Traduction De Joseph Loth
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Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Bibliothèque nationale de France W 45:3 il "aK COURSÎ(W9flÆ. Ë mm a! 9:2 A31; Ny ,Ï t IJTTÉRATURE CELïfiÎÜËi FA Il H. D’ARBOIS DE JUBAINVILLE NŒMBRE DE L’INSTITUT;PROFESSEUR AH COLLÈGE DE FRANCE ET PAR J . WL0 1l H PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES LETTRES DE RENNES TOME III LES MABINOG-ION Par ,J. LOTÈ TOME I Jim-M» cm. à»! V à Æ” , v ’ÏERNEST EDITEUB . 6 aux]; DUI COLLÈGÉ’DEVFRANCÈ, g RI in: L’ËGQLE S monmuàsgàpûmwnn V DESÉCÔLES magmas D’ATHÈnEs rubanons", ’ I aux LA SOCIÉTÉ pas ÉTUDES maronnas 7, RUE DE «mîmes; .7: e lüRN iST ’llllflllIN, Énl’flîllll sr’F ,,JAN-«.1; vw r I fin ilf’ttflfsnigkhr":3&9? a! o I 9 I à encreur. -- Histoire de la lillz’raturc grecque. par MM. Alfred (Musa-.13 membra (le l’Institut, professeur à la Faculté (les lettres de Paris. rt Maurice amuser, professeur la Faculté des lettres de Montpellier. vol.En vènlo : T.511-8". I. Homère, la poésie cycliquç, v Hésiode, par Maurice Cum- MUSET. B. Las. l frimesvol:,jn-’8". [[11:ij sont sans ,presse. ’ s r,a) 1 ravi: (le général) ihvmemb’re (le lilnslilnl. »-: L’empire Ides Frqnps, depuis sa himation jusqu’à Son démembrement. l fort vol. gr. 111-80 raiSIn. la m musant! HL). -- Histoirea’de- la langue française depuis sesxora’gines jus- qu’à la Renaissance; 2° édition. 1 vol. in-v18 jésus. " - î f,- l. 50 --- IIîstoirelde la littératurc’ portugaise depuis ses origines jusqu’à ms jours. N.l l).vol. Ces deux ouvrages in-IS ont été couronnés jésus. (médailles lPOP). » l, n BIBLIOTHÈQUE DE L’HISTOIRE DU DROIT ET DES INSTITUTIONS ’ firme-I r intubas sua 5315101111: DÈS INSTITUTIONS gglmrrlvns, A; in Sir Hel èSumner Mainex’llrzlduit de l’anglais, avec une préface, par i d Il "t , ,avqcawtê et précédé diane irai-manchon par Il i professeur au Collège de’F e. 4880. Tome Il : rétamas aux n’ayant a 135931!r; sur una. çàuiumzrrmm’rxvn, ’ v. r fl par».Sir Henry SulmneriMaine,Ngrânçl-maîtref du Collège de ,rrn*ity-Hall .(Umyersité de Cambridge), membre de la Société royale "de: Londres, asspcré étranger de l’Infilitnt de France. Traduit de l’anglais ayec’l’antori- satxon de l’ariteur.’188*l;: I vol. in-8°.V r- ’ J ” à .110 n Tome III : ÉTUDES aux ms manias nmygmbsirs uraniums DE Innxgnfims-omzm, par Sir Alfred Lyall;lieutenantgouverneur des rovmces du Nord-Ouest (Inde); Traduit’deïrlîanglaiëlarecgl’autorisation de 7- j, v . 5412 n 011mm: [mon par Sir-Henry Snmner èngdeïriniquHLall, 1 (U versittéV de Cambridge7 50 , . 511e de ’Londre - tra ger de lÎInslitnt e ntlèïL’ Urgent émir. Oc- -. ne (19glaismec mitde lavPreube. l. n -- LG.,DI film-la v Romain et et l’Educqtjowles 111903 juridique w * ” ’ iL’Irzde etll’Ang’le’teârre. * r Te traductionîrançàis’e V ganta, lente de, , palmaire ètnntilOgi- etonrmoyen,il , .nLÆo; par ;Emil ’ l larFaicult desletg COURS DE LITTÉRATURE CELTIQUE [Il OUVRAGES DE M. H. D’ARBOIS DE JUBAINVILIÆ EN VENTE Chez THGRIN, libraire-éditeur, 7, me de Médicis, Paris HISTOIRE DES DUCS ET DES COMTES CHAMPÂGNEysix tomes en sept volumes in-8° (1859-1867). A; couns