Service de presse

REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Jeudi 27 décembre 2018

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A LA UNE

 IMMIGRATION ; Pages, 5, 43 à 50. La Réunion, un nouveau navire sri-lankais intercepté avec sept migrants à bord.

 EPIDEMIE DE DENGUE; Pages, 6, 32, 51 à 53. Nouvelle-Calédonie, épidémie de dengue déclarée. La Réunion, une épidémie de grande ampleur annoncée.

 RETROSPECTIVE; Pages, 7 à 12. Outre-mer, les 10 événements qui ont marqué l'Outre-mer en 2018.

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Vu sur les réseaux sociaux Jeudi 27 décembre 2018

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE MÉTROPOLITAINE

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La Réunion: un nouveau navire sri-lankais intercepté avec sept migrants à bord

Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | mercredi 26/12/2018 - 19:19 UTC+2 | 388 mots

Avec sept migrants à bord, le Roshan, un bateau de pêche immatriculé au Sri-Lanka, a été intercepté mardi au large du Port (ouest), a-t-on appris auprès de la préfecture, pour ce qui est le cinquième évènement de ce type à La Réunion en 2018.

Escortés par les gendarmes jusqu'à un quai du port-ouest, les sept hommes ont fait "l’objet d’une évaluation sanitaire et administrative", a indiqué la préfecture. Tous les migrants semblent en bonne forme physique. Leur nationalité n'a pas encore été établie.

"Nous étions sur le point de finir notre partie de pêche lorsque nous avons vu cette embarcation avec des gens qui nous faisaient signe", raconte Patrick, qui se trouvait avec deux amis à bord de son bateau et qui a prévenu le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS).

Le bateau a été laissé sans surveillance particulière au port-ouest. Des réserves d'eau en grande quantité et du matériel de pêche quasiment neuf sont visibles sur le pont. L'état général du navire est plutôt mauvais.

"Comment il a pu échapper au cyclone intense Cilida ?" s'est interrogé Benjamin, un plaisancier amarré au port- ouest. La tempête, qui a généré des vents soufflant en rafales à plus de 280 km/h et des creux en mer de huit à dix mètres, a épargné La Réunion la semaine dernière "mais a balayé toute la zone de l'océan Indien où cette coquille de noix était censée se trouver", a commenté ce plaisancier.

C’est la cinquième fois cette année que des migrants sont interceptés au large de La Réunion. En mars, notamment, six Sri-Lankais étaient retrouvés au large de Saint-Gilles (ouest) à bord d'un radeau de fortune. Leur demande d'asile est toujours en cours d'instruction.

Plus récemment, le 14 décembre, 62 personnes, dont une dizaine de femmes et d'enfants, avaient été interceptés à bord d'un bateau de pêche battant pavillon sri-lankais. D'abord placés en zone d'attente, tous les migrants ont été remis en liberté par le tribunal, au motif que leurs droits ne leur avaient pas été notifiés à leur arrivée dans l'île. Tous ont déposé de demandes d'asile auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

Dans une île pourtant souvent citée pour sa capacité à vivre ensemble, ces deux récentes arrivées successives de migrants ont provoqué une vague de commentaires xénophobes sur les réseaux sociaux.

Mah/bpa/bma

© Agence France-Presse

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Épidémie de dengue déclarée en Nouvelle-Calédonie

Nouméa, France | AFP | jeudi 27/12/2018 - 05:58 UTC+2 | 244 mots

La Nouvelle-Calédonie est déclarée en situation d'épidémie de dengue, avec plus de 100 cas en deux mois de cette maladie virale transmise par les moustiques, ont indiqué jeudi les autorités locales.

"101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre dont 58 pour les 20 premiers jours de décembre. Actuellement, 20 cas sont chaque semaine diagnostiqués", a précisé dans un communiqué le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Plusieurs communes de l'archipel sont touchées, en particulier Nouméa et sa banlieue où trois personnes sont hospitalisées dont une en réanimation, a déclaré à l'AFP Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint des affaires sanitaires et sociales.

Il s'agit d'une épidémie de dengue 2, pour laquelle la population calédonienne est peu immunisée. En effet, la dernière épidémie de ce sérotype remontait à 1998.

En raison de conditions météorologiques favorables à la prolifération des moustiques, les autorités sanitaires ont lancé un "appel à la vigilance" de la population, rappelant la nécessité de détruire les "gîtes larvaires" (tous les endroits où pondent les moustiques) aux abords des habitations.

En février puis en mai, deux personnes ont succombé à la maladie, qui engendre forte fièvre et douleurs articulaires. En 2017, l'épidémie avait causé 11 décès.

En partenariat avec une université australienne, la mairie de Nouméa, appuyée par la DASS et l'Institut Pasteur, a lancé un programme de lutte contre la dengue consistant à infecter les moustiques d'une bactérie qui empêche la transmission de la maladie. Les premiers résultats sont espérés d'ici un an. cw/hh

© Agence France-Presse

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26/12/2018

Rétrospective : les 10 événements qui ont marqué l'Outre-mer en 2018

L'année s'achève et c'est l'occasion de regarder en arrière : quels sont les événements qui ont marqué l'actualité des Outre-mer en 2018 ? Crise sociale à , gilets jaunes à La Réunion, référendum en Nouvelle- Calédonie, coupe du monde de football... Retour sur les points marquants de l'année.

 Par Marie Boscher

L'année 2018 a été riche en actualités... Entre grognes sociales, victoires sportives, rendez-vous politiques et culturels : que faut-il retenir de l'année écoulée pour les Outre-mer ?

#Crise sociale à Mayotte Le début de l’année est rapidement intense avec, dès le mois de janvier, un conflit social d’ampleur à Mayotte. Suite à des bagarres entre bandes de jeunes au lycée de Kahani, les agents de l’éducation nationale exercent leur droit de retrait, rapidement rejoints par les transporteurs scolaires. Les grèves se succèdent pendant un mois jusqu’à devenir un mouvement général appelé "opération île morte". Le 20 février, près d’un millier de personnes défilent contre l’insécurité. Des barrages sont érigés sur les axes routiers et maritimes de Mayotte. Le 5 mars, les élus mahorais rejoignent le mouvement et réclament à l’Etat l’égalité de développement de Mayotte. Deux jours après, au moins 3000 personnes défilent à Mamoudzou, le chef-lieu.

En réponse, le gouvernement envoie deux pelotons de gendarmes mobiles, annonce un plan de sécurisation des établissements et transports scolaires et des mesures de lutte contre l’immigration clandestine. Le 12 mars, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, arrive à Mayotte où elle est huée par les manifestants qui réclament la venue du Président ou du Premier ministre. Mais à son départ, le mouvement se durcit. Les barrages sont maintenus, les pénuries se multiplient et l’île commence à manquer de carburants, de médicaments ou encore de produits alimentaires. Des tensions éclatent entre les communautés. Le 18 mars, après plusieurs semaines de mobilisation, les Mahorais sont invités à voter aux élections législatives partielles. Au lendemain des élections, un délégué est nommé au gouvernement pour régler la crise.

Début avril, l’ensemble des barrages sont levés mais le collectif et l’intersyndicale à l’origine du mouvement déclarent vouloir maintenir la grève. Edouard Philippe, le Premier ministre, reçoit le 19 avril une délégation d’élus de Mayotte pour "bâtir un pacte de confiance". Mi-mai, Annick Girardin revient sur l’île et annonce une série de mesures sur la sécurité, l’éducation, l’immigration ou encore la santé, pour un coût estimé à 1,3 milliards d’euros.

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26/12/2018

#Assises des Outre-mer Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, les Assises des Outre-mer sont lancées en octobre 2017. Pendant sept mois, à travers des ateliers, des consultations citoyennes et des concours d’innovations, elles ont pour but de dessiner un "Livre bleu Outre-mer", sorte de feuille de route pour le gouvernement dans sa politique à destination des Outre-mer. Dès le mois de janvier, plus de 15 000 personnes avaient déjà participé aux Assises des Outre-mer.

