Les Billets de " Cinémagazine " Le Film qu'il faut voir!!! DEUX PLACES à Tarif réduit Valables du 7 au 13 Avril I922

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Le Cap LE SELECT, 8, av. de Clichy. — Palhi-Revue. corse. Hantise. Concours de la Dot de l'Ouvrière L'Echange. Pathé-Journal. Le Portrait de de Paris. VEmpereur des Pauvres (8° épisode). Mrs Bunning. Parisctle (6e épisode). La Petite Providence. LE CAPITOLE, place de la Chapelle. — Pathé- PARADIS-AUBERT-PALACE, 42, rue de Bel" Journal. Parisetle (tî1 épisode). Pompon pianiste, leville, Nord 27-76. — Une Aventure à la Fron' comique. L'Empereur des Pauvres. (7e chap.). Hère, comédie dramatique. Les Sept perles (6 e Dudule, fils de la Femme à barbe, comique. épisode: Un prodige de Télégraphie). Le Gosse Infernal. LYON-PALACE, 12, rue de Lyon. — Gaumonl- Actualilés. L'Empereur des Pauvres (7° chap.). Pour les établissements ci-dessus, les billets de Dudule fils de la Femme à barbe, comique. Pari- Cinémagazine sont valables tous les jours, ma- selte (6° épisode). Le Pauvre Village. tinée et soirée, sauf samedis, dimanches et fêtes. SAINT-MARCEL, 67, boul. St-Marcel. — Tem- pête à la Pointe de Penmarch, Parisetle (6° épis.). Gaumonl-Actualilés. L'Empereur des Pauvre; (6" Groupement de la Société Financière des chap.). La Résurrection du Bouif. Cinématographes. LECOURBE, 115, rue Lecourbe. — Palhé-Revue, BAGNOLET-CINÉMA, 5, rue de Bagnolet. documentaire. Parisetle (6° épisode). L'Empe- reur des Pauvres (6e chap.). La Résurrection du CHANTECLER, 76, avenue de Clichy. Bouif. Gaumont-Actualités. GAITÉ-PALACE, 6, rue de la Gaîté. LE MÉTROPOLE, 86, av. de St-Ouen. — La AU PALAIS DES GOBELINS, 66 bis, avenue des Route des Alpes. L'Aiglonne (8e épis. : Le Drame GAUMONT-THÈATRE Gobelins. des Cœurs). Dudule fils de la Femme à barbe, com. GRENELLE-PALACE, 122, rue du Théâtre. L'Empereur des Pauvres (7° chap.). Pompon pianiste, comique. Pathé-Journal. 7, Boulevard Poissonnière, 7 MÉSANGE, 3, rue d'Arras. BELLEVILLE-PALACE, 23, rue de Belleville. — PATHÉ-TEMPLE, 77, faubourg du Temple. Gaumont-Actualités. 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Marengo. Tous les jours, excepté samedis, tation théâtrale. fêtes. Samedis, dimanches et fêtes en soirée. dimanches, veilles et jours de fêtes. GRAND ROYAL, 83, avenue de la Grande-Armée. LYON. — BELLECOUR-CINÉMA, place Léviste. BELFORT. — ELDORADO-CINÉMA. — Toutes SAINT-MALO. — THÉÂTRE MUNICIPAL Métempsuchosc, com. dramatique. La Fugue de IDÉAL-CINÉMA, 83, avenue de la République. Samedi en soirée. séances, sauf représentations extraordinaires. Du lundi au jeudi, fêtes et veilles exceptées. Jean. Entre deux Noces, comique. L'Industrie SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, 123, de l'Ardoise. BELLEGARDE. — MODERN-CINÉMA. - MAJEST1C-CINÉMA, 77, rue de la République Dimanche matinée et soirée, saut galas. rue d'Isle. Tous les jours, excepté samedis, MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. dimanches, veilles et jours de fêtes. IMPÉRIA, 71, r. de Passy. BÉZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue LOUXOR, 170, boul. Magenta. Tous les jours Tous les jours, excepté samedis, dimanches, Saint-Saëns. 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Mlles Miatinguett, Geneviève Félix, Fier A qui accordez-vous votre sympathie ? — A ceux rotte Madd, Louise D au ville, Eveline Janney 1 vol. in-8° abondamment Illustré. ... 2 fr. 50 qui sont francs et bons. Pascaline, Germaine Rouer, etc., etc. Adresser les commandes à " CINÉMAGAZINE" Quels sont vos écrivains favoris ? — Balzac, Alphonse Daudet et Paul Céraldy. Quels sont vos peintres favoris ?J— diri ée M Greuze, 1 A 1 H T H II" Il 11 A I il V" H ■ e °" Renée CAHL, du Théâtre Corof, Quenrm de la Tour. AlafilIrlHlIir Bill la I H P fis K Gaumont, 7, Rue du 29-Juillet, Paris- Quels sont vos musiciens favoris ? - Lulli. H U H II la llî i ta UIJ U B 11 La lll H = Leçons et cours tons les après-midi. Debussy, Saint-Saêns. (jjiémâj^— 8 LE COURRIER DES "AMIS" Exclusivement réservé à nos Abonnés et aux Membres de l'Association, (Le prix de la Cotisation des Amli du Cinéma est de 12 francs, payables par semestre, trimestre, ou mensualités de 1 franc.)

Poupelle aux cheveux d'or. — 1° |Pour correspon- Boum 1 me v'ià ! — Je n'ai pas les renseignements dre avec les Amis du Cinéma, donnez-nous votre désirés sur ces deux artistes. Christiane Vernon nom, votre adresse, et autorisez-nous à les publier est originaire de Saint-Etienne. Ecrivez-lui: dans notre courrier ; 2° Merci pour votre propa- Studio Eclipse, 32, rue de la Tourelle, Boulogne- gande ; tous nos vœux pour qu'elle porte fruits ; sur-Seine. 3° Ethel Clayton : éduc. St-Élizabeth's Couvent, Lianetle. — 1° Ce que vous m'écrivez au sujet Chicago. Je suis de votre avis : excellente artiste ; de Mathé ne me surprend pas ; il est très aimable ; 4° Ma photo ? Jamais. Conséquence d'un vœu! 2° La photo déforme souvent les traits à l'écran ; Kaffra-Kan. — 1° Nous tenons la photo de il est nécessaire de se maquiller. II y a, en effet, des Maë Murray à votre disposition contre 1 fr. 50, exceptions ; 3° Certainement ; 4° Aucune compa- plus 0 fr. 50 pour les frais de poste ; 2° Pour cette raison à faire entre les artistes que vous nommez artiste, écrivez : Hôtel des Artistes, 1 West 67th Le premier n'a pas encore le « métier » du Street. New-York ; 3° 27 ans ; mariée à R. Léonard ; second. Merci pour vos sympathies. 4» Liliane, Le Loup de dentelle, L'Homme gui assas- Petite Madelle. — 1° Devez avoir reçu lettre, sina. mais... n'en envoyez .pas trop souvent. Je manque Temps des Frimas. — 1° Nous avons fait le de temps pour traduire ; 2° J'espère pouvoir vous nécessaire ; 2° Voyez plus loin. donner satisfaction pour Lille ; nous nous mettons Farigouletto. — Alors, Théo a mauvais caractère ? en rapport avec les directeurs désignés ; 3° J'ai Tant pis ! 10 Christiane Dix habite en effet avenue tous les défauts et bien peu de qualités. Mac-Mahon ; 2° Très réelles, les scènes que vous Toiny Preilly. — Je ne puis vous renseigner au signalez dans La Fille de la Mer, aucun truquage ; sujet de cette artiste. Dites-moi quel est le titre SYDNEY FRANKLIN, DOUGLAS FAIRBANKS et MARGUERITE DE LA MOTTE, 3° Je n'ai pas encore reçu les renseignements désirés d'un film interprété par elle.. dans "Les Trois Mousquetaires" (film américain) sur Prisca ; 4° En partie ; 5° Impossible répondre Mouche. — 1° Nous avons encore une dizaine aujourd'hui à votre deuxième lettre. Vous êtes des photos de Y Atlantide. A votre disposition ; trop gourmande ! 2° Vous devez avoir reçu l'Almanach du Cinéma. Merci pour fidélité à notre revue. Maurice B. — 1° Généralement les films dont Napolêonnefte B. 1° Je regrette de ne pouvoir vous parlez peuvent être vus par tous. Néanmoins — vous donner satisfaction ; ces artistes ne permettent je n'oserais atfirmer que tous sont irréprochables ; pas d'indiscrétions ; '2° Non. 2° Tout dépend du métier du scénariste et du met- Future Vedette. — 1° Mea Culpa: Suzanne Marguerite de La Motte teur en scène ; 3° Qu'entendez-vous par valeur Grandais, Henri Bosc. ; 2° C'était son véritable commerciale abordable ? Avez-vous l'intention de nom ; 3° Célibataire ; plus que jolie : spirituelle et mettre des fonds dans une affaire de ce genre ? gracieuse ; très belle artiste. Merci pour votre A. A. C. 1363. — Je n'ai pas encore les rensei- aimable publicité. gnements que vous souhaitez avoir. André Niclaus. — Impossible de vous répondre 'HôTEL DEL CoRONADA était en fête ; les Le rideau se lève. La petite fille appa- Le Roi de l'audace. — 1° Prochainement ; 2° Pas par lettre, ni même de vous envoyer la commande. encore assez à notre gré. Faites une propagande Les deux lettres que nous avons reçues ne men- L plus notables habitants de la ville de Co- raît, un peu émue et intimidée par la lu- sérieuse ; 3° Geneviève Félix : délicieuse. Je suis tionnent aucune adresse. ronada s'y trouvaient réunis ce soir-là pour mière trop éclatante de la rampe, et elle de votre avis ; 4» Non. I.ily F. — 1° Le rôle de Patrice dans Malen- assister à des débuts qui promettaient d'être Nicole Dargcnt. — Vous êtes modeste ! 1° Je ne contre était tenu par Jacques Roussell. Je vais commence à danser. sais plus ce que vous demandiez, votre lettre pré- l'aire rechercher son adresse. Très élégant, cet sensationnels. C'est un véritable ravissement que de cédente s'est égarée ; 2° Très justes vos apprécia- artiste ; 2° Pourquoi ne s'embrasseraient-ils pas ? Il faut vous dire que l'Hôtel del Coro- tions sur Napierkowska, Angelo et Melchior ; 3° Le Y a-t-il dans ce geste quelque chose de choquant ? voir cette enfant exécuter à la perfection les nécessaire est fait pour votre carte. 3° Tous les lecteurs de Cinémagazine peuvent faire nada ne sert pas uniquement à donner un pas que lui enseigna la Pavlova. Son visage M. F. F. 17. — Distribution de Gigolellc (déjà partie des «Amis du Cinéma» moyennant un ver- abri aux voyageurs. Il possède égale- donnée) : Mme Arnaud : Louise Dauville ; Charles sement de 12 francs par an. est si joli et sa silhouette est tellement har- Arnaud ( enfant 1 : Fabien Haziza ; Jean Vauque- Jeannerol. — 1° Je suis de votre avis ; les photos ment son théâtre où les troupes de passage monieuse que le public, ordinairement lin : Camille Bert ; Lina Valbreuse : Maud Gipsy ; des concurrents d'un concours de photogénie donnent de temps à autre des représen- bruyant et sans gêne, se tait, médusé. vicomte de Maupertuis : P. Stéphen ; Zélie Vau- devraient être sans retouches et faites par un quelin : Séphora Mossé ; Charles Arnaud : Georges spécialiste du cinéma. Mais, quel travail pour celui- tations, et où les habitants de la petite cité, Aucune mâchoire n'ose mordre, plus avant, Colin ; Jacques Bernay : Paul Guidé; Marie : ci ! 2° Elle est célibataire. Le port de l'alliance sevrés de spectacles, se pressent. Mais ce dans le chewing-gum, les cigares se sont Elaine Vernon ; G. de Margemont : Ch. de Roche- n'est pas, forcément, une preuve. 3° Absolution? fort. je l'ignore. Mais vous la verrez prochainement soir l'assistance était encore plus nombreuse éteints. Amoureuse d'Arthomis. — 1° Très regrettable dans Hantise. Merci pour vos marques de sym- et plus choisie que de coutume. Le direc- La danse est finie et les spectateurs sont l'incident du Palais de la Mutualité. Le public est pathie. un grand enfant souvent peu facile à satisfaire ! Charles de S. — 1° Nous n'avons pas l'adresse teur du lieu est un homme sympathique tellement pris qu'ils ne s'en aperçoivent 2° L'auteur de l'article en question connaît bien de cette artiste. La Société des Films Phocéa mal notre cinématographie française. Dans les comme vous en avez vu nulle fois dans les pas, ils croient toujours voir danser sur la aurait du faire parvenir votre lettre. 