Parution bimensuelle • 2 décembre 1981 • 36" année • N° 22 Fr. 2.90

Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157 Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maGozine

Gymnastes fribourgeois à Attalens

Promotion de nouveaux fromagers © Pour vos cadeaux de Noëlw

Regard sur le Comptoir de Payerne

Camp militaire et de vacances du Lac-Noir

Les ferronniers de la Veveyse

City-Fribourg: condamné à donner le maximum 2

_5Le monde de la £'Musique_

programme de cette grandiose mani¬ Assemblée de la Fédération cantonale festation qui réunira 55 sociétés d'ac¬ cordéonistes. Tout sera mis en œuvre pour que cette fête soit une réussite. Il fribourgeoise des accordéonistes, a également fait appel à des aides bénévoles pour assumer les différen¬ tes tâches de ce grand rendez-vous à Pont-la-Ville musical. Une équipe bien soudée C'est au café-restaurant de «L'Enfant-de-Bon-Cœur», à Pont-la-Ville, que s'est tenue Aucun changement n'est intervenu récemment l'assemblée annuelle de la Fédération cantonale fribourgeoise des accordéo¬ au sein du comité de la FCFA qui nistes, présidée avec beaucoup d'entrain et de dynamisme par M. Charles Pache, de se compose de MM. Charles Pache Fribourg, lequel eut le plaisir de saluer les délégués des sociétés affiliées à la FCFA. Il (Fribourg), président; Jean Charrière remercia M. Jean Charrière, président de «L'Echo des Roches», de La Roche, pour la (Arconciel), vice-président; Georges Aeby (Fribourg), caissier; Julia Aeschli¬ parfaite organisation de cette rencontre sur les hauts du lac de la Gruyère. mann (), secrétaire; Thérésita Le procès-verbal, lu par Mme Julia Aeschlimann, de Bulle, fut approuvé. Il en fut de Jaquet (Bulle); André Berset (Fribourg) et Jean-José Ruffieux (Bulle), mem¬ même pour les comptes présentés par M. Georges Aeby, caissier. bres adjoints. La parole a ensuite été donnée aux présidents des groupements qui ont fait part de Cette assemblée prit fin par le mes¬ l'activité de chacune de leur société: concours, concerts, déplacements en Suisse et à sage du Conseil communal de Pont-la- l'étranger, enregistrements à la radio comme à la télévision. Des compliments furent Ville, représenté à cette soirée par M. adressés à ceux et celles qui ont acquis des médailles et qui se sont distingués dans les Michel Kolly, syndic, lequel encoura¬ gea la jeunesse fribourgeoise à venir concours. Le président félicita également les directeurs et directrices pour leur grossir les rangs de la FCFA et des dévouement et leur inlassable travail. sociétés d'accordéonistes. Et n'oublions pas de remercier la fa¬ mille Progin qui a agréablement animé la partie récréative qui a suivi cette assemblée très constructive pour l'avenir de la Fédération cantonale fri¬ bourgeoise des accordéonistes. J. A. - G. Bd De jeunes musiciens de La Roche.

Les membres du comité de la FCFA. Programme d'activité 82 ciété présidée avec compétence par Mme Hélène d'Alessandro. L'an prochain, il y aura l'assemblée de l'ARMA le 28 mars, probablement un loto sera organisé, la Fête romande les Concours romand 11, 12 et 13 juin à Marly, le rallye de la fédération, la Coupe romande à Tra- M. Daniel Leibzig, de Marly, qui a melan au mois de septembre et l'as¬ accepté d'assumer la présidence du semblée annuelle de la FCFA, dont comité d'organisation de la prochaine l'organisation a été confiée à «La Coc¬ Fête romande qui se déroulera à Marly cinelle» de Vuippens et , so¬ les 11, 12 et 13 juin 82, a présenté le

Quarante-cinq ans de mariage

pour un couple de La Verrerie

C'est dans la joie familiale que Denis etSéraphine Perroud, de La Verrerie, ont fêté leurs quarante-cinq ans de mariage. Pour cette journée de reconnaissance, les jubilaires étaient entourés de leurs six enfants et seize petits-enfants. A ce couple très sympathique et populaire, nous souhaitons qu'il puisse vivre de longues années de bonheur au milieu de sa belle famille à la ferme de »La Châtelaine». Et nous ajoutons nos vœux de santé et nos félicitations. 3

Sommaire

Avec les accordéonistes du canton Une nouvelle génération Le billet du rédacteur Choisissez votre restaurant Promotion de nouveaux fromagers Patoisants fribourgeois à Delémont Une visite au zoo de Servion Pour vos cadeaux de Noël Fribourg-lllustré va changer de est plus de même sur le plan du lontiers sur elles-mêmes et Avec nos compatriotes du visage. L'édition que vous au¬ canton et du pays. Là, un con¬ prêtent à vivre de leur exis¬ dehors rez l'immense joie de recevoir tact et un lien doivent, pour tence propre, surtout dans Des jeux pour vous distraire et de découvrir en fin d'année s'établir et durer, disposer leurs activités, qu'elle soient Dies academicus sera la première d'une nou¬ d'un moyen particulier et per¬ citadines ou campagnardes, il City-Fribourg: condamné à velle génération. J'invite donc manent. Le moyen le meilleur est nécessaire d'avoir réguliè¬ donner le maximum tous les Fribourgeois à la feuil- est d'assurer la continuité de rement des nouvelles des vil¬ Les gymnastes fribourgeois à letter. Elle vous parviendra la notre journal. les et villages qui forment no¬ Attalens veille de Noël, comme un ca¬ tre canton. Un artiste: Jacky Savary deau que l'on offre à un parent Depuis trente-six ans, il tient Les ferronniers de la Veveyse ou à un ami. Pourquoi au mois fidèlement compagnie à la po¬ Simplement, il faut que l'éle¬ Visite à l'usine de «Produits en de décembre? Parce que Noël pulation citadine comme à veur et l'agriculteur connais¬ ciment», à Guin est la plus belle fête de l'année celle de la campagne et remplit sent les préoccupations de leur Entre l'église et... et qu'à cette date nous serons le rôle qui lui est dévolu: créer, proche voisin le vigneron, pour Camp militaire et de vacances encore dans l'année du 500e renforcer et maintenir un lien ce dernier être informé des au Lac-Noir problèmes du montagnard, Le pouls du Comptoir de pour le cultivateur connaître Payerne les besoins de l'éleveur ou du Un nouveau disque pour les paysan. Et en l'absence de pro¬ Armaillis de La Roche blèmes, un message d'amitié In memoriam à Bulle est toujours le bienvenu. Une entreprise fête un jubilé Une nouvelle génération Ce rôle n'est pas que cela; pour Hommage aux disparus le terrien il est indispensable d'être renseigné sur ce qui se passe dans sa région, dans son district, dans le canton et aussi Notre couverture d'ailleurs sans que ce soit les anniversaire de l'entrée de Fri¬ entre tous les habitants de ce nouvelles du vaste monde. bourg dans la Condédération. canton et aussi avec nos com¬ patriotes qui ont émigré un Modestement, sans préten¬ Notre journal a, en effet, peu partout en Suisse et dans tion, «Fribourg-lllustré» est changé plusieurs fois de visage le monde. C'est bien là son rôle tout cela. Deviendra-t-il cha¬ depuis sa création en 1946. Il y fondamental. que quinzaine votre fidèle a encore une autre date très compagnon. C'est ce que nous importante dans la vie de «Fri- Dans notre beau Pays de Fri¬ souhaitons de tout cœur. bourg-lllustré». celle de 1967, bourg aux régions diverses année au cours de laquelle no¬ bien délimitées, se repliant vo¬ G. Bourquenoud tre magazine est devenu l'or¬ gane officiel de l'Association Joseph Bovet. Et voilà qu'en 1981 un nouveau pas sera fran¬ 1962 - 1982: vingt ans d'évolution. chi. Le rapprochement entre ces trois dates montre que la 11 tjj FRIBOURG nécessité d'un moyen de con¬ JdJàÔïlÂSL» tact entre Fribourgeois du de¬ ILLUSTRE dans et du dehors fut ressentie rapidement. Que de merveilles à découvrirl Cela est logique. En effet, pour vivre et prospérer, une organi¬ Nous approchons à grands pas de sation se doit d'établir entre Noël, la plus belle fête de l'année, mais ses composants un lien étroit aussi celle des cadeaux. Nombreux et soutenu. Si, pour une asso¬ sont les enfants qui parcourent déjà les ciation ou société recrutant magasins à la découverte de nouvelles ses membres et déployant son merveilles, dans le domaine des livres activité dans un rayon res¬ surtout. treint, le village ou la région, il est possible, sans moyen parti¬ culier, d'établir des contacts et les liens nécessaires, il n'en Notre prochaine parution:

Mercredi 16 décembre

UlYllil'i'Lf

Buvette - Restaurant

Gîte d'Allières La Berra (à 20 min. â pied par Cerniat) (à 75 min. par La Roche-Montsoflo) La rendez-vous des skieurs Fondue Emincé de veau crème fraîche et de champignons Grillades Index des salles à disposition dans émincés. Petite restauration le canton de Fribourg 500 g de viande de veau, 1 oignon, C'est un mets simple et rapide, auquel 50 g de beurre, 20 g de farine, ROMONT TEL. 522721 Assiette skieur on reconnaît toutefois un certain raffi¬ 1/8 I de vin blanc, nement. Si l'on ne savait pas qu'il s'agit 1/8 I de bouillon de viande, But idéal de sortie pour sociétés avec possibilité de dormir d'une spécialité zurichoise - et qui a sel et poivre, des amateurs bien au-delà de la Suisse 1 cuillère à soupe de persil haché. Dancing: Ouvert toute l'année Exclusivité District de la Glane - on pourrait croire à un plat de la Quelques cuisine chinoise. La réduction en petits Parer la viande, la mettre au congéla¬ Tous les soirs, M. et Mme G. Sallin Tél. 029/7 14 10 ou 037/46 58 40 «Fribourg-Illustré» teur jusqu'à raidissement, puis la cou¬ spécialités ROMONT morceaux avant la cuisson, la prépa¬ orchestre-attractions-danse ration rapide et la conservation des per en fines lamelles avec un couteau dîner aux chandelles Hôtel de la Belle-Croix très tranchant. Faire dorer les oignons Index des salles publiques 70 à 140 places - B - N valeurs nutritives y font penser. à disposition dans le canton hachés dans une casserole, y ajouter la viande, la saupoudrer de farine en de Fribourg pour: SIVIRIEZ La préparation proposée est celle Hôtel de la Gare communément admise. Des spécialis¬ remuant constamment et la faire rôtir ASSEMBLÉES Jusqu'à 360 places - A- B- C- N tes suisses préconisent pourtant une légèrement, ajouter le vin et le bouillon, Hôtel de la Belle-Croix préparation plus complexe. Ils rôtis¬ saler et poivrer. Laisser cuire encore un CONFÉRENCES VILLARSIVIRIAUX sent la viande émincée dans la graisse moment, servir aussitôt et parsemer Famille CONGRÈS 1680 Romont Tél. 037/52 23 41 Auberge du Gibloux très chaude et la versent dans une du persil haché. Dorthe-Ecoffey MANIFESTATIONS DIVERSES 130 places - A - B - N passoire dès qu'elle commence à ren¬ Restauration BANQUETS DE SOCIÉTÉS dre du jus. Celui-ci est récupéré pour la En garniture, servir des pâtes et de la REPAS DE NOCES sauce qu'ils préparent à part. La sauce salade ou, comme à Zurich, de la soignée peut être améliorée par l'addition de compote de pommes. SÉMINAIRES Chaque jour, le jambon District de la Sarine de campagne à l'os Tout cela résumé en cinq sigles, Truites de rivière ainsi que le nombre de places. CHÉNENS Buffet de la Gare A = Assemblées et conférences 20 à 200 places - A - B - N Pieds de porc au madère B = Banquets de sociétés C = Congrès ÉCUVILLENS N = Repas de noces Auberge Paroissiale S = Séminaires 300 places - A- B- C- N Chambres tout confort FRIBOURG Fermé le jeudi District de la Gruyère Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N Hôtel de la Grue LOSSY 150 places - A - B - N Café-Restaurant «Le Sarrazin» 100 places - A - B - N Café - Restaurant CRÉSUZ BUFFET NEYRUZ HOTEL DU SAPIN Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A- B- C- N Hôtel de l'Aigle-Noir De 20 à 500 places - A - B - C - DE LA GARE CERNIAT Hôtel de la Berra POSIEUX Châtel-St-Denis 10 à 110 places - A - B - N Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 170 places - A- B- N- S Menu du jour + service assiette Hôtel du Sapin ROSSENS Carte variée 1637 CHARMEY De 10 à 250 places - A- B- C- N- S Hôtel du Barrage Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, De 10 à 130 places - A - B - N etc.) CHARMEY Hôtel Cailler Sur commande: Nouvelle carte de spécialités changeant à chaque saison. 25 à 80 places - A- B- N- S Salles pour sociétés et banquets. Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf District de la Broyé ainsi que nos desserts maison Chambres avec bain - Grand parking. Hôtel de la Gare 80 à 300 places - A- B- C- N CHEYRES Salles pour sociétés, noces et banquets Hôtel de la Grappe ( M. et Mme FREMONT-CLERC Tél. 029/7 11 04 Jusqu'à 120 places - A - B - N Marcel Dewarrat, Chef de cuisine Tél. 021/56 70 80 Fermé le mardi Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A- B- N- S CUGY/FR L Hôtel de l'Ange NEIRIVUE 150 places - A - B - N Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A- B- N- S DOMDIDIER Hôtel de la [hotel Hôtel du Lion-d'Or PONT-LA-VILLE 120 places - A - B - N * RESTAURANT Auberge de l'Enfant-de-Bon-Cœur Croix-Verte 120 places - A - B LES ARBOGNES-SUR-COUSSET GRUYERIEN Auberge des Arbognes SÂLES (Gruyère) Jusqu'à 300 places - A- B- C- N- S MORLON (à deux min. de Bulle) Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N ST-AUBIN Hôtel des Carabiniers Menu du jour, carte variée Jusqu'à 230 places - A - B N - S COURRIER DES LECTEURS Spécialités: Hôtel de la Gare De 20 à 500 places - A- B- C- N Monsieur te Rédacteur, Restauration soignée Tournedos et Menu du jour, petite et grande cartes Filets mignons aux morilles VUIPPENS Jambon de campagne Je vous remercie pour l'article et les photos que vous avez publiés sur la Nos grandes spécialités maison: Hôtel-de-Ville District de la Singine Fête des vendanges du Vully, écrit qui vient du cœur et qui m'a Café et dessert avec la véritable crème 10 à 150 places - A - B - N CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai de la Gruyère Demandez agréablement surpris et causé beaucoup de satisfaction. Je tiens encore à DELICIEUSES TRUITES DE MONTAGNE notre menu CHEVRILLES / GIFFERS vous dire la grande joie de lire «Fribourg-lllustré», périodique de haute Salles pour sociétés, banquets, gastronomique District du Lac Hôtel de la Croix-Rouge tenue. Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Jusqu'à 250 places - A- B- C- N Prière de réserver vos tables svp. Grand parking conférences, séminaires du dimanche Je vous prie d'agréer... Chambres tout confort ST-ANTOINE / ST. ANTONI COURTEPIN Emile Seylaz, syndic. Bas-Vully M. et Mme Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15 Fam. Yerty Tél. 029/2 71 58 Hôtel de la Gare Hôtel Senslerhof ,j 10 à 200 places - A - B - N 30 à 320 places - A- B- C- N 6

Ecole et éducation

CENTRE DE FORMATION LAITIÈRE

DE GRANGENEUVE

Une formation d'avenir pour cinquante-sept lauréats

Une semaine après les jeunes agriculteurs, c'était au tour des élèves du Centre de formation laitière de recevoir leur diplôme de capacité professionnelle, lors de la soirée de clôture qui s'est déroulée le vendredi 16 octobre. Cette manifestation était honorée par plusieurs personnalités, parmi lesquelles MM. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'agriculture; Peter Hofer, délégué de la formation SSIL; Alfred Kolly, président de la Commission cantonale de formation laitière; Fernand Balmer, président des anciens élèves de l'EIL; et Ernest Chenaux, président de la Société de laiterie d'Ecuvillens. M. Thomas Raemy, directeur du Centre de formation laitière.