Afin de développer au mieux chaque territoire, un appel à projets est lancé. Mobilité, production économique, culture, environnement : 36 projets sont choisis, dont 19 élus par les citoyens. Le Livre bleu est remis en juin à Emmanuel Macron. Lors de la cérémonie de clôture des assises des Outre-mer, le président s'est également engagé à se rendre dans l'ensemble des territoires ultramarins durant son quinquennat.

#Victoire de la France en coupe du monde de football

© Franck Fife /AFP A 25 ans, Raphaël Varane remporte sa première Coupe du Monde.

Qu’il s’agisse de fans réguliers ou de spectateurs ponctuels, la Coupe de monde est un moment de rassemblement et de ferveur à travers le monde entier. Dans l’hexagone comme dans l’Outre-mer, pas d’exception ! Alors quand en plus, l’équipe de France arrive en finale, c’est l’exultation assurée. Du baume au cœur pour beaucoup de Français et une revanche pour les footballeurs après l’élimination par l’Allemagne en quart de finale en 2014, lors de la précédente Coupe du monde.

Un succès aussi du fait de la composition de l’équipe et de sa cote de popularité. En son sein, les ultramarins Thomas Lemar et Raphaël Varane. Ce dernier est l’auteur d’un but de la tête en quart de finale face à l’Uruguay, qui permet à la France de se qualifier en phase suivante. Il est même nommé au Ballon d’Or 2018, où il se classe 7ème.

Le 15 juillet 2018, face à la Croatie, les Bleus offrent à la France une deuxième étoile sur leur maillot. Dans les fan zones, les bars ou à domicile, partout en France, c'est la folie ! En Guyane certains osent la "boule à zéro" pour fêter la victoire, tandis qu’à Wallis les spectateurs se sont lancés dans une danse traditionnelle. De Saint-Pierre et Miquelon à en passant par Pointe-à-Pitre et Fort-de-France, l’Outre-mer était 100% bleu :

La finale de la 21ème édition de cette compétition internationale, organisée en Russie, a été particulièrement suivie - plus d’un milliard de personnes à travers le monde selon la Fifa.

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26/12/2018

#Visite d'Emmanuel Macron aux Antilles © DR/Twitter

C'est l'image que beaucoup retiendront de la visite d'Emmanuel Macron aux Antilles en septembre dernier. La polémique qui éclipse le déplacement présidentiel. Une photo prise lors de la rencontre entre Emmanuel Macron et des habitants de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, un an après le passage de l'ouragan Irma.

Il s'agit de la deuxième visite du président dans les petites Antilles et son quatrième déplacement dans les Outre-mer depuis le début de son mandat, après la Guyane en octobre 2017 et la Nouvelle-Calédonie en mai 2018. Au programme, la lente reconstruction des îles touchées par l'ouragan, mais aussi des dossiers plus spécifiques à la et à la , comme les sargasses, le chlordécone, le tourisme, la gestion des CHU, ou encore la question de l'eau potable. Lors de sa visite sur les quatre îles des Antilles, Emmanuel Macron a également insisté sur la nécessité de revoir l'abattement fiscal pour les Outre-mer. Quelques jours après sa visite, la réforme est confirmée par Annick Girardin, ministre des Outre-mer, provoquant la colère de nombreux élus.

#Référendum en Nouvelle-Calédonie

© DR

Le 4 novembre 2018 : une date historique et une nouvelle étape dans l'écriture du destin de la Nouvelle-Calédonie. Celle du référendum d'autodétermination de la Nouvelle- Calédonie, comme prévu par l'Accord de Nouméa signé en 1998. Près de 175 000 Calédoniens étaient appelés aux urnes pour répondre à la question suivante : "Voulez- vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?". Résultats officiels : 56,7% de "non" face à 43,3% de "oui". Ainsi que le prévoyaient les sondages, le non l'emporte.

Dans la nuit et les jours suivants le scrutin, des incidents éclatent dans l'archipel et plusieurs interpellations ont lieu. En déplacement en Nouvelle-Calédonie, Edouard Philippe annonce le 5 novembre la réunion du comité des signataires avant la fin de l'année 2018 afin de définir les suites à donner à ce vote. Six semaines après la victoire du non, les représentants des différentes délégations se réunissent le 14 décembre à Paris, mais aucun consensus n'est trouvé. Il faudra attendre la tenue des élections provinciales en mai 2019 pour qu'un nouveau comité se réunisse et qu'une réponse soit apportée à l'avenir de l'Accord de Nouméa qui prévoit la tenue d'un deuxième, voire d'un troisième référendum en cas de victoire du "non". L'histoire n'est donc pas encore terminée, tout comme les discussions. L'énoncé de la question ou encore la constitution du corps électoral avaient suscité tout au long de l'année de nombreuses dissensions entre les camps loyalistes et indépendantistes ainsi qu'avec l'Etat français.

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26/12/2018

#11ème édition de la Route du Rhum Une édition record pour le quarantième anniversaire de la Route du Rhum : 124 bateaux étaient au départ de Saint-Malo le 4 novembre dernier. Parmi eux, 8 Guadeloupéens que La 1ère a rencontré pour des interviews décalées.

Mais dès les premières heures de la course, Willy Bissainte, l'un de ces huit skippers, s'échoue au large de Roscoff. La coque est réparée mais son assureur ne veut plus le couvrir et il est contrait d'abandonner. Il sera suivi par David Ducosson qui naviguait à bord du bateau d'une amie disparue en 2015, forcé de quitter la course après plusieurs avaries. Enfin le 14 novembre, Dominique Rivard annonce lui aussi abandonner la course. Après une première escale médicale à Brest, son dispositif électronique de navigation a cessé de fonctionner, l'empêchant de continuer dans de bonnes conditions.

C'est finalement Francis Joyon qui remporte la 11ème édition de la Route du Rhum, après un duel d'anthologie avec François Gabart. Il franchit la ligne d'arrivée à Pointe-à-Pitre le 12 novembre à 4h21, au bout de 7 jours, 14 heures et 21 minutes de course. Parmi les derniers Guadeloupéens en lice, Thibault Vauchel-Camus est le premier à boucler la Route du Rhum le 16 novembre à 23h18, en Multi 50. Trois jours après, Damien Seguin arrive le 19 à 08h55 dans la catégorie Imoca. En Rhum mono, Luc Coquelin est le 3ème Guadeloupéen à arriver, dans la soirée du 26 novembre. Les deux derniers skippers de l'archipel, Rodolphe Sepho et Carl Chipotel, tous deux en Class 40, arrivent respectivement les 27 novembre à 0h38 et 1er décembre à 10h18, après de longues réparations en Espagne.

#Maryse Condé, prix Nobel alternatif de littérature © Christine Olsson / TT News Agency / AFP

Il s’agit peut-être d’un prix officieux, mais c’est assurément l’événement culturel de l’année pour les Outre-mer et pour la littérature française. L’autrice guadeloupéenne Maryse Condé a reçu, à 81 ans, le prix Nobel alternatif de littérature le 12 octobre. La récompense lui est officiellement remise le 9 décembre à Stockholm.

STOCKHOLM REMISE DU RIX NOBEL A MARYSE CONDE

"On peut devenir écrivain, qu'on soit femme, noire ou originaire d'un tout petit pays", a-t-elle conclu lors de cette cérémonie. Une marque de reconnaissance pour cette plume majeure de la littérature caribéenne. "Dans ses oeuvres, avec un langage précis [Maryse Condé] décrit les ravages du colonialisme et le chaos du post-colonialisme", ont déclaré les organisateurs du prix. Il s'agissait d'un prix "alternatif" et non pas du véritable prix Nobel, car les jurés avaient décidé de se retirer de l'Académie suite à un scandale d'agression sexuelle en son sein.

