Le 20 septembre 2019 ANTIBROUILLARD

RACONTE MOI L'AUTO

HYUNDAI, DE L’AUTOMOBILE À LA MODE

#COOPÉRATION #FASHION WEEK #HYUNDAI #MARIA CORNEJO #MODE #NY

Hyundai Motor a présenté la collection capsule « Re : style » pendant la Fashion Week – semaine de la mode – de New York, début septembre.

Le constructeur coréen s’est associé pour ce projet avec la styliste d’origine chilienne Maria Cornejo, fondatrice de la maison Zero + Maria Cornejo, qui est connue pour son engagement en faveur de pratiques plus responsables tant dans le domaine de la conception que celui de la fabrication. « Cette initiative a été créée pour communiquer la philosophie et le message de Hyundai en matière de durabilité et d’innovation. Elle dépasse l’activité de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), nous voulons communiquer avec les consommateurs sur la Conduite citoyenne », explique Cho Won-hong, directeur du marketing de Hyundai.

Les quinze modèles de la collection présentés par des mannequins au Public Hotel à Manhattan utilisent des matériaux qui ont eu une première vie, dont des chutes de cuir qui ont été offerts par la filiale d’équipements Hyundai Transys de Hyundai.

« L’idée est de faire quelque chose de créatif avec des choses qui ont eu une vie avant », explique Mme Cornejo. « Il s’agit de faire quelque chose de neuf et de réinventer. Recréer, réinventer et recycler. Comment être créatif avec moins », ajoute la styliste.

En plus de la collection capsule, un tee-shirt en série limitée sera disponible dans l’Atelier et la boutique de Cornejo à New York et sur son site internet. Source : FORBES

Par Frédérique Payneau

RACONTE MOI L'AUTO

JAGUAR CONTESTE LA DÉFINITION DE LA VOITURE

#DÉFINITION #JAGUAR #LEXICOGRAPHIE #REDEFINISSEZLAVOITURE #VOITURE Jaguar a officiellement demandé au très sérieux Oxford English Dictionary de revoir sa définition de la voiture qu’il juge obsolète.

Le dictionnaire de référence pour la langue anglaise définit la voiture ainsi sur son site en ligne : « un véhicule routier, généralement à quatre roues, équipé d’un moteur à combustion interne et capable de transporter un petit nombre de personnes ».

Or, cette définition ne s’applique pas au Jaguar I-Pace qui a été élu Voiture européenne et mondiale de l’année 2019, déplore la marque de luxe britannique (qui présente d’ailleurs ce modèle sur son site non pas comme une « voiture » mais comme un « tout-terrain de loisir »).

Le I-Pace a bien quatre roues et peut transporter cinq personnes, mais c’est un véhicule électrique à batterie.

Après avoir saisi le dictionnaire, Jaguar a posté le Tweet suivant : « Comment la voiture européenne et mondiale de l’année peut-elle ne pas être du tout une voiture ? La définition en ligne actuelle d’OxfordWords ne s’applique pas au Jaguar I-Pace qui est entièrement électrique. #Nous pensons qu’il est temps de changer #RedefinissezLaVoiture ».

Source : AUTOMOTIVE NEWS, SITE JAGUAR

Par Frédérique Payneau

ON CAUSE AUTO

LA FRANCE A BRILLÉ À LA « WORLDSKILLS COMPETITION » 2019

#KAZAN #WORLDSKILLS COMPETITION

Organisée à Kazan du 22 au 27 août, la 45ème édition de la « WorldSkills competition » a vu la France briller avec un total de 27 médailles, dont trois à mettre au crédit de représentants du secteur automobile. La délégation française, rentrée de Russie avec une place dans le top 10 des meilleures nations (9ème place), a gagné trois places par rapport à la finale de 2017 dans ce grand rendez-vous des métiers artisanaux, techniques et technologiques, auquel participaient 1 600 compétiteurs.

Le secteur automobile français s’est donc illustré avec trois récompenses. Arnaud Marandet (région Bourgogne-Franche-Comté) a ainsi obtenu une médaille de bronze dans la catégorie tôlerie- carrosserie. Kévin Muller (Grand Est) et Anthony Bourgeade (Nouvelle-Aquitaine) ont quant à eux décroché une médaille d’excellence, respectivement en technologie automobile et en peinture automobile. Trucks et Volvo Trucks font partie des fournisseurs métiers de la WorldSkills competition.

