ce cas, le devis et les délais de construction seront modifiés en conséquence.

Article 3

La construction sera effectuée par les organisations du bâtiment de la Partie soviéti- que pour le compte de la Partie allemande. Les travaux de construction doivent être réalisés conformément aux spécifications techniques et aux dessins d’exécution en vigueur en URSS ainsi qu’aux normes de cons- truction établies pour Moscou. La construction commencera en 1971 et se terminera en 1973. Néanmoins, les dates de début et de fin de construction de certains bâtiments seront définies par les organisations compétentes des deux Parties après approbation du projet et du devis.

Article 4

À partir de la date du transfert des bâtiments, les Parties fixent le délai de garantie suivant : Travaux de construction généraux – un an Équipement et travaux d’installations électriques – un an Système de chauffage central – pendant une période de chauffage

23 Volume 2506, I-44806

Réseaux et installations de plomberie – six mois Les défauts de qualité des travaux de construction des bâtiments réalisés par les or- ganisations du bâtiment soviétiques découverts pendant la période de construction seront corrigés et pris en charge par la Partie soviétique dans les délais convenus par les organi- sations compétentes des deux Parties.

Article 5

a) La Partie allemande règlera aux organisations du bâtiment soviétiques le coût des travaux de conception, d’études, de construction, de montage et des autres types de tra- vaux ainsi que le coût des matériels, des produits et des équipements. b) Les règlements relatifs aux travaux, matériels et équipements mentionnés au para- graphe a) du présent article seront effectués en roubles transférables conformément à l’Accord relatif aux règlements multilatéraux en roubles transférables et à l’établissement de la Banque internationale de coopération économique du 22 octobre 1963. Le règlement du coût du devis des travaux de conception et de construction en rou- bles convertibles s’effectue conformément aux « Modalités de règlement des dépenses des pays membres du CAEM effectuées aux prix et aux taux intérieurs lors de la cons- truction de certains sites, de l’entretien des établissements de recherches scientifiques et d’autres organisations », approuvées par la quatrième Réunion de la Commission perma- nente du CAEM relative aux devises et aux finances (7-10 avril 1967). Le règlement du coût du devis des travaux de construction en roubles convertibles s’effectuera conformément aux modalités susmentionnées sur la base du devis établi dans un délai de six mois à compter de la date de son approbation par la Partie allemande conformément à l’article 2 du présent Protocole et selon l’accord de la Partie allemande. c) Avant le règlement du coût des travaux de construction en roubles convertibles et la détermination du coefficient de ce règlement, afin de financer la construction, la Partie allemande effectuera des versements d’avances en roubles convertibles sur la base du coût de construction (au rapport 1:1). Les montants et les délais de paiement des verse- ments d’avances seront définis par les organisations compétentes des deux Parties.

Article 6

Afin d’assurer la coopération pendant la période de conception et le contrôle techni- que lors de l’exécution des travaux et de solutionner toute question susceptible d’apparaître pendant cette période, les Parties s’engagent à se communiquer les noms de leurs représentants officiels dans un délai de 10 jours à compter de la date de signature du présent Protocole. Le présent Protocole entre en vigueur à la date de sa signature.

24 Volume 2506, I-44806

FAIT à Moscou, le 30 octobre 1970, en deux exemplaires, chacun en langues alle- mande et russe, les deux textes faisant également foi.

Pour le Gouvernement de la République démocratique allemande : L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDA en URSS, H. BITTNER

Pour le Gouvernement de l’Union des républiques socialistes soviétiques : Le Ministre adjoint des affaires étrangères d’URSS, N. FIRYUBIN

25 Volume 2506, I-44806

ANNEXE

PLAN DU TERRAIN

S = 4,5 ha Prospekt Vernadskovo Leninsky Prospekt

26 Volume 2506, I-44807

No. 44807 ____

Germany

and

Georgia

Agreement between the Government of the Federal Republic of Germany and the Government of Georgia concerning the readmission and transit of persons (Readmission Agreement). Berlin, 6 September 2007 Entry into force: 1 January 2008 by notification, in accordance with article 16 Authentic texts: Georgian and German Registration with the Secretariat of the United Nations: Germany, 7 March 2008

Allemagne

et

Géorgie

Accord entre le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne et le Gou- vernement de la Géorgie relatif à la réadmission et au transit des personnes (Accord de réadmission). Berlin, 6 septembre 2007 Entrée en vigueur : 1er janvier 2008 par notification, conformément à l'article 16 Textes authentiques : géorgien et allemand Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Allemagne, 7 mars 2008

27 Volume 2506, I-44807

[ GEORGIAN TEXT – TEXTE GÉORGIEN ]

28 Volume 2506, I-44807

29 Volume 2506, I-44807

30 Volume 2506, I-44807

31 Volume 2506, I-44807

32 Volume 2506, I-44807

33 Volume 2506, I-44807

34 Volume 2506, I-44807

35 Volume 2506, I-44807

36 Volume 2506, I-44807

37 Volume 2506, I-44807

38 Volume 2506, I-44807

39 Volume 2506, I-44807

40 Volume 2506, I-44807

41 Volume 2506, I-44807

42 Volume 2506, I-44807

43 Volume 2506, I-44807

44 Volume 2506, I-44807

45 Volume 2506, I-44807

46 Volume 2506, I-44807

47 Volume 2506, I-44807

48 Volume 2506, I-44807

49 Volume 2506, I-44807

50 Volume 2506, I-44807

[ GERMAN TEXT – TEXTE ALLEMAND ]

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[TRANSLATION – TRADUCTION] AGREEMENT BETWEEN THE GOVERNMENT OF THE FEDERAL RE- PUBLIC OF GERMANY AND THE GOVERNMENT OF GEORGIA CONCERNING THE READMISSION AND TRANSIT OF PERSONS (READMISSION AGREEMENT)

The Government of the Federal Republic of Germany and the Government of Geor- gia, hereinafter referred to as the Contracting Parties, Desirous of strengthening the friendly relations between the two States and their people; Intending to combat illegal immigration in the spirit of European endeavours; With the goal of facilitating, on a reciprocal basis, the admission of persons who are residing illegally in the territory of the other Contracting Party and the transit of persons in keeping with the general norms of international law and in the spirit of cooperation, Have agreed as follows:

SECTION I. ADMISSION OF OWN NATIONALS

Article 1

(1) Each Contracting Party shall admit persons who do not, or who no longer, fulfil the requirements in force for entry for entry into or residence in the territory of the re- questing Contracting Party, provided that it is proved or established as a presumption that they possess the nationality of the requested Contracting Party. (2) Paragraph 1 shall also apply to persons who after entry into the territory of the requesting Contracting Party have lost the citizenship of the requested Contracting Party and have acquired no other nationality nor received an assurance of naturalization from the requesting Contracting Party. (3) The requested Contracting Party shall, at the request of the requesting Contract- ing Party, also admit the foreign-born minor single children of a person to be admitted, as well as their spouse of different nationality, if these do not have a right to reside in the territory of the requesting Contracting Party and have or receive a right to enter and re- side in the territory of the requested Contracting Party, and the spouse of different na- tionality freely consents to enter the territory of the requested Contracting Party.

Article 2

(1) A person to be admitted shall be admitted without formalities upon presentation of one of the following documents that must either be valid or have been valid within the previous six months:

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(a) Personal identity document; (b) Passport; (c) Other officially issued document substantiating the person’s nationality. (2) The procedures of article 3 shall apply, if one of the following documents or means for presumption of nationality is present: (a) The documents specified in paragraph 1, the validity of which expired more than six months before; (b) Copies of the documents specified in paragraph 1; (c) Driving licenses and copies thereof; (d) Birth certificates and copies thereof; (e) Statements by witnesses; (f) Information supplied by the person concerned; (g) The outcome of a hearing of the person concerned by the competent office of the requested Contracting Party; (h) The language of the person concerned; (i) Other documents which may be of assistance in establishing nationality. The aforementioned documents shall be sufficient for presumption of nationality, even when their period of validity has expired.

Article 3

(1) In the cases referred to in article 1, paragraph 2, and article 2, paragraph 2, ad- mission shall be on the grounds of an admission request. The request for admission shall contain the following, based on the available documents or the information provided by the person to be admitted: (a) The personal data of the person to be admitted (surnames, first names, date of birth and, if possible, place of birth, as well as most recent residence on the territory of the requested Contracting Party); (b) Description of the means for establishing presumption of nationality; (c) Reference to any special requirements for assistance, medical care, or mainte- nance care of the person to be admitted due to sickness or old age, to be provided with the person's consent; (d) Other protective or security measures that may be required for transfer in spe- cific cases. (2) In cases of admission of a person in accordance with article 1, paragraph 2, the admission request shall be presented within 12 months of the competent authorities be- coming aware that the person concerned has lost his or her nationality. If the person lost the nationality of the requested Contracting Party prior to the entry into force of the Agreement, the time allowed shall be calculated from the date of its entry into force. (3) The requested Contracting Party shall respond to a request for admission without delay, and in any case within no more than 30 days. The period shall begin with the re-

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Article 4

The requesting Contracting Party shall take a person admitted by the requested Con- tracting Party back without special formalities if, within three months after the admission of the person, it is proven that the prerequisites for admission by the requested Contract- ing Party indicated in article 1 did not exist.

SECTION II. ADMISSION OF THIRD-COUNTRY NATIONALS AND STATELESS PERSONS IN CASES OF ILLEGAL ENTRY AND ILLEGAL RESIDENCE

Article 5

(1) Each Contracting Party on the basis of a request for admission of the other Con- tracting Party shall admit a person who possesses neither German nor Georgian national- ity if he or she does not meet or no longer meets the requirements in force for entry or residence on the territory of the requesting Contracting Party and it is proved or estab- lished as a presumption that he or she: (a) Received a valid visa or residence permit from the requested Contracting Party; (b) Illegally entered the territory of the requesting Contracting Party by air directly from the territory of the requested Contracting Party; (c) Gained entry through the use of altered or forged documents of the requested Contracting Party; (d) As a stateless person had his or her last domicile in the territory of the requested Contracting Party. (2) If a person has entered the territory of the requesting Contracting Party from the territory of the requested Contracting Party, the requested Contracting Party shall also have a duty to admit if both Contracting Parties have issued a visa or a residence permit

73 Volume 2506, I-44807 which has in the interim expired and the visa or residence permit issued by the requested Contracting Party expired later. (3) The Contracting Parties shall convey a third-country national as a matter of pri- ority back to the State of which he or she is a national. (4) The Georgian Contracting Party shall, at the request of the German Contracting Party, admit a person who does not meet or no longer meets the requirements for entry and residence it is proved or established as a presumption that he or she was a national of the Union of Soviet Socialist Republics, possesses no other nationality and: (a) Was born on the territory of the Georgian Contracting Party and left the territory of the Georgian Contracting Party after 21 December 1991, or (b) On 27 March 1993 had already been domiciled on the territory of the Georgian Contracting Party for five years and did not renounce Georgian nationality within six months of 27 March 1993. Proof of place of birth or domicile may be furnished by public documents of the Georgian Contracting Party or of the former Union of Soviet Socialist Republics. Pre- sumption may be established in particular by documents, certificates and evidence indi- cating place of birth or residence on the territory of the Georgian Contracting Party.

Article 6

(1) Direct entry into the territory and the stay of third-country nationals and stateless persons on the territory of the requesting Contracting Party and the illegality of this entry and of this stay as well as the possession of a valid visa issued by the requested Contract- ing Party or of another valid residence permit for the territory of the requested Contract- ing Party must be proved or presumption thereof established. (2) The entry and stay and the possession of a valid visa issued by the requested Contracting Party or another valid residence permit shall be considered: 1. Proven by: (a) Exit and entry stamps of the authorities of the requested Contracting Party made in travel documents; (b) Visas, residence permits and notations made by authorities of the requested Con- tracting Party in travel documents; (c) Airline tickets. Proof furnished in this manner shall be accepted by the Contracting Parties without further investigation; 2. Presumed true by: (a) Certificates or invoices which point to the residence of the person on the terri- tory of the requested Contracting Party; (b) Tickets or ship passages documenting the itinerary of the person in the territory of the requested Contracting Party; (c) The place and circumstances in which the foreigner was apprehended after entry; (d) Statements by frontier officials who can attest to the frontier crossing;

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(e) Information from an international organization concerning the identity or resi- dence of the person; (f) Statements by the person concerned; (g) Statements by witnesses. Establishment of presumption by these means shall be deemed accepted by the Con- tracting Parties unless refuted by the requested Contracting Party. (3) The illegality of the entry or stay shall be proven by the lack, in the border- crossing documents of the person, of the required visa or other residence permit for the territory of the requesting Contracting Party. To establish presumption of the illegality of the entry or of the stay, it shall be sufficient if the requesting Contracting Party states that it has ascertained that the person does not possess the required border-crossing docu- ments or the necessary visa or other residence permit. (4) Proof of domicile according to article 5, paragraph 1, sub-paragraph (d), can be established through official documents of the requested Contracting Party. Establishment of presumption can, in particular, be achieved through documents, certifications and pieces of evidence which point to domicile in the territory of the requested Contracting Party.

Article 7

(1) In the case of an admission in accordance with article 5, the admission request must be submitted within twelve months of the competent authorities becoming aware of the illegal entry or illegal residence of the person concerned. If the person entered the ter- ritory of the requesting Contracting Party prior to entry into force of the Agreement, that period shall commence with entry into force of the Agreement. The requested Contract- ing Party shall reply to the admission request without delay, at the latest within fourteen days. After expiry of this time limit, consent to admission shall be considered granted. The requested Contracting Party shall, if necessary, issue without delay the travel docu- ments needed for repatriation of the person to be admitted. Said documents shall have a three-month term of validity. (2) Admission of the person concerned shall take place immediately, at the latest within three months after the requested Contracting Party has consented to admission. This time limit shall be extended upon petition of the requesting Contracting Party in the event of legal or practical obstacles to transfer. The competent authorities of the Con- tracting Parties shall come to an agreement in writing concerning the date of transfer.

Article 8

In case of admission of a person under article 5, the requesting Contracting Party shall readmit the person concerned without any special formalities if the requested Con- tracting Party establishes within two months after admitting the person that the prerequi- sites for admission did not exist.

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SECTION III. REPATRIATIONS BY AIR

Article 9

Repatriations in accordance with articles 1 and 5 shall generally be carried out by air. If air traffic security reasons so require, persons to be repatriated shall be escorted by specialized security personnel.

SECTION IV. TRANSIT

Article 10

(1) The Contracting Parties shall permit the transit of third-country nationals and stateless persons through their territory, if the other Contracting Party so requests and the continuation of the journey to potential transit States and to the destination State is as- sured. (2) Transit must be refused if the person would be at risk, in a subsequent transit State or in the State of destination, of persecution for the reasons specified in article 15, paragraph 1, of the Convention or in danger of inhumane or humiliating treatment or punishment, or capital punishment. Transit may be refused if the person is threatened with criminal prosecution or punishment on the territory of the requested Contracting Party. The extradition procedure for criminal prosecution and punishment shall not be af- fected. The requesting Contracting Party shall be notified of the reasons for which transit has been refused. (3) Even after consent has been given, persons admitted for transit may be returned to the other Contracting Party if circumstances as described in paragraph 2 subsequently arise or become known that constitute an obstacle to transit, or if continuation of the journey in possible transit States or admission by the State of destination is no longer as- sured.

SECTION V. DATA PROTECTION

Article 11

(1) Insofar as personal data are to be transmitted for the implementation of this Agreement, such information may relate only to the following: (a) The particulars of the person to be handed over and, where applicable, of the members of the person's family (surname, given name, and where applicable, former sur- names, nicknames or pseudonyms, date and place of birth, sex, current and former na- tionalities); (b) Identity card or passport (number, expiration, date of issue, issuing authority, place of issue);

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(c) Other information needed to identify persons to be handed over; (d) Places of stay and itineraries; (e) Other information requested by one of the Contracting Parties, needed by it in order to check for admission requirements under this Agreement. (2) To the extent that personal data are transmitted under this Agreement, the follow- ing provisions shall apply in accordance with the domestic legal requirements in force for each Contracting Party: (a) The data are to be used by the recipient only for the stated purpose and under the conditions laid down by the transmitting authority; (b) The recipient shall inform the transmitting authority, upon request, of the use made of the transmitted data and of the results obtained; (c) Personal data may only be transmitted to the agencies responsible for the imple- mentation of this Agreement. Retransmission to other agencies may only occur with the prior consent of the transmitting Contracting Party; (d) The authority transmitting the data must see to it that they are accurate, necessary and proportionate to the purpose for which they were transmitted. Prohibitions on the transmission of data under national law must be respected. If it is found that inaccurate data or data that should not have been transmitted were transmitted, the recipient shall be informed thereof immediately. The recipient is then bound to correct or delete the data; (e) The transmitting and receiving authorities must keep an official record of the transmission and receipt of data relating to individuals; (f) The transmitting and receiving authorities shall be obliged to provide effective protection of personal data against unauthorized access, unauthorized alteration, and un- authorized disclosure.

SECTION VI. COSTS AND COMPETENT AUTHORITIES

Article 12

All costs of repatriation as far as the border of the requested Contracting Party and the costs of transit according to article 10 shall be borne by the requesting Contracting Party. In the event of readmission under articles 4, 8 and 10, paragraph 3, the requesting Contracting Party shall also bear the necessary costs of the return journey.

Article 13

The competent authorities of the Contracting Parties shall be: 1. For the submission and processing of admission requests in accordance with arti- cles 3, 4, 5 and article 8 and for applications for travel documents: (a) On the part of the Federal Republic of Germany: - The offices that are responsible for implementing the law concerning foreign na- tionals, or

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- The Federal Police Administration Roonstrasse 13 D-56068 Koblenz Telephone: 0049 261 399-0 (operator) 0049 261 399-250 (situation room) Fax: 0049 261 399-218; (b) On the part of Georgia: The Ministry of Justice of Georgia Department of Citizens’ Affairs Rustaveli Prospekt 30 0108 Tbilisi Telephone: 00995 32 75 82 30; 2. For the receiving of admission requests: (a) On the part of the Federal Republic of Germany: - The competent diplomatic mission of the Federal Republic of Germany in Georgia; (b) On the part of Georgia: Embassy of Georgia Heinrich-Mann-Strasse 32 13156 Berlin Telephone: 0049 30 48 49 07 19; 3. For the submitting and processing of applications for transit in accordance with article 10 and for the calculation of costs in accordance with article 12. (a) On the part of the Federal Republic of Germany: The Federal Police Administration Roonstrasse 13 D-56068 Koblenz Telephone: 0049 261 399-0 (operator) 0049 261 399-250 (situation room) Fax: 0049 261 399-218; (b) On the part of Georgia: The Ministry of the Interior of Georgia General Gia Gulua Street 10 Tbilisi Telephone: 00995 32 27 28 28. The competent offices of the Contracting Parties shall inform each other without de- lay regarding any changes with respect to the competent authorities.

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SECTION VII. FINAL PROVISIONS

Article 14

(1) The details for implementing this Agreement shall be settled at the expert level. (2) The Contracting Parties undertake to jointly solve any problems that arise in the application of this Agreement. Each Contracting Party may if necessary invite the other to discussions concerning the application of this Agreement.

Article 15

(1) Application of the Convention of 28 July 1951 relating to the Status of Refu- gees, together with the Protocol of 31 January 1967 relating to the Status of Refugees, shall not be affected. (2) The obligations of the Contracting Parties under other international treaties, as well as the obligations of the Federal Republic of Germany arising from its membership of the European Union, shall not be affected.

Article 16

(1) This Agreement shall remain in force indefinitely. (2) This Agreement shall enter into force on the first day of the second month after the day on which the Government of Georgia notifies the Government of the Federal Re- public of Germany that the domestic requirements for its entry into force have been met. The relevant day shall be the day of receipt of notification.

