Table des matières Contexte …...... 3 Le réseau des parcs culturels ...... 4 Parc culturel de l’Ahaggar ...... 5 Parc culturel du Tassili n’Ajjer...... 5 Parc culturel de l’Atlas saharien ...... 5 Parc culturel de Tindouf ...... 6 Parc culturel de Touat Gourara Tidikelt ...... 6 I. Conserver, gérer durablement, développer et valoriser la biodiversité des parcs culturels en développant des synergies avec les parcs nationaux ...... 6 I.1. Renforcer l’implication de la population locale dans un cadre organisé avec l’appui de l’Etat ...... 6 I.1.1. Gestion collaborative des ressources ...... 6 I.2. Renforcement du système de surveillance et de contrôle de la biodiversité ...... 13 I.2.1. Suivi de la biodiversité sur sites ...... 13 I.2.2. Plan de conservation du guépard et des espèces proies ...... 17 I.2.3. Etude Diachronique ...... 19 I.2.4. Evaluation de la biodiversité et des services écosystémiques du parc culturel de Tindouf ...... 21 I.2.5. Profil environnemental du Parc culturel de l’Atlas Saharien (PCAS) ...... 23 I.2.6. Profil écoculturel du PC Touat Gourara Tidikelt ...... 24 I.3. Renforcement des capacités de l’encadrement technique des offices nationaux des PCs ...... 25 I.3.1. Formation ...... 25 I.3.2. Programme de recrutement de personnel ...... 26 I.3.3. Etudes thématiques et mobilisation d’experts nationaux...... 27 II. Inventorier et valoriser le patrimoine immatériel (savoir et savoir-faire) en lien avec la biodiversité, notamment dans les parcs culturels comme vecteur de développement territorial ...... 27 II.1. Évaluation des services écosystémiques et savoirs faire en lien avec la biodiversité ...... 27 II.1.1. Evaluation de la biodiversité et des services écosystémiques du complexe Ahaggar- Tassili ... 27 II.1.2. Evaluation des services écosystémiques du parc culturel de Tindouf ...... 28 II.1.3. Etude anthropologique sur le guépard ...... 29 II.2. Plateformes de gestion de connaissance en lien avec la biodiversité, les territoires et le patrimoine matériel et immatériel ...... 30 II.3. Développements de nouveaux métiers dédiés aux parcs culturels ...... 30 II.3.1. Référentiel de métiers ...... 30 II.3.2. Etude portant renforcement de capacités du réseau des parcs culturels...... 32 II.4. Promotion et développement de l’écotourisme...... 32 II.4.1. Elaboration de la stratégie écotouristique ...... 32 II.4.2. Initiation des actions pilotes pour la promotion du tourisme : ...... 33

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III. Promouvoir la biodiversité comme patrimoine national et communiquer auprès du grand public et des institutions partenaires ...... 33 III.1. Sensibiliser les décideurs « savoir pour agir » ...... 34 III.2. Réseau de communicateurs et de journalistes pour la diffusion de messages sur la biodiversité 37 III.3. Mobilisation de la société civile ...... 39 III.4. Communication digitale au service de la promotion de la biodiversité comme patrimoine national ………………………………………………………………………………………………………………………………………….39 III.5. Outils de communication, de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité ...... 39 IV. Adapter la stratégie, la législation et les mécanismes du secteur de la conservation, la valorisation et le financement de la biodiversité ...... 40 IV.1. Légiférer pour la patrimonialisation de la biodiversité ...... 40 IV.1.1. Schéma d’orientation stratégique (ScOS) et plan général d’aménagement PCs ...... 40 IV.1.2. les statuts, l’organisation et le fonctionnement des offices nationaux des PCs ...... 41 Conclusion : ...... 43 V/ ANNEXES ...... 44 1. Liste des rapports produits dans le cadre du PPCA par thématiques : ...... 44 2. Médiatisation du réseau des parcs culturels et promotion de la biodiversité ...... 45

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Contexte Le Ministère de la Culture est l’un des principaux partenaires de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB), établis par l’Algérie pour la période 2016 -2030.

Au terme d’une implication active dans les ateliers et rencontres intersectoriels aux niveaux locales et national, et d’une organisation de plusieurs séances de travail avec le Ministère de l’Environnement, un plan d’action sectoriel du Ministère de la Culture est formulé et intégré dans le document final de la SPANB 2016 – 2030. Il comporte quatre objectifs/axes de travail, déclinés en activités et actions à réaliser :

 Objectif/axe de travail 1 : Conserver, gérer durablement, développer et valoriser la biodiversité dans les Parcs Culturels en développant des synergies avec les Parcs Nationaux.  Objectif/axe de travail 2 : Inventorier et valoriser le patrimoine immatériel (savoir et savoir- faire) en lien avec la biodiversité, notamment dans les Parcs Culturels, comme vecteur de développement territorial.  Objectif/axe de travail 3 : Promouvoir la biodiversité comme un patrimoine national et communiquer auprès du grand public et des institutions partenaires.  Objectif/axe de travail 4 : Adapter la stratégie, la législation et les mécanismes du secteur pour la conservation, la valorisation et le financement de la biodiversité

En mobilisant son système de suivi interne, le Ministère de la Culture a dressé, pour la période 2015 – 2018, un état des lieux de la mise en œuvre de son plan d’action dans le cadre de la SPANB. Le travail accompli concerne essentiellement les actions menées dans le réseau des parcs culturels algériens, notamment par l’appui du programme de conservation de la biodiversité des parcs culturels (PPCA).

Le présent document se veut une synthèse succincte de cet état des lieux. Il est établi en vue de l’élaboration du 6ème rapport national sur la mise en œuvre de la stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité.

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Le réseau des parcs culturels Le Ministère de la Culture gère un réseau de parcs culturels qui couvre une superficie de 1.042.557 km2 (soit près de 44 % du territoire national), regroupant 151 communes relevant de dix wilayas localisées dans la partie Sud de l’Algérie.

Ces parcs culturels disposent de centres d’interprétation, de musées et de ressources naturelles et culturelles avec une richesse inestimable exigeant une conservation et une valorisation d’une manière constante. Pour se faire, un travail visant le renforcement des statuts des offices nationaux des parcs culturels a été engagé afin d’accroitre leur capacités d’intervention, à travers, notamment, la révision de la Loi 98-04 portant protection du patrimoine culturel.

Le réseau des parcs culturels se distingue, à la fois, par des richesses et spécificités propres à chacun des parcs d’un point de vue naturel et culturel, et par le lien originel entre la nature et la culture qu’il formalise sur le plan territorial et organisationnel.

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Parc culturel de l’Ahaggar Le parc culturel de l’Ahaggar est situé à l'extrême sud du pays couvrant le plus grand massif montagneux de l’Algérie. D'une superficie de 633 887 Km2, il couvre la wilaya de et une partie de la wilaya d'Adrar (commune de Timiaouine). Il a été érigé en parc national en 1987 et dénommé parc culturel en 2011.

Il recèle des richesses naturelles et culturelles inestimables où l’on note des paysages féériques, des zones humides RAMSAR et une biodiversité remarquable d’importance mondiale, un patrimoine archéologique témoignant des premières manifestations humaines datant de 600 000 à 1 million d’années.

Il recèle également un patrimoine culturel immatériel diversifié produit par une culture vivante porté par une société dynamique qui s’adapte aux changements tout en maintenant l'authenticité de ses traditions séculaires, assurant ainsi leurs transmissions aux générations futures. On citera l’exemple de l’Imzad classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, dans le cadre de la convention 2003 de l’UNESCO.

Parc culturel du Tassili n’Ajjer Le parc culturel du Tassili n’Ajjer est localisé, au Sud-est de l’Algérie. Il s’étend sur une superficie de 138.000 km2. Il a été classé en parc national en 1972 et renommé parc culturel en 2011.

Il est considéré comme la plus importante galerie d’art rupestre préhistorique au monde et offre une diversité naturelle et culturelle déconcertante, avec des richesses contenant des paysages lunaires, une faune et une flore exceptionnelles, des sites archéologiques millénaires, un savoir et savoir-faire ancestral ancré dans la mémoire collective des populations locales.

Ces richesses reflètent pleinement la valeur exceptionnelle et universelle du site porté sur la liste du patrimoine mondial mixte depuis 1982. Le réseau MAB le classe en réserve de l’homme et de la biosphère dès 1986. Le parc est aussi reconnu comme zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO) par BirdLife International, il comporte une zone humide d’importance internationale (IHRIR) classée dans le cadre de la convention RAMSAR.

Parc culturel de l’Atlas saharien Le parc culturel de l’Atlas Saharien a été créé par décret exécutif en 2008. Il couvre toute la partie occidentale de l’atlas saharien comprise entre chott El Hodna à l’Est, et la frontière algéro-marocaine à l’Ouest. D’une superficie de 63.930 km2, il englobe les wilayas de M’sila, Biskra, Djelfa, Laghouat, El Bayadh et Naama.

Du fait de sa position charnière entre le monde méditerranéen et le monde saharien, le parc culturel de l’Atlas Saharien jouit d’un contexte écologique particulier et recèle un patrimoine culturel et historique inestimable. Il renferme plusieurs zones humides classées « sites RAMSAR » et des sites géologiques remarquables.

En termes de diversité biologique, plus de 800 espèces sont recensées sur le territoire de l’Atlas saharien, dont près de 7% sont endémiques. La diversité des habitats et des écosystèmes a engendré une grande diversité faunistique dont 25 espèces aviennes figurant toutes sur la liste des espèces d’oiseaux à protéger. Les autres taxons (mammifères, reptiles, amphibien, insectes, …) sont très bien représentés. En termes de patrimoine culturel, le parc culturel de l’Atlas Saharien abrite les premières stations d’art rupestre de style naturaliste découvert au monde. Les stations de Tiout (Ain Sefra) et de Moghrar découvertes en 1847 furent la preuve irréfutable de la très haute antiquité du peuplement de l’Algérie.

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Parc culturel de Tindouf Le parc culturel de Tindouf est situé au sud-ouest du pays, d'une superficie de 168.000 km2 et couvre la totalité du territoire de la wilaya de Tindouf. Il renferme un patrimoine culturel exceptionnel, une diversité paysagère, écosystémique et spécifique remarquable. Son classement en parc culturel dénote de sa richesse éco-culturelle, et aussi de la présence de l’homme préhistorique datant de près de 2,5 millions d’années.

Tindouf est l’unique région de l'Algérie qui englobe un peuplement naturel d’arganier qui nécessite une meilleure conservation. Les services écosystémiques et les savoirs faires écologiques traditionnels sont d’une importance capitale et constituent des valeurs sûres pour le développement de l’écotourisme.

L’écureuil de Berbérie, l’outarde houbara, le fennec, le chat sauvage ainsi que les rapaces sont autant d’espèces faunistiques d’intérêt qui trouvent refuge dans les différents écosystèmes de la région de Tindouf qui nécessitent des programmes de conservation particuliers.

Parc culturel de Touat Gourara Tidikelt Le parc culturel de Touat Gourara Tidikelt est situé au Sud de l’Algérie dans le territoire de la wilaya d’Adrar sur une superficie de 38 000 Km². Créé en 2008, il englobe les trois entités culturelles (le Tidikelt, le Touat, et le Gourara). De par sa position géographique, il recouvre une multitude de paysages et des richesses patrimoniales et naturelles qui traduisent l’évolution singulières du territoire.

Les habitats naturels du parc englobent des plateaux caillouteux, des ergs, des sebkhas et un réseau hydrographique constitué par des oueds à sols graveleux-sableux. Ces conditions ont donné lieu à l’adaptation d’une richesse floristique composée essentiellement d’espèces pérennes buissonnantes et rustiques.

Le territoire du Parc héberge une faune composée de 17 espèces de mammifères dont 05 chiroptères, 100 espèces d'oiseaux dont 74 espèces des milieux terrestres et 25 espèces exclusivement aquatiques, 19 espèces de reptiles et amphibiens, 245 espèces d'insectes dont 10 espèces d'odonates.

Le patrimoine culturel des trois entités du parc est très diversifié. Dans un linéaire de 400 Km du Touat- Gourara, on dénombre entre 400 et 500 Ksar à oasis. L’Ahellil de Gourara est inscrit par l’UNESCO en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il s’agit d’un genre poétique et musical emblématique des Zénètes du Gourara, pratiqué lors de cérémonies collectives.

Les vastes maisons fortifiées avec tours d’angles et greniers fortifiés composent la forme architecturale spécificité de la région, on y trouve également un gisement de bois pétrifié qui est un vestige de l’ère secondaire.

I. Conserver, gérer durablement, développer et valoriser la biodiversité des parcs culturels en développant des synergies avec les parcs nationaux

I.1. Renforcer l’implication de la population locale dans un cadre organisé avec l’appui de l’Etat I.1.1. Gestion collaborative des ressources

a. Démarche de gestion collaborative Les efforts du secteur de la culture en matière de conservation, gestion durable et valorisation de la biodiversité trouvent leur originalité dans la mobilisation qu’il fait du concept d’indissociabilité Culture – Nature. Ce lien indéfectible conforte le choix stratégique d’impliquer les différents acteurs territoriaux, notamment les populations, dans la prise en charge des ressources locales de la biodiversité. Dans le cadre de la gestion du réseau des parcs culturels, une démarche visant à asseoir une gestion collaborative de ressources a été initiée et mise en application dans les territoires des parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer.

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Il s’agit d’une démarche innovante répondant aux objectifs de gestion du réseau des parcs culturels consacrée à la mobilisation des partenaires et des intervenants au niveau local. b. L’élaboration de la démarche de gestion collaborative L’élaboration de la démarche de gestion collaborative a nécessité la mobilisation d’une expertise en socio-économie et écodéveloppement qui, en considérant le contexte d’intervention du projet, a suggéré le recourt à une « plateforme multi-acteurs ». Celle-ci englobe et intègre les différents intervenants dans les territoires, sous l’égide du Wali en sa qualité d’autorité suprême, avec l’appui technique et financier de la direction nationale du projet.

WALI Appui Ministère de la Culture

Appuis institutionnel Technique et et financier financier Office du Parc culturel

Représentants Plateforme multi-acteurs Représentants des secteurs de gestion collaborative des habitants

Représentant du P/APC

Figure 01 : plateforme de gestion collaborative.

La mise en pratique de cet instrument consiste à élaborer et mettre en place au niveau de chaque site prioritaire les trois composantes opérationnelles : (i) un document portant accords de gestion collaborative, (ii) un programme d’écodéveloppement, (iii) un comité de suivi et de gestion collaborative.

c. Le document portant accords de gestion collaborative. Le document portant accords de gestion collaborative consacre l’engagement des acteurs institutionnels, notamment les secteurs et les collectivités locales. Il comporte les termes du partenariat en précisant les droits et devoirs de chaque intervenant, et permet à la démarche de s’inscrire en conformité avec les efforts de l’Etat dans les zones d’intervention.

Ce préalable est nécessaire pour avoir l’appui des intervenants sur le terrain ; il est aussi le gage donné aux partenaires locaux de jouer un rôle central dans cette démarche mise à leur disposition. L’élaboration de ces accords a été réalisée suivant un processus participatif et inclusif auquel ont pris part les différents intervenants.

Plusieurs séances de présentation, discussion et amélioration du document ont été tenues aux niveaux central et local avec les différents partenaires qui ont enrichi le document initial.

Le document finalisé comporte ainsi les observations et remarques émises par les différents intervenants, ce qui a facilité, chemin faisant, son approbation par les différents partenaires

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Document portant Accords de gestion accords de gestion collaborative élaborés par les DRAFT d’accords de gestion collaborative collaborative de offices des PCs Ahaggar/ ressources Tassili Finalisation avec les Présentation, signataires du document Analyse de l’accord et discussion et portant accords de énumération de ses amélioration du gestion collaborative de points faibles et points DRAFT d’accords de ressources, forts, gestion collaborative, Rédaction du Signature du document Rédaction d’un DRAFT document final pour 06 sites d’accords de gestion portant accords de prioritaires : collaborative adapté à la gestion collaborative démarche TAESSA, TEFEDST, de ressources. SERKOUT, IHERIR TIHODAINE, MEDDAK.