Cette Olympiade des Métiers, organisée tous les deux ans, permet à de jeunes professionnels venus du monde entier, champions nationaux dans leur discipline, de se mesurer lors d’une compétition internationale organisée sur un même site. Jeunesse, partage, efforts, engagement, fair- play, excellence, ouverture d’esprit et respect des diversités culturelles sont les marques de fabrique de l’évènement. En 2021, les épreuves se dérouleront à Shanghai. Source : Journal Auto

Par Alexandra Frutos

ZOOM

L’IAA DE FRANCFORT, UN SALON DANS LA TOURMENTE

#FRANCFORT #IAA

Le Salon IAA de Francfort s’est déroulé cette année du 12 au 22 septembre, avec des journées presse les 10 et 11 septembre. Le salon a été marqué par de nombreux absents. En effet, le salon a enregistré un nombre record d’annulations. L’expert automobile allemand Ferdinand Dudenhöffer (de l’institut allemand de recherche automobile CAR) a même estimé que l’IAA « n’était plus une exposition internationale mais un salon national ».

En outre, l’ambiance générale a été appesantie par l’incertitude croissante concernant l’avenir de l’industrie automobile et par un pessimisme général. Par exemple, plusieurs constructeurs et équipementiers ont annoncé des révisions à la baisse de leurs objectifs de résultats pour 2019 ces derniers mois. Ces inquiétudes sur la conjoncture actuelles sont principalement liées au recul du marché chinois, au Brexit et aux conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine (et dans une moindre mesure avec l’Union Européenne également). De plus, le marché mondial a reculé de 5 % au 1er semestre (soit 2,4 millions de véhicules vendus en moins).

Ces inquiétudes sont d’autant plus ressenties en Allemagne que l’industrie automobile est un des moteurs de l’économie du pays. En effet, outre-Rhin, l’industrie automobile représente 5 % du PIB et plus de 800 000 emplois.

Aux nombreuses absences sont venues s’ajouter des manifestations anti-voitures. En effet, le Salon de Francfort a été la cible de manifestants écologiques. Lors de l’ouverture du salon, entre 15 000 et 25 000 militants et activistes sont venus à pied ou à vélo, pour s’opposer à la tenue du salon et à la politique du tout-voiture. Avant même l’ouverture du salon, l’organisation environnementale BUND a déclaré que le Salon de Francfort était « une vitrine pour une mobilité dépassée ». Ensuite, des militants ont manifesté durant la visite d’inauguration du Salon par la Chancelière Angela Merkel. D’autres ont fait un sit-in lors du premier week-end d’ouverture au public pour empêcher l’accès aux halls. La principale cible des activistes a été les véhicules de loisir, critiqué pour leur consommation de carburant, mais aussi à cause d’un accident mortel qui a eu lieu à Berlin peu avant le salon. Ces modèles ont été vivement critiqués, au point que certains acteurs politiques et publics ont envisagé une interdiction des véhicules de loisir en ville.

Face à ce conflit entre industrie auto et écolos, le président d’ElringKlinger et de Südwestmetall, Stefan Wolf, a regretté que l’IAA soit utilisé comme scène pour les « militants radicalisés ».

Le salon est ainsi à l’image des difficultés des constructeurs allemands, qui ont été fortement affectés par la crise du diesel (et principalement par l’affaire VW) et ont – dans le cas de BMW par exemple – été obligés de réviser à la baisse leurs prévisions pour 2019.

Pour tenter de contrecarrer ces difficultés, le salon a mis l’accent sur l’électromobilité. Ainsi, de nombreux modèles électriques et hybrides ont été dévoilés cette année à Francfort (dont la ID.3, la Porsche Taycan, la Honda e, la BMW Vision iNext, l’ AI :Trail, ou encore l’ Corsa-e, entre autres).

