Modification des tracés des canalisations GSM1 et GSM2

Contournement nord de Berre-l'Étang

Rognac et Berre-l'Étang (13)

Volet Naturel d’Etude d’Impact

Réalisé pour le compte de

Directeur d’études Frédéric PAWLOWSKI 06 85 31 47 56 [email protected]

Approbation Frédéric PAWLOWSKI

ECO-MED Ecologie & Médiation S.A.R.L. au capital de 150 000 euros TVA intracommunautaire FR 94 450 328 315 | SIRET 450 328 315 000 38 | NAF 7112 B Tour Méditerranée 13ème étage, 65 avenue Jules Cantini 13298 MARSEILLE Cedex 20 +33 (0)4 91 80 14 64 +33 (0)4 91 80 17 67 [email protected] www.ecomed.fr Référence du rapport : 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H Remis le 29/03/2017

Référence bibliographique à utiliser

ECO-MED 2017 – Volet naturel d’étude d’impact du projet de modification des tracés des canalisations GSM1 et GSM2 – GEOSEL – Rognac et Berre-l’Etang (13) – 236 p.

Suivi de la version du document

10/11/2016 – Version 1 (A) 24/11/2016 – Version 2 (B) 05/12/2016 – Version 3 (C) 17/01/2017 – Version 4 (D) 30/01/2017 – Version 5 (E) 02/02/2017 – Version 6 (F) 10/03/2017 – Version 7 (G) 23/03/2017 – Version 8 (H)

Porteur du projet

GEOSEL MANOSQUE 2, rue des Martinets - CS 70030 92569 Rueil-Malmaison Cedex Contact Projet : Nicolas SARDA Coordonnées : 04 42 90 22 30

Equipe technique ECO-MED

Frédéric PAWLOWSKI – Directeur d’études - Ornithologue Sébastien CABOT - Ornithologue Jean-Marc BOUFFET - Géomaticien Jérémy JALABERT - Batrachologue/Herpétologue Sylvain MALATY - Entomologiste Noël SANCHEZ - Pédologue Erwann THEPAUT - Mammalogue Jérôme VOLANT - Botaniste

Le présent rapport a été conçu par l’équipe ECO-MED selon les normes mises en place dans le cadre de son Projet de Certification ISO 9001 et a été soumis à l’approbation de Frédéric PAWLOWSKI.

ECO-MED Ecologie & Médiation S.A.R.L. au capital de 150 000 euros TVA intracommunautaire FR 94 450 328 315 | SIRET 450 328 315 000 38 | NAF 7112 B Tour Méditerranée 13ème étage, 65 avenue Jules Cantini 13298 MARSEILLE Cedex 20 +33 (0)4 91 80 14 64 +33 (0)4 91 80 17 67 [email protected] www.ecomed.fr

Table des matières

Résumé non technique ...... 8

Préambule ...... 11

Partie 1 : Données et méthodes ...... 12

1. Présentation du secteur d’étude ...... 13 1.1. Localisation et environnement naturel ...... 13 1.2. Description succincte du projet ...... 15 1.3. Situation par rapport aux périmètres à statut ...... 16

2. Méthode d’inventaire et d’analyse ...... 29 2.1. Recueil préliminaire d’informations ...... 29 2.2. Personnes en charge de la mission et calendrier des prospections ...... 29 2.3. Méthodes d’inventaires de terrain ...... 30 2.4. Difficultés rencontrées – limites techniques et scientifiques ...... 38 2.5. Critères d’évaluation ...... 39 2.6. Espèces d’intérêt patrimonial et enjeu local de conservation ...... 39

Partie 2 : Etat initial ...... 41

1. Résultat des inventaires ...... 42 1.1. Description de la zone d’étude ...... 42 1.2. Habitats naturels ...... 43 1.3. Flore ...... 49 1.4. Zones humides ...... 58 1.5. Insectes ...... 67 1.6. Amphibiens ...... 74 1.7. Reptiles ...... 77 1.8. Oiseaux ...... 83 1.9. Mammifères ...... 102 1.10. Variante de tracé ...... 113

2. Synthèse des enjeux et fonctionnalités écologiques ...... 114

Partie 3 : Evaluation des impacts bruts ...... 118

1. Méthodes d’évaluation des impacts ...... 119

2. Analyse des effets directs, indirects, temporaires et permanents du projet sur le patrimoine naturel ...... 120 2.1. Description détaillée du projet ...... 120

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2.1. Description des effets pressentis ...... 120 2.2. Effets cumulatifs ...... 120 2.3. Impacts bruts du projet sur les habitats ...... 122 2.1. Impacts bruts du projet sur les zones humides ...... 127 2.2. Impacts bruts du projet sur la flore vasculaire ...... 127 2.3. Impacts bruts du projet sur les insectes ...... 133 2.4. Impacts bruts du projet sur les amphibiens ...... 138 2.5. Impacts bruts du projet sur les reptiles ...... 139 2.6. Impacts bruts du projet sur les oiseaux ...... 141 2.7. Impacts bruts du projet sur les mammifères ...... 158

3. Bilan des impacts bruts du projet pressentis ...... 161 3.1. Habitats naturels et espèces ...... 161 3.2. Fonctionnalités écologiques ...... 162 3.3. Impacts pressentis sur la variante de tracé ...... 162

Partie 4 : Propositions de mesures d’atténuation ...... 163

1. Approche méthodologique ...... 164 1.1. Mesures d’atténuation ...... 164 1.2. Mesures de compensation ...... 164

2. Mesures d’atténuation ...... 165 2.1. Mesures d’évitement ...... 165 2.2. Mesures de réduction ...... 165 2.3. Bilan des mesures d’atténuation ...... 173

Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels ...... 174

3. Mesures de compensation ...... 190

4. Autres engagements du pétitionnaire ...... 193

5. Accompagnement, contrôles et évaluations des mesures ...... 202 5.1. Suivi des mesures de réduction et d’accompagnement ...... 202 5.2. Suivi scientifique des impacts de l’aménagement sur les compartiments biologiques étudiés ...... 203

6. Chiffrage et programmation des mesures proposées ...... 204

Sigles ………………………………………………………………………………………………………………………………………………205

Bibliographie ...... 207

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Annexe 1. Critères d’évaluation ...... 209

Annexe 2. Relevé relatif à la flore ...... 216

Annexe 3. Relevé relatif aux insectes ...... 225

Annexe 4. Relevé relatif aux amphibiens ...... 227

Annexe 5. Relevé relatif aux reptiles ...... 228

Annexe 6. Relevé relatif aux oiseaux ...... 229

Annexe 7. Relevé relatif aux mammifères ...... 235

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Table des cartes

Carte 1 : Secteur d’étude ...... 14 Carte 2 : Espaces naturels protégés – Protections réglementaires et législatives ...... 17 Carte 3 : Réseau Natura 2000 ...... 19 Carte 4 : Autres zonages ...... 21 Carte 5 : Zonages d’inventaires écologiques ...... 24 Carte 6 : Plans Nationaux d’Actions ...... 26 Carte 7 : Schéma Régional de Cohérence Ecologique ...... 28 Carte 8 : Zone d’étude et localisation de la déviation nord ...... 32 Carte 9 : Enjeux relatifs à la flore ...... 57 Carte 10 : Enjeux relatifs aux zones humides ...... 66 Carte 11 : Enjeux relatifs aux insectes ...... 73 Carte 12 : Enjeux relatifs aux amphibiens ...... 76 Carte 13 : Enjeux relatifs aux reptiles ...... 82 Carte 14 : Enjeux relatifs aux oiseaux ...... 101 Carte 15 : Enjeux relatifs aux mammifères ...... 112 Carte 16 : Synthèse des sensibilités écologiques ...... 117 Carte 17 : Localisation de la mesure R1 ...... 168

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Table des tableaux

Tableau 1. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux insectes ...... 34 Tableau 2. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux amphibiens ...... 35 Tableau 3. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux reptiles ...... 36 Tableau 4. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux oiseaux ...... 37 Tableau 5. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux mammifères ...... 38

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Résumé non technique

Dans le cadre d’un projet de GEOSEL de modification du tracé des canalisations GSM1 et GSM2 entre la station de Rognac et l’Etang de Berre, en passant par le nord de la commune de Berre l’Etang, GEOSEL a sollicité le bureau d’études en environnement naturel ECO-MED (Ecologie et Médiation) afin de réaliser le Volet Naturel de l’Etude d’Impact. Les experts naturalistes d’ECO-MED (Ecologie et Médiation), ont réalisé des inventaires sur les 88,8 ha de la zone d’étude. Ces prospections ont été entreprises aux périodes les plus favorables pour les divers compartiments étudiés et se sont étalées du début du mois de mars au mois d’octobre 2016. La zone d’étude offre un paysage rural composé principalement de garrigues, pinèdes, parcelles agricoles ainsi que de marais et de milieux lagunaires. Plusieurs enjeux écologiques fort ou modéré ont été mis en évidence : - En flore, présence de l’Hélianthème à feuilles de Marum, Statice de Provence, Séneçon à feuilles grasse, Saladelle dure, Orchis des marais, Liseron rayé, Myosotis nain, etc. ; - Pour les insectes, présence avérée du Bupreste de Crau, de la Cicindelle bordée de blanc, de l’Ascalaphon du midi, de l’Hespérie de la Ballote, de la Cordulie à corps fin, etc., et présence d’habitats très favorables à la présence de la Magicienne dentelée (espèce potentielle), espèce protégée sur le plan national ; - Pour les amphibiens, présence avérée de deux espèces, la Grenouille de Pérez et la Rainette méridionale dans la partie ouest de la zone d’étude, dans les habitats humides non salés ; - Pour les reptiles, présences avérées de Lézard ocellé, Pasmmodrome d’Edwards, Seps strié, etc. - Pour les oiseaux, présence avérée de nombreuses espèces à enjeux telles que par exemple, le Flamant rose, la Nette rousse, la Grande aigrette, le Circaète Jean-le-Blanc, l’Outarde canepetière, la Gravelot à collier interrompu, Rollier d’Europe, Tadorne de Belon, Oedicnème criard, etc. - Enfin, pour les mammifères, et plus particulièrement pour les chauves-souris, de par la présence d’habitats qui leur sont favorables, la zone d’étude constitue une zone de chasse et de transit et une zone de gîtes potentiels plus ponctuellement. Nous noterons également la présence du Campagnol amphibie. Des impacts initiaux importants ont été estimés en particulier pour l’Hélianthème à feuilles de Marum, l’Ophrys miroir, la Saladelle dure, la Cicindèle bordée de blanc, le Bupreste de Crau, la Diane, l’Ascalaphon du Midi, l’Hespérie de la Balotte, le Lézard ocellé, le Psammodrome d’Edwards, le Seps strié, la Couleuvre à échelons, l’Outarde canepetière, l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine, le Tadorne de Belon, l’Huîtrier pie, l’Oedicnème criard, le Petit Gravelot, le Coucou geai, la Huppe fasciée, le Pipit rousseline, le Cisticole des joncs, la Fauvette passerinette, l’Alouette lulu, le Bruant proyer, le Campagnol amphibie, la Pipistrelle commune, l’Ecurueil roux, etc. Par conséquent, une démarche itérative a été entreprise de façon à réduire au maximum les impacts du projet sur le milieu naturel et en particulier la destruction d’espèces protégées (démarche ERC). En outre, d’autres mesures de réduction permettant de diminuer les effets négatifs du projet sur la flore et la faune locale ont été proposées (Evitement de zones à enjeux écologiques, adaptation du calendrier des travaux, etc.). In fine, grâce à la redéfinition du projet initial et les mesures de réduction complémentaires, les impacts résiduels globaux du projet de modification du tracé des canalisations GSM1 et GSM2 de GEOSEL sont jugés de faibles à très faibles sur l’ensemble des espèces. Des impacts résiduels restent toutefois modérés pour l’Hélianthème à feuilles de Marum (espèce protégée) et l’Alpiste mineur (espèce non protégée).

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Présence d’impacts Mesures Présence résiduels Mesures Richesse, enjeux évitement d’impacts bruts significatifs compensation et/ou réduction (>modérés) 6 à enjeu Oui sur 4 à enjeu modéré, 13 à modéré, 12 à Habitats naturels enjeu faible, 7 à enjeu faible, 5 à Oui Non Non enjeu très faible enjeu très faible et et 4 à enjeu nul 3 à enjeu nul 1 à enjeu très Oui sur 1 à enjeu fort, 7 à enjeu très fort, 6 à enjeu Flore fort, 3 à enjeu fort, 2 à enjeu Oui Oui Non modéré et 4 à modéré et 4 à enjeu faible enjeu faible 2 à enjeu fort, 5 Oui sur 2 à enjeu à enjeu modéré fort, 4 à enjeu Insectes Oui Non Non et 7 à enjeu modéré et 5 à faible enjeu faible 1 à enjeu Oui sur 1 à enjeu Amphibiens modéré et 1 à modéré et 1 à Oui Non Non enjeu faible enjeu faible 1 à enjeu fort, 3 Oui sur 1 à enjeu à enjeu modéré fort, 3 à enjeu Reptiles Oui Non Non et 5 à enjeu modéré et 5 à faible enjeu faible 2 (dont 1 Oui sur 2 (dont 1 potentielle) à potentielle) à enjeu très fort enjeu très fort Oiseaux fort, 14 à enjeu fort, 14 à enjeu Oui Non Non fort, 15 à enjeu fort, 15 à enjeu modéré et 35 à modéré et 35 à enjeu faible enjeu faible 2 (potentielles) à Oui sur 2 enjeu très fort, 5 (potentielles) à (dont 4 enjeu très fort, 5 potentielles) à (dont 4 Mammifères enjeu fort, 6 potentielles) à Oui Non Non (dont 5 enjeu fort, 6 (dont potentielles) à 5 potentielles) à enjeu modéré et enjeu modéré et 3 3 à enjeu faible à enjeu faible

Une mesure d’évitement a été proposée, ainsi que huit mesures de réduction d’impacts. Ces mesures seront encadrées par un AMO chantier (AMO = Assistance à Maîtrise d’Ouvrage), qui va s’assurer de la bonne opérationnalité des mesures proposées. Trois mesures d’accompagnement ont été proposées, et un suivi des impacts est proposé sur une base de trois années écologiques après la fin du chantier.

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Coût approximatif et Type de mesure Intitulé de la mesure durée minimale de la mesure Mesure E1 : Evitement de zones à enjeux Cf. AMO chantier ci- Evitement écologiques dessous Mesure R1 : Adaptation du calendrier des Non concernée* travaux à la phénologie de la faune Cf. AMO chantier ci- Mesure R2 : Mise en défens des blocs rocheux dessous Mesure R3 : Défavorabilisation écologique de la Environ 3 000 € HT zone d’emprise Mesure R4 : Lutte contre les espèces de flore Environ 5 000 € HT envahissantes Réduction Mesure R5 : Mise en défens des secteurs à enjeu Cf. AMO chantier ci- notables dessous Mesure R6 : Récupération des terres de surfaces Environ 24 000 € Dépend du nombre Mesure R7 : Abattage « de moindre impact » d’arbres concerné. d’arbres gîtes potentiels Environ 2 000 € HT si <10 arbres Mesure R8 : Mise en œuvre de mesures afin de 12 500 € HT** limiter les pollutions accidentelles et diffuses Mesure A1 : Prélèvement et stockage des pieds Environ 5 000 € HT d’Onopordon concernés par l’emprise du projet Mesure A2 : Réhabilitation de la zone d’emprise Accompagnement 12 000 € HT après travaux Mesure A3 : Réalisation d’un îlot artificiel pour Inconnu à ce stade mais la reproduction de l’avifaune des salins entre 3 et 15 000 € Environ 10 000 € HT AMO chantier Suivi des différentes mesures de réduction (évaluation sans économie d’échelle) 10 000 € HT/an, soit Veille écologique Suivi post-chantier, sur 3 ans 30 000 € HT sur les 3 (base : 3 années) ans du suivi Relevé topographique avant et après travaux 5 000 € HT Mesures spécifiques Amélioration de la fonctionnalité écologique du aux zones humides 8 000 € HT canal de ceinture des salins

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Préambule

Dans le cadre d’un projet de GEOSEL de modification du tracé des canalisations GSM1 et GSM2 entre la station de Rognac et l’Etang de Berre, en passant par le nord de la commune de Berre l’Etang, GEOSEL a sollicité le bureau d’études en environnement naturel ECO-MED (Ecologie et Médiation) afin de réaliser le Volet Naturel de l’Etude d’Impact. La présente étude vise à définir et à localiser les principaux enjeux de conservation, à qualifier et quantifier les impacts du projet sur les composantes biologiques et, dans la mesure du possible, à proposer des mesures d’atténuation des impacts négatifs identifiés. ECO-MED a mis en place une méthodologie adaptée afin d’identifier le contexte environnemental lié aux périmètres à statut (réglementaire et d’inventaire), les principaux enjeux écologiques avérés et pressentis (basés sur l’analyse du patrimoine naturel avéré et potentiel) et les principales fonctionnalités écologiques. Le travail de terrain d’ECO-MED a été effectué au cours des périodes clés pour chaque compartiment biologique présentant des enjeux de conservation. Les compartiments suivants ont été étudiés : - Les habitats naturels et la flore par Jérôme VOLANT, expert en botanique méditerranéenne ; - Les zones humides par Noël SANCHEZ, expert en pédologie ; - Les insectes par Sylvain MALATY, expert en entomologie ; - Les reptiles et amphibiens par Jérémy JALABERT, expert en herpétologie ; - Les oiseaux par Frédéric PAWLOWSKI et Sébastien CABOT, experts en ornithologie ; - Les mammifères par Erwann THEPAUT, expert en mammalogie ; - Les cartographies ont été réalisées par Jean-Marc BOUFFET, expert géomaticien. L’étude a été encadrée par Monsieur Frédéric PAWLOWSKI, directeur d’études à ECO-MED.

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PARTIE 1 : DONNEES ET METHODES

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Partie 1 : Données et méthodes

1. PRESENTATION DU SECTEUR D’ETUDE

1.1. Localisation et environnement naturel

Contexte administratif : Région de Provence-Alpes-Côte Département des Bouches-du- Communes de Rognac et de Berre- d’Azur Rhône l’Etang Contexte environnemental : Topographie : Plaine Altitude de 5 à 85 mètres Hydrographie : Etang de Berre Bassin versant : Arc Contexte géologique : Provence calcaire Etage altitudinal : Mésoméditerrannéen Petite région naturelle : Bassin d’Aix – Durance – Pays d’Aygues Aménagements urbains à proximité : Aménagements : RD 20 et RD21, voie ferrée, port de la pointe de Berre-l’Etang, raffinerie de pétrole, usine chimique, postes électriques, etc. Zones d’habitat dense les plus Centre-ville de Berre-l’Etang, agglomération de Rognac à environ 1 km à proches : l’est, etc.

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 1 : Secteur d’étude

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Partie 1 : Données et méthodes

1.2. Description succincte du projet Le projet consiste en la pose de deux canalisations enterrées sur une distance de 10 km environ, correspondant aux tronçons appelés GSM1 et GSM2. Le détail technique précis des travaux est présenté dans l’étude d’impact. La zone d’emprise projetée des travaux a une largeur de 25 m (hors points spéciaux), décomposée suivant : - Une zone de stockage des terres de surfaces excavées ; - Une zone excavée (tranchée) ; - Une zone d’assemblage des canalisations (bardage et soudage des tubes) ; - Une piste de travail et pour la circulation des engins. Les schémas ci-après illustrent une zone d’emprise lors d’un chantier de pose d’une canalisation enterrée en tracé courant.

Zones d’emprises lors des travaux Source : ECO-MED

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Partie 1 : Données et méthodes

Au niveau des points spéciaux (traversée des voies de communication), la méthode de pose est différente : - Création de niches de forages de part et d’autre de l’obstacle à franchir, - Forage sous l’obstacle (mise en place d’une gaine) - Enfilage du tube dans la gaine.

1.3. Situation par rapport aux périmètres à statut Le projet est situé dans : - Deux périmètres Natura 2000 ; - Deux périmètres d’inventaires. Le projet n’est concerné par aucun périmètre réglementaire de type Site Inscrit, APPB, etc. N.B. : les fiches de présentation des différents périmètres présentés ci-après sont disponibles sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) : http://inpn.mnhn.fr/

1.3.1. Périmètres réglementaires

Situation par Type Nom du site Espèce(s) concernée(s) rapport au Lien écologique projet Rivage nord de l’étang de 4 à 5 km au Site Inscrit - Berre à Saint Chamas nord-ouest Peu fonctionnel en raison de 2 espèces de plantes 4 à 5 km au l’éloignement APPB La Sambre FR3800846 2 espèces de reptiles nord-ouest géographique et de 8 espèces d’oiseaux l’urbanisation Domaine de Calissane 4 à 5 km au (barrière écologique) APPB - FR3800448 nord-ouest APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope / SI : Site Inscrit

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 2 : Espaces naturels protégés – Protections réglementaires et législatives

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Partie 1 : Données et méthodes

1.3.2. Périmètres Natura 2000

Habitat(s) et espèce(s) Situation par Type Nom du site rapport au Lien écologique d’intérêt communautaire projet FR9312005 « Salines de l’étang 48 espèces DO1 Partiellement ZPS de Berre » 45 espèces EMR inclus 20 habitats naturels dont 4 prioritaires FR9301594 « Marais et zones Fort 7 espèces de chiroptères Partiellement ZSC humides liées à l’étang de 1 espèce de tortue inclus Berre » 1 espèce d’odonate 1 espèce de lépidoptère FR9312009 « Plateau de ZPS 37 espèces d’oiseaux 4,5 km Faible l’Arbois » FR9310069 « Garrigues de ZPS 21 espèces d’oiseaux 2 km Faible Lançon et chaînes alentour » ZSC : Zone Spéciale de Conservation / ZPS : Zone de Protection Spéciale/DO1 : espèce d’oiseau inscrite à l’annexe 1 de la directive Oiseaux/EMR : Espèce Migratrice Régulière

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 3 : Réseau Natura 2000

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Partie 1 : Données et méthodes

1.3.3. Autres périmètres de gestion concertée

Situation Type Nom du site Espèce(s) concernée(s) par rapport Lien écologique au projet 4 à 5 km au CEN Petite Camargue - nord-ouest 4 à 5 km au CEN Carrière de Mercurotte - Peu fonctionnel en nord-ouest raison de Marais de la Tête Noire 1,5 km au l’éloignement CdL - FR1100747 sud géographique et de l’urbanisation Plateau de Vitrolles 4 à 5 km au CdL - (barrière écologique) FR1100919 sud Etang de Bolmon 4 à 5 km au CdL - FR1100156 sud-est CEN : Conservatoire d’Espace Naturel / CdL : Conservatoire du Littoral

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 4 : Autres zonages

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Partie 1 : Données et méthodes

1.3.4. Périmètres d’inventaires Les ZNIEFF sont des espaces répertoriés pour la richesse de leur patrimoine naturel. Il en existe deux types : - Les ZNIEFF de type I : ensemble de quelques mètres carrés à quelques milliers d’hectares constitués d’espaces remarquables : présence d’espèces rares ou menacées, de milieux relictuels, de diversité d’écosystèmes. - Les ZNIEFF de type II : ensemble pouvant atteindre quelques dizaines de milliers d’hectares correspondant à de grands ensembles naturels peu modifiés, riches de potentialités biologiques et présentant souvent un intérêt paysager. L’inventaire des ZNIEFF a récemment été réactualisé. La cartographie ci-dessous intègre seulement ces données récentes de ZNIEFF dites de « 2ème génération ».

Situation par Type Nom du site Espèce(s) déterminante(s) rapport au Lien écologique projet 1 habitat naturel n°13-100-164 « Salins de Partiellement I 1 espèce d’oiseau Fort Berre» inclus 3 espèces de plantes n°13-112-133 « Marais du I 4 espèces d’oiseaux 2 km au nord Faible Sagnas » 5 habitats naturels n°13-112-132 « Marais de I 1 espèce d’oiseau 50 m au nord Modéré Berre » 9 espèces de plantes 8 habitats naturels n°13-110-129 « Cordon du 4 à 5 km au I 5 espèces d’oiseaux Très faible Jaï » sud 11 espèces de plantes Plusieurs barrières 3 habitats naturels anthropiques n°13-100-163 « Salins du 5 à 6 km km I 9 espèces d’oiseaux (zones urbaines et Lion » au sud-ouest industrielles, 1 espèce de plantes infrastructures 1 habitat naturel routières) n°13-111-100 « Plateau 16 espèces de plantes II d'Arbois - chaîne de Vitrolles 2,5 km à l’est fractionnant la - plaine des Milles » 3 espèces d’insectes continuité entre Les 7 espèces d’oiseaux ZNIEFF et n°13-140-100 « Crau de la zone d’étude II 3 espèces d’oiseaux 2 km au nord Berre-l’Etang » n°13-154-100 « Étang de Aucun habitat ni espèce Contiguë au II Fort Berre, étang de Vaine » déterminant projet n°13-140-100 « Marais de Aucun habitat ni espèce Très faible II 1 km au sud Rognac » déterminant Plusieurs barrières anthropiques (zones urbaines et industrielles, 11 habitats naturels n°13-110-100 « Etang de infrastructures Bolmon – Cordon du Jaï – 1 espèce de reptile 4 à 5 km au II routières) Palun de Marignane – 35 espèces de plantes sud fractionnant la Barlatier – La Cadière » 58 espèces d’oiseaux continuité entre Les ZNIEFF et la zone d’étude

n°13-112-100 « 5 habitats naturels Embouchures de l’Arc et de Partiellement II 6 espèces d’oiseaux Fort la Durançole – Marais du inclus Sagnas – Marais de Berre » 18 espèces de plantes

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Partie 1 : Données et méthodes

Situation par Type Nom du site Espèce(s) déterminante(s) rapport au Lien écologique projet Très faible Plusieurs barrières anthropiques (zones urbaines et 8 espèces d’oiseaux industrielles, n°13-113-100 « Chaîne de la 6 à 8 km au II 1 espèce de mammifère infrastructures Fare – Massif de Lançon » nord 3 espèces de plantes routières) fractionnant la continuité entre Les ZNIEFF et la zone d’étude

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 5 : Zonages d’inventaires écologiques

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Partie 1 : Données et méthodes

1.3.5. Périmètres relatifs aux Plans Nationaux d’Actions (PNA) La zone d’étude est concernée par un seul PNA. Ce PNA est effectif pour une espèce de grand rapace, l’Aigle de Bonelli. Depuis les années 1960-1970, l’Aigle de Bonelli a connu un déclin régulier en France, affectant principalement les départements marginaux de l’aire provençale, c'est-à-dire le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var et les Alpes-Maritimes. L’effectif français, estimé à 80 couples au début des années 1960, est tombé à 22 couples en 2002. Depuis, les effectifs nicheurs ont connu une très légère augmentation, passant à 29 couples en 2005 (ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999 ; THIOLLAY, 2006 ; RIEGEL et al., 2006) mais accusant une légère récession dans les années 2006 et 2007, avec 26 couples nicheurs (RIEGEL et al., 2008). En 2015, la population nationale d’Aigle de Bonelli s’élève à 32 couples. Depuis les simples initiatives locales de conservation des années 1970 jusqu’aux deux derniers Plans nationaux d’actions (1999-2004, 2005-2009), la connaissance sur l’espèce s’est beaucoup améliorée, les actions de conservation et de lutte contre les menaces se sont structurées. Mais malgré ces efforts, l’espèce est encore aujourd’hui classée « en danger » selon la liste rouge nationale de l’UICN et son état de conservation très précaire en fait l’un des rapaces les plus menacés de France. Ainsi, un nouveau plan national d’actions pour la période 2014-2023 a été instauré afin de consolider la population actuelle et d’assurer sa pérennité. L'enjeu de ce Plan est de consolider la population actuelle française d'Aigle de Bonelli et d'assurer sa pérennité. Les efforts du PNA seront orientés sur la réduction des menaces et la préservation des habitats avec un effort particulier dans les sites vacants, seuls espaces à même de permettre un développement futur de la population d'Aigle de Bonelli. Pour cela, sept objectifs, déclinés en 27 actions, ont été fixés : 1. réduire et prévenir les facteurs de mortalité d’origine anthropique ; 2. préserver, restaurer et améliorer l’habitat ; 3. organiser la surveillance et diminuer les sources de dérangements ; 4. améliorer les connaissances pour mieux gérer et mieux préserver l’Aigle de Bonelli ; 5. favoriser la prise en compte du Plan dans les politiques publiques ; 6. faire connaître l’espèce et le patrimoine local remarquable ; 7. coordonner les actions et favoriser la coopération internationale.

Situation par Type Espèce concernée rapport au Lien écologique projet Plan National Aigle de Bonelli 250 m au nord Faible d’Actions

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 6 : Plans Nationaux d’Actions

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Partie 1 : Données et méthodes

1.3.6. Trame verte et bleue La Trame verte et bleue (TVB) est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de l'Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements. Elle constitue un outil d'aménagement durable du territoire. La TVB contribue à l'état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d'eau. Elle s'étend jusqu'à la laisse de basse mer et dans les estuaires, à la limite transversale de la mer. Les continuités écologiques constituant la TVB comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. La déclinaison régionale de la TVB est le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), document régional qui identifie les réservoirs de biodiversité et les corridors qui les relient entre eux. Ce nouvel outil d’aménagement co- piloté par l’Etat et la Région est réalisé en région PACA. La figure ci-après localise la zone d’étude au sein des éléments de la TVB régionale. D’après la carte suivante, la zone d’étude se situe en partie dans un réservoir de biodiversité de la trame verte (réservoir de biodiversité à préserver) et de la trame bleue (zone humide et plan d’eau à préserver et à remettre en bon état). Par ailleurs, la zone d’étude ne traverse aucun corridor écologique ni cours d’eau.

L’analyse de cette carte montre que la zone d’étude est située dans des réservoirs de biodiversité identifiés de la trame verte et de la trame bleue. Elle n’est pas située au sein de corridors écologiques ou de cours d’eau.

A plus large échelle, les milieux naturels et semi-naturels de la zone d’étude s’insèrent dans l’éco-complexe du pourtour de l’étang de Berre, qui présente à la fois des milieux liés aux zones humides (lagunes, plages, marais doux, etc.) et des milieux liés aux pratiques agricoles. La fonctionnalité écologique de cette matrice de milieux diversifiés est à prendre en compte.

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 7 : Schéma Régional de Cohérence Ecologique

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Partie 1 : Données et méthodes 2. METHODE D’INVENTAIRE ET D’ANALYSE

2.1. Recueil préliminaire d’informations

2.1.1. Analyse bibliographique La liste des ressources bibliographiques figure en fin de rapport (§ « Bibliographie »). Il est toutefois possible de rappeler brièvement les principales sources ayant constitué la base de ce travail : - Les fiches officielles des périmètres d’inventaire ou à statut proches de la zone d’étude (ZNIEFF, etc.) ; - Les versions officielles des FSD transmises par la France à la commission européenne (site internet du Muséum National d'Histoire Naturelle : http://inpn.mnhn.fr) ; - Le DOCOB de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liées à l’Etang de Berre » et de la ZPS FR9312005 « Salines de l'etang de Berre » ; - La base de données en ligne du Conservatoire Botanique National Méditerranéen (http://silene.cbnmed.fr) ; - L’atlas en ligne des oiseaux nicheurs en région PACA (http://www.faune-paca.org, 2016) ; - Les bases de données internes intégrant les données issues d’études réalisées à proximité (flore et faune) d’ECO-MED.

2.1.2. Consultation d’experts Monsieur Nicolas SADOUL, Chef de projet Laro-limicoles aux Marais du Vigueirat et responsable du programme LIFE ENVOLL, nous a transmis les éléments techniques pour la réalisation d’un îlot de reproduction pour les laro-limicoles au sein des salins de Berre. Madame Bénédicte MEFFRE, du CEN-PACA, nous a transmis des données sur la reproduction des laro-limicoles au sein des Salins de Berre, et notamment sur les dates de pontes. Nous remercions ici ces deux personnes pour la transmission de ces informations, qui ont été reprises dans ce rapport.

2.2. Personnes en charge de la mission et calendrier des prospections

Compartiment Expert Dates des prospections Nombre de passages Terrain Rédaction étudié 11 mars 2016 18 mars 2016 05 avril 2016 13 avril 2016 25 avril 2016 24 mai 2016 Flore / Habitats 15 juin 2016 Jérôme VOLANT 14 passages diurnes X X naturels 16 juin 2016 17 juin 2016 22 juin 2016 23 juin 2016 27 juillet 2016 02 août 2016 03 août 2016 04/03/2016 Zones humides Noël SANCHEZ 2 passages diurnes X X 09/09/2016 Insectes Sylvain MALATY 13 avril 2016 7 passages diurnes X X

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Partie 1 : Données et méthodes

Compartiment Expert Dates des prospections Nombre de passages Terrain Rédaction étudié 01 juin 2016 02 juin 2016 16 juin 2016 11 juillet 2016 29 août 2016 01 septembre 2016 1 passage diurne Amphibiens Jérémy JALABERT 28 avril 2016 X X 1 passage nocturne 28 avril 2016 09 juin 2016 Reptiles Jérémy JALABERT 06 juillet 2016 5 passages diurnes X X 13 juillet 2016 07 septembre 2016 Frédéric 02 mars 2016 1 passage diurne X - PAWLOWSKI 11 avril 2016 12 avril 2016 Oiseaux 13 avril 2016 Sébastien CABOT 29 avril 2016 7 passages diurnes X X 27 juin 2016 28 juin 2016 13 juillet 2016 25 avril 2016 27 avril 2016 4 passages diurnes Mammifères Erwann THEPAUT X X 28 avril 2016 1 passage nocturne 05 juillet 2016

2.3. Méthodes d’inventaires de terrain

2.3.1. Zone d’emprise du projet – zone d’étude Les experts ont élargi leurs prospections au-delà des limites strictes de l’emprise du projet, en cohérence avec les fonctionnalités écologiques identifiées. Plusieurs termes doivent ainsi être définis : - Zone d’emprise de projet : la zone d’emprise du projet se définit par rapport aux limites strictes du projet (limites physiques d’emprise projetées incluant la phase de chantier et les accès), soit ici une bande de 25m de large. Ponctuellement, cette largeur a été augmentée pour tenir compte des incertitudes techniques présentes à ce stade de l’avancement de la définition fine des process utilisés lors des travaux. Ainsi, à plusiers endroits, la bande d’emprise a été portée à 50m de large, ne sachant pas à ce stade de quel côté de la canalisation serait réalisée la piste. A plusieurs points spéciaux, la largeur de l’emprise a également été augmentée afin de prendre en compte les emprises temporaires en phase chantier. Les emprises sont matérialisées sur les différents atlas cartographique qui sont joints à ce rapport. - Zone d’étude : correspond à la zone prospectée par les experts. Il y a ainsi autant de zones d’étude que de compartiments biologiques étudiés. En effet, chaque zone d’étude est définie au regard des fonctionnalités écologiques du compartiment biologique étudié. Cette zone d’étude est illustrée sur l’ensemble des cartes présentées dans ce rapport. Pour des raisons de lisibilité, et compte tenu de l’échelle des cartes affichées en A3, leur lecture reste difficile dans le corps du texte. Ainsi, des cartes plus précises ont été éditées dans les différents atlas cartographiques qui sont joints à ce rapport. Attention : Par souci de lisibilité, une seule zone d’étude est présentée sur nos cartes, elle correspond à la zone prospectée minimale commune à tous les compartiments biologiques étudiés. Chaque compartiment biologique a été étudié, a minima, sur l’ensemble de cette zone cartographiée. Ainsi, des espèces observées hors de cette zone

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Partie 1 : Données et méthodes prospectée minimale peuvent être représentées, correspondant aux observations effectuées par les experts lors de leurs prospections. NB importante : les cartes présentées dans ce rapport et dans les différents atlas cartographiques représentent la zone d’étude telle qu’elle a été prospectée au cours des inventaires de terrain de l’année 2016. Cette zone d’étude s’inscrit dans le fuseau de moindre impact défini dans l’étude d’impact. La zone d’étude a été calée par rapport au tracé des canalisations existantes de LYONDELLBASELL et de la SAGESS. Une variante, appelée « déviation nord », est présentée sur la carte ci-après. Notre connaissance du secteur nous permet de juger des potentialités d’espèces à enjeu sur cette variante, et une analyse est effectuée en ce sens à la fin du chapitre traitant de l’état initial.

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Partie 1 : Données et méthodes

Carte 8 : Zone d’étude et localisation de la déviation nord

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Partie 1 : Données et méthodes

Les espèces présentant un enjeu local de conservation ont systématiquement fait l’objet d’une estimation du nombre d’individus (comptage, surface occupée) et de pointages GPS (Global Positioning System).

2.3.2. Prospections des habitats naturels et de la flore L’expert en botanique a effectué onze jours et demi de prospection sur la zone d’étude, effectués en 14 passages. Cette zone a été parcourue selon un itinéraire orienté de façon à couvrir les différentes formations végétales rencontrées. Les prospections ont été réalisées au printemps et en d’été, périodes favorables à l’observation d’un maximum d’espèces de plantes vasculaires, notamment les espèces annuelles. La période de passage a permis d’inventorier les groupes d’espèces vivaces et les espèces bulbeuses et annuelles précoces, à floraison printanière et estivale. De plus, ces inventaires de terrain ont été plus particulièrement ciblés sur les zones à enjeux floristiques potentiels (notamment à partir de la bibliographie) afin de repérer d’éventuelles espèces protégées et/ou à fort enjeu local de conservation. Une liste des espèces végétales observées a été dressée par le botaniste d’ECO-MED. Elle figure en annexe 2. La caractérisation des habitats naturels a été réalisée en même temps que les inventaires floristiques. Deux outils ont aidé à délimiter les habitats ainsi définis : la carte topographique et la photographie aérienne de la zone d’étude.

2.3.3. Caractérisation et délimitation des zones humides Les prospections de terrain ont eu pour but de repérer et de délimiter les éventuelles zones humides existantes selon les recommandations décrites dans l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides, en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du Code de l’Environnement et sont rappelés ci-dessous.

■ Cartographie des habitats naturels et relevés floristiques Comme vu dans le chapitre précédent, l’expert botaniste a procédé à la caractérisation des habitats selon les terminologies typologiques de référence actuellement en vigueur (typologies CORINE Biotopes et EUNIS pour les habitats). En fonction des codes attribués, il a été possible de déterminer la présence d’un ou plusieurs habitats naturels caractéristiques de zone humide listés dans l’arrêté du 24 juin 2008 (table B).  Si l’habitat est coté « H. » dans la liste, alors il est systématiquement considéré comme caractéristique de zone humide,  Si l’habitat est coté « p. » ou ne figure pas dans la liste et si cet habitat présente un pourcentage de recouvrement d’espèces indicatrices de zone humide inférieur à 50%, il est impossible de conclure sur la nature humide de l’habitat, une expertise des sols est donc nécessaire pour statuer sur le caractère humide.

■ Cartographie des sols Les sondages pédologiques ont été réalisés avec une tarière à main de 1,2 m de longueur et de 7 cm de diamètre. L'examen du sondage pédologique vise à vérifier la présence :  D’horizons histiques (ou tourbeux) débutant à moins de 50 cm de la surface du sol et d'une épaisseur d'au moins 50 cm ;  De traits réductiques débutant à moins de 50 cm de la surface du sol ;  De traits rédoxiques débutant à moins de 50 cm de la surface du sol et se prolongeant ou s'intensifiant en profondeur. Si l’une de ces caractéristiques est présente, le sol peut être considéré comme typique de zone humide.

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Partie 1 : Données et méthodes 2.3.4. Prospections de la faune

■ Insectes En premier lieu, une recherche bibliographique ciblée sur les enjeux entomologiques potentiellement présents au sein de la zone d’étude (espèces protégées et/ou à fort enjeu local de conservation) a été réalisée à partir des études historiques menées par ECO-MED dans le même secteur géographique et en consultant les bases de données naturalistes locales. Cette recherche a été couplée à un travail d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses SIG) afin d’orienter les prospections (recherche de zones ouvertes, points d’eau, vieux arbres, etc.).

L’ensemble de la zone d’étude a été parcouru en suivant un cheminement semi-aléatoire. En effet, une attention particulière a été portée aux habitats pouvant être favorables aux espèces d’insectes présentant un enjeu local de conservation et/ou un statut de protection réglementaire, connues dans ce secteur géographique (friches herbacées, prairies, fossés, etc.).

Les techniques employées ont principalement consisté à rechercher à vue les espèces volantes et édaphiques et à les capturer si besoin pour identification à l’aide d’un filet à papillons ou d’une pince entomologique semi-rigide. En complément, une recherche des plantes-hôtes, des œufs et des chenilles des papillons protégés potentiellement présents a aussi été réalisée afin de vérifier l’autochtonie des espèces. Les pierres et branches mortes ont été retournées pour observer les espèces géophiles et/ou lapidicoles. Les arbres de diamètres importants (ainsi que les cavités dans la mesure du possible) ont été minutieusement inspectés à la recherche d’indices de présence d’espèces saproxylophages (trous d’émergence, déjections, macro-restes, etc.). La végétation herbacée et les branches basses ont été fauchées à l’aide d’un filet fauchoir permettant de compléter les inventaires notamment en ce qui concerne les orthoptères et les coléoptères. Les prospections se sont déroulées dans des conditions météorologiques favorables à la recherche d’insectes et ont permis de rechercher les léipidoptères, les odonates et les orthoptères et ce, sur une partie importante du calendrier écologique. Tableau 1. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux insectes

Températures Couvert Date de prospection Vent moyen Précipitations Bilan moyennes nuageux Conditions 13 avril 2016 20°C Moyen Nul Absentes météorologiques favorables 01 juin 2016 20°C Faible Nuageux Absentes Conditions météorologiques 02 juin 20165 25°C Faible Nul Absentes peu favorables Conditions 16 juin 2016 25°C Nul Nuageux Averses météorologiques peu défavorables Conditions 11 juillet 2016 35°C Nul Nul Absentes météorologiques favorables Conditions 29 août 2016 35°C Moyen Nul Absentes météorologiques peu favorables Conditions 01 septembre 2016 35°C Faible Nul Absentes météorologiques favorables

La liste des espèces relevées figure en annexe 3 du rapport.

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Partie 1 : Données et méthodes ■ Amphibiens

En premier lieu, une phase d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses par photographies aériennes) a été effectuée afin d’orienter les prospections (recherche de zones humides principalement et des zones refuges périphériques que pourraient exploiter les amphibiens).

La recherche des amphibiens a ensuite été réalisée selon plusieurs modes opératoires complémentaires :

- la recherche directe nocturne dans et aux abords des pièces d’eau recensées à l’aide de lampes assez puissantes pour identifier à vue les individus reproducteurs et/ou leurs stades larvaires et pontes. Elle a été appuyée par une recherche d’individus en déplacement sur les routes humides grâce aux phares de voiture ;

- l’application de points d’écoutes nocturnes réguliers à proximité des points d’eau ;

- l’épuisettage de larves dans les points d’eau rencontrés, pour identification et relâcher immédiat in situ. Cette méthode a été utilisée notamment dans les zones humides peu accessibles ou lorsque les eaux étaient troubles ;

- la recherche des imagos (adultes et subadultes) en phase terrestre dans les habitats végétalisés et/ou rupestres ;

- enfin, une recherche d’indices de présence dans la zone d’étude (restes d’individus prédatés) ou sur les axes routiers principaux et secondaires (individus écrasés lors de leurs déplacements nocturnes).

Une nuit d’inventaire a été réalisée en avril, autrement dit, lors de la fin de période de reproduction optimale pour les amphibiens méridionaux, alors bien plus détectables dans les zones humides qu’en phase terrestre. Les conditions météorologiques d’investigation ont été moyennement favorables (cf. tableau ci-dessous). Les amphibiens ont été également recherchés en phase terrestre en soulevant les gîtes potentiels servant de refuge à ces vertébrés (pierres, souches, tôles, etc.). Tableau 2. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux amphibiens

Taux Date de Températures Vent Couvert Précipitations d’hygrométrie Bilan prospection moyennes moyen nuageux atmosphérique Conditions 28 avril 2016 14°C Moyen Nul Absentes 60 % météorologiques peu favorables

La liste des espèces relevées figure en annexe 4 du rapport.

■ Reptiles

Une phase préliminaire d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses par photographies aériennes) a été effectuée afin d’orienter les prospections (recherche de zones refuges favorables aux mœurs des reptiles telles que les habitats rupestres ou humides, et des zones d’écotones telles que les lisières, les haies, les talus, etc.).

L’inventaire des reptiles a ainsi été réalisé selon trois modes opératoires complémentaires :

- principalement, la recherche à vue où la prospection, qualifiée de semi-aléatoire, s’opère discrètement au niveau des zones les plus susceptibles d’abriter des reptiles en insolation (lisières, bordures de pistes, talus, pierriers, murets, etc.). Cette dernière est systématiquement accompagnée d’une recherche à vue dite « à distance » où l’utilisation des jumelles s’avère indispensable pour détecter certaines espèces farouches telles que le Lézard ocellé, les tortues palustres ou encore les couleuvres ;

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Partie 1 : Données et méthodes - la recherche d’individus directement dans leurs gîtes permanents ou temporaires, en soulevant délicatement les blocs rocheux, souches, débris, etc., et en regardant dans les anfractuosités ;

- enfin, une recherche minutieuse d’indices de présence tels que les traces (mues, fèces) au niveau des gîtes, ou les individus écrasés sur les axes routiers principaux ou secondaires.

Ainsi, cinq passages d’inventaires ont été réalisés au cours de l’année 2016, lors de conditions météorologiques favorables. Les inventaires ont ciblé tout particulièrement plusieurs entités écologiques intéressantes pour les mœurs du cortège herpétologique local (disponibilité en gîtes, en zones de chasse et en zones refuges). Tableau 3. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux reptiles

Températures Couvert Date de prospection Vent moyen Précipitations Bilan moyennes nuageux 28 avril 2016 18°C Moyen Nul Absentes 09 juin 2016 29°C Fort Nul Absentes 06 juillet 2016 32°C Moyen Nul Absentes Conditions 13 juillet 2016 26°C Fort Léger voile Absentes météorologiques favorables

07 septembre 2016 28°C Faible Nul Absentes

La liste des espèces relevées figure en annexe 5 du rapport.

■ Oiseaux Chaque entité éco-physionomique de la zone d’étude a été parcourue à la recherche de contacts auditifs et/ou visuels (ex : individus, plumées, chants, cris, nids, etc.). Afin de maximiser ces contacts et de compenser la faible détectabilité de certaines espèces, des points d’arrêt ont été régulièrement réalisés au fil du cheminement. Ce cheminement s’est orienté vers les habitats jugés les plus favorables à une avifaune patrimoniale, notamment au sein des salins de Berre et des milieux agricoles (prairies de fauche, vignes, etc). Huit passages se sont déroulés au cours d’un cycle complet vis-à-vis de l’avifaune. Les inventaires ont porté sur l’hivernage, la migration pré-nuptiale ainsi que la période de reproduction de l'avifaune. Concernant les oiseaux nicheurs, les espèces sédentaires ainsi que les espèces estivantes précoces et tardives ont ainsi pu être contactées lors les prospections de terrain effectuées durant les mois de mars, avril, juin et juillet 2016, rendant celles-ci relativement complètes concernant la période de reproduction. En effet, selon la bibliographie ornithologique, au moins deux passages (l’un avant le 15 mai et l’autre après cette date) sont nécessaires afin de tendre à l’exhaustivité dans le recensement des oiseaux nicheurs (BIBBY, 2000). Par conséquent, l’ensemble des espèces nicheuses a été pris en compte au cours des inventaires. Chaque prospection diurne a débuté en matinée, période de forte activité vocale pour la majorité des passereaux (BLONDEL, 1975). Durant ces prospections, tous les contacts sonores et visuels ont été pris en compte et le comportement de chaque oiseau a été noté afin d’évaluer son statut biologique dans la zone d’étude. Ce comportement permet, selon une grille standardisée (cf. ci-après), d’évaluer la probabilité de nidification de chaque espèce rencontrée.

Nicheur possible 1. Espèce observée durant la saison de reproduction dans un habitat favorable à la nidification. 2. Mâle chanteur (ou cris de nidification) en période de reproduction. Nicheur probable 3. Couple observé dans un habitat favorable durant la saison de reproduction.

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Partie 1 : Données et méthodes

4. Territoire permanent présumé en fonction de l'observation de comportements territoriaux ou de l'observation à huit jours d'intervalle au moins d'un individu au même endroit. 5. Parades nuptiales. 6. Fréquentation d'un site de nid potentiel. 7. Signes ou cris d'inquiétude d'un individu adulte. 8. Plaque incubatrice sur un oiseau tenu en main. 9. Construction d'un nid ou creusement d'une cavité. Nicheur certain 10. Adulte feignant une blessure ou cherchant à détourner l'attention. 11. Nid utilisé récemment ou coquille vide (œuf pondu pendant l'enquête). 12. Jeunes fraîchement envolés (nidicoles) ou poussins (nidifuges). 13. Adultes entrant ou quittant un site de nid laissant supposer un nid occupé (incluant les nids situés trop haut ou les cavités et nichoirs dont le contenu n'a pas pu être examiné) ou adulte en train de couver. 14. Adulte transportant des sacs fécaux ou de la nourriture pour les jeunes. 15. Nid avec œuf(s). 16. Nid avec jeune(s) (vu ou entendu).

Codes comportementaux et statuts de reproduction définis d'après l'EOAC (EuropeanOrnithological Atlas Committee).

Tableau 4. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux oiseaux

Températures Couvert Date de prospection Vent moyen Précipitations Bilan moyennes nuageux 02 mars 2016 24°C Nul Léger voile Absentes 11 avril 2016 19°C Moyen Nul Absentes Quelques 12 avril 2016 20°C Faible Absentes nuages Quelques Conditions 13 avril 2016 18°C Faible Absentes nuages météorologiques très favorables 29 avril 2016 25°C Nul Nul Absentes 27 juin 2016 30°C Moyen Nul Absentes 28 juin 2016 31°C Faible Nul Absentes 13 juillet 2016 32°C Fort Nul Absentes

La liste des espèces relevées figure en annexe 6 du rapport.

■ Mammifères Les prospections dédiées aux mammifères ont été réalisées après une analyse préliminaire de la physionomie des habitats de la zone d’étude, via photo-interprétation, croisé avec les sources bibliographiques disponibles, dans un large secteur englobant la zone d’étude. Ceci a permis d’orienter les prospections et de dresser une liste d’espèces à rechercher in situ. Dans le cadre de la présente étude, une attention toute particulière a été portée sur la Campagnol amphibie (Arvicola sapidus). Concernant les mammifères terrestres, les empreintes ou autres indices de présence (poils, fèces, pelotes de rejection, restes alimentaires, coulées, nids, terriers, etc.) ont été systématiquement géoréférencés, décrits, et, si nécessaire, prélevés. Le volet relatif aux chiroptères (chauves-souris) a été approfondi compte tenu de leur sensibilité aux projets éoliens. L’étude des chiroptères s’est articulée selon plusieurs axes :

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Partie 1 : Données et méthodes - Une approche bibliographique a été effectuée concernant les espèces de chauves-souris présentes localement permettant une identification des enjeux aux abords de la zone d’étude du projet. Une recherche à partir des différents périmètres à statut (Znieff, Natura 2000, etc.) a été réalisée en parallèle afin d’avoir une vision approfondie du contexte chiroptérologique local ; - La recherche de gîtes et la caractérisation des habitats, qui permettent d’estimer le type de fréquentation de la zone d’étude par les chiroptères et de raisonner en termes de fonctionnalités. Ces prospections se sont étendues sur les arbres-gîtes potentiels, les cavités souterraines et bâtis accessibles dans un périmètre élargi ; - Les sessions d’écoutes au sol, réalisées au sein de la zone d’étude à l’aide d’un détecteur d’ultrasons (Pettersson D240XTM couplé à un enregistreur numérique Zoom H2TM), ont permis, après analyse des enregistrements, d’identifier des espèces de chiroptères présentes en chasse ou en transit dans la zone d’étude. Deux techniques ont été utilisées pour cet inventaire acoustique : les points d’écoutes et les transects (trajet prédéfini reliant deux points d’écoute) ; Les écoutes débutent peu avant la tombée de la nuit et, s’étalent sur une durée d’environ 3 à 4 heures (période d’activité la plus importante). Les points d’écoute ont une durée de 15 minutes, pendant laquelle l’observateur note les espèces contactées et enregistre les sons nécessitant une analyse ultérieure. La période de passage a été adaptée, et a permis d’inventorier ou d’évaluer la potentialité de présence des différentes espèces de mammifères à enjeux au sein de la zone d’étude. Tableau 5. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux mammifères

Températures Couvert Date de prospection Vent moyen Précipitations Bilan moyennes nuageux Quelques 25 avril 2016 17°C Moyen Absentes nuages Quelques Conditions 27 avril 2016 17°C Moyen Absentes nuages météorologiques favorables 28 avril 2016 20°C Moyen Nuageux Absentes 5 juillet 2016 31°C Faible Nul Absentes

La liste des espèces relevées figure en annexe 7 du rapport.

