PlanPlan locallocal d’urbanismed’urbanisme IntercommunalIntercommunal dede lala Mars 2017 communautécommunauté dede communescommunes LESLES TROISTROIS PROVINCESPROVINCES

PorterPorter àà connaissanceconnaissance dede l’Étatl’État

FASCICULEFASCICULE 33

Direction Départementale des Territoires du

Service Connaissance, Aménagement et Planification – Bureau Documents d’Urbanisme et Planification Table des matières

1- CONTEXTE GÉNÉRAL...... 5 1.1 Situation...... 5 1.2 Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire...... 7 2 – STRUCTURE URBAINE ET ATTRACTIVITÉ...... 7 2.1 L’insertion territoriale de la communauté de communes...... 7 2.2 Les bassins de vie...... 9 3 – DÉMOGRAPHIE, LOGEMENT, DÉPLACEMENTS...... 10 3.1 Démographie (Source INSEE)...... 10

3.1.1 Principales données 2012 ...... 10 3.1.2 Evolution de la population (1975-2012) ...... 11 3.1.3 Evolution de la population (2007-2012) ...... 11 3.1.4 Soldes naturels et migratoires (2007-2012) ...... 12 3.1.5 Les ménages : nombre (2012) et évolution (2007-2012) ...... 13 3 .1.6 Indice de jeunesse (2012) ...... 13 3.2 Logement (source FILOCOM 2013)...... 15

3.2.1 Principales données ...... 15 3.2.2 Évolution 2007-2013 du nombre de résidences principales ...... 15 3.2.3 Le logement social public ...... 16 La répartition du parc de logement social en 2015 ...... 16 3.2.4 La vacance 2013 et son évolution de 2007 à 2013 ...... 17 3.2.5 Résidences principales inconfortables ...... 18 3.3 Consommation d’espace...... 20

3.3.1 Analyse de l’occupation du sol – (source MAJIC 2013-DGFIP) ...... 20 3.3.2 Evolution des surfaces artificialisées par l’habitat – (source MAJIC 2013-DGFIP) ...... 21 3.4 Déplacements et transports...... 23

2/59 3.4.1 Flux des déplacements domicile-travail ...... 23 3.4.2 Modes de transport alternatif ...... 24 3.4.3 Projet d’infrastructure routière/ferroviaire ...... 25 4 – SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE...... 25 4.1 Entreprises et emploi...... 25

4.1.1 Evolution du nombre d’entreprises (2011-2014) – (source INSEE) ...... 26 4.1.2 Taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprises (2014) - (source INSEE) ...... 26 4.1.3 Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2012) – (source INSEE) ...... 26 Ce ratio a pour seul but de mesurer la concentration de l’emploi...... 26 4.2 Tourisme...... 27 4.3 Situation sociale...... 28

4.3.1 Revenu moyen par foyer fiscal (source INSEE 2012) ...... 28 4.3.2 Chômage (source INSEE 2012) ...... 28 4.3.3 Pauvreté (source FILOCOM 2013) ...... 29 5 – ENVIRONNEMENT...... 30 5.1 Assainissement...... 30

5.1.1 Eaux usées ...... 30 5.1.2 Eaux pluviales ...... 31 5.2 Ressources en eau...... 33

5.2.1 Alimentation en eau potable ...... 33 5.3 Milieux naturels et biodiversité...... 34

5.3.1 Les milieux aquatiques ...... 34 5.3.2 Les zones humides ...... 36 5.3.3 Les zonages environnementaux ...... 38 5.3.4 La préservation de la biodiversité (SRCE) ...... 39 5.4 Énergies renouvelables...... 42

3/59 5.4.1 Éolien ...... 42 5.4.2 Photovoltaïque ...... 43 5.4.3 Géothermie ...... 43 6 – PATRIMOINE PAYSAGES ET AGRICULTURE...... 43 6.1 Patrimoine...... 43 6.2 Paysage...... 44

6.2.1 Les paysages de nature ...... 44 6.2.2 Les paysages urbains ...... 45 6 .2. 3 Sites classés et inscrits actuels (loi du 2 mai 1930) ...... 46 6.3 Agriculture...... 48

6.3.1 La surface agricole utile (SAU) ...... 48 6.3.2 Les exploitations agricoles ...... 48 6.3.3 Les orientations technico-économiques des exploitations ...... 50 6.3.4 L’âge des exploitants agricoles ...... 51 7 – RISQUES, NUISANCES ET CADRE DE VIE...... 53 7.1 Risques...... 53

7.1.1 Risques technologiques ...... 54 7.1.2 Risques naturels ...... 55 7.1.3 Autres risques ...... 58 7.2 Nuisances...... 59

7.2.1 Bruit ...... 59 7.3 Qualité de l’air...... 59

4/59 1- CONTEXTE GÉNÉRAL 1.1 Situation

Située au sud-est du département du Cher, la communauté de communes des Trois Provinces est composée de 11 communes. Comportant initialement 9 communes, le périmètre de la communauté s’est étendu aux communes de Mornay-sur- et Neuvy-le-Barrois en 2013.

La communauté de communes se situe au carrefour des trois régions : Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, à moins de 60 km des agglomérations de , Moulins et Nevers. Le territoire est principalement desservi par la RD 2076 (anciennement nationale 76) traversant celui-ci d’Ouest en Est.

La communauté de communes ne comprend pas d’unité urbaine1. Néanmoins, se positionne comme la commune principale de la communauté de communes des Trois Provinces par son poids démographique (plus de 3 000 habitants) et économique. La commune est principalement connue pour son marché à bestiaux créé en 1973. Grâce au canal de Berry et à son marché réputé, Sancoins attire des populations qui participent à son rayonnement qui dépasse les limites de la communauté de communes.

1. Définition INSEE de l’unité urbaine – 2010 L’unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multi- communale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée. Les unités urbaines, datées de 2010, ont été établies en référence à la population connue au recensement de 2007.

5/59 6/59 1.2 Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire

Source DDT 18 (06-2016)

Type de Plan local d’urbanisme Plan d’occupation des Carte communale Règlement national documents (PLU) sols (POS) (CC) d’urbanisme (RNU)

Chaumont

Givardon

Grossouvre

Mornay-sur-Allier

Communes Sancoins Augy-sur-Aubois Neuilly-en-Dun

Neuvy-le-Barrois

Sagonne

Saint-Aignan-des-Noyers

Vereaux

2 – STRUCTURE URBAINE ET ATTRACTIVITÉ

2.1 L’insertion territoriale de la communauté de communes

(source INSEE du zonage en « aires urbaines » 2010)

Le territoire de la communauté de communes s’inscrit au sein d’un grand territoire dans lequel s’exerce des interactions et échanges multiples.

D’après le zonage de l’INSEE, seules les communes de Neuvy-le-Barrois et Mornay-sur-Allier sont multipolarisées, cela signifie que les actifs occupés résidents travaillent dans les différentes aires urbaines (Bourges, Nevers, Saint-Amand-Montrond ou encore Moulins) sans atteindre le seuil de 40 % dans l’une d’entre elle.

Le reste du territoire est considéré hors influence des grandes aires urbaines. Cependant, la communauté de communes étant située à proximité des aires urbaines de Bourges, Nevers et Saint-Amand-Montrond, le PLUi devra prendre en compte les influences de ces différents pôles.

7/59 Source : Zonage des aires urbaines2, INSEE, 2010

2 Définition INSEE du zonage en aires urbaines 2010 Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également :

- les "moyennes aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

- les "petites aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage est basé sur les données du recensement 2008.

8/59 2.2 Les bassins de vie

(source INSEE du zonage des Bassins de vie 20123)

Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants.

En ce qui concerne la communauté de communes des Trois Provinces, toutes les communes appartiennent au bassin de vie de Sancoins qui s’étend jusqu’au département de l’Allier.

Cela signifie que toutes les commodités nécessaires à la vie courante se situent dans le périmètre de la commune de Sancoins, le pôle rural. Les équipements et services de gamme supérieure se situent dans les bassins de vie alentours, plus urbains, notamment Saint-Amand- Montrond.

3 Définition INSEE du zonage des bassins de vie 2012 Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. On délimite ses contours en plusieurs étapes. On définit tout d’abord un pôle de services comme une commune ou unité urbaine disposant d’au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Ainsi, pour chaque commune et pour chaque équipement non présent sur la commune, on détermine la commune la plus proche proposant cet équipement. Les équipements intermédiaires mais aussi les équipements de proximité sont pris en compte.

La méthode ANABEL permet enfin d’agréger par itérations successives les communes et de dessiner le périmètre des bassins de vie comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès.

Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés, c’est-à-dire les bassins de vie construits sur des unités urbaines de moins de 50 000 habitants.

9/59 3 – DÉMOGRAPHIE, LOGEMENT, DÉPLACEMENTS

3.1 Démographie (Source INSEE)

3.1.1 Principales données 2012 La communauté de communes des Trois Provinces compte 5 508 habitants soit 1 ,7% de la population du département du Cher (311 897 hab).

Sancoins représente 60 % de la population de la communauté de communes avec 3 266 habitants en 2012. Les autres communes comptent chacune moins de 500 habitants.

Communes Population municipale en 2012

Augy-sur-Aubois 297

Chaumont 47

Givardon 306

Grossouvre 287

Mornay-sur-Allier 424

Neuilly-en-Dun 254

Neuvy-le-Barrois 157

Sagonne 204

Saint-Aignan-des-Noyers 100

Sancoins 3 266

Vereaux 166

CC Les Trois Provinces 5 508

Département du Cher 311 897

Région Centre-Val de Loire 2 563 586

France Métropolitaine 63 375 971

10/59 3.1.2 Evolution de la population (1975-2012) Entre 1975 et 2012, la population de la communauté de communes a baissé de plus de 11 %, celle du département du Cher connaît une baisse beaucoup moins importante (-1,4%). Toutes les communes de la communauté ont aussi vu leur population baisser, excepté Mornay-sur-Allier (+ 5,2%) et Sagonne (0%).

CC des Trois Département du Région Centre- Provinces Cher Val de Loire Métropolitaine

Evolution de la population entre -11,9% -1,4% 19,1% 20,5% 1975 et 2012

3.1.3 Evolution de la population (2007-2012)

CC des Trois Département Région Centre- France Provinces du Cher Val de Loire Métropolitaine

Evolution de la population -0,5% -0,9% 1,5% 2,6% entre 2007 et 2012

Sur cette période, seule la commune de Sancoins a connu une augmentation notable de sa population. La tendance à la baisse démographique sur le territoire communautaire s’est poursuivie en 2013 et 2014.

