Syndicat des eaux du Bournac

Dossier d’enquête publique des périmètres de protection des captages de Crégols – les Travers (46) Autorisation de prélèvements et de rejets au titre du Code de l’environnement Autorisation de distribution d’eau destinée à la consommation humaine au titre du Code de la santé publique

Antea Group Diapason - Bâtiment B Rue Jean Bart 31670 LABEGE

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Fiche Signalétique

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CLIENT

Raison sociale Syndicat des Eaux du Bournac Mairie Coordonnées 46 260 VARAIRE M. PECH Didier, Président / Mme Delphine JOUCLAS, Directrice Contact 05.65.31.50.75 [email protected] SITE D’INTERVENTION Raison sociale Forages de Crégols RD8 – Les Travers Coordonnées 46330 CREGOLS Production et distribution d’eau destinée à la consommation Famille d’activité humaine Domaine Eau DOCUMENT M. PECH Didier, Président / Mme Delphine JOUCLAS, Directrice Destinataires 05.65.31.50.75 [email protected] Date de remise Mars 2019

Nombre d’exemplaire remis 1

Pièces jointes -

Responsable Commercial Christophe SUBIAS

N° Rapport/ N°Projet A96581/MPYP18-0387

Révision Version B – Mars 2019

Nom Fonction Date Signature

Rédaction COUSIN Antoine Ingénieur de projet Mars 2019

Vérification TROCHU Martine Directeur de projet Mars 2019

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Sommaire

Glossaire 10 1 Note de présentation ...... 11 1.1 Identification du demandeur ...... 11 1.2 Emplacement des ouvrages ...... 11 1.3 Identification du projet ...... 17 1.3.1 Capacités nominales de production ...... 18 1.3.2 Caractéristiques des ouvrages de prélèvements et de rejets et incidences sur le milieu naturel ...... 18 1.3.3 Rubriques de la nomenclature applicables ...... 20 1.3.4 Descriptif sommaire de la filière ...... 21 1.3.5 Nature et objet des installations du projet ...... 21 1.3.6 Système de distribution ...... 22 1.4 Justification du projet ...... 25 1.4.1 Population et collectivité concernées ...... 25 1.4.2 Historique et besoins prévisionnels en eau ...... 28 1.5 Justification de l’étendue des périmètres de protection ...... 30 1.5.1 Synthèse des risques de pollution et moyens de secours ...... 30 1.5.2 Délimitation des périmètres de protection ...... 30 1.5.3 Description des autres mesures de protection ...... 31 2 Situation administrative ...... 32 2.1 Délibération ...... 32 2.2 Référencement des captages ...... 33 3 Dossier loi sur l’eau ...... 34 3.1 Caractéristiques des prélèvements ...... 34 3.1.1 Description des ouvrages ...... 34 3.1.2 Volumes prélevés ...... 36 3.2 Caractéristiques des rejets ...... 38 3.3 Etude d’incidence ...... 38 3.3.1 Réglementation ...... 38 3.3.2 Incidences sur les eaux superficielles ...... 39 3.3.3 Incidences sur les eaux souterraines ...... 39

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3.3.4 Incidences sur le milieu humain ...... 42 3.3.5 Qualité de l’air et nuisances olfactives ...... 43 3.3.6 Patrimoine culturel ...... 43 3.3.7 Impact paysager ...... 43 3.3.8 Incidence sur les espaces naturels ...... 43 3.3.9 Compatibilité avec le SDAGE Adour-Garonne ...... 52 3.3.10 Compatibilité avec le plan de gestion des étiages (PGE) du Lot ...... 59 3.3.11 Compatibilité avec les règles d’urbanisme ...... 59 3.3.12 Compatibilité avec le PPRI ...... 59 3.3.13 Comptabilité avec le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) ...... 61 3.3.14 Compatibilité avec les périmètres de protection des captages utilisés pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ...... 63 4 Moyens de surveillance et de sécurité ...... 65 4.1 Suivi de la ressource et des débits prélevés ...... 65 4.2 Suivi et entretien des installations ...... 65 4.3 Protection des captages ...... 65 4.4 Analyses de contrôle ...... 65 5 Dossier relatif aux périmètres de protection ...... 66 5.1 Synthèse des études préalables ...... 66 5.1.1 Contexte géologique ...... 66 5.1.2 Contexte hydrologique ...... 68 5.1.3 Contexte géomorphologique ...... 68 5.1.4 Contexte hydrochimique ...... 75 5.1.5 Caractéristiques quantitatives ...... 78 5.1.6 Aire d’alimentation des captages ...... 80 5.2 Qualité de la ressource ...... 83 5.2.1 Réglementation ...... 83 5.2.2 Les eaux brutes ...... 83 5.2.3 Conclusion sur la qualité des eaux ...... 85 5.3 Environnement et risque de pollution ...... 85 5.3.1 Cartographie de la vulnérabilité ...... 85 5.3.2 Sources de pollution ...... 88 5.4 Avis de l’hydrogéologue agréé ...... 102 5.4.1 Périmètre de protection immédiate ...... 103 5.4.2 Périmètre de protection rapprochée ...... 106

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5.4.3 Périmètre de protection éloignée ...... 118 5.4.4 Disponibilité quantitative de la ressource ...... 121 5.4.5 Préconisations particulières ...... 121 5.5 Evaluation économique ...... 122 6 Dossier relatif à la filière de traitement ...... 125 6.1 Filière actuelle ...... 125 6.2 Projet de réalisation d’une nouvelle station de traitement ...... 125 6.2.1 Principe de fonctionnement et objectifs de la filière ...... 125 6.3 Vérification de la qualité des eaux distribuées ...... 126 6.3.1 Les eaux traitées ...... 127 6.3.2 Potentiel de dissolution du plomb ...... 127 6.4 Mesures de sureté et fiabilité de la production ...... 128 6.5 Moyens de secours ...... 129

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FIGURES

Figure 1 : Localisation des ouvrages sur fond IGN ...... 13 Figure 2 : Localisation des ouvrages de Crégols sur photographie aérienne ...... 14 Figure 3 : Localisation des ouvrages du Bournac sur photographie aérienne ...... 15 Figure 4 : Localisation des forages de Crégols sur fond cadastral ...... 16 Figure 5 : Localisation des ouvrages du Bournac sur fond cadastral ...... 17 Figure 6 : Localisation du point de rejet ...... 19 Figure 7 : Synthèse des volumes transitant dans le réseau (SAUR, 2018) ...... 24 Figure 8 : Evolution de la population des communes desservies par le syndicat des eaux du Bournac (données INSEE, 2018) ...... 25 Figure 9 : Population saisonnière estimée par commune ...... 26 Figure 10 : Communes desservies par le syndicat des eaux du Bournac ...... 27 Figure 11 : Evolution du nombre d’abonnés desservis par le syndicat des eaux du Bournac (données SAUR, 2018) ...... 28 Figure 12 : Vue en coupe des forages de Crégols (F1 noté F6 et F2 noté F4) (ETM, cité CALLIGEE, 2013) ...... 34 Figure 13 : Coupe géologique et technique du forage F1 (noté F6, SADE, 2007) ...... 35 Figure 14 : Coupe géologique et technique du forage F2 (noté F4, SADE, 2007) ...... 35 Figure 15 : Vue de l’extérieur du bâti béton abritant les forages (CALLIGEE, 2013) ...... 36 Figure 16 : Tête du forage F1 (CALLIGEE, 2013) ...... 36 Figure 17 : Répartition des prélèvements effectués par le syndicat en fonction des ressources en 2016 (données SAUR, 2018) ...... 37 Figure 18 : Répartition des prélèvements effectués par le syndicat en fonction des ressources en 2017, données (SAUR 2018) ...... 37 Figure 19 : Localisation des points BSS dans un rayon de 500 m autour des forages ...... 41 Figure 20 : Localisation des ZNIEFF ...... 45 Figure 21 : Localisation des sites Natura 2000 ZSC ...... 48 Figure 22 : Localisation des réserves naturelles nationales ...... 50 Figure 23 : localisation des zones inondables ...... 61 Figure 24 : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 63 Figure 25 : Coupe lithologique des terrains jurassiques (J.G. Astruc) ...... 67 Figure 26 : Le réseau souterrain des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 71 Figure 27 : Relevés topographiques du réseau de Crégols à l’émergence (rapport HA, 2013) ...... 72 Figure 28 : Coupe de la résurgence de Crégols (département du Lot, cité CALLIGEE, 2013) .. 73 Figure 29 : Contexte géologique du bassin d’alimentation supposé des ouvrages de Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 74 Figure 30 : Diagramme de PIPER (CALLIGEE, 2013) ...... 76 Figure 31 : Diagramme de SCHOELLER-BERKALOFF (CALLIGEE, 2013) ...... 77 Figure 32 : Courbes de tarage du système de Crégols à partir des deux forages (CALLIGEE, 2013) ...... 78 Figure 33 : Calcul du débit du système souterrain du Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 78 Figure 34 : Niveau pendant les essais de pompage (CALLIGEE, cité rapport HA, 2013) ...... 79 Figure 35 : Aire d’alimentation supposée de Crégols – partie nord (avis HA, 2013) ...... 81

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Figure 36 : Aire d’alimentation supposée de Crégols – partie sud (avis HA, 2013) ...... 82 Figure 37 : Cartographie de la vulnérabilité et des isochrones en hautes eaux (CALLIGEE, 2013) ...... 87 Figure 38 : Taux de conformité des assainissements autonomes (PNRCQ et SPANC Lot-Célé, 2012) ...... 92 Figure 39 : Etat de l’assainissement autonome au 01/01/2012 (PNRCQ, 2012) ...... 92 Figure 40 : Etat de l’assainissement autonome à Cenevière en 2007 (SPANC Lot-Célé, 2012) ...... 92 Figure 41 : Occupation du sol ...... 96 Figure 42 : Types d’élevages sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 97 Figure 43 : Contexte environnemental sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 101 Figure 44 : Représentation schématique des périmètres de protection ...... 102 Figure 45 : Localisation du périmètre de protection immédiate (avis HA, 2013) ...... 103 Figure 46 : Expertise hydrogéologique pour l’établissement du PPR3 (ASTRUC, 2018) ...... 107 Figure 47 : Limites et parcelles du PPR1 ...... 108 Figure 48 : Limites et parcelles des PPR2 et PPR3 ...... 109 Figure 49 : Périmètre de protection éloignée proposé par l’hydrogéologue agrée, partie nord (avis HA, 2013)...... 119 Figure 50 : Périmètre de protection éloignée proposé par l’hydrogéologue agrée, partie sud (avis HA, 2013)...... 120 Figure 51 : Information présente à l’entrée du réseau de Crégols (source Département du Lot)...... 122

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TABLEAUX

Tableau 1 : Identification du demandeur ...... 11 Tableau 2 : Localisation des ouvrages ...... 12 Tableau 3 : Volumes demandés à l’autorisation pour la source du Bournac (avis HA, 2013) . 20 Tableau 4 : Rubriques de la nomenclature des opérations soumises à déclaration ou autorisation ...... 20 Tableau 5 : Stations de production du syndicat (SAUR, 2018) ...... 22 Tableau 6 : Nature des matériaux constitutifs du réseau (SAUR, 2018) ...... 23 Tableau 7 : Etats d’un réseau pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine en fonction des indices linéaires (Agence de l’Eau Adour-Garonne) ...... 23 Tableau 8 : Synthèse des volumes transitant dans le réseau (SAUR, 2018) ...... 24 Tableau 9 : Capacités de stockage et autonomie du syndicat (SAUR, 2018) ...... 24 Tableau 10 : Résidences secondaires et population saisonnière estimée par commune (données résidences INSEE, 2018) ...... 26 Tableau 11 : Hypothèses prises en compte pour le calcul des besoins futurs ...... 29 Tableau 12 : Récapitulatif des estimations des besoins ...... 29 Tableau 13 : Evaluation des pressions sur la masse d’eau FRFG038 (données Agence de l’Eau Adour Garonne) ...... 40 Tableau 14 : Evaluation de l’état qualitatif de la masse d’eau FRFG038 (données Agence de l’Eau Adour Garonne) ...... 42 Tableau 15 : Orientations du SDAGE relatives à l’exploitation du captage ...... 58 Tableau 16 : Récapitulatif du suivi du puits de Crégols (DDT 46, cité CALLIGEE, 2016) ...... 75 Tableau 17 : Analyses effectuées sur l’eau brute des forages de Crégols ...... 84 Tableau 18 : Risques de pollutions accidentelles en fonction des activités (CALLIGEE, 2013) 88 Tableau 19 : Communes et populations concernées par le bassin d’alimentation des forages de Crégols (données CALLIGEE 2013 et INSEE 2018) ...... 89 Tableau 20 : Les filières d’assainissement collectif (SAUR, cité CALLIGEE, 2013, AEAG, 2018) ...... 90 Tableau 21 : Les caractéristiques des stations d’épuration (AEAG, 2018) ...... 90 Tableau 22 : Critères de priorité des projets de réhabilitation de l’assainissement autonome du PNRCQ (CALLIGEE, 2013)...... 92 Tableau 23 : Critères de priorité des projets de réhabilitation de l’assainissement autonome du SPANC Lot-Célé (CALLIGEE, 2013) ...... 92 Tableau 24 : Trafic des voies départementales (CG46, 2013) ...... 94 Tableau 25 : Capacités d’accueil des activités touristiques (CALLIGEE, 2013) ...... 95 Tableau 26 : Répartition des élevages sur le bassin d’alimentation de Crégols (CALLIGEE, 2013) ...... 96 Tableau 27 : Récapitulatif des données de l’étude environnementale (CALLIGEE, 2013) ...... 98 Tableau 28 : Hiérarchisation des risques sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols ...... 99 Tableau 29 : Prescriptions applicables au PPI des forages de Crégols...... 105 Tableau 30 : Prescriptions applicables au PPR des forages de Crégols ...... 117 Tableau 31 : Volumes demandés à l’autorisation pour les forages de Crégols (avis HA, 2013) ...... 121

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Tableau 32 : Coût annuel estimatif des mesures agricoles à mettre en œuvre sur l’emprise du PPR (Chambre d’Agriculture du Lot, 2017) ...... 123 Tableau 33 : Estimation des coûts des mesures de protection ...... 123 Tableau 34 : Total des dépenses déjà réalisées (captages du Bournac et forages de Crégols confondus) ...... 124 Tableau 35 : Estimation des coûts restants (captages du Bournac et forages de Crégols confondus) ...... 124 Tableau 36 : Volumes pour le dimensionnement de la nouvelle station de traitement ...... 125 Tableau 37 : Calcul de l’équilibre calco-carbonique et interprétation ...... 127

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Glossaire • AEAG : Agence de l’Eau Adour Garonne • ARS : Agence Régionale de Santé • BSS : Banque de données du Sous-Sol • CRTVB : Comité Régional Trame Verte et Bleue • CVM : Chlorure de Vinyle Monomère • DCE : Directive Cadre sur l’Eau • DDT : Direction Départementale des Territoires • DOE : Débit d’Objectif d’Etiage • EDCH : Eaux Destinées à la Consommation Humaine • HA : Hydrogéologue Agrée • HMT : Hauteur Manométrique Totale • IGN : Institut Géographique National • MS : Matière Sèche • NGF : Nivellement Général de la France • PDM : Programme de Mesures • PPE : Périmètre de Protection Eloignée • PGE : Plan de Gestion des Etiages • PLUI : Plan Local d’Urbanisme Intercommunal • PPI : Périmètre de Protection Immédiate • PPR : Périmètre de Protection Rapprochée • PPRI : Plan de Prévention du Risque d’Inondation • pSIC : proposition de Site d'Intérêt Communautaire • RAMSAR : Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau (adoptée en 1971 à RAMSAR, en IRAN) • RFU : Réserve Facilement Utilisable par les plantes • SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux • SDIS : Service Départemental d’Incendie et de Secours • SE : Syndicat des Eaux • SIC : Site d'Intérêt Communautaire • SRCE : Schéma Régional de Cohérence Ecologique • TVB : Trame Vert et Bleue • VCN3 : Débit minimal du cours d’eau enregistré pendant 3 jours consécutifs • ZICO : Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux • ZNIEFF : Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique • ZPS : Zones de Protection Spéciales • ZSC : Zones Spéciales de Conservation

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1 Note de présentation

1.1 Identification du demandeur

Nom : Syndicat des Eaux du Bournac Mairie Adresse : 46 260 VARAIRE SIRET : 25460049700013 Forme Etablissement public – Syndicat intercommunal à vocation unique juridique : Tableau 1 : Identification du demandeur La personne en charge du dossier est M. PECH, Président du Syndicat. 1.2 Emplacement des ouvrages

Les forages de Crégols – les Travers sont au nombre de deux et se situent sur la commune de Crégols, en bordure de la RD8, à proximité du bourg de Crégols. L’accès s’effectue par la RD8 (cf. figures 1, 2 et 4).

Actuellement les forages ne sont pas en service et sont dans l’attente de leur régularisation administrative (objet du présent dossier). Il est prévu d’effectuer le traitement des eaux au niveau du site du Bournac via un projet de création d’une station de traitement commune aux forages de Crégols et à la source du Bournac.

L’emplacement de cette nouvelle station est prévu sur la parcelle attenante à la station existante du Bournac (qui traite actuellement les eaux de la source du Bournac située à proximité immédiate de la station) (cf. figures 1, 3 et 5). La parcelle des forages est propriété du syndicat. La partie de la parcelle concernée par la future station de traitement est actuellement en cours d’acquisition par le syndicat.

A noter à proximité des forages de Crégols – les Travers, la présence du puits de Crégols - l’Ile ainsi que de la station de traitement des eaux de ce puits, dite station de Crégols. Il est prévu l’abandon de ces ouvrages, une fois la mise en service des forages de Crégols et de la nouvelle station de traitement (cf. figures 1 et 2). Les coordonnées géographiques et parcellaires des ouvrages sont présentées dans le tableau 2. Les documents concernant le découpage de la nouvelle parcelle de la future station de traitement sont présentés en annexe 5. Le découpage cadastral du tracé prévu, des nouvelles conduites ainsi que le planning prévisionnel des travaux sont présentés en annexe 1 et la localisation générale est présentée en figure 1.

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A noter : le tracé des nouvelles conduites rejoint l’ancienne station de Crégols à partir de laquelle ces dernières seront raccordées aux conduites existantes en provenance des forages de Crégols.

Ouvrage X Lambert 93 Y Lambert 93 Z NGF Situation cadastrale Forages de Crégols – Commune de Crégols, parcelle 596 617 6 373 740 152,66 les Travers n° 967 section A Commune de Crégols Future station de / / / Parcelle n°451 (anciennement traitement n°409 section D Tableau 2 : Localisation des ouvrages

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Figure 1 : Localisation des ouvrages sur fond IGN

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Figure 2 : Localisation des ouvrages de Crégols sur photographie aérienne

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Figure 3 : Localisation des ouvrages du Bournac sur photographie aérienne

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Figure 4 : Localisation des forages de Crégols sur fond cadastral

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Figure 5 : Localisation des ouvrages du Bournac sur fond cadastral 1.3 Identification du projet

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1.3.1 Capacités nominales de production

Il est prévu un fonctionnement des forages en alternance. Les deux forages sont équipés chacun d’une pompe de 190 m3/h.

1.3.2 Caractéristiques des ouvrages de prélèvements et de rejets et incidences sur le milieu naturel

Les ouvrages de prélèvements correspondent aux deux forages de Crégols – Les Travers. Ces forages recoupent la galerie d’un conduit karstique à environ 30 m de profondeur. D’après les explorations spéléologiques, ce conduit est relié au réseau souterrain du puits de l’Ile de Crégols.

Il est prévu en 2019, la mise en place d’une nouvelle station de traitement, commune au captage de Bournac et aux forages de Crégols – les Travers comprenant à minima une filtration mécanique (ultrafiltration ou filtre à sable) ainsi qu’une décarbonatation à la chaux (à l’étude). Le rejet des surnageant de l’épaississeur des boues se fera, dans le ruisseau du Bournac, sur la commune de Crégols à partir de l’ancienne conduite reliant le captage du Bournac au puits de Crégols- l’ile à 480 m au nord-est de la source du Bournac (cf. figure 6).

Les incidences attendues des prélèvements (eaux souterraines) et des rejets (au niveau d’un lieu favorable) seront minimes.

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Figure 6 : Localisation du point de rejet

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1.3.3 Rubriques de la nomenclature applicables

Les volumes de prélèvement aux forages de Crégols – les Travers demandés pour l’autorisation sont ceux préconisés par l’hydrogéologue agréé et sont les suivants :

Volume moyen Volume journalier de Débit prélevable Volume annuel journalier pointe 190 m3/h 1780 m3/j 3 800 m3/j 650 000 m3/an Tableau 3 : Volumes demandés à l’autorisation pour la source du Bournac (avis HA, 2013) La demande concerne aussi la création d’une nouvelle station de traitement commune aux ouvrages de prélèvement de la source du Bournac et des forages de Crégols – les Travers ainsi que les rejets associés.

Les ouvrages constitutifs de ce projet entrent dans la nomenclature des opérations soumises à déclaration ou autorisation au titre de l’article L214-3 du Code de l’environnement, modifié par l’ordonnance n°2017-80 du 26 janvier 2017.