2.4. Difficultés rencontrées – limites techniques et scientifiques Etant donnée la grande diversité des milieux et l’importante richesse spécifique des compartiments étudiés il est difficile, tant techniquement que scientifiquement, de réaliser un inventaire exhaustif de la zone d’étude. De plus, de nombreux paramètres influent sur la détectabilité des individus (météorologie, saisonnalité, couvert végétal, discrétion etc.).

Concernant plus particulièrement les mammifères terrestres, groupe très hétérogène composé d’espèces très discrètes et difficilement observables, les empreintes et autres indices de présence sont les découvertes les plus fréquentes. Cependant, la qualité de ces derniers dépend des conditions météorologiques et ces données ne sont pas toujours exploitables. Un inventaire complet concernant les mammifères terrestres nécessiterait un effort de prospection très important qui dépasse très largement le temps imparti pour cette étude. Concernant les chiroptères, la qualité l’inventaire dépendra des facteurs suivants : - Conditions météorologiques et environnementales : Les chiroptères sont des mammifères particulièrement sensibles aux conditions météorologiques (précipitations, température, vent, lune, etc.) et leur comportement peut évoluer considérablement au cours de la saison (cycle biologique, disponibilités alimentaires en fonction du cycle biologique des insectes consommés, etc.). Par conséquent, les résultats obtenus au cours d’une session d’écoute nocturne peuvent être biaisés par de nombreux facteurs. Dans le cas de la présente expertise, les conditions ont été globalement assez favorables. - Détectabilité des espèces considérées : la détectabilité varie entre les espèces, certaines espèces émettent des ultrasons qui ne portent qu’à quelques mètres et sont, de ce fait, difficiles à détecter. La présence de

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Partie 1 : Données et méthodes ces espèces n’émettant qu’à faible distance (rhinolophes notamment) est donc souvent sous-évaluée. La détectabilité peut également varier en fonction des caractéristiques techniques du matériel utilisé (sphère de détection du microphone). - Difficultés d’identification : la détermination des signaux acoustiques ne permet pas toujours une identification allant jusqu'à l’espèce (problème de similitude de signal : groupe des murins, des oreillards, des noctules, etc.). Bien que la méthode d’analyse acoustique évolue constamment avec l’amélioration des connaissances et les expériences de terrain. Dans ces cas, on définit un type acoustique correspondant à un groupe d’espèces. Certains habitats naturels de la zone d’étude ont également été peu inventoriés compte tenu de leur accessibilité difficile (zones humides, végétation très dense, etc.) notamment de nuit. Concernant l’expertise pédologique prévue pour compléter la délimitation de zones humides selon la législation actuelle (cf. 2.3.3), la présence sur le site de nombreux réseaux souterrains a entraîné des difficultés pour la réalisation des sondages sur l’ensemble de la zone d’étude. Le critère pédologique pour la délimitation de zones humides a été donc extrapolé sur les secteurs où l’expertise pédologique n’a pas pu être réalisée à l’aide des résultats de sondages réalisés sur les autres zones, de références bibliographiques (notamment le Pré-inventaire de zones humides du département de Bouches du Rhône, 2013) et des critères topographiques, hydrologiques et de végétation.

2.5. Critères d’évaluation Un certain nombre d’outils réglementaires ou scientifiques permet de hiérarchiser l’intérêt patrimonial des milieux et des espèces observés sur un secteur donné. Il devient alors possible, en utilisant des critères exclusivement biologiques, d’évaluer l’enjeu de conservation des espèces et des habitats, à une échelle donnée. Dans le présent rapport, les statuts réglementaires sont mentionnés dans les descriptions d’espèces et les tableaux récapitulatifs. Tous les critères d’évaluation sont présentés en annexe 1. Parmi les outils réglementaires et scientifiques présentés figurent les suivants : - Directive Habitats ; - Directive Oiseaux ; - Protection nationale et/ou régionale et/ou départementale ; - Listes rouges ; - Livres rouges ; - Divers travaux concernant les espèces menacées ; - Convention de Berne ; - Convention de Bonn.

2.6. Espèces d’intérêt patrimonial et enjeu local de conservation

2.6.1. Espèces d’intérêt patrimonial L’intérêt patrimonial d’une espèce est avant tout une définition unanime mais subjective. Elle peut s’exprimer comme « la perception que l’on a de l’espèce, et l’intérêt qu’elle constitue à nos yeux » (intérêt scientifique, historique, culturel, etc.). Il y a ainsi autant de critères d’évaluation qu’il y a d’évaluateurs. C’est un concept défini indépendamment de critères scientifiques ou des statuts réglementaires de l’espèce considérée. Parmi ces critères, citons : - La rareté numérique, rareté géographique (endémisme), originalité phylogénétique, importance écologique (espèce clef, spécialisée, ubiquiste, etc.) ; - Le statut biologique (migrateur, nicheur, espèce invasive) ;

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Partie 1 : Données et méthodes - La vulnérabilité biologique (dynamique de la population) ; - Le statut des listes rouges et livres rouges ; - Les dires d’experts. Les connaissances scientifiques limitées pour les espèces découvertes ou décrites récemment, l’absence de statuts réglementaires, l’absence de listes rouges adaptées pour tous les groupes inventoriés, sont autant d’exemples qui illustrent la difficulté à laquelle est confronté l’expert lorsqu’il doit hiérarchiser les enjeux. De fait, la méthode de hiérarchisation présentée dans cette étude se base sur une notion plus objective, que celle relative à l’intérêt patrimonial : l’enjeu local de conservation.

2.6.2. Evaluation de l’enjeu local de conservation L’enjeu local de conservation est la responsabilité assumée localement pour la conservation d’une espèce ou d’un habitat par rapport à une échelle biogéographique cohérente. Le terme « local » correspond ici à l’échelle géographique des petites régions naturelles d'environ 100 km2 (comme le massif de la Sainte-Baume, le delta de Camargue...). La notion d’évaluation est définie uniquement sur la base de critères scientifiques tels que : - Les paramètres d’aire de répartition, d’affinité de la répartition, et de distribution ; - La vulnérabilité biologique ; - Le statut biologique ; - Les menaces qui pèsent sur l’espèce considérée. Cinq classes d’enjeu local de conservation peuvent ainsi être définies de façon usuelle, plus une sixième exceptionnelle :

Très fort Fort Modéré Faible Très faible Nul* * La classe « enjeu local de conservation nul » ne peut être utilisée que de façon exceptionnelle pour des espèces exogènes plantées ou échappées dont la conservation n’est aucunement justifiée (ex : Laurier rose, Barbe de Jupiter, etc.). Ainsi, les espèces sont présentées en fonction de leur enjeu de conservation local, dont les principaux éléments d’évaluation seront rappelés dans les monographies. De fait, il est évident que cette analyse conduit à mettre en évidence des espèces qui ne sont pas protégées par la loi. Inversement, des espèces protégées par la loi mais présentant un faible voire un très faible enjeu local de conservation (Lézard des murailles par exemple, ou Rougegorge familier) peuvent ne pas être détaillées.

2.6.3. Espèces fortement potentielles Sont également intégrées à la présente étude, les espèces fortement potentielles sur la zone d’étude (uniquement si elles constituent un enjeu local de conservation très fort, fort ou modéré). La forte potentialité de présence d’une espèce est principalement justifiée par : - la présence de l’habitat d’espèce ; - l’observation de l’espèce à proximité de la zone d’étude (petite zone géographique) ; - la zone d’étude figurant au sein ou en limite de l’aire de répartition de l’espèce ; - les données bibliographiques récentes mentionnant l’espèce localement. Une fois ces critères remplis, la potentialité de présence de l’espèce peut être confortée ou non par la période de prospection (date de passage) et la pression de prospection effectuée (se définit par le temps d’observation comparé à la surface de la zone d’étude). Un passage à une période du calendrier écologique qui n’est pas optimale nous incitera à considérer l’espèce fortement potentielle alors qu’une pression de prospection adaptée, ciblée sur l’espèce sans résultat ne nous permettra pas de considérer cette dernière comme fortement potentielle. Signalons ainsi, qu’à la différence d’un état écologique initial complet intégrable dans une étude règlementaire, un prédiagnostic écologique est réalisé soit à une seule période du calendrier écologique, soit avec une pression de prospection insuffisante. Ces limites nécessitent une approche basée pour majeure partie sur les potentialités de présence.

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PARTIE 2 : ETAT INITIAL

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Partie 2 : Etat initial 1. RESULTAT DES INVENTAIRES

Par souci de lisibilité, seules certaines espèces font l’objet d’une monographie détaillée, selon les critères sélectifs présentés dans le tableau ci-dessous.

Enjeu local de conservation

Très fort Fort Modéré Faible Très faible

Présence avérée oui oui oui oui non Potentialité forte oui oui oui non non Oui : prise en compte dans l’état initial Non : non prise en compte dans l’état initial

1.1. Description de la zone d’étude Le secteur de la Pointe de Berre est nettement caractérisé par les végétations littorales halophiles. Des sansouires entrecoupées de pistes structurent le paysage. Au sein de cette matrice s'observent plusieurs salines, des lagunes végétalisées ainsi des prés salés, des fourrés halophiles, des cladiaies, des roselières, des cordons coquillier, etc., régulièrement interrompu par des cabanons aménagés pour la pratique cynégétique. Le secteur de Rognac est quant à lui composé de milieux typiques de la Provence calcaire, à savoir des zones de garrigues, des pelouses, ainsi que des boisements de Pin d’Alep. Enfin, entre ces deux secteurs se rencontre une plaine agricole où l’on rencontre des vignobles, des oliveraies, des champs de blés ou de luzerne, ainsi que des friches. Malgré une forte fréquentation du secteur par des usagers en tous genres (promeneurs, baigneurs, chasseurs, etc.), de l’existence d’un réseau de canalisations enterrées et d’infrastructures routières, le secteur accueille une faune et une flore diversifiée.

Aperçus de la zone d’étude J. VOLANT, 05/04/2016 et 25/04/2016, Berre-l’Etang et Rognac (13)

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Partie 2 : Etat initial

1.2. Habitats naturels Cette partie concerne uniquement les enjeux liés aux habitats en tant que tels. Les aspects habitats d’espèces sont développés dans les parties relatives à chaque groupe biologique et en fin d’état initial (« Habitats d’espèces et fonctionnalités écologiques »). Plages et laisses de mer

Code EUNIS 16.12 B2 x B2.1 Code EUR28 1210 17 x 17.2 Code CORINE biotopes Autre(s) statut (s) - 15.56 x 16.12 x 17.2

J. VOLANT, 16/06/2016 et 02/08/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Cakile maritima ; Salsola kali ; Salsola soda ; Crithmum maritimum, Atriplex prostata, etc. Menace(s) : Urbanisation du littoral, piétinement. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, au piétinement. État de conservation : Bon état général, typicité satisfaisante et linéaire relativement important sur la Pointe de Berre et sur la bordure de l’étang de Berre. Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre et de l’étang de Vaine. Surface : 1,04 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours sur de grandes surfaces.

Dunes mobiles embryonnaires

Code EUNIS B1.312 Code EUR28 2110 Code CORINE biotopes 16.2112 Autre(s) statut (s) -

J. VOLANT, 16/06/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Elytrigia juncea ; Euphorbia paralias ; Anthemis maritima, etc.

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Partie 2 : Etat initial

Menace(s) : Urbanisation du littoral, piétinement. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, au piétinement. État de conservation : Etat général contrasté, cortèges d’espèces perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, etc.). Localisation : Ponctuellement présent à l’ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre. Surface : 0,12 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité faible du fait de la présence très ponctuelle d’habitats similaires aux alentours.

Lagunes

Code EUNIS X02 x C1.5211 Code EUR28 1150* Code CORINE biotopes 21 x 23.211 Autre(s) statut (s) -

J. VOLANT, 25/04/2016 et 16/06/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Ruppia cirrhosa, etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Etat de conservation contrasté dans la zone d’étude (pistes, piétinement, etc.). Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre et de l’étang de Vaine. Surface : 6,76 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours sur de grandes surfaces.

Cladiaies

Code EUNIS D5.24 Code EUR28 7210* Code CORINE biotopes 53.31 Autre(s) statut (s) ZH

J. VOLANT, 02/08/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Cladium mariscus ; Phragmites australis, etc.

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Partie 2 : Etat initial

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Plutôt en bon état de conservation. Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre. Surface : 0,61ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours sur de grandes surfaces.

Prés salés

Code EUNIS 15.51 Code EUR28 1410 Code CORINE biotopes A2.522 Autre(s) statut (s) ZH

J. VOLANT, 25/04/2016 et 15/06/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Juncus acutus ; Juncus maritimus ; Limonium narbonense, etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Etat général contrasté, cortèges d’espèces perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, etc.). Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre et de l’étang de Vaine. Surface : 2,82 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours.

Fourrés halophiles

Code EUNIS 15.61 Code EUR28 1420 Code CORINE biotopes A2.526 Autre(s) statut (s) ZH

J. VOLANT, 016/06/2016 et 02/08/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Sarcocornia fruticosa ; Suaeda maritima, etc.

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Partie 2 : Etat initial

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Etat général contrasté, cortèges d’espèces perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, etc.). Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre et de l’étang de Vaine. Surface : 9,87 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours sur de grandes surfaces.

Gazons pionniers salés

Code EUNIS 15.1 Code EUR28 1310 Code CORINE biotopes A2.55a Autre(s) statut (s) ZH Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Suaeda splendens, Salsola soda, Parapholis incurva, etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Etat général contrasté, cortèges d’espèces perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, etc.). Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre, dans les salins. Surface : 0,95 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours.

Prairies humides

Code EUNIS E3.1 Code EUR28 6420 Code CORINE biotopes 37.4 Autre(s) statut (s) ZH

J. VOLANT, 15/06/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Schoenus nigricans ; Molinia caerulea ; Hypericum perforatum ; Juncus maritimus ; Cyperus longus ; Cortège végétal associé Anacamptis palustris ; Pulicaria dysenterica ; Dorycnium rectum ; Tetragonolobus maritimus ; Dittrichia viscosa, etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Contrasté en fonction de la pression du pâturage. Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre. Surface : 1,42 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours.

Végétations à Scirpes halophiles

Code EUNIS C3.27 Code EUR28 - Code CORINE biotopes 53.17 Autre(s) statut (s) ZH

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Partie 2 : Etat initial

J. VOLANT, 13/04/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Scirpus spp., Juncus spp., etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Bon. Localisation : Localisé sur la partie ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre. Surface : 0,12 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité forte du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours.

Frênaies thermophiles

Code EUNIS G1.7C6 Code EUR28 91B0 Code CORINE biotopes 41.86 Autre(s) statut (s) -

J. VOLANT, 13/04/2016 et 02/08/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Cortège végétal associé Fraxinus angustifolia ; Ulmus minor ; Iris pseudacorus ; Carex pendula ; Phragmites australis, etc.

Menace(s) : Urbanisation du littoral, assèchement des zones humides. Vulnérabilité : Moyenne à forte car sensible à l’urbanisation du littoral, à l’assèchement des zone humides. État de conservation : Etat de conservation moyen dans la zone d’étude. Localisation : Localisé à l’ouest de la zone d’étude. Surface : 0,56 ha Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Bonne connectivité du fait de la présence d’habitats similaires aux alentours.

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Partie 2 : Etat initial Pelouses sèches méditerranéennes

Code EUNIS E1.311 Code EUR28 6220* Code CORINE biotopes 34.511 Autre(s) statut (s) -

J. VOLANT, 31/03/2016, Berre-l’Etang (13) Description et répartition dans la zone d’étude Brachypodium retusum ; Thymus vulgaris ; Iris lutescens ; Asterolinon linum-stellatum, Euphorbia Cortège végétal associé exigua ; Saxifraga tridactylites ; Ophrys lupercalis ; Ophrys passionis, etc. Menace(s) : Déprise et modification des pratiques agricoles, urbanisation. Vulnérabilité : Forte car très sensible à la déprise pastorale et à la mise en culture État de conservation : Etat général contrasté, cortèges d’espèces perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, entretien par débroussaillement, etc.). Localisation : Localisé sur la partie est de la zone d’étude, sur la commune de Rognac. Surface : 4,66 ha (en mosaïque) Connectivité avec habitat similaire hors zone d’étude : Connectivité moyenne à faible du fait de la du fait de sa présence sur de petites surfaces.

1.2.1. Bilan des habitats naturels Le bilan cartographique est disponible sur l’atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Habitats (cf. Annexe 8).

Représentation sur la zone Code CORINE Enjeu local de Type d’habitat naturel Code EUNIS Code EUR28 d’étude (en ha Biotopes conservation ou mètres) 4,07 (en Boisements de Pin d’Alep 42.84 G3.74 - Faible mosaïque) 9,8 (en Garrigues 32.4 F6.1 - Faible mosaïque) 1,53 (en Garrigues à Thym 32.47 F6.17 - Faible mosaïque) Cultures 15,62 82.3 I1.3 - Faible Pelouses à Brachypode de Phénicie 0,54 34.36 E1.2A - Faible Roselières 0,90 53.11 C3.21 - Faible Fossés 263 m 89.22 J5.4X - Faible Oliveraies 1,66 83.11 G2.91 - Faible Vignobles 4,14 83.21 FB.4 - Faible 6,65 (en Friches 87.1 I1.53 - Faible mosaïque) 0,24 (en Fruticées 31.811 F3.111 - Faible mosaïque) Pâtures 1,80 38.1 E2.1 - Faible Petits bois anthropiques 1,09 84.3 G5 - Faible

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Partie 2 : Etat initial Représentation sur la zone Code CORINE Enjeu local de Type d’habitat naturel Code EUNIS Code EUR28 d’étude (en ha Biotopes conservation ou mètres) Salines 3,48 89.12 J5.12 - Très faible Eaux salées sans végétation 0,27 23.11 23.11 - Très faible Haies, alignements d’arbres 0,63 G5.1 84.1 - Très faible Zones rudérales 6,30 87.2 E5.12 - Très faible Peuplements à Canne de Provence 0,61 53.62 C3.32 - Très faible Jardins 0,04 85.3 I2.2 - Très faible Pistes, chemins 5,62 - H5.61 - Très faible Canaux bétonnés 0,08 - J5.33 - Nul Routes et aires de stationnement 1,22 - J4.2 - Nul Voies ferrées 0,10 86.43 J4.3 - Nul Bâtis 0,19 - J2.6 - Nul

1.3. Flore Une liste de 344 espèces avérées a été dressée, et présentée en annexe 2.

1.3.1. Espèces à enjeu local de conservation très fort

■ Espèces avérées

Myosotis nain (Myosotis pusilla Loisel., 1809)

Protection France  Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2  Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Bassin méditerranéen Répartition française Localisée dans les Bouches-du-Rhône, le Var et en Corse Habitats d’espèce, Plante annuelle naine des terrains sableux humides et écologie des graviers du littoral méditerranéen, au sein de communautés à annuelles des sables siliceux Menaces Espèce ayant régressé suite à la disparition et l’altération de nombre de ses habitats (ratissage mécanique, constructions, etc.). J. VOLANT, 11/03/2016, Berre-l’Etang (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : De récentes prospections ont permis de mettre au jour de nouvelles stations de l’espèce dans les Bouches-du-Rhône, montrant ainsi que l’espèce n’est peut être pas si rare que ça, mais surement sous-prospectée/observée en raison de sa grande discrétion (espèce annuelle à floraison précose et de petite taille). Dans la zone d’étude : Quatre stations de l’espèce ont été recensées à l’ouest de la zone d’étude. Les stations ont été observées à la pointe de l’étang de Berre, en bordure de celui-ci, ainsi qu’au sein des salins. Plusieurs centaines d’individus ont ainsi pu être recensées au sein de pelouses sèches sablonneuses.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 49

Partie 2 : Etat initial ■ Espèces fortement potentielles Aucune à très fort enjeu local de conservation n’est jugée fortement potentielle dans la zone d’étude.

1.3.2. Espèces à enjeu local de conservation fort

■ Espèces avérées

Séneçon à feuilles grasses (Senecio leucanthemifolius subsp. crassifolius (Willd.) Ball, 1878)

Protection France - Région  Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Bassin méditerranéen occidental Répartition française Bouches-du-Rhône et Var Habitats d’espèce, Plante annuelle des rochers maritimes littoraux et écologie parfois des plages Menaces Urbanisation du littoral

J. VOLANT, 18/03/2016, Berre-l'Étang (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Séneçon à feuilles grasses se maintient dans les secteurs les moins anthropisés, à la pointe de Berre, au Cordon du Jaï à Châteauneuf-les-Martigues, sur les îles de Marseille et le littoral des Calanques. Dans la zone d’étude : Cette espèce est très abondante sur l’ensemble de la Pointe de Berre-l’Etang. Plusieurs milliers d’individus ont été observés, notamment au niveau des cordons coquilliers, des pelouses sablonneuses et des servitudes des pistes. Cette plasticité écologique lui permet de se maintenir localement.

Ophrys miroir (Ophrys speculum Link, 1799)

Protection France  Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1  Tome 2 - Autre(s) statut (s) CCB Répartition mondiale Pourtour de la méditerranée Répartition française En France, elle est présente dans plus d’une dizaine de départements, essentiellement dans la moitié sud Habitats d’espèce, Géophyte poussant sur substrat calcaire dans les écologie pelouses, garrigue et bois clairs Menaces Espèce menacée par les prélèvements

J. VOLANT, 05/04/2016, Berre-l’Etang (13) Contexte local

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 50

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : Dans les Bouches-du-Rhône, l’espèce présente une répartition disjointe et elle est généralement présente en des stations de très faibles effectifs (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : Une seule station a été observée à l’ouest de la zone d’étude, au sein des salins de l’étang de Berre. L’espèce se développe au niveau de pelouses sablonneuses.

Hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum marifolium Mill., 1768.)

Protection France  Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2  Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Sténo-méditerranéenne de l’ouest Répartition française Pourtour de l’Étang de Berre (Bouches-du-Rhône) Habitats d’espèce, Chaméphyte des garrigues, pelouses sèches et lisières écologie de pinède Menaces Destruction des habitats par l’urbanisation, surpâturage, incendie

J. VOLANT, 25/04/2016, Rognac (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Le secteur d’étude se situe au cœur du noyau de population de France. L’espèce était déjà connue du secteur (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : L’espèce a été avérée à l’est de la zone d’étude. Plusieurs milliers d’individus ont été observés au niveau de couloir de canalisations enterrées qui traversent des milieux représentés par des pinèdes, garrigues et pelouses sèches. La population identifiée se situe au cœur du noyau de population de France.

Orchis des marais (Anacamptis palustris (Jacq.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase, 1997)

Protection France - Région 

Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) CCB Répartition mondiale Bassin méditerranéen, Europe Répartition française Côtes méditerranéenne et atlantique, alpes du nord Habitats d’espèce, Géophyte des prairies humides, tourbières, marais écologie Menaces Urbanisation, drainage des zones humides

Contexte local J. VOLANT, 24/05/2016, Berre-l’Etang (13)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 51

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : De nombreuses stations sont connues autour et à l’ouest de l’étang de Berre, avec une forte régression autour de ce dernier, notamment du fait des aménagements urbains tels que les zones d’activités, les lotissements et le réseau routier. Les stations sont très dispersées, et peu de connexions existent entre elles. Dans la zone d’étude : Plusieurs stations ont été avérées à l’ouest du fuseau d’étude, à proximité de l’étang de Berre. Dans ces zones, l’espèce se maintient dans les roselières qui encadrent les fossés de bords de route et dans les prairies humides.

Saladelle dure (Limonium duriusculum (Girard) Fourr., 1869)

Protection France - Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2  Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Sténoméditerranéenne du nord-ouest Répartition française Côtes sableuses méditerranéennes Habitats d’espèce, Bisannuelle des steppes salées côtières, bords de écologie marais salés côtiers, sansouïres, substrats limono- sableux à limono-argileux salés Menaces Aménagements du littoral, urbanisation, endiguement, assèchement des zones humides J. VOLANT, 16/06/2016, Berre-l’Etang (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le secteur d’étude fait partie de l’aire de répartition connue de l’espèce. Par ailleurs, l’espèce était déjà connue de la commune de Berre-l’Etang (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : Tout comme le Statice de Provence, la Saladelle dure a été observée au sein d’un habitat secondaire fortement dégradé et remanié (zone de canalisations enterrées). Les populations y sont toutefois importantes et en bon état de conservation. Plusieurs centaines d’individus ont été dénombrés.

Statice de Provence (Limonium cuspidatum (Delort) Erben, 1978)

Protection France  Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2  Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Ouest-méditerranéenne Répartition française Côtes méditerranéennes Habitats d’espèce, Espèce vivace qui affectionne les sansouires, les sables écologie limoneux humides et salés, mais aussi les falaises et vieux murs littoraux Menaces Aménagements du littoral, urbanisation, endiguement, assèchement des zones humides J. VOLANT, 16/06/2016, Berre-l’Etang (13)

Contexte local

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 52

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : Le secteur d’étude fait partie de l’aire de répartition connue de l’espèce. Par ailleurs, l’espèce était déjà connue de la commune de Berre-l’Etang (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : Des populations de plusieurs milliers d’individus ont été avérées à l’ouest de la zone d’étude, en bordure de l’étang de Berre. Tout comme la Saladelle dure, le Statice de Provence a été observé au sein d’un habitat secondaire fortement dégradé et remanié (zone de canalisations enterrées) et sur les lévadons des salins.

Petit Alpiste (Phalaris minor Retz., 1783)

Protection France - Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Sub-tropicale Répartition française Quart sud-est ainsi qu’au nord-ouest, en région Pays de la Loire, Basse-Normandie et Bretagne Habitats d’espèce, Plante annuelle poussant généralement dans les écologie prairies maritimes, cultures, friches et zones rudérales Menaces Cette espèce est très rare en France mais semble en voie d’extension dans les Bouches-du-Rhône J. VOLANT, 24/05/2016, Berre-l’Etang (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est connue en de rares stations du sud de l’Étang de Berre où les populations sont en forte régression du fait d’importants aménagements en cours au sein d’habitats favorables à l’espèce. Dans la zone d’étude : Quelques stations disjointes ont été avérées dans le fuseau à l’étude. L’espèce se développe principalement en bordure de cultures et de friches. Cette espèce présente une dynamique régressive sur l’ensemble de son aire de répartition française, notamment du fait de l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles et de l’urbanisation, surtout dans le secteur dans lequel s’insère le projet.

■ Espèces fortement potentielles Aucune à fort enjeu local de conservation n’est jugée fortement potentielle dans la zone d’étude.

■ Espèces non contactées malgré des prospections ciblées Plusieurs espèces étaient jugées initialement fortement potentielles dans la zone d’étude en raison de données locales de présence de ces espèces et d’habitats favorables à celles-ci : Anacamptis laxiflora, Carduus acicularis, Cochlearia glastifolia, Scorzonera parviflora, Limonium girardianum, Phalaris paradoxa, Euphorbia peplis, etc. Des prospections ont été réalisées à des périodes favorables à l’observation de ces espèces, mais aucune d’entre elles n’a été contactée. Par conséquent, ces espèces ne sont ni avérées ni jugées fortement potentielles dans la zone d’étude.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 53

Partie 2 : Etat initial 1.3.3. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèces avérées

Chiendent allongé (Elytrigia elongata (Host) Nevski, 1936)

Protection France - Région  Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Euryméditerranéenne Répartition française Littoral méditerranéen Habitats d’espèce, Vivace cespiteuse des bordures de marais salés, écologie sansouïres Menaces Urbanisation du littoral, endiguement des cours d’eau, assèchement des zones humides, pollution

J. VOLANT, 16/06/2016, Berre-l’Etang (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : L’espèce est bien représentée localement dans le Golfe de Fos et sur le pourtour de l’étang de Berre (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : De nombreuses stations ont été avérées dans la partie ouest du fuseau d’étude, entre l’étang de Berre et les salins. L’espèce se développe principalement au sein des prés salés et des fourrés halophiles.

Germandrée d'eau (Teucrium scordium L., 1753)

Protection France - Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Espèce eurasiatique Répartition française Répartie dans une grande partie de la France Habitats d’espèce, Pelouses à humidité temporaires écologie Menaces Espèce menacée par l’assèchement des zones humides

J. VOLANT, 02/08/2016, Berre-l’Etang (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Dans les Bouches-du-Rhône l’espèce est présente essentiellement à l’ouest de l’étang de Berre, seules d’anciennes données sont présentes à l’est (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : Une population de quelques individus à été recensées à l’ouest du fuseau d’étude, à proximité de l’étang de Berre. L’espèce à été observée au sein de prairies humides.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 54

Partie 2 : Etat initial Ruppie spiralée (Ruppia cirrhosa (Petagna) Grande, 1918)

Protection France - Région - Livre/liste rouge nat. Tome 1 - Tome 2 - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Cosmopolite Répartition française Assez commune en Morbihan et Loire-Atlantique) et rare depuis le Var jusqu’au Pyrénées-Orientales Habitats d’espèce, hydrophyte vivace submergée inféodé aux lagunes et écologie marais permanents ou temporaires saumâtres à salés Menaces Régression générale, liée à l’urbanisation du littoral et à la modification des conditions hydrologiques des marais où elle pousse par la gestion anthropique,

produisant souvent un adoucissement et une J. VOLANT, 16/06/2016, Berre-l’Etang (13) eutrophisation des eaux.

Contexte local Dans le secteur d’étude : L’espèce est bien connue du Golfe de Fos et autour de l’étang de Berre. Nous noterons que l’espèce n’était pas connue sur la commune de Berre-l’Etang (source : SILENE, CBN méditerranéen). Dans la zone d’étude : Plusieurs herbiers ont été observés à l’ouest du fuseau d’étude, en bordure de l’étang de Berre, aux abords de la zone d’étude, dans un petit canal à l’est de l’avenue Jean Jaurès. Ces populations sont à 200 mètres de stations avérées au niveau des salins de Fos (base de données SILENE, 2013). Dans ce secteur, les multiples aménagements et la modification des régimes hydriques rendent précaires les populations. Le canal dans lequel a été observée la Ruppie spiralé montre une eutrophisation notable pouvant lui être délétère, à terme.

■ Espèces fortement potentielles Aucune à enjeu local de conservation modéré n’est jugée fortement potentielle dans la zone d’étude.

■ Espèces non contactées malgré des prospections ciblées Plusieurs espèces ont été initialement jugées fortement potentielles dans la zone d’étude en raison de données locales de présence de ces espèces et d’habitats favorables à celles-ci : Phalaris aquatica, Ophioglossum vulgatum, etc. Des prospections ont été réalisées à des périodes favorables à l’observation de ces espèces mais aucune d’entre elles n’a été contactée. Par conséquent, ces espèces ne sont ni avérées ni jugées fortement potentielles dans la zone d’étude.

1.3.4. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible

Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce Commentaires population locale protection de l’espèce

Liseron rayé Plusieurs dizaines de Faible PR pieds présents sur une (Convolvulus lineatus) seule station

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 55

Partie 2 : Etat initial Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce Commentaires population locale protection de l’espèce

Plusieurs dizaines de Pavot hybride pieds répartis en bordure Faible - des cultures et friches (Papaver hybridum) présentes dans la zone d’étude.

Plusieurs dizaines de Buplèvre glauque pieds répartis le long des (Bupleurum Modérée - pistes traversant la zone semicompositum) d’étude au niveau des salins.

Plusieurs dizaines de Armoise de France pieds répartis le long des (Artemisia caerulescens Modérée LR2 pistes au sein des fourrés subsp. gallica) halophiles.

1.3.5. Bilan cartographique des enjeux relatifs à la flore La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux floristiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable sur l’annexe 8 (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Flore).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 56

Partie 2 : Etat initial

Carte 9 : Enjeux relatifs à la flore

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 57

Partie 2 : Etat initial

1.4. Zones humides La délimitation de zones humides a été réalisée selon les arrêtés du 24 juin 2008 et du 1er octobre 2009. Vue les difficultés rencontrés pour la réalisation de sondages dans l’ensemble de la zone d’étude, cette délimitation a été complétée à l’aide des résultats de sondages réalisés sur les autres zones, de références bibliographiques (notamment le Pré-inventaire de zones humides du département de Bouches du Rhône, 2013) et des critères topographiques, hydrologiques et de végétation.

1.4.1. Délimitation des zones humides au regard du critère végétation Parmi les habitats naturels identifiés au sein de la zone d’étude, septs habitats cotés « H. », c’est-à-dire caractéristiques de zones humides d’après l’arrêté du 24 juin 2008, ont été recensés au niveau des critères botaniques. Il s’agit des habitats suivants : Surface (Ha)au sein Code Corine Libélé physionomique de la zone d’étude BIOTOPES globale

Végétation à Scirpes halophiles 53.17 0,12

Roselières 53.11 0,90 Près-Salés 15.51 2,82

Cladiaies 53.31 0,62 Fourrées halophiles 15.61 9,87

Gazons pionniers salés 15.1 0,95 Praries humides 37.4 1,42

Total 16,7

Au regard du critère végétation, les zones humides délimitées selon les arrêtés du 24 juin 2008 et du 1er octobre 2009 présentent une superficie totale de 16,7 ha. Bien que l’habitat « Peuplements de Canne de Provence » (Code CORINE Biotopes 53.62) soit coté « H. » selon les arrêtés, les peuplements rencontrés dans la zone d’étude correspondent plus à une colonisation de secteurs rudéraux grâce à son caractère envahissant qu’à l’existence d’une zone humide fonctionnelle. En conséquence, cet habitat n’a pas été pris en compte dans le périmètre de délimitation des zones humides. L’expertise pédologique est donc nécessaire sur les habitats cotés « p. » suivants afin de compléter leur caractère humide selon législation : - Cultures (Code CORINE Biotopes : 82.3) - Zones rudérales (Code CORINE Biotopes : 87.2) - Friches (Code CORINE Biotopes : 87.1) - Eaux salées sans végétation (Code CORINE Biotopes : 23.11) - Garrigues dégradés (Code CORINE Biotopes : 87.2 x 32.4) - Garrigues à Thym et terrain en friche (Code CORINE Biotopes : 32.47 x 87.1) - Haies, alignements d’arbres (Code CORINE Biotopes : 84.1) - Lagunes (Code CORINE Biotopes : 21 x 23.211) - Salines (Code CORINE Biotopes : 53.17)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 58

Partie 2 : Etat initial 1.4.2. Délimitation des zones humides au regard du critère pédologique Afin de compléter la délimitation des zones humides pour le reste des habitats, une expertise pédologique s’appuyant sur des critères bibliographiques, hydrologiques et topographiques a été réalisée. Les sondages ont été réalisés en prenant en compte :  le pré-inventaire de zones humides des Bouches du Rhônes (ECOMED-O2TERRE, 2013) ;  la proximité de lagunes, salines, mares temporaires ;  la proximité des habitats avérés cotés « H. » ou dans les secteurs où les espèces hygrophiles recouvrent plus d’un 50% de la surface des habitats ;  la topographie, c’est-à-dire les zones les plus basses, les faibles pentes ou la présence de cuvettes topographiques qui pourraient avoir une fonction de rétention des eaux.

D’un point de vue géologique, d’est à ouest, la zone d’étude commence dans le Vallon d’Avignon constitué par des calcaires et marnes du Bégudien (Secondaire). Elle continue en suite sur des colluvions wurmiennes pour en finir dans la plaine alluviale de l’Arc caractérisé par la présence d’alluvions fluviatiles récentes (limons et sables). Selon le Pré-inventaire des zones humides du département des Bouches-du-Rhône réalisé en 2013 par ECOMED/O2TERRE, les secteurs plus favorables à l’existence de zones humides sont la partie de la plaine alluviale près de la ripisylve de l’Arc et le secteur plus en aval correspondant aux salins de Berre. 15 sondages ont été réalisés dans la zone d’étude et dans les secteurs mentionnés ci-dessus. Etant donné la géologie du substrat et les traces d’hydromorphie observées sur les profils des sols, quatre types de sol ont été identifiés lors de la réalisation des sondages : le fluviosol, l’Antrhoposol, le Thalassosol réductisol et le Thalassosol réductique (BAIZE & GIRARD, 1995 et 2008).

Fluviosol, non caractéristique de zones humides

Descriptif Sols alluviaux fluviatiles, non ou peu évolués, relativement homogènes ou hétérogènes en fonction des éléments transportés par le cours d’eau, marqués par la présence d’une nappe phréatique alluviale ou temporaire à fortes oscillations, généralement inondables en période de crues. Sondages concernés S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7, S8, S9, S10 Contexte Sondages situés dans la plaine alluviale de l’Arc. Descriptif des sondages Limons parfois sableux avec des gravats. Aucune trace d’hydromorphie n’a été rencontrée dans les premiers 120 cm. La nappe phréatique n’a pas été rencontrée lors des sondages. Habitats concernés Garrigues dégradés, friches, peuplements de Canne de Provence, zones rudérales, cultures.

Sondage n°5, Fluviosol, sondage négatif N. SANCHEZ, 04/03/2016, Rognac (13)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 59

Partie 2 : Etat initial Anthroposol, caractéristique de zones humides

Descriptif Sols fortement transformés par les activités humaines (apports répétés de matériaux allochtones, aménagement en terrasses, remblais), ou accumulation de matériaux artificiels sur au moins les 50 premiers centimètres, ou matériaux terreux déplacés. Ils se trouvent souvent en milieu urbain mais aussi, dans des conditions particulières, en milieu rural. Sondages concernés S11, S13 et S14 Contexte Sondages situés dans les chemins des salins (S13 et S14) et celui qui entoure le périmètre de Lyondell au Port de la Pointe (S11). Le fait qu’il ne s’agit pas des zones humides permet d’écarter ces chemins en tant que zones humides. Descriptif du sondage Remblai constitué par sable limoneux très compacté. Aucune trace d’hydromorphie n’a été rencontrée dans les premiers 50 cm. Habitats concernés Pistes, chemins.

Type de sol humide -

Sondage n°11, Anthroposol, sondage négatif N. SANCHEZ, 04/03/2016, Rognac (13)

Thalassosol rédoxique, non caractéristique de zones humides

Descriptif Les Thalassosol sont des sols constitués de matériaux d’apports marins ou fluvio-marins (estuaires, deltas). Ils sont en général de granulométrie très fine (80 à 90 % de particules < 50 μm). C’est un sol très peu humifère dont le premier horizon (0-20 cm), le solum est peu différencié. Les thalassosols sont typiques des plaines littorales des côtes basses. Des traces rédoxiques débutent à moins Sondages concernés S15 Contexte Situé dans un chemin des salins de Berre à environ 80 cm de hauteur par rapport au canal et aux salins. Ce sondage donne des informations sur la cote de l’horizon réductique dans le secteur. La présence de cet horizon dans le premiers 50 cm de profondeur relève l’existence de zones humides. Descriptif des sondages 0-55 cm : Sable peu limoneux qui revient argileux en profondeur. Pas des traces d’hydromorphie. 55-75 cm : Argile sableuse + traces faibles rédoxiques 75-120 cm : Sable gris réductique : Horizon G Habitats concernés Piste, chemins

Type de sol humide IVd

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 60

Partie 2 : Etat initial

Sondage n°15, Thalassosol réductique, sondage négatif N. SANCHEZ, 09/09/2016, Berre (13)

Thalassosol rédoxisol-réductisol, caractéristique de zones humides

Descriptif Les Thalassosol sont des sols constitués de matériaux d’apports marins ou fluvio-marins (estuaires, deltas). Ils sont en général de granulométrie très fine (80 à 90 % de particules < 50 μm). C’est un sol très peu humifère dont le premier horizon (0-20 cm), le solum est peu différencié. Les thalassosols sont typiques des plaines littorales des côtes basses. Des traces rédoxiques débutent dès la surface et l’horizon réductique G est présent à partir de 10 cm de profondeur. Le sondage est bloqué à 25 pour une dalle. Sondages concernés S12 Contexte Situé près du chemin qui borde l’étang de Berre par l’ouest. Etant donné que le sol est caractéristique de zones humides, le chemin qui borde l’étang de berre est avéré en tant que zone humide. Descriptif des sondages 0-10 cm : Sables + gravats + traces rédoxiques. 10-25 cm : Horizon G : Sable avec traces réductiques + gravats Habitats concernés Piste, chemins

Type de sol humide VId

Sondage n°12, Thalassosol rédoxisol-réductisol, sondage positif N. SANCHEZ, 09/09/2016, Rognac (13)

Dans le secteur des salins, le profil du sondage 12 établi les cotes des différents horizons qui déterminent la présence de zones humides selon la cote topographique pour les habitats cotés « p. » du secteur. Par exemple, les canaux et les salins sont avérés en zones humides selon la topographie. De plus, plusieurs traces réductiques ont été observées en surface dans ces habitats. Avec le même critère, les chemins et les monticules remblayés des secteurs localisés près de S14 et S12 ne sont pas avérés en tant que zones humides à l’exception des canaux et salins. En ce qui concerne le secteur du Port de la Pointe, le chemin qui entoure le périmètre de Lyondell et les zones rudérales remblayées situées à la même cote ne sont pas avérés en zone humide d’après le sondage S11. Le secteur qui limite l’étang de Berre vers l’ouest est avéré en zone humide en accord avec le sondage S12.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 61

Partie 2 : Etat initial La limite des zones humides a été définie en fonction du pré-inventaire zones humides du département des Bouches-du-Rhône. Selon la pression de prospection lors de l’analyse du sol, le pré-inventaire de zones humides départemental ainsi que les critères topographiques et hydrologiques, la surface de zones humides avérées au regard du critère pédologique est de 12,49 ha au sein de la zone d’étude.

1.4.3. Généralités sur les fonctionnalités des zones humides Afin de pouvoir porter un jugement objectif sur l’équivalence de la compensation sur le plan fonctionnel, il convient donc d’analyser les diverses fonctions de la zone humide qui sera impactée dans le cadre du projet. Cette caractérisation, au-delà de la mise en lumière des fonctions et services rendus par la zone humide, doit aussi permettre d’attribuer un enjeu global. La méthode de caractérisation de l’enjeu des zones humides utilisée est une simplification issue de la « Guide de la méthode nationale d’évaluation des fonctions de zones humides » (ONEMA, 2016) et appliquée aux zones humides littorales. Elle va donc répondre à un processus progressif et contextualisé à la zone humide concernée par le projet. C’est une démarche « en entonnoir » qui consiste dans un premier temps, à considérer les fonctions générales des zones humides documentées dans la bibliographie, à les adapter aux zones humides littorales en définissant une pondération et des critères d’évaluation, et enfin à mesurer ces critères à l’échelle de la zone humide concernée en vue d’en préciser les fonctions et son importance.

1.4.4. Présentation de la méthodologie pour l’évaluation des fonctionnalités des zones humides Selon le Guide de l’ONEMA, il y a trois principales catégories de fonctionnalités de zones humides à consulter : - Fonctions hydrologiques : Il s’agit de valoriser, entre autres, le potentiel de la zone humide pour soutenir les étiages, réguler les crues, etc. L’analyse de l’espace de fonctionnalité est fondamentale pour cette analyse qui sera basée en fonction des critères définis dans le tableau ci-après ; - Fonctions biogéochimiques : L’analyse a comme objectif de connaître l’importance du rôle épurateur des zones humides qui est lié au niveau de pression des activités humaines présentes, non seulement dans la zone humide, mais aussi dans son espace de fonctionnalité mais aussi aux caractéristiques propres de la zone humide. L’identification des éventuelles sources de pollution sera réalisée ainsi que les différents enjeux à considérer en aval comme la localisation des captages d’eau potable, sites de baignade, etc. ; - Fonctions biologiques et écologiques : cette analyse définira les objectifs suivants : o Connaître le patrimoine faunistique et floristique des zones humides, o Identifier les habitats en présence et évaluer leur état de conservation, o Définir l’importance du rôle de chaque zone humide dans la conservation des espèces patrimoniales présentes : réservoir de biodiversité, corridor écologique pour la faune, etc.

Fonctions Fonctions détaillées / Services rendus générales Régulation des crues et des inondations Certaines zones humides peuvent stocker un volume d’eau et, en fonction de leur position dans le bassin versant, peuvent ainsi accueillir des eaux de débordement des cours d’eau et de ruissellement des versants. Cet hébergement peut avoir un effet direct sur les crues et ainsi en modifier leur profil Fonctions (laminage de crue) en limitant notamment les risques en aval. hydrologiques Protection des sols contre l’érosion/régulation des forces érosives Les sols humides peuvent servir à dissiper l’énergie cinétique des eaux de ruissellement en provenance des versants et des eaux d’écoulement qui provoquent des phénomènes érosifs (berges, lit mineur, lit majeur…).

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Partie 2 : Etat initial

Fonctions Fonctions détaillées / Services rendus générales Elles réduisent ainsi le pouvoir érosif de l’eau. En contexte littoral, elles peuvent également servir à réguler la force érosive de la houle. Recharge/décharge de nappes Une zone humide peut remplir la fonction de recharge de nappe grâce au phénomène d’infiltration des eaux de pluie et de leur stockage dans les couches perméables du sous-sol. Soutien d’étiage Certaines zones humides peuvent jouer le rôle naturel de soutien des débits d’étiage lorsqu’elles stockent de l’eau en période pluvieuse et la restituent lentement et de façon retardée au cours d’eau. Cette restitution peut parfois s’étaler jusqu’en période d’étiage des cours d’eau et ainsi contribuer au maintien ou soutien du débit d’étiage. Interception/stockage des matières en suspension Les matières mises en suspension par des phénomènes érosifs, sont transportées par les eaux de ruissellement et les cours d’eau lors de phénomènes pluvieux. Lors de la traversée d’une zone humide, la vitesse d’écoulement peut se réduire et favoriser ainsi le piégeage de ces matières en suspension. Ce processus contribue à fertiliser naturellement les milieux. Régulation des nutriments Fonctions Les nutriments (azote et phosphore) sont des substances fertilisantes indispensables à la production biogéochimiques primaire. Les zones humides sont capables de retenir ces nutriments mais aussi de les épurer afin de réduire les atteintes qu’ils peuvent porter à l’environnement (eutrophisation…). Interception/stockage des éléments toxiques Les zones humides peuvent piéger les substances toxiques par sédimentation ou fixation par les végétaux. Cette fonction contribue à améliorer la qualité des eaux. Néanmoins, l’accumulation de ces éléments ou composés peut modifier et altérer la qualité de l’écosystème. Présence, diversité et abondance d’espèces patrimoniales (faune et flore) Les zones humides sont connues pour abriter des espèces patrimoniales strictement inféodées à ce type de systèmes et aux contraintes pédologiques et d’alimentation en eau. Elles accueillent ainsi, si la qualité du milieu le permet, une biodiversité spécifique. Diversité et rareté des habitats naturels A l’instar des espèces patrimoniales, les zones humides peuvent abriter une grande diversité d’habitats en fonction de leurs conditions d’alimentation, de la teneur des eaux en matières nutritives, de la pédologie, des conditions climatiques et de leur position dans le bassin-versant. Certains habitats sont d’une grande rareté. Fonctions Présence d’espèces indicatrices de la qualité globale des zones humides biologiques et Certaines espèces sont connues pour témoigner de la qualité des milieux. écologiques Afin de pouvoir caractériser la qualité ou l’état de conservation d’une zone humide, des indicateurs de l’état de santé de ces habitats pourront être proposés à l’étude. Rôle pour la faune Les zones humides peuvent jouer un rôle important pour la faune tant en termes de zones de reproduction, que de zones de gagnage, de zones refuges ou encore de zones de halte migratoire et de repos. Connexion avec les autres zones humides La connexion des zones humides entre elles est un facteur important permettant de maintenir des réservoirs de biodiversité et des corridors attractifs à la flore et à la faune.

1.4.5. Caractérisation des fonctionnalités des zones humides de la zone d’étude Fonctionnalité hydrologique

Vu la position des zones humides au sein du bassin versant et la présence d’une bonne couverture de la végétation (pratiquement 100 %), la régulation potentielle des crues et des inondations est de faible à modérée malgré la perméabilité du substrat et la faible capacité de stockage. En réalité, nous pouvons conclure qu’elle est plutôt faible

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Partie 2 : Etat initial car vu le caractère artificiel des salines, ces zones humides ne présentent pas un rôle réel de régulation des crues. La faible pente et la rugosité de la zone humide lui confèrent une protection contre l’érosion modérée, même si le substrat n’est pas tout à fait cohésif. Concernant le soutien d’étiage, vu sa position, et la perméabilité du substrat, cette fonction est jugée faible. En général, nous considérons la fonctionnalité hydrologique de la zone humide présente dans la zone d’étude comme de faible à modérée.

Fonctionnalité biogéochimique

La rugosité de la zone humide et sa faible pente, font que l’interception et stockage de matières en suspension sont assez important. Ceci permet aussi une régulation des nutriments favorisée par la présence d’une alternance entre les conditions aérobies et anaérobies, la densité de végétation ou la faible pente de la zone humide. Par contre, il ne s’agit pas d’un milieu récepteur chargé en nutriments provenant des cultures en périphérie ou en polluants toxiques. La fonctionnalité biogéochimique de la zone humide est jugée donc comme modérée.

Fonctionnalité biologique et écologique

L’analyse de l’importance biologique et écologique de la zone humide entraîne les conclusions suivantes : - Le nombre total d’espèces à enjeu ou patrimoniales floristiques et faunistiques au sein de la zone est de plus de 80. Ce chiffre est considéré comme majeur. - Les habitats caractéristiques de zones humides présentent un état général de conservation contrasté. Les cortèges d’espèces restent perturbés par endroits (pistes et chemins, canalisations enterrées, etc.). - Au sein de la zone d’étude, 64 espèces d’oiseaux présentent un enjeu local de conservation notable. L’essentiel des espèces à enjeu ont été contactées au sein des milieux humides littoraux qui bordent l’étang de Berre. Ces milieux humides et notamment les salins de Berre ainsi que les plans d’eau à vocation cynégétiques qui les bordent sont utilisés pour la nidification de nombreuses espèces remarquables. C’est notamment le cas de sept espèces à enjeu local de conservation fort (la Nette rousse, l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine) et de quatre espèces à enjeu local de conservation modéré (le Tadorne de Belon, l’Huîtrier pie, le Petit Gravelot et la Mouette rieuse). - La zone humide est dans un complexe de zones humides similaires et non isolées malgré la pression industrielle et antropique.

En conclusion, vu l’importance des facteurs énoncés ci-dessus, la fonctionnalité biologique et écologique de la zone humide présente un enjeu fort.

Le tableau suivant montre l’analyse des différentes fonctionnalités de la zone humide :

Légende du tableau :

Critères

1 ≤ score ≤ 1,75 Faible 1,75 ≤ score ≤ 2, 5 Modéré 2,5 ≤ score ≤ 3,25 Fort 3,25 ≤ score < 4 Majeur

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Partie 2 : Etat initial Valeur Valeur Moyenne Pondération Fonctions Facteurs Critères moyenne Enjeu critère facteur Facteur fonction C1. ZH localisée en zone inondable, 1 C2. Position de réceptacle des eaux de ruissellement du BV 3

F1: Régulation des crues et des C3. Substrat de la zone plutôt perméable sur le premier mètre 2 1,833333 1 inondations C4. Capacité de stockage importante (dépression topographique) 1 C5. Rugosité de la zone humide (densité de la végétation) 3 C6. Présence d’enjeux majeurs soumis aux inondations (périphérie/aval) 1 C1. ZH jouant un rôle tampon mer-espaces terrestres 1 Fonction hydrologique 2,052005 MODERE F2: Protection des sols contre C2. Pente de la zone humide 2 l'érosion/régulation des forces 2,25 1 C3. Substrat cohésif de la zone (composé de limons et d’argiles) érosives 2 C4. Rugosité de la zone importante (nature et densité de la végétation) 4 C1. Absence de couche imperméable entre surface / toit nappe 3 F3: Recharge des nappes 2,5 0,33 C2. Exutoire de la ZH principalement souterraine 2 C1.Zone humide située en amont d'un cours d'eau ou d'une lagune 1 F4: Soutien d'étiage C2. Sol de la zone humide peu perméable sur le premier mètre 2 1,666667 0,33 C3. Zone humide à faible pente 2 C1. ZH en contact directe ou indirecte avec des zones d'apport 2 C2. Milieu récepteur en aval à enjeu (qualité de l'eau, hydrobiologie…) 1 F5: Interception / stockage de C3. Zone humide à faible pente 2 2,6 1 matières en suspension C4. Rugosité de la zone humide importante (densité de la végétation) 4 C5. Exutoire de la ZH de faible gabarit 4 C1. Réceptacle des eaux de la ZH potentiellement chargé en nutrients 2 C2. Milieu récepteur en aval présentant un enjeu 1 C3. Type d’interface favorable à la régulation des nutriments 3 C4. Présence d’une alternance entre conditions aérobies et anaérobies 2 Fonction F6: Régulation de nutriments 2,25 1 C5. Rugosité de la zone humide importante (densité de la végétation) 4 2,45 MODERE biogéochimique C6. Dominance des graminées à rhizomes 2 C7. Apport de matière organique, présence de litière au sol 2 C8. Pente de la zone humide faible 2 C1. Réceptacle des eaux de la ZH chargé pot. en éléments toxiques 2 C2. Milieu récepteur en aval présentant un enjeu 1 F7 : Interception/stockage des C3. Pas ou peu d’alternance entre conditions aérobies et anaérobies 3 2,5 1 éléments toxiques C4. Rugosité de la zone humide importante (densité de la végétation) 4 C5. Sédiments riches en argile et en matières organiques 2 C6. pH plutôt neutre à basique 3 F 8 : Espèces patrimoniales (faune C1. Nombre d'espèces patrimoniales 4 4 1 et flore) C2. Abondance des espèces patrimoniales F9: Diversité et raraté des habitats C1. Diversité des habitats naturels 2 2 1 naturels C2. Diversité des habitats naturels rares F10 : Présence d’espèces C1. Faible % de recouvrement d’espèces invasives 3 Fonction biologiques indicatrices de la qualité globale C2. Faible % de recouvrement d’une flore indicatrice d’une dégradation 4 2,666667 1 des ZH 2,933333 FORT et écologiques C3. Surface importante de prés/fourrés halophiles 1 C1. Zone de reproduction 1 C2. Zone de repos / halte migratoire 3 F11 : Rôle pour la faune 2 1 C3. Zone de gagnage 3 C4. Zone refuge 1 F 12 : Connexion avec les autres C1. Contact avec des zones humides attenantes 4 4 1 zones humides

1.4.6. Bilan des enjeux liés aux zones humides A l’issue des prospections de terrain et selon les arrêtés du 24 juin 2008 et du 1er octobre 2009, la surface de zones humides présente, au sein de la zone d’étude et au regard du critère végétation et pédologique, est de 29,19 ha. Parmi ces zones humides avérées, 5,81 ha correspondent aux salins qui sont actuellement en exploitation et soumis aux impacts de cette activité. Le bilan cartographique est disponible sur l’atlas cartographique plus précis téléchargeable sur l’annexe 8 (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_ZH).

