Rapport Annuel De La Commission Générale De Terminologie Et De
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Rapport annuel 2014 de la Commission Délégation générale à la langue française et aux langues de France générale de terminologie et de néologie Premier ministre 20151 Premier ministre Ministère de la Culture et de la Communication Rapport annuel 2014 de la Commission Délégation générale à la langue française et aux langues de France générale de terminologie et de néologie 2015 Sommaire 7 Introduction 9 I – La Commission générale de terminologie et de néologie 9 A – Les méthodes de travail et la procédure d’examen Les méthodes de travail La procédure d’examen 12 B – Les travaux 13 C – La publication au Journal officiel et la diffusion des travaux Le Journal officiel Les autres moyens de diffusion 15 II – Le rôle de l’Académie française 15 A – La participation aux travaux des commissions spécialisées 15 B – La participation aux travaux de la Commission générale 15 C – L’approbation des termes 17 III – Les commissions spécialisées de terminologie et de néologie dans les différents ministères 17 A – La situation dans les ministères 18 B – Les travaux des commissions spécialisées Orientations et méthodes L’organisation des commissions La production de listes terminologiques La diffusion des termes nouveaux 24 IV – Le rôle de la délégation générale et des partenaires du dispositif 24 A – L’action de la délégation générale à la langue française et aux langues de France Les moyens La coordination du dispositif Publication, diffusion et promotion 5 32 B – Les partenaires du dispositif L’Académie des sciences Les organismes des autres pays francophones Les laboratoires universitaires de terminologie L’Association française de normalisation (AFNOR) 35 Conclusion 36 Annexes 2014 I A – Le dispositif I A.1 – Décret n° 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l’enrichissement de la langue française III A.2 – Liste des membres de la Commission générale de terminologie et de néologie au 31 décembre 2014 IV A.3 – Les commissions spécialisées de terminologie et de néologie au 31 décembre 2014 VI A.4 – Circulaire du Premier ministre du 25 avril 2013 VIII A.5 – La procédure IX B – Les travaux IX B.1 – Calendrier général au 31 décembre 2014 XX B.2 – Calendrier des réunions 2014 XXI B.3 – Publications 2014 (extraits du Journal officiel) : XXI vocabulaire de l’audiovisuel (JO du 11 février) XXII vocabulaire de l’édition et de la presse (JO du 23 mars) XXIII vocabulaire du pétrole et du gaz (JO du 3 avril) XXX vocabulaire de l’éducation et de l’enseignement supérieur (JO du 16 avril) XXXIII vocabulaire des matériaux, technologie du verre (JO du 25 avril) XXXVIII vocabulaire de l’informatique et du droit (JO du 3 mai) XXXIX vocabulaire de l’audiovisuel (JO du 16 mai) XL vocabulaire de l’automobile (JO du 20 mai) XLV vocabulaire de l’économie et des finances (JO du 5 juin) L vocabulaire des sciences et techniques spatiales (JO du 6 juin) LIX vocabulaire Tous domaines (JO du 5 août) LX vocabulaire des sports (JO du 20 août) LXVI vocabulaire de l’informatique (JO du 22 août) LXVII vocabulaire du droit et des sciences humaines (JO du 16 septembre) LXVIII vocabulaire de la biologie (JO du 16 septembre) LXXV vocabulaire de l’informatique et de l’internet (JO du 16 septembre) LXXIX C – La diffusion LXXIX C.1 – Publications relatives à l’enrichissement de la langue française – Catalogue 2014 LXXXI C.2 – Publications relatives à l’enrichissement de la langue française – Diffusion 2014 6 Introduction Établi par la Commission générale de terminologie et de néologie, ce rapport présente, pour l’année 2014, le bilan des activités du dispositif d’enrichissement de la langue française instauré par le décret n° 96-602 du 3 juillet 1996*. Le dispositif interministériel et interinstitutionnel est l’un des instruments principaux d’une politique linguistique qui vise à garantir l’emploi du français dans les diverses circonstances de la vie citoyenne. En définissant et en désignant en français les notions et réalités nouvelles qui n’ont pas encore d’appellation dans notre langue, il permet de rendre accessibles les savoirs dans une langue comprise par l’ensemble de nos concitoyens et partagée par près de 300 millions de locuteurs dans le monde. À la tête du dispositif, la Commission générale a pour mission principale de mettre à la disposition des services de l’État comme des acteurs économiques un vocabulaire français adapté aux besoins d’une communication claire et cohérente avec les citoyens ; au-delà, de sensibiliser un large public à l’importance de disposer d’un vocabulaire français dans les domaines spécialisés de la science et de la technique, et d’en user afin de pré- server la fonctionnalité de notre langue, tout en donnant au français toutes ses chances de figurer parmi les grandes langues de la mondialisation, dans les échanges économiques et culturels, et dans les débats au sein des institutions internationales. En août 2014, Jacques Attali a rappelé les missions et enjeux de ce dispositif dans son rapport La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable, remis au Président de