Objectif : Faire Barrage À La Loi De Finances 2016 Seconde Montée Au Front Des Députés Contestataires De La Loi De Finances 2016
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VICTOIRE DU FRONT NATIONAL UNE QUARANTAINE DE JOUEURS-STAGIAIRES U15 ET U17 SERONT FORMÉS AU 1er TOUR DES RÉGIONALES À SIDI MOUSSA DÈS LA SAISON PROCHAINE Pourquoi la France et L’académie de la FAF sera chapeautée l’Europe s’inquiètent P.15 par un technicien étranger de renom P.17 CRIMINALISATION LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER POUR LUTTER CONTRE DES VIOLENCES FAITES LE PHÉNOMÈNE AUX FEMMES DE LA CONTREBANDE Le projet de loi Naftal va débattu dans la s’implanter sérénité au au Maghreb Sénat P.4 LIBERTE et au Sahel P.7 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7097 MARDI 8 DÉCEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LF 2016, AFFAIRE HASSAN, LIMOGEAGES EN SÉRIE ET QUERELLES AU GOUVERNEMENT Désordres au sommet P.3 UNE CENTAINE DE DÉPUTÉS VA SAISIR LE CONSEIL DES EXPERTS L’EXPLIQUENT CONSTITUTIONNEL Pourquoi Objectif : faire on peut commenter barrage à la loi une décision de finances 2016 de justice P.2 P.4 EFFERVESCENCE SUR LA SCÈNE SOCIALE ET POLITIQUE Impact des événements sur la crise algérienne P.2 APRÈS SA SORTIE MÉDIATIQUE INATTENDUE Quelles autres urgences pour le général Toufik ? P.2 Ryad Kramdi Archives /Liberté Archives Kramdi Ryad Publicité AF Mardi 8 décembre 2015 LIBERTE 2 L’actualité en question APRÈS SA SORTIE MÉDIATIQUE INATTENDUE Quelles autres urgences pour le général Toufik ? Une certaine lecture de la lettre de Mohamed Mediène suggère qu’il n’y a pas que “l’affaire du général Hassan” qui est en jeu, quand bien même ce dossier resterait “le plus urgent”. a sortie médiatique inattendue de gérie”, avant de passer à autre chose ? En affir- l’ex-patron du Département du mant “avoir usé de toutes les voies réglemen- renseignement et de la sécurité, le taires et officielles”, pour faire entendre sa voix général de corps d’armée Moha- auprès du président de la République, mais en med Mediène, dit Toufik, a été res- vain, le général ne sous-entend-il pas que le sentie comme un séisme à grande premier magistrat du pays reste, pour une rai- Léchelle dont les répliques ont dépassé le micro- son ou une autre, inaccessible, y compris cosme algérois. C’est que le contexte politique pour les plus hauts responsables ? Et dans ce et économique dans lequel elle intervient est, cas, son appréciation rejoindrait celle d’une au demeurant, très particulier, marqué, notam- bonne partie de l’opposition qui crie à la va- ment, par la polémique autour des agissements cance du pouvoir ou même de proches de Bou- du cercle présidentiel à qui on prête des vel- teflika qui, dans le cadre du Groupe dit des léités de brader les richesses nationales et de “19-4”, se sont plaints de n’avoir plus accès au se soucier d’autres choses que l’avenir du chef de l’État en raison de l’obstruction des ca- pays. Le général Toufik, qui découvre, du jour naux qui y mènent. au lendemain, et par la grâce de la magie des Bien qu’improbable pour le jeune retraité luttes des clans, l’incommodité de la posture militaire qu’il est, une telle situation suggére- d’opposant, se trouve contraint, tout d’un coup, rait que l’ex-chef du DRS serait tenté d’inves- de jouer un rôle qu’il n’a peut-être jamais pen- tir la scène politique pour faire entendre sa voix sé jouer un jour, lui l’architecte du régime au- dans des dossiers autres que ceux des officiers toritaire algérien. supérieurs de l’ANP condamnés. En défendant Cependant, l’intrusion sur la scène médiatique son poulain, le général Hassan, et en dénon- de celui qui était, jusqu’à un passé récent, plus çant indirectement le sort réservé aux “hommes prompt à se taire et à se cacher qu’à exprimer D. R. qui, tout comme lui, se sont entièrement dévoués un quelconque point de vue pose plus de ques- Le général de corps d’armée Mohamed Mediène, dit Toufik. à la défense de l’Algérie”, l’ex-patron du DRS tion qu’elle n’en résout. L’initiative du chef dé- pour agir avant que ce ne soit trop tard ? Une manière d’insinuer que l’agenda n’est pas ne tend-il pas à fustiger le fonctionnement chu du DRS est-elle à inscrire dans une dé- certaine lecture de la lettre du général Toufik restreint à ce dossier ? même du régime qu’il a contribué à construi- marche plus large de toutes ces forces qui, au suggère, en effet, qu’il n’y a pas que “l’affaire Le général a-t-il donc priorisé ses urgences re ? L’état des lieux