Des jeunes qui vont faire leur che¬ min Dans son allocution de bienvenue, M. Thomas Raemy, directeur du Centre, s'exprima en ces termes: «Votre pré¬ sence témoigne du respect et de l'inté¬ rêt que vous avez pour la formation des fromagers et laitiers, un intérêt qui ne se limite pas à la consommation d'un verre de lait naturel ou à une fondue, mais qui reconnaît le rôle so¬ cial de cette profession dans la société consommatrice actuelle.» Notons que la volée 81 comprend 57 lauréats, dont 35 avec certificat fédéral de capacité, 16 avec diplôme EIL et 6 avec la maîtrise fédérale de fromager. Parmi les 13 Suisses, 10 sont des fromagers fribourgeois et 3 proviennent des cantons de Vaud, Neuchâtel et Tessin. Il y avait égale¬ ment deux Français et un Espagnol qui ont apporté une note exotique dans une classe qui avait de la peine à s'harmoniser au départ. Un fait unique dans les annales de la SSIL, la meilleure maîtrise romande a été obtenue par un jeune fromager qui n'avait suivi que le cours préparatoire et qui a passé l'exa¬ men pratique sur un alpage de la vallée de Joux. Ceux qui ont réussi la maîtrise fédérale. Il est utile de relever aussi l'arrivée de deux nouveaux maîtres auxiliaires: Mme Elisabeth Piller, qui a repris les Les lauréats de l'Ecole d'industrie laitière. branches de formation générale et le droit; et M. Maurice Tinguely, qui instruit les élèves sur les machines et installations. En passe de devenir un ordinateur M. Eric Weber, président de la Com¬ mission d'apprentissage pour la partie alémanique, s'est exprimé au nom des deux associations. Il a félicité les élè¬ ves pour le beau travail accompli et a fait part de l'évolution rapide qui se produit dans la modernisation et l'équipement des fromageries où le fabricant risque bien d'être remplacé un jour par un ordinateur ou le devenir lui-même. 7

Ecole et éducation

Centre de formation laitière de Grangeneuve

Apprentis laitiers de l'EIL. M. Hans-Ueli Hurzeler s'adressa aux est une image de marque pour le élèves en ces termes: «Avoir des bi¬ canton de Fribourg qui se fait ainsi ceps solides ne suffisent plus pour être connaître en France et en Espagne par fromager ou laitier. Ce métier exige la qualité de son enseignement. que l'homme soit robuste, intellectuel¬ lement flexible et habile dans la vie.» Un sympathique repas fut ensuite servi au restaurant de l'Institut agricole, Dans son allocution bien pensée et sous la direction combien appréciée de réfléchie, M. Joseph Cottet, conseil¬ Mme Broch, responsable de l'inten¬ ler d'Etat, chef de la Direction de dance, qui accueille toujours ses hôtes l'agriculture, insista sur une formation avec le sourire. complète du fromager qui, à l'heure actuelle, est confronté à de nombreux Et la soirée s'est prolongée jusque tard problèmes, tant sur le plan profession¬ dans la nuit avec la danse conduite par nel que technique. Il félicita les nou¬ l'orchestre «Duo 2000», de Villaz-St- veaux diplômés qui ont eu le courage Pierre, les musiciens étant les fils de M. et la volonté d'apprendre à travailler Ayer, maître-fromager dans ce village. cette matière noble qu'est le lait. Il M. Alfred Kolly, de Rössens, president M. Joseph Cottet, chef de la Direction n'oublia pas de souligner que le Centre des laitiers fribourgeois, félicitant les de l'agriculture, s'adressant aux nou- de formation laitière de Grangeneuve nouveaux fromagers. (Texte et photos G. Bd) veaux promus.

Ecole d'industrie laitière Daniel Noël Maîtrise 1980-81 Vvan Fillaud Vuissens Saint-Père-en-Retz/France Jean-Pierre Bapst Daniel Fuhrer Daniel Perriard Develier Apprentis fromagers Bouloz Colmar/France Jean-Pierre Fasel Michel Grossrieder* Roland Python Arconciel Jean-Marc Brulhart Romont Villarsel-le-Gibloux Massonnens Serge Grossrieder Jean-Louis Jordan Michel Repond Villarsiviriaux Jean-Paul Burgunder Villaz-St-Pierre Morat Jean-Luc Humbert* Gérard Kolly François Rouiller Burtigny Jean-Claude Carrel Vaulruz Prez-vers-Siviriez Villarlod Jean-Noël Conus Luca Melera* Nicolas Ruffieux Massonnens René Clément Praroman Pambio-Noranco/TI Fribourg Dominique Frossard Francis Perrinjaquet Roger Seydoux Romanens Hubert Delacombaz Vevey Couvet/NE Albeuve André Sottaz •Meilleure maîtrise en Suisse romande. Guy Seydoux Dominique Devaud Middes Vaulruz Châtonnaye François Studemann 'Distingué: plus de 5,5. Claude Droux Fribourg Ecole d'industrie laitière Porsel Roger Tinguely Jean-Claude Allemann Michel Eggertswyler Essert Prix de travail de diplôme Praroman Bursins/VD Jacques Verly Martin Demierre Laurent Fasel Juan-Gabriel Almasque Onnens Sebares/Espagne Jacques Dénervaud Prez-vers-Noréaz Michel Grossrieder Marcel Zürcher Jean-Claude Ayer Jean-Charles Favre Rougemont Bouloz Villaz-St-Pierre Marc Gendre Max Beaud Apprentis fromagers de langue alle¬ Lentigny Apprentis laitiers Albeuve mande Dominique Julmy Dominique Abbet Mary-Bernard Bulliard Jean-Marcel Aeby Cordast Colombier Bulle Giffers Laurent Leuba Olivier Dougoud Gérard Clément Reinhard Heinzmann Fribourg Cottens Prez-vers-Noréaz Visperterminen Marc Muller Jean-Charles Michaud Martin Demierre* Josef Jungo Rueyres-T reyfayes Courtaman Villars-sur-Glâne St. Sylvester Bernard Muller Hubert Suchet Jacques Dénervaud Anton Neuhaus Cressier Grattavache Villars-sur-Glâne Tentlingen RH

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A la halle des fêtes, le dîner réunit patoisants, amis et invités, soit environ 1000 per¬ Echo de la Fête romande sonnes. Le conseiller d'Etat, M. Jardin, dans un discours très éloquent, nous fit l'historique du nouveau canton du Jura, de son patois un peu spécial, de ses des patoisants, à Delémont traditions et remercie toute cette cohorte de patoisants de la Romandie d'être venue à Delémont et de garder un bon souvenir de cette fête et que les liens d'amitié se ressèrent toujours plus dans les rangs de nos patoisants et de nos Les 22 et 23 août 81, les patoisants de la Romandie avaient rendez-vous à Delémont pour la 7e Fête des patoisants, fête qui a lieu tous les quatre ans, à tour de amicales. rôle, dans les cantons romands. Le samedi 22 août, le comité romand comprenant Vers 14 heures, un cortège se forma à travers la ville avec ses chars, ses chevaux, les délégués de Fribourg, Vaud, Valais, Jura, val d'Aoste et même de la Savoie, ses groupements représentant la vie jurassienne, ainsi que les groupes costumés avaient rendez-vous pour discuter sur le déroulement de la fête, de la proclamation du Valais, du val d'Aoste, de la Savoie, de Fribourg avec ses bredzons et ses des résultats du concours, ainsi que du cortège. Mme Piegay, présidente romande, dzakillons. Je vous dirai que tous ces costumes régionaux mettaient une note gaie accueillit avec le sourire ces délégués et leur fit part de la beauté du Jura, de son et joyeuse dans le cœur des participants et du public nombreux, venu pour artisanat et du plaisir de recevoir les patoisants. Le soir, à la halle des fêtes, les applaudir et féliciter ces braves lutteurs pour le maintien du patois. productions des amicales du Jura, de Montana, de Thonon, de Nyon et de Sierre mirent une note gaie et joyeuse dans le cœur de ces braves patoisants, des invités Après le cortège, les participants et le public se rendirent à la cantine pour un et du public très nombreux qui était venu pour faire quelques tours de danse. dernier verre et ouïr les dernières productions d'une fanfare entraînante, et vers 17 heures, la foule se dispersa et les patoisants, le cœur content, réintégrèrent leur Le dimanche 23 août, de nombreux cars amenèrent les patoisants de tous les coins car en emportant un bon souvenir de cette rencontre. du pays pour assister à la messe chantée en patois par la chorale de Sierre. Le sermon de circonstance, en patois, prononcé par M. l'abbé Guena, fut écouté avec Bravo, j'èmi patéjan, ha fitha no j'a bayi l'okajion dè fére koniechance avu di j'èkrivin un religieux silence, quoique pas très bien compris, car nous n'avons pas tous le è di minteneu dou patè, è ti chon d'akoua ke i no fo a to pri mantigni chi bi lingadzo, même patois. L'église Saint-Marcel était bien remplie, car il se trouvait environ le défindre, le tsantâ. I fo félichitâ hou ke l'an kompojâ di picè dè théâtre ke chin i lè le 600 personnes, patoisants, amis et sûrement bien des paroissiens de Delémont. mèyou moyin po ateri lè jèmi dou patè. I lè rèmarkâ ke lè châlè chon todoulon pliènè a krakâ è chovin prâ ke ne chavon pâ tan bin le patè i vinion po le rèaprindre, prâ le chavon bin mâ i pâ l'okajion dè le dévejâ, ma in le rè intindin chin lou rèvin è chin lou fâ pliéji de rè agossa chi bi lingadzo ke l'a on go è ouna chavâ kon ne travè pâ din le

Ont été proclamés mainteneurs

Léon l'Homme, Châtonnaye Aloys Brodard, instituteur retraité, La Roche Raymond Sudan, La Tour-de-Trême + Pierre Yerly, député, Treyvaux Henri Python, Arconciel

Les participants fribourgeois emmenés par M. François Mauron. franché. I vudré félichitâ lè minteneu ke l'an rèchu l'éthèla douâ po lou travô ke chi di konto, di poésie, di inrèjistrèmin, di picè dè théâtre, è lè j'èkrivin ke l'an rèchu on pri ou bin ouna menchion parche ke ti i l'an bin dou merto dè travayi po ouna bouna Après la messe, à la salle de la paroisse réformée, ont été proclamés les kouja. Achebin on rémarhyièmin ou jury ke l'a dû débarbouilli hou cen travô po bayi mainteneurs du patois, ainsi que le résultat du concours auquel ont participé di pri. L'afére n'irè pâ fachilo ma chin i lè kemin din ti lè konkour ti ne puyon pâ avè on 90écrivains, ce qui prouve que le patois se maintient bien. M. Casanova félicita tous premi pri, ma chin ke kontè i lè la volontâ dè défindre chi bi lingadzo le patè ke lè les concurrents, soit ceux qui obtinrent un premier prix, un second ou une mention, vretâbliamin on «Tréjoi National». car tous, avec cœur et courage, ont travaillé de leur mieux pour faire revivre ce beau langage de nos ancêtres: le patois. F. M., patoisant, Ependes

Le zoo de Servion est une entreprise familiale exploitée par les quatre frères Bulliard: Nouvelle attraction au zoo de Max se charge de tous les travaux de maçonnerie et d'entretien; Gilbert s'occupe des fauves parce qu'il a le don d'approcher les lions et les tigres; Meinrad est Serviori responsable des animaux et des oiseaux, ainsi que de la bonne marche du zoo; Charles en est l'administrateur. L'entente qui existe entre les quatre frères est remarquable, c'est la raison pour laquelle le zoo de Servion prend chaque année de l'extension. A l'heure actuelle, il s'étend sur quelque 60 000 m2. En 1981, ce zoo a accueilli plus de 100 000 visiteurs venus de tous les coins de la Suisse et même de l'étranger. Récemment, à l'occasion de son 75e anniversaire, la BPS a offert au zoo de Servion un couple de tigres de Sibérie, Tina et Sumo, qui sont à ce jour âgés de six mois. Ces deux fauves sont issus d'un élevage à Karlsruhe, en Allemagne. Selon M. Gilbert Bulliard, ces tigres se sont fort bien habitués au climat vaudois et surtout à leur enclos où leurs exhibitions peuvent être admirées par le public au travers de vitres blindées. Dans quelques semaines, ces fauves disposeront d'un bâtiment actuelle¬ ment en construction. Voilà pour la nouvelle attraction du zoo de Servion. Mais les frères Bulliard ne vont pas s'arrêter en si bon chemin. En effet, ils envisagent d'aménager un enclos de 800 m2 pour les lions et d'utiliser, dans un avenir assez proche, une zone marécageuse qui se trouve à proximité. Le zoo de Servion: une distraction pour petits et grands. (Texte et photo G. Bd)

Les tigres de Sibérie dans leur enclos de Servion. g

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aimons tous les cadeaux!

Noël dans quelques semaines, juste le temps de préparer en secret paquets enrubannés et cadeaux destinés à répandre la joie autour de soi. Témoignages d'amour, d'affection, d'amitié, de savoir-vivre, ils font partie des fêtes de fin d'année: Saint-Nicolas, Noël, étrennes. Tout objet peut devenir cadeau, du plus somptueux bijoux au livre de poche. Il est davantage affaire de cœur que de porte-monnaie. La fête terminée, il restera «le» souvenir des personnes aimées, le témoin des belles heures. Même lorsque l'on a dépassé l'âge de croire au Père Noël, on apprécie de recevoir un présent, «quelqu'un a pensé à moi...». Comment choisir un cadeau? Question qu'il ne vaut mieux pas se poser le 24 décembre. La meilleure formule serait bien sûr de glaner au long de l'année des objets originaux. Mais souvent l'on pare au plus pressé et décembre arrive sans que l'on s'en aperçoive. C'est en fonction de l'argent que l'on peut y consacrer et de la personnalité du destinataire que l'on achète un présent. Voici quelques idées découvertes dans l'encyclopédie de la maîtresse de maison. Nous ne suggérons rien concernant les enfants, car des idées... eux, ils en ont assez. s 1 u tv S« QM,eW ,in roa ' \'ôP° * A.pève

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s 1 s tre P o àa cha" 1^ br0sse 1 an • . ne1 coniten . iBb0^.d'ene'oV e^ du"ts Quelques idées pour une mére ou une grand-mère.

Si elle est coquette: - tweenset, - chandail, - cravate de fourrure, - écharpe de soie ou foulard, - gants, - collier, boudes d'oreilles, - bracelets.

