Salento GUIDE POUILLES

Carte du A ne pas manquer… Lecce a été, pendant des siècles, un centre culturel, religieux et commercial prospère. Aujourd'hui, Lecce est active dans les secteurs de l'industrie agricole, des services et de la céramique. Elle est le siège d'un archevêché, de l'université du Salento et un haut-lieu touristique et artistique. La ville de Lecce est réputée comme une importante ville d'art et d'histoire et est considérée comme l'une des capitales de l'architecture baroque du fait de l'originalité et de la richesse du style architectural qui y a été développé à partir de la fin du XVIe siècle (l'on parle même d'un barocco leccese, un « baroque de Lecce »). Lecce a pour cette raison reçu des surnoms flatteurs tels que la « Florence baroque » ou encore la « Florence du Sud » et est considérée comme l'un des fleurons de l'Italie méridionale.

De fondation grecque - elle fut autrefois surnommée l' « Athènes des Pouilles » - Lecce a dû faire face, au cours de sa longue histoire, à un certain nombre d'invasions. La fondation de la ville de Lecce remonterait au moins au IVe siècle av. J.-C. Mais selon la légende, Lecce existait déjà avant la Guerre de Troie et portait alors le nom de Sybaris, devenu par la suite Lupiae (ancien nom de Lecce en latin). Entre 269 av. J.-C. et 267 av. J.-C., les Romains, qui étendent leur domination vers le sud de la péninsule italienne, font la conquête du Salento et de la ville de Lecce. Beaucoup plus tard, la ville n'échappe pas à divers invasions, pillages et destructions Les XVe et XVIe siècles voient de nombreuses incursions dévastatrices des Ottomans survenir dans le Salento et donc à Lecce. Ceci force le roi Charles Quint à entamer la construction d'un château encore existant (château Charles Quint) et d'une nouvelle enceinte défensive qui comprend l'imposante Porta Napoli encore existante de nos jours. La victoire de la ligue chrétienne à la bataille de Lépante en 1571 met définitivement fin à la menace des incursions turques sur les côtes du Salento et à partir de la fin du XVIe siècle commence pour Lecce une période de prospérité et de croissance qui correspond à l'essor du style baroque dans la ville. Au XVIIe et XVIIIe siècle presque tous les édifices de la cité sont reconstruits dans le style baroque développé dans la ville par les architectes Gabriele Riccardi, Giuseppe Cino, Cesare Penna et surtout Giuseppe Zimbalo, auteur du Duomo et la basilique Santa Croce, qui peuvent exprimer toute leur verve créatrice dans la réalisation de décors sculptés grâce à la malléabilité remarquable de la pierre locale, la pierre de Lecce (pietra leccese en italien). Sous la domination espagnole Lecce se transforme donc en véritable chantier à ciel ouvert et de nombreuses nouvelles églises, palais et couvents voient le jour alors que la ville s'agrandit. Cependant Lecce ne traverse pas cette époque sans connaître quelques malheurs. En 1656 notamment, une terrible épidémie de peste ravage la ville. On a parlé à l'époque de plusieurs milliers de victimes soit une très grande partie de la population. En 1734, après la brève domination autrichienne, le royaume de Naples revient à nouveau à la couronne espagnole, avec cette fois les Bourbons à sa tête. Craignant le retour des espagnols Lecce se rebelle et la noblesse prend le pouvoir. Le XIXe siècle marque également une période d'effervescence artistique : la ville s'étend hors de ses murs. Ce sont surtout les villas aux styles architecturaux audacieux et éclectiques (néoclassique, néo-moresque ou néogothique), construites par les riches familles de la ville le long des nouveaux boulevards, qui retiennent aujourd'hui l'attention. Ce siècle marque néanmoins un déclin de la position de Lecce comme centre culturel majeur du sud de l'Italie à cause la dissolution des ordres religieux voulue par le régime napoléonien dans les années 1800. Lecce se rallie à l'unité italienne en 1861 et son histoire suit alors celle du Royaume d'Italie. Elle traverse les guerres mondiales sans trop de difficultés. Cependant le pouvoir fasciste mussolinien des années 1920-1930 entreprend de grands travaux, notamment sur la place Sant'Oronzo, qui mènent au déblaiement de l'amphithéâtre romain mais aussi à la destruction de palais anciens et à la construction d'édifices modernes dans le style fasciste sur cette place en plein cœur du centre historique. Mais, à part cette dénaturation, le reste du noyau historique de Lecce est aujourd'hui pratiquement intact, notamment grâce aux efforts importants de restaurations entrepris dans la ville à partir des années 1970. GALLIPOLI

Édifiée au bord la mer, sur le golfe de Tarente, Gallipoli est constituée de deux parties distinctes : le Borgo et la vieille ville. La vieille ville est située sur une île calcaire, reliée à la terre ferme par un pont et renferme un riche patrimoine, notamment des XVIIe et XVIIIe siècle, hérité de l'activité portuaire de la cité. Le Borgo est la partie moderne de la ville avec des constructions neuves, comme par exemple, le palazzo di vetro, le palais de verre appelé aussi le gratte-ciel.