Rubriques Intitulé Régime Sondage, forage, y compris les essais de pompage, création de puits ou d’ouvrage souterrain, non destiné à usage domestique, exécuté en vue de la Déclaration 1.1.1.0 recherche ou de la surveillance d’eaux souterraines ou en vue d’effectuer un Ouvrages de prélèvement dans les eaux prélèvement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines, y compris souterraines dans les nappes d’accompagnement de cours d’eau (D). Prélèvements permanents ou temporaires issus d’un forage, puits ou ouvrages Autorisation souterrains dans un système aquifère, à l’exclusion de nappes d’accompagnement de cours d’eau, par pompage, drainage, dérivation ou tout Prélèvements pouvant atteindre 650 000 1.1.2.0 autre procédé, le volume total prélevé étant : m3/an et capacité de prélèvement de 1. Supérieur ou égal à 200 000 m3/an (A) ; 190 m3/h) 2. Supérieur à 10 000 m3/an mais inférieur à 200 000 m3/an (D).

A l’exception des prélèvements faisant l’objet d’une convention avec l’attributaire du débit affecté prévu aux articles L.214-9 du Code de Autorisation l’Environnement, ouvrages, installations, travaux permettant un prélèvement Commune de Crégols classée en zone de total d’eau dans une zone où des mesures permanentes de répartition 1.3.1.0 répartition des eaux. Capacité de prélèvement quantitative instituées, notamment au titre de l’article L.211 2 du Code de de 190 m3/h l’Environnement, ont prévu l’abaissement des seuils. 1. Capacité supérieure ou égale à 8 m3/h (A). 2. Dans les autres cas (D). Rejet dans les eaux douces superficielles susceptible de modifier le régime des eaux, à l'exclusion des rejets visés à la rubrique 2.1.5.0 ainsi que des rejets des ouvrages visés aux rubriques 2.1.1.0 et 2.1.2.0, la capacité totale de rejet de l'ouvrage étant : Autorisation 1. supérieure ou égale à 10 000 m3/j ou à 25 % du débit moyen 2.2.1.0 3 interannuel du cours d'eau (A) ; Rejets futurs estimés à plusieurs m /j, ruisseau 2. supérieure à 2 000 m3/j ou à 5 % du débit moyen interannuel du cours du Bournac à sec en période d’étiage d'eau mais inférieure à 10 000 m3/j et à 25 % du débit moyen interannuel du cours d'eau (D).

Tableau 4 : Rubriques de la nomenclature des opérations soumises à déclaration ou autorisation

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Il ressort de l’analyse de ces rubriques (cf. tableau 4) que les prélèvements sont soumis à déclaration au titre de la rubrique 1.1.1.0 et à autorisation au titre des rubriques 1.1.2.0 et 1.3.1.0. Les rejets sont quant à eux soumis à autorisation au titre de la rubrique 2.2.1.0. Les prélèvements et les rejets sont donc soumis à autorisation au titre du Code de l’environnement.

Au titre de l’article L1321-7 du Code de la santé publique, la production et la distribution d’eau par un réseau public sont soumises à autorisation du représentant de l'Etat dans le département.

1.3.4 Descriptif sommaire de la filière

Il est prévu la mise en place d’une nouvelle station de traitement commune aux captages de la source du Bournac et des forages de Crégols – les Travers comprenant une décantation et filtration par filtre à sable ainsi qu’une décarbonatation à la chaux.

Il est prévu un traitement des eaux sales et des boues afin de limiter tout retour dans le milieu naturel. Les boues seront traitées et déshydratées pour être évacuées vers une filière de valorisation adaptée à leurs caractéristiques. Seuls les surnageants seront évacués vers le milieu naturel (quelques m3/j).

1.3.5 Nature et objet des installations du projet

Le projet concerne la demande d’autorisation au titre du Code de l’environnement pour : • le prélèvement au niveau des forages de Crégols – les Travers ; • la création d’une nouvelle canalisation pour la liaison Bournac/Crégols eau brute - eau traitée ; • le rejet des eaux de traitement de la future station commune aux captages du Bournac et de Crégols.

Il concerne aussi la demande d’autorisation au titre du Code de la santé publique pour le traitement et la distribution d’eau destinée à la consommation humaine.

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1.3.6 Système de distribution

Les installations du Syndicat en 2018 comprennent : • 5 ouvrages de prélèvements qui alimentent 4 stations de production (cf. tableau 5) d’une capacité nominale totale de 254 m3/h. L’ancienne station de Bouzies n’est plus en service depuis 2010 suite à l’interconnexion avec le réseau de Tour-du-Faur. Les forages de Crégols-Les-Travers ne sont pas en service actuellement. Ils remplaceront le puits de l’Ile qui sera conservé comme ouvrage de surveillance ; • 22 ouvrages de stockage pour une capacité de 3 312 m3 ; • 7 stations de surpression ; • 445 km de réseau.

Tableau 5 : Stations de production du syndicat (SAUR, 2018) La gestion de la production et de la consommation est assurée par la SAUR de la Région Sud- Ouest, par un contrat de type affermage en date du 1er janvier 2010. La durée du contrat est de 10 ans et prend fin le 31 décembre 2019. Le schéma altimétrique et le plan détaillé du réseau sont présentés en annexe 2.

Le réseau d’une longueur de 445 km est principalement composé de conduites en PVC (cf. tableau 6). Les conduites les plus anciennes (antérieures à 1980) sont susceptibles de présenter des relargages en CVM (Chlorure de Vinyle Monomère). Ces relargages sont variables d’une canalisation à l’autre, en fonction de la température, des saisons et du temps de séjour de l’eau dans les canalisations (qui dépendent eux-mêmes de la consommation). En cas de dépassement de la limite de qualité des eaux, des mesures correctives devront être prises.

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Tableau 6 : Nature des matériaux constitutifs du réseau (SAUR, 2018)

En 2017, le rendement du réseau était de 74 %. La rénovation du réseau fait partie des enjeux actuels que s’est fixé le Syndicat des eaux du Bournac.

La consommation en eau est principalement destinée à l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine. Une partie de l’eau est aussi utilisée pour les exploitations agricoles.

L’indice linéaire de consommation indique la nature du réseau :

Ilc = volume consommé / km / jour

L’indice linéaire de consommation en 2017 était de 2,8 m3/ km / jour/, ce qui classe ce réseau comme « rural » (cf. tableau 7), vis-à-vis des valeurs préconisées par l’Agence de l’Eau Adour- Garonne.

L’indice linéaire de perte se calcule selon la formule suivante :

Ilp = (volume mis en distribution – volume consommé) / jour / km

Il est de 1,0 m3/j/km en 2017, ce qui le classe comme « bon » vis-à-vis des valeurs préconisées par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (cf. tableau 7).

Classement des réseaux Valeur Ilc < 10 10 < Ilc < 30 > 30 Catégorie de réseau Rural Semi rural Urbain

Classement des indices linéaires de pertes Catégorie de réseau Rural Semi rural Urbain Ilp Bon < 1,5 < 3 < 7 Ilp Acceptable < 2,5 < 5 < 10 Ilp Médiocre 2,5 < Ilp < 4 5 < Ilp < 8 10 < Ilp < 15 Ilp Mauvais > 4 > 8 > 15 Tableau 7 : Etats d’un réseau pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine en fonction des indices linéaires (Agence de l’Eau Adour-Garonne)

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Les volumes produits étaient en 2017 de 632 484 m3 pour un volume mis en distribution de 640 358 m3 (cf. tableau 8 et figure 7), soit une production par le Syndicat de 99 % du volume mis en distribution. Les volumes importés (10 129 m3 en 2017, soit 1 % des volumes mis en distribution) correspondent à un achat d’eau à la commune de Carjac pour le complément d’eau nécessaire à l’alimentation de la commune de Larnagol. La convention d’achat d’eau est présentée en annexe 3. Une vente d’eau (2 256 m3) est effectuée vers le Syndicat de l’Iffernet pour le complément d’eau nécessaire à l’alimentation de la commune de Lalbenque. La convention d’achat d’eau est présentée en annexe 4.

Pour un nombre d’abonnés de 4 362 en 2017 et un volume consommé de 452 543 m3, la consommation moyenne est de 284 l/abonné/j. Elle était en 2016 de l’ordre de 273 l/abonné/j.

Tableau 8 : Synthèse des volumes transitant dans le réseau Figure 7 : Synthèse des volumes transitant dans le réseau (SAUR, 2018) (SAUR, 2018)

Pour une capacité de stockage de 3 312 m3 et un volume moyen mis en distribution en 2017 de 1 754 m3/j, la capacité d’autonomie du Syndicat des eaux du Bournac est de 1,9 j (cf. tableau 9).

Tableau 9 : Capacités de stockage et autonomie du syndicat (SAUR, 2018)

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1.4 Justification du projet

1.4.1 Population et collectivité concernées a. Population

Le Syndicat des eaux du Bournac alimente en eau les 23 communes suivantes (cf. figure 10) : Bach, Beauregard, Belmont-Sainte-Foi, Berganty, Bouziès, Calvignac, Cénevières, Concots, Crégols, Escamps, Larnagol, Limogne-en-Quercy, Lugagnac, Promilhanes, Puyjourdes, Saillac, Saint-Cirq-Lapopie, Saint-Jean-de-Laur, Saint-Martin-Labouval, Tour-de-Faur, Varaire, Vaylats et Vidaillac. Une partie des abonnés des communes de Cabrerets et Sauliac-sur-Célé sont également desservis. Cela correspond à une population totale de 5 477 habitants recensée en 2015 (source INSEE).

La population de ces communes (cf. figure 8) a globalement baissé entre 1962 et 1982 (-808 habitants, soit une baisse de l’ordre de 40 habitants par an) puis a augmenté de manière régulière jusqu’en 2015 (+825 habitants, soit une hausse de l’ordre de 25 habitants par an).

6000 Vidaillac Vaylats

5000 Varaire Tour-de-Faure Sauliac-sur-Célé 4000 St-Martin-Labouval St-Jean-de-Laur 3000 St-Cirq-Lapopie

Saillac Population(ha) 2000 Puyjourdes Promilhanes Lugagnac 1000 Limogne-en-Quercy Larnagol 0 Escamps 1962 1968 Crégols 1975 1982 1990 1999 2008 Concots 2015

Figure 8 : Evolution de la population des communes desservies par le syndicat des eaux du Bournac (données INSEE, 2018) De nombreuses résidences secondaires sont présentes sur ces communes et représentent en moyenne 43 % des résidences. Sur la base d’une estimation de 2,5 ha par résidence secondaire, en période estivale, la population saisonnière pourrait atteindre 4 600 habitants supplémentaires soit une hausse d’un peu moins du double de la population de ces communes (cf. tableau 10 et figure 9).

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Résidences Résidences % résidence Population saisonnière Commune Population 2015 principales 2015 secondaires 2015 secondaires (estimation 2,5/hab/res)

Bach 177 89 45 34 113 Beauregard 236 122 59 33 148 Belmont-Sainte-Foi 105 52 35 40 88 Berganty 113 51 38 43 95 Bouziès 82 39 72 65 180 Cabrerets 236 116 82 41 205 Calvignac 212 107 99 48 248 Cénevières 168 93 98 51 245 Concots 428 208 74 26 185 Crégols 85 47 53 53 133 Escamps 206 98 60 38 150 Larnagol 137 70 110 61 275 Limogne-en-Quercy 791 389 108 22 270 Lugagnac 126 66 52 44 130 Promilhanes 222 105 83 44 208 Puyjourdes 90 40 22 35 55 Saillac 166 74 64 46 160 St-Cirq-Lapopie 211 109 152 58 380 St-Jean-de-Laur 237 105 100 49 250 St-Martin-Labouval 182 95 127 57 318 Sauliac-sur-Célé 126 67 71 51 178 Tour-de-Faure 338 156 71 31 178 Varaire 316 150 86 36 215 Vaylats 316 117 51 30 128 Vidaillac 171 77 27 26 68 TOTAL 5477 2642 1839 43 4603 Tableau 10 : Résidences secondaires et population saisonnière estimée par commune (données résidences INSEE, 2018)

Vidaillac Vaylats 5000 Varaire 4500 Tour-de-Faure 4000 Sauliac-sur-Célé St-Martin-Labouval 3500 St-Jean-de-Laur 3000 St-Cirq-Lapopie 2500 Saillac

2000 Puyjourdes Population(ha) Promilhanes 1500 Lugagnac 1000 Limogne-en-Quercy 500 Larnagol 0 Escamps Crégols Concots Population saisonnière (estimation 2,5/hab/res)

Figure 9 : Population saisonnière estimée par commune

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Figure 10 : Communes desservies par le syndicat des eaux du Bournac b. Nombre d’abonnés

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Le nombre d’abonnés desservis est en légère hausse ces dernières années (+96 abonnés entre 2013 et 2017, soit une hausse de 24 abonnés par an). En 2017, 4 362 abonnés étaient recensés. A noter cependant que la tarification effectuée par la SAUR étant uniforme, aucune distinction n’est effectuée entre les abonnés agricoles et domestiques.

4500 Vidaillac Vaylats 4000 Varaire 3500 Tour-de-Faure Sauliac-sur-Célé 3000 St-Martin-Labouval

2500 St-Jean-de-Laur St-Cirq-Lapopie 2000 Saillac

Nombre Nombre d'abonnés Puyjourdes 1500 Promilhanes 1000 Lugagnac Limogne-en-Quercy 500 Larnagol 0 Escamps 2013 2014 Crégols 2015 2016 Concots 2017

Figure 11 : Evolution du nombre d’abonnés desservis par le syndicat des eaux du Bournac (données SAUR, 2018)

1.4.2 Historique et besoins prévisionnels en eau

Dans le cadre de l’élaboration du dossier préalable aux périmètres de protection, une estimation des besoins à l’horizon 2030 avait été réalisée par la société CALLIGEE en 2013. Une nouvelle estimation a été réalisée par Antea Group sur la base des données actualisées (2013 à 2017) (cf. tableaux 11 et 12).

L’évaluation des besoins futurs du Syndicat doit prendre en compte à la fois : • l’augmentation des consommations en eau liée aux nouveaux et futurs projets d’urbanisation des communes ; • l’évolution des volumes vendus ; • l’évolution des rendements.

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Les hypothèses prises en compte sont les suivantes :

Hypothèses CALLIGEE 2013 Hypothèses Antea Group 2018 Besoins 2030 Besoins 2040 Absence de grands projets d’urbanisation sur le territoire du Idem syndicat Des volumes exportés ne variant pas avec environ 2 000 m3/an Idem, 1 500 m3 exporté en 2016 et 2 300 m3 en 2017 Augmentation du nombre d’abonnés de l'ordre de 24 par an entre Augmentation du nombre d’abonnés de 61 par an soit soit 1 170 2013 et 2017, soit sur une hypothèse sécuritaire de 40 abonnés abonnés supplémentaires en 2030 supplémentaires par an, soit 520 abonnés supplémentaires en 2040 Consommation de 290 l/abonné/jour correspondant à la Idem, consommation de 273 l/abonné/j en 2016 et 284 l/j/abonné consommation maximale mensuell observée en 2006 et 2010 en 2017 Le rendement est estimé à 70 % Rendement actuel de 74 %, estimé 75 % en 2040 Coefficient de pointe de 1,94 en 2011 Coefficient de pointe de 1,74 en 2016 et 1,60 en 2017, retenu de 1,8

Tableau 11 : Hypothèses prises en compte pour le calcul des besoins futurs

Sur la base de ces hypothèses, les résultats obtenus sont les suivants :

Paramètre 2011 Estimation 2030 Calligée 2017 Estimation 2040 Antea Group Nombre d'abonnés 4 324 5 780 4 362 4 882 Volume consommé (m3) 417 437 613 489 452 543 516 760 Volume consommé par abonné 97 106 104 106 (m3/abonné) Rendement du réseau 60% 70% 74% 75% Volume mis en ditribution (m3) 697 490 876 413 640 358 689 013 Volume exporté (m3) 1 837 2 000 2 300 2 000 Volume importé (m3) 0 * 10 129 * Volume produit retenu (m3) 880 000 700 000 Volume moyen journalier 1 905 2 411 1 696 1 918 mensuel (m3/j) Volume journalier mensuel de 3 700 4 677 2 714 3 452 pointe (m3/j) Volume journalier mensuel de 4 660 3 500 pointe retenu (m3/j) * Estimations dépendantes du projet d'interconnexion avec le syndicat de l'Iffernet et des importations depuis Carjac

Tableau 12 : Récapitulatif des estimations des besoins Ainsi, les besoins futurs estimés à l’horizon 2040 seraient les suivants : • besoins annuels de l’ordre de 700 000 m3/an ; • besoins journaliers moyens mensuels de l’ordre de 1 920 m3/j ; • besoins journaliers mensuels de pointe de l’ordre 3 500 m3/j, soit un besoin maximal de pointe journalier calculé sur une journée pouvant atteindre près de 4 000 m3/j.

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1.5 Justification de l’étendue des périmètres de protection

1.5.1 Synthèse des risques de pollution et moyens de secours

Les principaux facteurs susceptibles de présenter un risque de pollution des eaux des forages de Crégols se résument à la présence sur le bassin d’alimentation : • d’installations de traitement des eaux usées (stations d’épuration collectives et installations d’assainissement autonome) ; • de pacages d’animaux ; • de zones d’épandage de fertilisants et/ou produits phytosanitaires ; • de fosses et fumières ; • de silos d’ensilage ; • de routes départementales.

La vulnérabilité sur le bassin d’alimentation de la source est globalement importante mais les risques présents sont limités, le risque principal correspondant à un accident routier.

En cas de pollution accidentelle constatée, des dispositifs d’alerte et de protection sont mis en œuvre par les services de l’Etat (gendarmerie, SDIS, préfecture, ARS…).

Les captages de Crégols l’ile et du Bournac sont actuellement interconnectés (secours au Bournac par Crégols en étiage). Il est prévu par le Syndicat dès 2019 la mise en place d’une station de traitement commune aux captages de la source du Bournac et de Crégols – les Travers, associée à la mise en place de deux nouvelles conduites permettant, à partir de cette station alimentée par les deux ressources, la desserte de la totalité du réseau (cf. annexe 1).

1.5.2 Délimitation des périmètres de protection

Conformément à la procédure, un hydrogéologue agréé (M. LAPUYADE) a été désigné pour définir les différents périmètres de protection et les prescriptions afférentes au captage. Le rapport d’expertise a été rendu en décembre 2013.

Le périmètre de protection immédiate proposé est localisé sur les parcelles A965 et A967 de la commune de Crégols, propriété du Syndicat des eaux du Bournac (cf. annexe 9). Sa superficie est de l’ordre de 110 m². Des mesures de protection et de surveillance, propres à ce périmètre, ont été définies et sont développées au paragraphe 5.4.1.

Le périmètre de protection rapprochée s’étend sur une surface de 15,4 km². Il est divisé en 3 PPR (PPR1, PPR2 et PPR3) afin de faciliter la mise en place des mesures de protection. Les prescriptions sont répertoriées au paragraphe 5.4.2.

Le coût total des travaux liés à la mise en place des périmètres de protection (mesures agricoles comprises) peut être estimé entre 11 000 et 15 000 euros HT la première année et 4 500 euros HT les années suivantes.

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Un périmètre de protection éloignée a aussi été défini sur l’aire d’alimentation supposée du captage qui représente une surface de 102 km². Les prescriptions sont répertoriées au paragraphe 5.4.3.

1.5.3 Description des autres mesures de protection

Le périmètre de protection rapprochée s’étend sur les communes de Beauregard, Crégols, Saillac, Saint-Cirq-Lapopie et Vidaillac. Ces communes sont classées en zone sensible à l’eutrophisation mais pas en zone vulnérables aux nitrates (nouvelle délimitation de l’arrêté du 21 décembre 2018).

Les zones sensibles sont des bassins versants, lacs ou zones maritimes qui sont particulièrement sensibles aux pollutions. Il s'agit notamment des zones qui sont sujettes à l'eutrophisation et dans lesquelles les rejets de phosphore, d'azote, ou de ces deux substances, doivent être réduits. Il peut également s'agir de zones dans lesquelles un traitement complémentaire (traitement de l'azote ou de la pollution microbiologique) est nécessaire afin de satisfaire aux directives du Conseil dans le domaine de l'eau (directive "eaux brutes", "baignade" ou "conchyliculture").

Les obligations réglementaires dans ces zones concernent la mise en place d'un système de collecte et de station(s) d'épuration (avec traitement complémentaire de l'azote et/ou du phosphore et/ou d'un traitement de la pollution microbiologique).

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2 Situation administrative

2.1 Délibération

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2.2 Référencement des captages

Les deux forages sont référencés sous un seul numéro BSS commun, le BSS002BGSX (08813X0050/F), et sous un seul numéro SISE eau, le 046001099.

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3 Dossier loi sur l’eau

3.1 Caractéristiques des prélèvements

3.1.1 Description des ouvrages

Les forages nommés F1 et F2 présentent des profondeurs respectives de 30,1 m (F1) et de 25,5 m (F2) et recoupent un conduit karstique qui, d’après les explorations spéléologiques, est relié au réseau souterrain du puits de l’Ile de Crégols. Les coupes géologiques et techniques sont présentées sur les figures 12, 13 et 14 suivantes :

Figure 12 : Vue en coupe des forages de Crégols (F1 noté F6 et F2 noté F4) (ETM, cité CALLIGEE, 2013)

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Figure 13 : Coupe géologique et technique du forage F1 (noté F6, SADE, 2007) Figure 14 : Coupe géologique et technique du forage F2 (noté F4, SADE, 2007)

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Les deux forages sont équipés chacun d’une pompe de 190 m3/h. Les forages sont abrités dans un bâti béton (cf. figures 15 et 16). Le poste de refoulement est situé à proximité immédiate des forages.