Evolution intercensitaire de la population entre 2007 et 2012 ( en %) 5%

0%

-5%

-10%

-15%

-20%

11/59 CC Portes du Berry CC Les Trois CC Coeur de entre Loire et Val Provinces France d’Aubois

Population 2007 5 533 10 218 20 644

Population 2012 5 508 10 045 19 679

Evolution 2007/2012 -25 -173 -965

La baisse de population observée par la communauté de communes entre 2007 et 2012 est moins importante que celles enregistrées par les communautés de communes alentours,

3.1.4 Soldes naturels et migratoires (2007-2012)

CC Les Trois Département du Région Centre-Val France Provinces Cher de Loire métropolitaine

Solde naturel -3,1% -0,5% 1,2% 2,1%

Solde migratoire 2,6% -0,4% 0,3% 0,4%

Variation totale -0,5% -0,9% 1,5% 2,6%

En 2012, la communauté de communes a un solde migratoire positif (2,6%) et un solde naturel négatif (-3,1%). Le solde migratoire ne compense pas totalement le solde naturel, mais permet à la population de la communauté de communes de se stabiliser. Sur le territoire de la communauté de communes, seule la commune de Sancoins voit sa population augmenter de manière significative soit + 89 personnes entre 2007 et 2012.

Evolution des soldes naturel et migratoire entre 2007 et 2012 (en %)

CC des Trois Provinces Vereaux Sancoins Saint-Aignan-des-Noyers Sagonne Neuvy-le-Barrois Neuilly-en-Dun Mornay-sur-Allier Grossouvre Givardon

Solde migratoire 2007-2012 en % Chaumont Solde naturel 2007-2012 en % Augy-sur-Aubois -15% -10% -5% 0% 5% 10%

12/59 3.1.5 Les ménages : nombre (2012) et évolution (2007-2012) En 2012, la communauté de communes comprend 2 579 ménages. Entre 2007 et 2012, l’évolution du nombre de ménages est de +2,6 % au sein de la communauté de communes. Cette augmentation est supérieure à celle du département (+1,7%), mais inférieure à celle de la région (+3,6%) et de la France métropolitaine (+4,6%). On compte 66 ménages supplémentaires au sein de la communauté de communes entre 2007 et 2012 ; Sancoins a accueilli 54 ménages supplémentaires.

Evolution du nombre de ménages entre 2007 et 2012 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20

La taille moyenne des ménages est de 2,1 personnes par ménage.

3.1.6 Indice de jeunesse 4 (2012) L’indice de jeunesse de la communauté de communes est faible (0,53) par rapport à celui du département du Cher (0,74). Il est inférieur à celui de la région Centre-Val de Loire (0,91) et de la France métropolitaine (0,84).

Cet indice de jeunesse révèle le vieillissement de la population : plus cet indice est proche de 1 voire supérieur, plus la part des moins de 20 ans est importante. A l’inverse, plus l’indice est faible plus la part des plus de 60 ans est élevée.

L’indice de jeunesse est élevé à Neuvy-le-Barrois (1,07). Il est au niveau de l’indice départemental à Grossouvre. Enfin, il est inférieur à 0,63 pour les autres communes de la communauté de communes, notamment à Sancoins avec 0,50.

4 Définition de l’indice de jeunesse : Rapport entre le nombre de moins de 20 ans et le nombre de plus de 60 ans.

13/59 Bilan

Cette carte récapitulative de l’évolution de la population met en évidence les territoires attractifs, notamment Sancoins. Les pertes de population les plus importantes en nombre sont enregistrées sur les communes de Neuilly-en-Dun, Mornay-sur-Allier, Sagonne et Givardon.

Forces Faiblesses

 Situation géographique, carrefour de 3 régions  Disparité importante des évolutions de population entre les communes  Sancoins est le pôle de centralité de la communauté de communes  Communes à faible population fragilisées  Une perte de population moitié moindre que celle du département (en %) entre  Indice de jeunesse moyen très faible 2007 et 2012 et une augmentation du notamment à Sancoins indiquant le nombre des ménages vieillissement de la population

 Solde migratoire positif à Sancoins démontrant une certaine attractivité du territoire

14/59 Recommandations

 Tirer parti de la situation géographique du territoire et de sa desserte routière,

 Prendre en compte et anticiper le vieillissement de la population (services, logements, ...)

 Redynamiser le territoire en s’appuyant sur la commune de Sancoins pour accueillir de jeunes ménages

3.2 Logement (source FILOCOM 2013)

3.2.1 Principales données En 2013, la communauté de communes compte 3 667 logements. Ce parc est composé à 72,4 % de résidences principales, à 13,2 % de résidences secondaires et à 14,4 % de logements vacants.

On note que la part de résidences secondaires de la communauté de communes est supérieure au taux départemental (8,5%), ainsi que celle des logements vacants (11,8 % taux départemental).

3.2.2 Évolution 2007-2013 du nombre de résidences principales

Sur la période 2007-2013, le nombre de résidences principales dans la communauté de communes a stagné avec un taux de – 0,04 %. Sur la même période, le nombre de résidences principales a augmenté dans le département du Cher (+2,4%), la région Centre-Val de Loire (+4,6%) et la France métropolitaine (+6%)

Evolution de la part des résidences principales entre 2007 et 2013 (en %) 20%

15%

10%

5%

0%

-5%

-10%

15/59 3.2.3 Le logement social public

Une analyse du logement social revêt un caractère important sur le territoire de la communauté de communes considérant la moyenne des revenus fiscaux par foyer qui demeure faible (cf 4.3.1 du présent fascicule)

La répartition du parc de logement social en 2015

Office public France Logements %age sur la CdC des Communes TOTAL habitat Loire communaux Trois Provinces du Cher

Augy s/ l’Aubois 0 0 2 2 0,6%

Chaumont 0 0 0 0 0,0%

Givardon 0 0 1 1 0,3%

Grossouvre 6 0 7 13 3,9%

Mornay s/Allier 1 0 5 6 1,8%

Neuilly en Dun 0 0 5 5 1,5%

Neuvy le Barrois 0 0 4 4 1,2%

Sagonne 0 0 3 3 0,9%

Saint-Aignan les 0 0 3 3 0,9% Noyers

Sancoins 105 177 6 288 86,2%

Vereaux 0 0 9 9 2,7%

Nombre de logements locatifs sociaux ordinaires 334

Sancoins concentre 86 % des logements sociaux de la communauté de communes des Trois Provinces. De plus, Sancoins compte 1 logement foyer pour personnes âgées composé de 20 T1 sous la gestion du bailleur France Loire.

Le parc des bailleurs HLM a été pour sa majorité construit entre 1970 et 1990. Outre ce parc, il existe des logements communaux au sein de chacune des communes à l’exception de Chaumont. Ce parc communal est constitué essentiellement de bâtiments anciens qui ont été réhabilités et mis en service pour la majorité entre 1990 et 2010.

16/59 Sur les 288 logements sociaux de la commune de Sancoins, seulement 50, soit 17 %, sont des logements collectifs. Ainsi, on peut considérer que le parc répond à la demande actuelle plutôt tournée vers du logement individuel en milieu rural.

Cependant, on note à Sancoins, une demande insatisfaite chez les bailleurs HLM puisque au 1er janvier 2016, 55 demandes de logement étaient encore en attente d’attribution, pour seulement 36 logements attribués en 2015.

Les logements locatifs sociaux publics de Sancoins sont principalement des T4 puis des T3.

Sur cette commune, en 2015, on a constaté une offre en petits logements (T1 et T2) inférieure de moitié à la demande ; à l’inverse l’offre de grands logements (T5) est une fois supérieure à la demande.

L’offre de logements adaptée aux petits ménages tels que les personnes seules est insuffisante sur le territoire communautaire.

Enfin, le parc social communautaire est plutôt énergivore. En effet, environ 60 % de celui-ci est classé en F de la consommation énergétique (contre 15 % dans le département du Cher).

3.2.4 La vacance 2013 et son évolution de 2007 à 2013 Lorsque la vacance de logements est proche de 12 %, elle est considérée comme importante. En 2013, la communauté de communes compte 528 logements vacants soit 14,4 % du parc total.

CC Les Trois Département du Région Centre-Val France Provinces Cher de Loire métropolitaine

Taux de logements 14,4% 11,8% 9,3% 8,9% vacants en 2013

La part des logements vacants entre 2007 et 2013 a augmenté de +16,8 %. Cela représente 76 logements supplémentaires. CC Les Trois Département du Région Centre-Val France Provinces Cher de Loire métropolitaine

Evolution du taux de logements vacants 16,8% 13,4% 16,7% 12,4% entre 2007 et 2013

17/59 Cette évolution est légèrement plus importante que l’évolution constatée sur le département du Cher. Les logements vacants se situent majoritairement à Sancoins (51,5%, soit 272 logements). Les autres communes représentent moins de 10 % des logements vacants de la communauté de communes. Les communes de Chaumont et de Saint-Aignan-les-Noyers sont soumises au secret statistique.

En ce qui concerne la vacance du logement social à Sancoins, le parc y étant en grande majorité concentré, elle est inférieure à la moyenne générale de la communauté de communes (6,3 % seulement).

Si pour les petits logements (T1, T2), la demande est supérieure à l’offre, la vacance, quant à elle, se concentre sur les logements T3, T4 et T5.

3.2.5 Résidences principales inconfortables La communauté de communes comprend au moins 1 030 résidences principales inconfortables5 (4 communes sont sous le secret statistique). Cela représente près de 39 % du parc des résidences principales. Ce taux est nettement supérieur aux taux : départemental (22,47%), régional (15,29%) et national (19,50%).

5Définition de la notion de logement inconfortable :Trois niveaux de confort proches de ceux de l’INSEE sont établis par la DGFIP :

• tout confort : baignoire ou douche, wc et chauffage central ou chauffage fixe ; • sans confort : ni baignoire, ni douche, ni wc ; • confort partiel : toutes les autres possibilités.

18/59 Le taux de résidences principales inconfortables est supérieur aux taux de références pour toutes les communes non concernées par le secret statistique.

Ce taux est supérieur à 40 % dans toutes les communes, excepté celles de Mornay-sur-Allier et Sancoins (où on observe le taux le plus faible 33,08%).

Bilan

Forces Faiblesses

 Baisse du nombre de résidences principales sur la commune de Sancoins

 Taux de vacance de logements important dans la majorité des communes qui  Augmentation du nombre de composent la communauté de communes résidences principales sur le territoire dont Sancoins  Taux de résidence secondaire deux fois  Augmentation de cette vacance plus important que le taux départemental  Taux de résidences principales inconfortables très nettement supérieur aux taux du département du Cher, de la région centre Val de Loire et de la France métropolitaine

19/59 Recommandations

 Analyser la problématique de la vacance et mettre en œuvre les outils appropriés pour lutter contre ce phénomène,  Analyser le besoin en logement locatifs sociaux pour y répondre efficacement,  Mobiliser les acteurs du logement locatif social (privé, bailleurs HLM, communes) pour produire une offre adaptée à la demande notamment dans le parc de logements existant,  Encourager les propriétaires occupants et bailleurs à la réhabilitation et à la rénovation de leurs logements,  Adapter le foncier à mobiliser pour la création de logements neufs au scénario démographique envisagé en priorisant la densification du tissu bâti existant et en affirmant la centralité de Sancoins,

 Tenir compte de la proximité des espaces agricoles et de leurs contraintes pour développer les extensions urbaines.

