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LA MUSIQUE ET L’ART DE JEAN-MICHEL BASQUIAT sujet imposé diplome 2019 Clémence HEUZÉ Ecole Camondo // Philharmonie de Paris

LA PHILHARMONIE

histoire les missions de l’établissement 01 rayonnement contexte urbain architecture la salle d’exposition

L’EXPOSITION

02 contexte historique Jean-Michel Basquiat les sections du commissaire

LE PROJET

préface // intentions 03 concept axonométrie d’ensemble spaciogramme(s) immersion // vues perspectives

01

La Philharmonie de Paris est un établissement public géré par le ministère de la culture. Ce lieu est consacré à la musique symphonique, mais aussi à la musique de chambre, au jazz ou aux musiques du monde. Elle comprend la Philharmonie 1 inaugurée le 14 janvier 2015, composée d’une salle de concert de 2 400places, dite « Pierre Boulez » (architecte Jean Nouvel) d’espaces d’exposition, d’ateliers pédagogiques et de salles de répétitions, et la Cité de la musique ( architecte Christian de Portzampac) ouverte en 1995 et renommée Philharmonie 2, constituée de deux autres salles de concert de respectivement 900 et 250 places, du musée de la musique et d’une médiathèque. naissance du projet de la Cité de la musique : la réhabilitation du site de la villette permet de réaliser le désir de Patrick Boulez à savoir rapprocher les étudiants et professionels de la musique. Ainsi; le projet 1981 conjoint de la cité de la musique et du conservatoire national supérieur de musique et de danse voit le jour, confié à l’architecte Christian de Portzampac.

inauguration de la cité de la musique : la cité de la musique ouvre ses portes le 12 janvier 1995 avec un concert dirrigé par Pierre Boulez et William Christie. La salle des concerts a été conçue pour accueillir tous 1995 types de concerts. Le nouvel établissement est également composé d’un amphithéatre, de salles de répétitions, d’espaces pédagogiques.

ouverture du musée de la musique : le musée de la musique, issu du musée instrumental du conservatoire de musique de paris de 1864, s’implante à la cité de la musique. L’espace lui étant dédié fut pensé par 1997 l’architecte Franck Hammoutène.

première exposition temporaire au musée : les expostions proposées au musée regroupent l’ensemble des domaines de la musique. Dès 1998, deux expositions sont présentées au public, l’une consacrée 1998 aux instruments de Jean-Baptiste Villaume, l’autre, aux harpes d’Afrique. Depuis, ce sont plus de 40 expositions aui ont été proposées au public.

inauguration de la médiathèque : la médiathèque fut inaugurée par Bertrand Delanoe et Renaud Donnedieu de Vabres en 2005. Elle réunit les 3 centres documentaires de la cité de la musique à savoir, le 2005 centre d’informations musicales, le centre de documentation du musée et la médiathèque pédagogique. Accessible à tous, la médiathèque rasselbre plus de 70 000 documents physiques et 50 000 ressources numériques en ligne.

LA PHILHARMONIE // histoire annonce officielle de la construction d’une salle de concert sur le site du parc de la villette : ce projet complete celui de la cité de la musique, en dotant Paris d’une salle de concert pensée pour les plus grands orchestres symphoniques 2006 et ainsi proposer aux spectateurs des conditions d’écoute optimales.

choix du projet architectural de jean nouvel: Jean Nouvel conçoit la philharmonie comme un bâtiment minéral s’intégrant à la fois au parc de la villette et à la porte de pantin, une colline que tout en chacun peut parcourir, un 2007 repère visuel pour les habitants du nord est parisien, et de sa proche banlieue.

début des travaux de la philharmonie Jean Nouvel conçoit la philharmonie comme un bâtiment minéral s’intégrant à la fois au parc de la villette et à la porte de pantin, une colline que tout en chacun peut parcourir, un 2011 repère visuel pour les habitants du nord est parisien, et de sa proche banlieue.

premier concert sur le belvédère : pensée par Jean Nouvel comme une colline accessible au public, la philharmonue dispose d’un belvédère offrant un point de vue rare sur Paris et sa banlieue. A l’occasion du festival "Days off" cet 2017 espace est devenu un lieu de musique et de fête.

commencement des travaux de la philharmonie pour enfants : afin d’élargir son offre éducative, la philharmonie de paris a fait le choix de dédier un espace interactif de 1 000 m carrés aux enfants. Cet espace a pour vocation la 2018 découverte de la musique aux plus jeunes. Il ouvrira ses portes courtant 2020.