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26/12/2018

#Gilets jaunes à La Réunion © Mélodie Nourry (Réunion la 1ère)

La vague jaune n'a pas pris dans tout l'Outre-mer pour diverses raisons, mais La Réunion a été très mobilisée. Au lancement du mouvement le 17 novembre, une vingtaine de barrages étaient mis en place dans toute l'île, bloquant la circulation. Ce qui était au départ une mobilisation contre la hausse des prix des carburants s'est élargi par la suite à une colère contre la vie chère. Un livre jaune est réalisé pour centraliser les revendications. Le mouvement des Gilets jaunes a donné lieu à de nombreux débordements à La Réunion. Violences urbaines, incendies, voitures brûlés, jets de galets, affrontements avec les forces de l'ordre, pillages, examens reportés, cours suspendus... La tension est telle que le préfet met en place un couvre-feu pendant plusieurs jours.

Au bout d'une semaine de blocages et de colère, la ministre des Outre-mer annonce sa venue "dans un esprit de dialogue" et une baisse immédiate du prix des carburants. Comme à Mayotte, Annick Girardin est huée à son arrivée, avant d'entamer un dialogue de trois jours avec les Réunionnais. Elle fait ensuite des annonces en trois volets : social, économique et vie chère. Création de 1000 contrats aidés supplémentaires et de 1500 nouvelles places en crèche, mise en place d'un panier péi, installation d'une école de la deuxième chance : voilà les quelques annonces faites par Annick Girardin sur place, en plus d'un rappel de mesures déjà votées ou inscrites dans le Livre bleu des Outre-mer.

Le mouvement persiste après le départ de la ministre mais des discussions sont entamées à Paris. A l'échelle nationale, déjà, pour tenter d'apaiser la colère des Gilets jaunes. Mais aussi pour les Outre-mer en particulier. Un délégué à la concurrence en Outre-mer est nommé par le gouvernement. Des discussions sont également lancées sur la révision de l'octroi de mer : 84 produits pourraient bénéficier d'une réduction ou d'une suppression de cette taxe propre aux Outre- mer.

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26/12/2018

# élue 2019

© Instagram

Trente prétendantes - dont huit ultramarines - mais une seule écharpe et elle revient cette année à , Miss Tahiti, métissée de la Polynésie et de Wallis-et-Futuna. L'Outre-mer est donc bien représenté puisque Miss Guadeloupe est aussi la 1ère dauphine de .

Avec ses yeux verts pétillants et son sourire permanent, celle qui partait favorite pour l'élection de Miss France a rapidement conquis le coeur des Français et des internautes. Dès sa première semaine d'investiture, Vaimalama Chaves écume les plateaux télé et les studios radios où elle est régulièrement invitée à pousser la chansonnette avec une guitare ou un ukulélé. Quelques jours après son élection, elle confiait à Nathalie Sarfati sa hâte de retrouver le fenua.

Miss France en a profité pour jouer quelques notes d'une chanson de Bruno Mars pour La 1ère :

Le 21 décembre, elle retrouve son île natale de Tahiti où elle est reçue en véritable chef d'Etat, accueillie par le président de de la Polynésie française Edouard Fritch et près d'un millier d'admirateurs.

#Handball : les Bleues championnes d'Europe

© AFP

Elles l'ont fait ! Le 16 décembre à Paris, les joueuses de l'Equipe de France de handball ont remporté la finale du championnat d'Europe face à la Russie. Victoire serrée avec un score de 24 à 21, un an après leur titre mondial. Les ultramarines de l'équipe étaient en grande forme : la Guadeloupéenne Orlane Kanor y a marqué ses deux premiers buts et la défenseuse guyanaise Béatrice Edwige n'a pas failli à sa réputation de "mur" en protégeant les filets français. Seule ombre au tableau, l'exclusion à la 36ème minute d'Alison Pineau après le tir d'un penalty qui passe trop près du visage de la gardienne russe, jugé intentionnel par l'arbitrage. La joueuse guadeloupéenne quitte le terrain en larmes, sous les sifflets du public de Bercy. Mais rien pour enlever le plaisir de la victoire, la quatrième médaille d'afilée après l'argent aux Jeux Olympiques de Rio, le bronze lors de l'Euro 2016 et leur titre de championne du monde l'an dernier. Les Bleues se qualifient en plus pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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MARTINIQUE

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Un mois sans bus à Schoelcher J.-M. A.

Si les bus et le TCSP ont repris pour la plupart samedi dernier, la souffrance continue pour certains usagers. (Photo archives)

Depuis le 27 novembre dernier, les chauffeurs de bus de la Sotravom exercent leur droit de retrait. Conséquence : c'est toujours la galère pour de nombreux usagers du réseau Mozaïk habitant Schoelcher.

Vendredi dernier, le syndicat CSTM a suspendu le mouvement de grève déclenché le 10 décembre sur le réseau Mozaïk. Objectif : « permettre à la population de s'adonner aux festivités de Noël » . Cependant, la CSTM a précisé que « dans les entreprises dans lesquelles les salariés observent un droit de retrait, ce droit continuera à être exercé tant que les employeurs n'auront pas pris les mesures nécessaires qui leur incombent » . Ainsi, à la Sotravom, société co-traitante de la compagnie foyalaise de transports urbains (CFTU), les chauffeurs exercent leur droit de retrait depuis le 27 novembre dernier. Conséquence : quatre lignes de bus du réseau Mozaïk ne fonctionnent toujours pas. Il s'agit des lignes 110 (Pointe-Simon/rectoratde Terreville/Chemin-Petit-Bois), 111 (Pointe-Simon/Schoelcher/la Colline), 104 (Anse-Madame/campus/Ravine-Touza/tunnel de Didier) et 321 (Saint- Joseph/Bois-du-Parc/Rivière-l'Or). Les chauffeurs, qui sont présents chaque jour au siège de leur société, estiment que leur sécurité et celle des passagers ne sont pas assurées.

« ON NE PEUT PAS FAIRE N'IMPORTE QUOI »

Au début du mois de décembre, ils ont transmis un courrier à l'inspection du travail dans lequel ils exposent les problèmes qui affectent trois véhicules. Des problèmes relatifs aux suspensions à air, à la surchauffe anormale d'un moteur, à des changements de vitesse intempestifs, à des voyants restant allumés en permanence au niveau du tableau de bord, à l'étanchéité, à une porte latérale bloquée. L'inspection du travail demande alors à la société Sotravom de faire constater ces dysfonctionnements sans délai. Celle-ci s'exécute le 7 décembre. Un expert en automobile et un huissier examinent les trois véhicules en question. Cependant, ils ne décèlent aucune anomalie. Un résultat qu'a contesté le secrétaire général de la CSTM, Betrand Cambusy. « L'expert peut dire ce qu'il veut, les vrais spécialistes, les experts, ce sont les chauffeurs » . Le 12 décembre, l'inspection du travail se rend au siège de la société co-traitante de la CFTU, afin de faire un état des lieux des bus. Cependant, ce dernier ne peut être réalisé, en raison de l'absence du délégué syndical. Un nouveau rendez-vous est pris pour le lendemain. Finalement, le 14 décembre, le droit de retrait est levé. Or, les bus ne circulent pas. Une situation que ne comprend pas le responsable de la Sotravom, qui perd, chaque jour, de l'argent, et qui se dit conscient de la gêne occasionnée par l'absence de service public de transport. Mais, pour Fred Beauroy, délégué syndical CSTM à la Sotravom, « le droit de retrait ne peut être levé ainsi sans l'aval du personnel » .

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Et de dénoncer des bus circulant sur Terreville avec des moteurs qui chauffent. « En plus, ils ne sont pas tropicalisés, il y fait très chaud » , poursuit le syndicaliste, qui souhaite que l'employeur reçoive au plus vite les représentants du personnel. « Tous les quatre ans, nous nous formons, et on ne nous parle que de sécurité. On ne peut donc pas faire n'importe quoi » .