3.3 Consommation d’espace

Le territoire de la communauté de communes est situé au sein d’un espace non contraint délimité par les aires urbaines de Bourges, Nevers, Saint-Amand-Montrond et n’est donc soumis à aucune pression foncière particulière. La lutte contre l’étalement urbain est un enjeu majeur du développement de ce territoire.

3.3.1 Analyse de l’occupation du sol – (source MAJIC 2013-DGFIP)

surface agricole 3% 2% 1% 15% surface boisée

surface espaces naturels

surface en eau 80% surface artificialisée

Source: DGI - données Majic2 - 2013 - traitement DDT18/SCAP

20/59 Les surfaces agricoles et boisées occupent la majorité des sols de la communauté de communes et la surface artificialisée représente 3 % du total des sols de la communauté de communes, comme la moyenne départementale.

3.3.2 Evolution des surfaces artificialisées par l’habitat – (source MAJIC 2013-DGFIP)

Les surfaces artificialisées sont majoritairement composées par les espaces dédiés à l’habitat.

Comme le montre le graphique ci-dessous, la progression des surfaces occupées par l’habitat sur la commune de Sancoins est sensiblement identique à celle observée sur la communauté de communes. En 50 ans, ces surfaces artificialisées ont augmenté de plus de 100 ha sur la totalité de la communauté de communes.

Evolution des surfaces occupées par l'habitat entre 1961 et 2011, en ha

350 Sancoins CC Les Trois Provinces 300

250

200

150

100

50

0 1961 1971 1981 1991 2001 2011

En 2011, la consommation de l’espace lié à habitat a été multipliée par 1,6 par rapport à 1968.

Sur le territoire de la communauté de communes, l’accroissement de la consommation du foncier habitat est dû presque exclusivement à la construction de maisons individuelles.

La consommation du foncier par l’habitat est de 23 hectares tous les 10 ans dont 22 ha par la maison individuelle. Les consommations sont les plus importantes à Sancoins, Mornay-sur-Allier, Grossouvre, Chaumont et Neuilly-en-Dun entre 2001 et 2011.

21/59 Evolution de la répartition des surfaces consommées pour l'habitat entre 1961 et 2011, en m² 3500000 dépendance maison appartement 3000000

2500000

2000000

m2 1500000

1000000

500000

0 1961 1971 1981 1991 2001 2011 Source : données Majic2 2013 Dgfip - Traitement DDT18/SCAP À l’échelle de la communauté de communes, sur la période 2002-2011, la moitié des maisons individuelles sont construites sur des terrains de plus de 757 m² et un quart sur des terrains de plus de 1 577 m². La surface moyenne consommée par maison individuelle sur le territoire sur la même période est de 1 097 m² pour un total de 113 maisons.

La consommation foncière liée à l’habitat est en relation directe avec l’évolution de la population. Ainsi, en 50 ans, les surfaces foncières occupées par l’habitat ont fortement augmenté alors que le nombre de ménages a augmenté dans une moindre mesure.

Evolution démographique et consommation foncière par l'habitat, base 100 entre 1968 et 2008 180 population 160 ménages surface foncière occupée 140 nombre logements

120

100

80

60 1968 1978 1988 1998 2008 Source : DGI - données Majic2 2013. INSEE RGP . Traitement DDT 18/SCAP

22/59 Recommandations

 Veiller à ce que le projet soit pleinement et précisément justifié et en rapport avec des évolutions démographiques et économiques argumentées  Prendre en compte pour définir une consommation d’espace et des tailles moyennes de parcelles à usage d’habitat adaptées au territoire, la position des communes dans l’armature territoriale environnante  S’appuyer notamment sur les éléments méthodologiques déclinés dans le Point de vue de l’État sur la consommation des espaces en région Centre du 14 décembre 2011.

3.4 Déplacements et transports

Le territoire de la communauté de communes des Trois Provinces est desservi par la ligne régulière 145 du réseau départemental. Elle fait la navette entre Bourges et Sancoins. De plus, un service de transport à la demande (TAD) irrigue en partie le territoire.

3.4.1 Flux des déplacements domicile-travail

23/59 Le flux total de déplacements domicile-travail est en augmentation entre 2007 et 2012 (+6,5%). Les flux sortants sont en hausse de 3,6 %, les flux entrants en hausse de 30,3 % et les flux internes diminuent légèrement de 1 %. Ces chiffres montrent des échanges plus importants avec les territoires voisins. Les déplacements domicile-travail en 2012 représentent 47 % du total des déplacements (contre 51 % en 2007) (synthèse des données INSEE 2007 et 2012). La commune de Sancoins est la plus concernée par les flux entrants et attire 500 déplacements quotidiens depuis l’extérieur de la CC des Trois Provinces en 2012, notamment depuis la Guerche- sur-l’Aubois et Lurçy-Levis. Sancoins apparaît comme le pôle générateur de flux au sein de la communauté de communes. Les flux sortants se dirigent principalement vers Bourges, La Guerche- sur-l’Aubois, Saint-Pierre-le-Moutier, Nevers et Lurçy-Lévis. La carte ci-contre met en évidence l’attractivité du territoire et l’influence des pôles urbains situés à l’extérieur du périmètre étudié sur le niveau des flux de déplacements quotidiens domicile-travail. - 715 déplacements vers l’extérieur du territoire étudié ; - 333 déplacements (47%) concentrés sur 5 flux principaux ; - 382 déplacements (53%) diffus. - 91,9 % des déplacements vers l’extérieur ont lieu en voiture, camion, fourgonnette, 3,6 % ont lieu en transports en commun. - La commune la plus influente est celle de Bourges. - 598 déplacements vers l’intérieur du territoire étudié ; - 120 déplacements (20%) concentré sur 2 flux principaux ; - 478 déplacements (80%) diffus. - 96,5 % des déplacements vers l’intérieur ont lieu en voiture, camion ou fourgonnette, la part modale des transports en commun est nulle. - Les principaux flux de déplacements entrants ont pour origines les communes de La Guerche-sur- l’Aubois et Lurcy-Levis. Le nombre des déplacements INSEE est comptabilisé aller-retour. Il ne représente que le nombre de déplacements des flux significatifs supérieurs à 49 personnes par flux. Une précaution d’utilisation des données est vivement conseillée par l’INSEE en dessous de 500 déplacements par flux. L’importance des liens quotidiens entre le territoire de la communauté de communes et les territoires limitrophes renforcent le besoin de cohérence inter-territoire dans le domaine des transports.

3.4.2 Modes de transport alternatif Aucune infrastructure labellisée de covoiturage n’est présente à ce jour sur le territoire de la communauté de communes. Une démarche de développement d’un réseau de bornes de charge a été initiée par le Syndicat Départemental d’Énergie du Cher (SDE18) et est en cours de déploiement sur le périmètre étudié. La loi sur la Transition Énergétique pour une Croissance Verte stipule dans son article 41 que toute nouvelle construction (habitat collectif ou tertiaire) collective doit comporter des dispositifs de stationnement sécurisé pour vélos.

24/59 3.4.3 Projet d’infrastructure routière/ferroviaire Les communes de Augy-sur-Aubois, Chaumont, Givardon, Grossouvre, Mornay-sur-Allier, Neuilly- en-Dun, Neuvy-le-Barrois, Sagonne, Sancoins et Vereaux se situent dans l’option de passage du tracé de la future ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) – scénario ouest.

De plus, les communes de Mornay-sur-Allier, Neuvy-le-Barrois et Grossouvre se situent dans l’option de passage du tracé de la future ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont- Lyon (POCL) – scénario médian.

Actuellement, le scénario de POCL n’est pas encore choisi, ni un tracé arrêté.

La première phase des études préalables à l’enquête d’utilité publique a été lancée. Elle concerne les sections communes aux deux scénarios (Île-de-France d’une part et sud de Nevers – arrivée sur Lyon d’autre part).

Aucun autre projet régional ou national d’infrastructure routière ou ferroviaire n’est connu par les services de l’État sur les communes du PLUi à ce jour.

Recommandations

 Mener une réflexion sur l’articulation entre les différents modes de transports alternatifs avec les territoires limitrophes (covoiturage, transports collectifs, etc.)  Développer des infrastructures labellisées de covoiturage le long de la RD 2076  Localiser l’urbanisation à proximité des dessertes de transport en commun  Faciliter l’usage de la voiture électrique  Favoriser les modes de déplacement doux dans l’aménagement des bourgs  Mener une réflexion globale en matière de déplacements doux sur la commune de Sancoins

4 – SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE

4.1 Entreprises et emploi

En 2014, la communauté de communes comprend 245 entreprises soit 1,8 % des entreprises du département. Le nombre d’entreprises a diminué de 2 unités entre 2011 et 2014. Sancoins concentre 64,5 % des entreprises.

Au 31 décembre 2013, la communauté de communes compte 988 postes. La commune de Sancoins concentre 79 % de ces postes, soit 785 postes.

25/59 Toutes les communes de la communauté de communes se trouvent en Zone de Revitalisation Rurale. Ce classement permet aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux, notamment lors de leurs installations.

4.1.1 Evolution du nombre d’entreprises (2011-2014) – (source INSEE)

Entre 2011 et 2014, l’évolution du nombre d’entreprises sur la communauté de communes est de -0,8 %. Cette évolution est bien inférieure à celle du département (+6,1%), de la région centre Val de Loire (+9,1%) et de la France métropolitaine (+11,8%).

Elle est négative pour 4 communes dont Sancoins (-1,3%).

4.1.2 Taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprises (2014) - (source INSEE)

En 2014, le taux de création d’entreprises de la communauté de communes est de 15,9 %. Il est supérieur à celui du département (12,3%), de la région centre Val de Loire (14,1%) et de la France métropolitaine (13,4%).

Ce taux à Sancoins (11,4%) est inférieur à la moyenne communautaire.

4.1.3 Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2012) – (source INSEE) Ce ratio a pour seul but de mesurer la concentration de l’emploi.

CC Les Trois CC Portes du Berry entre CC Cœur de France Provinces Loire et Val d’Aubois

Rapport entre le nombre de postes et le nombre d’actifs 54% 29,2% 83,7% résidents

Comme le montre le tableau ci-dessus, la communauté de communes des Trois Provinces héberge plus d’actifs résidents que de postes. Comparativement aux communautés de communes limitrophes Portes du Berry entre Loire et Val d’Aubois et Cœur de France, le rapport de Trois Provinces se situe dans la moyenne.

