Dossier de presse Accueil des publics 6 juillet 2016 Aile Sully

Le Pavillon de l’Horloge

Découvrir le

Contact presse Marion Benaiteau [email protected] Tél. 01 40 20 72 26 / 06 88 42 52 62 1 Sommaire

Communiqué de presse Page 3

Parcours du Pavillon de l’Horloge Page 5

Un espace accessible aux visiteurs en situation de handicap Page 13

Les acteurs du projet Page 14

Repères chronologiques sur l’histoire du Louvre Page 16

Autour du Pavillon de l’Horloge : conférences, publications Page 22

Visuels de presse Page 28

2 Le Pavillon de l’Horloge Communiqué de presse Découvrir le Louvre Accueil des publics

6 juillet 2016 Le 6 juillet 2016, le Pavillon de l’Horloge ouvre ses portes afin de Aile Sully répondre aux questions que se posent les visiteurs sur le palais, ses collections et ses missions. Quelles sont les traces encore visibles des grandes périodes de construction du Palais ? Quels souverains ont vécu au Louvre ? Pourquoi est-il devenu un musée ? Comment les premières sculptures égyptiennes y sont-elles entrées ? Quels sont les grands projets du Louvre d’aujourd’hui ? Entre la cour Carrée et la cour Napoléon, dans des espaces historiques rénovés, le Pavillon de l’Horloge, véritable introduction à la visite, retrace la transformation du palais des rois de en musée. Des maquettes animées, des cartels numériques enrichis de documents d’archives, des films ou des œuvres d’art issues des collections du Louvre racontent cette histoire.

Le Pavillon de l’Horloge se déploie sur trois niveaux dans l’aile Sully :  Niveau -1 : du palais au musée Dans le Louvre médiéval est expliquée la riche histoire, au cœur de l’histoire de France, d’une forteresse transformée en palais royal, avant de devenir un musée.  1er étage : un musée, des collections © 2013 musée du Louvre / Olivier Ouadah Dans la Chapelle sont présentés la variété et la richesse des © Dream On collections, l'histoire de leur constitution ainsi que des parcours de visite au sein du Louvre. e Le centre d’interprétation dédié à  2 étage : Le Louvre d’aujourd’hui et de demain l’histoire du Louvre et à ses collections La salle du deuxième étage permet à chacun de mieux appréhender situé dans le Pavillon de l’Horloge porte la richesse du Louvre, à travers son actualité et ses missions le nom de Centre Sheikh Zayed bin (acquisitions, restaurations, recherche scientifique...), mais Sultan al Nahyan, en hommage au père également ses « autres lieux » (Lens, Abu Dhabi) ou encore ses fondateur des Émirats Arabes Unis. partenaires, en rappelant que le musée du Louvre fait partie d'un riche réseau de musées en France. Ces trois niveaux forment le Centre Sheikh Zayed bin Sultan al Nahyan, en hommage au père fondateur des Émirats Arabes Unis, en application de l’accord intergouvernemental pour la création du Informations pratiques , signé en 2007.

Horaires « Colonne vertébrale » au cœur du musée, le Pavillon de l’Horloge Tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h, joue un rôle d’introduction à la visite et incitera le visiteur à de les mercredis et vendredis jusqu’à 22 h. nouveaux parcours. Dans le prolongement du réaménagement des Tarif espaces d’accueil sous la pyramide et de l’ouverture de la Petite Inclus dans le billet du musée (15 €) Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de Galerie, le Pavillon de l’Horloge s’inscrit dans la volonté affirmée 26 ans résidents de l’U.E., les enseignants par le président-directeur Jean-Luc Martinez de rendre le Louvre titulaires du pass éducation, les demandeurs plus lisible, plus compréhensible, plus accueillant. d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux, les visiteurs handicapés et leur Commissaire général : accompagnateur, les titulaires des cartes Amis du Louvre. Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre. Chef de projet : Renseignements 01 40 20 53 17 / www.louvre.fr Néguine Mathieux, chef du service de l’histoire du Louvre, direction de la Recherche et des Collections, musée du Louvre.

Direction des Relations extérieures Contact presse Anne-Laure Béatrix, directrice Marion Benaiteau Adel Ziane, sous-directeur de la communication [email protected] 3 Sophie Grange, chef du service presse 01 40 20 67 10 / 06 88 42 52 62 Localisation du Pavillon de l’Horloge au sein de l’aile Sully

Niveau - 1 : Du palais au musée

Louvre médiéval Donjon Salle de la Maquette Salle Saint-Louis

1er étage : Un musée, des collections

La Chapelle

2e étage : Le Louvre d’aujourd’hui et de demain

Salle d’actualité

4 Parcours du Pavillon de l’Horloge

Le Pavillon de l’Horloge s’articule sur trois niveaux au cœur de l’aile Sully :  Au niveau -1 : dans le Louve médiéval, la salle de la Maquette, le donjon et la salle Saint-Louis er  Au 1 étage, dans la Chapelle e  Au 2 étage, dans la salle d’actualité

Ce pavillon, facilement accessible depuis la pyramide, propose un parcours thématique qui peut être visité selon de multiples entrées. Chaque espace peut être découvert indépendamment.

Tout au long du parcours, des panneaux explicatifs permettent au visiteur de se repérer dans le temps et dans l’espace et lui donnent des clés pour comprendre ce qu’il observe. Dans ce dossier de presse, ils sont indiqués sur fond grisé (voir ci-dessous).

Panneau d’introduction Visiter le Louvre, c’est découvrir le château fort qui protégeait , le palais des rois de France, une cité d’artistes, le premier musée né avec la Révolution française, le théâtre de l’ambition napoléonienne et aujourd’hui un des plus grands musées universels du 21e siècle.

Vous êtes ici au coeur du Louvre, sous le Pavillon de l’Horloge, consacré à l’histoire du musée et de ses collections. Vous découvrirez à ce niveau (-1) l’évolution architecturale du Louvre et son rôle dans l’histoire, au premier étage, la richesse des collections et le récit de leur constitution (niveau 1) et au second étage, tout ce qui fait l’actualité du Louvre aujourd’hui (niveau 2).

Crypte Sully : l’entrée du parcours

Juste avant l’entrée du Louvre médiéval, la crypte Sully offre au visiteur une introduction à la découverte du Louvre, grâce à un film court retraçant les différentes étapes de construction du palais, de 1200 à 2016. Ce film muet a pour ambition d’être compréhensible par l’ensemble des visiteurs, quels que soient leur mode de visite (seul, en famille ou en groupe), leur nationalité ou leur degré de connaissance de l’histoire de France.

Projet muséographique © musée du Louvre / Donato Di-Nunno 5 Au niveau -1 Le Louvre médiéval et le donjon : du palais au musée

© musée du Louvre / Ingélux © musée du Louvre / Donato Di-Nunno

Les vestiges du premier Louvre, château fort construit par Philippe Auguste à partir de 1190, plongent le visiteur au cœur d’un passé multiséculaire. La nouvelle scénographie dont ils viennent de bénéficier restitue la dimension monumentale de cette architecture d’extérieur. Le visiteur est invité à déambuler au pied des murs du château et peut s’accorder un temps de repos sur l’un des bancs de pierre pour s’imprégner de l’atmosphère si particulière du lieu. Deux films en 3D donnent des clés de compréhension des vestiges : le premier, dans les fossés, raconte l’évolution du château, de Philippe Auguste à Charles V (de 1190 à 1360 environ) ; le second, dans le donjon, propose une évocation de ce dernier et de la cour intérieure du château à l’époque de Charles V. Les fossés sont également jalonnés de plans permettant de se repérer au sein du parcours et de mieux comprendre l'espace environnant.