« Il n'y a pas eu de trêve pour les fêtes »

Depuis un mois, les usagers schoelchérois ne bénéficient donc plus du service public de transport. « Il n'y a pas eu de trêve pour les fêtes » , regrette Nathalie Le Maistre, responsable et porte-parole du collectif « Usagers Mozaïk » , qui a déjà eu l'occasion de dénoncer des problèmes de sécurité à bord de certains bus. Pour se déplacer, place à la débrouillardise. « Le bus 105 (ndlr : ligne Anse-Madame/Monastère exploitée par le GTAC) passe, par exemple, sur Terreville, mais c'est un petit bus, qui ne prend pas beaucoup de passagers, et il n'effectue pas le même trajet que le 110 de la Sotravom, qui va jusqu'à la Pointe-Simon. En plus, il ne passe que toutes les deux heures. A Ravine-Touza, c'est dur pour les gens » . Nathalie Le Maistre espère une reprise du trafic d'ici à la rentrée de janvier, puisque de nombreux élèves et étudiants empruntent les transports en commun. Pour ne rien arranger à la situation, les taxis collectifs, à en croire Nathalie Le Maistre, refusent de transporter les usagers du réseau Mozaïk. « Car ils remplissent les taxis, et les gens des communes, du coup, sont lésés » . Certains Schoelchérois se tournent vers les taxis de place mais le prix de la course (Fort-de-France/Schoelcher) est exorbitant. « Entre 20 et 40 euros, alors qu'un ticket de bus coûte 1 euro 45 » . La responsable du collectif « Usagers Mozaïk » évoque aussi l'attitude de quelques automobilistes qui n'hésitent pas à faire des propositions malhonnêtes à des femmes sans moyen de locomotion.

Nathalie Le Maistre, responsable et porte-parole du collectif « Usagers Mozaïk » .

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Lutte contre les armes et les stupéfiants en milieu scolaire

Le préfet, le procureur de la République, et le recteur ont signé vendredi un protocole visant à une meilleure coordination des acteurs en matière de lutte contre les armes et les stupéfiants en milieu scolaire. (DR)

Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et la toxicomanie, coordonné par la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA), place l'École comme un acteur de premier plan dans la politique de prévention des conduites addictives. Dans ce cadre, Franck Robine, préfet de la Martinique, Renaud Gaudeul, procureur de la République et Pascal Jan, recteur de l'académie, ont signé vendredi matin, un protocole visant à une meilleure coordination des acteurs en matière de lutte contre les armes et les stupéfiants en milieu scolaire. Ce protocole vise à établir, en concertation avec les différents signataires, les conditions dans lesquelles les opérations de recherche de stupéfiants et d'armes en milieu scolaire doivent être réalisées, afin qu'elles concilient efficacité, respect de l'élève et sérénité au sein de la structure éducative. Les modalités d'intervention seront arrêtées après échanges entre le chef d'établissement, ou une personne déléguée par lui et un interlocuteur référent désigné par les services de police ou de gendarmerie. Elles tiendront compte des objectifs poursuivis ainsi que des contraintes matérielles de l'établissement. Le contrôle du ou des élèves se déroulera dans un local autre qu'une salle d'enseignement. Les services de police ou de gendarmerie s'attacheront à mettre en place les moyens techniques et humains adaptés. La présence de maîtres de chiens est acceptée eu égard à l'objet du contrôle. Par le présent protocole, le procureur de la République autorise le responsable des forces de l'ordre présent à communiquer au chef d'établissement, à l'issue de l'opération, les données anonymisées concernant le nombre d'élèves ou de classes contrôlés et le nombre d'élèves trouvés en possession de stupéfiants. Le chef d'établissement transmet sans délais ces données au recteur. Le chef d'établissement, en concertation avec le recteur, décide dans quelle mesure et selon quelles modalités il souhaite communiquer ce bilan général anonymisé à la communauté éducative et/ou aux élèves et parents d'élèves.

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27/12/2018 Pouvoir politique dans notre archipel caraïbe : l'apanage des hommes

Ti kourilet / Ti kourilet - Billet du jour

Que ce soit dans la Grande Caraïbe, celle du nord, ou dans la Petite Caraïbe, celle du sud, un fait saute immédiatement aux yeux lorsqu'on regarde la scène politique et surtout qui gouverne : le pouvoir n'est détenu quasiment que par les hommes.

Sur la photo qui illustre cet article et dans l'ordre : Diaz CANEL (Cuba), Allan CHASTANET (Sainte-Lucie), Danilo MEDINA (Santo-Domingo), Ralph GONSALVES (Saint-Vincent), Alfred MARIE-JEANNE (Martinique), Ricardo ROSSELO (Puerto-Rico) et jusqu'à tout récemment Mike EMAN (Aruba).

Que le pays soit indépendant (Cuba, Santo-Domingo, Sainte-Lucie, Saint-Vincent), qu'il soit autonome et lié à une puissance européenne, en l'occurrence les Pays-Bas (Aruba), qu'il soit état associé (Puerto-Rico) ou qu'il soit collectivité d'Outremer de la France (Martinique), la situation est identique : partout, le pouvoir masculin domine en politique.

Présidents, premiers ministres, gouverneurs ou présidents de collectivités d'outremer sont des messieurs à cravate pour la plupart d'un certain âge (plus de 50 ans) et pour la plupart, progressistes. Pas de "Monsieur de fer" parmi eux ! Mais c'est bien pourquoi chaque fois qu'une femme accède au pouvoir dans notre Caraïbe, elle se trouve contrainte de jouer à la Dame de fer pour se faire une place et se faire respecter : Eugenia CHARLES (première ministre de la Dominique), Lucette MICHEAUX-CHEVRY (présidente du Conseil régional de Guadeloupe) etc.

Pas étonnant non plus que ces dames ne soient pas du tout de gauche ni progressistes. C'est le prix qu'elles doivent payer pour faire se faire admettre par le pouvoir masculin : se montrer plus féroce que les hommes. Indira GANDHI en Inde, Golda MEIR en Israël et Margareth THATCHER en Grande-Bretagne leur ont montré la voie. D'où l'on comprend, en politique comme dans d'autres domaines, que l'accession d'un dominé au pouvoir ne change rien au système dominant. Une femme (Aung San Suu KYI en Birmanie), un Noir (OBAMA) ou un homosexuel (l'actuel premier ministre du Luxembourg) peut fort bien arriver aux plus hautes responsabilités, cela ne change presque rien à la domination masculine, la domination blanche et à la domination hétérosexuelle.

Comme avoir des ministres "ultramarins" dans le gouvernement français ne change rien à la situation des Outremers sous tutelle française, hormis le fait de favoriser sporadiquement tel ou tel territoire...

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MAYOTTE

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27/12/2018

EWA Air: les deux nouveaux ATR 72-600 arriveront ce samedi 29 décembre

Depuis son lancement en 2013, EWA Air exploite des appareils ATR pour relier Mayotte à des destinations aux Comores, à Madagascar, au Mozambique et en Tanzanie, assurant ainsi la connectivité aux passagers qui se déplacent pour des voyages d’affaires ou de loisirs. Le succès commercial de la compagnie ne se démentant pas depuis sa création, il a ainsi été décidé lors du dernier conseil d’administration en mai dernier de remplacer les 2 ATR 72-500 de la flotte d’Ewa Air et loués depuis les origines à Air Austral, par 2 ATR 72-600 neufs de dernière génération.

Ils avaient été annoncés sur le département pour la fin de l’année 2018, le pari sera réussi puisqu’une délégation de la compagnie s’est envolée mardi pour avec à sa tête le directeur général Ayub Ingar. Il s’agit d’une épopée qui débutera par l’envol des deux appareils selon le plan de vol suivant pour les ramener à l’aéroport de Pamandzi : Toulouse, Malt, Assouan, Addis Abeba, Dar Es Salam et enfin Mayotte le 31 décembre si tout se passe bien. Le voyage prendra plus de 2 jours que France Mayotte et les équipes de Kwézi suivront au plus près puisque dans les avions qui voleront en formation jusqu’à destination.