Gallipoli, forte de son riche passé commercial et artistique, vente plusieurs monuments dignes d'intérêt dans la vieille-ville : Le château-fort aragonais du XVe siècle qui garde la seule entrée de la vieille- ville, bâtie sur une île.

Les nombreuses églises baroques de la ville dont notamment :

La cathédrale Sainte-Agathe (Cattedrale di Sant'Agata en italien), qui est la plus grande et la plus décorée des églises de la ville. Sa façade en pierre de Lecce, achevée en 1696, est un chef-d'œuvre d'ornementation et ses niches renferment de nombreuses statues de saints. Elle a été inspirée des réalisations de l'architecte de Lecce Giuseppe Zimbalo. L'intérieur est très richement décoré, notamment par des artistes napolitains du XVIIe et XVIIIe siècle. On peut y admirer des toiles monumentales de Giovanni Andrea Coppola, peintre local formé à Naples et des napolitains Nicola et Giovanni Malinconico qui ont notamment réalisé l'immense toile plaquée contre le plafond à la croisée des transepts, ainsi que la riche décoration du chœur, tapissé de toiles sur les murs comme au plafond. En tout, l'église compte pas moins de douze autels baroques dont le décor sculpté est particulièrement raffiné. Dans le presbytère, un majestueux autel en marbre polychrome a été réalisé par l'artiste de Bergame Cosimo Fanzago. Enfin, les voûtes de la cathédrale sont entièrement recouvertes d'un plafond à caissons en bois doré et orné de toiles. L'église de Santa Maria della Purità, donnant sur le quai et la plage homonyme. Edifiée entre 1662 et 1665 pour la confraternité des dockers, l'intérieur de cette petite église est l'un des plus orné de la ville. En effet, il présente un autel baroque renfermant une toile du célèbre peintre napolitain Luca Giordano et surtout son plafond comme ses parois sont entièrement tapissés de toiles: celles du plafond, représentant plusieurs scènes de l'Apocalypse, ont été réalisées par Oronzo Letizia tandis que les toiles ornant les murs ont été peintes par Liborio Riccio et sont marquées par l'influence de Francesco Solimena. En outre l'église possède d'intéressantes stalles en bois polychromes du XVIIIe siècle.

L'église de San Francesco d'Assisi. La fondation de cette église remonte au XIIIe siècle mais son aspect actuel, baroque, date des XVIIe et XVIIIe siècle. Sa façade est intéressante par la terrasse de forme concave qu'elle présente. L'intérieur abrite dix autels baroques ainsi que des toiles datant de différentes époques et des sculptures dont une crèche du XVIesiècle réalisée par le sculpteur Stefano da Putignano.

La chapelle du Crucifix, commanditée par le gentilhomme espagnol don Josè della Cueva, est remarquable par sa décoration, notamment pour ses deux statues de Vespasiano Genuino représentant les deux larrons et dont le réalisme morbide particulièrement frappant a marqué Gabriele D'Annunzio, qui visita la ville en 1895, et qui a parlé à leur sujet d'une "horrible beauté".

La fontaine grecque. Située à l'entrée de la ville, cette fontaine d'origine antique a reçu son aspect actuel à la Renaissance. Richement sculptés, ses bas-reliefs reprennent le style antique et représentent des scènes mythologiques.