2° Pour . studios on se tient aussi bien (mieux, peut-être) l'instant elle ne tourne pas. Peut-être pourriez- films américains. Chauve et bedonnant, la scène ce petit être adorable. qu'ailleurs, et les privautés auxquelles il fait allu- vous avoir ces renseignements en écrivant au figure illuminée par un nez rubicond, il Un rude gars de l'Ouest constate que sion sont des plus rares. metteur en scène du Porion : M. Champavcrt, Jacques Guêrin. — Je n'ai pas les dates exactes Phocéa-Film, 83, C. P.-Puget, Marseille. mâche un cigare éternel malgré les protes- la danseuse est partie et alors il donne, le de sortie de ces films. Le ciné delà Madeleine cesse les représentations de l'Atlantide le 30 mars. Passionnée de l'Art muet. — Pourquoi plus Art tations non moins éternelles de sa légi- premier, le signal de l'enthousiasme en Madonnina délia Neve. — 1° Merci pour votre muet que la peinture et la sculpture ? 1° Nous time épouse. poussant un strident et interminable coup charmante pensée qui me touche beaucoup. allons nous informer au sujet de ce changement de Recevez mon meilleur souvenir ; 2° Parce que tarif. 2° Douglas Fairbanks : Fairbanks Studios, Or, par ce beau soir d'été 1918, le mana- de sifflet. l'occasion ne s'est sans doute pas encore présentée. Hollywood (Californie) : Mary Pickford, même ger de l'Hôtel Coronada offrait à ses clients Car c'est de cette manière que les Amé- Certains ménages d'artistes détestent le travail adresse ; 3° Pas encore : 4° Qui vous a dit cela ? en commun. Peut-être est-ce là la raison. Chouguelte. — Je ne puis vous conseiller de un programme sensationnel et il affirmait ricains manifestent leur joie. A ce coup Linotte. — Oui, nous éditerons la photo de quitter le certain pour l'incertain. Tous les met- n avoir reculé devant aucun sacrifice pour de sifflet cent autres répondent, pendant Napierkowska, et aussi celles de Melchior et d'An- teurs en scène sont abordables. Le tout est d'avoir gelo, les interprètes de l'Atlantide. les qualités exigées par la cinématographie et de ne leur donner une satisfaction pleine et que les dames présentes claquent des Bob Fy. — 1° Nous n'envoyons aucune photo pas s'attendre à un résultat immédiat. Merci pour entière. Nous serons tous de cet avis, lors- mains, les hommes jettent maintenant contre remboursement. Sitôt reçu vos fonds, ferons votre charmante photo. le nécessaire ; 2° Nous n'avons pas de prospectus, Mare. — Cette artiste se repose en ce moment. que nous saurons qu'une petite danseuse, leurs chapeaux et leurs gants à manchettes mais vous trouverez dans n'importe quel numéro âgée de 14 ans, y faisait ses débuts devant sur la scène. Les fleurs tombent en pluie sur de Cinémagazine la liste des portraits édités. ( Voir la suite, page 25) le Grand Public. le petit plateau. C'est un véritable délire, 10 11 ^v/VW^.M"*"*'^>"-""«A*"M^«V-^*^W ~.w"(jémagazine et modeste, rougissante, les yeux baissés qu'elle fit la connaissance de Douglas à se relever et conquérir ainsi son amitié. Il pour cacher deux larmes de joie, Margue- Fairbanks. Celui-ci, charmé parlajoliesse de fond de la salle se trouve un antique cla- finit du reste par épouser la jeune fille vecin. rite de La Motte vient saluer le public. la petite danseuse, l'engagea aussitôt pour en la sauvant d'une mauvaise situation et Tels furent les débuts officiels, comme tourner le rôle de la petite Suédoise dans Marguerite de La Motte est une excel- il s'évade avec elle d'une maison de jeux danseuse, de Marguerite de La Motte. Arizona que vous avez pu voir sous le lente musicienne. Elle est l'auteur de plu- par un conduit d air chaud pour tomber Remontons si vous le voulez bien le titre du Lieutenant Douglas. Ce début à sieurs compositions qu'elle joue volontiers chez un juge de paix qui marie sur-le-champ cours des années. l'écran fut simple mais brillant et la jeune les jeunes amoureux. Marguerite de La Motte est née à Duluth artiste fut très remarquée; elle devînt, pour Marguerite de La Motte eut encore (Minnesota) le 22 juin 1903. Ses parents son deuxième film, la leading-lady du l'occasion, dans cette production, de dé- étaient d'origine française, quoique nés sympathique Jack Pickford dans In Wrong, ployer son talent infiniment varié. eux-mêmes en Amérique. La petite Mar- puis elle interpréta aux côtés de Bill Des- Le dernier film qu'elle a tourné avec guerite (ses noms d'amitié sont Peggy ou mond A Sagebrush Hamlet, avec H.-B. Fairbanks fut Les Trois Mousquetaires. Si Midge) eut une enfance parfaitement heu- Warner Dangerous Waters et For a Woman la presse étrangère a été unanime à déclarer reuse et jusqu'à l'âge de dix ans elle resta Honor. Avec l'exquise Bessie Barriscale, que Les Trois Mousquetaires de Fairbanks à Duluth; elle était malheureusement trop Joscelyns Wife et The Broken Gâte; à n'avaient qu'un rapport lointain avec ceux jeune pour avoir vu quelques années plus la Vitagraph elle tourna Trumpet hlani de Dumas, elle n'en a pas moins été éga- tôt Douglas Fairbanks remporter la plus ensuite avec B. B. Hampton, The Sage- lement unanime à chanter bien haut les formidable des vestes sur la scène muni- brusher et The U. P. Trail. louanges que méritait Marguerite de cipale de Duluth, dans Hamlet, pièce dans Après avoir tourné tous ces films dont La Motte pour son interprétation abso- laquelle il jouait Laertes (mais cela fera elle était l'étoile ou la leading elle en inter- lument parfaite du rôle de Constance, qui l'objet d'un autre chapitre). préta encore une vingtaine, dont le fameux est, dans le film de Fairbanks, le principal A Duluth même, Midge se produisit plu- Shaitered Idols (en 1921) qui remporta un personnage féminin. sisurs fois devant un public exclusivement succès formidable dans toute l'Amérique, Dans la production Fairbanks, Cons- composé d'amis, et tous furent d'accord de même que les deux films intitulés tance est représentée comme étant la nièce pour prédire qu'elle était une future étoile The Daugther o/ Brahma et The Ten Dol- de Bonacieux, ce qui fait rendre encore de danse. lars Raise, etc.. plus sympathique l'attrait exercé par la Lorsqu'elle eut dix ans, ses parents 1 en- Marguerite de La Motte était devenue jolie fille sur le pétulant mousquetaire. voyèrent à San-Diego, petit port du Paci- une grande star et elle n'avait que seize Marguerite de La Motte s'est montrée fique à quelque cent kilomètres de Los ans. Sa carrière est vraiment prodigieuse. délicieuse dans ce rôle. Angeles et tout près du Mexique. Lorsque Douglas Fairbanks eut terminé A l'heure actuelle Marguerite de Pendant cinq ans, Midge suivit les' La Poule Mouillée, il s'intéressa vivement La Motte termine comme star, chez Tho- cours de l'école de San-Diego, et parti- aux progrès réalisés par la jeune artiste mas Harper Ince, une bande intitulée culièrement ceux de Miss Breen, qui fut qu'il avait fait débuter au cinéma et il Jim dont on dit le plus grand bien. pour elle une seconde mère. Lors de mon l'engagea pour tourner le rôle principal du Je me dois de rendre ici hommage à dernier voyage à San-Diego j'ai cherché en Signe de Zorro. l'amabilité de notre cher ami Max Linder vain Miss Breeri pour l'interviewer sur ses Ce film admirable, qui est du reste la qui s'est fait un vrai plaisir d'introduire souvenirs, mais j'ai appris avec tristesse production préférée de Douglas Fairbanks, Cinémagazine dans les milieux cinégra- qu'elle n'était plus de ce monde... La déchaîna l'admiration du monde entier phiques les plus fermés aux étrangers ; compagne d'enfance de Midge fut Miss pour Douglas et pour sa partenaire. c est aussi grâce à lui que je fis la connais- Lewis, une autre charmante artiste qui, Vous avez tous vu Zorro et ce serait sance de l'exquise artiste dont j'ai le plaisir depuis cette époque, ne quitta plus sa faire injure à vos connaissances cinégra- de vous entretenir. compàgne et joua de temps à autre des phiques que d'insister sur le succès de ce Marguerite de La Motte, qui est une petits rôles à ses côtés. La représentation film et sur le talent déployé par les deux lectrice assidue de Cinémagazine, a répondu de Coronada eut lieu environ un an avant étoiles. très aimablement à toutes les questions le départ de Midge pour Los Angeles. Douglas, lui, était enthousiasmé, et il de notre petit recensement. Vous connais- Marguerite de La Motte s'intéressait tourna, immédiatement après Zorro, The sez ses petits noms d'amitié et je n'insis- vivement au cinéma et elle était une spec- Nut que l'on peut traduire à la fois par terai pas sur les premières questions du tatrice des plus assidues des établissements La Noix ou encore L'Elégant. recensement qui vous sont également con- de San-Diego (ils sont charmants les The Nut est l'histoire d'un jeune homme MARGUERITE DE LA MOTTE nues. cinémas de San-Diego, je les ai tous visités qui se fatigue l'imagination pour trouver dans le rôle de Constance des « Trois Mousquetaires'". Le «home» de la jolie artiste est exquis; en compagnie de mon ami Maurice Tour- matière à contenter sa fiancée. Il n'hésite son salon est meublé avec le goût le plus neur; nous avons avalé, un certain jour, pas à dévaliser un musée genre Grévin de pour ses amis et qui seront bientôt éditées sûr. L éclairage, composé exclusivement de dans la petite ville, les dix programmes offerts l'endroit ; à transporter les mannequins en Amérique. Un de ces airs, qui se nomme grandes bougies de cire, m'a particulière- par ses dix établissements, régal qui commen- chez lui, pour faire croire à sa fiancée qu il Shattered Idols, lui fut inspiré par le film ment séduit. C'est un contraste curieux ça dès 10 heures du matin...) Los Angeles va lui présenter les plus célèbres personnalités du même nom qu'elle tourna il y a quelques que cette lumière, lorsqu'on est habitué est à peine à trois heures d'auto de San- du pays. Il met également le feu à sa mai- mois. a voir toujours l'électricité partout. De Diego et Midge résolut un jour d'aller son, sème des peaux de bananes sous les Je demandais à la star quel était son lourdes tapisseries anciennes, du meil- voir les studios californiens. C'est ainsi pieds d'un milliardaire pour l'aider ensuite film préféré et elle me répondit que c'était leur effet, sont tendues au mur, et tout au celui qu'elle achevait en ce moment, Jim, (pmagazine ~ ~~~~ 13 ™.