Si elle est pratique: - brosse de vestiaire, - mémento de téléphone, - petite poubelle pour salle de bains, - brosse à dos pour le bain, - parfum, - eau de toilette, - moulin à café électrique, - grille-pain électrique, - batteur électrique, - mixeur, - hachoir, S'il est raffiné et mondain: - presse-fruits, - ceinture de smoking en soie, - trousse de toilette de voyage, - bretelles amusantes, - torchons imprimés, - eau de toilette. - ardoise fantaisie pour la cuisine, - calendrier en tissu pour accrocher S'il est musicien: dans la cuisine, - disques, - sac à provisions roulant. - livres de musicologie, A ses amis intimes. Vous glanerez - biographies de grands musiciens, des idées parmi celles proposées pour - porte-disques, votre mère ou grand-mère; en voici - gravure représentant son musicien d'autres: préféré. - petite fourchette à citron en argent, - crayon spécial pour le téléphone (sert Pour sa voiture: à composer le numéro sans se casser - lampe-torche, les ongles et, en outre, à inscrire les - chiffres spéciaux, rendez-vous), - protège-disque de stationnement, - flacon rempli de sels de bain de - étui à cigarettes aimanté, couleur, - saint Christophe aimanté, - livre, - coussin Dunlopillo pour les reins - set de table, (particulièrement destiné à un - bouchon fantaisie pour bouteille homme âgé). d'eau minérale, - cintres recouverts de velours, - bottes à épices, Pour son bureau: - petit cadre, - loupe (parfait pour un homme âgé), - sablier, - fauteuil de relaxation, - disque, - à défaut, un coussin relaxe, - boîte à pilules ou à cachets pour le - ciseaux de bureau, sac, - étui à lunettes fixe spécial pour bu¬ - un calendrier fantaisie. reau; un étui à lunettes normal (pour un homme âgé). 12

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Etre bien chez soi

Il y a belle lurette que le rêve d'une ligne mode universelle s'est évanouie. La mode, aujourd'hui, est aussi indivi¬ duelle que les femmes qui la portent. Cela est vrai pour la haute couture, mais encore davantage pour les tenues d'intérieur. Chez soi, on aime se sentir à l'aise pour mieux se relaxer. Certes, une collection «home wear» doit aussi obéir aux impératifs des Les tissus modernes, outre leur aspect tendances actuelles, mais elle doit et leur confort, offrent un atout non avant tout être fonctionnelle, chaude, négligeable: l'entretien facile, la tenue légère. D'où l'importance des nouvel¬ d'intérieur n'est pas un luxe, qu'elle les fibres. Tissus douillets et velours soit froufroutante ou pratique, elle doit sont les deux matières les plus utili¬ donner le sentiment de coller comme sées. Quant aux détails, ils jouent sur une seconde peau. A chacune de trou¬ les tissus unis, s'appellent passe-poils, ver ce qui lui convient, selon son style coutures crochetta bordures... et ses habitudes. le huitième district I« I1VIII«III« mm Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Le journal «La Gruyère» du 5 novembre lombettes», situé sur la commune de tants travaux de réfection furent réali¬ grange et aux étables. Pendant dix- 1981, sous la plume de JBR, a consa¬ Vuadens. Cet immeuble est propriété sés. En plus de cela, une partie de la huit ans, Mme veuve Dalma Moret, cré une large place sur la question de la de l'hoirie de feu Joseph Moret depuis maison avait été détruite. On y a avec la collaboration de sa famille, vente de l'Hôtel-Restaurant «Les Co¬ 1956. A une certaine époque, d'impor¬ reconstruit un restaurant attenant à la exploita cet établissement. Elle re¬ gretta toujours la transformation de cette ferme dont l'architecture ne donna pas le résultat escompté.

L'an passé, la propriétaire cessa L'Hôtel-Restaurant «Les Colombettes» sera-t-il l'exploitation pour raison d'âge. L'im¬ meuble en question était à vendre. De nombreux acquéreurs se sont présen¬ acheté par l'Association Joseph Bovet? tés mais tous furent confrontés à des difficultés: coût trop élevé de la réfec¬ tion de l'ancien bâtiment. Au fil des semaines, tous les promoteurs se dé¬ sistèrent.

Récemment, l'hoirie Moret fut dis¬ soute et l'affaire fut mise entre les mains de M. Friedly, agent immobilier à Châtel-St-Denis. Sa mission: vendre cet immeuble. Trois acheteurs avaient l'intention de l'acquérir. Il y avait une association bernoise qui suggérait de transformer cette maison en un centre de réinsertion des toxicomanes, un autre projet consistait à faire des Co¬ lombettes un centre équestre, le troi¬ sième de maintenir l'hôtel-restaurant. La commune de Vuadens, qui a eu vent de l'affaire, a immédiatement pris ses dispositions pour éviter que le berceau du «Ranz des vaches» ne soit vendu à n'importe qui. Depuis lors, on parle d'un sauvetage communautaire.

L'Association Joseph Bovet, qui C'est dans ce magnifique décor que l'on découvre le hameau «Les Colombettes». Au premier plan, le village de Vuadens, face au groupe trente-sept cercles du dehors majestueux Moléson. A droite, à l'orée de la forêt, le berceau du «Ranz des vaches». et plus de 6000 Fribourgeois, s'est préoccupée de la chose et a pris contact avec les autorités communa¬ les de Vuadens. Etant donné que cette association ne possède pas les fonds nécessaires à cet achat, elle envisage lancer une souscription et créer une fondation qui serait gérée par la com¬ Le comité actuel de l'Association Joseph Bovet, présidé par M. Raymond Perroud, de Bêle. Photos G. Bd mune de Vuadens, laquelle pourrait éventuellement avancer les fonds pour acquérir «Les Colombettes». Cette mission serait transformée de manière à permettre à l'AJB d'organiser ses assemblées de comité et des délégués dans un site merveilleux où l'on décou¬ vre le calme et la tranquillité.

A cet effet, le comité de l'Association Joseph Bovet a convoqué une assem¬ blée extraordinaire des délégués, qui s'est tenue le dimanche 29 novembre dernier à l'Hôtel de la Gare, à Vuadens, sous la présidence de M. Raymond Perroud, de Bâle, lequel a déjà réalisé un énorme travail dans le but de prolonger le délai de vente auprès de l'agent immobilier qui exige une somme de 50 000 francs à titre de promesse d'achat. Etant donné que cette édition était déjà sous presse le jour de l'assemblée des délégués, nous vous ferons part des décisions de l'AJB dans notre prochain numéro.

G. Bd 15

la huitième district 9« !iyil9«H9fS yiKV 91»fc

Quelques visages que notre objectif

a saisi lors de la Bémchon de la chorale mixte «La Marjolaine», à Genève

CHÊNE-BOURG (GE)

Un couple fribourgeois fête

ses noces de diamant

C'est dans la joie familiale que M. et Mme Maxime KoHy-Sciboz ont fêté leurs soixante ans de mariage. Nés respectivement à Essert et à Treyvaux, les jubilaires se sont mariés le 1 er août 1921, à Treyvaux. Ce couple a quitté la terre d'origine en 1949 pour exploiter un domaine à Collex-Bossy, canton de Genève. Depuis 1977, H vit à Chêne-Bourg où il passe des jours heureux en faisant des excursions et en jouant aux cartes. A M. Maxime Kolly et à son épouse, née Jeanne Sciboz, couple abonné à notre magazine depuis trente ans, «Fribourg-Illustré» adresse ses plus vives félicitations et tous ses vœux de bonheur et de santé. 16

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L'indésirable... par «pécé» AVEZ-VOUS DE L'OEIL?

NUMERO 186 Règles du jeu La réponse exacte est: HAUTEVILLE. Vous avez ci-dessous neuf nombres différents. Un nombre n'a pas sa place parmi Nous ont donné la réponse exacte: ceux-ci. Lequel? En toute logique, cherchez et vous trouverez... Placide Bard, Boine 49, Neuchâtel; Max Gavillet, Esmonts; Monique Deillon, Vauderens; Marie Ruffieux, Clos d'Amont, Morion; Suzanne Rouiller, Konrad llg- Strasse 29, Zurich; Yvonne Pierret, Rte de Villars 34, Fribourg; Thérèse Losio, Porsel; Gérald Raboud, Villarsiviriaux; Michel Raboud, Villarsiviriaux; Félix Yerly, Pratzet, Treyvaux; Gérard Prin, Daederiz-str. 2, Grenchen; Anne-Marie Girard, «»•*•*****•* Marsens; Pierrette Pasquier, Morion; Louis Pittet, Les Combes, Vuisternens- * * * » devant-Romont; Jacqueline Blanc-Oberson, av. d'Echallens 44, Lausanne; Jean¬ nette Brodard, La Roche; Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Paul Pesse, La Joux; Eisa : 287 : Oberson, Cordonnières 4, Presinge; François Plancherel, Broc; Josiane Gillon, Rte » * ************ Grand-Torry 7, Fribourg; Guy Ruffieux, Villarvollard; Solange Curty, La Forge, La Roche; André Pittet, Les Combes, Vuisternens-devant-Romont; Gaston Gremaud, »*«*««•***** *»*«**•#***« 3, rue Hoffmann, Genève; André Stöhr, Studenmattweg 128, Courtaman; Marie * # * « Sciboz, Les Hauts-Geneveys; A.-Marie Bapst, Pl.-Supérieure 39, Fribourg; Jeanne » * « * Waeber, Rte des Cliniques 37, Fribourg; Marlyse Albasini, Clos-à-Gobet B, Châtel- » * 434 : : 371 : St-Denis; Alodie Moullet, Le Brassus; Adèle Borgognon, Montet; Georgette Siffert, « » Cottens; Stéphane Mauroux, Château, Lully; Marius Page, Villaz-St-Pierre; Bluette »***«***««** ************ Pasquier, La Mésange, Marsens. Le tirage au sort a désigné, comme gagnante d'un abonnement de trois mois à * « ♦ * Fribourg-lllustré-Magazine: * « * Bluette Pasquier, La Mésange, 1633 Marsens. * * 70 * : 847 : * 980 « « * « * #« ***•*«*•*« **«**«**»»** Awesawom <5© 0°G©d09 »•«*****««** ************ • * * # * « * * ; 273 * ; 658 ; « * • * ************ ************

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Solution quelque part dans le journal.

Reconnaissez-vous ce village?

Qui êtes-vous? Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 15 décembre 1981. Un abonnement gratuit Rédaction de Fribourg-lllustré - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg. de trois mois à Fribourg-lllustré-Magazine vous est offert. Quel bel épouvantait!

Seule la personne L'automne, c'est la saison de la concernée récolte. Mais chaque année, à cette époque, les champs de blé peut s'annoncer. sont malheureusement visités par des intrus, ces oiseaux trop gour¬ Annoncez-vous par écrit mands qui ne résistent pas à à la Rédaction l'attrait des épis mûrs à point. De tous les épouvantails que nous de Fribourg-lllustré, avons rencontrés, celui-ci, court- Rte de la Glâne 35, vêtu, est sans aucun doute le plus 1701 Fribourg. original et le plus gracieux... 17

EgoIe Et éducation

La Gruyère,

hôte d'honneur du Dies 1981

Placé sous la présidence de M. Laurent Butty, le Dies academicus réunissait tout un parterre de personnalités poli¬ tiques, ecclésiastiques et professora¬ les à l'aula de l'Université. A cette maussade journée, la Gruyère, hôte d'honneur, apportait une note ensoleil¬ lée et sympathique. La manifestation débuta par une messe en l'église du Collège St-Michel. C'est un véritable mot d'ordre que donna l'abbé d'Einsiedeln Georg Holz¬ herr. Il rappelle que St-Albert-le-Grand avait ouvert les portes du savoir mais n'avait pas échappé à la critique de ses contemporains qui prévoyaient que l'homme asservirait la nature. Au¬ jourd'hui, nous pouvons comprendre ces craintes, dit-il, la confiance placée M. Laurent Butty, président d'hon¬ dans la science et dans la technique a neur du Dies 1981. Prix académiques fait place à la peur. Parlant de la Faculté de droit et des scien¬ prolifération des nouvelles découver¬ ces économiques et sociales tes, il appelle le corps professoral à davantage d'humanité. Distinctions - Prix Vigener à M. Sami Awad ALDEEB ABUSAHLIEH, de na¬ M. Robert Menoud, préfet de la «Le mot d'ordre doit être «du maxi¬ La plus importante - par sa nou¬ tionalité jordanienne, pour sa Gruyère, district hôte d'honneur de mum à l'optimum». Il faut promouvoir veauté surtout - est certainement thèse de doctorat «L'impact de cette manifestation. la qualité et non la quantité du savoir, le le doctorat honoris causa décerné la religion sur l'ordre juridique. sens des valeurs et non la perfection au professeur Enrique Dussel, du Cas de l'Egypte. Non-Musul¬ scientifique. La médecine, par exem¬ Mexique, philosophe, théologien mans en pays d'». Prix «Prince Franz Josef II du ple, s'est développée dans certains et historien, pour son apport à la - Prix Walter Hug à M. Marco Liechtenstein» secteurs jusqu'aux moindres détails, connaissance et à la compréhen¬ BORGHI, de Russo Tl, pour sa Première attribution à l'Institut mais elle a oublié la valeur fondamen¬ sion de la théologie en Amérique thèse de doctorat «Diritto e biblique de Fribourg tale de la vie. latine. Devianza». A l'occasion de son 75e anniver¬ «Du maximum à l'optimum» peut si¬ Le deuxième doctorat honoris Faculté des lettres saire, le prince Franz Josef II du gnifier le passage de l'analyse intellec¬ causa est revenu au professeur Liechtenstein a constitué - par tuelle à la compréhension profonde, du Charles Lohr, de Fribourg-en- - Prix Vigener pour la meilleure des moyens privés, et en tant que «savoir» à la «sagesse». Une science Brisgau, théologien et philoso¬ thèse de doctorat à M. Sénateur honoraire de l'Univer¬ attentive è la qualité de la vie répond à phe, en reconnaissance de sa François WALTER, Fribourg, sité de Fribourg - un prix annuel une profonde aspiration de la jeunesse contribution à la connaissance et originaire de Seieute JU, pour de 5000 fr. pour une prestation actuelle. Les professeurs des Universi¬ compréhension de l'histoire des son travail «Agriculture et so¬ scientifique particulière faite dans tés en sont responsables.» sciences au Moyen Age et à la ciété. Le canton de Fribourg un esprit chrétien et ouvert au Pour la conférence de la partie offi¬ Renaissance. Troisième docteur dans la première moitié du monde. Le fondateur veut ainsi honoris causa de cette cuvée XIXe siècle», sous la direction encourager la science et la re¬ cielle, l'Université avait fait appel à un du prof. R. Ruffieux. de ses professeurs, M. Roland Ruf- 1981, Madame Bardel Inhelder, cherche à l'Université de Fribourg fieux. Se référant à l'ouvrage, dont il a de Genève, psychologue géné¬ - Prix de la Faculté pour le meil¬ et sa mission spécifique en tant conduit les travaux, «l'histoire du can¬ tique et expérimentale, pour son leur mémoire de licence à M. que Haute Ecole chrétienne. apport à la pédagogie curative et Lukas Kekeli SOSOE, originaire ton de Fribourg», il explique les lignes du Ghana, pour son travail Suivant la décision d'un conseil de force de l'histoire du canton. Quant plus particulièrement au dévelop¬ pement de cette science à l'Uni¬ «L'Etat Hobbesien. Une inter¬ de fondation, le recteur de l'Uni¬ à M. Laurent Butty, il retrace la com¬ versité de Fribourg. prétation logique et socio-his¬ versité, le professeur Bernhard mémoration du 500e, mais s'attarde Schnyder, a accordé le premier principalement sur le rôle joué par torique du pouvoir politique et de sa légitimité», sous la direc¬ prix du «Prince Franz Josef II» à l'Université: «ces cent dernières an¬ tion du prof. O. Höffe. l'Institut biblique de l'Université nées de notre histoire n'auraient pas eu de Fribourg pour sa contribution, tout à fait le même visage si cette Faculté des sciences reconnue sur le plan international, Haute Ecole n'avait pas vu le jour le à l'ouverture de nouveaux accès 4 avril 1889. Il souligne les caractères - Prix Vigener à M. Bruno KUONI, aux écritures bibliques. fondamentaux qui rendent insépara¬ Fribourg, pour sa thèse de bles la vie du canton de celle de doctorat «Calcul de l'activité l'Université, même si ce qu'elle an¬ vibrationnelle Raman». M. nonce, ce qu'elle apporte, n'est pas Kuoni est actuellement assis¬ toujours perceptible dans l'immédiat. tant-docteur à l'Institut de chi¬ Citant sa vocation internationale, il mie physique de notre Univer¬ affirme que depuis cent ans elle a sité. Monique Pichonnaz assumé un rôle difficile entre tous: celui de médiatrice entre un petit pays - notre canton - et le monde. 18

Culture et littérature

Joseph Brodard, poète et musicien.

