RANDONNÉE PÉDESTRE DES MARDI 6 ET VENDREDI 9 DÉCEMBRE 2016

DE LA BASTILLE À SUCY

…Dis le toi désormais, même s’il est sincère Aucun rêve jamais ne mérite une guerre. On a détruit la Bastille, mais ça n’a rien arrangé, On a détruit la Bastille, quand il fallait nous aimer ! (Jacques Brel)

Départ : Place de la Bastille, au pied des marches de l’Opéra, à 9h .

Arrivée : Gare R.E.R. de Sucy.

Randonnée de 20 km , en terrain plat. Groupes limités à 35 participants .

Matin : 11 km :

La coulée verte René Dumont (ex Promenade plantée) dans sa totalité et le square Charles Péguy. Le bois de d’Ouest en Est, par le GR 14.

Après-midi : 9 km :

Les bords de Marne, rive droite à Saint-Maur ouest, rive gauche à Créteil. Les îles de Créteil : Brise-Pain, de la Gruyère, des Ravageurs et Ste Catherine. Le pont de Bonneuil, le Moulin Bateau et le confluent du Morbras. Entrée dans Sucy par le quartier des Noyers.

Chaussures de randonnée indispensables, le terrain pouvant être très boueux par endroits. Prévoir vêtements adaptés aux conditions climatiques du jour. Si nécessaire, des surchaussures seront distribuées avant d'entrer au restaurant.

Possibilité d’abréger : R.E.R. à Joinville.

Repas : Vers 12h au restaurant Le Rallye à Saint-Maurice . ℡ : 01 48 89 69 26. Menu Choucroute + dessert. Prix : 18,5 €, apéritif, vin ou bière, café compris. Les suppléments éventuels seront à régler individuellement.

Rendez-vous : Gare R.E.R. de Sucy à 8h , pour prendre le R.E.R de 8h13. Ou au pied des marches de l’Opéra Bastille (à préciser à l’inscription).

Responsables de la randonnée : Marc Thomas et Michel Deforge .

Inscriptions : Uniquement au marché du Fort, avec carte d'adhérent, à partir du Mardi 22/11 . Auprès de Marc et Michel, accompagnées d’un chèque de 18,5 €, à l’ordre de S.L.A. Préciser le jour souhaité, éventuellement s'il y a la possibilité d'inverser.

Contacts de dernière minute : Marc : 06 87 55 42 77 . Michel : 06 83 24 90 47 . LA COULÉE VERTE RENÉ DUMONT : La Promenade plantée emprunte le tracé parisien de l'ancienne ligne de Vincennes, qui relie à partir de 1859 la gare de la Bastille à Verneuil-l'Etang, en passant par Sucy-en-Brie. Désaffectée en 1969, une partie est intégrée au RER A, tandis que le tronçon -Vincennes reste à l'abandon. La zone est réaménagée à partir des années 1980. En 1984, la gare de la Bastille est démolie pour laisser place à la construction de l'Opéra Bastille. La ZAC Reuilly, conçue à partir de 1986, vise à réintégrer l'emprise ferroviaire de la gare de marchandises de Reuilly en réaménageant le quartier autour d'espaces verts. Le projet de la Promenade plantée est mis en place au même moment afin de réutiliser le reste de la ligne désaffectée, entre Bastille et la porte de Montempoivre. La Promenade plantée est créée à partir de 1988 par le paysagiste Jacques Vergely et l'architecte Philippe Mathieux. Elle est inaugurée en 1993. Les arcades du viaduc des Arts sont réhabilitées en 1989 par l'architecte Patrick Berger. Sur le trajet, le square Charles-Péguy est inauguré en 1989. Depuis 2014, elle porte le nom de l'agronome français René Dumont qui fut par ailleurs, en 1974, le premier candidat écologiste à une élection présidentielle.

LE BOIS DE VINCENNES : D'une superficie de 995 ha, dont la moitié boisée, c'est le plus grand espace vert parisien. C'est un reste de la forêt qui recouvrait les environs de Paris dans l’Antiquité. Au 11 e siècle, c’est un bois impropre à la culture. Lorsque Hugues Capet fixe sa résidence sur l'île de la Cité, il devient son terrain de chasse. Il demeure par la suite à l'usage exclusif des rois de France. Sous Philippe Auguste, il est enclos par une enceinte de douze kilomètres de long. Plusieurs manoirs royaux, comme le château de Vincennes, sont construits à proximité. Selon la légende, c'est dans ce bois que Saint Louis rend la justice sous un chêne. Abandonné par Louis XIV au profit de Versailles, le bois est réaménagé sous Louis XV. Des allées sont tracées et le bois est ouvert au public.

Entre 1855 et 1866, sur ordre de Napoléon III, le bois de Vincennes est aménagé par Jean-Charles Alphand, ingénieur, et Jean-Pierre Barillet- Deschamps, architecte, afin de devenir le contrepoint du bois de Boulogne, situé à l'ouest de Paris, et fournir, selon les vœux de l'empereur, « un vaste parc aux populations laborieuses de l'Est parisien ». Il est dessiné dans le style des jardins anglais avec la plantation de diverses espèces d'arbres et le creusement d'un réseau de lacs et de rivières. Il complète, avec les parcs des Buttes-Chaumont et Montsouris, le maillage des parcs prévus par Alphand aux quatre points cardinaux de la capitale. Les lacs et les ruisseaux sont artificiels. Leur fond est cimenté, afin d'en assurer l'étanchéité. Le lac de Gravelle est situé sur le point le plus élevé du plateau et irrigue les trois autres lacs. Il est alimenté par la Seine à travers l'usine de pompage d'Austerlitz.

SAINT-MAURICE : Commune de 15000 Mauritiens. Limitée par le bois de Vincennes au Nord et la Marne au Sud, d'une superficie de 1,43 km², elle s'étend sur 3,3 km, entre Charenton à l'Ouest et Joinville à l'Est. Elle se compose de deux quartiers complètement distincts, situés à chaque extrémité et séparés par l'autoroute A4. Les 2/3 de la superficie de la commune sont occupés par les emprises de la Marne, de l'autoroute et des hôpitaux de Saint-Maurice et Esquirol.

LES ÎLES DE CRÉTEIL : Les îles Brise-Pain, de la Gruyère, des Ravageurs et Sainte-Catherine couvrent une superficie de 21,5 ha. Elles sont séparées par des chenaux, reliées entre elles par des passerelles et à Créteil par l'avenue de Verdun, un petit pont et 3 passerelles. Elles sont occupées essentiellement par des propriétés privées.

LE MOULIN BATEAU : Au début du 19 e siècle, Bonneuil est encore un village agricole d’environ 200 âmes où 12 hectares de vignes côtoient des champs de blé, de seigle, d’avoine, de pomme de terre et de betterave à sucre. On utilisait alors pour moudre le grain, un moulin bateau. Le Moulin-Bateau fut à l'origine le lieu où le bateau s’amarrait et où le grain était stocké. Le moulin flottant a cessé son activité en 1867, le lieu devient l’emplacement d'un bateau-lavoir. Le Moulin Bateau est alors un établissement pour les lavandières avant d’être transformé en guinguette à la fin du 19 e siècle, puis en salle de réceptions. Il a définitivement fermé ses portes depuis quelques années.