-^w™w^ (jnémagazine où elle joue le rôle de Shiela Dorne. ah! je les connais vos questions et plus d'une Son fétiche est la musique qu'elle com- fois j'ai appréhendé le jour où je serais moi- LE MOUVEMENT CINÉMATOGRAPHIQUE AUX ÉTATS-UNIS pose. Ce fétiche me conviendrait aussi à même soumise à un interrogatoire pareil... » merveille... — « Au nom des Amis du Cinéma », Marguerite de La Motte est superstitieuse, lui dis-je !... elle attribue une influence maléfique aux « —- Ce sont aussi mes amis, et je vais nous Un gigantesque trust cinématographique plumes de paons. répondre que je suis impatiente, que j'ai Je n'eus pas besoin de lui demander peut-être deux ou trois qualités, que j'adore Il existe aux Etats-Unis une loi, dite « anti- quel était son parfum de prédilection ;il suffit, la littérature française, surtout Maupassant, secondaires du monde cinématographique leur trust », votée voici quelques années à la suite expliquant l'agencement du plan de réorga- Balzac&Voltaire, que Dickens a toute ma des tractations invraisemblables qui avaient nisation de la « National Association of the sympathie de même que Thackeray. amené dans un certain nombre d'industries Motion Picture Industry »; cette lettre était « J'aime la musique classique, mais ne un quasi monopole en faveur de quelques très signée de représentants de quatre des plus déteste pas danser aux sons du jazz; je n'ai grandes maisons. Les noms des plus connus grandes maisons de l'industrie : Famous pas choisi de peintres... je les aime tous. de milliardaires sont en même temps les noms Players Lasky, Goldwyn, Selznick, Fox; « Quant à ma photo préférée, je ne l'ai des plus fameux parmi les étrangleurs de con- dans ses grandes lignes, elle disait, paraît-il, malheureusement plus et j'en suis navrée... » currents gênants. Et depuis lors, des peines que, pour remédier aux difficultés surgies dans sévères sont attachées à la violation de cette Vous : connaissez maintenant toute la les quelques mois précédents entre un certain loi : dissolution de sociétés, amendes énor- nombre de maisons rivales et pour parer aux carrière de Marguerite de La Motte, qui mes, etc. deviendra certainement une des plus célè- effets fâcheux que pourrait amener la créa- Un pareil sort attend-il plusieurs des prin- tion annoncée d'une censure cinématographi- bres stars cinégraphiques américaines, cipales compagnies de cinématographe aux que par initiatives locales ou en une organi- et vous vous rendrez compte vous-même, Etats-Unis? Il est encore trop tôt pour por- sation nationale, la « National Association » lorsque tous ses films seront présentés en ter un jugement définitif, mais de récents allait être placée sur des bases nouvelles. La France, que l'on trouve rarement un aussi événements semblent indiquer urie immense lettre demandait le secret sur le projet. tentative de trust dans l'industrie de la « scène prodigieux talent, joint à une délicatesse Simultanément, des représentants de Famous illégitime », comme l'on dit ici. aussi charmante. Players, Fox, Pathé, Vitagraph, se réunis- Voici les faits : Le rêve de Marguerite de La Motte est saient pour étudier la question. Depuis quelques années, la Paramount était de venir bientôt visiter, la France, sa en butte à des attaques extrêmement violentes Il fut décidé que la prééminence d'une patrie d'origine, qu'elle adore et qu'elle maison ou d'une autre devait faire place à une en particulier de la part de la M. P. T. O. A. ne connaît pas. Elle a juré de voir Paris (Motion Picture Theater Owners of Ameri- égalité dans le vote, quelle que fut l'impor- avant d'avoir vingt ans; son rêve se réali- tance de tel ou tel. Puis vint la question du DOUGLAS FAIRBANKS et MARGUERITE DE LA MOTTE ca). On affirmait que le plan suivant avait sera certainement avant même qu'elle en été mis en pratique dans l'Ouest et surtout président de la nouvelle Association, ou si dans "The Nut" l'on préfère, de la « National » réorganisée. ait dix-neuf, car elle viendra probablement dans le Sud, d'une façon intensive : Le président actuel est Brady. Qu'allait-on tourner un grand film l'hiver prochain,dans Un monopole presque complet était obtenu en effet, de respirer l'exquise odeur qui faire de lui, le garder, ou lui demander de le Midi, avec une importante compagnie parmi la clientèle des cinémas de villes moyen- émane de ses blonds cheveux pour s'aper- bien vouloir se retirer? américaine. nes, auxquels, soit par le prestige de la mai- cevoir qu'elle aime le « narcisse noir ». C'est là que l'entreprise prend toute son En attendant, notre brave ami Georges son, soit par des avantages spéciaux, on im- Ses numéros favoris sont 22 et 24. posait en pratique les films Paramount. Puis, ampleur. Jomier lui apprend le français de son Elle ne fume pas et n'aime pas trop les lorsque, n'ayant plus de relations avec les Le but du mouvement, il faut bien le com- mieux ; mais avouez que ce n est pas douceurs... sauf toutefois un certain gâteau autres maisons, les propriétaires des dits ci- prendre, était en même temps que la réorga- chose facile de parler travail à deux aussi que l'on nomme ici Doux Baisers et qui némas se trouvaient à la merci de leur four- nisation et l'élargissement de la « National jolis yeux. Cela ne fait rien, Marguerite est une chose délicieuse. nisseur de films, celui-ci leur mettait le marché Association » de supprimer les difficultés in- de La Motte est une bonne élève, elle a térieures, de prévenir, par une sorte de cen- Marguerite de La Motte accorde sa à la main : « Vendez-moi votre théâtre sinon retenu les quatorze mots que Jomier lui a je cesse de vous fournir mes films ». La lutte sure personnelle, celle que le public, ou plutôt sympathie à son jeune chien (Il a bien de appris et d'ici son arrivée en France elle en était impossible, et c'est ainsi que la Para- certains éléments du public étaient sur le point la chance) ! apprendra bien encore une vingtaine d au- mount, affirme-t-on, possède à l'heure actuelle de faire créer par une pression exercée depuis Comme je lui demande ses couleurs préfé- tres, ce qui, entre nous, est largement 2.000 à 3.000 théâtres à travers les Etats- longtemps sur les pouvoirs publics, en un mot rées elle me dit de regarder autour de moi, Unis. Ses films, naturellement, y sont seuls de placer l'entière industrie cinématographique suffisant pour parler français à Nice ou le noir et l'or dominaient et la star elle- présentés, et un commencement de monopole dans une meilleure lumière aux yeux du grand à Monte-Carlo... même, vêtue d'une robe charmante, noir est ainsi établi à son profit. public, afin de le ramener un peu vers le ci- Robert FLOREY. et or, était assise à la turque sur un volu- _ Des critiques du même genre ont été por- néma, à l'égard de qui il semble qu'il se pro- mineux coussin noir et or. tées contre la First National. duisait depuis quelque temps un mouvement Mais cela est du passé. Plus intéressante de défiance, aidé probablement par des inci- L'ambition de Marguerite de La Motte Si vous ne pouvez vous abonner a est de devenir une « compositeur » célèbre, encore est la nouvelle qui vient de se répan- dents tels que l'affaire Arbuckle, et aussi, ure dans les milieux du cinéma d'une entre- comme partout, le prix élevé de la vie. car elle adore la musique. Son héros est prise infiniment plus vaste qui ne tiendrait l'homme qu'elle épousera ! Et elle ajoute, (( Redonner confiance au public », telle rien moins qu'à englober les plus importantes était la question. « Donnons-lui un homme prévenant ma question : « — Je suis fidèle, Qnémagazine matons productrices du pays dans une « com- qu'il connaisse par ailleurs et sur qui se fasse de temps en temps ! 11 » ACHETEZ-LE TOUJOURS bine » (c'est le mot anglais) nationale. l'accord unanime ». Telle fut la réponse, telle Et ensuite, mutine, elle me dit : « Vous Voici les détails qui ont transpiré jusqu'ici : fut en même temps la condamnation de Brady, allez encore me demander si je suis bonne ou au même marchand, et faites-le connaître h 'I y a quelques mois, une lettre fut en- si l'on en croit les racontars. Brady, contre méchante, si j'ai des qualités ou des défauts; vos amis qui deviendront de fidèles lecteurs. voyée à un certain nombre de personnalités lequel il n'y a rien à dire à ce propos, ne sera- 14 L'EMPEREUR DES PAUVRES 25 bla pas la figure nationale capable de réussir ves, en faveur du public contre la bureaucratie, QUATRIÈME ÉPOQUE il signalait la misère ; mais Anavan préfé- dans cette tâche immense. Et l'on se mit en aussi fâcheuse ici qu'ailleurs, ont fait de lui rait charger Sarrias de faire les répartitions : quête. Et l'on croit avoir trouvé. un des favoris de la foule. LES CRASSIERS il se doutait bien que cela servirait à aug- L'on sait qu'aux Etats-Unis, il est de com- Ce fut donc lui que choisirent les magnats menter la popularité de son nouvel ami, et mune pratique gouvernementale de remercier E de cinéma. Après de longues et laborieuses 7 CHAPITRE il avait le contentement d'en être la cause. les amis de l'administration qui entre au pou- négociations, on annonça, voici quelque temps, voir en leur donnant des postes d'importance. son acceptation définitive. Le trust est mainte- Depuis que Silvette avait présenté Jean Ce soir-là, Sarrias mit le fiancé de Sil- Ce fut le cas lorsque le Président Harding nant sur pied. On a, bien entendu, présenté les Sarrias à Marc Anavan, l'Empereur des vette au courant des malheurs dont il venait prit les rênes du pouvoir. Sa campagne élec- faits au public américain comme devant avant Pauvres ne manquait pas de se rendre assez d'être le témoin, au sixième. Louis Cou- torale avait été fortement aidée par le Prési- tout servir les intérêts généraux. Ceux des souvent chez le camarade anarchiste, de pré- drier, un camarade qu'il avait vu mourir et dent du Comité National Républicain, Will grandes firmes ne le seront-ils pas aussi ? 11 férence le soir, après le dîner. Et c'était dont la dernière pensée était que son fils et H. Hays. Il en fit le grand maître de ses faudra suivre les développements dans celte assez paradoxal, car les deux hommes, en ses deux fillettes deviennent des révoltées, bureaux de poste, le sous-secrétaire d'Etat aux direction. compagnie de Clémence et de Silvette, plus tard. Il racontait la scène dont il avait P. T. T. Hays s'est depuis montré un orga- D. A. été le témoin, en termes d'exécration exal- nisateur de valeur, et certaines de ses initiati- réunis sous la clarté d'une lampe familiale, donnaient l'impression d'un groupe char- tée, qui, d'abord, effrayèrent un peu l'apô- mant de paisibles bourgeois. tre de la mansuétude. Mais l'Empereur des Mais ce n'était pas seulement pour par- Pauvres, tout de suite, retint seulement TECHNOLOGIE ELEMENTAIRE ler de problèmes sociaux, que Marc Ana- qu'une femme allait se trouver sur le pavé établie par la CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉMATOGRAPHIE van allait chez Jean Sarrias. Le désir et le de Paris, dans la rue, avec trois enfants sur plaisir de voir son amie Silvette l'amenaient les bras, il tira son carnet de chèques : — Ami Sarrias, prenez ceci pour secou- — Qu est-ce qu'un film ? — Qu'est-ce qu'un film impressionné positif ? beaucoup plus que la politique, dans cet On appelle communément film un ruban de Un film impressionné positif est l'équivalent d'un immeuble d'ouvriers, ce qui fit dire, un soir, rir cette famille indigente. celluloïd d'environ 35 mm. de large, destiné à des exemplaires tirés par le graveur ou l'imprimeur en souriant, au sculpteur : — C'est pour qu'ils se résignent, n'est- recevoir, ou ayant reçu une série de photographies au moyen de leur planche ou de leur cliché. ce pas fit amèrement Sarrias. C'est