Les vies du Louvre Vous êtes ici au cœur du Louvre, où les fouilles archéologiques ont révélé les vestiges du Palais au Moyen Âge, point de départ de l’histoire du Louvre. Le château médiéval est la

première étape du parcours du Pavillon de l’Horloge qui retrace l’évolution de l’architecture du Palais et sa transformation en musée.

La forteresse du roi Philippe Auguste Philippe Auguste, roi de France de 1179 à 1223, décide, avant son départ en croisade en 1190, de protéger Paris, sa capitale, de la menace anglaise. Il fait construire une nouvelle enceinte, renforcée, à la jonction avec la , par un château défensif. Le Louvre est né. De forme carrée, cette forteresse est pourvue de quatre tours aux angles et dominée par un donjon central. Elle est entourée d’un fossé alimenté par la Seine, dans lequel vous vous tenez aujourd’hui, tandis que deux portes, encadrées par des tours, sont aménagées au sud et à l’est.

Focus : un espace historique remis en lumière Trente ans après leur aménagement au moment du , les vestiges médiévaux et la salle Saint- Louis, tout comme les majestueux escaliers Henri II et Henri IV, ont fait l’objet d’un nouvel aménagement en collaboration avec l’architecte des bâtiments de France et l’architecte des monuments historiques. Dans les fossés, le platelage en bois a été retiré au profit d’un sol en béton ciré, qui s’étend jusqu’au pied des murailles, pour permettre aux visiteurs de profiter de l’ensemble de l’espace et améliorer les conditions de circulation. L’éclairage a été retravaillé pour mieux mettre en valeur, sous une lumière diurne, la muraille et le donjon. Dans un souci toujours constant d’améliorer l’accueil du public et en particulier des visiteurs en situation de handicap, les sanitaires ont été entièrement rénovés, les ascenseurs remis aux normes, l’éclairage augmenté. 6 Au niveau -1 Salle de la Maquette : découvrir l’architecture du Louvre

De la forteresse médiévale au musée d’aujourd’hui, le palais du Louvre n’a cessé de se transformer pendant huit cents ans. Au gré d’une succession de chantiers décidés par des rois et des présidents ambitieux, architectes et artistes renommés ont agrandi et embelli le palais au point de lui donner une place centrale dans la capitale et en France. Au centre de la salle, la maquette du domaine actuel du Louvre permet de comprendre les différentes périodes de construction du palais et d’identifier les éléments architecturaux qui l’ont structuré au cours des siècles. Tout autour, l’évolution de son plan et de ses façades est présentée chronologiquement à l’aide de tableaux et de sculptures. Ainsi cette histoire est façonnée par le modèle de la Renaissance, mais elle est également marquée d’innovations qui ont nourri l’architecture française.

En entrant dans la salle de la Maquette, face à l’accès menant au donjon, le visiteur est accueilli par une très grande maquette (5 mètres sur 2) représentant le Louvre d’aujourd’hui. Animée par des jeux de lumière, elle permet de dévoiler les différentes étapes de construction du palais, du 12e siècle à aujourd’hui, ainsi que la structure et l’histoire du jardin des .

Cette maquette est accompagnée de cartels et de feuilletoirs numériques qui donnent à voir la très riche iconographie à la source de l’étude de l’histoire du Palais. Les formats numériques viennent dès lors suppléer la fragilité de supports qui ne peuvent être longtemps exposés. Dessins et gravures documentent ainsi les projets des architectes du Louvre et les élévations des façades disparues.

Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin

Des fragments architecturaux et des éléments du décor sculpté extérieur, en particulier les reliefs de l’atelier de provenant de la façade sud de la cour Carrée et exposés autrefois dans la rotonde en surplomb du hall Napoléon, nourrissent le discours sur les élévations du bâtiment. De la Renaissance au 19e siècle, ces œuvres rappellent que le Louvre est aussi un palais de la sculpture auquel les plus grands artistes ont contribué. Des tableaux viennent ponctuer les sections chronologiques.

7 Maquette interactive du palais du Louvre et du jardin des Tuileries, présentée dans la salle de la Maquette © Anagram Audiovisuel 2016

De part et d’autre, des consoles numériques permettent d’animer la maquette interactive et apportent des informations complémentaires : ici, par exemple, sont évoqués 800 ans d’architecture © Anagram Audiovisuel 2016

Le vocabulaire architectural du Louvre © Anagram Audiovisuel 2016 8 Au niveau -1 Salle Saint-Louis : découvrir les vies du Louvre

Salle Saint-Louis © musée du Louvre / Antoine Mongodin Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach

La salle Saint-Louis porte encore les marques du passé médiéval du palais du Louvre. Trois époques s’enchevêtrent ici : les murs datent de Philippe Auguste (1180-1223) ; les voûtes, aujourd’hui détruites, et leurs supports du règne de Louis IX dit (1226-1270) – d’où le nom donné à cette salle ; quant aux puissantes arcades qui occupent un tiers de la superficie, elles remontent au 16e siècle.

Au cœur du Pavillon de l’Horloge, cet espace a pour vocation de raconter les différentes vies du Louvre, de la forteresse à la résidence royale, des ateliers d’artistes au de l’Académie royale des beaux-arts. Les objets trouvés lors des fouilles archéologiques évoquent la vie du palais, l’activité foisonnante du quartier du Louvre, des échoppes aux hôtels particuliers : casque de parade ou pièces de jeu d’échecs, chaussures d’enfants ou grenouilles de fontaines, céramiques ou petit mobilier témoignent des multiples vies abritées par le Louvre ou par les maisons du quartier environnant.

Schéma de la maquette de la salle Saint-Louis avec la présentation des décors intérieurs historiques © musée du Louvre / AVE Culture

Fil rouge du Pavillon de l’Horloge, une deuxième grande maquette se déploie dans la salle Saint-Louis. Elle présente des vues intérieures des salles, qui permettent d’admirer la richesse et la variété des décors et de mieux comprendre leur localisation dans le palais. Des cartels numériques complètent le dispositif et relatent les événements marquants qui se sont déroulés dans ces lieux. Sous les arcades de la salle Saint-Louis, un film (5 minutes) présente l’histoire du jardin des Tuileries.