Le rapport élevé de la communauté de communes Cœur de France s’explique par la présence de la ville de Saint-Amand-Montrond qui à elle seule a un ratio de 130 %. Le ratio très faible de la communauté de communes Portes du Berry entre Loire et Val d’Aubois s’explique par la forte attractivité du pôle d’emploi de Nevers principalement.

Ce rapport s’élève à 77 % à Sancoins.

26/59 4.2 Tourisme

Le territoire possède des atouts touristiques liés à son patrimoine naturel, industriel et historique.

En effet, le canal de Berry, atout touristique, passe au cœur de la communauté de communes, permettant ainsi de découvrir les communes de Sancoins, Neuilly-en-Dun et Augy-sur-Aubois. Le tourisme d’itinérance est aussi alimenté par la présence du chemin de Saint-Jacques-de- Compostelle en Berry (GR 654). Enfin, Neuvy-le-Barrois possède une aire d’accueil pour les camping-cars, ce qui lui permet d’être un point de passage aux portes du département.

De manière plus éparse, le territoire compte des sites touristiques tels que :

- La halle de Grossouvre et l’Espace Métal (Étape de la route Européenne du Patrimoine Industriel),

- le village médiéval de Sagonne et son château,

- le château de Grossouvre,

- des églises romanes (Neuilly-en-Dun, Véreaux, Augy-sur-Aubois, Mornay-sur-Allier, Neuvy-le- Barrois, Sagonne)

- la vallée de l’Aubois, des bois.

Le marché aux bestiaux hebdomadaire du parc des Grivelles de Sancoins est un événement tant agricole que touristique qui permet d’attirer un public curieux ou connaisseur du milieu, notamment lors des visites ponctuelles organisées par la Chambre de commerce et d’industrie dans le cadre du « tourisme technique ».

Par ailleurs, le territoire est situé à proximité d’itinéraires de Loire à vélo, offrant ainsi un atout touristique supplémentaire ; une réflexion de jonction entre ces itinéraires et le canal de Berry est en cours.

Forces Faiblesses

 Rayonnement du marché aux bestiaux et forain de Sancoins  Faible niveau de concentration d’emploi  Taux de création d’entreprises supérieur à celui du département malgré la quasi-stabilité de leur nombre

27/59 Recommandations

 Encourager l’implantation d’entreprises au plus près des équipements et services, particulièrement à Sancoins

 Promouvoir et soutenir les activités économiques non délocalisables (économie résidentielle, transformation des ressources agricoles, circuit-court, etc.)

 Favoriser le maintien les services à la population, en particulier à Sancoins pour lui permettre de conforter sa position de commune centre

 Valoriser les atouts du territoire avec les territoires voisins, au sein d’un projet touristique global (cf pays Val d’Aubois)

4.3 Situation sociale

4.3.1 Revenu moyen par foyer fiscal (source INSEE 2012)

CC Les Trois Département du Région Centre-Val France Provinces Cher de Loire métropolitaine

Revenu moyen 17 752 € 22 543 € 24 757 € 25 653 € par foyer fiscal

Le revenu médian de la communauté de communes est de 18 992€ ce qui signifie que le revenu moyen pour la moitié des communes est inférieur à ce montant.

La commune de Sancoins avec 16 982 € fait partie des deux communes ayant les revenus les plus faibles de la communauté de communes.

4.3.2 Chômage (source INSEE 2012)

CC Les Trois Département du Région Centre-Val France Provinces Cher de Loire métropolitaine

Taux de chômage 16,3% 13,3% 12,0% 12,7%

La commune de Sancoins avec un taux de chômage de18,4 % fait partie des quatre communes ayant le taux de chômage le plus élevé.

28/59 4.3.3 Pauvreté 6 (source FILOCOM 2013)

CC Les Trois Département du Région Centre France Provinces Cher Val de Loire métropolitaine

Taux de ménages 13,8% 10,1% 8,3% 10,2% pauvres 2013

Le taux des ménages pauvres est très élevé à Sancoins avec 16,8 %. Cependant, ce taux est très bas à Chaumont.

Bilan

6 Définition des ménages pauvres : ce sont les ménages dont le revenu en 2013 est inférieur ou égal à 30 % du plafond HLM

29/59 Forces Faiblesses

 Des revenus moyens fiscaux faibles, notamment à Sancoins

 Taux de chômage élevé notamment à Sancoins

 Taux communautaire moyen de ménages pauvres supérieur à tous les taux de référence et élevé à Sancoins

Recommandations

 Assurer la prise en compte des personnes vulnérables et des personnes pauvres (logement, déplacement, services et équipement, précarité énergétique)

 Favoriser le maintien des services à la population, en particulier à Sancoins

5 – ENVIRONNEMENT

5.1 Assainissement

5.1.1 Eaux usées

A - Assainissement non collectif (ANC)

Toutes les collectivités auraient élaboré et validé leur zonage d’assainissement. Cependant, pour les communes de Chaumont et Neuvy-le-Barrois, en l’absence d’éléments liés à l’enquête publique et aux délibérations d’approbation, les services de l’État ignorent si ces zonages sont opposables. De plus, les communes de Givardon, Grossouvre, Sagonne et Saint-Aignan-des-Noyers ont chacune opté respectivement en 1999 et 2001 pour un traitement collectif des eaux usées. Les travaux n’ont pas été réalisés.

B - Assainissement collectif

Certaines communes possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectif. Ces ouvrages disposent d’une autorisation administrative.

30/59 Station de traitement Capacité en des eaux usées équivalent- (STEU) Type habitants (EH) Observations

Des travaux de réhabilitation du réseau d’eaux usées ont été réalisés. Néanmoins, la station Sancoins Boues Activées 3675 actuelle doit être remplacée par un nouvel ouvrage de traitement des eaux usées

Fosse toutes eaux Véreaux 75 avec filtres à sables

Le système de traitement actuel des eaux usées de Sancoins doit être remplacé prochainement. La construction du nouveau système de traitement des eaux doit débuter en 2017 voire 2018.

Tous les travaux sur le réseau de collecte d’eaux usées doivent s’appuyer sur une étude diagnostic de moins de 10 ans, conformément à la disposition 3C-1 du SDAGE et à l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015. Dès lors, les éventuelles extensions de réseau de collecte d’eaux usées devront être confrontées aux travaux nécessaires à la bonne gestion patrimoniale du réseau existant.

Il est primordial de confronter les extensions d’urbanisation (nouveau raccordement) à la capacité nominale de la station d’épuration et à la charge entrante. Ainsi, le projet de PLUi devra présenter ces éléments pour démontrer la compatibilité de nouveau raccordement à la capacité du système d’assainissement collectif.

Recommandations

 Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme la compatibilité de la charge entrante des effluents créée par la densification du bâti et par les extensions urbaines à la capacité de l’assainissement collectif.

5.1.2 Eaux pluviales

Le développement de l’urbanisation s’accompagne généralement d’un accroissement de l’imperméabilisation des sols et donc de ruissellement des eaux pluviales.

Ce ruissellement peut avoir pour conséquence :

– d’accroître les risques d’inondations, en particulier dans les territoires déjà concernés par ce phénomène

31/59 – d’augmenter le risque de pollution des milieux aquatiques (cours d’eau et eaux souterraines) en raison du lessivage des sols artificialisés et de l’écoulement des eaux de pluie ainsi chargées de substances polluantes vers les nappes ou rivières.

C’est pourquoi, les collectivités doivent réaliser, en application de l’article L 2224-10 du code général des collectivités territoriales (CGCT), un zonage pluvial déterminant :

– des zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement,

– des zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.

Les zones délimitées en application de l’article L 2224-10 du CGCT doivent figurer en annexe du PLU (article R 151-53 du code de l’urbanisme).

La maîtrise du ruissellement des eaux pluviales est par conséquent un enjeu important à intégrer lors de la réalisation des documents d’urbanisme.

Le PLU devra notamment prévoir des dispositions dans le règlement visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.

A cet fin, le règlement pourra privilégier certains aspects tels que les écoulements ralentis par la création de noues, à chaque fois que cela est possible, et par des bassins tampons, et par la récupération à la parcelle, par des toitures végétalisées, des espaces extérieurs perméables, des citernes de récupérations...

Par ailleurs, l’étude s’appuiera sur les dispositions figurant au chapitre 3D du SAGE Loire Bretagne, notamment en ce qui concerne les valeurs de débits de fuite des rejets vers les réseaux.

La disposition 3D-2 du SDAGE stipule que :

« le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement.

Dans cet objectif, en l'absence de SCoT, les documents d’urbanisme comportent des prescriptions permettant de limiter cette problématique. À ce titre, il est fortement recommandé au PLU de comporter des mesures relatives à l’imperméabilisation et aux rejets à un débit de fuite limité appliquées aux constructions nouvelles et aux seules extensions des constructions existantes. À défaut d’une étude spécifique précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale. »

Ainsi, il convient que la collectivité s’interroge quant à l’impact d’un débit de fuite de 3 l/s/ha. Tout autre valeur inscrite dans le document d’urbanisme devra faire l’objet d’une étude hydraulique.

32/59 Recommandations

 Adopter des mesures de prévention au regard de l’imperméabilisation des sols, visant à limiter le ruissellement par le stockage et la régulation des eaux de pluie conformément au SDAGE.

5.2 Ressources en eau

5.2.1 Alimentation en eau potable

La Personne Responsable de la Production et de la Distribution de l’Eau est le SIAEP de la vallée de Germigny. Elle exploite actuellement 2 captages d’eau destinée à la consommation humaine : les Petites Molles n°1 et les Petits Molles n°2, situés à Neuvy-le-Barrois.

Les captages utilisés pour la production d’eau destinée à la consommation humaine doivent bénéficier des périmètres de protection définis à l’article L 1231-2 du code de la santé publique instaurés par déclaration d’utilité publique. L’arrêté de déclaration d’utilité publique du 17 septembre 2002 instituant ces périmètres de protection pour les captages des Petites Molles sur la commune de Neuvy-le-Barrois a été partiellement annulé par décision du tribunal administratif d’Orléans.

L'organisation de la distribution de l'eau potable, le réseau de distribution et les ouvrages connexes (réservoirs, suppression, rechloration, etc.), le rendement du réseau, la sécurisation de l'approvisionnement seront présentés, ainsi que leur évolution. Le schéma de ces installations sera annexé au PLUi au titre des annexes sanitaires.

Les résultats des dernières analyses d’eau et les bilans annuels sont disponibles sur : http://www.ars.centre-val-de-loire.sante.fr/Eaux-de-consommation.90943.0.html

Recommandations

 Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme, l'adéquation, d’un point de vue quantitatif, entre la ressource en eau mobilisable sur le territoire et en dehors du territoire de la communauté de communes le cas échéant, les capacités du réseau de distribution et l'évolution prévisionnelle de la population

 Prendre en compte la présence des captages et la préservation de la ressource en eau dans le projet PLUi

33/59 5.3 Milieux naturels et biodiversité

5.3.1 Les milieux aquatiques

A - Les bassins versants

Le territoire de la communauté de communes est couvert par trois bassins versants : le bassin de l’Aubois (environ 46 % du territoire), le bassin de l’Auron et du Sagonnin (environ 30 % du territoire) et le bassin de l’Allier et ses affluents (environ 24 % du territoire).