Le pari est un peu fou et les enjeux colossaux. Pour bien les comprendre les choses, s’il avait fallu débourser 50 millions d’euros pour construire l’aérogare, il en coûtera autant si ce n’est plus pour l’achat de ces deux avions, plus sûrs, confortables, moins gourmands et plus autonomes.

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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27/12/2018 La Nouvelle-Calédonie est entrée en épidémie de dengue

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie l’annonce officiellement ce matin: l’épidémie de dengue est déclarée. Depuis le 1er novembre, 101 cas ont été déclarés, en particulier dans le Grand Nouméa.

 Françoise Tromeur

Depuis le mois de novembre, les services sanitaires observent un nombre croissant de malades de la dengue: 101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre, dont 58 rien que pour les vingt premiers jours de décembre. Par conséquent, l’épidémie de dengue vient d’être déclarée. Une dengue de type 2, précise le Dr Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Dass, et «actuellement, il y a trois patients hospitalisés, dont un en réanimation».

Cibler les foyers L'une des conséquences du passage en situation épidémique, c'est que les médecins peuvent prescrire des tests biologiques de dépistage. «Ce test est pris en charge entièrement par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, insiste le Dr Grangeon. C’est-à-dire que le patient n’a rien à payer. Et donc on va avoir certainement une augmentation du nombre de tests réalisés, et par là-même une augmentation du nombre de cas confirmés biologiquement chaque jour. Ça nous permettra, aussi, de donner cette information à toutes les communes, pour tenter de maîtriser chaque foyer qui apparaît autour de chaque cas. Donc de faire des luttes anti-vectorielles.» Les communes du Grand Nouméa sont notamment touchées.

Deux décès cette année La précédente épidémie a été déclarée plus tard dans la saison chaude, le 22 février 2018. Cette année, deux personnes ont perdu la vie après avoir contracté la dengue en Calédonie: une septuagénaire au Mont-Dore au mois de mars, et une petite fille de six mois en mai. Au 12 novembre, le bilan faisait état de 1892 cas recensés, qui ont donné lieu à 184 hospitalisations. Elle peut toucher des personnes fragilisées, comme des personnes qui ont des insuffisances, rénales, hépatiques, cardiaques, pulmonaires… Mais elle peut toucher aussi une personne en bonne santé.

«La dengue est imprévisible» En 2017, l'épidémie avait été marquée par onze décès. «L’épidémie de l’année dernière a été particulièrement grave, confirme le Dr Grangeon. C’est vrai que plus on dépiste tôt, plus on a les moyens de prévenir des complications graves. Mais je crois que la dengue, malheureusement, est imprévisible. Elle peut toucher des personnes fragilisées, comme des personnes qui ont des insuffisances, rénales, hépatiques, cardiaques, pulmonaires. Les femmes enceintes, également. Mais elle peut toucher aussi une personne en bonne santé.»

Le rappel des gestes indispensables

Les conditions météorologiques - chaleur et humidité - sont favorables au développement des moustiques. Les autorités sanitaires relancent donc un appel à la vigilance des Calédoniens «afin qu’ils appliquent toutes les mesures de prévention nécessaires pour éviter leur prolifération et l’extension de l’épidémie». Chacun d’entre nous peut participer: - il faut détruire les gîtes larvaires en éliminant ou en vidant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie (récipients, encombrants, sous-pots, gouttières…) aux abords des maisons; - il faut également se protéger des piqûres, et en particulier les plus fragiles, en utilisant des répulsifs adaptés; - mais aussi consulter un médecin dès l’apparition de fièvre et de douleurs articulaires; - et en cas de dengue,

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POLYNÉSIE

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26/12/2018

Bilan politique de l'année 2018

Noël est terminé, il ne reste plus qu’à célébrer le réveillon de la Saint Sylvestre...L’occasion pour nous de jeter un oeil dans le rétroviseur de l’année 2018 et de dresser un bilan politique.

© Polynésie La 1ère

Noël est terminé, il ne reste plus qu’à célébrer le réveillon de la Saint Sylvestre...L’occasion pour nous de jeter un oeil dans le rétroviseur de l’année 2018 et de dresser un premier bilan politique. Marie Christine Depaepe a retenu les principaux temps forts.

Une année marquée par la victoire haut la main du Tapura aux Territoriales.

Avec sa très large majorité, le président Edouard Fritch peut espérer gouverner pendant cinq ans. Ce n’était pas arrivé depuis 2004. Autre atout majeur : le perchoir est aussi Tapura. Gaston Tong Sang est élu président de l’Assemblée. A l’Assemblée, la réforme des retraites est enfin validée. Pour n’avoir pas voté contre, Angelo Frébault est exclu du Tahoeraa.

L’Assemblée valide aussi le projet de budget du pays pour 2019, avec le soutien inattendu de quatre élus "orange". A Tarahoi toujours, le Tahoeraa et le Tavini font bloc contre le projet de toilettage du statut d’autonomie mais leur entente n’ira pas plus loin.

Gaston Flosse remet sur la table son projet de statut associé et demande à la ministre des outre-mer, d’organiser un référendum.

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26/12/2018

Le 25 octobre 2018 : une date historique

Le 25 octobre 2018, Pouvanaa a Oopa est réhabilité 41 ans après sa mort, soit plus de 60 ans après sa condamnation.

Mauvaise passe pour Oscar Temaru

Ses comptes de campagne sont définitivement rejetés, il perd son siège à l’Assemblée et devra aussi s’expliquer sur l’affaire radio Tefana.

Deux visites ministérielles au fenua auront ponctué l’année

 Celle d’Annick Girardin, pour la conclusion des Assises des outre-mer et la mise en place du comité de projet de l’institut sur nucléaire.  Celle également du ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, qui s’est intéressé à la lutte contre le narco trafic dans le Pacifique et à la défiscalisation nationale.

A Paris, le président Macron dévoile les priorités de son quinquennat pour l’outre-mer avec la présentation du Livre Bleu. Il annonce aussi sa venue en Polynésie début 2019 pour y présider notamment le prochain Sommet France Océanie. A Paris toujours, le budget pour l’outre-mer est adopté, il est en hausse de 20%.

Le 49ème Forum des îles du Pacifique à Nauru

C’est le principal rendez-vous politique d’Océanie. Avec ce nouveau signe fort envoyé à la France, partenaire incontournable dans la région : après la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie devenues mebre il y a deux ans, Wallis et Futuna devient à son tour membre associé.

La tribune de l’ONU à NY

Autonomistes et indépendantistes y défendent à nouveau leur vision de la Polynésie. Sur la question du nucléaire, le Tavini dépose plainte contre les présidents français pour crimes contre l’Humanité. Premier gros écueil sur sa route : la cour pénale internationale de justice ne peut être saisie que par des faits postérieurs à 2002, date de sa création.

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26/12/2018

Visite chez Tahiti Infos de Vaimalama, « source de lumière » (Interview)

L'équipe de Fenuacom entoure Miss France 2019 lors de sa visite le 24 décembre

PAPEETE, le mercredi 26 décembre 2018 - C’est avec un immense plaisir que l’équipe de Fenuacommunication a accueilli Miss France 2019 ce lundi 24 décembre, à l’occasion d’une tournée des partenaires de Miss Tahiti.

Ce fut un beau cadeau de Noël, pour l’équipe de Fenuacommunication, ce lundi 24 décembre, que la visite de Vaimalama Chaves. Avec beaucoup de professionnalisme et accompagnée de Leiana Faugerat, directrice du comité Miss Tahiti, elle s’est très gentiment prêtée au jeu des selfies et des autographes. Splendide et très à l’aise, celle qui porte si bien son prénom, « source de lumière », arborait un magnifique collier offert juste auparavant par Robert Wan. Avant de se tendre chez Air Tahiti Nui, elle a accepté de passer plus d’une heure en notre compagnie, dans nos tout nouveaux locaux de la RDO, pour répondre à nos questions.