Focus : une nouvelle identité muséographique L’aménagement muséographique proposé par les architectes et les graphistes du Louvre s’inspire de matériaux déjà présents dans le mobilier historique du musée : bois clair, résine lumineuse et laiton patiné s’adaptent aux différents volumes et s’allient pour donner une tonalité contemporaine à l’ensemble. Sur des sols de pierre ou sur du plancher en bois, dans un cube de béton ou dans une salle voûtée, viennent se déployer des vitrines, du mobilier et des consoles de consultation aux lignes simples, fils conducteurs de ces nouveaux espaces qui se veulent salles ou laboratoire de découvertes. 9 Au 1er étage La Chapelle : un musée, des collections

La seconde étape du Pavillon de l’Horloge, au premier étage, raconte l’histoire « des » musées du Louvre, de l’enrichissement des collections à leur présentation. Elle permet de comprendre l’histoire et la logique de la répartition des collections. Seize œuvres représentatives de l’histoire des collections se font les ambassadrices des différents parcours de visite possibles au sein du musée. Certaines bénéficient d’un cartel numérique qui raconte leur remarquable histoire. D’autres sont accompagnées d’un tableau qui montre ce type de collection en situation dans le palais. C’est par exemple le cas d’une très belle aiguière en agate du 17e siècle, issue des collections royales, exposée dans la galerie d’Apollon, laquelle est représentée vers 1880 dans une peinture anonyme. Ce tableau permet de mesurer combien les espaces du musée ne sont pas un simple écrin mais des lieux dont l’histoire est intrinsèquement liée à celle des collections et à celle de la nation.

Aiguière, vers 1650, Paris, agate, monture Anonyme, La Galerie d’Apollon, vers 1880. Huile sur toile, 46 x 55 cm. en or émaillé, 26,5 x 12,5 cm. Paris, musée Paris, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane du Louvre © RMN - Grand Palais (musée Maréchalle du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi

Au centre de la salle, une maquette du palais sans façade montre sur trois étages la répartition des collections. Des consoles numériques mettent en lumière l’ensemble des parcours : ceux-ci s’animent en couleur sur la maquette lorsque l’on appuie sur le bouton correspondant. Une animation rend visible le déploiement progressif des collections sur l’ensemble du palais.

Projet de contenu de la console numérique © Anagram Audiovisuel 2016

10 Focus : le numérique au service de la médiation De multiples dispositifs de médiation proposent une expérience de visite singulière. Films en 3D, maquettes animées, cartels et feuilletoirs numériques ponctuent les trois niveaux du parcours. Ils permettent d’expliciter certains points et de mettre à disposition des sources qui sans cela seraient inaccessibles (dessins, photographies). Tous sont trilingues (français, anglais, espagnol) et proposent également la langue des signes française. Avec ces dispositifs, le Louvre renouvelle la manière dont il s’adresse à ses visiteurs. Le Pavillon de l’Horloge s’inscrit ainsi dans une réflexion générale menée aujourd’hui dans le monde du patrimoine. Cartels et feuilletoirs numériques ont par exemple été développés avec le Centre des monuments nationaux : le Louvre joue ici la carte du partage des compétences.

Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin

L’édition de dispositifs numériques, une aventure collaborative entre le musée du Louvre et le Centre des monuments nationaux Développer un programme numérique administrable pour répondre à des besoins partagés entre les institutions culturelles en termes de diffusion de contenus, d’ergonomie, de contraintes techniques et de maintenance : voilà ce qu’a proposé le Centre des monuments nationaux au musée du Louvre, qui a répondu positivement à cette aventure collaborative. À l’origine développé pour équiper le château de Champs sur Marne et le monastère de Brou, le programme du Centre des monuments nationaux a été enrichi de manière collaborative dans une perspective de mutualisation des ressources et le partage des compétences. Ainsi, le Pavillon de l’Horloge accueille près d’une douzaine cartels et d’une dizaine de feuilletoirs numériques, offrant grâce à une interface simple, la possibilité de diffuser différents médias (vidéos, images, son, etc.), de gérer une variété de langue (français, anglais, espagnol et LSF) et de prendre en compte des fonctionnalités pour malvoyants (taille de police et contraste). Ces outils nouveaux peuvent être installés facilement dans les collections permanentes, les expositions ou lors d’évènements. C’est l’occasion d’offrir au visiteur un regard approfondi sur un sujet sélectionné à leur attention en composant une présentation enrichie de documents complémentaires.

11 Au 2e étage Salle d’actualité : le Louvre d’aujourd’hui et de demain

La dernière étape du Pavillon de l’Horloge raconte le quotidien du musée du Louvre en présentant ses différentes missions et ses projets. Renouvelée régulièrement, cette présentation donne un aperçu de la riche actualité des départements de conservation et des directions du musée. Pour chaque mission (conserver, acquérir, restaurer, étudier, exposer, fouiller, rénover, accueillir, partager, inspirer), une œuvre ou une action est présentée. Ainsi, sur les murs, des écrans illustrent le partage du patrimoine et des connaissances, l’accueil des jeunes visiteurs et des artistes contemporains, la rénovation des bâtiments du Louvre et du jardin des Tuileries. Sur une table sont présentées des œuvres : des acquisitions récentes, comme La Lecture de la Bible de Jean-Baptiste Greuze, des objets récemment restaurés, comme des sandales provenant d’Égypte au 4e siècle ou encore des sujets d’étude en cours. Des dossiers numériques les accompagnent et exposent en détail les actions et les recherches menées au musée, pour donner à comprendre au visiteur ce que sont, au quotidien, les missions d’une institution publique.

Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach

Un coup de projecteur est dirigé sur les autres Louvre : - le Louvre-Lens expose depuis décembre 2012 les collections du musée du Louvre dans la région des Hauts-de-France et présente chaque année deux grandes expositions temporaires ; - le Louvre Abu Dhabi, premier musée universel du monde arabe, présentera des œuvres d’intérêt historique, culturel et sociologique, anciennes et contemporaines, provenant du monde entier.

Une grande maquette du Louvre Abu Dhabi vient enrichir cette présentation.

Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach 12 Un espace accessible aux visiteurs en situation de handicap

Le Pavillon de l’Horloge déploie de nombreux dispositifs pour offrir aux visiteurs en situation de handicap une découverte sensible et pédagogique du parcours.

Dans chacun des espaces, des maquettes tactiles sont positionnées pour compléter le propos et le rendre accessible au public aveugle ou malvoyant, grâce à des volumes en 3D, des dessins tactiles, des textes en français grands caractères et en braille.

Ces maquettes tactiles remplissent plusieurs fonctions : - se repérer au sein du Pavillon de l’Horloge, et particulièrement de son niveau -1 ; - se représenter l’espace environnant tel qu’il devait être à l’origine : par exemple, évocation de l’élévation disparue de la salle Saint-Louis ; - comprendre le développement architectural du Louvre depuis sa création et découvrir quelques particularités de son décor ; - découvrir une œuvre par une approche sensorielle : par exemple, le casque de parade de Charles VI.

Les maquettes tactiles sont naturellement intégrées au sein du parcours. Elles tentent de répondre aux besoins des personnes déficientes visuelles, tout en présentant un grand intérêt pour tous les visiteurs.

Les maquettes tactiles de la salle de la Maquette © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin

Exemple de maquette tactile, illustrant la période « De la révolution à la fin du second Empire, 1789-1870 » © Tactile Studio, 2016.

Une application gratuite, en français et en anglais, accompagne la consultation de ces dispositifs.

Les cartels, feuilletoirs et consoles numériques, présents dans l'ensemble des espaces, sont dotés d’une fonctionnalité permettant d’agrandir la taille du texte, afin d’améliorer le confort de consultation. En 2017, ils seront disponibles en langue des signes française (LSF) à destination des personnes malentendantes et sourdes.

13 Les acteurs du projet

Ce projet a été conçu et piloté par les équipes du musée du Louvre.