de lui dont on se sert pour les représenta- — Ce n'est qu'un amateur, ton beau positives ou négatives. —■ Non, c'est pour que, souffrant moins, tions publiques par projection. monsieur, le bon apôtre. Ce n'est pas chez — Combien y a-t-il de sortes de films ? Jean Sarrias qu'il vient, mais chez l'oncle ils deviennent meilleurs. // existe deux sortes de films : le film sensi- — Qu'entend-on par cette expression : « Film de Silvette : je ne vois pas cela, d'ailleurs, bilisé {ou vierge) et le film impressionné. Français » ? * En principe, le film « français » par opposition d'un mauvais œil. * * — Qu'appelle-t-on film sensibilisé ? à « film étranger » ou « négatif étranger », désigne Sarrias aurait voulu que le multimillion- C'est un ruban de celluloïd recouvert d'une émul- Les locataires de l'immeuble de la rue tout « sujet filmé », émanant soit d'une organi- naire aille lui-même chez ces humbles, dont sion contenant des sels d'argent sensibles à la des Archives, où habitait Jean Sarrias, con- sation française, soit même d'une organisation lumière. On l'appelle communément film vierge. étrangère, et qui a été établi en France pour la plus C'est un produit brut. grande partie, par des artistes français en majo- — Combien y a-t-il de sortes de films sen- rité, dans une ambiance française sibilisés ? On distingue deux sortes de films sensibilisés: — Qu'appelle-t-on « droit d'exploitation » ? le film extra-sensible dit négatif, et le film sensi- On appelle « droit d'exploitation » l'autorisation à une maison de location, par le propriétaire d'un bilisé ordinaire, dit positif. négatif français ou étranger, de concéder aux — Qu'est-ce qu'un film sensibilisé négatif ? directeurs de cinémas, théâtres, le droit de repré- C'est celui que l'on emploie pour obtenir le sentation publique dudit film, pour un temps limité, « cliché » original dont on se servira ensuite pour moyennant un prix généralement fixé à forfait. tirer des exemplaires positifs en nombre illimité. — Qu'est-ce qu'une fabrique de films ? — Qu'est-ce qu'un film sensibilisé positif ? Cette expression prise dans son sens strict ne C'est celui que l'on emploie pour obtenir une doit s'appliquer qu'à une maison qui fabrique le copie du « cliché original ». film sensibilisé positif ou négatif. — Qu'appelle-t-on films impressionnés ? Un film est dit impressionné quand il a reçu une — Qu'est-ce qu'une maison de tirage ? impression lumineuse au moyen d'un objectif ou C'est en sorte l'imprimerie qui tire d'un négatif au travers d'un cliché. C'est un produit manu- impressionné des exemplaires positifs pour les besoins des maisons d'édition ou de location. facturé. S'il a été, même pour un temps instantané, exposé — Qu'est-ce qu'une maison d'édition ? à une lumière quelconque, même très faible, ce film Dans son sens exact, cette expression doit être a perdu toute valeur, il est voilé. réservée à la désignation des organisations fran- — Combien y a-t-il de sortes de films impres- çaises ou étrangères qui créent de toutes pièces une sionnés ? « œuvre cinématographique ». // existe deux sortes de films impressionnés, les — Qu'est-ce qu'une maison de location ? négatifs et les positifs. C'est une organisation qui fait métier de traiter — Qu'est-ce qu'un film impressionné négatif ? avec les Directeurs de cinémas-théâtres, pour la Le film impressionné négatif est l'analogue de concession du droit de représentation publique d un la planche ou du cliché dont se servent les impri- film français ou étranger. meurs et les graveurs. 26 L EMPEREUR DES PAUVRES naissaient, tous, M. Bonnet-Picard. Il en nant, un sac à la main, en flâneuse, Paulette était peu, en effet, qui ne fussent à titre qu'il croyait chez lui. différent, ses employés. Et il vit un monsieur, qui avait l'air d'un Or, dans le courant de janvier, les loca- étranger, accoster Paulette, qui, l'ayant taires surprirent une scène qui les intrigua écouté, marcha encore un peu et l'attendit fortement. M. Bonnet-Picard, accompagné au coin d'une rue. du concierge, visita un logement du sixième, Alors, Julien devina le marchandage et, en redescendant, déclara à haute voix : odieux et déchirant — pour lui — qui — Eh bien ! Monsieur Figarol, je crois dura quelques minutes. Puis, l'accord que ce logement fera l'affaire. Ma parente s'étant fait, sans doute, le couple s'en fui a des goûts modestes, à présent que son dans un hôtel meublé voisin. veuvage la force à économiser. |I1 revint chez Sarrias. Et comme il Mais les commères de la maison qui était triste, et que Sarrias lui demandait écoutaient, dissimulées derrière leurs portes, la cause de son air désolé, abattu, il fondit ne se gênèrent pas, après le départ de Bon- en larmes, et conta son malheur. net-Picard pour échanger leurs impressions. L'apôtre de la violence lui prit le — Sa cousine ?... Non mais des fois !... bras : — Ce vieux satyre ! Pour quoi prend-il — Mon pauvre petit !... Tu vois, il notre maison ! n'y a rien à faire dans cette maudite Cependant, à la fin du mois, on vit arri- société. II n'y a plus de terrain pour les ver la nouvelle locataire. bons sentiments et les projets honnêtes. Elle descendait d'un taxi-auto, devant la C'est l'argent et le vice qui mènent tout. maison, n'ayant pour tout bagage qu'un Reste donc dîner avec nous ce soir... Ici, petit sac à main. Bien entendu, elle était tu auras encore, un peu d'illusion. accompagnée de son protecteur, qui, très * empressé, lui tendit sa main pour l'aider à Sarrias expliquait son plan à Julien, son apprenti. sortir de la voiture. Or, ce jour-là, Bonnet-Picard était chez Quand le patron ébéniste, qui précédait sa « cousine de province ». ! — Pardon, M. Bonnet-Picard, que — Je te méprise, ô vénérable Bonnet- la jeune femme dans la montée de l'escalier, II y avait déjà deux heures qu'il s'y eut ouvert la porte du petit appartement, et faites-vous chez ma femme ? Picard, comme je méprise, d'ailleurs, tes trouvait et songeait, non sans regrets, à qu'il eut fait entrer la parente de province, M. Bonnet-Picard, ne doutant pas une collègues de l'ébénistene, car vous ne valez la quitter, lorsqu'on sonna. minute que cette visite n'eût d'autre abou- pas cher, tous tant que vous êtes. il referma l'huis, hâtivement, et poussa le La « cousine » ne s'émut pas outre tissement qu'un chantage, et voulant, coû- Bonnet-Picard était blême. verrou. Puis, souriant : mesure. te que coûte, s'en aller, demanda, hau- — Voulez-vous vous taire ? cria-t-il. — Voici ta clé, ma chérie. Tu es chez — Zut ! fit-elle. Qui vient nous em- tain : Et, encore une fois, laissez-moi partir !... toi, désormais. bêter ?... — Combien voulez-vous ? Je n'ai pas — Ah ! tu as la frousse. Mais, sois La femme, alors, fit sauter le voile qui — Ne te dérange pas, conseilla-it-il. masquait à peine son visage, et joyeuse : une heure à perdre avec vous. tranquille... Ici, on n'est pas dans la forêt Mais elle était déjà levée, sortait de la de Bondy, ni même dans ta boîte du bou- —■ Zut ! je n'en pouvais plus ! Est-ce Mais Chariot prit une mine offusquée : chambre, dont elle fermait la porte pru- levard Beaumarchais : tu pourras t'en aller, que tu vas me faire jouer, longtemps, cette — Un chantage ? Pour qui me pre- demment, et allait ouvrir de l'autre côté. librement, quand je t'aurai tout craché. comédie ?... Tout de même, je suis con- Sa voix, étouffée, trahissait une inquié- nez-vous ? Je suis animé au contraire des — Ce n'est donc pas fini ? Voyou ! tente. Donne ton bec, que je te bise !... tude. meilleurs sentiments : écoutez-moi. — Voilà mon dernier mot : Une place — Chariot ! « Je sollicite une place dans votre mai- * dans tes ateliers ou plus de cousine de — Ben, quoi ?... T'en fais des miret- son. Ça, vous ne pouvez pas me le refu- * * province ! Je te donne huit jours pour tes ! Je vois que tu ne m'attendais pas. ser. Je n'ai pas de prétentions. Vous me Julien, l'apprenti de Sarrias, n'était pas réfléchir. - _ Toi ?... paierez comme les autres ouvriers, et, moi, heureux. Sans doute, après son duel victo- Sur ce, Chariot laissa partir M. Bon- — Eh bien oui, moi !... je m'engage à fournir le même travail. Il rieux avec Chariot, il avait pu croire, un net-Picard qui s'en fut en jurant que — Pas de bêtises, mon Chariot- Pi- y a bien quelque temps que je n'ai pas moment, qu'il avait reconquis, entièrement, jamais plus il ne remettrait les pieds dans card est généreux. Rappelle-foi que ce besogné, mais je saurais m'y mettre. sa maîtresse. Ainsi, pendant quelques se- cette maison. n'est pas tous les jours qu'on le remp.a- Bonnet-Picard, furieux, indigné dit à maines, il s'était grisé d'un renouveau de Chariot : tendresse et d'espoirs charmants. cera. Soudain il éleva la voix, et très haut, — Vous êtes une crapule remarqua- Or, un après-midi, Sarrias l'envoya faire de façon à être entendu, de l'autre côté ble ! La célébrité de Marc avait dépassé Pa- une course. Comme il passait sur les boule- de la porte : Craignant, soudain, de rater son but, ris. vards, il aperçut une silhouette qui le fit — J'ai à causer avec ce monsieur. Chariot sentit la colère monter en lui ; ce Or, quand vint le printemps, il reçut s'arrêter brusquement, le sang glacé, sou- fut sous le nez du gros marchand de une invitation. Il s'agissait d'aller, le Pre- dain, dans ses veines : c'était Paulette Il n'attendit pas une nouvelle protesta- meubles, qu'il continua, sur un autre ton : mier Mai 1914, prêcher à Montceau-les- qu'il venait de voir, devant lui, se prome- tion et pénétra dans la chambre : 28 L'EMPEREUR DES PAUVRES 15 (pmagazine