De nombreux palais (palazzi en italien), résidences des familles nobles de la ville. Plusieurs d'entre eux présentent des façades baroques ou rococo ouvragées ainsi que des salles décorées. Parmi les plus remarquables on peut citer le Palazzo Pirelli, face à la cathédrale, qui mêle des éléments de la Renaissance (le portail catalo-durazzesque) et de l'époque baroque (décoration intérieure sculptée), le PalazzoTafuri (XVIIIe siècle), le Palazzo Granafei du XVIe siècle avec son pressoir à huile souterrain et des épigraphes relatives à la domination espagnole OTRANTO Située près de Lecce le long d'un merveilleux trait de la côte adriatique aux eaux cristallines, Otrante est aujourd'hui une ville touristique qui conserve de véritables bijoux artistiques et architectoniques. Son nom, aussi bien que son histoire, est lié à l'eau: les Romains l'appelaient Hydruntum pour la présence du fleuve Hydrus. Mais sa fondation remonte sûrement à une période précédente. Le territoire était déjà habité en époque Néolithique (Grotte des cerfs), comme le témoignent les monuments mégalithiques qu'on retrouve tout autour de la ville. La légende dit que la ville a été fondée par Idoménée, mythique héros crétois qui participa au siège de Troie. Mais l'hypothèse historique la plus probable c'est qu'elle ait été fondée par des navigateurs provenant de Crète ou de Mycènes qui débarquèrent sur les côtes de l'Italie du Sud au début du premier millénaire avant Jésus Christ. Passée aux Romains après les guerres contre Pyrrhus, elle devint municipium en 165 av. J. C. et, grâce à son essor économique, elle accrut ses richesses et devint un important port commercial sur la route des provinces orientales de l'Empire. Rome reconnut son importance en lui conférant le droit de frapper sa monnaie (162 ap. J. C.). A la suite des invasions barbares des Visigoth (411) et des Vandales (455), et de la domination des Ostrogoths, Otrante, ainsi que toute la région, passa sous les Byzantins (553) après la guerre grecque gothique. En 757 la ville fut conquise par les Longobards, mais leur domination dans le sud des Pouilles ne dura pas longtemps et bientôt le pouvoir retourna dans les mains des Byzantins. Les Sarrasins la pillèrent en 845, après avoir pris (838) et Tarente (840). Otrante fut ensuite le dernier bastion du pouvoir impérial de Constantinople à tomber lors de la montée au pouvoir des Normands qui conquirent la ville en 1070, commandés par Robert Guiscard. Les Normands firent construire de nouveaux remparts. Fortifiée de nouveau au XIII siècle par l'amiral Roger de Lauria, elle fut conquise en 1348 par Louis I le Grand, roi de Hongrie, angevin. Après la montée au trône des Aragonais, Otrante aussi passa sous les Espagnols, gouvernés par Ferdinand I d'Aragon. En 1480 la ville fut assiégée pendant deux semaines par la flotte turque commandée par Ahmet Pasha. La population ne voulut pas céder, même quand les Turcs entrèrent dans la ville, et fut presque entièrement massacrée. Ne se sauvèrent que des femmes et des enfants et l'Abbaye de Saint Nicolas de Casole fut incendiée avec son immense bibliothèque. Le 10 septembre 1481 les troupes Aragonaises reprirent la ville et leur successeur, l'empereur Charles V d'Habsbourg, fortifia de nouveau la ville et modifia le château. Le Turcs firent de nouvelles attaques pendant plus d'un siècle, mais il furent toujours repoussés (1614, 1644). Pendant quelques années Otrante appartint aussi à Venise (1496-1504). La reconstruction et la blessure de l'invasion turque imprimèrent sur la ville une marque telle qu'il lui fallut des siècles pour s'en débarrasser: le XVII fut un siècle de récession économique aussi bien que le XVIII au cours duquel montèrent au pouvoir les Bourbon. L'expérience républicaine due à la descente de Napoléon en Italie (1799) et à la successive naissance de la République de Naples (1806), bien que de brève durée, eut le mérite de faire naître les idéaux patriotiques qui eurent dans les mouvements de 1821 et 1848 leur plus grande manifestation à laquelle la ville d'Otrante participa activement. En 1861 Otrante fut annexée au Règne d'Italie gouverné par les Savoia. La visite de la ville peut partir de la zone touristique de la promenade d'où, à travers une porte, on accède au bourg ancien où on peut prendre un repas en jouissant de la vue panoramique sur la baie. Non loin se trouve la Cathédrale (1080-1088) qui abrite un pavement de mosaïque (1163-1165) représentant l'arbre de la vie, du moine Pantaleone. Un autre bijou d'Otrante, c'est l'église byzantine de Saint Pierre qui remonte au IX siècle et qui abrite des fresques précieuses. A visiter sont aussi la Chapelle du Saint Esprit ou de la Vierge dell'Altomare (haute mer) et le sanctuaire de Sainte Marie des Martyres, érigé sur le lieu où 800 habitants d'Otrante furent décapités par les Turcs en 1480. En montant un peu on arrive au grand Château fait construire par Frédéric II de Souabe en 1226 et modifié ensuite par les Aragonais (XV siècle) et par l'empereur Charles V (XVI siècle). NARDO’ Selon la légende Nardò aurait été fondée par des voyageurs qui cherchaient un lieu pour s’ installer. Ils voyageaient avec des animaux et c’est précisément où se trouve Nardò qu’un taureau commença à gratter la terre et fit jaillir l'eau (taureau que l’on retrouve sur les armoiries). Il ne s’agit que d’une légende mais suite aux découvertes effectuées dans les grottes Venere et Fico, on estime que son origine remonte à l’âge pré-messapien. D’autres découvertes réalisées dans la Grotte Uluzzu prouvent que l'homme peuplait cette zone à l’époque paléolithique. Sur ce même territoire ont été découverts les vestiges d'un village de l’Âge de Bronze et des pièces du néolithique. En 269 Av.-J.-C. elle fut assiégée et conquise par les Romains qui y firent passer la Via Traiana-Appia. Aux Romains succédèrent les Byzantins.. En 1055, les Normands s'emparèrent de la ville, guidés par Sanfrido qui devint le premier Comte de Nardò. Son successeur, Geoffroy , y fit construire la Cathédrale et fortifia la ville. Les premiers seigneurs féodaux furent les Gentile qui obtinrent le fief en 1212 par Frédérique II. Cependant, lorsque celui-ci fut excommunié, les Neretini se révoltèrent contre les Gentile. En 1255 les Sarrasins attaquèrent la ville. Manfredi, fils de Frédéric II, s'allia alors avec les Sarrasins pour reprendre le trône. D’autres seigneurs se succédèrent tels que les Tuzziaco, les Guidone d'Alemagna, les d'Angiò, les Orsini Del Balzo, les Sanseverino puis Ferdinand d'Aragon et à nouveau les Del Balzo. En 1497 le fief passa à Andrea Matteo Acquaviva ; son successeur Belisario devint duc et garda le fief de la famille pendant trois siècles jusqu'en 1806, année qui marque la fin de la féodalité. Nardò connut sous la domination des Acquaviva un essor économique et culturel Plusieurs ordres religieux se développèrent et se succédèrent au cours des siècles : les Frères Mineurs (1497), les Carmes (XVIe siècle), les Capucins (XVIIe siècle), les Augustiniens et les Carmélites (XVIIe siècle). Parmi les personnages importants de Nardò il faut retenir en particulier Antonio Caraccio et Mauro Manieri. Le poète Carracio reçut à Venise le titre de Chevalier de San Marco après avoir dédié un très beau poème à la ville. Il s’installa à Naples où il collabora avec l'Académie Philosophique des Étudiants et mourut en 1702. Manieri est un des grands noms de l'art baroque et rococo, on lui doit parmi les plus belles églises du Salento.