Figure 15 : Vue de l’extérieur du bâti béton abritant les forages Figure 16 : Tête du forage F1 (CALLIGEE, (CALLIGEE, 2013) 2013)

Il est prévu le traitement des eaux captées par les forages au niveau de la nouvelle station commune aux forages de Crégols et à la source du Bournac.

3.1.2 Volumes prélevés

Actuellement, le réseau d’eau potable du Syndicat est alimenté par le biais de 4 captages (Bournac, Crégols (puits de l’Ile), Larnagol et St Cirq-Lapopie). Les procédures d’autorisation, périmètres et prélèvements, sont en cours pour la source du Bournac et les forages de Crégols – les Travers (qui ne sont actuellement pas en service). Il est prévu quelques mois après la mise en service de la station de traitement l’abandon du puits de St Cirq-Lapopie. Le puits de l’île sera conservé comme ouvrage de surveillance du niveau de l’eau dans le canal par rapport au niveau de l’eau dans la rivière souterraine et pour vérifier que l’eau du canal n’entre pas dans le système karstique en cas de crue ou de surexploitation du nouveau forage. Enfin, après une période d’observation du nouveau fonctionnement du réseau, le puits de Larnagol sera abandonné.

En septembre 2009, des essais de pompage ont été réalisés sur les forages de Crégols en période d’étiage moyen. Les résultats obtenus montrent un débit potentiel d’exploitation de l’ordre de 160 m3/h, pouvant atteindre 190 m3/h sur quelques heures.

Entre 2016 et 2017, les volumes mensuels de production de la station de Crégols (puits de l’Ile) étaient compris entre 379 000 m3 (2017) et 389 000 m3 (2016). Les forages de de Crégols – les Travers doivent remplacer la ressource du puits de l’Ile, ainsi que les stations de Largnagol (26 000 à 47 000 m3/an entre 2016 et 2017) et de Saint-Cirq-Lapopie (14 000 à 15 000 m3/an), soit un volume total entre 2016 et 2017 compris entre 419 000 et 460 000 m3/an, entre 26 000 (mars 2016) et 68 000 (août 2016) m3/mois soit entre 830 et 2 200 m3/j. Le volume de pointe

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est inconnu mais semble supérieur à 2 500 m3/j (104 l/s). En moyenne, les prélèvements sur ces ressources représentaient 58 % du total des prélèvements totaux effectués par le syndicat (cf. figures 17 et 18).

100000

90000

80000

) 70000 3

60000

50000

40000

Volumes mensuels prélevés(m 30000

20000

10000

0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Station de Crégols Bournac - ST PRINCIPALE DU BOURNAC Station de Crégols l'île - GREGOLS:Vers Tour50 de Faure Station de Crégols l'île - GREGOLS:Vers Mas de Para Station de Saint Cirq Lapopie Porte-Roques - POMP DE ST CIRQ LAPOPIE Station Larnagol L'Angle - LARNAGOL RTE DE PREMIAC

Figure 17 : Répartition des prélèvements effectués par le syndicat en fonction des ressources en 2016 (données SAUR, 2018)

90000

80000

70000

) 3 60000

50000

40000

30000 Volumes mensuels prélevés(m

20000

10000

0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Station de Crégols Bournac - ST PRINCIPALE DU BOURNAC Station de Crégols l'île - GREGOLS:Vers Tour50 de Faure Station de Crégols l'île - GREGOLS:Vers Mas de Para Station de Saint Cirq Lapopie Porte-Roques - POMP DE ST CIRQ LAPOPIE Station Larnagol L'Angle - LARNAGOL RTE DE PREMIAC Figure 18 : Répartition des prélèvements effectués par le syndicat en fonction des ressources en 2017, données (SAUR 2018)

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3.2 Caractéristiques des rejets

Dans le cadre du projet d’aménagement de la future station de traitement, il est prévu la mise en place d’une filière comprenant une filtration mécanique (ultrafiltration ou filtre à sable). Le couplage avec un dispositif de décarbonatation à la chaux est aussi à l’étude.

Ce type de filière de traitement génère des eaux sales et des boues notamment à l’issue des étapes de décantation et de filtration. Ainsi, il est prévu un traitement des boues et des eaux sales afin de limiter tout retour dans le milieu naturel. Les boues traitées et déshydratées seront ensuite évacuées vers une filière de valorisation compatible avec leurs caractéristiques.

A ce stade du projet, le volume des surnageants à évacuer est estimé à plusieurs m3/j. Seuls les surnageant seront rejetés au milieu naturel.

Il est prévu l’utilisation de l’ancienne canalisation reliant le captage du Bournac à celui de Crégols l’Ile pour le rejet des surnageant sur la commune de Crégols, à distance des captages, (480 m au nord-est de la source du Bournac), dans le ruisseau du Bournac.

3.3 Etude d’incidence

3.3.1 Réglementation

Les ouvrages constitutifs de ce projet entrent dans la nomenclature des opérations soumises à déclaration ou autorisation au titre de l’article L214-3 du Code de l’environnement, modifiée par l’ordonnance n°2017-80 du 26 janvier 2017.

Il ressort de l’analyse de ces rubriques (cf. tableau 4) que les prélèvements sont soumis à déclaration au titre de la rubrique 1.1.1.0 et à autorisation au titre des rubriques 1.1.2.0 et 1.3.1.0. Les rejets sont quant à eux soumis à autorisation au titre de la rubrique 2.2.1.0. Les prélèvements et les rejets sont donc soumis à autorisation au titre du Code de l’environnement.

Au titre de l’article L1321-7 du Code de la santé publique, la production et la distribution d’eau par un réseau public sont soumises à autorisation du représentant de l'Etat dans le département.

Cette demande doit être accompagnée d’une étude d’impact de l'opération sur la ressource en eau, l'écoulement, le niveau et la qualité des eaux. Dans ce cadre, une demande d’examen au cas par cas a été transmise le 15 janvier 2019 aux services de la DREAL Occitanie. Suite à l’examen de ce dossier, une demande de compléments a été formulée le 28 janvier 2019 et un nouveau dossier a été déposé le 13 mars 2019. Le 23 avril 2019, une décision de dispense d’étude d’impact après examen au cas par cas a été signée par le préfet. Cette réponse est en annexe 10.

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3.3.2 Incidences sur les eaux superficielles a. Incidence quantitative

Les forages de Crégols – les Travers captent le système aquifère souterrain karstique du puits de l’ile de Crégols. Ce système souterrain alimente le Lot. Le débit minimum du Lot sur 3 jours consécutifs (VCN3) pour une période de retour de 5 ans est de 7,7 m3/s, soit pour un prélèvement maximal au niveau des forages de Crégols au maximum de 190 m3/h, un prélèvement instantané de l’ordre de 0,7 % du débit du Lot. Les prélèvements sont donc négligeables aux regards des débits d’écoulement du Lot. De plus, il s’agit d’un prélèvement dans les eaux souterraines.

Les rejets de la nouvelle station de traitement seront de l’ordre de quelques m3/j et s’effectueront dans le ruisseau du Bournac à 480 m à au nord-est de la source. Le ruisseau du Bournac est à sec en période d’étiage. Durant cette période, le rejet de la station de traitement constituera donc l’unique écoulement du ruisseau. En période d’écoulement, le débit du ruisseau peut atteindre plusieurs centaines de l/s. Le débit du rejet est alors négligeable par rapport à l’écoulement naturel. Les incidences sur les eaux superficielles sont donc minimes.

b. Incidence qualitative

Il s’agit d’un prélèvement dans les eaux souterraines, ainsi aucune incidence quantitative n’est attendue sur les eaux superficielles. En phase d’exploitation des forages, il n’est pas prévu de stockage ou de manipulation de produits potentiellement polluants à proximité.

Les installations de pompage sont de type électrique ce qui exclut tous risques de contamination par les hydrocarbures. Des clapets anti-retours empêchent tout refoulement de l’eau par le réseau, lors des phases d’arrêt du refoulement.

Les rejets de la nouvelle station correspondent au traitement de l’eau brute (filtration mécanique et décarbonatation à l’étude). Il est prévu un traitement des eaux sales et des boues afin de limiter tout retour dans le milieu naturel. Les boues seront traitées et déshydratées pour être évacuées vers une filière de valorisation adaptée à leurs caractéristiques. Seuls les surnageant seront évacués vers le milieu naturel (quelques m3/j). Ainsi la qualité des rejets sera maitrisée afin de limiter au maximum l’impact sur le milieu naturel. En période d’étiage, ce rejet permettra de plus le maintien d’un écoulement dans le ruisseau et ainsi le potentiel développement de certaines espèces aquatiques.

3.3.3 Incidences sur les eaux souterraines a. Incidence quantitative

Un inventaire des points d’eau a été réalisé à partir de la banque de données du sous-sol (BSS) du BRGM sur un rayon de 500 m autour du captage (cf. figure 19). Seuls sont présents les forages de Crégols, le puits de l’ile de Crégols (BSS002BGSS), la source de l’ile de Crégols (BSS002BGRB) et une cavité naturelle (BSS002BGRH, grotte du cimetière ou du Guzoul). A noter cependant sur la carte IGN, la présence d’une ancienne mine et d’une source en rive

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droite du ruisseau du Bournac. Aucun ouvrage de captage des eaux souterraines autre que ceux utilisés par le Syndicat des eaux du Bournac n’est répertorié. Ainsi l’incidence quantitative du prélèvement aux forages de Crégols est négligeable.

A noter pour information que l’aquifère capté correspond à la masse d’eau souterraine FRFG038 « Calcaires des Causses du Quercy BV Lot ». L’évaluation de l’état de la masse d’eau (SDAGE 2016-2021) présente une absence de pression due aux prélèvements d’eau (cf. tableau 13).

Tableau 13 : Evaluation des pressions sur la masse d’eau FRFG038 (données Agence de l’Eau Adour Garonne)

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Figure 19 : Localisation des points BSS dans un rayon de 500 m autour des forages

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b. Incidence qualitative

L’état qualitatif de la masse d’eau FRFG038 est classé comme bon pour l’état chimique (cf. tableau 14).

Tableau 14 : Evaluation de l’état qualitatif de la masse d’eau FRFG038 (données Agence de l’Eau Adour Garonne) En phase d’exploitation du captage, il n’est pas prévu de stockage ou de manipulation de produits potentiellement polluants à proximité.

Les installations de pompage sont de type électrique ce qui exclut tous risques de contamination par les hydrocarbures.

Des clapets anti-retours empêchent tout refoulement de l’eau par le réseau, lors des phases d’arrêt du refoulement. Le rejet de la nouvelle station de traitement se fera dans les eaux superficielles du ruisseau du Bournac.

L’incidence qualitative du prélèvement est donc négligeable.

3.3.4 Incidences sur le milieu humain a. Usages de l’eau

Aucun autre usage de la ressource en eau souterraine autre que des ouvrages déjà utilisés par le Syndicat des eaux du Bournac n’est répertorié à proximité des forages. Les incidences des prélèvements sur le milieu humain sont donc négligeables. b. Impacts sonores

Les engins de chantier nécessaires aux travaux de création de la nouvelle station de traitement et des canalisations associées seront conformes aux normes CE concernant le bruit. Sans préjudice de l'application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, l'entrepreneur prendra à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour réduire, dans la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent être causées par le bruit des engins et les vibrations. En outre, les dispositions suivantes seront prises : • sauf contraintes de chantier exceptionnelles négociées en accord avec le contrôle de chantier, les travaux seront exécutés du lundi au vendredi en poste long (intervalle maximum : 7 h – 19 h) et arrêtés la nuit et le week-end ; • les nuisances imputables au chantier cesseront de fait à l'arrêt de celui-ci.

Les impacts sonores sont donc maitrisés.

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3.3.5 Qualité de l’air et nuisances olfactives

Les installations de traitement de la nouvelle station seront situées à distance de toute habitation. Le traitement sera effectué dans des locaux fermés et correspond à un traitement d’une eau brute.

En phase chantier, les engins de chantier nécessaires aux travaux de création de la nouvelle station de traitement et des canalisations associées seront conformes aux normes CE concernant l’émission de poussières.

Les incidences sur la qualité de l’air seront donc minimes.

3.3.6 Patrimoine culturel

Les ouvrages sont situés en dehors de tout site inscrit ou classé, aucun effet n’est envisageable sur le patrimoine culturel.

3.3.7 Impact paysager

Le captage et les futures installations de traitement sont et seront situés dans des bâtiments techniques de faible ampleur et bien intégrés dans le paysage.

Les impacts sur le paysage sont négligeables.

3.3.8 Incidence sur les espaces naturels a. ZNIEFF

A l'instigation du Ministère de l'Environnement, un inventaire national a été fait, dès 1982, pour recenser les secteurs d'intérêt écologique dénommés Z.N.I.E.F.F (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique). Le simple fait de figurer dans cet inventaire ne confère aucune protection légale, mais informe sur l'intérêt écologique de la zone. Les Z.N.I.E.F.F. sont classées en deux catégories suivant leur importance :

• le type I : il s'agit de sites précis de quelques hectares à quelques centaines d'hectares, identifiés et délimités parce qu'ils contiennent des espèces ou au moins un type d'habitat de grande valeur écologique régionale, nationale ou européenne ; • le type II : il correspond à de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, avec des potentialités biologiques importantes qui peuvent inclure plusieurs zones de type I ponctuelles et des milieux intermédiaires de valeur moindre mais possédant un rôle fonctionnel, ainsi qu'une cohérence écologique et paysagère.

Les forages de Crégols – les Travers ne sont pas situés dans l’emprise d’une ZNIEFF. La future station de traitement située à proximité du captage du Bournac est quant à elle située dans la ZNIEFF de type 1 n° 730010349, « Vallées des ruisseaux du Bournac et de Font d’Erbies et combes tributaires » (cf. figure 20).

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L’emprise des ouvrages étant réduite, et les forages étant déjà existants, l’impact sur les espèces et les milieux naturels est négligeable. Les zones naturelles à protéger ne sont pas mises en péril par l’exploitation des captages et les installations de traitement. Dans le cas présent, leur exploitation n’aura aucune incidence sur les milieux ou les espèces.

A noter cependant que le détail du planning de réalisation de la nouvelle station de traitement (de septembre 2019 à décembre 2020) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

De la même façon, il est prévu la mise en place de deux nouvelles conduites reliant les forages de Crégols au captage du Bournac. Le tracé de ces nouvelles conduites passera sous voirie au niveau du bourg de Crégols. Le détail du planning de réalisation (de mai 2019 à juillet 2019) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

Il est prévu la mise en place de deux nouvelles conduites reliant les forages de Crégols au captage du Bournac. Le tracé de ces nouvelles conduites passera sous voirie au niveau du bourg de Crégols, puis sous le chemin communal rive gauche du ruisseau du Bournac. Sous réserve de l’accord des propriétaires, elles pourront également être implantées dans les champs cultivés sur la partie aval du tracé plutôt que dans le chemin en remblais. Sur la partie amont, leur implantation se fera dans les taillis humides car le chemin est trop étroit et tortueux pour être emprunté. Exceptée la partie humide, quelque soit le tracé exact, les canalisations seront posées sur des terrains exploités donc sans habitat particulier.

Vu le calendrier de réalisation (de juin 2019 à décembre 2019) toutes les mesures seront prises (réduction des poussières, du bruit, précautions de stockage des matériaux, des fluides via le SOGED, etc …) de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats voisins.

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Figure 20 : Localisation des ZNIEFF Les canalisations posées dans le bourg de Crégols sous la RD 8 sont également et en bordure extérieure de la ZNIEFF 730003004 : Moyenne vallée du Lot. Les mêmes précautions seront prises pour respecter les espèces protégées de ce secteur.

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Figure 20bis : Localisation ZNIEFF 730003004 : Moyenne vallée du Lot b. ZICO

Les forages, la future station de traitement ainsi que le tracé des nouvelles canalisations ne sont pas concernés par ces milieux. c. ZPS et Natura 2000

Ce réseau mis en place en application de la directive "Oiseaux" datant de 1979 et de la directive "Habitats" datant de 1992, vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe. Il est constitué d’un ensemble de sites naturels, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces de la flore et de la faune sauvage et des milieux naturels qu’ils abritent.

Le réseau Natura 2000 est organisé en deux types de zones distinctes : • des Zones de Protection Spéciale (ZPS), visant la conservation des espèces d'oiseaux sauvages figurant à l'annexe I de la Directive "Oiseaux" ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des oiseaux migrateurs ; • des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation des types d'habitats et des espèces animales et végétales figurant aux annexes I et II de la Directive "Habitats". Concernant la désignation des ZSC, chaque État membre fait part de ses propositions à la Commission européenne, sous la forme de pSIC (proposition de Site d'Intérêt Communautaire). Après approbation par la Commission, le pSIC est inscrit comme Site d'Intérêt Communautaire (SIC) pour l'Union européenne puis est intégré au réseau Natura 2000. Un arrêté ministériel désigne ensuite le site comme ZSC.

Les forages sont situés à l’intérieur de la zone Natura 2000 (ZSC) FR7300912 « Moyenne vallée du Lot inférieure » (cf. figure 21). La future installation de traitement est quant à elle située hors de ces milieux. La notice simplifiée des incidences Natura 2000 est présentée en annexe 6.

L’emprise des ouvrages étant réduite et ces derniers étant déjà existants l’impact sur les espèces et les milieux naturels est négligeable. Les eaux sont captées à plus de 30 m de

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profondeur. Ainsi, les zones naturelles à protéger ne sont pas mises en péril par ce captage. Dans le cas présent, l’exploitation des forages n’aura aucune incidence sur les milieux ou les espèces.

De la même façon, il est prévu la mise en place de deux nouvelles conduites reliant les forages de Crégols au captage du Bournac. Le tracé de ces nouvelles conduites passera sous voirie au niveau du bourg de Crégols. Le détail planning de réalisation (juin 2019 à juillet 2019) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

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Figure 21 : Localisation des sites Natura 2000 ZSC

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d. Parc naturel régional

Les forages et la future installation de traitement sont situés dans le parc naturel régional n° FR8000039 « Causses du Quercy ». L’emprise des ouvrages étant réduite, l’impact sur les espèces et les milieux naturels est négligeable. Les zones naturelles à protéger ne sont pas mises en péril par ces ouvrages. Dans le cas présent, l’exploitation du captage n’aura aucune incidence sur les milieux ou les espèces.

A noter cependant que le détail du planning de réalisation de la nouvelle station de traitement (septembre 2019 à décembre 2020) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

De la même façon, il est prévu la mise en place de deux nouvelles conduites reliant les forages de Crégols au captage du Bournac. Le tracé de ces nouvelles conduites passera sous voirie au niveau du bourg de Crégols. Le détail planning de réalisation (mai 2019 à juillet 2019) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats. e. Parc national

Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux. f. Réserve naturelle nationale

Les forages et les futures canalisations sont situés en dehors, mais à proximité immédiate de la réserve naturelle nationale FR3600180 « Lot » (cf. figure 22). La future installation de traitement est quant à elle située hors de ces milieux.

L’emprise des ouvrages étant réduite, les ouvrages étant existant et l’eau étant captée à plus de 30 m de profondeur, l’impact sur les espèces et les milieux naturels est négligeable. Les zones naturelles à protéger ne sont pas mises en péril par ce captage. Dans le cas présent, l’exploitation du captage existant n’aura aucune incidence sur les milieux ou les espèces.

Les futures canalisations dans ce secteur passeront sous la voirie existante. Ainsi, les incidences sur les milieux et les espèces seront réduites.

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Figure 22 : Localisation des réserves naturelles nationales g. Réserve naturelle régionale

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Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux. h. Réserve biologique

Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux. i. Arrêté de protection des biotopes

Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux. j. Zone humide d’importante Internationale – convention RAMSAR

Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux.

k. Réserve de biosphère

Les forages et les futures installations ne sont pas concernés par ces milieux. l. Autres zones naturelles protégées

Pour la partie en terrain humide traversée par les canalisations en fonte, soit environ 500 m, le sol sera remué sur 1,5 m de largeur, soit une superficie totale de 750 m² (inférieur au seuil déclaratif de 1000 m² de la rubrique 3.3.1.0 du R214-1 du code de l’environnement). La tranchée aura une profondeur de 1,3 m environ, le fond sera remplacé par de la gravette pour enrober les canalisations, puis le remblai se fera avec les matériaux extraits, ainsi l’impact sera minimal.

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Figure 21bis : Localisation de la zone humide traversée Le captage et les installations actuelles et futures ne sont pas concernés par ces milieux. 3.3.9 Compatibilité avec le SDAGE Adour-Garonne

Les Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ont été élaborés pour chacun des 6 grands bassins hydrographiques français. Ils déterminent les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre.

Le secteur étudié est inscrit dans le périmètre du SDAGE du bassin Adour-Garonne. Le SDAGE pour la période 2016-2021 a été adopté par le comité de bassin le 1er décembre 2015.

Le SDAGE Adour-Garonne précise l’organisation et le rôle des acteurs, les modes de gestion et les dispositions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs qu’il fixe pour l’ensemble des milieux aquatiques, dont le bon état des eaux.