Figure 02 : processus d’élaboration des accords de gestion collaborative de ressources.

Photos 01 : séances de signatures des documents portant accords de gestion collaborative.

d. Le programme d’écodéveloppement et gestion collaborative Le programme d’écodéveloppement est le socle autour duquel s’organise la gestion collaborative de ressources. Il comporte les activités et les actions contenues dans les programmes menés par les différents partenaires. Ce choix stratégique est dicté par la finalité recherchée qui consiste à asseoir une démarche de gestion collaborative intégrative de l’ensemble des intervenants.

Par son appui technique, le ministère de la culture a mis au point une méthode d’élaboration du programme d’écodéveloppement basée sur l’implication directe des partenaires locaux dans : (i) l’identification des ressources, (ii) la formulation des activités et des actions à mener, (iii) la composition d’un programme cohérant en précisant les responsabilités de chaque intervenant.

Pour se faire, un travail de terrain est nécessaire afin de garantir à la démarche son caractère ascendant lors des choix des programmes à réaliser. Ainsi, des missions de terrain ont été réalisées dans l’Ahaggar et le Tassili n’Ajjer, avec l'implication des offices des parcs concernés, et la participation des représentants des secteurs (agriculture, forêts et environnement, ... etc.), des facilitateurs mobilisés ainsi que les représentants des APC et APW.

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Photos 02 : de gauche à droite : préparation des sorties de terrain en présence des partenaires, travail avec les populations, identification des programmes.

e. Consolidation du programme d’écodéveloppement A la suite du travail de terrain, les activités identifiées sont consolidées et ventilées autours d’objectifs et thématiques en lien avec les objectifs du projet : (1) Amélioration de la gestion des parcours ; (2) Développement d’une agriculture locale ; (3) Promotion des produits spécifiques locaux ; (4) Promotion des espèces locales ; (5) Promotion du patrimoine culturel local ; (6) Promotion des énergies renouvelables ; (7) IEC, implication des populations.

Pour chaque activité, il convient de préciser les actions (travail à faire) ainsi que les partenaires à impliquer dans la réalisation de chaque action. Ces précisions font l’originalité de la démarche suivie pour l’élaboration du programme d’écodéveloppement ; ainsi, la définition de l’intervention de chaque partenaire permet de le responsabiliser dans la concrétisation du programme.

L’étape de consolidation donne lieu à un tableau synthétique du programme d’écodéveloppement pour chaque site d’intervention.

Activités Actions (travail à faire) Responsabilités Objectif/thématique 1 : Action 01 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Activité 01 : Action 02 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 03 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 04 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 01 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Activité 02 : Action 02 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 03 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 04 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Objectif/thématique 2 : Action 01 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Activité 01 : Action 02 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 03 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Action 04 Partenaire 1 ; 2 ; 3 ;… etc. Figure 03 : canevas synthétique d’identification de programmes d’écodéveloppement

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La consolidation du programme d’écodéveloppement dans un tableau synthétique permet ensuite d’effectuer des analyses qualitatives et quantitatives des activités identifiées par site d’intervention. Elle permet également de simplifier les programmes d’écodéveloppement pour les rendre plus compréhensibles pour les partenaires. C’est ce tableau synthétique qui est ensuite présenter en séance de restitution aux différents partenaires en vue de son approbation.

Photo 03 : restitution des résultats en présence des autorités locales.

f. Le comité de suivi et de gestion collaborative Le comité de suivi et de gestion collaborative est l’organe opérationnel chargé de la mise en œuvre sur le terrain de la démarche de gestion collaborative et d’écodéveloppement dont il constitue la cheville ouvrière. Il se compose de membres permanents représentant de chaque partenaire signataire des accords de gestion collaborative.

L’installation de chaque comité est consacrée par un procès-verbal précisant la liste nominative des membres, préalablement désignés par leurs institutions respectives, et réunis en séance dont l’ordre du jour est l’installation du comité de suivi pour le site prioritaire concerné. Ces réunions constitutives permettent d’expliquer et de discuter du fonctionnement du comité, de ses missions, et du rôle assigné aux différents membres.

Une fois installé, le comité de suivi prend le relai sur la démarche de gestion collaborative et d’écodéveloppement. Il élabore les programmes d’écodéveloppement suivant la méthode établie, fait le suivi et veille à la mise en œuvre des actions retenues pour chaque partenaire.

Ce comité a la latitude de faire des propositions de manière ascendante concernant les aspects fonctionnels et de programmation pour une gestion collaborative des ressources locales. Les comités de suivi ont consacré leurs premières réunions de travail à l’actualisation des programmes d’écodéveloppement identifiés lors des missions de terrain précédemment décrites.

Enfin, une formation en gestion collaborative a été dispensée au profit des membres des comités de suivi en vue de renforcer leur opérationnalisation. Les formations réalisées dans l’Ahaggar et le Tassili n’Ajjer ont combiné apprentissage théorique et travaux pratiques de terrain.

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Photo 04 : les participants à la formation en gestion collaborative (parc culturel de l’Ahaggar).

g. Les actions pilotes réalisées par le secteur de la culture au profit des deux parcs de l'Ahaggar et du Tassili Le principe d’apprentissage par l’action suggère le recourt aux « actions pilotes » pour illustrer et tester grandeur-nature une démarche de gestion collaborative ; il s’agit de montrer la faisabilité d’une gestion concertée dans laquelle participent différents intervenants.

Le choix des actions pilotes répond à plusieurs impératifs, notamment : (i) L’innovation pour asseoir de nouvelles façons d’intervenir efficacement dans les territoires ; (ii) L’amélioration des conditions de vie des populations locales ; (iii) La réduction des pressions sur les ressources locales et les écosystèmes ; (vi) L’équité entre les populations des sites prioritaires d’intervention.

Les actions proposées composent un programme pilote financé et mis en œuvre par le secteur de la culture, en associant les partenaires locaux. Elles s’intègrent dans les domaines et les champs d’intervention du plan d’action du secteur.

 La gestion des parcours Les réalisations dans le domaine de la gestion des parcours concernent essentiellement l’équipement en pompe solaire des puits de parcours.

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 Promotion de l’énergie renouvelable Les réalisations dans le domaine de la promotion de l’énergie renouvelable concernent essentiellement l’équipement des foyers nomades et semi nomades par des kits solaires mobiles.

 L’amélioration de l’élevage Les réalisations dans le domaine de l’amélioration de l’élevage concernent essentiellement deux actions : - L’achat de caprins de race locale et leur distribution au profit de familles des sites prioritaires. - L’équipement de villageois sédentaires en broyeurs de fourrages et grains.

 Soutien à l’artisanat féminin Les réalisations dans le domaine du soutien à l’artisanat féminin concernent essentiellement l’achat et la distribution de lots d’outils et de matière première au profit des artisanes.

 Implication de la population locale dans le suivi de la biodiversité Les efforts consentis par le secteur de la culture ont permis la mise en place d'un réseau d'observateurs de la biodiversité parmi la population locale pour le renforcement du système de suivi mis en place au niveau des sites prioritaires identifiées sur le territoire des parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer.

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Figure 04 : Les actions pilotes réalisées par le secteur de la culture au profit des deux parcs de l'Ahaggar et du Tassili n’Ajjer. Désignation Sites du parc culturel Tassili n’Ajjer. TOTAL TIHODAÏNE MEDDAK IHERIR- ANHEF TORSET Pompe solaire pour - 01 02 02 07 puits (01 exercice 2015) (01 exercice 2015) Kits solaires individuels 08 08 08 08 48 pour foyers (08 exercice 2015) (08 exercice 2015) Broyeurs à grains et - - - 02 10 fourrage (04 exercice 2015) (04 exercice 2015) Modules de caprins de 50 50 50 50 200 race locale Kit internet mobile 02 02 02 02 14 pour les écoles (03 exercice 2015) (03 exercice 2015) Désignation Sites du parc culturel de l’Ahaggar TOTAL TAESSA TEFEDEST SERKOUT Pompe solaire pour 02 02 02 08 puits (01 exercice 2015) (01 exercice 2015) Kits solaires 08 08 08 40 individuels pour foyers (08 exercice 2015) (08 exercice 2015) Broyeurs à grains et 02 02 02 14 fourrage (04 exercice 2015) (04 exercice 2015) Modules de caprins de 50 50 50 200 race locale (50 exercice 2015) Appareils photo pour - - 08 24 filles bergères (10 exercice 2015) (06 exercice 2015) Kit internet mobiles 02 02 02 12 pour les écoles (03 exercice 2015) (03 exercice 2015)

I.2. Renforcement du système de surveillance et de contrôle de la biodiversité I.2.1. Suivi de la biodiversité sur sites a. Protocole de suivi de la biodiversité Le Ministère de la Culture, à travers son réseau des parcs culturels, œuvre pour assurer la gestion des écosystèmes et de la biodiversité de façon systémique tout en réduisant les menaces de dégradation et en garantissant une utilisation durable des services écosystémiques. Dans ce cadre, il a été mis en place un système de suivi, de surveillance et de contrôle de la biodiversité qui permet de fournir des données sur l’état de conservation du patrimoine écoculturel pour informer et prioriser les prises de décision. b. Méthodologie La surveillance et le suivi de la biodiversité couvrent l’étude de la dynamique des espèces de faune et de flore, des habitats et leur état de conservation ainsi que les menaces qui pèsent sur l’ensemble des composantes de cette biodiversité.

En termes méthodologique, l’approche repose sur un concept de paysage qui permet de rendre lisible la structure du système territorial, par le croisement des données éco biologiques avec les données ethnosociologiques, et de déterminer, à l’échelle la plus appropriée, des unités territoriales de gestion (UTG) viables avec une relative autonomie fonctionnelle.

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 Les sites prioritaires et les unités territoriales de gestion Les UTG constituent des plateformes pour construire une démarche concertée, ainsi que les modalités et les règles de gestion et de suivi des ressources naturelles. Comprises ainsi, les unités territoriales de gestion ne sont pas des systèmes fermés mais plutôt ouverts, non linéaires, dont la définition et la délimitation se modifient selon les cycles biologiques et écologiques, et suivant les adaptations constantes des modes d’exploitation des ressources naturelles, dont la mobilité et le nomadisme en sont la clé. Ainsi, les travaux de diagnostic ont permis l’identification et l’évaluation des principaux acteurs et partenaires, comme base pour planifier des initiatives de conservation et de valorisation de la biodiversité, mises en configuration avec les processus d’investissement et d’utilisation des espaces. Les sites prioritaires pour la biodiversité, dans les parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer, ont été identifiés sur la base d’une série d’inventaires et d’études préliminaires selon des critères prédéfinis basés sur la représentativité, l'étendue et l'intégrité. Pour chaque site prioritaire, des zones d’échantillonnage représentatives selon des critères éco géographiques ont été identifiées et matérialisées sur le terrain afin de permettre une récolte périodique et standardisée de données facilement comparables.  Méthode d’inventaire La méthodologie combine des éléments des Transects ‘’parcellaires’’, souvent utilisée en phytosociologie, avec la méthode des MegaTransects utilisée pour les inventaires faunistiques en milieu sahélo saharien. Flore et végétation Sur les oueds : la méthode principale a été basée sur des Transects ‘’parcellaires’’ intégrant les phytocénoses à chaque variation altitudinale ou à chaque manifestation d’un indicateur biologique.

Dans les stations d’Acacia : la méthode de suivi est basée sur un relevé dendrométrique incluant des paramètres relatifs aux arbres d’Acacia ainsi que les conditions de conservation de ces stations.

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Faune Pour la faune, la méthodologie a été basée sur les Transects et les MegaTransects employant l’observation directe (identification et dénombrement d’individus) ; l’observation indirecte par indices de présence (empreintes, crottes, etc.). La particularité de ce système est qu’il se base en priorité sur trois espèces phares identifiées au préalable et qui méritent des mesures de gestion particulières. Il s’agit du Guépard (Acinonyx jubatus) ; de la Gazelle dorcas (Gazelle dorcas) et du Mouflon à manchettes (Ammotragus lervia).

Pressions Les pressions concernent le braconnage, les délits de coupes, le surpâturage et toutes autres indications pouvant permettre de statuer sur l’état de conservation des composantes de la biodiversité. c. Outils de suivi . Cahiers d’observation : Conçus en fonction des indicateurs retenus pour le suivi, avec des méthodologies et des protocoles de suivi adaptés à chaque type de milieu et à chaque taxon. . Guides pour agents de conservation : outils qui résument les notions de base utiles aux programmes de suivi du patrimoine qui seront mis en place pour la surveillance de l’état de conservation de la biodiversité et des richesses culturelles. . Manuel des formateurs : Destiné aux nouveaux formateurs, cet outil présente une réflexion globale sur l’acte pédagogique. Il permet au formateur de d’acquérir les bases lui permettant de créer des situations d’apprentissage, d’utiliser des méthodes d’enseignement convenant aux objectifs visés.

. Manuel des clubs verts : Outil pédagogique au profit des enseignants et les animateurs du mouvement associatif qui pratiquent des activités d’éducation environnementale sur la préservation de l'environnement.

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d. Equipe de suivi

 Les brigades mobiles

La démarche de suivi est conçue pour avoir une dimension plurisectorielle avec l’association et la participation de toutes les parties prenantes. Les activités de patrouille et de surveillance sont assurées par des brigades mobiles constituées d’éléments de l’office du parc culturel, de représentants des secteurs des forêts et de l’environnement ainsi que la population locale. Les activités de patrouille et de surveillance ont été systématisées pour générer des données sur la biodiversité et les différentes pressions qui s’exercent sur le patrimoine écoculturel. L’analyse de ces données, fourni aux gestionnaires un système d’alerte efficace pour contrer les activités illicites telles que le braconnage, la coupe ou la carbonisation d’arbres et l’exploitation non autorisée de plantes médicinales ou fourragères. Au total, onze (11) missions de terrain ont été réalisées dans les parcs Ahaggar et Tassili n’Ajjer.

Période Sites Nombre de mission 2015 Ahaggar/Tassili 06 2016 Ahaggar/Tassili 03 2017 Ahaggar 01 2018 Tassili/Ahaggar 02

 Implication de la population locale dans le suivi de la biodiversité

Le réseau de suivi de la biodiversité dans les parcs culturels algériens comprend, en plus des brigades mobiles, des équipes constituées de bergères qui habitent des villages situés dans les sites prioritaires. Les dix-sept (17) bergères identifiées, ont été dotées d'appareil photos (07) et initiées à leurs utilisations à travers un programme de formation sur le terrain.

Fig. : implication de la population locale dans le suivi de la biodiversité

e. Le reporting, évaluation et communication des données La publication et la diffusion de rapports d'activité se fait selon un canevas prédéterminé ce qui permet de faciliter la communication de résultats chiffrés, et un suivi de de l’état d'avancement, à travers une actualisation des lignes de bases pour les indicateurs de suivi de la biodiversité.

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I.2.2. Plan de conservation du guépard et des espèces proies Le suivi de la grande faune saharienne est une des priorités inscrites dans le plan d’action sectoriel notamment sur les territoires des parcs culturels Ahaggar-Tassili. L’actualisation des lignes de bases pour les espèces phares « guépard-mouflon-gazelle » est une activité primordiale qui vise à faire l’état des lieux pour ces trois espèces. Dans ce contexte, l’étude en cours de réalisation vise l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de conservation spécifique pour le Guépard et les espèces proies dans les territoires les deux parcs culturels Tassili/Ahaggar. L'élaboration de ce plan permettra également le renforcement des techniques et des capacités de suivi au niveau des offices. a. Protocol expérimental Echantillonnage La démarche méthodologique adoptée repose sur des techniques modernes novatrices utilisant les pièges photographiques. Pour se faire quarante (40) pièges photographiques ont été utilisés. Le choix des sites d’installation des pièges photographiques est fondé sur les observations recueillies dans la bibliographie concernant la présence vraisemblable du guépard dans les deux parcs culturels Ahaggar-Tassili. Ces observations ont été géo-référencées et spatialisées sur des cartes numériques ayant servi au placement des grilles d’échantillonnage systématique à mailles carrées couvrant une surface totale de 8 000 km2.

