l’In teur de sa valorisation culturelle, qui au-delà son travail chercheur au sein du Service m tions d’Inspecteur des Musées de te permettent donner toute la mesure à ton talent Aubois de T la plum La V tout un lieu d’expression et d’animation. lien entre tous les partenaires, chercheurs, sympathisants, observateurs, grand public et sur- Au-delà des difficultés matérielles propres aux associations comme la nôtre, nous restons un son assemblée générale. Et m de continuer au-delà des hommes? N’est ce pas le destin de toute grande idée, celle accaparés l’histoire. présents à la cérémonie, mais d’autres se sont Evidemment, les précurseurs n’étaient plus tous programme. multiples incertitudes qui pèsent sur un tel volonté politique, devient réalité malgré les dernier J P Ne restons pas dans nos chapelles respectives à attendre les évènements. les décideurs et prof L’association Aubois de T h tion du patrimoine industriel dans l’ancienne La pose de la «première pierre» du Pôle d’évoca- 2004 en V Quelques émotions pour commencer l’année L Nous somm nous manque! Alors mobilisez-vous, ce n’est pas l’activité qui sensibilités et savoirs. proposer une dynamique au travers de multiples aussi pour être ce grand laboratoire d’idées, du P Président de la commission Tourisme Photo : Bernard DECLERCK Président d’A Maire de Chaumont Emmanuel LECOMTE e v L articipon alle à ch obilisateur v ous in a oix du P A VOIX DU P a pen entaire, BULLETIN DE L’ASSOCIATION AUBOIS TERES ET ys Loire V A VOIX DU P e) et présenton , prouv arbon de , al d’Aubois : sée v vite toutes et tous à v s activ erres et de F es tous con ubois de T atrim a su proposer un m . al-d’A e qu’un projet mûri, a tout n em oin ubois ent à cette belle a erres et de F e de l’In aturellem cernés par le patrim s, essionn eux a donné ren proposon erres et de F dustrie n’a jam ce 15 jan eux ous en servir comm els de ce g odèle de réh ent v s, rela critiquon

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de l’Industrie de l’Industrie de l’Industrie de l’Industrie ran de l’Industrie atrick LEON oin ais autant mérité son n abilitation. Merci P d prog ous à ses adhérents le 14 février T s, e en V la réalité n’en sera que plus f déf en e d’un A ramm al d’Aubois, A N° ISSN : 1288 - 1007 Iconographie : Mise en page : Alain GIRAUD Rédacteur général : Annie LAURANT Directeur de la publication : Emmanuel LECOMTE LA [email protected] Secrétaire : Geneviève CAGNARD Président Emmanuel LECOMTE A AUBOIS DE TERRES ET FEUX don TF . Le Guétin - 18150 CUFFY , VOIX DU P découvreur de ce patrim TRIMOINE

s, e trib TRIMOINE

e.