Ce document est l'un des outils dont dispose chaque bassin hydrographique pour déployer sur son territoire, une politique visant à assurer un bon état écologique des eaux d'ici à 2021 conformément aux objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE).

Un programme de mesures (PDM) est associé au SDAGE. Il traduit ses dispositions sur le plan opérationnel en listant les actions à réaliser au niveau des territoires pour atteindre ses objectifs. Les principaux problèmes et enjeux identifiés lors de l’instruction de ce SDAGE sont :

• une connaissance améliorée de la qualité des eaux ; • un état des eaux stable ;

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• une pression domestique qui se réduit mais des équipements à maintenir en bon fonctionnement ; • une pression industrielle ciblée ; • une pression liée aux nitrates et aux pesticides toujours forte ; • des perturbations hydromorphologiques toujours présentes ; • une pression de prélèvement toujours présente ; • un risque que les masses d’eau du bassin n’atteignent pas l’objectif 2021.

Le nombre d’orientations et de dispositions a été réduit par rapport au précédent SDAGE (2009-2015) pour en faciliter l’utilisation. Ainsi, le SDAGE Adour-Garonne 2016-2021 s’est fixé 4 orientations fondamentales pour atteindre les objectifs de bon état établis par la DCE :

• A – Créer les conditions de gouvernance favorables à l’atteinte des objectifs du SDAGE ; • B – Réduire les pollutions ; • C – Améliorer la gestion quantitative ; • D – Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques.

Les différentes orientations relatives à l’exploitation du captage sont détaillées dans le tableau 15. Les forages de Crégols – les Travers ont pour objectif de remplacer les ressources du puits de Crégols l’ile, ainsi que les stations de Larnagol et de Saint-Cirq-Lapopie. Ils constitueront donc la première ressource du Syndicat des eaux du Bournac. Il s’agit d’un enjeu important à l’échelle locale.

Les prélèvements effectués correspondent à ceux qui sont nécessaires aujourd’hui et qui vont permettre de couvrir les besoins futurs. Un suivi des débits de prélèvement sera effectué en sortie des forages ainsi qu’en entrée et en sortie de la future station de traitement afin de surveiller et de réduire au maximum les éventuelles fuites du réseau. Un programme de renouvellement du réseau est actuellement en cours de réalisation. Ainsi les prélèvements sont maîtrisés.

De nombreuses études hydrogéologiques ont été effectuées sur cette ressource ces dernières années et la procédure de mise en place des périmètres de protection est en cours. L’objectif de cette procédure vise à assurer la pérennité de la protection de la ressource en eau.

Le rejet de la nouvelle station de traitement sera se fera dans le ruisseau du Bournac à 480 m au nord-est de la source du Bournac. Les rejets seront maitrisés.

Le projet est donc compatible avec le SDAGE Adour-Garonne.

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ORIENTATION A : CRÉER LES CONDITIONS DE GOUVERNANCE FAVORABLES A L'ATTEINTE DES OBJECTIFS DU SDAGE

ORIENTATIONS FONDAMENTALES ET DISPOSITIONS DU SDAGE ADOUR-GARONNE ANALYSE DE LA COMPATIBILITE MIEUX COMMUNIQUER, A9 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du INFORMER ET FORMER Informer et sensibiliser le public public sur les problématiques liées à l'exploitation du captage A17 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du MIEUX CONNAITRE POUR MIEUX Partager les savoirs et favoriser les transferts de public et le transfert des connaissances sur les problématiques liées à l'exploitation du GERER connaissances scientifiques captage

A32 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du PARTAGER LA CONNAISSANCE Consulter le plus en amont possible les structures ayant public et la consultation des différents services compétents dans le domaine de l'eau sur DES ENJEUX compétence dans le domaine de l'eau les problématiques liées à l'exploitation du captage ENVIRONNEMENTAUX AVEC LES Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du ACTEURS DE L'URBANISME A34 public et la consultation des différents services compétents dans le domaine de l'eau et Informer les acteurs de l'urbanisme des enjeux liés à l'eau de l'urbanisme sur les problématiques liées à l'exploitation du captage A38 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique détaille les coûts liés aux différents INTEGRER LES ENJEUX DE L'EAU Prendre en compte les coûts induits liés à l'eau dans les amnéagements à prévoir liés à l'exploitation du captage DANS LES PROJETS D'URBANISME projets d'urbanisme ET D'AMENAGEMENT DU A39 TERRITOIRE, DANS UNE Identifier les solutions et les limites éventuelles de Le présent dossier de déclaration d'utilité publique détaille les projets de mise en place de PERSPECTIVE DE CHANGEMENTS l'assainissement et de l'alimentation en eaux potable en nouvelles structures pour l'alimentation en eau potable GLOBAUX amont des projets d'urbanisation et d'aménagement du territoire

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ORIENTATION B : REDUIRE LES POLLUTIONS

ORIENTATIONS FONDAMENTALES ET DISPOSITIONS DU SDAGE ADOUR-GARONNE ANALYSE DE LA COMPATIBILITE AGIR SUR LES REJETS EN B5 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique détaille les coûts liés aux différents MACROPOLLUANTS ET Prendre en compte les dépenses de maintenance des amnéagements à prévoir liés à l'exploitation du captage MICROPOLLANTS équipements liés aux services de l'eau

Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du B9 public et le transfert des connaissances sur les problématiques liées à l'exploitation du Renforcer les connaissances et l'accès à l'information MIEUX CONNAÎTRE ET captage COMMUNIQUER POUR MIEUX DÉFINIR LES STRATÉGIES Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du D’ACTIONS DANS LE CADRE D'UNE B10 public et le transfert des connaissances issus des différents travaux de recherche et AGRICULTURE PERFORMANTS Valoriser les résultats de la recherche études menées sur les problématiques liées à l'exploitation du captage B11 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique détaille la qualité des milieux et les Communiquer la qualité des milieux et la stratégie de mesures prises pour éviter toute dégradation prévention Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information, la B13 sensibilisation du public et le transfert des connaissances sur les problématiques liées à Accompagner les programmes de sensibilisation l'exploitation du captage

PROMOUVOIR LES BONNES B14 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour PRATIQUES RESPECTUEUSES DE LA Réduire et améliorer l'utilisation des intrants objectif la limitation des intrants QUALITE DES EAUX ET DES MILIEUX B16 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour Améliorer les pratiques et réduire l'usage des produits objectif la limitation des intrants phytosanitaires B19 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour Limiter le transfert d'éléments polluants objectif la limitation des intrants

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B21 Cibler les interventions publiques sur les enjeux Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour prioritaires de la lutte contre les pollutions diffuses objectif la limitation des intrants agricoles et contre l'érosion CIBLER LES ACTIONS DE LUTTE EN B22 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour FONCTION DES RISQUES ET DES Améliorer la protection rapprochée des milieux objectif la protection des milieux aquatiques superficiels et souterrains ENJEUX aquatiques

B23 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour Mettre en œuvre des pratiques agricoles respectueuses de objectif la limitation des intrants la qualité des eaux grâce à des clauses environnementales

B24 L'exploitation du captage entre dans le cadre d'une réfléxion à long tèrme sur la DES EAUX BRUTES CONFORMES Préserver les ressources stratégiques pour le futur (ZPF) préservation et l'exploitation des ressources du secteur POUR LA PRODUCTION D'EAU B25 Les mesures de protection liées à la mise en place des périmètres ont notamment pour POTABLE : PROTEGER LES Protéger les ressources alimentant les captages les plus objectif la protection des ressources captées RESSOURCES SUPERFICIELLES ET menacés SOUTERRAINES POUR LES BESOINS B26 L'exploitation du captage entre dans le cadre d'une réfléxion à long tèrme sur la FUTURS Rationaliser l'approvisionnement et la distribution de l'eau préservation et l'exploitation des ressources du secteur potable

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ORIENTATION C : AMELIORER LA GESTION QUANTITATIVE

ORIENTATIONS FONDAMENTALES ET DISPOSITIONS DU SDAGE ADOUR-GARONNE ANALYSE DE LA COMPATIBILITE C1 La mise des périmètres de protection implique la réalisation de nombreuses études Connaître le fonctionnement des nappes et des cours permettant une amélioration de la compréhension du fonctionnement des systèmes MIEUX CONNAITRE ET FAIRE d'eau hydrologiques et hydrogéologiques CONNAITRE POUR MIEUX GERER C2 Des compteurs sont installés au niveaux du captage, en sortie de station et en différents Connaître les prélèvements réels points du réseau permettant de suivire en détail les prélèvements et la consommation

Les débits de référence ont été définis à la suite d'une étude hydrogéologique préalable C3 et d'une expertise par un hydrogéologue agrée, en fonction de l'adéquation avec les Définitions des débits de référence besoins du syndicat Les débits de référence ont été définis à la suite d'une étude hydrogéologique préalable C4 et d'une expertise par un hydrogéologue agrée, en fonction de l'adéquation avec les Réviser les débits de référence besoins du syndicat C9 Des compteurs sont installés au niveaux du captage, en sortie de station et en différents Gérer collectivement les prélèvements points du réseau permettant de suivire en détail les prélèvements et la consommation GERER DURABLEMENT LA RESSOURCE EN EAU EN C10 L'exploitation du captage entre dans le cadre d'une réfléxion à long tèrme sur la INTEGRANT LE CHANGEMENT Restaurer l'équilibre quantitatif des masses d'eau préservation et l'exploitation des ressources du secteur CLIMATIQUE souterraines C14 Des compteurs sont installés au niveaux du captage, en sortie de station et en différents Généraliser l'utilisation rationnelle et économe de l'eau et points du réseau permettant de suivire en détail les prélèvements et la consommation quantifier les économies d'eau C15 Des compteurs sont installés au niveaux du captage, en sortie de station et en différents Améliorer la gestion quantitative des réserves d'eau points du réseau permettant de suivire en détail les prélèvements et la consommation potable et limiter l'impact de leurs prélèvements C19 Les différents aménagements envisagés ont pour objectif de sécuriser l'alimentation en Anticiper les situations de crise eau de la collectivité

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C20 Un plan d'alerte est défini en cas de situation de crise Gérer la crise GERER LA CRISE C21 Des compteurs sont installés au niveaux du captage, en sortie de station et en différents Suivre les milieux aquatiques en période d'étiage points du réseau permettant de suivire en détail les prélèvements et la consommation

ORIENTATION D : PRESERVER ET RESTAURER LES FONCTIONNALITES DES MILIEUX AQUATIQUES

ORIENTATIONS FONDAMENTALES ET DISPOSITIONS DU SDAGE ADOUR-GARONNE ANALYSE DE LA COMPATIBILITE D21 Le présent dossier de déclaration d'utilité publique à pour vocation l'information du Améliorer la connaissances et la compréhension du public et le transfert des connaissances sur les problématiques liées à l'exploitation du PRENDRE EN COMPTE LES TÊTES fonctionnement des têtes de bassins captage situé en tête de bassin DE BASSINS VERSANTS ET D22 PRESERVER CELLES EN BON ETAT Les périmètres de protection ont pour objet la préservation de la ressource en eau Renforcer la préservation et la restauration des têtes de souterraine, située en tête de bassin bassins et des "chevelus hydrographiques" PRESERVER ET RESTAURER LES D29 MILIEUX AQAUTIQUES ET ZONES Préserver les zones majeurs de reproduction de certaines Les impacts potentiels sur les espèces et les milieux sont détaillés dans le présent dossier HUMIDES A FORTS ENJEUX espèces ENVIRONNEMENTAUX DU BASSIN D30 Les impacts potentiels sur les espèces et les milieux sont détaillés dans le présent dossier ADOUR-GARONNE Adapter la gestion des milieux et des espèces

Tableau 15 : Orientations du SDAGE relatives à l’exploitation du captage

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3.3.10 Compatibilité avec le plan de gestion des étiages (PGE) du Lot

Le plan de gestion des étiages est on outil qui définit les règles de partage de l’eau entre les différents usages du bassin et les besoins des milieux pendant la période d’étiage. Les prélèvements ne peuvent pas être supérieurs à la ressource disponible et doivent permettre de respecter les Débit d’Objectif d’Etiage (DOE) au moins 8 années sur 10.

Ainsi des préconisations sont effectuées. Celles relatives à la gestion du réseau souterrain de Crégols sont celles correspondantes aux têtes de bassin. Les ruisseaux, sources et zones humides correspondent à ces têtes de bassins. Il s’agit de ressources en eau dont la protection est difficile en raison du caractère diffus des pressions.

Le PGE propose des actions relatives à l’aménagement du territoire et recommande aussi qu’en ce qui concerne l’alimentation en eau potable, les ressources les moins fragiles soient mobilisées en priorité. Par ailleurs, la demande en eau des élevages et ses spécificités doivent être intégrées au mieux dans la gestion de la ressource d’alimentation en eau potable.

Le captage du système karstique de Crégols correspond à l’une des plus grosses ressources en eau du secteur et à la première ressource du Syndicat. Les prélèvements sur cette ressource sont effectués de manière à satisfaire les besoins du Syndicat en alimentation en eau destinée à la consommation humaine tout en maîtrisant les volumes prélevés. Le projet est donc compatible avec le PGE du Lot.

3.3.11 Compatibilité avec les règles d’urbanisme

Le document d’urbanisme actuellement en vigueur sur la commune de Crégols est une carte communale. Un PLUI est cependant en cours d’élaboration.

Du fait de l’absence de plan d’urbanisme approuvé (uniquement carte communale), les dispositions règlementaires de constructions sont actuellement dictées par le Règlement National d’Urbanisme (RNU). Le principe essentiel du règlement national d’urbanisme est celui de la « Constructibilité limitée aux espaces urbanisés » (article L11-3, 4 et 5 du Code de l’urbanisme).

Ce principe prévoit que « les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune ». Néanmoins, peuvent toutefois être autorisées en dehors des parties urbanisées de la commune, les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole, à des équipements collectifs dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière sur le terrain sur lequel elles sont implantées, à la réalisation d'aires d'accueil ou de terrains de passage des gens du voyage, à la mise en valeur des ressources naturelles et à la réalisation d'opérations d'intérêt national.

Les forages de Crégols et les installations associées constituent des équipements publics et sont donc compatibles avec le RNU.

3.3.12 Compatibilité avec le PPRI

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Le bassin du Lot dispose d’un atlas des zones inondables en date du 7 mars 2007. Bien que situés à proximité d’une zone à risque pour les crues exceptionnelles, les forages (cf. figure 23) et la future installation de traitement (cf. figure 23) ne sont pas situés en zone inondable. Le tracé des nouvelles canalisations passe quant à lui en limite de la zone à risque pour les crues exceptionnelles. Les canalisations seront enterrées et ne présenteront pas d’obstacle à l’écoulement des eaux de crue.

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Figure 23 : localisation des zones inondables 3.3.13 Comptabilité avec le schéma régional de cohérence écologique (SRCE)

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Afin de lutter contre « l’érosion » de la biodiversité, le maintien des zones de connexions vitales entre populations constitue une priorité. Celles-ci doivent permettre les échanges entre les milieux naturels et entre les espèces y vivant. Dans ce cadre, le Grenelle de l’Environnement a permis de faire émerger un nouvel outil d’aménagement du territoire en faveur de la biodiversité : la Trame Verte et Bleue (TVB).

Au niveau régional, la TVB se concrétise par l’élaboration d’un Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) respectant des orientations nationales, co-piloté par l'État et chaque Région. Ce SRCE doit servir de cadre pour permettre la prise en compte de la TVB au plan local notamment dans les documents d’urbanisme (SCoT et PLU/PLUI) et dans les projets d’aménagement. En Occitanie, le SCRE de Midi-Pyrénées a été approuvé le 27 mars 2015. Il comprend 26 actions classées en 7 thèmes : • l’amélioration des connaissances ; • l’intégration de la TVB aux différentes échelles de planification du territoire ; • l’amélioration de la perméabilité des obstacles aux continuités écologiques ; • la conciliation entre activités économiques et TVB (dont conciliation SCRE et SRCAE) ; • le soutien des acteurs et des territoires dans la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; • le partage de la connaissance sur la TVB ; • le dispositif de mise en œuvre du plan d’action stratégique et de suivi d’évaluation.

D’après les éléments cartographiques du SRCE (cf. figure 24), Les forages et les installations futures sont situés dans le réservoir de biodiversité n°R00000000004, « boisé de plaine ». L’emprise des ouvrages étant réduite, les ouvrages étant existants et le prélèvement étant effectué à plus de 30 m de profondeur, l’impact sur les espèces et les milieux naturels est négligeable. Les zones naturelles à protéger ne sont pas mises en péril par les forages et les futures installations de traitement associées. Dans le cas présent, l’exploitation des forages existants n’aura aucune incidence sur les milieux ou les espèces.

A noter cependant que le planning de réalisation de la nouvelle station de traitement devra être adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

De la même façon, il est prévu la mise en place d’une nouvelle conduite reliant les forages de Crégols au captage du Bournac. Le tracé de cette nouvelle conduite passera sous voirie au niveau du bourg de Crégols. Le planning détaillé de réalisation (mai 2019 à novembre 2019) sera adapté de manière à réduire au maximum l’incidence sur les espèces et les habitats.

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Figure 24 : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) 3.3.14 Compatibilité avec les périmètres de protection des captages utilisés pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine

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Les forages se situent en dehors de tout périmètre de protection des captages utilisés pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine. A noter que la future installation de traitement et une partie des futures canalisations se situent dans l’emprise du périmètre de protection rapprochée proposé par l’hydrogéologue agréé du captage du Bournac. Les prescriptions relatives aux travaux devront être respectées.

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4 Moyens de surveillance et de sécurité

4.1 Suivi de la ressource et des débits prélevés

Les exhaures des forages seront équipées de compteurs. Des compteurs seront aussi installés en entrée et en sortie de la future station de traitement. Des relevés réguliers sont effectués par le Syndicat ou par la société fermière. Les volumes sur le captage sont déclarés à l’Agence de l’Eau Adour-Garonne en début de l’année suivante. 4.2 Suivi et entretien des installations

Un contrôle et un entretien régulier des ouvrages seront effectués par la société fermière pour le compte du Syndicat. Toute les indications relatives à l’exploitation des forages doivent être consignées dans un cahier de bord. 4.3 Protection des captages

Un périmètre de protection immédiate clôturé et un portail devront être mis en place au niveau des forages. Le périmètre et la clôture sont entretenus. Les forages ne seront pas accessibles au public. Les futurs locaux de la nouvelle station seront eux aussi, fermés à clé et grillagés, empêchant toute intrusion de personnes non habilitées à leur exploitation. 4.4 Analyses de contrôle

Afin de suivre la qualité de l’eau distribuée, un robinet permettant le prélèvement d’eau brute est présent sur la conduite en sortie des forages. La qualité bactériologique ainsi que la turbidité seront ainsi vérifiées sur l’eau brute et sur l’eau en sortie de la station de traitement.

Des prélèvements sont réalisés en différents points du réseau par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre du contrôle sanitaire. Un programme d’autocontrôle sera en place par le Syndicat et la société fermière et comprendra : • en sortie des forages, un enregistrement en continu du niveau, de la température et de la conductivité ; • en sortie de la nouvelle station de traitement, un enregistrement en continu du chlore libre et de la turbidité.

En cas de dépassement de la norme, le responsable de la station prendra des mesures correctives ou un arrêt de la distribution.

En cas de pollution de la ressource, de la non-conformité de la qualité des eaux ou d’incident pouvant avoir des conséquences sur la santé publique, l’ARS sera informée à l’obtention des résultats. La distribution d’eau ne pourra être poursuivie qu’après avis de l‘ARS.

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5 Dossier relatif aux périmètres de protection

5.1 Synthèse des études préalables

L’étude préalable aux périmètres de protection des forages de Crégols, ainsi que la synthèse des différentes études ayant pu être effectuées sur le captage, ont été réalisées par le bureau d’études Calligée en 2013. L’ensemble des éléments présentés ci-dessous correspond aux extraits de cette étude préalable.

5.1.1 Contexte géologique a. Contexte lithologique

Les forages de Crégols se situent au pied du Causse de Limogne. Il se compose dans ce secteur de l’empilement d’unités calcaires du Jurassique (Aalénien à Kimméridgien), dont le pendage d’une dizaine de degrés est orienté vers le nord-ouest. Cet empilement est découpé par des faisceaux de failles d’extensions locales.

Cinq formations dont les plus anciennes affleurent à l’est et les plus récentes à l’ouest se superposent (cf. figue 25). De haut en bas la série comprend :

• des formations de Cras qui sont majoritairement représentées par des brèches polygéniques de près de 50 m d’épaisseur du Kimméridgien inférieur (J6-7a). Plus à l’ouest, les formations de Cras se prolongent au sommet de la série par des calcaires de près de 40 m d’épaisseur. Ces derniers sont absents dans le secteur d’étude ; • des formations de Vers composées d’unités calcaires d’une épaisseur de 20 m datées de l’Oxfordien inférieur à moyen (J4-5b) ; • des formations dites de Rocamadour, qui se composent principalement de calcaires massifs datés du Callovien d’une cinquantaine de mètres d’épaisseur (J3) et de calcaires oolithiques graveleux de près de 90 m d’épaisseur (J4-5a). Ces dernières formations sont celles qui sont majoritairement présentes à l’affleurement dans le secteur étudié, On retrouve également des unités de calcaires micritiques du Bathonien (J2b) ; • du toit des formations dites de Cajarc qui composent le niveau de base marqué par l’exutoire des sources du Bournac et de Crégols, datées du Bathonien inférieur. Elles sont caractérisées par des calcaires et des marnes ligniteuses de 30 m d’épaisseur (J2a). Cette unité très peu perméable est identifiée comme le mur de la formation aquifère du Jurassique supérieur.

