Jonc De Kellogg(Juncus Kelloggii)
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le jonc de Kellogg Juncus kelloggii au Canada ESPÈCE EN VOIE DE DISPARITION 2003 COSEPAC COSEWIC COMITÉ SUR LA SITUATION DES COMMITTEE ON THE STATUS OF ESPÈCES EN PÉRIL ENDANGERED WILDLIFE AU CANADA IN CANADA Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. Le présent rapport peut être cité de la manière suivante : Nota : Toute personne souhaitant citer l'information contenue dans le rapport doit indiquer le rapport comme source (et citer l’auteure); toute personne souhaitant citer le statut attribué par le COSEPAC doit indiquer l'évaluation comme source (et citer le COSEPAC). Une note de production sera fournie si des renseignements supplémentaires sur l'évolution du rapport de situation sont requis. COSEPAC. 2003. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le jonc de Kellogg (Juncus kelloggii) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. vi + 14 p. COSTANZO, B. 2003. Rapport de situation du COSEPAC sur le jonc de Kellogg (Juncus kelloggii) au Canada, in Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le jonc de Kellogg (Juncus kelloggii) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Pages 1-14. Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au : Secrétariat du COSEPAC a/s Service canadien de la faune Environnement Canada Ottawa (Ontario) K1A 0H3 Tél. : (819) 997-4991 / (819) 953-3215 Téléc. : (819) 994-3684 Courriel : COSEWIC/[email protected] http://www.cosepac.gc.ca Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Status Report on the Kellogg’s Rush Juncus kelloggii in Canada. Illustration de la couverture : Jonc de Kellogg — Jeanne P. Janish. Reproduction autorisée du dessin paru dans George W. Douglas et al., 2001. Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2003 PDF : CW69-14/330-2003F-PDF ISBN 0-662-75169-8 HTML : CW69-14/330-2003F-HTML ISBN 0-662-75170-1 Papier recyclé COSEPAC Sommaire de l’évaluation Sommaire de l'évaluation – Mai 2003 Nom commun Jonc de Kellogg Nom scientifique Juncus kelloggii Statut Espèce en voie de disparition Justification de la désignation Il s’agit d’une toute petite espèce annuelle discrète, dont le nombre ne dépasse probablement pas 600 plantes. Elle se trouve dans un seul microhabitat humide saisonnier, qui est assujetti aux incidences des activités anthropiques de récréation et d’exploitation au sein d’un parc urbain situé dans un habitat rare à l’échelle nationale de chênes de Garry. Répartition Colombie-Britannique Historique du statut Espèce désignée « en voie de disparition » en mai 2003. Évaluation fondée sur un nouveau rapport de situation. iii COSEPAC Résumé Jonc de Kellogg Juncus kelloggii Information sur l’espèce Le Juncus kelloggii Engelm. est une petite plante herbacée annuelle de 0,40 à 4 cm de hauteur, de la famille des joncs (Joncacées), issue d’une courte racine fasciculée. Répartition En Amérique du Nord, le Juncus kelloggii se trouve en Colombie-Britannique, dans l’État de Washington le long du Columbia dans le comté de Klickitat, en Oregon depuis les comtés de Columbia et de Hood River jusque dans le Sud-Ouest de l’État, en passant par la vallée de la Willamette, ainsi que dans la majeure partie de la Californie, à l’ouest de la Sierra Nevada et aussi loin au sud que le comté de San Diego. En Colombie-Britannique, le J. kelloggii est confiné au Sud-Est de l’île de Vancouver, où on l’a observé dans une seule localité, soit le parc Uplands, à Victoria. La plus proche population se trouve à 330 km, dans l’État de Washington. Habitat En général, le Juncus kelloggii pousse dans les dépressions humides et les mares printanières, partout dans son aire de répartition. On le trouve souvent dans les baissières des champs et des prés. Biologie Le Juncus kelloggii est une espèce annuelle qui a besoin de milieux humides à mouillés en hiver et au printemps, mais secs en été. Dans d’autres parties de son aire de répartition, il pousse dans des sols sableux à argileux. La période d’humidité est nécessaire à la germination des graines et à la croissance de la plante, probablement parce que les crues annuelles suivies d’un assèchement réduisent la compétition avec les autres végétaux. iv Taille et tendances des populations Au Canada, on ne connaît qu’une population du J. kelloggii, dans la région de Victoria. Cette espèce n’a fait l’objet d’aucun suivi quant aux tendances de sa population, mais il semble que celle-ci soit demeurée stable, à plusieurs centaines d’individus, entre 1985 et 2001. Facteurs limitatifs et