LA PHILHARMONIE // histoire organiser, produire, coproduire, diffuser et promouvoir des concerts, des spectacles musicaux et des expositions ainsi que toutes manifestations artistiques et culturelles en relation avec la musique. 01

développer des activités culturelles et éducatives à l’attention du public afin de favoriser l’égal accès à toutes les formes de musique et de soutenir les initiatives contribuant à leur connaissance et leur pratique. 02

gérer et exploiter les salles de concert et les espaces de travail dont elle est dotée, notamment la grande salle de spectacles destinée principalement à l’accueil de formations orchestrales et à la diffusion du répertoire symphonique. 03

valoriser, enrichir et présenter au public et aux chercheurs un fonds docu- mentaire et des bases de données sur les différents domaines et genres musi- caux par tout moyen et sur tout support. 04

susciter la création d’œuvres musicales, notamment de musique contemporaine 05

LA PHILHARMONIE // missions La Cité de la musique - Philharmonie de Paris s’inscrit dans la Métropole du Grand Paris. Elle développe des partenariats avec les collectivités voisines (arrondissements parisiens, communes et départements de la petite couronne). Elle a également pour vocation rayonnement de partager ses initiatives avec l’ensemble des acteurs national du territoire national, en vue d’une diffusion concertée et d’initiatives communes. Enfin, elle promouvoie la vitalité des formations musicales et initiatives régionales en invitant par exemple les orchestres de région.

La Philharmonie de Paris accueille chaque année les plus grands artistes et orchestres internationaux. Des week-ends thématiques sont régulièrement consacrés à des personnalités phare, originaires de tous les continents. De nombreuses expositions temporaires sont par ailleurs dédiées à des artistes étrangers. Au cœur rayonnement de la programmation, l’Orchestre de Paris se produit international également régulièrement en tournée : il a tissé des liens privilégiés avec les capitales musicales européennes, mais aussi avec les publics japonais, coréen et chinois. Enfin, le projet novateur et atypique de la Philharmonie, combinant offre de concerts, activités pédagogiques et expositions de grande qualité, lui permet de proposer un transfert d’expertise sectoriel ou global à l’international.

LA PHILHARMONIE // rayonnement Inauguration du parc de La Villette, conçu par Bernard Tschumi. Avec 35 hectares, c’est le plus grand espace vert de Paris. Grand lieu d’expression, il est le siège de plusieurs spectacles d’arts de la rue, de cirque, de cinéma gratuit en plein air et 1987 de grandes expositions.

Inauguration du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il est le premier bâtiment culturel du parc de la Villette, mais est institutionnellement le plus ancien (le « Conservatoire national de Musique » a été 1990 créé le 3 août 1795). L’architecture en a été confiée à Christian de Portzamparc.

Inauguration de la Cité de la musique, confiée elle aussi à Christian de Portzamparc. Ce lieu offre à Paris sa première salle modulable pour ce répertoire. La Cité de la musique comprend, en plus des salles de concerts, une importante 1995 médiathèque. La Cité de la musique propose également une saison de concerts organisée par cycles, misa en relation avec des expositions temporaires.

inauguration du Musée de la musique, situé au sein de la Cité de la musique. Il regroupe une des plus importantes collections d’instruments de musique au monde. 1997

ouverture de la Philharmonie de Paris.

2015

LA PHILHARMONIE // contexte urbain Parc de la Villette

Philharmonie

Halle de la Villette

Cité de la Musique/musée

métro porte de pantin

LA PHILHARMONIE // contexte urbain La Philharmonie représente l’amour de l’harmonie, l’harmonie de la ville, du parc de la Villette, de la cité de la musique... C’est également une harmonie avec la lumière de Paris : les 340 000 oiseaux d’aluminium en façade permettent de refleter le ciel parisien.

La Philharmonie c’est un dialogue avec le Parc de La Villette, une continuité des thèmes tschumiens, abri-jardin horizontal sous le bâtiment, des reflets des ombres dans les brillances architecturales et la création d’une butte de La Villette, relief minéral qui se parcourt, à l’instar des Buttes-Chaumont. La Philharmonie devient un observatoire du paysage urbain. On peut aussi parler d’harmonie avec la Cité de la musique. Un autre type d’accords est à établir avec la musique aujourd’hui.

LA PHILHARMONIE // architecture La Philharmonie est ainsi devenue un repère parisien grâce à ses 52 mètres de hauteur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Philharmonie ne domine pas le parc de la Villette mais est complètement intégrée au paysage urbain et architectural.