Les formations de Vers et de Cras sont disloquées vers le sommet notamment autour du poljé de Berganty en raison des processus de karstification et de remplissage qui s’étalent du Crétacé au Quaternaire.

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Sources du Bournac et de Crégols

Figure 25 : Coupe lithologique des terrains jurassiques (J.G. Astruc) b. La tectonique

En opposition à la marge sud du Causse de Limogne, la marge nord occidentale n’est pas affectée par des accidents tectoniques majeurs. Quelques faisceaux de failles d’extension locales (2 à 3 km en moyenne) sont néanmoins à signaler, parmi lesquels il est possible de distinguer : • un jeu de failles majoritairement orientées N100 à N120 que l’on nomme pyrénéennes et qui travaillent en décrochement ou coulissage (faille d’Esclauzels par exemple) ; • un jeu de failles majoritairement orientées N30 à N40 ; • un troisième jeu de failles que l’on rencontre notamment au sud et à l’est du secteur d’étude et qui sont majoritairement orientées N140. Celles-ci jouent un rôle important dans le contrôle du drainage des eaux souterraines (exemple du système de Beauregard) mais aussi des eaux de surface (le ruisseau des Valses par exemple).

Toutes ces failles jouent un rôle notable dans la circulation des eaux vers le milieu souterrain.

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5.1.2 Contexte hydrologique

La zone nord du Causse de Limogne présente un faible réseau hydrographique. Les principaux cours d’eau sont les ruisseaux du Bournac et d’Erbiès. Il existe également quelques ruisseaux temporaires. De nombreuses vallées sont présentes dans le secteur d’étude. Elles fonctionnent soit épisodiquement lors de fortes précipitations, soit de façon plus permanente par l’intermédiaire des sources perchées.

Le ruisseau du Bournac prend sa source sur la commune de Crégols au niveau de la source du Bournac, à l’altitude de 160 m NGF. Après un parcours de 4 km, il se jette dans un canal de dérivation du Lot au niveau de Crégols.

Des émergences alimentent également le ruisseau le long de son parcours. En étiage, le ruisseau du Bournac est à sec entre la source du Bournac et le croisement entre la D26 et la D8 en aval (au niveau du hameau de la Ginestière) où il reste actif en raison des alimentations apportées par le système de Crégols (via la source de David notamment).

Le ruisseau de Font d’Erbiès se situe dans la même vallée que le ruisseau du Bournac, en amont de celui-ci. Il prend naissance au niveau de la source du même nom à 230 m NGF et se perd dans l’extrados d’un méandre avant d’arriver à hauteur de la source du Bournac, sans que de relation hydrologique ne soit prouvée entre ces deux ruisseaux.

5.1.3 Contexte géomorphologique

Le Causse est une formation calcaire avec une morphologie karstique typique composée de vallées sèches, dépressions (poljé, doline, aven…) et d’émergences vauclusiennes présentant des variations de débits importantes liées aux évènements pluvieux.

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a. Vallée du Bournac

La vallée principale du secteur d’étude est la vallée du ruisseau du Bournac. Cette vallée est marquée par un phénomène de capture du méandre, celui situé en face de la source du Bournac. En effet, le ruisseau de Font d’Erbiès, prenant sa source à la fontaine du même nom, se perd dans l’intrados du méandre. Son bassin versant, délimité à partir des vallées sèches s’étend (cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable.) :

• au nord à Crégols ; • au sud jusqu’à Bach et Varaire ; • à l’ouest à Concots ; • à l’est à Limogne-en-Quercy.

Cependant du fait de sa morphologie karstique très complexe, il est difficile de préciser l’appartenance de certaines zones à ce bassin : il s’agit de l’ouvala de Berganty et de la zone allant de Saillac à Pormilhane du fait de la présence très importante de dolines. La superficie de ce bassin versant est alors estimée à une centaine de km². Sur le bassin versant, se trouvent en plus des sources du Bournac et de Crégols, huit autres résurgences, dont deux temporaires.

b. Le poljé de Berganty

Le bassin d’alimentation supposé de la source du Bournac comprend à première vue une partie du poljé de Berganty (la partie orientale). Le poljé qui se développe entre 300 et 350 m d’altitude s’étend sur une surface de près de 10 km². Il est formé par la coalescence d’une trentaine de mégadolines. Elles se sont mises en place à partir du Crétacé et trépanent les calcaires de l’Oxfordien. Depuis, ces dolines se sont progressivement colmatées par l’écoulement des couvertures successives dont les plus anciennes datent du Crétacé supérieur. Ces mégadolines sont donc pour la plupart colmatées sur une épaisseur extrêmement variable. Elles peuvent atteindre une dizaine de mètres de formations sablo- argileuses à cailloutis (vestiges Crétacé), d’argile rouge à pisolithes, de matériaux de la transgression lacustre Oligocène et des formations alluviales/colluviales récentes Quaternaire. Le système karstique de Berganty, très actif par le passé (car il a permis la mise en place d’un poljé de grande envergure) s’est progressivement scellé en surface, se transformant en paléokarst.

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Hydrogéologiquement, le comportement du poljé est double :

• la partie occidentale (secteurs de Mas de Parrot, Mas de Guiroulet, la Gineste et Carcavy) montre des traces d’un ancien drainage superficiel datant du Quaternaire. Celui-ci était dirigé vers Esclauzels et est vraisemblablement connecté au ruisseau des Valses. Cette circulation n’est aujourd’hui plus active. En revanche, un traçage hydrogéologique réalisé dans la perte de Carcavy (par le bureau d’étude SHE en 2008) a mis en évidence une circulation des eaux souterraines vers la source de l’Iffernet ; • sur la partie orientale, les traces de drainage superficiel sont moins organisées et visiblement déconnectées de la partie occidentale. Les axes de drainage convergent vers le centre de la dépression (entre le mas de Célarié et Berganty) et suggèrent une infiltration des eaux dans ce secteur (du moins à l’époque). Il est suspecté que les circulations souterraines de cette partie du poljé soient connectées avec le réseau du Bournac et participent à son alimentation.

Comme mentionné précédemment, la formation aquifère de Crégols se développe essentiellement dans les séries calcaires des formations de Vers et de Rocamadour (Jurassique moyen à supérieur). Ces assises carbonatées présentent un degré de karstification très élevé. Des réseaux karstiques se développent sur plusieurs kilomètres voire dizaines de kilomètres et montrent des porosités de fractures considérables et hautement connectées. Le développement de la karstification qui organise la circulation des eaux souterraines est majoritairement contrôlé par le pendage des unités calcaires, le réseau de base et le réseau de fracturation.

Le système karstique de Crégols a été étudié depuis 1968 par le groupe spéléologique d’Auvergne. Des colorations ont mis en évidence des relations hydrauliques entre les pertes de Saillac et Beauregard avec les résurgences de Crégols (thèse A. TARRISSE 1974). Deux réseaux de galeries ont pu être visités (cf. figures 26 et 27) : • le premier longeant la vallée de Crégols émerge en rive gauche du Lot par l’intermédiaire de griffons permanents captés pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine (puits de l’île) ou temporaires (dits émergence principale). Les forages de Crégols – les Travers sont implantés sur un affluent de ce drain principal ; • un second réseau parallèle à la vallée du Bournac viendrait s’interconnecter sur le réseau principal, en amont de l’affluent où sont implantés les forages. Son exutoire temporaire est la Gourgue, située en bordure de la D26. Cette dernière a fait l’objet d’essais de pompage le 28/10/1970 (Thèse A. TARRISSE 1974).

La gourgue de Crégols est située en rive droite du ruisseau du Bournac, environ 800 m en amont de la source de David. Il s’agit d’une résurgence de type vauclusienne dont le débit de verse alimente le ruisseau du Bournac. Cette gourgue est pénétrable. Elle a été plongée à diverses reprises (Spelunca, juin 2008) et les relevés topographiques laissent suggérer que les drains sont connectés au système de Crégols. La gourgue est donc un exutoire de trop plein du système de Crégols.

La source de David appartient au système hydrogéologique de Crégols (comme en témoignent les essais de pompage réalisés par la DDAF 46 vers 1975). Elle émerge en rive gauche du

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ruisseau du Bournac, à moins d’une dizaine de mètres de ce dernier, à l’altitude de 135 m NGF. L’émergence s’opère en deux endroits, directement dans les colluvions sableuses. Aucun orifice n’est visible. Aux dires des habitants, le régime de la source est permanent et soutient en grande partie le débit d’étiage du ruisseau du Bournac. Le 22 mars 2011, le débit estimé se situait entre 5 et 10 l/s.

Figure 26 : Le réseau souterrain des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013)

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Figure 27 : Relevés topographiques du réseau de Crégols à l’émergence (rapport HA, 2013)

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Plusieurs campagnes de traçages ont été effectuées dans le secteur d’étude depuis les années 70 pour déterminer les aires d’alimentation des différentes sources (Crégols, Bournac, Trou Madame, Charteux, Candé, St Géry...). Concernant les sources du Bournac et de Crégols, 7 campagnes ont été effectuées depuis 2001, dont la dernière faite par Calligée de janvier à mars 2012. Au vu des résultats de traçages, le bassin d’alimentation de Crégols a pu être précisé (cf. figure 29). Sa superficie est estimée à 97 km².

Figure 28 : Coupe de la résurgence de Crégols (département du Lot, cité CALLIGEE, 2013)

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Figure 29 : Contexte géologique du bassin d’alimentation supposé des ouvrages de Crégols (CALLIGEE, 2013)

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5.1.4 Contexte hydrochimique a. Caractéristiques hydrochimiques des eaux

Un suivi au puits de Crégols l’Ile a été effectué par la DDT du Lot du 13 mai 2005 au 6 novembre 2008 (sauf entre février et juin 2006 du fait de la prévention des crues) avec un pas de temps de 6 puis 10 minutes. Les paramètres suivis étant : le niveau, la température, la conductivité et la turbidité. Les résultats ont été synthétisés dans le tableau suivant :

Tableau 16 : Récapitulatif du suivi du puits de Crégols (DDT 46, cité CALLIGEE, 2016)

Le suivi met en évidence que : • les conductivités évoluent entre 633 et 700 µS/cm, avec une valeur moyenne de 665 µS/cm ; • la température varie peu avec une moyenne de 13,4°C et un écart-type de 0,7°C ; • les conductivités évoluent de la même manière que le niveau d’eau et la température. On peut émettre une hypothèse corrélative entre les niveaux d’eau et la conductivité avec un effet de type piston. En effet, les chroniques diffèrent des chroniques habituelles où la conductivité diminue par dilution avec des infiltrations rapides ; • la turbidité de cette eau superficielle présente des valeurs élevées avec une moyenne de 2,1 NTU. De nombreux pics de turbidité sont atteints dont certains sont à mettre en relation avec la variation du niveau liée aux évènements pluvieux, ou encore avec l’encrassement de la sonde lié à l’agitation des sables argileux sous-jacents ; • le niveau d’eau fluctue entre 0,46 et 2,65 m. Les variations rapides correspondent aux pompages pour l’eau potable, quant à celles à pas de temps plus étendus, elles sont liées aux précipitations ; • le puits de Crégols l’ile réagit rapidement aux évènements pluvieux, ce qui indiquerait une vulnérabilité de l’aquifère karstique.

Les eaux du système karstique de Crégols sont donc des eaux avec : • une réactivité importante aux évènements pluvieux (variations de niveaux, température, turbidité et minéralisation) ; • la présence d’un effet piston : augmentation de la conductivité avec le débit ; • une gamme de température faible (de 13,2 à 13,9°C) ; • une turbidité importante selon l’intensité pluviométrique.

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Il semble que cette source présente ainsi un certain degré d’évolution et de karstification, induisant une vulnérabilité de cette ressource aux pollutions diverses. D’après le suivi des niveaux d’eau dans le puits fait par la DDT du Lot et du niveau dans le forage F1 de Crégols, une relation existe entre les deux. Ainsi le niveau dans le puits est influencé par les pompages et les évènements pluvieux. Le niveau d’eau dans le forage répond de la même manière à ces épisodes. b. Classement des eaux par rapport à leurs caractéristiques physico-chimiques

Les eaux du Bournac, du puits de l’Ile de Crégols et des forages de Crégols peuvent être comparées suivant leurs teneurs en éléments grâce aux diagrammes de Piper et de Schöeller- Berkaloff (cf. figures 30 et 31). Il en ressort les éléments suivants : • les eaux superficielles et souterraines ont un faciès bicarbonaté calcique ; • globalement, toutes les eaux ont la même minéralisation, et ce que ce soit en période de basses ou de hautes eaux.

Figure 30 : Diagramme de PIPER (CALLIGEE, 2013)

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Figure 31 : Diagramme de SCHOELLER-BERKALOFF (CALLIGEE, 2013)

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5.1.5 Caractéristiques quantitatives a. Débits du système souterrain de Crégols

Lors du traçage effectué par Calligée, les débits du système de Crégols ont été déterminés sur la période du 11/01 au 29/02/2012. Le débit a été estimé à partir des hauteurs d’eau mesurées au forage F2 pour avoir un suivi continu (du 01/01 au 19/03/2012). La courbe de tarage a été effectuée à l’aide de ces données et des jaugeages réalisées sur le canal, par différence entre les jaugeages faits en amont et en aval du puits de l’Ile (cf. figure 32). Ainsi le débit déduit correspond à celui de l’ensemble du système de Crégols (le puits de l’Ile, la grotte principale et les griffons connectés au réseau souterrain de Crégols). Les sous-systèmes (en particulier le débit des griffons du puits) n’ont pu être différenciés. Les débits ainsi déduits pour le système de Crégols varient de 0,2 à 1,9 m3/s, pour une moyenne de 0,7 m3/s sur la période du 01/01 au 18/03/2012 (cf. figure 33).

Figure 32 : Courbes de tarage du système de Crégols à partir des deux forages (CALLIGEE, 2013)

Figure 33 : Calcul du débit du système souterrain du Crégols (CALLIGEE, 2013)

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b. Forages de Crégols

En septembre 2009, le bureau d’étude Calligée a effectué des essais de pompage sur les forages de Crégols en période d’étiage moyen. Le but de ces essais étant de définir le débit d’alimentation du système sous différents rabattements et de proposer un débit d’exploitation à la collectivité.

Il en est ressorti les éléments suivants :

• l’essai réalisé à un débit de 300 m3/h a entrainé un assèchement du puits de l’Ile après 3 heures de pompage. Les forages ne sont pas exploitables à ce débit ; • l’essai réalisé à 193 m3/h (débit le plus proche de l’exploitation alors proposé par la collectivité de 190 m3/h) permet d’évaluer un débit d’alimentation de 177 m3/h environ 3,6 m de rabattement (4 h de pompage). La réserve calculée par mètre de rabattement est de l’ordre de 275 m3/m ce qui est très faible ; • les pompages réalisés pour l’adduction d’eau après les essais ont montré une stabilisation des niveaux dans les forages pour un débit de pompage à 160 m3/h. A ce rabattement de 2,7 mm, le débit d’alimentation compense donc le débit de pompage ; • en terme de zone d’influence, les pompages sur les forages ont impliqué des rabattements dans tous les ouvrages suivis y compris la Gourgue de Crégols (le rabattement est tout de même faible).

Figure 34 : Niveau pendant les essais de pompage (CALLIGEE, cité rapport HA, 2013)

Il a par conséquent été conseillé d’exploiter le forage à 160 m3/h. Sur 20 h, cette exploitation permettrait d’obtenir le débit journalier de 3 200 m3/j. Un essai longue durée à ce débit permettrait de confirmer les possibilités du réservoir.

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Ponctuellement, le forage pourrait être exploité à 190 m3/h mais sur quelques heures au maximum pour ne pas trop solliciter la réserve, en conditions hydrologiques moyennes. Cependant cette exploitation est directement dépendante du faible volume de la réserve et des débits d’alimentation qui peuvent faiblir nettement en condition d’étiage sévère.

Dans le cadre de son avis de 2013, l’hydrogéologue agréé M. LAPUYADE conclue que : • le pompage de faible durée impacte faiblement la Gourge de Crégols, fortement le puits de l’ile et l’émergence, avec un rabattement de 2,6 m ; • dans les conditions d’étiage de l’essai, une stabilisation des niveaux est obtenue à 160 m3/h ; • du fait des éléments fournis, il n’a cependant pas la preuve qu’une partie de l’eau du pompage ne provienne pas du Lot, ce qui modifierait les tracés des périmètres de protection. Ce point reste à vérifier.

5.1.6 Aire d’alimentation des captages

Dans le cadre de son avis de 2013, l’hydrogéologue agréé M. LAPUYADE conclue que : • l’eau circule tout d’abord au sein de formations particulièrement marquées par les phénomènes karstiques favorisant l’infiltration et l’organisation en drains de grande ampleur ; • lithologiquement, la circulation s’effectue dans un aquifère calcaire en liaison directe avec la surface, Le karst est de type unaire (infiltration sur calcaires sans ruissellement préalable), avec peut-être en partie sud quelques ruissellements sur les marnes s’infiltrant au niveau de Beauregard ; • les traçages réalisés ont permis de préciser de manière significative l’aire d’alimentation du système de Crégols ; • les limites de l’aire d’alimentation proposée s’appuient sur les traçages réalisés et la géologie du secteur ; • il reste quelques zones d’imprécision, cartographiées par Calligée et qu’il s’agit donc d’une hypothèse en l’état actuel des connaissances ; • certains axes de drainage et de perte sont connus, notamment par les données spéléologiques qui font état d’un réseau d’envergure au niveau de Beauregard, dit réseau de la Vayssière ; • l’hydrogéologue agréé souscrit à l’aire d’alimentation proposée par Calligée à la réserve de la partie est et sud de Beauregard dont le principe est bon (affleurement des marnes toarciennes) mais la cartographie n’est pas tout à fait cohérente avec la carte géologique. L’aire d’alimentation modifiée fait environ 102 km² (cf. figures 35 et 36).

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Figure 35 : Aire d’alimentation supposée de Crégols – partie nord (avis HA, 2013)

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Figure 36 : Aire d’alimentation supposée de Crégols – partie sud (avis HA, 2013)

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5.2 Qualité de la ressource

5.2.1 Réglementation

Ce volet porte sur l’annexe I de l’arrêté du 20 juin 2007. Les paramètres à analyser sont indiqués dans ce même arrêté et sont détaillés ci-après : • l’arrêté ministériel du 11 janvier 2007 modifié relatif au programme de prélèvements et d’analyses du contrôle sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des articles R 1321-10, R 1321-15 et R 1321-16 du Code de la santé publique ; • l’arrêté ministériel du 20 juin 2007, relatif à la constitution du dossier de demande d’autorisation d’utilisation d’eaux destinées à la consommation humaine mentionnée aux articles R 1321-6 à R1321-12 et R 1321-42 du Code de la santé publique ; • la circulaire ministérielle DGS/SD7A n°2007-39 du 23 janvier 2007 relative à la mise en œuvre des arrêtés du 11 janvier 2007 concernant les eaux destinées à la consommation humaine.

Les normes françaises de la qualité de l’eau sont rassemblées dans le Code de la santé publique. Ces normes sont issues de l’arrêté du 11 janvier 2007 modifié relatif aux limites et références des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine.

5.2.2 Les eaux brutes

Trois analyses ont été réalisées sur les eaux des forages en 2007, 2011 et 2012. Les résultats obtenus montrent : • un pH neutre moyen de 7,2 ; • une teneur en calcium moyenne (133 mg/l) ; • une eau moyennement à très minéralisée (660 µS/cm en moyenne) ; • des eaux très dures (36°F en moyenne) ; • une turbidité de 0,2 et 0,6 NFU ; • une quantité de nitrates faible (<11 mg/l) ; • l’absence de nitrites et d’ammonium ; • l’absence de pesticides et de micropolluants ; • la présence de bactéries Entérocoque, E. coli et Coliforme notamment, lors de l’analyse ponctuelle de janvier 2007. Une analyse des Cryptosporidium a été faite en 2007 avec 1/100L.

A noter que les eaux brutes du puits et des forages de Crégols présentent des caractéristiques similaires. Cela confirme les résultats des traçages et les investigations spéléologiques, qui laissaient entendre une même origine des eaux.

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Tableau 17 : Analyses effectuées sur l’eau brute des forages de Crégols

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5.2.3 Conclusion sur la qualité des eaux

Les eaux captées aux forages de Crégols - les Travers sont de bonne qualité physico-chimique avec des taux de nitrates de l’ordre de 10 mg/l, l’absence de micropolluants organiques et de pesticides.

Ces eaux présentent également un faciès physico-chimique similaire avec celles du puits de Crégols l’Ile et de la source du Bournac. 5.3 Environnement et risque de pollution

5.3.1 Cartographie de la vulnérabilité a. Méthodologie

Les eaux captées aux forages de Crégols sont issues d’un aquifère karstique développé et hétérogène. Afin de cartographier la vulnérabilité de la ressource, la méthode RISKE préconisé par le BRGM a été utilisée (CALLIGEE, 2013).

Il s’agit d’une méthode multicritère à index de pondération dont les caractères sont sélectionnés en fonction des caractéristiques de structure et de fonctionnement des aquifères karstiques : • le type de roche (R) ; • l’infiltration (I) ; • la karstification (K) ; • le type de sol (S) et l’épikarst (E) tous deux regroupés en un critère de protection (P).