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Fig. : Site échantillonné dans le parc culturel de l’Ahaggar

Fig. : Site échantillonné dans le parc culturel du Tassili

b. Missions de terrain Une équipe d’experts pluridisciplinaires (écologue, botaniste, anthropologue et géomaticien), a été mobilisée pour faire le travail en collaboration avec les structures centrales et locales du ministère de la culture. Deux missions de terrain ont été réalisées d’une durée de 40 jours dans le site d’Ouhelladjen (Ahaggar) en 2017 et de 36 jours dans le plateau de Tassedjbest-Afara (Tassili) pendant la période allant de juillet à août 2018.

Fig. : Travail de terrain.

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c. Résultats préliminaires Les travaux de terrain ont permis de collecter des données sur la faune sauvage des zones échantillonnées. Les données récoltées peuvent être spatialisées dans le temps et dans l'espace grâce à l'utilisation des pièges photographiques. A titre d’exemple, le traitement préliminaire des photographies prises dans le site d’Ouhelladjen laisse entrevoir une diversité assez importante, variable en fonction des stations. Au total vingt-quatre (24) espèces faunistiques ont été contactées dont quatorze (14) mammifères, huit (08) oiseaux et deux (02) reptiles. Le géo référencement a permis de spatialiser les données et d'avoir une vue d'ensemble sur la répartition des espèces faunistiques sur les territoires prospectés.

Fig. : exemple de carte de répartition de la Gazelle et du Mouflon dans le site d’Ouhelladjen.

I.2.3. Etude Diachronique La connaissance de l’évolution des principaux écosystèmes dans les territoires des parcs culturels du Tassili – Ahaggar, d’une superficie globale de 771 887 km2, est complexe. En effet, la multitude de corridors écologiques traversant ces territoires contribuent au maintien de la biodiversité. Cependant, pour rendre compte de l’état de santé de ces écosystèmes, une connaissance spatio – temporelle des territoires est primordiale. Dans ce contexte, le Ministère de la Culture, à travers son réseau des parcs culturels, a lancé une étude diachronique basée sur une approche d’ensemble permettant d’apporter des réponses sur les changements observés dans les écosystèmes. L’objectif principal étant de quantifier par une analyse diachronique, l’évolution des principaux écosystèmes et des pressions anthropiques sur la biodiversité et les services écosystémiques du complexe Tassili-Ahaggar. Une équipe pluridisciplinaire composée d’un géomaticien, un écologue, un botaniste et un socio- économiste a été engagée. Ces derniers ont adopté une approche fondée sur une évaluation diachronique de l’évolution des principaux écosystèmes assistée par la télédétection.

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Fig. : Protocole expérimentale de l’étude Quatre missions de terrain ont été effectuées dans les deux parcs culturels, totalisant 40 jours de travail durant lesquels 79 sites (placettes et Transects) ont fait l’objet d’un relevé phytoécologique pour les besoins d’un inventaire floristique détaillé et pour reproduire une vérité terrain utile au traitement des images satellites. De plus, un total de 2178 localisations jugées pertinentes pour la conduite de l'analyse diachronique par imagerie satellite ont été relevées en termes de localisation spatiale et de description thématique. Pour le milieu aquatique 68 stations aquatiques (gueltas, cours d’eau et puits) ont fait l’objet de prélèvements pour récolter le phytoplancton, le zooplancton et les macroinvertébrés benthiques. Ces prélèvements ont été complétés par des analyses des paramètres environnementaux physico-chimiques.

Fig. : Travail de terrain

Les premiers résultats font état de la tendance à la progression du couvert végétal. En effet, plus de 80 % des changements survenus dans l’espace du complexe Tassili-Ahaggar durant les trente dernières années, sont attribués à une progression du couvert végétal. Les résultats de l’analyse des milieux aquatiques font état d’un nombre important de phytoplancton avec 65 espèces inventoriées dans le parc culturel du Tassili contre 51 espèces dans l’Ahaggar. Pour le groupe des macro-invertébrés benthiques, les individus collectés sont répartis sur 33 familles et 45 genres. Un rapport consolidé a été livré. Ce dernier est en lecture au niveau de l’unité centrale de gestion. Après validation, les résultats de l’étude feront objet d’un atelier national de restitution auquel seront inviter toutes les partenaires tant au niveau central que local, les gestionnaires des différentes structures et établissement, les scientifiques et chercheurs dans le domaine ainsi que toute autre partie prenante.

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I.2.4. Evaluation de la biodiversité et des services écosystémiques du parc culturel de Tindouf L’étude a été menée suivant une approche basée sur l’analyse multicritère. Elle est fondée sur l’identification des valeurs patrimoniales (naturelles et culturelles) de la zone d’étude. L’imagerie satellitaire est l’outil de spatialisation de l’information qui a été retenu car il est particulièrement adapté aux régions disposant de peu de documents cartographiques actualisés.

Fig. : Démarche méthodologique.

Deux missions totalisant 20 jours de terrain, ont été menées sur le territoire du parc. Un itinéraire tracé par les éléments de l’office a permis d’échantillonner presque la totalité du territoire du parc.

Fig. : Mission de terrain L’étude a permis de constituer une première base de données cartographique et de concevoir un metacatalogue de données. Plusieurs cartes ont été produites telle que la carte des unités écologiques, la carte du réseau hydrographiques, la carte altimétrique et autres cartes thématiques.

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Fig. : Quelques cartes thématiques.

Le diagnostic a permis entre autres de dresser un inventaire des ressources animales et végétales du parc culturel de Tindouf. Au totale, 163 espèces végétales ont été relevées, réparties sur 22 familles. Les espèces animales d’intérêt ont aussi fait objet d’une évaluation et une cartographie sommaires.

Fig. : quelques espèces recensées.

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L’étude a été clôturée par un atelier de restitution tenu les 14 et 15 janvier 2018 à Tindouf. Toutes les parties prenantes ont été conviées à participer à la rencontre et de prendre part aux travaux de groupe qui ont permis d’identifier des sites prioritaires d’une manière concertée. Quatre (04) sites ont été retenus : Touiref Bouam-Targant, Tafegoumt-Hassi Mounir, Adham Talh- Djebilet-Sefiet, Erg Iguidi.

Fig. : quelques sites écoculturels du parc culturel de Tindouf.

I.2.5. Profil environnemental du Parc culturel de l’Atlas Saharien (PCAS) L'étude portant profil environnemental du PCAS constitue un cadre de référence pour l’intégration de l’environnement dans les objectifs de développement durable à travers une vision partagée des enjeux de l'environnement sur le territoire du parc culturel. Elle donne des éléments de réponses sur les liens entre biodiversité, services éco systémiques et bien- être humain, à travers :

- La réalisation d'un premier diagnostic des principaux enjeux environnementaux du PCAS, notamment en termes de ressources en biodiversité, des services écosystémiques et des grandes dynamiques socioéconomiques en œuvre au niveau du territoire ;

- L’identification des zones et habitats à diversité importante avec une attention particulière pour les espèces clés du PCAS;

- Les orientations et propositions de grande lignes d'un plan d'actions pour la conservation du patrimoine éco culturel pour renforcer le processus de planification et d’aide à la décision sur les questions de conservation et de gestion du patrimoine éco culturel du PCAS.

L'étude a été clôturée par un atelier de restitution organisé le 14 octobre 2017 à Laghouat en collaboration avec la direction de l'office du parc culturel de l'Atlas Saharien. Le modèle préconisé dans cette étude a permis de mettre l'accent sur la dynamique des changements environnementaux du PC_AS et les impacts des activités humaines. Cette démarche, basée sur la prise en compte de la "valeur écologique et biologique" des potentialités que recèle chaque site, a permis la sélection de sites susceptibles d'être identifiés comme "prioritaire". Il s’agit des trois sites suivants :

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Situé au Sud de Ghassoul, El Kheloua possède les caractéristiques d’un sanctuaire de la biodiversité, c’est l’un des seuls sites en Algérie où a été confirmée la présence de l’Ibis chauve (Geronticus eremita) espèce les plus rares et les plus menacées (en état critique d’extinction au niveau mondial selon l’UICN).

Situé dans la partie orientale du Djebel-Amour, El Gaada doit son nom à sa morphologie qui se présente sous la forme d’un plateau rocheux enlacé par de profondes vallées de l'oued Mzi et de l'oued Ghicha. Il constitue un véritable joyau de diversité forestière.

Conçu à l’origine, comme réserve cynégétique, El Mergueb se caractérise par une faune riche et variée adaptée aux habitats écologiques des Hautes plaines steppiques. Du fait de la conjonction de facteurs mésologiques, favorables, le site assure des fonctions d'intérêt écologique remarquable : gîte et couvert pour la gazelle de Cuvier et l’outarde.

I.2.6. Profil écoculturel du PC Touat Gourara Tidikelt L'étude portant profil écoculturel du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt donne des éléments de réponses sur les liens entre biodiversité, services éco systémiques et bien-être humain, à travers la réalisation d'un premier diagnostic des principaux enjeux environnementaux et culturels du Parc, notamment en termes de ressources en biodiversité, des services éco systémiques et des grandes dynamiques socioéconomiques en œuvre au niveau du territoire. Après livraison des produits de l'étude, un atelier de restitution, organisé à Adrar le 14 novembre 2017, a permis de mettre en exergue les orientations et propositions de grandes lignes d'un plan d'actions pour la conservation du patrimoine écoculturel pour renforcer le processus de planification et d’aide à la décision sur les questions de conservation et de gestion du patrimoine écoculturel. Aussi des sites prioritaires ont été retenus en concertation avec les parties prenantes au niveau local. A cet effet, Tinerkouk, Timimoun, Fenoughil et Aoulef ont été définis comme aires composées d'éléments pertinents divers qui ont prévalu à leur sélection comme sites prioritaires.

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Fig. : Carte des sites prioritaires du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt

Enfin, après la phase de prospection et dans la continuité du travail réalisé en matière de profil environnemental et écoculturel, des études mobilisant des équipes pluridisciplinaires (22 experts) sont lancées pour l'élaboration du plan d'action pour la conservation du patrimoine écoculturel (PAPE) des parcs culturels de l’Atlas saharien, du Touat Gourara Tidikelt et du Tindouf.

I.3. Renforcement des capacités de l’encadrement technique des offices nationaux des PCs I.3.1. Formation Le Ministère de la Culture a mis en place un programme de formation sur plusieurs thématiques en lien avec la conservation et la gestion du patrimoine écoculturel. Les différentes formations organisées au nombre de 20 sessions ont concerné 231 bénéficiaires. Les sessions de voyages d’étude en Jordanie ont été réalisées au profit du personnel des PCs (gestionnaires, cadres et techniciens), en collaboration avec la « Royal Society for the Conservation of Nature » (RSCN), dans le but de s’imprégner de l’expérience jordanienne en matière de gestion des aires protégées et des sites d’intérêt mondial.

La formation sur la géomatique et les logiciels '' open source" s’est inscrite dans un processus de mise à niveau des connaissances et des savoirs en matière de traitement de l’information spatiale à travers l’usage des systèmes d’informations géographique.

Quant aux formations dispensées au niveau des parcs culturels de l'Ahaggar et du Tassili, ont porté aussi bien sur les aspects théoriques que sur des applications pratiques sur le terrain. Enfin, la formation sur la biodiversité et patrimoine culturel au profit des journalistes correspondants et associations, a permis de constituer un premier noyau au niveau du parc culturel de l’Ahaggar.

Dans l’optique d’une mise en œuvre d’un système de production de données et de suivi des zones humides, deux sessions de formation ont été réalisées sur les analyses hydro-biologiques et de suivi de la qualité des eaux naturelles, au profit des acteurs concernés par la gestion des zones humides au niveau des deux parcs culturels de l'Ahaggar et du Tassili. Cette formation a permis l'apprentissage des techniques et méthodes scientifiques de suivi et d'analyse de la qualité des eaux, elle a également permis de mettre en place une organisation locale participative et multisectorielle des principales structures chargées de la gestion des zones humides.

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Tableau : les formations réalisées

Intitulé de la formation Nombre de Lieu Durée Nombre de personne Session Jours formées Gestion des aires protégées 5 Jordanie 7 32 Suivi de la biodiversité et SIG 2 Ahaggar et Tassili 5 23 Utilisation des pièges 2 Ahaggar et Tassili 38 12 photographiques Suivi de la qualité des 2 Ahaggar et Tassili 10 26 zones humides Gestion Collaborative et 2 Ahaggar et Tassili 7 40 Ecodéveloppement Infographie vidéographie 2 Alger 16 11 Gestion du contenu du site 2 Alger 3 7 web Biodiversité et patrimoine 1 Tamanrasset 5 50 culturel Géomatique 1 Université de Tiaret 10 18 Réglementation des 1 Alger 3 12 marchés publics (RMP) TOTAL 20 231

I.3.2. Programme de recrutement de personnel Le programme du ministère de la culture, mené dans le cadre de la coopération internationale et dédié à la conservation de a biodiversité d’intérêt mondial et d’utilisation durable des services écosystémiques sur le territoire des parcs culturels, a bénéficié d’un recrutement de personnel aussi bien au niveau central qu’au niveau des offices nationaux des parcs culturels dont les différents profils sont comme suit :

Nombre de profil Niveau central Offices des parcs culturels Maitre de recherche classe B 01 Attaché de recherche 02 Ingénieur d’état de soutien à la recherche 01 Chargé de l’information scientifique et 02 technologique de niveau 2 Ingénieur d’état de l’environnement 4 Inspecteur de l’environnement 2 Technicien supérieur en agronomie 5 Adjoint technique de conservation 20 Conseiller culturel 1 Ingénieur d’état de soutien à la recherche 1 Animatrice universitaire de niveau 01 1 Administrateur de la recherche de niveau 2 02 Technicien de soutien à la recherche 01 Conducteur d’automobile de niveau 2 01 Agent d’entretien de niveau 1 01 Total 11 34

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I.3.3. Etudes thématiques et mobilisation d’experts nationaux. En trois ans (2015 – 2018), le Ministère de la Culture a mené 22 études thématiques qui ont mobilisé 55 experts nationaux dans les parcs culturels. Les thématiques prises en charge concernent différents aspects (analyse de l’évolution des écosystèmes, l’écodéveloppement, les profils et les plans d’action pour le patrimoine écoculturel des parcs, le renforcement des capacités humaines et d’assistance technique,…etc.).

Thématique étudiées Nombre d’étude Biodiversité 12 Ecodéveloppement et gestion collaborative 02 Renforcement des capacités et formation 02 Ecotourisme 02 Aménagement du territoire 02 Communication 01 Gestion des connaissances et SIG 01 Total 22

II. Inventorier et valoriser le patrimoine immatériel (savoir et savoir-faire) en lien avec la biodiversité, notamment dans les parcs culturels comme vecteur de développement territorial Le Ministère de la Culture, à travers son réseau de parcs culturels a consentis des efforts considérables pour inventorier et valoriser le patrimoine immatériel qui fait la richesse des territoires des parcs. Les savoirs faires locaux, notamment ceux en lien avec la biodiversité, sont les vecteurs d’un développement territorial durable. Leur perpétuation et leur transmission aux générations futures nécessitent un travail approfondi visant leur connaissance et leur codification selon une démarche scientifique et méthodologique.