N° 12 PRINTEMPS 2004

EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL EDITORIAL interrogeon EDITORIAL A TF un A atrick, alors pren TRIMOINE DE L e. om qu’aujourd’hui. que tes n -sur s les acteurs et surtout on -l’ antastique. ’INDUSTRIE s la parole (et/ou A ubois 18320 ouv oin orteron lors de elles f e et prom on c- o- Jean-Marie Perrusson 1833-1900 Perrusson & Desfontaines extrait du catalogue lieu du XIX ce c vallée de l’Aubois. C’est sur en 1839, s’étire au long de la ville de qualité. Aux abords la régions, recèle dans son sous- sol, des calcaires et argiles Le Cr fer de Dun-sur-Auron vers transportant les minerais de par eau en Saône et Loire, propriétaires et voituriers ches de la famille Perrusson (1833-1900) est un homme entreprenant, inventif, Bourgogne, décide d’en im- tuileries mécaniques en rie Perrusson, à la tête de 3 pr thur», aux «Oiselets». 239 péniches par an chargent les proposés Route de , puis près du site «Port Ar- S cesse de s’agrandir- 5 fours en 1925. A l’aube du presses. Les cheminées poussent au dessus de l’usine qui ne des deux fours à feu continu ; la vapeur fait mouvoir les reaux, boisseaux, hourdis et tuyaux de drainage sortent 1871 : tuiles losangées, briques pressées ou creuses, car- E Sancoins, par flottage sur rivières et canaux. nue d’une scierie familiale (en Saône et Loire) jusqu’à zon) nécessaires à la construction ; charpente est ve- la meule, 200 000 briques (surnommées briques- ga- mune). Un briquetier de Pouzy () cuit sur place, à briqueteries artisanales fonctionnaient alors dans la com- «Oiselets» ; (quatre tuileries- coins, près du canal, aux planter une nouvelle à San- Véreaux. Des logements construits par l’usine leur sont l’extraction de l’argile dans les carrières situées Route siècle, plus de 200 ouvriers s’activent à la production et oduits qui par n raison de la guerre, production ne commença qu’en anal que circulent, au mi- , le Canal de Ber ancoins, dans le S-E du , aux confins de trois eusot. reaux de grès cérame, à Ecuisses (S & L) près la En 1875 tuiles ingénieuses (T fours (à feu continu) et des matériels, la création de Il dépose des brevets concernant l’amélioration tourant de compétences, agrandissant son «Empire». à Sancoins (Cher) à Sancoins (Cher) et briques Perrusson et briques Perrusson Un siècle de tuiles Un siècle de tuiles à Sancoins (Cher) et briques Perrusson Un siècle de tuiles à Sancoins (Cher) à Sancoins (Cher) et briques Perrusson et briques Perrusson Un siècle de tuiles Un siècle de tuiles En 1870, e siècle, les péni- , il ouvre une première fabrique de car- tent dans toute la F ry, ouv J . Ma- enon, er t T enaille), Catalogue Perruson & Desfontaines carreaux n° 43 r ance carreaux n° 43 de 0 de hour . J .M. P er dis r usson . s’en- XX e * gr Cher (créée par Ernest Lavallée en 1901), elle fait partie du c’est à Grossouvre que l’on trouve la dernière tuilerie du 1913 à 1961, Sancoins sur un site ancien de la terre cuite ; Une autre tuilerie mécanique, VIGIER, a fonctionné de murs ; il suffit de regarder… la terre cuite partout sur les toits, dans jardins, En se promenant dans la ville, on trouve l’empreinte de dra la suite et fermera l’usine en 1969 (détruite vers 1978). St-Amand (maison normande) ; son fils Bernard pren- porte son nom. André installera sa famille, route de danger premier dans les tuileries) ; le centre de secours dré qui, lui, créera la compagnie des pompiers (le feu, truction de logements ouvriers. Puis ce sera le tour d’An- Belêtre, poursuivant l’agrandissement de l’usine et la cons- direction de Sancoins, habitant une jolie maison rue En 1900, musée de la Céramique. fleurons, de grande beauté ; celle- ci sera bientôt un Eco- décorée de multiples modèles balustres, cheminées, tion. La maison familiale d’Ecuisses en est l’exemple, ouvrier ou de directeur est une véritable vitrine d’exposi- dif chatoyantes sont obtenues par juxtaposition de terres inaltérables, ils ne sont ni polis, vernis. Les couleurs tuilerie. 40.000 m² de carreaux par an sont cuits à 1250° ; doigts de Ruffier vers 1890. Un bas relief (tête cheval), (copies d’ancien), bustes en terre cuite naissent sous les rées ; l’entreprise possède un atelier de sculpture : statues sons, de parements couleur, briques et tuiles colo- les maisons bourgeoises se parent de plafonds à cais- La céramique vernissée est à la mode Belle Epoque et Mer, classée ), de belles demeures ou plus modestes. lan…), ils ornent toujours des églises (ex : à Boulogne/ le monde entier (Chine, Argentine, Guadeloupe, Cey- m Sources : témoignages et archives de la famille Perrusson oupe Imér 14 de côté fér entes à la mor , imitant à mer ys-T oitur t de J Geneviève CAGNARD e. .Marie v eille la ta