Ainsi chaque critère est indexé de 0 à 4, du moins au plus vulnérable, puis un système de pondération traduisant l’importance relative des critères les uns par rapport aux autres est ajouté. La cartographie de ces critères a été réalisée à partir de l’analyse de la carte géologique du BRGM, de la carte géomorphologique, des données de traçages et complétée par des visites de terrain. Ce travail a été effectué conjointement sur les aires d’alimentation du Bournac et de Crégols. b. Résultats

Les secteurs de forte vulnérabilité (3) se trouvent dans la moitié ouest du bassin et à Beauregard du fait de faibles pentes et de dolines principalement. Les secteurs de faible vulnérabilité (1) sont localisés au niveau des vallées sèches (Bournac et Font d’Erbiès notamment). Le reste du bassin a été classé en vulnérabilité modérée (2) (cf. figure 37). Les isochrones en hautes eaux permet d’avoir une estimation des vitesses et du panache d’arrivée d’un potentiel polluant au captage de Crégols dans un délai de 1, 2, 5, 10 et 15 jours après un déversement accidentel.

Concernant le traçage fait depuis l’Igue de Crégols (Ginger, 2008), d’après les constations de Ginger, il y aurait eu des interférences entre la détection du tinopal et la matière organique contenue dans l’eau. Les teneurs en traceur observées étant faibles (3 % de restitution), il en

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a été conclu que l’igue n’est pas en relation directe avec le drain alimentant le puits de Crégols. Les résultats ont été jugés douteux avec des vitesses d’arrivées très importantes comparées aux autres résultats, c’est pourquoi les isochrones tracées n’en tiennent pas compte.

Des réserves ont également été émises par la DDT 46 sur les résultats du traçage effectué entre la phosphatière de Coulou et la source du Candé.

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Figure 37 : Cartographie de la vulnérabilité et des isochrones en hautes eaux (CALLIGEE, 2013)

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5.3.2 Sources de pollution

L’objectif de cette étude environnementale est de fournir un inventaire des activités susceptibles d’altérer la qualité de l’eau du captage suite à une pollution accidentelle ou chronique. En effet, par les activités qu’elle génère, toute présence humaine est susceptible de dégrader la qualité des eaux :

• les habitants d’un bassin versant rejettent leurs eaux usées avec ou sans traitement préalable plus ou moins performant. En zone urbanisée, le lessivage des surfaces imperméabilisées crée des pics de pollution (matières en suspension, matières organiques et métaux) non négligeables ; • les industries sont susceptibles de rejeter différents types d’eaux usées: eaux de process, eaux de ruissellement sur des aires de stockage, eaux usées domestiques. Elles sont acheminées soit directement vers le milieu récepteur, soit vers une station d’épuration communale, soit vers un système de traitement sur site ; • les bâtiments d’élevages, les effluents organiques, les apports de matières fertilisantes et phytosanitaires, l’érosion des sols constituent autant de foyers possibles de pollution produite par les activités agricoles.

La pollution accidentelle diffère de la pollution chronique de par son caractère temporaire et aléatoire. Les risques classiques sont les suivants :

Tableau 18 : Risques de pollutions accidentelles en fonction des activités (CALLIGEE, 2013)

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a. Population et urbanisation

Le tableau suivant présente l’évolution des populations totales des communes concernées par le bassin d’alimentation des forages de Crégols. La population de la zone d’étude est estimée à 1327 habitants en 2015, soit 11,8 hab/km².

Surface Part de la commune Population Population Surface totale concernée par le Bourg dans Commune concernée totale estimée BAC (km²) BAC le BAC (%) (ha) (h) (km²) Bach 21.0 8.8 42 oui 177 150 Beauregard 15.0 11.9 79 oui 236 218 Cenevières 15.9 4.4 28 non 168 37 Concots 26.0 8.1 31 oui 428 303 Crégols 18.5 12.6 68 oui 85 70 Escamps 12.2 0.2 2 non 206 3 Limogne-en- 32.2 10.5 33 non 791 50 Quecy Lugagnac 15.7 13.6 87 oui 126 112 Promilhanes 14.6 0.2 1 non 222 0

Saillac 16.4 2.7 16 oui 166 73 Varaire 25.4 22.9 90 oui 316 305 Vidaillac 9.6 1.3 13 non 171 6 Total 222.5 97.2 7 3092 1327 Tableau 19 : Communes et populations concernées par le bassin d’alimentation des forages de Crégols (données CALLIGEE 2013 et INSEE 2018)

b. Assainissement

Assainissement collectif

La gestion de l’assainissement a été confiée à la SAUR, tout comme l’adduction en eau potable, par un contrat d’affermage de 10 ans datant du 1 er janvier 2010.

Le bassin d’alimentation supposé des captages de Crégols comporte 3 stations d’épuration, datant de 2006 à 2009. La station de Bach est de type filtres plantés de roseaux. La station de Varaire est de type décanteur-digesteur. La station de Crégols de type biodisques. Cette dernière est entrée en service en 2012.

Les caractéristiques principales de ces stations sont présentées sur les tableaux 20 et 21.

En 2010 sur l'ensemble du territoire géré par le Syndicat, 785 clients étaient raccordés à l’ensemble des stations du Syndicat, avec 67 555 m3 assujettis à l’assainissement et environ 2600 kg de boues ont été évacués en décharge.

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Tableau 20 : Les filières d’assainissement collectif (SAUR, cité CALLIGEE, 2013, AEAG, 2018)

Date de Capacité Charges Charge Charge Lieu mise en nominale nominale en nominale en nominale en service (eh) débit (m3/j) DBO5 (kg/j) DCO (kg/j) Bach 2008 120 18 7,2 14 Crégols 2011 150 22 9 18 Varaire 1990 150 23 8,1 16 Tableau 21 : Les caractéristiques des stations d’épuration (AEAG, 2018)

A noter que les deux habitations situées en amont immédiat des forages de Crégols sont reliées à l’assainissement collectif.

Assainissement autonome (non collectif)

Les techniques d’assainissement autonome offrent actuellement des rendements épuratoires satisfaisants, à condition que la filière choisie soit adaptée aux caractéristiques du site (capacité épuratoire du sol, pente, épaisseur…).

Dans le cas de construction neuve ou de réhabilitation de l’habitat, l’étude d’une filière d’assainissement autonome est nécessaire. Les eaux usées domestiques collectées sont alors traitées dans des ouvrages adéquats permettant leur épuration avant d’être rejetées dans le milieu naturel.

L’arrêté du 6 mai 1996 fixe les modalités du contrôle technique exercé par les communes sur les systèmes d’assainissement non collectifs. Au vu du contexte rural du site et des habitats très dispersés, le nombre d’assainissements autonomes est important (1482 installations recensées – données CALLIGEE, 2013).

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Les données suivantes proviennent des deux SPANC en charge du suivi et du contrôle de l’état de l’assainissement autonome dans la zone d’étude :

• le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy (PNRCQ) pour les communes de : Bach, Beauregard, Concots, Crégols, Limogne-en-Quercy, Lugagnac, Saillac, Varaire et Vidaillac (cf. figures 38 et 39 et le tableau 22); • le SPANC du Lot-Célé pour la commune de Cénevières (cf. figure 40 et tableau 23).

Concernant la commune de Crégols, en 2013 la campagne de visite du PNRCQ n’avait pas été faite, actuellement, aucune donnée n’a pu être fournie. Il en ressort que : • au vu du contexte rural du site et des habitats très dispersés, le nombre d’assainissements autonomes est important (1482 installations recensées en 2013) ; • en moyenne 21 % des installations du territoire concerné étaient conformes (de 13,6 % à Beauregard jusqu’à 28 % à Cénevières) ; • sur les installations gérées par le PNRCQ : les principaux projets de réhabilitation sont de priorité 2 (36,6 %) et 4 (31,8 %), 20,6 % n’ont pas besoin d’être réhabilité, et les 11 % restants sont partagés entre les priorités 1 et 3 ou sont en cours de rénovation ; • pour les installations de Cénevières, 72 % des installations sont non-conformes avec 40 % des projets de réhabilitation de priorité 1 et 17 % de priorité 2, et 5 % de priorité 0 (sans traitement).

En conclusion, l’état global de l’assainissement est très insatisfaisant. Ce constat est lié à l’état incomplet (absence de traitement) voir insuffisant (installations déficientes ou mal adaptées au contexte local) des installations.

Au vu de ces résultats, l’état général de l’assainissement semble insatisfaisant, présentant un risque sanitaire amplifié par le contexte géologique karstique qui représente un vecteur de risque pour la contamination bactériologique vers les nappes.

Les principales communes concernées par ce risque, et plus particulièrement les bourgs, sont les suivantes : • Lugagnac et Varaire situées dans le bassin d’alimentation de Crégols avec un taux de conformité de 17 %. Varaire dispose également d’une station d’épuration, présentant des problèmes liés au curage des lagunes ; • la partie est de la commune de Concots est concernée par le bassin d’alimentation et elle présente un taux de conformité de 24 %. Les installations sont principalement situées dans le bourg et hameaux (à l’est et au nord) ; • Bach et Beauregard ont un taux de conformité respectif de 23 et 13,6 % mais sont en limite de bassin, et possèdent chacune une station d’épuration conforme ; • Crégols dont les données de l’assainissement autonomes sont indisponibles. La station d’épuration de Crégols est récente et conforme.

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Figure 38 : Taux de conformité des assainissements autonomes (PNRCQ Figure 39 : Etat de l’assainissement autonome au 01/01/2012 et SPANC Lot-Célé, 2012) (PNRCQ, 2012)

Tableau 22 : Critères de priorité des projets de réhabilitation de l’assainissement autonome du PNRCQ (CALLIGEE, 2013)

Tableau 23 : Critères de priorité des projets de réhabilitation de Figure 40 : Etat de l’assainissement autonome à Cenevière en 2007 l’assainissement autonome du SPANC Lot-Célé (CALLIGEE, 2013) (SPANC Lot-Célé, 2012)

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c. Réseau routier

Considérations générales

Le réseau d'eau pluviale est un vecteur de transport de la pollution issue du lessivage des voies imperméabilisées ou d'une pollution accidentelle. Les axes routiers constituent des surfaces peu perméables. Selon les normes, on estime à : • 90 % la quantité d’eau qui ruisselle sur les routes ; • 60 % la quantité d’eau qui ruisselle sur les accotements.

Il est rappelé que ces eaux de ruissellement peuvent être des vecteurs du transport de polluants. Ces derniers peuvent avoir différentes origines avec un facteur « risque » croissant en fonction de l’importance du trafic : • pollution accidentelle, déversement de matières dangereuses (hydrocarbures, matières transportées) ; • pollution chronique liée à la circulation (émissions de gaz, usure de la carrosserie, des pneus...), au désherbage des chaussées (pollution par les pesticides), et aux intempéries lors du salage des routes (émission de gaz, usure de la carrosserie et des pneus) ; • pollution saisonnière (désherbage des chaussées, salage des routes) ; • pollution engendrée par les travaux routiers (hydrocarbures, matières en suspension).

L’accident routier de référence étant le suivant : • le volume maximum susceptible d’être déversé lors de la rupture d’une citerne routière est de l’ordre de 30 à 35 m3 . Cependant, 70 % des accidents se traduisent par l’épanchement d’un volume inférieur à 5 m3 ; • 60 % des accidents concernent un produit non miscible à l’eau (hydrocarbures par exemple) ; • la probabilité d’occurrence d’un accident est accrue lors d’intempéries.

Etat des lieux

L’axe principal est la route départementale D 911 (direction Cahors-Villefranche de Rouergue) qui traverse d’est en ouest le secteur d’étude.

D’autres itinéraires (routes départementales et communales, GR) représentent un trafic routier moindre et surtout local avec : la RD 26, la RD 40 à l’Est, la RD 42 à l’Ouest et les RD 19 et RD 52 au sud.

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Fréquentation

Seules les RD911, RD26 et RD19 ont fait l’objet de comptage. Les données de trafic fournies par le Département du Lot sont portées dans le tableau suivant :

Tableau 24 : Trafic des voies départementales (CG46, 2013)

La fréquentation des voies routières reste donc limitée. D’après le Syndicat des eaux du Bournac dont les locaux sont riverains de la RD 19, cette route est assez empruntée, notamment pas les transporteurs routiers car elle fait la liaison entre Villefranche-de- Rouergue et l’autoroute A20. La fréquentation est de 550 véhicules, avec une augmentation en période touristique.

Entretien annuel du réseau routier

Le reprofilage des routes est effectué sur 5 % du réseau par an, et est renouvelé tous les 15 ans en moyenne. Il s’effectue suivant le procédé de graves- émulsion et les déchets sont évacués en IDSI (pour les déchets industriels spéciaux, comme les hydrocarbures et goudron).

L’entretien de ces routes comprend également une campagne de fauchage effectuée deux fois par an sans utilisation de produit phytosanitaire.

Aucun accident n’a été recensé par les services du Département du Lot sur ces routes.

Entretien hivernal

En période hivernale, le salage des routes est classé par ordre de priorité d‘intervention d’après le Département du Lot. Ainsi, la RD 911 est classée en priorité 2, c'est-à-dire qu’elle est traitée après tout le réseau classé en priorité 1 en cas de phénomène météo généralisé, et peut être traité ponctuellement pour quelques plaques de verglas.

Durant l’hiver 2009-2010, les équipes sont intervenues 6 fois sur la RD 911 sur 46 jours d’interventions au total, et en 2010-2011 : 4 interventions sur 39 jours. Les autres axes routiers sont classés en priorité 3 donc le salage se fait après les autres axes prioritaires, c'est-à-dire très rarement sauf cas de fortes intempéries.

La quantité de sel utilisée n’a pu être déterminée spécifiquement sur la zone d’étude.

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d. Réseau ferré

Aucun réseau ferré ne traverse le bassin d’alimentation supposé des captages de Crégols. e. Industries, artisanat

La zone d’étude ne présente pas d’activité industrielle importante. Quelques entreprises artisanales (menuiserie, plomberie…) sont réparties sur le secteur mais en dehors du bassin d’alimentation.

Seule la station essence de Varaire au niveau du Bourg, se trouve dans l’aire d’alimentation de Crégols. f. Restauration, tourisme

Le tourisme est important dans le secteur, notamment avec la présence aux environs de sites classés à Saint Cirq-Lapopie et Limogne-en-Quercy. Les structures d’accueil sont nombreuses (cf. tableau 25), avec notamment des structures classées en Gîtes de France et Clévacances.

Tableau 25 : Capacités d’accueil des activités touristiques (CALLIGEE, 2013) g. Décharges et déchetteries

Plusieurs décharges ont été recensées et peuvent présenter un risque en cas de non- conformité des installations : • la décharge non autorisée et fermée de Lugagnac (Pech Palat), • la décharge non autorisée et exploitée de Beauregard (Cloup de Labit). h. Stockages

Aucun site de stockage n’a été recensé dans le bassin d’alimentation de Crégols. i. Carrières

Aucune carrière n’a été recensée dans la zone étudiée.

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j. Occupation du sol

La zone d’étude est de type rural, avec globalement 2/3 de bois et friches, et 1/3 de terres agricoles, les zones habitées ne représentant qu’un pourcent de l’occupation du sol (cf. figure 41).

Figure 41 : Occupation du sol k. Agriculture et élevage

L’agriculture et l’élevage représentent la majorité des activités recensées dans la zone d’étude. Les données concernant le bassin d’alimentation de Crégols, dont les détails concernant le site d’exploitation, le type d’élevage et le nombre d’animaux sont répertoriés dans le tableau suivant :

Tableau 26 : Répartition des élevages sur le bassin d’alimentation de Crégols (CALLIGEE, 2013)

La majorité des élevages est constituée par des ovins à 62%, de veaux (15%), puis de porcs et ovins (environ 10%) (cf. figure 42).

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Figure 42 : Types d’élevages sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013) Un diagnostic agricole a été réalisé par la Chambre d’Agriculture du Lot en juillet 2018 sur l’emprise du périmètre de protection rapprochée (PPR) des forages de Crégols défini par l’hydrogéologue agréé. Le diagnostic agricole détaillé est présenté en annexe 8.

La surface totale du PPR est de 1536 ha divisés en trois zones : • le PPR1 de 321 ha (21 % de l’ensemble du PPR) ; • le PPR2 de 865 ha (56 % de l’ensemble du PPR) ; • le PPR3 de 350 ha (23 % de l’ensemble du PPR).

Au total : • 19 agriculteurs ont leur siège d’exploitation et exploitent au moins une parcelle dans le PPR ; • 31 agriculteurs des départements du Lot et du Tarn-et-Garonne n’ont pas leur siège d’exploitation dans le PPR mais y exploitent au moins une parcelle.

Il a donc été recensé 50 agriculteurs exploitant des parcelles dans le PPR : • 8 agriculteurs sont concernés par le PPR 1 ; • 44 agriculteurs sont concernés par le PPR 2 • 22 agriculteurs sont concernés par le PPR 3 ; • 1 exploitant dispose de parcelles dans le PPR 1 et PPR 2 ; • 1 exploitant dispose de parcelles dans le PPR 1 et PPR 3.

La surface agricole du PPR, correspond en grande majorité à des landes, parcours et prairies (92 %). La surface épandable est de 291 ha. Cependant seuls environ 184 ha reçoivent des effluents sur une année de rotation. A noter cependant que toute la quantité d’effluents n’est pas maitrisable, une grande partie est en effet restituée au pâturage et ne va donc pas être stockée ou épandue.

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l. Conclusion

Il ressort donc que le bassin d’alimentation de Crégols regroupe principalement 10 communes pour une surface de 97 km² (cf. figure 43). Sept de ces communes ont leur bourg sur, ou à proximité immédiate : Bach, Beauregard, Concots, Crégols, Lugagnac, Saillac et Varaire. La population sur le bassin est estimée à environ 1330 habitants.

Trois stations d’épuration sont en place sur le BAC : Bach, Crégols et Varaire pour une capacité totale de 840 EH. A noter que la station d’épuration de Crégols, en amont du puits de l’Ile est entrée en service en 2012. Seule la station de Varairé présente des problèmes liés au colmatage du filtre.

Environ 77 % des installations autonomes étaient non conformes en 2013 et présentaient ainsi un risque potentiel de contamination bactériologique des eaux.

L’occupation du sol est principalement de type surfaces boisées, quant aux nombreuses prairies elles sont destinées au pacage d’animaux. Les risques liés au réseau routier les plus élevés, malgré la faible probabilité d’occurrence, sont les accidents routiers avec déversement de substances polluantes. La D911 est une voie passante potentiellement à risque. D’autres départementales traversent le bassin d’alimentation des forages de Crégols mais présentent une fréquentation moindre.

Quant aux activités anthropiques, le secteur est principalement constitué d’activités agricoles, avec une majorité d’élevages ovins (62 %). Les risques de pollution agricole sur le secteur sont limités compte tenu du type de pratiques réalisées. Les principaux risques résident à l’épandage de fertilisant ou de produit phytosanitaire proche des points d’absorption, et à la lixiviation de fumières et silos.

Tableau 27 : Récapitulatif des données de l’étude environnementale (CALLIGEE, 2013) Dans le cadre de son avis de 2013, l’hydrogéologue agréé M. LAPUYADE conclue que :

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• la vulnérabilité est globalement importante, et que l’analyse RISKE menée fait essentiellement ressortir les zones de faible pente et de dolines, • il existe quelques points noirs à surveiller : stations d’épuration, centres de stockage, station-service de Varaire ; • les facteurs de risques sont limités et il s’agit principalement de gérer l’accident (routier, ou en exploitation agricole) sur des zones de perte ; • la gestion de l’épandage de fumures est un enjeu au vu de l’activité d’élevage pratiquée faisant ressortir 35 000 eqH pour les animaux.

Sur la base des données précédemment décrites, la hiérarchisation suivante des risques identifiés dans le bassin d’alimentation est proposée :

Source de pollution Observations Hiérarchisation du risque potentielle

Réseau routier (pollution Réseau principal et 1 accidentelle) secondaire

Agriculture et élevage Elevages variés (ovins (pollution accidentelle 2 majoritaires) et/ou diffuse)

Activité industrielle (pollution accidentelle Une station essence 3 et/ou diffuse)

Deux décharges non Décharge (pollution diffuse) 4 autorisées

Assainissement autonome Nombreuses installations en 5 (pollution diffuse) mauvais état

Assainissement collectif 3 stations en bon état 6 (pollution diffuse)

Tableau 28 : Hiérarchisation des risques sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols

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Figure 43 : Contexte environnemental sur le bassin d’alimentation des forages de Crégols (CALLIGEE, 2013)

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5.4 Avis de l’hydrogéologue agréé

La mise en œuvre des périmètres de protection a pour objectifs : • de mieux protéger le captage et la ressource en eau des différentes sources de pollution liées aux différentes activités ; • de pérenniser la ressource en eau actuellement utilisée ; • de se conformer à la réglementation.

Les mesures de prévention sont inscrites pour une grande part dans les réglementations existantes (usage des produits phytosanitaires, Code des bonnes pratiques agricoles, ICPE, assainissement autonome et collectif, règlement sanitaire départemental, stockage d’hydrocarbures …).