Au sixième étage, le restaurant Le Balcon offre une vue panoramique sur le parc, tandis qu’en rez-de-parc, l’Atelier - Café, propose une restauration à consommer sur place ou à emporter. Outre les lieux de restauration et les bars répartis autour des salles de concert, le public peut déambuler dans les espaces qui entourent la Grande salle Pierre Boulez. Une promenade permet d’accèder au Belvédère, perché à 37 mètres de haut permet aux visiteurs d’avoir une vue panoramique sur Paris et sa périphérie.

LA PHILHARMONIE // architecture La Philharmonie de Paris dispose d’un vaste espace lui permettant d’accueillir des expositions en rapport avec sa programmation. L’Espace d’exposition, d’environ 800 mètres carrés, est un élément d’appel et d’animation de la Philharmonie de Paris en journée.

Accessible depuis le rez-de-parc, il a été conçu de manière à pouvoir s’adapter aisément aux différentes scénographies. Il bénéficie d’une grande hauteur sous plafond favorisant, d’une part, l’installation d’œuvres de grandes dimensions et, d’autre part, des mises en scène très spectaculaires. Il dispose également d’une salle destinée à diffuser de la musique.

LA PHILHARMONIE // la salle d’exposition

02

Brooklyn fourmille d’initiatives pour combattre les injustices subies par les Afro-Américain, notamment sur le plan artistique au travers du graffti et du hip hop. On assiste à une mutation profonde de la société: outre le développement du métro, il y a l’architecture des villes qui se modifie. Les banlieues telles que Brooklyn apparaissent, la publicité devient de plus en plus envahissante et agressive. Le mouvement street art et hip-hop se sont alors développés ! Ce quartier a longtemps accueilli poètes et artistes tels que Walt Whitman, ou encore Spike Lee. Dans les années 1980, une réelle scène artistique émerge. Les jeunes s’installent les uns après les autres et créent des espaces de diffusion, comme la Pierogi Gallery, des clubs, tels que Glasslands, des performances dans des lieux à l’abandon.

Les mots d’ordre : le do it yourself (ou DIY), qui permet aux artistes sans ressources de monter leurs projets comme ils peuvent, et la communauté, au sein de laquelle les artistes s’entraident et collaborent. Bientôt, des repaires d’artistes se créent à Dumbo, puis à Bushwick, Bed- Stuy, Red Hook et au Navy Yard - zones industrielles semi-désertes et dangereuses.

L’EXPOSITION // le contexte Harlem est un quartier du nord de Manhattan à New York, qui a longtemps été et demeure encore un lieu où se concentrent les Afro- Américains. La vétusté domine, la drogue et les gangs sont dix fois plus présent ici que dans les autres zones de NY, les chauffeurs de taxis blancs sont paniqués à l’idée de s’y rendre ( Taxi Driver, Martin Scorsese), les terrains vagues et immeubles désinfectés se multiplient.

En dehors de cela, Harlem est un quartier réputé pour ses messes gospel, mais c’est aussi le jazz. Parmi les grands noms qui ont construit la légende du Jazz et de Harlem : Louis Armstrong, Miles Davis, Duke Ellington, Billie Holiday et Ella Fitzgerald.

L’EXPOSITION // le contexte Le Bronx était, dans les années 70, le district le plus pauvre de New York. Le quartier est rapidement déserté par ses habitants les plus aisés suite à la construction d’une autoroute qui le coupe du reste de la ville. La criminalité, la guerre des gangs et le chômage sont prennent alors le contrôle du quartier.

C’est dans ce contexte social extrèment dur que la musique a joué un rôle primordial : elle était jouée dans les rues, par tout le monde. C’est à cette période que le hip-hop va voir le jour !

L’EXPOSITION // le contexte C’est un courant qui est né d’un mouvement contestataire de la jeunesse noire new-yorkaise. Il s’agissait de se faire entendre, de manière pacifique, de contester la précarité dans laquelle vivait les habitants du Bronx. Inspiré d’animations jamaïcaines et carïbéennes, les blocks party, le hip-hop va s’imposer comme un art de vie.

Parmi les pionners et créateurs de ce mouvement, on peut citer Afrika Bambaataa (fondateur de la Zulu Nation), DJ Kool Herc et Grandmaster Flash. Les jeunes du quartier se réunissait alors dans des lieux tels que le Roxy, qui n’était autre qu’un roller park qui se transformait en club une fois par semaine.

Le hip-hop a eu un impact sur les conditions sociales du Bronx, car les artistes tels que Bambaataa étaient assez politiques. Ils véhiculaient un message pacifique qui invitait les enfants du ghetto à arrêter de s’entretuer, les aidant à trouver d’autres options que d’intégrer un gang.

