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à Bobigny Intégrale Marco Bellocchio Hommage à Carmelo Bene Programme 20ÈME FESTIVAL Théâtres au cinéma 20 MARS - 5 AVRIL 2009 Editos Pour célébrer ensemble la vingtième édition du Festival Théâtres au Cinéma nous souhaitions plus que jamais rendre hommage à ces femmes, ces hommes, ces films La véritable culture, celle qui est utile, remarquables. est toujours une synthèse En dédiant ces vingt années de rencontres, d’instants magiques, de qualité, de liberté à Marco Bellocchio et entre le savoir accumulé et l’inlassable Carmelo Bene, nous avons placé ce festival sous le signe de observation de la vie. la fibre artistique au service d’un regard sur notre société. La création italienne n’a-t-elle pas contribué, avec Francesco Alberoni, Vie publique et vie privée, 1988 force, originalité et sensibilité, à l’art en général, au théâtre et au cinéma en particulier ? Les œuvres respectives de Bellocchio et de Bene sont empreintes de cette volonté de résistance si spécifique au cinéma italien. Sommaire Entre vocation et provocation, entre texte et scène, entre art et société, entre beauté et fureur, entre humour et douleur, entre théâtre et cinéma, ce vingtième festival 2 Editos sera un temps fort de la programmation locale et nationale 5 Rencontres du festival tant attendue. 6 Les évènements des 20 ans Fidèle à l’esprit balbynien, le Festival, ponctué d’évè- 8 Intégrale Marco Bellocchio nements et de rencontres insolites, sera aussi ce lieu 13 Liste des films d’échanges entre publics et artistes que nous aimons 14 Grille horaire des films tant. 17 Remerciements Ouvrir le débat, maintenir le dialogue sont quelques- 18 Carte blanche de Marco Bellocchio uns des objectifs que s’assigne le Festival Théâtres au 19 Autour de Marco Bellocchio Cinéma résolument ancré dans l’avenir. 20 Hommage à Carmelo Bene De belles histoires d’art et d’amour à inventer… 23 Autour de Carmelo Bene 24 Jeune public Catherine Peyge, 26 Album photos du festival 2008 Maire de Bobigny De multiples événements rythment la vie cinémato- graphique de la Seine-Saint-Denis et constituent autant d’espaces d’échanges, de rencontres et de découvertes. Leur existence est une condition nécessaire pour que puissent être diffusés dans notre département des films que les circuits de distribution ont parfois tendance à délaisser trop rapidement. Parmi ces événements, le Festival Théâtres au Cinéma s’impose depuis 20 ans comme un lieu incontournable pour l’exploration des rapports entre le théâtre et le cinéma. Sa programmation thématique, composée de l’in- tégrale de l’œuvre d’un cinéaste et d’un hommage à un dramaturge ou à un écrivain, met en évidence la complexité des liens tissés entre ces deux disciplines, deux mondes traversés de mimétismes, de tensions et d’échanges contradictoires. Cette année encore, nous saluons ce festival pour son audace et sa direction artistique exigeante qui nous propose une rencontre passionnante entre deux cinéastes dont l’œuvre interroge la radicalité, qu’elle soit politique ou sociale pour Marco Bellochio ou esthétique et provocante pour Carmelo Bene. Emmanuel Constant, Vice-président du Conseil géné- ral, chargé de la culture et moi-même, avons le plaisir d’exprimer notre soutien à cette manifestation, riche de rencontres et d’émotion, et vous souhaitons un excellent festival. Claude Bartolone Président du Conseil général, Député de la Seine-Saint-Denis 2-3 Programme Filmographie Côté auteur, Carmelo Bene, un autre transalpin, cinéaste aussi metteur en scène, occupera l’autre volet de notre ma- nifestation. Son œuvre est l’une des plus originales qui soit et sa personna- lité fantasque mais curieuse de tout. Seront présentés au public Les 20 ans du festival ses 9 films et les 18 films autour de son travail théâtral. Rassembler ici Marco Bellocchio et Carmelo Bene, c’est Rencontres avec des hommes rendre hommage, au-delà des différences de leurs œuvres, à une même volonté de résistance. Place est donc faite à cette (et des films) remarquables alchimie italienne de beau et de fureur qui figurera aussi en (très) bonne place dans le 20e volume de la collection “Théâtres au cinéma”. Et comme chaque année, dans ce ca- talogue devenu, grâce à votre exigence, une référence, nous Le Festival Théâtres au cinéma fête ses 20 ans. offrons des propos souvent inédits de cinéastes, des articles En 1987, la création du festival, avec l’appui ins- d’époque (pour les restituer dans leur contexte et connaître tantané de la Ville, avait suscité l’incrédulité. leur réception critique), ainsi que de nombreux entretiens et “Théâtres au cinéma” : ne serait-il pas un thème analyses, œuvres de critiques et de chercheurs, sans oublier un peu trop difficile, un rien élitiste pour Bobigny ? une riche iconographie. Les Cassandre