Gouvernance Du Secteur De La Sécurité En Afrique De L'ouest : Les Défis À Relever

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Gouvernance Du Secteur De La Sécurité En Afrique De L'ouest : Les Défis À Relever Alan Bryden, Boubacar N’Diaye et ‘Funmi Olonisakin (dir. publ.) Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : les défis à relever Centre pour le contrôle démocratique des forces armées – Genève (DCAF) LIT Alan Bryden, Boubacar N’Diaye et ‘Funmi Olonisakin (dir. publ.) Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : les défis à relever LIT Table des matières Avant-propos ix Préface xi Carte de l’Afrique de l’Ouest xiii Liste des abréviations xv I Introduction 1 Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : 3 comprendre les enjeux Alan Bryden, Boubacar N’Diaye et ‘Funmi Olonisakin II Etudes de cas 2 Le Bénin 29 Sadikou Ayo Alao et Theodore Loko 3 Le Burkina Faso 49 Larba Yarga et Halidou Ouedraogo 4 Le Cap-Vert 65 Adelino Handem 5 La Côte d’Ivoire 79 Raphaël Outtara 6 La Gambie 97 Abdoulaye Saine 7 Le Ghana 115 Eboe Hutchful 8 La Guinée 139 Boubacar N’Diaye 9 La Guinée-Bissau 159 Adelino Handem 10 Le Libéria 177 Thomas Jaye 11 Le Mali 195 Nouhoum Sangaré 12 La Mauritanie 215 Auteur anonyme et Boubacar N’Diaye 13 Le Niger 233 Boubacar Issa Abdourhamane 14 Le Nigéria 253 J. Kayode Fayemi et ‘Funmi Olonisakin 15 Le Sénégal 281 Saidou Nourou Tall 16 La Sierra Leone 295 Al-Hassan Kondeh 17 Le Togo 317 Comi M. Toulabor III Conclusion 18 Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : 339 relever les défis Alan Bryden, Boubacar N’Diaye et ‘Funmi Olonisakin Annexe A Instruments de la CEDEAO i. Extraits du Protocole relatif au mécanisme de prévention, 359 de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité (1999) ii. Extraits du Protocole sur la démocratie et la bonne 373 gouvernance (2001) iii. Projet de Code de conduite pour les forces armées et les 379 services de sécurité en Afrique de l’Ouest (2006) iv. Extraits du Document cadre de prévention des conflits 389 de la CEDEAO (2008) Annexe B Tableau récapitulatif des indicateurs de RSS 415 Liste des coauteurs 425 A propos de DCAF 429 Avant-propos Tandis que l’Afrique de l’Ouest se remet petit à petit des conséquences de plus de dix années de conflits civils au Libéria, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, la CEDEAO continue de concentrer ses efforts sur la consolidation de la paix et la prévention des conflits. Nous avons d’ailleurs pris des dispositions pour assurer une gestion plus efficace de ces efforts grâce au renforcement de notre système d’alerte et de nos capacités de médiation. C’est dans cet esprit que nous examinons avec soin la relation entre les facteurs internes générateurs de violence et les mécanismes d’intervention mis en place par la CEDEAO. Le Document cadre de prévention des conflits de la CEDEAO, adopté en janvier 2008, est une réponse systématique à ce nouvel environnement régional. Il vise principalement à renforcer l’organisation de la sécurité humaine en Afrique de l’Ouest. Dans l’immédiat, il s’agit de créer – tant au sein de la CEDEAO que parmi les États membres – les conditions d’interaction et de collaboration au plan sous-régional ainsi qu’avec des partenaires extérieurs, qui permettront d’inscrire la prévention des conflits et la consolidation de la paix au premier rang des préoccupations politiques des États membres. Nous espérons ainsi initier un mouvement multi- dimensionnel et composé d’une grande diversité d’acteurs, dont l’objectif sera de désamorcer et d’éliminer les menaces à la sécurité humaine, qu’elles soient potentielles ou réelles, en utilisant des méthodes prévisibles et institutionnelles. Pour toutes ces raisons, je trouve Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : les défis à relever, édité par Alan Bryden, Boubacar N’Diaye et ‘Funmi Olonisakin, opportun et particulièrement pertinent. Le thème central de l’ouvrage – à savoir l’état de la gouvernance du secteur de la sécurité dans chacun des États membres de la CEDEAO – nous permet de nous faire une meilleure idée du contexte et des grandes lignes susceptibles d’appuyer la mise en œuvre du document cadre, dont la sécurité constitue l’une de ses composantes les plus importantes. Dans le document cadre, la gouvernance du secteur de la sécurité est prise au sens le plus large et comprend la réforme du secteur de la sécurité, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, ainsi que des mesures ciblées visant à protéger les groupes vulnérables. A l’instar du document cadre, Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : les défis à x relever part du principe que pour assurer un développement humain durable, il faut avant tout garantir la sécurité de la population. Gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : