Observations et avis du brgm concernant deux éboulements dans la « muche » de Bouzincourt (Somme)
Compte rendu de la visite du 30 janvier 2008
Rapport final
BRGM/RP-56150-FR février 2008
Observations et avis du brgm concernant deux éboulements dans la « muche » de Bouzincourt (Somme) Compte rendu de la visite du 30 janvier 2008 Rapport final
BRGM/RP-56150-FR février 2008
Étude réalisée dans le cadre des projets de Service public du BRGM 08PIRA25
P. Chrétien
Vérificateur : Approbateur : Nom : C. Mathon Nom : J.P. Lepretre Date : le 18/02/2008 Date : le 19/02/2008
En l’absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique, l’original signé est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.
I
M 003 SIMP - AVRIL. 05
Mots clés :
En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : P. Chrétien (2008) – Observations et avis du brgm concernant deux éboulements dans la « muche » de Bouzincourt (Somme). Rapport final. Compte rendu de la visite du 30 janvier 2008. BRGM/RP-56150-FR, 36 pages, 11 illustrations, 2 annexes.
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Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant 2 éboulements – Janvier 2008
Synthèse
Deux éboulements de terrain ont été constatés en janvier 2008 dans la muche de Bouzincourt (Somme) par les services de la mairie de la commune. Ils ont été portés à la connaissance du Bureau Interministériel de Défense et Sécurité Civiles (BIRDSC) de la Préfecture de la Somme le 28 janvier 2008. A sa demande, le brgm est intervenu sur le site le 30 janvier 2008 afin de donner un avis sur l’origine des phénomènes et évaluer les risques encourus sur le site.
La muche de Bouzincourt est accessible par un escalier depuis le clocher de l’église. Une galerie d’une dizaine de mètres permet d’accéder à la « rue » principale de la muche, qui dessert une série de chambres disposées en quinconces. Une trentaine de chambres sont accessibles, et la rue est longue de 30 m environ.
Le premier éboulement résulte du débourrage d’une ancienne cheminée d’aérage comblée. Une fuite de canalisation d’eau pluviale pourrait en être à l’origine. Le deuxième éboulement résulte de l’effondrement d’un mur obturant une chambre remblayée en tout ou partie. Dans les deux cas, il n’y a pas de dégât majeur, ni en surface ni dans la muche). L’inspection de la muche a par ailleurs permis d’observer des montées de voûtes dans trois chambres (a20bis, a22 et a26, voir plan en Annexe 2) qui, à terme, pourrait conduire à la formation de fontis.
Nous recommandons :
• Pour le premier éboulement :
o la mise en place d’un périmètre de protection en surface autour de la zone du premier effondrement (regard eau pluviale du monument aux morts) ;
o la neutralisation de la place de stationnement la plus proche du regard tant que les travaux de réhabilitation ne sont pas achevés ;
o l’injection dans la cheminée d’un coulis adapté ;
o le remplacement de la canalisation endommagée.
• Pour le deuxième éboulement :
o des investigations par sondages pour rechercher la présence éventuelle de vides en progression vers la surface à l’aplomb de la chambre a11 ;
o l’injection du (des) vide(s) résiduel(s).
• Pour les chambres a20bis, a22 et a26 :
o la surveillance mensuelle des chambres et la mise en place de ruban de signalisation. Tout nouveau désordre devra être signalé au BIRDSC.
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -3 -
Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Sommaire
Introduction...... 7
1. Situation et contexte géologique ...... 9
2. Faits observés et informations recueillies ...... 11
2.1. EBOULEMENT DU REMBLAI D’UNE CHEMINEE D’AERAGE ...... 15
2.2. EBOULEMENT D’UNE CHAMBRE MUREE...... 17
2.3. CHAMBRES PRESENTANT DES DESORDRES...... 19
3. Diagnostic et recommandations ...... 21
3.1. CONCERNANT LA VIDANGE DE LA CHEMINEE D’AERAGE...... 21
3.2. CONCERNANT L’EBOULEMENT DES CHAMBRES A9 ET A11 ...... 21
3.3. CONCERNANT LES DESORDRES DES CHAMBRES A20 BIS, A22 ET A26 21
Conclusion ...... 23
Liste des illustrations
1 Illustration 1 : extrait de la carte géologique d'Albert au /50 000 (© brgm)...... 9 1 Illustration 2 : extrait de la carte IGN n°2408 O d’Albert au /25 000 (© IGN)...... 11 Illustration 3 : plan de la muche de Bouzincourt reporté sur fond cadastral (source GIEOS)..... 12 Illustration 4 : escalier d'accès à la muche...... 13 Illustration 5 : la galerie d’accès est appareillée par des moellons de craie...... 14 Illustration 6 : le débourrage d'une cheminée bloque l’accès à la partie sud de la muche...... 15 Illustration 7 : au sommet de la cheminée est visible une canalisation d’eau pluviale qui fuit. ... 16 Illustration 8 : affaissement du parvis de l’église au niveau de la cheminée débourrée...... 17 Illustration 9 : localisation des deux murs bloquant l’accès à la chambre a11...... 18
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -5 - Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Illustration 10 : la chambre a11 où s’est produit le 2e éboulement est murée...... 18 Illustration 11 : cliché depuis la chambre a9 de l’éboulement...... 19
Liste des annexes
Annexe 1 Courrier du BIRDSC de la Préfecture de la Somme...... 25 Annexe 2 Plan de la muche de Bouzincourt et chambres numérotées (source GIEOS)...... 29
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -6- Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Introduction
Deux éboulements de terrain, constatés en janvier 2008 dans la muche de Bouzincourt (Somme) située sous le parvis de l’église, ont été portés à la connaissance du Bureau Interministériel de Défense et Sécurité Civiles (BIRDSC) de la Préfecture de la Somme le 28 janvier 2008.