comptoir de vente, habitat Chaque site de production, miques), derrière Montchanin. de plâtre, 2 carreaux céra- ries, 1 four à chaux, fabrique nal (avec maintenant 5 tuile- Perrusson, 2 blicité pour la société Poissonnière. Une belle pu- sant la Bastille et le Faubourg son savoir faire, en reprodui- 1889, de l’exposition universelle le bâtiment de direction. Lors Sancoins, aux «Oiselets» sur miliale d’Ecuisses est visible à les écuries de la propriété fa- identique à celui apposé sur , son f J pisserie . M. ils F P r è ançois assume la er au rang natio- . Expor r usson af tés dans f ic he n n plus longue qu’il plus longue qu’il est une opération est une opération objet en terre cuite objet en terre cuite La fabrication d’un La fabrication d’un donner forme. parer la pâte et lui nant comment pré- gile, voyons mainte- l’e Après avoir abordé n plus longue qu’il est une opération objet en terre cuite La fabrication d’un n n plus longue qu’il plus longue qu’il est une opération est une opération objet en terre cuite objet en terre cuite La fabrication d’un La fabrication d’un ’y parait... ’y parait... ’y parait... ’y parait... ’y parait... préparation. l’eau plus facilement et de réduire, un siècle tard, à quelques minutes le temps consacré la malaxeurs, désagrégateurs et autres concasseurs, l’émiettage de l’argile permet à celle-ci d’absorber Les produits venant de recevoir une forme définitive, devront avant cuisson, subir un séchage approprié. comme pour les tuiles, des presses - revolver. Certains produits issus de l’étireuse peuvent être ensuite calibrés, pressés ou estampés, en utilisant, identique, conduira à réaliser une filière ayant des dimensions supérieures de 10% celles du produit fini. Un produit de terre cuite présentant un retrait séchage d’environ 5% et cuisson de la filière consistera à obtenir une vitesse sortie uniforme pâte. plus rapide dans la partie centrale et après le séchage produit sera convexe non orthogonal. Le réglage t Une opération délicate à mentionner au cours du façonnage : l’équilibrage de la filière. L’argile Le taux d’humidité doit malgré tout se situer entre 20 et 25%. cloques. Le façonnage peut s’effectuer en utilisant moins d’eau, conduisant à un séchage plus rapide. l’air contenu dans les produits pourrait engendrer au cours de la cuisson des boursouflements ou meilleure cohésion. Sans cette élimination, qui atténue très sensiblement le phénomène de feuilletage, vide élimine l’air contenu dans le mélange entrant corps de la machine et apporte à l’argile une Depuis les années 1950, toutes étireuses sont équipées d’un système de désaération. Une pompe à des coupes verticales. de ce dernier consiste à solidariser l’organe coupeur avec le boudin, temps la coupe, afin d’obtenir de façon à respecter la longueur ou l’épaisseur du produit selon le cas, par un coupeur. Le rôle essentiel produit après passage à travers une filière positionnée l’avant. Le boudin ainsi obtenu sera tronçonné rotation de l’hélice. Elle acquiert une cohésion suffisante permettant d’obtenir la forme désirée du La matière première introduite à l’arrière du corps est poussée vers l’avant grâce au mouvement de l’arrière. en son axe un arbre muni de pales d’hélice et continue, commandé par mécanisme situé à jours universellement utilisée. Elle se compose d’un corps cylindrique ou cylindro - conique qui porte Depuis 1860, date à laquelle l’Allemand Schlikeysen mit au point l’étireuse, cette machine est de nos briques. Six mille ans avant J-C., en Mésopotamie, les moules bois sont utilisés pour la fabrication des Le façonnage donne à la matière une cohésion et forme. A partir du milieu 19 dant plusieurs jours avant utilisation. Plus tard, on stockera les mélanges dans des fosses. Abondamment humidifiés, ils séjourneront pen- aux terrassiers, limitant ainsi la fabrication de produits défectueux. du vendangeur foulant sa vendange, et éliminer les éléments indésirables (silex, grès) ayant échappé Pour améliorer ce mélange, un ouvrier (le marcheur) pouvait piétiner, pieds nus, cette boue, à l’image l’ensemble à l’aide d’une pelle en bois, vue d’espérer obtenir une matière homogène. Autrefois, la préparation se limitait à humidifier abondamment les argiles avec de l’eau, puis remuer mogène et plastique La préparation du mélange d’argiles permet d’obtenir une pâte ho- xtraction de l’ar raversant celle-ci en vue de constituer un boudin plein est freinée à sa périphérie. La vitesse sortie La fabrication des La fabrication des La fabrication des La fabrication des La fabrication des e siècle, avec l’apparition de la machine à vapeur, des broyeurs meules, briques (suite) briques (suite) briques (suite) briques (suite) briques (suite) . -