Article 17

The Government of the Federal Republic of Germany shall cause this Agreement to be registered immediately after it enters into force with the Secretariat of the United Na- tions in accordance with Article 102 of the Charter of the United Nations. The other Con- tracting Party shall be notified of the United Nations registration number as soon as it is confirmed by the Secretariat of the United Nations.

Article 18

(1) Each Contracting Party may terminate this Agreement for cause in writing through the diplomatic channel. The Agreement with the exception of Section I may be wholly or partially suspended through the same channel for reasons of State security or public health. (2) Suspension shall take effect on the first day of the month that follows the month in which the notification of the other Contracting Party was received. Termination shall be effective on the ninetieth day after receipt of notification.

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DONE at Berlin, on 6 September 2007, in two copies, each in the German and Georgian languages, both texts being equally authentic.

For the Government of the Federal Republic of Germany: GEORG WITSCHEL WOLFGANG SCHÄUBLE

For the Government of Georgia: GELA BEZHUASHVILI

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[TRANSLATION – TRADUCTION] ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D’ALLEMAGNE ET LE GOUVERNEMENT DE LA GÉORGIE RELATIF À LA RÉADMISSION ET AU TRANSIT DES PERSONNES (ACCORD DE RÉADMISSION)

Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de Géorgie, dénommés ci-après les Parties contractantes, Désireux de renforcer les relations d’amitié qui existent entre les deux États et leurs peuples; Dans le but de combattre l’immigration illégale dans l’esprit des initiatives euro- péennes prises dans ce domaine; Animés du désir de faciliter l’admission des personnes qui séjournent illégalement sur le territoire de l’autre Partie contractante et le transit des personnes conformément aux règles générales du droit international ainsi que dans un esprit de coopération et sur la base de la réciprocité, Sont convenus de ce qui suit :

TITRE I. ADMISSION DES RESSORTISSANTS

Article premier

(1) Chaque Partie contractante admet les personnes qui, sur le territoire de la Partie requérante, ne remplissent pas ou ont cessé de remplir les conditions d’entrée et de sé- jour, s’il est prouvé ou présumé qu’elles possèdent la nationalité de la Partie contractante requise. (2) Le paragraphe 1 s’applique également aux personnes qui, après être entrées sur le territoire de la Partie contractante requérante, ont été déchues de la nationalité de la Partie contractante requise et n’ont pas acquis une autre nationalité ni obtenu une assurance de naturalisation de la part de la Partie contractante requérante. (3) La Partie contractante requise, à la demande de la Partie contractante requérante, consent également à ce que les enfants mineurs célibataires nés à l’étranger de la person- ne à admettre, de même que le conjoint de celle-ci, possédant une autre nationalité, soient admis dans la mesure où ces personnes ne sont pas en droit de séjourner sur le territoire de la Partie contractante requérante et ont ou obtiennent le droit d’entrer et de séjourner sur le territoire de la Partie contractante requise et que par ailleurs le conjoint possédant une autre nationalité entre librement sur le territoire de la Partie contractante requise.

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Article 2

(1) La personne à admettre est admise sans autres formalités en présence de l’un des documents énoncés ci-dessous ou de documents valides ne remontant pas à plus de six mois : a) Carte d’identité; b) Passeport; c) Autre document délivré par l’administration prouvant la nationalité de la person- ne. (2) La procédure visée à l’article 3 est engagée si l’un des documents énoncés ci- après est existant ou si la vraisemblance de la nationalité peut être démontrée : a) Les documents visés au paragraphe 1 ayant expiré il y a moins de six mois; b) Copies des documents visés au paragraphe 1; c) Permis de conduire et copies de ceux-ci; c) Actes de naissance et copie de ceux-ci; e) Déclarations de témoins; f) Renseignements personnels fournis par l’intéressé lui-même; g) Résultats de l’audition de l’intéressé effectuée par le service compétent de la Par- tie contractante requise; h) La langue de l’intéressé; i) Autres documents utiles pour déterminer la nationalité. Les documents visés constituent des indices plausibles suffisants permettant de prouver la nationalité des personnes même si leur période de validité est arrivée à expira- tion.

Article 3

(1) Dans les cas visés au paragraphe 2 de l’article premier et au paragraphe 2 de l’article 2, l’admission s’effectue sur la base d’une demande d’admission. La demande d’admission contiendra les renseignements ci-après en fonction des documents disponi- bles et des informations sur la personne à admettre : a) L’identité de la personne à admettre (noms, prénoms, date et, si possible, lieu de naissance et dernier domicile sur le territoire de la Partie contractante requise); b) Identification des moyens permettant d’établir la présomption de nationalité; c) Indication que la personne à admettre a éventuellement besoin d’une aide, de soins ou de mesures d’accompagnement particulières à la suite d’une maladie ou en rai- son de son âge et pour autant que l’intéressé soit d’accord; d) Autres mesures de protection ou de sécurité à prendre au cas par cas lors de l’admission. (2) Au cas où l’admission s’inscrit dans le cadre du paragraphe 2 de l’article pre- mier, la demande d’admission doit être présentée dans les 12 mois qui suivent la récep-

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tion par les autorités compétentes des informations selon lesquelles la personne a été dé- chue de sa nationalité. Si la personne a été déchue de la nationalité de la Partie contrac- tante requise avant l’entrée en vigueur du présent Accord, le délai prend effet à partir de l’entrée en vigueur de l’Accord. (3) La Partie contractante requise répond à la demande d’admission sans délai au plus tard dans les 30 jours. Le délai prend effet à la réception de la demande d’admission par l’autorité compétente de la Partie contractante requise. Si la Partie contractante requi- se informe l’autre Partie dans les limites de ce délai qu’exceptionnellement, il lui est im- possible de donner une réponse en temps utile pour des raisons juridiques ou en raison des circonstances, le délai est prolongé d’une nouvelle période de 30 jours. À l’expiration de ce délai, l’admission est censée avoir été approuvée. Si besoin en est, la Partie contractante requise délivre immédiatement les documents de voyage nécessaires pour la réadmission de la personne à admettre, ces documents ayant une durée de validité de trois mois. (4) Si la transmission des documents de voyage n’est pas possible pendant la période de validité en question en raison de l’existence d’obstacles juridiques ou en raison des circonstances, la mission diplomatique compétente de la Partie contractante requise déli- vre dans les deux semaines de nouveaux documents valides pour une durée de trois mois. (5) Les autorités compétentes de la Partie contractante requérante informent sans dé- lai les autorités compétentes de la Partie contractante requise de la réadmission de la per- sonne concernée, et au plus tard une semaine avant la date prévue pour la réadmission.

Article 4

Toute personne admise par la Partie contractante requise sera réadmise sans autre formalité particulière par la Partie contractante requérante si, dans les trois mois qui sui- vent l’admission de cette personne, il est établi que les conditions requises visées à l’article premier ne sont pas remplies par la Partie contractante requise.

TITRE II. ADMISSION DES RESSORTISSANTS DE PAYS TIERS ET DES APATRIDES EN CAS D’ENTRÉE ET DE SÉJOUR ILLÉGAUX

Article 5

(1) Chaque Partie contractante, à la demande de l’autre, admet une personne qui ne possède ni la nationalité allemande ni la nationalité géorgienne si cette personne ne rem- plit pas ou a cessé de remplir les conditions requises pour entrer et résider sur le territoire de la Partie contractante requérante ou s’il est prouvé ou présumé que cette personne : a) S’est vu remettre un visa ou un permis de séjour valide par la Partie contractante requise; b) Est entrée de façon illégale par voie aérienne sur le territoire de la Partie contrac- tante requérante en provenance directement du territoire de la Partie contractante requise;

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c) L’entrée a eu lieu au moyen d’un passeport, d’un visa ou d’un titre de séjour falsi- fié ou dénaturé de la Partie contractante requise; ou d) Étant apatride, était en dernier lieu domiciliée sur le territoire de la Partie contrac- tante requise. (2) Dans la mesure où la personne est entrée sur le territoire de la Partie contractante requérante en provenance du territoire de la Partie contractante requise, la Partie contrac- tante requise a également une obligation d’admission si les deux Parties contractantes ont délivré un visa ou un permis de séjour ayant entre-temps expiré et le visa ou permis de séjour délivré par la Partie contractante requise a expiré plus tard. (3) Les Parties contractantes s’efforcent prioritairement de confier les ressortissants de pays tiers à l’État de leur citoyenneté. (4) Sur demande de la Partie contractante allemande, la Partie contractante géorgien- ne admet une personne qui ne remplit pas ou qui ne remplit plus les conditions d’entrée et de séjour s’il est prouvé ou vraisemblable qu’elle était citoyenne de l’Union des Répu- bliques socialistes soviétiques, n’a pas acquis d’autre nationalité et si : a) Elle est née sur le territoire de la Partie contractante géorgienne et a quitté le terri- toire de la Partie contractante géorgienne après le 21 décembre 1991, ou si b) En date du 27 mars 1993, elle était domiciliée depuis déjà cinq ans sur le territoire de la Partie contractante géorgienne et n’a pas renoncé à la nationalité géorgienne dans les six mois qui ont suivi le 27 mars 1993. La preuve du lieu de naissance ou du domicile peut être établie par des documents officiels de la Partie contractante géorgienne ou de l’ex-Union des Républiques socialis- tes soviétiques. La vraisemblance peut notamment être démontrée par des documents, at- testations et autres pièces justificatives faisant état du lieu de naissance ou du domicile sur le territoire de la Partie contractante géorgienne.

Article 6

(1) L’entrée immédiate sur le territoire et le séjour de ressortissants de pays tiers et d’apatrides sur le territoire de la Partie contractante requérante et l’illégalité de cette en- trée et de ce séjour, ainsi que la possession d’un visa délivré par la Partie contractante re- quise ou d’un autre permis de séjour valide pour le territoire de la Partie contractante re- quise doivent être prouvés ou considérés comme plausibles. (2) L’entrée et le séjour, ainsi que la détention d’un visa délivré par la Partie contrac- tante requise ou la possession d’un autre permis de séjour valide sont considérés comme : 1. Prouvés au moyen des documents suivants : a) Cachets d’entrée et de sortie apposés par les autorités de la Partie contractante re- quise dans les documents de voyage; b) Visa, permis de séjour apposés et mentions faites par les autorités de la Partie contractante requise dans les documents de voyage; c) Billets d’avion. Les preuves ainsi fournies sont reconnues comme ayant force obligatoire pour les Parties contractantes sans qu’il soit besoin de procéder à d’autres devoirs d’enquête;

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2. Vraisemblables au moyen des documents suivants : a) Attestations ou factures faisant état du séjour de la personne sur le territoire de la Partie contractante requise; b) Billets de transport ou de traversée par bateau prouvant l’itinéraire sur le territoire de la Partie contractante requise; c) Lieu et conditions dans lesquelles la personne étrangère a été appréhendée après son entrée sur le territoire; d) Déclarations des agents des autorités frontalières pouvant attester du franchisse- ment de la frontière; e) Renseignements émanant d’une organisation internationale concernant l’identité et le séjour de la personne; f) Déclarations faites par l’intéressé; g) Déclarations de témoins. Les indices de plausibilité ainsi établis sont censés avoir été acceptés par les Parties contractantes pour autant que la Partie contractante requise ne les ait pas contestés. (3) Le caractère illégal de l’entrée ou du séjour est établi si le visa obligatoire fait dé- faut dans les documents utilisés par la personne pour franchir la frontière ou si aucun permis de séjour sur le territoire de la Partie contractante requise ne peut être produit. Les renseignements fournis par la Partie contractante requérante, établissant après vérifica- tion que la personne ne possède pas les documents requis pour passer la frontière ou le visa nécessaire ou tout autre permis de séjour, constituent une preuve suffisante de la vraisemblance du caractère illégal de l’entrée ou du séjour. (4) La preuve du domicile connu au sens du paragraphe 1 de l’article 5, alinéa d, peut être établie grâce aux documents officiels de la Partie contractante requise. Les indi- ces de plausibilité peuvent être notamment établis par des documents, attestations et piè- ces justificatives faisant état du domicile qu’a occupé l’intéressé sur le territoire de la Partie contractante requise.

Article 7

(1) Au cas où l’admission s’inscrit dans le cadre de l’article 5, la demande d’admission doit être présentée dans les 12 mois qui suivent la date à laquelle les autori- tés compétentes ont pris connaissance de l’entrée illégale ou du séjour illégal de l’intéressé. Si la personne est entrée sur le territoire de la Partie contractante requérante avant l’entrée en vigueur de l’Accord, le délai prend effet à l’entrée en vigueur de l’Accord. La Partie contractante requise répond sans délai à la demande d’admission au plus tard dans les deux semaines. L’accord est censé avoir été donné à l’expiration du dé- lai en question. Si besoin en est, la Partie contractante requise délivre immédiatement les documents de voyage nécessaires pour la réadmission de la personne à admettre, la vali- dité de ces documents étant de trois mois. (2) L’admission de l’intéressé s’effectue sans délai, et au plus tard dans les trois mois qui suivent la date à laquelle l’admission a été approuvée par la Partie contractante requise. Ce délai peut être étendu à la demande de la Partie contractante requérante s’il

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existe des obstacles juridiques à l’admission ou en raison des circonstances. Les autorités compétentes ou les Parties contractantes conviennent par écrit de la date de transfèrement prévue.

Article 8

Au cas où une personne est admise en vertu de l’article 5, la personne intéressée sera réadmise par la Partie contractante requérante sans autre formalité si la Partie contractan- te requise établit dans les deux mois suivant son admission que les conditions requises pour son admission ne sont pas remplies.

TITRE III. RÉADMISSIONS PAR VOIE AÉRIENNE

Article 9

Les rapatriements répondant aux conditions dictées par les articles premier et 5 se font en règle générale par voie aérienne. Si la sécurité du trafic aérien l’exige, les person- nes rapatriées sont escortées par du personnel de sécurité spécialisé.

TITRE IV. TRANSIT

Article 10

(1) Les Parties contractantes permettent le passage ou le transit de ressortissants de pays tiers et d’apatrides sur leur territoire, à la demande de l’autre Partie contractante et lorsque la poursuite du voyage à travers d’éventuels États de transit et l’entrée sur le ter- ritoire de l’État de destination sont assurés. (2) Le transit ou le passage doit être refusé lorsque la personne risque de faire l’objet de persécutions pour des raisons visées dans la Convention suivant paragraphe 1 de l’article 15 ou risque de se voir infliger un traitement ou une peine cruelle ou humiliante, voire la peine de mort lors d’un transit ou d’un passage dans un autre pays ou dans le pays de destination. Le transit ou le passage peut être refusé si la personne est menacée de poursuites pénales ou de l’exécution d’une peine sur le territoire de la Partie contrac- tante requise. Il n’est pas dérogé ici à la procédure d’extradition motivée par des poursui- tes judiciaires et l’exécution d’une peine. La Partie contractante requérante doit être in- formée des raisons pour lesquelles le transit ou le passage a été refusé. (3) En dépit de l’autorisation accordée, les personnes dont le transit est autorisé peu- vent être rendues à l’autre Partie contractante quand les faits s’opposant à un transit, au sens du paragraphe 2, se produisent ou sont décelés ultérieurement ou quand la poursuite du voyage à travers d’éventuels États de transit ou l’accueil par le pays de destination ne sont plus assurés.

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TITRE V. PROTECTION DES DONNÉES

Article 11

(1) Quand la transmission de données à caractère personnel est requise dans le cadre du présent Accord, ces informations doivent concerner uniquement : a) L’identité de la personne à transférer et, le cas échéant, celle des parents proches (nom, prénom, éventuellement noms antérieurs, surnoms et pseudonymes, date et lieu de naissance, sexe, nationalité actuelle et nationalité antérieure); b) La carte d’identité ou le passeport (numéro, durée de validité, date d’émission, au- torité ayant délivré le document, lieu de délivrance); c) Autres renseignements nécessaires pour identifier la personne à transférer; d) Les lieux de séjour et les itinéraires; e) Autres renseignements demandés par une Partie contractante et dont elle a besoin pour s’assurer que les conditions de réadmission en vertu du présent Accord sont rem- plies. (2) Lors de la transmission de données personnelles effectuées dans le cadre du pré- sent Accord, les conditions suivantes sont à respecter aux termes des réglementations na- tionales en vigueur dans chacune des Parties contractantes : a) Le destinataire ne peut utiliser les données transmises que pour atteindre le but déclaré et dans les conditions formulées par l’autorité expéditrice; b) Le destinataire renseigne l’autorité expéditrice sur l’utilisation des données trans- mises et sur les résultats obtenus; c) Les données à caractère personnel ne peuvent être transmises qu’aux autorités compétentes dans le cadre du présent Accord. Une transmission ultérieure à d’autres au- torités est subordonnée à l’autorisation préalable de la Partie contractante expéditrice; d) L’autorité expéditrice est tenue de vérifier l’exactitude des données transmises, ainsi que leur utilité et leur proportionnalité par rapport à l’objectif poursuivi en les communiquant. Les interdictions prévues dans le droit interne régissant la transmission des données doivent être respectées. S’il s’avère que des données incorrectes, ou des données dont la communication est interdite, ont été transmises, le destinataire doit être informé sans délai. Il est tenu d’apporter aux données incorrectes les rectifications qui s’imposent ou de procéder à leur destruction; e) L’autorité expéditrice et l’autorité destinataire sont tenues de consigner officiel- lement la transmission et la réception de données personnelles; f) L’autorité expéditrice et l’autorité destinataire sont tenues de protéger efficace- ment les données personnelles contre l’accès, la modification et la diffusion non autori- sés.

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TITRE VI. FRAIS ET AUTORITÉS COMPÉTENTES

Article 12

Tous les frais liés au rapatriement de la personne jusqu’à la frontière de la Partie contractante requise, ainsi que les frais de transit en vertu de l’article 10 sont à la charge de la Partie contractante requérante. Il en va de même pour les réadmissions répondant aux conditions des articles 4, 8 et 10 du paragraphe 3. Les frais relatifs au trajet retour sont également à la charge de la Partie contractante requérante.

Article 13

Les autorités compétentes des Parties contractantes sont : (1) Pour la soumission et l’examen des demandes d’admission conformément aux ar- ticles 3, 4, 5 et 8 ainsi que pour les demandes de documents de voyage : a) De la part de la République fédérale d’Allemagne : - Les bureaux qui sont responsables de l’application de la loi concernant les ressor- tissants étrangers, ou - Direction de la police fédérale Roonstrasse 13 D-56068 Coblence Téléphone : 0049 261 399-0 (opérateur) 0049 261 399-250 (poste de commandement) Télécopie : 0049 261 399-218; b) De la part de la Géorgie : Ministère de la justice de la Géorgie Département des affaires citoyennes Rustaveli Prospekt 30 0108 Tbilissi Téléphone : 00995 32 75 82 30; (2) Pour recevoir les demandes d’admission : a) De la part de la République fédérale d’Allemagne : La mission diplomatique compétente de la République fédérale d’Allemagne auprès de la Géorgie; b) De la part de la Géorgie : Ambassade de Géorgie Heinrich-Mann-Strasse 32 13156 Berlin Téléphone : 0049 30 48 49 07 19;

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(3) Pour la soumission et l’examen des demandes de transit conformément à l’article 10 ainsi que pour le calcul des frais suivant article 12 : a) De la part de la République fédérale d’Allemagne : Direction de la police fédérale Roonstrasse 13 D-56068 Coblence Téléphone : 0049 261 399-0 (opérateur) 0049 261 399-250 (poste de commandement) Télécopie : 0049 261 399-218; b) De la part de la Géorgie : Ministère de l’intérieur de Géorgie Rue de General Gia Gulua 10 Tbilissi Téléphone : 00995 32 27 28 28. Les services compétents des Parties contractantes s’informent mutuellement et sans délai des changements liés aux autorités compétentes.