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Partie 2 : Etat initial

Carte 10 : Enjeux relatifs aux zones humides

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 66

Partie 2 : Etat initial 1.5. Insectes Une liste de 73 espèces avérées a été dressée, et présentée en annexe 3. La zone d’étude étant très étendue, il y a une forte variabilité des habitats avec aussi bien des milieux humides que des milieux très secs, des milieux salés et non salés, etc. Ainsi, plusieurs cortèges d’espèces sont présents sur la zone d’étude dont un cortège de milieux très salés composé essentiellement par les coléoptères et des orthoptères, un cortège de milieux humides composé majoritairement d’odonates, un cortège de milieux ouverts thermophiles composé essentiellement de lépidoptères et orthoptères. La richesse spécifique de la zone d’étude est élevée, toutefois, la surface de la zone d’étude est également très importante.

1.5.1. Espèces à enjeu local de conservation très fort Aucune espèce d’insecte à enjeu local de conservation très fort n’a été avérée ou n’est jugée potentielle sur la zone d’étude.

1.5.2. Espèces à enjeu local de conservation fort

■ Espèces avérées

Cicindèle bordée de Blanc (Cephalota circumdata ssp. Leonschaeferi Cassola, 1970)

Protection France - Liste rouge nat. France - PACA - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale Littoral méditerranéen de l’Espagne à la Turquie. La ssp. Leonschaeferi n’est présente qu’en France et en Toscane. Répartition française Littoral méditerranéen. Espèce rare et localisée. Habitats d’espèce, Marais littoraux et salins sur les vases salés desséchées. écologie Menaces Urbanisation et destruction du littoral S. MALATY, 01/09/2016, Rognac (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : L’espèce apparait comme très rare et localisée. D’après la base de données naturalistes locales « silène faune », seules neuf données existent pour la région PACA, toutes dans les Bouches-du-Rhône dont cinq à Arles deux à Port Saint Louis du Rhône et une à Fos sur Mer. Il ne semble y avoir aucune donnée connue autour de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Une vingtaine d’individus ont été observés dans les salins de Rognac. La concentration des individus dans un espace restreint indique une reproduction très probable sur la zone où ils ont été observés. En effet, cette espèce a des exigences écologiques très élevées, occupant les vases salées des salins. Répartition française et abondance La population de la zone d’étude semble en bon état de conservation. En raison de son isolement par rapport aux autres populations connues, elle présente un enjeu important pour la conservation de l’espèce à une échelle départementale.

Bupreste de Crau (Acmaeoderella perroti ssp. perroti Schaefer, 1950)

Protection Livre/liste rouge nat. Autre(s) statut (s) Déterminant ZNIEFF PACA Répartition mondiale Uniquement dans le sud de la France Répartition française Répartition très restreinte, uniquement présente dans le département des Bouches-du-Rhône et principalement dans la plaine de la Crau.

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Partie 2 : Etat initial Habitats d’espèce, Milieu ouvert ensoleillés dans lesquels se développent écologie l’Onopordon d’Illyrie (Onopordon illyricum), plante- hôte unique de l’espèce. Menaces Urbanisation, fermeture des milieux.

C. MROCZKO, 24/06/2009, Saint-Martin-de-Crau (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est endémique de la plaine de Crau. Des données récentes (TARDY et al. 2013) indiquent la présence de l’espèce au nord et à l’est de l’étang de Berre. Ainsi, l’espèce est présente dans le secteur d’étude mais reste très localisée et peu commune. Dans la zone d’étude : Plusieurs individus ont été observés dans la zone d’étude dans la partie centrale du tracé, en bordure de route sur leur plante-hôte, l’Onopordon d’Illyrie. L’espèce effectue très probablement l’ensemble de son cycle de vie sur la zone d’étude.

Cette population étant excentrée par rapport au noyau principal de la population de Répartition française et abondance Bupreste de Crau, située dans la plaine de la Crau, elle présente un enjeu notable pour la conservation de l’espèce à une échelle communale.

■ Espèces fortement potentielles Aucune espèce d’insecte à enjeu local de conservation fort n’est jugée potentielle sur la zone d’étude.

1.5.3. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèces avérées

Diane (Zerynthia polyxena Denis & Schiffermüller, 1775)

Protection France PN2 Liste rouge France LC PACA LC Autre(s) statut (s) DH4 – BE2 – Remarquable ZNIEFF PACA Répartition mondiale France à l’Asie mineure par le sud de l’Europe Répartition française Bordure et arrière-pays méditerranéen ; Localisée mais assez abondante Habitats d’espèce, Prairies, pelouses, landes ouvertes, avec une écologie préférence pour les endroits un peu humides (bordure de fossé, canaux, etc.) jusqu’à 1 500m ; Plante-hôte principale : Aristolochia rotunda. Plantes-hôtes secondaires : A. clematitis, A. pallida, A. paucinervis et Y. BRAUD, 05/2005, Roquebrune-sur-Argens (83) A. pistolochia Menaces Urbanisation

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : D’après les bases de données naturalistes locales, l’espèce est assez répandue dans le secteur d’étude, notamment autour de l’étang de Berre. Ainsi, plusieurs populations sont répertoriées au nord de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Une dizaine de chenilles de Dianes ont été trouvées dans la partie nord des salins sur une station d’Aristoloche à feuilles rondes, plante-hôte principale de l’espèce. L’espèce se reproduit donc dans la zone d’étude et y effectue l’ensemble de son cycle de vie. Cette population semble en bon état de conservation et présente un intérêt pour la

conservation de l’espèce à une échelle locale. Répartition française et abondance

Hespérie de la Ballote (Carcharodus baeticus Rambur, 1839)

Protection Liste rouge France VU PACA VU Autre(s) statut (s) Déterminant ZNIEFF PACA Répartition mondiale Sud de l’Europe (Espagne, France, Italie) Répartition française Rare et localisée sur la façade méditerranéenne et dans s la vallée du Rhône. Habitats d’espèce, Prairies et pelouses xériques souvent pâturés par les écologie ovins ; Plante-hôte : Marrrubium vulgare Menaces Fermeture des milieux, urbanisation et changement S. MALATY, 03/10/2014, Istres(13) d’affectation des sols

Contexte local Dans le secteur d’étude : D’après les bases de données naturalistes locales et notamment « silène faune » l’espèce est bien présente dans la plaine de la Crau qui représente un des principaux noyaux de population de l’espèce et deviens bien moins fréquente et bien plus localisée dans le reste du département. Autour de l’étang de Berre, l’espèce apparait comme peu fréquente hormis sur sa rive ouest. Dans la zone d’étude : Plusieurs individus ont été observés sur la zone d’étude sur une station de Marrube, plante-hôte de l’Hespérie de la Ballote. L’espèce effectue très probablement l’ensemble de son cycle de vie sur la zone d’étude. La population semble en bon état de conservation et présente un enjeu notable pour la conservation de l’espèce à l’échelle supra-communale. Répartition française et abondance

Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii Dale, 1834 [= Cordulia curtisii Dale, 1834])

Protection France PN2 Liste rouge France VU PACA NT Autre(s) statut (s) DH2 – DH4 – BE2 – Remarquable ZNIEF PACA Répartition mondiale Sud-ouest de l’Europe Répartition française Absent du nord, rare dans le centre et dans l’est, plus répandue dans la moitié sud notamment sur la façade atlantique et le pourtour méditerranéen Habitats d’espèce, Très majoritairement dans les eaux courantes (partie écologie calme des grands cours d’eau aux rives boisées) mais peut également se trouver dans les eaux stagnantes S. MALATY, 25/05/2015, Fos-sur-Mer (13) (mares, étang, lac, anciennes gravières)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 69

Partie 2 : Etat initial Menaces Pollution agricole et industrielle, recalibrage des berges

Contexte local Dans le secteur d’étude : Dans le secteur d’étude, l’espèce est bien répandue, avec de nombreuses données existentes autour de l’étang de Berre. Le secteur d’étude avec la plaine de la Crau et la Camargue, héberge une des plus importantes populations de la région PACA et du littoral méditerranéen. Dans la zone d’étude : Un individu a été observé en vol dans la zone d’étude. L’espèce l’utilise possiblement pour son alimentation et sa phase de maturation mais ne s’y reproduit pas, aucun habitat favorable à sa reproduction n’étant situé dans la zone d’étude. Ainsi, la zone d’étude ne présente qu’un intérêt limité pour la conservation de l’espèce à l’échelle locale. Répartition française et abondance

Ascalaphon du midi (Deleproctophylla dusmeti Navás, 1914)

Protection France - Liste rouge nat. France - PACA - Autre(s) statut (s) - Répartition mondiale France Répartition française Frange méditerranéenne du sud-est de la France de l’Hérault aux Alpes maritimes Habitats d’espèce, Milieux ouverts herbacées et thermophiles prairies de écologie fauches, coussouls, plaines steppiques etc.

Menaces Destruction, altération de son habitat C. MROCZKO, 24/06/2009, Saint-Martin-de-Crau (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est rare et localisée dans le département des Bouches-du-Rhône. Le secteur d’étude, avec la plaine de la Crau, représente un des principaux noyaux de population. Dans la zone d’étude : Un individu a été observé sur la zone d’étude. L’espèce y effectue très probablement l’ensemble de son cycle de vie. La zone d’étude présente donc un intérêt notable pour la conservation de la population locale de l’espèce.

Répartition française et abondance

■ Espèces fortement potentielles  Magicienne dentelée (Saga pedo) ; PN2, DH4, BE2 La Magicienne dentelée est la plus grande sauterelle présente en France métropolitaine. Elle est distribuée dans l’ensemble des départements du littoral méditerranéen ainsi que dans l’arrière-pays provençale jusqu’en basse Ardèche. Elle affectionne les milieux ouverts ou semi-arbustifs bien exposés. Les mœurs nocturnes de l’espèce, associées à un comportement cryptique, la rend très difficile à détecter. Ainsi, l’espèce étant connue dans le secteur d’étude, elle a fait l’objet de recherches ciblées dans des conditions d’observations correctes. Bien que l’espèce n’ait pas été avérée dans la zone d’étude, les habitats présents sur celle-ci lui sont très favorables, avec une mosaïque de milieux ouverts, arbustifs et de zone de sol nu bien exposé. Ainsi, la présence de la Magicienne dentelée reste très fortement potentielle.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 70

Partie 2 : Etat initial ■ Espèces non contactées malgré des prospections ciblées  Damier de la Succise (Euphydryas aurinia provincialis) ; PN3, DH2, BE2 Le Damier de la Succise est une espèce de papillon de jour (rhopalocère) présente sur la quasi-totalité du territoire métropolitain mais par place isolée et souvent en faible effectif. L’espèce bénéficie d’une protection à l’échelle nationale et est également classée comme espèce d’intérêt communautaire à l’échelle européenne. L’espèce présente plusieurs écotypes en France continentale classés en plusieurs sous-espèces. Dans le secteur d’étude, la sous-espèce concernée est la sous-espèce provincialis présente dans les milieux ouverts méditerranéen. Cette sous- espèce utilise majoritairement la Céphalaire à fleurs blanches comme plante-hôte pour la ponte et le développement des chenilles. L’espèce étant connue du secteur d’étude, elle a fait l’objet de recherches ciblées dans de bonnes conditions météorologiques et à une période adaptée à sa phénologie. Malgré ces recherches ciblées, aucun individu ni indice de présence n’ont été relevé et sa plante-hôte n’a pas été trouvée dans la zone d’étude. Bien qu’il ne soit pas possible d’affirmer catégoriquement l’absence du Damier de la Succise dans la zone d’étude, sa présence est jugée faiblement potentielle et l’espèce est donc considérée comme non contactée malgré des prospections ciblées.  Proserpine (Zerynthia rumina) ; PN3 La Proserpine est une espèce de papillon de jour (lépidoptère rhopalocère) d’affinité méridionale présente sur l’ensemble des départements du littoral méditerranéen ainsi que dans l’arrière-pays provençale, cévenol et occitan et remonte dans la vallée du Rhône jusque dans le sud de l’Ardèche et de la Drôme. L’espèce est présente dans les milieux ouverts bien exposés sur sol en général calcaire avec roche affleurante, sur lesquels se développent sa plante-hôte, l’Aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia). L’espèce reste en général peu abondante et localisée. L’espèce ayant été initialement considérée comme potentielle dans la zone d’étude, elle a fait l’objet de recherches ciblées à une période adaptée par rapport à la phénologie de l’espèce notamment pour la recherche des œufs et chenilles. Toutefois, aucun individu de Proserpine, ni œuf, ni chenille n’ont été trouvée dans la zone d’étude. Ainsi, l’espèce est considérée comme non contactée malgré des prospections ciblées.

1.5.4. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible

Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce population Commentaires protection locale de l’espèce

Plusieurs individus Scolopendre ceinturé observés dans la zone Faible - d’étude. Y effectue (Scolopendra cingulata) possiblement l’ensemble de son cycle de vie.

Plusieurs individus observés dans la zone d’étude. L’utilise pour Ischnure naine son alimentation et la Faible - phase de maturation (Ischnura pumilio) mais reproduction en dehors de la zone d’étude (absence d’habitats favorables).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 71

Partie 2 : Etat initial Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce population Commentaires protection locale de l’espèce

Plusieurs individus Zygène de Nîmes observés dans la zone Faible - d’étude. Y effectue ( erythrus) possiblement l’ensemble de son cycle de vie.

Plusieurs individus observés dans la zone Anax napolitain d’étude. L’tilise pour son Faible - alimentation et la phase (Anax parthenope) de maturation mais reproduction en dehors de la zone d’étude.

Plusieurs individus Ascalaphe loriot observés dans la zone Faible - d’étude. Y effectue (Libelloides ictericus) possiblement l’ensemble de son cycle de vie.

Plusieurs individus Grand Fourmilion observés dans la zone Faible - d’étude. Y effectue (Palpares libelloides) possiblement l’ensemble de son cycle de vie.

Plusieurs individus Scolie à front jaune observés dans la zone Faible - d’étude. Y effectue (Megascolia flavifrons) possiblement l’ensemble de son cycle de vie.

1.5.5. Bilan cartographique des enjeux relatifs aux insectes La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux entomologiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable sur l’annexe 8 (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Arthropodes).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 72

Partie 2 : Etat initial

Carte 11 : Enjeux relatifs aux insectes

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 73

Partie 2 : Etat initial 1.6. Amphibiens La zone d’étude accueille, en son sein ou à proximité immédiate, des pièces d’eau qui peuvent être exploitées par les amphibiens locaux. Néanmoins, aucune mare sensu stricto n’a été décelée, de fait le cortège batrachologique pressenti à l’échelle locale est amoindri ; les mares représentent en effet des masses d’eau très appréciées par les amphibiens méridionaux, et généralement massivement colonisés en l’absence de poissons. Ainsi, trois taxons occupent de manière certaine les marais situés au nord des salins de Berre-l’Etang, au profit d’eaux saumâtres. Des fossés bordant certains axes routiers secondaires peuvent s’inonder et favoriser également la reproduction des amphibiens.

Roubine et marais saumâtres, en limite des salins J. JALABERT, 28/04/2016, Rognac (13) Notons que, malgré la présence des salins, de zones fortement artificialisées et d’une matrice agricole étendue, la phase terrestre des amphibiens est admise au regard des haies, boisements et gîtes potentiels (souches, pierres, blocs…), qui sont autant d’éléments favorisant la réalisation du cycle de vie complet de ce cortège d’espèces. Il est probable que d’autres espèces communes localement soient présentes et viennent enrichir ce cortège batrachologique avéré, à l’image du Crapaud commun et du Crapaud calamite. Ces espèces, à enjeu de conservation faible, n’ont toutefois pas été détectées et ne seront pas abordées dans le cadre de ce Volet Naturel de l’Etude d’Impact. Globalement, les enjeux batrachologiques relevés et pressentis sont localisés en partie sud-est de la zone d’étude. Les trois espèces avérées sont listées en annexe 4.

1.6.1. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèce avérée Complexe Grenouille de Perez/Grenouille de Graf (Pelophylax perezi (Seoane, 1885), Pelophylax kl. grafi (Crochet et al. 1995))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Espèces ibéro-française Répartition française Présentes dans la partie méridionale de la France, si ce n’est que « perezi » remonte jusqu'au sud de la Vendée via la façade atlantique. Elles atteignent leurs limites orientales de répartition dans l’ouest des Bouches-du- Rhône. Habitats d’espèce, Fréquente un large spectre d’habitats aquatiques, doux écologie à légèrement saumâtres : canaux, fossés, mares, cours d’eau, etc. J. JALABERT, 29/10/2013, Benahavis (Espagne) Menaces Concurrence engendrée par l’introduction et l’expansion de la Grenouille rieuse en France.

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Ce complexe est connu en région PACA, et atteint sa limite de répartition orientale à l’est de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Une bonne activité acoustique a été constatée en avril 2016 au niveau des marais situés au nord des salins de Berre. Quelques pièces d’eau sont ainsi bien exploitées par cette espèce et son klepton associé, bien qu’un marais soit jugé particulièrement propice au regard de l’activité décelée.

LESCURE & DE MASSARY, 2012

■ Espèce fortement potentielle  Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus) ; PN3, BE3, LC Cette espèce est globalement bien représentée sur le pourtour méditerranéen francais. En région PACA, le Pélodyte ponctué occupe une grande partie du territoire sous influence méditerranéenne, mais est absent des massifs alpins et des vallées escarpées. Ce taxon est connu sur l’ensemble du pourtour de l’étang de Berre, ainsi sa présence dans la zone d’étude est fortement suspectée. Le passage réalisé fin avril n’a pas permis de mettre en évidence cette espèce, dont la reproduction est précoce (entre janvier et mars selon les années) et le développement larvaire rapide. La reproduction dans certains fossés jouxtant des axes routiers est possible, mais elle est d’autant plus pressentie dans les marais les moins salés situés au nord des salins de Berre. Cette espèce relativement ubiquiste lors de sa phase terrestre est en mesure d’utiliser la majorité des habitats terrestres ouverts de la zone d’étude : friches, garrigues, pelouses sèches, zones rudérales, etc.

1.6.2. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible

Importance de la ZE Statuts de Photo Nom de l’espèce pour la population Commentaires protection locale de l’espèce

Plusieurs mâles chanteurs entendus dans les habitats Rainette PN2, BE2, similaires à ceux de la méridionale Faible DH4 Grenouille de Pérez et son (Hyla meridionalis) klepton associé, témoignant d’une activité reproductrice.

1.6.3. Cas particuliers La Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus ; PN5, BE3) est également présente dans les marais et roubines au nord des salins de Berre. Cette espèce, considérée comme envahissante sur le territoire national (à l’exception de l’Alsace) revêt un enjeu de conservation nul, et ne sera pas traitée dans la suite de ce rapport.

1.6.4. Bilan cartographique des enjeux relatifs aux amphibiens La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux batrachologiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable sur l’annexe 8 (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Amphibiens).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 75

Partie 2 : Etat initial

Carte 12 : Enjeux relatifs aux amphibiens

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 76

Partie 2 : Etat initial 1.7. Reptiles La zone étudiée traverse plusieurs types d’habitats qui favorisent l’expression d’un cortège herpétologique diversifié. Les garrigues semi-ouvertes, les pelouses sèches, les zones rudérales, les lisières, les boisements et le cours d’eau de l’Arc sont autant d’entités écologiques dans lesquelles évoluent les reptiles locaux.

Zone xérique gyrobroyée, occupée par le Psammodrome Zone herbeuse propice au développement du Seps strié d’Edwards J. JALABERT, 09/06/2016, Rognac (13)

Zone rudérale riche en gîtes utilisables par le Lézard ocellé L’Arc et ses milieux rivulaires, occupés notamment par la ou encore la Couleuvre à échelons Tortue de Floride J. JALABERT, 07/09/2016, Rognac (13)

Globalement, les salins et les plaines agricoles sont les secteurs les moins occupés par les reptiles, bien que des milieux interstitiels entre parcelles agricoles puissent favoriser la dispersion des jeunes ou encore les maraudes alimentaires. Dans le reste de la zone étudiée, les habitats sont propices à l’accomplissement du cycle de vie complet des individus, en témoignent la présence de zones d’alimentation, et de secteurs riches en gîtes facilitant l’hivernage et la reproduction. Une liste de 10 espèces avérées a été dressée, et présentée en annexe 5.

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Partie 2 : Etat initial 1.7.1. Espèce à enjeu local de conservation fort

■ Espèce avérée

Lézard ocellé (Timon lepidus lepidus (Daudin, 1802))

Protection PN3 UICN France VU Autre(s) statut (s) BE2 Répartition mondiale Le Lézard ocellé, espèce ibéro-française Répartition française Localisé sur le pourtour méditerranéen, il remonte dans les terres jusque sur la façade atlantique

Habitats d’espèce, Habitats ouverts de la zone méditerranéenne à supra- écologie méditerranéenne. Menaces L’espèce est considérée comme menacée par les spécialistes. Un plan interrégional d’actions (PIRA) est en cours en PACA et en Languedoc-Roussillon G.DESO, 18/07/2007, Saint-Martin-de-Crau (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est bien connue dans cette partie des Bouches-du-Rhône, à la faveur de zones rudérales ou de milieux ouverts à semi-ouverts caractéristiques du bassin méditerranéen. Dans la zone d’étude : Deux individus ont été observés dans la zone d’étude. L’espèce évolue préférentiellement dans les zones rudérales jouxtant l’axe routier (RD 21F), au profit de friches rudérales ou post-culturales, et de dépôts anthropiques épars constituant des gîtes favorables à son hivernage notamment. La présence de pelouses sèches relictuelles aux abords de parcelles agricoles, de garrigues semi-ouvertes, de bandes DFCI et de milieux herbeux étendus, couplée à l’abondance de gîtes dans certains secteurs de la zone d’étude, laissent présager une bonne occupation de la zone d’étude par le Lézard ocellé qui trouve ici les éléments indispensables à la réalisation de son cycle de vie complet. LESCURE & DE MASSARY, 2012

1.7.2. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèces avérées

Psammodrome d’Edwards (Psammodromus edwarsianus (Dugès, 1829))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Espèce ibéro-française. Répartition française Distribuée dans le sud de la France uniquement : des Pyrénées orientales au département du Var.

Habitats d’espèce, Garrigues, maquis et étendues sableuses du littoral. écologie Menaces Espèce vulnérable du fait de la régression de son habitat par fermeture du milieu et de l’urbanisation (notamment du littoral). A. CLUCHIER, 14/03/2008, Beaulieu (34)

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Psammodrome d’Edwards est connu dans cette partie de la région PACA, occupant massivement certaines garrigues semi-ouvertes. Dans la zone d’étude : Près d’une vingtaine d’individus a été recensé dans la zone étudiée. Les bandes gyrobroyées, ceinturées par des garrigues parfois denses, lui sont très favorables. D’autres secteurs de pelouses sèches pourraient également convenir à cette espèce inféodée aux milieux xériques. Ainsi, la zone d’étude apparaît propice à l’ensemble des activités biologiques de ce lézard méditerranéen. LESCURE & DE MASSARY, 2012

Seps strié (Chalcides striatus (Cuvier, 1829))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Distribué en France, en Espagne et dans le nord-ouest de l’Italie (Ligurie occidentale).

Répartition française Localisé dans le sud de la France Habitats d’espèce, Cette espèce occupe préférentiellement les milieux écologie ouverts possédant un couvert herbacé dense. Menaces En France, populations relativement fractionnées, parfois isolées, suite à la modification ou à la perturbation de son habitat si spécifique (intensification de l’agriculture, reforestation…) G. DESO, 08/07/2008, Carcassonne (11)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est bien représentée en région PACA, à la faveur de friches et de pelouses méditerranéennes en phase avec son écologie. Le Seps strié est connu dans le secteur de Rognac ou encore de La Fare-Les-Oliviers. Dans la zone d’étude : Deux individus ont été observés durant cette étude. Cette espèce assez cryptique est en mesure d’utiliser la plupart des milieux herbeux denses, lesquels sont particulièrement favorables dans la partie nord-est du fuseau étudié. Bien moins dépendante d’un réseau de gîtes que les autres reptiles locaux, ce scincidé est en mesure d’exploiter la plupart des habitats herbacés de la zone d’étude, sous couvert que l’historique parcellaire et l’artificialisation des espaces n’ait pas détruit les petites populations relictuelles.

LESCURE & DE MASSARY, 2012

Couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris (Shinz, 1822))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Distribuée en France, en Espagne et dans le nord- ouest de l’Italie (Ligurie occidentale)

Répartition française Localisé dans le sud de la France Habitats d’espèce, Inféodé aux zones ensoleillées, rocailleuses ou écologie broussailleuses. Menaces Espèce en régression : destruction de ses habitats (reforestation, urbanisation) et trafic routier.

G. DESO, 27/04/2010, Saint-Martin-de-Pallières (83)

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Cette espèce est bien représentée en région PACA, à la faveur de friches, de pelouses méditerranéennes et de ones plus rudérales en phase avec son écologie. Cettecouleuvre est connue dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Un individu adulte a été observé à proximité immédiate de la zone d’étude, en héliothermie. Cette couleuvre méditerranéenne est en mesure d’occuper de grands espaces (garrigues, friches, pelouses sèches, zones rudérales) au sein de la zone d’étude, au regard de ses exigences écologiques.

LESCURE & DE MASSARY, 2012

1.7.3. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible

Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce Commentaires population locale protection de l’espèce Cette espèce anthropophile a été observée à de nombreuses reprises le Tarente de long du fuseau étudié. Elle Maurétanie occupe la majorité des Négligeable PN3, BE3 (Tarentola zones rudérales, et s’est mauritanica) facilement établie dans les salins de Berre à la faveur

de blocs rocheux et de ruines. Cette espèce est globalement peu présente à l’échelle de la zone Lézard des murailles PN2, BE2, d’étude. Anthropophile, Faible (Podarcis muralis) DH4 elle est à même d’utiliser la plupart des lisières et bâtis rencontrés dans le fuseau étudié. Une seule observation a été réalisée pour cette espèce, qui dans ce contexte Lézard vert méditerranée est attendue PN2, BE2, occidental Faible dans les milieux semi-ouverts DH4 (Lacerta b. bilineata) les plus frais, à l’image des boisements au nord des salins, ou encore de la ripisylve de l’Arc. Deux individus ont été observés dans le secteur d’étude. La ripisylve de l’Arc, Orvet fragile PN2, BE2, et les boisements situés au Faible (Anguis fragilis) DH4 nord des salins de Berre constituent sans doute les habitats les plus propices à l’espèce.

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Partie 2 : Etat initial Importance de la ZE pour la Statuts de Photo Nom de l’espèce Commentaires population locale protection de l’espèce Plusieurs contacts ont permis d’avérer cette espèce : un individu a été observé, un Couleuvre de Montpellier autre a été retrouvé écrasé sur Faible PN3, BE3 une route et une exuvie a été (Malpolon trouvée. Les friches, garrigues m.monspessulanus) et zones rudérales sont les milieux préférentiels de ce

serpent.

1.7.4. Cas particuliers La Tortue de Floride (Trachemys scripta) a été décelée dans la rivière de l’Arc., où deux individus y ont été observés. Toutefois, cette espèce est considérée comme invasive sur tout le territoire national et revêt un enjeu de conservation nul ; ainsi elle ne sera pas traitée dans la suite de ce rapport.

1.7.5. Bilan cartographique des enjeux relatifs aux reptiles La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux herpétologiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable sur l’annexe 8 (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Reptiles).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 81

Partie 2 : Etat initial

Carte 13 : Enjeux relatifs aux reptiles

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 82

Partie 2 : Etat initial 1.8. Oiseaux A l’issue de ces journées de prospection, une liste de 97 espèces avérées a été dressée et présentée en annexe 6. La zone d’étude concerne différents habitats implantés sur le pourtour de l’étang de Berre. Les zones humides des salins et du pourtour de l’étang de Berre, ainsi que les zones agricoles qui les bordent, accueillent l’essentiel des espèces remarquables à enjeu local de conservation notable avérées lors des inventaires. L’ensemble des habitats concernés par la zone d’étude forme une belle mosaïque de milieux à l’origine de la richesse aviaire élevée observée in situ. Soixante-trois espèces à enjeu local de conservation notable ont été contactées lors des inventaires. La plupart était en chasse ou bien en déplacement via la zone d'étude, tandis que d’autres se reproduisent in situ. Les monographies présentées ci-dessous concernent les espèces avérées et fortement potentielles à enjeu local de conservation très fort, fort et modéré. Les espèces à enjeu faible feront, quant à elles, l’objet d’une description simplifiée.

1.8.1. Espèces à enjeu local de conservation très fort

■ Espèces avérées

Flamant rose (Phoenicopterus roseus (Pallas, 1811))

Protection PN3 UICN France EN Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Le Flamant rose est présent en Asie Centrale et en Asie du Sud-Ouest, tout autour du bassin méditerranéen, en Afrique de l’Ouest, du Sud et de l’Est. Répartition française Les seuls sites de reproduction français se trouvent en Camargue. Habitats d’espèce, le Flamant rose est inféodé aux lagunes d’eaux salées ou écologie saumâtres. Il niche sur des monticules de terre qu’il construit pour l’occasion. Menaces Le drainage, le comblement, la pollution des zones humides méditerranéennes, tout comme l’urbanisation, et le développement des activités touristiques F. PAWLOWSKI, 23/05/2011, Arles (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Flamant rose est bien représenté localement, principalement le long du littoral camarguais jusqu’à l’étang de Berre, en alimentation, repos ou stationnement. Dans la zone d’étude : De nombreux individus de Flamant rose ont été observés à proximité du fuseau d’étude, au sein des salins de Berre. Les salins de l’étang de Berre sont un habitat favorable aux recherches alimentaires de ce grand échassier. Néanmoins, l’espèce ne s’y reproduit pas au profit des lagunes de Camargue, seul site de reproduction de l’espèce en France étang du Fangassier, en Grande Camargue).

Aire de reproduction française

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 83

Partie 2 : Etat initial

■ Espèces fortement potentielles

Glaréole à collier (Glareola pratincola (Linné, 1766))

Protection PN3 UICN France EN Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Nicheur ouest-paléarctique et africain, les populations d’Europe migrent pour hiverner en Afrique. Répartition française En France, elle ne se reproduit quasiment qu’en Camargue. Habitats d’espèce, Insectivore, l’espèce installe son nid au sol dans des zones écologie plus ou moins humides à végétation rase. La proximité directe de zones humides lui est indispensable. Menaces La perte d'habitats de nidification et d'alimentation est la principale cause de déclin de l'espèce.

K. COURTOIS, 12/07/2009, Camargue (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : La Glaréole à collier ne se reproduit pas sur le pourtour de l’étang de Berre. Toutefois, l’espèce y est observée ponctuellement lors de ses déplacements migratoires. Dans la zone d’étude : Aucun individu de Glaréole à collier n’a été observé lors des inventaires. Toutefois, quelques individus sont régulièrement observés en halte migratoire au sein des salins de Berre, d’après le Document d’Objectifs de la ZPS « Salines de l’étang de Berre ». Bien que la Glaréole à collier ne s’y reproduise pas, les berges des lagunes, les bassins asséchés et les partènements des salins représentent des habitats qui pourraient convenir à la nidification de l’espèce. L’ensemble des milieux humides qui bordent le pourtour de l’étang de Berre seraient, quant à eux, favorables aux recherches alimentaires de cette espèce.

Aire de reproduction française

1.8.2. Espèces à enjeu local de conservation fort

■ Espèces avérées

Nette rousse (Netta rufina (Pallas, 1873))

Protection - UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3, BO2 Répartition mondiale L’aire de reproduction de la Nette rousse s’étend en zone continentale, tempérée et méditerranéenne, des Iles Britanniques à la Chine. Répartition française L’axe rhodanien mais également les Dombes (Ain), le Forez (Loire) ainsi que la Corse abrite sa reproduction. Habitats d’espèce, Etangs et lacs eutrophes bordés de végétation hélophyte écologie émergente et occupés par des herbiers de macrophytes. Menaces La perte et la dégradation des habitats humides, le dérangement en période de reproduction et le botulisme. F. PAWLOWSKI, 23/05/2011, Arles (13) Contexte local

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 84

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : La Nette rousse est représentée de façon ponctuelle au sein du secteur d’étude, notamment en Camargue, ainsi que dans les étangs satellites de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Deux couples de Nette rousse ont été observés en période de reproduction, au sein des zones humides destinées à l’usage cynégétique qui bordent le fuseau d’étude. La végétation hélophyte émergente qui ceinture ces plans d’eau est favorable à la nidification de cette espèce. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement à proximité des salins de Berre.

Aire de reproduction française

Grande Aigrette (Casmerodius albus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale La Grande Aigrette a une distribution mondiale. Elle se reproduit en Amérique, en Afrique, en Inde, dans le sud-est Asiatique, en Australie, en Europe et en Asie. Répartition française En France, son aire de répartition s’étend le long des principales zones humides de l’hexagone. L’espèce se reproduit en Loire-Atlantique, en Camargue et dans l’Ain. Habitats d’espèce, La Grande Aigrette fréquente essentiellement les zones écologie humides côtières et intérieures, plus rarement les habitats marins, du moins en France. Menaces Le drainage, suivi de la mise en culture des zones humides, et la régression ou la disparition des sites favorables de F. PAWLOWSKI, 15/07/2010 reproduction constituent les principales menaces. Arles (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : La Grande Aigrette est représentée ponctuellement en période de reproduction au sein du secteur d’étude, notamment dans le delta de Camargue. Elle fréquente pour son alimentation l’ensemble des zones humides du secteur d’étude notamment l’étang de Berre et ses étangs satellites. Dans la zone d’étude : Quelques individus de Grande Aigrette ont été observés en alimentation au sein des zones humides qui longent le fuseau d’étude, sur le pourtour de l’étang de Berre. L’ensemble des canaux, plan d’eau et même les anciennes salines représentent un habitat favorable aux recherches alimentaires de ce grand échassier. Toutefois, l’espèce ne se reproduit pas localement.

Aire de reproduction française

Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus (Gmelin, 1788))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Nicheur paléarctique et oriental, les populations de Circaète Jean-le-Blanc d’Europe et du Maghreb migrent en Afrique sahélienne. Répartition française Localisé globalement dans la partie sud de la France, il est absent des secteurs les plus septentrionaux. Habitats d’espèce, Nicheur forestier, il affectionne les zones ouvertes où il peut écologie y chasser lézards et serpents, dont il se nourrit presque exclusivement. Menaces Modifications des pratiques agricoles, perte d'habitats M. AMY, 26/04/2012, Asse (04) d'espèce, intensification des aménagements anthropiques.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 85

Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Circaète Jean-le-Blanc est bien représenté localement notamment dans les garrigues de Lançon-de-Provence, où il se reproduit. Dans la zone d’étude : Un individu de Circaète Jean-le-Blanc a été observé en chasse au sein du fuseau d'étude en période de reproduction (13 juillet 2016). Bien que l’espèce ne se reproduise pas dans les alentours immédiats de l’étang de Berre, les milieux ouverts ainsi que les zones de lisières sont favorables aux recherches alimentaires de ce rapace ophiophage. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement à proximité de la variante de Lyondell Basell.

Aire de reproduction française Outarde canepetière (Tetrax tetrax (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France VU Autre(s) statut (s) DO1, BE2 Répartition mondiale De répartition ouest-paléarctique, l’Outarde canepetière est une espèce partiellement migratrice. Répartition française Deux populations sont présentes, la première migratrice, concerne le centre-ouest, la seconde, en grande partie sédentaire, se reproduit sur le pourtour méditerranéen. Habitats d’espèce, Elle occupe principalement les plaines à végétation écologie herbacée naturelles (Crau) et en mosaïque (polyculture). Menaces Intensification de l'agriculture, perte d'habitat d'espèce et diminution des ressources trophiques (insectes notamment). O. EYRAUD, 04/05/2007, Vinon-sur-Verdon (83)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Bien qu’il ne s’agisse pas du noyau reproducteur de la population des Bouches-du-Rhône (représenté par celui de la plaine de la Crau), l’Outarde canepetière est représentée ponctuellement au sein de la plaine agricole qui borde l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Plusieurs individus des deux sexes ont été observés au sein ainsi qu’à proximité immédiate du fuseau d’étude. Au sein de la zone étudiée, deux secteurs abritent la reproduction de l’espèce. Les effectifs les plus important, totalisant un maximum de 4 mâles chanteurs et 5 femelles, sont cantonnés au sein des milieux agricoles (prairies de fauches, zones pâturées, cultures, etc.) qui sont concernés par les fuseaux d’étude « Lyondell Basell et Nouveau GSM2 ». A l’inverse, un seul mâle chanteur est cantonné dans la friche qui longe le fuseau d’étude « Sagess » au nord de la zone étudiée. De ce fait, les zones agricoles situées dans la partie centrale ainsi qu’au nord de la zone étudiée sont favorables aux recherches alimentaires, aux parades nuptiales ainsi qu’à la Aire de reproduction française nidification de 4 couples (soit un maximum de 4 mâles chanteurs).

Echasse blanche (Himantopus himantopus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheuse néarctique et paléarctique, elle hiverne dans tout l’hémisphère Sud depuis le Maghreb. Répartition française En France, elle se trouve essentiellement du Morbihan à la Charente-Maritime et du Var aux Pyrénées- Orientales. Habitats d’espèce, L’Echasse blanche est inféodée aux milieux humides écologie stagnants (eaux salées, saumâtres ou douces). Elle niche au sol. Menaces Les principales menaces sont la dégradation et la disparition des zones humides ainsi que les S. CABOT, 13/04/2013, Arles (13) dérangements en période de reproduction.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 86

Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodée aux zones humides, l’Echasse blanche est un nicheur régulier dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Plusieurs couples d’Echasse blanche se reproduisent au sein et à proximité du fuseau d’étude, dans les zones humides qui bordent l’étang de Berre. L’ensemble des zones humides concernées par le fuseau d’étude sont favorables aux recherches alimentaires ainsi qu’à la nidification de cet échassier. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement dans et à proximité des salins de Berre.

Aire de reproduction française

Avocette élégante (Recurvirostra avosetta (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheuse de l’Ancien Monde, l’Avocette élégante hiverne de l’Europe et d’Afrique du Nord, jusque sur les côtes d’Afrique noire. Répartition française Elle se reproduit principalement le long du littoral, au sein des marais côtiers, baies et estuaires de la manche à l’atlantique jusqu’au pourtour méditerranéen. Habitats d’espèce, C’est une espèce de zones humides qui fréquente à la fois écologie les eaux douces et saumâtres. Coloniale, elle pond ses œufs à terre. J.-M. SALLES, 02/05/2008, Camargue (13) Menaces La dégradation et la diminution des zones humides ainsi que les dérangements en période de reproduction.

Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodée aux zones humides littorales, l’Avocette élégante est un nicheur régulier dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Plusieurs couples d’Avocette élégante se reproduisent au sein et à proximité du fuseau d’étude, dans les zones humides qui bordent l’étang de Berre. Néanmoins, l’espèce semble être mieux représentée au sein des anciennes tables salantes des salins de Berre. Elle y trouve alors des zones de terre nue faiblement végétalisées qu’elle affectionne particulièrement pour y établir son nid. Les zones de nidification sont généralement représentées sous forme d’îlots, entouré d’eau, afin de limiter l’accessibilité au nid par les prédateurs terrestres (Renard roux notamment). Notons que l’ensemble des zones humides littorales concernées par le fuseau d’étude sont favorables aux recherches alimentaires de cette espèce. Aire de reproduction française

Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheur holarctique, c’est un oiseau d’eau partiellement migrateur. Répartition française En France, l’espèce niche sur le littoral, du Nord à la Gironde, ainsi que sur la côte méditerranéenne, Corse comprise. Habitats d’espèce, Le Gravelot à collier interrompu niche dans les milieux écologie ouverts littoraux, souvent associé à d’autres oiseaux. L'espèce peut parfois être coloniale. S. CABOT, 13/07/2015, Menaces Les aléas climatiques et la prédation sur cette espèce lui Berre-l’Etang (13) confère une grande sensibilité.

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Gravelot à collier interrompu est localisé dans le secteur d’étude, le long des zones humides littorales. Dans la zone d’étude : Plusieurs couples de Gravelot à collier interrompu se reproduisent au sein des anciennes tables salantes des salins de Berre. Cet habitat particulier, où la totalité des observations ont été réalisées, représente l’habitat d’espèce de prédilection de ce petit échassier. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement dans et à proximité des salins de Berre.

Aire de reproduction française Chevalier gambette (Tringa totanus (Linné, 1758))

Protection C UICN France LC Autre(s) statut (s) BO2, BE2

Répartition mondiale De répartition paléarctique, cette espèce migratrice hiverne dans les zones humides côtières de l’Europe jusqu’au sud de l’équateur. Répartition française C’est un nicheur français rare qui se retrouve le long du littoral, de la Manche à la façade atlantique, ainsi que sur le pourtour méditerranéen. Habitats d’espèce, Marais salants, lagunes, marais côtiers et prés salés. écologie Durant sa nidification, il recherche une strate herbacée assez haute pour se dissimuler.

S. CABOT, 29/06/2015, Flatey (Islande) Menaces L’assèchement et la dégradation des zones humides ainsi que les dérangements en période de reproduction.

Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodée aux zones humides littorales, le Chevalier gambette est un nicheur rare dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Plusieurs couples de Chevalier gambette ont été observés au sein des salins de Berre, à hauteur des anciennes tables salantes qui bordent le fuseau d’étude. Quelques individus vont également s’alimenter dans les étangs de chasse situés directement au nord. Au regard des comportements territoriaux (cris d’alarme) des différents individus observés, 6 à 7 couples se reproduisent dans les anciennes salines. La présence conjointe de zones humides et de zone végétalisés correspondent parfaitement aux exigences écologiques de cette espèce et sont favorable à son alimentation et à sa reproduction. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement dans et à proximité des salins de Berre. Aire de reproduction française

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Partie 2 : Etat initial Sterne pierregarin (Sterna hirundo (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Espèce holarctique, la Sterne pierregarin est très largement répartie dans le monde. Répartition française L’espèce se reproduit principalement le long du littoral atlantique, du littoral méditerranéen et à l’intérieur des terres notamment le long des fleuves et rivières. Habitats d’espèce, Coloniale, la Sterne pierregarin est inféodée au milieu écologie aquatique. Elle niche au sol, généralement au sein d’un îlot

situé dans le lit des cours d’eau. S. CABOT, 13/07/2016, Berre-l’Etang (13) Menaces Le dérangement sur les sites de reproduction, ainsi que la diminution et disparition des sites de nidification sont les principales menaces pesant sur la Sterne pierregarin.

Contexte local Dans le secteur d’étude : La Sterne pierregarin est la plus commune des quatre espèces de sterne que l’on peut observer en région PACA. Néanmoins, les zones de reproduction de cette espèce sont très localisées dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Les salins de Berre font l’objet d’un programme européen « LIFE » en faveur des espèces de Laro-limicoles permettant, dans ce cadre, de créer des îlots afin de favoriser la reproduction de ces espèces. Trois îlots ont ainsi été créés, dont un se situe à quelques centaines de mètres du fuseau d’étude. Au sein de cet habitat de nidification artificiel, ce sont plusieurs dizaine de couples de Sterne pierregarin qui se reproduisent. D’autres couples isolés se reproduisent çà et là au grès des disponibilités en site de nidification. Notons que l’étang de Berre ainsi que l’ensemble des zones humides situées sur son cordon littoral sont favorables à l’alimentation de cette espèce. Par conséquent, le tracé de la zone d’étude se situe à proximité des zones de reproduction et d’alimentation de Aire de reproduction française plusieurs dizaines de couples de Sterne pierregarin.

Sterne naine (Sterna albifrons (Pallas, 1764))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale La Sterne naine se répartie de manière localisée et morcelée, de l’Europe de l’Ouest jusqu’en Asie septentrionale, en Indonésie et en Afrique. Répartition française Migratrice, sa distribution est limitée au cours de la Loire et au littoral méditerranéen. Habitats d’espèce, L’espèce niche en colonies au sol sur le littoral et le long des écologie cours d’eau, généralement au sein d’îlots ceinturés d’eau. Menaces Les dérangements d’origine humaine sur ses sites de reproduction ou encore la compétition interspécifique

notamment avec les goélands. O. EYRAUD, 21/05/2008, Camargue (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodée aux zones humides littorales, la Sterne naine est un nicheur rare dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : De nombreux individus ont été observés en chasse au sein de la zone d’étude lors des différentes prospections. Bien que les milieux naturels ou de substitution (îlots) paraissent favorables à la nidification de cette espèce, la nidification certaine de cette espèce n’a pu être prouvée cette année dans les salins de Berre. Néanmoins, l’observation le 13 juillet 2016 d’un groupe familial dont les jeunes à peine volant étaient totalement dépendant du nourrissage des parents laisse suggérer qu’au moins un couple s’est reproduit dans les alentours proches. Notons que l’étang de Berre ainsi que l’ensemble des zones humides situées sur son cordon littoral sont favorables à l’alimentation de cette espèce. Par conséquent, le tracé de la zone d’étude se situe à proximité des zones de reproduction et d’alimentation de plusieurs individus voire

quelques couples de Sterne naine. Aire de reproduction française

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Partie 2 : Etat initial Rollier d'Europe (Coracias garrulus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale De répartition paléarctique, le Rollier d’Europe est un migrateur strict qui hiverne en Afrique. Répartition française Localisé essentiellement sur la frange littorale méditerranéenne. Habitats d’espèce, Insectivore, il niche dans les cavités naturelles ou creusées écologie par le Pic vert (Picus viridis), généralement dans de grands arbres. Menaces L’utilisation de produits phytosanitaires et la raréfaction des arbres creux qu’il utilise pour se reproduire. S. CABOT, 10/05/2015, Istres (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Rollier d’Europe est bien représenté au sein de la commune de Berre-l’Etang. Dans la zone d’étude : L’inventaire du 13 juillet 2016 a permis d’avérer la nidification de deux couples de Rollier d’Europe à proximité du fuseau d’étude. L’un se situe dans la partie est, au niveau du fuseau GSM2, tandis que l’autre est localisé plus à l’ouest, à proximité de la variante de Lyondell Basell. Les deux couples se reproduisent dans les espaces boisés pourvus d’arbres à cavités. L’ensemble des milieux ouverts situés à proximité des sites de nidification sont utilisés lors des quêtes alimentaires de l’espèce.

Aire de reproduction française Goéland railleur (Larus genei (Brème, 1839))

Protection PN3 UICN France EN Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheur paléarctique, partiellement migrateur, il occupe les côtes de la péninsule Arabique ainsi que les mers Noire, Caspienne et Méditerranée. Répartition française En France, l’espèce se reproduit essentiellement à proximité du delta du Rhône, et notamment dans les salins de Giraud et d’Aigues-Mortes. Habitats d’espèce, En France, les lagunes et les salins littoraux constituent écologie l’habitat de prédilection de l’espèce. Menaces Le déficit en lieux propices à la nidification de l’espèce entrainant une localisation des populations nicheuses en fait une espèce sensible. O. EYRAUD, 23/10/2005, Arles (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, le Goéland railleur est une espèce peu commune, observé essentiellement lors de ses recherches alimentaires sur le pourtour de l’étang de Berre et notamment au sein des salins. Dans la zone d’étude : Le Goéland railleur a été uniquement observé au sein des salins de Berre. Deux individus ont été contactés en alimentation à proximité du fuseau d’étude, au sein d’une ancienne saline. Bien que l’espèce ait tenté se de reproduire au sein des salins de Berre durant l’année 2010, les individus de Goéland railleur observés en 2016 ne semblent pas se reproduire in situ malgré la présence d’habitat favorables (berges des lagunes, îlots de reproduction).

Aire de reproduction française

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Partie 2 : Etat initial Sterne caugek (Sterna sandvicensis (Latham, 1787))

Protection PN3 UICN France VU Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Nicheur de l’Ancien Monde et des Amériques, l’aire de répartition mondiale de la Sterne caugek est très vaste et morcelée. Répartition française Sa reproduction est très morcelée ; les principaux sites sont localisés le long du littoral, du nord de la France au pourtour méditerranéen. Habitats d’espèce, Elle niche en colonie sur des îlots côtiers rocheux ou à écologie végétation rase, des digues de marais salants ou des lagunes d’arrière dunes. Menaces La Sterne caugek peut être menacée par le dérangement lié aux activités humaines, la prédation ou encore par la O. EYRAUD, 21/05/2008, Camargue (13) compétition interspécifique notamment avec les goélands.

Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodée aux zones humides littorales, la Sterne caugek est un nicheur rare dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : De nombreux individus ont été observés en chasse au sein de la zone d’étude lors des différentes prospections. Bien que les milieux naturels ou de substitution (îlots) paraissent favorables à la nidification de cette espèce, la nidification certaine de cette espèce n’a pu être prouvée cette année dans les salins de Berre malgré l’observation de plusieurs offrandes et apports de proies effectuées in situ. Lors de la prospection du 13 juillet 2016, plusieurs juvéniles ont été observés dans les salins de Berre, laissant suggérer de la reproduction alentour de l’espèce. Notons que l’étang de Berre, ainsi que l’ensemble des zones humides situées sur son cordon littoral, sont favorables à l’alimentation de cette espèce. Par conséquent, le tracé de la zone d’étude se situe à proximité des zones de reproduction et d’alimentation de plusieurs individus voire quelques couples de Sterne caugek. Aire de reproduction française

Busard des roseaux (Circus aeruginosus (Linnaeus, 1758))

Protection PN3 UICN France VU Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Nicheur paléarctique, il hiverne en Afrique et en Inde, mais les populations d’Europe de l’Ouest sont sédentaires. Répartition française Il niche essentiellement dans le nord et l’est de la France, sur la côte Atlantique, le long du couloir Rhodanien et sur les côtes méditerranéennes. Habitats d’espèce, Inféodé aux roselières, il niche directement sur le sol et se écologie nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et de batraciens. Menaces La principale menace est la régression de son habitat (zones humides et roselières). S. CABOT, 16/11/2014, Istres (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Busard des roseaux est bien représenté sur le pourtour de l’étang de Berre ainsi que dans les étangs satellites (étangs du Pourra, du Citis, etc.). Dans la zone d’étude : Un individu de Busard des roseaux a été observé en chasse au sein des milieux humides concernés par le fuseau d’étude, à hauteur de la variante « Lyondell Basell ». Bien que les habitats de la zone d’étude soient peu propices à la nidification de l’espèce (absence de grande roselière), les vastes étendues de végétation palustre situées à l’embouchure de l’Arc, distant de 2,5 km de la zone étudiée, représentent le principal site de nidification de l’espèce du pourtour de l’étang de Berre. De ce fait, l’ensemble des zones humides et des prairies concernées par le fuseau

d’étude sont favorables aux recherches alimentaires des individus de Busard des Aire de reproduction française roseaux nichant sur le pourtour de l’étang de Berre.

