Programme Cinema Juillet.Pdf
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03/07 > 27/08 2019 Cinéma Jacques Tati Calendrier du 3 au 9 juillet mer 3 jeu 4 ven 5 sam 6 dim 7 lun 8 mar 9 Parasite 18h 16h 14h 21h 14h - 20h45 - - 18h45 - 18h30 - - La Femme de mon frère 15h45 18h20 21h 14h15 16h20 - 16h15 The Host 21h - - - - - 18h30 Memories of Murder - - 16h20 - 21h - - Snowpiercer - - - 18h15 - - - Madame de... - 20h30 - - - - - Le Kid 14h30+ - - - 11h+ - - Le Cirque - 14h30+ - - - - - Les Lumières de la ville - - - 16h30+ - - 14h30+ Charlot s’amuse - - - - - - 10h30+ du 10 au 16 juillet mer 10 jeu 11 ven 12 sam 13 dim 14 lun 15 mar 16 Parasite 21h 15h30 18h10 14h30 18h30 - 21h Parasite So Long, My Son 15h30 17h45 20h30 - 14h45 17h30 15h fable domestique de Bong Joon-ho La Femme de mon frère 18h45 - 16h 21h - 20h45 18h15 Corée du Sud, 2019, couleur, VOSTF, 2h12 Mother - 21h - 18h30 - 15h - avec Song Kang-Ho, Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong Snowpiercer - - - - 21h - - Palme d’or 2019 du Festival de Cannes Le Kid - - - 17h+ - - - q Film de l’année Le Cirque 14h+ - - - - - 10h30+ du 3 juillet au 27 août Les Lumières de la ville - - 14h15+ - - - - Charlot s’amuse - 14h+ - - 11h+ - - tout au long du film rien d’autre que le moment La Sorcière dans les airs 10h30 + - - - - - - Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement précis où les choses seront irrémédiablement montrées, où il commencera à en savoir un peu au train de vie de la richissime famille du 17 au 23 juillet mer 17 jeu 18 ven 19 sam 20 dim 21 lun 22 mar 23 trop sur ce qu’il est en train de voir, c’est-à- Park. Un jour, leur fils réussit a se Parasite 20h45 18h30 15h45 21h 14h45 - 18h dire un peu plus qu’il n’aurait avoué s’être imaginé. faire recommander pour donner des So Long, My Son 17h30 - 20h30 14h 17h15 - 14h45 Fantastique puissance du cinéma. cours particuliers d’anglais chez Rojo 15h30 21h 18h30 18h30 - 20h30 - les Park. C’est le début d’un engrenage El Reino - 15h45 - - - 18h - Ce nouveau film de Bong Joon-ho fait retour vers incontrôlable, dont personne ne un imaginaire de la profondeur, plus proche de son Snowpiercer - - - - 21h - - sortira véritablement indemne… œuvre coréenne. C’est une récapitulation géniale, Le Kid 14h30+ - - - - - 10h30+ retraçant en un film une filmographie, repartant Le Cirque - - - - 11h+ - - Dans sa supplique aux critiques de cinéma qui de la famille branque et brute pour parvenir à Les Lumières de la ville - 14h+ 14h+ - - - - découvraient Parasite au dernier Festival de l’invasion métaphorique d’une belle demeure, Charlot s’amuse - - - 17h15+ - - - Cannes, Bong Joon-ho priait la foule des scribes remontant de l’inspiration fait-divers de Memories Séance surprise ! - - - - - - 20h30 de ne pas révéler les péripéties de son film of Murder au récent style ultra-allégorique d’Okja, infiltrant les hauteurs du ciné-capital. au-delà d’un certain point : l’intrusion du frère et de la sœur, imposteurs embauchés comme Portrait du cinéaste en parasite, écrivant son du 21 au 27 août mer 21 jeu 22 ven 23 sam 24 dim 25 lun 26 mar 27 professeurs particuliers, dans la maison et dans autobiographie en langage codé, comme un signal Portrait de la jeune fille ... 20h30 - - - - - - la vie de la famille Park. Si la crainte mondiale de lumière émis en morse, depuis les carnets Perdrix 16h30 18h 14h30 18h30 16h30 - 20h30 du spoiler est un éloquent trait d’époque, où du sous-sol vers la surface d’une villa grand luxe. Give Me Liberty 18h30 14h 21h 16h30 18h20 - 18h30 l’horreur de savoir à l’avance ce qui va se passer C’est cette solitude, désespoir d’une bouteille à Yuli - 16h 19h 21h 14h30 - 14h correspond au désir panique, sur le plan collectif la mer, qui l’emporte sur les quelques fraternités Parasite - 20h30 - 14h 21h - - ou historique, de ne pas le savoir (l’expression et alliances qui subsistaient dans les films Toy Story 4 14h30+ - 16h30+ - 10h30+ - 16h d’un mauvais pressentiment), l’intrigue de Parasite précédents : flacon d’élixir politique, majestueux est elle-même chargée de cette double angoisse, et virtuose, qui valait bien tout l’or d’une palme. La Cabane aux Oiseaux - 10h30 + - - - - - à la fois narrative et destinale. Celle-ci est son principal combustible : le spectateur n’espérant rencontre-débat ou présentation + goûter ou brunch The Host Memories of Murder film fantastique de Bong Joon-ho polar de Bong Joon-ho Corée du Sud, 2006, couleur, copie 35mm, Corée du Sud, 2004, couleur, VOSTF, 2h10 VOSTF, 1h59 avec Song Kang-Ho, Kim Sang-kyung, avec Song Kang-Ho, Hie-bong Byeon, Hae-il Park Hie-bong Byeon q Monstre et compagnie q Détectives à la dérive Bong Joon-ho, cinéaste politique du 