II.1. Évaluation des services écosystémiques et savoirs faire en lien avec la biodiversité II.1.1. Evaluation de la biodiversité et des services écosystémiques du complexe Ahaggar- Tassili Cette étude intervient dans un contexte d’élargissement de l’approche d’évaluation de la biodiversité aux services écosystémiques, y compris les services culturels, ainsi que le besoin de réorienter l’évaluation et le suivi de la biodiversité vers une démarche plus holistique centrée sur le patrimoine écoculturel. L’objectif spécifique de cette étude était de développer une démarche et une méthodologie détaillée pour la réalisation d’une évaluation complète de la biodiversité et des services écosystémiques des Parcs Culturels Algériens. L’étude a été abordée par une recherche documentaire consistant à réunir et à analyser l’ensemble de sources écrites, en matière des savoirs et savoir-faire écologiques, sur les régions de l’Ahaggar et du Tassili. Cette étape a été suivie par des missions de terrain dans les deux parcs pour identifier et inventorier les savoirs et les savoir-faire locaux en lien avec la biodiversité. Enfin, les données ont été analysées et restituées dans un rapport consolidé. Une première analyse des services écosystémiques du Tassili n’Ajjer et de l’Ahaggar a été réalisée, notamment en matière de services culturels. Ce travail sera approfondi pour aboutir à une codification systématique dans le cadre d’un outil de Gestion des Connaissances.

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II.1.2. Evaluation des services écosystémiques du parc culturel de Tindouf Lors de l’étude portant évaluation de la biodiversité et des services écosystémique du PC de Tindouf, une première approche anthropologique a permis de mettre en exergue et d’évaluer les services écosystémiques et les savoirs écologiques traditionnels locaux. La méthodologie adoptée se décline en trois phases principales :

 Une étude documentaire qui a consisté en une revue de la littérature disponible. Une revue des articles scientifiques, des ouvrages universitaires ainsi que les rapports administratifs a permis l’acquisition de données pouvant être transférées au contexte du Parcs Culturel de Tindouf.

 Une enquête de terrain sous forme d’entretiens collectifs et directs (focus group) avec les acteurs locaux et régionaux concernés par la gestion des territoires, s’est déroulée pendant une dizaine de jours. Les entretiens se sont déroulés en arabe dialectal local (hassani), la langue parlée par les acteurs concernés.

 Une phase d’analyse, d’interprétation et d’exploitation des données recueillies, en vue de la rédaction du rapport. La démarche adoptée est à la fois évaluative et prospective. Dans un premier temps, les services rendus par les écosystèmes ont été spécifiés et inventoriés. Dans un second temps, une réflexion prospective a permis d’envisager les évolutions possibles des services écosystémiques et les moyens de leur valorisation.

Au terme de cette étude, les principaux services écosystémiques ont été listés et décrits. Ils englobent des services de prélèvement (élevage, lactation, produit de la chasse, produits agricoles, …), des services de régulation (couvert végétal, zones humides, …) et des services culturels. Pour ce dernier point, plusieurs espèces sont vénérées et par conséquent, protégées par les populations. C’est le cas par exemple, de Moerua crassifolia (atil), Acacia albida (talha) et ziziphus lotus (ratma) dans les parties est et sud de la région. Les connaissances écologiques et les savoirs faires traditionnels sont acquis dès le plus jeune âge par un long apprentissage qui combine expérience personnelle, fruit d’une pratique quotidienne ininterrompue, et transmission intergénérationnel. La pratique du pâturage, la gestion de l’eau, l’usage des plantes médicinales illustrent bien ce processus.

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Détentrice de savoirs en pharmacopée Fourmilière utilisée en période de disette.

II.1.3. Etude anthropologique sur le guépard Dans le cadre de l’étude portant plan de conservation du Guépard, un inventaire des savoirs écologiques traditionnels (SET), notamment les connaissances sur les principales espèces phares, y compris le guépard a tété entrepris à travers une enquête anthropologique. Les missions de terrain réalisées au mois d’août 2016 dans les parcs de l’Ahaggar et du Tassili, ont permis d’amorcer le travail sur l’analyse des SET et des perceptions locales en matière de dégradation des ressources en biodiversité, l’évaluation de leur rôle pour appréhender l’évolution future des fonctions écosystémiques dans la région ainsi que l’examen des dynamiques de patrimonialisation des cycles des savoirs liés au SET. Ceci constitue une base pour la construction de politiques pour la conservation et la gestion futures des services écosystémiques, de la biodiversité et des espèces proies et guépard. Les résultats de l’étude ont montré que le guépard fait l’objet d’un savoir traditionnel très dense de la part des populations locales, des régions de l’Ahaggar et du Tassili. Il est signalé dans plusieurs localités de ces territoires. Toutefois, le savoir traditionnel sur le guépard semble se préciser et devenir plus important au fur et à mesure que l’on s’approche des régions d’Egaré, Agharis, Tallaghtaba, Torha, Serkout et Anahaf. Ce sont les régions se trouvant à l’Est et au Nord du Massif de l’Ahaggar, au sud du Tassili n’Ajjer et caractérisées par une faible densité démographique.

Les populations locales considèrent l’écosystème comme un tout dont le réceptacle est le territoire. La protection de la biodiversité doit tenir compte de l’intégrité de ce territoire et toutes les ressources naturelles dont il est le support.

Des pratiques de gestion traditionnelles telle que « l’Agadal » visent la protection des ressources spécifiques (pastorales, forestières, agricoles, fruitières, faune sauvage...) sur un territoire bien identifié et délimité. Toutes les informations collectées et analysées par l’anthropologue ont servi de base pour le déploiement du protocole expérimentale technique à l’aide des caméras traps.

Photos : entretien avec les acteurs locaux

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II.2. Plateformes de gestion de connaissance en lien avec la biodiversité, les territoires et le patrimoine matériel et immatériel Le Ministère de la Culture, à travers son réseau des parcs culturels a mis en place un Système d’Informations Géographiques (SIG) afin de stocker, de traiter, d’analyser et de restituer toutes les données (biodiversité, zones humides, écodéveloppement, savoirs faires traditionnels, ...) collectées sur les territoires des parcs culturels. Cet outil spatial moderne est associé à une base de données géographique afin d’assurer une gestion et une lecture systémique et globale des territoires dans leurs dimensions naturelles et culturelles.

Le réseau a été doté de quatre (04) station SIG : Une station au niveau central et trois stations au niveau local (PCs de Ahaggar, Tassili, Tindouf).

Une base de données SIG a été conçue et alimentée régulièrement par des données et des observations de terrain. Le travail de structuration des données a permis de mettre en place les premiers jalons d’une plateforme de gestion des connaissances.

L’aspect cartographie et SIG est renforcé par des études thématiques. L’étude menée sur l’évaluation de la biodiversité du parc culturel de Tindouf a permis l’élaboration d’un méta catalogue comprenant plusieurs cartes (unités écologiques, antiémétiques etc.).

Les études ayant concerné les profils environnementaux de l’Atlas saharien et écoculturel du Touat Gourara Tidikelt ont également fait l’objet d‘une élaboration de cartes thématiques (délimitations, végétation, enjeux et risques).

Enfin, le travail portant étude diachronique a permis de faire ressortir grâce à la géomatique une évolution des écosystèmes du complexe Ahaggar Tassili sur 30 années durant la période de 1986 à 2016. Cette étude a permis l’élaboration de plusieurs cartes thématiques.

La documentation des savoirs traditionnels est un axe important auquel le réseau des parcs culturels accorde beaucoup d’intérêt afin de maintenir et de transmettre les connaissances, innovations et pratiques des communautés locales qui incarnent des modes de vie traditionnels présentant un intérêt pour la conservation, et l’utilisation durable de la biodiversité.

Dans ce cadre, le parc culturel de l’Ahaggar a entamé la documentation de ces savoirs traditionnels à travers divers entretiens avec les détenteurs des savoirs traditionnels et une production audiovisuelle très riche mettant en exergue la valeur éco-culturelle et économique de ces savoirs. Tous les produits réalisés à ce sujet sont diffusés sur la page Facebook officielle de l’office national du parc culturel de l’Ahaggar https://www.facebook.com/OfficeNationalDuParcCulturelDeLAhaggar. Il est attendu que ce travail soit élargi aux autres parcs culturels.

II.3. Développements de nouveaux métiers dédiés aux parcs culturels II.3.1. Référentiel de métiers Une première note sur les référentiels des métiers dans les parcs culturels algériens répondant au souci et à l’urgence de les prendre en charge dans le cadre de la convention en préparation entre le secteur de la culture et celui de la formation et de l’enseignement professionnels a été élaborée en mars 2015. Elle explicite et renvoie aux métiers à prendre en charge dans le cadre de la formation professionnelle dans l’éventail des diplômes et formations, allant du grade du gardien du site au garde de technicien supérieur et à développer dans les domaines des patrimoines culturels et naturels des parcs culturels algériens.

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Ceci dans le but de prendre en charge le patrimoine écoculturel des régions sahariennes et montrer l’efficacité et les capacités du secteur de la culture en matière de développement des métiers sur des aspects patrimoniaux uniques et originaux. Il s’agira également de montrer la contribution sectorielle aux efforts nationaux en matière de formation et de lutte contre le chômage dans ces régions.

L’indissociabilité culture nature préconisée comme fondement du parc culturel exige la révision des profils des personnels, au moment où les textes portant statuts et organigrammes des offices des parcs culturels ont été révisés. Il est proposé dans une première étape une prise en charge de la formation des personnels déjà existants dans les parcs (près d’un millier d’employés tous corps confondus). Ceci afin de permettre ce saut qualitatif des métiers adaptés aux missions des parcs culturels tel que définie dans le statut particulier et identifié dans le nouvel organigramme.

 Référentiels des métiers dans les parcs culturels : L’analyse préliminaire des statuts des parcs culturels et des nouveaux organigrammes de gestion des offices des parcs plaide pour la mise en place d’un plan de recrutement portant sur des profils divers ayant traits à d’importants domaines liés à la diversité patrimoniale des parcs. Sur cette base, les domaines d’intervention sont regroupés en neuf catégories : 1. Identification et conservation du patrimoine naturel ; 2. Documentation (inventaire) du patrimoine culturel 3. Conservation du patrimoine culturel 4. Surveillance et contrôle territoriaux Aménagement territoriale 5. Techniques de muséologie et d’interprétation 6. Gestion des collections 7. Archivage dans les parcs culturels algériens 8. Information, communication et sensibilisation 9. Tourisme culturel.

Cet essai sur le référentiel des métiers des parcs culturels montre toute la complexité de la mission de conservation des patrimoines naturels et culturels des régions sahariennes. Une complexité qui découle des conditions de conservation dans des milieux extrêmes, mais aussi, de l’inexistence de profils intermédiaires au sein des personnels des parcs. Alors que ces derniers sont les véritables leviers en matière de prise en charge des volets de protection, et de conservation de la diversité naturelle et culturelle des parcs. La nomenclature établie ne prétend pas répondre à toutes les lacunes et exigences en matière de formation, mais aspire à enclencher une nouvelle stratégie de formation, qui sera en mesure de reprendre l’équilibre entre les différents métiers et profils qu’exige une gestion patrimoniale et territoriale des parcs culturels. Ce premier travail doit déboucher sur une analyse complète du volet formation dans les parcs culturels. Les leçons tirées et le retour d’expérience permettront la formulation de recommandations qui corrigeront les lacunes soulevées et permettront aussi de généraliser les meilleures pratiques aux nouveaux parcs.

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II.3.2. Etude portant renforcement de capacités du réseau des parcs culturels. Pour mettre en œuvre un programme de formation devant répondre aux intérêts stratégiques de renforcement des capacités du personnel des Parcs culturels, deux études ont été engagés. Le programme de formation à élaborer se veut intégrateur des meilleures pratiques en matière de conservation des patrimoines culturel et naturel et des services écosystémiques. Il concernera le personnel et l’encadrement des structures du ministère de la culture en charge de l’aménagement et la gestion des parcs culturels.

Il veillera à maintenir le lien entre culture et nature tout en assurant : - une gestion des écosystèmes et de la biodiversité de manière systématisée par un programme de formation ; - une gestion des biens archéologiques, anthropologiques et historiques ; - la pérennité des savoirs écologiques traditionnels ;

Le travail en cours comprend une analyse des besoins en matière de renforcement des capacités et de formation pour les différentes catégories de personnel des Parcs Culturels, avec la démarche éco- culturelle en s’appuyant sur l’indissociabilité culture-nature. Il constituera dans une première phase la base de la promotion du référentiel des métiers établis de manière préliminaire pour les Parcs Culturels algériens en intégrant les structures de formation professionnelle. Dans la seconde phase, il est attendu que le programme aille sur l’élaboration préliminaire d’un cursus pour une nouvelle option « Gestion des Parcs Culturels » à mettre en œuvre en partenariat avec des instituts et des départements universitaires avec l’appui du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. II.4. Promotion et développement de l’écotourisme II.4.1. Elaboration de la stratégie écotouristique Le Ministère de la Culture a élaboré et met en œuvre une stratégie et un plan d’action pour le développement de l’écotourisme dans les parcs culturels. La mise en tourisme ingénieuse des patrimoines écoculturels est réfléchie selon une approche globale qui s’appuie sur l’implication active des populations et des partenaires touristiques locaux (opérateurs, associations, services techniques de l’Etat,…etc.). La mobilisation d’une expertise nationale a permis d’élaborer le diagnostic du tourisme dans les deux parcs culturels Ahaggar et Tassili n’Ajjer, et de formuler une stratégie écotouristique adaptée aux contextes de ces deux parcs. Cette stratégie est basée sur trois thématiques : A/. Attraits naturels : paysages grandioses (massifs, sources d'eaux souterraines…) ; B/. Richesses humaines et culturelles (art rupestre, traditions et artisanat…) ; C/. Génie local : habitat vernaculaire et verdure providentielle (oasis, jardins…). La mise en place de cette stratégie exige un dispositif apte à fédérer les communautés, notamment, les populations locales vivant sur ces territoires, autour d'un héritage commun à préserver, et ceci s’articulera autour de trois axes :  L’inscription des produits touristiques dans une perspective durable, mais aussi en vecteur ‘’prometteur’’ de développement économique et social de la région.  La mise en place d'un "tourisme vert" saharien, envisagé sous un angle éthique et équitable, porté par le potentiel humain vivant dans les oasis avec des offres agrotouristiques de qualité, valorisant les produits du terroir.  L’authenticité, par la redécouverte des us et coutumes en privilégiant le contact avec la société targuie par l’immersion dans son quotidien, permettant de faire valoir l'image et l'identité du territoire, à forte valeur ajoutée.

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a) Elaboration de projets pilotes écotouristiques Suivant les orientations de la stratégie d’écotourisme, deux projets à titre pilote ont été identifiés, il s’agit du : a. "Patrimoines de Tihodaine" au Tassili n'Ajjer : relie 04 villages du parc (AHARHAR, AFARA, I & II, et les différents campements nomades d'IFADNOUINE et de TIHODAINE), pour la valorisation de la biodiversité d'intérêt mondial et des ressources rares (végétation endémique, faune sauvage, zones humides,….) et de l'art rupestre des grands espaces solitaires, destinés aux amoureux de paysages à la recherche d'évasion, de pratique de sports doux (randonnées chamelière, trekking…), etc. b. "Villages et jardins de l'Ahaggar" au Ahaggar : relie 09 villages du parc (TAMANRASSET, TIT-, , IN HAMARTEK, , IDELES, , TIN TARABINE, ), pour la valorisation des richesses culturelles séculaires des Touareg (fêtes, traditions,…) permettant le contact avec la population locale ainsi que la redynamisation du secteur de l'Artisanat (sauvegarde des savoir-faire…) et de l'agriculture biologique (techniques culturales anciennes, produits du terroir bio…). Ces projets ambitionnent globalement de contribuer à la participation des populations locales et leurs ressources dans l’exploitation écotouristique des sites prioritaires, autour de 03 objectifs spécifiques (Os) :  Os 1 : Intégrer les populations dans l'activité écotouristique ;  Os 2 : Valoriser les produits agricoles et de l'artisanat traditionnel ;  Os 3 : Conserver et interpréter le patrimoine écoculturel.