DE LITTÉRATURE cangue, t. Là In, lin-8° (.1883-1889l. Prix de chaque volume z 8 fr. "Ï r " Les tomes 1V et V sont sous presse: ESSAI D’UN CATALOGUE DE LA LITTÉRATQRE ÉPIQUE DE LIIRLANDE , précédé (Tune étude sur les nianusèrifis en! làngu’o irlandaise conservés dans les fies-Britanniques et sur le continent, in-8°, INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DE LÀ VILLE DE BAR-SUR- RÉSUMÉSEINE. D’UN couns DE1864, DROIT IRLANDAIS, in-4°. professé 5 au »’ collège de France1884. pendant le premier semestre de12 l’année 1887-1888 )) , LES PREMIERS HABITANTS DE" L’EUHORE, d’après les auteurs de l’an- tiquitébrochure et les recherches des linguistes. Ira-8°. SECONDE ÉDITION I 50 , cor- rigée et considérablement augmentée par l’auteur, avec la col - laboration de G. Bottin, secrétaire de la, rédaction de la Revue celtique, 2 beaux vol. grand ira-8° raisin. En vente : TOME I", contenant : I° Peuples étrangers à la race indu-européenne (habitants des cavernes, Ibères, Pélasges, Étrus- quesyPhéniciens); - 2’ Inde-Européens , I" partie (Scythes; Thraces, Illyriens, Ligüres). - Prix de ce volume : 10 n CATALOGUE D’ACTES DES COMTES DE BRIENNE, În-8°, 1872. 3 50 . oïl TOULOUSE. S IMP. A. ,CHAUVIN ,. WW ET FILS, VRUE DESl SALENQUES, .u. COURS U la LITTÉRATURE CELTIQUE m R H. .fiï’flARBUlS DE JUBAINVILLE PROFESSEUR AU COLLÈGE m; FllAfNGI-L V T) T y I PARIS ERNEST THORIN, ÉDITEUB 1.x LIBRAIRE DU congas DE FRANCE, DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE 1ms ÉCOLES FRANÇAISES D’ATHÈNES m DE nous un SOCIÉTÉ Mamans msmmgnss 7, 3131:ng MÉDICIS, 7 Ç 1889 à LES MABINOGION TRADUITS EN ENTIER POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS AVEC UN COMMENTATRE EXPLICATIF ET DES NOTES CRITIQUES PAR " J. LOTH puonssnsun A LA FACULTÉ pas LETTRES a: RENNES LAUNÉAT un Lüusnru’r . MEMBRE CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ [me Cymmrodorimz a 1 TOME DREMIER PARIS ERNEST THORIN, EDITEUB LlBRAmE DU comme DE FRANCE, DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE, - DES ÉCOLES FRANÇAISES D’ATEÈNES ET n HOME, . DE LA 306mm DES ÉTUDES BISTÇRIQUES. 7, RUE DE mimas, 7 y 1889.- A M. GASTON PARIS HOMMAGE RESPECTUEUX J. LOTH. [N’lll’ttÏlDUCTlON Un entend par .llain’noyz’on un certain nombre de récits en prose, lllt:!1’V0lll(!llX ou romanesques, de ne- ture et d’origine diverses. La collection la plus im- portante de ces Mabi’nogio’n, sen-cuve dans le celè- bre manuscrit connu sons le nom de Livre Rouge à cause de la couleur de sa couverture. Ce manus- crit, aujourd’hui la propriété du collège de Jésus, à Oxford, est une sorte de corpus de la littérature: galloise. Il se compose de 362 folios de parchemin, à. deux colonnes, et. remonte, en grande partie, gifla fin du quatorzième siècle. Lady Charlotte Guest a. publie, pour la première fois (l), en entier, en 1838, r (l) Le célèbre Owen Pugrhe, auteur d’un dictionnaire gallois- anglais, encore indispensable à consulter, malgré ses défauts, avait préparé une édition complète des Mabinogion, avec notes explicatives. Son travail devait, même commencer à paraître en 1831,,càmme il ressort d’une lettre