LES ARMA/LUS

DE LA ROCHE

CHANTENT

NOËL C'est le titre du super 33 tours qu'ils ont enregistré dans les studios d'Audio Film S.A. Pour les solos avec chœurs et orgue, ils ont choisi l'église d'Haute- ville. Remarquable pour son style, elle l'est aussi pour son acoustique. Avec des oeuvres de Joseph Brodard, ac¬ compagnées à l'orgue par Monsieur Louis Piccand, le groupe des «Armaillis de La Roche» sera en mesure de vous présenter dès ce mois de novembre un beau disque de Noël que vous ne manquerez pas d'ajouter à votre dis¬ cothèque. Noël inspire depuis toujours les écri¬ vains, les poètes et les musiciens. Par leur sensibilité et leur talent mélodique, les personnages de la crèche repren¬ nent vie. On les retrouve dans un conte merveilleux qui nous met dans cette ambiance de douceur, de tendresse et de paix qui régnait alors autour de la sainte Famille. Ils sont vivants dans la poésie que récite d'une voix à la fois douce et convaincante un enfant au regard pur et innocent. Ils sont vivants aussi dans un chant de Noël dont la mélodie exprime si bien cette joie et ce Dix artistes soleurois bonheur inestimables que nous appor¬ tent les fêtes de la Nativité. hôtes du Musée gruérien En choisissant pour son disque des oeuvres de Joseph Brodard, le groupe des «Armaillis de La Roche» veut ren¬ Dans le cadre du 500e, le Musée pace médian, il y a l'œuvre dans dre hommage à ce musicien et faire gruérien présente dix artistes so¬ laquelle l'important n'est ni dans la connaître aux amateurs de bonne mu¬ leurois. Excellente initiative qui per¬ couleur ni dans la forme, mais dans sique quelques-uns de ses plus beaux met aux Fribourgeois de découvrir ce qui change le spectateur. chants de Noël. Composés pendant les les tendances d'outre-Sarine dans années trente, ils sont pour la plupart C'est bien ainsi que le comprennent le domaine artistique. Thème de inédits. Ecrits en patois et en français, ils vous aideront à vivre intensément l'exposition: «De la couleur à la les artistes présents. Leurs œuvres témoignent de la diversité et du cette grande fête de l'année. forme - un grand et large éventail». Pour Fritz Breiter, il n'est pas origi¬ vaste champ de possibilités à re¬ Originaire de La Roche, Joseph Bro¬ chercher d'abord, puis à transmet¬ Coupon à détacher nal, car tout peut être rangé dans ce dard y a vécu toute sa vie. Sa situation tre. thème. Cependant, ici, la notion lui permit d'avoir beaucoup de con¬ Nom tacts avec les gens de son village, de d'éventail doit être envisagée Une belle brochette d'artistes que sa Gruyère et de son canton. Il con¬ comme la prise de conscience de la vous pourrez découvrir jusqu'au Prénom naissait bien les habitudes et les cou¬ réalisation artistique. «Dans l'es- 6 décembre. tumes de nos paysans, de nos armaillis Rue et No et de nos gens de métiers. Domicile HERMANN WALTHER MARIA Son recueil de chants «Tsanthon d'in- HAGMANN-DUNDAKOVA Quantité tye no» en témoigne; en le feuilletant, MAX KÖHLER on y trouve un chant pour chacun. Il en HEINRICH BÜRKLI Dépositaire: est de même avec ses chants de Noël ROMAN CANDIO qu'il a dédiés à son village natal, aux PETER IMHOF André BRODARD Ch. des Fontaines 23 gens de la campagne et de la monta¬ BRUNO CERF FRANZ EGGENSCHWILER gne, -aux ouvriers. Tous sont invités à 1700 FRIBOURG se réunir autour de la crèche où est né HEINZ SCHWARZ URS HANSELMANN notre sauveur le Fils de Dieu. 19

Les sports

GYMNASTES FRIBOURGEOIS

À ATTALENS

Georges Burky: un président irremplaçable

C'est le district de la Veveyse, plus précisément la section d'Attalens qui, cette année, avait l'honneur d'accueillir les délégués de l'Association cantonale fribourgeoise de gymnastique pour une assemblée qui a fait salle comble à l'Hôtel de l'Ange. Au sein de cette grande famille de gymnastes, nous avons rencontré plusieurs personnalités: MM. Edouard Gremaud, président du Grand Conseil; Bernard Rohrbasser, préfet de la Veveyse; Bernard Paschoud, syndic d'Attalens; Gabriel Kolly, président de la FFA; Daniel Burnand, membre du comité central de la SFG; Fred Siegenthaler, membre du comité de l'Union romande de gymnastique; Mme Betty Liaudat, présidente de l'Association cantonale féminine de gymnastique; Jean-Claude Chofflon, inspecteur cantonal des sports; Albert Genoud et Ettore Appetito, membres honoraires fédéraux.

Activité ACFG 1982 Dans le programme d'activité de l'an¬ née prochaine, nous avons noté la Journée cantonale des gymnastes- skieurs qui aura lieu à La Chia; la Journée cantonale des jeux qui se déroulera à Treyvaux; la Fête cantonale des jeunes gymnastes qui a été attri¬ buée à la section de Morat; la Journée cantonale de gymnastique sera orga¬ celle d'apprendre que plusieurs mem¬ nisée à Domdidier; alors que l'assem¬ bres du comité cantonal avaient pré¬ blée des délégués 1982 se tiendra dans senté leur démission. Ce sont MM. le bourg chocolatier de Broc. Georges Burky, président; Henri An- drey, secrétaire; Antoine Krattinger, Un mandat d'une année presse et propagande; Jürg Fasnacht Quelques membres du comité cantonal de l'ACFG. A droite, M. Georges Burky, et Moritz Siegenthaler, technique; An¬ président irremplaçable. La surprise de «taille» des délégués fut dré Lippuner, Etienne et Bertrand Ae- bischer, commission de jeunesse. Pour remplacer toutes ces personnes, une Une association qui va de l'avant commission spéciale, présidée par M. Gilbert Longchamp, avait été man¬ Au cours de cette assemblée présidée datée et a œuvré durant quelques de main de maître par M. Georges semaines sans que le résultat soit Burky, de Fribourg, délégués et invi¬ enthousiaste. En effet, la perle rare tés eurent le plaisir de constater pour la présidence n'a pas été trouvée. que l'ACFG déploie une intense activi¬ Devant cette situation, M. Georges té et que son effectif actuel est de Burky et ses collègues démission¬ 3420 membres. Trois nouvelles sec¬ naires, encouragés par les délégués, tions sont venues grossir les rangs de ont accepté un mandat d'une année au cette association, ce sont Avry-sur- lieu de trois ans, ceci pour permettre à Matran, Rossens et St-Ours. l'ACFG de continuer son activité. Quel¬ ques gymnastes ont cependant été Gymnastes récompensés d'accord d'assumer des responsabili¬ Le comité cantonal eut l'honneur de tés: MM. Tobie Morel, de Châtel-St- remettre le vitrail de membre honoraire Denis, au bureau administratif; Arsène à trois gymnastes méritants, MM. Lambert, de Fribourg, à la commis- Georges Friedly, de Fribourg; Willy Les trois moniteurs méritants: MM. Jean-François Tornare (Attalens); Gabriel Hammerli, de Morat; et André Pas- Grandgirard et Bernard Pittet (Cugy-Vesin). (Suite page 22) quier, de Bulle. L'insigne du Mérite de la SFG a été Le challenge d'assiduité a été attribué Les trois nouveaux membres honoraires de l'ACFG: MM. Georges Friedly, Fribourg; remis à M. Frédy Monnard, de Châtel- à la section de Montilier, alors que Willy Hämmerli, Morat; et André Pasquier, Bulle. St-Denis, par M. Daniel Burnand, celui de la commission de jeunesse est membre du comité central, qui avait revenu à la section de Guin. tenu à rendre hommage à ce gymnaste châtelois qui s'est toujours dépensé Jubilé pour la SFG en 1982 corps et âme pour la cause de la gymnastique. L'an prochain, la Société fédérale de gymnastique fêtera le 150e anniver¬ Trois moniteurs méritants ont égale¬ saire de sa fondation. A cet effet, une ment été gratifiés d'un prix: MM. estafette organisée sur le plan national Jean-François Tornare, d'Attalens, sillonnera le canton de Fribourg. M. pour cinq ans d'activité; Gabriel Burnand, membre du comité central, Grandgirard, de Cugy-Vesin, pour dix fit part des manifestations qui mar¬ ans: et Bernard Pittet, de Cugy- queront ce jubilé et souhaita que tous Vesin, pour dix ans d'activité comme les gymnastes suisses se sentent con¬ moniteur jeunesse. cernés par cet événement. 20

Les sports

CITY FRIBOURG BBC

CONDAMNÉ À DONNER LE MAXIMUM

Engagé dans le championnat suisse de ligue nationale A pour la seconde année, City Fribourg BBC est en fait condamné à donner le maximum de ses possibilités afin de tenir correctement le rôle qui lui est dévolu. Au sein du club pourtant, joueurs et dirigeants ne fuient pas cette responsabilité. Ils sont parfaitement conscients qu'eux, considérés telle une quantité négligea¬ ble par certains gros bras du basketball helvétique, sont appelés à se battre avec un cœur inversément proportionnel à cette faible audience. On se souvient que la saison dernière City Fribourg n'avait sauvé sa place en LNA que suite à un concours de circonstances qui ne se produira pas à chaque championnat (meilleure différence de paniers). Mais, et c'était là une initiative à saluer, l'équipe avait décidé de se battre avec les mêmes hommes que ceux qui avaient assuré la promotion, abstraction faite de Dénervaud venu en renfort en cours de saison. Il fallut beaucoup de courage à Pierre Dumoulin, l'entraîneur, beaucoup de soucis au président Jean-Claude Sauterel et beaucoup d'abnégation aux joueurs appelés à porter le maillot du club pour arriver à leurs fins. Mais City sauva sa place, l'équipe méritait bien le coup de pouce de Dame Chance lui offrant la possibilité de se maintenir en élite. Cette somme de tracas en face d'un avenir incertain, dirigeants et joueurs ne souhaitaient nullement l'affronter encore une fois. Certaines structures ont été améliorées et même si City figure toujours parmi les candidats à une éventuelle culbute en ligue nationale B, il paraît néanmoins mieux armé pour l'actuel championnat. L'équipe est maintenant confiée à Hugo Harrewijn, cet homme venu de Mulhouse qui fit peut- âtre des yeux «gros comme ça» lorsqu'il découvrit sa nouvelle équipe, mais qui néanmoins s'est vite rendu compte que son entourage et les hommes avec lesquels il est aujourd'hui appelé à travailler sont tous décidés à profiter au mieux de son enseignement et de son expérience. Les débuts furent malgré tout difficiles, on garde en mémoire le naufrage collectif de l'équipe lors du premier match joué à Fribourg contre les Tessinois de Momo Mendrisio. La réaction fut cependant immédiate et c'est ce qui nous prouve que le club est sur la bonne voie. Les Fribourgeois ont progressé depuis à tous les niveaux, cette constatation étant particulièrement visible lors des matches joués contre FV Lugano et Fribourg-Olympic, Harrewijn et ses hommes «tutoyant» alors des adversaires face auxquels ils auraient reçu la fessée il y a tout juste un an. Condamné à donner le maximum, ainsi que nous le relevions plus haut, City Fribourg possède néanmoins les atouts pour réussir. Le plus important réside surtout dans le fait que chacun est conscient des contingences qui lui sont fixées. Et pour atteindre ce but, les Fribourgeois comptent sur l'aide de leurs Américains Wayne Armstrong et David Skaff. Le premier nommé connut un début de saison difficile, mais à l'image de l'équipe, il se bonifie au fil des matches. Quant à Skaff, son adresse diabolique dans le tir au panier lui permet de figurer parmi les cinq meilleurs marqueurs du pays. Et aux côtés de ces Américains nantis d'énormes responsabilités, des joueurs tels que Singy, Zahno ou Cattaneo ont eux aussi relevé le défi, parce qu'ils sont persuadés que l'avenir de leur formation se situe dans la catégorie de jeu qui est présentement la sienne. Marcel Brodard

Toute ta détermination de City dans ce débordement de Skaff (4). Tous attentifs aux conseils d'Hugo Harrewijn, l'entraîneur. 21

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FI - On prétend que City ne tirera A bâtons rompus avec Jacques Singy son épingle du jeu qu'à la condition de réussir l'une ou l'autre surprise... Jacques Singy - C'est évident que A 22 ans, Jacques Singy dispute sa sixième saison sous le maillot de la première équipe gagner un match où nous ne sommes de City. Pur produit du club, puisqu'il est issu du mouvement des juniors, il était pas favoris peut se révéler finalement incontestablement l'homme le mieux placé pour ce dialogue à bâtons rompus sur son un élément déterminant. Je crois pour¬ équipe et sur le basketball, un sport qu'il décida de pratiquer «un peu par hasard», pour tant, et les Tessinois de Pregassona reprendre ses termes, après avoir été un adepte de l'athlétisme. l'ont déjà démontré, que ce champion¬ nat sera celui des surprises. Le pro¬ blème est donc simple, il nous faudra FI - L'arrivée au poste d'entraîneur s'améliorer, à l'image de Wayne suivre l'exemple de Pregassona qui, de Hugo Harrewijn a-t-elle pro¬ Armstrong, lequel progresse à chaque candidat aux dernières places, a néan¬ voqué des changements sensibles match. Skaff et Armstrong sont d'au¬ moins battu Vevey et Fribourg Olym¬ sur le plan de l'entraînement et de tre part parfaitement intégrés dans pic. Et nul doute que ces points qui la conduite d'un match? l'équipe et cet esprit de corps que nous n'étaient pas forcément budgetés pourront arranger bien des choses Jacques Singy - La plus grande diffé¬ sommes parvenus à former sera pré¬ rence se constate à mon sens sur le cieux dans tous les matches à venir. lorsqu'il s'agira d'établir le classement plan de la condition physique. Nous Pour ce qui est de la tactique de jeu, je final. avons supporté en début de saison des crois également que l'application plus FI - Vous avez participé, avec entraînements très poussés, parfois grande portée à notre système défen- l'équipe suisse des juniors, à un difficiles à digérer. La recette est pour¬ sif pourrait également constituer un tournoi en Roumanie. Est-ce-là vo¬ tant payante puisque, actuellement, avantage par rapport à la saison der¬ tre meilleur souvenir sportif? nière. nous disposons d'une condition nous Jacques Singy - Evidemment que ce permettant de tenir pratiquement la FI - L'avenir de City repose égale¬ voyage et les matches disputés contre totalité d'un match sur le terrain. D'au¬ ment sur la qualité des joueurs des équipes telles qu'Israël, l'Autriche tre part, notre organisation est certai¬ suisses. On a l'impression que ou la Roumanie sont des souvenirs nement meilleure sur le plan du jeu. ceux-ci sont en passe de réaliser marquants. Personnellement pourtant, Nous appliquons des systèmes qui des progrès fulgurants? je me rappellerai toute ma vie d'un sont peut-être simples, mais en ten¬ Jacques Singy - Ceci provient surtout match de Coupe de Suisse contre la tant de les réaliser au mieux de nos du sérieux apporté dans la préparation grande équipe de Pully. Nous étions Jacques Singy:

Les sports

année d'une subvention du Sport- ne sont pas comprises les dépenses Toto. pour les constructions de halles de En guise de reconnais¬ gymnastique. Il encouragea la jeu¬ sance pour vingt-cinq nesse fribourgeoise, laquelle est un ans d'activité, seize Allocutions et soirée récréative gage de santé et d'élan, à prendre gymnastes ont reçu le exemple sur un grand gymnaste de titre de vétéran canto¬ Au cours des débats, les délégués ont Fribourg, M. Fritz Bcesch, qui vient entendu des allocutions de MM. Fred d'entrer dans sa 105e année; Bernard nal. Siegenthaler, membre de l'Union ro¬ Rohrbasser, préfet de la Veveyse, Robert Pipoz mande, qui n'hésita pas à relever le rôle releva l'esprit qui anime l'ACFG, son Charmey primordial que joue l'ACFG au sein de comité et les gymnastes qui en font sa Balthasar Broch la SFG; Gabriel Kolly fit part des force, des hommes lucides, dans un Charmey canton où la majorité de la population René Ruffieux pratique un sport. Charmey Henri Monney (Texte et photos G. Bd) Charmey Bernard Overney Charmey Robert Gachet M. Bernard Rohrbasser, préfet de la Charmey Veveyse, s'exprima en termes chaleu¬ Jean-Marie Dafflon reux aux gymnastes de notre canton. Charmey André Bonzon La Tour-de-Trême René Pittet sion technique; Elian Collaud, de St- Estavayer-le-Lac Aubin, au secteur de la propagande; Hubert Lambert. d'Attalens, en qua¬ Thuri Knobel lité de président de la commission de Fribourg jeunesse; et Kuno Fasel, de Guin, Bertrand de Kalbermatten comme membre de ladite commis¬ Fribourg sion. M. Frédy Monnard, de ChâtelSt- Denis, à droite, recevant l'insigne du Jean-Pierre Tâche Mérite de la SFG, de la part de M. Châtel-St-Denis Daniel Burnand, membre du comité Roger Godel Pour renforcer la caisse central. Domdidier Le président Georges Burky invita tous Gérard Dousse les gymnastes fribourgeois qui font Romont régulièrement le concours du Sport- excellentes relations qui existent entre Gérard Favre Toto à remettre leur coupon de partici¬ l'ACFG et la FFA; Edouard Gremaud, St-Aubin pation dans un dépôt de notre canton. président du Grand Conseil, précisa Cette façon de faire est très impor¬ que dans le montant de 700 000 francs M. Edouard Gremaud, président du Bertrand de Reyff tante pour l'ACFG qui bénéficie chaque prévu au budget de l'Etat pour le sport, Grand Conseil, durant son allocution. Fribourg

-- - -• t Toute personne qui souscrira un abonne¬ ment à «Fribourg» 1982 recevra notre magazine GRATUITEMENT jusqu'à la fin 1981. > Un an □ — Je désire faire cadeau Fr. 64.50 fi d'un abonnement à «Fribourg» à réception de cette carte, Six mois □ f au prix de Fr. 64.50. Fr. 35.— Offert par: Nom Nom Prénom Prénom Rue NP et localité Rue Signature .... NP et localité 11 s'agit d'un nouvel abonné et non d'un renouvellement Paiement de i d'abonnement déjà en vigueur. l'abonnement à réception du Bénéficiaire: bulletin de Nom versement. : Compte $ Prénom de chèques 1 postaux S Rue 17-2851. fc - NP et localité A retourner à

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Art/ et iDectace/

Jacky Sa vary

expose à Châte/-St-Denis

La peinture était à l'honneur à Châtel-St-Denis, en cette soirée du 10 novembre 1981, lors du vernissage de l'ex¬ position du peintre Jacky Savary. Cet artiste fribourgeois, originaire de Grangettes, dans la Glâne, a momentanément quitté Genève où il est installé, pour renouer avec les attaches et la tradition de sa terre d'origine et profiter de cette occasion pour apporter un éclat tout paYticulier à la capitale de la Veveyse, qui n'avait connu pareille manifestation depuis fort long¬ temps.