Pascal DESMOULIÈRES

de la tuilerie de la tuilerie de la tuilerie de la tuilerie de la tuilerie SANCOINS: SANCOINS: GROSSOUVRE GROSSOUVRE à environ quarante personne et les assistants à la conférence, correspondaient l’usine de Saint-P tée par les fonds publics, en ayant l’espoir que l’usine, de sa fermeture, malgré l’aide appor- Il terminait par la triste histoire du gâchis de de monnaie, autour l’église Saint-P dont l’une fut trouvée avec quelques pièces nous, aux briques historiées carolingiennes, la Mésopotamie, en passant plus près de les origines de la terre cuite des ziggourats gines géologiques de l’argile, ses propriétés, de Saint-P retraite, ancien responsable de la briqueterie belles boiseries et des carrelages décoratifs. tel du P famille ayant transformé la demeure en « Hô- à la gentillesse de famille Reboul-Martineau, banquier et tuilier d’Ernest Lavallée à Sancoins qui fut la fois une conférence attrayante sur le sujet. de Chaumont, P Maire de Sancoins, d’Emmanuel Lecomte maire seil général, de madame Forest adjointe au présence de Pierre Caldi, vice-président du con- activités. Dans l’assistance on a relmarqué la tre-elles ne participant qu’à l’une de ces trois reau d’A Chevochot adjointe au maire de Cuff sieurs siècles avant, à la fabrication du fer site industriel ayant été utilisé pendant plu- fondée par Ernest Lavallée en 1901, sur un historiques et les particuliers, dans une usine d’un modèle ancien, pour les monuments neviève Cagnard, de Sancoins. Sir groupe IMERYS, commentée par monsieur tin, par la visite de tuilerie Grossouvre du « terre crue, cuite ». DE FEUX a organisé une journée sur le thème de P à la découverte SANCOINS: GROSSOUVRE SANCOINS: SANCOINS: GROSSOUVRE GROSSOUVRE L Au total, les visiteurs du matin, de l’après-midi Enfin P F Cette journée avait été préparée par le bu- A Grossouvre on fabrique des tuiles plates, Celle-ci a commencé le 14 juin 2003 au ma- Dans le cadre des jour ’après-midi la visite de l’hôtel par onneau assisté de P ils et petit-fils de briquetier par Marcel Simonnin. journée « patrimoine » Compte-rendu d’une ays, l’association A arc ». L ascal Desmoulières «briquetier» à la TF et tout par alais, au nor es visiteurs ont pu y voir de très alais, un jour résident d’A , fut rendue possible grâce atrice. d du dépar ticulièrement par Ge- UBOIS DE TERRES ET nées du P , il abor s , renaîtrait. , certaines d’en- TF , et d’Eliane tement, fit da les ori- atrimoine y. ticulier alais. . Une référence lalala carte géologique importante : du Cher de 1849

Déjà rendue nécessaire pour le creusement du canal de Berry et celui latéral à la Loire, la connaissance des terrains et des sols géologiques demandait à être précisée afin de développer l’extraction du minerai de fer (Société Boigues) et d’établir des voies ferrées (Bourges - La Guerche 1850). Annie LAURANT

Sur 56 rectangles assemblés sur une toile, la première carte géologique du département du Cher*, est présentée à l’échelle de 1/100 000e par Messieurs Boulanger et Bertera, ingénieurs des Mines, sur le tracé topographique de M. Leudieres. Ce fond fournit une surabondance de renseignements : relief hachuré, altitudes, voies de communications, population, etc. Il faut sélectionner, transposer dans les normes actuelles. Des coupes mettent en évidence les couches sédimentaires de part et d’autre de la faille qu’il ne faut pas confondre avec les bords du plateau (cuesta). En 1850, les mêmes auteurs publient : Texte explicatif de la carte géologique du Cher à Paris Imprimerie Nationale*. Nous y relevons les ateliers suivants de tuilerie (T) ou briqueterie (B) et nous rappelons les tuileries (t) qui existaient en 1786**: Herry : (t) ; : 2T (t) ; Saint-Martin-des-Champs : 3B (t) ; La Chapelle- Montlinard : 1T ; Argenvières : 1T (t) ; NIEVRE Jussy-le-Chaudrier : 1T ; Saint-Germain (= Jouet)-sur-l'Aubois : 1T ; Mornay-Berry : 1T (t) ; Nérondes : 1B ; Cuffy : 2T ; Sancergues La Guerche-sur-l'Aubois : 1T et 3B ; Charly : (t) ; : (2t) ; : 1T (t) ; Véreaux : 2T (t) ; Neuvy-le-Barrois : 1T ; Chaumont : (2t) ; Sancoins : 1 poterie et 5 T (t). Dans la période qui suit plusieurs artisans disparaissent du fait de l’industrialisation.

Ci-contre : LEGENDE Chassy d’après la carte de 1849 ______canaux terrains argileux _____ faille reconnue ou supposée du pays Loire-Val d’Aubois Alluvions anciens et récents avec sables, argiles ………………………………………………… Nérondes TERRAINS TERTIAIRES

Sables argileux sur calcaire La Guerche- sur-l’Aubois Argiles légères avec silex

Argiles avec minerai de fer ...... TERRAINS DE L’ERE SECONDAIRE

Argiles à chailles jaunes de l’oxfordien Sancoins Marnes argileuses du jurassique inférieur et du lias Une copie informatisée Marnes argileuses et grès du trias (sur CD) de la carte ………………………………………………… de 1849 est maintenant ALLIER Sol calcaire ou cristallin disponible dans la bibliothèque 0 1 2 5 de ATF. km Cartographie : Annie LAURANT Merci à MM.MauriceVincent * Bibliothèque municipale de Bourges By Ca A3 Infographie : Alain GIRAUD et Alain Giraud. ** Archives Departementals du Cher