Toutefois, même si on observe une accélération du marché de l’électromobilité, les ventes de véhicules électriques en Europe ne représentent encore que 2 % du marché. Pour l’instant, il n’est toujours pas certain que les consommateurs veuillent acheter ce type de véhicules (en raison d’inquiétude sur l’autonomie ou les infrastructures insuffisantes ou tout simplement du fait de leur prix). Quoi qu’il en soit, même si les ventes décollent, les constructeurs ont annoncé qu’ils ne seraient dans un premier temps pas rentables avec leurs modèles électriques (en raison du surcoût de production, des investissements dans la recherche et le développement, etc.).

Or, les Allemands sont aujourd’hui en retard sur leurs concurrents sur le segment de l’électrique, notamment BMW (qui ne commercialise pas de berline 100 % électrique et ne propose que l’i3 comme modèle 100 % électrique, avec un succès mitigé).

Les constructeurs allemands ont donc appelé le gouvernement allemand à mettre en place des aides à l’achat et autres mesures incitatives pour promouvoir l’électromobilité (ventes de voitures, mais aussi installations d’infrastructures). En effet, si une offre de modèles assez variée est déjà disponible en Allemagne, encore faut-il que les consommateurs veuillent les acheter.

En outre, les modèles exposés au Salon de Francfort montrent deux approches de l’électrification. D’un côté, certains constructeurs entreprennent de lourds investissements pour développer des modèles spécifiquement conçus et qui peuvent ainsi tirer profit des changements liés au moteur électrique (espace libéré par la petite taille du moteur, disparition du réservoir et de la grille d’aération, etc.) ; de l’autre côté, d’autres marques proposent des versions de modèles déjà existants (une stratégie plus rapide, moins coûteuse, permettant de se lancer plus vite sur le marché, sans avoir à effectuer de gros changements des usines).

Cet effort des constructeurs pour proposer davantage de modèles électriques montre que le vent tourne, notamment chez Volkswagen, forcé de miser sur l’électrique pour redorer son image après le scandale (la marque a d’ailleurs dévoilé son nouveau logo cette année).

Des débats ont d’ailleurs eu lieu à Francfort sur le thème des objectifs de réduction des émissions de CO2 à l’horizon 2030. Bernhard Mattes, président du VDA (bien qu’il ait annoncé vouloir quitter son poste à la fin de l’année) a souligné au cours de ces discussions qu’il était essentiel de proposer des modèles électriques abordables (et pas uniquement des modèles de haut de gamme).

Enfin, si les absences ont été notables lors de cette édition du Salon de Francfort, les marques chinoises étaient – elles – bien présents. Outre les constructeurs, les fabricants de batteries ont été nombreux à prendre un stand à Francfort cette année. A titre de comparaison, le nombre total d’exposants s’est établi à 800 en 2019 (contre 994 en 2017), alors que le nombre d’entreprises chinoises présentes s’est élevé à 70 (contre 73 il y a deux ans). Parmi les groupes chinois qui exposent des véhicules ou des technologies se trouvent par exemple : CATL, Great Wall (avec sa marque Wey), Byton (avec le concept M-Byte) ou encore la marque Hongqi (groupe FAW). Source : ENSEMBLE DE LA PRESSE

Par Cindy Lavrut

ON CAUSE AUTO

TROP DE BRUIT OU PAS ASSEZ, UN NOUVEL ÉQUILIBRE À TROUVER POUR LES VÉHICULES

#ÉMISSIONS SONORES #MÉDUSE #RADARS ANTI-BRUIT

Pour lutter contre les véhicules ne respectant pas les normes en matière d’émissions sonores, la France a lancé une expérimentation de radars anti-bruit. Ce test, qui durera deux ans, visera dans un premier temps les deux-roues motorisés. Equipé de quatre microphones faisant penser à des tentacules, et d’un corps arrondi, le radar « Méduse » a été inauguré le 25 juillet à Saint-Forget, dans la Vallée de Chevreuse (Yvelines). Cet appareil a pour objectif d’évaluer le niveau de bruit sur la route départementale 91 qui traverse cette commune, particulièrement celui émis par les deux-roues. Les élus locaux et l’association Bruitparif, chargée d’évaluer l’environnement sonore en Ile-de-France, mènent un combat conjoint contre les décibels, qui dérangeraient fortement les habitants, expliquait L’usine nouvelle dans son édition du 1er août.

La particularité du radar Méduse est sa capacité à déterminer la provenance du bruit, grâce à ses microphones qui perçoivent les sons à 360 degrés.