Un artiste autodidacte pour le regard. I attire et déconcerte à la fois. Jacky Savary a peint sa première toile à l'âge de 10 ans. Toutefois, les forma¬ «Des photos de l'esprit faites à la tions qu'il suivra dans sa jeunesse ne main» seront pas pour le rapprocher de la peinture, puisqu'il commencera par un L'œuvre a le don d'éveiller en chacun apprentissage de serrurier. une sensibilité particulière, un souvenir ou un songe: tantôt le rêve, les fantas¬ Mais l'influence de son père, peintre mes, la psychanalyse individuelle do¬ amateur, va le pousser dans cette voie. minent; c'est le cas pour des toiles Jacky Savary passera outre les étapes telles «Desinhibition» ou «Moi Trans¬ conventionnelles et classiques des actionnel»; tantôt, au-delà de la per¬ grandes écoles de peinture et devien¬ ception onirique ou de l'analyse, l'idée dra un artiste autodidacte. domine, comme dans «Imagerie Subli¬ mée» ou «A.D.N.», où l'on distingue Une monochromie de teintes d'abord un soleil, puis un fœtus, à L'artiste maîtrise les rouges, roux, partir de ce soleil, puis le fœtus s'inscrit orangés ou fauves. Chaque toile expo¬ dans la perspective d'un corps de sée présente cette caractéristique, femme, femme qui semble sonder avec néanmoins le pouvoir d'échapper l'univers au sujet du miracle de la vie à la monotonie. Seul, parfois, le bleu qu'elle est destinée à porter. vient trancher ces symphonies mono- La tendresse, l'innocence prédominent chromiques, et si pour l'artiste il sym¬ aussi dans cette œuvre. Comment ne bolise l'Amour avec un grand «A», ainsi pas être sensible aux visages d'enfants qu'il le dit lui-même, pour le profane, il pulpeux, aux corps mollement assou¬ est surtout étrangeté, mystère, aimant pis, comme dans la toile «Petit Repos», «D'un bout à l'autre», de J. Savary. aux regards naïfs ou discrètement cu¬ Jacky Savary (à gauche), lors du vernis¬ rieux? La peinture de Jacky Savary est sage. une peinture à devinettes, à facettes, troisième regard vient parachever l'en¬ sée de l'artiste, viennent de faire des une sorte de kaléidoscope de la pen¬ semble, celui de l'artiste, en superposi¬ découvertes personnelles. sée. L'artiste, pour expliquer son œu¬ tion. vre, parle de «photos de l'esprit faites L'atmosphère était particulièrement avec la main». Comme sculptés par des volutes de chaleureuse, favorable à l'échange des fumée, s'élèvent des corps pleins, ar¬ idées. La présence de J. Savary, son rondis, puissants, qui semblent n'être abord facile, sa disponibilité et sa Une technique originale que de temporaires apparitions, ayant simplicité ont beaucoup contribué à La technique utilisée par l'artiste - si on le pouvoir de s'évaporer des toiles, en faire de ce vernissage un moment peut à proprement parler de technique raison de leur graphisme gracile, exceptionnel et enrichissant. éthéré, irréel presque. - déconcerte, étonne. Il semble procé¬ Un merci tout particulier à M. et Mme der par surimpressions de structures Jo CARDINAUX-SAVARY, qui furent imbriquées, entrelacées les unes aux Un accueil chaleureux et une initia¬ tive à encourager les heureux initiateurs de cette idée et autres, avec une espèce d'évidence, qui ont su, par leur accueil sympa¬ de naturel qui est stupéfiant. Un cous¬ Il y aurait encore beaucoup à dire sur la thique, créer l'enthousiasme de cha¬ sin de sofa où repose un enfant, par densité, la richesse, la subjectivité de la cun. exemple, devient le front d'un autre peinture de Jacky Savary. visage en filigrane. Le visage d'Ein¬ stein, que l'on reconnaît dans «Relati- Du reste, les visiteurs venus découvrir vation», s'imbrique dans un autre vi¬ cette œuvre avaient T'enthousiasme de Texte: Marie-Paule Angel sage, celui de Georges Brassens. Un ceux qui, grâce au support de la pen¬ Photos: Michel Angel 24

Sut le/ chemin/ de Ici Vevey/e

A la rencontre de Joseph Currat à Avec Aimé Jacquier, Vallorbe ferronnier d'art à , Aimé Jacquier m'a tout de suite com¬ muniqué sa passion. Avec lui, j'ai fait un voyage exceptionnel que je ne suis en passant par le Musée du fer à Vallorbe... pas prête d'oublier, dans un monde où, tels des enfants aux yeux écarquillés et au cœur battant, nous avons eu le Malgré les caprices bizarres de la mode, la manie qu'ont les gens, depuis quelques privilège de remonter aux sources en¬ années, à remettre au goût du jour le «rétro», à le faire revivre souvent sous la forme d'un voûtantes de la ferronnerie d'art. engouement aussi éphémére que fallacieux, l'artisanat résiste envers et contre tout. Nous sommes allés rencontrer Joseph Même sur le sens du mot artisan, il faut bien se mettre d'accord. N'est pas artisan celui Currat, un jeune ferronnier d'art, origi¬ qui allie l'idée de loisir avec celle de travail. Un artisan est un homme qui ne vit que du naire de Grattavache, en Veveyse, qui produit de son art. Avec Aimé Jacquier, ferronnier d'art à Semsales, il n'y a pas de risque fut l'apprenti d'Aimé Jacquier à Sem- de se tromper, car son art est aussi authentique que lui. sales. Malgré son jeune âge, il n'a que 23 ans, Joseph Currat sculpte le fer Avec lui, j'ai entrepris une formidable équipée qui nous a menés jusqu'à Vallorbe. dans les forges du Musée du fer à Vallorbe. Il est devenu le gardien des Le résultat de ce voyage sur la route du fer fut une découverte exaltante. traditions et des secrets du travail du fer. Entre ses mains, A. Jacquier a placé un héritage précieux. bien quoi écrire de nouveau sur Aimé confia une pile impressionnante de Jacquier... livres, que je pris la peine de lire du début à la fin. Fascinée, je découvris A la forge: une sorte de descente De plus, ce jour-là, la forge était des légendes fabuleuses: celle du Dieu aux enfers éteinte; une bise cinglante comme un Forgeron Héphaïstos ou Vulcain et de Pour nous, la forge était allumée; un fouet, dehors, m'avait transpercée ses cyclopes, aux forges dissimulées jusqu'à la moelle des os. J'avais froid, feu ardent, presque joyeux, illuminait la dans les profondeurs volcaniques, forge d'une atmosphère surnaturelle et hâte de me retrouver au café devant pour soustraire à la curiosité des hom¬ n'importe quelle boisson fumante. Et les machines se mirent alors, avec la mes et des autres dieux les secrets du seule force motrice de l'eau, à remplir pourtant, je restais là. Je me mis à travail du fer. contempler sans bien comprendre les l'air de leur souffle puissant. Le marti¬ pinces et les outils aux formes bizarres J'appris le sens profond des métiers net, sorte de marteau mécanique accrochés au mur, les machines silen¬ du fer et l'espèce de privilège spécial géant, frappant plus de 300 coups à la cieuses, dont j'avais cependant l'im¬ dont jouissaient les artisans qui sa¬ minute, se mit à taper de toute sa pression de sentir le souffle tranquille, vaient dompter ce métal. A toutes les force; c'est lui qui bat le fer, lui inflige l'enclume d'un noir brillant, tradition- époques, chez tous les peuples, que ce une forme première. Le forgeron porte soit en Egypte, en Grèce, à Rome, en au rouge les outils ou les pinces qu'il va Gaule, chez les Hébreux, partout le fer utiliser, car ils doivent être adaptés à la était considéré à l'égal de l'or. On façon de travailler de l'artisan et en l'enfermait dans les coffres avec les fonction de l'objet à fabriquer. Puis le objets les plus précieux, il était réservé forgeron s'empare du fer, le fait rougir aux rois ou utilisé dans certaines céré¬ dans les flammes dansantes, puis le monies religieuses, avec superstition. ploie, le tord, lui imprime une parcelle Aimé Jacquier, un homme chaleureux. C'est Vulcain qui créa de toute pièce la d'imagination, le martèle contre l'en¬ déesse de la guerre, Athena, casquée clume, puis le plonge brutalement et cuirassée et qui vint en aide aux dans l'eau froide pour le figer. Tout ce Aimé Jacquier, un homme passion¬ Grecs pendant la guerre de Troie. Le travail se passe dans un décor de feu, nant fer devient symbole de force, de pro¬ d'étincelles, de bruits étranges qui font penser à la façon imagée dont l'esprit Tout le monde connaît Aimé Jacquier à tection. Du fond des âges, ces légen¬ des sont arrivées jusqu'à nous. La plus populaire se représente l'enfer. Au Semsales et ailleurs. Je ne pouvais Moyen Age, on pensait que le diable quitter le village sans aller lui rendre belle de ces histoires pour moi est celle de Vulcain forgeant la première femme lui-même venait en aide aux forge¬ visite, car tout le monde à Semsales rons... m'a parlé de lui et j'étais curieuse de terrestre, Pandore. Peut-on imaginer voir de près un homme qui fait la fier¬ œuvre plus belle que celle-là? té de son village. A peine avais-je Le forgeron magicien échangé quelques paroles avec lui que Joseph Currat au travail, sous l'œil je pressentis tout de suite l'homme qui bienveillant d'A. Jacquier. Une sorte de fièvre étrange semble avait reçu le merveilleux héritage du animer le forgeron, lui donnant pres¬ Dieu Forgeron Vulcain et les secrets que le pouvoir de se dédoubler, à la fois immuables de la domination sur la de décupler sa force et de la maîtriser. Une image nostalgique: le dernier Il est là, silhouette noire dans son matière et les éléments naturels. charnier de Suisse, M. Viotti. L'homme aussi qui, au nom des vertus tablier de cuir brillant, entre l'enclume d'honneur et d'honnêteté qui sont cel¬ qui se met à répandre dans la forge une les de sa confrérie, mise sur la qualité sorte de chant cristallin, le feu, qui de son travail pour défendre les fonde¬ nellement posée sur un tronc d'arbre pétille et qui claque, il est là et il n'est ments mêmes de l'artisanat et assurer pour qu'elle «renvoie» les coups et sur pas là à la fois; on ne voit plus que le sa survie dans notre civilisation. l'établi, la carcasse de fer d'une grosse poignet élastique qui assène des coups lampe à peine commencée. Partout, puissants ou qui semble frôler, cares¬ L'âme de la forge dans l'air, dans les pierres des murs, le ser le métal, avec douceur, légèreté. sol, le plafond, incrusté jusque dans la Pourtant, à peine entrée dans l'atelier peau des mains et les rides des visa¬ C'est alors que s'opère une sorte de d'Aimé Jacquier, mon bel enthou¬ ges, le noir de charbon. Je sentis vibrer miracle ou de magie, là, sous nos yeux, siasme et mon esprit un peu chevale¬ l'âme de la forge... sans que nous ne puissions rien y resque ne tardèrent pas à se tiédir; car comprendre: l'homme insuffle à l'objet inanimé une âme, une partie de l'étin¬ j'appris tout de suite que cet artisan Aimé Jacquier, un philosophe était déjà une célébrité. Bien des jour¬ celle divine qu'il possède en lui. L'objet nalistes. des photographes, et même Avec A. Jacquier, qui est aussi un devient médiateur entre la vie et la les caméras des télévisions étaient homme curieux et attentif au monde, mort, preuve pour la nuit des temps de venus le voir travailler et je me sentis passionné de la nature, je partis sur l'existence et du génie créateur de plutôt découragée, ne voyant plus très l'aile des antiques légendes. Il me l'homme. 25