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Partie 2 : Etat initial

■ Espèces fortement potentielles Aucune espèce à enjeu local de conservation fort n’est pressentie fortement potentielle au sein de la zone d’étude.

1.8.3. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèces avérées

Mouette mélanocéphale (Ichthyaetus melanocephalus (Temminck, 1820))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) DO1, BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheuse ouest-paléarctique, c’est une espèce principalement pélagique en hiver. Répartition française En France, l’espèce niche essentiellement sur le littoral, en Camargue, dans l’Hérault, le Pas-de-Calais et en Vendée. Habitats d’espèce, Cette espèce niche sur des îlots de végétation au sein de écologie zones humides. Elle s’alimente essentiellement dans les prairies humides (Crau), les marais d’eau douce et les zones cultivées en période de reproduction. Menaces La régression des zones humides et la concurrence avec le Goéland leucophée sur les sites de nidification sont les principales menaces qui pèsent sur l’espèce. S. CABOT, 22/06/2014, Arles (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, la Mouette mélanocéphale est régulièrement observée en période de reproduction. Néanmoins, elle ne se reproduit pas dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Quelques individus ont été observés en période pré-nuptiale, en alimentation au sein des salins de Berre. L’ensemble des anciennes tables salantes, situées à proximité du fuseau d’étude, sont favorables aux recherches alimentaires de cette espèce. Néanmoins, l’espèce ne se reproduit pas localement. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement à proximité des salins de Berre.

Aire de reproduction française

Tadorne de Belon (Tadorna tadorna (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BO2, BE2 Répartition mondiale Nicheur paléarctique, il est essentiellement sédentaire. Répartition française En période de reproduction, il occupe de manière quasi continue le littoral, du Nord au bassin d’Arcachon, ainsi que les zones humides littorales méditerranéennes. Habitats d’espèce, Il niche dans les zones humides côtières tels que les dunes, écologie îles et îlots. Le nid est généralement établi en situation cavernicole, dans des terriers de lapins abandonnés. Menaces Les principales menaces sont la dégradation des zones

humides, des lagunes et des milieux littoraux ainsi que le dérangement en période de reproduction. S. CABOT, 12/04/2016, Berre-l'Etang (13) Contexte local

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 92

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : Le Tadorne de Belon est bien représenté localement, notamment au sein des zones humides littorales. Dans la zone d’étude : De nombreux couples de Tadorne de Belon se reproduisent au sein des salins de Berre. L’ensemble des anciennes tables salantes sont favorables aux recherches alimentaires ainsi qu’au repos de l’espèce alors que les terriers de lapins présents dans la plupart des digues sont favorables à la nidification de cet anatidé. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement à proximité des salins de Berre.

Aire de reproduction française

Huîtrier pie (Haematopus ostralegus (Linné, 1758))

Protection - UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Espèce nicheuse de l’Ancien Monde et d’une partie de l’Océanie, l’Huîtrier pie est un oiseau d’eau migrateur. Répartition française En France, l’Huîtrier pie se reproduit principalement en Bretagne et en Normandie et il ne compte que quelques dizaines de couples pour les autres régions. Habitats d’espèce, L’Huîtrier pie est un oiseau typique des rivages marins. Il écologie affectionne les îlots, les hauts de plage ainsi que la périphérie des lagunes méditerranéennes pour nicher.

Menaces La rarefaction de la ressource alimentaire ainsi que le dérangement des couples nicheurs sont les principales F. PAWLOWSKI, 30/05/2011, menaces. Ouessant (29)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Inféodé aux zones humides littorales, l’Huîtrier pie est un nicheur rare dans le secteur d’étude. Dans la zone d’étude : Deux individus d’Huîtrier pie ont été observés en alimentation uniquement au sein des salins de Berre durant le mois d’avril 2016. Au regard de la date d’observation (correspondant aux prémices de la reproduction de l’espèce) et en raison des milieux favorables à sa nidification, un couple d’Huîtrier pie s’y reproduit possiblement. Bien qu’aucun indice de reproduction n’ait été observé lors des inventaires, l’espèce niche sur le pourtour de l’étang de Berre en faibles effectifs d’après l’atlas des oiseaux nicheurs de PACA (FLITTI et al., 2009).

Aire de reproduction française

Œdicnème criard (Burhinus œdicnemus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) DO1, BE2, BO2 Répartition mondiale Nicheur de l’Ancien Monde, les populations françaises hivernent principalement en Afrique. Répartition française L'espèce se reproduit principalement dans le centre et l'ouest de la France ainsi qu'en région méditerranéenne. Habitats d’espèce, Il affectionne les milieux cultivés mais également les zones écologie steppiques et les autres milieux à végétation rase. Menaces L'intensification agricole et la raréfaction du pastoralisme engendrent une diminution des habitats favorables à l'espèce. O. EYRAUD, 29/04/2008, Vinon-sur-Verdon (83)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 93

Partie 2 : Etat initial Contexte local Dans le secteur d’étude : L’Œdicnème criard est bien représenté sur le pourtour de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Quatre couples d’Œdicnème criard ont été contactés au sein ainsi qu’à proximité du fuseau d’étude. Les digues et chemins recouverts de sansouires et de végétation herbacée situés dans les alentours des salins de Berre abritent trois des quatre couples avérés. Le dernier couple se situe au sein d’une parcelle de vigne, à proximité du fuseau d’étude. Ces deux types d’habitats sont régulièrement utilisés pour la reproduction de l’espèce dans le secteur d’étude. Au sein du fuseau d’étude, l’espèce est localisée uniquement au sein des salins de Berre ainsi que dans les variantes « ancien GSM2 » et « Lyondell Basell ». Aire de reproduction française

Petit Gravelot (Charadrius dubius (Scopoli, 1786))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BO2, BE2 Répartition mondiale De répartition essentiellement paléarctique, les populations européennes sont migratrices et hivernent en Afrique. Répartition française L’espèce est bien représentée dans l’héxagone notamment dans les régions de basse altitude, la nidification est aussi observée en montagne en dessous les 1 700 m d’altitude. Habitats d’espèce, En période de nidification, il fréquente les bords graveleux écologie des fleuves et des rivières, les sablières ou les bords exondés de plans d’eau. Menaces Le dérangement en période de nidification, l’artificialisation des cours d’eau et la pollution de ces derniers ont un impact O. EYRAUD, 15/04/2006, Camargue (13) négatif sur l’espèce.

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Petit Gravelot est bien représenté sur le pourtour de l’étang de Berre. Dans la zone d’étude : Plusieurs couples de Petit Gravelot ont été observés lors des inventaires. L’ensemble des observations a été effectué au sein des salins de Berre ainsi que le long du fuseau d’étude « ancien GSM2 ». Les milieux littoraux qui bordent l’étang de Berre ainsi que ceux présents dans les salins sont particulièrement propices à la nidification ainsi qu’aux recherches alimentaires de ce petit limicole.

Aire de reproduction française

Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus (Linné, 1766))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) EMR, BE3 Répartition mondiale Son aire de répartition s'étend du Paléarctique et de la Sibérie orientale en période de reproduction jusqu'à l'Afrique et l'Asie tropicale en période d'hivernage. Répartition française La population nicheuse est surtout concentrée dans la moitié nord de la France alors qu'en saison inter-nuptiale, les effectifs se concentrent dans les régions côtières de l'ouest et du sud de notre pays. Habitats d’espèce, Inféodée aux zones humides, elle se reproduit en colonies écologie dans la végétation palustre ou au sein d'îlots végétalisés. J-M. SALLES, 01/01/2012, Miribel (69) Menaces La régression des zones humides, la prédation, le dérangement et la dégradation des ressources alimentaires.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 94

Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : L'espèce est bien représentée localement notamment dans les zones humides et les étangs satellites de l'étang de Berre. Dans la zone d’étude : De nombreux individus de Mouette rieuse ont été observés en alimentation sur le pourtour de l’étang de Berre, et notamment au sein des salins. La majorité des observations concerne des adultes à l’exception d’un individu juvénile possiblement issu d’une reproduction locale. En effet, un couple s’est reproduit dans les salins de Berre en 2010. Bien que la reproduction de l’espèce soit très ponctuelle localement, les milieux présents dans les salins de Berre (berges des lagunes, îlots de reproduction) sont néanmoins favorables à la nidification de l’espèce in situ.

Aire de reproduction française Vanneau huppé (Vanellus vanellus (Linné, 1758))

Protection - UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3, BO2 Répartition mondiale Nicheur paléarctique, le Vanneau huppé est un migrateur partiel. Répartition française En France, l’espèce se reproduit principalement dans les deux tiers du pays, au nord d’une ligne allant de Bordeaux à Briançon. Elle est aussi présente dans les Bouches-du- Rhône. Les populations du nord et de l’est de l’Europe viennent augmenter les effectifs locaux en hiver. Habitats d’espèce, En période de reproduction c’est un oiseau de zones écologie humides qui niche au sol.

Menaces La dégradation des milieux de reproduction est la principale O. EYRAUD, 10/05/2008, menace pour cette espèce. Augères (63) Contexte local Dans le secteur d’étude : En période de reproduction, le Vanneau huppé est présent ponctuellement sur le pourtour de l’étang de Berre. Toutefois, de nombreux individus sont régulièrement observés en période internuptiale. Dans la zone d’étude : Deux individus de Vanneau huppé ont été observés au sein des salins de Berre, au repos, à proximité du fuseau d’étude. Bien que certains secteurs soient favorables à la nidification de cette espèce au sein des salins de Berre, aucun indice de reproduction n’a pu être relevé in situ. Il est possible que les oiseaux contactés soient des estivants non nicheurs qui utilisent les milieux humides du pourtour de l’étang de Berre pour leur alimentation et leur repos.

Aire de reproduction française

Grand Gravelot (Charadrius hiaticula (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BO2, BE2 Répartition mondiale Il niche à proximité des côtes arctiques, jusqu’au nord-ouest de l’Europe où il est partiellement sédentaire. Répartition française En France, cet oiseau inféodé aux zones humides niche en Bretagne et sur les côtes de la Manche. On ne l’observe qu’en hivernage ou en migration en PACA, essentiellement en Camargue. Habitats d’espèce, En période de nidification, il fréquente essentiellement les écologie zones littorales. Plus rarement, il peut s’installer dans les zones de cultures. Menaces Le dérangement en période de nidification et la prédation des nichés par les Goéland leucophée. O. EYRAUD, 15/04/2006, Camargue (13)

Contexte local

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 95

Partie 2 : Etat initial Dans le secteur d’étude : Le Grand Gravelot est un migrateur qui s’observe régulièrement sur le pourtour de l’étang de Berre et notamment au sein des salins. Dans la zone d’étude : Plusieurs individus de Grand Gravelot ont été observés en avril 2016, en halte migratoire et en alimentation au sein des salins de Berre. Les anciennes tables salantes des salins de Berre, tout comme celles des autres salins du littoral méditerranéen (salins de Giraud, de Fos et d’Aigues-Mortes), sont favorables à l’alimentation de ce petit limicole lors de ses haltes migratoires pré et post-nuptiales.

Aire de reproduction française

Bécasseau minute (Calidris minuta (Leisler, 1812))

Protection PN3 UICN France - Autre(s) statut (s) BO2, BE2 Répartition mondiale C’est un nicheur arctique, dont l’aire de nidification se trouve entre la Laponie et la Sibérie orientale. Répartition française En France, il hiverne dans les zones humides du pourtour méditerranéen. La Camargue est une station hivernale française importante. Habitats d’espèce, En période internuptiale, l’espèce fréquente les parties écologie hautes des vasières intertidales, les marais arrières- littoraux, de préférence les marais salants.

Menaces La principale menace est la réduction continuelle des surfaces d’habitats favorables à l’espèce. O. EYRAUD, 26/08/2006, Camargue (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Le Bécasseau minute est un migrateur qui s’observe régulièrement sur le pourtour de l’étang de Berre et notamment au sein des salins. Dans la zone d’étude : Plusieurs individus de Bécasseau minute ont été observés en avril 2016, en halte migratoire et en alimentation au sein des salins de Berre. Les anciennes tables salantes des salins de Berre, tout comme celles des autres salins du littoral méditerranéen (salins de Giraud, de Fos et d’Aigues-Mortes), sont favorables à l’alimentation de ce petit limicole lors de ses haltes migratoires pré et post-nuptiales.

Aire d’hivernage française

Milan royal (Milvus milvus (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BO2, BE2 Répartition mondiale Le Milan royal est exclusivement limité au paléarctique occidental. Il est endémique à l’Europe. Répartition française La distribution de l’espèce s’étend dans l’héxagone, en période de reproduction, le long d’une diagonale allant du sud-ouest au nord-est ainsi qu’en Corse. Habitats d’espèce, En France, les paysages vallonnés qui constituent le piémont écologie des massifs montagneux lui conviennent parfaitement pour son alimentation et sa nidification.

Menaces L’intensification des pratiques agricoles, l’empoisonnement direct et indirect et la fermeture des milieux ouverts sont les J.-M. SALLES, 18/11/2007, principales menaces. Entressen (13)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 96

Partie 2 : Etat initial Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, le Milan royal est régulièrement observé en faibles effectifs lors des migrations de l’espèce. Il ne se reproduit pas en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans la zone d’étude : Un individu de Milan royal a été observé en chasse au-dessus des prairies concernées par la variante « Lyondell Basell ». La date d’observation (29 avril 2016) correspond à la fin de la migration pré-nuptiale du Milan royal qui s’étend parfois jusqu’au début du mois de mai (DUBOIS et al., 2001). L’ensemble des milieux ouverts concerné par le fuseau d’étude sont susceptibles d’être favorables aux recherches alimentaires de ce rapace lors de ces haltes migratoires.

Aire de reproduction française

Hirondelle rousseline (Cecropis daurica (Laxmann, 1769))

Protection PN3 UICN France VU Autre(s) statut (s) BE2 Répartition mondiale Nicheuse de l’Ancien Monde, elle est strictement migratrice en Europe et hiverne en Afrique. Répartition française En France, elle se reproduit uniquement dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc- Roussillon ainsi qu’en Corse. Habitats d’espèce, Insectivore, elle niche principalement sous les ponts, écologie les surplombs rupestres et les entrées de grottes. Menaces Elle est sensible aux modifications de ses conditions d’hivernage ainsi qu’à l’utilisation des produits phytosanitaires. S. CABOT, 03/04/2014, Arles (13)

Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, l’Hirondelle rousseline est un nicheur rare. Elle se reproduit en petit nombre notamment dans les communes du nord de l’étang de Berre (Saint-Chamas, Lambesc, etc.). Dans la zone d’étude : Un individu a été observé en alimentation au-dessus des prairies concernées par le fuseau d’étude, à hauteur de la variante « Lyondell Basell ». La date d’observation (29 avril 2016) correspond aux passages pré-nuptiaux de l’espèce. Au sein du fuseau d’étude, aucun habitat n’est favorable à la nidification de cette hirondelle. Néanmoins, l’ensemble des milieux ouverts est propice aux recherches alimentaires de l’espèce.

Aire de reproduction française

Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) BE2 Répartition mondiale De répartition méditerranéenne, la Pie-grièche à tête rousse hiverne en Afrique tropicale. Répartition française Présente au sud d'une ligne reliant La Roche-sur-Yon au Luxembourg, elle se rencontre principalement en plaine et dans les régions collinéennes sèches. Habitats d’espèce, Insectivore, elle occupe la garrigue ouverte, composée de écologie zones herbeuses rases, souvent pâturées, ainsi que les habitats agricoles à caractère extensif pour nicher.

Menaces Aujourd'hui, la principale menace reste la modification et la disparition de son habitat due au déclin du pastoralisme. M. AMY, 12/06/2012, Sisteron (04)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 97

Partie 2 : Etat initial Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, la Pie-grièche à tête rousse est un nicheur rare. L’espèce se reproduit en petit nombre notamment dans les communes du nord de l’étang de Berre (Saint- Chamas, Lançon-de-Provence, etc.). Dans la zone d’étude : Quelques individus de Pie-grièche à tête rousse ont été contactés au sein des prairies concernées par le fuseau d’étude à hauteur de la variante « Lyondell Basell ». La date d’observation (29 avril 2016) représente la période de migration pré-nuptiale chez cette espèce qui hiverne en Afrique. Les habitats concernés par le fuseau d’étude ne correspondent pas, pour la période de reproduction, aux exigences écologiques de la Pie-grièche à tête rousse. Néanmoins, l’ensemble des milieux ouverts ponctués de quelques arbustes est favorable aux recherches alimentaires de cette espèce notamment lors de ses haltes migratoires. Aire de reproduction française

Coucou geai (Clamator glandarius (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France NT Autre(s) statut (s) BE2 Répartition mondiale Nicheur afro-tropical, le Coucou geai niche au Moyen- Orient, en Egypte et en Europe méditerranéenne Les populations européennes rejoignent en hiver les populations locales sub-sahariennes. Répartition française En France, le Coucou geai se reproduit presque exclusivement dans les départements riverains de la mer Méditerranée. Habitats d’espèce, C’est une espèce des milieux semi-ouverts, plutôt chauds. écologie Insectivore, une des particularités de cet oiseau est qu’il parasite les nids de Pie bavarde (Pica pica) pour y pondre. La modification de son habitat de reproduction, Menaces S. CABOT, 24/04/2014, Saint-Martin-de-Crau (mosaïque de paysages méditerranéens) est considérée (13) comme la menace principale.

Contexte local Dans le secteur d’étude : Localement, l’espèce est bien représentée sur le pourtour de l’étang de Berre et notamment dans les zones de garrigues alentours. Dans la zone d’étude : Trois individus (deux adultes et un juvénile), ont été observés à deux mois d’intervalle au sein de la mosaïque de milieux agricoles et de friches présente au nord-est du fuseau d’étude, à hauteur de la variante « nouveau GSM2 ». Cette mosaïque d’habitats est favorable aux recherches alimentaires du Coucou geai mais également à sa reproduction. Parasite de la Pie bavarde, le Coucou geai trouve dans la zone d'étude (et notamment au sein des haies et arbustes), une forte densité nicheuse de cette espèce de corvidé lui offrant de grandes disponibilités en sites de nidification. Au regard des éléments décrits ci-avant, un couple de Coucou geai s’est reproduit avec succès au sein des habitats concernés par le fuseau d’étude. Aire de reproduction française

Huppe fasciée (Upupa epops (Linnaeus, 1758))

Protection PN3 UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale Nicheuse de l’Ancien Monde, elle est strictement migratrice en Europe et hiverne en Afrique. Répartition française En période de reproduction, la Huppe fasciée est présente dans la majorité de l'hexagone à l'exception de quelques départements du nord de la France. Habitats d’espèce, Cavicole, elle affectionne les arbres à cavités ainsi que les écologie vieilles bâtisses pour se reproduire. Insectivores, elle recherche les zones ouvertes pour s’alimenter. Menaces Les principales menaces sont la raréfaction de ces sites de nidification et la baisse de la disponibilité alimentaire liée à S. CABOT, 06/07/2014, Saint-Gilles (30) l’utilisation des produits phytosanitaires.

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Partie 2 : Etat initial

Contexte local Dans le secteur d’étude : La Huppe fasciée est bien représentée localement en période de reproduction. Dans la zone d’étude : Trois individus de Huppe fasciée ont été contactés le long du fuseau d’étude « nouveau GSM2 ». D’exigences écologiques peu marquées, la Huppe fasciée est susceptible de se reproduire sur l’ensemble du fuseau d’étude, au profit d’une cavité ou d’une anfractuosité quelconque (arbre ou bâti). Parmi les trois individus observés, deux d’entre eux se reproduisent in situ, probablement au sein d’une vieille bâtisse pour le premier alors que le second fréquente les arbres à cavités qui bordent le fuseau d’étude. Notons que l’ensemble des milieux ouverts concernés par le fuseau d’étude sont favorables aux recherches alimentaires de cette espèce.

Aire de reproduction française

■ Espèces fortement potentielles Aucune espèce à enjeu local de conservation modéré n’est pressentie fortement potentielle au sein de la zone d’étude.

1.8.4. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible L’inventaire ornithologique a permis de contacter 35 espèces à faible enjeu local de conservation, essentiellement au sein des milieux humides et agricoles de la zone étudiée.

 Cortège des milieux humides littoraux Les milieux humides littoraux sont bien représentés au sein de la zone d’étude, notamment sur le pourtour de l’étang de Berre. Ces derniers sont constitués de nombreux plans d’eau à vocation cynégétique, du cordon littoral de l’étang de Berre ainsi que par les salins de Berre. Ils sont principalement utilisés pour les recherches alimentaires des espèces nicheuses locales mais également pour toutes les espèces migratrices inféodées aux zones humides, en halte migratoire in situ : - Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), PN3, BE2, hivernage/halte migratoire ; - Grèbe huppé (Podiceps cristatus), PN3, BE3, hivernage/halte migratoire ; - Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), PN3, hivernage/halte migratoire ; - Sarcelle d'été (Anas querquedula), C, BO2, BE3, halte migratoire ; - Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), PN3, BO2, BE2, halte migratoire ; - Sarcelle d'hiver (Anas crecca), C, BO2, BE3, halte migratoire ; - Canard souchet (Anas clypeata), C, BO2, BE3, halte migratoire ; - Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), PN3, BE3, halte migratoire ; - Aigrette garzette (Egretta garzetta), PN3, DO1, BE2, alimentation ; - Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), PN3, DO1, BE2, halte migratoire ; - Héron cendré (Ardea cinerea), PN3, BE3, alimentation ; - Pipit spioncelle (Anthus spinoletta), PN3, BE2, hivernant ; - Bécasseau sanderling (Calidris alba), PN3, BO2, BE2, halte migratoire ; - Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea), PN3, BO2, BE2, halte migratoire ; - Bécasseau variable (Calidris alpina), PN3, BO2, BE2, halte migratoire ; - Combattant varié (Philomachus pugnax), C, DO1, BO2, BE3, halte migratoire ; - Courlis corlieu (Numenius phaeopus), C, BO2, BE3, halte migratoire ;

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Partie 2 : Etat initial - Chevalier culblanc (Tringa ochropus), PN3, BO2, BE2, halte migratoire ; - Chevalier sylvain (Tringa glareola), PN3, DO1, BE2, halte migratoire.

 Cortège des milieux agricoles Les espaces agricoles présents dans la zone d’étude sont composés essentiellement de prairies de fauches, de vignes et de légumineuses (luzerne). Les espèces présentées ci-après ont été observées au sein de cet habitat : - Buse variable (Buteo buteo), PN3, BO2, BE2, alimentation ; - Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis), PN3, BE3, alimentation ; - Cisticole des joncs (Cisticola juncidis), PN3, BE3 ; nicheur probable - Bruant proyer (Emberiza calandra), PN3, BE3 ; nicheur probable ; - Milan noir (Milvus migrans), PN3, DO1, BO2, BE2, alimentation ; - Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), PN3, BO2, BE2, alimentation.

 Cortège des milieux boisés/ripisylve Les milieux boisés sont essentiellement composés de boisements riverains et de haies arborées implantées çà et là dans chaque entité de la zone d’étude. Les espèces présentées ci-après ont été observées au sein de cet habitat : - Loriot d'Europe (Oriolus oriolus), PN3, BE2, nicheur probable ; - Milan noir (Milvus migrans), PN3, DO1, BO2, BE2, nicheur certain ; - Buse variable (Buteo buteo), PN3, BO2, BE2, nicheur possible ; - Tourterelle des bois (Streptopelia turtur), C, BO2, BE3, nicheur possible ; - Epervier d'Europe (Accipiter nisus), PN3, BO2, BE2, alimentation.

 Cortège des milieux de garrigues méditerranéennes Les zones de garrigues sont présentes uniquement à l’extrémité est du fuseau d’étude, au sein de la variante « Sagess ». Elles sont composées d’une végétation arbustives bordée d’une pinède de Pin d’Alep, l’ensemble étant soumis au débroussaillement en faveur de la DFCI. Les espèces présentées ci-après ont été observées au sein de cet habitat : - Cochevis huppé (Galerida cristata), PN3, BE3, nicheur probable ; - Fauvette passerinette (Sylvia cantillans), PN3, BE2, nicheur probable.

 Cortège d’espèces ubiquistes En halte migratoire ou en alimentation, les espèces listées ci-dessous exploitent une large gamme d’habitats. - Hirondelle de rivage (Riparia riparia), PN3, BE2, halte migratoire ; - Hirondelle rustique (Hirundo rustica), PN3, BE2, alimentation ; - Pipit à gorge rousse (Anthus cervinus), PN4, BE2, halte migratoire ; - Tarier des prés (Saxicola rubetra), PN3, BE2, halte migratoire ; - Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), PN3, BE2, halte migratoire.

1.8.5. Bilan cartographique des enjeux relatifs aux oiseaux La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux avifaunistiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable à partir de l’annexe 8 de ce rapport (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Oiseaux).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 100

Partie 2 : Etat initial

Carte 14 : Enjeux relatifs aux oiseaux

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 101

Partie 2 : Etat initial 1.9. Mammifères Les inventaires ont permis d’avérer cinq espèces de mammifères, dont trois espèces de chiroptères, dans ou à proximité de la zone d’étude. Parmi elles, deux présentent un enjeu local de conservation notable : une espèce à fort enjeu et une à enjeu modéré. On citera ainsi le Campagnol amphibie et le Molosse de Cestoni. La liste des espèces avérées est présentée en annexe 7.

1.9.1. Intérêts du secteur vis-à-vis des chauves-souris - Gîtes Au sein même de la zone d’étude, seul un ilot d’arbres comprenant quelques arbres gîtes potentiels et deux gîtes bâtis ont été jugés favorables à la présence de chiroptère. Dans le secteur d’étude des gîtes cavernicoles sont présent à environ 7 km. En ce qui concerne les mammifères terrestres, les zones boisées sont les plus intéressantes en termes de gîte par le couvert végétal qu’elle procure. - Zones de chasse L’ensemble de la zone d’étude peut être utilisée par les mammifères en alimentation, les secteurs les plus intéressants sont les zones forestières, les prairies et les zones humides. - Zones de transit Les corridors « verts » de la zone d’étude sont relativement dégradés et on note de forte discontinuité écologique. Les corridors « bleus » quant à eux possèdent un meilleur état de conservation et semble plus fonctionnel. Localement les chemins, les routes et les axes secondaires peuvent servir de corridors de déplacement. - Niveau d’activité (chiroptères) Les niveaux d’activité enregistrés au sein de la zone d’étude sont globalement très faibles.

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Partie 2 : Etat initial

1.9.2. Données bibliographiques Le tableau ci-dessus synthétise les données bibliographiques de présences de Mammifères à proximité de la zone d’étude, pour les espèces à enjeu local de conservation faible ou supérieur ou protégées. ZSC FR9301597 ZNIEFF 930020182 ZNIEFF 930020183 « MARAIS ET ZONES « PALUN DE ZNIEFF 930012438 Sur la commune de Espèces « MARAIS DE HUMIDES LIES A MARIGNANE - AIRE « SALINS DE BERRE » Berre-l’Etang BERRE » L'ETANG DE BERRE » DE L'AIGUETTE » Belette d’Europe X (2012) (Mustela nivalis) Blaireau européen X (2014) (Meles meles) Campagnol amphibie X (1989) (Arvicola sapidus) Crossope aquatique X (1987) (Neomys fodiens) Ecureuil roux X (2016) (Sciurus vulgaris) Rat des moissons X X (1988) (Micromys minutus) Hérisson d’Europe X (2016) (Erinaceus europaeus) Minioptère de Schreibers X (Miniopterus schreibersii) Murin de Capaccini X (Myotis capaccinii) Murin à oreilles échancrées X (Myotis emarginatus) Grand Murin X (Myotis myotis) Petit Murin X (Myotis blythii)

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Partie 2 : Etat initial Grand rhinolophe (Rhinolophus X ferrumequinum) Petit rhinolophe (Rhinolophus X hipposideros) Molosse de Cestoni X X (Tadarida teniotis)

Légende : Espèce avérée dans la zone d’étude X = présence de l’espèce Espèce potentiellement présente dans la zone d’étude au regard des milieux qui la compose (autres informations) Espèce considérée comme exceptionnelle ou non potentielle dans la zone d’étude

Sources : Fiches ZNIEFF et Formulaire Standard de Données Natura 2000, INPN, consultés en ligne le 10/08/2016 Sources : www.faune-paca.org, Liste communale des espèces, consulté en ligne le 10/08/2016

Ce tableau montre les données bibliographiques disponibles concernant ce compartiment. A l’issue des prospections d’ECO-MED, d’autres espèces, non citées dans ce tableau, ont pu être avérées ou jugées fortement potentielles.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 104

Partie 2 : Etat initial

1.9.3. Espèces à enjeu local de conservation très fort

■ Espèces avérées Aucune espèce à très fort enjeux de conservation n’a été avérée au cours des prospections.

■ Espèces fortement potentielles

Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii (Kuhl, 1817)

Protection PN UICN France VU Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est présente dans tous les départements de PACA (principalement à des altitudes inférieures à 600 m). Une importante colonie de reproduction d’importance nationale est connue dans les Bouches-du-Rhône (le tunnel du canal des Alpilles, sur la commune d’Orgon). Les Bouches-du-Rhône rassemblent également trois gîtes de transit et d’hibernation importants. Les effectifs connus par comptage de colonies sont de 20 000 pour la région (2014). Dans la zone d’étude : Le Minioptère fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé bon. Le DOCOB mentionne que l’espèce fréquente le site en chasse, également qu’il existe un gîte d’hibernation important dans le secteur. Au sein de la zone d’étude l’espèce est fortement potentielle en chasse et déplacement.

Importance de la zone d’étude : faible

Murin de Capaccini Myotis capaccinii (Bonaparte, 1837)

Protection PN UICN France VU Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

L’espèce est rare en PACA et ses effectifs régionaux sont faibles (5 000 individus estimés). La population de la région est primordiale pour la conservation de l’espèce. Dans la zone d’étude : Le Murin de Capaccini fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé bon. Le DOCOB mentionne que l’espèce fréquente le site en chasse et qu’il également existe un gîte d’hibernation important dans le secteur. Au sein de la zone d’étude l’espèce est fortement potentielle en chasse et déplacement. Importance de la zone d’étude : faible

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Partie 2 : Etat initial 1.9.4. Espèces à enjeu local de conservation fort

■ Espèces avérées

Campagnol amphibie Arvicola sapidus Miller, 1908

Protection PN UICN France NT Autre(s) statut (s) BE3 Répartition mondiale France (excepté dans sa partie nord et nord-est) et à la péninsule ibérique. Répartition française Répartition lacunaire. Bien représenté dans le sud-est, le massif central et la façade atlantique. Espèce en régression Habitats d’espèce, Discret, actif toute l’année, de jour comme de nuit. Vit écologie dans un terrier, creusé dans les berges (1 entrée immergée et 1 hors de l’eau). Plonge et nage très bien. Il se nourrit de plantes aquatiques mais aussi insectes, crustacés, grenouilles et petits poissons. Habitats aquatiques variés à végétation dense et courant faible Menaces Situation très préoccupante. Concurrence avec les rongeurs aquatiques introduits et le Vison d’Amérique. campagnes d’empoisonnement, piégeage, destruction des zones humides, artificialisation des cours d’eau et Crottes de Campagnol amphibie des berges E. THEPAUT, 28/04/2016, Berre-l’Etang (13) Contexte local Dans le secteur d’étude : En PACA, le Campagnol amphibie est présent dans tous les départements. Mais son aire de répartition est limitée aux trois-quarts de la région situés à l’ouest. Sa présence est très sporadique. Il s’agit donc d’une espèce largement répartie mais peu fréquente. Les connaissances sur l’espèce se sont améliorées grâce à l’enquête nationale menée entre 2010 et 2013. Dans les Bouches-du-Rhône, il est présent de façon rare et disséminée. Dans la zone d’étude : Sa présence est signalée sur la commune de Berre-l’Etang en 1989. Au cours des prospections des indices de présence (crottiers) ont été découverts sur le canal qui entoure les salins. L’ensemble des secteurs humides végétalisés salés, saumâtre ou doux présents dans la zone d’étude ou à proximité sont favorable à sa présence. Au sein de la zone d’étude l’espèce est avérée sur le canal qui entoure les salins et fortement potentielle dans la plupart des milieux humides alentours pour l’accomplissement de l’ensemble de son cycle biologique. Répartition française en 2012 Source : SFEPM Importance de la zone d’étude : Forte

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Partie 2 : Etat initial ■ Espèces fortement potentielles

Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum (Schreber, 1774)

Protection PN UICN France NT Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est présente dans tous les départements mais peu commune. Notons que cette espèce discrète est très difficile à contacter en détection ultrasonore. En effet, elle émet faiblement et ses ultrasons ne peuvent être captés qu’à quelques mètres de distance. Dans la zone d’étude : Le Grand Rhinolophe fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé bon. Le DOCOB mentionne que l’espèce fréquente le site en chasse et qu’il existe également un gîte de transit et d’hibernation dans le secteur. Au sein de la zone d’étude l’espèce est fortement potentielle en chasse et déplacement. Importance de la zone d’étude : Faible

Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, le Petit Rhinolophe est localement bien présent notamment sur les tranches altitudinales entre 200m et 1 000m. Il se rencontre plus fréquemment à moyenne altitude que sur le littoral. L’espèce recule face à l’urbanisation, impactée par la pollution lumineuse et la circulation routière. Notons que cette espèce discrète est très difficile à contacter en détection ultrasonore. En effet, elle émet faiblement et ses ultrasons ne peuvent être captés qu’à quelques mètres de distance. Dans la zone d’étude : Le Petit Rhinolophe fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé moyen. Le DOCOB mentionne que l’espèce fréquente le site en chasse, et qu’il également existe un gîte de transit dans le secteur. Au sein de la zone d’étude l’espèce est fortement potentielle en chasse et déplacement. Importance de la zone d’étude : Faible

Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus (E. Geoffroy, 1806)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude : En PACA, il n’existe pas de synthèse, mais les colonies connues sont généralement à basse altitude. L’espèce reste rare avec seulement sept colonies de reproduction connues. L’espèce est contactée plus ponctuellement sur les autres départements. Les populations régionales sont importantes pour la conservation de l'espèce. Dans la zone d’étude : Le Murin à oreilles échancrées fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé moyen. Le DOCOB mentionne que l’espèce fréquente le site en chasse. Importance de la zone d’étude : Faible

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 107

Partie 2 : Etat initial

Grand Murin Myotis myotis (Borkhausen, 1797)

Petit Murin Myotis blythii (Tomes, 1857)

Protection PN UICN France LC/NT Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude : Grand Murin : En PACA, on le retrouve très fréquemment en colonie mixte avec le Petit Murin, mais le Grand Murin semble beaucoup plus rare. Petit Murin : En PACA, l’espèce est relativement commune. Toutefois, ses populations restent fragiles en raison de la concentration des effectifs sur très peu de gîtes. (GCP 2009). Ces deux espèces ont une morphologie très proche et il est très complexe de différencier ces deux espèces sur la base de leurs émissions ultrasonores en raison de nombreuses similitudes. Il a de plus été démontré que ces deux espèces pouvaient s’hybrider, ce qui ajoute encore à la complexité. Dans la zone d’étude : Ce complexe d’espèce fait partie des espèces ayant justifié la désignation de la ZSC FR9301597 « Marais et zones humides liés à l'étang de Berre » dans laquelle son état de conservation est jugé bon. Le DOCOB mentionne que ces espèces fréquentent le site en chasse, et qu’il existe également un gîte de transit et d’hibernation dans le secteur. Importance de la zone d’étude : Faible

1.9.5. Espèces à enjeu local de conservation modéré

■ Espèces avérées

Molosse de Cestoni Tadarida teniotis (Rafinesque, 1814)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2 Répartition mondiale Paléarctique plutôt méridionale, depuis le pourtour méditerranéen jusqu’à l’Indomalais. Répartition française Au sud d’une ligne reliant les Pyrénées-Atlantiques au Jura, plus abondant dans les montagnes ou moyennes montagnes calcaires. Habitats d’espèce, En gîte en fissures de falaises, murs de bâtiments ou de écologie ponts. Espèce de haut vol, chasse le plus souvent en milieux ouverts des Lépidoptères et les Coléoptères. Rayon d’action de 30km (max. 100km) (MARQUES et Al., 2004) Menaces Sécurisation de falaises au-dessus des infrastructures de transports et exploitation des carrières de roche massive.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est présente sur l’ensemble des départements. La population Répartition française régionale semble subir une régression en raison de pression sur certain gîtes identifiés. d'après Arthur et Lemaire 2009 Dans la zone d’étude : La présence de l’espèce est mentionnée dans les ZNIEFF « PALUN DE MARIGNANE - AIRE DE L'AIGUETTE » et « SALINS DE BERRE » sans information particulière liée a son statut. Au cours des prospections l’espèce a été contactée en chasse et déplacement, probablement à haute altitude. Au sein de la zone d’étude l’espèce est avérée en déplacements et alimentation.

Importance de la zone d’étude : Faible

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 108

Partie 2 : Etat initial ■ Espèces fortement potentielles

Noctule de Leisler Nyctalus leisleri (Kuhl, 1817)

Protection PN UICN France NT Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude : En PACA, l’espèce est commune et contactée dans l’ensemble des départements. Comme pour la majorité des espèces arboricoles, aucun gîte de reproduction n’est à ce jour connu. Dans la zone d’étude : Cette espèce n’a pas été contactée au cours des prospections, cependant au regard des milieux traversés par le projet sa présence est considérée comme fortement potentielle en chasse ou déplacement, voire en gîte arboricole. Importance de la zone d’étude : Faible

Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus (Leach, 1825)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA , la Pipistrelle pygmée est commune à très commune (en Camargue) dans les départements côtiers (Bouches-du-Rhône, Var), mais relativement plus rare dans les autres. Dans la zone d’étude : Cette espèce n’a pas été contactée au cours des prospections, cependant au regard des milieux traversés par le projet sa présence est considérée comme fortement potentielle en chasse ou déplacement, voire en gîte arboricole ou anthropophile. Importance de la zone d’étude : Faible

Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii (Keyserling & Blasius, 1839)

Protection PN UICN France NT Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

La Pipistrelle de Nathusius est assez localisée en région PACA, essentiellement sur les départements côtiers et en plaine. Quelques données la mentionnent dans les Hautes-Alpes et dans le Vaucluse (ONEM 2015). La Camargue rassemble une importante population reproductrice. (GCP 2009). Il est important de noter que les fréquences d’émission de la Pipistrelle de Nathusius chevauchent très souvent avec celles de la Pipistrelle de Kuhl, ce qui complique certaines identifications de cette espèce. Dans la zone d’étude : Cette espèce n’a pas été contactée au cours des prospections, cependant au regard des milieux traversés par le projet sa présence est considérée comme fortement potentielle en chasse ou déplacement, voire en gîte arboricole Importance de la zone d’étude : Faible

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Partie 2 : Etat initial Sérotine commune Eptesicus serotinus (Schreber, 1774)

Protection PN UICN France DD Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est connue dans tous les départements mais reste contactée moins fréquemment que la Noctule de Leisler par exemple. Dans la zone d’étude : Cette espèce n’a pas été contactée au cours des prospections, cependant au regard des milieux traversés par le projet, sa présence est considérée comme fortement potentielle en chasse ou déplacement, voire en gîte anthropophile Importance de la zone d’étude : Faible

Crossope aquatique Neomys fodiens (Pennant, 1771)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3

Contexte local Dans le secteur d’étude : Les données disponibles sont très rares dans la région (données de présence dans les Hautes-Alpes (jusqu’à 2 300m) et dans les Bouches-du- Rhônes). Ceci est probablement attribuable en grande partie au manque de prospection (Faune PACA, 2014). Dans le Vaucluse, il est rare et présent de façon disséminée Dans la zone d’étude : Sa présence est signalée sur la commune de Berre-l’Etang en 1987. Les prospections n’ont pas permis de détecter la présence de cette espèce discrète qui demande la mise en place d’un protocole relativement lourd. Au sein de la zone d’étude l’espèce sera considéré comme fortement potentielle dans la plupart des milieux humides pour l’accomplissement de l’ensemble de son cycle biologique.

Importance de la zone d’étude : Forte

Rat des moissons Micromys minutus (Pallas, 1771)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) BE3

Contexte local Dans le secteur d’étude : En PACA, les connaissances sur cette espèce sont quasi-inexistantes. Sa présence a été détectée uniquement dans les Bouches-du-Rhône (Faune PACA, 2012). Dans la zone d’étude : Sa présence est signalée sur la commune de Berre-l’Etang en 1988 et au sein de la ZNIEFF « MARAIS DE BERRE ». Les prospections n’ont pas permis de détecter la présence de cette espèce discrète. Au regard des milieux qui composent la zone d’étude, sa présence sera considéré comme fortement potentielle dans les formations herbacées (de 30 à 2 m de haut) pour l’accomplissement de l’ensemble de son cycle biologique. Importance de la zone d’étude : Modérée

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Partie 2 : Etat initial 1.9.6. Espèces avérées à enjeu local de conservation faible Le tableau suivant présente les espèces à faible enjeu local de conservation qui ont été observées au sein de la zone d’étude.

Importance de la ZE Statuts de Photo Nom de l’espèce pour la population Commentaires protection locale de l’espèce

Présent dans toute la zone Ecureuil roux Modéré PN d’étude. (Sciurus vulgaris) Espèce arboricole.

Pipistrelle Contacté dans toute la zone commune d’étude en chasse et - Faible PN (Pipistrellus déplacement. pipistrellus) Gîtes arboricoles potentiels.

Contacté dans toute la zone Pipistrelle de Kuhl Faible PN d’étude en chasse et (Pipistrellus kuhlii) déplacement.

1.9.7. Cas particuliers Le Hérisson d’Europe est mentionné sur les communes de Berre-l’Etang (2016). Les milieux présents dans la zone d’étude sont favorables à l’établissement de cette espèce pour l’accomplissement de l’ensemble de son cycle biologique.

1.9.8. Bilan cartographique des enjeux relatifs aux mammifères La carte ci-après localise, à l’échelle de la zone d’étude, les enjeux mammalogiques. Un atlas cartographique, plus précis, est téléchargeable à partir de l’annexe 8 de ce rapport (atlas cartographique référencé VNEI_Etat_initial_Mammiferes).

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Partie 2 : Etat initial

Carte 15 : Enjeux relatifs aux mammifères

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Partie 2 : Etat initial 1.10. Variante de tracé La carte 8 présentée en début de rapport localise une variante de tracé. Cette variante a fait l’objet d’une reconnaissance de terrain afin d’appréhender les différents habitats qui y sont présents. Cette variante est située dans le secteur qui présente le moins d’enjeux à l’échelle du tracé global. En effet, les milieux sont exclusivement agricoles, intensifs, et les parcelles concernées sont essentiellement plantées en vigne et en grandes cultures céréalières. Quelques parcelles enfrichées sont présentes, de même que des fossés plus ou moins humides. Le tracé investigué initialement est situé à une centaine de mètres au sud de la variante, aussi pouvons-nous faire des extrapolations en termes d’enjeux, compte tenu de notre bonne connaissance des enjeux du secteurs à l’issue de nos campagnes d’inventaires. De plus, compte tenu du caractère agricole des espaces impactés par la variente, et compte tenu de ce qui a été observé dans la zone d’étude toute proche, des potentialités peuvent êtres présentées. Ainsi, les paragraphes suivants s’attachent à présenter, pour chaque compartiment biologique, les principales espèces à enjeu qui y sont potentielles.

1.10.1. Potentialités floristiques Seules deux espèces à enjeu, non protégées, ont été avérées dans des habitats similaires situés dans la zone d’étude initiale : le Pavot hybride et l’Alpiste mineur. Ces deux espèces sont jugées fortement potentielles sur ce nouveau tracé, compte tenu des habitats très proches qui y sont présents. Trois autres espèces protégées sont jugées potentielles : Phalaris paradoxa, Phalaris brachystachys et Glaucium corniculatum. Ces trois espèces sont liées aux bords de champs et de friches agricoles, et peuvent donc être présentes dans les habitats de cette déviation de tracé. A noter que ces trois espèces n’ont pas été avérées dans le cadre du tracé initial.

1.10.2. Potentialités entomologiques Ce secteur agricole n’est que peu attractif. Seules quelques espèces sont jugées fortement potentielles dans les rares parcelles enfrichées de ce nouveau tracé et sur les bords des vignes et des champs de grande culture : le Bupreste de Crau, l’Ascalaphe loriot, l’Ascalaphon du Midi, toutes trois non protégées, et la Magicienne dentelée dentelée, espèce protégée. Ces espèces ayant été avérées non loin, sur le tracé initialement prospecté, leur présence est ainsi jugée potentielle. Enfin, la Diane, papillon protégé, est susceptible d’être présente dans quelques fossés qui coupent ce nouveau tracé.

1.10.3. Potentialités batrachologiques Compte tenu des habitats qui sont présents, aucune potentialité n’est émise pour ce compartiment biologique.

1.10.4. Potentialités herpétologiques Compte tenu des habitats très agricoles, seule une espèce à enjeu modéré est jugée potentielle dans les rares parcelles de friches : le Seps strié. Le Lézard ocellé, espèce à enjeu fort, n’est pas jugé potentiel compte tenu de l’absence d’habitats favorables.

1.10.5. Potentialités avifaunistiques Le secteur du nouveau tracé est situé dans une zone qui présente très peu d’enjeux avifaunistiques. Ainsi, seule une espèce avérée est d’ores-et-déjà présente sur ce nouveau tracé, la Cisticole des joncs (enjeu faible). Compte tenu des habitats, seule une espèce y est jugée fortement potentielle, l’Oedicnème criard (enjeu modéré), à la fois dans les parcelles de grande culture et dans les parcelles de vignes. L’Outarde canepetière, avérée non loin de ce nouveau tracé, ne semble pas potentielle au regard des assolements actuels des parcelles situées sur ce nouveau tracé. Afin de lever ces potentialités, des inventaires ciblés seront effectués aux mois de mai et de juin 2017 sur ce nouveau tracé.

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Partie 2 : Etat initial 2. SYNTHESE DES ENJEUX ET FONCTIONNALITES ECOLOGIQUES

Habitats naturels Le secteur de la Pointe de Berre est nettement caractérisé par les végétations littorales halophiles. Des sansouires entrecoupées de pistes structurent le paysage. Au sein de cette matrice s'observent plusieurs salines, des lagunes végétalisées ainsi des prés salés, des fourrés halophiles, des cladiaies, des roselières, etc. L'ensemble présente des cordons coquilliers, régulièrement interrompu par des cabanons aménagés pour la pratique cynégétique. Ces habitats présentent un enjeu local de conservation globalement fort à modéré. Le secteur de Rognac est quant à lui composé de milieux typiques de la Provence calcaire, à savoir des zones de garrigues, des pelouses, ainsi que des boisements de Pin d’Alep. Ces habitats présentent globalement un enjeu local de conservation faible à l’exception des pelouses pour lesquelles celui-ci est jugé modéré. Enfin, entre ces deux secteurs se rencontre une plaine agricole où l’on rencontre des vignobles, des oliveraies, des champs de blés ou de luzerne, ainsi que des friches. Ces habitats présentent un enjeu local de conservation globalement faible. Malgré une forte fréquentation du secteur par des usagers en tous genres (promeneurs, baigneurs, pêcheurs, chasseurs, etc.), de l’existence d’un réseau de canalisations enterrées et d’infrastructures routières, le secteur accueille une faune et une flore diversifiée.

Flore En raison de la grande diversité de milieux, la zone d’étude présente une richesse spécifique très importante. Plusieurs espèces protégées et/ou rares à enjeux local de conservation très fort, fort, modéré et faible sont avérées dans la zone d’étude . Ainsi, une espèce protégée à très fort enjeu local de conservation est avérée dans la zone d’étude, le Myosotis nain. Six espèces à fort enjeu local de conservation ont également été recensées dans la zone d’étude, à savoir, le Séneçon à feuilles grasses, l’Ophrys miroir, l’Hélianthème à feuilles de Marum, le Statice de Provence, toutes protégées ainsi que le Petit Alpiste et la Saladelle dure, toute deux non protégées. Trois espèces à enjeu local de conservation on été inventoriées, le Chiendent allongé, espèce protégée, ainsi que la Germandrée d’eau et la Ruppie spiralée, toute deux non protégées. Enfin, quatre espèces à faible enjeu local de conservation sont avérées dans la zone d’étude, à savoir le Liseron rayé, espèce protégée, ainsi que le Pavot hybride, le Buplèvre glauque et l’Armoise de France.

Zones humides A l’issue des prospections de terrain et selon les arrêtés du 24 juin 2008 et du 1er octobre 2009, la surface de zones humides au regard du critère végétation et pédologique est 29,19 ha. Parmis ces zones humides avérées, 5,81 ha correspondent aux salins qui sont actuellement en exploitation et soumis aux impacts de cette activité.

Invertébrés La zone d’étude présente une richesse spécifique en arthropode assez importante mais très diffuse sur l’ensemble de la surface du tracé. C’est le même constat pour les espèces à enjeu local de conservation. Ainsi au total, deux espèces à enjeu fort ont été avérées : le Bupreste de Crau et la Cicindèle bordée de Blanc. De plus, quatre espèces à enjeu modéré ont été avérées : l’Ascalaphon du midi, l’Hespérie de la Ballote, la Diane et la Cordulie à corps fin, et une autre est jugée fortement potentielle, la Magicienne dentelée, les trois dernières étant protégées. Et enfin, sept espèces à enjeu faible ont été avérées : le Scolopendre ceinturé, l’Ischnure naine, l’Anax napolitain, la Zygène de Nîmes, l’Ascalaphe loriot, le Grand Fourmilion et la Scolie à front jaune.

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Partie 2 : Etat initial

Amphibiens Les amphibiens sont globalement très peu représentés à l’échelle de la zone d’étude. La Grenouille de Pérez, et son klepton associé la Grenouille de Graf, revêtent un enjeu local de conservation modéré et sont avérées dans les marais saumâtres situés au nord des salins de Berre. Ces habitats sont aussi partagés par la Rainette méridionale dont l’enjeu local assigné est faible. Notons qu’au regard des habitats terrestres ouverts disponibles dans la zone d’étude, le Pélodyte ponctué est jugé fortement potentiel.

Reptiles Le cortège herpétologique local est représenté par dix espèces de reptiles. Cette diversité est en lien avec l’hétérogénéité paysagère constatée in situ. Ainsi, le Lézard ocellé (enjeu fort), le Psammodrome d’Edwards, le Seps strié et la Couleuvre à échelons (enjeu modéré) représentent les enjeux locaux de conservation les plus élevés et occupent de manière générale les milieux xériques de la zone d’étude. Ces espèces protégées sont accompagnées par des taxons plus communs localement, dont l’enjeu de conservation est localement évalué à faible : Tarente de Maurétanie, Lézard des murailles, Lézard vert occidental, Orvet fragile et Couleuvre de Montpellier.

Oiseaux La diversité des habitats traversés par le fuseau d’étude est à l’origine de la grande richesse aviaire avérée in situ, s’élevant à 97 espèces. Parmi elles, 64 présentent un enjeu local de conservation notable. L’essentiel des espèces à enjeu ont été contactées au sein des milieux humides littoraux qui bordent l’étang de Berre. Certaines de ces espèces viennent uniquement s’alimenter en période pré-nuptiale et/ou en période de reproduction. C’est notamment le cas d’une espèce à enjeu local de conservation très fort, le Flamant rose ; de quatre espèces à enjeu local de conservation fort, la Grande Aigrette, le Goéland railleur, la Sterne caugek et le Busard des roseaux ; et de quatre espèces à enjeu local de conservation modéré, la Mouette mélanocéphale, le Vanneau huppé, le Grand Gravelot et le Bécasseau minute. Ces milieux humides et notamment les salins de Berre ainsi que les plans d’eau à vocation cynégétiques qui les bordent sont utilisés pour la nidification de nombreuses espèces remarquables. C’est notamment le cas de sept espèces à enjeu local de conservation fort, la Nette rousse, l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine et de cinq espèces à enjeu local de conservation modéré, le Tadorne de Belon, l’Huîtrier pie, le Petit Gravelot et la Mouette rieuse. Notons que les partènements entre les tables salantes ainsi que le cordon littoral e l’étang de Berre sont utilisés pour la nidification de trois couples d’Œdicnème criard. Enfin, une espèce à enjeu local de conservation très fort est jugée fortement potentielle en alimentation lors de ses haltes migratoires au sein des salins de Berre ; il s’agit de la Glaréole à collier. Dans la continuité du fuseau d’étude, celui-ci traverse un vaste secteur agricole concerné notamment par des prairies de fauches et par quelques parcelles de vignes et de friches. Ces parcelles agricoles sont utilisées par trois espèces à enjeu local de conservation fort, le Circaète jean-le-Blanc et le Rollier d’Europe uniquement pour s’alimenter alors que plusieurs mâles chanteurs d’Outarde canepetière s’y reproduise. Les vignes sont, quant à elles, utilisées pour la nidification d’un couple d’Œdicnème criard. Toujours dans un contexte agricole, les haies, boisements, vieilles bâtisses et arbres à cavités sont utilisés pour la nidification d’une espèce à fort enjeu local de conservation, le Rollier d’Europe et de deux espèces à enjeu local de conservation modéré, le Coucou geai et la Huppe fasciée. Enfin, l’ensemble des milieux ouverts sont utilisés lors des haltes migratoires de trois espèces à enjeu local de conservation modéré, le Milan royal, l’Hirondelle rousseline et la Pie-grièche à tête rousse

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Partie 2 : Etat initial Notons également que 35 espèces à faible enjeu local de conservation ont été avérées au sein des différents habitats de la zone d’étude où certaines de ces espèces s’y reproduisent alors que d’autres sont présentes uniquement lors de leurs haltes migratoires.