TITRE VII. DISPOSITIONS FINALES

Article 14

(1) Les experts des Parties contractantes règlent au niveau de leurs experts les moda- lités de détail concernant la mise en œuvre du présent Accord. (2) Les Parties contractantes s’engagent à résoudre par accord mutuel les problèmes découlant de l’application du présent Accord. Si nécessaire, chaque Partie contractante pourra inviter l’autre à discuter des questions liées à l’application du présent Accord.

Article 15

(1) Il n’est pas dérogé ici à l’application de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés ainsi qu’au Protocole du 31 janvier 1967 relatif au statut des réfu- giés. (2) Il n’est pas dérogé ici aux obligations des Parties contractantes découlant d’autres conventions internationales ni aux obligations contractées par la République fé- dérale d’Allemagne résultant de son appartenance à l’Union européenne.

Article 16

(1) Le présent Accord est conclu pour une durée indéterminée.

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(2) Le présent Accord entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois qui suit celui où le Gouvernement de la Géorgie aura avisé le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne que les conditions requises par leur droit interne pour son entrée en vigueur sont remplies. Le jour de réception de la notification est la date qui est ici déter- minante.

Article 17

Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne fera le nécessaire pour que le présent Accord soit enregistré sans tarder auprès du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies conformément à l’Article 102 de la charte des Nations Unies. L’autre Partie contractante sera informée du numéro d’enregistrement de l’ONU dès que l’enregistrement aura été confirmé par le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies.

Article 18

(1) Chaque Partie contractante peut dénoncer le présent Accord par la voie diploma- tique pour motifs graves. À l’exception du titre I, l’Accord peut être en totalité ou en par- tie suspendu par la même voie pour des raisons tenant à la sauvegarde de la sécurité na- tionale ou de la santé publique. (2) La suspension prend effet le premier jour du mois qui suit celui où la notification est parvenue à l’autre Partie contractante. La dénonciation devient effective 90 jours après la date de la réception de la notification. FAIT à Berlin, le 6 septembre 2007, en deux exemplaires originaux, chacun en lan- gues allemande et géorgienne, les deux textes faisant également foi.

Pour le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne : GEORG WITSCHEL WOLFGANG SCHÄUBLE

Pour le Gouvernement de la Géorgie : GELA BEZHUASHVILI

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No. 44808 ____

German Democratic Republic

and

Ukrainian Soviet Socialist Republic

Protocol between the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics concerning the alloca- tion of land and the construction of a building complex for the Embassy and the Trade Office of the GDR in the USSR (with annex). Moscow, 22 July 1977 Entry into force: 22 July 1977 by signature, in accordance with article 6 Authentic texts: German and Russian Registration with the Secretariat of the United Nations: Germany, 7 March 2008

République démocratique allemande

et

République socialiste soviétique d'Ukraine

Protocole entre le Gouvernement de la République démocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques relatif à l'af- fectation de terrains et à la construction d'un complexe pour l'Ambassade et la Représentation commerciale de la RDA en l'URSS (avec annexe). Moscou, 22 juillet 1977 Entrée en vigueur : 22 juillet 1977 par signature, conformément à l'article 6 Textes authentiques : allemand et russe Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Allemagne, 7 mars 2008

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[ GERMAN TEXT – TEXTE ALLEMAND ]

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94 Volume 2506, I-44808

95 Volume 2506, I-44808

[ RUSSIAN TEXT – TEXTE RUSSE ]

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[TRANSLATION – TRADUCTION] PROTOCOL BETWEEN THE GOVERNMENT OF THE GERMAN DEMOC- RATIC REPUBLIC AND THE GOVERNMENT OF THE UNION OF SO- VIET SOCIALIST REPUBLICS CONCERNING THE ALLOCATION OF LAND AND THE CONSTRUCTION OF A BUILDING COMPLEX FOR THE EMBASSY AND THE TRADE OFFICE OF THE GDR IN THE USSR

Based on the general agreement between the Government of the German Democratic Republic and the Government of the Union of Soviet Socialist Republics concerning the construction of a building complex for the Embassy and the Trade Office of the German Democratic Republic in Moscow, the Parties have agreed as follows:

Article 1

(a) The Government of the USSR shall provide the Government of the GDR, for the construction of a building complex for the Embassy and the Trade Office of the GDR, with a site measuring 1.4 hectares (14,000 square metres) on the Leninsky Prospekt in Moscow’s Cheryomushki District. In addition to the main site, the Government of the USSR shall also provide an adjacent site without building rights, measuring 0.84 hectare (8,400 square metres). The precise location and boundaries of the site are shown on the outline of the site (annex). (b) The Government of the USSR shall hand over to the Government of the GDR the vacant site mentioned in paragraph (a) of this article, with a total area of 2.24 hectares (22,400 square metres), free of charge and for indefinite usage, on the understanding that, should the Government of the USSR so request, the Government of the GDR shall provide the Soviet Party with an equal area of land, under the same conditions, in Berlin. (c) The buildings erected, at the expense of the Government of the GDR, on the site mentioned in paragraph (a) of this article shall become the property of the GDR. However, the buildings may not be sold or transferred to anyone else without the consent of the Government of the USSR.

Article 2

The project design and construction of the building complex for the Embassy and the Trade Office of the GDR shall be carried out by the Soviet Party at the expense of the GDR Party on the basis, and subject to the terms, of a contract to be concluded between the competent organizations of the Parties. The contract shall specify construction dead- lines and costs, settlement procedures, guarantees and other terms governing project de- sign and construction.

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Article 3

The project design contract shall be issued by the GDR Party. Detailed documenta- tion for project design and cost estimates for the entire construction project shall be worked out on the basis of the technical project design standards in force in the Soviet Union, making maximum use of standard prefabricated components. All construction work shall be carried out in accordance with technical drawings based on technical regulations valid in the USSR and norms in effect for construction in Moscow and taking into consideration the technical specifications and documentation provided by the GDR Party for equipment and materials. The competent organizations of the GDR Party shall participate with their own per- sonnel and resources in individual project design, construction and installation works. The terms on which those jobs are carried out and the conditions governing the stay of workers and specialists from the GDR shall be agreed upon in the contract provided for in article 2 of this Protocol.

Article 4

The GDR Party shall be entitled to duty-free imports into the USSR of specific types of construction materials and equipment for the building project provided for in this Pro- tocol.

Article 5

For the purposes of cooperation during the project design phase and construction of the building complex for the Embassy and the Trade Office of the GDR, the Parties shall nominate their official representatives within one month of the signing of this Protocol.

Article 6

This Protocol shall enter into force on the day that it is signed. Done in Moscow, on 22 July 1977, in two originals, each in the German and Russian languages, both being equally authentic.

For the Government of the German Democratic Republic:

For the Government of the Union of Soviet Socialist Republics

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ANNEX

Leninsky Prospekt

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[TRANSLATION – TRADUCTION] PROTOCOLE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉ- MOCRATIQUE ALLEMANDE ET LE GOUVERNEMENT DE L’UNION DES RÉPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIÉTIQUES RELATIF À L’AFFECTATION DE TERRAINS ET À LA CONSTRUCTION D’UN COMPLEXE POUR L’AMBASSADE ET LA REPRÉSENTATION COM- MERCIALE DE LA RDA EN URSS

Partant de l’accord général entre le Gouvernement de la République démocratique allemande et le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques relatif à la construction d’un complexe pour l’Ambassade et la représentation commerciale de la République démocratique allemande à Moscou, les Parties sont convenues de ce qui suit :

Article premier

a) Le Gouvernement de l’URSS met à la disposition du Gouvernement de la RDA un terrain d’une superficie de 1,4 hectare (14,000 mètres carrés) situé à Leninsky Pros- pect, dans le district de Tcheryomouchki, à Moscou, et destiné à la construction d’un complexe de bâtiments pour l’Ambassade et la représentation commerciale de la RDA. Le terrain voisin d’une superficie de 0,84 hectares (8,400 mètres carrés) inconstructible est en outre mis à disposition en sus du terrain principal. L’emplacement précis et les li- mites du terrain sont indiqués sur le plan de situation fourni en annexe. b) Le Gouvernement de l’URSS cède gratuitement au Gouvernement de la RDA et pour une durée indéterminée le terrain visé au paragraphe a) du présent article, d’une su- perficie de 2,24 hectares (22,400 mètres carrés), étant entendu que le Gouvernement de la RDA, pour autant que le Gouvernement de l’URSS en fasse la demande, mettra à dispo- sition de la Partie soviétique à Berlin un terrain de même superficie, à des conditions identiques. c) Les bâtiments construits aux frais du Gouvernement de la RDA sur le terrain visé au paragraphe a) du présent article seront la propriété de la RDA. Ces bâtiments ne peuvent cependant pas être vendus, ni aliénés à autrui sans l’accord du Gouvernement de l’URSS.

Article 2

Les études et la construction du complexe destiné à l’Ambassade et la représentation commerciale de la RDA sont effectuées par la Partie soviétique, au frais de la Partie al- lemande, sur la base et aux conditions du contrat devant être conclu entre les organismes compétents des Parties. Le planning et le coût des travaux, la méthode utilisée pour

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l’établissement des décomptes, les garanties et les autres modalités d’application en ma- tière d’études et de réalisation seront définis et précisés dans le contrat.

Article 3

La Partie allemande passe la commande relative aux études. Le dossier des études et les devis relatifs à l’ensemble du projet sont établis sur la base des normes techniques et d’études en vigueur en Union soviétique et en faisant appel au maximum à des éléments de construction standard préfabriqués. Tous les travaux de construction seront réalisés selon les plans des travaux et aux conditions techniques en vigueur en URSS, ainsi qu’en fonction des normes de construc- tion applicables à Moscou et en tenant compte également des conditions techniques et de la documentation fournies par la Partie allemande concernant les équipements et les ma- tériaux. Les organismes compétents de la Partie allemande participeront avec le personnel et les moyens dont ils disposent à la réalisation des différents travaux d’étude, de construc- tion et de montage. Les conditions d’exécution de ces travaux ainsi que les conditions applicables en matière de séjour des ouvriers et de la main-d’œuvre spécialisée provenant de la RDA se- ront convenues lors de la conclusion du contrat visé à l’article 2 du présent Protocole.

Article 4

La Partie allemande se verra accorder le droit d’importer en URSS les différents ty- pes de matériaux de construction ainsi que les équipements en franchise nécessaires pour le projet de construction dont il est question dans le présent Protocole.

Article 5

Afin que la coopération puisse être assurée tant au niveau des études que de la réali- sation du complexe destiné à l’Ambassade et à la représentation commerciale de la RDA, les Parties désigneront leurs représentants officiels dans les trente jours à compter de la signature du présent Protocole.

Article 6

Le présent Protocole prend effet le jour de sa signature. FAIT à Moscou le 22 juillet 1977, en deux exemplaires originaux, rédigés en lan- gues allemande et russe, les deux textes faisant également foi.

Pour le Gouvernement de la République démocratique allemande :

Pour le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques :

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ANNEXE

Leninsky Prospekt

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No. 44809 ____

Finland

and

Jordan

Agreement between the Government of the Republic of Finland and the Govern- ment of the Hashemite Kingdom of Jordan on the reciprocal promotion and protection of investments. Amman, 1 November 2006 Entry into force: 18 December 2007 by notification, in accordance with article 16 Authentic texts: Arabic, English and Finnish Registration with the Secretariat of the United Nations: Finland, 13 March 2008

Finlande

et

Jordanie

Accord entre le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement du Royaume hachémite de Jordanie relatif à la promotion et à la protection ré- ciproques des investissements. Amman, 1 novembre 2006 Entrée en vigueur : 18 décembre 2007 par notification, conformément à l'article 16 Textes authentiques : arabe, anglais et finnois Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Finlande, 13 mars 2008

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114 Volume 2506, I-44809

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[ ARABIC TEXT – TEXTE ARABE ]

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[ ENGLISH TEXT – TEXTE ANGLAIS ]

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[ FINNISH TEXT – TEXTE FINNOIS ]

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[TRANSLATION – TRADUCTION] ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DE FIN- LANDE ET LE GOUVERNEMENT DU ROYAUME HACHÉMITE DE JORDANIE RELATIF À LA PROMOTION ET À LA PROTECTION RÉ- CIPROQUES DES INVESTISSEMENTS

Le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement du Royaume hachémite de Jordanie, ci-après dénommés les « Parties contractantes », Considérant la nécessité de protéger les investissements des investisseurs d’une des Parties contractantes sur le territoire de l’autre Partie sur une base non discriminatoire; Désireux de renforcer la coopération économique existant entre eux en ce qui concerne les investissements par des nationaux et des sociétés d’une Partie contractante sur le territoire de l’autre Partie; Conscients qu’un accord sur le traitement à accorder auxdits investissements stimu- lera les flux de capitaux privés et le développement économique des Parties contractan- tes; Convenant qu’un cadre stable pour l’investissement permettra d’utiliser les ressour- ces économiques avec un maximum d’efficacité et améliorera les niveaux de vie; Estimant que l’établissement de liens économiques et commerciaux peut encourager le respect des droits internationalement reconnus de la main d’œuvre; Reconnaissant que la réalisation de ces objectifs n’implique pas un assouplissement des mesures d’application générale dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’environnement; et Ayant résolu de conclure un accord concernant la promotion et la protection des in- vestissements, Sont convenus de ce qui suit :

Article premier. Définitions

Aux fins du présent Accord : 1. Le terme « investissement » désigne les avoirs de toute nature établis ou acquis par un investisseur d’une des Parties contractantes sur le territoire de l’autre Partie contractante conformément aux lois et règlements de cette dernière, et comprend notam- ment mais non exclusivement : (a) Les biens meubles et immeubles et tous droits réels tels qu’hypothèques, gages, baux, usufruits et droits similaires; (b) Les actions, parts sociales et obligations des sociétés et toute autre forme de par- ticipation dans une société; (c) Les créances pécuniaires ou droits à des prestations ayant une valeur financière;

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(d) Les droits de propriété intellectuelle, tels que brevets, droits d’auteur, marques de fabrique, plans industriels, noms commerciaux et indications géographiques ainsi que les procédés techniques, le savoir-faire et la clientèle; (e) Les concessions conférées par la loi, par un acte administratif ou par contrat par une autorité compétente, y compris les concessions relatives à la prospection, à la mise en valeur, à l’extraction et à l’exploitation de ressources naturelles. Les investissements effectués dans le territoire d’une Partie contractante par toute personne morale de cette Partie contractante, mais qui sont en fait détenus ou contrôlés directement ou indirectement par des investisseurs de l’autre Partie contractante sont éga- lement considérés comme des investissements d’investisseurs de cette autre Partie contractante s’ils ont été effectués conformément aux lois et règlements de la première Partie contractante. Toute modification de la forme sous laquelle les avoirs sont investis ou réinvestis ne porte pas atteinte à leur caractère d’investissement. 2. Le terme « revenus » désigne le produit des investissements et, notamment mais non exclusivement, les bénéfices, dividendes, intérêts, redevances, plus-values du capital ou tout autre paiement lié à un investissement. Les revenus réinvestis bénéficient du même traitement que l’investissement initial. 3. Le terme « investisseur » désigne pour l’une et l’autre des deux Par- ties contractantes : (a) Toute personne physique, ressortissante d’une des Partie contractante qui effec- tue un investissement sur le territoire de l’autre Partie contractante; (b) Toute personne morale, société, compagnie, coentreprise, association commer- ciale, institution ou organisation constituée ou autrement dûment organisée en vertu des lois d’une des Parties contractantes, ayant son siège et réalisant une réelle activité com- merciale dans le territoire de cette première Partie contractante et effectuant un investis- sement dans le territoire de l’autre Partie contractante, qu’elle ait ou non un but lucratif et qu’elle soit à responsabilité limitée ou non limitée. 4. Le terme « territoire » désigne le territoire terrestre, les eaux intérieures et la mer territoriale de chacune des Parties contractantes et l’espace aérien sus-jacent, ainsi que des zones maritimes qui s’étendent au delà de la mer territoriale, y compris les fonds ma- rins et leur sous-sol, sur lesquelles cette Partie contractante exerce des droits de souverai- neté et un pouvoir de juridiction en vertu de ses lois nationales et du droit international, aux fins de la prospection et de l’exploitation des ressources naturelles de ces zones.

Article 2. Promotion et admission des investissements

Chacune des Parties contractantes admet et encourage dans son territoire, confor- mément à ses lois et règlements, les investissements effectués par des investisseurs de l’autre Partie contractante.

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Article 3. Protection des investissements

1. Chacune des Parties contractantes assure dans son territoire la protection et la sé- curité totales des investissements et revenus des investisseurs de l’autre Partie contractan- te. 2. Ni l’une ni l’autre des Parties contractantes ne fait obstacle, par des mesures arbi- traires ou discriminatoires, à l’acquisition, à l’administration, à l’entretien, à l’utilisation, à la jouissance, à l’expansion, à la cession ou liquidation des investissements. 3. Les investissements et revenus des investisseurs des deux Parties contractantes bénéficient d’un traitement juste et équitable dans le territoire des deux Parties contrac- tantes.

Article 4. Traitement des investissements

1. Chacune des Parties contractantes doit accorder aux investissements et revenus des investisseurs de l’autre Partie contractante un traitement non moins favorable que ce- lui qu’elle accorde aux investissements ou aux revenus d’investissements de ses propres nationaux en ce qui concerne l’acquisition, l’expansion, l’administration, l’entretien, l’utilisation, la jouissance ou la cession ou liquidation des investissements. 2. Chacune des Parties contractantes doit accorder aux investisseurs de l’autre Partie contractante et à leurs investissements et revenus un traitement non moins favorable que celui qu’elle accorde aux investisseurs de la nation la plus favorisée et à leurs investisse- ments et revenus en matière d’établissement, d’acquisition, d’expansion, d’exploitation, de gestion, de maintenance, d’utilisation, de jouissance et de vente ou autre forme de dis- position des investissements. 3. Chacune des Parties contractantes accordera aux investisseurs de l’autre Partie contractante et à leurs investissements et revenus le meilleur traitement de ceux qui sont prescrits aux paragraphes 1 et 2 du présent article, qui sera le plus favorable aux investis- seurs et à leurs investissements et revenus. 4. Aucune des Parties contractantes n’impose, dans son territoire, des mesures obli- gatoires aux investissements des investisseurs de l’autre Partie contractante concernant l’achat de matériaux, les moyens de production, l’exploitation, le transport, la commer- cialisation de produits ou des ordres similaires ayant des effets déraisonnables ou discri- minatoires. 5. Les dispositions du paragraphe 3 du présent article ne peuvent être interprétées comme obligeant une des Parties contractantes à étendre aux investisseurs de l’autre Par- tie contractante le bénéfice de tout traitement, préférence ou privilège découlant : (a) D’une zone de libre-échange, d’une union douanière, d’un marché commun, d’une union économique et monétaire ou d’autres accords similaires d’intégration régio- nale, auxquels une des Parties contractantes est ou peut devenir partie; ou (b) De tout accord tendant à éviter la double imposition ou de tout autre accord in- ternational concernant exclusivement ou principalement la fiscalité.