L’EXPOSITION // le contexte Contrairement aux idées reçues, le graffiti ne débute pas à New York, mais à Philadelphie. Sa forme artistique apparaît dans les années 1960.

Cornbread, pour attirer l’attention d’une jeune femme, envahi la ville de sa signature. La presse locale lui lance alors des défis : poser son nom dans les endroits les plus impossibles qui soient.

Les artistes offraient une vision hors des terrains artistiques connus. A New-York, il s’agissait pour les professionnels de montrer une jeunesse pleine de ressources capable de réussir et s’affirmer.

L’EXPOSITION // le contexte Plus tard, des collectifs furent créés afin de réaliser des graffiti à plus grande échelle, A la fin des années 1970, New-York voit l’émergence de la culture hip-hop : cette culture regroupe (la plupart du temps) des gens de mêmes origines, possédant des valeurs similaires. Ces groupes réalisent des graffiti représentatifs de leur culture.

Certains artistes développent des méthodes très particulières afin de parvenir à la réalisation de leurs oeuvres, ce qui en fera des virtuoses très respectés de par le monde, comme Jean-Michel Basquiat (1960- 88) et plus tard Banksy (1974- ).

L’EXPOSITION // le contexte Né le 22 décembre 1960 à Brooklyn, Basquiat passe sa vie à travailler à New York. Il meurt d’une overdose le 12 aout 1988 à l’age de 27 ans.

Il signe ses premiers tags sous le nom de SAMO© (Same Old Shit) dans le sud de New York, créés avec Al Diaz. Il collabore par la suite avec l’icône du Pop² Art Andy Warhol.

L’EXPOSITION // Jean-Michel Basquiat C’est dans un contexte social extrêment dur que la musique a eu un rôle primordial. Elle était jouée dans les rues, dans le métro, par tout le monde.

La musique permettait de se faire entendre, de manière pacifique, de contester la précarité dans laquelle vivaient les habitants. Basquiat sera influencé par ces différentes ambiances, du hip hop en passant par la No wave et le jazz.

L’EXPOSITION // Jean-Michel Basquiat SECTION 01 SECTION 02

La performance new- La production yorkaise - visualiser le son - fréquentations - sound systems - le groupe gray - discographie

L’EXPOSITION // les sections du commissaire SECTION 03 SECTION 04

L’identité Le basquiat d’après

- la figure du griot - héritage - les jazzmen

L’EXPOSITION // les sections du commissaire

03

Artiste né dans les rues de Brooklyn, Jean-Michel Basquiat est une figure majeure de la scène artistique new-yorkaise des années 80. La musique est une source d’inspiration majeure dont il fait référence à de nombreuses reprises dans ses toiles. Bien que ses oeuvres n’aient pas été reconnues par les musées de son vivant, elles occupent désormais une place de choix dans l’art contemporain.

Inspirée des couloirs du métro que J-M Basquiat a arprenté en compagnie de Keith Haring, et de la musique de l’époque, la scénographie proposera aux visiteurs une nouvelle clé de compréhension de l’oeuvre.

Les différentes circulations proposeront une écoute immersive accompagnée de contenus visuels, et conduiront le visiteur de salle en salle. Ces contenus permettront à chacun de s’approprier les différentes thématiques de l’exposition et de comprendre le contexte musical ayant influencé l’artiste. Une fois imprégnés de cet univers riche, les visiteurs pourront découvrir les oeuvres dans des espaces au parcours libre.

Ce n’est que lorsque que l’on comprend les influences musicales de l’artiste, le contexte urbain dans lequel il évolue, les enjeux économiques et sociaux de New-York dans les années 80, que l’on comprend l’art de Jean-Michel Basquiat, un art conçu dans l’urgence de laisser une empreinte dans le monde en tant qu’homme et artiste noir.

Les peintures de Jean-Michel Basquiat font écho à de nombreuses musiques, styles musicaux, écoutés tout au long de sa vie. constats

Proposer au visiteur de nouvelles clefs de compréhension de l’oeuvre. intentions

Immerger le visiteur dans le contexte musical pour lui permettre de mieux comprendre les oeuvres exposées. moyens

LE PROJET // intentions exposition des oeuvres par thématiques : le contexte la prodution l’identité le basquiat d’après

espaces d’expositions

circulations principales entre les différentes parties de l’exposition présentant des contenus visuels (interviews, archives) ainsi que les influences musicales de Jean- Michel Basquiat.