les défis à relever ne se contente pas de dresser la carte des progrès accomplis et des améliorations qui reste encore à apporter en matière de gouvernance de la sécurité dans la sous-région, il indique également quels points d’ancrage pourront être utilisés par les autorités nationales pour introduire les processus de réforme du secteur de la sécurité. Parce qu’il présente une étude très complète des différents contextes dans lesquels les processus de gouvernance du secteur de la sécurité se déroulent – que ce soit au lendemain d’un conflit ou dans d’autres phases de transition – et parce qu’il examine dans quelle mesure les réformes se mettent en place, l’ouvrage constitue un excellent point de départ pour une action collective vers la consolidation de la paix et le renforcement des mécanismes pour la prévention des conflits en Afrique de l’Ouest. Il contribue véritablement à l’effort d’intégration dans la région, et je le recommande vivement aux chercheurs ainsi qu’aux praticiens. Dr. Mohamed Ibn Chambas Président Commission de la CEDEAO Préface Cette étude est la première analyse complète et approfondie sur la gouvernance du secteur de la sécurité, en Afrique de l’Ouest en général, et dans plusieurs de ses États en particulier. Elle explique comment le secteur de la sécurité est structuré dans cette sous-région et comment il a évolué pour devenir complexe, dynamique et multiforme. Les études de cas présentées sont autant de témoignages de la diversité de ce mouvement continu mais saccadé, des pas en avant et des retours en arrière nombreux et variés, dont chacun de ces États a fait l’unique expérience lorsqu’il a été amené à concilier la gouvernance du secteur de la sécurité et son évolution politique interne, sans oublier les normes régionales et internationales tout juste mises en place et auxquelles il devait se conformer. Notre objectif est de faire en sorte que la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et la gouvernance en Afrique, qui n’en sont encore qu’au stade des idées, deviennent réalité. Les divers auteurs qui ont contribué à cet ouvrage nous expliquent à l’aide d’exemples concrets comment le secteur de la sécurité est régi dans 16 États d’Afrique de l’Ouest. Ainsi, ils s’attachent à déterminer dans quelle mesure les principes, encore très récents, de la gouvernance de ce secteur sont en fait appliqués dans un contexte régional, caractérisé depuis toujours par l’impuissance de nombreux États et organismes de sécurité solidaires des régimes en place à assurer la sécurité d’un environnement favorable à la croissance. L’étude de chaque pays dans son contexte national permet de porter un regard plus pertinent sur l’ampleur et la nature des réformes menées au sein des institutions de l’État, notamment dans le secteur de la sécurité. L’accent est mis sur la façon dont ce secteur est organisé et sur l’évaluation de son fonctionnement, de la gestion civile et de la supervision dans ce domaine particulièrement sensible de la politique des pouvoirs publiques. Il ne faut jamais perdre de vue la gouvernance démocratique. Dans les États africains, comme partout ailleurs où il y a eu des tentatives visant à réformer ou à transformer le secteur de la sécurité, des forces de sécurité plus efficaces et bien dirigées ne seront un gage de paix et de développement durables que si elles sont intégrées dans une structure de surveillance et de contrôle démocratiques. Bien que cet ouvrage soit principalement consacré à l’analyse de contextes nationaux spécifiques, il est évident que les événements locaux, nationaux et régionaux se renforcent les uns les autres. Un bilan de la situation générale en matière de sécurité et de gouvernance est donc présenté xii pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, et les déclencheurs du changement, ainsi que les périodes propices à l’action, sont identifiés à chacun des stades de la gouvernance. La question du renforcement de la capacité est ensuite abordée : à partir de quel niveau parvient-on à améliorer les compétences professionnelles, l’infrastructure et le savoir-faire technique ? Pour assurer le contrôle démocratique des institutions de sécurité, il faudra élargir le groupe des participants au processus de RSS et de gouvernance, afin d’inclure des forces de sécurité non statutaires, ainsi que toutes sortes de catégories d’intervenants de la société civile. Compte tenu de l’ampleur de la tâche et de la difficulté à obtenir de bonnes analyses aux fins fonds de la sous-région d’Afrique de l’Ouest, il n’aurait pas été possible de mener à bien cette étude sans le précieux soutien de nombreuses personnes. Nous tenons notamment à remercier Karen Lohner, Jonas Hagmann et Fairlie Jensen pour leurs travaux de recherche aux divers stades d’un long processus éditorial.