Ces bassins sont classés en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Ces espèces piscicoles peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux.

Seul, le bassin de l’Allier présente un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons sont identifiés en très bon état écologique et d’autres tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs. A ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs. Le territoire, traditionnellement consacré à l’élevage, peut être concerné par des mutations agricoles conduisant à retourner les prairies pour mettre en culture. Ces mutations peuvent s’accompagner d’aménagements préjudiciables aux milieux aquatiques (drainage, arrachage de haies). Le document d’urbanisme peut prendre des mesures pour les secteurs les plus sensibles.

B - Les cours d’eau et frayères Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Allier Aval définit une orientation concernant la protection des milieux aquatiques qui consiste à laisser la libre divagation de la rivière Allier dans son espace de mobilité. Cela se traduit par une règle qui consiste à encadrer les nouveaux ouvrages, travaux et aménagements dans l’espace de mobilité optimal de l’Allier (principe de non protection des berges). Le SAGE traduit cette même orientation pour la protection ainsi que la restauration des milieux aquatiques par différents articles : préserver et restaurer l’intégrité des berges (art 8), préserver l’intégrité du lit mineur (art 9) et préserver les espaces de mobilité des cours d’eau fonctionnels (art 10).

Une carte des cours d’eau du Cher a été élaborée : elle recense les cours d’eau le long desquels le couvert environnemental, prévu par l’article D.615-46 du code rural, doit être implanté en priorité (arrêté préfectoral 2008-1-611 du 2 juin 2008 modifié). Cette carte constitue également la position, à priori, du service de police de l’eau sur l’application de la réglementation relative aux cours d'eau pour l’ensemble des usagers. Elle est accessible grâce au lien suivant : http://cartelie.application.developpement- durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=conditionnalite&service=DDT_18

34/59 Un inventaire des frayères et zones d'alimentation ou de croissance de la faune piscicole au sens de l'article L432-3 du code de l'environnement a été réalisé et validé par l’arrêté préfectoral n°2012- 1-1361 du 15 novembre 2012 pour le département du Cher. Cet arrêté vise à identifier les frayères et zones d’alimentation ou de croissance afin de renforcer leur protection. Ces cours d’eau ou tronçons de cours d'eau devront faire l'objet d'une attention particulière. Un inventaire des secteurs les plus favorables (boires, bras morts, mares, etc, ... ) pourrait permettre de les intégrer dans des zones suffisammen protectrices. Sont notamment concernées les frayères à brochets que se situent dans le lit majeur des cours d'eau et peuvent représenter des surfaces importantes.

Ces zones pour le territoire concerné sont recensées dans le tableau joint en annexe n°2.

C - Les plans d’eau

Les plans d’eau peuvent-être préjudiciables à l’environnement à cause des modifications de la qualité de l’eau (réchauffement, modifications chimiques), des pertes en eau par évaporation et des impacts sur la dynamique des cours d’eau qu’ils occasionnent.

Le SAGE Allier Aval définit une orientation concernant la protection des milieux aquatiques qui est la limitation des pressions exercées par les plans d’eau sur la fonctionnalité des cours d’eau qui se traduit par deux règles : limiter et encadrer les nouveaux plans d’eau (règle n°1) et encadrer les plans d’eau existants (règle n°2). Le SAGE Yèvre-Auron traduit cette même orientation par l’article 12 : limiter la création des plans d’eau.

La construction de nouveaux plans d’eau ou l’agrandissement de plans d’eau existants (sauf réserves de substitution, plans d'eau de barrages destinés à l'alimentation en eau potable et à l'hydroélectricité relevant de l'article 4-7 de la Directive Cadre sur l’Eau, lagunes de traitement des eaux usées, plans d'eau de remise en état des carrières et retenues collinaires pour l'irrigation) doivent justifier d’un intérêt économique et/ou collectif. Par ailleurs, ils ne sont pas autorisés sur les communes suivantes :

Communes Motivation de l’interdiction

Chaumont, Neuilly-en-Dun, Saint-Aignan- ZRE (insuffisance de la ressource en eau par rapport des-Noyers aux besoins)

Tout l’EPCI Densité de plans d’eau importante

35/59 Recommandations

 Réaliser un inventaire/classement des secteurs les plus favorables aux frayères, zones d'alimentation ou de croissance pour la faune piscicole (boires, bras morts, mares, etc, ...) pour permettre de les intégrer dans des zones suffisamment protectrices.

 Préserver les milieux aquatiques en :

• évitant l'urbanisation à proximité immédiate des cours d'eau par la création de zones suffisamment protectrices (la sensibilité des différents cours d'eau peut être appréhendée par un classement en frayères et en réservoir biologique),

• préservant la ripisylve, les milieux prairiaux et le réseau de haies à proximité des cours d'eau, les structures paysagères ayant une interaction sur la qualité des eaux

 Sur le bassin de l'Allier, préserver l'espace de mobilité de la rivière

• évitant l'urbanisation à proximité immédiate des cours d'eau par la création de zones suffisamment protectrices (la sensibilité des différents cours d'eau peut être appréhendée par un classement en frayères et en réservoir biologique),

• interdisant tout nouvel ouvrage suceptible de constituer une obstacle à la continuité écologiques des poissons migrateurs comme l'anguille, l'alose, la lamproie marine, la truite de mer et le saumon atlantique

• en interdisant les constructions à proximité de la rivière et surtout les systèmes de protection des berges

5.3.2 Les zones humides Les zones humides doivent être préservées, car elles contribuent à :

– la régulation des débits des cours d’eau et des nappes souterraines, elles ont un effet tampon sur les étiages et les inondations,

– la filtration des polluants,

– l’auto-épuration du milieu,

– la bonne qualité biologique du milieu, de nombreuses espèces végétales et animales sont inféodées à la présence des zones humides pour tout ou partie de leur cycle de vie.

Plusieurs documents répertorient les zones humides à différentes échelles et peuvent donner des indications. Ils ont cependant leurs limites et doivent être complétés par un inventaire plus fin au niveau local (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) :

36/59 - L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et Agrocampus Ouest ont publié une carte des milieux potentiellement humides en France : http://geowww.agrocampus-ouest.fr/web/ - Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), adopté le 16 janvier 2015 par le Préfet de région, présente une sous-trame des milieux humides. - Une pré-étude a été réalisée par le conseil départemental du Cher.

Une démarche de caractérisation des zones de probabilité de présence des zones humides a été menée par le SAGE Yèvre-Auron qui préconise la préservation des zones humides (art 13). La communauté de communes est invitée à se rapprocher du Conseil départemental du Cher et de l’animateur du SAGE afin d’obtenir ces éléments d’inventaires et les intégrer au PLUi.

En outre, un inventaire des zones humides devra être réalisé par un bureau d’études ayant des compétences techniques en environnement.

Recommandations

 En s'appuyant sur la méthode définie par le Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) :

- réaliser un inventaire des zones humides,

- justifier dans le rapport de présentation le choix de protéger ou de ne pas protéger les zones humides identifiées

37/59 5.3.3 Les zonages environnementaux

La communauté de communes Les Trois Provinces n’est concernée par aucune Réserve Naturelle Nationale (RNN) et aucun Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB).

A- La localisation des zonages

Tableau récapitulatif des zonages environnementaux Type de Zone ZSC ZPS ZNIEFF Type 1 ZNIEFF Type 2 Commune

n°240030828 Givardon Non Non Étang des Non Barbarins

n°FR2610004 n°FR2400522 Vallée de la Loire n°240001013 Mornay-sur-Allier Vallées de la Loire et de l’Allier entre Non Val d’Allier et de l’Allier Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire

n°FR2610004 n°240031385 n°FR2400522 Vallée de la Loire Suintement et n°240001013 Neuvy-le Barrois Vallées de la Loire et de l’Allier entre pâtures de l’étang Val d’Allier et de l’Allier Mornay-sur-Allier Bernot et Neuvy-sur-Loire

n°240003910 n°240001013 Sancoins Non Non Étang de Javoulet Val d’Allier

Il convient de privilégier le classement des secteurs classés « Natura 2000 » en zone non urbanisable, dans un souci de cohérence des réglementations relatives à l’environnement et à l’urbanisme.

Toutefois, si tel n’est pas le cas :

 dans les zones d’urbanisation ou d’aménagement envisagées sur un site Natura 2000 ou à proximité immédiate, les documents d’urbanisme doivent comporter une localisation précise des habitats et espèces d’intérêt européen justifiant la désignation du site. Cette localisation permettra ainsi de s’assurer de l’éventuelle absence d’incidence significative du document d’urbanisme au regard du zonage retenu.

 les zones à retenir pour un inventaire faune/flore/milieux sont certaines zones U si elles comportent des secteurs non construits de taille importante, les zones à urbaniser AU, certaines naturelles N si des aménagements importants y sont prévus (campings, parcs de loisirs, …).

38/59 B – Les maîtres d’ouvrages

Les sites Natura 2000 SIC « Vallée de la Loire et de l’Allier » et ZPS « Vallée de la Loire et de l’Allier entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire » sont concernés par une maîtrise d’ouvrage commune qui regroupe 5 sites de l’axe Loire-Allier du Cher et de la Nièvre (3 SIC « Val d’allier Bourguignon », « Bec d’Allier » et « Vallée de la Loire de Fourchambault à Neuvy-sur-Loire »). Cette maîtrise d’ouvrage a été confiée au Pays Bourgogne Nivernaise. Le président des COPIL des sites est le président de ce même pays, M.Gaëtan GORCE et son vice-président M.Alain BOURSIER, maire de la commune de Gimouille (58). Ces sites bénéficient d’une animation confiée au conservatoire d’espaces naturels de la région Centre-Val de Loire depuis 2010.

5.3.4 La préservation de la biodiversité (SRCE)

Le territoire de la communauté de communes possède une biodiversité riche, notamment grâce à ses milieux aquatiques (frayères, cours d’eau, etc.), son type d’occupation des sols (bocages, type d’agriculture, etc.) ou encore ses zonages environnementaux types ZNIEFF ou zone Natura 2000.

Dans une optique de limiter les pertes de la biodiversité par la préservation et la restauration d’un réseau écologique fonctionnel, le Schéma Régional de Cohérence Écologique établit différentes sous trames dites « prioritaires », c’est-à-dire rassemblant le plus grand nombre d’habitats naturels menacés en région Centre Val de Loire. La communauté de communes est très concernée par 5 sous trames : milieux boisés, milieux humides, cours d’eau, milieux prairiaux et bocages et autres structures ligneuses linéaires. La commune de Sancoins est également concernée par un gîte à chauve souris.