LE PROJET // concept espaces d’expositions

LE PROJET // concept 04 - le basquiat d’après

3.2 - les jazzmen

3.1 - 02.3- le griot discographie 02.1 - visualiser le son

02.2 - sound s ys tem s

02.4 - 01 - esp ace performance projection new-yorkaise

LE PROJET // spaciogramme LE PROJET // plan général écoute immersive

LE PROJET //plan sonore écoute individuelle

LE PROJET //plan sonore LE PROJET // section 1 la performance new-yorkaise hollywood africans 1983 90 x 207 cm acrylique et craie grasse montée sur chassis

1982 152.5 x 152 cm acrylique et pastel à l’huile sur papier monté sur toile

toxic 1984 260.8 x 172.5 cm

acrylique, collages, photos et papiers collés sur toile.

playlist (non exhaustive) new york newave 1980 - liquid liquid « cavern» 243.8 x 122.1 cm - Tuxedomoon « desire» - Lizzy Mercier «fire» émail, spray et craie - New Order «blue monday» grasse sur métail - Donna summer «i feel love» émaillé LE PROJET // section 1 la performance new-yorkaise LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 1 la performance new-yorkaise LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 1 la performance new-yorkaise LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 2 visualiser le son et sound systems eroica I et II 1988 230 x 225.5 cm acrylique et craie grasse montée sur toile anybody speaking words 1982 243.8 x 156.2 cm acrylique et craie sur toile

natchez 1983 216 x 154 cm acrylique, bois, photocopies couleurs sur bois.

saxophone 1986 167.7 x 152.5 cm huile sur toile

trumpet 1984 152.4 x 152.4 cm acrylique et crayon sur toile playlist (non exhaustive)

- miles davis « tutu» - robert johnson tenor «cross road blues» 1985 - run dmc «hard times» 230 x 289.6 cm - Kurtis Blow «the breaks» acrylique, craie grasse et collages papier sur toile LE PROJET // section 2 visualiser le son et sound systems LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 2 visualiser le son et sound systems LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 2 visualiser le son et sound systems LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 2, discographie discography I et II 1988 230 x 225.5 cm acrylique et craie grasse montée sur toile

now’s the time 1982 243.8 x 156.2 cm acrylique et craie sur toile

piano lesson 1983 216 x 154 cm acrylique, bois, photocopies couleurs sur bois.

plastic sax 1986 167.7 x 152.5 cm huile sur toile

playlist (non exhaustive)

-duke ellington «sophisticated lady» - thelonious monk «straight no chaser» - fats waller «you’re laughing at me» -charlie parker «now’s the time» - charlie parker «another hair do» LE PROJET // section2 LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 3, la figure du griot 1984 259 x 190.5 cm acrylique sur panneaux de bois

gold griot 1984 297.2 x 289.5 cm peinture à l’huile et craie noire sur bois.

king of zulus 1984 167.7 x 152.5 cm acrylique et collages sur toile

self portrait (...) 101.6 x 177.8 cm acrylique, huile, pastel gras et papier collé sur trois panneaux

grillo 1984 playlist (non exhaustive) 244 x 537.2 cm pastel gras, papier et - louis armstrong «king of acrylique sur bois the zulus» - barbecue bob hicks « motherless chile blues» - ganda fadiga «sidy guede camara» LE PROJET // section 3, la figure du griot LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 3, la figure du griot LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 3, les jazzmen bird on money max roach 1981 1984 167.5 x 228.5 cm 152.4 x 152.4 cm acrylique et crayon sur toile acrylique et crayon sur toile

charles first PZ 1982 1984 198 x 158 cm 172.1 x 218.3 cm acrylique, craie grasse, pastel gras, papier et collage sur bois acrylique sur bois

jesse stardust 1984 1983 167.7 x 152.5 cm 213.5 x 132 cm acrylique et collages acrylique et craie grasse sur toile sur toile

bird of paradise 1983 152.5 x 121.5 cm acrylique dorée, craie grasse et collage sur toile

charlie parker 1984 244 x 537.2 cm pastel gras, papier et acrylique sur bois playlist (non exhaustive)

- charlie parker «ornithology» - dinah washington «teach me tonight» - duke ellington «harlemn air shaft»

LE PROJET // vue perspective

LE PROJET // vue perspective LE PROJET // section 4, le basquiat d’après extraits du documentaire «the radiant child» 2010 par Tamra Davis

impression photo Jay-Z et Beyoncé

projections montage de dessins/photos

playlist (non exhaustive)

-Jay-Z « Most kingz» - das racist «art school» macklemore et rayan lewis « ten thousand hours» - lil wayne «john» - asap rocky «phoenix» -danny brown « die like a rockstar» LE PROJET // section 4, le basquiat d’après LE PROJET // vue perspective LE PROJET // entrée exposition LE PROJET // vue perspective