Les périmètres de protection des captages prévus par le décret n° 2007-49 du 11 janvier 2007 visent à protéger les captages pour l’alimentation en eau potable contre les risques de pollution ponctuelle. Ils sont au nombre de trois (cf. figure 44) : • le périmètre de protection immédiate est une protection physique de l’ouvrage sur lequel aucune activité n’est autorisée ; • le périmètre de protection rapprochée a une réelle fonction de protection de la nappe, vis à vis de pollutions accidentelles ou chroniques, ponctuelles ou diffuses, au droit de la « zone d’appel » ; • le périmètre de protection éloignée n’a pas de caractère obligatoire. Il renforce le précédent et peut couvrir une superficie très variable. Il se justifie dès lors que l’application de la réglementation générale, même renforcée, n’est pas suffisante.

Précisons que ces périmètres sont issus du Code de la santé publique (Article L1321-2).

Figure 44 : Représentation schématique des périmètres de protection

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5.4.1 Périmètre de protection immédiate

Le rapport détaillé de l’hydrogéologue agréé est présenté en annexe 7. Les prescriptions retenues après concertation entre le syndicat des eaux du Bournac avec les différents services de l’état (ARS, Chambre d’agriculture) sont présentées en suivant.

La logique de ce périmètre de protection est une logique de prévention des infiltrations directes au droit des captages. Le périmètre actuel, déjà propriété du Syndicat des eaux du Bournac sera conservé. Le PPI est localisé sur les parcelles A965 et A967 (cf. figure 45). Les limites du périmètre correspondent aux limites des parcelles. Sa surface est d’environ 110 m². L’accès est actuellement sécurisé par un grillage et un portail fermé à clé.

Figure 45 : Localisation du périmètre de protection immédiate (avis HA, 2013)

Les prescriptions associées à ce périmètre sont détaillées dans le tableau 29 suivant :

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PP DOMAINE TYPE SERVITUDES PPI1 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION Les terrains constituant le périmètre de protection immédiate sont acquis en pleine propriété par la collectivité x Les droits et servitudes de passage sont acquis par la collectivité pour garantir l'accès permanent aux ouvrages situés dans le PPI2 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION x périmètre de protection immédiate PPI3 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION L'accès au périmètre de protection immédiate est garanti en tout temps par un aménagement adapté de la voirie qui le dessert x PPI4 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION L'accès au réseau souterrain est contrôlé par la collectivité à l'aide d'un dispositif de fermeture du point d'entrée du réseau (x) Le périmètre de protection immédiate est fermé par une clôture de maillage adapté et de hauteur suffisante pour faire obstacle à l'accès PPI5 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION x des personnes et des animaux, supportée par des poteaux imputrescibles et munie d’un portail fermé à clef en permanence Toutes dispositions utiles sont prises pour interdire l’accès des ouvrages et du périmètre de protection immédiate à toutes personnes autres que : - Les personnes responsables de l’exploitation des ouvrages de production d’eau destinée à la consommation humaine; - Les personnes responsables du contrôle sanitaire ; PPI6 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION x - Les personnes responsables de la police de l’eau ; - Les personnes habilitées par l’Agence Régionale de Santé, pour assurer les prélèvements au titre du contrôle sanitaire ; - Les personnes autorisées par la collectivité

Toutes activités autres que celles nécessaires à l’exploitation, à la production d’eau potable, à la surveillance de la ressource et au PPI7 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION x contrôle du respect des dispositions du Code de la Santé Publique et du Code de l’Environnement sont interdites PPI8 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION Les dépôts de toute nature sont interdits x Les stockages des produits nécessaires au traitement des eaux captées sont équipés d'un système de rétention étanche d'un volume PPI9 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION permettant la rétention totale du volume stocké ou d'un système de double paroi avec dispositif de contrôle des fuites afin de x prévenir tout risque de déversement Les végétaux pouvant endommager la clôture ou les ouvrages sont coupés, les arbrisseaux et ronciers sont éliminés et les débris PPI10 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION x évacués à l’extérieur du périmètre de protection immédiate L’entretien du périmètre de protection immédiate est exclusivement assuré par fauchage des herbes sans utilisation de produits PPI11 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION x herbicides ou autres produits chimiques

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PPI16 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION Les ouvrages de captage sont fermés à clé x PPI17 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION Les ouvrages de captage sont équipés de manière à garantir leur étanchéité totale x Les passages de canalisations, les passages de gaines électriques et autres ouvertures dans le cuvelage des ouvrages de captage, PPI19 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION x susceptibles de favoriser les entrées d'eau sont rendus étanches Les trop-plein des ouvrages de captages sont équipés d'une grille interdisant l'entrée des petits animaux et des insectes et d'un clapet PPI20 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION x garantissant l'étanchéité de l'ouvrage par fermeture automatique en cas de risque d'inversion hydraulique des écoulements PPI22 PROTECTION DES OUVRAGES REGLEMENTATION Les ouvrages des prises d’eau (crépine, grille, ….) sont régulièrement entretenus et nettoyés x

Tableau 29 : Prescriptions applicables au PPI des forages de Crégols

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5.4.2 Périmètre de protection rapprochée

La logique de ce périmètre de protection est une logique de prévention des pollutions accidentelles et de gestion des temps de transfert permettant une réaction appropriée. Le risque principal est ici le déversement accidentel de produits polluants hydrocarbures et phytosanitaires, ainsi qu’une gestion des effluents domestiques ponctuels.

Le périmètre proposé par l’hydrogéologue agréé est séparé en deux entités : • PPR1 : à proximité des forages, le périmètre intègre les écoulements reconnus spéléologiquement jusqu’au Lot ; • PPR2 : au niveau de Saillac-Beauregard, sur une zone unanimement reconnue comme étant d’infiltration préférentielle et rapide par le nombre de ses dolines, la présence de près de 12 km de réseau visitable, la vitesse des traçages qui empruntent vraisemblablement une gouttière synclinale au niveau de Saillac.

Afin de faciliter la mise en place de ce périmètre de protection, en accord avec le Syndicat des eaux du Bournac, les services de l’ARS et la Chambre d’Agriculture du Lot, le PPR a été divisé en trois parties : • le PPR1 de 321 ha (21 % de l’ensemble du PPR) ; • le PPR2 de 865 ha (56 % de l’ensemble du PPR) ; • le PPR3 de 350 ha (23 % de l’ensemble du PPR).

La définition des limites du PPR3 s’appuie sur une expertise hydrogéologique réalisée en janvier 2018 par M. ASTRUC par délimitation des zones les plus vulnérables représentées par les dolines observées à partir des photographies aériennes et reportées sur le fond topographique IGN à 1/25000ème (cf. figure 46). Du fait de la densité exceptionnelle des dolines (30 au km2) de ce secteur du Causse de Limogne, ces dernières ont été regroupées en fonction de la topographie en tenant compte : • des pentes importantes facilitant le ruissellement lors de fortes précipitations ; • des alignements de dolines correspondant à des zones plus fracturées ; • de la présence d’ouvalas (dépression plus vaste généralement formée par la coalescence de plusieurs dolines) ; • des zones situées à l’aplomb de galeries topographiées par les spéléologues ; • des secteurs drainés par des pertes qui dirigent les eaux souterraines en direction de Crégols.

Les PPR et les limites des parcelles ainsi retenues sont présentées sur les figures 47 et 48. Les prescriptions associées à ces périmètres sont détaillées dans le tableau 30. Les prescriptions retenues sont le fruit d’un travail de réflexion entre le Syndicat des eaux du Bournac et les différents partenaires et administrations. Elles entrent dans une logique de cohérence à l’échelle départementale et sont conformes aux propositions faites par l’hydrogéologue agréé.

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Figure 46 : Expertise hydrogéologique pour l’établissement du PPR3 (ASTRUC, 2018)

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Figure 47 : Limites et parcelles du PPR1

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Figure 48 : Limites et parcelles des PPR2 et PPR3

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PERIMETRE DE PROTECTION RAPPROCHEE PPR1 PPR2 PPR3

PP DOMAINE TYPE SERVITUDES Tous faits ou travaux susceptibles de porter atteinte ECOULEMENT DES PPR1 INTERDICTION directement ou indirectement de façon notable sur le plan X X X EAUX qualitatif ou quantitatif aux capacités de la ressource Tous faits susceptibles de modifier de façon notable ECOULEMENT DES PPR2 INTERDICTION l’écoulement des eaux et notamment celui des eaux pluviales X X X EAUX canalisées ECOULEMENT DES PPR3 INTERDICTION La recharge artificielle des eaux souterraines X X X EAUX Les nouveaux sondages, puits et forages sauf ceux destinés à la consommation humaine des collectivités publiques et ECOULEMENT DES PPR4 INTERDICTION reconnus préalablement d'utilité publique et ceux destinés à la X X X EAUX connaissance des eaux souterraines ou nécessaire à la surveillance de la ressource ECOULEMENT DES Le remblaiement sans précautions des puits et forages PPR6 INTERDICTION X X X EAUX existants Les ouvrages de prélèvement d'eau dans la ressource exploitée ECOULEMENT DES sont recensés par la collectivité et mis aux normes en vigueur PPR7 REGLEMENTATION X X X EAUX par leur propriétaire si nécessaire. Le recensement se limitera aux prélèvements à usage non domestique. Les puits existants à usage non domestique Px sur les parcelles xx section xx sont réhabilités pour éviter l'infiltration des eaux ECOULEMENT DES PPR8 REGLEMENTATION superficielles. Une margelle d'une hauteur de 0,5m au minimum X X X EAUX est réalisée par rapport au sol . Les ouvrages sont munis d'un capot étanche et fermé à clé. ECOULEMENT DES L’ouverture et l’exploitation de carrières et autres activités PPR9 INTERDICTION X X X EAUX d’extraction de matériaux du sol et du sous-sol L’ouverture ou le remblaiement d’affouillement et d’excavation ECOULEMENT DES d'une profondeur supérieure à 1,5 m, à l'exception des PPR10 INTERDICTION X EAUX aménagements nécessaires à la réalisation des travaux qui restent autorisés dans le périmètre de protection rapprochée

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Le remblaiement des fouilles ou excavations nécessaires à la réalisation des travaux qui restent autorisés dans le périmètre ECOULEMENT DES de protection rapprochée est réalisé à l'aide des matériaux PPR11 REGLEMENTATION X X X EAUX extraits ou de matériaux naturels et propres. Une protection des eaux souterraines contre l'infiltration des eaux de ruissellement superficiel est mise en place ECOULEMENT DES PPR12 INTERDICTION La création de puisards X EAUX La création de mares, étangs, plans d’eau ainsi que les bassins ECOULEMENT DES PPR13 INTERDICTION de stockage ou d'infiltration d'eaux pluviales et d'eaux usées à X EAUX l'exeption de ceux du bourg de Crégols

ECOULEMENT DES La rectification des thalwegs, le curage des fossés et des cours PPR14 INTERDICTION X EAUX d’eau part des moyens mécaniques Les réseaux collectifs d'évacuation des eaux usées et leurs ouvrages annexes (postes de refoulement en particulier) PPR24 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION X X X existants sont posés, aménagés et constitués de manière à prévenir tout risque de fuite ou de rejet d'eaux usées Le raccordement effectif et correct des immeubles qui sont desservis par le réseau collectif d'évacuation des eaux usées PPR25 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION X X X est vérifié tous les 10 ans pour la première vérification puis tous les 5 ans Les réseaux collectifs d'évacuation des eaux usées et leurs ouvrages annexes (postes de refoulement en particulier) PPR26 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION existants sont contrôlés tous les dix ans pour la première X X X vérification puis tous les 5 ans afin de vérifier leur étanchéité. Les réparations sont réalisées dans les meilleurs délais. Les réseaux collectifs d'évacuation des eaux usées et leurs ouvrages annexes (postes de refoulement en particulier) sont PPR27 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION X X X régulièrement entretenus afin d'éviter leur obstruction et leur mise en charge hydraulique Les systèmes d’assainissement domestiques existants dans le périmètre de protection rapprochée ou rejetant les eaux traitées dans le réseau hydrographique superficiel existant dans le périmètre de protection rapprochée sont contrôlés tous les dix PPR28 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION X X X ans pour la première vérification puis tous les 5 ans par le SPANC compétent sur le secteur. Les contrôles sont suivis d'une mise en conformité lorsque les systèmes d'assainissement sont défectueux

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Un diagnostic complet des installations d'assainissement des bâtiments existants (hors compétence SPANC), quelque soit PPR29 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION leur activité, est réalisé par une entreprise compétente. A X X X l'issue du diagnostic, l'installation est mise en conformité avec la réglementation en vigueur Les filières de traitement des effluents de toute nature par tranchées d’épandage à faible profondeur sur les parcelles ne PPR30 REJETS ET EPANDAGES INTERDICTION présentant pas une épaisseur de sol non hydromorphe d'au X X X moins 1.6m . La dispersion des effluents après traitement par tranchées à faible profondeur reste possible Les rejets d’eaux usées doivent être assurés par un système de PPR31 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION dispersion n’atteignant pas le substratum rocheux et ne créant X X X pas d’écoulement préférentiel vers les eaux souterraines.

PPR32 REJETS ET EPANDAGES INTERDICTION Les rejets d'eaux usées par fosse ou puits d'infiltration X X X Les épandages de fertilisants organiques tels que les boues de stations d'épuration, lisiers, purins, et autres déjections PPR34 REJETS ET EPANDAGES INTERDICTION X X d’origine animale ou autres matières fermentescibles diverses (sauf fumiers et composts) Les épandages de fertilisants organiques tels que les boues de stations d'épuration, lisiers, purins, fumiers et autres déjections d’origine animale, matières fermentescibles diverses, à l’exception des amendements organiques normalisés et des composts produits dans le respect des réglementations existantes et des règles techniques suivantes :

1/Les andains font l’objet d’au minimum deux retournements ou d’une aération forcée, 2/La température des andains est supérieure à 55 °C pendant PPR35 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION X 15 jours ou à 50 °C pendant six semaines, 3/L’élévation de la température est surveillée par des prises de température hebdomadaires, en plusieurs endroits en prenant la précaution de mesurer le milieu de l’andain, 4/Sont consignés dans un cahier d’enregistrement pour chaque site de compostage : les résultats des prises de température, la nature des produits compostés, les dates de début et de fin de compostage ainsi que celles de retournement des andains et l’aspect macroscopique du produit final (couleur, odeur, texture)

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Les plans d’épandages autorisés antérieurement à la date de PPR36 REJETS ET EPANDAGES REGLEMENTATION signature du présent arrêté sont modifiés pour mise en X X X conformité avec les dispositions du présent arrêté L’emploi systématique de désherbant chimique pour l’entretien PPR37 REJETS ET EPANDAGES INTERDICTION des fossés et bas cotés des voies de circulation et autres X X X espaces publics

La manipulation des produits phytosanitaires préalablement à leur application sur les cultures ainsi que le remplissage et le lavage des pulvérisateurs sont réalisés sur une aire étanche conçue de manière à collecter et stocker la totalité des effluents et les éventuelles pertes de produits en vue de leur traitement par un dispositif d’épuration agréé par le Ministère de l’Ecologie ou de leur traitement en dehors du siège PPR39 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION d’exploitation. Le stockage des effluents phytosanitaires est X X X assuré par une cuve étanche de volume adapté, construite dans un matériau de nature à prévenir les risques d’infiltration dans le sol et munie de dispositifs de prévention des fuites. L’aire est couverte ou bien conçue de manière à ne pas collecter les eaux de pluie vers le dispositif de stockage des effluents en dehors des périodes d’utilisation. Elle est protégée des eaux de ruissellement.

Les dépôts et canalisations d'hydrocarbures et de tous PPR41 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION produits chimiques polluants soumis à la réglementation des X X X Installations Classées pour la Protection de l'Environnement Les stockages de fioul domestique et autres hydrocarbures PPR42 DEPOTS STOCKAGES REGLEMENTATION sont recensés par la collectivité et mis aux normes en vigueur X X X par leur propriétaire si nécessaire

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Les stockages d’engrais minéraux sont interdits en dehors des produits nécessaires au fonctionnement des exploitations agricoles existantes. Les engrais sont stockés sur une aire étanche équipée d’un dispositif permettant la récupération des éventuels écoulements et pertes de produits dès lors que la durée de stockage excède 3 mois. Les stockages d’engrais PPR44 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X X X minéraux sont interdits en dehors des produits nécessaires au fonctionnement des exploitations agricoles. Dès lors que la durée de stockage sur le siège de l’exploitation excède 6 mois, les engrais sont couverts et protégés des eaux de ruissellement pour éviter les éventuels écoulements et pertes de produits.

Les stockages de produits phytosanitaires sont interdits en dehors des produits nécessaires au fonctionnement des exploitations agricoles existantes et ce dans les limites suivantes : - 15 tonnes totales de produits phytosanitaires, - 5 tonnes de produits Toxiques solides (T), - 1 tonne de produits Toxiques liquides (T), - 200 kg de produits très Toxiques solides (T+), - 50 kg de produits très Toxiques liquides (T+), - 2 tonnes de produits comburants (classés O) *avec dérogation possible pour les produits T+ : stockage PPR45 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION autorisé jusqu’à 1 tonne pendant la durée du traitement et au X X X maximum pendant 10 jours

Les produits sont stockés dans un local ou une armoire : - fermé à clé, - réservé uniquement aux produits phytosanitaires, - dans leur emballage d’origine, - aménagé de manière à prévenir les fuites de produits (aire étanche avec seuil de porte surélevé ou pente avec système de récupération, bac de rétention ou système équivalent) et garantir la rétention de la totalité du volume de produits stockés - équipé d’une réserve de produits absorbant.

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Les décharges d’ordures ménagères, d’immondices, de PPR47 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X X X détritus, de déchets inertes, industriels et radioactifs PPR48 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION Les centres de tri sélectif et les déchetteries X X X Les centres de traitement de déchets domestiques, industriels PPR49 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X X X ou agricoles Les nouveaux stockages permanent et les stockages PPR50 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION temporaires des fumiers et autres déjections d’origine X animale y compris les stockages en bout de champ Le stockage permanent et temporaire des fumiers et autres PPR51 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION déjections d’origine animale y compris les stockages en bout de champ sur les terrains de plus de 7 % de pente Les silos d’ensilage et autres silos destinés à la conservation PPR52 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X par voie humide d’aliments pour animaux Les stockages de bois à l’exception de ceux réservés à un usage domestique et familial et du stockage temporaire PPR53 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X nécessaire à l’élimination du produit de la taille annuelle des plantations PPR54 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION Le stockage et l’enfouissement des souches X Les dépôts de déchets végétaux ou autres produits à PPR55 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION l’exception de ceux réservés à un usage domestique X (composteur familial d’une contenance de moins de 300 l) Le changement de destination des zones naturelles arrêtées PPR56 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X dans les documents d'urbanisme opposables Les nouveaux stockages permanents des fumiers et autres PPR50-1 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION X déjections d’origine animale. Le stockage temporaire des fumiers compacts non susceptibles d'écoulement en bout de champ, doit être réalisé : - sur une parcelle épandable - pas de localisation sur une zone inondable ou une zone d'infiltration préférentielle (failles, bétoires, avens, cavité, gouffre, puisard, …..) PPR50-2 DEPOTS STOCKAGES REGLEMENTATION X - retour sur le même emplacement impossible avant un délai de 3 ans minimum - volume de dépôt adapté à la fertilisation de la parcelle réceptrice - Interdit à moins de 50 mètres des points d'eau - durée de stockage < 9 mois (pour info 10 mois en ICPE)

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Les stockages permanents et les stockages temporaires des PPR50-3 DEPOTS STOCKAGES INTERDICTION fumiers et autres déjections d’origine animale y compris les X stockages en bout de champ PPR57 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION Le défrichement des parcelles boisées X X X Le dessouchage à l'exception des opérations isolées ne visant PPR58 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X pas à supprimer l'état boisé d'une parcelle La création de chemin d'exploitation forestière et de chargeoir à PPR59 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X bois La création de nouvelle voirie à l'exception de celles rendues PPR60 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION nécessaires à l'exploitation des ouvrages d'alimentation en eau X potable autorisés PPR62 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION La création et l’extension de cimetière X Les activités industrielles à l'exception des activités artisanales PPR63 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X X X et des activités déjà existantes Les camps et autres rassemblements de caravanes ainsi que les PPR64 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X X X camps provisoires ou similaires de plus de 10 personnes La tenue de manifestations sportives et culturelles (sports mécaniques, manifestations équestres, ...) ou rassemblant plus de 10 personnes sans organisation de la collecte des déchets et mise à disposition de de cabinets d'aisance en quantité PPR65 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION X suffisante (un WC et un urinoir par centaines ou fraction de centaine de personnes susceptibles d'être présentes par période de trois heures) avec stockage des effluents ou raccordement au réseau d'assainissement collectif.