II.4.2. Initiation des actions pilotes pour la promotion du tourisme : Un programme de renforcement des offices locaux du tourisme (OLT) de Tamanrasset et est identifié pour relancer la promotion du tourisme dans ces régions. Des lots de matériel comportant chacun un (1) ordinateur, une (1) imprimante scanner, un (1) appareil photo, abonnement internet pour une année sont acquis et attribués aux 3 OLT. Une convention de collaboration pour relancer le tourisme dans la région a été signée entre l’Office Local du Tourisme (OLT) de Tamanrasset et l’Office du PC de l’Ahaggar. Le comité de suivi a été installé et un programme de travail est établi pour l’année 2018 lors de sa première réunion. Une convention est également en voie de préparation entre l‘OLT de Djanet et l’Office du PC du Tassili n’Ajjer III. Promouvoir la biodiversité comme patrimoine national et communiquer auprès du grand public et des institutions partenaires Le Ministère de la Culture, à travers son réseau des parcs culturels met en place des outils et des mécanismes de communication performants afin de sensibiliser les différents acteurs aux enjeux de la protection de la biodiversité, et de promouvoir la nouvelle vision de la biodiversité qui reconnait la complexité et le caractère évolutif du vivant ainsi que son indissociabilité à son milieu culturel. A cet effet, une stratégie de communication, de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité est élaborée afin d’assurer l’engagement inconditionnel et la participation active d’un large éventail d’acteurs, à l’instar des décideurs, des autorités locales, des secteurs concernés, des populations, de la société civile, et des médias. Cette stratégie de communication définit les objectifs, les approches et les principes qui s’alignent sur ceux de la convention internationale sur la diversité biologique (CDB) et la stratégie nationale pour la conservation de la biodiversité et son plan d’action (2016-2030). Elle est mise en œuvre par des plans d’action annuels permettant d’amener les cibles identifiées à adopter des attitudes, des pratiques concrètes en faveur de la conservation et d’utilisation durable de la biodiversité.

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Dans ce cadre, des actions de communication, d’éducation et de sensibilisation sont constamment menées, et divers outils et supports de communication sont élaborés afin d’intensifier la reconnaissance de l’importance de la biodiversité qui est indispensable au bien être de l’homme et de la promouvoir comme patrimoine national devant être préservé aux générations futures. Les activités de communication menées s’articulent autour des axes suivants : III.1. Sensibiliser les décideurs « savoir pour agir » Les efforts consentis par le Ministère de la Culture pour favoriser l’intégration de la biodiversité dans les politiques sectorielles de manière transversale, se décline par l’organisation d’événements (ateliers, tables rondes, réunions de concertations, journées d’études…etc.) autour des thématiques liées à la biodiversité. Ces évènements constituent des moments de communication incontournables pour diffuser de l’information et améliorer les connaissances des acteurs sur la diversité biologique, les menaces pesant sur son maintien et les mesures devant être prises pour sa conservation et son utilisation durable. Parmi ces événements organisés afin de sensibiliser les décideurs aux enjeux de la protection de la biodiversité, on citerait :

 Journée d’étude sur le patrimoine naturel et la diversité culturelle du parc culturel de l’Atlas Saharien, 14 mai 2015

Afin de donner de la visibilité aux richesses éco culturelles du parc culturel de l’Atlas Saharien et de partager la vision de gestion de ce territoire basée sur l’indissociabilité nature-culture, une journée d’étude a été organisée à Naama en présence des autorités locales de la wilaya, des consultants en écologie et patrimoine culturel ainsi que des cadres du Ministère de la Culture. Cette rencontre a permis de mettre l’accent sur la nécessite de renforcer la synergie intersectorielle dans la gestion du patrimoine écoculturel afin de répondre aux objectifs du développement durable.

 Journée d’information sur les parcs culturels, 14 avril 2016 au palais de la culture Moufdi Zakaria Cette journée d’information placée sous le thème « parcs culturels et développement territorial », a été une occasion pour présenter le réseau des parcs culturels, d’une part, et de sensibiliser autour de la nécessité d’allier protection et développement territorial dans le mode de gestion de ces territoire, d’autre part. Durant cette journée, plusieurs communications ont été présentées, à savoir : - le système de suivi de la biodiversité des parcs culturels, - le Système d’information géographique du réseau des parcs culturels, - la stratégie de développement d’écotourisme dans les parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili, - l’expérience des parcs nationaux dans la gestion du patrimoine naturel. Ceci a permis à l’assistance de prendre connaissance des efforts déployés par le Ministère de la culture en faveur de la protection et valorisation de la biodiversité et du développement socioéconomique de la population vivant sur le territoire des parcs culturels.

 « Journée d’information sur les résultats à mi-parcours du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels », 12 mars 2018 Cette rencontre a permis de donner de la visibilité aux efforts déployés par le réseau des parcs culturels en faveur de la protection de la biodiversité, elle était également une occasion pour présenter aux décideurs les menaces pesant sur son maintien et leur proposer des solutions et des pistes de réflexion pouvant inverser la tendance de l’érosion à la conservation durable de la diversité biologique.

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Cet important rendez-vous auquel ont pris part les ministres de l’environnement et de la culture, le représentant du Ministère des Affaires Etrangères ; le représentant résident du PNUD en Algérie, les représentants des différents secteurs concernés et un panel de consultants spécialisés dans le domaine de la biodiversité, a fait ressortir les recommandations suivantes : o Révision de la loi 98-04, portant protection du patrimoine culturel pour prendre en charge les aspects liés à la biodiversité ; o « patrimonialisation de la biodiversité », en allant vers la classification des espèces comme patrimoine naturel à l’instar du guépard saharien, du pistachier de l’Atlas, du Cyprès du Tassili et de l’arganier de Tindouf ; o Généraliser l’expérience innovante du réseau des parcs culturels dans l’implication de la population locale dans le système de suivi de la biodiversité. Qui leur a été présentée par une habitante de la localité Terhenanet - parc culturel de l’Ahaggar- impliquée dans le système de suivi de la biodiversité.

 Participation à « expo sciences 03 » de Sonatrach, du 16 au 19 avril 2018 L’objectif de cette participation est de sensibiliser les groupes pétroliers intervenant sur les territoires des parcs culturels sur la nécessité d’allier protection du patrimoine (naturel et culturel) et développement. A cette occasion, une communication sur le réseau des parcs culturels comme outils de préservation de la biodiversité a été présentée, accompagnée par une projection d’un reportage de 13 minutes sur le travail scientifique mené dans le cadre de l’étude portant « plan de conservation du guépard » dans le parc culturel de l’Ahaggar ainsi qu’une exposition mettant en exergue les potentialités naturelles et culturelles du réseau des parcs culturels.

 Troisième session ordinaire du comité technique spécialisé de la jeunesse, culture et sports de l’Union Africaine (21 au 25 octobre 2018) Afin de partager cette expérience de gestion territoriale exceptionnelle développée au profit du réseau des parcs culturels à l’échelle continentale, le secteur de la culture a participé à ce rendez-vous africain qui a réuni les délégués membres de l’Union Africaine.

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Cette participation a été marquée par une communication sous le thème : « le réseau des parcs culturels au service de la conservation des patrimoines et au développement durable des territoires », un documentaire de présentation et de promotion du réseau des parcs culturels et une exposition mettant l’accent sur ses richesses éco culturelles et le travail colossal mené par le personnel du réseau au profit de la conservation et valorisation du patrimoine. Cette participation a permis d’atteindre les résultats suivants : o Donner de la visibilité à la notion « parc culturel » à l’échelle continentale, o Inscrire le parc culturel comme catégorie de gestion et de protection des patrimoines, o Envisager un partenariat avec le fonds du patrimoine dans le cadre de renforcement de capacités dans la gestion du patrimoine africain

 Participations aux rencontres nationales et internationales Le réseau des parcs culturels est constamment invité aux rencontres organisées sur des thématiques liées à la biodiversité tant bien à l’échelle nationale qu’international.

Sur le plan international : le réseau des parcs culturels a enregistré trois participations (2015- 2016-2017 à la rencontre annuelle du groupe d’intérêt sahélo saharien (GISS). Ceci a permis de donner de la visibilité aux recherches et études scientifiques menées sur la faune sauvage du réseau des parcs culturels. Ces participations ont été également des occasions pour créer des passerelles d’échange et de partage d’information sur la biodiversité et ses modes de gestion et d’utilisation durable à l’échelle mondiale.

Sur le plan national : le secteur de la culture représenté par le réseau des parcs culturels prend part à l’ensemble des événements liés à la biodiversité et contribue à l’élaboration l’enrichissement de divers documents en lien avec cette thématique à l’instar de la stratégie nationale pour la conservation de la biodiversité.

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 Divers événements sur des thématiques relatives à la biodiversité tels que l’écotourisme, l’étude diachronique sur l’évolution des écosystèmes de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer, la gestion collaborative des ressources éco-culturelles, le système de suivi de la biodiversité …etc ont été organisés au niveau local afin d’inciter les décideurs et acteurs locaux à accorder plus d’intérêt à la conservation de la biodiversité, qui devrait être prise en charge d’une manière effective dans leurs programmes et plans d’action.

 Des actions de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité

Le réseau des parcs culturels mène diverses actions de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité au profit des écoliers afin de leur transmettre les connaissances sur cette thématique et leur inculquer une culture éco-citoyenne afin de garantir que les futurs acteurs sur les territoires des parcs culturels agissent en faveur de la conservation et d’utilisation rationnelle de la biodiversité. Ces activités comprennent : - Des ateliers de dessin, - des visites aux musées et aux sites naturels des parcs culturels, - des conférences sur les différentes thématiques de la biodiversité.

III.2. Réseau de communicateurs et de journalistes pour la diffusion de messages sur la biodiversité Tenant compte de l’importance de l’implication des journalistes dans les questions liées à la biodiversité et au patrimoine culturel pour contribuer à la prise de conscience de la responsabilité individuelle et collective en matière de gestion des ressources éco culturelles , le réseau des parcs culturels a constitué un réseau de journalistes dédié à la biodiversité. Ce réseau est composé de 45 journalistes représentants des médias publics et privés (presse écrite, radio, télévision) ; répartis au niveau local et central.

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Ce réseau de journaliste assure une couverture médiatique régulière aux activités du réseau des parcs culturels et il diffuse au moment opportun et de la manière voulue les informations liées à la biodiversité. Ces journalistes accompagnent également les offices des parcs culturels dans leurs missions de protection, de valorisation et de promotion de la biodiversité comme patrimoine national.

 Médiatisation des activités du réseau des parcs culturels liées à la conservation et promotion de la biodiversité. Période (2015- octobre 2018) Nombre Articles de presse 183 Programme radio 375 Programmes TV 77 Rencontres scientifiques/culturelles 167

Afin d’assurer une spécialisation de ce réseau de journalistes dans « la communication patrimoniale », un atelier de formation en biodiversité et en patrimoine culturel leur a été dédié. Durant lequel, les journalistes correspondants de Tamanrasset ont amélioré leurs connaissances et pratiques journalistiques dans le domaine de la biodiversité. Ceci leur permettra de simplifier le langage scientifique lié à la biodiversité et d’assurer la diffusion des messages de qualité.

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Suite à la réussite de cette première session de formation, d’autres sessions seront programmées pour les journalistes correspondants travaillant sur les territoires des parcs culturels et ceux d’Alger. Aussi, il y a des conventions avec différents organes de presse qui sont envisagées afin d’intégrer la biodiversité dans leur grilles de programmes et d’accorder à cette thématique une place importante dans leurs choix éditoriaux. III.3. Mobilisation de la société civile La société civile constitue une force essentielle pour contribuer à la sensibilisation et à l’implication des acteurs dans la protection de la biodiversité, notamment la population locale. A cet effet, le réseau des parcs culturels table sur la mobilisation des associations actives dans la protection et valorisation du patrimoine écoculturel. Afin que la société civile ait l’impact souhaité auprès des différentes cibles, le réseau des parcs culturels a organisé un atelier de formation en biodiversité et patrimoine culturel au bénéfice de 30 représentants des associations de Tamanrasset. Cette formation leur a permis d’approfondir leurs connaissances en matière de biodiversité et d’améliorer leurs méthodes de communication, de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité. Le résultat capital de cette formation est la mise en réseau de ces associations, ce qui devrait leur permettre de créer des synergies et des coopérations et de mutualiser les efforts visant la conservation de la biodiversité. D’autres associations bénéficieront de ces sessions de formation très prochainement. III.4. Communication digitale au service de la promotion de la biodiversité comme patrimoine national L’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) a offert d’autres moyens et outils de communication pour promouvoir la biodiversité comme patrimoine national d’intérêt mondial. Vu l’importance de ces NTIC et le nombre important d’abonnés à internet (34, 625 millions algériens en 2017), le réseau des parcs culturels assure sa présence sur la toile à travers un site web (www.ppca.dz) contenant toute l’actualité sur les thématiques liées à la biodiversité et des pages Facebook comme une plateforme de sensibilisation et de partage de connaissances , d’autant plus que les réseaux sociaux occupent une place importante et deviennent l’espace d’échange de prédilection des jeunes algériens. Partant de ce constat, le réseau des parcs diffuse toutes les informations via les pages Facebook crées afin d’élargir le spectre de sensibilisation aux enjeux de protection de la biodiversité (https://www.facebook.com/PPCA-606825259457666/?ref=bookmarks). III.5. Outils de communication, de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité Des produits et outils d’information, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement ont été produits. On citerait quelques exemples : o Deux éditions du bulletin d’information « AMAYAS » mettant en lumière les activités du réseau des parcs culturels liées à la conservation de la biodiversité ; o Des flyers, dépliants, snap-up sur la diversité biologique du réseau des parcs culturels ; o Des Films documentaires et reportages de présentation et de promotion de la diversité biologique et des richesses culturelles du réseau des parcs culturels ; o Des guides et manuels d’information et d’éducation à la biodiversité : guide des clubs verts, manuel des formateurs, guide pour agents de conservation de la biodiversité et le manuel de la gestion collaborative des ressources éco-culturelles. Ces ateliers de concertation ont aboutit à un draft du schéma d'orientation stratégique qui va être présenté et approuvé avec l'ensemble des acteurs concernés.