Il s’est passé une dizaine de jours depuis ton sacre de Miss France, que penses-tu que cet événement a changé en toi ? "Je pense que les expériences que j’ai vécues m’ont permis d’acquérir plus de maturité, mais les changements réels ne sont pas de moi, ce sont les personnes qui sont autour de moi qui changent. Il y a une nouvelle lumière, les regards qui se posent sur moi ont changé."

Donc tu n’as pas l’impression qu’il y a une Vaimalama d’avant et une Vaimalama d’après ? "Non, je fais toujours des blagues nulles (rires), je suis toujours la même qui aime dormir, qui aime aller à la mer, mes passions n’ont pas changé, je suis toujours la même personne, fidèle à moi-même."

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26/12/2018

Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi, quelles sont tes qualités, quels sont tes défauts ? "Je suis parfaite, des défauts, je n’en ai pas (rire)… Mes qualités, en fait, je suis très sociable, ce qui est plutôt pratique pour être Miss France, et sinon, j’ai une qualité - qui avant était un défaut, je suis très bavarde. Et ça, ça plaît aux médias (rires), et je m’adapte facilement, aussi."

"Elle ne se plaint jamais ( Leiana Faugerat) , c’est une vraie warrior, elle est endurante, elle a une force intérieure incroyable !"

"Mes défauts, on l’a déjà dit, je suis gourmande... Mais autre défaut, je suis naïve, ça m’arrive souvent d’être très naïve, mais heureusement je suis bien accompagnée, bien encadrée. La naïveté c’est vraiment quelque chose qui me qualifie, que je dois travailler… Autre défaut, je chante faux…"

Mais non tu chantes bien, tu as une merveilleuse voix ! "Heureusement, ça fait tout passer (rire)"

On l’a vu tout au long de tes interventions, tu as un tempérament bien trempé… "Ça va, c’est tahitien d’avoir du caractère ( rire)"

…Mais à présent ton nouveau statut va t’obliger à de nombreuses concessions, mais surtout à te plier à de nombreuses contraintes, est-ce que c’est quelque chose que tu vas appréhender de façon aisée, ou est-ce que tu vas devoir prendre sur toi ? "Pour l’instant je n’ai pas encore eu à affronter des contraintes, mais je pense que des compromis sont possibles, qu’il faut faire des concessions de la part des deux parties concernées. Mais je pense qu’avec ma bonne capacité d’adaptation, ça devrait bien se passer. "

Tu trouves que le comité Miss France est prévenant avec toi ? "Ils sont toujours très professionnels, très compétents dans leurs démarches, très conciliants aussi et humainement parlant, je les ai trouvé vraiment très bien. C’est agréable de travailler avec eux, comme avec le comité de Miss Tahiti, d’ailleurs. "

Dans une interview qu’elles nous ont accordé, et Mareva Georges voient en toi une future Miss Monde, ou en tous les cas, elles ont envie que tu participes à l’aventure. Tu es partante ? "C’est un peu prématuré d’envisager tout de suite une nouvelle élection sachant qu’il n’y a pas très longtemps que j’ai été élue, mais oui, je serais partante." Tu es prête à relever le défi, tu es une femme de défi ? "Oui, j’adore ça !"

Notre ancienne Miss France, Mareva Georges, se propose pour t’accompagner dans ce projet, te coacher. C’est une bonne nouvelle pour toi ? "Ah oui, c’est une femme de référence. En Polynésie française, comme dans le milieu des Miss France, parce qu'elle a toujours été présente sur la scène internationale, au travers de son travail, déjà et puis de son investissement auprès de chacune de nous en réalité. Du coup, c’est un modèle pour moi en terme d’élégance et de dévotion. C’est une femme engagée que je respecte énormément, que j’apprécie beaucoup. "

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26/12/2018

Tu reçois de la part de tes amis, des anciennes Miss, plutôt de la bienveillance, plutôt de la rivalité, quels sont les comportements de tes consoeurs à ton égard ? "Au cours de l’aventure nous avons toujours eu des relations très saines, on s’entendait très bien. Tout s’est très bien passé entre nous, il n’y a jamais eu d’animosité, de tension. Bien sûr, il y en a avec qui on a plus d’affinités que d’autres, mais globalement elle ont toutes été formidables. "

Aujourd’hui, ton aura dépasse les frontières, tu vas devenir une personne très influente, de plus en plus. Quel est le message que tu as envie de faire passer ? "J’ai déjà commencé, car au cours de l’élection j’ai eu l’occasion de faire part de deux messages qui me sont chers : mon passé, qui faisait référence à mes rondeurs, et à mon surpoids, en fait, je voudrais parler de l’obésité, car c’est un des problèmes prédominant de santé en Polynésie française… et de l’éducation, qui est le pilier d’une société en réalité. Et en tant que personne de référence, je souhaite pouvoir encourager les gens dans la société en général à poursuivre leurs rêves. Dans les écoles, j’invite les enfants qui sont harcelés à se faire entendre, et à dire stop. Et pour les enfants qui harcèlent, parce qu’ils ne s’en rendent pas compte, leur faire prendre conscience des enjeux de ce qu’ils sont en train de faire. Je voudrais encourager les enfants à aller jusqu’au bout de leurs rêves, même si parfois ça va à l’encontre des projets de leurs parents. C’est parfois difficile, il faut savoir faire des choix, dans la vie, parce que 's’abstenir de choisir, c’est s’abstenir de vivre la vie qu’on voudrait', comme disait Laurent Gounel, l’homme qui voulait être heureux."

Quand repars-tu pour la Métropole ? "Je repars le 1er janvier, le temps de passer les fêtes en famille, et ensuite je ne reviendrai pas avant l’élection de Miss Tahiti en juin prochain. "

Mareva Georges nous disais que parfois être Miss France c’est passer par des moments de solitude. Elle te conseille de bien t’entourer d’amis. "Elle m'a raconté une anecdote, 'tu vois le cocotier qui est à Tahiti, eh bien, quand tu rentreras, il sera toujours là, alors profite de ce que la vie te donne !'"

Vaimalama s'est prêtée avec beaucoup de gentillesse et d'humour au jeu des selfies et des dédicaces

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26/12/2018

On se bousculait à l'agence pour obtenir son selfie Il y a des interviews que l'on fait avec bonheur

Alain, un chef heu-reux d'accueillir pareille visiteuse

Sur le même thème...

Rédigé par Propos recueillis par Nathalie Montelle

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LA RÉUNION

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26/12/2018

Cinq bateaux de migrants sri-lankais arrivés en moins d’un an à La Réunion

Ce mercredi 26 décembre, un nouveau bateau de migrants sri-lankais est arrivé à La Réunion. C’est le cinquième en dix mois. Ces hommes, femmes et enfants expliquent fuir la persécution et la misère qui règnent dans leur pays.

© Imaz press

 Laura Philippon / Soufati Tumbou Dany

Sept hommes originaires du Sri-Lanka sont arrivés à La Réunion ce mercredi 26 décembre. Ils étaient à bord du "Roshan", un navire immatriculé au Sri Lanka. Signalé au CROSS de La Réunion vers 14 heures à un mile nautique au large de la commune du Port, le bateau a été en charge par la brigade de la gendarmerie maritime, et s'est rendu au Grand Port où il a accosté vers 15h30. C’est le cinquième navire de migrants sri-lankais qui arrive ainsi à La Réunion en dix mois.

Les précédentes arrivées de migrants à La Réunion

Les autres navires Le 21 mars, six sri-lankais arrivaient à bord d’un radeau de fortune à la dérive. Ils expliquaient avoir été déposés sur ce radeau après un périple en cargo. Accueillis à l’ashram au Port, six mois après son arrivée, Sumeda l'un d'eux était demandeur d’asile et attendait son statut de réfugié. © CROSS

En septembre dernier, un chalutier transportant 70 personnes est intercepté au large de Colombo. Selon les autorités sri- lankaises, il devait se rendre à La Réunion. Le navire rebrousse chemin.