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Article 5. Expropriation

1. Les investissements d’investisseurs d’une Partie contractante dans le territoire de l’autre Partie contractante ne peuvent être expropriés, nationalisés ou assujettis à toute autre mesure, directe ou indirecte, ayant un effet équivalent à l’expropriation ou à la na- tionalisation (ci-après dénommée « expropriation ») sauf pour cause d’utilité publique, sur une base non discriminatoire, dans le respect des procédures légales régulières et moyennant le versement rapide d’une indemnité adéquate et effective. 2. L’indemnité est équivalente à la juste valeur marchande de l’investissement ex- proprié juste avant que l’expropriation ait eu lieu ou n’ait été publiquement connue, selon la première éventualité. Elle est calculée en conformité avec les principes d’évaluation généralement acceptés qui incluent notamment le montant investi, la valeur de rempla- cement, les plus-values, les revenus courants, les revenus futurs prévisionnels, les actifs incorporels et d’autres facteurs pertinents. 3. L’indemnité doit être intégralement réalisable et versée sans restriction ni délai. Elle comprend les intérêts, calculés au taux bancaire servi dans la monnaie de paiement depuis la date de dépossession du bien exproprié jusqu’à la date du paiement effectif. 4. Les Parties contractantes affirment que lorsque l’une d’entre elles exproprie tout ou une partie des biens d’une société créée ou enregistrée conformément à la législation en vigueur dans son territoire, et dans laquelle des investisseurs de l’autre Partie contrac- tante possèdent des actions, ou lorsque l’objet de l’expropriation est une coentreprise créée dans le territoire d’une des Parties contractantes, la Partie contractante d’accueil veille à ce que les statuts et d’autres documents pertinents éventuels des sociétés ou des coentreprises concernées, telles qu’elles existent à la date de l’expropriation, soient inté- gralement respectés. 5. L’investisseur dont les investissements sont expropriés a droit à un prompt exa- men de son cas ainsi qu’à une évaluation de ses investissements, conformément aux prin- cipes énoncés dans le présent article, par une autorité judiciaire ou autre autorité compé- tente de cette Partie contractante.

Article 6. Indemnisation des pertes

1. Les investisseurs d’une Partie contractante dont les investissements dans le terri- toire de l’autre Partie subissent des pertes du fait d’une guerre ou d’un autre conflit armé, d’un état national d’urgence, d’une révolte, d’une insurrection ou d’émeutes dans le terri- toire de cette dernière, se voient accorder par cette Partie en guise de restitution, d’indemnisation, de compensation ou d’une autre forme de règlement, un traitement qui n’est pas moins favorable que celui que cette Partie accorde à ses propres investisseurs ou aux investisseurs de la nation la plus favorisée, la solution jugée la plus favorable par l’investisseur étant retenue. 2. Sans préjudice des dispositions du paragraphe premier du présent article, les in- vestisseurs d’une Partie contractante qui, dans l’une des situations visées dans ledit para- graphe, subissent sur le territoire de l’autre Partie des pertes résultant : (a) D’une réquisition de leur investissement ou d’une partie de celui-ci par les forces armées ou par les autorités de cette Partie; ou

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(b) D’une destruction de leur investissement, ou d’une partie de celui-ci, par les for- ces armées ou par les autorités de cette Partie quand la situation ne l’exigeait pas, se voient accorder par la deuxième Partie une restitution ou une compensation qui, dans un cas comme dans l’autre, est rapide, adéquate et effective, et cette compensation doit être intégralement réalisable, sera payée sans délai et comprend un intérêt, calculé au taux bancaire servi dans la monnaie de paiement, depuis la date de la réquisition ou de la destruction jusqu’à la date du paiement effectif.

Article 7. Libre transfert

1. Chacune des Parties contractantes assure aux investisseurs de l’autre Partie contractante le libre transfert de leurs investissements et des paiements relatifs auxdits investissements, de l’extérieur et de l’intérieur de son territoire et sans délai. Ces paie- ments comprennent notamment mais non exclusivement : (a) Le capital de départ et les montants additionnels visant à maintenir ou à augmen- ter un investissement; (b) Les revenus; (c) Les paiements effectués dans le cadre d’un contrat, en ce compris les contrats de prêt; (d) Le produit de la vente ou de la liquidation totale ou partielle de l’investissement; (e) Les indemnisations dues en application des articles 5, 6 et 8 du présent Accord; (f) Les paiements résultant du règlement d’un différend; (g) Les gains et autres formes de rémunération du personnel engagé à l’étranger et effectuant un travail lié à l’investissement. 2. Chacune des Parties contractantes veille en outre à ce que les transferts visés au paragraphe premier du présent article soient effectués sans restriction en monnaie convertible, au taux de change applicable à la date du transfert pour la monnaie dans la- quelle le transfert est libellé, et soient immédiatement transférables. 3. En l’absence de marché des changes, le taux à utiliser est le taux de change le plus récent appliqué aux conversions de devises en droits de tirage spéciaux. 4. Lorsque le retard d’un transfert est imputable à la Partie contractante d’accueil, le transfert doit comprendre les intérêts, calculés au taux bancaire servi dans la monnaie de paiement depuis la date à laquelle le transfert a été demandé jusqu’à la date du paiement effectif, lesquels sont à la charge de ladite Partie contractante.

Article 8. Subrogation

1. Si une Partie contractante ou l’entité qu’elle a désignée (dénommée la « première Partie contractante » dans le cadre du présent article) effectue un paiement à titre d’indemnisation en rapport avec un investissement effectué dans le territoire de l’autre Partie contractante (dénommée la « seconde Partie contractante » dans le cadre du pré- sent article), la seconde Partie contractante reconnaît :

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(a) Le transfert à la première Partie contractante, en vertu de la législation ou d’une transaction juridique, de l’ensemble des droits ou titres de la partie indemnisée; et (b) Le droit de la première Partie contractante à exercer lesdits droits et à appliquer lesdits titres par subrogation dans la même mesure que la partie indemnisée, et elle assu- mera également les obligations liées à cet investissement. 2. La première Partie contractante a droit en toute circonstance : (a) En vertu des droits, titres et obligations acquises par le transfert; et (b) En vertu des paiements reçus dans l’exercice de ces droits et titres, au même traitement que celui que recevait la Partie indemnisée en vertu du présent Ac- cord, en ce qui concerne ledit investissement et les revenus qui en découlent.

Article 9. Différends entre un investisseur et une Partie contractante

1. Tout différend résultant directement d’un investissement entre une Partie contrac- tante et un investisseur de l’autre Partie contractante est réglé à l’amiable entre les deux parties en cause. 2. Si le différend n’a pu être réglé, il peut, au gré de l’investisseur, être soumis : (a) Aux tribunaux compétents de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué; ou (b) À l’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) (ci-après dénommé « le Centre »), établi en application de la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre États et ressortissants d’autres États, ouverte à la signature à Washington le 18 mars 1965, si le Centre est disponible; ou (c) À l’arbitrage du Mécanisme supplémentaire du Centre, si seulement une des Par- ties contractantes est signataire de la Convention visée à l’alinéa b) du présent article; ou (d) À l’arbitrage conformément au Règlement d’arbitrage de la Chambre de com- merce internationale (CCI); ou (e) À tout tribunal arbitral ad hoc qui, sauf si les Parties au différend en conviennent autrement, est constitué conformément au Règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI). 3. Un investisseur qui a soumis le différend à un tribunal national conformément au paragraphe 2, alinéa (a) du présent article ou à l’une des procédures d’arbitrage mention- nées au paragraphe 2, alinéas (b) à (e), ne peut introduire sa requête auprès d’un autre tribunal ou d’une autre cour. Le choix de l’investisseur quant à la cour ou au tribunal est sans appel et oblige les deux parties au différend. 4. Aucune des Parties contractantes qui est partie à un différend ne peut exciper, à un stade quelconque de la procédure arbitrale ou de l’exécution de la sentence arbitrale, du fait que l’investisseur, qui constitue la partie adverse, ait touché une indemnité couvrant tout ou partie de ses pertes en vertu d’une assurance. 5. La sentence arbitrale est sans appel et a force obligatoire pour les parties au diffé- rend et est exécutée conformément à la législation nationale.

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Article 10. Différends entre les Parties contractantes

1. Les différends entre les Parties contractantes résultant de l’interprétation ou de l’application du présent Accord sont, autant que possible, réglés par la voie diplomatique. 2. Si un différend entre les Parties contractantes, tel que décrit au paragraphe premier du présent article, ne peut être réglé dans les six (6) mois, il est, à la demande de l’une des Parties, alors soumis à un tribunal arbitral. 3. Un tribunal arbitral ad hoc sera alors constitué comme suit : chacune des Parties contractantes désignera un arbitre. Ces deux arbitres désigneront ensemble un ressortis- sant d’un État tiers comme président. Ces arbitres doivent être désignés dans les deux (2) mois qui suivent la date à laquelle une des Parties contractantes a fait savoir à l’autre Par- tie contractante son intention de soumettre le différend à un tribunal arbitral, dont le pré- sident sera désigné dans les deux (2) mois suivants. 4. Si les délais prévus au paragraphe 3 du présent article ne sont pas respectés, l’une ou l’autre des Parties contractantes peut, en l’absence de tout autre accord pertinent, invi- ter le Président de la Cour internationale de justice à procéder aux nominations nécessai- res. Si le Président de la Cour internationale de justice est un ressortissant de l’une ou de l’autre des Parties contractantes, ou s’il est autrement empêché, le Vice-président, ou, dans le cas où il serait également empêché, le doyen des juges de la Cour internationale de justice est invité à procéder aux nominations voulues, sous les mêmes conditions. 5. Le tribunal arrête son propre règlement. 6. Le tribunal arbitral prend sa décision en vertu du présent Accord et conformément aux règles de droit international. Il se prononce à la majorité simple des voix; sa décision est sans appel et est contraignante. 7. Chacune des Parties contractantes prend en charge les frais de l’arbitre qu’elle a nommé et les coûts de sa représentation à l’arbitrage. Les frais du Président et les autres coûts sont pris en charge à parts égales par les deux Parties contractantes. Le tribunal peut néanmoins décider de répartir différemment les coûts.

Article 11. Autorisations

1. Chacune des Parties contractantes, sous réserve de ses lois et règlements, examine avec bienveillance les demandes ayant trait à des investissements et accorde rapidement les permis requis dans son territoire en ce qui concerne les investissements d’investisseurs de l’autre Partie contractante. 2. Chacune des Parties contractantes délivre, en conformité avec ses lois et règle- ments, des permis temporaires d’entrée et de séjour aux personnes physiques employées de l’étranger dans le cadre d’un investissement effectué par un investisseur de l’autre Partie contractante, en qualité de cadres de direction, gestionnaires, spécialistes ou per- sonnel technique, et qui sont indispensables au fonctionnement de l’entreprise. Les membres de la famille proche de chacune de ces personnes bénéficient des mêmes facili- tés en matière d’entrée et de séjour dans le territoire de la Partie contractante d’accueil.

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Article 12. Application d’autres règles

1. Si les dispositions de la législation de l’une des Parties contractantes ou des obli- gations de droit international, qui existent actuellement ou qui pourront être établies par la suite entre les Parties contractantes en addition du présent Accord, contiennent une rè- gle, générale ou spécifique, octroyant aux investissements effectués par les investisseurs de l’autre Partie contractante un traitement plus favorable que celui prévu par le présent Accord, lesdites dispositions l’emportent dans la mesure où elles sont plus favorables à l’investisseur. 2. Chacune des Parties contractantes observe toute autre obligation contractuelle souscrite avec un investisseur de l’autre Partie contractante en rapport avec des investis- sements approuvés dans son territoire.

Article 13. Application de l’Accord

Le présent Accord s’applique aussi aux investissements, effectués avant ou après son entrée en vigueur, par les investisseurs d’une des Parties contractantes sur le territoire de l’autre Partie contractante, mais il ne s’applique pas aux différends en matière d’investissement qui sont nés avant son entrée en vigueur ni à aucune réclamation enre- gistrée avant cette date.

Article 14. Transparence

1. Chacune des Parties contractantes publie ou met à la disposition du public, sans délai, ses lois, règlements, procédures, décisions administratives et judiciaires d’application générale ainsi que les accords internationaux qui peuvent avoir une inci- dence sur les investissements des investisseurs de l’autre Partie contractante dans le terri- toire de la première. 2. Aucune disposition du présent Accord n’oblige les Parties contractantes à fournir des informations confidentielles ou exclusives, ou à y donner accès, y compris dans le cas d’informations concernant des investisseurs ou des investissements particuliers dont la divulgation ferait obstacle à l’application de la loi, serait contraire aux lois protégeant la confidentialité ou porterait préjudice aux intérêts commerciaux légitimes d’investisseurs spécifiques.

Article 15. Consultations

Les Parties contractantes tiennent, à la demande de l’une d’elles, des consultations aux fins d’examiner l’application du présent Accord et d’étudier toute question qui pour- rait se poser à son propos, en ce compris des informations concernant les opportunités d’investissement sur le territoire des Parties contractantes. Ces consultations se tiennent entre les autorités compétentes des Parties contractantes en un lieu et à une date convenus par les voies appropriées.

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Article 16. Entrée en vigueur, durée et dénonciation

1. Chacune des Parties contractantes notifie à l’autre l’accomplissement des formali- tés constitutionnelles prescrites pour l’entrée en vigueur du présent Accord, lequel pren- dra effet le trentième jour suivant la date de réception de la dernière notification. 2. Le présent Accord est conclu pour une période initiale de vingt (20) ans et il reste- ra ensuite en vigueur dans les mêmes conditions jusqu’à ce qu’une des Parties contrac- tantes notifie à l’autre par écrit, avec un préavis de douze (12) mois, son intention de le dénoncer. 3. S’agissant des investissements effectués avant la date de dénonciation du présent Accord, les dispositions des articles 1 à 15 resteront en vigueur pour une nouvelle pério- de de vingt (20) ans à compter de la date de dénonciation. EN FOI DE QUOI, les représentants soussignés, dûment habilités à cet effet, ont si- gné le présent Accord. FAIT en deux exemplaires à Amman, le 1 novembre 2006, en langues finnoise, ara- be et anglaise, tous les textes faisant également foi. En cas de divergence, le texte anglais prévaut.

Pour le Gouvernement de la République de Finlande : PERTTI HARVOLA

Pour le Gouvernement du Royaume hachémite de Jordanie : SHARIF ALI ZU’BI

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No. 44810 ____

Finland

and

Georgia

Agreement between the Government of the Republic of Finland and the Govern- ment of Georgia on the promotion and protection of Investments. Helsinki, 24 November 2006 Entry into force: 30 December 2007 by notification, in accordance with article 17 Authentic texts: English, Finnish and Georgian Registration with the Secretariat of the United Nations: Finland, 13 March 2008

Finlande

et

Géorgie

Accord entre le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement de la Géorgie relatif à la promotion et à la protection des investissements. Helsinki, 24 novembre 2006 Entrée en vigueur : 30 décembre 2007 par notification, conformément à l'article 17 Textes authentiques : anglais, finnois et géorgien Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Finlande, 13 mars 2008

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[ ENGLISH TEXT – TEXTE ANGLAIS ]

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[ FINNISH TEXT – TEXTE FINNOIS ]

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171 Volume 2506, I-44810

[ GEORGIAN TEXT – TEXTE GÉORGIEN ]

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[TRANSLATION – TRADUCTION] ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DE FIN- LANDE ET LE GOUVERNEMENT DE LA GÉORGIE RELATIF À LA PROMOTION ET À LA PROTECTION DES INVESTISSEMENTS

Le Gouvernement de la République de Finlande et le Gouvernement de la Géorgie, ci-après dénommés les « Parties contractantes », Considérant la nécessité de protéger les investissements des investisseurs d’une des Parties contractantes sur le territoire de l’autre Partie sur une base non discriminatoire; Désireux de renforcer la coopération économique existant entre eux en ce qui concerne les investissements par des nationaux et des sociétés d’une Partie contractante sur le territoire de l’autre Partie; Conscients qu’un accord sur le traitement à accorder auxdits investissements stimu- lera les flux de capitaux privés et le développement économique des Parties contractan- tes; Convenant qu’un cadre stable pour l’investissement permettra d’utiliser les ressour- ces économiques avec un maximum d’efficacité et améliorera les niveaux de vie; Estimant que l’établissement de liens économiques et commerciaux peut encourager le respect des droits internationalement reconnus de la main d’œuvre; Reconnaissant que la réalisation de ces objectifs n’implique pas un assouplissement des mesures d’application générale dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’environnement; et Ayant résolu de conclure un accord concernant la promotion et la protection des in- vestissements, Sont convenus de ce qui suit :

Article premier. Définitions

Aux fins du présent Accord : 1. Le terme « investissement » désigne les avoirs ou les droits de toute nature établis ou acquis par un investisseur d’une des Parties contractantes sur le territoire de l’autre Partie conformément aux lois et règlements de cette dernière, et comprend notamment mais non exclusivement : (a) Les biens meubles et immeubles et tous droits réels tels qu’hypothèques, gages, nantissements, concessions, usufruits et droits similaires; (b) Les actions, parts sociales et obligations des sociétés et toute autre forme de par- ticipation dans une société; (c) Les créances pécuniaires ou droits à des prestations ayant une valeur économi- que;

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(d) Les droits de propriété intellectuelle, tels que brevets, droits d’auteur, marques de fabrique, plans industriels, noms commerciaux et indications géographiques ainsi que les procédés techniques, le savoir-faire et la clientèle; (e) Les concessions conférées par la loi, par un acte administratif ou par contrat par une autorité compétente, y compris les concessions relatives à la prospection, à la mise en valeur, à l’extraction et à l’exploitation de ressources naturelles. Les investissements effectués dans le territoire d’une Partie contractante par toute personne morale de cette Partie contractante, mais qui sont en fait détenus ou contrôlés directement ou indirectement par des investisseurs de l’autre Partie contractante sont éga- lement considérés comme des investissements d’investisseurs de cette autre Partie contractante s’ils ont été effectués conformément aux lois et règlements de la première Partie contractante. Toute modification de la forme sous laquelle les avoirs sont investis ou réinvestis ne porte pas atteinte à leur caractère d’investissement. 2. Le terme « revenus » désigne le produit des investissements et, notamment mais non exclusivement, les bénéfices, dividendes, intérêts, redevances, plus-values du capital ou tout autre paiement lié à un investissement. Les revenus réinvestis bénéficient du même traitement que l’investissement initial. 3. Le terme « investisseur » s’entend pour l’une et l’autre des Parties contractantes, des sujets de droit suivants qui investissent sur le territoire de l’autre Partie contractante conformément aux lois de cette dernière et aux dispositions du présent Accord : (a) De toute personne physique ressortissant ou citoyen de l’une des Parties contrac- tantes et résidant en permanence sur son territoire en vertu de sa législation; ou (b) De toute personne morale, telle qu’une société, compagnie, coentreprise, associa- tion commerciale, institution ou organisation constituée en vertu des lois de ladite Partie contractante et ayant son siège sur le territoire de cette dernière qu’elle soit à responsabi- lité limitée ou non limitée. 4. Le terme « territoire » désigne : (a) Dans le cas de la République de Finlande son territoire terrestre, ses eaux inté- rieures et la mer territoriale et l’espace aérien sus-jacent, ainsi que les zones maritimes au-delà de la mer territoriale, y compris le lit de la mer et le sous-sol, sur lesquelles elle exerce ses droits souverains ou sa juridiction conformément à la législation nationale en vigueur et au droit international, aux fins de l’exploration et de l’exploitation des res- sources naturelles desdites zones; et (b) En ce qui concerne la Géorgie : le territoire reconnu par le droit international à l’intérieur des frontières d’État de la Géorgie, comprenant son territoire terrestre, ses eaux territoriales et la mer territoriale et l’espace aérien, ainsi que la zone économique exclusive et le plateau continental adjacent à sa mer territoriale à l’égard desquels la Géorgie exerce ses droits souverains conformément au droit international à des fins d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles desdites zones.

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Article 2. Promotion et protection des investissements

1. Chaque Partie contractante encourage les investissements sur son territoire d’investisseurs de l’autre Partie et admet lesdits investissements conformément à ses lois et règlements. 2. Chaque Partie contractante accorde sur son territoire aux investissements et reve- nus des investissements des investisseurs de l’autre Partie un traitement juste et équitable et une constante et totale protection et sécurité. 3. Aucune Partie contractante ne fait obstacle sur son territoire par des mesures dé- raisonnables ou arbitraires à l’acquisition, à l’expansion, à la conduite, à la gestion, au maintien, à l’utilisation, à la jouissance et à la vente ou autre forme d’aliénation des in- vestissements des investisseurs de l’autre Partie.