A voir : son centre historique, la Cathédrale du XIème siècle, le château du XVème siècle (autrefois résidence des Acquaviva, aujourd’hui siège de la Mairie), le monastère S. Chiara, l’église de S. Trifone et le Tribunal, tous construits au cours du XVII ème siècle. CENATE (NARDO’)

Les Cenate font partie de la commune de Nardo, province de Lecce. On y trouve de nombreuses villas anciennes et de construction récente.

Géographie On accède aux Cenate en partant de Nardo et en se dirigeant vers les stations balnéaires de Santa Caterina et Santa Maria al Bagno.

Architecture et environnement Les villas On y compte une vingtaine de villas, la plupart construites à la fin du XIXème siècle et début XXème. Les plus anciennes datent du XVème, XVI et XVIIème siècle.

Une plurarité de styles C’est en se promenant à pied ou en vélo sur les chemins étroits de la campagne environnante que l’on peut découvrir ces magnifiques demeures de style baroque, mauresque ou encore Liberty.

Les demeures historiques Parmi celles-ci, deux sont particulièrement intéressantes du point de vue historique : la Villa de l’Evêque, demeure estivale de l’évêque de Nardo, et la plus ancienne de toutes, la splendide villa Taverna qui aurait été construite au XVème siècle et aurait servi de lieu de repos pour des cavaliers. Elle était située sur une route antique qui partait de Galipolli jusqu’à Avetrana et Taranto selon un tracé romain. PARC DE PORTO SELVAGGIO (NARDO’)

Le Parc Naturel Régional de Porto Selvaggio et les Marais du Capitano sont situés le long de la côte ionienne et appartiennent à la commune de Nardo’ (Lecce). « Zone d’intérêt régional » depuis 1939, c’est en 2004 qu’il devient Parc National. Le Parc de Porto Selvaggio s’étend de la baie de Frascone (au nord) à la Torre (tour en italien) dell’Alto (sud) pour une superficie d’à peu près 1000 hectares. Il englobe 3 sites SIC (Site d’Importance Communautaire) : Torre Uluzzo, Torre Inserraglio, et les Marais du Capitano avec de nombreux sites archéologiques comme Frascone, Serra Cicora, et une dizaine de grottes préhistoriques.

Le Parc peut être divisé en deux grandes zones : une zone forestière (pinède) bordée par une côte rocheuse appelée « Porto Selvaggio » et une zone de marais « Palude del Capitano ». Toutes deux ont une faune et une flore très riches.

Les amoureux de la nature seront séduits par ses paysages sauvages et enchanteurs dont le charme opère à chaque saison : silencieux et apaisant en automne, en hiver et au printemps, riche en couleurs et animé en été, le chant des cigales accompagnant les visiteurs sur les sentiers menant à la plage. La mer, limpide, turquoise, attire de nombreux plongeurs.