En octobre, ils sont huit à arrivés à la pointe des Galets à bord d'un navire de pêche. Tous veulent demander l’asile politique, mais l’Etat organise dans la foulée leur retour par avion au Sri Lanka. La procédure a connu de nombreux rebondissements. Escortés par la Police aux Frontières, les migrants. transiteront par Maurice puis Paris. La Cimade s’inquiète alors de "l’opacité" de ces expulsions.

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26/12/2018

© REUNION LA 1ERE Les huit migrants sri lankais bloqués à Maurice.

Demandes d’asile Cette procédure accélérée ne sera pas appliquée au 62 migrants arrivés le 14 décembre dernier. Après la mobilisation du milieu associatif et d’un collectif d’avocats, ils bénéficient de la liberté de circulation sur le sol français pour effectuer leur demande d’asile. Le dépôt des dernières demandes d'asile formulées par ces familles Sri-Lankaises a eu lieu ce mercredi. Selon la préfecture, 31 de ces demandes ont déjà été enregistrées et traitées et 29 autres le seront d’ici la fin de la semaine.

© Réunion la 1ère

Porte d'entrée en France Avec Mayotte, La Réunion est l’une des deux portes d’entrée en France dans l’océan indien. Dès leur arrivée, la plupart des migrants interrogés expliquent fuir la misère et la violence de leur pays. Au Sri-Lanka, la minorité chrétienne est persécutée. Les Sri-Lankais candidats à l'émigration payent des milliers de dollars aux passeurs pour ces voyages à hauts risques vers l'Europe, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Mais le nombre de personnes ayant quitté le Sri Lanka a beaucoup baissé depuis la mise en œuvre par l'Australie en 2013 d'une politique d'immigration draconienne. Plus de trente bateaux de clandestins ont ainsi été refoulés. En mai, 131 Sri-Lankais avaient été arrêtés par les autorités malaisiennes alors qu'ils tentaient de se rendre en Nouvelle- Zélande par bateau. Tous ont été renvoyés au Sri Lanka et sont passibles de poursuites pour avoir illégalement quitté ce pays.

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26/12/2018

La Réunion: Un navire avec 7 migrants sri- lankais interpellés au large de La Réunion

Un nouveau navire transportant près de 7 migrants sri-lankais a été intercepté au large de la commune du Port ce mercredi 26 décembre.

« Le mercredi 26 décembre 2018 vers 14h00 heure locale, le navire « ROSHAN » immatriculé au Sri Lanka est signalé au CROSS de La Réunion à 1 mile nautique au large de la commune du Port. Le navire a été pris en charge par la brigade nautique de la gendarmerie et il s’est rendu au Grand Port Maritime de La Réunion où il a accosté aux alentours de 15h30. Les 7 passagers, de sexe masculin, font, en ce moment, l’objet d’une évaluation sanitaire et administrative » a indiqué un communiqué de la Préfecture de la Réunion. C »est la cinquième fois qu’un navire sri-lankais avec à son bord des migrants qui tentent de rejoindre l’île de La Réunion. Mi- décembre, ce sont 62 migrants qui ont été recueillis sur des bateaux de pêche.

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27/12/2018

5e arrivée de migrants Sri-Lankais à La Réunion LINFO.RE – Baradi Siva

Un navire qui transportait des hommes venus du Sri Lanka a accosté mercredi au Port Ouest. 5 bateaux ont transité par La Réunion depuis le début de l’année.

Ils étaient 7 passagers à bord du "Roshan" qui est arrivé à La Réunion mercredi. Le bateau qui bat pavillon Sri- Lankais a été repéré par des pêcheurs à un mile au large. Il est venu accoster au Port Ouest vers 15h30.

Les forces de l’ordre étaient présentes et une équipe de médecins du monde est montée à bord pour évaluer l’état de santé des migrants. Les policiers ont ensuite inspecté le bateau avant que les passagers puissent rejoindre la terre ferme. Il s’agit du 5e bateau qui transporte des migrants à destination de La Réunion en 2018.

La Réunion, terre d’asile ?

Les migrants sri-lankais quittent leur pays et ses conditions difficiles en espérant trouver une vie meilleure à La Réunion.

14 décembre 2018

Un bateau de pêche en difficulté a été repéré au sud de l’île à la mi-décembre, à hauteur de Saint-Philippe. A son bord se trouvent une soixantaine de personnes, d’origine sri-lankaise, dont une dizaine d’enfants de 4 à 12 ans et 7 femmes, selon la préfecture.

6 octobre 2018

8 migrants Sri-Lankais sont interceptés au Port Ouest à bord de leur bateau.

"Ils m’ont fait comprendre qu’ils avaient payé 4 000 euros pour venir jusqu’à La Réunion", expliquait alors Alain Djeutang, directeur du foyer des marins. Comme souvent, ces jeunes quittent leur pays et des conditions de vie difficiles en espérant une vie meilleure loin de leurs frontières, sur le territoire français.

Transférés à Saint-Denis

Auditionnés par la police, les 8 personnes ont été ensuite transférées au centre de rétention de Saint-Denis.

11 septembre 2018

Pour rappel, le 11 septembre 2018, un chalutier avec à son bord 90 migrants sri-lankais a été intercepté par la marine sri-lankaise. Selon les éléments de l’enquête, "le navire se dirigeait vers La Réunion" déclarait le commandant Dinesh Bandara.

21 mars 2018

En mars 2018, 6 migrants sri-lankais avaient été secourus à bord de leur navire de fortune par la brigade nautique de la gendarmerie. Les migrants sont toujours à La Réunion, à l’Ashram du Port

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27/12/2018 La Réunion : un pays peuplé par des immigrés terre d’accueil de nouveaux réfugiés Arrivée hier d’un nouveau bateau de réfugiés venant du Sri-Lanka

Manuel Marchal Un bateau de pêche transportant 7 Sri-Lankais est arrivé hier à La Réunion. Ils se présentent comme des migrants. Ce n’est pas le premier bateau de ce type en provenance du Sri Lanka arrivé dans notre île en moins d’un an. À chaque fois, ce sont des milliers de kilomètres pour traverser l’océan Indien afin d’espérer atteindre La Réunion. Hier, un bateau de pêche est arrivé à La Réunion après un périple de plusieurs milliers de kilomètres dans l’océan Indien. Il transportait 7 Sri-Lankais se présentant comme des migrants. Sans doute ont-ils dû affronter des conditions de mer difficiles, car un cyclone tropical intense était dans notre région la semaine dernière. C’est la cinquième arrivée de migrants sri-lankais par la mer depuis moins d’un an. Tout a commencé en février dernier, avec un groupe de 6 Sri-Lankais à la dérive sur un radeau de fortune localisé à quelques encablures des côtes réunionnaises. Ces migrants avaient été abandonnés près de La Réunion par un cargo qui naviguait depuis le Sri-Lanka.

La loi commence à s’appliquer

En septembre, un bateau transportant 90 personnes à destination de La Réunion est intercepté au large des côtes du Sri Lanka. En octobre, 8 Sri-Lankais arrivent au port à bord d’un bateau de pêche, ils sont traités comme des prisonniers et renvoyés quasi-immédiatement par les autorités françaises vers le Sri Lanka en passant par Maurice. Cette procédure suscitera une polémique dans l’île sœur, et obligea les fonctionnaires chargés de l’expulsion d’accompagner leurs prisonniers à destination. Le 14 décembre, ce sont 62 personnes qui arrivent à La Réunion à bord d’un bateau de pêche. Dans un premier temps, l’État envisage de les ramener rapidement au Sri Lanka comme pour le groupe d’octobre, mais la mobilisation d’associations de défense des droits humains et d’avocats permet le respect de la procédure d’accueil due aux immigrants clandestins, selon la loi. Les Sri- Lankais ont tous déposé une demande d’asile. Dans l’attente de la réponse de l’administration, ils ne sont plus assignés à résidence et peuvent se déplacer librement à La Réunion. Cela leur a permis de participer à une action de solidarité en leur faveur à l’occasion du réveillon de Noël par exemple. La principale motivation de ces migrants est de trouver à La Réunion une vie meilleure. Ils savent qu’ils peuvent vivre ici à l’abri de tout risque de persécution. Les quelques réactions négatives entendues çà et là restent profondément minoritaires, car les Réunionnais sont tous des descendants d’immigrés. La plupart des ancêtres des Réunionnais ont fait ce voyage de plusieurs jours voire plusieurs semaines, contraints ou volontaires, pour venir amener à La Réunion leur force de travail quand le système de la plantation avait besoin de bras.