Charme et nostalgie des forges langage de l'homme. Et pour l'artiste, Un projet fabuleux: une école ro¬ par une production industrielle bon d'antan c'est une façon de lui rendre un dernier mande de ferronnerie marché et souvent médiocre. Et puis, il hommage. ne faut pas perdre de vue que l'em¬ Aimé Jacquier et moi étions fascinés La grande et merveilleuse idée d'Aimé blème de la confrérie des ferronniers et par le travail de Joseph Currat. Tel un Mais si le travail ne manque pas, il Jacquier, c'est la création d'une école. des serruriers a longtemps été un motif étalon avant une grande course, A. permet à l'artisan de vivre sans lui Une école qui serait intercantonale où figuraient des chiens, symboles de Jacquier trépignait d'impatience à donner la richesse, c'est parce que ce pour la Suisse romande et qu'on pour¬ la fidélité, de la loyauté à travers toutes l'idée de se retrouver aussi dans la vie travail offre une qualité irréprochable. rait faire vivre en Veveyse, par exem¬ les époques. D'ailleurs, les serruriers de la forge, animé de la même fièvre. Vous ne trouverez pas d'exposition ple, dans un centre touristique. Sous connaissaient tous les secrets pour On pouvait aussi lire la fierté sur son chez Aimé Jacquier. Mais dans de l'égide de maîtres comme A. Jacquier ouvrir tous les coffres, toutes les por¬ visage, un peu comme si l'objet en merveilleux albums de photos, on peut et d'autres artisans de Suisse, sou¬ tes et cela n'a pas empêché le métier train de prendre vie entre les mains de voir les œuvres qu'il a forgées et qui cieux, comme lui, de préserver la tradi¬ d'arriver jusqu'à nous, toujours auréolé J. Currat sortait de ses propres mains. sont parties de chez lui, non sans qu'il tion et la continuité de leur art, la des mêmes marques de confiance. ressente à chaque fois un certain senti¬ qualité au détriment de la quantité et la Aimé Jacquier m'a fait connaître M. ment de perte; car l'objet emporte fabrication en grande série d'objets Viotti, qui est le dernier chaînier de avec lui un peu de lui-même. manufacturés, des élèves pourraient Suisse. C'est avec une grande émotion se perfectionner et exercer leur imagi¬ Une race d'hommes à part et un pincement au cœur que nous nation. Le fait que cette école soit avons regardé cet homme enfiler de¬ Au terme de ce reportage, je dois installée dans un lieu touristique per¬ adresser à tous les hommes que j'ai vant nous son tablier de cuir, activer le mettrait, d'une part, d'écouler les feu, chauffer le métal, le tordre, en rencontrés un remerciement tout par¬ œuvres d'art fabriquées et marquées ticulier. On pourrait presque dire que faire le premier maillon d'une chaîne. Et d'un label d'authenticité, d'autre part, pourtant, il n'y aura plus de chaînier en ce sont des hommes d'une race à part, d'éduquer ou de rééduquer le goût du des chevaliers du travail et de l'art, des Suisse; leur métier est révolu, bon à public, qui serait libre de circuler dans être mis dans le tiroir aux souvenirs. hommes qui savent encore ce qu'est la l'école et d'y contempler le véritable véritable camaraderie, le rire franc à Fini le temps où les 3 mètres de chaîne travail que représente le plus petit à l'heure étaient payés 2 fr. 13... l'évocation des souvenirs d'autrefois; objet en fer ouvragé, tel un simple tout comme le fer qu'ils forgent, la vie Je n'ai pu m'empêcher de frémir à bougeoir... qu'ils ont menée les a forgés et leur a l'idée de ces métiers condamnés à «trempé» le caractère. Il fait bon vivre disparaître, ou à vivre seulement sous auprès d'eux. le regard vide ou passagèrement cu¬ Une nouvelle échelle des valeurs rieux des touristes. Seuls les enfants Car, ainsi que le feu de la forge qu'ils semblent encore être véritablement Rééduquer le goût du public, cela ont su emprisonner dans leurs veines, il passionnés par ces activités, et signifie aussi rajuster l'échelle des va¬ émane d'eux une chaleur humaine qui comme me le disait M. Viotti, autrefois leurs; c'est ainsi que les prix pratiqués fait sentir que décidément le cœur est les forges étaient le rendez-vous de par les véritables ferronniers d'art ne bien légèrement incliné à gauche... tous les enfants du village. Le feu et les doivent en aucun cas être comparés Plus d'une fois, je l'ai senti battre et bruits de la forge, symboles de vie et avec ceux des grands magasins. Aimé s'emballer. de création, les attiraient à la manière Jacquier, du reste, n'hésite pas à parler d'un aimant... A Vallorbe, l'eau est le seul moteur de de sabotage ou de bricolage à l'égard Texte: Marie-Paule ANGEL la forge. de tous ceux qui déprécient le travail Photos: Michel ANGEL Aimé Jacquier est optimiste pour l'avenir Joseph Currat, dans sa forge au Musee du fer de Vallorbe. A. Jacquier semble plus optimiste sur l'avenir de son art. Pour lui, on aura Eveiller l'intérêt des jeunes toujours besoin d'objets en fer forgé, qu'ils soient utilitaires, comme des Aimé Jacquier pense qu'il faut absolu¬ lampes, des grilles de fenêtre, des ment susciter l'intérêt de la jeunesse; portails de jardin ou des inscriptions en «récupérer», par exemple, des élèves lettres sur les villas, etc...; ou décora¬ qui viennent de terminer un apprentis¬ tifs, comme des porte-bouteilles, des sage de serrurier avec une bonne note, grilles de cheminée, des bougeoirs; «un 5,3», comme il le dit lui-même, et artistiques, comme la célèbre grue du communiquer à ces jeunes qui cher¬ Musée gruérien sculptée par A. Jac¬ chent à s'exprimer au travers d'un art quier, justement. manuel, un souffle neuf et puissant. C'est alors qu'Aimé Jacquier m'a parlé Et puis, tant qu'il y aura des hommes, de son vieux rêve. Et quand il en a ceux-ci voudront avoir sur leur tombe parlé, avec Joseph Currat et M. Viotti, des croix, croix qu'Aimé Jacquier j'ai eu l'impression que ce rêve pourrait sculpte avec un art empreint d'une devenir réalité, même si, comme le dit profonde symbolique, car même au- A. Jacquier avec humour, «le cousin delà de la mort, le fer parle, traduit le d'Amérique est mort trop vite...».

A l'occasion du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération, un Les mines de groupe d'élèves du collège secondaire de Châtel-St-Denis, avec leur professeur, M. charbon de J. -C. VIAL, ont réalisé une exposition remarquable sur les mines de charbon de St- Martin. St-Martin revivent à Lors du vernissage, le vendredi 13 novembre, il y eut un exposé extrêmement l'évocation de intéressant, sur la base de diapositives, par M. HUBACHER, qui était ingénieur en chef de l'exploitation des mines dans les années 1942 à 1946. M. Hubacher, Monsieur HUBACHER a su, grâce à sa mémoire prodigieuse et à ses connaissances ingénieur des mines importantes, donner à son auditoire des précisions sur l'existence rude des mineurs de cette époque troublée. Avec une profonde sensibilité, à l'évocation de souvenirs en 1942-1946 personnels, /'/ a réussi à communiquer à chacun la flamme du passé. Il convient aussi de féliciter les élèves et leur professeur, qui, avec beaucoup de talent, de minutie et de patience, ont réussi à créer une exposition très instructive. Les anciens mineurs qui étaient présents à ce vernissage ont dû sentir battre leur cœur lors de l'évocation de ces souvenirs poignants. Une conférence a eu lieu à St-Martin, avec les anciens mineurs, au Café de la Croix- Fédérale. Texte. MPA M. J.-C. Vial, lors de l'exposition. Photo: MA 26

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Installation de la fabrique

«Produits en ciment»

Le transfert de cette fabrique, du centre de Guin à la nouvelle zone industrielle de ce village, a fait l'objet d'une manifestation très sympathique qui a réuni de nombreuses personnalités du monde politique et économique de notre canton et tout particulière¬ ment du district de la Singine. Nous avons rencontré MM. Marius Cottier, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'instruction publique; Max Jekelmann, syndic de Guin; Oswald Schuwey, président du Conseil d'administration depuis quarante-sept ans; Willy Neuhaus, préfet de la Singine; et l'abbé Joseph Bertschy, curé de ce grand village, qui procéda à la bénédiction de la fabrique. Les invités furent accueillis par MM. Bruno Böschung, directeur de «Produits en ciment»; et Norbert Schuwey, vice-président du Conseil d'administration. La visite des locaux a été suivie d'un repas à l'Hôtel de la Gare, où plusieurs personnalités ont exprimé leur satisfaction de voir se développer cette entreprise qui occupe aujourd'hui une cinquantaine d'employés.

Une nouvelle extension de la deuxième usine se réalise en 1979 avec l'installa¬ tion d'une troisième machine de pro¬ duction pour des tuyaux avec emboî¬ tement à cloche. La production entière est transférée de la place de la gare dans les nouveaux bâtiments. L'an passé, cette entreprise a construit un bâtiment qui abrite l'administration, la cantine et l'appartement du concierge. Précisons encore que le nonante pour W:eïïi : s'i4■ i1 ' cent des matériaux de façonnage, soit fï-lV * * 1 " * sable, gravier, ciment et bois sont des produits du pays. Avec la qualité de sa production et de sa fabrication, la maison «Produits en ciment», de Guin, peut envisager l'ave¬ nir avec optimisme.

G. Bourquenoud-FI L'entreprise «Produits en ciment», de Guin.

Les locaux où se fabriquent les tuyaux en ciment. Au fil des ans Lors de sa fondation en 1933, cette fabrique ne produisait que des tuyaux en ciment. La fabrication de canaux de cheminées y fut annexée en 1937. Au fil des ans, la production s'est étendue à un nombre considérable d'autres produits en ciment et en béton, tels que cônes, bordures, dalles de gazon, plaques filtrantes, etc. En 1951 débuta la fabrication de panneaux légers Iso- tex. Le transfert de l'usine «Produits en ciment» fut décidé en 1967, date à laquelle elle acheta un terrain de 35 OCX) m2 dans la nouvelle zone industrielle de Guin. En 1968, c'est l'établissement d'une usine moderne pour la fabrica¬ tion de panneaux. Six ans plus tard, la deuxième usine était construite et ins¬ tallée. Elle comprend une centrale automatique avec treize silos de gra¬ vier et deux silos de ciment, ainsi qu'un atelier. 28

Produits

en

ciment

Guin

La fabrication des panneaux Isotex.

Photos J. Mülhauser et G. Bourquenoud

L'accueil des invités devant le bâtiment administratif.

BAERISWYL SA Tél. 037/39 11 82 Couverture et ferblanterie

1716 PLANFAYON Travaux de couverture - Ferblanterie M. Bruno Böschung, directeur de l'entreprise, à droite, conduisant ses invités à la découverte de l'usine.

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Un petit garçon sonne à la grille de la En buvant, villa d'un de ses camarades. Il sur¬ saute, en voyant dans le jardin un La voix bouledogue avec d'énormes crocs, äb trois décis. vraiment une bête à faire peur. du citoyen - Entre, lui crie son copain. Une jeune danseuse a quitté sa pro¬ - Mais... le chien? vince natale pour Paris où elle a été - Vas-y. Ne te tracasse pas pour lui. mê... content engagée à l'Opéra. Sur le quai de la - Et il ne mord pas, au moins? gare de Limoges où elle attend la - Justement, c'est ce qu'on voudrait correspondance, elle se met soudain à bien savoir. On ne l'a que depuis ce esquisser quelques entrechats. matin. Que j'étais heureux, à l'âge de Une vieille dame la regarde avec sur¬ seize ans, quand mon père, chez prise puis elle s'approche de la jeune lequel je travaillais dur et ferme, fille et lui glisse à l'oreille: - C'est terrible, soupire un cannibale, je m'accordait un franc. «Voilà pour - Je vois que vous ne semblez pas bien ne peux plus manger les marins nau¬ ton samedi et ton dimanche. Ne connaître cette gare: les WC sont là- fragés qui viennent chercher refuge dépense pas tout. Economise, bas, la première porte à gauche, au dans notre île: le grand sorcier m'a mis mon fils!» bout du quai 3. au régime sans sel. Aujourd'hui, en économisant sou par sou, j'ai pu m'offrir quelques dictionnaires bien à moi. Ma pre¬ mière bicyclette, je l'ai achetée à l'âge de dix-neuf ans. La moto à vingt-deux ans et la voiture à vingt-sept ans. Pendant toute la durée de mon école de recrues, j'avais ma solde comme seul argent de poche. Avec nonante centimes par jour, il me fallait encore acheter mon dentifrice, payer le coiffeur, boire un café ou une bière, m'offrir un agrément alimentaire à la cantine. Durant les quatre mois que j'étais sous les drapeaux, je ne suis rentré que trois fois à la maison. Et par deux fois, il m'a fallu emprun¬ ter un peu d'argent à des copains pour payer mon billet de trans¬ port.

DU PASSÉ

AU PRÉSENT

A l'époque, dans la profession que j'avais choisie, je ne gagnais pas un gros salaire. Je songeais néan¬ moins au mariage. Economie, économie encore pour ne pas fonder un foyer trop endetté. J'avais déjà trente-cinq ans lors¬ que j'ai pu me payer une télévi¬ sion. Et il ne fallait pas penser à la couleur, car je n'aurais su où trouver l'argent pour nourrir ma famille et la loger. A l'heure actuelle, on réclame un vélomoteur à quinze ans. On va Le cachet pittoresque d'un café bullois. faire son service avec un millier de francs en poche. Quand il n'y en a plus, on fait appel au paternel. Dès que l'on a fêté ses vingt ans, c'est Un candidat à un jeu radiophonique - Maman, questionne un petit canni¬ la voiture payée rubis sur l'ongle n'arrivait pas à prononcer le mot jalou¬ bale, en regardant en l'air, qu'est-ce ou achetée à crédit. On se marie sie qui était la bonne réponse. que c'est que cette chose, là-haut? avant d'avoir accompli son école - Enfin, lui dit le meneur de jeu, voulant - C'est un avion, mon chéri. de recrues. On fait le tour de l'aider un peu, quel sentiment éprou¬ - Un avion? C'est quoi? l'Europe en stop. Tout a été vu. On vez-vous quand vous voyez un autre - Eh bien, c'est comme un homard, lui est blasé ou contestataire. La so¬ homme danser avec votre femme? répond sa mère. On ne peut manger ciété doit tout. On refuse de se - Heu... de la compassion. que l'intérieur! donner un peu. Et l'on s'abstient de voter. Vogue la galère: la cri¬ tique virulente est au bout du bec. Aujourd'hui n'est plus hier. C'est Devant un magasin de fourrures, une vrai. Et tant mieux. Mais je me femme, vêtue d'un petit manteau de pose quand même la question de drap élimé, se met è grelotter et à Un mari très distrait rentre chez lui, un savoir si, aujourd'hui, la jeune claquer des dents. soir. génération est plus heureuse avec - Je ne peux pas supporter plus long¬ - Ohl mon chéri, lui dit sa femme en lui tous les agréments de la vie par temps un tel spectacle, s'écrie son montrant un paquet portant la griffe rapport à nous qui n'avions rien? mari, bouleversé. d'un célèbre fourreur, toi qui adores les Et il se précipite. énigmes, devine la belle surprise que tu Le rat des champs Pour lui acheter un cornet de marrons. m'as faite pour mon anniversaire. 30

Militaire

CAMP DU LAC-NOIR Extrait de l'allocution de M. Dirk Sauer, Une maison où l'armée et la jeunesse feront administrateur-délégué de l'Alliance nationale bon ménage des mutualités chrétiennes de Belgique Lac-Noir: une région singinoise devenue station de sports d'hiver et de promenades estivales. Le peintre, le botaniste, le géologue, comme le touriste, trouvent à ce site un grand charme. Son altitude, ses forêts alpestres, sa tranquillité et son climat permettent «... Les liens qui unissent la Bel¬ d'y faire des cures d'air. Les hauteurs environnantes sont très giboyeuses; on y chasse le gique à la Suisse, plus précisé¬ ment au canton de Fribourg, sont chamois, le lièvre, la gelinotte, le coq de bruyère et la sarcelle. La contrée du Lac-Noir a probablement des réminiscences donné naissance à de nombreuses légendes. Autrefois, elle fourmillait de serpents; un de la lointaine histoire, puisque moine d'Hauterive vint les exorciser et les força à chercher refuge dans le lac. C'est dans déjà au temps de la fondation de la ce merveilleux paysage aussi que l'armée suisse a construit une caserne qui, depuis de ville de Fribourg, en 1157, des nombreuses années, accueille également des colonies de vacances belge et fribour- relations étroites existaient entre ces deux pays: la mère du fonda¬ geoise. Récemment, le camp du Lac-Noir a été remis à neuf et inauguré en présence teur n'était-elle pas en effet com¬ d'une foule de personnalités dont la liste serait trop longue à énumérer. Cette rénovation tesse de Namur, épouse de Con¬ a été réalisée par le canton de Fribourg qui a bénéficié de l'aide financière de la rad de Zähringen, dont le fils Confédération et de l'Alliance des mutualités chrétiennes de Belgique. Chacun s'est Berthold IV allait jeter les bases de réjoui d'apprendre, lors de la manifestation, qu'une économie de 500 000 francs avait pu votre belle cité? Un autre membre de cette illustre famille, Raoul, être faite sur un devis qui s'élevait à 8,1 millions. Le cinquante pour cent de ce montant frère de Conrad, était à cette est à la charge de la Confédération, alors que l'Etat de Fribourg devra verser une somme même époque évêque de la Prin¬ de 2,7 millions, laquelle est encore diminuée par la contribution de l'Alliance des cipauté de Liège. mutualités belges qui est de 1,25 million. Avec cette nouvelle construction moderne et accueillante, s'inau¬ Une brochette de personnalités civiles et militaires. gure une nouvelle époque de col¬ laboration. Une convention a été signée entre l'Alliance nationale des mutualités belges et l'Etat de Fribourg, en ce qui concerne l'uti¬ lisation des locaux du camp du Lac-Noir où des milliers de jeunes de notre pays sont venus passer des vacances. Avec les nouvelles installations et des locaux suffi¬ samment nombreux pour accueil¬ lir des colonies, il ne fait aucun doute que la jeunesse belge sera toujours ravie de revenir dans votre charmant canton de Fri¬ bourg.»