menaces Toute activité qui perturbe le régime hydrologique du terrain peut constituer une menace potentielle pour cette espèce. Comme la population se trouve dans un parc municipal très fréquenté par les marcheurs et les cyclistes, le piétinement pourrait poser problème. Importance de l’espèce La population de Juncus kelloggii de Colombie-Britannique est une population disjointe. La plus proche population de la même espèce se trouve dans le Sud de l’État de Washington, mais on signale aussi la présence de l’espèce dans le Sud-Ouest de l’Oregon et en Californie. Il pourrait donc s’agir d’une population importante sur le plan génétique, car elle se trouve à la limite septentrionale de l’aire de répartition de l’espèce. L’espèce ne suscite aucun intérêt particulier, bien qu’elle constitue une composante des communautés de mares printanières, qui sont fragiles et sujettes aux perturbations. On ne recense aucun usage connu de l’espèce par les peuples autochtones, peut-être du fait de sa rareté et de sa petite taille. Protection actuelle ou autres désignations Classement à l’échelle mondiale : G3. Classement au Canada : N1. Classement en Colombie-Britannique : S1; en Californie : SR; en Oregon : SU; dans l’État de Washington : S1. L’espèce n’est protégée par aucune loi au Canada. Résumé du rapport de situation Le Juncus kelloggii est confiné au Sud-Est de l’île de Vancouver et est observé dans une seule localité, le parc Uplands, un parc municipal situé à Victoria, en Colombie-Britannique. Le jonc de Kellogg est peu commun dans le Sud-Ouest de l’Oregon et en Californie. La population du parc Uplands compte quelques centaines d’individus et est demeurée stable au cours des quinze dernières années. L’espèce pousse dans les dépressions humides et les mares printanières, partout dans son aire de répartition. C’est une espèce annuelle qui a besoin de milieux humides à mouillés en hiver et au printemps, mais secs en été. Ces communautés de mares printanières sont fragiles et sujettes aux perturbations. Cette espèce de petite taille passe souvent inaperçue et peut être confondue avec un jonc annuel semblable, le J. bufonius. v MANDAT DU COSEPAC Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) détermine le statut, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés et des populations sauvages canadiennes importantes qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées à toutes les espèces indigènes des groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, lépidoptères, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens. COMPOSITION DU COSEPAC Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes fauniques des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans, et le Partenariat fédéral sur la biosystématique, présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres ne relevant pas de compétence, ainsi que des coprésident(e)s des sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit pour étudier les rapports de situation des espèces candidates. DÉFINITIONS Espèce Toute espèce, sous-espèce, variété ou population indigène de faune ou de flore sauvage géographiquement définie. Espèce disparue (D) Toute espèce qui n’existe plus. Espèce disparue du Canada (DC) Toute espèce qui n’est plus présente au Canada à l'état sauvage, mais qui est présente ailleurs. Espèce en voie de disparition (VD)* Toute espèce exposée à une disparition ou à une extinction imminente. Espèce menacée (M) Toute espèce susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitatifs auxquels elle est exposée ne sont pas renversés. Espèce préoccupante (P)** Toute espèce qui est préoccupante à cause de caractéristiques qui la rendent particulièrement sensible aux activités humaines ou à certains phénomènes naturels. Espèce non en péril (NEP)*** Toute espèce qui, après évaluation, est jugée non en péril. Données insuffisantes (DI)**** Toute espèce dont le statut ne peut être précisé à cause d’un manque de données scientifiques. * Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000. ** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999. *** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ». **** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le comité avait pour mandat de réunir les espèces sauvages en péril sur une seule liste nationale officielle, selon des critères scientifiques. En 1978, le COSEPAC (alors appelé CSEMDC) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. Les espèces qui se voient attribuer une désignation lors des réunions du comité plénier sont ajoutées à la liste.