ont eu tort. Tort d’avoir feint d’oublier Et en guise de cadeau d’anniversaire, dans un hors-série, un que la culture figure en bonne place dans la mémoire des rares scénarios inédits de Carmelo Bene, le très nécessaire populaire. Ouvrière. Antoine Vitez, Jean Renoir sont A boccaperta, traduit pour la première fois en français ! encore bien en place dans le Panthéon de la culture… Aussi ce ne fut point une surprise, même si cela Une attention particulière rendue donc possible, malgré le relevait toujours de la bonne nouvelle de vérifier contexte socio-économique difficile, grâce aussi et surtout à que ces acquis étaient encore intacts, en consta- la volonté des collectivités publiques déterminées à soutenir tant, dès la première édition, avec Peter Brook, cet la culture et plus particulièrement le cinéma, ainsi que l’ac- incroyable engouement du public pour notre festival tion culturelle autour de cet art. balbynien. Merci donc à la Ville de Bobigny et au Conseil général de la Seine-Saint-Denis qui soutiennent ce festival et l’édition Au fil des ans, l’audace de la programmation et la qualité qui l’accompagne depuis sa création, rejoints par la Région du catalogue qui l’escorte auront permis l’élargissement de Île-de-France et la Direction régionale des affaires culturelles la sphère de la reconnaissance du festival par les collecti- d’Île-de-France. vités publiques (Conseil général, Région) et les institutions C’est fort de tous ces soutiens publics que nous pouvons cinématographiques (Centre National du cinéma, Cinéma- faire découvrir le patrimoine cinématographique, faire thèque française, suivis aussitôt par leurs homologues dans connaître une œuvre, la commenter et l’éclairer en partage différents pays)· avec vous. De prestigieux réalisateurs nous ont fait l’honneur de Que le rideau se lève pour s’ouvrir sur le monde, pour leur présence : Manoel de Oliveira, Andrzej Wajda, une meilleure connaissance de l’autre, dans une citoyenneté Margarethe Von Trotta, Patrice Chéreau, Alain tolérante et pacifique, car comme disait Albert Camus “La Robbe-Grillet, Raoul Ruiz. force a été impuissante à fonder quelque chose” et l’auteur de L’Étranger d’ajouter : “Il n’y a que deux puissances au Des actrices et des acteurs ont fait le déplacement à Bobigny, monde, le sabre et l’esprit. À la longue le sabre est toujours à la rencontre du public : Jeanne Moreau, Claudia vaincu par l’esprit…” Cardinale, Hanna Schygulla, Aurore Clément, Sami Par ces temps très troublés, cela nous paraît nécessaire, Frey, Laurent Terzieff et bien d’autres encore… d’y croire encore plus… Grâce à la complicité de leurs proches et de leurs collabora- Dominique Bax, Directrice du Magic Cinéma teurs, de beaux hommages ont pu être rendus à : Luis Buñuel, et du Festival Théâtres au cinéma Joseph Losey, Jean Genet, Bernard-Marie Koltès, Pier Paolo Pasolini, Alberto Moravia, Marguerite Duras, Raoul Ruiz, Luchino Visconti, Glauber Rocha, Robert Kramer, Serguei Paradjanov, Derek Jar- man, Jean Cocteau. C’est donc avec fierté et une joie non accrue que nous pré- sentons cette 20e édition à l’italienne. Cette année et pour le 20e anniversaire de notre festival, c’est l’Italie qui a le monopole du cœur et l’exclusivité de notre curiosité sans cesse renouvelée pour ce cinéma que nous avons tant aimé et qui nous envoie depuis quelque temps des signaux de son renouveau… De son retour… Marco Bellocchio, cinéaste italien de renom, en sera cette année le prestigieux messager, lui qui a répondu avec enthousiasme à notre invitation d’offrir à notre public son regard particulier qu’il a porté deux décennies durant sur sa société et sur le cinéma. Un voyage entre fictions, essais cinématographiques et documentaires n’omettant pas de faire un crochet par les planches pour partager aussi sa passion des textes théâtraux qu’il a portés à l’écran. Soit 15 courts-métrages, 20 longs- métrages et 10 documentaires. Une carte blanche lui est aussi dédiée afin de mieux connaître Bellocchio, le cinéphile. Les rencontres du festival > Soirée d’ouverture Vendredi 20 mars Dimanche 29 mars 19h | Vernissage de l’exposition 17h | Accident de Joseph Losey, Œuvres de Marco Bellocchio scénario d’Harold Pinter 20h30 | Le saut dans le vide Film présenté par Philippe Pilard, de Marco Bellocchio spécialiste du cinéma britannique En présence de Marco Bellocchio et Anouk Aimée, comédienne Lundi 30 mars 21 h | Sogni Infranti suivi de Samedi 21 mars Addio del passato de Marco Bellocchio 18h | Master class de Marco Bellocchio Documentaires présentés par Animée par Michel Ciment, critique de cinéma Marie-Pierre Muller 20h30 | Au nom du père Mercredi 1 avri de Marco Bellocchio 18h30 | La leçon de musique En présence de Marco Bellocchio et Lou Castel de Carlo Crivelli animée par Olivier Cachin Dimanche 22 mars 15h | Le metteur en