Recommended publications
  • Volume 30, December, 1984 Chad, Page 33310 © 1931-2006 Keesing's Worldwide, LLC - All Rights Reserved
    Keesing's Record of World Events (formerly Keesing's Contemporary Archives), Volume 30, December, 1984 Chad, Page 33310 © 1931-2006 Keesing's Worldwide, LLC - All Rights Reserved. CHAD Effects of worsening famine The widespread drought affecting all of Sahelian Africa during 1984 had particularly severe effects on Chad, including the cotton producing areas in the south of the country, which were normally free from famine. The resultant problems of food shortages and the breakdown of farming communities were exacerbated by continuing fighting between government and pro-GUNT rebel forces in the south, with the result that thousands fled from their homes to refugee camps in Sudan and the Central African Republic (CAR). The Office of the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) estimated on Oct. 11 that up to 30,000 Chadians had crossed into Sudan to escape from the effects of the drought. Appealing for international food aid, the Ministry of Natural Disasters on Sept. 8 spoke of ‘countless’ people and cattle dying from starvation and the consumption of poisonous roots and plants, while a representative of the British Red Cross warned in early November that Chad was facing a famine crisis of potentially more disastrous proportions than that suffered by Ethiopia, since massive transport and logistical problems would need to be surmounted before any major relief operation could be launched. Continued fighting in south At the end of June, Radio Bardai claimed that renewed clashes were currently taking place south of the capital, Ndjaména, between government forces and ‘commandos’ of the National Liberation Army (NLA—set up under the ‘National Peace Government’ established by eight of the original GUNT factions in October 1982-see page 32104).
    [Show full text]
  • Côte D'ivoire's Downfall: Flawed Civil-Military Relations and Missed Opportunities
    Scientia Militaria, South African Journal of Military Studies, Vol 33, Nr 1, 2005. doi: 10.5787/33-1-5 89 NOT A MIRACLE AFTER ALL… CÔTE D'IVOIRE'S DOWNFALL: FLAWED CIVIL-MILITARY RELATIONS AND MISSED OPPORTUNITIES Asst. Prof. Boubacar N’Diaye Departments of Political Science and Black Studies The College of Wooster, Ohio, USA Introduction Long touted as an island of political stability and (relative) economic prosperity in West Africa, since December 24, 1999, Côte d’Ivoire* has joined the more common category in the sub-region: praetorian states mired in political uncertainty and unending turbulence. Indeed, on September 19, 2002, it came very close to collapsing altogether, a fate very few would dare to predict only a few weeks earlier. This stunning evolution started with the military regime of General Robert Guei, which lasted less than ten months. Eric Nordlinger’s definition of praetorianism as “a situation in which military officers [in the case of Africa non- commissioned officers as well] are major or predominant political actors by virtue of their actual or threatened use of force”1 fits Ivory Coast perfectly today. Political violence has already claimed thousands of victims. As witnessed in the recent resumption of fighting and bloody upheaval, the threat to the country and the entire sub-region has by no means disappeared − despite the Marcoussis and Accra agreements and continued efforts to end the crisis.2 Since that faithful Christmas Eve 1999, when the military peremptorily stepped on to the political scene, Cote d’Ivoire has definitely entered a critical era in * By decree dated October 14, 1985, the Ivoirian government decided to name the country "Côte d'Ivoire" and to no longer accept translations of this French name.