 Pilotage du projet et direction scientifique :

Service histoire du Louvre, direction de la recherche et des collections : Néguine Mathieux (chef de projet, Sophie Picot-Bocquillon, Isabelle Decise, Aurore Bisman, Anne-Laure Goisnard.

 Conception graphique, éditoriale et numérique, suivi de réalisation et installation :

Service de la médiation graphique et numérique, sous-direction de la médiation dans les salles, direction de la programmation et production culturelle : Stéphanie Orlic, Sophie Hervet, Moïra-Marie Filiol, Sophie Girard. Graphisme et signalétique : Carol Manzano, Marcel Perrin, Donato Di-Nunno, Véronique Koffel.

 Conception muséographique, suivi de réalisation et installation :

Service du suivi de projets, sous-direction de la présentation des collections, direction de la programmation et production culturelle, Architectes : Victoria Gertenbach et Juan-Felipe Alarcon. Karima Hammache, Emilie Langlet, Jean-René Liénard.

 Coordination des traductions et recherche iconographique :

Service des ressources documentaires et éditoriales, direction de la recherche et des collections, Anne-Myrtille Renoux, Chrystel Martin (iconographie), Manuel Rios (coordination des traductions).

 Responsabilité technique des équipements numériques, installation et maintenance :

Sous-direction des systèmes d’information, direction financière, juridique et des moyens, Matthieu Canto.

Ce projet a bénéficié également du savoir des entreprises suivantes :

 les entreprises prestataires pour les travaux sur le bâtiment :

SPIE Batignole Energie : électricité et éclairage Ingelux : éclairagiste Bovis : Protection des œuvres et cloisonnement de chantier TFN : nettoyage ERI : travaux tous corps d’état Grepi: réalisation de sols bétons Sabistone : travaux de maçonnerie –pierre de tailles ACTIV’TP : travaux d’entretien et de restauration des cours et jardins Gesop : maintenance des fermetures Cabinet Degouy : CSPS

 les entreprises prestataires pour les travaux muséographiques :

Société Harmoge : aménagement muséographique Société LpArt : installation des œuvres Bureau d’étude C&E ingénierie : étude technique pour les œuvres lourdes

14  les entreprises prestataires pour la médiation culturelle :

AVE Culture : étude et conception de trois maquettes augmentées

Synapses conseils : étude pour l’adaptation et l’enrichissement d’une solution d’édition de contenus pour dispositifs numériques de médiation culturelle. Anagram Audiovisuel : réalisation de trois maquettes augmentées Aristeas : conception et coproduction de trois films 3D Cheval de Troie: adaptation et enrichissement d’une solution d’édition de contenus pour dispositifs numériques de médiation culturelle Mazedia: conception et réalisation d’une animation sur les jardin des Tuileries Tactile Studio : conception et réalisation de dispositifs tactiles à destination des visiteurs mal et non voyants Agence Accès Libre : conception et rédaction de commentaires en audiodescription Antenna International : production de commentaires en audiodescription Action Handicap France : conseil en accessibilité Wemap : carte interactive de prêts Boscher : réalisation signalétique métal Medicis : réalisation impression grand format Dupligrafic : réalisation impression numérique Caroline Landré : correctrice

15 Repères chronologiques de l’histoire du Louvre

Visiter le Louvre permet de découvrir, au travers des collections, l’art occidental du Moyen Âge à 1848 et de nombreuses civilisations antiques, mais invite aussi à une autre histoire. Le grand palais qui accueille le musée est une véritable leçon d’architecture : de 1200 à 2012, les architectes les plus novateurs se sont succédé pour agrandir et embellir le Louvre. Longtemps siège du pouvoir, cette demeure royale qui hébergea également les chefs d’État français jusqu’en 1870 est aussi l’un des grands théâtres où se sont jouées l’histoire de Paris et celle de la France.

Le Louvre médiéval Les quarante-trois années du règne de Philippe Auguste (1180 à 1223) marquent un renforcement considérable du pouvoir monarchique à l’intérieur comme à l’extérieur du royaume. Paris est dotée d’une nouvelle et puissante enceinte fortifiée à partir de 1190 et le roi décide de la renforcer, à l’ouest, par une protection supplémentaire. Le château du Louvre naît alors, aux portes d’une cité qu’il protège du danger anglo-normand.

1190 – 1202 : Sous Philippe Auguste, un château défensif Construit par Philippe Auguste à partir de 1190, le château, quadrilatère de 78 x 72 mètres ceinturé de fossés, n’est pas une résidence royale mais un arsenal. Au centre, la « Grosse Tour », donjon de 15 mètres de diamètre, domine le quartier du haut de ses 30 mètres.

Le Louvre sous Philippe Auguste © Aristeas 2016 / musée du Louvre

1358 – 1369 : Le Louvre transformé au cœur de la ville Lors de la guerre de Cent Ans, Étienne Marcel commence, à l’ouest, l’édification d’un rempart de terre, développé et continué par Charles V. Enfermé à l’intérieur de la ville, le Louvre perd son rôle protecteur. À partir de 1364, le château défensif devient, grâce à l’architecte Raymond du Temple, une somptueuse résidence royale. Les logis autour de la cour centrale sont percés de larges fenêtres sculptées, les toitures agrémentées de décors. Les intérieurs sont ornés de sculptures, de tapisseries et de boiseries.

Du Louvre aux Tuileries De la démolition de la « Grosse Tour » en 1528 à l’aménagement du château renaissant voulu par François Ier et réalisé par Henri II, le Louvre entre dans une nouvelle ère. Le roi Henri IV poursuit la transformation du Louvre avec de grands projets que l’on évoque sous le terme de « Grand Dessein ». Il ambitionne en effet de quadrupler la cour Carrée et de relier le Louvre au château des

16 Tuileries, nouvellement construit, par deux grandes ailes parallèles au nord et au sud. Seule cette dernière, la , mesurant près de 460 mètres, sera réalisée sous son règne. Cependant, tous les souverains auront à cœur après lui d’achever le Louvre et sa liaison avec les Tuileries.

1546 – 1572 : Début des travaux du Louvre de la Renaissance et construction des Tuileries Le château de Charles V, même transformé, ne suffisant plus, François Ier décide en 1546 la construction d’un nouvel édifice. L’aile ouest médiévale est démolie et remplacée par un bâtiment de style Renaissance conçu par et décoré par Jean Goujon. C’est Henri II qui mène les travaux : il ordonne l’aménagement de la salle des Caryatides et, après la démolition de l’aile sud du château médiéval, l’érection d’un nouveau corps de bâtiment. Dans la seconde moitié du 16e siècle, le Louvre est un palais étonnant qui juxtapose des parties neuves, d’autres en voie d’achèvement et certaines à demi ruinées. Catherine de Médicis, veuve d’Henri II, supporte mal les bruits et les odeurs de la ville ; elle décide la construction, plus à l’ouest, du château des Tuileries dont les plans sont dessinés en 1564 par Philibert Delorme.