Le conseiller d'Etat Joseph Cottet, chef de la Direction militaire, passe la troupe en revue, en compagnie du cdt de corps Hans Wildbolz. Musique, chansons et allocutions C'est dans un décor hivernal que se déroula la cérémonie d'inauguration. En compagnie du cdt de corps Hans Wildbolz, chef de l'instruction de l'ar¬ mée, le conseiller d'Etat Joseph Cottet, chef de la Direction militaire, a passé la troupe en revue aux accents de la fanfare de l'Ecole de recrues de Savatan. Dans son allocution de bienvenue, M. Cottet rappela que la question du financement fut assortie d'une mise au point des conditions d'utilisation des A H \ < places de tir par l'armée. Le cdt de corps Hans Wildbolz s'exprima ensuite en allemand et précisa que 660 hecta¬ res de terrain montagneux avaient été |;i î! acquis en Singine pour des places de tir. C'est par le message de M. Dirk Sauer, administrateur-délégué de l'Alliance nationale des mutualités chrétiennes de Belgique, que prit fin cette partie officielle agrémentée par les belles chansons qu'interpréta le chœur d'enfants de Bossonnens. (Texte et photos G. Bd) 31

Das Nebeneinander von Militär, Tou¬ tungen gegenüberstanden. Dabei ist zu Ansprache anlässlich der Einweihung des rismus und Alpwirtschaft am Schwarz¬ berücksichtigen, dass die militärischen Camps Schwarzsee see stellt eine gute Massnahme und Belegungen vor allem ausserhalb der zumutbare Lösung dar. Die Armee ist Saison stattfinden, was ihnen eine be¬ auf die Benützung der Uebungs- und sondere wirtschaftliche Aktraktivität Schiessplätze im Schwarzseegebiet verleiht. Es ist naheliegend, dass alle, auch in Zukunft angewiesen. die an der Finanzierung des Umbaues beteiligt sind, darnach trachten müs¬ Der Einladung zur Einweihung des neu¬ Ich gebe meiner Hoffnung Ausdruck, Einiges werden wir, in Zusammenar¬ sen, die Kosten pro Belegungstag durch gestalteten Camps am Schwarzsee bin dass auch in den kommenden Jahren beit mit den zivilen Behörden, noch eine möglichst gute Auslastung der ich mit besonderer Freude und Genug¬ die Probleme mit gleicher Weitsicht verbessern können, vor allem inbezug Unterkünfte im Rahmen zu halten. tuung gefolgt, nicht nur weil der Bund und im Blick auf das Ganze gelöst auf die Koordination zwischen Touris¬ an diesem Bau in erheblichem Masse werden können. Zu diesem Ganzen mus und Militär. Wir verfügen über Abgesehen von diesen Ueberlegungen engagiert ist, sondern weil ich die Gele¬ gehört auch die wirtschaftliche Seite gute Erfahrungen aus andern Teilen des um die politischen und wirtschaftlichen genheit benützen möchte, die Bedeu¬ der militärischen Präsenz im Schwarz¬ Landes mit gleichen Voraussetzungen. Aspekte der militärischen Präsenz am tung des Schwarzsee-Gebietes samt see-Gebiet. Ich darf mir die Feststel¬ Es geht dabei in erster Linie um eine Schwarzsee, freuen wir uns darüber, der neuen Unterkunft für die Ausbil¬ lungerlauben, dass die Armee wesent¬ bessere Information über die militäri¬ dass eine zweckmässige Unterkunft dung unserer Armee darzulegen und zu lich zur wirtschaftlichen Entwicklung sche Benützung und um eine vertiefte geschaffen wurde und dass das Lager unterstreichen. der Region beigetragen hat und noch Zusammenarbeit zwischen Truppe und am Schwarzsee in neuem Glanz ers¬ beiträgt. Andererseits hat die land¬ zivilen Stellen. tanden ist. Diese Bedeutung kommt dadurch zum schaftliche Schönheit des Gebietes und Die Erhaltung der militärischen Fre¬ Ich danke allen, die sich für das Zustan¬ Ausdruck, dass im Laufe der Jahre auch seine alpwirtschaftliche Bedeu¬ quenz im Schwarzseegebiet ist Vor¬ Zehntausende unserer Wehrmänner in dekommen dieses Neubaues einsetz¬ tung durch die Beanspruchung als mili¬ aussetzung der Mitfinanzierung durch ten und an der Ausführung beteiligt irgend einem Teil dieser landschaftlich tärisches Schiessgebiet keine schwer¬ das EMD. Aufwand und Ertrag konnten reizvollen Gegend ihre militärische waren, und beglückwünsche Sie zum wiegenden Einbussen erlitten. Beweis im Vertrag in ein Gleichgewicht ge¬ gelungenen Werk. Herzlichen Dank Schiessausbildung erlebt haben. Für dafür ist die Tatsache, dass sich die bracht werden, und es liegt im allseiti¬ Rekrutenschulen und Wiederholungs¬ den Behörden, die sich immer wieder Region einer gewaltigen touristischen gen Interesse, dass dieses erhalten für das Nebeneinander von Tourismus, kurse ist der Schwarzsee seit Genera¬ Entwicklung erfreut und dass die vom bleibt. Die bisherigen Belegungszahlen tionen ein Begriff. Alpwirtschaft und Armee in diesem EMD als Schiessund Uebungsplatz er¬ des Lagers Schwarzsee sind respekta¬ Gebiet einsetzen. Das Gelände bietet gute Voraussetzung¬ worbenen Alpgebiete begehrte und in bel. In den Jahren vor dem Umbau en für eine zweckmässige Ausbildung jüngster Zeit sogar umstrittene Pacht¬ wurden durchschnittlich 50 000 militä¬ Cdt de corps Hans Wildbolz, im scharfen Schuss vor allem mit In¬ objekte für die alpwirtschaftliche Be¬ rische Belegungs tage pro Jahr gezählt, chef de l'instruction fanteriewaffen, nicht zuletzt deshalb wirtschaftung darstellen. denen rund 40 000 zivile Uebernach- de l'armée suisse wurde für einen grossen Teil des Ge¬ bietes ein Hilfsschiessplatzvertrag ab¬ geschlossen, dessen Erneuerung ja in den nächsten Jahren zur Diskussion stehen wird. Zudem hat das EMD die Geissalp und die Kaisereggalp im Halte von rund 660 Hektaren vor einigen Jahren zu Eigentum erworben. Diese Gebiete (insbesondere die Geissalp) werden mit dem Bau der Erschlies- sungsstrasse, der im nächsten Frühjahr an die Hand genommen wird, eine noch grössere militärische Bedeutung erhal¬ ten. Ihnen und uns ist die harte Ausein¬ andersetzung um die Benützung dieser Plätze vor 3 Jahren noch in Erinnerung. Dank des Einvernehmens und des Ge¬ schicks der Verhandlungspartner, aber auch dank weitsichtiger Behörden ist schlussendlich eine Lösung zustande gekommen, der alle Beteiligten zustim¬ men können.

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DITES 33...

C'est le pouls du Comptoir de Payerne

Payerne est une ville qui est demeurée à la taille de l'homme, une grande et belle commune de quelque 7000 habitants, dont presque le cinquante pour cent sont des Fribourgeois, une petite capitale économique de la Broyé vaudoise et fribourgeoise qui entend jouer un rôle sur le plan du tourisme, de l'animation culturelle et spirituelle, mais également une cité où l'accueil est aussi chaleureux que son vin qui sent bon le Lavaux et ne décevant jamais. Un cortège en musique.

Un message fraternel est doué d'imagination. Dans ce beau canton de Berne, on y découvre le Jura La journée officielle a vu la participa¬ où les demeures ont conservé leur tion de plus de 120 personnalités et cachet ancestral, où les vieux toits invités, qui furent accueillis autour d'un coiffent à la fois le passé et le présent. apéritif offert par le canton de Berne. Une région qui vit son évolution indus¬ Au cours du banquet servi dans la salle trielle et touristique». Et de conclure du complexe scolaire, se déroula une son allocution par ces mots: «Avec la partie oratoire présidée par M. René présence du Jura bernois à notre mani¬ Kung, administrateur communal. festation économique, nous allons en¬ Pour M. Achille Meyer, syndic de semble rechercher la lumière et le Payerne, le Comptoir de cette ville est bonheur». non seulement un pont entre deux M. Henri-Louis Favre, conseiller d'Etat pays, mais une liaison et une commu¬ bernois, a exprimé sa joie et sa satis¬ nication entre les habitants de deux faction d'être associé à une si belle cantons. manifestation du Pays de Vaud. Il fit M. Emmanuel Musy, le distingué prési¬ part de sa gratitude aux organisateurs dent du comité d'organisation du d'avoir choisi le canton de Berne Comptoir, s'exprima en ces termes: comme hôte d'honneur du Comptoir «Comme tout être humain, le Bernois 81. Un groupe costumé du Jura bernois.

M. Emmanuel Musy, président du comité d'organisation du Comptoir de Payerne, prononce une allocution d'amitié entre Vaudet Berne. Jura bernois: hôte d'honneur Le Comptoir de Payerne, édition 81, le trente-troisième du nom, a durant une dizaine de jours connu la grande ani¬ mation. Toute l'économie de la cité de la reine Berthe y était représentée: l'industrie, l'artisanat, l'agriculture, le commerce, le tourisme, et que sais-je encore? Il est de tradition que chaque année un canton suisse soit invité comme hôte d'honneur. Pour celui que nous venons de vivre, les organisa¬ teurs avaient choisi le canton de Berne, lequel a délégué les trois districts jurassiens: Courtelary, Moutier et La Neuveville. Il s'est présenté au Comp¬ toir de Payerne avec le slogan: «Jura bernois - Nouvelles dimensions». Ce fut des retrouvailles très sympathiques entre la population de cette région bernoise et celle du Pays de Vaud dont des liens d'amitié existent déjà depuis le XlVe siècle. Des rencontres qui ont permis de mieux se connaître entre Bernois et Vaudois. 34

Pay/ de Vciud

Regard sur le Comptoir Pour M. Marcel Blanc, conseiller d'Etat vaudois, le Comptoir de Payerne, com¬ paré à celui de Lausanne, est ce que de Payerne trois décis sont au litre. Il joue cepen¬ dant un rôle important dans l'écono¬ mie de la Broyé vaudoise. M. Georges Thévoz, conseiller natio¬ nal, a, au nom du Gouvernement o suisse, rendu hommage aux anima¬ teurs de ce rendez-vous automnal en précisant que les Vaudois sont des gens dont le caractère convient agréa¬ blement aux habitants du Jura bernois. Leurs économies respectives ont d'ail¬ leurs un trait commun qui ne peut être solide qu'avec la volonté constante de ses composantes. En sa qualité de président de la Fédéra¬ tion des communes du Jura bernois, M. Roland Graf a dit toute la fierté des Le sourire féminin et politique était Ces dames portant le costume vaudois se sont distinguées par leur accueil, leur districts de Courtelary, Moutier et La aussi présent à cette manifestation gentillesse et un service soigné. Neuveville d'être les invités de ce économique. Comptoir. Il ajouta: «Nous sommes de langue française, nous faisons partie de la Suisse romande, nous sommes Bernois, donc fidèles à nos habitudes. Acceptez-nous tels que nous som¬ mes». Un cortège dans les rues de Payerne conduisit ensuite les invités à la halle du Comptoir déjà envahie par une foule de visiteurs. En parcourant cette expo¬ sition, ils ont pu apprécier l'effort accompli par les exposants dans la présentation de leurs produits. Quelques personnalités prises sur le vif On cause, on cause... Amitié entre Vaud et Fribourg. lors de l'apéritif. (Texte et photos G. Bourquenoud-FI) Un ensemble costumé bernois chante pour les Payernois. Majorettes de Payerne et fanfare de St-Aubin.

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In memoriam

Hommage prononcé par le L'armée, aujourd'hui plus que jamais, est l'illustration de la volonté de défense de notre peuple. Elle se sent intimement liée aux familles et aux populations citadines, divisionnaire Henri Butty, rurales et montagnardes, dont elle est l'émanation. lors de la cérémonie in memoriam, C'est ainsi que IN MEMORIAM devient l'occasion de rendre un ultime hommage à tous ceux qui ont servi notre patrie, que ce soit sous les armes ou dans leur milieu à Bulle professionnel et familial. Les temps modernes se caractérisent de plus en plus par une menace qui plane sur toutes les couches de la population. Dans la préface de son ouvrage «Précis de l'art de la guerre», le général Jomini écrivait cette phrase: «Pour obtenir la victoire, il faut avant tout avoir la volonté de Cela a pour conséquence d'exiger de chacun un engagement et une volonté de se battre... La guerre n'est pas une science, mais un drame passionné». défense totale si nous voulons faire respecter et conserver nos libertés; cela demande aussi une volonté d'ouverture aux problèmes de la Suisse et du monde. Cette citation de notre illustre compatriote, qui passait pourtant pour un technocrate, n'est-elle pas tout indiquée au début de cette journée consacrée au Il est donc de mon devoir d'associer à l'hommage rendu aux soldats décédés en souvenir? service commandé toutes les personnes qui, durant cette année, ont trouvé la mort en accomplissant leurs tâches publiques et privées au plus près de leur conscience De quelle volonté, de quelle passion ont-ils dû aimer leur patrie, les soldats et les et notre armée n'a pas été épargnée par la dure fatalité durant ces derniers mois. hommes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour elle. Qu'il me soit permis enfin d'adresser un message de sympathie à tous ceux qui, en C'est pourquoi, en cette année d'anniversaire, vous me permettrez de revenir en accomplissant leur devoir, ont été atteints dans leur santé, de leur dire que leur foi quelques mots sur la signification profonde de cette cérémonie IN MEMORIAM et et leur esprit de sacrifice sont pour nous un exemple, mais aussi une obligation de d'essayer de la confronter avec notre temps. contribuer dans toute la mesure de nos forces à alléger leurs souffrances physiques Dans une époque où l'on a de plus en plus de peine à sacrifier une partie de sa liberté et morales. individuelle au profit de la communauté, serait-il dépassé le fait de manifester publiquement son attachement au pays et à ses valeurs immuables? Serait-il dépassé le fait de rendre un hommage solennel à la mémoire de tous ceux qui ont œuvré à la conservation de notre patrimoine national? Une journée comme celle-ci, réunissant autorités, sociétés militaires et population n'est pas un anachronisme; elle me paraît au contraire bien salutaire, parce qu'elle nous oblige à faire un examen, un retour sur nous-mêmes. Elle nous oblige à nous demander si une vie trop facile, si une longue ère de paix et de neutralité, si les soucis du moment qui sont pour la plupart d'ordre matériel, ne sont pas en train d'altérer la conscience même de nos obligations envers le pays. Le but de cette commémoration n'est-il pas de nous faire reprendre conscience de ces vérités premières. A savoir: Que nulle génération n'a le droit de disposer de sa patrie, de ses institutions, de son patrimoine comme si nous, Suisses d'aujourd'hui, étions seuls, sans aînés ni descendants. A savoir également: Que le neutralisme d'idée et d'action est frère de la servitude et qu'il ne peut en Une image de cette cérémonie. occident qu'ouvrir la porte à l'aventure. Le pays ne forme-t-il pas un vaste ensemble historique où les morts sont plus nombreux que les vivants et où, par-delà les générations présentes, s'étendent à Au seuil d'une nuit glaciale de novembre 1812, en face des ponts détruits de la l'infini les générations futures. Bérésina qui les coupaient de la Grande Armée, le premier régiment des Suisses trouvait la force d'adresser au pays un dernier chant d'adieu «Bientôt ce sera la fin La reconnaissance est la marque des peuples civilisés et des hommes croyants. du voyage, la patrie, l'espoir». Est-il donc encore besoin de dire combien est nécessaire cette seule et unique journée dédiée au souvenir et à la mémoire de ces hommes qui simplement et sans Camarades trop tôt disparus, c'est la mort qui marqué la fin de votre voyage grand fracas ont accompli leur devoir de citoyens et de soldats pour assurer notre terrestre, mais par votre sacrifice vous nous avez légué une belle et grande patrie et indépendance et notre prospérité. l'espoir dont vous rêviez. La tradition veut qu'à cette occasion la parole soit donnée à un représentant de C'est pour cette raison que vous avez et aurez toujours droit à notre reconnais¬ l'armée; ce n'est pas l'effet du hasard car, si le sentiment de fidélité est chose sance. courante dans la vie quotidienne, il a pour le soldat un sens exceptionnel et unique Je terminerai en vous demandant de faire vôtre cette pensée de notre illustre -en son genre. C'est la fidélité qui va jusqu'au sacrifice suprême. Il existe peu d'autre compatriote Alexandre Vinet: corps constitué qui ait une telle exigence inscrite dans son statut fondamental. C'est pourquoi l'armée reste et restera longtemps encore le moyen principal, le «Quand bien même toutes les souffrances seraient dans la liberté et toutes les dernier peut-être, pour maintenir l'intégrité du sol et la légalité, celui qu'on joies dans la servitude, je préférerais encore la liberté à la servitude, car la liberté actionnera si les autres devaient échouer. c'est la vie et la servitude c'est la mort.»

