Raconte Moi L'auto
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Le 20 septembre 2019 ANTIBROUILLARD RACONTE MOI L'AUTO HYUNDAI, DE L’AUTOMOBILE À LA MODE #COOPÉRATION #FASHION WEEK #HYUNDAI #MARIA CORNEJO #MODE #NY Hyundai Motor a présenté la collection capsule « Re : style » pendant la Fashion Week – semaine de la mode – de New York, début septembre. Le constructeur coréen s’est associé pour ce projet avec la styliste d’origine chilienne Maria Cornejo, fondatrice de la maison Zero + Maria Cornejo, qui est connue pour son engagement en faveur de pratiques plus responsables tant dans le domaine de la conception que celui de la fabrication. « Cette initiative a été créée pour communiquer la philosophie et le message de Hyundai en matière de durabilité et d’innovation. Elle dépasse l’activité de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), nous voulons communiquer avec les consommateurs sur la Conduite citoyenne », explique Cho Won-hong, directeur du marketing de Hyundai. Les quinze modèles de la collection présentés par des mannequins au Public Hotel à Manhattan utilisent des matériaux qui ont eu une première vie, dont des chutes de cuir qui ont été offerts par la filiale d’équipements Hyundai Transys de Hyundai. « L’idée est de faire quelque chose de créatif avec des choses qui ont eu une vie avant », explique Mme Cornejo. « Il s’agit de faire quelque chose de neuf et de réinventer. Recréer, réinventer et recycler. Comment être créatif avec moins », ajoute la styliste. En plus de la collection capsule, un tee-shirt en série limitée sera disponible dans l’Atelier et la boutique de Cornejo à New York et sur son site internet. Source : FORBES Par Frédérique Payneau RACONTE MOI L'AUTO JAGUAR CONTESTE LA DÉFINITION DE LA VOITURE #DÉFINITION #JAGUAR #LEXICOGRAPHIE #REDEFINISSEZLAVOITURE #VOITURE Jaguar a officiellement demandé au très sérieux Oxford English Dictionary de revoir sa définition de la voiture qu’il juge obsolète. Le dictionnaire de référence pour la langue anglaise définit la voiture ainsi sur son site en ligne : « un véhicule routier, généralement à quatre roues, équipé d’un moteur à combustion interne et capable de transporter un petit nombre de personnes ». Or, cette définition ne s’applique pas au Jaguar I-Pace qui a été élu Voiture européenne et mondiale de l’année 2019, déplore la marque de luxe britannique (qui présente d’ailleurs ce modèle sur son site non pas comme une « voiture » mais comme un « tout-terrain de loisir »). Le I-Pace a bien quatre roues et peut transporter cinq personnes, mais c’est un véhicule électrique à batterie. Après avoir saisi le dictionnaire, Jaguar a posté le Tweet suivant : « Comment la voiture européenne et mondiale de l’année peut-elle ne pas être du tout une voiture ? La définition en ligne actuelle d’OxfordWords ne s’applique pas au Jaguar I-Pace qui est entièrement électrique. #Nous pensons qu’il est temps de changer #RedefinissezLaVoiture ». Source : AUTOMOTIVE NEWS, SITE JAGUAR Par Frédérique Payneau ON CAUSE AUTO LA FRANCE A BRILLÉ À LA « WORLDSKILLS COMPETITION » 2019 #KAZAN #WORLDSKILLS COMPETITION Organisée à Kazan du 22 au 27 août, la 45ème édition de la « WorldSkills competition » a vu la France briller avec un total de 27 médailles, dont trois à mettre au crédit de représentants du secteur automobile. La délégation française, rentrée de Russie avec une place dans le top 10 des meilleures nations (9ème place), a gagné trois places par rapport à la finale de 2017 dans ce grand rendez-vous des métiers artisanaux, techniques et technologiques, auquel participaient 1 600 compétiteurs. Le secteur automobile français s’est donc illustré avec trois récompenses. Arnaud Marandet (région Bourgogne-Franche-Comté) a ainsi obtenu une médaille de bronze dans la catégorie tôlerie- carrosserie. Kévin Muller (Grand Est) et Anthony Bourgeade (Nouvelle-Aquitaine) ont quant à eux décroché une médaille d’excellence, respectivement en technologie automobile et en peinture automobile. Renault Trucks et Volvo Trucks font partie des fournisseurs métiers de la WorldSkills competition. Cette Olympiade des Métiers, organisée tous les deux ans, permet à de jeunes professionnels venus du monde entier, champions nationaux dans leur discipline, de se mesurer lors d’une compétition internationale organisée sur un même site. Jeunesse, partage, efforts, engagement, fair- play, excellence, ouverture d’esprit et respect des diversités culturelles sont les marques de fabrique de l’évènement. En 2021, les épreuves se dérouleront à Shanghai. Source : Journal Auto Par Alexandra Frutos ZOOM L’IAA DE FRANCFORT, UN SALON DANS LA TOURMENTE #FRANCFORT #IAA Le Salon IAA de Francfort s’est déroulé cette année du 12 au 22 septembre, avec des journées presse les 10 et 11 septembre. Le salon a été marqué par de nombreux absents. En effet, le salon a enregistré un nombre record d’annulations. L’expert automobile allemand Ferdinand Dudenhöffer (de l’institut allemand de recherche automobile