Mammifères Concernant les chiroptères, les inventaires ont montrés la présence certaine de trois espèces dont une à enjeu modéré et deux à enjeu faible. Deux espèces à enjeu très fort, cinq espèces à enjeu fort et quatre espèces à enjeu modéré ont été considérées comme potentiellement présentes au regard des données bibliographiques, de leurs écologies et des milieux qui composent la zone d’étude. Dans le secteur étudié, on note la présence d’arbres présentant des caractéristiques favorables pour les chiroptères arboricoles. Plusieurs gîtes cavernicoles ont été avérés dans le secteur étudié. Aucun gîte n’a été avéré dans la zone d’étude sensu stricto. Les corridors « verts » de la zone d’étude sont relativement dégradés et on note de fortes discontinuités écologiques. Les corridors « bleus » quant à eux possèdent un meilleur état de conservation et semble plus fonctionnel. Localement les chemins, routes… peuvent servir de corridors de déplacement. Concernant les mammifères terrestres, une espèce à enjeu fort et une espèce à enjeu faible ont été observées. Deux espèces à enjeu modéré ont été jugées potentiellement présente au regard des données bibliographiques, de leurs écologies et des milieux qui composent la zone d’étude.

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Partie 2 : Etat initial

Carte 16 : Synthèse des sensibilités écologiques

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PARTIE 3 : EVALUATION DES IMPACTS BRUTS

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Partie 3 : Evaluation des impacts

1. METHODES D’EVALUATION DES IMPACTS

Le tableau ci-dessous présente les critères retenus pour les espèces qui feront l’objet de l’analyse des impacts.

Enjeu local de conservation

Très fort Fort Modéré Faible Très faible

Présence avérée oui oui oui oui non Potentialité forte oui oui oui non non

Pour évaluer les impacts et leur intensité, ECO-MED procédera à une analyse qualitative et quantitative. Cette appréciation est réalisée à dire d’expert car elle résulte du croisement entre une multitude de facteurs : - liés à l’élément biologique : état de conservation, dynamique et tendance évolutives, vulnérabilité biologique, diversité génétique, fonctionnalité écologique, etc. - liés au projet : nature des travaux, modes opératoires, périodes d’intervention, etc.

De ces facteurs, on détermine un certain nombre de critères permettant de définir l’impact : - Nature d’impact : destruction, dérangement, dégradation… - Type d’impact : direct / indirect - Durée d’impact : permanente / temporaire - Portée d’impact : locale, régionale, nationale

Après avoir décrit les impacts, il convient d’évaluer leur importance en leur attribuant une valeur. ECO-MED utilisera une échelle de valeur semi-qualitative à 6 niveaux principaux :

Très fort Fort Modéré Faible Très faible Nul Non évaluable* *Uniquement dans le cas où l’expert estime ne pas avoir eu suffisamment d’éléments (période non favorable, durée de prospection insuffisante, météo défavorable, inaccessibilité, etc.) lui permettant d’apprécier l’impact et in fine d’engager sa responsabilité.

L’impact sera déterminé pour chaque élément biologique préalablement défini par l’expert. Il s’agit là d’une étape déterminante pour la suite de l’étude car conditionnant le panel de mesures qui seront, éventuellement, à préconiser. Chaque « niveau d’impact » sera donc accompagné par un commentaire, précisant les raisons ayant conduit l’expert à attribuer telle ou telle valeur. Les principales informations seront synthétisées sous forme de tableaux récapitulatifs. Un bilan des impacts « bruts » sera effectué en conclusion, mettant en évidence les impacts à atténuer et leur hiérarchisation. N.B. : Les espèces qui ne sont pas abordées ci-dessous et qui figurent pourtant en annexes n’ont pas fait l’objet d’une évaluation détaillée des impacts en raison de l’enjeu local de conservation très faible qu’elles constituent. L’impact global sur ces espèces est jugé tout au plus « très faible » et ne justifie pas la mise en place de mesures spécifiques bien qu’elles puissent par ailleurs bénéficier de celles proposées pour d’autres.

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Partie 3 : Evaluation des impacts 2. ANALYSE DES EFFETS DIRECTS, INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR LE PATRIMOINE NATUREL

2.1. Description détaillée du projet Pour de plus amples détails techniques, se reporter au paragraphe 6.1 de l’étude d’impact globale portée par EURETEQ.

2.1. Description des effets pressentis Les impacts potentiels prévisibles des travaux peuvent être regroupés en cinq catégories : - Risque de destruction d’individus à faible capacité de dispersion (plantes, chenilles, œufs, reptiles, amphibien, poussins non volants, etc.), - Destruction / altération ponctuelle d’habitats, - Risque de destruction ponctuelle d’habitat d’espèce, - Risque de pollution accidentelle (carburant des engins du chantier), - Perturbations sonores et visuelles à proximité de zones de nidification et d’alimentation (dérangement d’individus). Ces cinq effets se traduisent par des impacts, plus ou moins accentués suivant l’habitat ou l’espèce considérés, et seront présentés dans les matrices ci-après. Pour chaque compartiment biologique analysé, un atlas cartographique est disponible, téléchargeable à partir de l’annexe 8 de ce document. Ces atlas cartographiques, sont différents de ceux présentés dans l’état initial. Ceux-là présentaient les enjeux identifiés par rapport à la zone d’étude. Les atlas cartographiques de la partie « impact » localisent les enjeux identifiés par rapport à la zone d’emprise projetée à ce stade de l’avancée des études techniques. Les références de ces atlas cartographiques spécifiques à la partie « impacts » sont les suivantes : - Habitats naturels : VNEI_Impacts_Habitats - Zones humides : VNEI_Impacts_ZH - Flore : VNEI_Impacts_Flore - Invertébrés : VNEI_Impacts_Arthropodes - Amphibiens : VNEI_Impacts_Amphibiens - Reptiles : VNEI_Impacts_Reptiles - Oiseaux : VNEI_Impacts_oiseaux - Mammifères : VNEI_Impacts_Mammiferes

2.2. Effets cumulatifs Les effets cumulatifs peuvent être définis comme la somme des effets conjugués et/ou combinés sur l’environnement, de plusieurs projets compris dans un même territoire (par exemple : bassin versant, vallée, etc.). Cette approche permet d’évaluer les impacts à une échelle qui correspond le plus souvent au fonctionnement écologique des différentes entités du patrimoine naturel. En effet, il peut arriver qu’une infrastructure linéaire n’ait qu’un impact faible sur un habitat naturel ou une population, mais que d’autres projets situés à proximité affectent aussi cet habitat ou espèce et l’ensemble des impacts cumulés peuvent porter gravement atteinte à la pérennité de la population à l’échelle locale, voire régionale.

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Partie 3 : Evaluation des impacts L’article L.122-3 du code de l’environnement relatif aux études d’impact établit la nécessité d’apprécier les effets cumulés sur l’environnement des programmes de travaux liés dans le temps et/ou l’espace. De plus, l’article 86 du projet de loi Grenelle II portant sur l’Engagement National pour l’Environnement (Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 230), a modifié le code de l’environnement, en prévoyant l’analyse des effets cumulés des projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de la présente étude d’impact : • Ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R. 214-6 et d’une enquête publique ; • Ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité environnemental a été rendu public.

Ne sont plus considérés comme « projets » ceux qui sont abandonnés par leur maître d’ouvrage, ceux pour lesquels l’autorisation est devenue caduque ainsi que ceux qui sont réalisés.

Il est important de préciser qu’entre le moment où l’étude d’impact a été finalisée et que le dossier a été déposé en préfecture, il est possible que cette liste ne soit plus exhaustive compte tenu des délais imputables à la mise en forme des documents et la reprographie.

A ce stade, ni ECO-MED ni EURETEQ, en charge de l’étude d’impact globale, n’ont identifié de projets susceptibles d’avoir des effets cumulés avec le présent projet à l’étude.

La recherche des éventuels projets à prendre en compte dans le cadre des effets cumulés a porté sur les communes suivantes : • Rognac, • Berre-l’Etang • Velaux, • Marignane, • La Fare-les-Oliviers.

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Partie 3 : Evaluation des impacts

2.3. Impacts bruts du projet sur les habitats Les travaux de remplacement de la canalisation enterrée (creusement de la tranchée, circulation d’engins de chantiers, stockage de matériaux, etc.) sont susceptibles d’entraîner deux types d’impacts principaux sur les habitats inventoriés : - la destruction directe d’habitats au niveau de l’emprise du projet (creusement de tranchées, terrassement, etc.) ; - la dégradation d’habitats aux abords des secteurs précités (remblais, pollutions éventuelles, dépôts de poussières, aire de stockage, etc.). Le détail des impacts pressentis et leur niveau sur chacune des espèces sont présenté dans le tableau suivant :

Impacts bruts :

1 : Destruction de l’habitat 2 : Dégradation d’habitat (dépôts de poussières, Évaluation Habitat concerné introduction et facilitation de l’expansion d’espèces globale des Commentaires

envahissantes, etc.) impacts bruts

écologique

Capacité de Capacité

d’étude (ha) d’étude

conservation Vulnérabilité régénération Enjeu local de local Enjeu

Surface dans la zone zone la dans Surface Nature Type Durée Portée

Oui (forte / 1 Direct Permanente Locale Plages et laisses de mer modérée) : Faible à Fort 1,04 ha Très faible - (Code EUNIS : B2.1) urbanisation du modérée 2 Indirect Temporaire Locale littoral) 1 Direct Permanente Locale Dunes mobiles Oui (forte / modérée) : embryonnaires Fort Faible 0,12 ha Très faible - urbanisation du 2 Indirect Temporaire Locale (Code EUNIS : B1.312) littoral)

Lagunes Oui (modérée) : assèchement Faible à 1 Direct Permanente Locale Fort 6,76 ha Modéré - (Code EUNIS : X02 x des zones modérée C1.5211) humides 2 Indirect Temporaire Locale Oui (modérée) : Cladiaies assèchement Modérée à Modéré 0,61 ha ------(Code EUNIS : 53.31) des zones forte humides

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Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts :

1 : Destruction de l’habitat 2 : Dégradation d’habitat (dépôts de poussières, Évaluation Habitat concerné introduction et facilitation de l’expansion d’espèces globale des Commentaires

envahissantes, etc.) impacts bruts

écologique

Capacité de Capacité

d’étude (ha) d’étude

conservation Vulnérabilité régénération Enjeu local de local Enjeu

Surface dans la zone zone la dans Surface Nature Type Durée Portée

Oui (modérée) : Prés salés assèchement Modérée à 1 Direct Permanente Locale Modéré 2,82 ha Faible - (Code EUNIS : A2.522) des zones forte humides 2 Indirect Temporaire Locale Oui (modérée) : Fourrés halophiles assèchement Modérée à 1 Direct Permanente Locale Modéré 9,87 ha Modéré - (Code EUNIS : A2.526) des zones forte humides 2 Indirect Temporaire Locale Oui (modérée) : Gazons pionniers salés assèchement Modérée à 1 Direct Permanente Locale Modéré 0,95 ha Modéré - (Code EUNIS : A2.55a) des zones forte humides 2 Indirect Temporaire Locale Oui (modérée) : Prairies humides assèchement Faible à Modéré 1,42 ha ------(Code EUNIS : E3.1) des zones modérée humides

Végétations à Scirpes Oui (modérée) : assèchement Faible à halophiles Modéré 0,12 ha ------des zones modérée (Code EUNIS : E3.1) humides

Oui (modérée) : 1 Direct Permanente Locale Frênaies thermophiles assèchement Modéré Modérée 0,56 ha Faible - (Code EUNIS : G1.7C6 des zones humides 2 Indirect Temporaire Locale

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Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts :

1 : Destruction de l’habitat 2 : Dégradation d’habitat (dépôts de poussières, Évaluation Habitat concerné introduction et facilitation de l’expansion d’espèces globale des Commentaires

envahissantes, etc.) impacts bruts

écologique

Capacité de Capacité

d’étude (ha) d’étude

conservation Vulnérabilité régénération Enjeu local de local Enjeu

Surface dans la zone zone la dans Surface Nature Type Durée Portée

Pelouses sèches Oui (modérée) : 1 Direct Permanente Locale 4,66 ha (en méditerranéennes Modéré fermeture du Faible Faible - mosaïque) (Code EUNIS : E1.311) milieu 2 Indirect Temporaire Locale Boisements de Pin 1 Direct Permanente Locale 4,07 ha (en d’Alep Faible Non Forte Faible - mosaïque) (Code EUNIS : G3.74) 2 Indirect Temporaire Locale

Garrigues 9,8 ha (en 1 Direct Permanente Locale - Faible Non Forte Faible (Code EUNIS : XX) mosaïque) 2 Indirect Temporaire Locale - Garrigues à Thym 1,53 ha (en 1 Direct Permanente Locale Faible Non Modérée Faible - (Code EUNIS : F6.17) mosaïque) 2 Indirect Temporaire Locale Cultures 1 Direct Permanente Locale Faible Non Forte 15,62 ha Faible - (Code EUNIS : I1.3) 2 Indirect Temporaire Locale Pelouses à Brachypode 1 Direct Permanente Locale - de Phénicie Faible Non Modérée 0,54 ha Très faible - (Code EUNIS : E1.A2) 2 Indirect Temporaire Locale

Roselières Non 1 Direct Permanente Locale Faible Modérée 0,90 ha Faible - (Code EUNIS : C3.21) (explication) 2 Indirect Temporaire Locale Fossés 1 Direct Permanente Locale Faible Non - 263 m Très faible - (Code EUNIS : J5.4X) 2 Indirect Temporaire Locale Oliveraies 1 Direct Permanente Locale Faible Non - 1,66 ha Faible - (Code EUNIS : G2.91) 2 Indirect Temporaire Locale Vignobles Faible Non - 4,17 ha 1 Direct Permanente Locale Faible -

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 124

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts :

1 : Destruction de l’habitat 2 : Dégradation d’habitat (dépôts de poussières, Évaluation Habitat concerné introduction et facilitation de l’expansion d’espèces globale des Commentaires

envahissantes, etc.) impacts bruts

écologique

Capacité de Capacité

d’étude (ha) d’étude

conservation Vulnérabilité régénération Enjeu local de local Enjeu

Surface dans la zone zone la dans Surface Nature Type Durée Portée

(Code EUNIS : FB.4) 2 Indirect Temporaire Locale

Friches 8,28 ha (en 1 Direct Permanente Locale Faible Non Forte Faible - (Code EUNIS : I1.53) mosaïque) 2 Indirect Temporaire Locale Fruticées 0,24 ha (en 1 Direct Permanente Locale Faible Non Forte Très faible - (Code EUNIS : F3.111) mosaïque) 2 Indirect Temporaire Locale Pâtures 1 Direct Permanente Locale Faible Non Modérée 1,80 ha Faible - (Code EUNIS : E2.1) 2 Indirect Temporaire Locale Petits bois anthropiques 1 Direct Permanente Locale Faible Non Modérée 1,09 ha Très faible - (Code EUNIS : G5) 2 Indirect Temporaire Locale Salines Très 1 Direct Permanente Locale Non - 3,48 ha Très faible - (Code EUNIS : J5.12) faible 2 Indirect Temporaire Locale Eaux salées sans Très végétation Non - 0,27 ha ------faible (Code EUNIS : C1.5) Haies, alignements 1 Direct Permanente Locale Très d’arbres Non - 0,63 ha Très faible - faible (Code EUNIS : G5.1) 2 Indirect Temporaire Locale

1 Direct Permanente Locale Zones rudérales Très Non - 6,30 ha Très faible - (Code EUNIS : E5.12) faible 2 Indirect Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 125

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts :

1 : Destruction de l’habitat 2 : Dégradation d’habitat (dépôts de poussières, Évaluation Habitat concerné introduction et facilitation de l’expansion d’espèces globale des Commentaires

envahissantes, etc.) impacts bruts

écologique

Capacité de Capacité

d’étude (ha) d’étude

conservation Vulnérabilité régénération Enjeu local de local Enjeu

Surface dans la zone zone la dans Surface Nature Type Durée Portée

Peuplements à Canne 1 Direct Permanente Locale Très de Provence Non - 0,61 ha Très faible - faible (Code EUNIS : C3.32) 2 Indirect Temporaire Locale Jardins Très Non - 0,04 ha ------(Code EUNIS : I2.2) faible Pistes, chemins Très Non - 5,62 ha 1 Direct Permanente Locale Négligeable - (Code EUNIS : H5.61) faible Canaux bétonnés Nul Non - 0,08 ha 1 Direct Permanente Locale Négligeable - (Code EUNIS : J5.33) Routes et aires de stationnement Nul Non - 1,22 ha 1 Direct Permanente Locale Négligeable - (Code EUNIS : J4.2) Voies ferrées Nul Non - 0,10 ha ------(Code EUNIS : J4.3) Bâtis Nul Non - 0,18 ha 1 Direct Permanente Locale Négligeable - (Code EUNIS : J2.6)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 126

Partie 3 : Evaluation des impacts 2.1. Impacts bruts du projet sur les zones humides Les démarches effectuées auprès du porteur de projet et des services de la DDTM13 et de la DREAL ont permis d’aboutir à un choix de variante le moins impactant possible pour les zones humides, en évitant notament le passage par le nord des salins, le long des canalisations de LYONDELLBASELL. La variante retenue impacte des zones humides dans la propriété des Salins de Berre. Un travail de réduction des emprises a été entrepris par le porteur de projet, afin d’impacter la surface la plus faible possible de zones humides. Au final, après études fines des possibilités techniques, il a été retenu comme impact surfacique sur les zones humides : - 50 m² pour la chambre à vanne si les travaux nécessitent de gagner, pour les aménagements projetés, un peu sur l’ancienne table salante, - 700 m² pour la canalisation des salins, entre la chambre à vanne et la station de Philomène (bande de 1m sur 700m de long). Le choix technique retenu consistera à poser la canalisation sur le bas-côté de la piste, avec un talus élargi si jamais la largeur de piste ne permet pas son enfouissement dessous. Cette surface de 750 m² au total est une surface maximalisée, ne prenant pas en compte les éventuelles possibilités d’enfouissement sous les pistes. La surface finale retenue de zones humides impactées est donc comprise entre 0 et 750 m². Les surfaces d’emprises présentées ci-avant correspondent aux surfaces qui seront impactées de manière pérenne. En effet, dans le cadre des travaux d’enfouissement, l’impact sur ces zones humides est temporaire, avec réhabilitation après la phase des travaux des emprises du chantier. Cette surface impactée puis réhabilitée immédiatement à l’issue des travaux n’a donc pas été prise en compte dans le calcul de cette surface impactée « durablement ». C’est sur cette surface que sera évaluée la surface de compensation à mettre. A noter que l’ensemble des surfaces impactées concernent des zones humides présentes dans les salins de Berre, soit des zones humides « artificialisée ».

2.2. Impacts bruts du projet sur la flore vasculaire Les travaux de remplacement de la canalisation enterrée (creusement de la tranchée, circulation d’engins de chantiers, stockage de matériaux, etc.) sont susceptibles d’entraîner trois types d’impacts principaux sur les plantes à enjeu inventoriées : - la destruction directe d’individus au niveau de l’emprise du projet (creusement de tranchées, terrassement, etc.) ; - la destruction d’habitat d’espèce (creusement de tranchées, terrassement, etc.) ; - la dégradation d’habitat d’espèce aux abords des secteurs précités (remblais, pollutions éventuelles, dépôts de poussières, aire de stockage, etc.). Le détail des impacts pressentis et leur niveau sur chacune des espèces sont présenté dans le tableau suivant :

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 127

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts 1 : Destruction d’individus lors des travaux 2 : Destruction d’habitat d’espèce Enjeu local de Importance de Vulnérabilité Statut biologique Évaluation Espèce concernée la ZE pour 3 : Dégradation d’habitat d’espèce (dépôts de globale des Commentaires conservation l’espèce écologique et effectif poussières, introduction et facilitation de l’expansion impacts bruts d’espèces à caractère rudéral, etc.)

Nature Type Durée Portée 1 Direct Permanente Locale Oui (forte) : Myosotis nain 5 stations (800 individus (10 ind.) Très fort Forte urbanisation du Faible - environ) 2 Direct Temporaire Locale (Myosotis pusilla) littoral) 3 Indirect Temporaire Locale 1 Séneçon à feuilles Environ 4 300 individus Direct Permanente Locale grasses Oui (forte) : (204 pointages de classe (Environ 15 ind.) (Senecio Fort Forte urbanisation du d’effectifs 1-9, 89 de classe Faible - leucanthemifolius littoral) d’effectifs 10-99 et 13 de 2 Direct Temporaire Locale classe d’effectis 100-999) subsp. crassifolius) 3 Indirect Temporaire Locale 1 Oui (forte) : peu Direct Permanente Locale (2 ind.) Ophrys miroir de station Fort Forte présentes et en Une station (2 individus) 2 Direct Temporaire Locale Modéré - (Ophrys speculum) de très faibles effectifs 3 Indirect Temporaire Locale

1 (529 pointages Hélianthème à de classe Oui (faible) : 635 pointages de classe Direct Permanente Locale feuilles de Marum d’effectifs Fort Forte fermeture du d’effectifs 1-9, 49 de classe 1-9, 24 de Fort - (Helianthemum milieu d’effectifs 10-99 classe marifolium) d’effectifs 10-99

2 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 128

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts 1 : Destruction d’individus lors des travaux 2 : Destruction d’habitat d’espèce Enjeu local de Importance de Vulnérabilité Statut biologique Évaluation Espèce concernée la ZE pour 3 : Dégradation d’habitat d’espèce (dépôts de globale des Commentaires conservation l’espèce écologique et effectif poussières, introduction et facilitation de l’expansion impacts bruts d’espèces à caractère rudéral, etc.)

Nature Type Durée Portée

3 Indirect Temporaire Locale

Orchis des marais Oui (modéré) : assèchement Non concerné par les Fort Modérée Environ 213 individus - - - - - (Anacamptis des zones emprises palustris) humides) 1 (13 pointages de classe d’effectifs Direct Permanente Locale Saladelle dure Oui (modéré) : 20 pointages de classe 1-9, 221 (Limonium Fort Modérée urbanisation du d’effectifs 1-9, 258 de de classe Modéré - duriusculum) littoral classe d’effectifs 10-99 d’effectifs 10-99)

2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

1 (37 16 pointages de classe pointages Statice de Provence Oui (modéré) : d’effectifs 1-9, 237 de de classe (Limonium Fort Modérée urbanisation du classe d’effectifs 10-99 et d’effectifs Direct Permanente Locale Modéré - cuspidatum) littoral 16 de classe d’effectis 100- 1-9, 17 de 999 classe d’effectifs 10-99)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 129

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts 1 : Destruction d’individus lors des travaux 2 : Destruction d’habitat d’espèce Enjeu local de Importance de Vulnérabilité Statut biologique Évaluation Espèce concernée la ZE pour 3 : Dégradation d’habitat d’espèce (dépôts de globale des Commentaires conservation l’espèce écologique et effectif poussières, introduction et facilitation de l’expansion impacts bruts d’espèces à caractère rudéral, etc.)

Nature Type Durée Portée

2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

1 (Environ Oui (faible) : évolution des une Direct Permanente Locale trentaine pratiques Alpiste mineur Une soixantaine Fort Modérée agricoles d’individu Modéré - (Phalaris minor) d’individus (intensification s.) et traitements 2 Direct Temporaire Locale phytosanitaires) 3 Indirect Temporaire Locale

1 (10 pointages de classe d’effectifs Direct Permanente Locale Oui (modéré) : A minima 67 pointages de 1-9 et 3 de Chiendent allongé assèchement Modéré Modérée classe d’effectifs 1-9 et 45 classe Faible - (Elytrigia elongata) des zones de classe d’effectifs 10-99 d’effectifs humides) 10-99.)

2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

Germandrée d'eau 2 stations de quelques Non concerné par les Modéré Modérée Oui (modéré) : - - - - - (Teucrium scordium) assèchement individus chacune emprises

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 130

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts 1 : Destruction d’individus lors des travaux 2 : Destruction d’habitat d’espèce Enjeu local de Importance de Vulnérabilité Statut biologique Évaluation Espèce concernée la ZE pour 3 : Dégradation d’habitat d’espèce (dépôts de globale des Commentaires conservation l’espèce écologique et effectif poussières, introduction et facilitation de l’expansion impacts bruts d’espèces à caractère rudéral, etc.)

Nature Type Durée Portée des zones humides)

1 Direct Permanente Locale Oui (modéré) : 7 herbiers de plusieurs Ruppie spiralée assèchement Modéré Modérée dizaines voire centaines 2 Direct Temporaire Locale Faible - des zones (Ruppia cirrhosa) d’individus humides) 3 Indirect Temporaire Locale

1 (Environ Direct Permanente Locale 150 Liseron rayé Faible Faible Non Environ 150 individus individus) Faible - (Convolvulus lineatus) 2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

1 Oui (faible) : évolution des (Environ Direct Permanente Locale pratiques 80 Pavot hybride Faible Faible agricoles Une centaine d’individus individus Faible - (Papaver hybridum) (intensification 2 Direct Temporaire Locale et traitements phytosanitaires) 3 Indirect Temporaire Locale

1 Buplèvre glauque Oui (modéré) : A minima 77 pointages de (Bupleurum Faible Modérée urbanisation du (33 Direct Permanente Locale Faible - classe d’effectifs 1-9 semicompositum) littoral) pointages de classe

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 131

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts 1 : Destruction d’individus lors des travaux 2 : Destruction d’habitat d’espèce Enjeu local de Importance de Vulnérabilité Statut biologique Évaluation Espèce concernée la ZE pour 3 : Dégradation d’habitat d’espèce (dépôts de globale des Commentaires conservation l’espèce écologique et effectif poussières, introduction et facilitation de l’expansion impacts bruts d’espèces à caractère rudéral, etc.)

Nature Type Durée Portée d’effectifs 1-9.)

2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

1 (21 pointages de classe Direct Permanente Locale Armoise de France Oui (modéré) : d’effectifs A minima 40 pointages de 1-9 et 5 de (Artemisia assèchement Faible Faible classe d’effectifs 1-9 et 5 Faible - caerulescens subsp. des zones classe de classe d’effectifs 10-99 gallica) humides) d’effectifs 10-99)

2 Direct Temporaire Locale

3 Indirect Temporaire Locale

Espèce fortement Espèce avérée potentielle

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 132

Partie 3 : Evaluation des impacts 2.3. Impacts bruts du projet sur les insectes La Cicindèle bordée de blanc est une espèce de coléoptères affectionnant les vases salées du littoral. L’espèce est donc très rare et extrêmement localisée. Le projet entrainera la destruction partielle de l’habitat de reproduction et d’alimentation, ainsi que des individus qui seront présents sur le tracé dans le cas où les travaux seraient réalisés entre septembre et juin car les individus seront dans le sol et n’auront donc aucune possibilité de fuite. La population étant isolée par rapport aux autres populations connues, l’impact est évalué comme modéré et peut impacter la dynamique de l’espèce à une échelle locale (moins d’une dizaine de station étant connue sur le département des Bouches du Rhône). Le Bupreste de Crau, espèce endémique de la Crau, est en marge d’aire de répartition au sein de la zone d’étude. L’espèce est peu commune et localisée. Le projet va entrainer la destruction d’une partie de l’habitat de reproduction ainsi que des individus présents sur la zone d’étude. Le projet entrainant la destruction partielle de la station, l’impact est évalué comme modéré et aura une portée locale. La Diane est un lépidoptère affectionnant les milieux humides à mésophiles assez répandue dans le secteur d’étude. Le projet va entrainer la destruction de l’habitat de reproduction ainsi que des individus qui sont potentiellement présents sur la zone d’étude. Les habitats disponibles dans le secteur d’étude étant très limité, la destruction engendrée par le projet va avoir un impact notable sur la population locale. Ainsi l’impact du projet sur la Diane est évalué comme modéré avec une portée locale. L’Hespérie de la Ballote, est une espèce de lépidoptères méditerranéens rares et très localisée à l’exception de la plaine de la Crau où elle est relativement commune. Dans le secteur d’étude l’espèce est peu fréquente. Le projet entrainera la destruction partielle d’une population comprenant l’habitat de reproduction ainsi que les individus présents au droit de la zone d’étude. L’impact brut sur la population est évalué comme modéré avec une portée locale. La Magicienne dentelée, plus grande sauterelle de France métropolitaine, affectionnant les milieux ouverts bien exposés, est jugée fortement potentielle sur la zone d’étude. Le projet va entrainer la destruction d’une superficie importante d’habitat de reproduction ainsi que des individus possiblement présents. La destruction de l’habitat sera toutefois temporaire, le temps des travaux plus le temps que la végétation recolonise la zone. L’impact est ainsi évalué comme faible avec une portée locale. L’Ascalaphon du midi est une espèce peu commune et localisée. Le secteur abrite un des noyaux de population de l’espèce. Une petite population est présente sur la zone d’étude. Le projet va entrainer la destruction de l’habitat de reproduction ainsi que des individus présents sur la zone d’étude. Ainsi l’impact du projet est évalué comme modéré avec une portée locale.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 133

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation Espèce concernée 2 : Destruction d’habitat de reproduction globale des Commentaires

écologique et effectif impacts bruts

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée Oui (forte : Départem Nombreux individus 1 Direct Permanente Cicindèle bordée de exigences recensés dans la zone ental blanc écologiques très Fort Forte d’étude. Modéré - (Cephalota fortes, capacités Départem Espèce reproductrice dans 2 Direct Permanente circumdata) de dispersion ental limitées) la ZE Nombreux individus Départem Oui (modéré : 1 Direct Permanente Bupreste de Crau plante-hôte recensés dans la zone ental (Acmaeoderella perroti Fort Modérée unique, aire de d’étude. Modéré - Départem ssp. perroti) distribution Espèce reproductrice dans 2 Direct Permanente limitée) la ZE ental Oui (modéré : Une dizaine de chenilles 1 Direct Permanente Locale plante-hôte de Diane localisées sur la Diane unique, capacité Modéré Modérée ZE. Modéré - (Zerynthia polyxena) de dispersion Effectue l’ensemble de son 2 Direct Permanente Locale limitée, taux de cycle de vie sur la ZE. survie limité) L’espèce n’étant présente sur les 1 individu observé au vol emprises uniquement en Oui (faible : dans la ZE. stade imaginal pour Cordulie à corps fin exigences l’alimentation et la Modéré Modérée Utilise la ZE pour - - - - Nul (Oxygastra curtisii) écologiques l’alimentation et la maturation, le projet fortes) maturation mais pas de n’entrainera ni reproduction. destruction d’individus ni destruction d’habitat de reproduction

Ascalaphon du midi Modéré Modérée 1 Direct Permanente Locale Modéré -

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 134

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation Espèce concernée 2 : Destruction d’habitat de reproduction globale des Commentaires

écologique et effectif impacts bruts

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée

(Deleproctophyla Oui (modéré : 1 individu observé au vol dusmeti) capacité de dans la ZE. dispersion Effectue probablement 2 Direct Permanente Locale limitée, taux de l’ensemble de son cycle de survie limité) vie sur la ZE. 1 Direct Permanente Locale Oui (forte : Nombreux individus exigences recensés dans la zone Hespérie de la Ballote écologiques très Modéré Modérée d’étude. Modéré - (Carcharodus baeticus) fortes, capacités 2 Direct Permanente Locale de dispersion Espèce reproductrice dans limitées) la ZE Oui (forte : 1 Direct Permanente Locale Nombreux individus exigences recensés dans la zone Magicienne dentelée écologiques très Modéré Modérée d’étude. Faible - (Saga pedo) fortes, capacités 2 Direct Permanente Locale de dispersion Espèce reproductrice dans la ZE limitées) Le projet entrainera la Nombreux individus 1 Direct Permanente Locale destruction de l’habitat Scolopendre ceinturé Oui (faible : recensés dans la zone exigences de reproduction ainsi Faible Modérée d’étude. Faible (Scolopendra écologiques que des individus 2 Direct Permanente Locale cingulata) fortes) Espèce probablement présents sur les reproductrice dans la ZE emprises.

Oui (faible : Plusieurs individus L’espèce n’étant exigences présente sur les Ischnure naine observés au vol dans la ZE. Faible Faible écologiques - - - - Nul emprises uniquement en (Ischnura pumilio) assez fortes, Utilise la ZE pour stade imaginal pour l’alimentation et la capacités de l’ailementation et la

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 135

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation Espèce concernée 2 : Destruction d’habitat de reproduction globale des Commentaires

écologique et effectif impacts bruts

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée dispersion maturation mais pas de maturation, le projet limitées) reproduction. n’entrainera ni destruction d’individus ni destruction d’habitat de reproduction 1 Direct Permanente Locale Le projet entrainera la Plusieurs individus destruction de l’habitat Oui (faible : recensés dans la zone Zygène de Nîmes exigences de reproduction ainsi Faible Modérée d’étude. Faible (Zygaena erythrus) écologiques 2 Direct Permanente Locale que des individus élevées) Espèce probablement présents sur les reproductrice dans la ZE emprises. L’espèce n’étant présente sur les Plusieurs individus emprises uniquement en Oui (faible : observés au vol dans la ZE. stade imaginal pour Anax napolitain exigences l’ailementation et la Faible Faible Utilise la ZE pour - - - - Nul (Anax parthenope) écologiques l’alimentation et la maturation, le projet élevées) maturation mais pas de n’entrainera ni reproduction. destruction d’individus ni destruction d’habitat de reproduction 1 Direct Permanente Locale Plusieurs individus Le projet entrainera la destruction de l’habitat Oui (faible : recensés dans la zone Ascalaphe loriot exigences de reproduction ainsi Faible Modérée d’étude. Faible (Libelloides ictericus) écologiques que des individus Espèce probablement 2 Direct Permanente Locale élevées) présents sur les reproductrice dans la ZE emprises. Grand Fourmilion Faible Modérée 1 Direct Permanente Locale Faible

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 136

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation Espèce concernée 2 : Destruction d’habitat de reproduction globale des Commentaires

écologique et effectif impacts bruts

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée (Palpares libelloides) Plusieurs individus Le projet entrainera la Oui (faible : recensés dans la zone destruction de l’habitat exigences de reproduction ainsi d’étude. 2 Direct Permanente Locale écologiques que des individus élevées) Espèce probablement présents sur les reproductrice dans la ZE emprises. Le projet entrainera la Plusieurs individus 1 Direct Permanente Locale Oui (faible : recensés dans la zone destruction de l’habitat Scolie à front jaune exigences de reproduction ainsi Faible Modérée d’étude. Faible (Megascolia flavifrons) écologiques que des individus 2 Direct Permanente Locale élevées) Espèce probablement présents sur les reproductrice dans la ZE emprises.

Espèce fortement Espèce avérée potentielle

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 137

Partie 3 : Evaluation des impacts 2.4. Impacts bruts du projet sur les amphibiens Les travaux d’enfouissement vont principalement générer deux types d’impacts sur les amphibiens avérés ou pressentis dans la zone d’étude : - La destruction d’individus (adultes, juvéniles) en phase terrestre ; - La perte d’habitats terrestres utilisés par les amphibiens lors des maraudes alimentaires, de l’hivernage et des migrations pré et post-nuptiales. Au regard de la teneur même des travaux (enfouissement), la perte d’habitats terrestres est jugée temporaire car la végétation sera, en quelques mois à quelques années, à nouveau propice aux activités biologiques terrestres des amphibiens localement présents. La destruction d’habitats aquatiques, par comblement notamment, n’est pas retenue

au regard du tracé d’emprise définitif.

Impacts bruts

Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation Espèce concernée globale des Commentaires écologique et effectif 2 : Destruction d’habitats terrestres

l’espèce impacts bruts

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau

de la zone d’étude pour d’étude zone la de Nature Type Durée Portée Plusieurs mâles chanteurs 1 Direct Permanente Locale Grenouille de Pérez et Oui (faible) : complexe taxonomique en limite dans la zone d’étude. Grenouille de Graf Modéré Faible d’aire de répartition à Espèce reproductrice au Faible - (Pelophylax perezi & P. Rognac, confiné à quelques nord de la zone d’emprise 2 Direct Temporaire Locale kl. grafi) milieux aquatiques (nord des salins). Non (espèce relativement 1 Direct Permanente Locale Pélodyte ponctué Espèce potentielle en Modéré Faible commune sur le pourtour Faible - phase terrestre. (Pelodytes punctatus) méditerranéen francais) 2 Direct Temporaire Locale

1 Direct Permanente Locale Crapaud commun Non (espèce abondante en Espèce avérée en phase Faible Faible Faible - (Bufo bufo) France méridionale) terrestre 2 Direct Temporaire Locale

Plusieurs mâles chanteurs 1 Direct Permanente Locale dans la zone d’étude. Rainette méridionale Non (espèce abondante en Faible Faible Espèce reproductrice au Faible - (Hyla meridionalis) France méridionale) nord de la zone d’emprise 2 Direct Temporaire Locale (nord des salins). Espèce avérée Espèce fortement potentielle

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 138

Partie 3 : Evaluation des impacts 2.5. Impacts bruts du projet sur les reptiles Les travaux d’enfouissement vont principalement générer deux types d’impacts sur les reptiles avérés ou pressentis dans la zone d’étude : - La destruction d’individus (adultes, subadultes, juvéniles et pontes) en activité reproductrice, en alimentation ou en hivernage ; - La perte d’habitats terrestres utilisés par les reptiles lors des maraudes alimentaires, de l’hivernage et de la reproduction. Au regard de la teneur même des travaux (enfouissement), la perte d’habitats terrestres est jugée temporaire car la végétation sera, en quelques mois à quelques années, à

nouveau propice aux activités biologiques des reptiles localement présents.

Impacts bruts

Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation local de de local

Espèce concernée globale des Commentaires écologique et effectif 2 : Destruction d’habitat vital

l’espèce impacts bruts

conservation

Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau

de la zone d’étude pour d’étude zone la de Nature Type Durée Portée Oui (forte) : espèce en déclin sur 2 individus recensés dans 1 Direct Permanente Locale Lézard ocellé l’ensemble de son la zone d’étude : Fort Modéré Modéré - (Timon lepidus) aire de répartition, Reproduction et hivernage concernée par un possible. 2 Direct Temporaire Locale PNA Près de 20 individus 1 Direct Permanente Locale Psammodrome recensés dans la zone d’Edwards Oui (faible) : espèce Modéré Modéré confinée à des d’étude : (Psammodromus habitats typiques Reproduction et hivernage 2 Direct Temporaire Locale Modéré - edwarsianus) possible. 2 individus recensés dans 1 Direct Permanente Locale Seps strié Oui (faible) : espèce la zone d’étude : Modéré Modéré confinée à des (Chalcides striatus) Reproduction et hivernage habitats typiques 2 Direct Temporaire Locale possible. Modéré - 1 individu recensé dans la 1 Direct Permanente Locale Couleuvre à échelons Non : espèce zone d’étude : Modéré Modéré relativement (Rhinechis scalaris) Reproduction et hivernage ubiquiste au sein de 2 Direct Temporaire Locale Modéré - possible.

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 139

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

Vulnérabilité Statut biologique 1 : Destruction d’individus lors des travaux Évaluation local de de local

Espèce concernée globale des Commentaires écologique et effectif 2 : Destruction d’habitat vital

l’espèce impacts bruts

conservation

Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau

de la zone d’étude pour d’étude zone la de Nature Type Durée Portée son aire de répartition naturelle Plusieurs individus 1 Direct Permanente Locale Tarente de recensés dans la zone Maurétanie Non : espèce Faible Faible d’étude : Faible - (Tarentola anthropophile Reproduction et hivernage 2 Direct Temporaire Locale mauritanica) possible. Plusieurs individus 1 Direct Permanente Locale recensés dans la zone Lézard des murailles Non : espèce Faible Faible d’étude : Faible - (Podarcis muralis) anthropophile Reproduction et hivernage 2 Direct Temporaire Locale possible. Un individu recensé dans 1 Direct Permanente Locale Non : espèce Lézard vert occidental la zone d’étude : Faible Faible abondante à l’échelle Faible - (Lacerta bilineata) européenne Reproduction et hivernage 2 Direct Temporaire Locale possible. 2 individus recensés dans 1 Direct Permanente Locale Orvet fragile Non : espèce la zone d’étude : Faible Faible abondante à l’échelle Faible - (Anguis fragilis) Reproduction et hivernage européenne 2 Direct Temporaire Locale possible. Non : espèce Couleuvre de 3 détections dans la zone relativement Montpellier d’étude : Faible Faible ubiquiste au sein de 1 Direct Permanente Locale Faible - (Malpolon son aire de Reproduction et hivernage monspessulanus) répartition naturelle possible. Espèce fortement Espèce avérée potentielle

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 140

Partie 3 : Evaluation des impacts 2.6. Impacts bruts du projet sur les oiseaux Les travaux d’enfouissement engendreront, pour les espèces nicheuses, une destruction d’habitat d’espèce (alimentation et nidification), ainsi qu’une possible destruction d’individus non volants si les travaux s’effectuent durant la période de reproduction de l’avifaune. Même si la plupart des espèces se reproduisent à proximité de l’emprise du projet, les dérangements liés aux travaux, s’ils s’effectuent en période de reproduction, engendreront une destruction d’individus de manière indirecte via l’abandon des œufs ou des juvéniles non volant par les adultes reproducteurs. Les espèces nicheuses concernés (nicheuses au sein et/ou à proximité immédiate de l’emprise du projet) sont l’Outarde canepetière, l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine, le Tadorne de Belon, l’Huîtrier pie, l’Œdicnème criard, le Petit Gravelot, le Coucou geai, la Huppe fasciée, le Cochevis huppé, la Cisticole des joncs, la Fauvette passerinette et le Bruant proyer. Les impacts les plus forts ciblent les espèces à enjeu local de conservation notable (très fort, fort et/ou modéré) concernées par une grande vulnérabilité écologique et de nombreux couples reproducteurs in situ. C’est notamment le cas de l’Outarde canepetière, l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine, le Tadorne de Belon, l’Huîtrier pie, l’Œdicnème criard, le Petit Gravelot, le Coucou geai, la Huppe fasciée. D’autres espèces nicheuses ne sont pas directement concernées par l’emprise du projet. Seule une perte d’habitat d’alimentation, ainsi qu’un dérangement, seront induit par les travaux d’enfouissement, même si ces derniers ont lieu en période de reproduction de l’avifaune.

Enfin, les impacts les plus faibles concernent les espèces présentes uniquement en alimentation et/ou en halte migratoire in situ.

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour

écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée Oui : forte (Site de reproduction Flamant rose Très 96 individus en (Phoenicopterus Modéré unique, forte 4 Direct Temporaire Locale Très faible - fort sensibilité au alimentation/repos roseus) dérangement, inféodé aux zones humides)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 141

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée Oui : forte (Site de 3 Direct Temporaire Locale reproduction Glaréole à collier Très Quelques individus en Faible très localisés, Faible - (Glareola pratincola) fort ponte au sol, haltes migratoires forte prédation, forte sensibilité 4 Direct Temporaire Locale au dérangement

3 Direct Temporaire Locale Nette rousse Oui : faible 4 couples nicheurs Fort Forte Faible - (Netta rufina) (Dérangement) possibles 4 Direct Temporaire Locale

Oui : forte (Inféodée zones Grande Aigrette Fort Faible humides, 2 individus en alimentation 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Casmerodius albus) coloniale, forte sensibilité au dérangement) Oui : forte (Rapace migrateur, 3 Direct Temporaire Locale alimentation Circaète Jean-le-Blanc Fort Faible spécialisée, un 2 individus en chasse Faible - (Circaetus gallicus) seul œuf par an, très forte sensibilité au 4 Direct Temporaire Locale dérangement, couple fidèle)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 142

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 1 Oui : forte (4 mâles Direct Permanente Locale (Ponte au sol, chanteurs) forte prédation, Outarde canepetière 2 Fort Forte forte sensibilité 4 mâles chanteurs Direct Temporaire Locale Fort - (Tetrax tetrax) au (3,6 ha) dérangement, 3 Direct Temporaire Locale spécificité de (3,6 ha) l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale 1 (4 Direct Permanente Régionale couples) Oui : forte 2 Echasse blanche (Ponte au sol, Environ 40 individus dont Direct Temporaire Locale (Himantopus Fort Forte prédation, 12 couples nicheurs (6 ha) Fort - himantopus) spécificité de certains 3 Direct Temporaire Locale l'habitat) (6 ha)

4 Direct Temporaire Locale

1 Direct Permanente Régionale Oui : forte (3 couples) Avocette élégante (Ponte au sol, Environ 50 individus dont (Recurvirostra Fort Forte prédation, 2 Fort - 5 couples nicheurs certains Direct Temporaire Locale avosetta) spécificité de (6 ha) l'habitat) 3 Direct Temporaire Locale (6 ha)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 143

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 4 Direct Temporaire Locale 1 (3 Direct Permanente Régionale couples) Oui : forte Gravelot à collier 2 (Ponte au sol, Environ 30 individus dont interrompu Direct Temporaire Locale Fort Forte 12 couples nicheurs (6 ha) Fort - (Charadrius prédation, spécificité de probables 3 alexandrinus) Direct Temporaire Locale l'habitat) (6 ha)

4 Direct Temporaire Locale

1 (6/7 Direct Permanente Régionale Oui : forte couples) (Ponte au sol, Chevalier gambette Environ 6 à 7 couples 2 Fort Forte Direct Temporaire Locale Fort - (Tringa totanus) prédation, nicheurs probables (6 ha) spécificité de 3 l'habitat) Direct Temporaire Locale (6 ha) 4 Direct Temporaire Locale Oui : forte 1 (Abandon (Espèce De nombreux individus Sterne pierregarin Départem Fort Forte coloniale, ponte dont plus de 60 couples couvés Indirect Permanente Fort - (Sterna hirundo) cause entale au sol, forte nicheurs sensibilité au dérangem dérangement et ent)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 144

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée prédation, 3 Direct Temporaire Locale spécificité de (6 ha) l'habitat) 4 Direct Temporaire Locale 1 Oui (1 à 2 (Espèce couples Indirect Permanente Régionale liés au coloniale, ponte Une dizaines d’individus au sol, forte dérangem Sterne naine en alimentation Fort Forte sensibilité au ent) Fort - (Sternula albifrons) 1 à 2 couples nicheurs dérangement et locaux 3 prédation, Direct Temporaire Locale (6 ha) spécificité de l'habitat) 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui (plusieurs Direct Temporaire Locale dizaines (Spécificité de Rollier d'Europe Deux couples nicheurs Fort Forte d’ha) Faible - (Coracias garrulus) l'habitat, certains cavicole, macro- insectivore) 4 Direct Temporaire Locale

Goéland railleur Oui 2 individus en 3 (Chroicocephalus Fort Modéré Direct Temporaire Locale Faible - (Espèce alimentation/repos (6 ha) genei) coloniale, ponte

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 145

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée au sol, forte sensibilité au dérangement et 4 Direct Temporaire Locale prédation, spécificité de l'habitat) Oui : forte 3 (Espèce Direct Temporaire Locale (6 ha) coloniale, ponte 30 individus de Sterne Sterne caugek au sol, forte caugek en Fort Modéré sensibilité au Faible - (Sterna sandvicensis) alimentation/repos dérangement et 1 couple nicheur local prédation, 4 Direct Temporaire Locale spécificité de l'habitat) Oui : forte 3 (Spécificité de (plusieurs Direct Temporaire Locale l’habitat de dizaines Busard des roseaux Fort Faible 1 individu en chasse Faible - (Circus aeruginosus) reproduction, d’ha) forte sensibilité au 4 Direct Temporaire Locale dérangement) 3 Non (plusieurs (Exigences Direct Temporaire Locale dizaines Milan royal écologiques 1 individu en halte Modéré Faible d’ha) Faible - (Milvus milvus) faibles en migratoire période migratoire) 4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 146

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée

Non 3 Direct Temporaire Locale Mouette (Exigences Quelques individus (< 5 (6 ha) mélanocéphale Modéré Faible écologiques individus) en Faible - (Larus faibles en alimentation/repos melanocephalus) période 4 Direct Temporaire Locale migratoire) Non 3 (Exigences (plusieurs Direct Temporaire Locale Hirondelle rousseline 1 individu en halte Modéré Négligeable écologiques dizaines Faible - (Cecropis daurica) faibles en migratoire d’ha) période migratoire) 4 Direct Temporaire Locale Non 3 (Exigences (plusieurs Pie-grièche à tête Direct Temporaire Locale 1 individu en halte rousse Modéré Négligeable écologiques dizaines Faible - migratoire (Lanius senator) faibles en d’ha) période migratoire) 4 Direct Temporaire Locale 1 (10 Direct Permanente Régionale Oui : forte couples) (Spécificité de Tadorne de Belon Environ 10 couples 2 Modéré Forte l’habitat, forte Direct Temporaire Locale Fort - (Tadorna tadorna) prédation, forte nicheurs possibles (6 ha) sensibilité au 3 Direct Temporaire Locale dérangement) (6 ha) 4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 147

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 1 Direct Permanente Régionale Oui : forte (1 couple) (Spécificité de 2 Huîtrier pie l’habitat, ponte Direct Temporaire Locale (Haematopus Modéré Forte au sol, forte 1 couple nicheur possible (6 ha) Fort - ostralegus) prédation, forte 3 Direct Temporaire Locale sensibilité au (6 ha) dérangement) 4 Direct Temporaire Locale 1 (4 Direct Permanente Locale Oui couples) (Ponte au sol, 2 Oedicnème criard forte prédation, 4 couples nicheurs Direct Temporaire Locale Modéré Forte (2 ha) Modéré - (Burhinus oedicnemus) forte sensibilité probables au 3 Direct Temporaire Locale dérangement) (2 ha)

4 Direct Temporaire Locale

1 (4 Direct Permanente Locale couples) Oui : faible 2 Petit Gravelot (Exigences 4 couples nicheurs Direct Temporaire Locale Modéré Forte (6 ha) Modéré - (Charadrius dubius) écologiques peu probables marquées) 3 Direct Temporaire Locale (6 ha)

4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 148

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée Oui : forte 3 Direct Temporaire Locale (Espèce (6 ha) coloniale, ponte Mouette rieuse au sol, forte 30 individus en (Chroicocephalus Modéré Modéré sensibilité au alimentation/repos Faible - ridibundus) dérangement et 1 couple nicheur local 4 Direct Temporaire Locale prédation, spécificité de l'habitat) 1 Direct Permanente Locale (1 couple) 2 Direct Temporaire Locale Oui : faible (0,017) Coucou geai Modéré Forte (Parasite 1 couple nicheur certain 3 Modéré - (Clamator glandarius) exclusif de la Pie bavarde) (plusieurs Direct Temporaire Locale dizaines d’ha)

4 Direct Temporaire Locale

1 Oui (3 couples (Spécificité de Direct Permanente Locale Huppe fasciée 3 couples nicheurs nicheurs Modéré Forte Modéré - (Upupa epops) l'habitat, probables probables) cavicole, macro- 2 insectivore) Direct Temporaire Locale (0,45 ha)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 149

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 3 (plusieurs Direct Temporaire Locale dizaines d’ha)

4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Vanneau huppé 2 individus en Direct Temporaire Locale Modéré Faible (6 ha) Faible - (Vanellus vanellus) (Spécificité de alimentation/repos l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale Oui : faible 3 Grand Gravelot > 10 individus en halte Direct Temporaire Locale Modéré Modéré (6 ha) Faible - (Charadrius hiaticula) (Spécificité de migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale Oui : faible 3 Bécasseau minute 14 individus en halte Direct Temporaire Locale Modéré Modéré (Spécificité de (6 ha) Faible - (Calidris minuta) migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale Non 3 (Exigences (plusieurs Direct Temporaire Locale Bruant des roseaux 2 individus en Faible Faible écologiques dizaines Très faible - (Emberiza schoeniclus) faibles en hivernage/halte migratoire d’ha) période migratoire) 4 Direct Temporaire Locale Oui : faible > 30 individus en Grèbe huppé Faible Nulle (Spécificité de hivernage/regroupement 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Podiceps cristatus) l’habitat) post-nuptial hors ZE

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 150

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée

Oui : faible > 40 individus en Grèbe à cou noir Faible Nulle (Spécificité de hivernage/regroupement 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Podiceps nigricollis) l’habitat) post-nuptial hors ZE 3 Oui : faible (plusieurs Buse variable Quelques individus en Direct Temporaire Locale Faible Forte dizaines Très faible - (Buteo buteo) (Spécificité de hivernage/alimentation l’habitat) d’ha) 4 Direct Temporaire Locale 3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Sarcelle d'été Quelques individus en (6 ha) Faible Faible (Spécificité de Très faible - (Anas querquedula) halte migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Chevalier guignette Quelques individus en Direct Temporaire Locale Faible Faible (6 ha) Très faible - (Actitis hypoleucos) (Spécificité de halte migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale Non (Exigences Hirondelle de rivage Quelques individus en Faible Négligeable écologiques 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Riparia riparia) faibles en halte migratoire période migratoire) Non 3 Tarier des prés Quelques individus en Faible Négligeable (Exigences (plusieurs Direct Temporaire Locale Très faible - (Saxicola rubetra) écologiques halte migratoire dizaines faibles en d’ha)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 151

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée période 4 Direct Temporaire Locale migratoire) Non 3 (Exigences (plusieurs Direct Temporaire Locale Traquet motteux Quelques individus en Faible Négligeable écologiques dizaines Très faible - (Oenanthe oenanthe) faibles en halte migratoire d’ha) période migratoire) 4 Direct Temporaire Locale 3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Sarcelle d'hiver Quelques individus en Faible Faible (6 ha) Très faible - (Anas crecca) (Spécificité de halte migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Canard souchet Quelques individus en Faible Faible (6 ha) Très faible - (Anas clypeata) (Spécificité de halte migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Grand Cormoran Quelques individus en Direct Temporaire Locale Faible Faible (6 ha) Très faible - (Phalacrocorax carbo) (Spécificité de halte migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale 3 Oui : faible (plusieurs Direct Temporaire Locale Héron garde-bœufs Quelques individus en dizaines Faible Faible (Spécificité de Très faible - (Bubulcus ibis) alimentation d’ha) l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 152

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Aigrette garzette Quelques individus en (6 ha) Faible Faible (Spécificité de Très faible - (Egretta garzetta) alimentation l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible (plusieurs Héron cendré Quelques individus en Direct Temporaire Locale Faible Faible dizaines Très faible - (Ardea cinerea) (Spécificité de alimentation l’habitat) d’ha) 4 Direct Temporaire Locale 3 Quelques individus en Oui : faible (plusieurs Direct Temporaire Locale Milan noir alimentation dizaines Faible Forte (Spécificité de Très faible - (Milvus migrans) 1 couple nicheur à d’ha) l’habitat) proximité 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible (plusieurs Direct Temporaire Locale Epervier d'Europe Quelques individus en dizaines Faible Faible (Spécificité de Très faible - (Accipiter nisus) alimentation d’ha) l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible Quelques individus en (plusieurs Faucon crécerelle Direct Temporaire Locale Faible Faible alimentation dizaines Très faible - (Falco tinnunculus) (Spécificité de l’habitat) 1 couple nicheur local d’ha) 4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 153

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 3 Oui : faible (plusieurs Direct Temporaire Locale Tourterelle des bois dizaines Faible Forte (Spécificité de 2 à 3 couples nicheurs Très faible - (Streptopelia turtur) d’ha) l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

1 (4 couples Direct Permanente Locale nicheurs) Oui : faible 2 Cochevis huppé Direct Temporaire Locale Faible Forte (Spécificité de 4 couples nicheurs Faible - (Galerida cristata) (0,023 ha) l’habitat) 3 Direct Temporaire Locale (0,023 ha)

4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible Hirondelle rustique Plusieurs individus en Faible Faible 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Hirundo rustica) (Spécificité de alimentation l’habitat) Non (Exigences Pipit à gorge rousse 1 individu en halte Faible Négligeable écologiques 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Anthus cervinus) faibles en migration période migratoire)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 154

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 1 (10 Direct Permanente Locale couples nicheurs) Oui : faible Cisticole des joncs 10 couples nicheurs Faible Forte 2 Faible - (Cisticola juncidis) (Spécificité de probables Direct Temporaire Locale l’habitat) (3,6 ha) 3 Direct Temporaire Locale (3,6 ha) 4 Direct Temporaire Locale 1 (3 couples Direct Permanente Locale nicheurs) Oui : faible Fauvette passerinette 3 couples nicheurs 2 Faible Forte (Spécificité de Direct Temporaire Locale Faible - (Sylvia cantillans) probables (0,17 ha) l’habitat) 3 Direct Temporaire Locale (0,17 ha) 4 Direct Temporaire Locale Oui : faible Loriot d'Europe Faible Forte 1 couple nicheur probable 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Oriolus oriolus) (Spécificité de l’habitat) Oui : faible 1 Bruant proyer 3 couples nicheurs Faible Forte Direct Permanente Locale Faible - (Emberiza calandra) (Spécificité de probables (3 couples l’habitat) nicheurs)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 155

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 2 Direct Temporaire Locale (3,6 ha) 3 Direct Temporaire Locale (3,6 ha)

4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Pipit spioncelle Plusieurs individus en Faible Faible (6 ha) Très faible - (Anthus spinoletta) (Spécificité de hivernage l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Bécasseau sanderling 1 individu en halte Faible Modéré (6 ha) Très faible - (Calidris alba) (Spécificité de migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Bécasseau cocorli 5 individus en halte Direct Temporaire Locale Faible Modéré (Spécificité de (6 ha) Très faible - (Calidris ferruginea) migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale 3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Bécasseau variable 49 individus en halte (6 ha) Faible Modéré (Spécificité de Très faible - (Calidris alpina) migratoires l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Combattant varié 2 individus en halte Direct Temporaire Locale Faible Faible (6 ha) Très faible - (Philomachus pugnax) (Spécificité de migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 156

Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’individus lors des travaux Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’habitat de reproduction Évaluation

Espèce concernée 3 : Destruction d’habitat d’alimentation/repos globale des Commentaires pour l’espèce pour écologique et effectif impacts bruts

4 : Dérangement d’individus

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE la de Nature Type Durée Portée 3 Oui : faible Direct Temporaire Locale Courlis corlieu 2 individus en halte (6 ha) Faible Faible (Spécificité de Très faible - (Numenius phaeopus) migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale

Oui : faible 3 Chevalier culblanc 4 individus en halte Direct Temporaire Locale Faible Faible (Spécificité de (6 ha) Très faible - (Tringa ochropus) migratoire l’habitat) 4 Direct Temporaire Locale Oui : faible Chevalier sylvain 3 individus en halte 3 Faible Faible (Spécificité de Direct Temporaire Locale Très faible - (Tringa glareola) migratoire (6 ha) l’habitat) Balbuzard pêcheur 1 individu en halte Faible Faible Non 4 Direct Temporaire Locale Très faible - (Tringa glareola) migratoire

Espèce fortement Espèce avérée potentielle

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Partie 3 : Evaluation des impacts 2.7. Impacts bruts du projet sur les mammifères Les impacts pressentis sur les mammifères concernent principalement trois points : - Destruction d’habitat ou de gîte voire d’individus : cet impact concerne principalement les deux espèces de mammifères aquatiques et les espèces de mammifères arboricoles. Compte tenu de la description du projet et des espèces concernées, cet impact est jugé modéré à fort. - Destruction d’une zone d’alimentation : cet impact concerne principalement les chiroptères et plus particulièrement les espèces de milieux ouverts et de lisière. Compte tenu de la description du projet cet impact est jugé faible pour l’ensemble du taxon mammalogique. - Perturbation des milieux et de leurs fonctionnalités écologiques : cet impact concerne toutes les espèces de mammifères, il est jugé faible pour l’ensemble du taxon.