Mines, où il était sûr de trouver un audi- — Camarades, excusez d'abord mon LES FILMS DE LA SEMAINE toire attentif, puisque les habitants de ce orgueil d'accepter le titre qu'on vient de charmant morceau central de la France me donner, en vous le donnant, à mon tour A RUSE. — André de Lc-rde — le « Prince rudement plaisir à voir malgré sa longueur. II sont, |en grande majorité, des mineurs}, S'il est possible que j'en sois encore indigne L de la Terreur », ainsi qu'on a surnommé cet nous fait assister à des scènes de retour de pêches dont le sort est, plus encore que d'autres, par les égarements de ma prime jeunesse, original auteur — n'a su qu'imparfaitement, à tellement bien rendues, qu'on se figure être digne d'intérêt. j'espère, chaque jour, de plus en plus, par mon point de vue, tirer parti de la science qu'il au nombre de ceux qui attendent les marins, S'il emmenait Silvette avec lui ? mes discours de propagande et par des actes emploie ordinairement pour doser les émotions le long des quais. Evidemment, le jeu des artistes, Quand il lui parla de son idée, elle battit qui en prouvent la sincérité, mériter tellement fortes qu'il nous sert. plus froid que le nôtre, étonne un peu lorsqu'on Dans ce film, il a campé la silhouette d un n'y est pas habitué. N'empêche qu'il est très des mains. de vous cette appellation amicale qu'elle paysan normand, le père Gerfaut, possédant expressif dans sa grande simplicité. C'est pour- devienne fraternelle. — Oh, oui ! Marc, je serai très con- bien les roueries de sa race, mais qui, en l'occur- tant cette simplicité qui a fait dire à ma voisine tente. Je vais avoir, pour deux ou trois Or, quelqu'un, debout aux premiers rence, se montre trop calme, malgré ses légères de fauteuil (une charmante femme) que les jours, qui passeront (trop vite, l'illusion rangs dans la salle attentive, l'interrompit : colères. Tel est, du moins, mon avis. Le vôtre amoureux de la délicieuse Hilda Bomont (Maître d'être ta femme. Mais il ne faudra pas — Est-ce que tout ce battage, Empe- sera peut-être tout différent ; mais j'ai promis de Samuel et le matelot Cari) n'avaient pas l'air d'être follement épris, et que, chez nous, on que ce plaisir, infini pour moi, te fasse reur des Pauvres, n'est pas une immense dire nettement ma façon de penser. J'espère que l'auteur du film ne me tiendra pas rigueur aurait su montrer plus d'ardeur pour défendre négliger la cause qui t'appelle là-bas. farce ? Vos prédications dans les restaurants — Chère petite, murmura-t-il, en l'at- de ma grande de nuit? Le Noël rouge, célébré chez vous, franchise. _ tirant contre lui, tu auras, bientôt, la ré- dans une orgie de luxe et de mise en scène. Rien d em- compense qui t'est due. Votre venue, ici, au pays noir, dans, une brouillé, dans Marc Anavan partit de Paris, avec auto épatante ? — rouge, il est vrai. Ça l'action qui se Silvette, à l'aube, le matin du 30 avril, permet tout ! déroule à 1 é- dans sa limousine rouge. Ils arrivèrent, le L'homme parut hésiter un peu, dévisa- cran. La Ruse est celle dont soir, à six heures, devant la gare, où se geant Silvette, qui, maintenant, le fixait, in- pressait, sur la place et dans les rues se sert le fils quiète éperdument. Gerfaut pour avoisinantes, toute la population, sept à — Et près de vous ?... arracher à son huit mille ouvriers. —• Arrêtez. De celle que votre regard père le con- Aussitôt, une immense acclamation s'é- désigne suffisamment, je vais parler. sentement à leva : « Je vous prie, de me permettre de vous son mariage. — Vive Anavan ! Vive Anavan ! présenter celle qui a l'honneur d'être assise Cela, nous l'avions appris Une procession, ensuite, se déploya sous parmi vous, et à côté du citoyen Mousseau, les ramures printanières du quai de l'Hô- en lisant Ci'né- le porion que vous avez choisi pour secré- magazine. Ce tel-de-Ville, pour gagner la rue des Oi- taire de votre Maison syndicale, et le pre- qu'André de seaux, jusqu'au pont Tournant, qui mène mier magistrat de cette ville. Camarades, Lorde s'est à l'Hôtel du Commerce, où leur apparte- cette jeune fille m'a aimé, quand' elle me évertué à met- ment était retenu. croyait pauvre, un vagabond misérable, tre en scène Ils dînèrent à l'hôtel, situé au bord de dans les années, où, afin de me préparer dans son œu- vre, c'est la vie l'eau, avec M. le maire de Montceau, le à ma mission, j'ai laissé ma fortune, pour quotidienne et secrétaire du syndicat et deux d'élégués errer sur les routes, besogner de mes mains, mineurs. simple de pour gagner ma vie. Cette jeune fille, bra- braves campa- * vant tout, m'a aimé — purement, je l'affir- gnards, dont Cliché Gaumont. me devant vous — elle a chéri le Pauvre, les journées Une scène du 6 - épisode de « Parisette ». La Maison syndicale avait sa façade adopté par son village de Provence, et lui s'écoulaient décorée ; depuis le matin un immense dra- a donné toute sa tendresse. sans heurt avant l'événement qui vint ^ les son amour. Mais, cette critique légère est sans peau rouge, dont les plis retombaient par- bouleverser. Ce fut là, pour le metteur en scène, importance et prouve qu'il y a des spectateurs « Voulez-vous être témoins que je encore plus difficiles que moi, ce qui n'est pas dessus le perron d'entrée. Dans le bour- er M. Violet, l'occasion de faire défiler sous nos prends aujourd'hui I mai 1914, cette peu dire ! donnement de voix d'hommes, de femmes, yeux de délicieux tableaux champêtres pleins "vierge pour femme ? que je lui promets, de vérités et de précisions. Le film est beau. Voilà un avis sincère que par- de jeunes filles, quatre mille personnes, aussi longtemps que ma vie, amour et pro- Le père Gerfaut, c'est Donatien ; Audion tageront sûrement ceux qui voudront voir la debout — pour tenir moins, dé place, tection ? „ incarne le fils ; Marsa Renhardt la mère, et Mag nouvelle incarnation de Victor Sjôstrôm. écouter, en plus grand nombre, YEmpe' Silvette s'était levée, un peu angoissée, Murray, la future épouse. reur des Pauvres, comme l'on surnommait mais délicieusement bouleversée, dans les Au fond, je remercie André de Lorde^ de m'avoir évité le drame cruel auquel, peut-être, DARISETTE (6° épisode : Grand-père). — partout, à présent, Marc Anavan — em- profondeurs de sa sensibilité. Ils s'accom- plissaient la vaste salle de réunion des je m'attendais. Telle qu'elle est, l'œuvre est * Parisette, restée à Paris, tombe gravement plissaient, les temps promis par le Pauvre, mineurs et similaires. saine et sera sûrement goûtée de tous. malade chez son grand-père. elle se réalisait, magnifiquement, la parole Cogolin s'est enfui à Marseille, où il retrouve Le président se leva et dit : que Marc lui avait dite, le soir où elle avait le banquier Alvarez, venant du Portugal, et — Camarade Anavan, vous avez la appris, par hasa-rd, aux écoutes derrière un qu'il tire d'un mauvais pas. Alvarez, pour remer- parole. buisson, que ce mendiant possédait des mil- MAITRE SAMUEL. — Un film suédois me cier Cogolin, lui offre de le prendre à son service, Marc parcourut des yeux l'assemblée fré- lions : plaît toujours, parce qu'il manque_ rare- alors qu'on pouvait craindre une dénonciation ment d'intérêt ; mais, en voici un qui m'a fait de sa part. missante et commença son discours : — Espère et crois en moi. (mémagazine ——™ r\ISRAËLI. — Voilà un film remarquable Comme protagoniste il a Louise Huf, — q [ u par ses qualités multiples ; Georges type de très remarquable façon le rôle d'une (méma^azïne Arhss, qui en est l'interprète principal — puis- espionne — et une jeune fille (dont j'ai malheu- qu'il y remplit le rôle même de Disraeli, — est reusement oublié le nom), qui possède un jeu un artiste d'une réelle puissance. Et, bien qu'il gracieux, aussi sincère que juste. Actualités faille convenir que sa silhouette du héros du V^_^ Je ne vous conterai pas le scénario de ce film film soit parfois un peu forcée, il est parvenu à politico-historique, puisque, déjà votre colla- ne pas la rendre ridicule, ni à faire d'elle une ca- borateur Doublon s'est chargé de ce soin dans ricature. Peut-être aussi ne sait-il pas suffisam- votre numéro du 17 février. Je me contenterai Quelques propriétaires de salles de ciné auraient manifesté l'intention de supprimer les actualités

ment se défaire de certaines traditions théâ- de vous dire que les costumes et la mise en scène IEU de ™,PJ°Ç p™ tuTl's réduisent le métrage. Les 300 mètres d'autrefois sont convertis en 200 quand ce n'est trales, comme celle qui consiste à jouer fré- qu'on y voit sont bien ce qu'ils doivent être, quemment face au public ; mais, l'aisance de ses et nous transportent réellement à l'époque de pas en ^50.^ ^ ^ ^ pàraît-il, puisque la suppression totale a ses partisans. gestes est si grande, il évolue avec un naturel l'action. Il y a de très beaux extérieurs, et des Le public n'est pas de cet avis. Il veut voir chaque semaine : si parfait, si pittoresque aussi, qu'on oublie vite intérieurs qu'on désirerait habiter. Quant à la ses légers défauts, qui, eux-mêmes, le servent photo, elle est éblouissante. parfois. L'ABONNÉ DU VENDREDI.

AUX AMIS DU CINÉMA

Noire collaborateur et ami Lucien Doublon, l'avenir avec plus de confiance, de courage et administrateur de la Mutuelle du Cinéma, nous de sérénité que de nombreuses personnalités, prie d'insérer un appel à nos lecteurs en faveur des aussi dévouées que généreuses, ont eu la volonté déshérités de l'Ecran C'est bien Volontiers que de fonder la MUTUELLE DU ClNÉMA, œuvre émi- nous nous associons son effort charitable à et nemment vivante, profondément secourable, la ;t SgW branches de l'industrie cinématographique, tous mouvement, dites ? un beau geste... Venez à nous, ceux et celles qui, à quelque titre que ce soit, pour assurer aux artisans du film français un touchent au cinéma. présent moins sombre, et, dès demain, des jours Parmi ceux-là, il en est beaucoup que la guerre meilleurs. a cruellement atteints et qui en subissent encore LUCIEN DOUBLON, à cette heure les pénibles répercussions. Tel, Administrateur de la Mutuelle qui était en 1913 régisseur, se voit réduit aujour- du Cinéma. d'hui à des « cachets » d'artiste peu rémunérés ; te! autre, qui parut dans de nombreux films d'hier, ne trouve plus de place dans ceux d'à présent ; On rlpmanrlA sténo-dactylo parlant tel autre encore... VJll UCIHdllUC Anglais et et écrivant C'est pour venir en aide à tous ceux-là que . ayant de préférence travaillé dans maison de la MUTUELLE DU CINÉMA a été fondée ; c'est Cinéma. Références sérieuses exigées. Le ministre de l'Agriculture Le grand match de rugby où le Et Imitable ^coranons dans l'intention de leur permettre d'envisager ,a UlS & S'adresser à CINÉMAGAZINE. ' eoneoZ a^ ^ T^o^ ^ ^ ^^^^^ NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT Les Films que l'on verra proebainemertt