LE RUISSEAU POESIE Comme eux t'ont déserté Petit ruisseau Tu est seule, semblable à ces Tu es né dans une grande prairie RÉFUGIÉ chiens sans collier Au début tes eaux désaltéraient A qui l'on donne des coups de pied les badauds La lumière du temps présent SOLITUDE Une petite pomme ratatinée Puis un jour la rivière Te tend la main Que plus personne ne veut cro¬ Dans son ventre te porta fière Au creux du monde tu as eu froid Esprit blessé quer Et déjà au loin le beau lac s'impa¬ Au creux de mes bras réchauffe- Ta vieillesse de toi s'est emparée Les jours s'enfuient et tu ne peux tientait toi Tes mains dorment au fond du les rattraper Car sur toi ses bateaux vogue¬ Tu trouveras l'étoile qui te guide¬ châle blanc Ton corps te fait mal, ton cœur te raient ras Où sont tes enfants? fait mal Mais désormais un autre paradis Petit ami de là-bas. Tes jambes qui si souvent les ont Sans bruit, tu vas mourir dans la Qu'on nomme mer t'attendait amusés solitude infernale. Emue de te prendre pour fils. D.A. GREMAUD MARTI & Cie SA

SCHIFFENEN SA

IL Y A 50 ANS Son but était l'entretien et le revêtement des chaussées. Le 6 juin 1931, M. Hans MARTI, ingénieur et entrepreneur C'était l'époque où l'on commençait à goudronner les à Neuchâtel, M. Giacomo CAPRA, chef de chantier à routes de notre canton et cette implantation semble Morat, MM. Alfred GREMAUD et Alfred TACCHINI, avoir été fort judicieuse. La même année, ces personnes propriétaires d'une entreprise fribourgeoise de maçon¬ créaient la Société Sables & Graviers Schiffenen S.A. nerie et béton armé, unissaient leurs connaissances et Poursuivant un constant développement, l'entreprise leurs capacités et fondaient l'entreprise GREMAUD, GREMAUD, MARTI & CIE est transformée, le 8 février MARTI & CIE. 1938, en Société Anonyme.

1962: UN TOURNANT

Dés le début des années 1960, pour succéder aux fondateurs, une nouvelle équipe de dirigeants prenaient en main la destinée des deux entreprises. Le Conseil d'administration comprend M. Herbert MARTI, président, M. Jean-Claude GOELDLIN et M. Paul DREYER. Puis, M. Gilles HENCHOZ est nommé directeur technique. Il est à relever que la famille GOELDLIN, successeur du fondateur M. Alfred GREMAUD, a pris une part active dans la société depuis de nombreuses années, en particulier M. Jean-Claude GOELDLIN, administrateur et directeur commercial, qui y travaille depuis 27 ans.

UN BUT ATTEINT

GREMAUD, MARTI & CIE SA procure du travail à une centaine de personnes et a réussi à se faire une place de choix dans les entreprises de génie civil et de constructions de routes de notre, canton grâce à la qualité de son travail. Et si la lutte est encore âpre dans ce domaine, cette entreprise bien fribourgeoise n'en poursuit pas moins son petit bonhomme de chemin. Il faut dire qu'elle a su, tout au long de son existence, faire confiance à l'homme, moderniser son parc de machines, s'adapter aux techniques L'équipe dirigeante actuelle. nouvelles et demeurer constamment compétitive. Ça aussi c'est un De gauche à droite: les administrateurs MM. Jean-Claude Goeldlin, exploit qui mérite d'être relevé. Paul Dreyer et Herbert Marti, ainsi que M. Gilles Henchoz, directeur. Photo Ch. Blatt

Une équipe au travail pour la pose de revêtement bitumineux. J 37

SOIRÉE OFFICIELLE

DU 500e ANNIVERSAIRE

Le Jubilé a été célébré der¬ nièrement à Posieux. Le personnel, ainsi que plu¬ sieurs personnalités et in¬ vités y prenaient part. M. Gilles HENCHOZ, direc¬ teur, après avoir salué les participants à cette mani¬ festation, releva dans son discours l'importance de la moyenne entreprise qui permet d'assurer la cohé¬ sion et le progrès de l'os¬ sature économique canto¬ nale. Les fidèles collaborateurs ayant entre 15 et 35 années de service, accompagnés des dirigeants.

Président du Conseil d'administration, M. Herbert MARTI, a quant à lui retracé l'histoire des sociétés GREMAUD, MARTI & CIE SA et Sables & Graviers SCHIFFENEN SA. Cette dernière axe son développement sur la produc¬ tion de graviers. Ses premières installations disparues dans le lac de Schiffenen, elle s'associe avec une autre entreprise de Fribourg pour créer une exploitation moderne de gravière à La Tuffière, qui devient la plus importante du canton. M. MARTI se plut à remercier les autorités d'avoir confié d'importants travaux à GREMAUD, MARTI &■ CIE SA durant ces 50 années. Il tient à relever tout spécialement que cette confiance et ce succès sont dus à l'ensemble du personnel. Le conseiller d'Etat, M. Pierre DREYER, chef du Département de l'intérieur, s'exprima au nom des autorités cantonales en rappelant ses liens profonds avec le milieu de la construction. Il se montra confiant dans l'avenir de GREMAUD, MARTI & CIE SA, car il connaît bien «son sens de la mesure». Un moment sympathique, les retrouvailles lors de l'apéritif.

MOMENT SYMPATHIQUE

Après la partie officielle, les collaborateurs saisonniers qui avaient formé deux chorales, un groupe italien et un groupe portugais, ont pris le relais. Ce concert inattendu leur avait demandé plusieurs mois de préparation. A l'occasion de ce jubilé, vingt collaborateurs fidèles ayant entre 15 et 35 années de service ont été récompensés. Parmi eux figuraient quatre frères totalisant... 111 ans d'activité dans l'entreprise. Le Conseil d'administration a en outre nommé M. Jean-Daniel POINTET, fondé de pouvoirs, et M. Jean-Jacques QUIQUE- REZ, mandataire commercial. En souvenir de ce jubilé, l'entreprise a édité une plaquette richement illustrée, dont la couverture est due au peintre FERRUCIO GAROPESANI.

Un cinquantenaire pas comme les autres: pour l'occasion et à leur initiative, les ouvriers saisonniers avaient organisé deux chorales (italienne et portugaise). Ici, le groupe des Italiens. Photo Ch. Blatt 38

Nous nous inclinons respectueusement devent le beau et grand souvenir que laisse celui ou celle qui vous a quitté. La seule consolation que vous puissiez wmmmMw trouver est la pensée de l'infini bonheur dont jouit à présent votre cher parent. Pour nous permettre de lui rendre l'hommage qu'il mérite, nous sollicitons de la part de chaque famille concernée, une documentation suffisante ou un texte mw< déjà rédigé, ce qui nous évitera de commettre une éventuelle erreur. Que chaque famille frappée par un deuil veuille bien accepter l'expression de notre sympathie et la profonde affection qui veut comprendre et partager. &mwwmwm Fribourg-lllustré

Vincent Yerly Jean Fontaine AUMONT ROMONT Maréchal-ferrant durant trente ans, il abandonna ce métier pour devenir agri¬ Homme simple, travailleur, toujours gai, culteur. Vincent Yerly était un homme il a commencé à gagner son pain à l'âge sur qui tout le monde pouvait compter. de 9 ans dans l'agriculture. Ayant été Chacun appréciait sa jovialité et sa victime de graves accidents, il fut con¬ courtoisie. Avec son épouse Alice, il traint de faire le colporteur jusqu'en éleva une belle famille de dix enfants, 1960. Souffrant d'une maladie incura¬ dont trois sont décédés en bas âge. ble, Jean Fontaine a été ravi aux siens à Jusqu'au moment de rendre le dernier l'âge de 78 ans. Jusqu'à ses derniers soupir, à l'âge de 77 ans, il fut entouré instants, il fut entouré de tendresse par d'affection par sa femme, ses enfants, sa femme avec laquelle il était uni depuis sa petite-fille et ses amis. quarante-cinq ans. Marie Millasson BULLE Le couple Millasson, qui vécut une union Christian Chobaz Léon Krattinger de 56 ans, passait la majeure partie de PAYERNE CHAVANNES-SOUS-ORSONNENS ses loisirs dans la nature à la recherche On mesure l'immense désarroi dans de champignons ou de quelque essence lequel se trouve sa famille, la peine Epoux, papa, grand-papa et arrière- rare. C'était une couple pittoresque du profonde qui l'atteint si brutalement. *! grand-papa choyé par sa femme et ses chef-lieu gruérien. Par ses qualités de Nous savons bien que la consolation fg* sept enfants, Léon Krattinger eut la simplicité, Marie Millasson, qui était humaine peut paraître vaine à l'heure douleur de perdre son épouse alors qu'il veuve depuis plus de deux ans, avait d'un si cruel arrachement et que seule la n'avait que 36 ans. C'est avec beaucoup quelque chose d'une grande dame. La foi peut constituer un secours. L'image de courage qu'il a continué sa vie. Il ai¬ veille de sa mort, à l'âge de 81 ans, elle qu'il reste de Christian Chobaz, qui a été mait se promener en forêt, surtout à la s'était encore rendue dans un chalet, car ravi à sa famille â l'âge de 25 ans. est saison des champignons. C'est après la montagne était toute sa vie. Elle fut alliée à un visage aux yeux étonnants, avoir supporté une douloureuse maladie une maman adorable pour ses deux ouverts sur la vie. Mais le destin en a qu'il s'est endormi paisiblement â l'âge enfants qui ne l'oublieront pas. décidé autrement. de 82 ans. Que son Eternité soit douce.

Julia Charrière Robert Emonet GRENILLES LAUSANNE

Née Menoud, Julia Charrière a été brus¬ Connu pour être un homme travailleur, quement enlevée â l'affection des siens gai et serviable, Roby était aimé par tout â l'âge de 59 ans. La grande bonté de son entourage. Maçon de métier, il fut son cœur, sa gentillesse envers les plus accidenté il y a plusieurs années et ne petits lui conciliaient l'estime et la consi¬ put se remettre totalement. Il a été dération de tous. Sa disparition a plongé enlevé aux siens è l'âge de 51 ans, après toute sa famille dans une profonde avoir supporté courageusement de douleur. grandes souffrances.

MONUMENTS FUNÉRAIRES Jules Sallin • Prix étudiés grâce à notre VILLAZ-ST-PIERRE importation directe des car¬ Enlevé è l'affection de sa famille et de rières suisses et étrangères ses employés è l'âge de 69 ans, Jules Sallin laisse le souvenir d'un homme de ï|.. • Propre bureau d'études cœur, d'une bonté inlassable, d'une ^ Hi-. , générosité continuellement active. Cou¬ Devis sans engagement rageux dans les épreuves qu'il dut subir, .V»*fc il sut mener son entreprise avec clair¬ voyance et lui insuffla une vitalité ré¬ jouissante. Musicien, chanteur d'église, R. Grand & Fils il fut président de paroisse 20 ans du¬ rant; toujours dévoué, il était désinté¬ Bulle Fribourg ressé et chacun louait son caractère 1 ^ 029/2 73 22 037/26 31 80 ouvert, franc. Père de famille et époux affectionné, il ne laisse que des regrets 'ï et son exemple restera une incarnation de l'homme de foi et de cœur. Anna Hensler René Hertling FRIBOURG FRIBOURG

Fille d'un brasseur, elle avait épousé Installateur de profession, René Hertling M. Lucien Hensler, garagiste à la rue était un homme de confiance, courtois, Grimoux. Pleine de vie et d'entrain, droit, aimé et respecté. La population de jouissant d'une excellente santé, elle Fribourg appréciait ses qualités profes¬ pratiquait deux «sports» favoris, la sionnelles et son entregent. Il eut la joie mycologie et les lotos. Cette maman, d'élever trois enfants et d'être sept fois qui avait un cœur d'or pour son fils qui grand-père. Il était âgé de 76 ans vivait avec elle, s'en est allée au bel âge lorsqu'il a été ravi aux siens. Sa dispari¬ de 86 ans. Pour son entourage, elle était tion est une épreuve pénible pour sa une femme exemplaire. femme qu'il chérissait. Bertha Kaeser BULLE Avec Léon Kaeser qu'elle épousa en 1933, la défunte exploita un commerce de primeurs à Bulle. Le couple sut s'attirer une clientèle fidèle par sa ser¬ viabilité qui faisait merveille. Bertha Kae¬ ser aimait jouer aux cartes avec une amie, avec laquelle elle se trouvait Armand Purro Rosa Haymoz lorsqu'elle fut frappée d'un malaise car¬ FRIBOURG FRIBOURG diaque. Lorsqu'on lui porta secours, la mort avait déjà fait son œuvre. Elle était Connue dans les milieux de l'hôtellerie âgée de 76 ans. Bertha Kaeser laisse le de la ville, Rosa Haymoz travailla pen¬ souvenir d'une personne douce, dont le Après son apprentissage de carrossier à dant plus de trente ans dans l'ancien caractère marquant fut la simplicité et la la carrosserie Baeriswyl à Marly, Ar¬ «Hôtel Suisse» pour terminer à la ca¬ modestie. mand Purro travailla chez Sateg à Fri- serne de la Poya. Pour ses quatre en¬ bourg, où il était très estimé par ses fants, elle fut une maman pleine de employeurs et collègues de travail. bonté et de gentillesse. Son amour pour Membre actif du FC Le Mouret, chacun les siens était remarquable. Elle s'en est appréciait son caractère jovial. Un acci¬ allée à l'âge de 80 ans, après avoir dent de la circulation l'a ravi aux siens supporté durant deux ans une longue et alors qu'il n'avait que 21 ans. cruelle maladie.

Irma Sottas Robert Schaller Jean-Marie Gremion FERPICLOZ ENNEY FRIBOURG Epouse et mère exemplaire, grand-ma- Armailli durant trente-cinq ans, c'est man attentionnée, Irma Sottas était A l'aube de ses 70 ans, Robert Schaller a avec fierté qu'il portait son bedzon. appréciée de toute la population pour quitté brusquement ses proches. Ro- Pendant neuf ans, Jean-Marie Gremion ses qualités de cœur. Douée d'un sens mont était sa ville natale. Dès 1944, fut le sympathique président des Barbus profond des responsabilités, elle était Fribourg a été son lieu de labeur. Re¬ de la Gruyère. Membre d'honneur des capable de dominer objectivement tou¬ *Jk, traité prématurément, il s'occupait des Armaillis de la Haute-Gruyère, toute la tes les situations. Ménagère accomplie, pensionnés CFF en tant que caissier. Il population de l'Intyamon appréciait son elle savait apporter la joie autour d'elle, était en outre secrétaire de la société franc-parler, sa droiture, son honnêteté tout particulièrement dans son foyer qui coopérative immobilière «La Frater¬ et sa serviabilité. Ce bon papa de quatre compte cinq enfants. Ravie aux siens nelle». Il laisse le souvenir d'un homme fils et brave époux s'est éteint è l'âge de alors qu'elle n'avait que 57 ans, elle du rail, d'un très bon époux et père de 81 ans. Avec Jean-Marie Gremion, c'est laisse l'image d'une âme élevée et géné¬ famille. un peu de la Gruyère qui s'en va. reuse.

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