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Interdiction de : Toute nouvelle construction dont l’activité est susceptible de générer des effluents non domestiques et non même même raccordables au réseau public d’assainissement à l’exception : rédaction sans rédaction sans

exigence du exigence du - des bâtiments liés à l'exploitation du réseau d'eau potable, caractère caractère - de la reconstruction des bâtiments existants à l'identique en raccordable au raccordable au PPR66 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION cas de sinistre , X réseau collectif réseau collectif - les constructions nécessaires à la mise aux normes des du fait de du fait de bâtiments existants l'absence l'absence - les constructions liées à l’extension des exploitations d'assainissmen d'assainissmen agricoles dont les bâtiments sont entièrement situés dans le t collectif t collectif périmètre de protection rapprochée

PPR68 OCCUPATION DU SOL INTERDICTION Les élevages de plein air X Le pâturage en mode extensif sur une base maximale de 1.4 PPR72 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION UGB/ha (charge moyenne annuelle) est autorisé sous réserve X de la non destruction du couvert végétal Les zones d'approvisionnement en fourrage et les abreuvoirs des animaux sont déplacés , aménagés ou exploités afin PPR73 OCCUPATION DU SOL REGLEMENTATION X d'éviter la destruction du couvert végétal par piétinement excessif des animaux Tableau 30 : Prescriptions applicables au PPR des forages de Crégols

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5.4.3 Périmètre de protection éloignée

Un périmètre de protection éloignée est préconisé par l’hydrogéologue agréé et correspond à l’ensemble de l’aire d’alimentation supposée des forages (cf. figures 49 et 50).

La réglementation générale doit y être appliquée avec rigueur en termes de gestion des eaux pluviales et usées, des pratiques agricoles (Arrêté du 22/11/1993) et de stockages de produits polluants (aire de rétention).

Les principes suivants seront donc respectés :

• les dépôts d’ordures ou de produits toxiques seront évités ; • les produits toxiques devront être stockés de manière à garantir une non-prolifération dans le milieu naturel en cas d’accident ; • les stockages d’hydrocarbures liquides devront être effectués dans des cuves à double enveloppe avec une capacité de stockage dans la double enveloppe au moins égale à la capacité nominale de la cuve. Les cuves aériennes devront être munies d’une cuve de rétention de capacité au moins égale au volume stocké. Elles devront se situer à l’intérieur d’un bâtiment, sous toiture et sur dalle étanche ; • les administrations délivrant les autorisations nécessaires à l’établissement d’activités polluantes et à la construction de bâtiments à usages agricole ou habitation devront faire respecter la réglementation en vigueur ; • en ce qui concerne le couvert forestier, les propriétaires forestiers, les collectivités, l’ONF, le CRPF devront correctement gérer ces boisements ; • toutes créations ou extensions d’activités polluantes devront faire l’objet d’une étude hydrogéologique préalable définissant les impacts sur la ressource ; • les effluents issus des exploitations agricoles devront être traités avant rejet dans le milieu naturel ; • les exploitations agricoles devront être mises aux normes. Les dépôts de produits et matières susceptibles d’altérer la qualité de l’eau, les aires de stockage de fumier et autres déjections animales respecteront les dispositions réglementaires ; • les puits et forages respecteront scrupuleusement les arrêtés du 11 septembre 2003, notamment la réalisation d’une tête de puits dépassant de 50 cm, la réalisation d’une dalle périphérique et une cimentation annulaire ; • les produits phytosanitaires seront appliqués en se conformant aux recommandations du CORPEN (documents concernant les recommandations générales pour les préventions des risques de pollution des eaux par les produits phytosanitaires, les techniques d’application et de manipulation).

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Figure 49 : Périmètre de protection éloignée proposé par l’hydrogéologue agrée, partie nord (avis HA, 2013)

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Figure 50 : Périmètre de protection éloignée proposé par l’hydrogéologue agrée, partie sud (avis HA, 2013)

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5.4.4 Disponibilité quantitative de la ressource

D’un point de vue hydrogéologique, les prélèvements réalisés historiquement ne posent pas de problème particulier, s’agissant d’un écoulement libre de la nappe qui est capté. Les débits de pompage en place peuvent donc être autorisés, sans contrainte particulière pour la ressource.

Débit de pointe journalier Débit annuel à produire Débit instantané (20h/j) d’ici 2030 190 m3/h 5 100 m3/j 900 000 m3/an Tableau 31 : Volumes demandés à l’autorisation pour les forages de Crégols (avis HA, 2013)

Sur la base des estimations effectuées à l’horizon 2040, ces volumes permettraient la couverture de la totalité des besoins de pointe et des besoins moyens annuels du Syndicat des eaux du Bournac. Cependant, l’exploitation en parallèle de la source du Bournac permet de diversifier et de sécuriser les ressources, ainsi que de limiter l’impact des prélèvements sur la ressource du réseau karstique de Crégols.

5.4.5 Préconisations particulières

Suite aux remarques effectués par l’hydrogéologue agrée, le syndicat prévoit l’équipement d’une station de suivi des niveaux, de la température et de la conductivité au niveau des forages de Crégols les Travers et du puits de l’ile (qui sera conservé en l’état). Ces mesures, associées à un nivellement des repères, permettront au cours de l’exploitation de s’assurer de la non-communication du réseau karstique avec le Lot, au niveau des forages.

La résurgence de Crégols, fait partie des sites concernés par une convention cadre signée en 2012 pour la préservation et la valorisation du milieu souterrain lotois entre le Département, Le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, les Fédérations de spéléologie et d’études et de sports sous-marins. Afin de sécuriser l’accès au bras du réseau karstique recoupé par les forages, une information est présente au niveau de l’entrée de ce réseau (cf. figure 51). Une réflexion avec les différents partenaires est également en cours.

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Figure 51 : Information présente à l’entrée du réseau de Crégols (source Département du Lot)

5.5 Evaluation économique

L’indemnisation concerne le périmètre de protection rapprochée. A noter qu’au titre de l’article L132-3 du Code de la santé publique, les indemnités qui peuvent être dues aux propriétaires ou occupants de terrains compris dans un périmètre de protection de prélèvement d’eau et qui sont dues à l’instauration d’un périmètre de protection rapprochée sont à la charge du propriétaire du captage, c'est-à-dire dans le cas présent le Syndicat des eaux du Bournac. L’indemnisation est possible pour les prescriptions qui vont au-delà de la réglementation sous réserve du caractère direct, certain et matériel du préjudice. a. Exploitations agricoles

Dans le cadre du diagnostic agricole mené sur l’emprise du périmètre de protection rapprochée par la chambre d’agriculture du Lot en juillet 2018, une évaluation économique des actions à mener dans le cadre de la mise en place des périmètres de protection a été réalisée (cf. annexe 8). Ces actions concernent : • la modification du plan d’épandage (actualisation des plans d’épandages de 6 exploitations) ; • le stockage et l’épandage du fumier et lisier hors du PPR (modification pour 3 exploitations) ; • la compensation des modifications d’épandage avec l’utilisation d’engrais minéraux ; • la vérification de l’hygiénisation du compost (relevés de température).

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Les coûts estimatifs de ces mesures sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 32 : Coût annuel estimatif des mesures agricoles à mettre en œuvre sur l’emprise du PPR (Chambre d’Agriculture du Lot, 2017) b. Autres mesures

Des mesures sont préconisées par l’hydrogéologue agréé et concernent : • la condamnation de la conduite de rejet de la maison voisine aux forages ; • la réalisation d’un inventaire des puits de particuliers présents dans le PPR et la mise en conformité de ces ouvrages si nécessaire.

Une estimation financière du coût de ces travaux est présentée sur le tableau suivant. A noter qu’il s’agit d’une estimation en première approche. Les coûts peuvent en effet fortement varier selon les techniques mises en œuvre, le choix des entreprises de travaux ou la réalisation en interne par les services techniques du Syndicat.

Mesure coût estimatif (€ HT) Inventaire des puits 1 000 à 2 000 Mise en place d’une station de suivi des niveaux, de la température et de la 6 000 à 8 000 conductivité sur les forages de Crégols et le puits de l’ile Tableau 33 : Estimation des coûts des mesures de protection

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c. Etudes et phases administratives

Les coûts liés à l’ensemble de la procédure, aux études et investigations ayant déjà été réalisées et à venir sont détaillés dans les tableaux 34 et 35 :

Mesure Coût (€ HT) Etudes préalables aux avis de l’hydrogéologue agréé et investigations 171 300 complémentaires associées Avis de l’hydrogéologue agréé 2 800 Etude de la chambre d’agriculture 5 600 Total des dépenses déjà effectuées 179 700 Tableau 34 : Total des dépenses déjà réalisées (captages du Bournac et forages de Crégols confondus)

Mesure Coût estimatif (€ HT) Elaboration des dossiers de Déclaration 11 000 d’utilité publique Publicité enquête publique 4 000 Commissaire enquêteur 20 000 Notification de l’arrêté préfectoral aux propriétaires (captage du Bournac 10 000 uniquement) Total des dépenses à venir 45 000 Tableau 35 : Estimation des coûts restants (captages du Bournac et forages de Crégols confondus)

d. Conclusion

Ainsi, le coût des études et travaux ayant déjà été réalisés est de près de 180 000 euros (captage de la source du Bournac et forage de Crégols confondus).

Les coûts restants concernant la phase administrative pour les deux captages sont de l’ordre de 45 000 euros auxquels s’ajoutent les travaux liés à la mise en place des périmètres de protection (mesures agricoles comprises) qui sont estimés entre 15 000 et 20 000 euros HT la première année et 55600 euros HT les années suivantes (délais prévisionnels de 3 à 4 ans) (forages de Crégols uniquement).

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6 Dossier relatif à la filière de traitement

6.1 Filière actuelle

Les forages de Crégols – les Travers ne sont actuellement pas en service. Ils sont dans l’attente de leur autorisation administrative (objet du présent dossier). Ainsi, aucun prélèvement, ni aucun traitement n’est actuellement effectué sur l’eau de ces forages. 6.2 Projet de réalisation d’une nouvelle station de traitement

6.2.1 Principe de fonctionnement et objectifs de la filière

Suite à de forts évènements pluvieux qui ont provoqué des dépassements de la limite autorisée de turbidité sur les eaux du Syndicat (source du Bournac), l’Agence Régionale de le Santé a demandé au Syndicat de traiter la turbidité de l’eau sur l’ensemble du réseau. Après une étude réalisée par le cabinet Artelia en 2017, le comité syndical a choisi le scénario qui consiste à construire une unique station de traitement conjointe aux deux ressources que sont la source du Bournac et les forages de Crégols.

Cette nouvelle station serait située sur la parcelle attenante à la station de traitement actuelle du Bournac (cf. figures 1, 3 et 5). Le projet actuel comprend la mise en place d’une filière de traitement équipée à minima d’un système de filtration mécanique (ultrafiltration ou filtre à sable) couplé à une éventuelle décarbonation (actuellement à l’étude).

Le dimensionnement de la nouvelle station prend en compte un débit moyen global de 210 m3/h sur la base des deux ressources l’alimentant (cf. tableau 36) : o Crégols, forages des Travers (débit d’étiage de 160 m3/h et débit de pointe de 190 m3/h) ; o Bournac, source (débit moyen de 50 m3/h, débit de pointe de 65 m3/h et débit d’étiage de 25 m3/h).

Volume moyen Volume journalier de Débit moyen Volume annuel journalier pointe 210 m3/h 2 465 m3/j 5 100 m3/j 900 000 m3/an Tableau 36 : Volumes pour le dimensionnement de la nouvelle station de traitement Il est prévu que les deux arrivées se rejoignent directement dans la station, au niveau de la bâche de coagulation, ouvrage de tête de la station. Le mélange des flux serait donc réalisé dans cette bâche.

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A noter cependant qu’il sera nécessaire de prendre en compte les deux aspects suivants : • la réduction du débit d’alimentation de la station à une valeur de 185 m3/h lors de l’étiage de la source du Bournac. Ce débit d’alimentation en eau brute serait donc équivalent au débit « eaux traitées » en sortie de station. Ce cas de figure est impossible. Les débits d’eaux traitées en sortie d’usine seront donc inférieurs à 185 m3/h. De plus, les débits d’étiage des 2 ressources restent à confirmer (débit Bournac suite à descente des pompes et nouveaux essais de pompage du forage des Travers) ; • les forages dit « des Travers » devront être mis en service préalablement à la station. Pour rappel à ce jour, ce dernier n’est pas autorisé par l’ARS. La seule ressource actuelle sur Crégols étant le puits de l’iIe (d’une capacité maximale de 150 m3/h en pointe) qui sera abandonné au profit des forages « des Travers ».

Ainsi le dimensionnement final du projet pourra être adapté en fonction des éléments cités précédemment.

Les points de dépotage et de stockage des réactifs dangereux seront regroupés dans une enceinte fermée et sécurisée. Cette enceinte peut être implantée à l'intérieur des bâtiments ou à l'extérieur sous réserve de son intégration architecturale.

L’armoire de dépotage sera commune aux différents réactifs. Elle sera réalisée en matériau permettant de résister à l’agressivité des produits. Elle sera cloisonnée de manière à éviter les contacts entre produits non compatibles. Les raccords seront standardisés et verrouillables avec des clefs différentes selon la nature des produits. Les produits seront clairement indiqués sur chaque point de livraison.

À proximité du point de dépotage, des cuves de stockage et des bacs de préparations, seront prévues des douches avec rince-œil, conformes à la réglementation et en nombre suffisant. Un regard de récupération des égouttures, nettoyage de la plateforme, etc… sera prévu. Il sera étanche et les eaux seront évacuées vers le poste « toutes eaux ».

Les bacs de préparation des solutions seront placés : • soit dans les locaux qui contiennent les équipements pour lesquels ces réactifs sont utilisés ; • soit au sein d'un local spécifique.

Les sols et les murs de ces locaux seront pourvus de revêtements adaptés aux produits utilisés, faciles à nettoyer et antidérapants. Tous les équipements seront protégés contre les émissions de poussières. Les systèmes de distribution et de dosage seront conçus de manière à limiter au maximum les dispersions de poussières.

Les zones de stockage et de préparation de réactifs où peuvent se former des atmosphères explosives seront identifiées. Ce zonage permet, par la suite, de réaliser l’adéquation de l’ensemble du matériel, électrique et non-électrique, avec le type de zones, afin qu’il ne constitue pas la source d’inflammation potentielle.

6.3 Vérification de la qualité des eaux distribuées

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6.3.1 Les eaux traitées

Les forages de Crégols – les Travers ne sont actuellement pas en service. Ils sont dans l’attente de leur autorisation administrative (objet du présent dossier). Ainsi aucun traitement n’est effectué.

Il est prévu le traitement des eaux au niveau de la future station de traitement commune aux forages de Crégols et à la source du Bournac.

6.3.2 Potentiel de dissolution du plomb

En application de la circulaire ministérielle DGS/SD7A n°2007-39 du 23 janvier 2007 relative à la mise en œuvre de l’arrêté ministériel du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux destinées à la consommation humaine, il convient d’évaluer le potentiel de dissolution du plomb de l’eau afin de prévenir d’éventuels problèmes de corrosion dans le réseau de distribution et les tuyauteries des particuliers.

Pour évaluer le potentiel de dissolution du plomb, il est nécessaire de connaître le pH de saturation1 (pHs) de l’eau considérée et de mesurer le pH in situ.

En effet, le plomb est un élément toxique cumulatif dont les effets se font sentir même à faibles doses, notamment au niveau du système nerveux central (altération du développement intellectuel, du comportement et de la croissance).

Le pH de saturation est déterminé à partir de la méthode Hallopeau-Dubin ainsi que de l’indice de saturation, qui permet l’évaluation de l’équilibre calco-carbonique de l’eau. Cet indice est égal à la différence entre le pH in situ et le pHs calculé. Les résultats obtenus pour l’analyse sur l’eau brute du 11/06/2012 sont récapitulés dans le tableau suivant.

Paramètre Valeur Observations pH in situ 7,15 pHs 6,9 Classe Eau légèrement Indice de saturation -0,25 incrustante Tableau 37 : Calcul de l’équilibre calco-carbonique et interprétation Les eaux issues des forages de Crégols sont donc considérées comme légèrement incrustantes. En 2018, aucun branchement en plomb n’était recensé sur l’emprise du réseau du Syndicat des eaux du Bournac (données Syndicat 2018).

1 pH de saturation : pH au-delà duquel on observe une précipitation des ions calcium et bicarbonate sous forme de carbonate de calcium CaCO3. 127 A96581-Mars 2019

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L’indice de Ryznar, appelé indice de stabilité (calculé par la formule 2pHs-pH), donne également une indication de la tendance corrosive ou incrustante (entartrante) de l'eau. Le calcul de cet indice classe l’eau en « eau stable ».

6.4 Mesures de sureté et fiabilité de la production

Afin d’assurer un fonctionnement optimal de la future station, un ensemble d’équipements permettra la mesure en continu de différents paramètres utiles à l’exploitation (asservissement des réactifs notamment), l'asservissement des équipements, la surveillance et supervision de l'ensemble du Process. Il est ainsi prévu la mise en place d’équipements permettant notamment des mesures de débit (arrivées d’eau, refoulement…), de niveau (bâches de stockage, cuves de réactifs…, de turbidité, de chlore résiduel…

Les capacités de stockage des réactifs seront définies selon les principes suivants : • autonomie de 2 mois minimum pour les réactifs utilisés quotidiennement ; • autonomie adaptée au volume de livraison ; • autonomie calculée sur la base de la production annuelle d’eau traitée.

Le site de la nouvelle station sera clôturé.

Le programme d’analyses sera conforme à la réglementation en vigueur pour les eaux souterraines pour le contrôle de l’eau du captage de la source du Bournac et sera fixé par le préfet dans les conditions définies en application du Code de la santé publique. A noter que le contrôle sanitaire de l’ARS ne se substitue pas au programme d’autocontrôle défini par la (limites et références de qualité).

En cas de pollution accidentelle, l’utilisation du captage sera interrompue pour la desserte en eau destinée à la consommation et la Préfecture puis l’ARS seront averties. La reprise de l’exploitation de ce captage à cette fin, ne pourra se faire qu’après accord des services de l’Etat et de l’ARS.

Un contrôle et un entretien régulier de l’ouvrage du captage et de la station de traitement seront effectués par le Syndicat. Toutes les indications relatives à l’exploitation du captage doivent être consignées dans un cahier.

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L’entretien doit comporter au minimum : • un contrôle et un changement des organes hydrauliques (conduites, vannes,…) dès que nécessaire ; • une vidange annuelle au minimum des bâches et réservoirs et un nettoyage ; • une vidange régulière du réseau de distribution ; • un contrôle du génie civil et les réparations nécessaires ; • un contrôle du captage tous les 10 ans à partir d’une inspection-vidéo.

6.5 Moyens de secours

Les captages de Crégols l’ile et du Bournac sont actuellement interconnectés par une canalisation de diamètre 160 mm qui sert de secours au Bournac par Crégols en étiage. Cette canalisation est actuellement sous-dimensionnée par rapport au projet de la nouvelle station de traitement. Elle doit être abandonnée. Il est ainsi prévu la mise en place de deux nouvelles canalisations de diamètre 200 mm qui seront posées l’une à côté de l’autre. Le tracé passera principalement par le chemin communal de la vallée du Bournac, par route départementale 26 et sur des parcelles privées quand il ne sera pas possible de procéder autrement.

L’une des deux canalisations permettra d’acheminer toutes les eaux brutes des forages de Crégols – les Travers à la station du Bournac et l’autre, du même diamètre, renverra une partie des eaux traitées vers le réseau de distribution actuellement desservi par Crégols.

Ainsi en cas de problème sur un des captages, l’alimentation en eau de l’ensemble du réseau par le second captage reste possible.

Le Syndicat dispose actuellement d’une capacité de stockage de 3 312 m3, soit pour un volume moyen mis en distribution en 2017 de 1 754 m3/j, une autonomie de 1,9 j et pour un volume mis en distribution estimé en 2050 à 1 888 m3/j, une autonomie de l’ordre de 1,7 j.

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Observation sur l'utilisation du rapport

Ce rapport, ainsi que les cartes ou documents, et toutes autres pièces annexées constituent un ensemble indissociable ; en conséquence, l’utilisation qui pourrait être faite d’une communication ou reproduction partielle de ce rapport et annexes ainsi que toute interprétation au-delà des énonciations d’Antea Group ne sauraient engager la responsabilité de celle-ci. Il en est de même pour une éventuelle utilisation à d’autres fins que celles définies pour la présente prestation.

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ANNEXES

Annexe I : Tracé envisagé de la nouvelle conduite et planning prévisionnel des travaux Annexe II : Schéma altimétrique et plan du réseau du Syndicat des eaux du Bournac Annexe III : Commune de Carjac, convention pour la fourniture d’eau potable au Syndicat des eaux du Bournac Annexe IV : Syndicat des eaux du Bournac, convention pour la fourniture d’eau potable au syndicat de l’Iffernet Annexe V : Etat parcellaire Annexe VI : Notice simplifiée des incidences Natura 2000 Annexe VII : Rapport de l’hydrogéologue agrée Annexe VIII : Diagnostic agricole Annexe IX : Actes de propriété du syndicat Annexe X : Dispense cas par cas

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Annexe I : Tracé envisagé de la nouvelle conduite et planning prévisionnel des travaux

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Annexe II : Schéma altimétrique et plan du réseau du Syndicat des eaux du Bournac

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Annexe III : Commune de Carjac, convention pour la fourniture d’eau potable au Syndicat des eaux du Bournac

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Annexe IV : Syndicat des eaux du Bournac, convention pour la fourniture d’eau potable au syndicat de l’Iffernet

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Annexe V : Etat parcellaire

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Annexe VI : Notice simplifiée des incidences Natura 2000

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Annexe VII : Rapport de l’hydrogéologue agrée

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Annexe VIII : Diagnostic agricole

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Annexe IX : Actes de propriété du syndicat

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Annexe X : Dispense cas par cas

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