Article 3. Traitement des investissements

1. Chacune des Parties contractantes doit accorder, aux investisseurs de l’autre Partie contractante et à leurs investissements, un traitement non moins favorable que celui qu’elle aurait accordé à ses propres investisseurs et à leurs investissements en ce qui concerne l’acquisition, l'expansion, l'exploitation l’administration, l’entretien, l’utilisation, la jouissance ou la cession ou liquidation des investissements. 2. Chacune des Parties contractantes doit accorder aux investisseurs de l’autre Partie contractante et à leurs investissements un traitement non moins favorable que celui qu’elle accorde aux investisseurs de la nation la plus favorisée et à leurs investissements en matière d’établissement, d’acquisition, d’expansion, d’exploitation, de gestion, de maintenance, d’utilisation, de jouissance et de vente ou autre forme de disposition des investissements. 3. Chacune des Parties contractantes accordera aux investisseurs de l’autre Partie contractante et à leurs investissements le traitement le plus favorable de ceux qui sont prescrits aux paragraphes 1 et 2 du présent article selon l’investisseur concerné. 4. Aucune des Parties contractantes n’impose, sur son territoire des mesures obliga- toires aux investissements des investisseurs de l’autre Partie, concernant l’achat de maté- riaux, les moyens de production, l’exploitation, le transport, la commercialisation de ses produits ou des ordres similaires ayant des effets déraisonnables ou discriminatoires.

Article 4. Exceptions

Les dispositions du présent Accord ne doivent pas être interprétées comme obligeant une des Parties contractantes à étendre aux investisseurs et aux investissements d’investisseurs de l’autre Partie contractante le bénéfice de tout traitement, préférence ou privilège découlant : (a) D’une zone de libre-échange, d’une union douanière, d’un marché commun, d’une union économique et monétaire ou d’autres accords similaires d’intégration éco- nomique régionale, y compris d’accords régissant le marché du travail auxquels une des Parties contractantes est ou peut devenir partie, ou

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(b) De tout accord tendant à éviter la double imposition ou autre accord international concernant exclusivement ou principalement la fiscalité, ou (c) D’une convention multilatérale concernant exclusivement ou principalement les investissements.

Article 5. Expropriation

1. Les investissements et rendements des investisseurs d’une Partie contractante dans le territoire de l’autre Partie contractante ne peuvent être expropriés, nationalisés ou assu- jettis à toute autre mesure, directe ou indirecte, ayant un effet équivalent à l’expropriation ou à la nationalisation (ci-après dénommée « expropriation ») sauf pour cause d’utilité publique, sur une base non discriminatoire, dans le respect des procédures légales régu- lières et moyennant le versement rapide d’une indemnité adéquate et effective en conformité avec le droit. 2. L’indemnité est équivalente à la juste valeur marchande de l’investissement ex- proprié juste avant que l’expropriation ait eu lieu ou n’ait été publiquement connue. Elle est calculée en conformité avec les principes d’évaluation généralement acceptés qui in- cluent notamment le montant investi, la valeur de remplacement, les plus-values, les re- venus courants, les revenus futurs prévisionnels, les actifs incorporels et d’autres facteurs pertinents. 3. L’indemnité doit être intégralement réalisable et versée sans aucune restriction ni retard. Elle doit aussi comprendre les intérêts calculés au taux LIBOR ou à un taux équi- valent applicable pour la monnaie de paiement à partir de la date de dépossession du bien exproprié jusqu’à la date du paiement effectif. 4. Les Parties contractantes affirment que lorsque l’une d’entre elles exproprie tout ou partie des biens d’une société créée ou enregistrée conformément à la législation en vigueur dans son territoire, et dans laquelle des investisseurs de l’autre Partie contractan- te possèdent des actions, ou lorsque l’objet de l’expropriation est une coentreprise créée dans le territoire d’une Partie contractante, la Partie contractante d’accueil veillera à ce que les statuts et d’autres documents pertinents éventuels des sociétés ou des coentrepri- ses concernées, telles qu’elles existent à la date de l’expropriation, soient intégralement respectés. 5. Sans préjudice des dispositions de l’article 9 du présent Accord, l’investisseur dont les investissements sont expropriés a droit à un prompt examen de son cas ainsi qu’à une évaluation de ses investissements, conformément aux principes énoncés dans le pré- sent article, par une autorité judiciaire ou autre autorité compétente de cette Partie contractante.

Article 6. Indemnisation des pertes

1. Les investisseurs d’une Partie contractante dont les investissements sur le territoi- re de l’autre Partie subissent des pertes du fait d’une guerre ou autre conflit armé, d’un état national d’urgence, d’une révolte, d’une insurrection ou d’émeutes sur le territoire de la deuxième Partie, se voient accorder par cette dernière en matière de restitution, d’indemnisation, de compensation ou autre forme de règlement, un traitement qui n’est

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pas moins favorable que celui que cette Partie accorde à ses propres investisseurs ou aux investisseurs de la nation la plus favorisée, la solution jugée la plus favorable par l’investisseur étant retenue. 2. Sans préjudice des dispositions du paragraphe premier du présent article, les in- vestisseurs d’une Partie contractante qui, dans l’une quelconque des situations visées dans ce paragraphe, subissent sur le territoire de l’autre Partie des pertes résultant : (a) D’une réquisition de leur investissement ou d’une partie de celui-ci par les forces armées ou par les autorités de cette dernière; ou (b) D’une destruction de leur investissement, ou d’une partie de celui-ci par les for- ces armées ou par les autorités de cette dernière quand la situation ne l’exigeait pas, se voient accorder par la deuxième Partie, une restitution ou une compensation qui, dans un cas comme dans l’autre, est rapide, adéquate et effective, et la somme due à ce titre doit être conforme aux paragraphes 2 et 3 de l’article 5 depuis la date de la réquisition ou de la destruction jusqu’à la date du paiement effectif.

Article 7. Libre transfert

1. Chaque Partie contractante assure aux investisseurs de l’autre Partie contractante le libre transfert de leurs investissements et des paiements relatifs auxdits investisse- ments, de l’extérieur et vers l’intérieur de son territoire. Ces paiements comprennent no- tamment mais non exclusivement : (a) Le montant du principal et les montants additionnels nécessaires pour maintenir ou accroître l’investissement; (b) Les revenus; (c) Le produit de la vente totale ou partielle ou de la liquidation de l’investissement, y compris la cession de parts; (d) Les montants nécessaires au paiement des dépenses résultant de l’exploitation de l’investissement, tels que remboursement de prêts, versement de redevances, frais de ges- tion, redevances de permis ou autres dépenses similaires; (e) Les indemnisations dues en application des articles 5, 6 et 8; (f) Les paiements résultant du règlement d’un différend; (g) Les gains et autres formes de rémunération du personnel engagé à l’étranger et effectuant un travail lié à l’investissement. 2. Chaque Partie contractante veille en outre à ce que les transferts visés au paragra- phe 1 du présent article soient effectués sans restriction en monnaie librement converti- ble, choisie par l’investisseur, au taux de change en vigueur applicable à la date du trans- fert pour la monnaie dans laquelle le transfert est libellé, et soient immédiatement transfé- rables. 3. En l’absence d’un marché de devises, le taux à utiliser est le taux de change le plus récent appliqué aux conversions des monnaies en cause en droits de tirage spéciaux. 4. Lorsque le retard d’un transfert est imputable à la Partie contractante d’accueil, le transfert doit comprendre les intérêts, calculés à un taux égal ou équivalent au LIBOR,

190 Volume 2506, I-44810

servi dans la monnaie de paiement depuis la date à laquelle le transfert a été demandé jusqu’à la date du paiement effectif et sera supporté par cette Partie contractante. 5. Nonobstant les paragraphes 1 à 3 du présent article, une Partie contractante peut retarder le paiement d’un transfert en appliquant de manière équitable, non discriminatoi- re et de bonne foi de ses lois et règlements assurant la conformité des investisseurs relati- vement au paiement des taxes et droits en vigueur au moment de la demande de transfert par l’investisseur concerné, et à condition que de telles mesures et leur application ne portent pas inutilement atteinte aux transferts garantis par le présent Accord.

Article 8. Subrogation

Si une Partie contractante ou l’organisme désigné par elle effectue un paiement en vertu d’une garantie ou d’un contrat d’assurance couvrant un investissement d’un inves- tisseur sur le territoire de l’autre Partie, cette dernière reconnaît la cession qui a été faite de tous droits ou créances de cet investisseur à la première Partie contractante ou à l’organisme désigné par elle et la faculté que celle-ci ou l’organisme désigné par elle a d’exercer ces droits ou de faire valoir ces créances par subrogation dans la même mesure que son prédécesseur en titre.

Article 9. Différends entre un investisseur et une Partie contractante

1. Tout différend résultant directement d’un investissement entre une Partie contrac- tante et un investisseur de l’autre Partie est réglé à l’amiable entre les deux parties en cause. 2. Si le différend n’a pas été réglé dans les trois (3) mois à compter de la date à la- quelle il a été soulevé par écrit, il peut, au gré de l’investisseur, être soumis : (a) Aux tribunaux compétents de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué; ou (b) Au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investisse- ments (CIRDI) établi en application de la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre États et ressortissants d’autres États, ouverte à la signa- ture à Washington le 18 mars 1965 (ci-après dénommé « le Centre »), lorsque les deux Parties contractantes sont membres du Centre; ou (c) À l’arbitrage du Mécanisme supplémentaire du Centre, si l’une seulement des Parties contractantes est signataire de la Convention visée à l’alinéa b) du présent article; ou (d) À tout tribunal arbitral spécial qui, sauf si les Parties au différend en conviennent autrement, est établi en vertu du Règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI). 3. Un investisseur qui a soumis le différend à un tribunal national peut néanmoins recourir à un des tribunaux arbitraux visés aux alinéas (b) à (d) du paragraphe 2 du pré- sent article si, avant que le tribunal national ait statué, l’investisseur déclare qu’il n’entend plus poursuivre l’affaire par l’intermédiaire des instances nationales et qu’il re- tire sa demande.

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4. Tout arbitrage prévu par le présent article devra, à la demande de l’une ou l’autre partie au différend, avoir lieu dans un état qui est partie à la Convention pour la recon- naissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères (Convention de New York), ouverte à la signature à New York le 10 juin 1958. Les réclamations soumises à arbitrage en vertu du présent article seront considérées comme résultant d’une transaction ou d’une relation commerciale aux fins de l’article 1 de la Convention de New York. 5. Chacune des Parties contractantes accorde par les présentes son consentement sans réserve à la soumission d’un différend, entre elle-même et un investisseur de l’autre Partie contractante, à un arbitrage conformément au présent article. 6. Aucune des Parties contractantes qui est partie à un différend ne peut exciper, à un stade quelconque de la procédure arbitrale ou de l’exécution de la sentence arbitrale, du fait que l’investisseur, qui est la partie adverse, a touché une indemnité couvrant tout ou partie de ses pertes en vertu d’une assurance. 7. La sentence arbitrale est sans appel et a force obligatoire pour les parties au diffé- rend et est exécutée conformément à la législation nationale de la Partie contractante sur le territoire de laquelle la sentence est fondée, par les autorités compétentes de la Partie contractante avant la date indiquée dans la sentence.

Article 10. Différends entre les Parties contractantes

1. Les différends entre les Parties contractantes concernant l’interprétation ou l’application du présent Accord sont, autant que possible, réglés par les voies diplomati- ques. 2. Si un différend entre les Parties contractantes ne peut être réglé dans les six (6) mois suivant la date à laquelle les négociations ont été demandées par une des Parties contractantes, il est, à la demande de l’une des Parties, soumis à un tribunal arbitral. 3. Ce tribunal est constitué comme suit dans chaque cas d’espèce : dans les deux (2) mois suivant la date de réception de la demande d’arbitrage, chaque Partie contractante désigne un membre du tribunal. Ces deux membres choisissent ensuite un national d’un État tiers qui, après approbation des deux Parties contractantes, est nommé Président du tribunal. Le Président est nommé dans les quatre (4) mois suivant la date de désignation des deux autres membres. 4. S’il n’a pas été procédé aux nominations nécessaires dans les délais prévus au pa- ragraphe 3 du présent article, une des Parties contractantes peut, en l’absence de tout au- tre accord, inviter le Président de la Cour internationale de Justice à procéder auxdites nominations. Si le Président est un national d’une des Parties contractantes ou s’il est, pour toute autre raison, empêché de s’acquitter de cette fonction, le membre le plus an- cien de la Cour internationale de Justice, qui n’est pas un national d’une Partie contrac- tante et qui n’est pas empêché pour toute autre raison de s’acquitter de cette fonction, est invité à procéder aux nominations nécessaires. 5. Le tribunal arbitral prend ses décisions à la majorité des voix; ces décisions sont sans appel et ont force obligatoire pour les deux Parties contractantes. Chaque Partie prend à sa charge les dépenses du membre désigné par elle ainsi que les frais de sa repré- sentation à la procédure arbitrale. Les dépenses engagées au titre du Président ainsi que

192 Volume 2506, I-44810 tous autres frais sont répartis également entre les Parties contractantes. Le tribunal peut décider de répartir différemment les coûts. À tous autres égards, le tribunal arrête lui- même sa procédure. 6. Les questions faisant l’objet d’un différend en vertu du paragraphe 1 du présent article sont résolues conformément aux dispositions du présent Accord et aux principes généralement admis du droit international.

Article 11. Autorisations

1. Chaque Partie contractante, sous réserve de ses lois et règlements, examine avec bienveillance les demandes ayant trait à des investissements et octroie rapidement les permis requis sur son territoire en ce qui concerne les investissements d’investisseurs de l’autre Partie. 2. Chaque Partie contractante, sous réserve de ses lois et règlements, octroie des permis temporaires d’entrée et de séjour et délivre les papiers de confirmation nécessai- res aux personnes physiques employées de l’étranger, et notamment aux directeurs, gé- rants, spécialistes et personnel technique effectuant un travail lié à un investissement d’un investisseur de l’autre Partie et indispensables à l’entreprise, aussi longtemps que ces personnes continuent à satisfaire aux dispositions du présent paragraphe; elle accorde également des permis temporaires d’entrée et de séjour aux membres de leur famille (conjoint et enfants mineurs) pour la même période qu’aux personnes employées.

Article 12. Application d’autres règles

1. Si les dispositions de la législation d’une Partie contractante ou des obligations nées du droit international ou qui viendraient à être établies ultérieurement entre les Par- ties contractantes en sus du présent Accord contiennent des règles, générales ou spécifi- ques, accordant aux investissements effectués par des investisseurs de l’autre Partie un traitement plus favorable que celui prévu par le présent Accord, ces dispositions, dans la mesure où elles sont plus favorables à l’investisseur, l’emportent sur celles du présent Accord. 2. Chaque Partie contractante respecte toute obligation qu’elle peut avoir contractée à l’égard d’un investissement spécifique donné d’un investisseur de l’autre Partie.

Article 13. Application du présent Accord

Le présent Accord s’applique à tous les investissements effectués par des investis- seurs d’une Partie contractante sur le territoire de l’autre Partie, qu’ils aient été effectués avant ou après son entrée en vigueur. Il ne s’applique toutefois pas aux différends relatifs à un investissement nés avant cette entrée en vigueur, ni aux demandes en la matière ré- glées avant cette date.

193 Volume 2506, I-44810

Article 14. Exceptions générales

1. Aucune disposition du présent Accord n’est interprétée comme empêchant une Partie contractante de prendre toute mesure nécessaire pour la protection de ses intérêts vitaux en matière de sécurité en temps de guerre ou de conflit armé, ou de toute autre si- tuation d’urgence dans les relations internationales. 2. À condition que ces mesures ne soient pas appliquées de manière constituant un moyen de discrimination arbitraire ou injustifiable par une Partie contractante, ou une forme déguisée de restriction à l’investissement, aucune disposition du présent Accord n’est interprétée comme empêchant les Parties de prendre ou de conserver toute mesure nécessaire au maintien de l’ordre public. 3. Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas au paragraphe 1 (e) de l’article 7 du présent Accord.

Article 15. Transparence

1. Chaque Partie contractante publie ou met à la disposition du public sans délai, ses lois, règlements, procédures, décisions administratives et judiciaires d’application géné- rale ainsi que les accords internationaux qui peuvent avoir une incidence sur les investis- sements des investisseurs de l’autre Partie contractante dans le territoire de la première. 2. Aucune disposition du présent Accord n’oblige une Partie contractante à fournir toute information confidentielle ou exclusive, ou à y donner accès, y compris dans le cas d’informations concernant des investisseurs ou des investissements particuliers dont la divulgation ferait obstacle à l’application de la loi, serait contraire à ses lois protégeant la confidentialité ou porterait préjudice aux intérêts commerciaux légitimes d’investisseurs spécifiques.

Article 16. Consultations

Les Parties contractantes tiennent, à la demande de l’une d’elles, des consultations aux fins d’examiner l’application du présent Accord et d’étudier toute question qui pour- rait se poser à son propos. Ces consultations se tiennent entre les autorités compétentes des Parties contractantes en un lieu et à une date convenus par les voies appropriées.

Article 17. Entrée en vigueur, durée et dénonciation

1. Les Parties contractantes s’informent l’une l’autre de l’accomplissement des dis- positions constitutionnelles relatives à l’entrée en vigueur du présent Accord. L’Accord entrera en vigueur le trentième jour suivant la date de réception de la dernière notifica- tion. 2. Le présent Accord restera en vigueur pour une période de vingt (20) années et produira ensuite ses effets aux mêmes conditions jusqu’à ce que l’une des Parties contractantes notifie à l’autre par écrit son intention de le dénoncer dans douze (12) mois.

194 Volume 2506, I-44810

3. Pour ce qui est des investissements effectués avant la date de dénonciation du pré- sent Accord, les dispositions de l’article 1 à l’article 16 resteront en vigueur pour une nouvelle période de vingt (20) ans à compter de date de dénonciation. EN FOI DE QUOI, les représentants soussignés, dûment habilités à cet effet, ont si- gné le présent Accord. FAIT en deux exemplaires à Helsinki, le 24 novembre 2006, en langues finlandaise, géorgienne et anglaise, tous les textes faisant également foi. En cas de divergence, le tex- te anglais prévaut.

Pour le Gouvernement de la République de Finlande : ERKKI TUOMIOJA

Pour le Gouvernement de la Géorgie : GELA BEZHUSHVILI

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No. 44811 ____

France

and

Ukraine

Treaty of harmony and cooperation between the French Republic and Ukraine. Paris, 16 June 1992 Entry into force: 19 January 1997 by the exchange of instruments of ratification, in accordance with article 22 Authentic texts: French and Ukrainian Registration with the Secretariat of the United Nations: France, 4 March 2008

France

et

Ukraine

Traité d'entente et de coopération entre la République française et l'Ukraine. Paris, 16 juin 1992 Entrée en vigueur : 19 janvier 1997 par échange des instruments de ratification, conformément à l'article 22 Textes authentiques : français et ukrainien Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : France, 4 mars 2008

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[ FRENCH TEXT – TEXTE FRANÇAIS ]

198 Volume 2506, I-44811

199 Volume 2506, I-44811

200 Volume 2506, I-44811

201 Volume 2506, I-44811

202 Volume 2506, I-44811

203 Volume 2506, I-44811

204 Volume 2506, I-44811

[ UKRAINIAN TEXT – TEXTE UKRAINIEN ]

205 Volume 2506, I-44811

206 Volume 2506, I-44811

207 Volume 2506, I-44811

208 Volume 2506, I-44811

209 Volume 2506, I-44811

210 Volume 2506, I-44811

211 Volume 2506, I-44811

212 Volume 2506, I-44811

[TRANSLATION – TRADUCTION] TREATY OF HARMONY AND COOPERATION BETWEEN THE FRENCH REPUBLIC AND UKRAINE

The French Republic and Ukraine, Wishing to develop a relationship of friendship and cooperation; Mindful of the fact that Ukraine is one of the successor States of the Soviet Union; Convinced of the need to base their relations on trust and respect for the values of liberty, democracy and justice which they share; Concerned to contribute to the building of a democratic, peaceful and united Europe; Faithful to the obligations arising from international law, particularly the United Na- tions Charter, of which they are founding members; Confirming the importance of the obligations they have assumed within the frame- work of the Conference on Security and Cooperation in Europe, particularly in the Hel- sinki Final Act and the Charter of Paris for a New Europe; Aware that the future of relations between the two States is inextricably linked to strengthening peace, security and stability in Europe; Mindful of the willingness of member States of the European Community to create a European Union, Have agreed as follows:

Article 1

The French Republic and Ukraine undertake to develop relations of co-operation in all fields, based on reciprocal understanding and trust, promoting harmony and friendship between their peoples. The Parties shall conclude other agreements and arrangements, as necessary, with a view to implementing the provisions of this Treaty.