L’engin détermine plusieurs fois par seconde d’où provient le bruit dominant. Il devient alors possible de « voir le bruit ». Bruitparif a mis au point des modèles de visualisation où la direction du bruit est représentée par un hexagone coloré. Le code couleur utilisé permet de rendre compte de l’intensité des niveaux sonores.

Ce chasseur de décibels n’en est qu’au stade du prototype, mais « pour le faire évoluer, il faudrait qu’il soit connecté à un lecteur de plaques d’immatriculation », indique la directrice de Bruitparif Fanny Mietlicki. Ce progrès s’inscrirait dans l’amendement déposé par le député des Yvelines Jean- Noël Barrot, lors du vote de la Loi d’orientation des mobilités en juin dernier. Celui-ci prévoit une « expérimentation de la contestation des niveaux d’émissions sonores des véhicules par des appareils de contrôle automatique », pour une durée de deux ans. Le gouvernement ne s’étant pas opposé à ce texte, il sera donc inclus dans la version finale de Loi LOM. A l’opposé de l’expérimentation française anti-bruit, l’Union Européenne a remarqué que le silence des voitures électriques pouvait s’avérer très dangereux. En conséquence, depuis le 1er juillet, toutes les voitures électriques fabriquées sur le territoire européen doivent émettre un bruit lorsqu’elles roulent à une vitesse inférieure à 20 km/h. Un minimum de 56 décibels – soit l’équivalent du bruit d’un aspirateur – est demandé aux constructeurs de V.E.

Des sons artificiels sortiront donc des véhicules électriques. A l’instar du bruit que fait un modèle à moteur thermique, celui du V.E. devra être progressif en fonction de l’accélération ou de la décélération du véhicule. L’idée est que le piéton sache si le véhicule accélère ou non pour adapter son comportement.

Le site d’information Siècle digital remarque que la nouvelle législation européenne ne donne aucune précision quant au type de son que doit produire le véhicule électrique, ce qui laisse le champ libre à l’imagination des constructeurs. Source

Par Alexandra Frutos

ON CAUSE AUTO

DES « RÉTRO » FONT ENTRER LA MACÉDOINE DU NORD DANS L’ÈRE DE L’ÉLECTRIQUE

#FIAT #RÉDUCTION DES ÉMISSIONS #UNION EUROPÉENNE #VÉHICULE ÉLECTRIQUE #ZASTAVA

Une entreprise de Macédoine du Nord convertit des Zastava 750, basées sur la Fiat 600 , en véhicules électriques pour aider le pays à réduire ses émissions de véhicules dans sa tentative d’adhésion à l’Union européenne.

À Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, une petite voiture bleu clair rappelant la période communiste révolue, parcourt silencieusement les rues. Il s’agit d’une Zastava 750, petite sœur de la Fiat 600, dotée d’une motorisation électrique. C’est une idée originale de BB Classic Cars, une entreprise locale basée à Skopje, qui restaure des voitures de collection et en convertit certaines en voitures électriques avec l’aide d’un fonds d’innovation gouvernemental visant en partie à promouvoir des technologies plus vertes. La Macédoine du Nord, qui souhaite entrer dans l’Union européenne où des règles plus strictes en matière d’émissions entreront en vigueur en 2020, lutte contre une pollution majeure due principalement aux émissions des voitures et au chauffage à charbon. Le pays envisage d’introduire des subventions pour l’achat de voitures moins polluantes ou à zéro émission.

BB Classic Cars a converti la Zastava 750, une Fiat 600 modernisée construite sous licence et très répandue dans l’ex-Yougoslavie, en remplaçant son moteur à essence par un motorisation électrique. Milorad Kitanovski, directeur général de BB Classic Cars, a déclaré que les performances de la Zastava 750 convertie étaient identiques ou meilleures que celles de la Zastava originelle. Cette dernière a été fabriquée dans la ville serbe de Kragujevac du début des années 1960 et jusqu’au milieu des années 1980.

“Le moteur a beaucoup plus de potentiel pour une performance bien supérieure et une vitesse supérieure, mais nous l’avons limité à 120 km/h”, a déclaré M. Kitanovski. Les voitures converties sont équipées de motorisations électriques fabriquées par l’Allemand Kessler, qui possède une usine en Macédoine du Nord.