39/59 A - Sous-trames des milieux humides et des milieux prairiaux

Les sous-trames des milieux humides et des milieux prairiaux concernent l’ensemble du territoire de la communauté de communes. Par sa position limitrophe avec les départements de la Nièvre et de l’Allier, la communauté de communes est concernée un certain nombre de corridors écologiques inter-régionaux à préciser.

40/59 B – Sous-trame des milieux boisés

La sous-trame des milieux boisés concerne essentiellement une grande partie de l’Est du territoire, avec la zone forestière de l’Aubois. Une autre zone s’étend plutôt au centre de la communauté de communes reliée à la première par un corridor écologique potentiel à préserver.

C – Gîte de chauves-souris

La présence de gîtes à chauves-souris dans la commune de Sancoins implique une réflexion sur la structuration et qualité générale de ce paysage écologique. En effet, les déplacements des chauves-souris au sein de leur domaine vital sont particulièrement dépendants de la structuration du paysage écologique. On veillera par ailleurs, lors de la planification d’aménagements, à maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chiroptères.

41/59 Recommandations

 Réaliser une évaluation des incidences Natura 2000 et une évaluation environnementale  Décliner le SRCE sur le territoire en prenant en compte l’étude réalisée par le pays Loire Val d’Aubois pour permettre d‘identifier et prendre en compte les enjeux écologiques du territoire  Répertorier les éléments environnementaux vulnérables aux mutations : ripisylve, haies, petits massifs boisés, bosquets, arbres isolés, espace de divagation de l’Allier, etc  Les prendre en compte dans le document d’urbanisme et les préserver en mobilisant, le cas échéant, l’article 151-23 du code de l’urbanisme permettant de délimiter des secteurs à protéger pour des motifs d’ordres écologiques.  Préserver la structuration et la qualité générale du paysage écologique pour maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chauves-souris conformément à l’enjeu chauves-souris (chiroptères) du SRCE.

5.4 Énergies renouvelables

5.4.1 Éolien

Le schéma régional éolien (SRE), annexé au schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) arrêté le 28/06/12, identifie les zones favorables au développement de l’énergie éolienne. Le potentiel éolien supplémentaire restant à valoriser dans ces zones favorables est évalué à 1 520 MW. L'implantation de parcs éoliens en dehors des zones favorables reste toutefois possible.

Seule la commune de Chaumont se situe en zone 16 du Schéma Régional de l’Eolien. Cependant, il n’existe pas de projet connu à la réalisation de ferme éolienne sur le territoire.

L’objectif indicatif de valorisation du potentiel d’énergie éolienne est de 30 MW.

Carte indicative de la zone n°16 (en violet plein)

42/59 5.4.2 Photovoltaïque

Le SRCAE prévoit d'atteindre une puissance de 253MW de production électrique à partir du solaire. Le département du Cher dispose d'une puissance installée de 32 MW au 30/09/15 (estimation DREAL).

Le territoire du PLUi CC des Trois Provinces est un territoire rural et agricole ce qui le rend peu propice aux installations de centrales photovoltaïques au sol. Il convient donc de favoriser les installations de panneaux sur toiture ou sur sites dégradés.

Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur une grande partie de la surface de toiture du marché aux bestiaux. La production est effective depuis le printemps 2016.

5.4.3 Géothermie

L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 (Grenelle II) implique des objectifs ambitieux pour la géothermie : une multiplication par 6 de la production de chaleur à partir de géothermie entre 2006 et 2020. Le potentiel de développement de la géothermie en région Centre Val de Loire est important et ce, particulièrement pour les solutions sur aquifères superficiels. Aucun projet notable n'est connu à ce jour sur le périmètre du PLUi.

Pour la géothermie, le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ont réalisé une évaluation de potentiel accessible à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/espace-regional

Recommandations

 Encourager la réalisation de chaufferie bois collective et les projets de méthanisation pouvant contribuer au chauffage de quartiers ou bâtiments communaux et veiller à permettre l’installation de silos nécessaires aux fonctionnements de ces modes chauffage

6 – PATRIMOINE PAYSAGES ET AGRICULTURE

6.1 Patrimoine

La communauté de communes des Trois Provinces possède un important patrimoine bâti, religieux, industriel identifié et protégé par le code du Patrimoine par les servitudes relatives aux monuments historiques (voir fascicule 2 du porter à connaissance).

Cependant, de nombreux sites : « Les Gouzais », l’église de Saint-Pierre et le château d’Allardes à Givardon, la maison Dannemann et l’ancienne capitainerie, rue de la Fontaine à Sagonne, l’église

43/59 de Saint-Aignan à Saint-Aignan-des-Noyers, l’église Saint-Martin et la maison de maître du Grand Bessy à Sancoins ne bénificient pas de telles protections.

La commune de Sagonne envisage la modification des périmètres de protection de l’église et du Château, En effet, composée en majorité d’espaces agricoles mais présentant un bâti de très grande qualité, les abords pourraient être réduit.

Le périmètre de protection autour d'un monument historique peut être modifié par l'autorité administrative, comme le permettent l'article L621-30 du code du Patrimoine et la loi SRU du 13 décembre 2000, sur proposition de l'Architecte des Bâtiments de France, après accord de la commune ou des communes intéressées et enquête publique, de façon à désigner des ensembles d’immeubles, bâtis ou non, qui participent de l'environnement d'un monument historique, pour en préserver le caractère ou contribuer à en améliorer la qualité. La loi LCAP du 8 juillet 2016 a fait évoluer ce dispositif en Périmètre Délimité des Abords, qui se caractérise par l’absence du critère de covisibilité.

Ainsi, l’Architecte des bâtiments de France pourrait proposer, sur la base d’un diagnostic réalisé par le bureau d’étude missionné pour l’élaboration du PLUi, un nouveau plan de servitude de protection de monuments historiques, parallèlement à la procédure d’élaboration du PLUi. Sur la base du diagnostic qui serait réalisé par le bureau d’étude, un porté à connaissance complémentaire formalisant la proposition de modification des périmètres de protection sera adressé à la commune.

Recommandations

 Missionner une personne qualifiée pour réaliser un diagnostic en vue d’initier la procédure de modification du périmètre de protection de l’église et du château de Sagonne  Préserver les nombreux éléments du patrimoine ne possédant pas de protection réglementaire

6.2 Paysage

Le territoire de la communauté de communes est constitué de différentes unités paysagères. Sa structure paysagère est orientée Sud-Ouest à Nord-Est.

6.2.1 Les paysages de nature Le canal de Berry : en structurant le territoire, cette voie d’eau génère un « paysage qui se mérite » comme le décrit Girardin dans l’atlas paysager. Il a l’épaisseur pour devenir un axe de développement (ouvrages, présence, écrin planté…) en se connectant sur d’autres liaisons douces déjà exploitées à proximité à des fins touristiques comme le canal de la Loire à vélos, etc.

L’image classique de bocage qui caractérise le paysage de la communauté de communes des Trois Provinces, frange Sud-Est du département du Cher, se prolonge au-delà de la limite départementale. On peut distinguer deux types de bocages de part et d’autre de l’entité paysagère du canal de Berry :

44/59 - la vallée de Germigny, au nord du canal de Berry, se compose de la « vallée des manoirs », dont Sagonne est un bel exemple.

- le bocage d’embouche, situé au sud du canal de Berry, est lié à l’élevage de bovin. Cependant, ce type de paysage est mis en question par l’avenir incertain de la filière bovine. Certains secteurs se tournent vers une occupation agricole mixte. Les bouchures (haies taillées bas) co-existent avec les haies arborées qui limitent l’horizon. Il est limité au nord par la forêt de l’Aubois. La trame bocagère s’ouvre aux abords de Sancoins, où le paysage oscille entre déprise agricole et urbanisation.

La forêt de l’Aubois à préserver, sépare la vallée de l’Allier de la vallée de l’Aubois. Ce plateau parcouru de petits ruisseaux qui descend vers l’Allier. « Cette masse forestière linéaire coiffe le sommet du coteau qui isole le département du Cher de celui de la Nièvre » (altas paysager)

6.2.2 Les paysages urbains Ce territoire ne présente pas de signes évidents d’évolution, de nombreux manoirs et villages sont restés « dans leur jus » (Sagonne, Augy-sur-Aubois, etc.) et l’élevage bovin a favorisé le maintien du bocage traditionnel. La pression foncière étant faible dans ce secteur, ce territoire est demeuré homogène, ponctué de villages dont la silhouette est rarement altérée par les lotissements.

La structure des noyaux urbains est cohérente et centralisée. On remarque très peu de constructions récentes en dehors des abords de Sancoins. Les grands espaces publics laissées enherbés ne font pas une place exagérée à la voiture et confère aux villages ce caractère désuet et intemporel renforcé par la présence de l’eau.

La ville de Sancoins s’est transformée au fil des différentes époques et par ajouts juxtaposés sans grande cohérence. L’organisation de marchés forains ou aux bestiaux à l’échelle départementale, souffre d’un ralentissement économique. Touchée par la déprise du marché de l’élevage et particulièrement du marché des ovins, la ville semble se vider d’autant plus que les espaces de foire, très consommateurs d’espace sont moins utilisés. Tous les espaces publics traités aujourd’hui avec de l’enrobé, mériterait une mise en valeur et une mise en convivialité d’espaces à fort potentiel.

L’attractivité touristique réside dans ses paysages ruraux, ses monuments historiques et les forges de Grossouvre ; un patrimoine fin XIXè siècle qui a subi peu de transformations.

45/59 6.2.3 Sites classés et inscrits actuels (loi du 2 mai 1930) La communauté de communes est concernée, au titre de la loi du 2 mai 1930 (codifiée aux articles L.341-1 et suivants du code de l’environnement) par le site, « ensemble formé sur le Bec d’Allier » classé par décret du 16 septembre 2004 et le site de Sagonne « ruines, parc, douves du château et ses abords » inscrit par arrêté du 10 janvier 1947.

La fiche descriptive de ces sites est accessible au lien suivant : http://www.centre.developpement- durable.gouv.fr/liste-cartes-et-fiches-descriptives-des-sites-a1579.html#sommaire_1

Le site classé du Bec d’Allier concerne seulement l’extrémité nord de la commune de Neuvy-le Barrois. Ce site représente un vaste ensemble de 3 938 hectares dans les départements du Cher et de la Nièvre, organisé autour de la confluence de la Loire et de l’Allier. Il couvre une superficie de 1 631 ha dans le département du Cher : il s’étend sur les communes d’Apremont-sur-Allier, Cours-les- Barres, Cuffy et se termine à Neuvy-le-Barrois.

