1 Republique De Guinee Ministere De L'agriculture
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REPUBLIQUE DE GUINEE MINISTERE DE L’AGRICULTURE EUROPEENNES FONDS EUROPEEN ET DES RESSOURCES ANIMALES DE DEVELOPPEMENT DIRECTION NATIONALE DES N° 6100 . 20 . 94 . 171 DES FORETS ET CHASSE PROGRAMME REGIONAL D’ AMENAGEMENT DES BASSINS VERSANTS DU HAUT NIGER HAUTE GUINEE PROJET DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES DES FORETS CLASSEES DE LA MAFOU ET DE L’AM P . N . H . N Kéfing CONDE 1 ABREVIATIONS A . V . C . Association villageoise des chasseurs D . N . F . C. Direction Nationale des Forêts et Chasses C . F . D . T . Compagnie Française pour le développement des fibres textiles C . R . D . Communauté Rurale de Développement P . N . H . N . Parc National du Haut Niger REMERCIEMENT Nous remercions très sincèrement toutes les personnes qui ont de près ou de loin contribué à faciliter la réussite de cette mission. Que: Mr PAOLINI CARLO Assistant Techinque P. N. H. N Mr ALIMOU KOLA DIALLO Conservateur du P. N. H. N Mr UDO LANG Assistant Technique KOU 1 Mr SOULEYMANE DIAKITE Chef Bassin NIG 20 KOU 1 Mr SAIDOU CONDE Directeur du Projet KOU 1 Mr DIOUMESSY Chauffeur au Projet KOU 1 Trouvent ici l’expression de toute notre gratitude pour leurs conseils et leurs conseils et leur assistance matérielle et morale. 2 SOMMAIRE Remerciements Liste des Abréviation Introduction................................................................1 Objectifs de la Mission.................................................2 Méthodologie................................................................3 Contexte Historique.......................................................4 Les Caractéristiques Economiques..................................5 Les Facteurs de Production.............................................6 La Chasse........................................................................7 La Cueillette et.................................................................8 La Pêche...........................................................................9 L’Artisanat........................................................................10 Le Commerce.....................................................................8 La Coupe de Bois................................................................9 L’Exode Rural.....................................................................9 Les Dépenses........................................................................9 Infrastructures.......................................................................10 Conditions Cadres..................................................................10 Bilan Intermédiaire..................................................................11 Besoins et Priorités..................................................................11 Compréhention Communautaire de l’Evironnement..................11 Moyens et Compétences Ecologiques.......................................12 Commentaires et Propositions...................................................12 Remarque..................................................................................15 Liste des personnes Rencontrées................................................16 Guide d’enquête.........................................................................17 3 1 : INTRODUCTION Sans être une forêt tropicale humide, le MAFOU est une forêt sèche de 52.400 hectares et occupe l’interfleuve MAFOU-NIGER où elle joue d’importants rôles écologiques. Constituant ainsi l’une des dernières formations de forêts claires dans le Haut Niger, le MAFOU est selon le rapport Confort/Janine relativement intact qui procure à la population des revenus peu valorisés mais nécessaires à l’économie d’auto-subsistance caractérisant cette région du Haut Niger. Abandonnée par les Communautés qui la colonisaient suite aux campagnes guerrières de l’Almamy Samory Touré, la forêt de la MAFOU aurait ainsi bénéficié des mésures de protection de la part des populations rivéraines. Ce texte favorisera le classement par l’administration coloniale de la forêt de l’interfleuve MAFOU-NIGER en 1954 sous la dénomination de forêt classée de la MAFOU. Quarante années seulement après, le gouvernement Guinéen avec l’appui technique et financier de la C.E.E s’est engagé, suite aux résultats des études techniplan et du projet de gestion des ressources naturelles des forêts classées de la MAFOU et de l’AMANA, à protéger intégralement la forêt de la MAFOU entant que Parc National dénommée Parc National du Haut Niger (P.N.H.N). Pour y arriver tout en minimisant les obstacles et en tenant compte des attitudes et des connaissances techniques locales des communautés bénéficiaires; deux reserves de chasse et une zone agro-forestière ont été provisoirement délimitées. Quant à la partie Nord , sans être