CAR) a même estimé que l’IAA « n’était plus une exposition internationale mais un salon national ». En outre, l’ambiance générale a été appesantie par l’incertitude croissante concernant l’avenir de l’industrie automobile et par un pessimisme général. Par exemple, plusieurs constructeurs et équipementiers ont annoncé des révisions à la baisse de leurs objectifs de résultats pour 2019 ces derniers mois. Ces inquiétudes sur la conjoncture actuelles sont principalement liées au recul du marché chinois, au Brexit et aux conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine (et dans une moindre mesure avec l’Union Européenne également). De plus, le marché mondial a reculé de 5 % au 1er semestre (soit 2,4 millions de véhicules vendus en moins). Ces inquiétudes sont d’autant plus ressenties en Allemagne que l’industrie automobile est un des moteurs de l’économie du pays. En effet, outre-Rhin, l’industrie automobile représente 5 % du PIB et plus de 800 000 emplois. Aux nombreuses absences sont venues s’ajouter des manifestations anti-voitures. En effet, le Salon de Francfort a été la cible de manifestants écologiques. Lors de l’ouverture du salon, entre 15 000 et 25 000 militants et activistes sont venus à pied ou à vélo, pour s’opposer à la tenue du salon et à la politique du tout-voiture. Avant même l’ouverture du salon, l’organisation environnementale BUND a déclaré que le Salon de Francfort était « une vitrine pour une mobilité dépassée ». Ensuite, des militants ont manifesté durant la visite d’inauguration du Salon par la Chancelière Angela Merkel. D’autres ont fait un sit-in lors du premier week-end d’ouverture au public pour empêcher l’accès aux halls. La principale cible des activistes a été les véhicules de loisir, critiqué pour leur consommation de carburant, mais aussi à cause d’un accident mortel qui a eu lieu à Berlin peu avant le salon. Ces modèles ont été vivement critiqués, au point que certains acteurs politiques et publics ont envisagé une interdiction des véhicules de loisir en ville. Face à ce conflit entre industrie auto et écolos, le président d’ElringKlinger et de Südwestmetall, Stefan Wolf, a regretté que l’IAA soit utilisé comme scène pour les « militants radicalisés ». Le salon est ainsi à l’image des difficultés des constructeurs allemands, qui ont été fortement affectés par la crise du diesel (et principalement par l’affaire VW) et ont – dans le cas de BMW par exemple – été obligés de réviser à la baisse leurs prévisions pour 2019. Pour tenter de contrecarrer ces difficultés, le salon a mis l’accent sur l’électromobilité. Ainsi, de nombreux modèles électriques et hybrides ont été dévoilés cette année à Francfort (dont la Volkswagen ID.3, la Porsche Taycan, la Honda e, la BMW Vision iNext, l’Audi AI :Trail, ou encore l’Opel Corsa-e, entre autres). Toutefois, même si on observe une accélération du marché de l’électromobilité, les ventes de véhicules électriques en Europe ne représentent encore que 2 % du marché. Pour l’instant, il n’est toujours pas certain que les consommateurs veuillent acheter ce type de véhicules (en raison d’inquiétude sur l’autonomie ou les infrastructures insuffisantes ou tout simplement du fait de leur prix). Quoi qu’il en soit, même si les ventes décollent, les constructeurs ont annoncé qu’ils ne seraient dans un premier temps pas rentables avec leurs modèles électriques (en raison du surcoût de production, des investissements dans la recherche et le développement, etc.). Or, les Allemands sont aujourd’hui en retard sur leurs concurrents sur le segment de l’électrique, notamment BMW (qui ne commercialise pas de berline 100 % électrique et ne propose que l’i3 comme modèle 100 % électrique, avec un succès mitigé). Les constructeurs allemands ont donc appelé le gouvernement allemand à mettre en place des aides à l’achat et autres mesures incitatives pour promouvoir l’électromobilité (ventes de voitures, mais aussi installations d’infrastructures). En effet, si une offre de modèles assez variée est déjà disponible en Allemagne, encore faut-il que les consommateurs veuillent les acheter. En outre, les modèles exposés au Salon de Francfort montrent deux approches de l’électrification. D’un côté, certains constructeurs entreprennent de lourds investissements pour développer des modèles spécifiquement conçus et qui peuvent ainsi tirer profit des changements liés au moteur électrique (espace libéré par la petite taille du moteur, disparition du réservoir et de la grille d’aération, etc.) ; de l’autre côté, d’autres marques proposent des versions de modèles déjà existants (une stratégie plus rapide, moins coûteuse, permettant de se lancer plus vite sur le marché, sans avoir à effectuer de gros changements des usines). Cet effort des constructeurs pour proposer davantage de modèles électriques montre que le vent tourne, notamment chez Volkswagen, forcé de miser sur l’électrique pour redorer son image après le scandale (la marque a d’ailleurs dévoilé son nouveau logo cette année).