qu’il établit subtilement sein même du système, ont fini par prendre du général Hassan” qui est en jeu, quand bien pour d’abord “réparer une injustice qui touche dans sa missive le rapproche fatalement de l’op- conscience de la gravité de la situation dans la- même ce dossier reste “le plus urgent” pour l’ex- un officier qui a servi le pays avec passion et la- position. Franchira-t-il cependant le pas vers quelle se trouve le pays ? Est-elle précisément chef des services de renseignement algérien. Le ver l’honneur des hommes qui, tout comme lui, une opposition frontale au régime Bouteflika ? ce signal qu’attendait cette frange du pouvoir fait d’user d’un superlatif n’est-il pas en soit une se sont entièrement dévoués à la défense de l’Al- HAMID SAÏDANI DES EXPERTS L’EXPLIQUENT Pourquoi on peut commenter une décision de justice e suis étonné qu’un ex-officier supérieur qui connaît très ral Toufik n’a, au demeurant, pas fait. Me Benissad rappelle que crédit sur les décisions juridictionnelles et qui sont de nature à bien ses droits et ses devoirs, notamment le devoir de ré- “même les étudiants en droit ne font, le long de leur cursus, que porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendan- “Jserve, se laisse aller à dénoncer une décision de justice. commenter les décisions de justice”. Il explique que ce sont les ce” exposent leurs auteurs aux peines édictées dans les “alinéas Il est le premier à savoir qu’on ne commente pas une décision commentaires positifs des décisions de justice qui font avan- 1 et 3 de l’article 144”. Ce dont ne s’est pas rendu coupable le de justice (…).” Ce propos, tenu avant-hier par le ministre de cer les choses et améliorer les prestations de l’institution ju- général Toufik, selon Me Sidhoum, tant les propos contenus la Communication, Hamid Grine, suggérait que le général à diciaire. Il rappelle que si tous ceux qui commentent une dé- dans sa lettre “ne porte pas atteinte à l’intégrité de l’instance ju- la retraite Mohamed Mediène, dit Toufik, aurait commis un cision de justice devaient être jugés, on aurait rempli les pri- diciaire en charge de l’affaire du général Hassan, ni à celle du impair en évoquant, dans sa lettre publiée dans la presse, la dé- sons d’avocats, de journalistes, de politiques et autres citoyens magistrat ayant prononcé le verdict, encore moins à l’indépen- cision de justice prise par le tribunal d’Oran qui a condamné depuis 1962 à ce jour. Même son de cloche chez Me Amine Sid- dance de la justice”. Pour Me Sidhoum, le général Toufik “n’a le général Hassan à 5 ans de prison. Et qu’il devrait, donc, être houm, qui précise que si le code pénal (article 147) interdit de fait qu’apporter son témoignage dans cette affaire et dénoncer jugé. Mais est-il vraiment interdit de commenter une décision “jeter le discrédit” sur les décisions juridictionnelles, il n’inter- l’injustice que des milliers d’Algériens dénoncent depuis 1962 de justice ? Pour bien des juristes, c’est non ! “La justice est ren- dit guère de les commenter. à ce jour”. L’avocat rappelle, à juste titre, que seul le ministre du au nom du peuple et le citoyen a donc le droit de commen- Et dans le cas du général Toufik, souligne-t-il, pas forcément de la Justice est habilité à se prononcer sur la lettre du géné- ter les décisions de la justice”, a tranché Me Nordine Benissad, pour le défendre, le code pénal est loin d’être transgressé. L’ar- ral Toufik et que le ministre de la Communication n’avait pas président de la Laddh. Il précise, cependant, que personne n’a ticle 147 du code pénal, citons-le, stipule, dans son alinéa 2, que à se saisir de ce dossier, s’il en est un. le droit de verser dans l’insulte et l’invective. Ce que le géné- “les actes, paroles ou écrits publics qui tentent de jeter un dis- FARID ABDELADIM EFFERVESCENCE SUR LA SCÈNE SOCIALE ET POLITIQUE Impact des événements sur la crise algérienne es derniers jours, les Algériens ont été les témoins d’un Si les députés du PT ont fait savoir que l’adoption de la LF 2016 PST, ainsi que des syndicats ont condamné fermement l’usa- certain emballement de la scène nationale qui confir- “constitue un véritable hold-up à l’encontre de la souveraine- ge de la violence, en dénonçant la nouvelle LF. Aux dernières Cme, si nécessaire, le caractère structurel de la crise et l’ac- té nationale”, ceux du FFS ont estimé qu’elle est “antinationa- informations, l’Exécutif serait décidé d’aller vers “des privati- tualité de la lancinante question sur l’après-Bouteflika.