Le détail des impacts pressentis sur chacune des espèces est donné dans le tableau suivant :

Impacts bruts

1 : Destruction d’habitat ou de gîte voire d’individus Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’une zone d’alimentation Évaluation Espèce concernée globale des Commentaires 3 : Perturbation des milieux et de leurs fonctionnalités écologique et effectif impacts bruts

écologiques

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée Minioptère de 2 Direct Permanente Locale Schreibers Très Potentiel en chasse et Faible Oui (modéré) Très faible - (Miniopterus fort déplacement 3 Direct Temporaire Locale schreibersii) Murin de Capaccini Très Potentiel en chasse et 2 Direct Permanente Locale Faible Oui (modéré) Très faible - (Myotis capaccini) fort déplacement 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Campagnol amphibie Avéré dans les zones Fort Faible Oui (forte) 2 Direct Temporaire Locale Fort - (Arvicola sapidus) humides 3 Direct Permanente Locale

Grand/Petit murin Potentiel en chasse et 2 Direct Permanente Locale Fort Faible Oui (modéré) Très faible - (Myotis myotis/blythii) déplacement 3 Direct Temporaire Locale Murin à oreilles 2 Direct Permanente Locale Potentiel en chasse et échancrées Fort Faible Oui (modéré) Très faible - déplacement (Myotis emarginatus) 3 Direct Temporaire Locale

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Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’habitat ou de gîte voire d’individus Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’une zone d’alimentation Évaluation Espèce concernée globale des Commentaires 3 : Perturbation des milieux et de leurs fonctionnalités écologique et effectif impacts bruts

écologiques

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée Grand Rhinolophe 2 Direct Permanente Locale Potentiel en chasse et (Rhinolophus Fort Faible Oui (modéré) Très faible - déplacement ferrumequinum) 3 Direct Temporaire Locale Petit Rhinolophe 2 Direct Permanente Locale Potentiel en chasse et (Rhinolophus Fort Faible Oui (modéré) Très faible - déplacement hipposideros) 3 Direct Temporaire Locale Molosse de Cestoni Avéré en chasse, 2 Direct Permanente Locale Modéré Faible Oui (modéré) Très faible - (Tadarida teniotis) déplacement 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Pipistrelle de Potentiel en chasse, Nathusius Modéré Faible Oui (modéré) déplacement et gîtes 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Pipistrellus nathusii) arboricoles 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Pipistrelle pygmée Potentiel en chasse, Modéré Faible Oui (modéré) déplacement et gîtes 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Pipistrellus pygmaeus) arboricoles 3 Direct Temporaire Locale Sérotine commune Potentiel en chasse et 2 Direct Permanente Locale Modéré Faible Oui (modéré) Très faible - (Eptesicus serotinus) déplacement 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Crossope aquatique Potentiel dans les zones Modéré Forte Oui (modéré) 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Neomys fodiens) humides 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Rat des moissons Potentiel dans les Modéré Modérée Oui (modéré) formations herbacées de 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Micromys minutus) 30 cm à 2 m 3 Direct Temporaire Locale

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Partie 3 : Evaluation des impacts

Impacts bruts

1 : Destruction d’habitat ou de gîte voire d’individus Vulnérabilité Statut biologique 2 : Destruction d’une zone d’alimentation Évaluation Espèce concernée globale des Commentaires 3 : Perturbation des milieux et de leurs fonctionnalités écologique et effectif impacts bruts

écologiques

conservation

Enjeu local de de local Enjeu Niveau d’importance d’importance Niveau de la ZE pour l’espèce ZE la pour de Nature Type Durée Portée Pipistrelle Avéré en chasse, 1 Direct Permanente Locale Pipistrelle commune commune déplacement (Pipistrellus Faible Oui (Faible) 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Pipistrellus Potentiel en gîte pipistrellus) pipistrellus) arboricole 3 Direct Temporaire Locale Pipistrelle de Kuhl Avéré en chasse, 2 Direct Permanente Locale Faible Faible Oui (Faible) Très faible - (Pipistrellus kuhlii) déplacement 3 Direct Temporaire Locale 1 Direct Permanente Locale Ecureuil roux Potentiel en chasse, Faible Moyenne Oui (modéré) déplacement et gîtes 2 Direct Permanente Locale Modéré - (Sciurus vulgaris) arboricoles 3 Direct Temporaire Locale

Espèce fortement Espèce avérée potentielle

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Partie 3 : Evaluation des impacts

3. BILAN DES IMPACTS BRUTS DU PROJET PRESSENTIS

3.1. Habitats naturels et espèces

■ Habitats naturels Concernant les habitats naturels, le projet aura globalement un impact faible à très faible. Toutefois, quelques habitats (lagunes, fourrés halophiles, gazons pionniers salés) subiront un impact jugé modéré.

■ Flore Le projet aura un impact relativement limité aussi bien dans le temps que dans l’espace concernant la flore. Toutefois, pour quelques espèces, l’impact du projet sera notable (globalement modéré), en raison notamment du nombre élevé de pieds de certaines espèces qui seront détruits. C’est le cas pour l’Hélianthème à feuilles de Marum, de la Saladelle dure, du Statice de Provence et de l’Ophrys miroir. Les autres espèces quant à elles, compte tenu des faibles effectifs concernés par rapports aux effectifs présents localement, l’impact est globalement jugé faible.

■ Invertébrés Le projet aura un impact relativement limité aussi bien dans le temps que dans l’espace concernant les insectes. Toutefois, pour quelques espèces, l’impact du projet sera notable. C’est le cas pour le Bupreste de Crau, la Diane, la Cicindèle bordée de Blanc, l’Ascalaphon du midi et l’Hespérie de la Ballote pour lesquelles l’impact du projet est évalué comme modéré.

■ Amphibiens Le projet d’enfouissement sera de nature à générer des impacts bruts faibles sur l’ensemble du cortège batrachologique mis en évidence, au regard de l’aspect temporaire des travaux et de l’absence de comblement pressenti dans des habitats de reproduction. Malgré ce niveau d’impact, une destruction d’individus en phase terrestre et la perte d’habitats terrestres reste possible.

■ Reptiles L’enfouissement sera de nature à détruire des zones nodales dans lesquelles les reptiles locaux sont en mesure de réaliser leur cycle de vie complet (reproduction, alimentation, hivernage, dispersion). Ces travaux vont générer aussi la destruction d’individus, tous stades confondus (adultes, juvéniles et pontes). Ainsi, pour les espèces considérées comme les plus sensibles de par les habitats qu’elles exploitent ou de par leur écologie générale spécifique, les impacts sont évalués à modérés (Lézard ocellé, Psammodrome d’Edwards, Seps strié, Couleuvre à échelons) ; pour le reste du cortège herpétologique, les impacts bruts sont jugés faibles.

■ Oiseaux L’emprise du projet traverse de nombreux habitats d’espèce dont le plus sensible est indéniablement les zones humides du pourtour de l’étang de Berre, y compris le secteur des salins. Inféodé aux zones humides et très sensible aux dérangements notamment en période de reproduction, le cortège des laro-limicoles est concerné par des impacts forts notamment pour l’Echasse blanche, l’Avocette élégante, le Gravelot à collier interrompu, le Chevalier gambette, la Sterne pierregarin, la Sterne naine et l’Huîtrier pie. D’autres espèces liées aux zones humides sont également concernées par des impacts forts tel le Tadorne de Belon, et modéré tel l’Œdicnème criard et le Petit Gravelot. Trois autres espèces remarquables, à enjeu local de conservation fort et modéré, sont également concernées par un impact fort, l’Outarde canepetière et modéré, la Huppe fasciée et le Coucou geai.

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Partie 3 : Evaluation des impacts

■ Mammifères Enfin, au sein des mammifères, ce sont principalement les chiroptères et les mammifères aquatiques qui représentent les enjeux. Les impacts directs du projet sur ce groupe taxonomique, consistent en une destruction d’habitat ou de gîte voire d’individus, une destruction d’une zone d’alimentation et une perturbation des milieux et de leurs fonctionnalités écologiques. Les niveaux d’impacts sont forts pour une espèce avérée à fort enleu local de conservation, et modérés pour six autres espèces.

3.2. Fonctionnalités écologiques Le projet génèrera des impacts jugés faibles à très faible sur les fonctionnalités étant donné le type de projet (enfouissement de canalisations), les travaux une fois réalisés, les habitats se reconstitueront peu à peu.

L’ensemble de ces éléments d’impacts est synthétisé dans les tableaux de bilan en fin de rapport (cf. partie 5).

3.3. Impacts pressentis sur la variante de tracé Comme présenté dans le chapitre traitant de l’état initial, des potentialités de présences d’espèces à enjeu existent sur ce tracé, mais sont relativement limitées. Des inventaires ciblés sont programmés au cours du printemps 2017 sur cette variante pour lever ces potentialités. En l’état actuel des choses, si des stations de ces espèces s’avéraient présentes, elles le seraient ponctuellement et sur des surfaces réduites, compte tenu des habitats en présence : bords de champs et de vignes, fossés, et parcelles en friches. Ces dernières sont réduites, tant en tailles que sur leur répartition sur le tracé de cette variante. Ainsi, en considérant les enjeux globaux au droit de cette variante, sur le tracé analysé initialement, il est raisonnable de penser que peu d’enjeux supplémentaires y soient présents. Ainsi, les impacts bruts initiaux, sur l’ensemble des compartiments biologiques présentés ci-avant, demeurent similaires sur cette nouvelle variante. Dans le cas où des stations d’espèces à enjeu soient découvertes lors des relevés de terrain qui seront effectuées en 2017, des mesures d’atténuation seront mises en place, telles que présentées dans le chapitre dédié. En effet, nous subodorons une présence potentielle sur de faibles linéaires (bords de champs, fossés) ou de faibles surfaces (friches) et les mesures proposées par la suite permettront certainement d’atténuer les impacts bruts, évalués comme étant globalement faibles (tous compartiments biologiques confondus) sur cette portion du tracé à l’étude (comparaison avec le tracé initial situé à une centaine de mètres vers le sud, dans des milieux similaires).

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PARTIE 4 : PROPOSITIONS DE MESURES D’ATTENUATION

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1. APPROCHE METHODOLOGIQUE

L’article L.122 du Code de l’Environnement prévoit plusieurs types de mesures qui doivent être précisées dans l’étude d’impact «…les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables pour l'environnement…».

1.1. Mesures d’atténuation Ces mesures qui visent à atténuer les impacts négatifs d’un projet comprennent les mesures d’évitement et les mesures de réduction. La mise en place des mesures d’évitement correspond à l’alternative au projet de moindre impact. En d’autres termes, elles impliquent une révision du projet initial notamment en reconsidérant les zones d’aménagement et d’exploitation. Ces mesures permettront d’éviter les impacts négatifs sur le milieu naturel et/ou les espèces exposées. Les mesures de réduction interviennent lorsque les mesures d’évitement ne sont pas envisageables. Elles permettent de limiter les impacts pressentis relatifs au projet. Les mesures d’atténuation consistent essentiellement à modifier certains aspects du projet afin de supprimer ou de réduire ses effets négatifs sur l’environnement. Les modifications peuvent porter sur trois aspects du projet : - sa conception ; - son calendrier de mise en œuvre et de déroulement ; - son lieu d’implantation.

1.2. Mesures de compensation Ces mesures à caractère exceptionnel interviennent lorsque les mesures d’atténuation n’ont pas permis de supprimer et/ou réduire tous les impacts. Il subsiste alors des impacts résiduels importants qui nécessitent la mise en place des mesures de compensation (cf. article 2 de la loi n°76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature). Elles doivent offrir des contreparties à des effets dommageables non réductibles d’un projet et ne doivent pas être employées comme un droit à détruire. Afin de garantir la pertinence et la qualité des mesures compensatoires, plusieurs éléments doivent être définis : - qui ? (responsable de la mise en place des mesures) ; - quoi ? (les éléments à compenser) ; - où ? (les lieux de la mise en place des mesures) ; - quand ? (les périodes de la mise en place des mesures) ; - comment ? (les techniques et modalités de la mise en œuvre).

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2. MESURES D’ATTENUATION

N.B. : GEOSEL mettra en place les moyens nécessaires pour s’assurer que l’ensemble des recommandations et des consignes écologiques et environnementales présentées ci-après soient appliquées durant toute la durée des travaux Des audits menés par ECO-MED permettront de vérifier la bonne application des mesures mises en place (cf. mesure R0 et AMO, ci-après). Néanmoins, si un constat de non-conformité était identifié, alors des mesures correctives seraient proposées. A la fin de l’audit écologique du chantier, un compte rendu final sera rédigé faisant le bilan de l’audit réalisé durant toute la phase des travaux et sera transmis au pétitionnaire (cf. § 5.1.).

2.1. Mesures d’évitement

■ Mesure E1 : Evitement de zones à enjeux écologiques Espèces ciblées : habitats naturels, flore, insectes Cette mesure vise à éviter la destruction ou la dégradation de stations d’espèces végétales à enjeu notable en les évitant, comme le Myosotis nain ou le Sénéçon à feuilles grasse par exemple. Ce balisage permettra également de limiter la divagation de personnels dans des secteurs de grande richesse avifaunistique, notamment dans la partie des salins. Ainsi, tous les accès terrestres (tourradons ou pistes) intersectant la zone du chantier seront balisés afin de cantonner les personnels et engins à la stricte zone de travaux. Un balisage suffisamment visible sera mis en place et les personnels intervenant sur le chantier seront formés et impliqués. Le balisage permet de localiser la zone d’intérêt écologique avec la mise en place d’une zone tampon. La mise en défens peut être matérialisée par la pose d’un grillage et/ou d’une barrière empêchant tout accès à l’homme et dépôt de matériaux. Est inclus dans cette mesure un raccourcissement d’environ 600m à l’extrémité sud du tracé. Cette évolution des emprises a été réalisée à la demande du groupe Salins, propriétaire et exploitant du terrain en question, pour des raisons inhérentes à l’exploitation salinière. Ce raccourcissement d’emprise permet d’éviter d’impacter plusieurs espèces, notamment l’unique station de Myosotis nain située sur le tracé des salins, et de réduire très significativement les impacts sur d’autres (Saladelle dure, Buplèvre glauque, Statice de Provence).

2.2. Mesures de réduction

■ Mesure R0 : Suivi des mesures de réduction La plupart des mesures présentées ci-après feront l’objet d’un encadrement écologique lors des phases pré- chantier, chantier et post-chantier. Cette assistance écologique, appelée Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (=AMO), fait l’objet d’une présentation spécifique au paragraphe 5.1 ci-après. Les mesures proposées feront l’objet de suivis, via des audits réguliers. Lors de ces audits, et en cas de non-respect des contraintes écologiques à prendre en compte (balisage des stations d’espèces protégées et rares à préserver, etc.), une note technique sera rédigée, faisant le constat du défaut de conformité et des mesures correctives seront proposées lorsque cela sera possible. Cette note technique sera transmise au maître d’ouvrage. A la fin de l’audit écologique, un compte rendu final sera rédigé faisant le bilan de l’audit réalisé durant toute la phase des travaux et sera transmis au maître d’ouvrage (cf. § 5.1 pour de plus amples détails). A noter également que le maître d’ouvrage GEOSEL mettre en place une organisation HSE et qu’un représentant dédié HSE de l’entreprise sera également présent lors des travaux. Les contraintes environnementales seront

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incluses dans le cahier des charges de l’entreprise qui réalisera les travaux, et qu’en cas de manquement graves, des sanctions s’appliqueront. Cette mesure R0 est donc ici pour rappeler que ces mesures seront encadrées par des experts écologues indépendants, ayant l’expérience du suivi écologique de chantiers de ce type.

■ Mesure R1 : Adaptation du calendrier des travaux à la phénologie de l’avifaune à enjeu Espèces ciblées : oiseaux (mais également toutes espèces de la faune) La sensibilité des oiseaux au dérangement est plus importante en période de nidification que lors des autres périodes du cycle biologique (migration, hivernage, etc.). De façon générale également, cette période de nidification s’étend du mois de mars pour les espèces les plus précoces au mois d’août pour les espèces les plus tardives. Du point de vue de la mise en place de ce calendrier, la zone d’emprise est concernée par trois secteurs principaux : - Le secteur des salins (nombreuses espèces de laro-limicoles), - Le secteur de la Gavounière, concerné par l’Outarde canepetière (au nord des Salins), - Le secteur de Flory, concerné par l’Outarde canepetière (dans la partie est du tracé). Cette mesure de calendrier va s’appliquer en priorité sur ces secteurs, qui présentent les plus forts enjeux. La carte ci-après présente un calendrier d’intervention adapté à la phénologie des espèces reproductrices avérées dans le cadre de cette étude. En fonction des secteurs et des espèces concernées, les périodes d’intervention peuvent être sensiblement différentes. Cette sectorisation permet à la fois, d’éviter toute destruction et/ou dérangement d’individus, tout en permettant un avancement des travaux plus homogène dans le temps. Ainsi, dans le secteur des Salins (secteur identifié en bleu clair sur la carte ci-après), il est préconisé de ne pas réaliser les travaux de début mars à fin août, afin de ne pas perturber la reproduction des nombreuses espèces nicheuses dans ce secteur. Dans le secteur de la Gavounière, il est préconisé de ne pas réaliser les travaux de mi mars à mi août, afin de ne pas impacter la reproduction de l’Outarde canepetière (zone de cantonnement pré-nuptial, de parades et de nidification de femelles). Dans le secteur de Flory, il est préconisé de ne pas réaliser les travaux de début mai à fin juin, afin de ne pas impacter la reproduction de l’Outarde canepetière (périodes des parades uniquement). Sur ces deux derniers secteurs, bien qu’il s’agisse de la même espèce, les périodes sont différentes, compte tenu des utilisations différentes qu’en font l’espèce. Sur la Gavounière, nous sommes sur un secteur de cantonnement pré-nuptial, et les travaux risquent de perturber les installations et les parades, mais également une destruction d’individus peu mobiles, en cas de pontes des femelles non loin des emprises. Sur le secteur de Flory, la zone du chantier est non favorable à la nidification des femelles, il n’y aura donc pas de reisque de destruction de nichées, aussi le créneau d’interdiction est-il plus réduit, afin de ne pas perturber les parades des mâles. Dans l’impossibilité de réaliser les travaux en dehors de cette période, pour des raisons techniques, pour le secteur de la Gavounière, nous préconisons la plantattion d’un blé d’hiver sur 50m de large le long des emprises, afin que l’Outarde ne fréquente pas le secteur de la parcelle la plus proche des emprises des travaux. En effet, le blé d’hiver est peu attractif pour l’espèce qui ne l’exploite que très peu, comparé à d’autres cultures. Cette plantattion spécifique permettra de « repousser » les mâles et les femelles plus au centre de la parcelle, donc loin des emprises des travaux. Ainsi, même si les travaux sont réalisés durant la période printanière, les emprises seront éloignées d’au moins 50m des individus les plus proches, limitant ainsi le dérangement occasionné. Le secteur de Flory a été intégré à cette mesure de calendrier, bien que le lek de reproduction soit plus éloigné que celui du secteur de la Gavounière. Cette mesure est préconisée ici par principe de précaution, mais est moins stricte compte tenu de l’éloignement du lek, d’où le calendrier plus réduit. En effet, le secteur des emprises est défavorable

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à la nidification des femelles, et l’aménagement du calendrier ne concerne donc que la période des parades sensu stricto. Ainsi, il est préconisé de ne pas réaliser les travaux dans ces secteurs à cette époque de l’année, ce qui entraînerait une possible destruction de nichées (œufs ou juvéniles non volants) d’espèces à enjeu et/ou protégées et un dérangement notable sur les espèces en cours de reproduction, avec risque significatif d’abandon de nichées.

Bilan J F M A M J J A S O N D Travaux de libération des

emprises : secteur des Salins Travaux de libération des emprises : secteur de la Gavounière Travaux de libération des

emprises : secteur de Flory

Période de travaux recommandée Période de travaux déconseillée

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Carte 17 : Localisation de la mesure R1

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■ Mesure R2 : Mise en défens des blocs rocheux Espèces ciblées : reptiles et amphibiens Les blocs rocheux constituent des gîtes particulièrement favorables pour les reptiles. Ce sont également d’excellents « incubateurs » pour les pontes de reptiles car leur inertie thermique permet de tamponner les fortes variations températures et ainsi optimiser le développement embryonnaire. Plusieurs zones de blocs rocheux sont situées non loin des emprises projetées et sont donc concernées par cette mesure. Ainsi, un maximum de blocs rocheux devra être évité durant la phase de travaux, et ce sur l’ensemble du fuseau d’emprise. La mise en défens de ces blocs rocheux est nécessaire afin d’en assurer la conservation de manière durable et d’y limiter l’accès. Le maître d’ouvrage devra assurer une mise en défens solide et pérenne telles que des barrières d’exclusion par exemple ou des garde-fous.

■ Mesure R3 : Défavorabilisation écologique de la zone d’emprise Espèces ciblées : reptiles et amphibiens

Afin de réduire les impacts sur les espèces de reptiles qui gîtent dans la zone d’étude et qui y passent l’ensemble de leur cycle biologique (gîtes de reproduction et d’hivernage), il conviendrait de rendre écologiquement défavorable la zone d’emprise avant le début des travaux de terrassement. Cette opération consiste à retirer les gites avérés et potentiels (murets, pierres, souches, débris…) de la zone de travaux et ses abords, afin que les amphibiens et reptiles ne puissent pas s’y refugier lors des dérangements provoqués par les travaux, et ne soient détruits par la suite. Les individus présents dans ces gîtes pourront alors se réfugier vers des gîtes périphériques en dehors de la zone d’emprise des travaux. Les abris enlevés seront par ailleurs replacés à proximité de la zone d’emprise, dans des secteurs favorables aux espèces, afin de leur offrir des gîtes de substitution et les attirer vers l’extérieur de la zone mobilisée par les travaux.

Cette opération pourra être réalisée par un herpétologue et nécessitera une à deux journées de terrain afin d’encadrer l’entreprise mandatée pour les travaux de terrassement (retrait des gîtes, et dépôt à l’extérieur de la zone d’emprise dans des secteurs propices). En effet, certains gîtes devront être démantelés délicatement, afin d’éviter la destruction des reptiles ou des amphibiens potentiellement enfouis dans ces structures.

Cette mesure concerne l’ensemble des reptiles locaux, notamment la Couleuvre à échelons et le Lézard ocellé.

■ Mesure R4 : lutte contre les espèces de flore envahissantes Espèces ciblées : plantes, insectes La réalisation du projet va entrainer une dégradation temporaire des sols. Le secteur est largement colonisé par des plantes envahissantes à l’image de la Canne de Provence. Ainsi, bien que théoriquement, l’impact du projet devrait n’être que temporaire, si des espèces pionnières envahissantes colonisaient le linéaire dégradé, alors l’impact deviendrait permanent. Cette mesure va être réalisée à deux échelles temporelles : - Action préventive : AMO pré-chantier et gestion des stations d’espèces envahissantes par balisage et éventuel traitement spécifique (exportation dans des filières spécialisées, suivant des protocoles précis en fonction des espèces considérées). Cette action permetra d’éviter la dissémination d’espèces envahissantes, - Action curative : après les travaux, une veille intensive sera mise en place sur l’ensemble des secteurs sensibles du tracé afin de pouvoir contrer tout début de colonisation des secteurs remaniés par des plantes exogènes afin qu’à termes les habitats dégradés lors des travaux puissent retrouver leurs états d’origine et faire en sorte que les espèces à enjeu puissent les recoloniser. Dans le cas où des espèces non désirées seraient observées, des mesures de régulation seraient rapidement mise en place.

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■ Mesure R5 : Mise en défens des secteurs à enjeu notables Espèces ciblées : flore, insectes, reptiles Cette mesure vise à éviter la destruction ou la dégradation de stations d’espèces végétales et animales à enjeu notable, comme l’Ophrys miroir par exemple. Un balisage suffisamment visible devra être mis en place et les personnels intervenant sur le chantier seront formés et impliqués. Le balisage permet de localiser la zone d’intérêt écologique avec la mise en place d’une zone tampon. La mise en défens peut être matérialisée par la pose d’un grillage et/ou d’une barrière empêchant tout accès à l’homme et dépôt de matériaux.

■ Mesure R6 : Récupération des terres de surfaces Espèces ciblées : Hélianthème à feuilles de Marum (et autres espèces de la flore) Compte tenu du retour d’expérience d’ECO-MED sur l’Hélianthème à feuilles de Marum, présenté au chapitre 3 ci- après, nous estimons qu’une mesure de ce type est opérationnelle et a fait ses preuves. Aussi est-elle présentée ici en mesure de réduction. Par contre, pour d’autres espèces, il est difficile d’évaluer le succès de cette mesure, faute de retours d’expérience. Ainsi, cette mesure est mise en œuvre essentiellement pour l’Hélianthème, mais d’autres espèces pourront en bénéficier. De très nombreux pieds d’espèces végétales à enjeu (Hélianthème à feuilles de Marum notamment), ont été localisés dans la zone d’étude et notamment au niveau de l’emprise des travaux d’enfouissement. Afin de réduire l’impact du projet et faciliter la repousse de cette espèce présente localement et donc la reconstitution des habitats, nous proposons, localement, un prélèvement séparé des terres de surface. Lors du début des travaux (au niveau de l’emprise de la tranchée), la couche superficielle du sol contenant les graines sera retirée sur environ 20 à 30 cm d’épaisseur, mise de côté pendant les travaux, puis étalée en surface à la fin du comblement de la tranchée. La terre raclée sera stockée temporairement à part afin d’éviter tout mélange avec de la terre provenant des couches plus profondes. A la fin des travaux, cette couche superficielle sera redéposée en surface, sans être tassée.

■ Mesure R7 - Abattage « de moindre impact » d’arbres gîtes potentiels Espèces concernées : chiroptères arboricoles (oiseaux cavicoles, coléoptères saproxyliques) Dans la définition actuelle du projet, aucun abattage d’arbre-gîte potentiel n’est prévu. Toutefois, compte tenu de l’incertitude de la localisation exacte des emprises dans certains secteurs, une mesure de précaution est présentée ici. Elle ne sera mise en œuvre que si et seulement si des arbres idetnifiés comme gîtes potentiels doivent faire l’objet d’un abattage. Chaque fois qu’un arbre susceptible d’accueillir des chiroptères devra être abattu, un audit aura lieu par un chiroptérologue afin d’avérer la présence de chauves-souris lorsque cela est réalisable. Nota : Il convient de préciser que l’occupation, en tant que gîte par des chiroptères, des vieux arbres n’a pas été avérée, mais a été jugée potentielle. En effet, il est souvent difficile de confirmer l’occupation d’arbres gîtes potentiels pour des raisons d’accessibilité et de visibilité ainsi par rapport à des modes d’occupation et d’activité aléatoires des chiroptères. Les arbres concernés par la mesure feront l’objet d’un audit par un chiroptérologue avant leur abattage, afin d’avérer l’absence ou la présence de chauves-souris lorsque cela est réalisable. De plus, l’ensemble des cavités potentiellement favorables sera équipé de dispositifs empêchant les chiroptères à y accéder, et permettant des éventuels chiroptères présents de sortir, sans leur permettre d’y retourner (dispositif « anti-retour »).

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Schéma de principe d’un dispositif « anti-retour »

Si la présence de chiroptères est avérée dans l’arbre, l’abattage devra être reporté, le temps que les individus le quittent. En cas de non détection de chiroptères, l’abattage devra avoir lieu en fin de journée (afin de permettre une « évacuation éventuelle » du gîte dans de meilleures conditions pour les animaux). De plus, en cas d’abattage de Chênes en particulier, il est préconisé de laisser le bois mort ainsi que les troncs et les branches issus de la coupe lors des travaux sur place ou à proximité afin de préserver la fonctionnalité de l’habitat des coléoptères saproxyliques (Grand Capricorne et Lucane cerf-volant). Deux méthodes proches peuvent être mises en œuvre dans le cadre de cette mesure. Le choix devra se faire en fonction des contraintes techniques inhérentes à la zone de travaux. Méthode 1 : Elle consiste à saisir l’arbre avec un grappin hydraulique, puis à le tronçonner à la base sans l’ébrancher. Ensuite, l’arbre sera déposé délicatement sur le sol à l’aide du grappin et laissé in-situ jusqu’au lendemain, ce qui permet aux chiroptères (en cas de présence non détectée) de s’échapper. Méthode 2 : Elle consiste en un « démontage » de l’arbre (tronçon par tronçon, de haut en bas), sans l’ébrancher. Chaque tronçon devant être posé délicatement au sol à l’aide d’un grappin hydraulique et laissé in-situ jusqu’au lendemain, ce qui permet aux chiroptères (en cas de présence non détectée) de s’échapper. Cette mesure permettra de limiter significativement le risque de destruction d’individus pour toutes les espèces de chiroptères arboricoles. A noter que cette mesure peut être anticipée et être réalisée plusieurs mois avant le début des travaux.

■ Mesure R8 : Mise en œuvre de mesures afin de limiter les pollutions accidentelles et diffuses Espèces ciblées : Zones humides (et leur cortège associé de faune et de flore) Huiles, graisses et hydrocarbures : - les véhicules et engins de chantier devront justifier d’un contrôle technique récent et être bien entretenus (étanchéité des réservoirs et circuits de carburants, lubrifiants et fluides hydrauliques), - les bases-vie du chantier seront installées loin des zones écologiquement sensibles, au niveau de zones non inondables (ou non facilement inondables) dans l’emprise du projet, - les engins de chantier stationneront loin des zones écologiquement sensibles, au niveau de zones non inondables (ou non facilement inondables). Les vidanges, nettoyages, entretiens et ravitaillements des engins seront réalisés sur des emplacements spécialement aménagés à cet effet et imperméabilisés, à l'écart de la zone de travaux. Les produits de vidanges seront recueillis/évacués en fûts fermés vers des filières d’élimination appropriées et agréées, - interdiction de tout entretien ou réparation mécanique en dehors des aires spécifiquement dédiées,

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- les substances non naturelles ne seront pas rejetées dans le milieu naturel et seront retraitées par des filières appropriées. Les terres souillées seront aussi évacuées et acheminées si besoin vers des filières d’élimination appropriées et agréées. Des produits absorbants devront être disponibles sur le chantier ainsi que dans tous les véhicules et engins de chantier, afin de pouvoir intervenir immédiatement en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures ou d’huiles de moteur dans les cours d’eau.

Exemple de boudins dédiés à l’absorption des hydrocarbures J. BAILLEAU, ECO-MED La circulation des engins dans l’eau devra être limitée au strict minimum. Aucun engin ne devra rester dans l’eau en fin de journée. Eaux sanitaires Si les aires de chantier ne sont pas reliées au réseau de collecte des eaux usées, elles devront être équipées de sanitaires (douches, WC) autonomes munies de cuves de stockage des effluents. Ces cuves seront régulièrement vidangées par une société gestionnaire. Déchets de chantier Les déchets de chantier doivent être gérés et traités par les entreprises attributaires des travaux dans le respect de la réglementation en vigueur à savoir : - Loi n°75-633 du 15 juillet 1975 modifiée relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux ; - Loi n°92-646 du 13 juillet 1992 modifiée, complétant et modifiant la précédente ; - Arrêté du 18 février 1994 modifiant celui du 18 décembre 1992 et fixant les seuils d’admission des déchets spéciaux en Centre d’Enfouissement Technique (CET) de classe 1 ainsi que ceux à partir desquels ces déchets doivent être stabilisés ; Les entreprises devront ainsi s’engager à : - organiser la collecte et le tri des déchets et emballages, en fonction de leur nature et de leur dangerosité ; - conditionner hermétiquement ces déchets ; - définir une aire provisoire de stockage quotidien des déchets générés par le chantier en vue de faciliter leur enlèvement ultérieur selon les filières appropriées ; - prendre les dispositions nécessaires contre l’envol des déchets et emballages ;

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2.3. Bilan des mesures d’atténuation Le tableau ci-après présente l’atténuation induite par les mesures d’intégration proposées pour chaque compartiment biologique. Cette atténuation permet une réévaluation des impacts bruts présentés en partie 5 (cf. colonne « Impacts résiduels »).

Habitats Flore Insectes Amphibiens Reptiles Oiseaux Mammifères naturels Mesure E1 + +++ ++ + + + + Mesure R1 0 + ++ + ++ +++ ++ Mesure R2 0 0 + ++ ++ 0 0 MesureR3 0 0 + ++ ++ 0 0 Mesure R4 + + + 0 0 0 0 Mesure R5 + ++ ++ + ++ + + Mesure R6 + +++ ++ 0 0 0 0 Mesure R7 0 0 + 0 0 ++ +++ Mesure R8 ++ + + ++ + + +++ Légende : 0 = sans effet ; + = atténuation faible ; ++ = atténuation moyenne ; +++ = atténuation forte Les sigles 0 et + n’entraînent pas de réduction significative des impacts. A l’inverse, seuls les sigles ++ et +++ entraînent une réduction significative des impacts.

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PARTIE 5 : BILAN DES ENJEUX, DES IMPACTS BRUTS ET DES IMPACTS RESIDUELS

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Surface dans la zone Enjeu local de Impacts Mesure Habitats naturels d’étude (en ha ou en Statut réglementaire Impacts résiduels conservation bruts d’atténuation mètre) Plages et laisses de mer 1,04 ha DH1 Fort Très faible - Très faible Dunes mobiles embryonnaires 0,12 ha DH1 Fort Très faible - Très faible Lagunes 6,76 ha DH1/ZH Fort Modérés - Modérés Cladiaies 0,61 ha DH1/ZH Modéré - - - Prés salés 2,82 ha DH1/ZH Modéré Faibles - Faibles Fourrés halophiles 9,87 ha DH1/ZH Modéré Modérés R5 Modérés Gazons pionniers salés 0,95 ha DH1/ZH Modéré Modérés E1 Nuls Prairies humides 1,42 ha DH1/ZH Modéré - - - Végétations à Scirpes halophiles 0,12 ha ZH Modéré - - - Frênaies thermophiles 0,56 ha DH1 Modéré Faibles - Faibles Pelouses sèches méditerranéennes 4,66 ha (en mosaïque) DH1 Modéré Faibles - Faibles Boisements de Pin d’Alep 4,07 (en mosaïque) - Faible Faibles - Faibles Garrigues 9,8 (en mosaïque) - Faible Faibles - Faibles Garrigues à Thym 1,53 (en mosaïque) - Faible Faibles - Faibles Cultures 15,62 - Faible Faibles - Faibles Pelouses à Brachypode de Phénicie 0,54 - Faible Très faibles - Très faibles Roselières 0,90 ZH Faible - - - Fossés 263 m - Faible Très faibles - Très faibles Oliveraies 1,66 - Faible Faibles - Faibles Vignobles 4,14 - Faible Faibles - Faibles Friches 6,65 (en mosaïque) - Faible Faibles - Faibles Fruticées 0,24 (en mosaïque) - Faible Très faibles - Très faibles Pâtures 1,80 - Faible Faibles - Faibles Petits bois anthropiques 1,09 - Faible Très faibles - Très faibles Salines 3,48 - Très faible Très faibles R5 Très faibles

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Surface dans la zone Enjeu local de Impacts Mesure Habitats naturels d’étude (en ha ou en Statut réglementaire Impacts résiduels conservation bruts d’atténuation mètre) Eaux salées sans végétation 0,27 - Très faible - - - Haies, alignements d’arbres 0,63 - Très faible Très faibles - Très faibles Zones rudérales 6,30 - Très faible Très faibles - Très faibles Peuplements à Canne de Provence 0,61 - Très faible Très faibles - Très faibles Jardins 0,04 - Très faible - - - Pistes, chemins 5,62 - Très faible Négligeables - Négligeables Canaux bétonnés 0,08 - Nul Négligeables - Négligeables Routes et aires de stationnement 1,22 - Nul Négligeables - Négligeables Voies ferrées 0,10 - Nul - - - Bâtis 0,19 - Nul Négligeables - Négligeables

15,75 R8 + remise en état ZONES HUMIDES PN ZH Faibles après travaux Très faibles 7,17 ha impactés (obligation légale) Légende des abréviations : cf. Annexe1

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Terrains sableux humides et des graviers Myosotis nain du littoral méditerranéen, au sein Avérée Avérée PN / LR2 Très fort Faibles E1 Nuls (Myosotis pusilla) de communautés à annuelles des sables siliceux Séneçon à feuilles grasses Rochers maritimes (Senecio leucanthemifolius littoraux et parfois des Avérée Avérée PR Fort Faibles E1 Nuls subsp. crassifolius) plages Ophrys miroir Milieux ouverts Avérée Avérée PN / LR1 Fort Modérés R5 Très faibles (Ophrys speculum) Hélianthème à feuilles de Lisières forestières, Marum garrigues et pelouses Avérée Avérée PN / LR2 Fort Forts R6 Modérés sèches Flore (Helianthemum marifolium) Orchis des marais Prairies humides Avérée - PR Fort - - - (Anacamptis palustris) Steppes salées côtières, Saladelle dure bords de marais salés côtiers, sansouïres, Avérée Avérée LR2 Fort Modérés R5 Faibles (Limonium duriusculum) substrats limono-sableux à limono-argileux salés

Statice de Provence Sansouires, les sables limoneux humides et Avérée Avérée PN / LR2 Fort Faibles R5 Faibles (Limonium cuspidatum) salés, mais Alpiste mineur Cultures et friches Avérée Avérée - Fort Modérés - Modérés (Phalaris minor) Chiendent allongé Prés salés et fourrés Avérée - PR Modéré Faibles - Faibles (Elytrigia elongata) halophiles

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Germandrée d'eau Prairie humides Avérée - - Modéré - - - (Teucrium scordium) Ruppie spiralée Lagunes Avérée Avérée - Modéré Faibles - Faibles (Ruppia cirrhosa) Liseron rayé Bords de pistes Avérée Avérée PR Faible Faibles R5, R6 Nuls (Convolvulus lineatus) Pavot hybride Cultures et friches Avérée Avérée - Faible Faibles - Faibles (Papaver hybridum) Buplèvre glauque Lieux sablonneux du (Bupleurum Avérée Avérée - Faible Faibles R5, R6 Faibles littoral semicompositum) Armoise de France Lieux sablonneux du (Artemisia caerulescens Avérée Avérée LR2 Faible Faibles R5, R6 Faibles littoral subsp. gallica) Reproduction / Cicindèle bordée de blanc alimentation : Marais Fortement Avérée - Fort Modérés E1, R5 Faibles (Cephalota circumdata) littoraux et salins sur les potentielle vases salés desséchées Bupreste de Crau Reproduction / (Acmaeoderella perroti ssp. alimentation : Zones à Avérée Avérée - Fort Modérés E1, R5, R6 Faibles perroti) Onopordon d’Illyrie Insectes Reproduction / Diane alimentation : Zones à Fortement PN2, DH4, BE2, Avérée Modéré Modérés E1, R4, R5, R6 Faibles (Zerynthia polyxena) Aristoloche à feuilles potentielle NT rondes Milieux ouverts / Cordulie à corps fin PN2, DH2, DH4, alimentation et Avérée Avérée Modéré Nul - Nul BE2, LC (Oxygastra curtisii) maturation

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge

Ascalaphon du midi Reproduction / alimentation : friches Avérée Avérée - Modéré Modérés E1, R5, R6 Faibles (Deleproctophyla dusmeti) sèches Reproduction / Hespérie de la Ballote alimentation : Talus et Avérée Avérée VU Modéré Modéré E1, R5, R6 Faibles (Carcharodus baeticus) friches sèches à Marrubium vulgare Reproduction / Magicienne dentelée PN2, DH4, BE2, alimentation : Friches Avérée Avérée Modéré Faibles E1, R5, R6 Faibles VU (Saga pedo) sèches et pelouses

Scolopendre ceinturé Reproduction / alimentation : Friches Avérée Avérée - Faible Faibles E1, R2, R3, R5, R6 Très faibles (Scolopendra cingulata) sèches et pelouses

Ischnure naine Milieux ouverts / alimentation et Avérée Absente - Faible Nuls - Nuls (Ischnura pumilio) maturation

Zygène de Nîmes Reproduction / alimentation : Friches Avérée Avérée - Faible Faibles E1, R5, R6 Faibles (Zygaena erythrus) sèches et pelouses

Anax napolitain Milieux ouverts / alimentation et Avérée Avérée - Faible Nuls - Nuls (Anax parthenope) maturation

Ascalaphe loriot Reproduction / alimentation : Friches Avérée Avérée - Faible Faibles E1, R5, R6 Très faibles (Libelloides ictericus) sèches et pelouses

Grand Fourmilion Reproduction / alimentation : Friches Avérée Avérée - Faible Faibles E1, R5, R6 Très faibles (Palpares libelloides) sèches

Scolie à front jaune Reproduction / alimentation : Friches Avérée Avérée - Faible Faibles E1, R5, R6 Très faibles (Megascolia flavifrons) sèches

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Grenouille de Pérez et Grenouille de Graf Milieux ouverts/habitat Avérée à Avérée PN5, BE3, NT Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Pelophylax perezi & P. kl. terrestre préférentiel proximité grafi) Pélodyte ponctué Milieux ouverts/habitat Avérée à Avérée PN3, BE3, LC Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles Amphibiens (Pelodytes punctatus) terrestre préférentiel proximité

Crapaud commun Milieux ouverts et Avérée à boisés/habitat terrestre Avérée proximité PN3, BE3, LC Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Bufo bufo) préférentiel immédiate Rainette méridionale Milieux ouverts/habitat Avérée à PN2, BE2, DH4, Avérée Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Hyla meridionalis) terrestre préférentiel proximité LC

Lézard ocellé Friches, pelouses sèches, Avérée à garrigues et zones Avérée proximité PN3, BE2, LC Fort Modérés R1, R2, R3 Faibles (Timon lepidus) rudérales immédiate Psammodrome d’Edwards Friches, garrigues et Avérée Avérée PN3, BE3, NT Modéré Modérés R1, R2, R3 Faibles (Psammodromus pelouses sèches edwarsianus) Seps strié Friches et pelouses Avérée Avérée PN3, BE3, LC Modéré Modérés R1, R2, R3 Faibles (Chalcides striatus) sèches Friches, pelouses sèches, Avérée à Reptiles Couleuvre à échelons garrigues et zones Avérée proximité PN3, BE3, LC Modéré Modérés R1, R2, R3 Faibles (Rhinechis scalaris) rudérales immédiate Tarente de Maurétanie Zones rudérales, bâti Avérée Avérée PN3, BE3, LC Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Tarentola mauritanica) Lézard des murailles Lisières, zones rudérales, PN2, BE2, DH4, Avérée Avérée Faible Faibless R1, R2, R3 Très faibles (Podarcis muralis) bâti LC Avérée à Lézard vert occidental PN2, BE2, DH4, Lisières, boisements Avérée proximité Faible Faibless R1, R2, R3 Très faibles (Lacerta bilineata) LC immédiate

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Avérée à Orvet fragile PN2, BE2, DH4, Lisières, boisements Avérée proximité Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Anguis fragilis) LC immédiate

Couleuvre de Montpellier Friches, pelouses sèches, garrigues et zones Avérée Avérée PN3, BE3, LC Faible Faibles R1, R2, R3 Très faibles (Malpolon monspessulanus) rudérales Avérée à Flamant rose Zones humides et salins : PN3, DO1, BO2, Avérée proximité Très Fort Très faible R1 Négligeables (Phoenicopterus roseus) Alimentation BE2 immédiate Zones humides, salins et partènements : Glaréole à collier Fortement Fortement PN3, DO1, BO2, Alimentation et repos Très Fort Faible R1 Très faible (Glareola pratincola) potentielle potentielle BE2 lors des haltes migratoires Zones humides : Avérée à Nette rousse Alimentation et Avérée proximité C, BO2, BE3 Fort Faible R1 Très faible (Netta rufina) nidification immédiate Oiseaux Grande Aigrette Zones humides : PN3, DO1, BO2, Avérée Avérée Fort Très faible - Très faible (Casmerodius albus) Alimentation BE2 Avérée à Circaète Jean-le-Blanc Zones ouvertes et PN3, DO1, BO2, Avérée proximité Fort Faible R1 Très faible (Circaetus gallicus) lisières : Alimentation BE2 immédiate Mosaïques d’habitats Outarde canepetière ouverts, prairies, zones Avérée Avérée PN3, DO1, BE2 Fort Fort R1 Faible (Tetrax tetrax) cultivées : Alimentation et nidification Zones humides et salins : Echasse blanche PN3, DO1, BO2, Alimentation et Avérée Avérée Fort Fort R1 Faible (Himantopus himantopus) BE2 nidification

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Zones humides et salins : Avocette élégante PN3, DO1, BO2, Alimentation et Avérée Avérée Fort Fort R1 Faible (Recurvirostra avosetta) BE2 nidification Gravelot à collier Zones humides et salins : PN3, DO1, BO2, interrompu Alimentation et Avérée Avérée Fort Fort R1 Faible BE2 (Charadrius alexandrinus) nidification Zones humides et salins : Chevalier gambette Alimentation et Avérée Avérée C, BO2, BE3 Fort Fort R1 Faible (Tringa totanus) nidification Zones humides et salins : Avérée à Sterne pierregarin PN3, DO1, BO2, Alimentation et Avérée proximité Fort Fort R1 Faible (Sterna hirundo) BE2 nidification immédiate Zones humides et salins : Avérée à Sterne naine PN3, DO1, BO2, Alimentation et Avérée proximité Fort Fort R1 Faible (Sternula albifrons) BE2 nidification immédiate Présence conjointe d’arbres à cavités et de Avérée à Rollier d'Europe PN3, DO1, BO2, zones ouvertes : Avérée proximité Fort Faible R1 Très faible (Coracias garrulus) BE2 Alimentation et immédiate nidification Avérée à Goéland railleur Zones humides et salins : PN3, DO1, BO2, Avérée proximité Fort Faible R1 Très faible (Chroicocephalus genei) Alimentation et repos BE2 immédiate Zones humides et salins : Avérée à Sterne caugek PN3, DO1, BO2, Alimentation et Avérée proximité Fort Faible R1 Très faible (Sterna sandvicensis) BE2 nidification possible immédiate Zones humides et Avérée à Busard des roseaux PN3, DO1, BO2, milieux ouverts : Avérée proximité Fort Faible R1 Très faible (Circus aeruginosus) BE2 Alimentation immédiate