la République, en particulier dans la Proposition no 30 : « Développer les initiatives de recherche et développement communes entre pays francophones européens et pays francophones en développement et mettre en place un système de brevetage commun » : « Créer une véritable communauté scientifique francophone : - Maintenir l’enseignement des sciences en français, […] - Diffuser la littérature scientifique en français, […] - Revaloriser le dispositif existant de création de nouvelles terminologies : pour qu’une langue demeure vivante et soit en mesure d’exprimer le monde moderne dans toute sa diversité et sa complexité, la création de termes nouveaux est un impératif, particulièrement dans le domaine du vocabulaire scientifique spécialisé. Il faut que le français demeure « en état d’exercice ». Avec l’accélération des progrès technologiques et scientifiques, le nombre des innovations de toute sorte ne cesse de s’accroître, qu’il faut pouvoir comprendre et nommer. Il serait paradoxal qu’un espace économique francophone se construise progressivement autour d’échanges qui ne s’effectueraient qu’en anglais, faute de mots pour désigner ces réalités. Une terminologie en français est indispensable à la construction de cet espace. Le dispositif d’enrichissement de la langue française mis en place par le décret du 3 juillet 1996 auprès du Premier ministre pourrait être mis en relation avec les autres initiatives francophones actives en matière de terminologie (notamment québécoises). Plus de visibilité à ce dispositif pourrait être donnée (dictionnaires terminologiques à donner aux écoles, inciter les journalistes à adopter les mots en français...). ». La Commission générale doit donc relever un défi permanent : produire efficacement la terminologie de référence qui fait défaut en français et veiller à ce qu’en soient assurées la diffusion et la promotion dans les cercles les plus vastes et les plus nombreux possibles. La Commission générale, dont le fonctionnement est pris en charge par la délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), responsable de l’animation et de la coordination du dispositif, fonde prioritairement ses travaux sur les contributions de commissions spécialisées de terminologie et de néo- logie installées dans les départements ministériels, et sur une concertation permanente avec, en premier lieu, l’Académie française, et, à des degrés divers, plusieurs partenaires institutionnels, dont l’Association française de normalisation (Afnor) et les organismes de politique linguistique des pays francophones. 7 Dans sa démarche de modernisation de l’État, le Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (CIMAP) a décidé de limiter le nombre des commissions administratives. Le renouvellement de plusieurs commissions n’a donc pas été effectué en 2014. Parallèlement, et pour rendre plus performante l'organisation de ce dispositif et améliorer – ainsi qu’y incitait la circulaire du Premier ministre du 25 avril 2013 (Annexe A4) – le service rendu aux administrations comme aux usagers, le Secrétariat général du Gouvernement a donné mission à la DGLFLF de revoir le texte du décret du 3 juillet 1996 et de prendre les initiatives nécessaires, en concertation avec les hauts fonctionnaires de terminologie, pour donner un maximum de souplesse au fonc- tionnement du dispositif et faciliter ses travaux. C’est dans cet esprit qu’ont été envisagées, dans le cadre d’un dialogue avec le Secrétaire général du Gouvernement, une série de modifications à apporter au décret de 1996. Présenté aux responsables du dispositif d’enrichissement en juin 2014, le projet de réforme a abouti à la rédaction d’un nouveau décret, au terme de plusieurs réunions de concertation et de dialogue. Les modifications prévues concernent la Commission générale elle-même, sans remettre en cause la configuration et le fonctionnement du dispositif dans son ensemble. Les commissions spécialisées sont remplacées par des groupes d’experts désignés par le délégué général à la langue française et aux langues de France sur proposition des hauts fonctionnaires, et le rôle des hauts fonctionnaires est revalorisé. Le bilan de l’année 2014, en dépit d’une situation assez contrastée suivant les commissions et les ministères, montre que le dispositif a, une fois de plus, fait la preuve de son efficacité. * À moins d’indication contraire, tous les articles cités entre parenthèses renvoient à ce décret du 3 juillet 1996. 8 I – La Commission générale de terminologie et de néologie Instituée par le décret du 3 juillet 1996 relatif à l’enrichissement de la langue française, la Commission générale de terminologie et de néologie est l’élément central du dispositif interministériel chargé de compléter le vocabulaire de spécialité français en proposant des termes nouveaux pouvant servir de référence, compte tenu des besoins exprimés, notamment dans la vie économique, les travaux scientifiques et les activités techniques et juridiques (art.1). Disposant d’un mandat de quatre ans renouvelable, elle assure la mise en cohérence des travaux des différents acteurs du dispositif, et elle a la responsabilité de leur publication officielle.