son indécence et refuse de l'endosser. Le lende- L'ULTRA CINEMA ET LE RALENTI main, de guerre lasse, Robert invite Fanny au théâtre où sa femme a refusé de l'accompagner, préférant demeurer chez elle à écouter les sopo- M. Louis Foresl, notre éminent confrère du journal Le Matin, est un ardent cinéphile à qui nous rifiques accents d'un concerto de musique clas- sommes redevables de maintes initiatives heureuses pour l'art cinégraphique. Il nous écrit la lettre sique. Robert, cette nuit-là, accompagnant suivante que nous reproduisons sans commentaires. La semaine prochaine nous publierons la réponse de Fanny chez elle, accepte un petit verre de porto notre ami M. Pierre Noguès. Qu'il nous soit cependant permis de rappeler ici qu'à la suite de l'article I 'ÉCHANGE (scénario d'Olga Printzlau) — Le qu accompagnent bientôt cigarettes et fox-trott, auquel M. Louis Forest fait allusion et qui parut dans le N° 37, nous avons publié (N° 45) sous Je *— mariage part souvent sur un malentendu fon- si bien que, insensiblement, il se laisse aller à titre : Cinéma au ralenti, un autre article, dû à la plume de M. Georges Goyer, et qui damental... Il arrive bientôt que les époux divor- cueillir sur les lèvres du joli mannequin un rendait, pensions-nous, pleine justice aux efforts de M. l'ingénieur Labrély. cent ou traînent misérablement tout le long baiser qui a pour lui une saveur inconnue. de la vie une âme insatisfaite. Il en est aussi qui, Rentrant chez lui, il trouve sa femme endormie Paris, 25 Mars 1922, images de format normal en silhouettes. Il permit après le divorce, voient tout à coup ce qu'il aurait sur un traité de philosophie. Et pour com- d'obtenir un film qui parut peu de temps après fallu faire pour assurer le bonheur du foyer... Monsieur le Directeur de Cinémagazine. ble de bonheur, Betty, fleurant son mari, découvre (Le cinéma et les mouvements ultra-rapides). Ce 3, rue Rossini, Paris. film eut un gros succès à cette époque ; malheu- Mon cher Confrère, reusement, l'appareil était extrêmement encom- Lisant tant et tant de livres, de journaux et de. brant. Son application était limitée à des sujets revues, je suis quelquefois on retard dans mes trop scientifiques. Aucune exploitation commer- lectures. C'est ainsi que ce n'est qu'aujourd'hui ciale ne fut possible. que j'ai l'occasion de lire l'intéressant article que Ces difficultés amenèrent M. Labrély à créer vous avez publié sous ce titre : L'ULÏRACINÉMA un appareil plus transportable.. Le nouveau sys- ET SON INVENTEUR. tème réalisait un plus petit nombre de vues à la Dans cet article, vous dites que l'inventeur de seconde. L'appareil Tut dénommé « ralentisseur l'Ultracinéma serait M. Pierre Noguès, chef du Labo- Pathé Frères ». Il permit, dès le début, de prendre ratoire de mécanique animale de l'Institut Marey. 100 images à la seconde. Ensuite on arriva à 150. Js m'efforce depuis longtemps d'essayer de voir C'est, avec cet appareil qu'ont été pris tous les clair dans les origines du Cinéma et des diverses films de l'école de Joinville, qui sont aujour- inventions dont la collaboration a produit le hui universellement célèbres, du cheval, des merveilleux instrument. danses, etc.. Dans ces conditions, vous me permettrez de Cet appareil a été le résultat d'un travail abso- rétablir ce que je crois la vérité historique. D'ail- lument personnel de M. Labrély, commencé et leurs, M. Pierre Noguès sera de mon avis puisqu'il réalisé bien avant les recherches de M. Bull et permet, par la citation d'une date, de sa propre celles de M. Pierre Noguès. Il ne fut nullement plume, de fixer les faits. inspiré par les travaux de l'Institut Marey. Jugeant Je vous prie de noter que je ne contredis pas que cette invention pouvait rendre des services du tout les affirmations de M. Pierre Noguès, tant pratiques, au lieu de garder secrets l'appareil et en ce qui concerne Marey, l'Institut Marey et les ses procédés, M. Labrély n'hésita pas à en faire propres recherches de M. Pierre Noguès. Je dis profiter l'industrie cinématographique qui, depuis seulement que l'ingénieur Labrély est le premier dix ans, n'a jamais eu que cet appareil en service. à avoir fait du Cinéma au ralenti. Depuis cette époque, M. Labrély a étudié un Et c'est là l'important. autre appareil beaucoup plus perfectionné. Il M. Pierre Noguès dit que, dès 1912, à l'Institut est actuellement construit par les Etablissements Marey, M. Bull inventa un chronophotographe, bien connus de M. A.Debrie. Cet appareil permet de mais que cet appareil n'était applicable qu'à prendre 240 images à la seconde, avec un rende- l'étude de mouvements de petite étendue et ne ment lumineux extraordinaire f50 0 /0) de la vitesse pouvait filmer ni l'homme ni les oiseaux. angulaire. Il permet d'employer les films standards A la suite de cette découverte, M. Pierre Noguès non sensibilisés, de plus l'entrainement progres- se mit au travail et le 22 juillet 1912, il faisait à sif laisse les perforations intactes, même si la l'Académie des Sciences une communication sur bande est passée vingt fois. Il se charge et se « un nouveau cinématographe à images très manœuvré comme un appareil ordinaire. Aucun rapides » qui enregistrait 80 images par seconde. apprentissage préalable. Et aujourd'hui le poids •Ce résultat ne le satisfaisait pas, et il construisit et l'encombrement sont tout à fait minimes. GLORIA SWANSON et THOMAS MEIGHAN dans « l'Echange » après plusieurs appareils permettant d'obtenir C'est cet appareil qui est à peu près employé exclu- 180,200,250 et même 300 images par seconde. sivement en Amérique et en Angleterre. Tels sont les faits que vous tenez de la bouche Tels sont les faits. Je pense que vous voudrez Robert Gordon est un excellent mari pourvu les relents d'un parfum qui n'est certainement pas même de M. Pierre Noguès. - bien les publier. Ils n'enlèvent rien aux recherches de mille petits défauts et de quelques qualités. à elle puisqu'elle n'en use pas. Dans un accès de .En voici d'autres non moins certains : de l'Institut Marey ni au mérite des savants qu'il Sa femme, Betty, est une perfection (ce qui par- colère, elle chasse Robert qui quitte le foyer M. Labrély a commencé les études d'un appa- emploie. Ils mettent simplement au point une fois est terriblement ennuyeux) et elle ne voit que conjugal reil pour faire le Cinéma au ralenti, dès... 1909. Il question de priorité. les défauts de son mari. Robert aime la vie, Quelques mois ont passé... Robert a épousé s'agissait d'un appareil à grande vitesse. Le film Je n'ai voulu que prendre la défense de l'Ingé- la fantaisie, les distractions et n'aimerait pas Fanny et n'est pas plus heureux pour cela, car si nieur Labrély qui est un des cerveaux mécaniques les se trouvait lancé d'une façon continue et un obtu- mieux que de goûter tout cela avec sa femme. Fanny est un peu plus gaie que Betty, elle est rateur possédant une fente très réduite se mou- plus intéressants de notre pays, qui travaille seul Mais celle-ci est une puritaine qui blâme les par contre capricieuse et ne prend aucun soin vait devant lui à grande vitesse. Dès 1909, le et sans subventions, livré à ses propres forces. nombre d'images atteignait 400 vues à la seconde. Et qui, malheureusement pour lui, est beaucoup trop plaisirs. Robert, désirant ardemment que sa femme de son mari. Or, pour satisfaire la curiosité de sa En 1910, un appareil du même genre, mais plus silencieux et modeste. soit élégante et un peu plus capiteuse, va, un nouvelle épouse, Robert la conduit à Atlantic perfectionné fut, sur les dessins de M. Labrély, Et je vous prié de croire aussi que je n'ai abso- beau jour, lui choisir une belle robe dans un City, station d'hiver fort élégante où préci- exécuté dans les laboratoires de la Maison Pathé. lument aucun intérêt d'aucune sorte à vous écrire magasin. Là, se trouve un joli mannequin, sément se trouve également Betty. Mais Betty Avec son flair tout particulier des choses du cinéma, tout cela, autre que celui d'essayer de fixer une Fanny, qui fait précisément valoir exquisement le n'est plus la femme rigide de jadis et dont l'aus- M. Charles Pathé avait favorisé les débuts de vérité historique intéressante pour notre pays. vêtement... Robert est incontestablement trou- té i é a lassé son mari. Elle a compris l'erreur de Je vous prie de croire, mon cher Confrère, à mes l'appareil Labrély. L'appareil de 1910 permit d'at- blé par la beauté de l'élégant déshabillé. son passé et s'est radicalement transformée, de teindre la vitesse de 1.200 images d'abord à la meilleurs sentiments. Mais Betty, recevant la robe, se révolte devant sorte qu'à l'heure actuelle elle est une des femmes seconde, puis de 2.000. Cet appareil donnait des Louis FOREST. (pmagazine 20 (pmagazine CŒUR VAILLANT,"RIEN D'IMPOS- Or, précisément, ce soir-là, Robert va au les plus élégantes de l'endroit et traîne derrière A SIBLE. — Un bien long titre qui fera le Casino de Paris, et reconnaît Mlle de Chavigne ses pas toute une armée d'adorateurs. Ce qui L'ARTISTE LE PLUS désespoir des imprimeurs. Une histoire qui parmi les « Casino Girls »! ! ! Colère, jalousie... devait arriver arriva,.. Robert devient bientôt fera le désespoir des gens de goût et de bon scène ! .. éperdument épris de son ex-femme et le flirt sens. ANTIPATHIQUE DE Le lendemain, Mlle Christiane Chavigne reprend entre eux comme si jamais ils ne s'étaient Christiane de Chavigne, jeune fille française répond à un rendez-vous que lui a donné Robert L'ÉCRAN AMÉRICAIN connus. élevée à l'américaine, aime son ami d'enfance, au Pré Catelan (quel drôle de grand monde !) et là A la suite d'une série de péripéties fort amu- Robert Servières. Robert Servières, jeune homme elle lui déclare sans ambages qu'elle n'épousera santes, Betty persuadée que, malgré tout, elle français, préfère les demi-mondaines et les ne reconquerra jamais son mari qui est devenu jamais un homme qui fréquente chez les dan- danseuses. Qu'imagine Christiane de Chavigne ?. seuses !... sérieux à la suite de tous les conseils dont jadis D'aller trouver le directeur du Casino de Paris elle l'abreuva, quitte l'hôtel, désespérée. et de lui demander l'autorisation de paraître sur Le surlendemain, Robert occupe une « bril- De son côté, Robert, ayant fait le même calcul, la scène dudit Casino, un soir ! ! ! Le directeur lante » situation dans une usine appartenant à quitte l'hôtel pour ne plus revoir son ex-femme. accepte ! ! Et Mlle de Chavigne apparaît sur son oncle — et le surlendemain, Mlle de Cha- Le malheur... ou le bonheur... veut qu'ils se le plateau dans un costume qui, que, quoi, vigne consent à l'épouser... retrouvent dans le même train et dans le même dont... Vous m avez compris. J'espère que ce film est américain. compartiment. En arrivant à la gare, ils vont mélancoliquement se séparer lorsqu'un accident bien imprévu va changer tout à coup le cours de leurs destinées qui semblaient jusqu ici incom- patibles. En effet, Robert glisse si malencontreu- La dernière photographie de Suzanne GRANDAIS sement sur une pelure de banane qu'il se frac- ture la tête contre le rebord d'un trottoir et Betty, au mépris de toute convenance, n'écou- tant que l'amour profond qui dort en elle et w ne s'est jamais éteint, fait transporter chez elle le pauvre blessé. Aussitôt mandée Fanny accourt. Mais la véri- table nature égoïste de la deuxième femme se révèle aussitôt. L'accident survenu à son mari la laisse indifférente ; elle ne songe qu'à l'humilia- tion qu'on lui inflige et veut à toute force rame- ner son mari chez elle, malgré que le médecin ait interdit formellement à Robert de bouger. Après une scène des plus violentes où les deux femmes se disputent le même homme, Fanny agit si bien que Robert, tout à coup, comprend où est son véritable bonheur. Et Fanny s'éloigne en proférant des injures qui finissent de la ruiner dans l'esprit de son mari. A quelques jours de là, nous retrouvons dans le même intérieur de jadis, Robert remarié avec Betty. Ils ont enfin compris que l'amour est un dieu malin avec lequel il faut parfois longtemps jouer à cache-cache... W. B