Article 2

The French Republic and Ukraine shall participate in constructing a Europe based on peace and solidarity. To this end, they shall develop their political cooperation at the bi- lateral and multilateral levels. They shall cooperate to protect human rights and promote democratic values, in par- ticular within the competent international organizations. They shall combine their efforts with a view to ensuring international security, pre- venting conflicts and guaranteeing the primacy of international law.

213 Volume 2506, I-44811

Article 3

The French Republic and Ukraine shell hold regular consultations at the appropriate levels for the purpose of exchanging views on their bilateral relations and on interna- tional problems of common interest, in particular basic issues relating to security and co- operation in Europe. The Parties shall endeavour to harmonize their positions in these areas as far as pos- sible and, when they deem it necessary, shall take joint or concerted action. To that end, meetings at the highest level shall be organized by agreement between the Parties. Their Ministers for Foreign Affairs shall meet at least twice a year. Working meetings between representatives of the Ministries of Foreign Affairs of the two States shall be held as necessary. Other members of the Governments of the two States shall meet as necessary to ad- dress matters of common interest.

Article 4

In the event the situation should arise which, in the opinion of one of the Parties, would create a threat to peace or a breach of the peace or would affect its major security interests, that Party may make a request to the other Party that consultations should be held between them on the matter without delay. The Party shall endeavour to adopt a common position on the means to remedy the situation.

Article 5

The French Republic and Ukraine shall consult each other within the international organizations of which they are members, in particular the United Nations, with a view to harmonizing their positions as far as possible, when they deem it necessary, and ensuring the greatest possible efficiency in the implementation of the measures taken within that context.

Article 6

The French Republic undertakes to promote the development of close ties between Ukraine and the European Union. The commitments undertaken by the French Republic in bilateral agreements with Ukraine respect the competencies of the European Union and the provisions adopted by its institutions. The French Republic shall promote the admission of Ukraine to the Council of Europe, which it considers an important factor in its integration into a united Europe.

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Article 7

The Parties shall cooperate closely within the framework of the Conference on Secu- rity and Cooperation in Europe. They shall work together to strengthen its institutions and to provide it with the necessary means, particularly in the legal field, to guarantee stability, security and the rule of law on the European continent. They shall promote, in particular, the adoption of standards likely to contribute to the prevention of conflicts.

Article 8

The French Republic and Ukraine shall collaborate, particularly within the frame- work of the Conference on Security and Cooperation in Europe, in the maintenance of peace and the strengthening of security in Europe and shall combine their efforts with a view to establishing security relations of a new kind among all European States. The Parties shall cooperate with each other and with other States concerned with a view to the conclusion of a treaty on European security. The French Republic emphasizes the importance of constructing the European Un- ion, which, including the implementation of a common security and foreign policy, will help to strengthen cooperation among European States and will make an essential contri- bution to the stability of the continent and the entire world. Ukraine takes note of this.

Article 9

The French Republic and Ukraine, emphasizing the decisive contribution made by disarmament agreements to European and international security, shall continue to sup- port, within the Conference on Security and Cooperation in Europe, the process of bal- anced reduction of traditional weapons and contribute to developing new measures to build trust between all participating States. The Parties attach particular importance to measures intended to avoid the prolifera- tion of weapons of mass destruction and shall take concerted action towards that end in international bodies. The French Republic notes with satisfaction the decision of Ukraine to be a non- nuclear-weapon State.

Article 10

The French Republic and Ukraine shall develop and expand their contacts in the military sphere. To that end, the Parties shall hold regular exchanges of views on their concepts of defence. To that end, they shall encourage contacts between their Ministries of Foreign Af- fairs and Ministries of Defence, and between the General Staffs of the armies of the two States.

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Article 11

With a view to creating a united Europe on the basis of prosperity and solidarity, which could take a federal form, the French Republic and Ukraine will strive to develop a set of infrastructures to promote their rapprochement and cooperation, particularly in the spheres of communications, energy and the environment.

Article 12

The French Republic and Ukraine shall cooperate in sectors of priority importance for the latter’s development, particularly in the civil nuclear safety, health, research, space and agri-food sectors.

Article 13

The French Republic and Ukraine shall develop cooperation in the training of par- ticipants in economic and social life. Each Party shall endeavour to improve the conditions in its territory for the activities of companies of the other Party, particularly in the areas of direct investment and the pro- tection of invested capital. The Parties shall promote the broadest possible exchange of economic information and shall guarantee businessmen and scientists of the two countries access thereto.

Article 14

Bearing in mind their mutual interests and in concert with other States, the French Republic and Ukraine shall cooperate within the framework of the international eco- nomic and financial institutions, in particular the International Monetary Fund, the World Bank and the European Bank for Reconstruction and Development.

Article 15

The French Republic and Ukraine shall develop cooperation in the sphere of democ- ratic institutions and rule of law, in the following areas particularly: - Constitutional, legislative and regulatory norms; - Public freedoms, human rights, the rights of national minorities; - Administrative and legal cooperation; - Training of State and local civil servants.

Article 16

The French Republic and Ukraine shall promote cooperation between the parlia- ments of the two States.

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The two Parties shall encourage decentralized cooperation, in particular twinning be- tween local authorities in relation to the objectives defined in this Treaty. The Parties shall also facilitate cooperation between the political, social and trade- union organizations of the two countries.

Article 17

The French Republic and Ukraine, based on an ancient tradition of cultural relations between the French and Ukrainian peoples and wishing to make an active contribution to building a cultural space that is open to all European peoples, shall strengthen their coop- eration in the domains of education, culture, science, technology and training. The Parties shall encourage the creation of cultural centres in the two countries. Each Party shall endeavour to raise awareness among its people of the scientific, technological and cultural achievements of the other Party, and, to that end, shall facili- tate the dissemination of the other Party’s books and publications. The Parties shall give priority support to scientific actions of common interest, con- sistent with the programmes of the European Union and cultural activities with a view to integrating into a European cultural space. The Parties shall encourage development of the teaching of the French language in Ukraine and the Ukrainian language in France. In order to ensure greater understanding between the French and Ukrainian peoples, the Parties shall develop their cooperation with regard to the mass media. The French Republic and Ukraine shall encourage contacts between nationals of the two States, particularly exchanges between the French and Ukrainian youth.

Article 18

The French Republic and Ukraine, aware of the importance of protecting the envi- ronment, shall cooperate closely in this sphere, particularly with regard to the Chernobyl accident. They undertake to promote the development of concerted actions at the Euro- pean and international levels.

Article 19

The French Republic and Ukraine will take the steps needed to simplify, on a recip- rocal basis, procedures for granting and renewing visas.

Article 20

The French Republic and Ukraine shall promote cooperation between the judicial in- stitutions of the two States, particularly in the area of mutual assistance in civil matters. The Parties shall organize cooperation between agencies responsible for public secu- rity, to combat organized crime, illicit drug trafficking and smuggling, including illicit

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trafficking in works of art. They shall endeavour to establish appropriate cooperation to combat international terrorism.

Article 21

The provisions of this Treaty shall in no way affect the obligations entered into by the Parties with regard to third States and are not directed against any such State.

Article 22

This Treaty shall be subject to ratification and shall enter into force 30 days after the exchange of the instruments of ratification in Kiev. This Treaty is concluded for a period of 10 years. It shall be automatically renewed for successive five-year periods, unless one of the Parties notifies the other Party in writ- ing of its decision to terminate the Treaty, at least one year prior to the expiry of the rele- vant period. DONE at Paris on 16 June 1992, in duplicate, in the French and Ukrainian lan- guages, both texts being equally authentic.

For the French Republic: FRANÇOIS MITTERRAND President of the French Republic

PIERRE BÉRÉGOVOY Prime Minister

ROLAND DUMAS Minister of State for Foreign Affairs

For Ukraine: LEONID KRAVCHUK President of Ukraine

ANATOLIY ZLENKO Minister of Foreign Affairs

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No. 44812 ____

United Nations

and

Spain

Technical Cooperation Trust Fund Agreement between the United Nations and the Kingdom of Spain to establish the United Nations Office to Support the Inter- national Decade for Action: "Water for Life, 2005 - 2015" (with annexes). New York, 19 September 2006 Entry into force: provisionally on 19 September 2006 by signature and definitively on 23 February 2008, in accordance with article XII Authentic texts: English and Spanish Registration with the Secretariat of the United Nations: ex officio, 4 March 2008

Organisation des Nations Unies

et

Espagne

Accord de fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique entre l'Orga- nisation des Nations Unies et le Royaume d'Espagne portant création du Bu- reau des Nations Unies à l'appui de la Décennie internationale d'action sur le thème : "L'eau, source de vie, 2005 - 2015" (avec annexes). New York, 19 sep- tembre 2006 Entrée en vigueur : provisoirement le 19 septembre 2006 par signature et définitivement le 23 février 2008, conformément à l'article XII Textes authentiques : anglais et espagnol Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : d'office, 4 mars 2008

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[ ENGLISH TEXT – TEXTE ANGLAIS ]

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221 Volume 2506, I-44812

222 Volume 2506, I-44812

223 Volume 2506, I-44812

224 Volume 2506, I-44812

225 Volume 2506, I-44812

226 Volume 2506, I-44812

227 Volume 2506, I-44812

228 Volume 2506, I-44812

229 Volume 2506, I-44812

230 Volume 2506, I-44812

231 Volume 2506, I-44812

232 Volume 2506, I-44812

233 Volume 2506, I-44812

234 Volume 2506, I-44812

235 Volume 2506, I-44812

236 Volume 2506, I-44812

237 Volume 2506, I-44812

[ SPANISH TEXT – TEXTE ESPAGNOL ]

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239 Volume 2506, I-44812

240 Volume 2506, I-44812

241 Volume 2506, I-44812

242 Volume 2506, I-44812

243 Volume 2506, I-44812

244 Volume 2506, I-44812

245 Volume 2506, I-44812

246 Volume 2506, I-44812

247 Volume 2506, I-44812

248 Volume 2506, I-44812

249 Volume 2506, I-44812

250 Volume 2506, I-44812

251 Volume 2506, I-44812

252 Volume 2506, I-44812

253 Volume 2506, I-44812

254 Volume 2506, I-44812

255 Volume 2506, I-44812

[TRANSLATION – TRADUCTION] ACCORD DE FONDS D'AFFECTATION SPÉCIALE POUR LA COOPÉRATION TECHNIQUE ENTRE L'ORGANISATION DES NATIONS-UNIES ET LE ROYAUME D'ESPAGNE PORTANT CRÉATION DU BUREAU DES NATIONS UNIES À L'APPUI DE LA DÉCENNIE INTERNATIONALE D'ACTION SUR LE THÈME : « L’EAU, SOURCE DE VIE, 2005-2015 »

Attendu que les Nations Unies, représentées par le Département des affaires écono- miques et sociales des Nations-Unies, (ci-après le « DESA »), et le Royaume d’Espagne (ci-après « l’Espagne ») ont convenu de coopérer pour la mise en œuvre d’un projet inti- tulé « Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie internationale d’action sur le thème : "L’eau, source de vie, 2005-2015" » (ci-après le « projet »), décrit dans l’annexe 1 au présent Accord; Attendu que l’Espagne a informé les Nations Unies de sa volonté de fournir les moyens et les fonds nécessaires à la réalisation du projet et d’établir le Bureau des Na- tions Unies à l’appui de la Décennie internationale d’action sur le thème: « L’eau, source de vie, 2005-2015 » à Saragosse; Attendu qu’il a été convenu entre les Nations-Unies et l’Espagne que le DESA aura en charge, en vertu des dispositions du présent Accord, la gestion des fonds fournis aux Nations-Unies par l’Espagne afin de couvrir les frais du projet, Les Nations-Unies et l’Espagne sont convenues de ce qui suit :

Article premier

1.1. Le Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie internationale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005-2015 » (ci-après le « Bureau ») sera établi par le DESA à Saragosse afin de mettre en œuvre le projet visé dans le présent Accord et dé- crit à l’annexe 1 du présent Accord. 1.2. L’Espagne, par l’intermédiaire du Ministère de l’environnement, de la Députa- tion d’Aragon et du Gouvernement de la ville de Saragosse, mettra à la disposition du DESA la somme de 2 795 444 dollars des États-Unis pour couvrir les frais encourus par le DESA pour la première phase du projet telle que décrite à l’annexe 1. L’Espagne four- nira également, à titre gracieux, le bâtiment qui abritera le Bureau, y compris les services requis pour assurer le nettoyage, l’entretien, les réparations éventuelles et la sécurité tels que décrits à l’annexe 2 du présent Accord. 1.3. L’Espagne, par l’intermédiaire du Ministère de l’environnement, de la Députa- tion d’Aragon et du Gouvernement de la ville de Saragosse, déposera les fonds précités à la JP Morgan Chase Bank, International Agencies Banking, 1166 Avenue of the Ameri- cas, 17th Floor, New York, NY 10036-2708, USA, en indiquant que ledit dépôt doit être

256 Volume 2506, I-44812 inscrit au crédit du United Nations Activities Account n° 485000865, ABA n° 021-000-021, code SWIFT : CHAS US 33. L’Espagne déposera ledit montant conformément au calendrier des paiements spécifiés en annexe 3. 1.4. Le DESA établira un fonds d’affectation spéciale conformément aux règles des Nations Unies pour la réception et l’administration desdits fonds. 1.5. Le fonds d’affectation spéciale et les activités financées à partir de ce fonds se- ront gérés par le DESA conformément aux réglementations, règles et directives des Na- tions Unies applicables au DESA, lesquelles peuvent inclure des frais de soutien admi- nistratif et des frais de personnel technique. En conséquence, du personnel sera engagé et géré, des équipements, fournitures et services seront achetés et des contrats seront conclus conformément aux dispositions desdites réglementations, règles et directives. Au terme du projet, les équipements, fournitures et biens financés à partir dudit fonds de d’affectation spéciale seront transférés à l’Espagne, sauf convention contraire entre les Parties. 1.6. Tous les comptes et états financiers seront libellés en dollars des États-Unis.

Article II

2.1 Le fonds d’affectation spéciale sera débité du montant des dépenses encourues par le DESA pour l’exécution des activités en vertu du présent Accord. 2.2. Le fond d’affectation spéciale sera également débité de sept pour cent de toutes les dépenses ainsi encourues, ledit pourcentage devant couvrir les services de soutien au programme fournis par le DESA pour la mise en œuvre du projet financé par le fonds d’affectation spéciale. 2.3. Le fonds d’affectation spéciale sera également débité d’un montant équivalent à un (1) pour cent de la rémunération ou du traitement net des personnes engagées par le DESA et dont le coût est financé par le fonds d’affectation spéciale, cela afin de consti- tuer une réserve destinée à couvrir toute créance découlant d’un décès en service, de blessures ou d’une maladie, en vertu des réglementations et règles ou contrats applicables des Nations Unies, ladite réserve ne pouvant être restituée à l’Espagne.

Article III

3.1. Le DESA commencera et poursuivra l’exécution des activités prévues dans le présent Accord dès réception des contributions conformément au calendrier des paie- ments définis en annexe 3. 3.2. Le DESA ne prendra aucun engagement supérieur aux montants spécifiés en annexe 1. 3.3. En cas de dépenses imprévues, le DESA soumettra un budget additionnel à l’Espagne détaillant les fonds supplémentaires qui seront nécessaires. Si aucun finance- ment supplémentaire n’est disponible, l’assistance fournie au projet en vertu du présent Accord peut être réduite ou, le cas échéant, suspendue par le DESA. Le DESA ne pourra en aucun cas assumer une quelconque responsabilité supérieure aux sommes fournies par le fonds d’affectation spéciale.

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Article IV

4.1. L’évaluation des activités financées par ledit fonds d’affectation spéciale, y compris l’évaluation conjointe du DESA et de l’Espagne, sera assurée conformément aux dispositions de l’annexe 1. Ledit fonds d’affectation spéciale sera exclusivement soumis aux procédures d’audit internes et externes stipulées dans les réglementations, règles et directives financières des Nations Unies.

Article V

5.1. Le DESA communiquera à l’Espagne les états et rapports suivants relatifs au projet préparés conformément aux procédures de comptabilité et d’évaluation des Na- tions Unies : (a) Rapports annuels d’avancement; (b) Un état financier annuel reflétant le solde d’ouverture, les contributions supplé- mentaires, les dépenses, les frais de soutien du programme, l’actif et le passif, ainsi que le solde de clôture au 31 décembre de chaque année eu égard aux fonds fournis par l’Espagne; (c) Un rapport définitif et un état financier définitif dans les six mois des dates d’expiration ou de résiliation du présent Accord.

Article VI

6.1. Le DESA notifiera l’Espagne lorsque, selon lui, les objectifs pour lesquels le fonds d’affectation spéciale a été créé ont été réalisés. La date de ladite notification sera considérée comme la date d’expiration du présent Accord, sous réserve de l’application maintenue de l’article IX aux fins y définies.

Article VII

7.1. Dans toutes les questions liées au présent Accord, les dispositions de la Conven- tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies dont l’Espagne est partie seront appliquées au DESA, ses biens et actifs, où qu’ils se trouvent et détenus par qui que ce soit, ainsi qu’à ses représentants et toutes personnes chargées d’assurer des services en vertu du présent Accord. 7.2. Aux fins de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, les locaux offerts par l’Espagne pour le Bureau, visé à l’article 1 ci-dessus, seront considérés comme des locaux des Nations Unies au sens de la section 3 de la Convention. Les Par- ties concluront un accord séparé relatif à l’établissement du Bureau. 7.3. L’Espagne sera chargée de traiter toute réclamation soumise par des tiers contre les Nations Unies, y compris le DESA, ses représentants ou toutes les personnes assurant des services en son nom, et les indemnisera et protégera en cas de créance ou responsabi- lité découlant de l’exécution des services en vertu du présent Accord, sauf si le Secrétaire général des Nations Unies et l’Espagne conviennent que lesdites créances et responsabili-

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tés découlent de la négligence grave ou de l’inconduite desdits représentants ou desdites personnes.

Article VIII

8.1. Tout litige ou différend découlant de l’interprétation ou de l'application du pré- sent Accord sera régie, sauf en cas de règlement par des négociations directes, par les dispositions relatives au règlement des litiges de l'article VIII de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies.

Article IX

9.1. Le présent Accord peut être résilié par l'une ou l'autre des Parties au moyen d'une notification écrite adressée à l'autre partie et il prendra fin 60 jours après la récep- tion de ladite notification. Les obligations assumées par les Parties en vertu du présent Accord survivront à sa résiliation dans la mesure nécessaire afin de permettre la conclu- sion adéquate des activités, le retrait du personnel, des fonds et des biens, le solde des comptes entre les Parties et le règlement des responsabilités contractuelles requises eu égard aux sous-traitants, consultants ou fournisseurs.

Article X

10.1. Tous les montants qui ne sont pas déboursés et engagés au terme du projet se- ront maintenus sur le compte visé à l'article 1.3 en attente de consultations entre le DESA et l’Espagne.