SANTA MARIA AL BAGNO

Connue par le passé sous le nom de Sancta Maria de Balneo ou Sancta Maria ad Balneum, la ville est très ancienne (préhistoire), comme en témoignent les nombreux vestiges archéologiques retrouvés dans la “Grotta del Fico”. Elle était probablement à l’origine un port de pêche habité ensuite par les Messapiens et par les Romains. On a retrouvé de nombreuses tombes creusées dans la roche de l’époque des Messapiens. En 272 av. J.C., Santa Maria est, comme tout le Salento, contrôlée par les Romains qui y construisent le port “Emporium Nauna”, un centre thermal avec des bassins pour les bains. Furents construits au XII ème siècle une abbaye et un grand monastère pour les Chevaliers Teutoniques. Santa Maria devint ainsi un important lieu de repos pour les pélerins des croisades. Au Moyen Âge, après de nombreuses attaques et pillages par les pirates et les Sarrazzins, elle fut peu à peu abandonnée. Les Sarrazzins détruisirent les édifices, l’église, les thermes. En 1484 les Vénitiens achevèrent de détruire la ville après la chute de Gallipoli. Les habitants se réfugièrent dans les villages situés dans les terres. Au XVI ème siècle, Carlo V fit construire la “Torre del Fiume di Galatena” (Tour du fleuve de Galatena) pour défendre les sources d’eau douces où s’approvisionnaient les pirates. Après des siècles d’abandon, de splendides villas commencèrent à être construites à quelques mètres de la mer par des familles de nobles qui les utilisaient pendant la saison estivale comme résidences secondaires. La véritable reconstruction commença à la fin du XIXème siècle et fut effectuée par des habitants de Nardo, dont elle fait partie. Ils décidèrent d’en faire une station balnéaire. Entre 1943 et 1947, l’armée alliée décide d’accueillir à Santa Maria al Bagno et dans ses alentours plus de 100 000 Juifs rescapés des camps d’extermination nazis en route vers le tout jeune Etat d’Israël. Certanis édifices sont “convertis”. Une des maisons de la place princupale devient une Synagogue et dans la masseria “Mondonuovo” est créé le kibbutz “Elia”. Il y avait parmi eux Ben Gurion, Moshe Dayan, Dov Shilansky et Golda Meir. Le 27 janvier 2005, pour récompenser Santa Maria al Bagno de cet accueil, le Président de la République Carlo Azeglio Ciampo remet à la ville la Médaille d’Or du Mérite Civil. Témoins de cette période, les fresques murales réalisées par quelques déportés (et en particulier par Zivi Miller )ont fourni l’occasion de créer le Muséee de la Mémoire et de l’Accueil, inauguré le 14 janvier 2009. On peut y admirer d’autres fresques mais on y trouve également de nombreux documents relatifs à cette période de l’histoire.

Torre del Fiume di Galatena

La Tour du fleuve de Galatena est une des nombreuses tours présentes le long de la côte et construite par Charles V au XVIème siècle afin de défendre le territoire des attaques des Sarrazins. On y trouve une source d’eau douce, également connue et convoitée par les pirates qui venaient s’y approvisionner régulièrement. Charles V décide donc de protéger cette source et érige ainsi une tour. La tour La partie centrale s’écroula probablement peu de temps après sa construction suite à une attaque ou à un tremblement de terre. Ne subsistent aujourd’hui que les quatre bastions. C’est pourquoi la tour est aussi appellée “Quatre Colonnes”.

A VOIR : les villas, les fresques de Zivi Miller, necropole "Mondo Novo“, les Thermes, Grotte du Fico, Quattro Colonne OSTUNI

La petite ville d'Ostuni, également appelée la "ville blanche", évoque les villages des îles grecques. Elle est située dans la province de Brindisi, à quelques kilomètres des côtes. La vieille ville, pittoresque, entièrement peinte à la chaux blanche, est un dédale de ruelles à découvrir. Elle vit principalement du tourisme, dont les plages situées à 8 km attirent beaucoup de touristes, ainsi que de la culture d'oliviers et de la vigne. La zone d'Ostuni est habitée depuis l'âge de pierre. La ville a été fondée par le peuple italique des Messapes, au VIIe siècle avant notre ère. Lors des guerres puniques, elle fut détruite par Hannibal et reconstruite par les Grecs. Le nom d'Ostuni viendrait peut-être de « Astu » (ville fortifiée) et Neon (nouveau). Parmi les édifices historiques de la ville il ne faut pas manquer la cathédrale (XIVe sècle), le palais épiscopal, et de nombreux palais de famille.