M. Kitanovski n’a pas précisé combien l’entreprise avait investi pour effectuer la conversion. Les véhicules ainsi modifiés ont une autonomie de 150 km, tandis que le temps de charge est d’environ trois heures avec un chargeur domestique et de 15 minutes seulement avec des chargeurs rapides.

“Le coût de trois heures de charge est inférieur à 1 euro, pour les 10 kilowatts qui correspondent à la capacité de la batterie”, a précisé M. Kitanovski.

Le prix du véhicule est fixé autour de 20 000 euros et l’entreprise rechercherait principalement des acheteurs internationaux.

En comparaison, Porsche Macédoine propose les voitures électriques e-Up et e-Golf de Volkswagen à 25 000 euros et 37 000 euros respectivement. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/6/19)

Par Juliette Rodrigues

CULTURE VROUM

«LES BELLES LECTURES DE L’ONCLE PHILIPPE»

#BERNARD SARA #ÉTIENNE CRÉBESSÈGUES #ONCLE PHILIPPE #PHILIPPE COLOMBET #R8 #RENAULT #RENAULT R.S

RENAULT R.S. (LA SIGNATURE RACÉE)

Bernard Sara & Étienne Crébessègues

Trois signatures racées

Avec la 4 CV, sans le savoir, Renault a ébauché les grandes lignes d’un concept qui, depuis, est devenu un véritable segment de l’automobile : la sportive, utilisable aussi bien sur route au quotidien qu’en compétition. Fierté

nationale, le label Renault RS mérite un ouvrage comme celui-ci.À la base, une voiture populaire à laquelle on greffe une mécanique performante capable d’aller chercher plus puissante qu’elle. On ajoute une présentation pour l’amateur sportif et on vend le tout à un tarif concurrentiel.

Par Philippe Colombet Photos : Étienne Crébessègues

Et s’il est un auteur, un expert, qui sait mettre en avant les sportives du losange c’est bien Bernard Sara. Journaliste spécialisé dans l’automobile de collection et l’histoire de l’automobile depuis 25 ans, il a roulé pendant plusieurs années avec la plupart des modèles sportifs de Renault. Et, il a déjà publié, chez E-T-A-I, de nombreux ouvrages dans la collection «Autofocus», avec ce «Renault R.S., la signature racée», l’un des précédents en date étant « 2 CV, 70 ans de popularité». Passionné depuis son plus jeune âge par la photographie, Étienne Crébessègues s’est, quant à lui, spécialisé dans l’automobile à ses 20 ans. Dès lors, il a su partager son amour des véhicules de luxe et de collection dans la presse nationale et internationale. Il a collaboré au lancement de nombreux titres et officie toujours dans la presse automobile. Il a également travaillé sur d’autres ouvrages aux éditions E-T-A-I comme les «Citroën DS, monumentale», «Alpine, la passion bleue» et «Citroën 2 CV, 70 ans de popularité», de belles références. Selon lui : «Seule l’image peut raconter une histoire et susciter des émotions». Comment ne pas partager cette opinion ?

Dans son ultime version R.S. Trophy-R, la Mégane détient un record sur le sélectif circuit allemand du Nürburgring. Des photographies totalement inéditesAlors que l’équipe de Formule 1 de Renault revient au mieux de sa forme, alors que nos amis du magazine «Evo» viennent de consacrer supplément à , «De record en record» tel est son titre, explicite. Interviews, histoire, essais, Clio Williams, Twingo R.S. et Zoe e Sport, entre autres, elles y sont toutes. Bref, nous sommes nombreux à aimer les sportives du losange. Dans l’ouvrage qui nous y amène présentement, E-T-A- I vous présente des modèles emblématiques de Renault Sport, des modèles qui font rêver nombre d’entre nous par leur technicité, leur puissance, leur design et leur popularité. Souvent considérées comme la quintessence de leurs catégories, les Renault Sport sont reconnues mondialement pour leur haute technologie, leur efficacité et leurs performances. Cet ouvrage est donc l’occasion de connaître l’histoire et la généalogie de ces déjà nombreuses Renault Sport, tout en offrant une illustration composée de photographies inédites et parfois spectaculaires. Vous retrouverez les spécificités techniques de chaque modèle ainsi que l’énumération des séries spéciales. Un ouvrage sur les Renault Sport de série qui devrait s’imposer déjà comme un jalon indispensable pour les amateurs de Renault sportives.