négligée, elle n’avait fait l’objet d’aucune proposition faute d’informations suffisantes. C’est pour combler cette lacune que la présente mission a été organisée en vue de comprendre la relation existant entre les populations et les ressources naturelles disponibles dans la partie Nord du P.N.H.N. Après la collecte des informations documentaires et leur classification, d’autre informations communautaires ont été recueillies et traitées. Conformément aux objectifs de la présente mission le rapport s’articule autour des points suivants : - le contexte historique et administratif ; - les caractéristiques économiques et sociales ; - le bilan intermédiaire, les besoins, les attitudes et les connaissances - le commentaire des différentes données. 1.1: Objectifs de la mission 4 La mission avait pour objectifs : -La définition des lignes directrices pour la gestion et l’aménagement progressif à long terme du P.N.H.N et de ses zones périphériques notamment celle su nord ; - l’identification d’actions concrètes de petite envergure visant à améliorer et à préserver les ressources naturelles et leur mise en oeuvre en étroite collaboration avec les populations concernées. 1.2 - Méthodologie Compte tenu des objectifs assignés à la mission et du temps qui nous était imparti (6 jours) ; nous avons utilisé, après l’analyse documentaire, la technique de l’interview semi- standardiée menée sur la base d’un guide d’enquête (Cf annexe). Les participants aux groupes de discussion étaient les sages considérés comme les voix de la communauté dans cette région très conservatrice de la Haute Guinée. Cette méthodologie est la répétition de celle qui avait été utilisée pour l’équipe sociologique de la mission Monfort/ Janssen. l’Equipe de la présente mission a enquêté dans six village. Le choix des lieux de discussion était laissé o la discrétion des villageois. Au total six groupes ont été constitué dans six villages. Pour le choix des villages à enquêter nous nous sommes servi de la carte de FARANAH (feuille N C 29 XIV); nous avons alors tenu compte: - de la distance séparant le village du fleuve Niger ; - de la position géographique ; - de la personnalité culturelle. La carte utilisée et qui semble être la plus complète et la seule disponible au siège du P.N.H. N. a besoin d’être actualisée à cause de la disparition de certains villages comme Libéré, Souloukoudiamba etc. 2 - Le contexte historique HISTORIQUE La partie nord du P.N.H.N.est habitée par une mosaïque de population à l’origine que sont les maninka, les sarakollé, les djallonka et les peulh; populations qui ont fini par constituer deux entités différentes et homogènes le Baliya et le Oulada. La formation de ces deux groupements territorialement et linguistiquement définissables est la résultante des contacts et des brassages entretenus depuis plusieurs siècles de vie commune, de contraintes identiques et de culture similaires. Le constat de terrain montre que la partie située au Nord de la forêt classée de la MAFOU s’est dépeuplée probablement à cause de la fréquence des cas de morbidité et de mortalité, surtout de cécité engendrés par l’agents pathogène de l’onchocercose et, à la 5 faveur de la tracée de la route et du chemin de fer CONKRY-NIGER au début du Xème siècle. Pour ces raisons et pour bien d’autres, plusieurs villages ont été abandonnés et par voie de conséquence les ressouces naturelles ont bénéficié d’une protection faute d’exploitants. Les villages qui sont restés, pour des raisons qui leur sont propres se sont aussi dégraissés par un mortalité élevée et par des départs successifs et répétés. dans ces villages on dénombré un nombre important de personnes accusant des déficits de la vue. Malgré le sous peuplement manifeste de la zone nord immédiatement riveraine du fleuve Niger donc du P.N.H.N il nous été signalé dans tous les villages visités la venue pendant la saison sèche de chasseurs exogène individuellement ou en groupe. Ce pendant, l’information, selon laquelle les populations auraient entrepris un mouvement de retour vers le sud est à prendre avec beaucoup de précaution dans la mésure où il n’a été fait mention nulle part de personnes nouvellement installées. Cette éventualité n’est pourtant pas à écarter définitivement. Le nombre d’habitants des villages très rapprochés du fleuve Niger est de quelques dizaines généralement repartis entre deux à trois cellules familiales sauf pour Badikola et Kouroussala qui sont de gros villages comparés aux autres. 3 - Caractéristiques économiques. Les communautés vivant au nord du Parc trouvent leur subsistance en exploitant les ressources naturelles disponible en grande quantité. Elles y parviennent grâce à des connaissances techniques locales qui leur sont propres depuis plusieurs générations. L’Agriculture demeure, la principale activité suivie de la chasse, de la cueillette,