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IV. Adapter la stratégie, la législation et les mécanismes du secteur de la conservation, la valorisation et le financement de la biodiversité

IV.1. Légiférer pour la patrimonialisation de la biodiversité IV.1.1. Schéma d’orientation stratégique (ScOS) et plan général d’aménagement PCs Le secteur de la culture a également inscrit comme objectif central l’appui à la politique d’aménagement et de gestion du territoire des parcs culturels, avec comme préoccupation la mise en place d’un réseau assurant une gestion d’un patrimoine culturel et naturel, sous le postulat d’indissociabilité, de manière systématisée et inclusive. Cet appui à la politique d’aménagement des parcs culturels se réfère aux dispositions de la loi 98-04 (1998) sur la protection du patrimoine culturel, notamment l’article 38 qui stipule que « sont classés en PCs les espaces caractérisés par la prédominance et l'importance des biens culturels qui s'y trouvent et qui sont indissociables de leur environnement naturel ». cette loi précise également que « la protection, la sauvegarde et la mise en valeur des territoires compris dans les limites du parc sont confiées à un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la culture. Cet établissement est chargé notamment de l'élaboration du plan général d'aménagement du parc » (Art. 40.) C’est dans ce cadre qu’une équipe de consultants pluridisciplinaires est mobilisée à l’effet d’élaborer les deux outils suivants : a) le schéma d’orientation stratégique (ScOS) pour le système national des PCs ; Outil stratégique qui développera la vision et l’approche requises pour mettre en place la gestion efficace d’un système représentatif des parcs culturels en Algérie. L’outil servira à faciliter la planification des investissements à l’échelle du réseau national des PCs et le classement par ordre de priorité des actions du Ministère de la culture. Il précisera le positionnement des parcs culturels dans un contexte plus large de développement national, en articulant les avantages actuels et potentiels que peuvent apporter les parcs culturels en matière de développement local. Ce document spécifiera également comment ces parcs peuvent améliorer les systèmes de subsistance durable des populations qu’ils abritent ;

b) le texte portant plan général d’aménagement (PGA) des Pcs : il précisera les procédures d’élaboration des plans d’aménagement des parcs culturels. l’expertise en cours soutiendra l’élaboration et l’adoption d’un nouveau décret exécutif stipulant les principes et les procédures à suivre pour assurer le développement des plans d’aménagement des parcs culturels. Parallèlement à la préservation des ressources relevant du patrimoine culturel, les objectifs relatifs à la conservation de la biodiversité et aux services écosystémiques seront intégrés dans le processus de planification et de gestion des PCs. La démarche d’élaboration de ces deux outils interconnectés repose sur une concertation préalable avec l’ensemble des secteurs concernés par l’aménagement, et par les programmes de développement menés sur le territoire des parcs culturels dont l’étendue couvre plus de 43% du territoire national (10 wilayas et 151 communes). Dans ce cadre, une concertation intersectorielle autour des outils a eu lieu à travers une série de rencontres bilatérales tenues avec les autres principaux secteurs gouvernementaux concernés, à savoir: - Secteur de l'intérieur, Collectivités Locales et Aménagement du Territoire - Secteur des Travaux Publics et des Transports - Secteur des Forêts - Secteur du Tourisme et de l’Artisanat - Secteur de l'Environnement et des Energies Renouvelables

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- Secteur des Ressources en Eau - Secteur de la Pèche - Secteur de l'Agriculture - Secteur de l'Habitat de l'Urbanisme et de la Ville - Secteur de l'Industrie et des Mines

Ces rencontres visent à faire contribuer les secteurs à l’élaboration du Schéma d’Orientation Stratégique (ScOS) et du décret portant Plan Général d’Aménagement (PGA) des parcs culturels. Elles ont permis de connaitre et de hiérarchiser leurs attentes et d’identifier les orientations pour leur intervention sur les territoires des parcs culturels. Ces ateliers de concertation ont aboutit à un draft du schéma d'orientation stratégique, et du texte portant PGA qui seront présentés et approuvé avec l'ensemble des acteurs concernés.

IV.1.2. les statuts, l’organisation et le fonctionnement des offices nationaux des PCs

a) Statut des offices des parcs culturels Le statut des offices nationaux des parcs culturels a tout d’abords fait l’objet d’une nouvelle dénomination de parc national en parc culturel le 21 février 2011 comme suit :

o La dénomination du « parc national du Tassili » est remplacée par celle du « parc culturel du Tassili » en application des dispositions du Décret exécutif n°11-86 21 février 2011 portant changement de la dénomination du parc national du Tassili.

o La dénomination du « parc national de l’Ahaggar » est remplacée par celle du « parc culturel de l’Ahaggar » en application des dispositions du Décret exécutif n°11-87 du 21 février 2011 portant changement de la dénomination du parc national de l’Ahaggar.

Quant au statut des parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer, il a fait l’objet d’un modificatif pris en charge dans le cadre de deux décrets exécutifs du 21 juillet 2012, comme suit :

- Décret exécutif n°12-291 du 21 juillet 2012 fixant le statut de l’office national du parc culturel de l’Ahaggar ; - Décret exécutif n°12-292 du 2 Ramadhan 1433 correspondant au 21 juillet 2012 fixant le statut de l’office national du parc culturel du Tassili n’Ajjer.

Cette révision des statuts s’est également appuyée sur les textes réglementaires portant création et réglementation des parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer.

Les décrets exécutifs portant statut type des parcs culturels cités précédemment, ont également précisé que leur zonation territoriale est fixée par le plan général d’aménagement du parc culturel, qui se substitue au plan d’occupation du sol pour la zone considérée.

S’agissant des trois nouveaux parcs culturels de l’Atlas saharien, de Tindouf et du Touat Gourara Tidikelt, ils ont été créés en 2009, et ce en application des dispositions des décrets exécutifs suivants ayant également précisé leur organisation et fonctionnement : - Décret exécutif n°09-407 du 29 novembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien - Décret exécutif n°09-408 du 29 novembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’office national du parc culturel de Tindouf - Décret exécutif n°09-409 du 29 novembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’office national du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt.

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Le statut de ces trois nouveaux parcs a obéit aux dispositions des textes réglementaires de janvier 2014, comme suit :  Décret exécutif n°14-03 du 15 janvier 2014 fixant le statut de l’office national du parc culturel de Tindouf.  Décret exécutif n°14-04 du 15 janvier 2014 fixant le statut de l’office national du parc culturel de l’Atlas saharien.  Décret exécutif n°14-05 du 15 janvier 2014 fixant le statut de l’office national du parc culturel de Touat-Gourara Tidikelt.

Les dispositions de l’article 2 des décrets portant statut type de ces parcs culturels stipule : « Au sens de la loi n°98-04 du 20 Safar 1419 correspondant au 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel, le parc culturel est un espace d’indissociabilité du naturel et du culturel. Il est observé et appréhendé dans une perspective écologique et culturelle (éco-culturelle) en tant qu’objet culturel et œuvre collective en continuelle recomposition, un produit historique des interrelations entre les populations, leurs activités, leurs représentations mentales et l’environnement qu’elles partagent. Il est le lieu où se combinent et se juxtaposent les territorialités administratives et historiques, celles qui perpétuent les traditions et les cultures ancestrales,

b) Organisation interne des parcs culturels L’organisation interne des parcs culturels a quant à elle fait l’objet de 5 arrêtés ministériels (ministère de la culture) en 2018 pris en application des dispositions des statuts des différents parcs culturels et ayant pour objet de fixer leur organisation interne.

 Arrêté interministériel du 3 Chaâbane 1439 correspondant au 19 avril 2018 fixant l’organisation interne de l’office national du parc culturel de l’Ahaggar  Arrêté interministériel du 3 Chaâbane 1439 correspondant au 19 avril 2018 fixant l’organisation interne de l’office national du parc culturel du Tassili N’Ajjer  Arrêté interministériel du 3 Chaâbane 1439 correspondant au 19 avril 2018 fixant l’organisation interne de l’office national du parc culturel de Tindouf  Arrêté interministériel du 3 Chaâbane 1439 correspondant au 19 avril 2018 fixant l’organisation interne de l’office national du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt  Arrêté interministériel du 3 Chaâbane 1439 correspondant au 19 avril 2018 fixant l’organisation interne de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien

Il s’agit d’une réorganisation dictée par la nécessité de parvenir à mieux sauvegarder et protéger le patrimoine culturel et naturel des territoires compris dans les limites des parcs culturels. Cette réorganisation a également précisé que ces structures sont dotées de moyens humains et matériels qui leur permettre d'atteindre les objectifs qui leur sont fixés.

Dans ce cadre, l’organisation interne est basée sur les départements au niveau de leur siège comprenant quatre départements (protection légale, conservation et valorisation du patrimoine culturel et naturel, et un département de soutien).

Cette organisation compte également des structures hors siège de divisions, de subdivisions et des postes de contrôle et de surveillance.

c) Elaboration des textes de mise en position des activités pour le secteur de l'environnement et de l'agriculture.

 Décision interministérielle N° 70 du 11 octobre 2018 (pour les corps relevant du secteur de l’environnement et des énergies renouvelables).  Décision interministérielle N° 71 du 11 octobre 2018 (pour les corps relevant du secteur de l’agriculture, du développement rural et de la pêche).

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Démarche de mise en position d’activité des cadres relevant des autres secteurs et arrêtés interministériels Le ministère de la culture a élaboré avec les ministères de l’agriculture et celui de l‘environnement deux (2) arrêtés interministériels de mise en position d’activité pour le recrutement de 50 ingénieurs agronomes, 50 techniciens agronomes, 50 ingénieurs en environnement et 50 techniciens supérieurs en environnement. Cette action s’inscrit dans le cadre du renforcement du personnel des offices nationaux des parcs culturels et fait suite à la réorganisation interne décidée par le ministère de la culture en août 2018. d) Autorisation accordée par les services du premier ministre pour l'ouverture de 36 postes budgétaires dans l'exercice 2019. La démarche d’élaboration des deux arrêtés de mise en position d’activités des cadres relevant des secteurs de l’environnement et de l’agriculture a également fait l’objet d’un dossier et d’un avis de non objection des services de Monsieur le Premier Ministre en octobre 2018 concernant l’ouverture de 36 postes de recrutement pour l’exercice 2019 toujours dans le cadre du renforcement des capacités et des ressources humaines des parcs culturels.

Conclusion : Les avancées considérables dans la mise en œuvre par le Ministère de la Culture de son plan d’action comptant pour la stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité 2016 – 2030, confirment l’engagement volontaire du secteur à jouer un rôle actif pour la réussite de la SPANB.

Les différentes actions menées témoignent d’un processus d’innovation en matière de prise en charge de la biodiversité selon le principe d’indissociabilité culture - nature. Une préoccupation incarnée sur le plan territorial et organisationnel à travers le réseau des parcs culturels sous tutelle du Ministère de la Culture.

Cette nouvelle approche de la nature par le prisme de la culture augure un avenir meilleur pour la prise en charge de la biodiversité en Algérie. Elle constitue un enseignement majeur que l’Algérie proposera aux autres pays dans le cadre du 6ème rapport national sur la mise en œuvre de la stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité.

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V/ ANNEXES 1. Liste des rapports produits dans le cadre du PPCA par thématiques :

Démarche de suivi de la biodiversité et des écosystèmes, préservation des espèces et SIG . Etude sur l'évaluation de la biodiversité et des services éco-systémiques dans les PCs de l’Ahaggar et du Tassili (Juin, 2015). . Rapport sur la distribution spatiale du guépard, du lycaon et des espèces proies dans le parc culturel de l’Ahaggar (octobre, 2017). . Rapport consolidé de l’étude diachronique sur l’évolution des principaux écosystèmes Tassili- Ahaggar (septembre, 2017).

Démarche de gestion collaborative et écodéveloppement . Rapport sur l’écodéveloppement et la gestion collaborative dans le réseau des parcs culturels . Documents portant accords de gestion collaborative des sites prioritaires . La mise en œuvre de la démarche de gestion collaborative et d’écodéveloppement dans le cadre du projet. Bilan au 31 Juillet 2017 (août 2017). . Diagnostic de la région des Parcs culturels "Tassili- Ahaggar" pour le développement du tourisme national. (i) Rapport d’analyse (Mars, 2016) et (ii) Rapport stratégique (Avril. 2016). . Cadre logique du projet relatif aux Circuits écotouristiques : "Villages et Jardins de l’Ahaggar & Patrimoines de Tihodaine" (décembre, 2017)

Profils écoculturels des parcs culturels . Rapport consolidé de l'étude portant "Biodiversité et services écosystémiques dans le Parc culturel de Tindouf" (aout, 2017) . Rapport de synthèse de l'étude portant "Biodiversité et services écosystémiques dans le Parc culturel de Tindouf"(novembre, 2017). . Rapport consolidé de l'étude portant "Evaluation du profil écoculturel du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt " (octobre, 2017) . Rapport de synthèse de l'étude portant "Evaluation du profil écoculturel du parc culturel de Touat Gourara Tidikelt "(novembre, 2017) . Rapport consolidé de l'étude portant "Evaluation du profil environnemental du parc culturel de l'Atlas Saharien"(septembre, 2017) . Rapport de synthèse l'étude portant "Evaluation du profil environnemental du parc culturel de l'Atlas Saharien"(septembre, 2017)

Renforcement des capacités et formation . Analyse des besoins en matière de renforcement des capacités et de formation pour les différentes catégories de personnel des Parcs Culturels avec la démarche écoculturelle en s’appuyant sur l’indissociabilité Patrimoine-culture nature (juin, 2018) . . Manuel de formation en écodéveloppement et en gestion collaborative (avril, 2018)

Consolidation du système national de PCs, mise en réseau et appui du public à la conservation . Atelier portant élaboration du plan d’actions national pour la conservation du Guépard saharien et du lycaon en Algérie Tlemcen 12 et 13 octobre 2015. Organisé par la DGF.Stratégie et plan d'action IEC pour le projet parcs culturels en Algérie (Mars, 2015). . Forum des parcs culturels Algériens : premier rapport de la journée d’information sur la diversité du patrimoine culturel et naturel de l'Atlas Saharien (Mai, 2015). . Rapport sur la communication autour des parcs culturels (décembre, 2015) . bulletin d’information « AMAYAS », (Mars 2018).

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2. Médiatisation du réseau des parcs culturels et promotion de la biodiversité

Intitulés des articles de presse publiés (2015-octobre 2018) 1. Parcs culturels : commission multisectorielle de suivi du projet du PNUD en Algérie. 2. la conservation de la biodiversité au centre des travaux d'un atelier à 3. la conservation de la biodiversité au centre des travaux d'un atelier 4. Illizi : La biodiversité du désert à l'étude 5. Naâma : La biodiversité menacée 6. AIN-SEFRA: Journée d'étude sur la biodiversité L'Atlas Saharien en débat 7. Tam : Dynamiser les projets de préservation de la biodiversité 8. Le plan « biodiversité mis en œuvre » 9. Illizi : signature de trois conventions de gestion participative des sites prioritaires 10. Illizi- Projet national de conservation de la biodiversité : Un atelier pour mieux cerner la question 11. Le projet sur la conservation de la biodiversité en débat 12. Un atelier sur la biodiversité 13. TAM : Dynamiser les projets de préservation de la biodiversité 14. Tamanrasset : Le plan de biodiversité mis en œuvre 15. Illizi : signature de trois conventions de gestion participative des sites prioritaires 16. Illizi : signature de trois conventions de gestion participative des sites prioritaires 17. Les 6 et 7 janvier à Tamanrasset : Atelier sur le financement et la gestion des sites du parc culturel de l'Ahaggar 18. Tamanrasset : charte de gestion participative des sites prioritaires de préservation de la biodiversité 19. préservation de la biodiversité à Tamanrasset : Charte de gestion de sites prioritaires 20. Biodiversité : Une charte de gestion participative à Tamanrasset 21. Tamanrasset : Atelier sur le financement et la gestion des sites du parc culturel de l'Ahaggar 22. Préservation de la biodiversité : Charte de gestion participative de sites prioritaires 23. Voyage au cœur des parcs culturels de Jordanie, 12 cadres algériens y seront en formation pendant 15 jours 24. Parc culturel de l’Ahaggar : diverses actions pour préserver la biodiversité à Tafdest et Taïssa 25. Biodiversité dans les parcs culturels : Projet d’envergure pour le Tassili N’Ajjer et l’Ahaggar 26. Préservation de la biodiversité des parcs culturels algériens 27. Tourisme : Préserver la biodiversité du parc culturel national de l'Ahaggar 28. Développement durable : Des actions pour préserver la biodiversité de l’Ahaggar 29. Diverses actions pour préserver la biodiversité à Tafdest et Taïssa 30. Tamanrasset, parc culturel de l’Ahaggar : Plusieurs actions pour la préservation de la biodiversité 31. Journée d’étude sur le développement des parcs culturels : vitrine du génie algérien 32. Parcs culturels : Concilier protection du patrimoine et vision économique 33. Voyage au cœur des parcs culturels de Jordanie 34. Gestion des parcs culturels algériens : l’expérience jordanienne sollicitée 35. Biodiversité : Des cadres des pacs culturels algériens en formation en Jordanie 36. L’ONU forme les cadres de nos parcs culturels 37. Atelier scientifique sur les parcs culturels du Tassili n’Ajjer et de l’Ahaggar 38. Le tourisme national en débat à Tamanrasset. 39. Développement touristique aux parcs de l’Ahaggar et du Tassili : Pour une nouvelle stratégie de valorisation 40. Écotourisme à Tamanrasset : Le citoyen concerné 41. Journées scientifiques sur les parcs culturels en Algérie à Tamanrasset 42. Cherifa Bensadek, chargé du volet tourisme du projet «Le développement du tourisme a besoin d’actes ». 43. Une stratégie pour le développement du tourisme domestique 44. Valoriser les Populations Locales et le Patrimoine des Parcs Culturels à travers un Tourisme Ecologique 45. Vers la relance du tourisme saharien 46. projet de préservation de la biodiversité dans les parcs culturels 47. Algérie : Projet de préservation de la biodiversité dans les parcs culturels