Le Louvre et les Tuileries à la Renaissance © Aristeas 2016 / musée du Louvre

1595 – 1610 : Travaux de la Grande Galerie Henri IV fait édifier la galerie du Bord de l’eau, ou Grande Galerie, très long passage qui relie, par l’intermédiaire de la Petite Galerie, le Louvre au château des Tuileries. Le bâtiment, qui s’étire sur 460 mètres, doit s’adapter à des problèmes structurels (niveaux du sol) et répondre à des usages très divers. Il s’organise donc en deux parties distinctes, bien visibles dans la structure et l’ornementation des façades.

Le Louvre classique Les règnes de Louis XIII et Louis XIV marquent profondément les structures du Louvre et des Tuileries. Le prolongement, sous Louis XIII, de l’aile ouest de la cour Carrée marque une étape déterminante du quadruplement qui sera mené à son terme sous Louis XIV.

1662 : La galerie d’Apollon et la colonnade À l’étage de la Petite Galerie, remaniée suite à l’incendie de 1661, le peintre compose, à la demande du roi Louis XIV, un décor consacré à la course du soleil sous les traits d’Apollon, dieu antique de la Lumière et du Soleil qui donne son nom à cette galerie. Au cours des années 1660, de nombreux projets d’architecture vont fleurir pour la façade du Louvre qui était alors la plus importante, celle vers la ville, en direction de Saint-Germain-l’Auxerrois. La colonnade, portique de colonnes jumelées édifié à partir de 1667, reflète la collaboration artistique de l’architecte , du peintre Charles le Brun et du théoricien de l’architecture .

17 1756 : Dégagement de la colonnade et reprise du décor de la cour Carrée À partir de 1756, Louis XV ordonne la reprise des travaux au Louvre. Ils vont permettre l’achèvement partiel des ailes bâties sous Louis XIV. On commence la démolition des immeubles situés au pied de la colonnade qui, enfin dégagée, s’affirme dans toute sa monumentalité.

Le palais devient musée Au début de la Révolution, le Louvre entame une phase d’intenses transformations. Louis XVI s’installe pour trois ans aux Tuileries, puis la Convention lui succède. En 1793, le Muséum central des arts ouvre au public dans la Grande Galerie et le salon Carré. D’année en année, le musée s’étend : les appartements d’été d’Anne d’Autriche accueillent les sculptures antiques, puis naissent les salles du musée Charles-X et de nombreux espaces. Les collections prennent peu à peu place dans l’édifice.

Le Louvre à la Révolution © Aristeas 2016 / musée du Louvre

1791 – 1793 : Ouverture du Muséum central des arts En 1791, par décret de l’Assemblée, le Louvre est dévolu à la « réunion de tous les monuments des sciences et des arts ». Le Museum central des arts ouvre ses portes le 10 août 1793. Il est administré par les peintres , Fragonard, Vincent, le sculpteur Pajou et l’architecte Wailly. Gratuit, il est ouvert en priorité aux artistes et, en fin de semaine, au public. Les œuvres, pour la plupart des peintures des collections royales ou des saisies des biens des émigrés, sont disposées dans le salon Carré et la Grande Galerie.

1800 – 1811 : Le musée Napoléon et l’arc du Carrousel Le 9 novembre 1800, Bonaparte et Joséphine inaugurent le musée des Antiques. On y admire les antiques provenant du Vatican, du musée du Capitole et de , mais aussi des anciennes collections royales ou d’émigrés. L’architecte Fontaine est chargé d’agrandir le musée et d’embellir le palais. En 1806, Percier et Fontaine édifient, dans l’axe du pavillon de l’Horloge et du pavillon central des Tuileries, un petit . Denon conçoit un décor de bas-reliefs et de statues à la gloire des armées victorieuses. Au sommet, il fait placer les chevaux de bronze antiques de la basilique Saint-Marc de Venise, qui y retourneront en 1815.

1826 – 1827 : Inauguration du musée Charles-X En 1827, est inauguré le musée Charles-X au premier étage de l’aile méridionale de la cour Carrée. Y sont présentés des antiquités égyptiennes, des bronzes antiques, des vases étrusques et des objets d’art médiévaux et de la Renaissance. Les salles sont décorées de plafonds peints commandés pour l’occasion à des artistes contemporains comme par exemple Ingres. 18

1848 – 1851 : Restauration de la galerie d’Apollon, décoration du salon Carré et de la salle des Sept– Cheminées Sous la Deuxième République, d’importants travaux d’aménagement sont menés. Félix Duban est chargé en 1848 de la restauration complète de la galerie d’Apollon dont il fait achever le décor ; en 1851, on pose le compartiment central de la voûte peint par Delacroix. Dans le même temps, Duban aménage la salle des Sept- Cheminées avec l’imposant décor de sa voûte ainsi que le salon Carré.

1852 – 1863 : Le nouveau Louvre et le musée Napoléon-III Visconti, puis Lefuel à sa mort, en 1854, sont chargés par Napoléon III des travaux d’achèvement de la liaison Louvre-Tuileries, côté Nord. Le projet repose sur la construction de bâtiments le long de la rue de Rivoli, prolongeant ceux élevés sous Napoléon Ier et Louis XVIII. La cour Napoléon, au cœur de cet ensemble, est achevée en 1857. Dans les années suivantes, de nombreux réaménagements sont effectués qui permettent une reprise complète de certaines parties du vieux palais. En 1861, l’empereur charge Lefuel de reconstruire la partie ouest de la Grande Galerie et le . Sous le Second Empire, les collections du musée connaissent de nombreux enrichissements. La principale acquisition faite à l’époque est celle de la collection Campana, en 1861. Ses 11 385 œuvres (peintures et antiques), forment le musée Napoléon-III.

Le Louvre sous Napoléon III © Aristeas 2016 / musée du Louvre

1871 : Incendie des Tuileries Pendant les derniers jours de la Commune de Paris, la ville est en voie d’être reprise par l’armée régulière. Des Communards parcourent la ville pour préparer la destruction de l’Hôtel de Ville, de la Cour des comptes et du château des Tuileries, symbole de la monarchie. Un incendie est allumé au palais des Tuileries qui consume l’intérieur des bâtiments et menace le Louvre. Les vestiges du palais seront démolis, après une longue polémique, en 1883.

Vers le Louvre contemporain À partir des années 1930, la forme contemporaine du Louvre commence à se dessiner et la place accordée à la muséographie progresse rapidement jusqu’à occuper la totalité de l’immense bâtiment.

1932 – 1938 : Mise en œuvre du plan de restructuration de 1926 En 1926, Henri Verne, directeur des Musées nationaux, met sur pied un projet ambitieux d’agrandissement du musée à l’intérieur du palais. Les travaux débutent en 1930 et se poursuivront pendant et après la guerre : pose d’une verrière sur la cour du Sphinx pour exposer les sculptures antiques ; ouverture de salles de sculpture européenne dans l’aile de Flore et de salles d’objets d’art et de peintures dans la cour Carrée ; aménagement complet des salles des Antiquités égyptiennes et orientales.

19 1939 – 1945 : Évacuation des collections et fermeture du musée Dès la déclaration de guerre (septembre 1939), les collections du musée sont évacuées, à l’exception des œuvres les plus imposantes, protégées par des sacs de sable. Elles sont tout d’abord expédiées au château de Chambord avant d’être réparties dans de très nombreux lieux à travers le pays. Bien que vidé, ne pouvant présenter que des moulages, le Louvre rouvre ses portes sous l’Occupation, en septembre 1940.