À la base d’une voiture populaire, on greffe une mécanique performante

Petit flash-back, tout de même, la recette est là. À la base d’une voiture populaire, on greffe une mécanique performante, capable d’aller chercher plus puissante qu’elle, on ajoute une présentation avenante pour l’amateur sportif pur et dur, et on vend le tout à un tarif concurrentiel. Au fil des ans, Renault saura affiner et développer le concept. Le point de départ reste bien évidement la fabuleuse et mythique R8 Gordini. Mais il ne faut pas oublier toutes les autres voitures marquées du losange, qui ont laissé une trace impérissable dans la rue, sur les circuits, en rallyes et dans la mémoire de milliers d’amateurs. L’histoire et la carrière des fameuses R12, mais aussi R5 Alpine et autres R21 Turbo ont ouvert la voie. Elle n’a pas connu un grand succès, mais n’oublions pas que la Renault Twingo Gordini a été l’une des tentatives de renaissance du nom du célèbre sorcier Amédée Gordini.

Dans leurs versions les plus performantes, elles ont été et restent des sportives aussi populaires que généreuses en sensations de pilotage. Considérées comme héritières, les Renault Sport sont reconnues. À la fin des années 1990, le département Renault Sport sort de l’ombre de la compétition pour devenir progressivement une marque à part dans l’univers du losange. Le Spider, puis une extraordinaire saga de Clio, de Mégane et de Twingo constituent désormais une lignée vieille de plus de vingt ans. Nombre de modèles sont estampillés Renault Sport, chaque génération de Clio ou de Mégane RS engendrant des séries spéciales comportant parfois des évolutions techniques notables. Cet ouvrage est donc l’occasion de connaître toute l’histoire et la généalogie de ces déjà nombreuses Renault Sport, félicitations à l’expert qu’est Bernard Sara. Véritable référence dans la famille, la Renault Mégane III R.S. a, quant à elle, connu une belle carrière au sommet.

Un ouvrage sur les Renault Sport de série qui s’impose déjà comme un jalon indispensable pour les amateurs de Renault sportives. Les Renault sportives méritaient un hommage passionné. Et si le budget d’un modèle Renault Sport reste élevé, il y a le choix de, notamment, porter ce nom au poignet avec l’une des superbes montres Renault Sport de l’horloger Bell & Ross, chères mais un peu plus accessibles, bien entendu aux côtés de ce livre.

Fiche technique

Titre : «Renault RS, la signature racée»

Auteurs : Bernard Sara & Étienne Crébessègues

Nombre de pages : 160

Nombre de photos : 250 (environ) Format : 240 x 290 mm

ISBN : 979 10 283 0352 5

Prix public : 39,00 euros TTC

Éditions E-T-A-I

Antony Parc II

10 place du Général de Gaulle

92160 Antony

www.editions-etai.fr

Pourquoi nous aimons : texte expert, rédaction agréable, format idéal et photographies vraiment inédites.

Nous aimons moins : maquette sobre mais un peu datée.

Note: deux étoiles sur trois étoiles.

Accroche :

. Livre indispensable aux amateurs de Renault sportives.

Trois questions au photographe Étienne Crébessègues: Autour de «Renault R.S., la signature racée»

Derrière nombre de livres dédiés à l’automobile, il y a des photographes de talent. Rencontrons l’un d’entre eux…

C’est avec un œil professionnel et passionné qu’Étienne Crébessègues s’est penché sur les créations de Renault Sport.

Étienne, quelles ont été les joies, et les difficultés peut-être aussi, que vous avez pu rencontrer dans votre travail sur ce livre sur Renault Sport ?

Les joies sont multiples. Découvrir des automobiles de légendes bichonnées, conservées par des propriétaires méticuleux est souvent un moment d’émotions. Beaucoup étaient des «Time capsules», parfaitement préservées, belles comme au premier jour. Les difficultés, elles, sont inhérentes à ce type de projet. Il faut rechercher des automobiles d’origines rares et que les propriétaires acceptent de nous accorder un peu de leur temps. Dans le monde actuel où l’on court après la montre, le temps est devenu un luxe inaccessible. Heureusement, comme le milieu des voitures «Collectors» est synonyme de passion, on arrive à s’en sortir.