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Avérée à Milan royal Zones ouvertes : PN3, DO1, BO2, Avérée proximité Modéré Faible R1 Très faible (Milvus milvus) Alimentation BE2 immédiate Avérée à Mouette mélanocéphale Zones humides : PN3, DO1, BO2, Avérée proximité Modéré Faible R1 Très faible (Larus melanocephalus) Alimentation BE2 immédiate Avérée à Hirondelle rousseline Zones ouvertes : Avérée proximité PN3, BE2 Modéré Faible R1 Très faible (Cecropis daurica) Alimentation immédiate Avérée à Pie-grièche à tête rousse Zones ouvertes : Avérée proximité PN3, BE2 Modéré Faible R1 Très faible (Lanius senator) Alimentation immédiate Zones humides, salins et Tadorne de Belon partènements : Avérée Avérée PN3, BO2, BE2 Modéré Fort R1 Faible (Tadorna tadorna) alimentation et nidification Zones humides et salins : Avérée à Huîtrier pie Alimentation et Avérée proximité C, BE3 Modéré Fort R1 Faible (Haematopus ostralegus) nidification immédiate Zones ouvertes, friches, cultures (vignes), Oedicnème criard sansouires, PN3, DO1, BO2, Avérée Avérée Modéré Modéré R1 Très faible (Burhinus oedicnemus) partènements des BE2 salins : Alimentation et nidification Zones humides et salins : Petit Gravelot Alimentation et Avérée Avérée PN3, BO2, BE2 Modéré Modéré R1 Très faible (Charadrius dubius) nidification Zones humides et salins : Avérée à Mouette rieuse Alimentation et Avérée proximité PN3, BE3 Modéré Faible R1 Négligeables (Chroicocephalus ridibundus) nidification possible immédiate

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Zones ouvertes et Coucou geai arbustives : alimentation Avérée Avérée PN3, BE2 Modéré Modéré R1 Très faible (Clamator glandarius) et nidification Présence conjointe d’arbres à cavité, Huppe fasciée anfractuosités et de Avérée Avérée PN3, BE3 Modéré Modéré R1 Très faible (Upupa epops) zones ouvertes : Alimentation et nidification Sansouires sèches : Avérée à Pipit rousseline Alimentation et Avérée proximité PN3, DO1, BE2 Modéré Modéré R1 Très faible (Anthus campestris) nidification immédiate Zones humides et salins : Avérée à Vanneau huppé Alimentation et Avérée proximité C, BO2, BE3 Modéré Faible R1 Négligeables (Vanellus vanellus) nidification possible immédiate Avérée à Grand Gravelot Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Modéré Faible - Faible (Charadrius hiaticula) Alimentation immédiate Avérée à Bécasseau minute Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Modéré Faible - Faible (Calidris minuta) Alimentation immédiate Zones humides et Avérée à Bruant des roseaux végétation palustre : Avérée proximité PN3, BE2 Faible Très faible - Très faible (Emberiza schoeniclus) Alimentation immédiate Grands plans d’eau et Avérée à Grèbe huppé étang de Berre : Avérée proximité PN3, BE3 Faible Très faible - Très faible (Podiceps cristatus) Alimentation immédiate Grands plans d’eau et Avérée à Grèbe à cou noir étang de Berre : Avérée proximité PN3 Faible Très faible - Très faible (Podiceps nigricollis) Alimentation immédiate

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Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Zones ouvertes : Avérée à Buse variable Alimentation Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible R1 Négligeables (Buteo buteo) Milieux boisés : immédiate Nidification Sarcelle d'été Zones humides et salins : Avérée Avérée C, BO2, BE3 Faible Très faible - Très faible (Anas querquedula) Alimentation Chevalier guignette Zones humides et salins : Avérée Avérée PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faible (Actitis hypoleucos) Alimentation Avérée à Hirondelle de rivage Milieux ouverts et zones Avérée proximité PN3, BE2 Faible Très faible - Très faible (Riparia riparia) humides : Alimentation immédiate Avérée à Tarier des prés Milieux ouverts : Avérée proximité PN3, BE2 Faible Très faible - Très faible (Saxicola rubetra) Alimentation immédiate Avérée à Traquet motteux Milieux ouverts : Avérée proximité PN3, BE2 Faible Très faible - Très faible (Oenanthe oenanthe) Alimentation immédiate Avérée à Sarcelle d'hiver Zones humides et salins : Avérée proximité C, BO2, BE3 Faible Très faible - Très faible (Anas crecca) Alimentation immédiate Avérée à Canard souchet Zones humides et salins : Avérée proximité C, BO2, BE3 Faible Très faible - Très faible (Anas clypeata) Alimentation immédiate Grand Cormoran Zones humides et salins : Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Très faible - Très faible (Phalacrocorax carbo) Alimentation Héron garde-bœufs Prairies et zones Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Très faible R1 Négligeables (Bubulcus ibis) pâturées : Alimentation Aigrette garzette Zones humides et salins : Avérée Avérée PN3, DO1, BE2 Faible Très faible R1 Négligeables (Egretta garzetta) Alimentation

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Héron cendré Zones humides et salins : Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Très faible R1 Négligeables (Ardea cinerea) Alimentation Zones ouvertes : Milan noir Alimentation PN3, DO1, BO2, Avérée Avérée Faible Très faible R1 Négligeables (Milvus migrans) Milieux boisés : BE2 Nidification Avérée à Epervier d'Europe Zones ouvertes : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faibles (Accipiter nisus) Alimentation immédiate Zones ouvertes : Faucon crécerelle Alimentation Avérée Avérée PN3, BO2, BE2 Faible Très faible R1 Négligeables (Falco tinnunculus) Milieux boisés, vieilles bâtisses : Nidification Zones ouvertes : Avérée à Tourterelle des bois Alimentation Avérée proximité C, BO2, BE3 Faible Très faible R1 Négligeables (Streptopelia turtur) Milieux boisés : immédiate Nidification Zones ouvertes, friches, Cochevis huppé zones remaniées : Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Modéré R1 Très faible (Galerida cristata) Alimentation et nidification Hirondelle rustique Milieux ouverts : Avérée Avérée PN3, BE2 Faible Très faible R1 Négligeables (Hirundo rustica) Alimentation Milieux ouverts : Avérée à Pipit à gorge rousse Alimentation et halte Avérée proximité PN4, BE2 Faible Très faible - Très faibles (Anthus cervinus) migration immédiate Friches et zones Cisticole des joncs rudérales : Alimentation Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Modéré R1 Très faible (Cisticola juncidis) et nidification

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Garrigues arbustives : Fauvette passerinette Alimentation et Avérée Avérée PN3, BE2 Faible Modéré R1 Très faible (Sylvia cantillans) nidification Zones ouvertes : Alouette lulu Alimentation et Avérée Avérée PN3, DO1, BE3 Faible Modéré R1 Très faible (Lullula arborea) nidification Ripisylves et boisements Avérée à Loriot d'Europe riverains : Alimentation Avérée proximité PN3, BE2 Faible Très faible R1 Négligeables (Oriolus oriolus) et nidification immédiate Zones agricoles : Bruant proyer Alimentation et Avérée Avérée PN3, BE3 Faible Modéré R1 Très faible (Emberiza calandra) nidification Zones humides et cordon Pipit spioncelle littoral : Alimentation et Avérée Avérée PN3, BE2 Faible Très faible - Très faible (Anthus spinoletta) halte migratoire Avérée à Bécasseau sanderling Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faible (Calidris alba) Alimentation immédiate Avérée à Bécasseau cocorli Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faible (Calidris ferruginea) Alimentation immédiate Avérée à Bécasseau variable Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faible (Calidris alpina) Alimentation immédiate Avérée à Combattant varié Zones humides et salins : C, DO1, BO2, Avérée proximité Faible Très faible - Très faible (Philomachus pugnax) Alimentation BE3 immédiate Courlis corlieu Zones humides et salins : Avérée Avérée C, BO2, BE3 Faible Très faible - Très faible (Numenius phaeopus) Alimentation

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Avérée à Chevalier culblanc Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, BO2, BE2 Faible Très faible - Très faible (Tringa ochropus) Alimentation immédiate Avérée à Chevalier sylvain Zones humides et salins : Avérée proximité PN3, DO1, BE2 Faible Très faible - Très faible (Tringa glareola) Alimentation immédiate Minioptère de Schreibers Potentiel en chasse et Chasse/transit VU Très fort Très faible E1, R1, R5 Très faible (Miniopterus schreibersii) déplacement Murin de Capaccini Potentiel en chasse et Chasse/transit VU Très fort Très faible E1, R1, R5 Très faible (Myotis capaccini) déplacement Campagnol amphibie Avéré dans les zones Gîte/alimentation/transit NT Fort Fort E1, R1, R5, R8 Faible (Arvicola sapidus) humides Grand/Petit murin Potentiel en chasse et Chasse/transit LC/NT Fort Très faible E1, R1, R5 Très faible (Myotis myotis/blythii) déplacement Murin à oreilles échancrées Potentiel en chasse et Chasse/transit LC Fort Très faible E1, R1, R5 Très faible (Myotis emarginatus) déplacement Grand rhinolophe Mammifères Potentiel en chasse et (Rhinolophus Chasse/transit NT Fort Très faible E1, R1, R5 Très faible déplacement ferrumequinum) Petit rhinolophe Potentiel en chasse et Chasse/transit LC Fort Très faible E1, R1, R5 Très faible (Rhinolophus hipposideros) déplacement Molosse de Cestoni Avéré en chasse, Gîte/chasse/transit LC Modéré Très faible E1, R1, R5 Très faible (Tadarida teniotis) déplacement

Pipistrelle de Nathusius Potentiel en chasse, Gîte/chasse/transit déplacement et gîtes NT Modéré Modéré E1, R1, R5, R7 Très faible (Pipistrellus nathusii) arboricoles

Pipistrelle pygmée Potentiel en chasse, Chasse/transit déplacement et gîtes LC Modéré Modéré E1, R1, R5, R7 Très faible (Pipistrellus pygmaeus) arboricoles

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Présence Statut de Groupe Interaction habitats/ Enjeu local de Impacts Mesure Impacts Espèce protection, considéré espèces Zone Zone conservation bruts d’atténuation résiduels d’étude d’emprise liste rouge Sérotine commune Potentiel en chasse et Chasse/transit LC Modéré Très faible E1, R1, R5 Très faible (Eptesicus serotinus) déplacement Crossope aquatique Potentiel dans les zones Gîte/alimentation/transit LC Modéré Modéré E1, R1, R5, R8 Très faible (Neomys fodiens) humides Rat des moissons Potentiel dans les formations Gîte/alimentation/transit LC Modéré Modéré E1, R1, R5, R7 Très faible (Micromys minutus) herbacées de 30 cm à 2 m Avéré en chasse, Pipistrelle commune Gîte/chasse/transit déplacement LC Faible Modéré E1, R1, R5, R7 Très faible (Pipistrellus pipistrellus) Potentiel en gîte arboricole Pipistrelle de Kuhl Avéré en chasse, Chasse/transit LC Faible Très faible E1, R1, R5 Très faible (Pipistrellus kuhlii) déplacement

Ecureuil roux Potentiel en chasse, Gîte/alimentation/transit déplacement et gîtes LC Faible Modéré E1, R1, R5, R7 Très faible (Sciurus vulgaris) arboricoles

Espèce avérée Espèce potentielle

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

3. MESURES DE COMPENSATION

Du point de vue strictement scientifique, compte tenu des valeurs des impacts résiduels, ECO-MED considère inutile de mettre en œuvre des mesures compensatoires dans le cadre de ce projet. En effet, les impacts résiduels les plus élevés sur les espèces protégées concerne uniquement l’Hélianthème à feuilles de Marum, évalués à modérés. Ce sont des impacts de destruction temporaire d’individus. Cette espèce possédant de fortes capacités de recolonisation, nous estimons ici qu’elle va recoloniser rapidement les emprises à l’issue du chantier. Par exemple, un suivi sur trois ans après un chantier identique, pour GEOSEL, entre Rognac et Ventabren, a permis de constater que la simple mesure de sélection des terres de surface avait permis une explosion de la population de l’Hélianthème à feuilles de Marum. Le graphique ci-après est extrait du rapport de synthèse des trois ans de suivi, réalisé par ECO-MED pour le compte de GEOSEL, qui a été transmis à la DREAL PACA. On constate qu’environ 250 pieds sont présents au niveau des emprises lors des reconnaissances de terrain préalable. En 2009, immédiatement après le chantier (moins de trois mois après la fin de la remise en état), la population a chûté à environ 150 pieds. Dès l’année suivante, l’augmentation de la population est significative, passant à presque 500 pieds en 2010 à un peu plus de 3 000 pieds en 2012. Cette augmentation drastique de la population a été permise par le caractère pionnier de l’Hélianthème, qui reste installé, après les travaux de pose des canalisations, compte tenu de l’entretien régulier qui est effectué au niveau des zones de servitudes des canalisations enterrées, stabilisant le couvert végétal à une hauteur et une densité favorable à l’expression de cette espèce.

La carte suivante, également extraite du rapport de synthèse de ce suivi sur trois ans, illustre la colonisation temporelle et spatiale post-travaux par l’Hélianthème de la partie sud du tracé étudié entre Rognac et Ventabren :

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Carte 18 : Localisation des stations observées en 2009 (en bleu), 2010 (en rouge), 2011 (en vert) et 2012 (jaune) le long de la partie sud du tracé

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

Concernant les zones humides, la législation impose une compensation de 200% en cas de destruction permanente d’une zone humide. Au final, une fourchette comprise entre 0 et 750 m² de surface de zones humides sera impactée dans le secteur des salins. En effet, une fois la canalisation enterrée, la législation impose au maître d’ouvrage de remettre en état comme à l’initial. La destruction de ces zones humides, sur la majorité du tracé, est donc temporaire et ne va durer que lors du chantier d’enfouissement, et cette remise en état s’apparente à une « compensation » à 100%. Cette surface réhabilitée n’est donc pas prise dans le calcul des surfaces à compenser. A ce stade de l’avancement technique du projet, il est impossible de préciser quelles seront les surfaces précisément impactées. Les surfaces impactées de manière permanente sont donc comprises dans la fouchette 0-750 m². Lors d’une réunion avec les services de la DDTM13, il a été décidé, afin d’évaluer les surfaces réellement impactées à l’issue des travaux, de faire un relevé topographique fin et précis avant et après les travaux. La comparaison avant- après permettra de calculer très exactement les surfaces réellement impactées et ainsi proposer une compensation adaptée à l’impact engendré par les travaux de pose de la canalisation.

A ce stade de l’évolution de ce projet, les études de détail n’ont pas encore été effectuées et les emprises ne sont pas encore validées techniquement. Toutefois, une fourchette estimative a été proposée pour la perte permante de surface de zones humides. Cette fourchette a été évaluée à 0-750 m². Afin d’évaluer très précisément les surfaces de zones humides qui seront réellement impactées de manière pérenne, le maître d’ouvrage propose d’effectuer un relevé topographique avant et après les travaux, dans le secteur des Salins. Ce relevé permettra de définir au plus précis la surface de zones humides impactées de manière pérenne et ainsi de calculer la surface de compensation au sens de la législation en vigueur. Compte tenu des faibles surfaces potentiellement impactées in fine, et dans le cas où une compensation s’avérait nécessaire, nous proposons ici une piste d’action assimilée à de la compensation. Le canal de ceinture des salins est par endroits engorgé de sédiments, et présente des développements importants d’espèces recouvrantes. Nous proposons ici que le porteur de projet ait une action sur cette zone humide, à la hauteur de la surface impactée, et sur la base d’un ratio que la DDTM appliquera selon l’analyse développée dans la partie traitant de la fonctionnalité des zones humides. Cette action permettra d’améliorer la fonctionnalité écologique de ce canal de ceinture, en restaurant des berges colonisées par des plantes invasives. Un curage sera réalisé afin de redonner de la profondeur à ce canal en extrayant les limons qui le comble. Les secteurs de sols, au niveau des berges, où la Canne de Provence prolifère, seront extraits et exportés dans une filière de traitement spécialisée, afin que les rhizomes soient évacués. Cette action de gestion et de remise en état pourra être de plus bénéfique pour la flore à enjeu, notamment pourla Ruppie spiralée et le Chiendent allongé.

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels 4. AUTRES ENGAGEMENTS DU PETITIONNAIRE

■ Mesure A1 : Prélèvement et stockage des pieds d’Onopordon concernés par l’emprise du projet Compartiments concernés : Insectes

Le Bupreste de Crau a des exigences écologiques strictes et se développe exclusivement sur le chardon d’Illyrie (Onopordon illyricum). Les larves se développent dans la tige de cette dernière dont elles se nourrissent (TARDY et al., 2013). Les imagos se nourrissent des fleurs et sont visibles uniquement durant la période de floraison de l’Onopordon, soit trois à quatre semaines entre fin juin et début juillet. Afin de limiter la destruction d’individus de Bupreste de Crau, une mesure expérimentale, visant à prélever les pieds d’Onopordon concernés par l’emprise du projet et à les stocker dans une zone favorable, sera mise en place. Cette mesure consiste à couper chacune des tiges d’Onopordon concernées par la zone d’emprise avant le démarrage des travaux et à les stocker en dehors de la zone de projet, notamment au sein du noyau de population de Bupreste de Crau avéré plus au nord, là où l’espèce est connue. Cette opération devra être effectuée une fois la période de présence des imagos terminée soit durant la période où seules les larves sont présentes sur les tiges d’Onopordon, entre les mois d’octobre à avril. Les tiges d’Onopordon seront placées verticalement et maintenues ainsi à l’aide de tuteurs dans le but de recréer des conditions les plus naturelles possibles. Cela permettra d’éviter de détruire les imagos et devrait permettre de ne pas détruire les larves vivant dans les tiges et réduire ainsi significativement les impacts du projet sur cette espèce.

■ Mesure A2 : Réhabilitation de la zone d’emprise après travaux Compartiments concernés : flore

Certaines zones de présence d’espèces messicoles ne pourront pas être évitées par les travaux. En effet, certains secteurs seront soumis à un tassement du sol dû à la circulation des engins de chantiers. De ce fait, il est recommandé, en fin de chantier, et ce sur les secteurs de présence d’espèces messicoles à enjeu (zones de cultures principalement), de procéder à un léger décompactage du sol afin de favoriser le retour rapide de la végétation après travaux.

■ Mesure A3 : Réalisation d’un îlot artificiel pour la reproduction de l’avifaune des salins Compartiments concernés : laro-limicoles

Le Groupe Salins a donné son accord de principe pour la réalisation de cette mesure sur le domaine des Salins de Berre. Cette mesure est donc actée du point de vue des deux parties : porteur de projet GEOSEL MANOSQUE et propriétaire des terrains, le Groupe Salins.

Il est proposé ici la réalisation d’un îlot de reproduction pour les laro-limicoles, au sein des Salins de Berre.

Monsieur Nicolas SADOUL, Chef de projet Laro-limicoles aux Marais du Vigueirat et responsable du programme LIFE ENVOLL, nous a transmis les éléments techniques pour la réalisation d’une telle opération. Ces éléments techniques sont repris intégralement ci-après. Les deux propositions d’aménagement proposées dans le document ci-dessous restent d’actualité. Le choix de l’un des deux sites sera effectué en collaboration avec les Salins et le choix final d’implantation n’a pas encore été retenu. Ainsi, les deux options sont présentées ci-après.

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels 5. ACCOMPAGNEMENT, CONTROLES ET EVALUATIONS DES MESURES

Les mesures d’atténuation doivent être accompagnées d’un dispositif pluriannuel de suivis et d’évaluation destiné à assurer leurs bonnes mises en œuvre et à garantir à terme la réussite des opérations. Cette démarche de veille environnementale met également en application le respect des engagements et des obligations du maître d’ouvrage en amont (déboisement, terrassements, etc.) et au cours de la phase d’exploitation des canalisations. Par ailleurs, ces opérations de suivi doivent permettre, compte tenu des résultats obtenus, de faire preuve d’une plus grande réactivité par l’adoption, le cas échéant, de mesures correctives mieux calibrées afin de répondre aux objectifs initiaux de réparation des préjudices. Le dispositif de suivi et d’évaluation a donc plusieurs objectifs : - vérifier la bonne application et conduite des mesures proposées ; - vérifier la pertinence et l’efficacité des mesures mises en place ; - proposer « en cours de route » des adaptations éventuelles des mesures au cas par cas ; - composer avec les changements et les circonstances imprévues (aléas climatiques, incendies, etc.) ; - garantir auprès des services de l’Etat et autres acteurs locaux la qualité et le succès des mesures programmées ; - réaliser un bilan pour un retour d’expériences et une diffusion restreinte des résultats aux différents acteurs.

5.1. Suivi des mesures de réduction et d’accompagnement Ce suivi a été présenté en mesure R0 pour mémoire, la plupart des mesures de réduction proposées étant effectivement encadrée par ce suivi spécifique. Bien qu’il ait été brièvement présenté en R0, il est présenté ici plus en détails. Plusieurs mesures de réduction et d’accompagnement ont été proposées dans le présent rapport. Afin de vérifier leur bon respect, un audit et un encadrement écologiques seront mis en place dès le démarrage des travaux. Ces audits permettront de repérer les secteurs à éviter (pelouses, haies…), les précautions à prendre et vérifier la bonne application des mesures d’intégration écologique proposées. Cette assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) écologique se déroulera de la façon suivante : - Audit avant travaux. Un écologue rencontrera les intervenants (entreprise de pose, superviseurs du maître d’ouvrage, etc.), afin de bien repérer les secteurs à éviter et d’expliquer le contexte écologique de la zone d’emprise. L’écologue pourra éventuellement effectuer des formations aux personnels de chantiers avant le début de travaux afin qu’ils prennent bien connaissance des enjeux et éventuels balisages. Cette phase nécessitera 4 jours de travail. - Audit pendant travaux. Le même écologue réalisera des audits pendant la phase de travaux pour s’assurer que les balisages mis en place sont bien respectés. Toute infraction rencontrée sera signalée au maître d’ouvrage. Cette phase nécessitera 5 jours (terrain + rédaction d’un bilan intermédiaire), en fonction de la durée du chantier et des éventuelles infractions rencontrées (cf. la mesure R0 ci-avant). - Audit après chantier. Le même écologue réalisera un audit après la fin des travaux afin de s’assurer de la réussite et du respect des mesures d’évitement. Un compte rendu final sera réalisé et transmis au pétitionnaire et aux Services de l’Etat concernés. Cette phase nécessitera environ 2 jours (terrain + bilan général). Elle sera effective sur un minimum de trois années.

Qui Quoi Comment Quand Combien Avant travaux : Ecologues Audits de terrain 4 journées (Bureaux d’études, Suivi des différentes Avant, pendant + rédaction d’un bilan Pendant travaux : 5 journées organismes de mesures de réduction et après travaux annuel gestion, associations) Après travaux : 2 journées

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels

5.2. Suivi scientifique des impacts de l’aménagement sur les compartiments biologiques étudiés Afin d’évaluer les réels impacts de la mise en place de la canalisation enterrée sur les compartiments biologiques étudiés, il serait opportun de procéder à un suivi de ces compartiments post-travaux. La présente étude peut constituer la base de ce travail de suivi des impacts et correspond donc à un état initial. Une synthèse sera effectuée de façon annuelle et l’étude sera étalée sur trois années.

Qui Quoi Comment Quand Combien Printemps Au moins trois passages par Suivi flore (mars/juillet) an pendant 3 ans Ecologues Printemps Au moins deux passages par Suivi insectes Inventaires de terrain (Bureaux d’études, (mars/juillet) an pendant 3 ans + rédaction de bilan organismes de Suivi annuel Printemps Au moins deux passages par gestion, etc.) amphibiens/reptiles (mars/juillet) an pendant 3 ans Printemps Au moins trois passages par Suivi oiseaux (mars/juillet) an pendant 3 ans

A noter que les fréquences des passages de ces suivis seront à ré-évaluer suite à la première année du suivi, en fonction de la vitesse de résilience des espèces. Ainsi, ces fréquences seront validées à l’issue de la première année, avec le pétitionnaire et les services de l’Etat.

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Partie 5 : Bilan des enjeux, des impacts bruts et des impacts résiduels 6. CHIFFRAGE ET PROGRAMMATION DES MESURES PROPOSEES

L’engagement du pétitionnaire est avant tout porté sur la mesure, non sur le budget. Tous les montants sont présentés ici uniquement à titre indicatif.

Coût approximatif et Type de mesure Intitulé de la mesure durée minimale de la mesure Mesure E1 : Evitement de zones à enjeux Cf. AMO chantier ci- Evitement écologiques dessous Mesure R1 : Adaptation du calendrier des Non concernée* travaux à la phénologie de la faune Cf. AMO chantier ci- Mesure R2 : Mise en défens des blocs rocheux dessous Mesure R3 : Défavorabilisation écologique de la Environ 3 000 € HT zone d’emprise Mesure R4 : Lutte contre les espèces de flore Environ 5 000 € HT envahissantes Réduction Mesure R5 : Mise en défens des secteurs à enjeu Cf. AMO chantier ci- notables dessous Mesure R6 : Récupération des terres de surfaces Environ 24 000 € Dépend du nombre Mesure R7 : Abattage « de moindre impact » d’arbres concerné. d’arbres gîtes potentiels Environ 2 000 € HT si <10 arbres Mesure R8 : Mise en œuvre de mesures afin de 12 500 € HT** limiter les pollutions accidentelles et diffuses Mesure A1 : Prélèvement et stockage des pieds Environ 5 000 € HT d’Onopordon concernés par l’emprise du projet Mesure A2 : Réhabilitation de la zone d’emprise Accompagnement 12 000 € HT après travaux Mesure A3 : Réalisation d’un îlot artificiel pour Inconnu à ce stade mais la reproduction de l’avifaune des salins entre 3 et 15 000 € Environ 10 000 € HT AMO chantier Suivi des différentes mesures de réduction (évaluation sans économie d’échelle) 10 000 € HT/an, soit Veille écologique Suivi post-chantier, sur 3 ans 30 000 € HT sur les 3 (base : 3 années) ans du suivi Relevé topographique avant et après travaux 5 000 € HT Mesures spécifiques Amélioration de la fonctionnalité écologique du aux zones humides 8 000 € HT canal de ceinture des salins

* : La mesure R1 concernant l’adaptation du calendrier des travaux n’est pas chiffrable dans le cadre du présent projet car son application n’entraîne pas de perte de production ou de pénalités quelconques. ** : ce chiffrage correspond aux coûts des kits antipollution et de l’aménagement des aires de remplissage du carburant des véhicules ainsi que la perte d’exploitation pour le déplacement des engins en dehors de la zone humide pour faire le plein.

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Sigles

AMO : Assistance à Maîtrise d’Ouvrage APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope CBN : Conservatoire Botanique National CDNPS : Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites CELRL : Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres CEN : Conservatoire des Espaces Naturels CNPN : Conseil National de la Protection de la Nature COPIL : COmité de PILotage Natura 2000 CRBPO : Centre de Recherches sur la Biologique des Populations d’Oiseaux CREN : Conservatoire Régional d’Espaces Naturels CROP : Centre de Recherches Ornithologiques de Provence CSRPN : Conseil Scientifique Régional de la Protection de la Nature DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDT : Direction Départementale des Territoires DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer DFCI : Défense de la Forêt Contre les Incendies DOCOB : Document d’Objectifs DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement DTADD : Directive Territoriale d’Aménagement et de Développement Durable EBC : Espace Boisé Classé EIE : Etude d’Impact sur l’Environnement ENS : Espace Naturel Sensible EPHE : Ecole Pratique des Hautes Etudes EUROBATS : Accord sur la conservation des populations de chauves-souris européennes FSD : Formulaire Standard de Données GCP : Groupe Chiroptères de Provence GPS : Global Positioning System ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement IGN : Institut Géographique National INFLOVAR : Association loi 1901, dont le but est de mener l’inventaire et la cartographie de la flore du Var INPN : Inventaire National du Patrimoine Naturel LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux MAB : Man And Biosphere MEDDE : Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie MISE : Mission Inter-Services de l’Eau MNHN : Muséum National d’Histoire Naturelle

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ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONEM : Observatoire Naturaliste des Ecosystèmes Méditerranéens ONF : Office National des Forêts OPIE : Office Pour les Insectes et leur Environnement PACA : Provence-Alpes-Côte d’Azur PLU : Plan Local d’Urbanisme PN : Parc National PNA : Plan National d’Action PNR : Parc Naturel Régional POS : Plan d’Occupation des Sols pSIC : proposition de Site d’Importance Communautaire RNN : Réserve Naturelle Nationale RNR : Réserve Naturelle Régionale SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SCAP : Stratégie de Création d’Aires Protégées SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SIC : Site d’Importance Communautaire SIG : Système d’Information Géographique SFEPM : Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères SFO : Société Française d’Orchidophilie SOPTOM : Station d'Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature ZICO : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ZNIEFF : Zone d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ZPS : Zone de Protection Spéciale ZSC : Zone Spéciale de Conservation

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Bibliographie

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Annexe 1. Critères d’évaluation

Un certain nombre d’outils réglementaires ou scientifiques permet de hiérarchiser l’intérêt patrimonial des milieux et des espèces observés sur un secteur donné. Il devient alors possible, en utilisant des critères exclusivement biologiques, d’évaluer l’enjeu de conservation des espèces et des habitats, à une échelle donnée. Dans le présent rapport, les statuts réglementaires sont mentionnés explicitement dans les descriptions d’espèces et les tableaux récapitulatifs.

 Habitats naturels

Les habitats, en tant qu’entités définies par la directive Habitats bénéficient du statut réglementaire suivant :

 Directive Habitats Il s’agit de la directive européenne n°92/43/CEE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, elle est entrée en vigueur le 5 juin 1994 : - Annexe 1 : mentionne les habitats d’intérêt communautaire (désignés « DH1 ») et prioritaire (désignés « DH1* »), habitats dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

 Zones humides Selon l’article L. 211-1-1 du code de l’environnement : « La préservation et la gestion durable des zones humides définies à l’article L.211-1 du code de l’environnement sont d’intérêt général. ». Ce dernier vise en particulier la préservation des zones humides dont l’intérêt patrimonial se retranscrit à travers plus de 230 pages d’enveloppes réglementaires. A noter que : - leur caractérisation et leur critères de délimitation sont régis selon l’arrêté du 1er octobre 2009 en application des articles L.214-7-1 et R.211-108 du code de l’environnement selon des critères pédologiques, botaniques ainsi que d’habitats et désignés « ZH » ; - le décret du 17 juillet 2006 précise la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration conformément à l’application de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques de 2006, en intégrant les Zones humides. Les zones humides peuvent donc prétendre au titre de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 à des mesures correctives ou compensatoires, relatives et résultantes aux aménagements portant atteinte à leur intégrité et/ou à leur fonctionnalité.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Les ZNIEFF constituent le socle de l’inventaire du patrimoine naturel. Une liste des espèces et des habitats déterminants (Dét ZNIEFF) ou remarquables (Rq ZNIEFF) ayant servi à la désignation de ces ZNIEFF a été établie pour chaque région et est disponible sur les sites de leurs DREAL respectives. - PACA : http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ZNIEFF-2eGEN-ANNEXE1- listes_cle2df19d.pdf - Languedoc-Roussillon : http://www.languedoc-roussillon.developpement- durable.gouv.fr/IMG/pdf/ZNIEFF_SpHabDet_cle2e247d-1.pdf

 Stratégie de Création d’Aires Protégées La Stratégie nationale de Création d’Aires Protégées terrestres métropolitaines (SCAP) vise, tout d’abord, à évaluer l’ensemble du réseau d’aires protégées existant, en tenant compte des connaissances actuellement disponibles, afin de pouvoir, ensuite, proposer la planification d’une stratégie d’actions. Le Muséum National d’Histoire Naturelle a notamment participé à l’élaboration d’une liste d’espèces et d’habitats (liste SCAP) qui constitue le fondement du diagnostic patrimonial du réseau actuel des espaces naturels français. - Pr1 SCAP : espèce ou habitat de priorité 1 pour la SCAP.

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 Flore

 Espèces végétales protégées par la loi française Pour la flore vasculaire (ce qui exclut donc les mousses, algues, champignons et lichens), deux arrêtés fixent en région PACA/Rhône-Alpes/Languedoc Roussillon la liste des espèces intégralement protégées par la loi française. Il s’agit de : - La liste nationale des espèces protégées sur l'ensemble du territoire métropolitain (désignées « PN »), de l'arrêté du 20 janvier 1982 paru au J.O. du 13 mai 1982, modifié par l’arrêté du 31 août 1995 paru au J.O. du 17 octobre 1995. Cette liste reprend notamment toutes les espèces françaises protégées en Europe par la Convention de Berne (1979). - La liste régionale des espèces protégées en Provence-Alpes-Côte d'Azur (désignées « PR »), de l'arrêté du 9 mai 1994 paru au J.O. du 26 juillet 1994. Cette liste complète la liste nationale précitée.

 Livre rouge de la flore menacée de France - Le tome 1 (désigné « LR1 »), paru en 1995 recense 485 espèces ou sous-espèces dites « prioritaires », c’est- à-dire éteintes, en danger, vulnérables ou simplement rares sur le territoire national métropolitain. - Le tome 2 (désigné « LR2 »), à paraître, recensera les espèces dites « à surveiller », dont une liste provisoire de près de 600 espèces figure à titre indicatif en annexe dans le tome 1. Une actualisation scientifique de ce dernier tome est effectuée régulièrement par le Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles (C.B.N.M.P.). Elle ne possède pour l’instant aucune valeur officielle mais peut déjà servir de document de travail. Ainsi, seules les espèces figurant sur la liste du tome 1 sont réellement menacées. Elles doivent être prises en compte de façon systématique, même si elles ne bénéficient pas de statut de protection. Celles du tome 2 sont le plus souvent des espèces assez rares en France mais non menacées à l’échelle mondiale ou bien des espèces endémiques de France (voire d’un pays limitrophe) mais relativement abondantes sur notre territoire, bien qu’à surveiller à l’échelle mondiale.

 Directive Habitats Différentes annexes de cette directive concernent les espèces, notamment la flore : - Annexe 2 : Espèces d'intérêt communautaire (désignées « DH2 ») dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation (ZSC). - Annexe 4 : Espèces (désignées « DH4 ») qui nécessitent une protection stricte, sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne. - Annexe 5 : Espèces (désignées « DH5 ») dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion.

 Plan National d’Action (PNA) Les plans nationaux d’actions visent à définir les actions nécessaires à la conservation et à la restauration des espèces les plus menacées. Cet outil de protection de la biodiversité est mis en œuvre par la France depuis une quinzaine d’année. Ces plans ont été renforcés suite au Grenelle Environnement. La Direction générale de l'aménagement du logement et de la nature a notamment produit une brochure offrant un aperçu de cet instrument de protection des espèces menacées à tous les partenaires potentiellement impliqués dans leur réalisation (élus, gestionnaires d’espaces naturels, socioprofessionnels, protecteurs de la nature, etc.). http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PNA-Objectifs_exemples_brochure.pdf - espèce PNA : espèce concernée par un PNA Certains de ces plans ont également été déclinés aux échelles régionales : - espèce PRA : espèce incluse dans la déclinaison régionale du PNA.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

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Cf. ci-dessus.

 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

 Mollusques

 Directive Habitats (annexe 2) Directive dont l’annexe 2 concerne trois espèces de gastéropodes terrestres (DH2).

 Liste nationale des mollusques protégés sur l’ensemble du territoire métropolitain Cette liste est issue de l'arrêté du 7 octobre 1992 ; elle concerne 57 espèces (désignées « PN »).

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Travaux concernant les espèces menacées Deux outils non réglementaires mais à forte valeur scientifique permettent de juger de la valeur patrimoniale des mollusques continentaux rencontrés. Il s’agit de : - l’inventaire des mollusques d’intérêt patrimonial de la région PACA (espèces clés pour la désignation des ZNIEFF en région PACA) dressée par GARGOMINY & RIPKEN (1999) ; - la liste rouge mondiale des espèces menacées (IUCN, 2006). Les connaissances personnelles d’experts locaux permettent aussi de porter un jugement quant à la rareté et/ou au statut local de menace d’une espèce.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

 Insectes

 Convention de Berne Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (19/09/1979) listant en annexe 2 la faune strictement protégée et en annexe 3 la faune protégée dont l’exploitation est réglementée (espèces désignées « BE2 » et « BE3 »).

 Directive Habitats (annexes 2, 4 et 5) Cf. ci-dessus.

 Liste nationale des insectes protégés sur l’ensemble du territoire métropolitain Cette liste est issue de l'arrêté du 23 avril 2007. Elle élargit la protection de l’espèce à son « milieu particulier », c'est-à-dire l’habitat d’espèce. Les espèces protégées seront désignées par « PN ». Cette liste concerne 64 espèces.

 Listes rouges Elles présentent les espèces constituant un enjeu de conservation indépendamment de leur statut de protection. Il existe des listes rouges départementales, régionales, nationales ou européennes d’espèces menacées. Au niveau européen, il s’agit de la liste rouge des Lépidoptères diurnes (VAN SWAAY et al., 2010). Au niveau national, il s’agit des listes rouges des Lépidoptères diurnes (UICN, 2012), des Orthoptères (SARDET & DEFAUT, 2004) et des

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Odonates (DOMMANGET, 1987). Au niveau régional, il s'agit des listes rouges des Odonates de Provence-Alpes- Côte d'Azur (BENCE et al., 2011) et de Rhône-Alpes (DELIRY & Groupe SYMPETRUM, 2011). Tous les groupes ne disposant pas de telles listes au niveau régional ou même national, l’identification des espèces dites « patrimoniales » peut s’appuyer uniquement sur dires d’experts.

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

 Poissons

 Directive Habitats (annexes 2, 4 et 5) Cf. ci-dessus.

 Liste nationale des poissons protégés sur l'ensemble du territoire métropolitain L’arrêté du 08 décembre 1988 fixe la liste des espèces de poissons protégées sur l'ensemble du territoire national. Sont interdits en tout temps, sur tout le territoire national, la destruction ou l'enlèvement des œufs ainsi que la destruction, l'altération ou la dégradation des milieux particuliers, et notamment des lieux de reproduction, désignés par arrêté préfectoral, des poissons des espèces désignées « PN ».

 Liste rouge des espèces de poissons d’eau douce menacés L’UICN a réalisé des listes rouges à l’échelle internationale (2008) et nationale (2002) présentant les espèces constituant un enjeu de conservation. Onze niveaux de menaces sont ainsi attribués aux espèces évaluées : « EX » éteint ; « EW » éteint à l’état sauvage ; « CR » gravement menacé d’extinction ; « EN » menacé d’extinction ; « VU » vulnérable ; « NE » non évalué ; « LR » faible risque ; « DE » dépendant de mesures de conservation ; « NT » quasi menacé ; « LE » préoccupation mineure ; « DD » insuffisamment documenté.

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

 Amphibiens et reptiles

Afin de cerner les enjeux concernant les amphibiens et les reptiles, les principaux textes réglementaires ou scientifiques les concernant, sont rappelés ci-dessous.

 Convention de Berne (annexes 2 et 3) Cf. ci-dessus.

 Directive Habitats (annexes 2, 4 et 5)

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Cf. ci-dessus.

 Liste nationale des reptiles et amphibiens protégés sur l'ensemble du territoire métropolitain Correspondant à l’arrêté du 19 novembre 2007 (publié au J.O. du 18 décembre 2007), établissant des listes d’espèces, auxquelles sont associés différents niveaux de protections. Ainsi, les espèces dont l’habitat est également protégé sont désignées « PN2 », les espèces protégées dont l’habitat n’est pas protégé sont désignées « PN3 », les espèces partiellement protégées sont désignées « PN4 » et « PN5 ».

 Inventaire de la faune menacée de France Cet ouvrage de référence, élaboré par la communauté scientifique (FIERS et al., 1997) (livre rouge), permet de faire un état des lieux des espèces menacées. Il liste 117 espèces de vertébrés strictement menacées sur notre territoire, voire disparues, dont notamment : 27 mammifères, 7 reptiles, 11 amphibiens. Pour chaque espèce, le niveau de menace est évalué par différents critères de vulnérabilité.

 Liste rouge des amphibiens et reptiles de France métropolitaine La Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil le plus fiable au niveau mondial pour évaluer le risque d’extinction des espèces. Fondée sur une solide base scientifique, elle met en lumière le déclin marqué et continu de la biodiversité dans le monde grâce à différents critères précis. Le comité français de l’UICN a procédé début 2008 à l’évaluation des espèces d’amphibiens et de reptiles de France métropolitaine. Six niveaux de menaces sont ainsi attribués aux espèces évaluées : « LC » Préoccupation Mineure ; « NT » Quasi Menacée ; « VU » Vulnérable ; « EN » En Danger ; « CR » En Danger Critique d’Extinction ; « DD » Données Insuffisantes. (http://www.uicn.fr/Liste- rouge-reptiles-amphibiens.html)

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

 Oiseaux

 Convention de Berne (annexes 2 et 3) Cf. ci-dessus.

 Convention de Bonn Convention relative à la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage du 23 juin 1979 (JORF du 30 octobre 1990). Les espèces de l'annexe 2 (désignées « BO2 ») se trouvent dans un état de conservation défavorable et nécessitent l'adoption de mesures de conservation et de gestion appropriées.

 Directive Oiseaux Directive européenne n°79/409/CEE concernant la conservation des oiseaux sauvages, elle est entrée en vigueur le 6 avril 1981. - Annexe 1 : Espèces (désignées « DO1 ») nécessitant de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne leurs habitats, afin d’assurer leur survie et leur reproduction dans l’aire de distribution.

 Protection nationale

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Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection (J.O. du 5 décembre 2009). Les espèces protégées avec leurs habitats sont désignées « PN3 » (article 3 du présent arrêté) ; les espèces protégées sans leurs habitats sont désignées « PN4 » (article 4 du présent arrêté).

 Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine La Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil le plus fiable au niveau mondial pour évaluer le risque d’extinction des espèces. Fondée sur une solide base scientifique, elle met en lumière le déclin marqué et continu de la biodiversité dans le monde grâce à différents critères précis. Le comité français de l’UICN appuyé du Muséum National d’Histoire Naturelle a publié en décembre 2008 la liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine. Six niveaux de menaces sont ainsi attribués aux espèces évaluées : « LC » Préoccupation Mineure ; « NT » Quasi Menacée ; « VU » Vulnérable ; « EN » En Danger ; « CR » En Danger Critique d’Extinction ; « DD » Données Insuffisantes (UICN, 2008).

 Livres rouges Les scientifiques élaborent régulièrement des bilans sur l’état de conservation des espèces sauvages. Ces documents d’alerte, prenant la forme de « livres rouges », visent à évaluer le niveau de vulnérabilité des espèces, en vue de fournir une aide à la décision et de mieux orienter les politiques de conservation de la nature. Concernant les oiseaux, deux livres rouges sont classiquement utilisés comme référence : - le livre rouge des oiseaux d’Europe (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004) ; - des livres rouges existent parfois à un échelon régional, comme en Provence-Alpes-Côte d’Azur (LASCEVE et al., 2006).

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

 Mammifères

Les mammifères peuvent être protégés à divers titres.

 Convention de Berne (annexes 2 et 3)

 Convention de Bonn (annexe 2)

 Directive Habitats (annexes 2, 4 et 5)

 Liste nationale des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire métropolitain Cette liste est issue de l'arrêté du 23 avril 2007, modifiant l’arrêté du 17 avril 1981. La protection s’applique aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée.

 Plan National d’Action (PNA) Cf. ci-dessus.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Cf. ci-dessus.

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 Stratégie de Création d’Aires Protégées Cf. ci-dessus.

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Annexe 2. Relevé relatif à la flore

Relevé effectué par Jérôme VOLANT, le 11 et 18 mars 2016, 05, 13 et 25 avril, 24 mai, 15, 16, 17, 22, 23 juin, 27 juillet, 02 et 03 août 2016. La nomenclature est conforme est conforme au référentiel taxonomique TAXREF v5.0 (Inventaire National du Patrimoine Naturel, 2011). Famille Nom latin Nom vernaculaire Achillée millefeuille, Herbe au Achillea millefolium L., 1753 charpentier Asparagaceae Agave americana L., 1753 Agave d'Amérique Rosaceae Agrimonia eupatoria L., 1753 Aigremoine Lamiaceae Ajuga chamaepitys (L.) Schreb., 1773 Bugle jaune, Bugle petit-pin Lamiaceae Ajuga iva (L.) Schreb., 1773 Bugle Ivette, Ivette-musquée Grand plantain d'eau , Plantain Alismataceae Alisma plantago-aquatica L., 1753 d'eau commun Ail à nombreuses fleurs, Poireau Amaryllidaceae Allium polyanthum Schult. & Schult.f., 1830 des vignes Guimauve hérissée, Mauve Malvaceae Althaea hirsuta L., 1753 hérissée Malvaceae Althaea officinalis L., 1753 Guimauve officinale Anacamptis palustris (Jacq.) R.M.Bateman, Pridgeon Orchidaceae & M.W.Chase, 1997 Orchis des marais Orchidaceae Anacamptis pyramidalis (L.) Rich., 1817 Orchis pyramidal Boraginaceae Anchusa italica Retz., 1779 Buglosse d'Italie, Buglosse azurée Andryale à feuilles entières, Andryale à feuilles entières Asteraceae Andryala integrifolia L., 1753 sinueuse, Andryale sinueuse Asteraceae Anthemis maritima L., 1753 Anthémis maritime Aphyllanthe de Montpellier, Œillet-bleu-de-Montpellier, Asparagaceae Aphyllanthes monspeliensis L., 1753 Bragalou Aristolochiaceae Aristolochia pistolochia L., 1763 Pistoloche Aristolochiaceae Aristolochia rotunda L., 1753 Aristoloche à feuilles rondes Asteraceae Artemisia annua L., 1753 Armoise annuelle Artemisia caerulescens subsp. gallica (Willd.) Asteraceae K.M.Perss., 1974 Armoise bleuâtre de France Artemisia campestris subsp. glutinosa (J.Gay ex Asteraceae Besser) Batt., 1889 Armoise poisseuse Amaranthaceae Arthrocnemum macrostachyum (Moric.) K.Koch, 1853 Salicorne à gros épis Araceae Arum italicum Mill., 1768 Gouet d'Italie Poaceae Arundo donax L., 1753 Canne de Provence, Grand roseau Asparagaceae Asparagus acutifolius L., 1753 Asperge sauvage Xanthorrhoeaceae Asphodelus ayardii Jahand. & Maire, 1925 Asphodèle d'Ayard Asphodèle fistuleuse, Asphodèle Xanthorrhoeaceae Asphodelus fistulosus L., 1753 fistuleux Asteraceae Asteriscus aquaticus (L.) Less., 1832 Astérolide aquatique Amaranthaceae Atriplex halimus L., 1753 Arroche halime Amaranthaceae Atriplex prostrata Boucher ex DC., 1805 Arroche hastée Poaceae Avena barbata Link subsp. barbata Avoine barbue Poaceae Avena barbata Pott ex Link, 1799 Avoine barbue Poaceae Avenula bromoides (Gouan) H.Scholz, 1974 Avoine faux-brome Asteraceae Bellis annua L., 1753 Pâquerette annuelle

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Amaranthaceae Beta vulgaris L., 1753 Betterave commune Amaranthaceae Beta vulgaris subsp. maritima (L.) Arcang., 1882 Bette maritime Trèfle bitumeux, Trèfle Fabaceae Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt., 1981 bitumineux Cyperaceae Bolboschoenus maritimus (L.) Palla, 1905 Scirpe maritime, Rouche Brachypode à deux épis, Poaceae Brachypodium distachyon (L.) P.Beauv., 1812 Brachypode des bois Brachypodium phoenicoides (L.) Roem. & Schult., Poaceae 1817 Brachypode de Phénicie Brome purgatif, Brome faux Poaceae Bromus catharticus Vahl, 1791 Uniola Poaceae Bromus diandrus Roth, 1787 Brome à deux étamines Poaceae Bromus hordeaceus L., 1753 Brome mou Poaceae Bromus madritensis L., 1755 Brome de Madrid Poaceae Bromus rubens L., 1755 Brome rouge Mûrier à papier, Broussonétia à Moraceae Broussonetia papyrifera (L.) Vent., 1799 papier Apiaceae Bupleurum semicompositum L., 1756 Buplèvre glauque Brassicaceae Cakile maritima Scop., 1772 Cakilier Asteraceae Calendula arvensis L., 1763 Souci des champs Convolvulaceae Calystegia sepium (L.) R.Br., 1810 Liseron des haies Amaranthaceae Camphorosma monspeliaca L., 1753 Camphrée Capselle bourse-à-pasteur, Brassicaceae Capsella bursa-pastoris (L.) Medik., 1792 Bourse-de-capucin Asteraceae Carduus pycnocephalus L., 1763 Chardon à tête dense Carex cuprina (Sandor ex Heuff.) Nendtv. ex A.Kern., Cyperaceae 1863 Laîche cuivrée Cyperaceae Carex distachya Desf., 1799 Laîche à longues bractées Cyperaceae Carex divisa Huds., 1762 Laîche divisée Carex divisa subsp. chaetophylla (Steud.) Nyman, Cyperaceae 1882 Laîche à feuilles filiformes Cyperaceae Carex extensa Gooden., 1794 Laîche étirée Cyperaceae Carex flacca Schreb., 1771 Laîche glauque Cyperaceae Carex halleriana Asso, 1779 Laîche de Haller Cyperaceae Carex panicea L., 1753 Laîche millet, Faux Fenouil Asteraceae Carlina corymbosa L., 1753 Carline en corymbe Asteraceae Carlina lanata L., 1753 Carline laineuse Asteraceae Carthamus lanatus L., 1753 Centaurée laineuse Poaceae Catapodium rigidum (L.) C.E.Hubb., 1953 Pâturin rigide, Desmazérie rigide Micocoulier de provence, Cannabaceae Celtis australis L., 1753 Falabreguier Asteraceae Centaurea aspera L., 1753 Centaurée rude Asteraceae Centaurea solstitialis L., 1753 Centaurée du solstice Centaurium tenuiflorum (Hoffmanns. & Link) Fritsch, Gentianaceae 1907 Petite centaurée à petites fleurs Centranthe chausse-trappe, Caprifoliaceae Centranthus calcitrapae (L.) Dufr., 1811 Centranthe Chausse-trape Caprifoliaceae Centranthus ruber (L.) DC. subsp. ruber Valériane rouge Centranthe rouge, Valériane Caprifoliaceae Centranthus ruber (L.) DC., 1805 rouge Caryophyllaceae Cerastium pumilum Curtis, 1777 Céraiste nain