46/59 Le classement du site du Bec d’Allier est motivé par la forte valeur patrimoniale et paysagère de ce site. Elle repose sur des éléments paysagers majeurs, tels que la confluence, les espaces naturels et les prairies inondables des plaines alluviales de la Loire et de l’Allier, les prairies bocagères de la vallée de l’Allier en amont de la confluence, mais également le canal latéral à la Loire et les ouvrages associés, les nombreux édifices remarquables du patrimoine bâti, hérités de l’histoire de la navigation ou liés à l’activité rurale traditionnelle. Il convient dans le cadre du PLUi de prévoir un zonage adapté au caractère agricole et naturel du site.

Quant à l’inscription du site de Sagonne « ruines, parc, douves du château et ses abords », outre l’élément majeur qu’est le château, il est davantage motivé par l’intérêt paysager résidant dans le caractère pittoresque de l’ensemble du village aggloméré doté d’un bon nombre de maisons authentiques des 15ᵉ et 16ᵉ siècles dont l’entretien est satisfaisant. Il convient donc de prévoir les mesures nécessaires à la préservation de la qualité et des caractéristiques de ce secteur patrimonial.

Recommandations

 Prendre les mesures nécessaires pour préserver la qualité des sites classé et inscrit présents sur le territoire communautaire  Mettre en valeur la qualité paysagère et patrimoniale de ce territoire typique du Berry rural et se doter d’outils réglementaires pour le préserver, notamment le long du canal de Berry  Définir des principes afin de maintenir la silhouette des bourgs champêtres en prévision des évolutions (agriculture, urbanisation, etc.) à venir.  Préparer l’évolution de Sancoins vers une activité touristique de centre d’un territoire très rural et patrimonial lié à l’élevage bovin

47/59 6.3 Agriculture

Source AGRESTE 2010

L’ensemble des communes de la communauté de communes se situe dans la région naturelle agricole de la vallée de Germigny, à l’exception de la commune de Chaumont qui fait partie de la région naturelle de la Champagne-Berrichonne.

La totalité du territoire est couverte par deux indications géographiques protégées (IGP), l’une relative à la production animale « volailles du Berry » et l’autre à la production viticole « Val de Loire ».

6.3.1 La surface agricole utile (SAU 7 ) La surface agricole utile, ramenée aux sièges d’exploitations présents sur le territoire de la communauté de communes, évolue positivement sur la période 2000-2010 contrairement au mouvement de baisse enregistré sur le département.

Superficie agricole utilisée et évolution sur la période 2000-2010

Taux d’évolution entre 2000 2000 2010 et 2010 en %

CC des Trois Provinces (ha) 18 890 19 421 2,8%

Département du Cher (ha) 442 438 432 333 -2,3%

6.3.2 Les exploitations agricoles Nombre d’exploitations agricoles et évolution sur la période 2000-2010

2000 2010 Taux d’évolution entre 2000 et 2010 en %

CC des Trois Provinces 204 167 -18,1%

Département du Cher 5 138 3 806 -25,9%

En 2010, la communauté de communes compte 167 exploitations ayant leur siège au sein même du territoire. Sur la période 2000-2010, le territoire perd, en proportion, un peu moins d’exploitations que le département du Cher qui perd ¼ de ses exploitations.

Parallèlement, l’unité de travail annuel (UTA8), c’est-à-dire la main d’œuvre mobilisée à temps plein pour l’activité agricole, a chuté de -15,3 % sur le territoire entre 2000 et 2010 ce qui est inférieur à la moyenne départementale qui diminue de – 19,2 %.

7 La SAU comprend les terres arables, la superficie toujours en herbes (STH) et les cultures permanentes

48/59 Tailles des exploitations agricoles et évolution entre 2000 et 2010

Petites Moyennes Grandes

CC Les Trois Département CC Les Trois Département CC Les Trois Département Provinces du Cher Provinces du Cher Provinces du Cher

2000 46 % 34 % 25 % 29 % 30 % 37 %

2010 38 % 25 % 23 % 27 % 39 % 49 %

Sur la période 2000-2010, la part des petites et moyennes exploitations a diminué sur le territoire communautaire suivant ainsi la tendance du département du Cher. Cette baisse se fait au profit de la part des grandes exploitations.

6.3.3 Les orientations technico-économiques des exploitations

8 UTA : Une UTA correspond au travail d’une personne à plein temps pendant une année entière. Le travail fourni sur une exploitation agricole provient, d’une part de l’activité des personnes de la famille (chef compris), d’autre part de l’activité de la main-d’œuvre salariée (permanents, saisonniers, salariés des entreprises de travaux agricoles, des coopératives d’utilisation du matériel agricole et des groupements d’employeurs). La mesure d’une UTA est équivalente à celle d’un équivalent temps plein (ETP). Classement sur la base des coefficients de Production Brute Standard (PBS) selon trois classes de taille regroupées : – les petites exploitations dont la PBS est inférieur à 25 000€ – les moyennes exploitations dont la PBS est comprise entre 25 000 et moins de 100 000 € – les grandes exploitations dont la PBS est supérieure à 100 000€

49/59 Evolution des orientations technico-économiques des exploitations sur la communauté de communes entre 2000 et 2010

40% 35% 2000 2010 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

En 2010, au sein de la communauté de communes, l’agriculture est principalement tournée vers l’élevage de bovins pour la viande. La deuxième orientation dominante concerne l’élevage d’ovins, caprins et autres herbivores, et ce, malgré une baisse significative, passant de 35 % à 27 % entre 2000 et 2010. Cette baisse est compensée par la nette augmentation de la part des grandes cultures sur le territoire. De plus, on trouve au sein du territoire des exploitations bovines avec une orientation élevage, lait et viande, ainsi que des exploitations spécialisées en viticulture mais en raison de secret statistique, elles n’apparaissent pas sur ce diagramme.

50/59 Orientations technico-économiques de la communauté de communes et du département du Cher en 2010

50% CC les Trois Provinces Département du Cher 40% 30% 20% 10% 0%

Grâce à ce graphique on observe bien clairement les secteurs de spécialisation de la communauté de communes par rapport au département du Cher. La vente en circuit court9 au sein de la communauté de communes des Trois Provinces représente 8,4 % des exploitations, soit un peu moins que le taux départemental (12,5%).

6.3.4 L’âge des exploitants agricoles Age des chefs exploitants ou des 1ers co-exploitants

Part des 50 ans et plus Moins de 40 De 40 ans à 50 ans et sans successeur ans 49 ans plus identifié

2000 28,4 % 24,5 % 47,1 % 59,40% CC Les Trois Provinces 2010 18,6 % 27,5 % 53,9 % 60,2 %

Département 2010 17,4% 27,6% 54,90% 58,80% du Cher

9 Le circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire entre l’exploitation et le consommateur.

51/59 En 2010, la part des exploitants de moins de 40 ans de la communauté de communes est légèrement supérieure à celle du département. En ce qui concerne les parts des agriculteurs de plus de 40 ans, elles suivent les tendances départementales en hausse.

Sur cette même année, presque les 2/3 des exploitants de 50 ans et plus présents sur le territoire n’ont pas de successeur identifié, ce qui est légèrement plus important que le niveau départemental.

Recommandations

 Préserver l’agriculture d’élevage et diversifier les activités autour de l’agriculture : transformation de produits agro-alimentaires, filière biologique et biomasse, circuits-courts, etc.

 Classer en zone agricole, les terres agricoles à protéger en raison de leur potentiel agronomique, biologique ou économique.

 Protéger les bâtiments d’exploitations par un périmètre suffisant classé en zone agricole, dans la mesure du possible, et retenir pour la règle de distance entre tout bâtiment agricole et les tiers (et zone urbanisée ou à urbaniser), la distance de 100 mètres applicable aux bâtiments d’élevage relevant d’une ICPE ; cette recommandation vise à permettre l’adaptation des bâtiments agricoles à l’évolution de l’agriculture et /ou de l’exploitation agricole.

 Consulter tout exploitant agricole susceptible de perdre des terres agricoles pour s’assurer de ne pas remettre en cause la viabilité/le fonctionnement de l’exploitation (impact sur un plan d’épandage d’une exploitation d’élevage, sur la perte de parcelles engagées dans le cadre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), de conversion à l’agriculture biologique, sur l’enclavement de parcelles généré par les extensions urbaines...).

 Minimiser le linéaire de confrontation entre l’activité agricole et les zones urbanisées ou à urbaniser. En effet, il vaut mieux privilégier un lotissement regroupé qu’une zone à urbaniser qui s’étire le long d’une route avec sur l’arrière une activité agricole. Préférer l’utilisation des « dents creuses » encore « agricoles » ce qui supprime des soucis de cohabitation avec l’activité agricole. Prévoir si possible une zone tampon entre l’activité agricole et l’urbanisation (espace vert, chemin d’accès … ) notamment par rapport aux traitements phytosanitaires et particulièrement pour les nouvelles constructions d’établissements recevant des personnes vulnérables (article L 253-7-1 du code rural et de la pêche maritime).

 Privilégier l’extension de l’urbanisation sur des terres à moindre potentiel agronomique.

52/59 7 – RISQUES, NUISANCES ET CADRE DE VIE

7.1 Risques

Les communes de la communauté de communes sont concernées par un ou plusieurs risques.

Ces risques sont répertoriés dans le dossier départemental des risques majeurs (DDRM ).

Risques naturels Risques technologiques

Transport de Séisme Rupture Mouvement matières Communes Inondation Feu (zone 2 : Industriel Nucléaire d’ouvrage de terrain très faible) hydraulique dangeureu ses

Augy-sur- oui Zone 2 oui Aubois

Chaumont oui Zone 2

Givardon oui Zone 2

Grossouvre oui Zone 2

Mornay- Oui oui Zone 2 oui sur-Allier Allier

Neuilly-en- oui Zone 2 Dun

Neuvy-le- Oui oui Zone 2 Barrois Allier

Sagonne oui Zone 2 oui

Saint- Aignan- oui Zone 2 des-Noyers

Sancoins oui Zone 2 oui

Véreaux oui Zone 2

Source DDRM du Cher

53/59 7.1.1 Risques technologiques Les installations classées pour l’environnement (ICPE) :

L’affectation des sols dans le PLUi doit tenir compte de la présence d’installations classées. Son élaboration doit également être l’occasion privilégiée de mener une réflexion autour des risques et des conflits d’usage engendrés par les activités industrielles ou agricoles, même si celles-ci ne sont pas soumises au régime des installations classées.