Étienne, c’est peut-être la Mégane de la couverture, s’il ne fallait retenir qu’une seule de vos photographies de ce livre laquelle serait-elle et pourquoi ?

Quel difficile exercice ! Mais si je devais retenir une seule photo, ce serait sans doute celle de Clio V6 qui ouvre le chapitre 3, pages 46 et 47. Elle n’a rien d’optionnel, elle a été faite au téléobjectif, sans éclairage additionnel, contrairement aux photos statiques. Mais il y a quelque chose, elle roule sur une route étroite, au milieu de la neige, comme si elle ouvrait une voie, celle des performances, dont Renault a été moteur.

Étienne, sur quelle marque française ou quel modèle français historique ou contemporain souhaiteriez-vous maintenant publier ?

J’avoue que mon cœur est assez gros pour m’ouvrir à de nombreuses marques. J’ai un faible pour les Françaises, mais aussi les Américaines, les «Muscle cars» qui collent à merveille avec mon style de photos. Avec E-T-A-I, nous venons de publier un ouvrage sur la DS, c’est mon second avec l’éditeur. Je suis né en 1979, elle n’est donc pas synonyme de souvenirs, mais allez savoir pourquoi, elle me parle, m’inspire. J’aime l’objet, les avancements technologiques qu’elle a imposé et plus généralement le luxe à la française, une notion qui a été écartée et que les constructeurs français peinent à retrouver. Comme beaucoup, j’ai des idées, des envies et des projets. Pourquoi ne pas compiler dans une saga les marques automobiles françaises disparues ? Il y en a tellement. Combien s’en souviennent ?

Propos recueillis par Philippe Colombet

NOUS EN REPARLERONS:

Un premier commentaire sur «13 jours»

«En toute sincérité, je vous livre un commentaire qui n’engage que moi… Même si l’on est à des années lumières du talent de conteur de Jean Graton, ce nouvel opus vaut le détour. Une immersion ultra réaliste dans le milieu de la Formule 1 d’aujourd’hui. Tout est ultra vrai, peut-être trop, jusqu’aux petites cuillères du restaurant gastronomique de l’hôtel du Castellet. Les personnages sont tous connus et reconnus, de Cyril Abiteboul à Christian Estrosi. Et Michel Vaillant a un visage beaucoup moins «bouffi» que dans les épisodes précédents. La deuxième partie est de la pure course automobile et l’on y retrouverait presque le Michel Vaillant, aussi fin calculateur que bon pilote, de notre enfance. En résumé, ce n’est pas le miracle du « Le 13 est au départ », mais cet album «13 jours » mérite d’être en bonne place dans votre bibliothèque», cher Yvon Amiel nous sommes d’accord. www.dupuis.com

Deux librairies de passionnés

L’une est à Pau, au 28 de la rue Henri IV dans le quartier du Château, l’autre est au 33 de la rue de Constantinople à Paris 8ème. Pour les amateurs provinciaux et parisiens de livres et de moyens de transport, voici deux excellentes adresses, celles de librairies à l’ancienne tenues par des passionnés qui savent trouver l’ouvrage introuvable sur des voitures introuvables. www.motors-mania.com & www.librairie-auto-moto.com

«Alors, ça roule ?»

C’est un petit ouvrage particulièrement amusant pour qui fréquente la mobilité. Frédéric Denhez s’est plongé dans un certain nombre d’idées reçues sur les transports. On aime ! www.delachauxetniestle.com

Source : éditeurs par Philippe Colombet

Par Olivier Debras

CULTURE VROUM

L’ARTISTE DE POP ART ESPAGNOL FELIPAO A CRÉÉ UNE “MENINA” INSPIRÉE DE DS AUTOMOBILES

#ART #DS #EXPOSITION #SCULPTURE

La “Menina” de Felipao, inspirée de DS Automobiles, fait l’objet d’une exposition itinérante en Espagne et sera ensuite vendue aux enchères au profit de la Fondation de lutte contre le Cancer CRIS

DS Automobiles se distingue, depuis ses débuts, par l’intégration d’une perspective artistique à ses véhicules, tant dans le design des lignes extérieures que dans les détails de l’habitacle. DS allie les technologies de pointe à un savoir-faire artisanal, qui caractérise depuis des siècles les grands noms du luxe français. Ce mélange de modernité et de tradition, de matériaux de laboratoire et de techniques ancestrales, constitue un nouveau jalon dans le monde de la création et du design, qui n’est pas passé inaperçu dans les milieux artistiques.