A sa demande (Annexe 1), le brgm est intervenu le 30 janvier 2008, dans le cadre de ses opérations d’« appui aux administrations », afin de donner un avis sur l’origine des phénomènes et évaluer les risques encourus sur le site. M. Pierre Chrétien du Service géologique régional Picardie s’est rendu sur place.
Le présent rapport détaille le contexte géologique du secteur de Bouzincourt et rassemble les observations recueillies lors de la visite du 30 janvier 2008. Dans sa dernière partie figurent les recommandations proposées par le brgm pour la mise en sécurité du site.
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -7 -
Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
1. Situation et contexte géologique
Bouzincourt est situé à une trentaine de kilomètres au nord-est d’Amiens, sur le plateau entre la vallée de l’Ancre au sud et la vallée de l’Hallue au nord.
1 D’après les informations de la carte géologique harmonisée au /50 000 et les dossiers de la Banque du sous-sol (BSS) disponibles dans le secteur, la craie à silex du Santonien est sub-affleurante dans la zone et surmontée d’une faible épaisseur de remblais (dans le bourg) ou de limons (Illustration 1). Ces informations ont été confirmées par les observations de terrain le 30 janvier 2008.
1 Illustration 1 : extrait de la carte géologique d'Albert au /50 000 (© brgm).
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Les cartes piézométriques de la nappe de la craie dont le brgm dispose font état d’une profondeur de nappe variant entre 20 et 40 m de profondeur au droit de Bouzincourt (campagnes piézométriques hautes eaux de 2001 et basses eaux de 2005).
Le brgm a effectué plusieurs inventaires de mouvements de terrain liés aux cavités souterraines dans la région. Celle-ci est en effet propice aux effondrements ou affaissements de terrain compte tenu de la présence de nombreuses cavités souterraines d’origines diverses. Certaines sont le fait d’extraction de craie pour l’amendement, d’autres sont d’anciens souterrains refuges ou des ouvrages/abris creusés lors de la Grande Guerre.
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2. Faits observés et informations recueillies
L’inspection du site s’est déroulée en présence de MM. Thorelle (maire de Bouzincourt), Gaffet (adjoint au maire) et Deschamps (membre du GIEOS1).
1 Illustration 2 : extrait de la carte IGN n°2408 O d’Albert au /25 000 (© IGN).
1 Groupement d’Intervention et d’Exploration des Ouvrages Souterrains
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Les coordonnées géographiques Lambert II carto du phénomène sont :
X = 619 656 Y = 2 558 994 Z = 103
Ce sont en fait deux éboulements qui ont été constatés par M. Gaffet vers le 20 janvier 2008 alors qu’il visitait la muche bien connue de la commune (Illustration 3). Les deux éboulements n’ont occasionné aucun dégât en surface.
Parties de la muches désormais inaccessibles
Galerie d’accès
d’après GIEOS
Illustration 3 : plan de la muche de Bouzincourt reporté sur fond cadastral (source GIEOS).
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -12- Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
M. le maire nous apprend que la muche a été aménagée au XVIIe, puis occupée ponctuellement lors des conflits que la région a connus. Son accès est désormais contrôlé par la mairie, qui autorise la visite de la muche à titre exceptionnel (journées du Patrimoine, visite d’historiens ou de scientifiques).