Les ICPE en activité sur le territoire de la communauté de communes soumises au régime de l’autorisation sont les suivantes :

Communes Nom de la structure Adresse Activité

Élevage de 12 800 Lieudit « Le Petit Augy-sur-Aubois M Jean-Paul NICOLAS dindes ou 38 400 Vaisson » poulets par bande

SAS IMERYS TC 26 rue Principale Tuilerie Grossouvre SAS IMERYS TC « Le Bois Minet » Carrière d’argile

Saint-Aignan-des- SARL Entreprise « Chaume de Venoux » Extraction de calcaire Noyers BOUDOT

Déclaration de Application Mécanique Rue de la Guerche Cessation d’activité en du Centre 2013

Centrale d’enrobage à « La Croix GBC chaud au bitume de Champagne » matériaux routiers Sancoins Unité de traitement de Sa RONIS Route de Neuilly surface et fonderie

Poursuite et extension SARL Carrières « La Corne » d’une carrière de AUDOIN « Le Charron » calcaire

Véreaux EARL des Andins « Les Andins » Élevage avicole

54/59 Recommandations

 Déterminer dans le document d’urbanisme les conditions d’utilisation de l’espace aux abords des ICPE de manière à prévenir les risques et à maîtriser l’urbanisation (classement de terrains en zone inconstructible, périmètres de protection gradués, etc...) et les secteurs autorisant ou pas les installations classées.

Risques transport de matières dangereuses :

Le risque de transport de matières dangereuses (TDM) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations.

Un certain nombre de communes du territoire sont concernées par ce risque.

7.1.2 Risques naturels

Le territoire de la communauté de communes Les Trois Provinces est concernée par les plans et documents dont la liste est donnée ci-dessous :

Plan des surfaces submersibles (PSS) de l'Allier décrété le 12/03/1965 : Le PSS Allier n'ayant pas été remplacé par un plan de prévention des risques d’inondation (PPRi) dans le département du Cher reste théoriquement opposable aux tiers. La partie relative aux règles de déclaration des constructions est devenue non conforme aux règles de déclaration et de demande de permis du code de l'urbanisme actuel et semble de ce fait inapplicable.

Le PSS Allier donne par contre une cartographie au 1/10 000 ° de la zone dite de « grand débit » et de la zone dite «complémentaire», l'ensemble formant la zone inondable de l'Allier. Cette cartographie qui peut se révéler utile est disponible à la DDT service environnement, risques (SER) au bureau prévention risques.

Dans le cadre de l'élaboration d'un projet de PPRi, la direction départementale de l’équipement et de l’agriculture (DDEA) a élaboré par ailleurs une cartographie des aléas d'inondation, à priori actualisée par rapport à celle donnée par le PSS. Cette cartographie complémentaire n'a fait l'objet d'aucune validation formelle, et n'est disponible qu'à titre d'information auprès de la DDT service environnement, risques au bureau prévention risques.

Le Plan de prévention du risque de mouvements de terrain par tassements différentiels (PPR « argiles ») prescrit le 20/12/2005 :

Ce PPR, qui concerne 72 communes, n’a fait l’objet à ce jour d’aucun zonage réglementaire ou règlement, et il est donc sans portée juridique.

Seule la commune de Mornay-sur-Allier est concernée.

Les cartes d’aléas de retrait-gonflement des argiles ont été élaborées par le BRGM en janvier 2004 pour chacune des communes concernées. Elles sont accessibles sur le site IDE, à la rubrique IAL – information acquéreurs locataires.

55/59 Le Plan de prévention des risques inondations et coulées de boues (PPR « assurances ») prescrit le 20/12/2005 :

Ce PPR a été prescrit à la suite du constat que 3 arrêtés de catastrophes naturelles ou plus avaient été pris pour ces communes au titre des inondations et coulées de boues.

Cependant les études n’ont pas été menées et le PPR « assurances » est sans effet.

Le bureau d’études chargé de l’élaboration du document d’urbanisme devra donc rechercher dans les archives de la ou des communes concernées les éléments d’information ayant conduit à la prise des arrêtés de catastrophes naturelles, afin d’intégrer ces éléments de connaissance dans son diagnostic.

Seule la commune de Neuvy-le-Barrois est concernée par ce PPR.

Le Plan de gestion des risques d'inondation (PGRI) du bassin Loire-Bretagne approuvé le 23/11/2015 : Ce plan est applicable sur l'ensemble du district hydrographique Loire-Bretagne. Il a une portée directe sur les documents d’urbanisme, lesquels doivent prendre en compte, en particulier mais pas nécessairement exclusivement, les dispositions suivantes : • Disposition 1-1 : préservation des zones inondables non urbanisées, • Disposition 1-2 : préservation des zones d’expansion des crues, • Disposition 2-1 : zones potentiellement dangereuses, • Disposition 2-2 : indicateurs sur la prise en compte du risque d’inondation, • Disposition 2-4 : prise en compte du risque de défaillance des digues, • Disposition 3-7 : délocalisation hors zone inondable des enjeux générant un risque important.

Ces dispositions, pour l'essentiel, nouvelles en ce qui concerne leur prise en compte dans les documents d'urbanisme, peuvent se révéler contraignantes, et une attention toute particulière devra leur être apportée.

Le PGRI est disponible dans son intégralité sur le site internet de la DREAL Centre-Val de Loire : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/4eme-etape-elaboration-d-un-plan-de-gestion-du- a2007.html

Risques sismiques :

Les communes du territoire sont classées en zones de sismicité 2 (aléa faible) au regard du décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français (article D563-8-1 du code de l’environnement). Les bâtiments, équipements et installations (neufs et existants), de catégorie d'importance III et IV, devront respecter des règles constructives parasismiques, définies à l'arrêté du 22 octobre 2010 joint en annexe.

Ce classement est consultable sur le site internet : http://www.sisfrance.net/

56/59 Risques « retrait gonflement d’argiles » :

Désigné aussi sous le terme de «mouvements de terrain par tassements différentiels», ce phénomène de retrait-gonflement se manifeste principalement dans les sols argileux et est lié aux variations de la teneur en eau du terrain. Lors des périodes de sécheresse, le manque d'eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface : on parle de retrait. A l'inverse, un nouvel apport d'eau dans ces terrains produit un phénomène de gonflement. Ce retrait-gonflement successif de matériaux argileux, accentué par la présence d'arbres à proximité dont les racines précipitent le processus, engendre des dommages importants sur les constructions qui peuvent compromettre la solidité de l'ouvrage : fissures des murs et cloisons, affaissements de dallage, rupture de canalisations enterrées...

Les dispositions préventives à mettre en œuvre pour construire sur un sol argileux sujet au phénomène de retrait-gonflement relève de la responsabilité du constructeur sur la base d'une étude de sol. Les dispositions généralement prescrites sont également consultables sur le site www.argiles.fr

La cartographie de l'aléa est réalisée par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et est consultable sur le site pré-cité.

Mouvements de terrain : (glissement, chute, éboulement, effondrement, coulée, érosion) : http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do

La commune de Sancoins est concernée par la présence de cavités naturelles. Les informations de la base de données cavités sont consultables sur le site du BRGM

Enfin, il est également possible de consulter les éléments relatifs aux risques naturels d’une commune via le site internet http://www.prim.net.

Recommandations

 Mentionner l’ensemble des risques connus sur le territoire dans le rapport de présentation du document d’urbanisme et leur prise en compte dans les partis d’aménagement du projet,  Prendre en compte les aléas inondation de l’Allier dans un zonage protecteur,  Préserver les zones inondables non urbanisées de l’urbanisation,

 Préserver les zones d’expansion des crues et les zones potentiellement dangereuses,

 Prendre en compte le risque de défaillance des digues,

 Identifier les enjeux présentant un risque important et les délocaliser hors zones inondables.

57/59 7.1.3 Autres risques

Risques incendie :

Un règlement départemental de Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI), arrêté par le Préfet du Cher le 16/10/2013, mis à disposition de chaque collectivité est accessible à l’adresse suivante : www.sdis18.fr, rubrique infos pratiques.

Dans son chapitre 4, il décrit les principes d’élaboration d’un schéma communal de DECI (SCDECI). Bien qu’il soit optionnel, il doit permettre une bonne prise en compte des règles techniques ayant pour objet de : 1- dresser l’état des lieux de la DECI existante 2- identifier les risques à prendre en compte en intégrant leur évolution prévisible 3- vérifier l’adéquation entre la DECI existante et les risques à défendre 4- fixer les objectifs permettant d’améliorer cette défense, si nécessaire 5- planifier, en tant que de besoin, la mise en place d’équipements supplémentaires Lorsque le président d’un établissement public intercommunal à fiscalité propre exerce la police spéciale de la Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI), un schéma intercommunal de DECI peut être élaboré par le président de l’établissement public (cette possibilité est confirmée et détaillée dans le référentiel national DECI arrêté le 15/12/2015).

Recommandations

 Pérenniser et améliorer le réseau de défense extérieure contre l’incendie à travers le document d’urbanisme en s’appuyant sur le règlement départemental.

Risques routiers :

La zone où le risque est le plus important sur la communauté de communes des Trois Provinces est la RD 2076. Celle-ci supporte un trafic de 5340 véhicules/jour dont 41,7 % de poids lourds à l’Est de Sancoins et un trafic de 4550 véhicules/jour dont 45,3 % de poids lourds à l’Ouest de Sancoins.

La RD 951 (2055 véhicules/jour dont 13,6 % poids lourds), la RD 920 (2230 véhicules/jour dont 7,5 % de poids lourds) et la RD 40 (1109 véhicules/jour donc 6,6 % de poids lourds) sont aussi classées zones à risque important.

L’accidentologie sur 5 ans (2011-2015) fait apparaître 21 accidents corporels sur le territoire de la communauté de communes.

58/59 Recommandations

 Réfléchir à des aménagements de la traversée de Mornay-sur-Allier afin de réduire le risque routier,  Prendre en compte les usagers vulnérables (piéton, cycliste, deux roues motorisés) en prévoyant des aménagements adaptés (liaisons douces, réduction des vitesses,... ) notamment dans les nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation pour s’inscrire en faveur de la mobilité durable et la réduction du risque routier.

7.2 Nuisances

7.2.1 Bruit

L’arrêté préfectoral n° 2015 – 1 – 0982 du 29 septembre 2015 portant mise à jour du classement sonore des infrastructures de transports terrestres dans le département du Cher identifie 2 communes sur le territoire concernées par ce classement : Sancoins et Mornay-sur-Allier.

L’arrêté, les cartes et l’ensemble des documents relatifs au classement sonore, sont consultables sur le site Internet Départemental de l’État. http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-energies-renouvelables- foret- chasse-peche/Nuisances-sonores

Recommandations

 Reporter dans les annexes du document d’urbanisme le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique sont édictées, la référence de l’arrêté préfectoral correspondant et l'indication des lieux où il peut être consulté.

7.3 Qualité de l’air

Aucune des communes de la communauté de communes n’est située en zone sensible pour la qualité de l’air au sens du Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE).

Le SRCAE est consultable sur le site de la DREAL : http://www.centre.developpement- durable.gouv.fr/schema-regional-du-climat-de-l-air-et-de-l-energie-r375.html

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