Nous pubtions ci-dessus 'une photographie j de Eric Von Stroheim, l'artiste d'origine ] ABOMINATIONS ET DÉTONATIONS. - autrichienne qui, dans le film «Pour l'huma- j ** Un film de Billy West, qui est un parodiste nité », incarnait le rôle de l'officier allemand. > de Charlie Chaplin. Au demeurant, plaisante suite de drôleries qui amuseront la foule. Les éditeurs américains"lui font [une publicité > toute spéciale en le désignant comme l'homme i que l'on aimera à haïr. // vient de tourner j [ PATHÉ-CONSORTIUM pour « Universal » un film intitulé « Folies ; de Femmes » dont la réalisation n a pas | E 15° PRÉLUDE DE CHOPIN. - La coûté moins de un million de dollars. Ce film L firme Ermolieff a mis à l'écran une aventure NOUS REPRODUISONS CETTE PHOTOGRAPHIE D'AMATEUR, DONT NOUS DEVONS LA COMMUNICATION présenté en grande pompe à Los Angeles a — imaginée — dans laquelle intervient la A L OBLIGEANCE DE CHARLES BURGUET, QUI ÉTAIT, COMME ON LE SAIT, LE METTEUR EN SCÈNE DE été accueilli avec une très grande réserve et grande figure du génial musicien. On y applau- SUZANNE GRANDAIS- LA PHOTO A ÉTÉ PRISE A VITTEL, LA VEILLE DE L'ACCIDENT QUI DEVAIT COÛTER il est peu probable que nous ayons jamais dira Mme Nathalie Kovanko, la mère héroïne LA VIE A L'ARTISTE SI RECRETTÉE. AU VISEUR DE L'APPAREIL SE TROUVE CHARLES BURGUET ET, AU l'occasion de le voir en France. des Mille et une nuits, M. Paul Jorge, M. Rieffler, TROISIÈME PLAN, MARCEL RUETTE, L'OPÉRATEUR TUÉ LUI AUSSI DANS L'ACCIDENT- parfait, et le talentueux André Nox. ^-.---.---.-^-^^^-^.■--.--'■--^^--."'^\.-^-^.-v-^-^\.-.-_-_-_-.-.- -^" (lemagazine 22 J

I A VICTIME INCONNUE. — Encore une N'en déplaise à M. René Maran, l'illustre ^— comédie dramatique à « l'américaine » nègre de Batouala, m'est avis que nos colons ne •que sauve une fois de plus le jeu de Pauline font pas trop mauvaise besogne dans ces terres Au Cœur Frédérick, décidément l'une des plus puissantes admirables, qui sans eux ne posséderaient point .actrices de l'écran. Cela plaira aux amateurs d émo- ces chantiers, ces ponts métalliques, ces chemins tion qui ne discutent point de la vraisemblance de fer et ces nombreuses industries produc- •ou de l'impossibilité de certains actes et de certai- trices qui ont su tirer d'un pays merveilleux de l'Afrique sauvage nes situations. Donc Madge Harling, orpheline et d'incalculables richesses. pauvre, sort de l'hôpital et se met en quête de En outre, des danses et des jeux indigènes travail. très curieux nous sont montrés, ce qui ajoute Dans une feuille de publicité, elle découvre l'agréable... à l'utile. Ce film — qui passe en exclusivité au Gau- recherché comme fard par les naturels de une annonce par laquelle un fiancé éventuel mont-Théâtre — est, par son côté documentaire, l'endroit. •demande des rapports avec la jeune fille... le plus sensationnel qu'ait enregistré 1 écran. Nous y voyons, sur les bords du lac Victoria (En Amérique, ces choses-là sont sérieuses, Jamais, jusqu'à ce jour, aucun opérateur Nyanza, d'innombrables colonies d'oiseaux, ■et les orphelines qui sortent de l'hôpital n'hé- I E SECRET D'ALTA ROCCA. - On nous a n'avait réussi à pénétrer aussi profondément parmi lesquels se trouvent aussi bien les plus sitent pas à répondre immédiatement au futur présenté les quatre premiers épisodes de dans les terres, à filmer aussi fidèlement — au rares que les plus redoutables ; nous assistons en mal de mariage.) ce nouveau ciné-roman dû à 1 imagination de prix de mille dangers — les mœurs et coutumes à d'inimaginables festins où se confondent le Madge se met donc à écrire au bureau de M. Valentin Mandelslamm. des peuplades et de la faune du centre africain. bec ou la serre de la gent emplumée et la mâ- Grâce au sang-froid des intrépides chasseurs choire de la carnassière. poste de Silverland (Névada s. v. p.) — sans se J'ignore ce que donnera la suite, mais je sais dont il était entouré, l'opérateur, M. Oscar •douter un seul instant que l'annonce n'est qu'une bien que le public en a assez, sinon trop, des Nous y admirons l'habileté et la maîtrise Olsson, put prendre sur le vif maints détails, d'un chasseur, foudroyant, à quelques mètres, mauvaise plaisanterie de la directrice du susdit ciné-romans. Ce n'est pas une raison parce qui montrent au spectateur, de la façon la plus le buffle furieux prêt à s'élancer sur lui, et tureau de poste à l'égard de John Emmis qu'elle que les Mystères de New-York, nouveaux, ori- intense, la vie des Noirs de cette région. aime et qui ne l'aime pas. Cependant Madge se ginaux, joués avec un train d'enfer, ont infini- assistons à la fuite éperdue de tous les animaux Nous pouvons apprécier, d'après cette bande, quand leur roi, le Lion, paraît. résout à partir pour Silverland et tombe chez ment plu lors de leur apparition, ce n'est pas les qualités d'endurance des Hikujus et des Emmis qui, ne comprenant rien à l'affaire, la une raison, dis-je, pour que les éditeurs se croient Dans cette bande, la note comique n'a pas Massais) leur amour pour le travail de la terre- reçoit plutôt fraîchement (cela se comprend !). obligés de continuer à jamais un genre aujour- été oubliée. Elle est représentée par des singes Malgré les moyens plus que rudimentaires dont Mais Madge est une orpheline énergique : « Vous d'hui périmé ou bien les films dits «ciné-romans» de la famille des cynocéphales, qui semblent ils disposent, ils ont fait de la région qu ils vous moquez de moi ? Tant pis pour vous ! » Et, ne sont en somme qu'une interminable avoir très docilement permis qu'on s'initie à habitent, et grâce surtout au labeur des femmes, avisant un revolver (l'inévitable browning), voilà succession de péripéties aussi invraisemblables la vie privée de leur joyeuse république. un sol fertile où l'on récolte en abondance : qu'elle tire sur ce pauvre Emmis qui n en pouvait les unes que les autres, et qui seraient impossibles C'est Guy de Téramond qui, pour le compte millet, sorgho, fèves, pommes de terre, canne d'un magazine illustré, s'est chargé de l'adap- mais ! Heureusement, la blessure est légère : dès le premier épisode si le héros ou l'héroïne le à sucre, tabac et huile de ricin, produit très tation littéraire du film. tout s'explique... et pour punir la misérable voulait bien — ou bien ce n'est qu une suite fumiste du bureau de poste, John épouse immé- de photos agrémentées de légendes plus ou diatement Madge Harling moins humanitaires et qui n'a plus rien du Ai-je besoin d'ajouter un seul mot ? cinéma, qui n'est ou ne doit être qu'un « mou- vement ». Je m'en voudrais cependant de ne pas féli- f^HARLOT POMPIER. — Ceci est une réédi- citer M. Liabel, metteur en scène du Secret tion. On réédite énormément Chariot en ce d'Alta Rocca, et une interprétation excellente moment, et l'on a certainement tort. Exposer les qui comprend MM. Dulac, H. Bosc, Volnys etc. premiers croquis d'école d'un peintre en pleine possession de son talent serait une chose ridicule. C'est cependant ce que l'on fait pour Charlie Chaplin, ce génial Chariot de The Kid, qui I JNE MAISON DE FOUS, comique con- n'était, lors des « Chariot ceci » ou « cela » qu'à ^ finant à la folie — naturellement... l'époque des tâtonnements. Après Chariot musi- cien et Chariot fait du Cinéma, voici Chariot Pompier qui est plein de trouvailles, assurément, et qui fera rire de bien bon cœur. I JNE CHAINE. — Il faut toujours aller voir *^ une comédie dont le protagoniste est Eugène O'Brien. Ce comédien élégant, de goût sûr, donne toujours au plus banal des scénarios A TRAVERS LA GUINÉE. _ — On est une valeur certaine. Une chaîne est, du reste, une •** beaucoup à l'Afrique, pour l'instant. Ceci bonne comédie dramatique qui captivera et est un bon et beau documentaire qui met fort retiendra l'intérêt des spectateurs. habilement en relief l'heureuse influence de la pénétration française en Guinée. LUCIEN DOUBLON.

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<( Le Petit Poucet H. Pierrette de Guingand. — Vous avez bon goût. Ln Glorieuse Reine de Saba est en effet une mer- On travaille pour la jeunesse. Après Robinson COURRIER DES "AMIS veille de mise en scène. Il est bien difficile de faire Crusoé, que Monat et Rosenvaig vont lancer sur une comparaison avec Christus ; les deux films le marché du film, on nous annonce que Boudrioz ont de grandes qualités. La meilleure façon de va tourner Le Petit Poucet pour le compte de la (Voir le commencement, page S). critiquer les mauvais directeurs qui composent mal Société des Films Abel Gance. leurs programmes est de leur écrire en signalant Iris de Vauquois. — Je suis entièrement de votre leurs erreurs. D'ailleurs, avec le choix que nous « Le Roi de Paris » et « Serge Panine ». avis. Les défauts de détails que vous signalez dans avons il est facile d'établir un bon spectacle... ce lilm se renouvellent presque chaque fois qu'une Tous nos compliments pour vos succès auprès de Les Etablissements Aubert éditeront bientôt œuvre française est réalisée pour l'écran par une Pierre de Guingand. Cet artiste est charmant ; il ces deux ouvrages adaptés par MM. de Marsan et firme étrangère. L'auteur devrait avoir un con- accueille toujours bien les demandes (pie lui l'ont On tourne. Maudru d'après les romans de Georges Ohnet. trôle sur mise en scène et semblable chose serait nos amis. moins fréquente. M. Cartier. — Votre réponse au concours de L'Ouragan sur la Montagne, mise en scène de « L'Homme qui rôde ». Mme Carrier, av. S. — Vous trouverez la liste YAlmanaçh est admise malgré sa forme un peu .Julien Duvivier. des photos dans ce numéro. fantaisiste. Merci pour vos charmantes photos. La Maison du Mystère, ciné-roman de Jules Raphaël Adam monte son fdm L'Homme qui Sam Rousseau. — Nous avons Tait le nécessaire. (Voir la suite, page 26.) Mary, mis en scène par MM. Etiévant et Tourjansky rôde, que d'heureuses indiscrétions nous désignent Merci. - Tiska, d'après le roman de Marcel Nadaud, réalisé comme un succès. Ses interprètes sont Mlles Made- Monalisa. — Me fatiguer ? Du tout. Trop heu- par Andréani. leine Sevé, Eve Line, LinadeBeer, MM. Paul Menant reux quand il m'est possible de renseigner nos Jean Adam et Gabriel Rosca. aimables lecteurs. 1" Oui. Elle est, en effet, char- Roger-la-Honte. M. Baroncelli termine en ce mante ; son jeu est lin et naturel ; 2° Nazimova est Société Financière moment les dernières scènes de ce film. véritablement une danseuse ; 3° Oui. L'Homme qui pleure, mise en scène de L. R. Vé- « Cyrano de Bergerac ». Yvonne de M. — Merci pour votre pensée. rande d'un scénario de Louis d'Hée. On tourne à la Cinès un grand film tiré de l'ou- Vous avez dû recevoir la photo de Mary Pickford. des CINÉMATOGRAPHES La Bâillonnée, d'après le roman de Pierre de vrage d'Edmond Rostand. Pour Pierre de Guingand : non. Morlreuil de Rouen. — J'ai beau fouiller nos Courcelle, réalisation de Ch. Burguet. dossiers, je ne trouve trace de vos lettres nulle Emprunt de 11 millions de îrancs « La Femme, le Diable et le Temps ». part. Veuillez nous excuser pour ce retard invo- en Obligations 7°/„ Les Hommes nouveaux. « Export-Film » annonce que le fils de Gabriel lontaire, et me dire ce que vous souhaitiez savoir. C'est par erreur que nous avons annoncé que d'Annunzio va commencer à tourner une bande MerCêdès, 1197.