de son fils Aneurin Owen] publiée’vdans l’AËrchaeologia Cambrensis, 1V, 3° "série, p. 210. Il serait intéressant de savoir ce que ce travail est devenu. Les » Mabinàgi’onîont été misera gallois moderne », mais il est visible que l’auteur a. vsuîri la... traduction anglaise de lady Guest. la " l 2 INTRODUCTION. le texte et la tradm’tion de ces Mabz’mgz’on, avec des notes explicatives, en laissant de coti: ceux qui notaient que des traductions de romans français. Quelques-uns avaient (leja me publies séparément. Le Mabinogi de Pwyll avait par" avec une traduc- tion dans le Cambrien register. Il, p. [77 (1795 et 1796) ; le texte et la tradwtion avaientotcï: reproduits dans le Carnbro-Brz’ton, lI, p. 271 et suiv. (1821). Il est assez curieux (le constater que les mêmes passages ont ete’ supprimes dans cette traduction et dans celle de lady Gnest. Le Mabz’nogz’ de Math, fils de Mathonwy, avait paru avec traduction dans la Cambrien Quarterly (lady Gruest, Mab., III , p. 253). Le Graal avait donne seulement le texte du songe de Maxen Wledic en 1806, p. 289. L’aven- i ture de Lludd et Llevelys se trouvait dejà insérée dans le Brut Tysilio et le Brut Grufl’ydd ab Arthur , publies par la Myvyrz’an Archaeology cf Wales. Une version du même récit avait aussi paru dans le Graal, provenant d’une source différente d’après lady Guest. Le rev. Peter Roberts en avait donne une traduction dans The Chronicle of the Kings cf Britaz’n. Le texte gallois sur lequel repose la tram duction de lady Guest est une copie du texte des Mabinogz’on du Livre Rouge faite par un littérateur gallois, John Jones, plus connu, comme la plupart de ses compatriotes, par son pseudonyme de Tegid. La. traduction de lady Guest est une œuvre remar- quable, faite avec une grande conscience, témoic gnant d’une rare pénétration d’esprit; mais l’auteur INTRODUCTION. d a en à lutter non seulement contre les obscurités du texte. mais encore contre les (lt’rfet’7tuosites de la copie qu’elle avait sons les yeux, Il est visible en maint :ndroit que l’auteur ne se sent pas sur un terrain bien sur; l’expression parfois est flottante et le même mot traduit différemment suivant. le contexte. La on les dictionnaires hésitent. ou ne lui fournissent. aucune lumière, lady Guest n’a pas toujours été bien inspirée. Il eût fallu sur le texte un travail critique préparatoire qui lui a forcément. manque. La traduction corrige néanmoins le texte en maint endroit; le commentaire qui l’accompagne est précieux pour l’intelligence des Partitions gal- loises; en somme, c’est une oeuvre dont l’apparition marque une ère nouvelle dans l’histoire de la litté- rature galloise et l’étude des traditions bretonnes. Outre un certain nombre d’erreurs et d’inexacti- tudes dues au texte et a l’état imparfait des diction- naires, la traduction de lady Guest présente des inexactitudes et des lacunes volontaires. Elle a sup- primé les passages qui lui paraissaient scabreux ou choquants , et singulièrement atténue des crudités de langage et des brutalités de mœurs qui sont ce- pendant loin d’être sans intérêt et sans importance pour l’histoire et la critique.