La promesse d’un peuple singulier

Malgré une histoire dominée dans sa première moitié par l’esclavage, une société singulière a été créée par un peuple qui s’est peu à peu constitué. Un étranger fraîchement arrivé est fort surpris quand il découvre combien les Réunionnais ont été capable d’intégrer en eux les apports des différentes civilisations qui ont contribué au peuplement de leur pays. C’est une vision unique au monde, qui n’existe pas dans d’autres pays marqués par l’esclavage et la colonisation. Là bas, ce sont des communautés qui coexistent, ici c’est un peuple qui fait ensemble. C’est pourquoi dans les grandes migrations de ce siècle, La Réunion aura toujours une place particulière dans l’esprit des migrants. Au fur et à mesure que la connaissance de La Réunion se diffusera dans le monde, sans doute les candidats à la migration seront plus nombreux. Il est en effet difficile de croire que l’afflux se limitera à quelques bateaux venant du Sri-Lanka. Il incombe donc aux responsables politiques à préparer les esprits à cette nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de La Réunion. Cela suppose d’être bien conscient d’être un peuple d’immigrés, afin de pouvoir proposer aux nouveaux arrivants la possibilité de faire partie du peuple réunionnais.

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ipreunion.com

26/12/2018

6712 cas de dengue confirmés depuis le début de l'année

20 nouveaux cas entre le 2 et 16 décembre L'épidémie de dengue en cours se poursuit. Du 3 au 16 décembre, sur 2 semaines, 20 cas de dengue ont été confirmés, portant à 6 712 le nombre total de cas signalés à La Réunion. Les dernières prévisions de l'Institut Pasteur laissent présager une vague épidémique de plus grande ampleur dans les mois à venir. L'identification de tout nouveau foyer de dengue est donc aujourd'hui primordiale. L'ARS OI invite les personnes déclarant des symptômes (fièvre, douleur musculaire...) à consulter rapidement un médecin et à réaliser les analyses biologiques prescrites. L'ensemble des acteurs (ARS Océan Indien, services de l'Etat, collectivités locales, associations...) poursuivent leur mobilisation.

Lors de la journée départementale dédiée à la lutte contre la dengue du 18 décembre 2018 de nombreux acteurs privés et publics de l’île se sont engagés, en organisant eux aussi des actions de sensibilisation auprès de leur personnel, de leur public et de la population. Aujourd’hui, la mobilisation active de l’ensemble de la population reste plus que jamais essentielle avec l’arrivée des pluies. Ainsi, des messages de prévention ont été largement relayés par de nombreux acteurs privés et publics notamment :

• plus de 30 grandes entreprises réunionnaises • une vingtaine d’associations • les communes et intercommunalités • les stations-services • les établissements de santé • le rectorat, les écoles, les collèges et les lycées • les services de l’État • le conseil régional et le conseil départemental • les pharmacies

Quelques chiffres-clés de l’année 2018

Retour en quelques chiffres sur le dispositif renforcé de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan indien sur l’année 2018.

Des actions de traitement :

• des actions de lutte anti-vectorielle menées dans 6 260 zones de circulation de la dengue • plus de 76 000 contrôles de cours et de jardins chez des particuliers • près de 35 000 maisons ont fait l’objet d’un traitement insecticide de la cour et du jardin • environ 8 500 maisons identifiées avec des gîtes larvaires et plus de 12 500 gîtes larvaires éliminés

Des actions de sensibilisation de la population : (stands, CCAS, clubs 3ème âge, centres aérés, marchés) :

• 380 actions portées par le service de Lutte Anti-Vectorielle • 74 sessions de formation • 175 établissements scolaires informés • 66 actions dans les écoles • 72 000 élèves sensibilisés

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ipreunion.com

26/12/2018

Une mobilisation de renforts :

• 29 intérimaires • 94 renforts (SDIS – RSMA) • 600 contrats aidés (PEC)

La distribution de répulsifs :

• Près de 500 flacons distribués chaque semaine aux personnes les plus sensibles

Situation épidémiologique au 26 décembre 2018

(données de la Cire OI, Santé Publique France) Du 3 au 16 décembre, sur 2 semaines, 20 cas de dengue ont été confirmés :

• 15 pour la semaine du 3 au 9 décembre • 5 pour la semaine du 10 au 16 décembre.

Les cas diagnostiqués sont répartis dans les zones suivantes : => Dans le sud : Saint-Louis (6 cas) => Dans l’ouest : Saint-Leu (3 cas), Possession (4 cas), Le Port (1 cas), Saint-Paul (5 cas) => Dans le nord : Saint-Denis (1 cas)

Les quartiers identifiés comme des zones de circulation active du virus de la dengue sont : => Saint Louis : La Rivière Saint Louis - quartier Petit Bon Dieu => Possession : Centre-ville => Saint Paul : Ermitage-les-Bains

Au total depuis le début de l’année 2018, on enregistre :

• 149 hospitalisations pour dengue • 468 passages aux urgences • 6 décès, dont 3 ont été considérés, après investigations, comme directement liés à la dengue

Rappel des gestes à adopter pour se protéger contre la dengue

• supprimer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, les petits récipients dans sa cour et son jardin) ; • se protéger et protéger son entourage des piqûres de moustiques (répulsifs, port de vêtements longs, moustiquaires) ; • éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires ; • respecter les dates d’enlèvement des déchets et encombrants ; • consulter impérativement son médecin, en cas d’apparition de symptômes de la maladie (apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue) et continuer à se protéger des piqûres de moustiques.

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27/12/2018

Nassimah Dindar entendue dans le cadre de l’enquête sur les emplois fictifs au SDIS

La sénatrice Nassimah Dindar a été entendue, ce jeudi 27 décembre, par des enquêteurs à la caserne Vérines dans le cadre d’une enquête sur des emplois présumés fictifs au SDIS. Deux agents auraient été employés au domicile de l’ancienne présidente du SDIS.

© Michelle Ozoux

 Laura Philippon / Pascal Souprayen

Nassimah Dindar a été entendue, en tant que témoin assisté, par les enquêteurs ce jeudi 27 décembre à la caserne Vérines. Arrivée à 8h30 accompagnée de son avocat et repartie vers 12h, l’ancienne présidente du SDIS a du répondre aux questions des enquêteurs de la gendarmerie.

Regardez les précisions d'Aurélie Constant et Philippe Hoarau :

Un jardinier et une femme de ménage La sénatrice, ancienne présidente du SDIS de La Réunion est entendue dans le cadre d’une enquête sur des emplois présumés fictifs. Deux agents du Service Départemental d’Incendie et de Secours auraient été employés au domicile de Nassimah Dindar, l’un comme jardinier, l’autre comme femme de ménage. Ont-ils été employés à des fins personnelles par la présidente du conseil d’administration du SDIS de l’époque ? Par qui ont-ils été rémunérés, Nassimah Dindar elle- même ou le SDIS ? C’est ce que cherchent à savoir les enquêteurs.

Nassimah Dindar a occupé ce poste durant quatorze ans. Ce dossier fait suite à deux rapports accablants de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion du SDIS.

Une enquête Suite à ces révélations, le procureur de la République Eric Tufféry avait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur des faits présumés de "prise illégale d’intérêts" et de "détournements de fonds publics". Depuis, l’enquête est entre les mains des gendarmes de la section de recherches spécialisés dans la délinquance financière.

Après l’enquête sur la construction de sa maison et sur les recrutements au Glaive, Nassima Dindar pourrait faire face à de nouveaux soucis judiciaires.

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