Article XI

11.1. Toute action requise ou permise en vertu du présent Accord peut être assumée au nom de l'Espagne par l'Ambassadeur, la Mission permanente de l'Espagne aux Nations Unies à New York ou son représentant désigné, et au nom du DESA, par le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales ou son représentant désigné. 11.2. Toute notification ou demande requise ou permise en vertu du présent Accord se fera par écrit. Ladite notification ou demande sera considérée comme dûment adressée ou formulée si elle est remise en mains propres, envoyée par courrier, par télégraphe ou télex à la partie destinataire, à l'adresse de cette dernière spécifiée ci-dessous ou à tout autre adresse que ladite partie aura spécifiée par écrit à la partie à l’origine de ladite noti- fication ou demande.

Pour le DESA : José Antonio Ocampo Secrétaire général adjoint Département des affaires économiques et sociales

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Two United Nations Plaza; Room DC2-2300 New York, NY 10017 Fax (212) 963-1010

Pour le Royaume d'Espagne : Cristina Narbona Ruiz Ministre Ministère de l'environnement Plaza de San Juan de la Cruz s/n 28071 , España Fax : +34-91-5975987

Article XII

12.1 Le présent Accord peut être amendé moyennant une convention écrite entre les représentants dûment autorisés des Parties, chacun d'entre eux devant dûment examiner toute proposition d'amendement. 12.2 Le présent Accord s'appliquera provisoirement à partir de la date de sa signatu- re, en attendant que soient remplies les formalités officielles relatives à son entrée en vi- gueur visées à l'article 12.3 ci-dessous. 12.3 Le présent Accord entrera en vigueur le lendemain de la date de l'échange des instruments authentifiant la réalisation par chacune des Parties de leurs formalités offi- cielles respectives en matière de traités internationaux. EN FOI DE QUOI, les Nations Unies et l'Espagne, agissant par l'intermédiaire de leurs représentants dûment autorisés, ont signé le présent Accord à New York le 19 septembre 2006, en deux exemplaires dans les langues anglaise et espagnole, les deux textes faisant également foi.

Pour les Nations Unies : Le Secrétaire général adjoint, Département des affaires économiques et sociales, JOSÉ ANTONIO OCAMPO

Pour le Royaume d’Espagne : Le Ministre des affaires étrangères et de la coopération, MIGUEL ÁNGEL MORATINOS CUYAUBÉ

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ANNEXE 1

Nations Unies Département des affaires économiques et sociales Fonds d’affectation spéciale

Royaume d’Espagne

Titre du projet : Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie interna- tionale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005-2015 » Durée : 10 ans : 2006 – 2015 (financé sur une base bisannuelle) Numéro du projet : INT/06/X01 Agence d’exécution : Département des affaires économiques et sociales des Na- tions Unies (UN DESA) Date de début : 19 septembre 2006

Contribution du Royaume d’Espagne : 2 795 444 $É.-U.

Au nom de Nom et titre Signature Date

Nations Unies José Antonio Ocampo Département des affaires Secrétaire général adjoint aux économiques et sociales affaires économiques et socia- les Royaume d’Espagne Miguel Angel Moratinos Cuyaubé Ministre des affaires étrangères et de la coopération

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SOUTIEN À LA DÉCENNIE INTERNATIONALE D’ACTION SUR LE THÈME « L’EAU, SOURCE DE VIE » Résumé du projet : En décembre 2003, l’Assemblée générale des Nations Unies a dé- claré les années 2005 à 2015 la Décennie internationale d'action sur le thème : « L’eau, source de vie ». La Décennie « L'eau, source de vie » a pour principal objectif de pro- mouvoir les efforts visant à concrétiser les engagements internationaux pris en matière d'eau et de questions liées à l'eau d'ici 2015. Ce projet vise à maintenir l'attention interna- tionale et l'élan politique en faveur du programme Eau et assainissement à tous les ni- veaux pendant cette Décennie. Pour ce faire, l'Espagne a accepté de fournir des ressour- ces au Département des affaires économiques et sociales (DESA) pour élaborer un projet de coopération technique destinée à maintenir l'attention internationale et politique en fa- veur du programme Eau et assainissement à tous les niveaux pendant cette Décennie. Ce projet de 10 ans sera exécuté par le DESA et mis en œuvre en phases de deux ans. La première phase (2006-2007) consistera à créer les conditions et à préparer le terrain pour la mise en œuvre du calendrier de la Décennie lors des phases successives. Les activités de la première phrase sont regroupées en quatre catégories : développement institution- nel, plaidoyer et assistance, renforcement des capacités et recherche et communication. Tout en contribuant aux efforts du DESA visant à coordonner et assurer le suivi de la mi- se en œuvre du programme Eau et assainissement, le projet collaborera étroitement avec de nombreuses initiatives et réseaux, aussi bien au sein du système des Nations Unies qu'à l'extérieur. Le budget total pour la première phase s'élève à 2 795 444 dollars des États-Unis. 1. Informations de base et contexte La Décennie internationale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005- 2015 » a été approuvée par la résolution 58/217 de l'Assemblée générale des Nations Unies du 9 février 2004. Le paragraphe 4 « invite le Secrétaire général à prendre les dis- positions voulues pour organiser les activités de la Décennie, en tenant compte des résul- tats de l'Année internationale de l'eau douce et des travaux de la Commission du déve- loppement durable à ses douzième et treizième sessions », tandis que le paragraphe 5 « invite les institutions spécialisées, commissions régionales et autres organes et orga- nismes des Nations Unies compétents à mener une action coordonnée en utilisant les res- sources existantes et des contributions volontaires, pour faire de « L’eau, source de vie » une décennie d'action. Le principal objectif de la Décennie est de promouvoir les efforts de différentes par- ties prenantes visant à respecter les engagements internationaux pris pour l'eau et les questions liées à l'eau d'ici 2015, une décennie d'action. Les engagements pertinents comprennent les objectifs du Millénaire pour le développement visant à réduire de moitié d'ici 2015 la proportion de personnes qui ne peuvent accéder à des sources d’eau potable et qui ne bénéficient pas de moyens sanitaires de base. La Décennie s'efforcera également d'encourager les pays à mettre un terme à l'exploitation non durable des ressources aqui- fères et à développer une gestion intégrée des ressources aquifères et des plans d'efficaci- té aquifère d'ici 2005, comme convenu lors du Sommet mondial pour le développement durable qui s’est tenu à Johannesburg en Afrique du Sud. Globalement, la Décennie constitue une opportunité unique d'intensifier les efforts déjà consentis à ce jour pour protéger, utiliser et gérer les ressources d'eau douce de manière durable.

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Les activités de la Décennie seront organisées autour des thèmes centraux suivants afin de promouvoir le développement durable et la réduction de la pauvreté : la nourritu- re, la santé, l’environnement, la prévention des catastrophes, l'énergie; les questions aqui- fères transfrontalières, la pénurie, la culture, l'assainissement, la pollution et l'agriculture. La mise en œuvre du programme de la Décennie nécessitera des engagements, une coo- pération et des investissements soutenus, ainsi qu'une attention particulière à l'égard de l’implication des femmes dans ces efforts de développement. Pour faciliter la mise en œuvre du programme de la Décennie, la ville de Saragosse, avec le soutien du Ministère de l'environnement et la Députation d’Aragón, s'est propo- sée de financer l'établissement d'un bureau de projet dans le cadre de l'organisation de « l'Exposition internationale de Saragosse 2008 : l’eau et le développement durable ». Le projet visant à réaliser des objectifs du programme Eau et assainissement pendant la Dé- cennie fournira des ressources, inter alia, pour : (i) cinq experts techniques et cinq postes de soutien, lesquels devront être recrutés pendant les deux premières phases; (ii) plu- sieurs contrats de sous-traitance pour la production et la distribution de documents visant à susciter une prise de conscience du public; (iii) le renforcement des capacités de diffé- rentes parties prenantes dans différents aspects du programme Eau et assainissement; (iv) les espaces de bureaux et les équipements nécessaires à une réalisation efficace du projet et (v) l'organisation de réunions internationales. À cet égard, à partir de 2006, le bureau de la Décennie organisera chaque année dans la ville de Saragosse deux réunions internationales consacrées aux objectifs du program- me de la Décennie auxquelles participeront toutes les régions et qui seront également ou- vertes au public. Le Ministère espagnol de l'environnement, le Gouvernement provincial d’Aragón, la municipalité de Saragosse et Sociedad Estatal Expo 2008, une entité de l’État, marqueront ces événements de leur présence. Le projet proposé aidera le département des affaires économiques et sociales des Na- tions Unies (DESA) à fournir une réponse coordonnée en matière de communication à l'échelle du système des Nations Unies afin d'accélérer la mise en œuvre du programme Eau et assainissement. À cette fin, ses activités compléteront et enrichiront les program- mes et projets existants des organisations du système des Nations Unies. De plus, le pro- jet bénéficiera à la visibilité des actions du système des Nations Unies à tous les niveaux; rendra les démarches plus faciles pour les États Membres qui désirent obtenir des infor- mations sur les programmes et projets des Nations Unies relatifs à l’eau; et adressera des conseils stratégiques à tous les partenaires afin d'accélérer le rythme de la mise en œuvre. Ce projet sera exécuté par le DESA (sa Division pour le développement durable—DSD —dirigera les opérations, avec l'assistance et le soutien total d'autres divisions et bureaux du DESA). 2. Objectifs du projet Le projet poursuit trois objectifs principaux. Tout d'abord, contribuer aux efforts du DESA afin de coordonner et de suivre la mise en œuvre d'objectifs arrêtés sur le plan in- ternational en matière d'eau potable, d'assainissement et de gestion intégrée des ressour- ces aquifères. En second lieu, il vise à susciter une prise de conscience et à créer un envi- ronnement favorable pour réaliser l'objectif ultime, à savoir « eau et assainissement pour tous ». Troisièmement, le projet a également pour but de renforcer la capacité des États Membres et d'autres parties prenantes pertinentes afin de lever les principaux obstacles

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qui entravent la mise en œuvre du programme Eau et assainissement. Ces objectifs seront réalisés : - En identifiant les questions stratégiques et en facilitant les réponses axées sur l'ac- tion à tous les niveaux; - En améliorant la cohérence, la crédibilité et la visibilité des actions du système des Nations Unies en matière d’eau et d’assainissement; - En favorisant la communication et la collaboration avec des partenaires qui n'ap- partiennent pas au système des Nations Unies; - En créant un environnement favorable à la fourniture d'une réponse coordonnée par toutes les parties prenantes à tous les niveaux; - En sensibilisant le public à tous les niveaux pour maintenir l’élan politique en fa- veur du programme Eau et assainissements; - En renforçant les capacités de mise en œuvre des États membres; et - En complétant les activités et actions en cours à tous les niveaux par davantage de recherches et par la diffusion des résultats. 3. Composants et activités Les actions identifiées ci-dessus se poursuivront pendant toute la période de la Dé- cennie, tandis que de nouvelles activités seront également incluses dans le programme de travail. Toutefois, la mise en œuvre des activités proposées se fera par phases (2 ans par phase). La première phase couvrira la période 2006 – 2007 et sera destinée en particulier à créer les conditions et à préparer le terrain pour la mise en œuvre du programme de la Décennie dans les phases successives. Les activités qui seront entreprises pendant la première phase sont regroupées dans les quatre composants suivants : (i) développement institutionnel, (ii) communication et diffusion, (iii) renforcement des capacités et (iv) recherche et politique. Une brève des- cription de chaque composant, avec les activités pertinentes, est donnée ci-dessous. Développement institutionnel. Ce composant concerne l'établissement du projet, en ce compris toutes les mesures logistiques et administratives qui seront requises pour ren- dre le projet opérationnel. Le projet sera situé dans la ville de Saragosse, en Espagne, et géré par le Département des affaires économiques et sociales dans le cadre d'un accord de coopération technique conclu avec l’Espagne. Le Ministère de l'environnement, la Dépu- tation générale d’Aragón et la ville de Saragosse fourniront les ressources nécessaires pour couvrir la totalité des dépenses liées au projet, en ce compris le personnel, les bâti- ments et frais afférents, ainsi que l'important programme de travail. Le projet sera chargé, inter alia, d'élaborer des plans de travail et des budgets, de mettre en œuvre des activités de projet planifiées, d'organiser des séances de travail consacrées au renforcement des capacités, de contrôler et d'évaluer, et de maintenir un lien avec les programmes relatifs à l'eau d'autres agences des Nations Unies. Outre ce qui précède, le projet établira des par- tenariats de travail avec les unités de sensibilisation du public afin de contribuer à soute- nir la visibilité politique du programme Eau et assainissement et de soutenir les campa- gnes de sensibilisation et de plaidoyer. Le DESA veillera à ce que le projet assure les ac- tivités spécifiques suivantes afin de réaliser les objectifs de ce composant : - Coordination avec l'Espagne pour l'établissement du projet;

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- Préparation de termes de référence pour le personnel du projet et appel à candidatu- res; - Parachèvement des dispositifs de sélection et de recrutement du personnel, confor- mément aux règles et procédures de sélection en vigueur aux Nations Unies (une atten- tion particulière sera donnée à la pratique courante de l'espagnol); - Fourniture et installation d'équipements de bureau/technique; - Élaboration d'un programme de travail pour la première phase et lancement de sa mise en œuvre; - Parachèvement des campagnes de sensibilisation du public au niveau stratégique; - Assistance aux pays pour l'accès et/ou la fourniture d'informations relatives aux op- tions disponibles afin d'accélérer la mise en œuvre du programme Eau et assainissement. Communication et diffusion. Il s'avère indispensable de s'adresser aux gouverne- ments et autres partenaires du développement pour les informer des questions et opportu- nités spécifiques permettant de réaliser des objectifs arrêtés sur le plan international et de promouvoir le programme de la Décennie. Dans ce contexte, dans de nombreux forums intergouvernementaux, on a mis l'accent sur la nécessité d'une meilleure coordination et une meilleure cohérence entre les programmes relatifs à l'eau des organisations du systè- me des Nations Unies. L'expérience acquise au cours de la dernière décennie a démontré qu’impliquer tous les acteurs, du système des Nations Unies ou non, dans les efforts de mise en œuvre peut en effet faire une différence. En conséquence, ce composant a pour objectif d’élaborer un plan de communication et de diffusion qui favorisera et mettra en œuvre des mécanismes de diffusion à tous les partenaires, qui maintiendra l'attention in- ternationale sur les questions liées à l'eau et l'assainissement et qui sensibilisera le public et augmentera la visibilité des travaux des Nations Unies dans le domaine de l’eau à dif- férent niveaux. Les principales activités couvertes par ce composant sont les suivantes : - Soutenir la célébration de la Journée mondiale de l'eau (World Water Day – WWD) chaque année, en coopération avec l'agence principale du thème arrêté, en ce compris la gestion des ressources Internet WWD; - Organiser deux réunions internationales chaque année à Saragosse; - Poursuivre le développement progressif du « Guide du plaidoyer » tel qu'il a été lancé pour la Journée mondiale de l'eau 2005 en tant que contribution permanente à la Décennie; - Traduire/diffuser des produits relatifs à l'eau et pertinents à la Décennie dans toutes les langues officielles des Nations Unies; - Utiliser les moyens de communication de masse, tels que la presse écrite, la presse vernaculaire, la télévision et la radio pour diffuser les principaux résultats des travaux liés à la Décennie; - Créer des réseaux sociaux électroniques avec les partenaires pertinents afin de fa- voriser la manière dont le système des Nations Unies peut contribuer à l'accélération des travaux; - S'adresser à d'autres groupes professionnels (non liés à l’eau/assainissement/ hygiène) intéressés par le thème et en particulier les enseignants et professionnels de l’éducation; et

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- Soutenir le développement de réseaux d'information; diffuser des informations dans le cadre de rapports annuels, de bulletins et de dossiers d'informations (brochures, affiches, vidéo, etc.). Renforcement des capacités. Le manque de capacités techniques et institutionnelles a souvent été identifié dans de nombreux forums intergouvernementaux, tels que la Com- mission du développement durable (CDD), comme étant le principal obstacle aux objec- tifs en matière d'eau et d'assainissement. Ce composant a pour objectif principal de contribuer à relever ce défi en organisant des séances de travail visant à renforcer les ca- pacités pour aider les pays en développement dans certains domaines spécifiques, comme par exemple le développement politique et institutionnel, les transferts technologiques, la gestion intégrée des ressources en eau, la planification et la gestion, la participation des parties prenantes et la rationalisation de l'égalité entre les sexes, le financement et l'aug- mentation graduelle. Au cours de la première phase, deux séances de travail seront orga- nisées en particulier dans les domaines qui peuvent le plus contribuer à l'accélération des rythmes de mise en œuvre. Dans le cadre de ces efforts, le DESA invitera des organisa- tions du système des Nations Unies, des organisations non gouvernementales, le secteur privé et d'autres partenaires de développement à réaliser des contributions techniques lors de ces séances de travail. Les activités suivantes constituent le programme de travail de ce composant : - Identifier les questions et thèmes spécifiques sur la base desquels il convient d'or- ganiser des séances de travail sur le renforcement des capacités; - Fixer les objectifs des séances de travail, les informations et le programme en par- tenariat avec l'agence d’exécution; - Identifier les participants aux séances de travail et les personnes de référence; - Développer des partenariats avec des acteurs susceptibles de contribuer au succès de ces séances de travail; et - Réaliser une évaluation participative. Recherche et communication. Les moyens mis en œuvre permettant d'atteindre les objectifs en matière d'eau et d'assainissement comprennent, inter alia, le financement, les cadres politiques et institutionnels, les transferts de technologies et le renforcement des capacités. Heureusement, il y a beaucoup d'informations disponibles sur certaines solu- tions novatrices aux obstacles susceptibles d'entraver ces moyens de mise en œuvre. Tou- tefois, la promotion de ces expériences n’est pas uniforme. De la même manière, le fait de savoir comment l’accès à l’eau et l’assainissement peut réduire la pauvreté et contri- buer à la réalisation d’autres objectifs du Millénaire pour le développement pourrait s’avérer essentiel pour promouvoir le programme Eau et assainissement dans les plans et stratégies de développement national. Dans ce contexte, ce composant poursuit deux ob- jectifs. Dans un premier temps, à défaut d'une solution universelle, il entreprend des re- cherches pour définir les directives et les conditions nécessaires afin de mettre les prati- ques d'excellence en action pour une série de scénarios de développement socio- économique. Les résultats seront largement diffusés via des publications et des campa- gnes de sensibilisation. En second lieu, le projet analysera différentes études de cas afin de démontrer comment l'intégration du programme Eau et assainissement dans les straté- gies de réduction de la pauvreté peut contribuer à réduire la pauvreté et à réaliser d'autres objectifs du Millénaire pour le développement. Les résultats de ces études seront abordés