On accède à la muche par un escalier situé à la base du clocher de l’église (Illustration 4). Cet escalier aboutit à une galerie d’une dizaine de mètre en pente, appareillée en moellons de craie qui forment une voûte en berceaux rampants et arcs doubleaux (Illustration 5).
Illustration 4 : escalier d'accès à la muche.
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -13 - Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Illustration 5 : la galerie d’accès est appareillée par des moellons de craie.
La muche, creusée dans la craie, est constituée d’une galerie centrale qui dessert une série de chambres individuelles disposées en quinconce. Selon M. le maire, ces chambres étaient la propriété privée des habitants de la commune, et la disposition en quinconce permettait de ménager un peu d’intimité aux occupants des chambres lorsque ces dernières n’étaient pas munies de portes (certaines semblaient l’être).
Le réseau aujourd’hui accessible est considérablement réduit depuis qu’un éboulement survenu au début des années 1980 a bloqué l’accès à la partie nord de la muche, et depuis celui constaté par M. Gaffet en janvier 2008 qui, lui, empêche d’accéder à sa partie sud. C’est au moins la moitié de la muche qui est désormais inaccessible (Illustration 3). Au fur et à mesure de sa progression, la galerie principale s’enfonce faiblement. Au niveau de l’éboulement bloquant l’accès à la partie nord
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(survenu au début des années 1980), la profondeur de la galerie peut-être estimée à une douzaine de mètres.
Le GIEOS nous informe que lors d’une précédente visite (remontant à plusieurs années) le fond de la muche était boueux et des flaques d’eau ponctuaient le sol. Le 30 janvier 2008, la muche est certes humide mais le sol n’est pas boueux et aucune flaque n’est visible.
2.1. EBOULEMENT DU REMBLAI D’UNE CHEMINEE D’AERAGE
Le premier éboulement découvert en janvier 2008 se situe à l’extrémité de la galerie d’accès, à main gauche en descendant. Une cheminée d’aérage (cheminée C1 sur le plan en Annexe 2), rebouchée et comblée par du remblai, a débourré, bloquant l’accès à la partie sud. En effet, MM. Gaffet et Thorelle nous indiquent qu’à cet endroit une galerie (maintenant comblée par les matériaux de débourrage de la cheminée) s’enfonce en biais vers le sud-est pour rejoindre les chambres de la partie sud de la muche (Illustration 3).
Remblais débourré
Illustration 6 : le débourrage d'une cheminée bloque l’accès à la partie sud de la muche.
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La hauteur de la cheminée est de 8 m par rapport au sol de la galerie principale. A 7 m de hauteur, la canalisation du réseau d’eau pluviale est visible et fuit (il pleuvait le 30 janvier 2008).
Canalisation eau pluviale
Illustration 7 : au sommet de la cheminée est visible une canalisation d’eau pluviale qui fuit.
Cette canalisation a été posée lors des travaux d’aménagement de la place de l’église il y a quelques années. En surface, un léger tassement (centimétrique) du parvis est visible au niveau du regard proche du monument au mort (Illustration 8). Dans le regard, aucun désordre n’a été constaté. Il est difficile de dire si la fuite de la canalisation se situe en amont ou en aval du regard, mais le diamètre de la canalisation sortant du regard vers l’aval semble correspondre à celui de la canalisation visible au sommet de la cheminée : la fuite se situerait donc en aval du regard, mais nos observations du 30 janvier 2008 ne nous permettent pas de l’affirmer avec certitude.
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Zone tassée
Passage approximatif de la galerie d’accès de la muche
Illustration 8 : affaissement du parvis de l’église au niveau de la cheminée débourrée.
2.2. EBOULEMENT D’UNE CHAMBRE MUREE
Le deuxième éboulement constaté en janvier 2008 (chambres a9 et a11, voir en Annexe 2 le plan de la muche avec les chambres numérotées) se situe au tiers du cheminement le long de la galerie (Illustration 3). La chambre a11 comporte deux ouvertures : la première donne dans la galerie principale et est murée par des moellons de craie (Illustration 10), la seconde donne dans la chambre a9 et était murée mais l’éboulement a détruit le mur (Illustration 11).
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Murs en moellons de craie
Illustration 9 : localisation des deux murs bloquant l’accès à la chambre a11.
1,80 m
Craie en place
Moellons
Illustration 10 : la chambre a11 où s’est produit le 2e éboulement est murée.
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Moellons encore en place
Illustration 11 : cliché depuis la chambre a9 de l’éboulement.