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Céraiste à 5 étamines, Céraiste Caryophyllaceae Cerastium semidecandrum L., 1753 variable Asteraceae Cichorium intybus L., 1753 Chicorée amère Cirse des champs, Chardon des Asteraceae Cirsium arvense (L.) Scop., 1772 champs Cirse commun, Cirse à feuilles Asteraceae Cirsium vulgare (Savi) Ten., 1838 lancéolées Ciste blanc, Ciste mâle à feuilles Cistaceae Cistus albidus L., 1753 blanches Cyperaceae Cladium mariscus (L.) Pohl, 1809 Marisque, Cladium des marais Clématite des haies, Herbe aux Ranunculaceae Clematis vitalba L., 1753 gueux Convolvulaceae Convolvulus arvensis L., 1753 Liseron des haies, Vrillée Liseron à rayures parallèles, Convolvulaceae Convolvulus lineatus L., 1759 Liseron rayé Primulaceae Coris monspeliensis L., 1753 Coris de Montpellier Cornaceae Cornus sanguinea L., 1753 Cornouiller sanguin Fabaceae Coronilla valentina subsp. glauca (L.) Batt., 1889 Coronille glauque Cortaderia selloana (Schult. & Schult.f.) Asch. & Herbe de la Pampa, Roseau à Poaceae Graebn., 1900 plumes Asteraceae tinctoria (L.) J.Gay ex Guss., 1844 Anthémis des teinturiers Aubépine à un style, Épine noire, Rosaceae Crataegus monogyna Jacq., 1775 Bois de mai Asteraceae Crepis foetida L., 1753 Crépide fétide Criste marine, Fenouil marin, Apiaceae Crithmum maritimum L., 1753 Perce-pierre, Cassepierre Cyprès d'Italie, Cyprès de Cupressaceae Cupressus sempervirens L., 1753 Montpellier Chiendent pied-de-poule, Gros Poaceae Cynodon dactylon (L.) Pers., 1805 chiendent Cynoglosse de Crête, Cynoglosse Boraginaceae Cynoglossum creticum Mill., 1768 peint Crételle hérissée, Crételle Poaceae Cynosurus echinatus L., 1753 épineuse Cyperaceae Cyperus longus L., 1753 Souchet long Poaceae Dactylis glomerata L., 1753 Dactyle aggloméré Dactylis glomerata subsp. hispanica (Roth) Nyman, Poaceae 1882 Dactyle d'Espagne Thymelaeaceae Daphne gnidium L., 1753 Garou, Sain-Bois, Daphné Garou Diplotaxe fausse-roquette, Brassicaceae Diplotaxis erucoides (L.) DC., 1821 Roquette blanche Diplotaxe vulgaire, Roquette Brassicaceae Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., 1821 jaune Cabaret des oiseaux, Cardère à Caprifoliaceae Dipsacus fullonum L., 1753 foulon, Cardère sauvage Asteraceae Dittrichia viscosa (L.) Greuter, 1973 Inule visqueuese Dorycnium dréssé, Dorycnie Fabaceae Dorycnium rectum (L.) Ser., 1825 dressée Cucurbitaceae Ecballium elaterium (L.) A.Rich., 1824 Concombre d'âne, Momordique Boraginaceae Echium asperrimum Lam., 1792 Vipérine des Pyrénées Boraginaceae Echium vulgare L., 1753 Vipérine commune Olivier de bohème, Arbre Elaeagnaceae Elaeagnus angustifolia L., 1753 d'argent, Arbre de paradis

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Cyperaceae Eleocharis palustris (L.) Roem. & Schult., 1817 Scirpe des marais Elytrigia campestris (Godr. & Gren.) Kerguélen ex Poaceae Carreras, 1986 Chiendent des champs Poaceae Elytrigia elongata (Host) Nevski, 1936 Chiendent allongé Poaceae Elytrigia juncea (L.) Nevski, 1936 Agropyre à feuilles de joncs Onagraceae Epilobium hirsutum L., 1753 Épilobe hérissé, Épilobe hirsute Onagraceae Epilobium parviflorum Schreb., 1771 Épilobe à petites fleurs Equisetaceae Equisetum ramosissimum Desf., 1799 Prêle très rameuse Asteraceae Erigeron sumatrensis Retz., 1810 Vergerette de Barcelone Érodium à feuilles de cigue, Bec Geraniaceae Erodium cicutarium (L.) L'Hér., 1789 de grue Érodium Fausse-Mauve, Érodium Geraniaceae Erodium malacoides (L.) L'Hér., 1789 à feuilles de Mauve Chardon Roland, Panicaut Apiaceae campestre L., 1753 champêtre Euphorbiaceae Euphorbia exigua L., 1753 Euphorbe fluette Euphorbe réveil matin, Herbe aux Euphorbiaceae Euphorbia helioscopia L., 1753 verrues Euphorbiaceae Euphorbia hirsuta L., 1759 Euphorbe hirsute Euphorbe maritime, Euphorbe Euphorbiaceae Euphorbia paralias L., 1753 des sables Euphorbiaceae Euphorbia serrata L., 1753 Euphorbe dentée Polygonaceae Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve, 1970 Renouée liseron, Faux-liseron Poaceae Festuca arundinacea Schreb., 1771 Fétuque roseau Moraceae Ficus carica L. subsp. carica Figuier de Carie Moraceae Ficus carica L., 1753 Figuier d'Europe Cotonnière spatulée, Cotonnière Asteraceae Filago pyramidata L., 1753 à feuilles spatulées Apiaceae Foeniculum vulgare Mill., 1768 Fenouil commun Frankeniaceae Frankenia pulverulenta L., 1753 Frankénie annuelle Oleaceae Fraxinus angustifolia Vahl, 1804 Frêne à feuilles étroites Fumana à feuilles de thym, Cistaceae Fumana thymifolia (L.) Spach ex Webb, 1838 Hélianthème à feuilles de thym Fumaria officinalis subsp. wirtgenii (W.D.J.Koch) Papaveraceae Arcang., 1882 Fumeterre de Wirtgen Rubiaceae Galium aparine L., 1753 Gaillet gratteron Gaillet à feuilles luisantes, Gaillet Rubiaceae Galium lucidum All., 1773 luisant Rubiaceae Galium mollugo L., 1753 Gaillet commun Rubiaceae Galium verum L., 1753 Gaillet jaune Fabaceae Genista tinctoria L., 1753 Genêt des teinturiers Geraniaceae Geranium robertianum L., 1753 Herbe à Robert Géranium à feuilles rondes, Geraniaceae Geranium rotundifolium L., 1753 Mauvette Glaucière jaune, Pavot jaune des Papaveraceae Glaucium flavum Crantz, 1763 sables Asteraceae Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach, 1841 Chrysanthème des jardins Poaceae Hainardia cylindrica (Willd.) Greuter, 1967 Lepture cylindrique Amaranthaceae Halimione portulacoides (L.) Aellen, 1938 Obione faux pourpier Araliaceae Hedera helix L., 1753 Lierre grimpant Cistaceae Helianthemum marifolium Mill. subsp. marifolium Helianthème à feuilles de marum Cistaceae Helianthemum salicifolium (L.) Mill., 1768 Hélianthème à feuilles de saule

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Asteraceae Helichrysum stoechas (L.) Moench, 1794 Immortelle des dunes Asteraceae Helminthotheca echioides (L.) Holub, 1973 Picride fausse Vipérine Apiaceae Helosciadium nodiflorum (L.) W.D.J.Koch, 1824 Ache nodiflore Himantoglossum robertianum (Loisel.) P.Delforge, Orchis géant, Orchis à longues Orchidaceae 1999 bractées, Barlie Fabaceae Hippocrepis biflora Spreng., 1815 Hippocrépide à deux fleurs Fabaceae Hippocrepis ciliata Willd., 1808 Fer à cheval cilié, Hippocrépis cilié Poaceae Holcus lanatus L., 1753 Houlque laineuse, Blanchard Poaceae Hordeum marinum Huds., 1778 Orge maritime Poaceae Hordeum murinum L., 1753 Orge sauvage Cannabaceae Humulus lupulus L., 1753 Houblon grimpant Hymenolobus procumbens (L.) Nutt. ex Schinz & Thell. Brassicaceae subsp. procumbens Hyménolobe couché Hypericaceae Hypericum perforatum L., 1753 Millepertuis perforé Iridaceae Iris germanica L., 1753 Iris d'Allemagne Iridaceae Iris pseudacorus L., 1753 Iris faux acore, Iris des marais Iridaceae Iris spuria L., 1753 Iris batard Juncaceae Juncus acutus L., 1753 Jonc aigu Juncaceae Juncus bufonius L., 1753 Jonc des crapauds Juncaceae Juncus hybridus Brot., 1804 Jonc Hybride Juncaceae Juncus maritimus Lam., 1794 Jonc maritime Cupressaceae Juniperus oxycedrus L., 1753 Genévrier oxycèdre Asteraceae Lactuca sativa L., 1753 Laitue cultivée, Salade Asteraceae Lactuca serriola L., 1756 Laitue scariole, Escarole Lagure queue-de-lièvre, Gros- Poaceae Lagurus ovatus L., 1753 minet Lamiaceae Lamium amplexicaule L., 1753 Lamier amplexicaule Lamier maculé, Lamier à feuilles Lamiaceae Lamium maculatum (L.) L., 1763 panachées Lauraceae Laurus nobilis L., 1753 Laurier-sauce Araceae Lemna minor L., 1753 Petite lentille d'eau Brassicaceae Lepidium draba L., 1753 Passerage drave , Pain-blanc Asteraceae Limbarda crithmoides (L.) Dumort., 1829 Inule faux crithme Statice de Provence, Limonium de Plumbaginaceae Limonium cuspidatum (Delort) Erben, 1978 Provence Plumbaginaceae Limonium duriusculum (Girard) Fourr., 1869 Statice dure, Limonium dur Plumbaginaceae Limonium echioides (L.) Mill., 1768 Statice fausse vipérine Statice de Narbonne, Saladelle de Plumbaginaceae Limonium narbonense Mill., 1768 Narbonne Statice raide, Limonium en Plumbaginaceae Limonium virgatum (Willd.) Fourr., 1869 baguette Linaceae Linum strictum L., 1753 Lin raide Boraginaceae Lithodora fruticosa (L.) Griseb., 1844 Grémil ligneux Brassicaceae Lobularia maritima (L.) Desv., 1815 Lobulaire maritime Poaceae Lolium multiflorum Lam., 1779 Ivraie multiflore, Ray-grass d'Italie Poaceae Lolium rigidum Gaudin, 1811 Ivraie à épis serrés Caprifoliaceae Lonicera implexa Aiton, 1789 Chèvrefeuille des Baléares Fabaceae Lotus herbaceus (Vill.) Jauzein, 2010 Dorycnium herbacée Primulaceae Lysimachia arvensis (L.) U.Manns & Anderb. Mouron rouge Salicaire commune, Salicaire Lythraceae Lythrum salicaria L., 1753 pourpre Malvaceae Malva sylvestris L., 1753 Mauve sylvestre, Grande mauve

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Marrube commun, Marrube Lamiaceae Marrubium vulgare L., 1753 vulgaire Fabaceae Medicago arabica (L.) Huds., 1762 Luzerne tachetée Fabaceae Medicago disciformis DC., 1813 Luzerne à fruits en disque Fabaceae Medicago lupulina L., 1753 Luzerne lupuline, Minette Fabaceae Medicago sativa L. subsp. sativa Luzerne cultivée Fabaceae Medicago sativa L., 1753 Luzerne cultivée Fabaceae Medicago truncatula Gaertn., 1791 Luzerne tronquée Poaceae Melica ciliata L., 1753 Mélique ciliée Fabaceae Melilotus albus Medik., 1787 Mélilot blanc Fabaceae Melilotus italicus (L.) Lam., 1779 Mélilot d'Italie Lamiaceae Mentha aquatica L., 1753 Menthe aquatique Poaceae Molinia caerulea (L.) Moench, 1794 Molinie bleue Muscari à toupet, Muscari Asparagaceae Muscari comosum (L.) Mill., 1768 chevelu Muscari à grappes, Muscari Asparagaceae Muscari neglectum Guss. ex Ten., 1842 négligé Boraginaceae Myosotis pusilla Loisel., 1809 Myosotis ténu Amaryllidaceae Narcissus tazetta L., 1753 Narcisses à bouquet jaune Boraginaceae Neatostema apulum (L.) I.M.Johnst., 1953 Grémil d'Apulie Nigelle de Damas, Herbe de Ranunculaceae Nigella damascena L., 1753 Capucin Famille Nom latin Nom vernaculaire Oleaceae Olea europaea L., 1753 Olivier d'Europe Fabaceae Ononis spinosa L. subsp. spinosa Arrête-boeuf Fabaceae Ononis viscosa L., 1753 Bugrane visqueux Asteraceae Onopordum illyricum L., 1753 Onopordon d'Illyrie Orchidaceae Ophrys apifera Huds., 1762 Ophrys abeille Orchidaceae Ophrys lutea Cav., 1793 Ophrys jaune Orchidaceae Ophrys passionis Sennen, 1926 Ophrys de la passion Orchidaceae Ophrys speculum Link, 1799 Ophrys miroir Orchidaceae Orchis purpurea Huds., 1762 Orchis pourpre, Grivollée Ornithogale en ombelle, Dame- Asparagaceae Ornithogalum umbellatum L., 1753 d'onze-heures Asteraceae Pallenis spinosa (L.) Cass., 1825 Pallénis épineux Papaveraceae Papaver dubium L. subsp. dubium Pavot douteux Papaveraceae Papaver hybridum L., 1753 Pavot hybride Papaveraceae Papaver rhoeas L., 1753 Coquelicot Poaceae Parapholis filiformis (Roth) C.E.Hubb., 1946 Lepture filiforme Poaceae Parapholis incurva (L.) C.E.Hubb., 1946 Lepture courbé Pardoglossum cheirifolium (L.) Barbier & Mathez Boraginaceae subsp. cheirifolium Cynoglosse à feuilles de Giroflée Poaceae Paspalum distichum L., 1759 Paspale à deux épis Oeillet prolifère, Petrorhagie Caryophyllaceae Petrorhagia prolifera (L.) P.W.Ball & Heywood, 1964 prolifère Poaceae Phalaris arundinacea L., 1753 Baldingère faux-roseau Poaceae Phalaris minor Retz., 1783 Alpiste mineur Oleaceae Phillyrea angustifolia L., 1753 Alavert à feuilles étroites Poaceae Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud., 1840 Roseau Asteraceae Picris hieracioides L., 1753 Picride éperviaire Pin d'Halep, Pin blanc de Pinaceae Pinus halepensis Mill. subsp. halepensis Provence

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Pinaceae Pinus halepensis Mill., 1768 Pin d'Halep, Pin blanc Poaceae Piptatherum miliaceum (L.) Coss., 1851 Poaceae Piptatherum miliaceum var. miliaceum Piptathère faux Millet Pittosporaceae Pittosporum tobira (Thunb.) W.T.Aiton, 1811 Arbre des Hottentots Plantain corne-de-bœuf, Pied-de- Plantaginaceae Plantago coronopus L., 1753 corbeau Plantain queue de lièvre, Plantain Plantaginaceae Plantago lagopus L., 1753 Pied-de-lièvre Plantaginaceae Plantago lanceolata L. subsp. lanceolata Herbe aux cinq coutures Plantaginaceae Plantago lanceolata L., 1753 Plantain lancéolé Plantaginaceae Plantago major L., 1753 Plantain majeur, Grand plantain Platanaceae Platanus x hispanica Mill. ex Münchh., 1770 Platane d'Espagne Poaceae Poa annua L., 1753 Pâturin annuel Polygonaceae Polygonum maritimum L., 1753 Renouée maritime Poaceae Polypogon maritimus Willd., 1801 Polypogon maritime Salicaceae Populus alba L., 1753 Peuplier blanc Salicaceae Populus nigra L., 1753 Peuplier commun noir Potamogetonaceae Potamogeton pectinatus L., 1753 Potamot de Suisse Potentille rampante, Rosaceae Potentilla reptans L., 1753 Quintefeuille Rosaceae Prunus dulcis (Mill.) D.A.Webb, 1967 Amandier amer Rosaceae Prunus spinosa L., 1753 Épine noire, Prunellier, Pelossier Poaceae Puccinellia festuciformis (Host) Parl., 1850 Glycérie Asteraceae Pulicaria dysenterica (L.) Bernh., 1800 Pulicaire dysentérique Fagaceae Quercus coccifera L., 1753 Chêne Kermès Fagaceae Quercus ilex L. subsp. ilex Chêne vert Ranunculaceae Ranunculus bulbosus L., 1753 Renoncule bulbeuse Ranunculaceae Ranunculus trichophyllus Chaix, 1785 Renoncule à feuilles capillaires Brassicaceae Rapistrum rugosum (L.) All., 1785 Rapistre rugueux Asteraceae Reichardia picroides (L.) Roth, 1787 Reichardie Resedaceae Reseda phyteuma L., 1753 Réséda raiponce Rhamnaceae Rhamnus alaternus L., 1753 Alaterne Asteraceae Rhaponticum coniferum (L.) Greuter, 2003 Pomme-de-pin Fabaceae Robinia pseudoacacia L., 1753 Robinier faux-acacia, Carouge Lamiaceae Rosmarinus officinalis L., 1753 Romarin officinale Fausse fléole, Rostraria à crête, Poaceae Rostraria cristata (L.) Tzvelev, 1971 Koelérie fausse Fléole Poaceae Rostraria litorea (All.) Holub, 1974 Koelérie du littoral Rubiaceae Rubia peregrina L., 1753 Garance voyageuse Rosier à feuilles d'orme, Ronce à Rosaceae Rubus ulmifolius Schott, 1818 feuilles d'Orme Polygonaceae Rumex crispus L., 1753 Rumex crépu Ruppiaceae Ruppia cirrhosa (Petagna) Grande, 1918 Ruppie spiralée Rutaceae Ruta angustifolia Pers., 1805 Rue à feuilles étroites Caryophyllaceae Sagina apetala Ard., 1763 Sagine apétale Caryophyllaceae Sagina maritima G.Don, 1810 Sagine maritime Amaranthaceae Salicornia appressa Dumort., 1866 Salicorne Salicaceae Salix alba L., 1753 Saule blanc Amaranthaceae Salsola soda L., 1753 Soude commune Lamiaceae Salvia pratensis L., 1753 Sauge des prés Samole de Valerand, Mouron Primulaceae Samolus valerandi L., 1753 d'eau

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Famille Nom latin Nom vernaculaire Rosaceae Sanguisorba minor Scop., 1771 Petite Pimprenelle Amaranthaceae Sarcocornia fruticosa (L.) A.J.Scott, 1978 Salicorne en buisson Caprifoliaceae Scabiosa atropurpurea L., 1753 Scabieuse pourpre foncé Caprifoliaceae Scabiosa atropurpurea var. maritima (L.) Fiori, 1903 Scabieuse maritime Jonc des chaisiers, Jonc-des- Cyperaceae Schoenoplectus lacustris (L.) Palla, 1888 tonneliers Cyperaceae Schoenus nigricans L., 1753 Choin noirâtre Cyperaceae Scirpoides holoschoenus (L.) Soják, 1972 Scirpe jonc Scirpoides holoschoenus subsp. australis (L.) Soják, Cyperaceae 1972 Scirpe du Midi Scolyme d'Espagne, Chardon Asteraceae Scolymus hispanicus L., 1753 d'Espagne Chenillette à fruits portant des Fabaceae Scorpiurus muricatus L., 1753 pointes Scorpiurus muricatus subsp. subvillosus (L.) Thell., Fabaceae 1912 Chenillette poilue, Scorpiure Crassulaceae Sedum anopetalum DC., 1808 Orpin à pétales droits Asteraceae Senecio inaequidens DC., 1838 Séneçon sud-africain Asteraceae Senecio vulgaris L., 1753 Séneçon commun Rubéole des champs, Gratteron Rubiaceae Sherardia arvensis L., 1753 fleuri Sideritis endressii subsp. provincialis (Jord. & Fourr. ex Lamiaceae Rouy) Coulomb, 2000 Lamiaceae Sideritis romana L., 1753 Crapaudine romaine Caryophyllaceae Silene vulgaris (Moench) Garcke, 1869 Silène enflé Asteraceae Silybum marianum (L.) Gaertn., 1791 Chardon marie, Chardon marbré Sonchus asper subsp. glaucescens (Jord.) P.W.Ball, Asteraceae 1878 Laiteron glauque Asteraceae Sonchus bulbosus (L.) N.Kilian & Greuter, 2003 Crépis bulbeux Asteraceae Sonchus tenerrimus L., 1753 Laiteron délicat Poaceae Sorghum halepense (L.) Pers., 1805 Sorgho d'Alep, Herbe de Cuba Sparganium erectum subsp. neglectum (Beeby) Typhaceae K.Richt., 1890 Rubanier négligé Genêt d'Espagne, Spartier à tiges Fabaceae Spartium junceum L., 1753 de jonc Caryophyllaceae Spergularia marina (L.) Besser, 1821 Spergulaire du sel Caryophyllaceae Spergularia rubra (L.) J.Presl & C.Presl, 1819 Spergulaire rouge, Sabline rouge Poaceae Sphenopus divaricatus (Gouan) Rchb., 1830 Sphénope Amaranthaceae Suaeda maritima (L.) Dumort., 1829 Soude maritime Amaranthaceae Suaeda vera Forssk. ex J.F.Gmel., 1791 Soude vraie Tamaris de France, Tamaris Tamaricaceae Tamarix gallica L., 1753 commun Fabaceae Tetragonolobus maritimus (L.) Roth, 1788 Tétragonolobe maritime Lamiaceae Teucrium chamaedrys L., 1753 Germandrée petit-chêne Lamiaceae Teucrium polium L. subsp. polium Germandrée Polium Germandrée des marais, Lamiaceae Teucrium scordium L., 1753 Chamaraz Lamiaceae Thymus vulgaris L. subsp. vulgaris Farigoule Lamiaceae Thymus vulgaris L., 1753 Thym commun Salsifis à feuilles de poireau, Asteraceae Tragopogon porrifolius L., 1753 Salsifis blanc Asteraceae Tragopogon pratensis L., 1753 Salsifis des prés

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 223

Famille Nom latin Nom vernaculaire Trèfle à folioles étroites, Queue- Fabaceae Trifolium angustifolium L., 1753 de-renard Fabaceae Trifolium arvense L., 1753 Trèfle des champs, Pied de lièvre Fabaceae Trifolium campestre Schreb., 1804 Trèfle champêtre, Trèfle jaune Fabaceae Trifolium fragiferum L., 1753 Trèfle Porte-fraises Fabaceae Trifolium lappaceum L., 1753 Trèfle fausse-bardane Fabaceae Trifolium pratense L., 1753 Trèfle des prés Fabaceae Trifolium repens L., 1753 Trèfle rampant, Trèfle blanc Fabaceae Trifolium scabrum L., 1753 Trèfle rude Fabaceae Trifolium stellatum L., 1753 Trèfle étoilé Typhaceae Typha angustifolia L., 1753 Massette à feuilles étroites Typhaceae Typha domingensis Pers., 1807 Massette australe Fabaceae Ulex parviflorus Pourr., 1788 Ajonc à petites fleurs Ulmaceae Ulmus minor Mill., 1768 Petit orme Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W.Schmidt, Asteraceae 1795 Urosperme de Daléchamps Urospermum picroides (L.) Scop. ex F.W.Schmidt, Asteraceae 1795 Urosperme fausse Picride Urticaceae Urtica dioica L., 1753 Ortie dioique, Grande ortie Rubiaceae Valantia muralis L., 1753 Vaillantie des murs Scrophulariaceae Verbascum sinuatum L., 1753 Molène sinuée Verbenaceae Verbena officinalis L., 1753 Verveine officinale Plantaginaceae Veronica cymbalaria Bodard, 1798 Véronique cymbalaire Adoxaceae Viburnum tinus L., 1753 Viorne tin, Fatamot Fabaceae Vicia cracca L., 1753 Vesce cracca Fabaceae Vicia hybrida L., 1753 Vesce hybride Fabaceae Vicia villosa Roth, 1793 Vesce velue Vitaceae Vitis vinifera L. subsp. vinifera Vigne cultivée

Légende du tableau :

Enjeu Local de Conservation : L’enjeu local de conservation est la responsabilité assumée localement pour la conservation d’une espèce ou d’un habitat par rapport à une échelle biogéographique cohérente. La notion d’évaluation est définie uniquement sur la base de critères scientifiques tels que : - les paramètres d’aire de répartition, d’affinité de la répartition, et de distribution ; - la vulnérabilité biologique ; - le statut biologique ; - les menaces qui pèsent sur l’espèce considérée. Cinq classes d’enjeu local de conservation peuvent ainsi être définies de façon usuelle, plus une sixième exceptionnelle :

Très fort Fort Modéré Faible Très faible Nul* *La classe « enjeu local de conservation nul » ne peut être utilisée que de façon exceptionnelle pour des espèces exogènes plantées ou échappées dont la conservation n’est aucunement justifiée (ex : Laurier rose, Barbe de Jupiter, etc.).

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 224

Annexe 3. Relevé relatif aux insectes

Relevé effectué par Sylvain MALATY le 13/04/2016, le 01/06/2016, le 02/06/2016, le 16/06/2016, le 11/07/2016, le 29/08/2016 et le 01/09/2016 et par Jérôme VOLANT le 24/05/2016, le 15, 16, 17 et 22/06/2016, le 27/07/2016 et le 02/08/2016. Ordre Famille Espèce Coleoptera Buprestidae Acmaeoderella cyanipennis perroti (Schaefer, 1949) Coleoptera Buprestidae Anthaxia hungarica (Scopoli, 1772) Coleoptera Carabidae Calomera littoralis (Fabricius, 1787) Coleoptera Carabidae Cephalota circumdata (Dejean in Latreille & Dejean, 1822) Coleoptera Cerambycidae Agapanthia suturalis (Fabricius, 1787) Coleoptera Cerambycidae Chlorophorus varius (Müller, 1766) Coleoptera Cerambycidae Stenopterus rufus Linnaeus, 1767 Coleoptera Cetoniidae Netocia morio (Fabricius, 1781) Coleoptera Cetoniidae Oxythyrea funesta (Poda, 1761) Coleoptera Chrysomelidae Arima marginata (Fabricius, 1781) Coleoptera Chrysomelidae Cryptocephalus rugicollis G. A. Olivier, 1791 Coleoptera Chrysomelidae Exosoma lusitanica L. Coleoptera Chrysomelidae Lachnaia tristigma (Lacordaire, 1848) Coleoptera Cleridae Trichodes leucopsideus (Olivier, 1795) Coleoptera Coccinellidae Coccinella septempunctata Linnaeus, 1758 Coleoptera Dasytidae Divales bipustulatus (Fabricius, 1781) Coleoptera Meloidae Mylabris quadripunctata (Linnaeus, 1767) Coleoptera Meloidae Mylabris variabilis (Pallas, 1781) Coleoptera Oedemera nobilis (Scopoli, 1763) Coleoptera Tenebrionidae Scaurus atratus Fabricius, 1775 Coleoptera Tenebrionidae Tentyria mucronata Steven, 1829 Hemiptera Cicadidae Cicadatra atra (Olivier, 1790) Hymenoptera Scoliidae Megascolia maculata (Drury, 1773) Hymenoptera Apidae Apis mellifera Hymenoptera Apidae Xylocopa violacea (Linnaeus, 1758) Hesperiidae Carcharodus baeticus (Rambur, [1839]) Lepidoptera Hesperiidae Ochlodes sylvanus (Esper, [1777]) Lepidoptera Hesperiidae Thymelicus sylvestris (Poda, 1761) Lepidoptera Lycaenidae Aricia agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775) Lepidoptera Lycaenidae Lampides boeticus (Linnaeus, 1767) Lepidoptera Lycaenidae Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761) Lepidoptera Lycaenidae Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775) Lepidoptera Lycaenidae Pseudophilotes baton (Bergsträsser, 1779) Lepidoptera Nymphalidae Brintesia circe (Fabricius, 1775) Lepidoptera Nymphalidae Coenonympha dorus (Esper, 1782) Lepidoptera Nymphalidae Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Nymphalidae Lasiommata megera (Linnaeus, 1767) Lepidoptera Nymphalidae Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 225

Ordre Famille Espèce Lepidoptera Nymphalidae Melanargia galathea (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Nymphalidae Melitaea didyma (Esper, [1778]) Lepidoptera Nymphalidae Pararge aegeria (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Nymphalidae Pyronia bathseba (Fabricius, 1793) Lepidoptera Nymphalidae Pyronia cecilia (Vallantin, 1894) Lepidoptera Nymphalidae Vanessa cardui (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Papilionidae Papilio machaon Linnaeus, 1758 Lepidoptera Papilionidae Zerynthia polyxena ([Denis & Schiffermüller], 1775) Lepidoptera Pieridae Pieris brassicae (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Pieridae Pontia daplidice (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Sphingidae Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758) Lepidoptera Zygaena erythrus (Hübner, [1806]) Lepidoptera Zygaenidae Zygaena trifolii (Esper, [1783]) Neuroptera Ascalaphidae Deleproctophylla dusmeti Navás, 1914 Neuroptera Ascalaphidae Libelloides coccajus Denis & Schiffermüller, 1775 Neuroptera Ascalaphidae Libelloides ictericus (Charpentier, 1825) Neuroptera Ascalaphidae Libelloides longicornis (Linnaeus, 1769) Neuroptera Myrmeleontidae Palpares libelluloides (Linnaeus, 1764) Odonata Aeshnidae Anax parthenope (Selys, 1839) Odonata Coenagrionidae Ischnura elegans (Vander Linden, 1820) Odonata Coenagrionidae Ischnura pumilio (Charpentier, 1825) Odonata Corduliidae Oxygastra curtisii (Dale, 1834) Odonata Libellulidae Crocothemis erythraea (Brullé, 1832) Odonata Libellulidae Orthetrum cancellatum (Linnaeus, 1758) Odonata Libellulidae Sympetrum fonscolombii (Selys, 1840) Odonata Libellulidae Sympetrum sanguineum (O. F. Müller, 1764) Odonata Platycnemidae Platycnemis latipes Rambur, 1842 Orthoptera Acrididae Calliptamus barbarus (Costa, 1836) Orthoptera Acrididae Chorthippus brunneus (Thunberg, 1815) Orthoptera Acrididae Oedipoda caerulescens (Linnaeus, 1758) Orthoptera Acrididae Omocestus (Omocestus) rufipes (Zetterstedt, 1821) Orthoptera Acrididae Sphingonotus caerulans (Linnaeus, 1767) Orthoptera Tettigoniidae Decticus albifrons (Fabricius, 1775) Orthoptera Tettigoniidae Platycleis affinis Fieber, 1853 Scolopendromorpha Scolopendridae Scolopendra cingulata Latreille

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 226

Annexe 4. Relevé relatif aux amphibiens

Relevé effectué par Jérémy JALABERT le 28 avril 2016. Ces données ont été complétées par Jérôme VOLANT.

Nom vernaculaire Espèce

français

92/43/CE

novembre 2007 novembre

Statut protection protection Statut

Directive Habitats Habitats Directive

Liste rouge France rouge Liste

19 Convention de Berne de Convention

Rainette méridionale Hyla meridionalis PN2 BE2 DH4 LC Complexe P-R des grenouilles Complexe P-R vertes Pelophylax ridibundus PN3 BE3 DH5 Grenouille rieuse - Pelophylax perezi PN3 BE3 DH5 Grenouille verte de Perez Pelophylax kl. grafi PN3 BE3 DH5 Grenouille verte de Graf

Protection Nationale 19 novembre 2007 PN2 Article 2 : Protection stricte de l’espèce et de son habitat PN3 Article 3 : Protection stricte de l'espèce PN4 Article 4 : Protection partielle de l’espèce Convention de Berne BE2 Espèces strictement protégées sur l'ensemble du territoire des pays signataires BE3 Espèces protégées sur l'ensemble du territoire des pays signataires Directive Habitats Espèces d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones DH2 Spéciales de Conservation (habitats d'espèces) Espèces d'intérêt communautaire strictement protégées sur l'ensemble du territoire DH4 européen

Liste rouge France (IUCN) CR En danger critique d'extinction Espèces EN En danger menacées VU Vulnérable NT Quasi menacée (espèces proches du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises) LC Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition de France est faible) DD Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évaluation n'a pu être réalisée faute de données suffisantes) NA Non applicable (espèce non soumise car : (a) introduite dans la période récente ou (b) présente en France uniquement de manière occasionnelle)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 227

Annexe 5. Relevé relatif aux reptiles

Relevé effectué par Jérémy JALABERT le 28 avril, le 09 juin, les 06 et 13 juillet et le 07 septembre 2016. Ces données

ont été complétées par Sylvain MALATY et Jérôme VOLANT.

de Berne de

Nom vernaculaire Espèce

français

92/43/CE

Statut protection protection Statut

Directive Habitats Habitats Directive

Liste rouge France rouge Liste

19 novembre 2007 19novembre Convention

Trachémyde écrite Trachemys scripta elegans NA (a) Tarente de Maurétanie Tarentola mauritanica mauritanica PN3 BE3 LC Orvet fragile Anguis fragilis fragilis PN3 BE3 LC Lézard vert occidental Lacerta bilineata bilineata PN2 BE2 DH4 LC Lézard ocellé Timon lepidus lepidus PN3 BE2 VU Lézard des murailles Podarcis muralis PN2 BE2 DH4 LC Psammodrome d'Edwards Psammodromus edwarsianus PN3 BE3 NT Seps strié Chalcides striatus PN3 BE3 LC Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus monspessulanus PN3 BE3 LC Couleuvre à échelons Rhinechis scalaris PN3 BE3 LC

Protection Nationale 19 novembre 2007 PN2 Article 2 : Protection stricte de l’espèce et de son habitat PN3 Article 3 : Protection stricte de l'espèce PN4 Article 4 : Protection partielle de l’espèce Convention de Berne BE2 Espèces strictement protégées sur l'ensemble du territoire des pays signataires BE3 Espèces protégées sur l'ensemble du territoire des pays signataires Directive Habitats Espèces d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones DH2 Spéciales de Conservation (habitats d'espèces) Espèces d'intérêt communautaire strictement protégées sur l'ensemble du territoire DH4 européen

Liste rouge France (IUCN) CR En danger critique d'extinction Espèces EN En danger menacées VU Vulnérable NT Quasi menacée (espèces proches du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises) LC Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition de France est faible) DD Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évaluation n'a pu être réalisée faute de données suffisantes) NA Non applicable (espèce non soumise car : (a) introduite dans la période récente ou (b) présente en France uniquement de manière occasionnelle)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 228

Annexe 6. Relevé relatif aux oiseaux

Relevé effectué par Frédéric PAWLOWSKI et Sébastien CABOT le 02/03/2016, 11/04/2016, 12/04/2016,

13/04/2016, 29/04/2016, 27/06/2016, 28/06/2016 et le 13/07/2016.

Espèce

(b) (b)

juillet 2016 juillet

biologique sur la zone d'étude zone sur la biologique

régional PACA Nicheurs PACA régional

Vulnérabilité EUROPE (2004) (a) EUROPE (2004) Vulnérabilité

Enjeu de conservation au niveau au conservation de Enjeu

Vulnérabilité PACA (2013) PACA Nicheurs Vulnérabilité

Statuts de protection (Janvier 2013) (Janvier protection de Statuts

Statut Statut

Observations du 02 mars, 11, 12 avril avril 12 11, mars, 02 du Observations

et 13 avril, 29 avril, 27 et 28 juin et 27 etjuin 28 13 avril, 29 etavril, 13 Vulnérabilité FRANCE Nicheurs (2008) Nicheurs FRANCE Vulnérabilité Flamant rose PN3, DO1, x Alim / repos Très Fort L EN EN (Phoenicopterus roseus) BO2, BE2 Nette rousse 2 couples Npo Fort S LC VU C, BO2, BE3 (Netta rufina) Grande Aigrette PN3, DO1, x Nalim Fort S NT VU (Casmerodius albus) BO2, BE2 Circaète Jean-le-Blanc PN3, DO1, 2 Nalim Fort S LC LC (Circaetus gallicus) BO2, BE2 Outarde canepetière PN3, DO1, x Npr Fort V VU NT (Tetrax tetrax) BE2 Echasse blanche PN3, DO1, x Nc Fort S LC LC (Himantopus himantopus) BO2, BE2 Avocette élégante PN3, DO1, x Nc Fort S LC VU (Recurvirostra avosetta) BO2, BE2 Gravelot à collier interrompu PN3, DO1, x Nc Fort D NT VU (Charadrius alexandrinus) BO2, BE2 Chevalier gambette x Nc Fort D LC EN C, BO2, BE3 (Tringa totanus) Sterne pierregarin PN3, DO1, x Nc Fort S LC VU (Sterna hirundo) BO2, BE2 Sterne naine PN3, DO1, x Npr Fort D LC EN (Sternula albifrons) BO2, BE2 Rollier d'Europe PN3, DO1, x Npr Fort V NT NT (Coracias garrulus) BO2, BE2 Goéland railleur PN3, DO1, x Alim / repos Fort L EN EN (Chroicocephalus genei) BO2, BE2 Sterne caugek Alim / repos PN3, DO1, x Fort D VU EN (Sterna sandvicensis) /Npo BO2, BE2 Busard des roseaux PN3, DO1, x Nalim Fort S VU VU (Circus aeruginosus) BO2, BE2 Milan royal Alim / Halte PN3, DO1, x Modéré D VU NA (Milvus milvus) migr BO2, BE2 Mouette mélanocéphale Alim / Halte PN3, DO1, x Modéré S LC VU (Larus melanocephalus) migr BO2, BE2 Hirondelle rousseline Alim / Halte x Modéré S VU VU PN3, BE2 (Cecropis daurica) migr Pie-grièche à tête rousse Alim / Halte x Modéré D NT CR PN3, BE2 (Lanius senator) migr Tadorne de Belon x Nc Modéré S LC LC PN3, BO2, BE2 (Tadorna tadorna)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 229

(b)

Espèce (b)

juillet 2016 juillet

biologique sur la zone d'étude zone sur la biologique

régional PACA Nicheurs PACA régional

Vulnérabilité EUROPE (2004) (a) EUROPE (2004) Vulnérabilité

Enjeu de conservation au niveau au conservation de Enjeu

Vulnérabilité PACA (2013) PACA Nicheurs Vulnérabilité

Statuts de protection (Janvier 2013) (Janvier protection de Statuts

Statut Statut

Observations du 02 mars, 11, 12 avril avril 12 11, mars, 02 du Observations

et 13 avril, 29 avril, 27 et 28 juin et 27 etjuin 28 13 avril, 29 etavril, 13 Vulnérabilité FRANCE Nicheurs (2008) Nicheurs FRANCE Vulnérabilité Huîtrier pie x Npo Modéré S LC EN C, BE3 (Haematopus ostralegus) Oedicnème criard PN3, DO1, x Npr Modéré V NT NT (Burhinus oedicnemus) BO2, BE2 Petit Gravelot x Npr Modéré S LC NT PN3, BO2, BE2 (Charadrius dubius) Mouette rieuse Alim / repos x Modéré S LC VU PN3, BE3 (Chroicocephalus ridibundus) /Npo Coucou geai x Npr Modéré S NT VU PN3, BE2 (Clamator glandarius) Huppe fasciée x Npr Modéré D LC LC PN3, BE3 (Upupa epops) Vanneau huppé Alim / repos x Modéré V LC EN C, BO2, BE3 (Vanellus vanellus) /Npo Grand Gravelot Alim / Halte x Modéré S VU - PN3, BO2, BE2 (Charadrius hiaticula) migr Bécasseau minute Alim / Halte x Modéré S - - PN3, BO2, BE2 (Calidris minuta) migr Pipit rousseline PN3, DO1, x Npr Modéré DP LC VU (Anthus campestris) BE2 Bruant des roseaux Alim / Halte x Faible D LC EN PN3, BE2 (Emberiza schoeniclus) migr Grèbe huppé x Nalim Faible S LC LC PN3, BE3 (Podiceps cristatus) Grèbe à cou noir x Nalim / Hiv Faible D LC CR PN3 (Podiceps nigricollis) Buse variable x Nalim / Npo Faible S LC LC PN3, BO2, BE2 (Buteo buteo) Sarcelle d'été Alim / Halte x Faible V VU NA C, BO2, BE3 (Anas querquedula) migr Chevalier guignette Alim / Halte x Faible D LC VU PN3, BO2, BE2 (Actitis hypoleucos) migr Hirondelle de rivage Alim / Halte x Faible D LC VU PN3, BE2 (Riparia riparia) migr Tarier des prés Alim / Halte x Faible D VU VU PN3, BE2 (Saxicola rubetra) migr Traquet motteux Alim / Halte x Faible D NT LC PN3, BE2 (Oenanthe oenanthe) migr Sarcelle d'hiver Alim / Halte x Faible S VU NA C, BO2, BE3 (Anas crecca) migr Canard souchet Alim / Halte x Faible D LC CR C, BO2, BE3 (Anas clypeata) migr Grand Cormoran Alim / Halte x Faible S LC VU PN3, BE3 (Phalacrocorax carbo) migr Héron garde-bœufs x Nalim Faible S LC LC PN3, BE3 (Bubulcus ibis)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 230

(b)

Espèce (b)

juillet 2016 juillet

biologique sur la zone d'étude zone sur la biologique

régional PACA Nicheurs PACA régional

Vulnérabilité EUROPE (2004) (a) EUROPE (2004) Vulnérabilité

Enjeu de conservation au niveau au conservation de Enjeu

Vulnérabilité PACA (2013) PACA Nicheurs Vulnérabilité

Statuts de protection (Janvier 2013) (Janvier protection de Statuts

Statut Statut

Observations du 02 mars, 11, 12 avril avril 12 11, mars, 02 du Observations

et 13 avril, 29 avril, 27 et 28 juin et 27 etjuin 28 13 avril, 29 etavril, 13 Vulnérabilité FRANCE Nicheurs (2008) Nicheurs FRANCE Vulnérabilité Aigrette garzette PN3, DO1, x Nalim Faible S LC LC (Egretta garzetta) BE2 Héron cendré x Nalim Faible S LC LC PN3, BE3 (Ardea cinerea) Milan noir PN3, DO1, x Nc Faible S LC LC (Milvus migrans) BO2, BE2 Epervier d'Europe Alim / Halte x Faible S LC LC PN3, BO2, BE2 (Accipiter nisus) migr Faucon crécerelle x Nalim Faible D LC LC PN3, BO2, BE2 (Falco tinnunculus) Tourterelle des bois x Npo Faible V LC LC C, BO2, BE3 (Streptopelia turtur) Cochevis huppé x Npr Faible DP LC VU PN3, BE3 (Galerida cristata) Hirondelle rustique x Nalim Faible D LC LC PN3, BE2 (Hirundo rustica) Pipit à gorge rousse x Halte migr Faible E - - PN4, BE2 (Anthus cervinus) Cisticole des joncs x Npr Faible S LC LC PN3, BE3 (Cisticola juncidis) Fauvette passerinette x Npr Faible S LC LC PN3, BE2 (Sylvia cantillans) Loriot d'Europe x Npr Faible D LC LC PN3, BE2 (Oriolus oriolus) Bruant proyer x Npr Faible D NT NT PN3, BE3 (Emberiza calandra) Pipit spioncelle Alim / Halte x Faible S LC LC PN3, BE2 (Anthus spinoletta) migr / Hiv Bécasseau sanderling Alim / Halte x Faible S - - PN3, BO2, BE2 (Calidris alba) migr Bécasseau cocorli Alim / Halte x Faible - - - PN3, BO2, BE2 (Calidris ferruginea) migr Bécasseau variable Alim / Halte x Faible D NAb - PN3, BO2, BE2 (Calidris alpina) migr Combattant varié Alim / Halte C, DO1, BO2, x Faible V NAb - (Philomachus pugnax) migr BE3 Alouette lulu PN3, DO1, x Npr Faible DP LC LC (Lullula arborea) BE3 Courlis corlieu Alim / Halte x Faible D - - C, BO2, BE3 (Numenius phaeopus) migr Chevalier culblanc Alim / Halte x Faible S - - PN3, BO2, BE2 (Tringa ochropus) migr Chevalier sylvain Alim / Halte PN3, DO1, x Faible DP - - (Tringa glareola) migr BE2 Cygne tuberculé x Npr Très faible S NAa LC PN3, BO2, BE3 (Cygnus olor) Canard colvert x Npr Très faible S LC LC C, BO2, BE3 (Anas platyrhynchos)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 231

(b)

Espèce (b)

juillet 2016 juillet

biologique sur la zone d'étude zone sur la biologique

régional PACA Nicheurs PACA régional

Vulnérabilité EUROPE (2004) (a) EUROPE (2004) Vulnérabilité

Enjeu de conservation au niveau au conservation de Enjeu

Vulnérabilité PACA (2013) PACA Nicheurs Vulnérabilité

Statuts de protection (Janvier 2013) (Janvier protection de Statuts

Statut Statut

Observations du 02 mars, 11, 12 avril avril 12 11, mars, 02 du Observations

et 13 avril, 29 avril, 27 et 28 juin et 27 etjuin 28 13 avril, 29 etavril, 13 Vulnérabilité FRANCE Nicheurs (2008) Nicheurs FRANCE Vulnérabilité Perdrix rouge x Npr Très faible D LC VU C, BE3 (Alectoris rufa) Faisan de Colchide x Npr Très faible S LC LC C, BE3 (Phasianus colchicus) Gallinule poule-d'eau x Npr Très faible S LC LC C, BE3 (Gallinula chloropus) Foulque macroule x Npr Très faible S LC LC C, BO2, BE3 (Fulica atra) Rougegorge familier x Hiv Très faible S LC LC PN3, BE2 (Erithacus rubecula) Rougequeue noir x Npo Très faible S LC LC PN3, BE2 (Phoenicurus ochruros) Goéland leucophée x Nc Très faible S LC LC PN3, BE3 (Larus michahellis) Pigeon biset domestique x Npr Très faible - - - (Columba livia domestica) Pigeon ramier x Npr Très faible S LC LC C (Columba palumbus) Tourterelle turque x Npr Très faible S LC LC C, BE3 (Streptopelia decaocto) Martinet noir x Nalim Très faible S LC LC PN3, BE3 (Apus apus) Bergeronnette printanière x Npr Très faible D LC LC PN3, BE2 (Motacilla flava) Bergeronnette grise x Npr Très faible S LC LC PN3, BE2 (Motacilla alba) Rossignol philomèle x Npr Très faible S LC LC PN3, BE2 (Luscinia megarhynchos) Grive musicienne x Hiv Très faible S LC LC C, BE3 (Turdus philomelos) Pouillot véloce x Hiv Très faible S LC LC PN3, BE2 (Phylloscopus collybita) Mésange bleue x Hiv Très faible S LC LC PN3, BE2 (Cyanistes caeruleus) Bouscarle de Cetti x Npr Très faible S LC LC PN3, BE2 (Cettia cetti) Locustelle tachetée x Halte migr Très faible S LC - PN3, BE2 (Locustella naevia) Fauvette mélanocéphale x Npr Très faible S LC LC PN3, BE2 (Sylvia melanocephala) Fauvette à tête noire x Hiv Très faible S LC LC PN3, BE2 (Sylvia atricapilla) Mésange charbonnière x Npo Très faible S LC LC PN3, BE2 (Parus major) Pie bavarde x Nc Très faible S LC LC C (Pica pica) Choucas des tours x Npr Très faible S LC LC PN3 (Corvus monedula)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 232

(b)

Espèce (b)

juillet 2016 juillet

biologique sur la zone d'étude zone sur la biologique

régional PACA Nicheurs PACA régional

Vulnérabilité EUROPE (2004) (a) EUROPE (2004) Vulnérabilité

Enjeu de conservation au niveau au conservation de Enjeu

Vulnérabilité PACA (2013) PACA Nicheurs Vulnérabilité

Statuts de protection (Janvier 2013) (Janvier protection de Statuts

Statut Statut

Observations du 02 mars, 11, 12 avril avril 12 11, mars, 02 du Observations

et 13 avril, 29 avril, 27 et 28 juin et 27 etjuin 28 13 avril, 29 etavril, 13 Vulnérabilité FRANCE Nicheurs (2008) Nicheurs FRANCE Vulnérabilité Corneille noire x Npr Très faible S LC LC C, BE3 (Corvus corone) Pinson des arbres x Hiv Très faible S LC LC PN3, BE3 (Fringilla coelebs) Etourneau sansonnet x Npo Très faible D LC LC C (Sturnus vulgaris) Moineau domestique x Npo Très faible D LC LC PN3 (Passer domesticus) Serin cini x Npo Très faible S LC LC PN3, BE3 (Serinus serinus) Verdier d'Europe x Npo Très faible S LC LC PN3, BE2 (Carduelis chloris) Chardonneret élégant x Npo Très faible S LC LC PN3, BE2 (Carduelis carduelis) Légende Observation Effectifs : x = quelques (inférieur à 10 individus ou 5 couples) ; xx = nombreux (supérieurs à 10 individus ou 5 couples) ; Cple = couple, M = mâle, Cht = chant, Ind = individu(s)

Statut de protection Protection nationale : liste nationale des Oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire métropolitain, Arrêté du 29/10/2009 (J.O. du 05/12/2009). PN3 = Espèce et son habitat protégé ; PN4 = Espèce protégée sans son habitat. DO1 : espèce d'intérêt communautaire, inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux CE 79/409. BO2 : espèce inscrite à l’annexe II de la convention de Bonn (1979). BE2 / BE3 : espèce inscrite à l’annexe II ou III de la convention de Berne (1979).

Statut biologique Npo : Nicheur possible Npr : Nicheur probable Nc : Nicheur certain Nalim : Nicheur hors de la zone d’étude exploitée pour l’alimentation Migr : Migrateur (total ou partiel) Sed : Sédentaire Hiv : Hivernant

Nicheur possible 1. Espèce observée durant la saison de reproduction dans un habitat favorable à la nidification. 2. Mâle chanteur (ou cris de nidification) en période de reproduction.

Nicheur probable 3. Couple observé dans un habitat favorable durant la saison de reproduction. 4. Territoire permanent présumé en fonction de l'observation de comportements territoriaux ou de l'observation à huit jours d'intervalle au moins d'un individu au même endroit. 5. Parades nuptiales. 6. Fréquentation d'un site de nid potentiel. 7. Signes ou cris d'inquiétude d'un individu adulte.

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8. Plaque incubatrice sur un oiseau tenu en main. 9. Construction d'un nid ou creusement d'une cavité.

Nicheur certain 10. Adulte feignant une blessure ou cherchant à détourner l'attention. 11. Nid utilisé récemment ou coquille vide (œuf pondu pendant l'enquête). 12. Jeunes fraîchement envolés (nidicoles) ou poussins (nidifuges). 13. Adultes entrant ou quittant un site de nid laissant supposer un nid occupé (incluant les nids situés trop haut ou les cavités et nichoirs dont le contenu n'a pas pu être examiné) ou adulte en train de couver. 14. Adulte transportant des sacs fécaux ou de la nourriture pour les jeunes. 15. Nid avec œuf(s). 16. Nid avec jeune(s) (vu ou entendu).

Codes comportementaux et statuts de reproduction définis d'après l'EOAC (European Ornithological Atlas Committee).

Statut de conservation

Vulnérabilité Europe (1) Vulnérabilité France (2) Vulnérabilité PACA (3) CR Critical endengered (Voie d’extinction) RE Eteinte en métropole E En Danger E Endengered (En danger) CR En danger critique d'extinction D Déclin V Vulnerable (Vulnérable) EN En danger AS A Surveiller D Declining (Déclin) VU Vulnérable R Rare (Rare) NT Quasi menacée DP Depleted * LC Préoccupation mineure L Localised (Localisé) DD Données insuffisantes

S Secure (non défavorable) NA Non applicable (espèce non soumise à évaluation car (a) introduite dans la période récente ou (b) nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) * Depleted : concerne les taxons non rares ou en déclin dans l’UE qui ont subi un déclin modéré à fort entre 1970 à 1990 et dont les effectifs n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant déclin.

(1) BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004 ; (2) UICN, 2008 ; (3) LASCÈVE & al., 2006.

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Annexe 7. Relevé relatif aux mammifères

Relevés effectués par Erwann THEPAUT au cours des prospections (Cf. Partie 1 § 2.3.4.) ; Liste rouge Ordre Famille Nom français Nom latin France ELC 2009 Molosidae Molosse de Cestoni Tadarida teniotis LC Modéré Chiroptera Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii LC Faible Vespertilionidae Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus LC Faible Sciuridae Ecureuil roux Sciurus vulgaris LC Faible Rodentia Cricetidae Campagnol amphibie Arvicola sapidus NT Fort

Protection Nationale PN (19 novembre 2007)

Directive Habitats Espèces d'intérêt communautaire dont la DH2 conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation (habitats d'espèces) Espèces d'intérêt communautaire strictement DH4 protégées sur l'ensemble du territoire européen Espèces d’intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont DH5 susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion

Liste rouge France (IUCN) CR En danger critique d'extinction EN En danger Espèces menacées VU Vulnérable NT Quasi menacée (espèces proches du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises) LC Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition de France est faible) DD Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évaluation n'a pu être réalisée faute de données suffisantes) NA Non applicable (espèce non soumise car : (a) introduite dans la période récente ou (b) présente en France uniquement de manière occasionnelle)

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 235

Annexe 8. Eléments cartographiques

Les cartes présentées dans ce document sont des cartes générales en format A3. Sont représentés sur ces cartes des encarts correspondant à des planches plus précises. Il y en a 12 au total. Ces planches plus précises ont été regroupées dans des atlas cartographiques, classés par compartiment biologique. L’ensemble de ces atlas cartographiques est téléchargeable sur le lien suivant : http://webftp.ecomed.fr/125473208858

Le dossier zippé présente au total 18 fichiers. 8 atlas cartographiques correspondent à la présentation des enjeux de l’état intial du VNEI, sur la base de la zone d’étude qui a été prospectée. 8 atlas cartographiques correspondent à la superposition des enjeux aux emprises projetées des travaux. Enfin, 2 atlas correspondent à l’évaluation appropriée des incidences Natura 2000 (EAI). Ces fichiers sont classés comme suit : - Cartes de l’état initial du VNEI :

- Cartes de la partie « impacts » du VNEI :

- Cartes de l’évaluation appropriée des incidences Natura 2000 (EAI) :

Réf. du rapport 1703-EM-2549-RP-VNEI-GEOSEL-Rognac13-1H – Remis le 29/03/2017 236