    [Show full text]
  • AC Vol 41 No 19
    www.africa-confidential.com 29 September 2000 Vol 41 No 19 AFRICA CONFIDENTIAL IMF/WORLD BANK 2 IMF/WORLD BANK When push comes to shove Economic battlefield Africans have won the moral argument on debt: now they must win Eventually one government minister’s patience snapped with a much tougher one - over access to markets in rich countries the nit-picking technical debate on Two days of violence between demonstrators and police at the annual meeting of the World Bank mechanisms of debt relief for the world’s poorest countries. But and International Monetary Fund in the Czech capital, Prague, on 26-27 September left African Canada’s Finance Minister Paul delegates bemused and frustrated. ‘On whose behalf are they demonstrating?’ asked Emmanuel Martin won little support for his call Tumusiime-Mutebile, Uganda’s Permanent Secretary in the Ministry of Finance. ‘They want the for an immediate moratorium on IMF and World Bank closed down. We don’t.’ debt payments. Uganda, whose economy was growing at more than 6 per cent a year throughout the 1990s, was the first country to benefit from the Bank’s and Fund’s debt-cutting plan for Heavily Indebted Poor CÔTE D’IVOIRE 3 Countries (HIPC). While Tumusiime-Mutebile praised anti-debt campaigning groups such as Jubilee 2000, which has publicised the issue globally, he said the solidarity of some other protest Gueï goes it alone groups was misplaced. They should be pushing rich countries to drop their trade barriers, not After an alleged attempt on his life, demanding the end of the Bank and Fund, he said (AC Vol 41 Nos 11 & 12).
    [Show full text]
  • Getting Mad: Nuclear Mutual Assured Destruction, Its Origins and Practice
    GETTING MAD: NUCLEAR MUTUAL ASSURED DESTRUCTION, ITS ORIGINS AND PRACTICE Edited by Henry D. Sokolski November 2004 Visit our website for other free publication downloads Strategic Studies Institute Home To rate this publication click here. ***** The views expressed in this report are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Department of the Army, the Department of Defense, or the U.S. Government. This report is cleared for public release; distribution is unlimited. ***** This the fifth in a series of books the Nonproliferation Policy Education Center (NPEC) has published in cooperation with the Army War College’s Strategic Studies Institute (SSI). As with the previous NPEC-SSI volumes, this received the backing of the U.S. Air Force’s Institute for National Security Studies. Besides the contributions of the chapters’ authors, Getting MAD would not have been possible without the editorial and administrative support of Carly Kinsella and Anne Hainsworth of NPEC. In addition, the assistance of Vance Serchuk of the American Enterprise Institute, Ed Petersen of NPEC, and Marianne Cowling of SSI were critical to the volume’s completion. To all who helped make this book possible, NPEC and SSI are indebted. ***** Comments pertaining to this report are invited and should be forwarded to: Director, Strategic Studies Institute, U.S. Army War College, 122 Forbes Ave, Carlisle, PA 17013-5244. Copies of this report may be obtained from the Publications Office by calling (717) 245-4133, FAX (717) 245-3820, or by e-mail at [email protected] ***** All Strategic Studies Institute (SSI) monographs are available on the SSI homepage for electronic dissemination.
    [Show full text]
  • 1 Legal Statement for Personal Use Only. All Rights Reserved by Guy
    Legal Statement For personal use only. All rights reserved by Guy Martin. All parts of the document "France's African Policy in Transition: Disengagement and Redeployment&", also known as "French_African_Policy.pdf"; "French_African_Policy.doc"; and "French_African_Policy.rtf" are for personal use only. They are owned in whole solely by Guy Martin. All rights reserved. No part of these pages or parts thereof, either in text or image form, may be used for any purpose other than personal use. Therefore, reproduction, modification, storage in a retrieval system or retransmission, in any form or by any means, electronic, mechanical, or otherwise, for reasons other than personal use, is strictly prohibited without prior written permission. Inquiries should be directed to: Guy Martin Spring Seminar Series 2000 c/o Center for African Studies-UIUC 210 International Studies Building 910 South 5th Street Champaign, IL 61820 (USA) 1 FRANCE’S AFRICAN POLICY IN TRANSITION: DISENGAGEMENT AND REDEPLOYMENT by Guy Martin Visiting Associate Professor Woodrow Wilson Department of Government and Foreign Affairs University of Virginia E-mail: [email protected] Paper prepared for presentation at the African Studies Interdisciplinary Seminar, Center for African Studies, University of Illinois at Urbana- Champaign, Champaign, Il (3 March 2000) 2 Introduction This paper is an inquiry into the nature and substance of current French policy towards Africa. More specifically, it is an attempt to answer the following question: is France’s African policy truly in transition