Le mur de cloisonnement entre les chambres a9 et a11 s’est écroulé sous la pression des terrains meubles qu’il retenait. Ces matériaux sont moins grossiers que les remblais provenant du débourrage de la cheminée C1. Sans doute cet éboulement (dû à un débourrage de cheminée comblée, ou à une remontée de fontis) s’était-il déjà produit dans le passé, ce qui expliquerait pourquoi cette chambre était murée (M. Gaffet et M. Thorelle ont toujours connu cette chambre murée). Le volume des limons éboulés dans la chambre a9 est de l’ordre de 1 m3.
Aucun désordre n’est visible en surface.
2.3. CHAMBRES PRESENTANT DES DESORDRES
Notre inspection de la muche le 30 janvier 2008 ne s’est pas limitée aux deux seuls éboulements. Si dans l’ensemble la muche est dans un bon état, trois chambres présentent des désordres
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(chute de blocs de craie décimétriques du toit des chambres) : il s’agit des chambres a20 bis, a22 et a26 (Annexe 2), qui présentent des signes de montée de voûtes.
Au dessus de ces chambres en surface, pas d’enjeu fort : on trouve le jardin de la mairie. A cet endroit, l’épaisseur du recouvrement de craie peut être estimée à 9 m.
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3. Diagnostic et recommandations
3.1. CONCERNANT LA VIDANGE DE LA CHEMINEE D’AERAGE
La fuite de la canalisation et le débourrage de la cheminée sont probablement liés, sans qu’il soit possible de déterminer la chronologie des deux évènements. Il s’agit de combler l’ancienne cheminée d’aérage et de réparer la canalisation.
Pour cela nous recommandons :
• la mise en œuvre d’un coffrage à la base de la cheminée dans la muche, pour permettre la mise en place depuis la surface du matériau de comblement sans obturer la galerie principale de la muche ;
• l’ouverture d’une tranchée au droit de la canalisation endommagée et dépose de la canalisation (pendant les travaux, s’il pleut, les eaux de ruissellement seront déviées) ;
• l’injection d’un coulis de formule appropriée depuis la surface dans la cheminée d’aérage (le phasage de l’injection tiendra compte de la résistance du coffrage de pied) ;
• le remplacement de la canalisation endommagée.
En attendant que ses travaux soient réalisés, la place de stationnement en amont immédiat du regard sera neutralisée et un périmètre de sécurité de 3 m x 3 m sera mis en place autour du regard.
3.2. CONCERNANT L’EBOULEMENT DES CHAMBRES A9 ET A11
Il convient d’évacuer les produits qui encombrent la galerie et de coffrer l’ouverture de la chambre, puis de procéder à des investigations par sondages, depuis la place de l’église, pour s’assurer de la présence ou de l’absence d’un fontis en progression vers la surface. S’il y a fontis en progression il sera comblé par injection d’un coulis adapté, via un forage dont le diamètre sera dimensionné pour permettre un écoulement régulier du coulis, mais après le comblement du vide présent derrière le mur effondré. Si les sondages ne détectent pas de fontis entre le toit supposé de la chambre et la surface, seul le vide présent derrière le mur effondré sera comblé. Le ou les sondages de reconnaissance seront eux-mêmes comblés avec du coulis en fin de chantier.
3.3. CONCERNANT LES DESORDRES DES CHAMBRES A20 BIS, A22 ET A26
Nous conseillons qu’une inspection mensuelle des chambres soient réalisées par les services de la mairie. En cas d’aggravation des désordres (montée de voûtes, augmentation du nombre de
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blocs de craie au sol), la mairie avertira le BIRDSC. Un ruban de signalisation (rubalise) barrera les accès à ces trois chambres.
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Conclusion
La muche de Bouzincourt est dans un état général correct. Le premier éboulement est un débourrage d’une ancienne cheminée d’aérage comblée. Une fuite de canalisation d’eau pluviale pourrait en être à l’origine. Le deuxième éboulement pourrait lui aussi être lié au débourrage d’une ancienne cheminée comblée, ou dû à une remontée de fontis. Dans les deux cas, il n’y a pas de dégât majeur (en surface et dans la muche). Trois chambres situées sous le jardin de la mairie présentent des signes de montée de voûtes (formation d’un fontis à terme).
Nous préconisons :
• le comblement des vides associés aux éboulements ;
• le remplacement de la canalisation endommagée ;
• la surveillance des désordres précurseurs d’une remontée de fontis.
Ces recommandations sont détaillées dans le chapitre 3 du présent rapport.
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Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Annexe 1
Courrier du BIRDSC de la Préfecture de la Somme
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -25 -
Muche de Bouzincourt (80) – Observations et avis du brgm concernant un effondrement – Janvier 2008
Annexe 2
Plan de la muche de Bouzincourt et chambres numérotées (source GIEOS)
BRGM/RP-56150-FR – Rapport final -29 -
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