1964 : Creusement des fossés devant la colonnade André Malraux, ministre de la Culture, ordonne le creusement de fossés devant la colonnade, sans que cela corresponde à un état ancien du palais. Ces travaux permettent de mettre au jour les soubassements d’un premier projet de Le Vau pour cette façade.

1981 – 1989 : Le projet Grand Louvre et l’ouverture de la Pyramide L’amélioration des installations du musée et une meilleure présentation des collections sont une évidente nécessité lorsque le président de la République, François Mitterrand, annonce que le palais du Louvre sera entièrement dévolu au musée. Le projet « Grand Louvre », qui va entraîner un remodelage complet du musée, est lancé. Il le transforme en profondeur, en lui faisant gagner 1/3 de surface d’exposition. Le 30 mars 1989 est inaugurée la pyramide de verre construite par I. M. Pei. Érigée au centre de la cour Napoléon, elle détermine les grands axes de circulation du palais et conduit en sous-sol à un vaste hall d’accueil.

2012 : Le département des Arts de l’Islam La création du nouveau département des Arts de l’Islam au sein du musée du Louvre représente une étape décisive dans l’histoire architecturale du palais et du musée. Près de 3 000 œuvres sont aujourd’hui présentées dans les nouveaux espaces de la cour Visconti, sous une verrière ondulée, inaugurés en 2012.

Le Louvre aujourd’hui © Aristeas 2016 / musée du Louvre

20 21 Autour du Pavillon de l’Horloge

Manifestations à l’auditorium du Louvre « Le Louvre se raconte »

Du château fort de Philippe Auguste à la pyramide de Ieoh Ming Pei aujourd’hui réaménagée, le Louvre a connu mille et une métamorphoses. Tour à tour bastion défensif de la capitale, résidence royale puis musée, il a toujours été une inépuisable source d’inspiration pour les artistes. Pendant tout l’automne, l’auditorium se fait la caisse de résonance de notre imaginaire collectif pour donner à voir et à entendre les multiples représentations du Louvre. Entre réalité historique et rêverie artistique, le Louvre se raconte tel qu’en lui-même.

Histoire de l’art

Conférences d’actualité Lundi 19 septembre 2016 à 12 h 30 Présentation du Pavillon de l'Horloge par Jean-Luc Martinez et Néguine Mathieux, musée du Louvre

Mercredi 28 septembre 2016 à 12 h 30 Écrire une histoire du Louvre aujourd'hui ? par Geneviève Bresc, Yannick Lintz, Françoise Mardrus, musée du Louvre, Guillaume Fonkenell, musée national de la Les Tuileries, le Louvre et la rue de Rivoli, par Renaissance, et Dominique Poulot, université Paris 1 Panthéon Charles Fichot, vers 1850 © DR Sorbonne.

Lundi 14 novembre 2016 à 12 h 30 Fouilles de l'enceinte Charles V par Dominique Garcia, François Renel, Marc Viré, INRAP.

Cycle de conférences Du 13 octobre au 8 décembre 2016 à 18 h 30 Histoires au Louvre Le Louvre est un monument qui raconte l’Histoire et qui permet de raconter des histoires. Ce cycle de conférences invite à découvrir des événements historiques déterminants qui se sont déroulés dans ce décor habité par les rois, les artistes et les visiteurs : 1367 ou la fondation d'une bibliothèque royale dans une tour du château médiéval par Charles V ; le 14 mai 1610 et Statue de Louis XIV, moulage en plomb d'un marbre la mort du roi Henri IV au Louvre après son assassinat ; le 2 juin du Bernin modifié en statue de Marcus Curtius par Girardon, en 1687, sur l'ordre du roi. Cour Napoléon, 1665, accueil du Bernin à Paris par Paul Fréart de Chantelou ; le palais du Louvre © musée du Louvre 22 8 juin 1994 ou la visite impromptue à minuit du président Bill Clinton au Louvre avec François Mitterrand… Colloque Jeudi 8 décembre 2016 : amphithéâtre Richelieu, Sorbonne Vendredi 9 décembre 2016 : auditorium du Louvre Le Louvre monde. Un lieu, des territoires En partenariat avec l’université de Paris-Sorbonne Les liens entre Paris et le Louvre illustrent non seulement un dialogue dans le temps, mais aussi un dialogue dans l’espace, Vue aérienne du Louvre © DR la ville servant d’écrin au « monde Louvre ». Que doit la ville au Louvre ? Que doit le Louvre à Paris ? Inscrit dans le palais des rois de France, au cœur du centre historique et politique de Paris, le musée du Louvre s’est transformé au fil des siècles sous les effets consécutifs d’une urbanisation et métropolisation grandissantes et d’une fréquentation touristique mondialisée auxquelles s’est jointe la forte attente culturelle généralisée des citadins vis-à-vis des musées. Le colloque propose d’interroger les « territoires » respectifs de la ville et du Louvre, dans leur dialogue, leur confrontation ou leurs conflits, jusqu’aux phénomènes de déterritorialisation et/ ou reterritorialisation contemporains, afin de rendre compte de l’articulation entre patrimoine et modernité, espace urbain et architectural, et espaces sociaux.

24h avec… Napoléon Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2016 Marlon Brando en Napoléon dans le film Désirée de Henry Koster © DR Le musée du Louvre conserve de nombreuses œuvres qui incarnent les multiples facettes de Napoléon Ier et de son entourage. De la campagne en Égypte au sacre à Notre-Dame de Paris, il a inspiré de nombreux artistes. La mythologie du personnage s’est également façonnée à travers le regard des romanciers, des cinéastes et autres caricaturistes… Pendant tout le week-end, projections, conférences, ateliers, lectures, ciné-concerts et autres œuvres en scène s’enchaîneront heure par heure (ou presque) pour passer en revue tous les visages napoléoniens, des plus solennels aux plus fantaisistes.

Cinéma Du 14 octobre au 9 décembre 2016 Le Louvre des cinéastes Haut lieu d'histoire et de culture, mais aussi d'inspiration et de création, le Louvre a offert aux cinéastes un cadre d'expression et d'expérimentation incomparable comme en témoigne cette sélection d'essais visuels, de documentaires et de fictions. Tous témoignent de la fascination qu'exercent sur le septième art tant l'histoire et la topographie du palais que le fonctionnement et, surtout, les La Ville Louvre de Nicolas Philibert © DR collections du musée. 23 Théâtre Du 30 septembre au 2 octobre 2016 Molière Medley Direction artistique : Clément Hervieu-Léger de la Comédie- Française En novembre 1658, la troupe de Molière fait ses débuts publics à Paris au théâtre du Petit-Bourbon situé à l’emplacement actuel de la colonnade du Louvre. Le metteur en scène Clément Hervieu-Léger joue avec ces liens historiques entre l’auteur du Misanthrope et le Louvre en relevant un défi théâtral inédit : interpréter un florilège de scènes de pièces de Molière en confiant au hasard le soin de distribuer les rôles. Le tout en Jean-Jacques Caffieri, Molière, musée du Louvre temps réel et sans filet ! © 2004 musée du Louvre / Pierre Philibert

Musique Du 21 septembre au 19 octobre 2016 Le Louvre des musiciens Du règne d’Henri III à la Révolution, ce cycle de concerts retrace plus de deux siècles durant lesquels le Palais et ses alentours ont vibré aux sons de leur époque. Lieu des grandes célébrations du pouvoir royal, le Louvre est également l’inventeur du concert moderne, avec l’établissement, à partir de 1725 aux Tuileries, des concerts du Concert Spirituel qui rayonneront pendant tout le XVIIIe siècle. De Guédron à Haydn en passant par Couperin, Charpentier ou Telemann, ces neuf concerts vous permettront d’entendre le Louvre Les Timbres © Tom Callemin autrement.