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48. Laghouat : Présentation du projet de préservation de la biodiversité dans les parcs culturels 49. Laghouat : Présentation du projet de préservation de la biodiversité dans les parcs culturels 50. Parcs culturels à Laghouat : Comment préserver la biodiversité 51. - vers une stratégie globale d’orientation globale d’orientation et de gestion 52. Interview : Salah AMOKRANE, Directeur national du projet : « Le schéma vise à orienter les parcs conserver et exploiter leurs ressources » 53. L’histoire des tumulus, des Gétules et des gravures rupestres dans le sud-ouest 54. Larges perspectives de développement du tourisme spirituel 55. Des dinosaures aux gravures rupestres : Le Tidikelt n’a pas encore livré tous ses secrets 56. Le guépard court tout droit vers son extinction 57. IIlizi- les travaux d’un atelier concernant le projet national de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs culturels en Algérie, ont débuté mercredi à Illizi, a-t-on constaté 58. Un atelier de cofinancement et de gestion collaborative à Illizi 59. Développement de l’écotourisme : Priorité à la conservation des parcs culturels algériens 60. Une centaine de kits solaires installés dans les parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili 61. Préservation de la biodiversité et des écosystèmes : des parcs culturels équipés en panneaux sol 62. Atelier d’évaluation du projet de préservation de la biodiversité 63. Lancement d’une formation dans la gestion du patrimoine écoculturel 64. Atelier sur l’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien à Laghouat 65. Evaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien 66. Evaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien 67. Atelier sur l’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien à Laghouat 68. Atelier d’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien à Laghouat 69. Atelier sur l’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien à Laghouat 70. Atelier sur le profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien : Rentabiliser le site et protéger la biodiversité 71. le barrage vert : un succès qui mérite d’être élargi 72. Plan de protection de l’Atlas Saharien 73. Parc culturel de l’Atlas Saharien : vers un nouveau plan de protection 74. Algérie : vers la définition des activités rémunératrices liées au parc culturel de l’Atlas Saharien 75. Atelier sur l’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien 76. Atelier sur l’évaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas saharien à Laghouat 77. Adrar : renforcer les atouts des parcs culturels 78. Changement climatique, biodiversité et développement durable : un triptyque qui impose une gestion intégrée 79. La biodiversité, un enjeu essentiel du développement durable 80. Evaluation du profil environnemental de l’Atlas saharien 81. Parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili : Impliquer les citoyens dans la conservation de la biodiversité 82. Menaces sur les sites archéologiques 83. Gestion des parcs culturels : une charte de gestion recommandée 84. Schéma de gestion des nouveaux parcs culturels : l’expertise d’un mécanisme de planification lancée 85. Formation sur les analyses de la qualité de l’eau des zones humides 86. Préservation du patrimoine écoculturel : élaboration d’un indicateur pour le suivi pour le suivi touristique 87. Illizi : une destination touristique par excellence 88. développement de l’écotourisme : une priorité à la conservation des parcs culturels 89. Gestion des parcs culturels à Illizi : débat sur l’accès au financement international 90. Tamanrasset : atelier sur l’évaluation du projet de la préservation de la biodiversité 91. Préservation de la biodiversité des parcs culturels, le PNUD recommande d’associer les populations locales 92. Tamanrasset : atelier sur l’évaluation du projet de la préservation de la biodiversité 93. Protection de l’environnement, Algérie à la 42ème place 94. Sécurisation du parc culturel de l’Ahaggar : les moyens de contrôle et de surveillance renforcés 95. Offices locaux du tourisme au SUD : la nouvelle force de frappe de la promotion 96. Parcs culturels au centre des travaux d’un atelier à Tamanrasset, préservation de la biodiversité 97. Regard : Cap sur la biodiversité

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98. Parc culturel de Tindouf : protéger et valoriser le patrimoine 99. Salah Amokrane directeur national du projet, l’Algérie a engagé d’importants pour préserver la biodiversité 100. Tindouf : Elaboration d’un plan de conservation de la diversité culturelle et naturelle du parc sur des bases scientifiques 101. Thème d’un atelier à Tindouf : un plan de conservation de la diversité culturelle sur des bases scientifiques 102. Sauvegarde de la biodiversité dans les parcs culturels du Sud : l’adhésion des populations locales fortement recommandé 103. Atelier sur la biodiversité à Tindouf : le développement durable en point de mire 104. Comment protéger et valoriser le patrimoine ? 105. Parcs culturels : des résultats probants 106. AZZEDINE MIHOUBI l’a déclaré hier au palais de la culture : « La loi relative à la protection du patrimoine culturel sera révisée” 107. Parcs culturels : résultats partiels du projet de conservation de la biodiversité présentés à Alger 108. Mihoubi examine la biodiversité avec un responsable à l’ONU 109. Protection du patrimoine culturel : vers la patrimonialisation de la biodiversité 110. Le représentant résident du PNUD en Algérie : la gestion durable point fort du projet 111. Le représentant du Ministère des Affaires Etrangères : Engagé pour l’accompagnement du projet 112. Des réalisations à rendre visible 113. les parcs culturels du Sud du pays : Projet de préservation de la biodiversité 114. Projet de préservation de la biodiversité pour les parcs culturels du Sud du pays 115. Entretien : Salah AMOKRANE, Directeur national du projet des parcs culturels algériens « Expo sciences 3 constitue un événement de première importance, pour une meilleure sensibilisation autour des parcs culturels » 116. Conservation de la biodiversité et utilisation durable des services écosystémique 117. Dossier presse sur La féte du sboue de Timimoun un patrimoine culture 118. Ksar draa la randonnée mythique du grand erg 119. Escales touristiques traversées de l’Atakor Tassili 120. Un atelier de formation en biodiversité et patrimoine culturel leur était dédié Le PPCA implique les associations et la presse locale de Tamanrasset 121. Biodiversité et patrimoine culturel à Tamanrasset : ouverture d’un atelier de formation 122. Algérie : atelier de formation sur la biodiversité et le patrimoine culturel à Tamanrasset 123. hommage : Habiba BAHAMID une militante infatigable du patrimoine culturel 124. ضرورة اشراك السكان المحليين في تسيير اليات حماية التنوع البيولولجي 125. وزيرة الثقافة تشيد بمصالحها في الحفاظ على التراث الصحراوي خالل أشغال ملتقى حول الحفاظ على التنوع االيكولوجي بتمنراست 126. دعت اليها ورشة التنوع البيولوجي بتمنراست: ضرورة اشراك السكان المحليين في تسيير اليات الحماية 127. تومي تنصب لجنة المحافظة على التنوع البيولوجي في الجزائر 128. مواقع باألهقاروالطاسيلي حظائر ثقافية بامتياز بطروني يرافع من تمنراست عن التنوع البيولوجي 129. األيام االعالمية حول مشروع التنوع البيولوجي في حظيرتي الطاسيلي واألهقار ال معنى للتنوع البيولوجي اذا فقد بعده الثقافي 130. يوم دراسي قريبا حول التنوع البيولوجي للحظائر الثقافية 131. ابرام ثالث اتفاقيات للتسيير التساهمي للمواقع البيئية...ستعطي نفسا جديدا للمحافظة على التنوع البيولوجي 132. ورشة حول المشروع الوطني للمحافظة على التنوع البيولوجي بإيليزي 133. إيليزي تحتضن ورشة حول التنوع البيولوجي بحظيرة الطاسيلي 134. ابرام ثالث اتفاقيات للتسيير التساهمي للمواقع ذات األولوية مست عدة مناطق سياحية بإيليزي 135. إيليزي تحتضن ورشة حول التنوع البيولوجي بحظيرة الطاسيلي 136. تمنراست: التوقيع على ميثاق التسيير التساهمي للمواقع ذات األولوية ضمن مشروع المحافظة على التنوع البيولوجي 137. تمنراست: التوقيع على ميثاق التسيير التساهمي للمواقع ذات األولوية ضمن مشروع المحافظة على التنوع البيولوجي 138. التوقيع على ميثاق التسيير التساهمي للمواقع ذات األولوية بتمنراست 139. التوقيع على ميثاق التسيير التساهمي للمواقع ذات األولوية بتمنراست 140. وفد جزائري يطلع على التجربة األردنية في إدارة المحميات الطبيعية 141. مبادرات للمحافظة على التنوع البيولوجي بمنطقتي تافدست وتايسا 142. األهقار: مبادرات للمحافظة على التنوع البيولوجي بمنطقتي تافدست وتايسا 143. الحظيرة الثقافية لألهقار : مبادرات للمحافظة على التنوع البيولوجي بمنطقتي تافدست وتايسا 144. حظيرة الطاسيلي تمنح تجهيزات لفائدة البدو والرحل بايليزي 145. إطارات الحظائر الثقافية الجزائرية في تكوين باألردن 146. االهقار و الطاسيلي: ضرورة اشراك السكان المحليين في السياحة البيئية 147. نحو اعتماد استراتيجية لبعث السياحة البيئية في منطقتي االهقاروالطاسيلي أ زجر

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148. وزير الثقافة عز الدين ميهوبي للمحور اليومي: »لم نصل بعد ألن يكون التراث رافدا لالقتصاد الوطني" 149. المدير الوطني لمشروع المحافظة على التن ّوع الحيوي في الحظائر الثقافية: نسعى إليجاد استراتيجية لتدعيم السياحة البيئية في الحظائر الثقافية" 150. وفد جزائري يطلع على التجربة األردنية في إدارة المحميات الطبيعية 151. شراكة جزائرية مع صندوق البيئة العالمي 152. لحفظ واستغالل ممتلكات الحظائر الثقافية بالجزائربعضها معرض للتخريب وسوء االستغالل على مساحات شاسعة 153. ايليزي. ورشة حول المشروع الوطني للمحافظة على التنوع البيولوجي 154. في طبعتها الثانية، ورشة حول مشروع المحافظة على التنوع البيولوجي 155. ورشة حول المساهمة المالية والتسيير التساهمي بوالية اليزي 156. في إطار الشراكة مع صندوق البيئة العالمي ...الخارجية تنوه بمشروع المحافظة على التنوع البيولوجي 157. ورشة حول المشروع الوطني للمحافظة على التنوع البيولوجي 158. ورشة عمل حول األطلس الصحراوي 159. مديرية المشروع الوطني للمحافظة على التنوع البيولوجي تن ّظم ورشة حول تقييم البعد البيئي بأدرار 160. اختتام دورة التكوين في التسيير التساهمي بجانت 161. حول تقييم البعد البئي الثقافي للحظيرة الثقافية لتوات قورارة تيديكلت 162. ورشة حول المشروع الوطني للمحافظة على التنوع البيولوجي 163. ايليزي منطقة الطاسيلي , وجهة سياحية قيمة تستحق أن تع ّزز 164. وادي أهرير, موقع نموذجي لتحديد طبيعة المناطق الرطبة 165. حماية التنوع البيولوجي في الطاسيلي و األهقار 166. ورشة حول المساهمة المالية و التسيير التساهمي: البحث عن اليات حماية التنوع البيولوجي باستغالل الطاقات النظيفة 167. مشروع المحافظة على التنوع البيولوجي, محور وشرة تقييم تح ّركات لحماية الحظيرة الثقافية في تمنراست 168. األهداف المحقّقة لمشروع المحافظة على التنوع البيولوجي محور ورشة تقييم: جرى تجسيده عبر خمس حظائر ثقافية بالوطن 169. وضع مخطط لحماية التنوع الثقافي والطبيعي لحظيرة تندوف 170. مخطط لحماية التنوع الثقافي والطبيعي 171. ورشة عمل لتقييم التنوع البيولوجي يالحظيرة الثقافية لتندوف مخت ّصون يبرزون اليات الحفاظ على التنوع البيئي 172. كيفية حماية التراث وتعزيزه 173. مشروع المحافظة على التنوع البيولوجي بالحظائر الثقافية: تسجيل نتائج إيجابية بعد 6سنوات من انطالق المشروع 174. أشغال مشروع المحافظة على التن ّوع البيولوجي بالحظائر الثقافية: تقييم أ ّولي لما تحقّق عبر مواقع الجنوب الكبير 175. بتنظيم من مديرية المشروع تحت اشراف وزارة الثقافة: المحافظة على الحظائر الثقافية: "تقييم إيجابي للمشروع يستدعي المضي نحو مرحلة ثالثة" 176. التن ّوع البيولوجي سيص ّنف ضمن التراث الطبيعي 177. ميهوبي وزرواطي يؤ ّكدان بقصر الثقافة: تثمين التراث البيئي الثقافي الجزائري ضروري لتنمية اقتصادية مستدامة 178. تراث: ورشة تكوينية حول مشروع المحافظة على التن ّوع البيولوجي بالحظائر الثقافية 179. ورشة تكوينية لفائدة اعالميين وجمعيّات بتمنراست 180. تمنراست تنظيم ورشة تكوينية حول مشروع المحافظة على التن ّوع البيولوجي 181. و ّجهت للجمعيّات والجماعات المحل ّي ة دورة تكوينية حول التنّوع البيولوجي والتراث الثقافي بتمنراست 182. من تنظيم المديرية الوطنية لمشروع الحظائر الثقافية دورة تكوينية للمحافظة على التنوع البيولوجي للصحفيين بتمنراست 183. مشروع للمحافظة على التن ّوع البيولوجي في الحظائر الثقافية بالجزائر

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Passages radiophoniques (2015- octobre 2018)

: dédiés à البيئة : ثقافة و سلوك Cinq (05) numéros de l’émission .1 - L’artisanat et l’utilisation rationnelle de la biodiversité, - L’artisanat et la diversité biologique du parc culturel de l’Ahaggar, - La célébration de la journée internationale de l’arbre. dédiés à la « صحراؤنا عبر العصور » Cent-soixante (160) numéros de l’émission hebdomadaire .2 biodiversité et au patrimoine culturel de l’Ahaggar et aux activités du programme de conservation de la biodiversité d’intérêt mondial dédiés aux potentialités écotouristiques du parc ,سياحة و مواقع طبيعية Trois numéros (03) de l’émission .3 culturel de l’Ahaggar dédiés à la formation en biodiversité et patrimoineنافذة على األهقار Deux numéros (02) de l’émission .4 écoculturel », destinée aux représentants des associations ouvrant pour la protection du patrimoine écoculturel et aux journalistes correspondants de presse dédiés au patrimoine écoculturel de l’Ahaggarنافذة على األهقار Treize (13) numéros de l’émission .5 6. Une (01) émission en Tamachaq « TafirteNawan » consacrée au réseau des culturels algériens et au programme de la conservation de la biodiversité d’intérêt mondial consacrée au projet d’écotourisme « villages et jardins de «نافذة على السياحة » Une (01) émission .7 l’Ahaggar » dédié à l’atelier d’écotourisme, organisé à Tazrouk «تقرير المراسل » Un numéro (01) de l’émission .8 9. Une émission (01) de sensibilisation sur l’utilisation rationnelle de la biodiversité 10. Deux émissions (02) spéciales dédiées à la diversité biologique du réseau des parcs culturels et aux activités du programme de conservation de la biodiversité menées dans l’Ahaggar, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la biodiversité : dédiés à la diversité biologique du parc ,« طاسيليات » Vingt (20) numéros de l’émission hebdomadaire .11 culturel du Tassili n’Ajjer consacrés au patrimoine naturel du Tassili تراث الطاسيلي Trois numéros (03) de l’émission .12 13. Un numéro de l’émission « l’invité du Tassili », dédié aux activités du programme de conservation de la biodiversité dans le parc culturel du Tassili n’Ajjer 14. Une (01) émission radio dédiée aux résultats à mi-parcours du projet de conservation de la biodiversité dans les parcs culturels 15. Une émission (01) « l’invité de la culturelle » dédiée au réseau des parcs culturels et aux efforts déployés par le secteur de la culture en faveur de la conservation de la biodiversité 16. Un numéro (01) de l’émission « OZONE » a été consacré à la diversité biologique du réseau des parcs culturels à l’occasion de la journée internationale de la biodiversité a été dédié aux activités menées par le programme de «صباح الخير » Un numéro de l’émission .17 conservation de la biodiversité dans les parcs culturels 18. Une émission radio dédiée au réseau des parcs culturels à l’occasion de la journée internationale de la désertification et sécheresse 19. Une émission dédiée à la formation en gestion collaborative et écodéveloppement 20. Une émission consacrée à la formation sur l’analyse de la qualité des eaux naturelles 21. Quatre (04) enregistrements sur la diversité biologique et culturelle du réseau des parcs culturels et les activités menées dans le cadre du projet de conservation de la biodiversité 22. Vingt-huit (28) passages infos dédiés à la diversité des ressources naturelles du parc culturel de l’Ahaggar, les menaces pesant sur son maintien et les efforts déployés par le Ministère de la culture pour son maintien 23. Quatre-vingt-neuf (89) passages infos sur les activités menées par le programme de conservation de la biodiversité dans les parcs culturels. Ces passages ont porté principalement sur les thèmes suivants : - Biodiversité et évaluation des écosystèmes du parc culturel de Tindouf - La biodiversité au service de l’écotourisme et du développement local - Gestion collaborative et écodéveloppement - Réseau des journalistes spécialisés en patrimoine écoculturel - Implication de la société civile dans la protection et valorisation du patrimoine écoculturel - Célébration de la journée internationale de la biodiversité - Plan de protection pour le patrimoine environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien - Plan de protection pour le patrimoine écoculturel du patrimoine écoculturel du parc culturel de Touat- Gourara-Tidikelt - Système de suivi de la biodiversité du réseau des parcs culturels - Implication de la population locale dans le système de suivi de la biodiversité - Schéma d’orientation stratégique et plan général d’aménagement du territoire des parcs culturels - Formation sur l’analyse de la qualité des eaux naturelles à Tamanrasset