— 1" C'était André Marnay qui interprétait le rôle de Julien Marsal dans l'Homme Les Hommes Nouveaux, d'après Claude Farrère, tirée de cet ou"\yage de son père, avec Francesoa aux Trois masques. Pour Bliffdlo Bill, je ne puis La SOCIÉTÉ FINANCIERE des CINÉMATO- étaient tournés par Sal Médico. En réalité, ce film Bcrtiui comme protagoniste. vous renseigner ; 2° Némésis, Soava Gallone ; 3° GRAPHES procède actuellement à l'émission de est actuellement tourné par MM. Violet et Dona- Pour- la plioto d'Angelo,, envoyez 1 fr. 50 plus 22.000 Obligations de 500 francs rapportant un tien, au Maroc, d'où ils ne reviendront que dans « Vingt ans après ». 0 fr. 50 pour frais de poste. intérêt annuel de 7 °/0 nets de tous impôts présents et futurs ; ces titres sont émis à 498 fr. 50 et un mois environ. Nous sommes heureux: de pouvoir Chrysanthème. — 1° Ruth Slorrow : Marguerite M. Henri Diamant-Berger l'ait dire qu'il part remboursables en 20 ans à partir du 1cr .Janvier révéler à nos lecteurs que M. Violet tournera Clayton ; pour le Roi de l'Audace, je ferai recher- dans quelques jours pour l'Amérique avec les. che!- ; 2° Pearl White répète en ce moment dans 1932. ensuite un grand film tiré de La Chaussée des Trois Mousquetaires et Le Mauvais Garçon, il cet établissement ; 3° Mais si, je l'aime. Qui aime bien Cet emprunt constitue la première tranche d'un Géants, le dernier roman du populaire écrivain ajoute qu'il a jeté, avant de prendre le paquebot, les cliàlie bien... dit le proverbe ; 4° Oui. Vous voyez emprunt total autorisé de 40 millions qui sera garanti, en principal et intérêts, par des hypothè- Pierre Benoit. grandes lignes du sériai qu'il prépare, suite logique que je ne vous gronde pas ! Ccllura, Tunis. — Nathalie Kovanko : 23, rue du ques sur immeubles et des nantissements sur fonds des «Mousquetaires», Vingtans après. Font déjà par- 0 Leur violon d'Ingres. Chemin-de-fer (Vincennés) ; Andrée Brabant, de commerce ainsi que par une délégation de 15 /o tie de la distribution : le coadjuteur, M. de Mas ; 195, faubourg Saint-Martin. à percevoir sur les recettes brutes des principales Douglas Fairbanks est un aviateur émérite ; la Reine, Mme Moreno ; Mordaunt, M. Henri Rollan; ./. Bonnet. '— Avons l'ait le nécessaire. sociétés de cinémas contrôlées par la Société Charlie Chaplin, un virtuose sur le violon ; Wallace Mlle Pierrette Madd, le vicomte de Bragelonne. Jlarris, Bruxelles. — Au sujet de ce film, lisez Financière. Beid, un saxophoniste de talent ; Sessue Haya- Mais qui incarnera d'Artagnan ? la réponse faite à Iris de Vauquois. Les défauts La SOCIÉTÉ F IN AN C 1ÈRE des CINÉMATO- kawa, un poète selon Kipling ; Pearl White. une que vous signalez sont surtout dus à l'interpréta- GRAPHES a été constituée le 6 Mai 1920 au capital de 15 millions de francs ; ses fondateurs star... au bridge Un succès kolossal! tion. Le rire est l'ami de l'homme, ne l'oubliez pas ; et continuez votre critique : elle est d'un bon avaient pour but de réaliser un groupement Un lilm tourné et édité en Allemagne, par une observateur. puissant exploitant toutes les branches de l'indus- Record monétaire. firme allemande, 7.0» de Montmartre, vient d'être Irispiriiuelréponlatou. — 1° Lisez toujours, trie cinématographique, depuis l'étude, et la production des films jusqu'à leur présentation au Le film qui a battu le record mondial des recettes violemment sifflé dans les cinémas où il fut pré- avec amour, notre revue et comptez que nous publie. • c'est Way down East (La route de l'Est) qui en un senté. La presse berlinoise reproche â'premenl aux allons réclamer des réductions clans les cinés de Nice ; 2° Je n'ai pas de pommes cuites et Ce but est aujourd'hui atteint. La Société an fit, à New-York, 4 millions et demi de dollars. auteurs et réalisateurs d'y « montrer des artistes suis, aujourd'hui, d'une humeur charmante : n'ayez exploite, des studios et usines de tirage à Kpinay, impossibles et un Montmartre fait de planches et pas peur. Douglas et Mary : Fairbanks Studios, Nice et Montsouris ; la diffusion des films établis Reine de Beauté. de papier-carton... << Hollywood (Californie). 15 ans déjà ! Je ne l'aurais par elle est assurée par les agences de location pas cru. " UNION ÉCLAIR" et " AGENCE GÉNÉRALE Agnès Souret, la plus belle femme de France, Chez Griîiith. Germaine. — Vve Paluel : Jane Even. Je ne puis CINÉMATOGRAPHIQUE ", dont les succursales épouse un Anglais. vous donner satisfaction pour la deuxième question. sont établies dans toutes les grandes villes de Nous verrons en octobre Annie Moore de cette Encore une à qui la corde... ou plutôt « la maison Associé n° 1103. — Avons déjà dit cela. Merci France, ainsi qu'à Aiger, Genève et Bruxelles ; la firme. Mais quand applaudirons-nous le film gigan- présentation au public est assurée par les treize des pendus » a porté chance. quand môme. Publierons volontiers, à l'occasion, tesque auquel travaille Griffith, scénario en plu- communications d'intérêt général. entreprises cinématographiques dont la SOCIÉTÉ lion Quixada. — 1° Le directeur de votre cinéma FINANCIÈRE a acquis le contrôle et qui possè- « Le Bossu ». sieurs chapitres tourné avec le concours de toulc pourra peut-être vous céder les affiches du film ; à dent, tant à Paris qu'en province, une soixantaine la Marine des Etats-Unis ? de salles comportant environ 70.000 places. René Leprince tourne^'To bc or not tobe, en Tunisie, défaut, vous les trouverez aux maisons d'édition. Le prix est de 5 francs, environ ; 2° Vous pouvez La SOCIÉTÉ FINANCIÈRE des CINÉMATO- avec Léon Mathot comme principal interprète. Il Le cinéma sportif. écrire de notre part à Mary Pickford qui se fera un GRAPHES est, à l'heure actuelle, la seule organi- compte tourner ensuite Le Bossu, d'après le Dans Maman Pierre de René Bizet et Barreyre, plaisir de vous envoyer sa photo ; inutile de joindre sation qui s'étende en France à toutes les branches roman de Paul Féval, avec Léon Mathot et Claude dont le scénario fut primé par Cinémagazine, et des fonds à la demande. du cinéma. Elle tire de cette situation un véritable privilège de puissance et de rendement et elle doit Mérelle en tête de l'interprétation. qui fut tourné aux environs de Biarritz, on verra A plusieurs. — Vous pouvez effectuer vos règle- être bientôt en mesure de réaliser des profits d'un une partie de pelote basque peu ordinaire puisqu'elle ments d'abonnements, photos ou autres, en timbres- (( L'Ecuyère ». poste. ordre comparable à ceux des corporations améri- réunit trois champions de France : Irrigoyen, Vue profonde admiratrice. — Nous communi- caines qui doivent avant tout leur prospérité M. Léonce Perret monte en ce moment son film Dupleix et Arisbe. querons votre lettre à M. Félicien Çhampsâur, à qui fameuse à la masse industrielle de leurs établisse- de l'Ecuyère, adapté du roman de Paul Bourget. Le film ne saurait nuire au sport — on le consta- elle ne peut manquer de faire plaisir. Votre appré- ments. tera une fois de plus. ciation est très exacte. La présente émission d'obligations est destinée « Le Courrier de Lyon », Vincent Peulg. — Vous voyez très juste et je à permettre l'élargissement considérable du champ d'action de la Société. Souscription Séverin-Mars. suis de votre avis : La Rue des Rêves est un beau Léon Poirier tournera pour les Etablissements film qui fait honneur à Griffith et à ses interprètes. Les demandes sont reçues dès à présent à la Gaumont Le Courrier de Lyon, qui sera édité en Nous avons reçu la souscription suivante : 11 faut plaindre les spectateurs qui ne voient pas SOCIÉTÉ FINANCIÈRE des CINÉMATOGRA- trois épisodes. Il travaille au montage de Jocclyn Une petite Américaine 10 fr. la beauté d'une telle œuvre. PHES, 4, Rue d'Aguesseau, à Paris, et chez tous les banquiers correspondants de la Société. dont les interprètes principaux sont Mlle Myrga Le total à ce jour se monte à la somme A. Burcher. — Très aimable votre propagande. Merci. Ces deux films ne sont pas encore sortis ; La notice a paru au Bulletins des Annonces et MM. Tnllier et Blanchar. de 1320 francs. LYNX. vous donnerons satisfaction plus tard. Légales Obligatoires du 24 Octobre 1921. Qnémagazine 26 27 (jémagazine

■■iiBi>Bi>»iia i).BiLmiiBiLai>BiiBiimiiaii ■i>B9iBiiaix*iiaii ■iiBtiaiiauBtiaiiBtiaiiaMaiimiiaiiKiisiimiiBtiKiia IIB IIBII ■IIBII ■UBIISII ■iimi>>i)aiiBiiaiiaai«iiBHmiiaiiaiiBii aiiaiiBUBiianaii aiisitaita n ■<■ ■timtiaiiBiiBtixjauraiiai^B- Admiratrice d'IIerrmann et d'Iris. — 1° Très A tous les « Amis du Cinéma ». —Sur présentation miiiinliili amusant votre petit recensement ; 2° Je ne saurais de votre carte de sociétaire, Deschamps Jeune vous dire si c'est moi que vous avez vu le jour où tailleur, 37, rue Gaudot-de-Mauroy, vous fera une vous êtes venu dans nos bureaux. C'est bien possible; remise de 10 0/0 sur le montant des commandes 3° Mes artistes préférés ? Difficile à dire ; cela que vous lui confierez. dépend des moments. Pour l'instant, j'aime beau- INSTITUT CINÉORÂPHIQUE [ coup le talent de la charmante Geneviève Félix IRIS. et j'ai la plus vive admiration pour le Desjardins Place de la République (18-20, Faubourg du Temple) de l'Agonie des A igles ; 4° Si i'aime l'eau de Cologne russe ? Je ci ois bien ; 5° Bvidemment Monte-Carlo «s*» ASCENSEURS «=8» TÉLÉPHONE : ROQUETTE 85-65 | est plus agréable que Charenton... surtout en cette Pour correspondre entre "Amis" iiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiHniiniiiiiiiiiiiiintmiiiiiiiiiiiiiiiiiininihi | saison. Cassia. — 1° Vous avez dû recevoir les photos Préparation complète au Cinéma dans Studio moderne, par artistes, metteurs en scène | demandées. Celle de Hené Cresté n'est pas encore René I amhert. Le Pontet (Vaucluse) désire cor- éditée; 2° Mais non, il n'est pas mort! C'est un respondre avec Amis. MM. Nat PINKERTON, F. ROBERT, CQNSTHANS, HUOUENET Fils, etc. § bruit fâcheux qui s'est répandu dans le public on Germaine Paturel,^ « Chantefauvette », Chamna- ne sait trop pourquoi ! gneau.-ktr/nfc o-'0\- rMÎSna, - Honneur aux vedettes. — Pour Jack policeman Angelo Cellura, 4, rue d'Alger (Tunis) COURS ET LEÇONS PARTICULIÈRES de 14 à 21 heures f d'occasion : William Russel et Eilleen Percy ; 2° Chariot Irimat, poste restante, Ostende (Bel- Reine Lumière a été tournée en partie a Nice et à gique). • = LES ÉLEVÉS SONT FILMÉS ET PASSÉS A L'ÉCRAN AVANT DE SUIVRE LES COURS = | Toulon ; 3° Nous aviserons pour que Cinémagazine arrive plus tôt dans votre ville ; 4° Nous connaissons Si vous désirez devenir une vedette de l'écran § le système qu'essaie M. Parolini pour donner plus TOUS LES SAMEDIS, LISEZ Si vous désirez savoir si vous êtes photogénique de relief au cinéma, et suivons avec intérêt les Si vous désirez ne pas perdre de temps et d'argent progrès déjà laits. Merci beaucoup pour les détails que vous nous donnez ; ils sont d'un bon obser- Le Journal Amusant Si vous désirez vous éviter des désillusions vateur. Jean. Pascal, directeur Si vous désirez savoir si vous êtes doué ADRESSEZ-VOUS A NOUS ! I

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