    [Show full text]
  • Country Report 1St Quarter 1998 © the Economist Intelligence Unit Limited 1998
    COUNTRY REPORT Iraq 1st quarter 1998 The Economist Intelligence Unit 15 Regent Street, London SW1Y 4LR United Kingdom The Economist Intelligence Unit The Economist Intelligence Unit is a specialist publisher serving companies establishing and managing operations across national borders. For over 50 years it has been a source of information on business developments, economic and political trends, government regulations and corporate practice worldwide. The EIU delivers its information in four ways: through subscription products ranging from newsletters to annual reference works; through specific research reports, whether for general release or for particular clients; through electronic publishing; and by organising conferences and roundtables. The firm is a member of The Economist Group. London New York Hong Kong The Economist Intelligence Unit The Economist Intelligence Unit The Economist Intelligence Unit 15 Regent Street The Economist Building 25/F, Dah Sing Financial Centre London 111 West 57th Street 108 Gloucester Road SW1Y 4LR New York Wanchai United Kingdom NY 10019, US Hong Kong Tel: (44.171) 830 1000 Tel: (1.212) 554 0600 Tel: (852) 2802 7288 Fax: (44.171) 499 9767 Fax: (1.212) 586 1181/2 Fax: (852) 2802 7638 e-mail: [email protected] e-mail: [email protected] e-mail: [email protected] Website: http://www.eiu.com Electronic delivery EIU Electronic Publishing New York: Lou Celi or Lisa Hennessey Tel: (1.212) 554 0600 Fax: (1.212) 586 0248 London: Moya Veitch Tel: (44.171) 830 1007 Fax: (44.171) 830 1023 This publication is available on the following electronic and other media: Online databases CD-ROM Microfilm FT Profile (UK) Knight-Ridder Information World Microfilms Publications (UK) Tel: (44.171) 825 8000 Inc (US) Tel: (44.171) 266 2202 DIALOG (US) SilverPlatter (US) Tel: (1.415) 254 7000 LEXIS-NEXIS (US) Tel: (1.800) 227 4908 M.A.I.D/Profound (UK) Tel: (44.171) 930 6900 Copyright © 1998 The Economist Intelligence Unit Limited.
    [Show full text]
  • Le Général Jeannou Lacaze, Conseiller De Mobutu Puis De Joseph-Désiré Kabila
    Le général Jeannou Lacaze, conseiller de Mobutu puis de Joseph-Désiré Kabila Jacques Morel 28 janvier 2017, v0.3 Résumé Comment un vétéran des guerres coloniales, ancien directeur du rensei- gnement au SDECE, a-t-il pu être nommé chef d’état-major des armées par un président de droite, Valéry Giscard d’Estaing, et maintenu à ce poste par un président de gauche, François Mitterrand ? La carrière de Jeannou Lacaze vient montrer que l’opposition droite-gauche n’a aucune réalité quant à la conduite des opérations militaires et clandestines vi- sant à maintenir de nombreux pays africains indépendants sous l’emprise française. Toujours actif après sa retraite, Lacaze a contribué sous le pré- sident Chirac à retourner Laurent-Désiré Kabila, le tombeur de Mobutu, et à devenir son conseiller. Ainsi la France reste un acteur incontournable en Afrique au prix d’innombrables champs de cadavres. 1 Parcours militaire Fils d’un fonctionnaire colonial et d’une femme d’origine chinoise, Jeannou Lacaze est né en Indochine le 11 février 1924. À 20 ans, il rejoint les Forces françaises libres (FFI) en 1944. Sorti de Saint-Cyr, il sert comme officier de la Légion étrangère durant la guerre d’Indochine. Lors des opérations de maintien de l’ordre en Algérie, il coordonne les services de renseignement. 1 Il fut très vite surnommé « le Sorcier » pour sa science des « coups tordus », une spécialité où excellent les Services français. 2 « Le Sorcier était un officier parachutiste à la belle tête de soldat rendu mystérieux par ses origines asiatiques. Il s’appelait Jeannou Lacaze.