Visite avec conférencier

Bienvenue au Louvre Visite d’introduction au musée, toutes les 30 minutes, du 6 juillet au 28 août 2016 : - en français : 10 h 30, 11 h 30, 14 h, 15 h - en anglais : 10 h, 11 h, 13 h 30 et 14 h 30 - en espagnol : 12 h Dès le 29 juin, accueil et billetterie à la porte des Lions. Renseignements au 01 40 20 52 63 ou sur louvre.fr

24 Publications Histoire du Louvre Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier, Guillaume Fonkenell, Yannick Lintz et Françoise Mardrus

Cet ouvrage retrace l’histoire du palais et du musée du Louvre (et des Tuileries), depuis la forteresse médiévale de Philippe Auguste jusqu’à aujourd’hui. De l’architecture du palais à celle du musée, en passant par l’aménagement des jardins, les événements historiques qui s’y sont déroulés ou la formation des collections, ces trois volumes racontent les huit siècles de l’histoire de cette demeure des rois de France devenue le plus prestigieux musée du monde. Documents d’archives, gravures, plans, photographies anciennes et modernes illustrent les textes écrits par d’éminents spécialistes du musée (historiens, conservateurs…) et donnent à cet ouvrage Coédition : Fayard / musée du Louvre l’ampleur d’une somme exceptionnelle. éditions Format :19,5 x 27 cm Les deux premiers volumes déroulent la chronologie du bâtiment 3 volumes reliés sous coffret et du musée en 16 chapitres. Le troisième se présente sous la Pages : Vol. 1 : 768 p. ; vol. 2 : 776 p.; forme d’un dictionnaire thématique (les publics, la surveillance, le vol.3 : 448 p. Louvre-Lens et le Louvre Abu Dhabi, les moulages, l’histoire des Illustrations : 1 300 images départements de conservation, La Joconde…). Prix : 180 € TTC jusqu’au 15 janvier Le musée du Louvre est le premier musée à se doter d’une 2017, 200 € TTC au-delà de cette date Parution : 28 septembre 2016 histoire aussi complète et aussi riche.

SOMMAIRE

Volume 1. Des origines à l’heure napoléonienne. Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier et Guillaume Fonkenell.

Volume 2. De la Restauration à nos jours. Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier, Guillaume Fonkenell et Françoise Mardrus.

Volume 3. Dictionnaire thématique et culturel. Sous la direction de Yannick Lintz. Bibliographie et index des trois volumes

Le Louvre Le Palais à travers les siècles Textes : Guillaume Fonkenell Reconstitutions 3D : Hubert Naudeix

Si le Louvre est désormais l’un des musées les plus visités au monde, on oublie trop souvent l’histoire du palais dans lequel il se déploie. Coédition : Honoré Clair / musée du Parmi les 800 ans d’architecture du palais, l’auteur Guillaume Louvre éditions Fonkenell sélectionne pour nous dix périodes clés témoignant de Format : 25 x 36 cm. Relié 64 pages l’évolution du bâti. Chacune d’entre elles est expliquée par de Illustrations : 150 images spectaculaires reconstitutions 3D mises en relation avec les Prix : 19 € TTC documents d’archives ayant servi de source. L’auteur signe avec Parution : 20 octobre 2016 cet ouvrage une synthèse de référence sur l’histoire du Louvre. 25

Documentaire

Les Batailles du Louvre Le temps des métamorphoses Le temps des révolutions Documentaire en deux parties d’Antoine de Gaudemar et de Sylvain Bergère Réalisation : Sylvain Bergère Coproduction : ARTE France, A Prime Group, avec la participation du musée du Louvre (France, 2015, 2 x 52 min)

Diffusion le samedi 9 juillet à 20h50 sur ARTE

Trois kilomètres de façade, vingt et un hectares de bâtiments, 14 kilomètres et demi de couloir, 2 410 fenêtres, 460 000 œuvres, dont le tableau le plus célèbre au monde, La Joconde, admiré chaque année par neuf millions de visiteurs. Des chiffres qui donnent le vertige. Car au centre même de Paris, l’immense palais du Louvre abrite aujourd’hui le plus grand musée du monde.

Et pourtant, quelle existence chaotique, zébrée de constructions et de destructions, de révolutions et de restaurations ! Forteresse féodale, château médiéval, palais de la Renaissance, résidence royale, siège des académies, centre du pouvoir révolutionnaire, premier musée de France : du donjon de Philippe Auguste à la pyramide de Ieoh Ming Pei, le Louvre s’est sans cesse transformé, agrandi, magnifié.

Pendant huit siècles, les rois, les empereurs et les architectes vont faire du Louvre et puis des Tuileries un chantier permanent. Le palais est aussi le centre de gravité de Paris, il en est le cœur. Car de la guerre de Cent Ans à la Commune de Paris en passant par François Ier et la Révolution française, le Louvre retentit des événements qui font l’Histoire de France.

Fait unique au monde, le Louvre a été la résidence des rois et des artistes. Après le départ de Louis XIV, les académies s’y installent. Diderot et les philosophes des Lumières y voient déjà l’emplacement d’un futur grand musée de la nation. Ce rêve devient réalité le 10 août 1793 dans le Paris révolutionnaire, quand le Muséum des arts ouvre ses portes dans la Grande Galerie. En 1871, pendant la Commune de Paris, le feu brûle le palais impérial des Tuileries mais épargne le musée. Cette cohabitation houleuse et parfois tragique, entre pouvoir politique et génie artistique ne prend fin qu’en 1989, quand le « Grand Louvre » de François Mitterrand chasse de ses murs le ministère de l’Économie et des Finances.

Aujourd’hui, autour de sa majestueuse pyramide, le palais du Louvre est tout entier dévolu à la gloire de l’art. Le récit tumultueux de cette épopée est l’objet de ce documentaire en deux parties.

26 Le Centre Dominique-Vivant Denon

En complément de l’ouverture du Pavillon de l’Horloge, le Centre Dominique-Vivant Denon, baptisé en hommage au premier directeur du Louvre (1802-1815), ouvre ses portes le 6 juillet 2016. Le Centre propose aux professionnels des musées, aux chercheurs, aux amateurs, mais aussi à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur le Louvre et les musées, l’accès à un riche fonds documentaire.

Installé dans les anciens espaces de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, son centre de ressources offre un agréable espace de lecture et de consultation au deuxième étage de la Porte des Arts, dans la cour Carrée. Le Centre Dominique-Vivant Denon a une double vocation car il contribue également au développement de la recherche produite par le musée. Ses domaines de référence portent sur le Louvre, son histoire, ses perspectives, sa place parmi les musées d’hier et de demain. Il conduit déjà des programmes sur les évolutions du musée en tant qu’organisation professionnelle et sociale ainsi que sur ses publics. Le Centre s’inscrit plus largement dans des partenariats avec d’autres institutions culturelles et académiques (ex. Paris-Sorbonne, archives nationales, l’école du Louvre, INHA…). Il accueille, dans la limite des places disponibles, des manifestations scientifiques et des événements réguliers, en lien notamment avec la programmation de l’auditorium du Louvre.