CASTRO

Castro est un centre de pêche antique et une station balnéaire probablement à l’origine grec ou crétois. De nombreuses traces témoignent de son passé glorieux. D’un point de vue historique, le village est certainement l’héritière de la Castra Minervae romaine et fut au Moyen-âge siège episcopal. Sous la domination normande, la ville devenait comté puis, au XVIème siècle, une véritable place forte. La route littorale coupe Castro en deux : Castro Marina (qui a obtenu le prestigieux drapeau bleu européen bandiera blu) et Castro Superiore. Maria Santissima Annunziata, fêtée le 23 et le 24 avril de chaque année, est la patronne de Castro. ALBEROBELLO (Provincia di ) Le village d’Alberobello fait partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO en raison de sa particularité architecturale : des habitations circulaires appelées “Trulli”, avec un toit en forme de cône, construites à sec avec des éclats de pierre calcaire appelés “chiancole”. Leur origine remonte à la seconde moitié du XVIème siècle, lorsque les Comtes de Conversano autorisèrent les paysans qui travaillaient dans les champs de la région à construire des habitations en pierres sèches, sans utiliser de mortier, de manière à ce qu’elles puissent êtret démontées facilement en cas d’inspection royale, et, par conséquent, qu’ils n’aient plus à payer l’impôt pour la construction permanente d’un village. Ceci resta en vigueur jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Alberobello est divisé en deux quartiers, “Aia Piccola” et “Monti”, On peut y admirer les “trulli siamesi”, la “chiesa a trullo” et le “trullo sovrano” avec une structure sur deux niveaux. A voir également : le musée, « Museo del Territorio ».

SANTA CESAREA TERME

Santa Cesarea Terme, station thermale connue depuis 1899, est située au pied d’une colline verdoyante. On peut y admirer des villas aux architectures très éclectiques, notamment la plus connue : la villa Sticchi de style mauresque. Santa Cesarea est réputée pour ses eaux sulfurées qui jaillissent des quatre grottes voisines: Gattulla, Bagno Marina, Solfurea et Fetida. A quelques Kilomètres plus au sud se trouve Porto Miggiano, magnifique petit port creusé dans les falaises. La mer bleu turquoise fait le bonheur des baigneurs. ZOO SAFARI FASANO Fasano, brindisi, Puglia, italia Le Zoo Safari de Fasano est un des plus grands zoos d’Europe et le plus grand d’Italie. On y compte plus de 200 espèces d’animaux. Les parcours visiteurs sont variés : safari en voiture, à pied dans le jardin zoologique, la salle ornithologique, , la salle tropicale avec un acquarium et un reptilarium, et pour finir un delfinarium pour une durée de visite d’environ 3 heures.

http://www.zoosafari.it/

SANTA MARIA DI LEUCA Santa Maria di Leuca se trouve à l'extrême pointe du talon de la botte italienne, là où se rejoignent la Mer Ionienne et la Mer Adriatique. Leuca était un point de rencontre et un passage obligatoire pour ceux qui se déplaçaient de la méditerranée occidentale à l’Orient. Grâce à la découverte des restes d’un village datant de l’âge de bronze et d’ inscriptions messapiennes à l'intérieur des grottes disséminées le long de la côte, il est ainsi prouvé que ce lieu est habité depuis la préhistoire. L'homo sapiens aurait ainsi habité dans la célèbre Grotte du Diable. Selon la légende Leuca fut fondée par Idoménée. Certains historiens affirment que qu’elle aurait été fondée par les Phéniciens. Plusieurs peuples conquérants se succédèrent : les Goths, les Lombards, les Grecs et les Sarrazins. En 1500, Gonzaga, seigneur féodal, fit construire l'actuelle tour pour protéger le territoire des incursions des pirates. En 1527, Philippe II fit construire une deuxième tour, mais tous les efforts pour renforcer la défense étaient inutiles face aux attaques des pilleurs. La population dû se déplacer vers les terres et laisser la côte pratiquement déserte. Leuca se repeupla à partir de 1873 grâce à la construction de nouvelles habitations parmi lesquelles de majestueuses villas et par la restauration de certains édifices. LOCOROTONDO (BARI) Locorotondo, du latin locus rotundus, est un nom de lieu provenant du Moyen Âge. Il désigne la colline ronde sur laquelle a été bâti le village. La première occupation des lieux date de l'ère byzantine (avant le XIe siècle), juste avant les conquêtes normandes. Le lieu fut d'abord le fief du monastère bénédictin de Monopoli, plus tard des cavaliers de Saint Jean de Jérusalem et, finalement, des Aragonais. Le pays de Locorotondo est marqué par un habitat rural dispersé où les habitations à trulli, disposées autour d'un communal (jazzile), sont légion. Ce type d'habitat a pour origine principale le recours au bail emphytéotique par les grands propriétaires terriens du XIXe siècle en vue de la création de parcelles de vigne.

A voir : - la vieille Porte Napoli, entrée principale de la ville ; - l'Église de la Madonna della Greca, monument national ; - l’Église-mère de Saint-Georges le martyr, édifiée en 1578 ; la tourelle de l'horloge (1819) ; - le Palace Morelli, demeure aristocratique baroque (début XVIIIe).