3 au 9 juillet 5 et 7 juillet Rétrospective À Séoul, Park Hee-bong tient un snack En 1986, dans la province de Gyunggi, au bord de la rivière Han où il vit avec le corps d’une jeune femme violée puis La Palme d’or décernée à Bong Joon-ho amorale et profondément égalitaire, les siens. Un jour, un monstre géant assassinée est retrouvé dans la nous offre l’occasion rêvée de dont la beauté tient justement à cet et inconnu jusqu’à présent surgit des campagne. Deux mois plus tard, d’autres replonger, du 3 au 21 juillet, dans amour de l’hétérogénéité, des saillies profondeurs de la rivière. crimes similaires ont lieu. Dans un pays l’univers d’un cinéaste majeur, et bifurcations de tons qui sont qui n’a jamais connu de telles atrocités, passionnant et carnavalesque, qui en une manière d’embrasser les formes Film de monstre mais surtout film-monstre, la rumeur d’actes commis par un serial six films et autant de coups de maître et rythmes du spectacle populaire The Host fusionne les matières et les sens pour killer grandit de jour en jour. Une unité aura su pulvériser le clivage entre avec une générosité jamais feinte ni en faire jaillir une œuvre mutante d’une richesse spéciale de la police est ainsi créée dans productions commerciales et films stratégique, tout en révélant une vision esthétique et théorique monumentale, à la fois la région afin de trouver rapidement le d’auteur, pour installer la lutte des farcesque et féroce de la société. comédie grotesque, mélodrame familial, fable coupable. Elle est placée sous les ordres classes au centre de sa description politique et plaidoyer écologique, qui confirmait dès 2006 que Bong Joon-ho était le meilleur d’un policier local et d’un détective métaphorique du monde. La lutte des classes y apparaît cinéaste coréen de sa génération, et un conteur spécialement envoyé de Séoul à sa toujours comme un partage des corps, de génie, capable de concilier en un seul film demande. Devant l’absence de preuves Car Bong Joon-ho, dramaturge aguerri, différenciés par leurs milieux, leurs les qualités narratives et visuelles des films de concrètes, les deux hommes sombrent élégant gestionnaire de temps et gestes et leurs oppositions : les abris William Friedkin, Sergio Leone et Steven Spielberg, peu à peu dans le doute… d’espace, coloriste génial, est aussi un souterrains contre les hauteurs tout en accomplissant le délicat prodige de grand cinéaste politique, contempteur urbaines et architecturales, l’instinct les saboter. Les grandes affaires criminelles sont comme les d’une Corée dont il s’est plu dès ses archaïque contre le calcul civilisé, chefs-d’œuvre : on n’en a jamais complètement fini Mercredi 3 juillet à 21h, ouverture de la débuts à brocarder les travers. Tous le sale contre le propre, sans retour avec. La forme est grande, et pourtant l’on rétrospective Bong Joon-ho et présentation ses films auront peint diversement, possible au mensonge de la pureté. pourrait aisément ne pas s’en apercevoir, car de The Host par Jérôme Baron, directeur il n’y a aucune emphase dans la mise en scène dans l’écrin des genres les plus artistique du Festival des 3 Continents. de maître Bong, mais tout à l’inverse une forme populaires du cinéma, le portrait d’un Vitalité politique de cette œuvre, Tarif unique 4€ pays où règnent corruption, violence donc, que nous vous proposons de de bonhomie quasi burlesque, une façon taciturne Remerciements à Paradis Films. de regarder le réel se défaire, sans franche des rapports de classe, incompétence (re)découvrir tout entière cet été, possibilité d’intervention. Plus on essaie de s’en bornée des autorités installées. avant ou après la plage. saisir, plus la vérité se dérobe. Et pendant ce temps-là, au fond du bocal, les criquets Bong Joon-ho a su renouveler depuis Bonnes vacances à tous ! étouffent en silence. quinze ans et la sortie de Memories Remerciements aux Bookmakers of Murder une œuvre tragi-comique, Mother Snowpiercer Madame de… La Femme de mon frère thriller de Bong Joon-ho science-fiction de Bong Joon-ho romance de Max Ophüls comédie de Monia Chokri Corée du Sud, 2009, couleur, copie 35mm, Corée du Sud, 2013, couleur, VOSTF, 2h06 France, 1953, noir et blanc, copie restaurée, 1h40 Québec, 2019, couleur, 1h57 VOSTF, 2h10 avec Chris Evans, Jamie Bell, Tilda Swinton avec Danielle Darrieux, Charles Boyer, avec Anne-Elisabeth Bossé, Patrick Hivon, avec Kim Hye-ja, Won Bin, Ku Jin q Rage de glace Vittorio de Sica Sasson Gabai q La mère aux trousses q Carte blanche à Claude Lévêque Un certain regard, Festival de Cannes, Prix du Jury du 6 au 21 juillet q Naissance d’une cinéaste du 11 au 15 juillet séance unique jeudi 4 juillet à 20h30 du 3 au 16 juillet 2031.