Chef de projet : Françoise Mardrus, chef du service Centre Dominique-Vivant Denon, musée du Louvre.

© 2016 musée du Louvre / Antoine Mongodin

À compter du 6 juillet 2016, le centre de ressources proposera dix-neuf places. Les fonds seront en accès libre sur inscription gratuite, sur place ou en ligne à l’adresse suivante : [email protected]. Les jours et horaires de consultation seront précisés ultérieurement 27 Visuels disponibles pour la presse

L’utilisation des visuels a été négociée par le musée du Louvre, ils peuvent être utilisés uniquement dans le cadre de la promotion de l’événement. Merci de mentionner le crédit photographique et de nous envoyer une copie de l’article à l’adresse [email protected].

Vues 3D de l’évolution architecturale du palais du Louvre

1_Le Louvre sous Philippe Auguste © Aristeas 2016 / musée du 2_Le Louvre et les Tuileries à la Renaissance © Aristeas 2016 / Louvre musée du Louvre

3_Le Louvre à la Révolution © Aristeas 2016 / musée du Louvre 4_Le Louvre sous Napoléon III © Aristeas 2016 / musée du Louvre

5_Le Louvre aujourd’hui © Aristeas 2016 / musée du Louvre 28 L’histoire du Louvre en quelques images

Le Louvre au Moyen Âge et à la Renaissance

7_Casque dit aussi chapel doré de Charles VI (1368-1422) et couronne à fleurs de lys 6_Les frères Limbourg, Château du Louvre, vue depuis la rive sud de (fragments). Avant 1411, cuivre battu, gravé, la Seine, détail des Très Riches Heures du duc de Berry, vers 1440- émaillé et doré. Paris, musée du Louvre 1450, peinture sur velin, 29 x 21 cm. Chantilly, musée Condé © RMN- © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean- GP (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda Gilles Berizzi

8_École française, Bal donné le 24 septembre 1581 à la cour d’Henri III au Louvre, à l’occasion du mariage du duc de Joyeuse et de Marguerite de Lorraine, vers 1581-1582, huile sur cuivre, 9_Chapiteau de la salle Saint-Louis, Paris, musée 41 x 65 cm, Paris, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre © 2003 musée du Louvre / Erich du Louvre) / Stéphane Maréchalle Lessing

10_Israel Silvestre, Vue du jardin des Tuileries, Paris, musée du 11_Louis Poisson (?-1613), Vue cavalière du Grand e Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Dessein du Louvre, début du 17 siècle, huile sur enduit, château de Fontainebleau, galerie des Cerfs © RMN- Berizzi 29 Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot Le Louvre sous l‘Ancien Régime

12_Pierre-Antoine Demachy, Dégagement de la colonnade 13_Hubert Robert, Projet d'aménagement de la du Louvre, 1772, huile sur toile. Paris, musée du Louvre Grande Galerie, vers 1798, huile sur toile. Paris, © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles musée du Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Berizzi Louvre) / Stéphane Maréchalle

Le Louvre au 19e siècle

14_Victor Joseph Chavet, Le Louvre de Napoléon III, 1857, 15_Anonyme, La Galerie d’Apollon, vers 1880, huile sur huile sur toile, 212 x 222 cm. Paris, musée du Louvre toile, 46 x 55 cm. Paris, musée du Louvre © RMN-Grand © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

16_Giuseppe Castiglione, Le Salon Carré au musée du 17_Anonyme, Incendie des Tuileries, le 24 mai 1871, huile Louvre, huile sur toile, 69 x 103 cm. Paris, musée du Louvre © sur toile. Paris, musée Carnavalet © Musée Carnavalet / RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle Roger-Viollet 30 Le Louvre au 20e siècle

18_Marc Vaux, La Grande Galerie abandonnée, semaine du 16 sept. 19_Pierre Jahan, Le Dévoilement de la Joconde, 17 juin 1939 ? Contretype ancien fait pour le Louvre par Alexandre Séarl. 1945 ? Musée du Louvre, histoire du Louvre, photo Musée du Louvre ; fonds Aulanier, photo n° 1389 © musée du 2005-87 © musée du Louvre / Photo Pierre Jahan Louvre / © Centre Pompidou MNAM Bibliothèque Kandinsky / Marc Vaux

20_Vue générale des fouilles depuis l’aile est (cour Carrée). État en 1984. Paris, palais du Louvre © musée du Louvre / Histoire du Louvre 21_Cour Napoléon, simulation de la pyramide avec des câbles, printemps 1985 © Musée du Louvre (EPGL)/ Claude Bricage

22_Marc Riboud. Ieoh Ming Pei et François Mitterrand 23_Marc Riboud. Ieoh Ming Pei devant la pyramide du observant des échantillons de plaques de verre sur le Louvre, 1989 © Marc Riboud. Ne pas recadrer sans accord chantier de la Pyramide, 1988 © Marc Riboud. Ne pas du photographe. recadrer sans accord du photographe. 31 Œuvres présentées dans la salle d’actualité

Étudier Restaurer

24_Étienne Bobillet et Paul Mosselmann, Pleurants du 25_Paire de sandales coptes, 4e—7e siècle tombeau du duc de Berry, après 1450, albâtre, reste de après J.C. Paris, musée du Louvre © RMN - dorures, 39,14 cm. Paris, musée du Louvre © RMN- Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle Rabeau

Acquérir

26_Chandelier au nom du sultan rassoulide du 27_Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), La Lecture de la Bible, 1755, Yémen Malik al-Mujahhid ‘Ali. Paris, musée du huile sur toile. H. 0,653 ; L. 0,824 m. Paris, musée du Louvre © 2016 Louvre © musée du Louvre, dist. RMN-Grand musée du Louvre / Philippe Fuzeau Palais / Hervé Lewandowski

Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des Tuileries, présentée au niveau –1 du parcours

28_Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des 29_Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des Tuileries, présentée dans le pavillon de l'Horloge © Anagram Tuileries, présentée dans le pavillon de l'Horloge © Anagram 32 Audiovisuel 2016 Audiovisuel 2016 Le Louvre aujourd’hui

30_Vue aérienne du palais du Louvre 31_Vue du Pavillon de l’Horloge © 2009 Yann Arthus-Bertrand / ALTITUDE / musée du Louvre © musée du Louvre, dist. RMN-Grand-Palais / Olivier Ouadah

32_Le palais et la pyramide du Louvre 33_La grande allée du jardin des Tuileries © musée du Louvre, dist. RMN-Grand Palais / Olivier © musée du Louvre, dist. RMN-Grand Palais / Olivier Ouadah Ouadah

34_La Toiture du département des Arts de l’Islam, 2012 Architectes : Mario Bellini et Rudy Ricciotti. Paris, musée du Louvre © M. Bellini – R. Ricciotti / musée du Louvre © 2012 musée du Louvre / Philippe Ruault

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