La ville ancienne comporte des habitations typiques rectangulaires au toit en bâtière (les cummerse, au singulier cummersa), couvert de lauses (chiancarelle) comme le toits des trulli. Cartes SANTA MARIA AL BAGNO

Restaurant Art Nouveau

Restaurant La Pergola

Poste (Via Mazzini Agenzia Liliana 32) Immobiliare (agence immobilière) Nous sommes ici : Via Giovanni Pietro d’Alessandro, 11

Marché couvert : Via dei Basiliani

Supermarché le plus proche : Via Golda Meyer NARDO Des côtes sublimes : plages et rochers où se poser…

Spiaggia del Tabù - Torre dell’Orso

Parco Nazionale di Baia dei turchi Porto Selvaggio

Porto Badisco Lido Conchiglie

Santa Maria al Santa Cesarea Terme Bagno

Lido Pizzo – Stabilimento Punta della Suina Grotta zinzulusa

Pescoluse Ciolo LECCE LA FLORENCE DU SUD A NE PAS MANQUER

FIN BAIA DEI TURCHI UN DERNIER BAIN DANS LES EAUX TURQUOISES DE LA BAIA DEI TURCHI AVANT LECCE

OTRANTO VILLE A L’EXTREMITE ORIENTALE DE L’ITALIE, A NE PAS MANQUER

PORTO BADISCO LE LIEU IDEAL POUR DEGUSTER DES OURSINS

SANTA CESAREA CONNUE POUR SES THERMES

GROTTA DELLA ZINZULUSA SPLENDIDE GROTTE A VISITER AVEC UN GUIDE (PRIX : 4 EUROS/PERSONNE )

TRICASE PORTO POUR UN DEJEUNER AU Quand vous arrivez au RESTAURANT BELVILLA phare de Santa Maria di Leuca, allumez la radio, SANTA MARIA DI LEUCA et choisissez une station DEBUT : DE MAGNIFIQUES VILLAS grecque (nous sommes à MAURESQUES DEBUT 70km de Corfu-Grèce) puis commencez votre voyage vers Otranto ALBEROBELLO La capitale des Trulli est unique en son genre. C’est ce qui a poussé l’Unesco à l’élever au rang de patrimoine mondial de Parc National du l’humanité. Gargano, s'étend sur 118 144 hectares, ce qui CASTELLANA-GROTTE Gargano en fait l'une des réserves Castellana Grotte possède un centre les plus vastes d'Italie. Il historique regorgeant d’églises et de englobe également splendides palais aristocratiques du l'archipel des îles Tremiti. XVIIIe siècle. Le 23 janvier 1938, le Castel del Monte spéléologue Franco Anelli découvre les grottes de Castellana, qui se déroulent sur trois kilomètres le long d’un souterrain, à des dizaines de mètres de profondeur. On y découvre des Castellana Grotte formations d’albâtre, des stalagmites et stalactites de millions de couleurs, des petits lacs souterrains et de fantastiques Alberobello cavernes, témoignant d'anciennes civilisations préhistoriques.

LOCOROTONDO Locorotondo Située à l’extrémité orientale de la province de Bari, elle est particulièrement connue pour son vin blanc. Ostuni OSTUNI Connue sous le nom de «Ville blanche », pour ses maisons blanchies à la chaux. Ostuni est un site majeur de production d’huile d’olive, de vin et d’amandes.

CASTEL DEL MONTE-ANDRIA Le Castel del Monte est un château italien du XIIIe siècle construit par l'empereur du Saint Empire, Frédéric II de Hohenstaufen. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments nationaux italiens depuis 1936, et sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996.Il se dresse au sommet d'une colline qui domine la chaîne des Murges occidentales, à 540 m au-dessus du niveau de la mer. Où manger dans les environs…

Ristorante Pizzeria Quattrocolonne Ristorante Bar Pizzeria Le Terrazze ( dans une tour datant de 1596) 73048 Santa Caterina (LE) 3, VIA MICCA P. Viale Lamarmora, Santa Maria al bagno tel: 0833 574223