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dans le cadre d’une conférence électronique afin de dégager le meilleur moyen d'aborder le programme Eau et assainissement dans les stratégies de réduction de la pauvreté. Les activités à entreprendre dans le cadre de ce composant comprennent : - Synthétiser et communiquer les résultats des études et bases de données existantes relatives aux pratiques d'excellence concernant certains thèmes spécifiques; - Entreprendre des missions visant à évaluer les résultats et l'impact des projets, ex- périences et sites de démonstration sélectionnés et importants; - Élaborer des directives pour la mise en œuvre de pratiques d'excellence pour une série de scénarios de développement socio-économique; - Fournir un soutien méthodologique aux pays pour la transposition de ces directives dans leurs contextes nationaux spécifiques; - Entreprendre des recherches pour évaluer les liens entre l'eau et la pauvreté; - Organiser une conférence électronique pour aborder les résultats de ces études de cas; - Diffuser les résultats, en particulier les principes qui soulignent l'augmentation progressive efficace aux niveaux local et régional; et - Aider les pays à établir des liens avec les sources de savoir et d'information. 4. Mesures de gestion et stratégie de mise en œuvre En sa qualité de secrétariat pour la Commission du développement durable, le DESA (par l’intermédiaire de sa Division pour le développement durable) aura la responsabilité globale d'exécuter tous les aspects de ce projet. Il entreprendra les actions suivantes en vue de fournir les résultats attendus : (i) préparer les termes de référence pour le person- nel du projet et son recrutement; (ii) contrôler et évaluer l'avancement de la mise en œu- vre du projet; (iii) assurer la coordination entre les activités des différents partenaires de mise en œuvre et entre les différents composants du projet; (iv) superviser et coordonner les travaux des consultants et des sous-traitants; et (v) assurer la liaison avec tous les membres d’ONU-Eau, y compris les partenaires externes. Une des principales caractéristiques de cette stratégie de mise en œuvre concerne la promotion et le renforcement des efforts et initiatives menant à l'élaboration d'une répon- se coordonnée dans le système des Nations Unies afin d'atteindre les objectifs en matière d’eau et d’assainissement. À cet égard, le projet utilisera les informations et données gé- nérées par différentes entités ONU-Eau dans le cadre du développement des campagnes de sensibilisation en vue d'accélérer la mise en œuvre d'actions et de mesures politiques éventuelles, de promouvoir la visibilité du programme de travail ONU-Eau et de renfor- cer les partenariats de mise en œuvre au sein du système des Nations Unies et en dehors. Dans ce contexte, la stratégie de mise en œuvre du projet mettra en exergue les initiatives suivantes : - Promouvoir une meilleure interaction entre les gouvernements, les agences des Na- tions Unies et les partenaires non apparentés aux Nations Unies; - Mobiliser des ressources, partenaires et d'autres parties prenantes afin de participer et de contribuer aux objectifs de la Décennie; - Soutenir des actions de promotion et de diffusion spécifiques à la Décennie par la sélection de « champions » et en fournissant un encadrement et un soutien à ces « cham-

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pions », en soutenant la célébration internationale et régionale des « points de référence » de la Décennie; - Veiller à ce que le matériel de formation relatif au projet soit distribué aux institu- tions pertinentes qui se consacrent au renforcement des capacités; - Maximaliser le potentiel du savoir-faire et des expériences existants, acquis au cours de la dernière décennie; - Promouvoir et encourager des partenariats à tous les niveaux; et - Assurer la cohérence entre la mise en œuvre du programme Eau et assainissement et d'autres politiques sectorielles et structurelles. 5. Liens avec d’autres initiatives et processus Le projet assurera une interaction étroite avec les initiatives et processus suivants : (i) CDD, (ii) ONU-Eau, (iii) Initiative de l'union européenne en faveur de l'eau et (iv) d'autres forums internationaux relatifs à l'eau. Toutefois, la portée de cette interaction se- ra différente dans chaque cas, comme décrit ci-dessous. Examen par la CDD du programme Eau et assainissement : La CDD est un méca- nisme intergouvernemental chargé de suivre la mise en œuvre du programme de déve- loppement durable arrêté sur le plan international pour lequel la DDD/DESA agit en qua- lité de secrétariat. La commission est supposée examiner les avancées du programme Eau et assainissement (dans le cadre d’un suivi des décisions CDD-13) en 2008 et 2012. Le projet contribuera aux efforts du secrétariat visant à préparer les rapports de suivi d'avan- cement des travaux. Il utilisera les décisions prises dans ces sessions en tant que directi- ves pour adapter son plan de travail et sa stratégie de mise en œuvre. Le projet organisera également des événements secondaires pendant les sessions de la CDD afin de faire dé- couvrir ses produits. ONU-Eau : ONU-Eau est le mécanisme inter-agence destiné à coordonner les activi- tés liées à l'eau au sein du système des Nations Unies, ainsi que les activités menées avec les partenaires hors Nations Unies. Bons nombres des activités du projet contribueront considérablement à mettre en exergue les actions de Nations Unies dans le secteur de l'eau en : - Aidant le DESA à soutenir les initiatives thématiques du programme de travail ONU-Eau, en coopération avec les agences d'exécution et partenaires désignées pour ces initiatives thématiques; - Apportant une valeur ajoutée par la communication et la diffusion d'activités géné- rales à l'échelle du système des Nations Unies et en participant aux initiatives thémati- ques et aux actions axées sur la Décennie en particulier; - Élaborant et diffusant des positions à l'échelle du système concernant certaines questions essentielles; - Répondant aux références spécifiques de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies relative au rôle des femmes et à l'Équipe spéciale inter-organisation sur l'eau et l'égalité entre les sexes; et - Aidant le DESA à inciter les entités ONU-Eau à fournir une assistance technique pour les séances de travail sur le renforcement des capacités qui doivent être organisées dans le cadre du projet.

268 Volume 2506, I-44812

Initiative de l'Union européenne en faveur de l'eau (IUEE) : Il s'agit de la principale initiative internationale destinée à fournir une assistance financière et technique aux pays en développement pour leurs efforts visant à atteindre les buts et objectifs arrêtés sur le plan international en matière d'eau et d'assainissement. L'un des principaux objectifs du projet actuel est de susciter une prise de conscience concernant le programme Eau et as- sainissement et les moyens nécessaires pour le réaliser. À cette fin, le projet se basera sur les expériences et les leçons tirées par l’IUEE. Une partie de ces résultats pourrait être utilisée pour compléter le composant Recherche et politique. À cet égard, le projet ren- forcera en particulier sa collaboration avec le groupe Contrôle et Évaluation de l’IUEE. Autres forums internationaux consacrés à l’eau : Le projet participera activement à tous les grands forums internationaux consacrés à l’eau tels que le Forum mondial de l’eau et la Semaine de l’eau de Stockholm pour faire découvrir ses activités et bénéficier des résultats d'autres initiatives similaires. Cette participation permettra au projet d'obte- nir des informations en provenance de secteurs différents qui ne sont pas suffisamment représentés dans son programme de travail. 6. Contrôle et évaluation Le contrôle de l'avancement du projet aura pour but de déterminer l'évolution de sa mise en œuvre par rapport aux références et aux indicateurs établis dans le plan de tra- vail. Un calendrier provisoire des principales étapes est donné ci-dessous.

Étapes/indicateurs de référence Période de parachèvement depuis le lan- cement du projet 1. Le projet est établi, les équipements sont 3 mois fournis et installés 2. Le directeur de projet est recruté 2 mois 3. Le personnel de soutien et autre est re- 4 mois cruté 4. Le plan de communication est élaboré et 8 mois deux événements planifiés pour 2006 sont organisés 5. Le plan destiné aux séances de renfor- 6 mois cement des capacités est élaboré 6. Les études de cas sont achevées 18 mois 7. La e-conférence sur les résultats des étu- 20 mois des de cas est organisée

La direction du projet rédigera les rapports d'avancement des travaux conformément aux procédures standard des Nations Unies établies à cette fin. Le rapport reflétera les ré- sultats atteints à cette date et les problèmes rencontrés, en particulier pour atteindre les références précitées. Le contrôle du projet sera assuré à deux niveaux. Au premier ni- veau, des réunions de projets trimestrielles seront dirigées par le directeur du projet qui examinera l'avancement général des travaux, le plan de travail de chaque membre du per- sonnel et d'autres questions relatives à la mise en œuvre. Au second niveau, des réunions d'évaluation semestrielles, qui seront présidées par le Directeur CDD/DESA et auxquel- les participeront le directeur du projet et le personnel pertinent du DESA, examineront

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l'avancement du projet par rapport à ses objectifs prévus et recommanderont des actions afin de maximaliser son impact. 7. Budget du projet Le coût total du projet pour la première phase est estimé à 2 795 444 dollars des États-Unis, ce qui couvre trois experts techniques1 et cinq postes d'appui pour les deux premières années, un minimum de deux séances de travail pour le renforcement des ca- pacités, une série de contrats de sensibilisation et de communication et des équipements de bureau et scientifiques permettant d'organiser efficacement les opérations relatives au projet. Les moyens requis pour fournir les résultats escomptés, ainsi que le budget cor- respondant, uniquement pour les deux premières années du projet (2006 – 2007), sont ré- sumés dans le tableau ci-dessous.

Ligne budgé- Description Budget total 2006 (USD) 2007 (USD) taire2 (USD) 10.00 Personnel3

11.01 Conseil techni- 570 000 285 000 285 000 que en chef (L- 6/L-7; 24 mois de travail) 11.02 Conseiller du 337 500 112 500 225 000 projet sur le plai- doyer et la com- munication (L-4; 18 m) 11.03 Conseiller le pro- 300 000 100 000 200 000 jet sur la sensibi- lisation et la communication (L-3, 18 m) 11.96 Service de 99 000 49 500 49 500 consultance (6 mois de travail) 13.01 Personnel de sou- 450 000 150 000 300 000 tien administratif ______1 Les autorités espagnoles participantes ont fait remarquer que le budget du projet com- prendra les coûts de cinq experts techniques. Étant donné que la majeure partie des fonds seront utilisés au cours de la première phase pour établir le projet, les deux experts tech- niques restants seront recrutés au cours de la phase suivante. 2 Les fonds peuvent être redéployés entre les lignes budgétaires dans le cadre du budget total approuvé afin de garantir la mise en œuvre optimale des activités du projet. 3 Les dispositions budgétaires pour les dépenses liées aux experts peuvent être révisées en fonction des dispositions du recrutement proprement dit, de la composition familiale de l'expert et d'autres paramètres déterminants les privilèges réels.

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(5, 80 m) 15.01 Frais de mission 30 000 15 000 15 000 du personnel du projet 16.01 Frais de mission 30 000 15 000 15 000 du DESA 19.99 Total composant 1 816 500 727 000 1 089 500

20.00 Sous-traitants

21.01 Production de 170 000 130 000 40 000 films et de pro- grammes radio- phoniques 21.02 Impression de 80 000 50 000 30 000 matériel de sen- sibilisation 21.03 Recherches et 67 000 40 000 27 000 études 29.99 Total composant 317 000 220 000 97 000

30.00 Formations

32.01 Séances de tra- 195 720 127 860 67 860 vail pour le ren- forcement des capacités 31.99 Total composant 195 720 127 860 67 860

40.00 Équipements

45.01 Équipements de 180 000 150 000 30 000 bureau 45.02 Équipements 80 000 70 000 10 000 scientifiques 45.03 Frais 14 000 7 000 7 000 d’exploitation et entretien 49.99 Total composant 274 000 227 000 47 000

50.00 Divers

53.01 Divers 9 344 4 422 4 922

56.01 Frais de soutien 182 880 91 440 91 440 au projet (7 %)

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59.99 Total composant 192 224 95 862 96 362

Total général 2 795 444 1 397 722 1 397 722 (1re phase)

8. Mesures de financement Les fonds seront fournis par le Ministère de l'environnement, la Députation générale d’Aragón et la ville de Saragosse par l'intermédiaire d'un fonds d’affectation spéciale qui sera géré par le DESA et qui sera établi conformément à l'Accord de coopération techni- que entre le Royaume d'Espagne et le DESA. Le budget de la première phase ci-dessus sera ajusté si nécessaire pour refléter les besoins des phases suivantes de deux ans moyennant un accord avec ces autorités. Pour la première phase, il est prévu que le Ministère de l'environnement, la Députa- tion générale d’Aragón et la ville de Saragosse déposent les fonds nécessaires sur une ba- se annuelle. La première tranche est due à la signature de l'Accord de fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique. Pour les phases suivantes, les montants de chaque année seront déposés dès le début de la période budgétaire correspondante. Le DESA en- tamera ses activités en vertu dudit Accord dès réception des contributions conformément au calendrier des paiements stipulé en annexe 3 du présent Accord. 9. Durée du projet et dispositions finales Ce projet se terminera le 31 décembre 2015. Il pourra être amendé moyennant un accord écrit entre les représentants dûment au- torisés des Parties, chacune d'entre elle devant prendre toute proposition d'amendement en considération.

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ANNEXE 2

Informations détaillées sur les bâtiments devant accueillir le Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie internationale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005-2015 ». Les services requis pour le nettoyage, l’entretien, les réparations, le fonctionnement et la sécurité et autres services connexes seront fournis par l'Espagne conformément aux dispositions de l'Accord de fonds d’affectation spéciale pour la coo- pération technique entre les Nations Unies et le Royaume d’Espagne. Projet INT/06/X01 : Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie internatio- nale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005-2015 » Situation provisoire du Le Bureau sera initialement Bureau installé dans la « Casa So- lans », un immeuble symbo- lique à trois étages. Le rez- de-chaussée comprend un hall d'entrée, une salle d'at- tente pour les visiteurs et trois pièces. L'espace de bu- reau dans la Casa Solans comprend une superficie tota- le de 506 m².

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Situation définitive du L'emplacement définitif du Bureau Bureau se trouve dans le bâ- timent de Society Expo 2008. Il est situé au coin sud-est du parc aquatique métropolitain, à proximité de l'intersection entre l'avenue Ruiz Picasso et l’avenue Tanillas. Le bâti- ment comprend quatre étages et une cave. Le rez-de- chaussée est situé dans le plus grand des blocs verti- caux. Cet espace est claire- ment divisé en deux Parties : (i) zone d'information et ré- servée au public à l'est; et (ii) zone à usage administra- tif. Le premier étage comprend le bureau du directeur, le secré- tariat et une salle de réunion ainsi que d'autres locaux. La superficie totale disponible pour le bureau s'élève à 530 m². Tous les services requis pour le nettoyage, l'entretien, les réparations et la sécurité se- ront assurés.

274 Volume 2506, I-44812

ANNEXE 3

CALENDRIER DES PAIEMENTS Accord de fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique entre les Na- tions Unies et le Royaume d’Espagne Projet INT/06/X01 Bureau des Nations Unies à l’appui de la Décennie internationale d’action sur le thème : « L’eau, source de vie, 2005-2015 » à Saragosse

N° Dates Montant en dollars des États-Unis 1 Première tranche pour les ac- 1 397 222 $ tivités de la première année : l’Espagne, par l'intermédiaire du Ministère de l'environne- ment, de la Députation d'Ara- gón et de la ville de Saragos- se, traitera leurs contributions en urgence dès la signature de l'Accord. 2 Les tranches pour les activités 1 397 222 $ de la deuxième année et des années suivantes seront dépo- sées au cours du premier tri- mestre de chaque année.

275

Volume 2506, I-44813 No. 44813 ____

International Bank for Reconstruction and Development

and

Panama

Loan Agreement (Water Supply and Sanitation in Low-Income Communities Project) between the Republic of Panama and the International Bank for Re- construction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Panama City, 8 No- vember 2007 Entry into force: 26 February 2008 by notification Authentic texts: English Registration with the Secretariat of the United Nations: International Bank for Reconstruction and Development, 17 March 2008 Not published in print in accordance with article 12(2) of the General Assembly regulations to give effect to Article 102 of the Charter of the United Nations, as amended.

Banque internationale pour la reconstruction et le dévelop- pement

et

Panama

Accord de prêt (Projet d'approvisionnement d'eau et d'assainissement dans les communautés à faible revenu) entre la République du Panama et la Banque in- ternationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appen- dice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Panama, 8 novembre 2007 Entrée en vigueur : 26 février 2008 par notification Textes authentiques : anglais Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 17 mars 2008 Non disponible en version imprimée conformément au paragraphe 2 de l'article 12 du règlement de l'Assemblée générale destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tel qu'amendé.

277

Volume 2506, I-44814 No. 44814 ____

International Bank for Reconstruction and Development

and

Chile

Loan Agreement (Second Public Expenditure Management Project) between the Republic of Chile and the International Bank for Reconstruction and Develop- ment (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 Entry into force: 27 February 2008 by notification Authentic texts: English Registration with the Secretariat of the United Nations: International Bank for Reconstruction and Development, 17 March 2008 Not published in print in accordance with article 12(2) of the General Assembly regula- tions to give effect to Article 102 of the Charter of the United Nations, as amended.

Banque internationale pour la reconstruction et le dévelop- pement

et

Chili

Accord de prêt (Deuxième projet de gestion des dépenses publiques) entre la Répu- blique du Chili et la Banque internationale pour la reconstruction et le déve- loppement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 Entrée en vigueur : 27 février 2008 par notification Textes authentiques : anglais Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 17 mars 2008 Non disponible en version imprimée conformément au paragraphe 2 de l'article 12 du règlement de l'Assemblée générale destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tel qu'amendé.

279

Volume 2506, I-44815 No. 44815 ____

International Bank for Reconstruction and Development

and

Chile

Loan Agreement (Institutional Strengthening of the Ministry of Public Works De- velopment Policy Loan) between the Republic of Chile and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and In- ternational Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 Entry into force: 27 February 2008 by notification Authentic texts: English Registration with the Secretariat of the United Nations: International Bank for Reconstruction and Development, 17 March 2008 Not published in print in accordance with article 12(2) of the General Assembly regulations to give effect to Article 102 of the Charter of the United Nations, as amended.

Banque internationale pour la reconstruction et le dévelop- pement

et

Chili

Accord de prêt (Prêt relatif à la politique de développement du renforcement insti- tutionnel du Ministère des travaux publics) entre la République du Chili et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec an- nexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque in- ternationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 Entrée en vigueur : 27 février 2008 par notification Textes authentiques : anglais Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 17 mars 2008 Non disponible en version imprimée conformément au paragraphe 2 de l'article 12 du règlement de l'Assemblée générale destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tel qu'amendé.

281

Volume 2506, I-44816 No. 44816 ____

International Bank for Reconstruction and Development

and

Chile

Loan Agreement (Institutional Strengthening of the Ministry of Public Works Technical Assistance Project) between the Republic of Chile and the Interna- tional Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Santiago, 29 November 2007 Entry into force: 27 February 2008 by notification Authentic texts: English Registration with the Secretariat of the United Nations: International Bank for Reconstruction and Development, 17 March 2008 Not published in print in accordance with article 12(2) of the General Assembly regulations to give effect to Article 102 of the Charter of the United Nations, as amended.

Banque internationale pour la reconstruction et le dévelop- pement

et

Chili

Accord de prêt (Projet d'assistance technique au renforcement institutionnel du Ministère des travaux publics) entre la République du Chili et la Banque inter- nationale pour la reconstruction et le développement (avec annexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Santiago, 29 novembre 2007 Entrée en vigueur : 27 février 2008 par notification Textes authentiques : anglais Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 17 mars 2008 Non disponible en version imprimée conformément au paragraphe 2 de l'article 12 du règlement de l'Assemblée générale destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tel qu'amendé.

283

Volume 2506, I-44817 No. 44817 ____

International Bank for Reconstruction and Development

and

Panama

Loan Agreement (Social Protection Project) between the Republic of Panama and the International Bank for Reconstruction and Development (with schedules, appendix and International Bank for Reconstruction and Development General Conditions for Loans, dated 1 July 2005, as amended through 17 October 2007). Washington, 12 December 2007 Entry into force: 26 February 2008 by notification Authentic texts: English Registration with the Secretariat of the United Nations: International Bank for Reconstruction and Development, 17 March 2008 Not published in print in accordance with article 12(2) of the General Assembly regula- tions to give effect to Article 102 of the Charter of the United Nations, as amended.

Banque internationale pour la reconstruction et le dévelop- pement

et

Panama

Accord de prêt (Projet de protection sociale) entre la République du Panama et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (avec an- nexes, appendice et Conditions générales applicables aux prêts de la Banque in- ternationale pour la reconstruction et le développement, en date du 1er juillet 2005, telles qu'amendées au 17 octobre 2007). Washington, 12 décembre 2007 Entrée en vigueur : 26 février 2008 par notification Textes authentiques : anglais Enregistrement auprès du Secrétariat des Nations Unies : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, 17 mars 2008 Non disponible en version imprimée conformément au paragraphe 2 de l'article 12 du règlement de l'Assemblée générale destiné à mettre en application l'Article 102 de la Charte des Nations Unies, tel qu'amendé.

285

USD $35 Printed at the United Nations, New York ISBN 978-92-1-900551-8

12-29712—June 2012—85

ISSN 0379-8267

Sales No. TS2506

UNITED

NATIONS

TREATY

SERIES

Volume 2506

2008

I. Nos. 44806-44817

RECUEIL

DES

TRAITÉS

NATIONS

UNIES