Le sculpteur Felipao (Felipe García-Bañón Sanz-Briz), grand nom du mouvement Pop Art en Espagne, a ainsi créé l’une de ses célèbres “Meninas” polyédriques en prenant pour muse la marque DS et son identité visuelle. L’oeuvre, qui est également un hommage au célèbre tableau de Velázquez “ Las Meninas” (Les Ménines, les demoiselles d’honneur), résiste à la chaleur et aux intempéries grâce à une peinture particulière et à une double couche de laque. Délicate et élégante, cette sculpture en fibre de verre mesure 1,65 mètre de haut et est composée de 448 polyèdres aux multiples facettes, mis en valeur par l’utilisation de la couleur “ bleu millenium“. L’utilisation de la couleur est une caractéristique de l’artiste : elle constitue pour lui un moyen d’exprimer les émotions et les sensations. L’artiste a transféré les techniques du monde automobile à son oeuvre et fusionné le logo DS avec plusieurs polyèdres qui composent la jupe de la sculpture.

L’ exposition itinérante a démarré le 20 juin au DS Store de Madrid et a fait escale à Barcelone (18 juillet) et Santander. Alicante suivra (à partir du 26 septembre), puis Malaga (à partir du 14 novembre) et enfin Badalone au premier trimestre de 2020. Au final de son périple, la “Menina” bleu millenium de Felipeo sera vendue aux enchères au profit de la Fondation CRIS, qui lutte contre le cancer. Pour Felipao, la collaboration avec DS Automobiles a été une expérience extraordinaire : “Je m’identifie totalement à la marque DS ; élégante, sophistiquée, très soucieuse des détails et très en pointe dans les matériaux utilisés. Elle est pour moi une grande source d’inspiration”, a-t-il indiqué.

Depuis ses débuts, DS Automobiles a été une marque très liée au monde de l’art. Héritière d’un véhicule mythique, la DS, qui fut exposée en 1959 à la Triennale de Milan, l’entreprise continue de miser très fortement sur la création et l’innovation. Source : EL MUNDO (16/7/19)

Par Juliette Rodrigues

RACONTE MOI L'AUTO AUDI RÉCUPÈRE LES DÉCHETS DANS LE PORT DE BRUXELLES

#AUDI #COLLECTEUR MOBILE #RECYCLED ISLAND

La fondation Audi pour l’Environnement et la fondation Recycled Island Foundation ont installé, en coopération avec Audi Bruxelles et avec le port de Bruxelles, un bassin collecteur de plastiques mobile.

Ce collecteur mobile permet d’éviter que les déchets en flottaison dans le port de Bruxelles ne soient entraînés jusqu’à la mer.

Le port de Bruxelles est, après la ville de Rotterdam et l’île indonésienne d’Ambon, le troisième où a été installé un collecteur du projet “Recycled Island”.

La majeure partie des plastiques dérivant en mer sont arrivés dans les mers et océans via un fleuve. Les collecteurs comme celui de la fondation Recycled Island permettent donc d’enrayer ce problème.

La majeure partie des déchets plastiques dérivent à faible profondeur (98 % à moins d’un mètre de profond et une majorité à moins de 50 cm), ce qui permet de les récupérer sans avoir à installer un système très encombrant ou en profondeur.

En moyenne, le collecteur de Recycled Island récupère un mètre cube de déchets par mois.

Pour éveiller davantage les consciences, les fondations Audi pour l’Environnement et Recycled Island ont construit des bancs à partir des déchets collectés. Un de ces bancs a été installé à l’entrée d’une usine pour alerter les salariés et les visiteurs de l’impact des déchets plastiques.

Découvrez ce projet dans cette vidéo :

https://www.audi-umweltstiftung.de/content/dam/specials/umweltstiftung/videos/litter-trap- final.mp4

Source : COMMUNIQUE AUDI Par Cindy Lavrut