    [Show full text]
  • French Nuclear Deterrence Policy, Forces, and Future: a Handbook
    French Nuclear Deterrence Policy, Forces, And Future: A Handbook Recherches & Documents N°4/2020 Bruno Tertrais Deputy director, Fondation pour la recherche stratégique Updated February 2020 www.frstrategie.org French Nuclear Deterrence Policy, Forces, And Future: A Handbook Édité et diffusé par la Fondation pour la Recherche Stratégique 4 bis rue des Pâtures – 75016 PARIS ISSN : 1966-5156 ISBN : 978-2-490100-17-0 EAN : 9782490100170 Author’s note: this monograph was designed as an unclassified and factual summary of French nuclear policy. It was originally written in French at the request of and with support from the French Ministry of the ArMed Forces, and published as La France et la dissuasion nucléaire: concept, moyens, avenir (La Documentation française, new edition 2017). Translated, adapted and updated by the author with support from the French Ministry of the ArMed Forces. The author remains solely responsible for its content. The author would like to extend a particular word of thanks to Sylvie Le Sage (Ministry of the ArMed Forces), who diligently and carefully reviewed this English translation. Any errors, however, remain his. 2 FONDATION pour la RECHERCHE STRATÉ GIQUE Key numbers and figures (2020) Nuclear weapons less than 300 Nuclear forces 3 (air, sea, aircraft carrier) SSBN bases 1 (Ile longue) SSBNs 4 (of which 3 in the operational cycle) M51 SLBMs 48 (3 batches of 16) Warheads per SLBM variable Nuclear air bases 3 (Saint-Dizier, Avord, Istres) Nuclear-capable aircraft 2 squadrons of Rafale, 1 flottilla of Rafale-M ASMPA
    [Show full text]
  • La Participation De Personnes Privées À Des Opérations Militaires. Aspects Juridiques
    UNIVERSITÉ DE STRASBOURG ÉCOLE DOCTORALE DROIT, SCIENCE POLITIQUE ET HISTOIRE Centre d’Etudes Internationales et Européennes THÈSE présentée par : Chloé DUPONT soutenue le 10 juin 2014 pour obtenir le grade de : Docteur de l’université de Strasbourg Discipline/ Spécialité : Droit international public La participation de personnes privées à des opérations militaires. Aspects juridiques. THÈSE dirigée par : M. KARAGIANNIS Syméon, Professeur , Université de Strasbourg RAPPORTEURS : M. BALMOND Louis, Professeur, Université de Nice Sophia Antipolis Mme TERCINET Josiane, Professeur émérite, Université Pierre Mendès-France de Grenoble AUTRES MEMBRES DU JURY : M. MAULIN Eric, Professeur, Université de Strasbourg UNIVERSITÉ DE STRASBOURG ÉCOLE DOCTORALE DROIT, SCIENCE POLITIQUE ET HISTOIRE Centre d’Etudes Internationales et Européennes THÈSE présentée par : Chloé DUPONT soutenue le 10 juin 2014 pour obtenir le grade de : Docteur de l’université de Strasbourg Discipline/ Spécialité : Droit international public La participation de personnes privées à des opérations militaires. Aspects juridiques. THÈSE dirigée par : M. KARAGIANNIS Syméon , Professeur, Université de Strasbourg RAPPORTEURS : M. BALMOND Louis, Professeur, Université de Nice Sophia Antipolis Mme TERCINET Josiane, Professeur émérite, Université Pierre Mendès- France de Grenoble AUTRES MEMBRES DU JURY : M. MAULIN Eric , Professeur, Université de Strasbourg 1 A Dimitri, à Lola et à son petit frère, pour leur soutien précieux et leur patience, A Maman, présente dans mes pensées, et Papa,
    [Show full text]
  • Billets D'afrique
    Billets d’Afrique et d’ailleurs n°123 mars 2004 Engagements de printemps L’habituelle palette de nos Salves contre les dictatures françafricaines s’adosse à un démontage en règle des réseaux de soutien à Gnassingbé Eyadéma : le politologue Comi Toulabor poursuit dans ce numéro son analyse de la tyrannie togolaise. Une entreprise salubre et courageuse, qui gagnera à trouver des émules pour d’autres «États bandits» néocoloniaux. Quant à Survie, elle est tout entière vouée, d’ici Pâques, au respect de la mémoire du million de Tutsi exterminés au Rwanda lors du printemps 1994. Ce respect est aussi un combat contre les multiples formes de négationnisme et de révisionnisme, de relégation aux oubliettes de l’Histoire et de nos consciences. Un combat qui nous concerne tous, parce que le génocide est le pire des crimes contre l’humanité et que celui de 1994 a constitué l’infraction la plus flagrante (avec le million de victimes de Pol Pot) au « Plus jamais ça ! » qu’appelait la Shoah. Alors que s’accumulent, tels des charbons ardents, les présomptions de la complicité de la France dans le génocide de 1994, notre pays continue de jouer un rôle clef dans le camp révisionniste. Sa propagande officielle et celle de ses officines s’étaient déjà employées en 1994 à masquer ou inverser la réalité des massacres. Elles sont toujours à l’œuvre, avec de nouvelles ruses et rhétoriques et réussiraient presque, parfois, à nous engluer dans leur mélasse. Du 22 au 26 mars, la Commission d’enquête citoyenne (CEC, que nous organisons avec l’association Aircrige, la Cimade et l’Observatoire des transferts d’armements) va en revenir aux faits.