Ristorante Pescheria La Reggia Ristorante Ristorante Art Nouveau (cuisine 73048 Santa Maria Al Bagno (LE) VIA LITORANEA méditerranéenne chic, spécialité poisson) Santa Maria Al Bagno (LE) 6, VIA PUCCINI RIistorante - Ginetto tel: 0833 573671 Filieri Luigi Trattoria -Loc S. Maria Al Bagno 73048 Nardò (LE) VIA LAMARMORA tel: 0833 573330 Ristorante La Pergola ( très bon rapport qualité prix) Il Bastione S.N.C. Di Russo Lucia & C. 73048 Santa Maria Al Bagno (LE) 5, PIAZZA 73014 Gallipoli (LE) 28, VIA SAURO NAZARIO NARDO' tel: 0833 261122 tel: 0833 573008 La Puritate Ristorante Rossini - Al.Mar. Srl 73014 Gallipoli (LE) 18, VIA SANT'ELIA 73048 Nardò (LE) 25, VIA LAMARMORA tel: 0833 264205 tel: 0833 573009 Marechiaro 73014 Gallipoli (LE) LUNGOMARE GUGLIELMO Antica Roma Sas Di Distante Addolorata & C MARCONI (cuisine romaine typique) tel: 0833 266143 73048 Santa Maria Al Bagno (LE) 5, PIAZZA NARDO‘ Aretè – Trattoria, Prov.le Cavallino Caprarica km. 2 tel: 0833 574782 Cavallino – 337/826761 337/826761 (excellente trattoria) LOCATION VELOS, SCOOTERS, BATEAUX, EQUITATION…

Turismo d'autore.com s.r.l ADM Tour via Sorelle Marinaci, 75/a 73048 Nardò (LE) Tel: +390833572081 +390833572 081 Fax: +390833874504

SIEGE ESTIVAL S.Maria al Bagno Lungomare Lamarmora Tel. + 393277513787 + 39327751 3787 SPLASH – Parc aquatique CONTACT :

Voyages : [email protected] Route côtière pour Santa Maria al Bagno, Loc. Groupes : [email protected] Rivabella, 73014 - Gallipoli Tel: 0833273400 http : //www.turismodautore.com/ Web: www.splashparco.it

E-mail: [email protected] Immersione Les fonds marins sont parmi les plus beaux, avec de nombreuses épaves entre Gallipoli et Porto Cesareo et de nombreuses grottes dont la plupart sont encore inexplorées. Vous pouvez plonger de nuit comme de jour avec l’instructeur du Diving club Costa del sud Andrea Costantini.

Siège : Lungomare, 6 - 73050 Santa Caterina di Nardò (Le) Ou (été) Santa Maria al Bagno (porto)

Telefono contatti: Andrea - 335.5273823 Federico - 347.7031404 Angelica - 333.4834830

Coordinate : N 40° 08' 396" - E 017° 59' 120"

E-mail: [email protected] [email protected] Nightlife

FICO D’INDIA Porto Selvaggio

RIO BO’ Fashion clubStrada prov.le Lido Conchiglie-Sannicola info 0833 275080

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BLUBAYVia sant’antonio, Castro (LE) 0836 589268

BIARRITZ( disco pub) Gallipoli, litoranea Rivabella info 0833 209042

CHIKO’ Riviera di Ponente – Porto Cesareo

CAPORAIS (Discoteca) Gallipoli Info: 0833/263033

CIAK Castrignano dei Greci LecceInfo: 0836/583420

LIVING Maglie (Lecce) Info: 0836423619

MALE Santa Cesarea Terme

PREMIER Gallipoli

GUENDALINA (Discoteca) Santa Cesaria Terme Info: 0836/949740 GOLF

Acaya Golf Club: Parcours 18 trous par 72- domaine de 100 hectares Le parcours se déroule sur une zone d’épaisse végétation méditérranéenne. (chênes verts, oliviers, plantes sauvages) bordé par deux lacs. L’Acaya Golf Club comprend un terrain d’entraînement, un pitching green et putting green. Son club house est située dans une ancienne masseria datant du XVIII ème siècle.

Masseria S. Pietro Acaya (Vernole) - LE Tel e fax: 0832 861378 http://www.acayagolfclub.it/

Gallipoli Golf Glub: Créé en 1990, le Galipolli Golf Club a un parcours de 4 trous par 14 et se trouve entre les villes de Casarano et Melissano.

Le terrain est petit mais idéal pour ceux qui souhaitent d’initier au golf ou pour les golfeurs souhaitant s’entraîner pendant leurs vacances dans le Salento. Ses étangs attirent de nombreux oiseaux.

S.P. Melissano/Casarano SS 274 Gallipoli - SM di Leuca: après 7km sortie Casarano Après 2 Km tourner à droite vers le Gallipoli Golf Club. Cours de cuisine à Lecce Anna Maria Chirone Arnò FNPC Personal chef via Lupiae n.29 73100 Lecce tel.0832/396817 cell.368/251006 Auteur de "IL GUSTO DEL TACCO D'ITALIA“ www.ilgustodeltacco.com mail: [email protected] Responsable au siège de Lecce de l’école de cuisine Peccati di gola di Roberta Molani http://www.peccatidigola.info/sede.asp?id=7 Skype: annamaria.chirone Via Giovanni Pietro d’Alessandro, 11 Via Lata, 29 73050 Santa Maria al Bagno (LE) 73048 Nardo’ (Le) 0039 3476126140 0039 3 476126140 0033 (0)648633946 0033(0)648633946

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