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24. Formation « biodiversité et patrimoine culturel » au profit des journalistes correspondants et aux représentant des associations activant dans la protection du patrimoine écoculturel 25. Trente-quatre (34) enregistrements pour les radios locales de Tamanrasset et d’Illizi sur les activités du projet de la conservation 26. de la biodiversité dans les parcs culturels, 27. Un (01) direct sur la radio locale de Tamanrasset à l’occasion d’un atelier sur la biodiversité.

Passages télévisés (2015- octobre 2018) 1. Soixante (60) passages infos sur les différentes chaines de télévisions au sujet des activités du réseau des parcs culturels en lien avec la conservation de la biodiversité et son utilisation durable ; 2. Trois (03) reportages ayant trait aux sujets suivants : - Diversité biologique de Tindouf ; - Mise en œuvre des activités d’écodéveloppement dans le parc culturel de l’Ahaggar ; - Tourisme : Le Tassili n’Ajjer attire de plus en plus de touristes. 3. Trois (03) directs sur la télévision algérienne (Canal Algérie et A 3) sur l’écotourisme et le programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels 4. Deux(02) émissions télé sur le programme de de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels 5. Quatre (04) films documentaires sur les richesses éco-culturelles des parcs culturels de l’Ahaggar, du Tassili n’Ajjer et de Tindouf 6. Cinq (05) enregistrements sur les activités menées dans le cadre du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels.

Rencontres scientifiques et culturelles Ateliers et rencontres d’échange 1. atelier de lancement du programme de conservation de la biodiversité dans le réseau des parcs culturels 2. 01 Atelier de Tamanrasset sur l'identification du cofinancement national 3. 01 Atelier d'Illizi sur l'identification de cofinancement national 4. 01 Atelier de présentation des rapports des experts ayant travaillé sur les aspects de la biodiversité. 5. 01 Atelier de concertation autour de la stratégie nationale de la biodiversité. 6. 01 Journée d'étude nationale à Naama "Patrimoine naturel et diversité culturelle de l'Atlas Saharien" 7. 01 Atelier bilan 2015 et plan d’action 2016 sur les activités du programme de conservation de la biodiversité 8. Un (01) Atelier technique pour l’évaluation du système de suivi de la biodiversité dans les deux parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer à Tamanrasset. 9. Deux (02) Ateliers sur le cofinancement et la gestion collaborative des ressources éco culturelles (Alger, Illizi)

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10. Un (01) atelier sur le cofinancement et la gestion collaborative des ressources éco- culturelles (à Tamanrasset) 11. Une (01) journée d’étude sous le thème « Parcs Culturels et développement territorial» à Alger 12. Un (01) Atelier d’écotourisme à Tazrouk – wilaya de Tamanrasset- 13. Un (01) Atelier sur le schéma d’orientation stratégique et sur le plan général d’aménagement des parcs culturels algériens : réflexion sur la méthodologie d’élaboration - à Laghouat- 14. Trois (03) ateliers de cofinancement et de gestion collaborative (un à Tamanrasset et deux à Illizi) 15. Trois (03) ateliers de restitution tenus à Alger sur la restitution des résultats des expertises portant : - Profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien ; - Profil écoculturel du parc culturel du Touat Gourara Tidikelt ; - Biodiversité et services écosystémiques dans le par culturel de Tindouf, 16. Un (01) atelier bilan S1/2017 sur les activités du programme de conservation de la biodiversité ; 17. Un (01) atelier bilan 2017 et plan d’action 2018 sur les activités du programme de conservation de la biodiversité ; 18. Un (01) atelier de restitution de l’étude portant « Evaluation du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas Saharien », tenu à Laghouat, 19. Un atelier (01) de restitution interne de l’étude portant « Evaluation du profil écoculturel du parc culturel de Tindouf » 20. Un atelier (01) de restitution de la mission d’évaluation à mi-parcours du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels, tenu au Mdc 21. Une (01) journée d’information sur les résultats à mi-parcours du projet, sous le thème : Indissociabilité nature-culture au service de la protection des patrimoines et du développement des territoires ; 22. Un (01) atelier sectoriel de concertation au sujet du ScOS et PGA ; 23. Un 01) atelier portant évaluation de la biodiversité et des services écosystémiques dans le parc culturel de Tindouf ; 24. Un (01) atelier de cofinancement et de gestion collaborative, tenu à Tamanrasset ; 25. Une Réunion (01) du comité de pilotage du programme de conservation de la biodiversité réunissant les membres représentants des secteurs partenaires ; 26. Onze (11) ateliers de concertation avec les secteurs ministériels au sujet du ScOS et PGA .

Participations aux évènements nationaux et internationaux 27. La participation de la direction nationale du projet à travers son chargé de la biodiversité à la 16ème conférence annuelle du groupe d’intérêt sahélo saharien à Barcelone 28. Participation au mois du patrimoine avec une exposition sur la biodiversité et l’artisanat dans le parc culturel de l’Ahaggar 29. 01 Participation de l’Office National du Parc culturel du Tassili N’Ajjer au 4ème congrès mondial des réserves de biosphère à Lima –Pérou 30. La participation de l’Office national du parc culturel de l’Atlas Saharien à un atelier d’échanges sur la protection du patrimoine.

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31. La participation de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien à la journée de sensibilisation sur la restauration du vieux Ksar de Laghouat 32. -01 Participation de la direction nationale du projet (représentée par l’assistante technique du projet) à la 09ème réunion du réseau arabe du programme l’homme et les réserves de biosphère, tenue à Alger 33. Participation de la direction nationale du projet à travers son chargé du suivi de la biodiversité à la 17ème conférence sahélo saharienne, organisée au Sénégal, 34. participation du directeur national du projet à un atelier de validation de la stratégie nationale pour la conservation du guépard, 35. participation du directeur national du projet à une rencontre organisée par le Ministère des Affaires Etrangères sur le changement climatique/financement vert

36. Participation de la direction nationale du projet à l’atelier GENBI Dynamisation du réseau des aires protégées, 37. Participation de la direction nationale du projet à l’atelier APA 38. Participation de la direction nationale du projet à l’atelier de formation sur la gestion axée sur les résultats 39. Participation du Directeur national du projet à une rencontre sur le SIG au MdC, 40. Participation de la direction nationale du projet à l’atelier CEPF 41. Participation de l’office national du parc culturel de l’Ahaggar à une rencontre organisée par la direction de l’agriculture, à l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité

42. participation de l’office national du parc culturel du Tassili n’Ajjer à la célébration de la journée mondiale de la biodiversité

43. Participation du projet à l’installation du comité sectoriel de la biodiversité, organisé par le Ministère de l’Environnement ; 44. -Participation du projet à un atelier organisé par le projet APA, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la biodiversité ; 45. -Participation du projet à un atelier portant « patrimoine culturel et participation citoyenne pour le développement d’ighzer Amelal », organisé par l’association –les amis de Medghacen à Batna- ; 46. -Participation du projet à un colloque national sous le thème : « le tourisme culturel, un tourisme durable au service de la destination Algérie » ; 47. Participation du projet aux journées scientifiques et techniques (JST11) et expo- sciences3 de SONATRACH ; 48. -participation du projet à l’atelier du programme Appui à l’Accord d’Association P3A ; 49. -participation du projet à l’atelier sur la dynamisation du réseau des aires protégées dans le cadre du projet « gouvernance environnementale et biodiversité (GENBI) ; 50. -participation du projet à la journée d’information sur le projet CAPDEL ; 51. -Deux (02) Participations de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien à des expositions dédiées au patrimoine écoculturel du PC de l’Atlas Saharien, à l’occasion de la journée internationale des zones humides (2février 2018) , et celle de l’environnement (05 juin 2018) 52. Participation à la 3éme session technique du comité spécialisé de l’Union Africaine sur la jeunesse, la culture et les sports du 21 au 25 octobre 2018 53. Participation du projet à l’atelier du GIZ

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54. Participation du projet au séminaire national sur les sites géologiques remarquables « Géosites de l’Algérie », ElBayadh du 23 au 26 octobre 2018 55. Participation du projet à l’atelier de l’élaboration du 06éme rapport national de la conservation de la biodiversité 56. Participation de Directeur à la rencontre du Ministère de l’Intérieur

Actions de communication, de sensibilisation et d’éducation à la biodiversité

57. Six (06) conférences sur les richesses du parc culturel du Tassili n’Ajjer au profit des écoliers. 58. Un (01) atelier de poterie pour les enfants dans le parc culturel du Tassili N’Ajjer.01 visite pour les écoliers sur les sites archéologiques du Tassili N’Ajjer 59. Une (01) Visite pour enfants au musée d’arts et peintures rupestres du Tassili N’Ajjer. 60. Deux (02) expositions sur les richesses naturelles et culturelles du parc culturel de l’Atlas Saharien 61. Organisation de deux visites sur les sites archéologiques de Laghouat pour les écoliers 62. Un (01) atelier de dessin pour enfants dans le parc culturel de L’Atlas Saharien. 63. Vingt (20) conférences en Tamachaq sur la protection du patrimoine culturel et naturel du Tassili N’Ajjer, destinées à la population locale. 64. Vingt (20) conférences en arabe et en français dédiées aux richesses naturelles et culturelles du Tassili N’Ajjer au profit des écoliers. 65. Cinq (05) expositions sur les sites archéologiques du Tassili N’Ajjer 66. Une (01) exposition sur le projet des parcs culturels algériens organisée par l’office national du parc culturel de l’Ahaggar à l’occasion du mois du patrimoine 67. Deux (02) journées portes ouvertes du musée de l’office national du parc culturel de l’Ahaggar pour les écoliers 68. Une (01) Exposition sur le patrimoine naturel et culturel de l’Ahaggar

69. centre d’interprétation de l’office national de l’Ahaggar : portes ouvertes aux profits des écoliers,

70. Participation de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien une rencontre organisée par la direction de l’environnement à l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité

71. Quatre (04) Expositions de l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien à l’occasion de :

-la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse ;

-la journée internationale de l’environnement.

72. Quatre (04) visites de sensibilisation sur le patrimoine écoculturel de Laghouat au profit des écoliers.

73. Une (01) journée de sensibilisation sur les vieux ksour de Laghouat,

74. Deux (02) ateliers d’éducation à l’environnement sur la réalisation d’un herbier

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75. Quinze (15) activités d’information, de communication et d’éducation environnementale au profit des écoliers (des expositions sur le patrimoine culturel et naturel de l’Atlas Saharien, des ateliers de dessin et de poterie pour enfants, des conférences etc) ont été organisées par l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien à l’occasion du mois du patrimoine 2017.

76. Trois (03) ateliers de dessin et de sensibilisation autour de l’importance du patrimoine écoculturel au profit des écoliers au niveau du PC de l’Atlas Saharien ; -Visites régulières des écoliers au centre d’interprétation de l’ONPCA

Outils et supports de communication 1. Deux 02) éditions du bulletin d’information annuel « AMAYAS » consacrées aux différentes études sur le patrimoine éco culturel des parcs culturels ; 2. Elaboration de cinq manuels et guides : - Guide des clubs verts en arabe - Guide pour les agents de conservations (en arabe et en français) - Manuel des formateurs (en arabe et en français) 3. Brochure de présentation du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels, 4. Une brochure sur les opérations pilotes d’écodéveloppement, 5. Une brochure sur le cofinancement du projet 6. Réalisation et diffusion des flyers sur les espèces phares (guépard, gazelle, mouflon à manchettes), espèces floristique emblématiques (Pistachier de l’Ahaggar, cyprès du Tassili, Arganier de Tindouf) ; la zone humide d’Ihrir et l’art rupestre du Tassili n’Ajjer ; 7. Revue sur les zones humides de l’Atlas Saharien, réalisée par l’office national du parc culturel de l’Atlas Saharien ; 8. Exposition photos mettant en relief la diversité naturelle et culturelle des parcs culturels ainsi que les activités menées en faveur de la conservation de la biodiversité, 9. Snapup sur le réseau des parcs culturels 10. Snapup sur le parc culturel de l’Ahaggar 11. Dépliant sur le réseau des parcs culturels Produits audiovisuels 1. 01 reportage sur la mise en œuvre des activités d’écodéveloppement dans les parcs culturels de l’Ahagger et du Tassili n’Ajjer ; 2. 01 Film documentaire sur le projet des parcs culturels algériens ; 3. 01 vidéo 06 minutes sur la mission conjointe de suivi des activités du projet dans les parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili n’Ajjer ; 4. une vidéo 06 minutes sur les activités du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels, réalisées en 2016. 5. Une vidéo de 26 minutes sur la mission d’évaluation à mi-parcours du projet 6. Une vidéo de 06 minutes sur la cérémonie de clôture de la formation en gestion collaborative, tenue à l’ONPCT 7. Une vidéo de 26 minutes sur la mission qui s’inscrit dans le cadre de l’expertise portant plan de conservation du guépard, effectuée dans le Pc Ahaggar 8. 03 films documentaires sur le parc culturel du Tassili n’Ajjer (01 en français et deux en arabe)

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9. Un reportage de présentation du réseau des parcs culturels 10. Une vidéo sur la participation du programme de conservation de la biodiversité du réseau des parcs culturels à expo-sciences 03 11. Une vidéo sur la formation biodiversité et patrimoine culturel 12. Une vidéo sur le dossier de classement d’Ahrhar au patrimoine national 13. Une vidéo sur la mission scientifique effectuée à Djanet sur le guépard 14. Une vidéo sur le quotidien des femmes de Terhenanet 15. Hommage aux cadres de l’ONPCA retraités ayant travaillé pour la protection du patrimoine écoculturel de l’Ahaggar 16. Reportage sur la formation biodiversité et patrimoine culturel au profit des journalistes correspondants de presse et aux associations ouvrant dans le domaine du patrimoine écoculturel, 17. Vidéo sur les traditions de l’Ahaggar 18. Vidéo sur le mois du patrimoine 19. Reportage sur l’artisanat de l’Ahhagar.

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