    [Show full text]
  • Challenges of Security Sector Governance in West Africa
    Alan Bryden, Boubacar N’Diaye and ‘Funmi Olonisakin (Eds.) Challenges of Security Sector Governance in West Africa Geneva Centre for the Democratic Control of Armed Forces (DCAF) LIT Alan Bryden, Boubacar N’Diaye and ‘Funmi Olonisakin (Eds.) Challenges of Security Sector Governance in West Africa LIT Contents Foreword ix Preface xi Map of West Africa xiii Abbreviations xv Part I: Introduction 1 Understanding the Challenges of Security Sector 3 Governance in West Africa Alan Bryden, Boubacar N’Diaye and ‘Funmi Olonisakin Part II: Case Studies 2 Benin 27 Sadikou Ayo Alao and Theodore Loko 3 Burkina Faso 45 Larba Yarga and Halidou Ouedraogo 4 Cape Verde 61 Adelino Handem 5 Côte d’Ivoire 75 Raphaël Outtara 6 The Gambia 93 Abdoulaye Saine 7 Ghana 111 Eboe Hutchful 8 Guinea 133 Boubacar N’Diaye 9 Guinea-Bissau 151 Adelino Handem 10 Liberia 169 Thomas Jaye 11 Mali 185 Nouhoum Sangaré 12 Mauritania 205 Anonymous with Boubacar N’Diaye 13 Niger 223 Boubacar Issa Abdourhamane 14 Nigeria 243 J. Kayode Fayemi and ‘Funmi Olonisakin 15 Senegal 269 Saidou Nourou Tall 16 Sierra Leone 283 Al-Hassan Kondeh 17 Togo 303 Comi M. Toulabor Part III: Conclusion 18 Addressing the Challenges of Security Sector Governance 325 in West Africa Alan Bryden, Boubacar N’Diaye and ‘Funmi Olonisakin Annex A ECOWAS Instruments i. Excerpts from the Protocol Relating to the Mechanism 345 for Conflict Prevention, Management, Resolution, Peacekeeping and Security (1999) ii. Excerpts from the Protocol on Democracy and 359 Good Governance (2001) iii. Draft Code of Conduct for Armed and Security Forces 367 in Africa (2006) iv.
    [Show full text]
  • Aux Marges Du Monde, En Afrique Centrale... Roland Marchal
    Les Études du CERI N° 153 - 154 - mars 2009 Aux marges du monde, en Afrique centrale... Roland Marchal Centre d’études et de recherches internationales Sciences Po Roland Marchal Aux marges du monde, en Afrique centrale... Résumé La crise du Darfour a permis de mettre en lumière des crises irrésolues sur ses frontières au Tchad et en République centrafricaine. Le point commun de ces différents conflits est sans doute l’existence de mouvements armés transnationaux qui survivent et se recomposent dans les marges qu’autorisent les dynamiques étatiques dans la région, ainsi que les apories des politiques de résolution des conflits de la communauté internationale – apories redoublées par les choix de certaines grandes puissances. Une analyse de la conjoncture en Centrafrique et de l’histoire de certains mouvements armés, inscrits dans cet espace régional, plaide pour une approche moins conventionnelle des politiques de sorties de crise. Elle met en exergue une zone centrée sur la Centrafrique et ses frontières avec les pays voisins comme véritable site d’analyse du factionnalisme armé depuis les indépendances, ainsi que des trajectoires spécifiques de construction étatique. Roland Marchal On the World’s Fringes, in Central Africa… Abstract The Darfur crisis has shed light on unresolved crises at its borders in Chad and the Central African Republic. What these various conflicts most have in common is probably the existence of transnational armed movements that endure and reorganize in the fringes created by state dynamics in the region as well as the aporias of the international community’s conflict-resolution policies doubled by the choices of certain major powers.
    [Show full text]